BUREAUX FILIALES COMILOG COMILOG SOMIVAB … · Transformation du minerai par enrichissement,...
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RAPPORT ANNUEL 2014
D’UN ACTEUR INDUSTRIEL
À UN ACTEUR DU DÉVELOPPEMENT
Zone industrielle de Moanda - B.P. 27 - Gabon
Tél. : (241) 01 66 10 00 - Fax : (241) 01 66 11 57
BUREAUX FILIALES COMILOGDIRECTION GÉNÉRALE –DIRECTION MINE / C.I.M / C2M
Zone Industrielle MoandaBP 2728 – Moanda (Gabon)Tél. : (241) 01 66 10 00Fax : (241) 01 66 11 57
DIRECTION FERROVIAIRE ET PORTUAIRE
Port Minéralier d’OwendoBP 578 – Libreville (Gabon)Tél. : (241) 01 70 65 97Fax : (241) 01 70 64 08
REPRÉSENTATION
Boulevard de l’IndépendanceBP 578 – Libreville (Gabon)Tél. : (241) 01 76 24 74Fax : (241) 01 72 00 27
LA MINIÈRE DE LA MABOUNIÉ « MABOUMINE »
3 Quartiers978, boulevard QuabenBP 3883 – Libreville (Gabon)Tél. : (241) 01 76 98 19Fax : (241) 01 76 98 20
SETRAG
BP 578 – Libreville (Gabon)Tél. : (241) 01 70 24 78Fax : (241) 01 70 01 06
PORT MINÉRALIER D’OWENDO (PMO)
BP 578 – Libreville (Gabon)Tél. : (241) 01 70 65 97Fax : (241) 01 70 64 08
SOMIVAB
BP 3893 – Libreville (Gabon)Tél. : (241) 01 72 18 27Fax : (241) 01 76 25 83
COMILOG INTERNATIONAL
Tour Maine-Montparnasse33, avenue du Maine75755 Paris Cedex 15Tél. : 33 (0) 1 53 91 24 00Fax : 33 (0) 1 53 91 24 01
ERAMET COMILOG MANGANÈSE
Tour Maine-Montparnasse33, avenue du Maine75755 Paris Cedex 15Tél. : 33 (0) 1 53 91 24 00Fax : 33 (0) 1 53 91 24 01
COMILOG FRANCE
Tour Maine-Montparnasse33, avenue du Maine75755 Paris Cedex 15Tél. : 33 (0) 1 53 91 24 00Fax : 33 (0) 1 53 91 24 06
COMILOG DUNKERQUE
Tour Maine-Montparnasse33, avenue du Maine75755 Paris Cedex 15Tél. : 33 (0) 1 53 91 24 00Fax : 33 (0) 1 53 91 24 06
USINE DE DUNKERQUE
Port 8898 – ZIP des Huttes8898, route de Duvigneau59820 GravelinesTél. : 33 (0) 3 28 23 00 04Fax : 33 (0) 3 28 23 46 33
ERACHEM COMILOG SPRL
Rue du Bois7333 Saint-Ghislain (Belgique)Tél. : (32) 065 764 511Fax : (32) 065 764 550
COMILOG ASIACOMILOG FAR EASTDEVELOPMENT LTD.
Unit 1402, Tower One,Lippo center,89 Queens Way,Admiralty, Hong KongTél. : (852) 2529 3199Fax : (852) 2527 8747
COMILOG US
610 Pittman RoadBaltimoreMaryland, MD 21226-1788(États-Unis)Tél. : (1) 410 789 88 00Fax : (1) 410 636 71 34
ERACHEM COMILOG INC.
2 sites610 Pittman RoadBaltimoreMaryland, MD 21226–1788(États-Unis)Tél. : (1) 410 789 88 00Fax : (1) 410 636 71 34
Foot Road 795New JohnsonvilleTennessee, TN 37134-0239(États-Unis)Tél. : (1) 931 535 2151Fax : (1) 931 535 2489
ERACHEM MEXICO
Carretera Tampico-VallesKm 28 – Tamós, PánucoVer. C.P.92018 MexicoTél. : 52 833 357 5800Fax : 52 833 357 5807
GULF CHEMICAL & METALLURGICAL CORP. INC.
302 Midway RoadP.O. Box 2290Freeport, Texas 77541(États-Unis)Tél. : (1) 979 233 7882Fax : (1) 979 233 7171
BEAR METALLURGICALCOMPANY « BMC »
679 East Butler RoadButler, PA 16002(États-Unis)
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Transformation du minerai par enrichissement, production d’alliages et de produits dérivés,
transformation et fiabilisation du chemin de fer Transgabonais, transformation des processus pour optimiser les performances,
transformation des métiers et de la sécurité avec des compétences renforcées, transformation des territoires
par leur développement économique et social…
Seul des leaders mondiaux du manganèse présent sur toute sa chaîne de valeur, COMILOG continue
de se transformer au profit de ses parties prenantes.
Cette dynamique s’exprime au Gabon, pays où son rôle économique est majeur, mais aussi en Asie, Europe,
Amérique du Nord et du Sud où ses activités se déploient. Pour la maintenir au plus haut niveau, COMILOG profite
des synergies avec le Groupe minier et métallurgique ERAMET, dont elle est filiale, ainsi que de la diversité
et de la mobilisation de ses 2 000 collaborateurs.
