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C. Ouellet, C. Garnier, I. Médeiros & M. ThouinUniversité du Québec à Montréal (UQAM)
Partenaire : N. Dedek, Fondation pour l’alphabétisation
Atelier 2006 sur les Compétences essentiellesUQAM, le 8 juin 2006
Contextes et représentations de la formation aux compétences essentielles
selon des directeurs de comités sectoriels de main-d’oeuvre
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Contexte de la recherche
Économie à valeur ajoutée et globalisation.
Affaiblissement de la demande de travailleurs non-qualifiés ou semi-qualifiés dans les différents secteurs d’activités des économies industrielles avancées.
Diminution de la demande de travailleurs non-qualifiés dans certains secteurs industriels.
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Contexte Importance accrue de la formation des
travailleurs Les plus scolarisés se forment le plus Les moins scolarisés se forment le moins(Henripin, 1998 ; OCDE, 2002 ; 2003, Statistique Canada et DRHC, 2001)
Importance des compétences de base pour accéder à la formation technique ou à la formation continue.
Pour les acteurs politiques les compétences de base et essentielles sont une priorité. (MÉQ, 2002; DRHCC, 2003)
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Contexte
La formation de la main-d’oeuvre au Québec :
Se planifie et s’organise par les comités sectoriels de la main d’oeuvre.
composés de travailleurs, de représentants patronaux, syndicaux et gouvernementaux.
Ces comités s’avèrent des instances incontournables pour les questions de sensibilisation et d’actions concernant la formation.
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Problématique de recherche Certaines études (Léger Marketing pour la FPA, 2002
; Ouellet, 2005) ont démontré une grande disparité quant aux efforts de formation entre :
les comités sectoriels les entreprises et gestionnaires les régions du Québec
quant aux représentations et conceptions de termes comme compétences de base, formation de base, compétences essentielles, etc.
ExemplesCommissions scolaires et organismes privés
Élaboration d’offres de formationCompétences de base
MEQ
Politique sur la formation continue et l’éducation aux adultes (2002)
Formation de base
Conference Board du Canada
Secrétariat National à l’alphabétisation
RHDCC
Formation de la main-d’œuvre
Alphabétisation au travail
Compétences essentielles
Les 9 compétences essentielles
RHDCC (2003) fait la promotion de 9 compétences essentielles, jugées indispensables à la vie professionnelle et personnelle des canadiens :
Calcul Lecture Rédaction Utilisation de documents Informatique Capacité de raisonnement Communication verbale Travail d’équipe Formation continue
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Problématique Représentations de la formation aux
compétences essentielles : Différentes selon les acteurs (gestionnaires, travailleurs,
formateurs) Entraînent différents niveaux d’engagement Influencent les contextes de formation aux compétences
essentielles qui découlent de ces visions
Les contextes de formation aux compétences essentielles seraient fortement liés à :
Attitude sociale Représentations spécifiques Acteurs en cause (gestionnaires, formateurs ou
travailleurs)
Buts de la recherche Connaître les représentations des divers
acteurs afin d’obtenir une meilleure compréhension de leurs visions et de leurs modes d’engagement à l’égard de la formation aux compétences essentielles
Adapter les stratégies de sensibilisation et améliorer les services de référence aux gestionnaires comme aux travailleurs désirant s’engager dans ce type de formation
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Cadre conceptuel Les représentations professionnelles :
« sont des représentations sociales élaborées dans l’action et la communication professionnelles »
se caractérisent par des finalités, croyances, conceptions, valeurs, schèmes d’action, attitudes
celles-ci fondent l’activité professionnelle et orientent les choix inhérents aux décisions et aux actions
(Piaser, 1999; Bataille et al, 1997; Blin, 1997a)
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Objectifs1. Dégager les représentations de la formation
aux compétences essentielles
2. Identifier les contextes privilégiés de formation.
3. Repérer les modalités possibles de sensibilisation à la formation aux compétences essentielles en fonction des représentations dégagées.
4. Analyser les relations entre les représentations et les contextes de formation pour chacun de ces secteurs
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Méthodologie Entrevues individuelles semi-dirigées
menées auprès de 23 (sur 26) directeurs de comités sectoriels de formation de la main d’oeuvre sur :
Représentations de la formation aux compétences essentielles (connaissance/perception du concept)
Responsabilités et implication (entreprises du secteur)
Promotion (comité sectoriel) Contextes de formation, formations offertes,
actions menées et déclencheur Sensibilisation
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Les principaux mandats des comités sectoriels définir les besoins propres à leur secteur par
l’intermédiaire d’enquêtes et de diagnostics sur la main-d’œuvre du secteur d’activité.
proposer des mesures pour stabiliser l’emploi et réduire le chômage.
assurer une circulation de l’information auprès des entreprises de l’industrie et de la population.
développer la formation continue (http://emploiquebec.net/francais
/entreprises/comites.htm)
Un mandat de développement de la formation continue Révision et gestion des programmes de formation du
ministère de l’Éducation (DEP, AEC, DEC).
