But

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Le dépistage organisé (DO) du cancer colorectal (CCR) par recherche de sang occulte dans les selles (RSOS) est géré par la même structure dans 2 départements voisins, X depuis 4 ans et Y en instance de démarrage. Le but du travail était d’adapter la formation des médecins généralistes du département Y (MGy) à leurs connaissances, convictions, pratiques et attentes avec l’aide de l’évaluation des points faibles de la précédente formation des MGx. Méthodes : Questionnaire commun de 24 questions dont 7 cas cliniques adressé à tous les MG des 2 départements (649 MGx et 1167 MGy). Résultats : 305 MGx (47.0%) et 385 MGy (33.0%) ont répondu. Les MG des 2 départements proposaient une coloscopie à une personne de 51 ans avec CCR chez un apparenté au 1er degré < 60 ans (90.2% et 87.8%). 21.6% des MGx et 38.7% des MGy proposaient une coloscopie à une personne de 44 ans avec CCR chez un apparenté au 1er degré à 80 ans (p<0.01)(34.1% et 35.6% en cas d’apparenté au 2ème degré). 46.6% et 67.3% proposaient une RSOS avant coloscopie à un homme de 60 ans avec anémie ferriprive (p<0.01). 84.2% et 84.1% proposaient une RSOS chez un coronarien tritronculaire instable inopérable de 69 ans. 8.9% et 13.0% proposaient un test de confirmation avant coloscopie en cas de RSOS positive (p=0.08). 58.4% des MGx (17.1% des MGy) déclaraient prescrire le dépistage du CCR de façon systématique (respectivement 57.4%, 42.6% et 45.9% pour le sein, le col utérin et la prostate) et 39% souvent (57.7% des MGy). 60.3% des MGx (50.6% des MGy (p=0.01)) déclaraient rechercher systématiquement les ATCD familiaux de CCR, 78.4% s’enquérir systématiquement de l’âge de survenue et 88.9% du degré de parenté. Les qualificatifs attribués au test étaient par ordre décroissant de fréquence : facile, pas cher, bien accepté, sensible, pratique et fiable et ceux affectés au DO étaient utile, convaincu, mobilisé et efficace dans le département X et utile, intéressé, enfin, convaincu et motivé dans le département Y. Les MG des 2 départements étaient plus nombreux à considérer le test comme sensible (25.5%) que comme peu sensible (10.6%). Les MG du département Y le considéraient plus souvent comme peu spécifique (31.1% vs 8.8%)(p<0.01). 85.4% des MGx s’étaient faits personnellement dépister ou se proposaient de le faire, dont 82.0% par RSOS et 17.2% par coloscopie (respectivement 65.7% , 49.8% et 49.4% chez les MGy). Conclusion : L’image du test Hemoccult et du DO est bonne chez les MG des 2 départements. Avec un taux de participation de la population > 50% dans le département X, la formation des MGx a atteint son objectif en terme de mobilisation. Par contre elle doit être améliorée sur la sélection du mode de dépistage adapté à chaque individu et situation clinique. Il reste des efforts à faire pour que la recherche des antécédents néoplasiques familiaux et la prescription du dépistage du CCR deviennent systématiques (intérêt des alertes informatiques). Le libellé de la recommandation 2004 de l’HAS sur le dépistage en cas de CCR chez un apparenté au 1er degré après 60 ans pose problème et devrait être clarifié. But adapter la formation des médecins généralistes (MG) du Bas-Rhin à leurs connaissances, convictions, pratiques et attentes avec l’aide de l’évaluation des points faibles de la précédente formation des MG du Haut-Rhin Questionnaire adressé par voie postale à tous les MG de 2 départements (24 questions dont 7 cas cliniques) : . Le Haut-Rhin, un des 23 départements pilotes pour le DO du CCR depuis 2003 (649 MG) . Le Bas-Rhin en instance de démarrage (1167 MG) Conclusions - L’image du test Hemoccult et du dépistage organisé est bonne chez les MG des 2 départements - Avec un taux de participation de la population de 54% dans le Haut-Rhin, . la formation des MG a atteint son objectif en terme de mobilisation . par contre elle doit être améliorée sur la sélection du mode de dépistage adapté à chaque individu et situation clinique. Il reste des efforts à faire pour que la recherche des antécédents néoplasiques familiaux et la prescription du dépistage du CCR deviennent systématiques (intérêt des alertes informatiques) - Le libellé de la recommandation 2004 de l’HAS sur le dépistage en cas de CCR chez un apparenté au 1er degré après 60 ans pose problème et devrait être clarifié Journées Francophones de Pathologie Digestive, Paris, 11 mars 2008 Résultats – connaissances Association pour le Dépistage du Cancer colorectal en Alsace (ADECA Alsace), Colmar Résumé Méthodes Résultats – participation pour en savoir plus www.adeca-alsace. fr Christophe LITOT, Dominique GRAS, Marcel RUETSCH, Patrick STRENTZ, Isabelle GENDRE, Philippe PERRIN, Bernard DENIS Dépistage organisé du cancer colorectal : enquête auprès des médecins généralistes de 2 départements Conflits d’intérêt : aucun Résultats – pratiques 0% 20% 40% 60% 80% 100% Bas-R hin D O - H aut-R hin D O + - Haut-Rhin : 305 (47.0%) - Bas-Rhin : 385 (33.0%) H 69 ans, coronarien tritronculaire instable inopérable, quel dépistage ? H 60 ans, RSOS (2 – et 1 +) refaire ? H 60 ans, anémie ferriprive : RSOS ? F 55 ans, sœur adénome à 58 ans F 55 ans, tante CCR à 59 ans H 44 ans, père CCR à 80 ans F 51 ans, sœur CCR à 56 ans colo colo colo colo oui oui rien p < 0.01 p < 0.01 colon sein colutérus prostate 0% 20% 40% 60% 80% 100% Haut-R hin D O + Bas-Rhin D O - pratique souvent ou systématiquement le dépistage du cancer de : Résultats – convictions Bas-R hin D O - Haut-R hin D O + Enfin Priorité Valorisan t Intéressé Motivé Efficace Mobilisé Convaincu Utile Controversé Peu sensible Spécifique Peu spécifique Fiable Pratique Sensible Bien accepté Pas cher Facile Bas-R hin D O - Haut-R hin D O + dépistage organisé Test Hemoccult recherche systématiquement : ATCD familiaux de CCR Âge de survenue Degré de parenté 0% 20% 40% 60% 80% 100%