03. Message de la direction générale
06. Gouvernance
08. Chiffres clés
10. Faits marquants
15. Projets : de l’extraction à la transformation
16. Transformation du minerai au Gabon : une première pour le pays et COMILOG
18. L’EMMM, trois écoles en une
20. Optimiser les performances sur des marchés concurrentiels
25. Sécurité et métiers : du management à la mobilisation
26. Rénover le Transgabonais, enjeu vital pour COMILOG et le Gabon
28. Enraciner la sécurité, développer les compétences
31. Nouvelles avancées sociales
33. Environnement et social : de l’industrie à l’engagement
34. Réhabilitation de la Moulili : coup double pour l’environnement
36. Un Groupe engagé au profit des territoires et des populations
Cahier.
LES VISAGES DE LA PERFORMANCE
37. Résultats et perspectives : du succès à la performance
SOMMAIRE / PROFIL a. Nature et objetAvance de trésorerie en compte courant.
ModalitésPar convention du 1er octobre 2005, votre société et SETRAG se consentent mutuellement des avances de trésorerie croisées afin de gérer en commun leurs opérations financières et coordonner leurs besoins et leurs excédents de trésorerie.Ce compte est rémunéré sur la base d’un commun accord et aux conditions de marché.Les produits financiers générés pour votre société au cours de l’exer-cice 2014 s’élèvent à XAF 1.619.812.944.Au 31 décembre 2014, le solde du compte courant de votre société était débiteur de XAF 46.145.930.431.
b. Nature et objetConvention d’utilisation des infrastructures ferroviaires.
ModalitésPar convention du 18 octobre 2005, l’accord entre vos deux sociétés relatif aux modalités d’utilisation des infrastructures ferroviaires est renouvelé.Les charges générées pour votre société, concernant cette utilisation, au cours de l’exercice 2014, s’élèvent à XAF 20.802.971.780.
c. Nature et objetConvention d’entretien des installations fixes du chemin de fer.
ModalitésPar convention, l’accord entre vos deux sociétés relatif aux modalités d’entretien des infrastructures ferroviaires est renouvelé.Les produits générés en faveur de votre société s’élèvent, pour l’exer-cice 2014, à XAF 14.746.364.175.
2.3. Avec la société COMILOG International
a. Nature et objetAvance de trésorerie en compte courant.
ModalitésPar convention du 24 septembre 2003, votre société et COMILOG INTERNATIONAL se consentent mutuellement des avances de tréso-rerie croisées afin de gérer en commun leurs opérations financières et coordonner leurs besoins et leurs excédents de trésorerie.Au 31 décembre 2014 le solde du compte courant de votre société était débiteur de XAF 181.701.897.
b. Nature et objetContrat d’agence commerciale.
ModalitésPar la convention du 15 janvier 1997, modifiée par les avenants du 5 juin 1998 et du 11 avril 2000, COMILOG INTERNATIONAL est l’agent de vente de votre société et facture à ce titre des commissions sur les ventes de minerais et d’alliages de la Compagnie.Le montant des commissions comptabilisées au cours de l’exercice 2014 s’élève à XAF 4.069.321.851.
2.4. Avec la société PMO Gabon
a. Nature et objetConvention d’exploitation du port d’Owendo.
ModalitésLe protocole et la convention avec l’État gabonais, concernant l’exploitation du port d’Owendo, ont poursuivi leurs effets au cours de l’exercice 2014.Pour cet exercice, un montant de XAF 2.775.383.638, au titre de la redevance, a été comptabilisé.
b. Nature et objetConvention de prestation de service générale.
ModalitésAssistance en matière financière, administrative, juridique et fiscale, gestion industrielle, gestion de personnel, vente et achat divers. Au titre de cette assistance, un montant de XAF 19.110.000 a été comptabilisé sur la période.
2.5. Avec la société Sodepal
a. Nature et objetAvances en compte courant.
ModalitésLe compte courant débiteur, non rémunéré, que détient votre société sur la société SODEPAL, s’élève à XAF 2.994.422.967 au 31 décembre 2014.
b. Nature et objetConvention de prestation de service générale.
ModalitésPar la convention du 21 mars 2011 : assistance en matière financière, administrative, juridique et fiscale, gestion industrielle, gestion de personnel, vente et achats divers.Au titre de cette assistance XAF 4.000.000 ont été versés en 2014.
2.6. Avec la société Somivab
a. Nature et objetConvention de prestation de service générale.
ModalitésPar la convention du 21 mars 2011 : assistance en matière finan-cière, administrative, juridique et fiscale, gestion industrielle, gestion de personnel, vente et achat divers. Au titre de cette assistance XAF 48.000.000 ont été versés en 2014.
b. Nature et objetAvance en compte courant.