Mise en œuvre de la Loi favorisant le développement de la formation de la main-d’œuvre.
Élaboration de programmes d’apprentissage en milieu de travail (PAMT).
Identification des compétences actuelles et futures de la main-d’œuvre.
Définition des normes professionnelles.
26 Comités sectorielsLes 26 comités sectoriels de main-d’œuvre au Québec
1. Aérospatiale 7. Commerce de l’alimentation
2. Aménagement forestier 8. Communications graphiques
3. Bois de sciage 9. Culture
4. Caoutchouc 10. Environnement
5. Chimie, pétrochimie et raffinage
11. Économie sociale et action communautaire
6. Commerce de détail 12. Fabrication métallique industrielle
Comités sectoriels (suite)
13. Industrie électrique et électronique
20. Produits pharmaceutiques et biotechnologiques
14. Textile 21. Services automobiles
15. Métallurgie 22. Soins personnels
16. Pêches maritimes 23. Technologie de l’information et des communications
17. Plasturgie 24. Tourisme
18. Transformation alimentaire
25. Portes et fenêtres, meubles et armoires de cuisine
19. Production agricole 26. Transport routier
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Résultats
Objectif 1 :
Dégager les représentations des directeurs de comités sectoriels sur la formation aux compétences essentielles
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Termes utilisés
Compétences de base (57%)
Termes techniques liés à une compétence identifiée (48%)(travail d’équipe, communication, formation continue, etc.)
Compétences essentielles (35%)
Capable de (30%)
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Termes utilisés Autres
Savoir / Aptitudes et attitudesCompétences génériquesCompétences spécifiquesCompétences nécessairesCompétences techniquesCompétences recherchéesAlphabétisationCompétences professionnellesFormation continue
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Résultats
Donc : 10 sur 23 utilisent 1 ou 2 termes (43%) 13 sur 23 utilisent plus de 3 termes
(57%)
Plus de 24 termes répertoriés
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Interprétations Co-existence d’une multitude de termes
et d’acceptions diverses occasionnée par la promotion et l’utilisation de termes différents dans les instances et services gouvernementaux aux paliers fédéral, provincial et même international…
Situation commune à celle des pays de l’OCDE et de l’UE
(OCDE, 2006)
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
InterprétationsCette concurrence quant à l’usage de ces termes estcompréhensible dans le contexte. Cette situation:
• pourrait entraîner une confusion au niveau des compétences qui devraient être favorisées dans les milieux de travail et dans les milieux de l’enseignement.
• rend complexe la promotion et la sensibilisation à la formation aux compétences essentielles.
Représentations de l’importance de la formation aux compétences essentielles
Importance accordée à la formation aux compétences essentielles
48%
31%
17%
4%0%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
Très important Important Moyennementimportant
Peu important Pas important
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79% 21%
Classification des 9 compétences selon leur ordre d’importance
Toutes catégories de travailleurs confondues :
Compétences priorisées (position 1-3)
3%
12%
3%
9%4%
19%15%
20%15%
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5%
10%
15%
20%
25%
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Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Classification des 9 compétences selon leur ordre d’importance
Toutes catégories de travailleurs confondues : Compétences essentielles (postion 4-6)
7%10%
12%10%
5%
12%16%
13%15%
0%2%4%6%8%
10%12%14%16%18%
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Classification des 9 compétences selon leur ordre d’importance
Toutes catégories de travailleurs confondues :
Compétences essentielles (position 7-9)
12%14%
4%5%7%
24%
11%12% 11%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
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Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Interprétations Travail d’équipe et communication verbale
réfère à l’un des 4 piliers de l’apprentissage de l’UNESCO (Delors, 1996; CCA, 2006) :
Apprendre à vivre ensemble En lien avec le service à la clientèle, approche client Problèmes se posent : Est-ce un problème de société
? Comment apprendre ces compétences ? Où les apprendre ?