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Dépistage organisé du cancer colorectal : enquête auprès des médecins généralistes de 2 départements. Christophe LITOT, Dominique GRAS, Marcel RUETSCH, Patrick STRENTZ, Isabelle GENDRE, Philippe PERRIN, Bernard DENIS. - PowerPoint PPT Presentation

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Le dépistage organisé (DO) du cancer colorectal (CCR) par recherche de sang occulte dans les selles (RSOS) est géré par la même structure dans 2 départements voisins, X depuis 4 ans et Y en instance de démarrage. Le but du travail était d’adapter la formation des médecins généralistes du département Y (MGy) à leurs connaissances, convictions, pratiques et attentes avec l’aide de l’évaluation des points faibles de la précédente formation des MGx.Méthodes : Questionnaire commun de 24 questions dont 7 cas cliniques adressé à tous les MG des 2 départements (649 MGx et 1167 MGy).Résultats : 305 MGx (47.0%) et 385 MGy (33.0%) ont répondu. Les MG des 2 départements proposaient une coloscopie à une personne de 51 ans avec CCR chez un apparenté au 1er degré < 60 ans (90.2% et 87.8%). 21.6% des MGx et 38.7% des MGy proposaient une coloscopie à une personne de 44 ans avec CCR chez un apparenté au 1er degré à 80 ans (p<0.01)(34.1% et 35.6% en cas d’apparenté au 2ème degré). 46.6% et 67.3% proposaient une RSOS avant coloscopie à un homme de 60 ans avec anémie ferriprive (p<0.01). 84.2% et 84.1% proposaient une RSOS chez un coronarien tritronculaire instable inopérable de 69 ans. 8.9% et 13.0% proposaient un test de confirmation avant coloscopie en cas de RSOS positive (p=0.08). 58.4% des MGx (17.1% des MGy) déclaraient prescrire le dépistage du CCR de façon systématique (respectivement 57.4%, 42.6% et 45.9% pour le sein, le col utérin et la prostate) et 39% souvent (57.7% des MGy). 60.3% des MGx (50.6% des MGy (p=0.01)) déclaraient rechercher systématiquement les ATCD familiaux de CCR, 78.4% s’enquérir systématiquement de l’âge de survenue et 88.9% du degré de parenté. Les qualificatifs attribués au test étaient par ordre décroissant de fréquence : facile, pas cher, bien accepté, sensible, pratique et fiable et ceux affectés au DO étaient utile, convaincu, mobilisé et efficace dans le département X et utile, intéressé, enfin, convaincu et motivé dans le département Y. Les MG des 2 départements étaient plus nombreux à considérer le test comme sensible (25.5%) que comme peu sensible (10.6%). Les MG du département Y le considéraient plus souvent comme peu spécifique (31.1% vs 8.8%)(p<0.01). 85.4% des MGx s’étaient faits personnellement dépister ou se proposaient de le faire, dont 82.0% par RSOS et 17.2% par coloscopie (respectivement 65.7% , 49.8% et 49.4% chez les MGy). Conclusion : L’image du test Hemoccult et du DO est bonne chez les MG des 2 départements. Avec un taux de participation de la population > 50% dans le département X, la formation des MGx a atteint son objectif en terme de mobilisation. Par contre elle doit être améliorée sur la sélection du mode de dépistage adapté à chaque individu et situation clinique. Il reste des efforts à faire pour que la recherche des antécédents néoplasiques familiaux et la prescription du dépistage du CCR deviennent systématiques (intérêt des alertes informatiques). Le libellé de la recommandation 2004 de l’HAS sur le dépistage en cas de CCR chez un apparenté au 1er degré après 60 ans pose problème et devrait être clarifié.