ModalitésPar la convention du 25 mai 2009, votre société et SOMIVAB se consentent mutuellement des avances de trésorerie croisée afin de gérer en commun leurs opérations financières et coordonner leur besoin et excédent de trésorerie. Ce compte est rémunéré sur la base d’un commun accord et aux conditions de marché.Le solde du compte courant au 31 décembre 2014 est de XAF 1.700.000.000, les produits financiers générés par votre société au cours de l’exercice 2014 s’élèvent à XAF 79.444.402.
Nous avons effectué nos travaux selon les normes de la profession ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.
Libreville, le 6 mars 2015
Le Commissaire aux comptes
ERNST & YOUNG
Ludovic Ngatse
Expert-comptable agréé CEMAC EC146
Érik Watremez
Associé
Crédits photo : André Massard, Antonin Borgeaud/Interlinks Images, COMILOG, médiathèque ERAMET, DR.Conception et réalisation : - Illustrations : ©Lapin/Valérie Oualid.Impression : ce rapport a été imprimé sur un couché sans bois 100 % PEFC (papier issu de forêts gérées durablement) chez un imprimeur respectant la norme environnementale Imprim’vert.
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DU MINERAI AUX PRODUITS À VALEUR AJOUTÉE
NOTRE CHAÎNE DE VALEUR
COMILOG valorise non seulement les minerais, mais aussi leurs gisements, leurs applications et plus largement toutes ses activités et dimensions, y compris ses équipes et territoires d’implantation, dans une approche globale de la chaîne de valeur du manganèse.
EXTRACTION ET PRÉPARATIONDES MINERAIS3,5 MILLIONS DE TONNESProduction au Gabon de minerai et d’aggloméré de manganèse à haute teneur destinés essentiellement à l’industrie sidérurgique ainsi qu’à la chimie.
TRANSFORMATION ALLIAGES ET CHIMIE94 000 TONNESd’alliages de manganèse produits par le Groupe COMILOG, auxquels s’ajoutent divers dérivés chimiques du manganèse en Belgique, aux États-Unis, en Chine et au Mexique. FORMATION DU PERSONNEL
24 000 HEURES DE FORMATIONLe plan de formation a notamment bénéficié aux nouvelles équipes du Complexe Métallurgique de Moanda (C2M), à travers un programme déployé avec l’État Gabonais.
RÉHABILITATION6,5 MILLIONS DE TONNESVolume des sédiments extraits et valorisés au 31 décembre 2014, cette réhabilitation de la rivière Moulili étant complétée par celle du plateau de Bangombé.
TRANSPORT FERROVIAIRE ET MARITIME648 KILOMÈTRESLe réseau ferré national gabonais dont Setrag, filiale de COMILOG, est concessionnaire permet d’acheminer la production de la mine aux installations portuaires d’Owendo.
1RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
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IMPLANTATION
Moanda
25 % des réserves mondiales de minerai riche de manganèse au gisement de Moanda.
668 000 tonnes de produits sortis en 2014 du Complexe Industriel de Moanda (CIM) : minerai enrichi HM (51,5 % de manganèse), Sinter (56,5 % de manganèse) et Agglo F2 (51 % de manganèse).
60 lits, 2 salles d’opération et un local de radiologie à l’hôpital Marcel Abéké entièrement rénové en 2012.
900 enfants d’agents et de cadres accueillis de la maternelle à la terminale au groupe scolaire Henri Sylvoz de COMILOG.
Essassa (à 20 km de Libreville)
3 000 M3 de bois produits chaque mois par SOMIVAB.
DU GABON À L’ASIE, L’AMÉRIQUE ET L’EUROPE
AMÉRIQUE DU NORD
États-Unis
- Baltimore (ERACHEM COMILOG) : dérivés chimiques du manganèse (agrochimie et électronique).
- Freeport (GCMC) : recyclage de catalyseurs pétroliers (valorisation
du molybdène et du vanadium).
- New Johnsonville (ERACHEM COMILOG) : dérivés chimiques du manganèse (énergie portable).
Mexique
- Tampico : dérivés chimiques du manganèse (agrochimie).
EUROPE
Belgique
- Tertre : dérivés chimiques du manganèse et recyclage de solutions de cuivre.
France
- Dunkerque : alliages de manganèse.
AFRIQUE
Gabon
- Moanda : minerai et aggloméré ; alliages de manganèse et manganèse métal
- Owendo : site logistique.
- Setrag : Société d’exploitation du Transgabonais.
ASIE
Chine
- Guilin (participation de 20 %) : alliages de manganèse.
- Chongzuo (participation de 20 %) : dérivés chimiques du manganèse (énergie portable).
Franceville
GUINÉE ÉQUATORIALE
CAMEROUN
Essassa Owendo (Libreville)
Port-Gentil
Moanda
CONGO
GABON
De Franceville à Owendo
648 KM de chemin de fer Transgabonais dont COMILOG, par le biais de sa fi liale SETRAG, détient la concession (transport de minerai, de bois et de voyageurs).
Mabounié
100 personnes environ à l’international dédiées à la R&D pour étudier le projet d’exploitation d’un gisement (de niobium et de terres rares) porté par la société MABOUMINE (fi liale à 76 %)
Owendo (Libreville)
16 000 tonnes chargées par 24 heures grâce à l’organisation performante des installations portuaires de COMILOG.