Rédaction semble peu valorisée Moins sollicité en emploi avec l’arrivée des systèmes
informatisés Informatique semble aussi peu valorisée
Compréhension probablement divergente de ce terme (robotique, automate)
Un extrait représentatif… «C'est sûr que les entreprises ce qu’elles vont
regarder beaucoup, de plus en plus, dans notre secteur, … c’est beaucoup plus l'attitude de la personne et son ouverture d'esprit. …il y a des programmes de formation (AEC) qui ont été développés pour le secteur. …Il y a plusieurs de ces étudiants là, finissants, qui ont fini leur cours, qui ont fait leur stage, qui ont bien coté dans leur stage et qui n'ont pas été embauchés. Donc, ce n’est pas au niveau des compétences, des connaissances techniques là. Le problème c'était au niveau de l'attitude de la personne, de la personnalité, de l'ouverture, de la volonté d'apprendre, la volonté d'aller plus loin, la capacité de raisonnement, de jugement, de motivation ... c'est tout ça. ».
Classification des 9 compétences selon leur importance
Travailleurs peu scolarisésCompétences essentielles priorisées (position 1-3)
15%11%
5%
14%12% 12%
1%
12%
18%
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Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Classification des 9 compétences selon leur importance
Travailleurs peu scolarisés :
Compétences essentielles (position 4-6)
8%
15%
10%11%10%
4%
16%15%11%
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10%12%14%16%18%
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Classification des 9 compétences selon leur importance Travailleurs peu scolarisés :
Compétences essentielles peu priorisées (position 7-9)
7% 7%
22%
5% 5%10% 10%
17% 17%
0%
5%
10%
15%
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Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Interprétations Calcul et lecture de textes:
compétences prioritaires pour les travailleurs peu scolarisés.
Ces compétences réfèrent au palier Apprendre à savoir de l’UNESCO (Delors, 1996; CCA, 2006) : comprend la littératie, numératie,
connaissances générales, réflexion critique
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Interprétations Communication verbale semble prioritaire
pour les deux catégories de travailleurs: pour les travailleurs peu scolarisés, cette
compétence serait plutôt de l’ordre d’une habileté fonctionnelle et nécessaire pour l’insertion professionnelle (francisation)
Rédaction et informatique sont les compétences les moins valorisées pour les deux types de catégorie de travailleurs.
Interprétations Formation continue apparaît comme une
compétence soit très valorisée ou peu valorisée pour les 2 catégories de travailleurs… parce qu’elle fait l’objet d’interprétations
différentes selon les personnes ou semble inclure toutes les autres compétences,
Pour les peu scolarisés, cette compétence est un peu moins valorisée.
Le travailleur ne pourrait accéder à la formation continue s’il n’a pas les compétences de base.
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Responsabilité du dossier de la formation aux compétences essentielles
Niveau d'engagement
Organismesgouvernementaux
n=18
Local / Régionaln=15
Provinciaux (n=14)
MELS (n=5) Emploi-QC (n=3) Comités sectoriels (n=6)
Syndicats (n=6)Employeur (n=5)Employé (n=2)Autres (n=2)
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Responsabilité quant à la formation aux compétences essentielles
Toutes catégories de travailleurs confondus
79%
9% 4% 4% 4%0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
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Travailleurs peu scolarisées
66%
22%
4% 4% 4%0%
10%
20%
30%
40%
50%
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Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Résultats
Objectif 2 :
Identifier les contextes privilégiés de formation
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Formation aux compétences essentielles
Formation aux c.e.