Butadapter la formation des médecins généralistes (MG) du Bas-Rhin à leurs connaissances, convictions, pratiques et attentes avec l’aide de l’évaluation des points faibles de la précédente

formation des MG du Haut-Rhin

Questionnaire adressé par voie postale à tous les MG de 2 départements (24 questions dont 7 cas cliniques) :

. Le Haut-Rhin, un des 23 départements pilotes pour le DO du CCR depuis 2003 (649 MG) . Le Bas-Rhin en instance de démarrage (1167 MG)

Conclusions- L’image du test Hemoccult et du dépistage organisé est bonne chez les MG des 2 départements

- Avec un taux de participation de la population de 54% dans le Haut-Rhin,

. la formation des MG a atteint son objectif en terme de mobilisation

. par contre elle doit être améliorée sur la sélection du mode de dépistage adapté à chaque

individu et situation clinique. Il reste des efforts à faire pour que la recherche des antécédents

néoplasiques familiaux et la prescription du dépistage du CCR deviennent systématiques (intérêt

des alertes informatiques)

- Le libellé de la recommandation 2004 de l’HAS sur le dépistage en cas de CCR chez un apparenté au

1er degré après 60 ans pose problème et devrait être clarifié

Journées Francophones de Pathologie Digestive, Paris, 11 mars 2008

Résultats – connaissances

Association pour le Dépistage du Cancer colorectal en Alsace (ADECA Alsace), Colmar

Résumé

Méthodes

Résultats – participation

pour en savoir pluswww.adeca-alsace.fr

Christophe LITOT, Dominique GRAS, Marcel RUETSCH, Patrick STRENTZ, Isabelle GENDRE, Philippe PERRIN, Bernard DENIS

Dépistage organisé du cancer colorectal : enquête auprès des médecins généralistes de 2 départements

Conflits d’intérêt : aucun

Résultats – pratiques

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Bas-Rhin DO-Haut-Rhin DO+

- Haut-Rhin : 305 (47.0%)- Bas-Rhin : 385 (33.0%)

H 69 ans, coronarien tritronculaire instable inopérable, quel dépistage ?H 60 ans, RSOS (2 – et 1 +) refaire ?

H 60 ans, anémie ferriprive : RSOS ?

F 55 ans, sœur adénome à 58 ans

F 55 ans, tante CCR à 59 ans

H 44 ans, père CCR à 80 ans

F 51 ans, sœur CCR à 56 ans colo

colo

colo

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colon

sein

col utérus

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Haut-Rhin DO+ Bas-Rhin DO-

pratique souvent ou systématiquement le dépistage du cancer de :

Résultats – convictions

Bas-Rhin DO-

Haut-Rhin DO+

Enfin

Priorité

Valorisant

Intéressé

Motivé

Efficace

Mobilisé

Convaincu

Utile

Controversé

Peu sensible

Spécifique

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Fiable

Pratique

Sensible

Bien accepté

Pas cher

Facile

Bas-Rhin DO-

Haut-Rhin DO+

dépistage organisé Test Hemoccult

recherche systématiquement :

ATCD familiaux de CCR

Âge de survenue

Degré de parenté

0% 20% 40% 60% 80% 100%