Parc de la Lékédi
17 000 HA classés en aire protégée pour ce parc animalier.
GRÂCE À SA PRÉSENCE INDUSTRIELLE ET COMMERCIALE À L’INTERNATIONAL, COMILOG MAÎTRISE SES MARCHÉS, ENTRETIENT DE SOLIDES RELATIONS AVEC SES CLIENTS SUR LE LONG TERME, ANTICIPE LEURS BESOINS ET PROFITE AU MIEUX DES VECTEURS DE CROISSANCE PROPRES À CHAQUE RÉGION DU MONDE ET CHAQUE SECTEUR D’ACTIVITÉ.
DU MINERAI…Au Gabon, COMILOG produit du minerai et de l’aggloméré de manganèse destinés à l’exportation.
… À SA TRANSFORMATIONLa transformation du minerai s’effectue dans les usines en Europe, Asie, Amérique du Nord et depuis 2014 au Gabon.
2 RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
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UNE ANNÉE SOUS LE SIGNE DE LA TRANSFORMATION
L’année 2014 a été marquée pour COMILOG par le démarrage du Complexe Métallurgique de Moanda (C2M), avec la mise en route du premier four en août, puis du second en fin d’année. En parallèle, la
construction de la seconde usine s’est poursuivie, en vue de lancer la production de manganèse métal à la fin du premier trimestre 2015. Cet inves-tissement, après l’ouverture en 2000 du Complexe Industriel de Moanda (CIM) pour enrichir le mine-rai, illustre l’une de nos orientations stratégiques majeures : développer les activités industrielles du Groupe au Gabon.
MESSAGE DE LA DIRECTION GÉNÉRALE
De la transformation du minerai à celle des méthodes, de la sécurité, du Transgabonais ou encore du social et du sociétal, COMILOG a conjugué ses actions en 2014 pour garantir la poursuite de ses succès.
VALORISATION DU MINERAI, UNE PREMIÈRE AU GABON
Pour la première fois de son histoire, la res-source minière est transformée sur son territoire, avec un impact économique et social bénéfique pour le pays. Ce projet d’envergure a pu être mené à bien grâce au partenariat étroit mis en œuvre avec l’État Gabonais. La réalisation par les pouvoirs publics du barrage du Grand Poubara a ainsi permis l’alimentation des deux fours électriques. En 2015, la montée en puissance du C2M va se poursuivre. En fin d’année, les deux usines devraient atteindre près de 90 % de leurs capacités.
Une autre orientation stratégique structurante pour le Groupe est l’augmentation de sa production de minerais et d’agglomérés à moins de 3,5 millions
« Nos engagements sociétaux prennent une nouvelle dimension avec la construction de l’École des Mines et de la Métallurgie de Moanda. »JEAN FABREDirecteur général de COMILOG
3RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
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3,5 MILLIONS DE TONNES PRODUCTION EN 2014
95% DE DISPONIBILITÉS EN 2014DE WAGONS
de tonnes par an, et plus par la suite. Après le record de 3,8 millions de tonnes en 2013, le niveau atteint en 2014 a été en retrait, à un peu moins de 3,5 millions de tonnes. Ce résultat s’explique en partie par un arrêt de maintenance de quinze jours en début d’année. Mais il reflète surtout les problèmes d’évacuation du minerai dus aux diffi-cultés du transport ferroviaire et en particulier à un déraillement important qui a causé une perte de transport d’environ 250 kt. Le parc de wagons a pu aujourd’hui être remis à niveau, mais sa réduction durant l’année et les nombreux ralentissements des circulations imposés par des précautions accrues ont bridé le transport de la production, donc son chargement sur les navires au port d’Owendo.
MOBILISATION POUR LA VOIE FERRÉE L’acquisition de 6 locomotives plus puissantes
et 30 wagons en 2014, complétée par 30 autres en 2015, nous donne les moyens d’évacuer le minerai, mais l’état de la voie demeure un facteur limitant. COMILOG et sa filiale SETRAG, concessionnaire du chemin de fer, poursuivent depuis plusieurs années de gros travaux de rénovation de la voie, sur les ouvrages d’art, les rails, les traverses, le ballast et le soubassement lui-même qui, par endroits, pose problème. L’investissement est lourd, tant en moyens qu’en hommes, avec la difficulté de devoir intervenir sur une voie unique, sans inter-rompre le trafic de voyageurs et marchandises, sur des zones inaccessibles par la route. Les équipes en charge de cette rénovation ont su innover en
imaginant des solutions efficaces. Leur mobilisation a pour objectif de redonner progressivement à la voie sa fluidité, avec une capacité totale du trafic de l’ensemble des trains COMILOG et SETRAG de 16 sillons par jour.
Afin d’accélérer la réhabilitation du Transgabonais et permettre à SETRAG d’assurer au mieux sa mission, des discussions ont été ouvertes avec la Société Financière Internationale (SFI), filiale de la Banque Mondiale, et l’État Gabonais. Ces dis-cussions visent à établir un plan de redressement durable du Transgabonais et à réunir les moyens de sa mise en œuvre.