Offerte 61%
Non offerte39%
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Formation concernant les compétences suivantes:
Formation aux compétences essentielles
11 11
8
5 4
10
2
4
6
8
10
12
Co
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Formations offertes par :
Fournisseurs de services de formation
2
2
2
2
10
Réseau publique deformation
Consultants privés
Organismescommunautaires(OBNL)
Comités sectoriels
Service de formation àl'interne
Difficultés rencontrées Sur les 13 secteurs (sur 23) où de
la formation aux compétences essentielles serait offerte : problèmes de financement (rigidité) (n=5) groupes hétérogènes (n=4) difficultés reliées à l’organisation (horaires,
rémunération) (n=4) convaincre les entreprises des retombées
de ces formations (n=3) aucune difficulté (n=2)
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Un extrait représentatif sur les groupes hétérogènes…
« Oui, je dirais l’hétérogénéité du groupe. Parce
que là c’est de l’intégration des jeunes en emploi et il y a de tout là-dedans, c’est-à-dire qu’il y a des jeunes décrocheurs véritables. Il y a des jeunes tout simplement qui savaient pas trop quoi faire dans vie, ils ont essayé toutes sortes de secteurs, là y pensent qui pourraient être intéressés. Puis il y a des jeunes des fois avec des excellentes formations de base, mais on fait toutes les compétences communes, donc il y a des parties qui les touchent puis d’autres parties qu’ils n’ont absolument pas… »
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Un extrait sur l’organisation de la formation…
« La principale difficulté, je dirais, c'est mobiliser les entreprises, pis la question de «timing». Parce qu'une entreprise peu être prête, pis l'autre n’est pas prête. Puis là, bien de quelle façon s'orchestre ces formules là. Premièrement, la plupart des gens ne veulent pas que ça se fasse sur les heures de travail dans l'entreprise. À l'extérieur des heures de travail, bien là, est-ce que les gens sont rémunérés ou pas? Ça se fait le soir ou le samedi. Il y a des entreprises qui rémunéraient, d'autres qui ne rémunéraient pas. Rémunéré à temps simple, rémunéré à temps et demi. Parce que c'était à l'extérieur des heures de travail, il y a des employés carrément qui n'étaient pas intéressés. Ensuite, dans des périodes d'intense activité, là les entreprises ont besoin de leur personnel. Fait que là, pour faire du temps supplémentaire, fait que là la disponibilité de ces gens là à venir suivre leur formation.... »
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Résultats
Objectif 3 :
Repérer les modalités possibles de sensibilisation à la formation aux compétences essentielles en fonction des représentations dégagées
Promotion des c.e. par les comités sectoriels
Promotion des compétences essentielles
44%35%
17%
4%
0%5%
10%15%20%25%30%35%40%45%50%
Oui Non Pas de réponse Plus tellement
Promotion
Pou
rcen
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Importance accordée par les entreprises
Importance des compétences Les entreprises ont-elles
essentielles par les entreprises besoin d’être davantage
concernant leurs travailleurs informées de la situation?
peu scolarisés :
OUI52%NON
39%
Non
réponse
9%
OUI57%
Non réponse
26%
NON17%
Moyens de sensibilisation proposés
Moyens de sensibilisation proposés
17
15
11
93
Démarche individualisée ausecteur et à l'entreprise
Démontrer le besoin et larentabilité
Mieux supporter les instancesen place
Utiliser différents médias etdiffuser le message souvent
Non réponse
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Conclusions(sur le concept de C.E.)
Les directeurs de c.s. interrogés ont des représentations très variées du concept de C.E.
La majorité les associe aux compétences de base.
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Conclusion (suite) Même si leur mandat les amène à prioriser des
compétences spécifiques à leur secteur, la grande majorité des directeurs considèrent les C.E. importantes.
Pour les travailleurs, toutes catégories confondues, les c.e priorisées réfèrent à apprendre à vivre ensemble (travail d’équipe, comm. verbale) alors que celles relatives à apprendre à savoir (calcul et lecture) demeurent priorisées pour les faiblement scolarisés.
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Sur la responsabilité… La responsabilité de se former aux C.E. devrait
être partagée entre le travailleur et l’entreprise mais le travailleur peu scolarisé aurait une plus grande part de responsabilité à cet égard.
Le dossier des C.E. devrait être assumé par des acteurs et des instances autant aux niveaux local et régional que provincial.
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Sur les contextes…
Même si 79% des directeurs considèrent les C.E. importantes, des formations relatives aux C.E ne seraient offertes que dans 60% des secteurs.
…par le réseau publique d’éducation.
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Sur les contextes (suite) Pour les secteurs qui considèrent la formation
aux C.E. importante, ces derniers veulent être sensibilisés davantage, désirent en offrir ou en offrent déjà mais ils connaissent aussi des difficultés. Ils sont en mesure de faire des suggestions.
Pour ceux qui ne la considèrent pas importante, ils ne voient pas l’intérêt d’être sensibilisés et ne se sentent pas concernés par cette problématique.
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Sur les contextes… C’est dans un contexte de pénurie
de main-d’oeuvre que la mise en oeuvre de formations aux c.e. deviendrait une priorité.
Dans ce contexte, les secteurs préfèrent retenir des employés ayant de bonnes attitudes sociales plutôt qu’un haut niveau de scolarité.
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Sur les moyens de sensibilisation
Favoriser une démarche et des moyens spécifiques ou propres au secteur.
Démontrer le besoin de la formation aux C.E. et les effets sur la rentabilité.
Mieux soutenir les instances ou les acteurs déjà en place.
Atelier 2006 sur les compétences essentielles le 8 juin 2006
Cette recherche est subventionnée par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) et par
Développement des ressources humaines et compétences Canada (DRHCC)