PILOTAGE PAR LA PERFORMANCE Ce dossier est capital pour l’atteinte de nos
objectifs d’extraction et de commercialisation de minerais et d’agglomérés, auxquels s’ajoutent désormais ceux de production de silicomanganèse et de manganèse métal du C2M. Les investisse-ments réalisés les années passées pour la mine et le CIM ont porté leurs fruits et COMILOG dispose des équipements à la hauteur de ses objectifs. Mais nous devons affronter une autre difficulté : la détérioration des marchés. L’exploitation en 2014 de nouvelles mines en Afrique du Sud, favorisée par la dépréciation de la monnaie locale, le Rand, se traduit par une surcapacité mondiale de pro-duction. Celle-ci pourrait durer quelques années encore. Un contexte dans lequel notre Plan de Performance Opérationnelle (PPO) lancé en 2013 prend toute sa pertinence.
Au cours de l’exercice, la démarche a évo-lué avec la mise en place d’une structure propre à COMILOG dédiée au Management de la Performance Opérationnelle (MPO). Les systèmes de mesure ont été déployés pour l’ensemble de nos activités. Le pilotage s’effectue désormais à
MESSAGE DE LA DIRECTION GÉNÉRALE
ÉTIENNE MVOULAAdjoint du Directeur général de COMILOG
« Le démarrage du Complexe Métallurgique de Moanda a été rendu possible par la qualité du partenariat avec l’État Gabonais. »
4 RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
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« La rénovation de la voie ferrée a pour but de lui redonner sa fluidité, condition incontournable pour atteindre notre objectif de 4 millions de tonnes de minerais et agglomérés. »JEAN FABREDirecteur général de COMILOG
10,4 SILLONS/SEMAINE EN 2014MOANDA – OWENDO
partir de leurs indicateurs, à toutes les échelles de temps. Les écarts par rapport aux objectifs permettent d’engager des actions immédiates. Nous sommes aujourd’hui engagés dans un double challenge : l’assimilation complète par les équipes de cette nouvelle façon de travailler et l’améliora-tion continue de nos performances.
INTENSIFICATION DES ACTIONS POUR LA SÉCURITÉ
Autre sujet essentiel, la sécurité. En 2014, nous comptons quatre accidents avec arrêts de travail, comme en 2013. Au regard de l’effectif total, c’est peu, mais la culture Sécurité doit encore être plus fortement ancrée. Les accidents de circulation, que ce soit d’engins ou de véhicules légers, restent nombreux. Les actions de sensibilisation et de for-mation menées dans l’année seront poursuivies et intensifiées.
DU SOCIAL AU SOCIÉTAL Enfin, l’engagement de COMILOG au profit
des territoires et des populations demeure très sou-tenu. Le lancement de la construction de l’École des Mines et de la Métallurgie de Moanda (EMMM) en témoigne. Ses retombées seront bénéfiques pour COMILOG et la région de Moanda, mais aussi pour les autres entreprises du secteur et donc le pays tout entier. La réhabilitation de la Moulili et du plateau de Bangombé, la réfection de la route de la gare, l’école, l’hôpital et la maternité, les équi-pements sportifs et socioculturels en sont d’autres illustrations. Autant d’engagements sociétaux qui viennent compléter d’importantes avancées sociales, avec en particulier la signature récente d’un accord d’entreprise réactualisant l’accord existant, et la concrétisation du projet d’acces-sion à la propriété pour les salariés de COMILOG au Gabon.
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NOUVELLE ÉTAPE DANS LE PARTENARIAT ENTRE ÉTAT GABONAIS ET ERAMET
Le 29 septembre 2014, l’État Gabonais a transféré la totalité de sa participation de 28,45 % dans COMILOG à la Société Équatoriale des Mines (SEM). Les missions de cette société anonyme,
détenue à 100 % par l’État Gabonais, s’inscrivent dans le cadre du Plan Stratégique Gabon Émergent (PSGE). Elles incluent, entre autres, la détention et la gestion, au nom et pour le compte de l’État, de sa participation dans les sociétés minières et l’exploitation de titres miniers, seule ou en partenariat avec d’autres opérateurs. Placée sous la tutelle technique du ministère des Mines, elle met en œuvre sa politique.
Cette réorganisation vise à renforcer, à travers la SEM, la position de l’État en tant que partenaire stra-tégique des compagnies minières, afin de dynamiser la croissance du secteur minier gabonais. L’objectif est de renforcer, de façon significative, sa contribution au PIB du pays pour la hisser, à terme, à hauteur des hydrocarbures.
GOUVERNANCE
Le transfert par l’État Gabonais de ces parts dans COMILOG à la Société Équatoriale des Mines marque une nouvelle étape dans son partenariat avec ERAMET. Avec un objectif commun : accentuer le développement de COMILOG au Gabon.
Le transfert de ces parts resserre ainsi un peu plus le partenariat ancien entre l’État Gabonais et ERAMET, ainsi que l’a souligné Fabrice Nzé-Békalé, Directeur général de la SEM : « COMILOG est un exemple de succès de parte-nariat public-privé dans un secteur hautement stratégique. L’objectif pour la SEM est de contribuer encore plus acti-vement au développement des activités de COMILOG. »
COMITÉ DE DIRECTION
RENAUD LAGACHE 1
Direction fi nancière
FLORENT PAMBO 2
Direction mine
LÉOD-PAUL BATOLO 3
Direction du Complexe Industriel de Moanda (CIM)
JEAN FABRE 4
Administrateur, Directeur général
ODETTE DACKAM 5
Direction juridique
JEAN-MARC ORANGE 6
Direction des approvisionnements
1 2 3
6 RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
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CONSEIL D’ADMINISTRATIONPrésident- CLAUDE VILLAINAdministrateurs- THÉRÈSE CHANTAL AKOUOSSO- PIETRO AMICO- FABRICE NZÉ BÉKALÉ- PATRICK BUFFET- MICHEL CARNEC- JEAN-DIDIER DUJARDIN- CYRILLE DUVAL- SERGE MICKOTO- MICHEL ROUSSIN- PHILIPPE VECTEN
Commissaires aux comptes- ERNST & YOUNG AUDIT- AYMERIC DE LA MORANDIÈRE
COMITÉ DES RÉMUNÉRATIONSPrésident- FABRICE NZÉ BÉKALÉMembres- PATRICK BUFFET- CLAUDE VILLAIN
COMITÉ D’AUDITPrésident- JEAN-DIDIER DUJARDINAdministrateurs- SERGE MICKOTO- PHILIPPE VECTEN
ORGANISATION CONFORME AUX STANDARDS INTERNATIONAUX
Pour porter à leur terme ses projets dans un climat de confiance réciproque avec l’ensemble de ses parties prenantes, COMILOG s’est dotée d’une gouvernance transparente, avec une organisation privilégiant la clarté, la simplicité et l’efficacité. Conformes aux stan-dards internationaux les plus exigeants, ses organes de décision veillent à la poursuite d’une stratégie de crois-sance rentable sur le long terme, dans le respect de la charte déontologique d’ERAMET et de ses orientations en matière de développement durable.
CRÉATION DU CPCES, NOUVEL ORGANE POUR LA CONCERTATION
En 2014, COMILOG s’est dotée d’un Comité Permanent de Concertation Économique et Social (CPCES). Cette instance réunit des représentants des actionnaires et des salariés. Son rôle : partager avec l’ensemble des collaborateurs les informations sur la gestion financière et les projets de l’entreprise, apporter un conseil sur ses orientations stratégiques, leur mise en œuvre et sa politique de Ressources Humaines.
ÉTIENNE MVOULA 7
Adjoint au Directeur général
TITO FANÉNÉ 8
Direction des ressources humaines
JOHAN CARETTE 9
Direction C2M
ANDRÉ MASSARD 10
Direction de la communication
ALAIN DUMAINE 11
Direction des aff aires industrielles
ALAIN KAPITHO OZIMO 12
Direction de la délégation de Libreville
CHRISTIAN MAGNI 13
Direction entretien voie
CHRISTOPHE MINGUY 14
Direction chemin de feret installations portuaires
4 56
7 98
10 11
12 13 14
7RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
78174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 778174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 7 10/04/15 08:3810/04/15 08:38
VENTES EN VOLUME DE MINERAI DE MANGANÈSE COMILOG(en milliers de tonnes)
CHIFFRE D’AFFAIRES GCMC(en millions de dollars)
PRODUCTION EN VOLUME DE MINERAI DE MANGANÈSE – COMILOG (en milliers de tonnes)
VENTE EN VOLUME D’ALLIAGES DE MANGANÈSE COMILOG DUNKERQUE(en milliers de tonnes)
CHIFFRE D’AFFAIRES CHIMIE(en millions d’euros)
CHIFFRES CLÉS
COMILOG ET SES FILIALES Les difficultés ferroviaires ont
perturbé l’évacuation du
minerai, entraînant un recul de
la production. Sur le marché des
alliages, le positionnement sur
des produits affinés représente
un atout concurrentiel efficace.
L’activité chimique bénéficie de
la croissance soutenue de la
demande en énergie portable.
2014, DES RÉSULTATS PÉNALISÉS PAR LES DIFFICULTÉS FERROVIAIRES
3,5MILLIONS DE TONNES DE MINERAI ET AGGLOMÉRÉ PRODUITES EN 2014
3 3833 035
3 749 3 478
- 7 %
2012 2013 20142011 2012 2013 20142011 2012 2013 20142011
3 432
3 307
3 701 3 481
- 6 %
2012 2013 20142011
3 432
3 307
3 701 3 481
- 6 %
2012 2013 20142011
64,169,6
63,3 65,0
+ 3 %
2012 2013 20142011
120114
81 86
+ 6 %
2012 2013 20142011
138 141 138
123
- 11 %
2012 2013 20142011
8 RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
78174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 878174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 8 10/04/15 05:5910/04/15 05:59
RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES PRESTATIONS DE SERVICES SETRAG
11 %
8 %
19 %
17 %
45 %Minerai
(COMILOG & Citic)
Conteneurs
Voyageurs
Bois
Autres
RÉSULTAT D’EXPLOITATION COMILOG(en milliards de XAF)
CHIFFRE D’AFFAIRES CIF COMILOG(en milliards de XAF)
MARGE BRUTE D’AUTOFINANCEMENT ET RÉSULTAT NET COMILOG (en milliards de XAF)
INVESTISSEMENTS RÉALISÉS SETRAG(en milliards de XAF)
44,6MILLIARDS DE XAF DE CHIFFRE D’AFFAIRES PRESTATIONS DE SERVICES
142 MILLIARDS DE XAF INVESTIS DANS LA CONSTRUCTION DU C2M À FIN 2014, SOIT 93 % DU COÛT TOTAL DU PROJET
COMILOG La commercialisation du
minerai freinée par les
problèmes d’évacuation s’est
combinée au faible cours du
manganèse. Conséquence :
un chiffre d’affaires et un
résultat d’exploitation
en retrait. La richesse du
gisement, la qualité des
installations et les récents
investissements industriels
vont permettre de profiter de
la rénovation de la voie pour
renouer avec la croissance.
SETRAGCOMILOG et sa filiale SETRAG,
concessionnaire du chemin
de fer, poursuivent les travaux
de rénovation de la voie.
Des discussions ont aussi
été ouvertes avec la Société
Financière Internationale
(SFI), filiale de la Banque
Mondiale, et l’État Gabonais
pour accélérer le redressement
durable du Transgabonais.
380
314
408
341
- 16 %
2012 2013 20142011
161
90
133
76
- 57 %
2012 2013 20142011
210
97
129
23
- 27
130
4534
2012 2013 20142011
58,4
88,7 85,8
55,6
- 35 %
2012 2013 20142011
26,524,3
15,818,7
+ 18 %
2012 2013 20142011
INVESTISSEMENTS INDUSTRIELS COMILOG(en milliards de XAF)
Marge brute d’autofinan-cement
Résultat net
9RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
78174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 978174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 9 10/04/15 05:5910/04/15 05:59
FAITS MARQUANTS
Sur tous les fronts, des investissements aux actions sociales et sociétales en passant par l’optimisation des performances, 2014 a été marquée par l’aboutissement de projets majeurs et de nouvelles avancées pour préparer l’avenir.
ACCESSION DES SALARIÉS À LA PROPRIÉTÉÉlaboré en 2013, le plan d’accession
à la propriété proposé aux collaborateurs
est entré en vigueur. 60 dossiers ont été
validés à Moanda. 150 autres dossiers
sont en cours, avec des projets de
construction à Bikelé et Owendo.
DÉMARRAGE DU C2MLe démarrage en août 2014
du premier four de production
de silicomanganèse du
tout nouveau Complexe
Métallurgique de Moanda
(C2M) représente un
événement majeur pour le
Gabon et COMILOG : c’est
la première implantation
d’une usine de transformation
du minerai en Afrique
subsaharienne. La montée
en puissance du nouvel outil
industriel, à proximité du
gisement, s’est poursuivie en
janvier 2015 avec le démarrage
du deuxième four d’alliage.
La seconde usine du C2M
produira du manganèse métal
par électrolyse : lancement
prévu au premier semestre 2015.
3,5millions de tonnes en 2014
INVESTISSEMENTS,PERFORMANCE,
ENGAGEMENTS... UNE ANNÉE RICHE EN
RÉALISATIONS
10 RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
78174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 1078174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 10 10/04/15 09:1910/04/15 09:19
CONCERTATION AU BORD DE LA MOULILIProche des installations minières,
la rivière Moulili est encombrée
de sables provenant de la laverie.
Sa réhabilitation a fait l’objet d’un
séminaire de trois jours organisé par
COMILOG du 23 au 25 juin. Afi n d’élargir
la concertation, l’entreprise a réuni
l’ensemble des parties prenantes.
Six experts indépendants, parmi
lesquels deux représentants d’ONG,
ont exposé leurs rapports.
LA BIODIVERSITÉ EN CAMPAGNELa politique Biodiversité du Groupe
ERAMET a été formalisée en 2013. En 2014,
ses engagements ont été au cœur d’une
campagne d’informations et de partage
au sein du Groupe. Avec une accroche
fédératrice et dynamisante déclinée sur
diff érents supports : « Et vous, qu’avez-vous
fait pour la biodiversité aujourd’hui ? ».
MONTÉE EN PUISSANCE DU E-LEARNINGEn formation, les nouvelles
technologies associent la souplesse
à l’effi cacité, l’adaptation individuelle
à la cohérence collective.
Le e-learning se développe au sein
du Groupe avec la mise en ligne de
nombreux programmes de formation
et de sensibilisation, portant entre
autres sur la santé, la sécurité
et les achats.
L’usine de Tertre (Belgique)
d’ERACHEM COMILOG, leader mondial
des dérivés chimiques de manganèse,
a fêté ses 50 ans en octobre. Une
date importante soulignée par
diverses manifestations : visite du
Premier ministre belge, d’industriels
et élus locaux, accueil des familles
du personnel, visite pour les riverains,
édition d’une plaquette et d’un
journal retraçant l’histoire de l’usine…
Les visiteurs ont pu découvrir le cycle
des produits, de leur conception à
leur fabrication.
50 BOUGIES POUR ERACHEM
ENRICHISSEMENT DES ÉQUIPES2 000 collaborateurs : tel est l’eff ectif
de COMILOG en fi n d’année après
le démarrage du C2M. Début
2014, l’entreprise comptait moins
de 1 600 salariés. Avec ses fi liales
gabonaises (SETRAG, SOMIVAB,
MABOUMINE, SODEPAL), le Groupe réunit
3 500 personnes, ce qui le positionne
aux tout premiers rangs des entreprises
privées du Gabon. Cette dimension est
une richesse, cette richesse une force.
Pour l’entreprise, pour la prospérité des
personnels, pour le pays, COMILOG
l’entretient et l’accentue par une
politique active des Ressources
Humaines.
11RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
78174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 1178174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 11 10/04/15 09:1910/04/15 09:19
FAITS MARQUANTS
ÉTUDES ÉPIDÉMIOLOGIQUESSupervisées par le Cadre de
Concertation Formalisé de Moanda,
quatre études épidémiologiques
sont menées auprès des riverains des
installations minières et industrielles.
Deux sont de type clinique, une autre
concerne l’alimentation, la dernière
l’eau, l’air et les sols. Toutes ont été
lancées à l’initiative de COMILOG
dans le cadre du Sysmin (système de
développement du potentiel minier).
Objectifs : établir un état général des
populations, explorer les impacts
éventuels du manganèse sur la santé.
UN PARC ROULANT À LA HAUTEUR DES AMBITIONSAvec six nouvelles locomotives
EMD GT 86 plus puissantes que les
anciennes machines et 60 wagons
neufs supplémentaires, COMILOG
débute 2015 avec un matériel à la
hauteur des objectifs de croissance
de la production. Les 614 wagons
vont permettre à terme de transporter
4 millions de tonnes de minerai
et d’aggloméré du gisement de
Moanda au port d’Owendo.
CPCES : UNE VISION PARTAGÉELe CPCES a tenu sa première réunion
le 11 mars 2014. Réunissant des
représentants des actionnaires et des
salariés, cet organe joue un rôle de
conseil sur la marche de l’entreprise
et donne ses avis sur les sujets
concernant les Ressources Humaines.
Il a un droit d’accès aux informations
sur sa gestion fi nancière, ses activités
et ses projets.
12 RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
78174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 1278174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 12 10/04/15 09:2910/04/15 09:29
TOUS ENGAGÉS POUR LA PERFORMANCELancé en 2013, le Plan de Performance
Opérationnelle (PPO) a impliqué
l’ensemble des équipes durant
l’année. Ce programme ambitieux
s’est traduit par l’identifi cation des
goulots d’étranglement et des pertes de
productivité. Fondé sur des indicateurs
techniques, un tableau de bord
hebdomadaire favorise le suivi et
l’analyse en temps réel des opérations.
Un manager de la Performance
Opérationnelle a d’autre part été nommé
pour dynamiser la poursuite de la
mobilisation autour de cet enjeu collectif.
3,8millions de tonnes transportées en 2015
LABEL EUROPÉEN POUR L’EMMMEn construction, l’École des Mines et de la Métallurgie de Moanda (EMMM)
s’est vu décerner par la Commission européenne le label PEI-MP (Partenariat
Européen d’Innovation – Matières Premières). Cette accréditation s’inscrit dans
le programme de recherche « Horizon 2020 » de l’Europe. Avant même l’ouverture
de l’établissement prévue en 2016, elle lui confère une dimension internationale.
LA PRÉVENTION POUR MOT D’ORDRERenforcer la sécurité de ses
collaborateurs est une préoccupation
majeure de COMILOG. Dans le cadre de
la campagne annuelle Santé et Sécurité
du Groupe ERAMET, une cinquantaine
de séances sur la prévention ont été
organisées dans les ateliers de Moanda
et d’Owendo. Thèmes génériques :
espaces confi nés et risques routiers.
Au total, 964 personnes y ont participé.
À noter aussi, la mise en place au sein
de COMILOG d’un Comité de Sécurité
et Santé au Travail (CSST).
CERTIFICATION ISO RENOUVELÉESuccès pour COMILOG :
la certifi cation ISO 9001 a été
renouvelée en juillet 2014 pour
trois nouvelles années.
350 000 TRAVERSES À REMPLACERPlus de 70 000 traverses changées
et 200 kilomètres de bourrage
mécanique lourd corrigeant des
défauts géométriques responsables
de déraillements. Indispensable
pour le fi abiliser, le chantier du
Transgabonais est d’envergure. Afi n
d’entraver au minimum la circulation
des trains, une organisation spécifi que
a été mise en œuvre, avec annonce
des circulations.
13RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
78174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 1378174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 13 10/04/15 09:2910/04/15 09:29
14 RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
78174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 1478174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 14 10/04/15 06:5310/04/15 06:53
PROJETS
DE L’EXTRACTION À LA TRANSFORMATIONÀ partir de sa production de minerai et d’aggloméré,
COMILOG continue d’élargir ses activités dans la filière du manganèse, avec en 2014 le lancement
industriel du C2M, dans une démarche globale de management par la performance.
15RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
78174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 1578174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 15 10/04/15 06:5310/04/15 06:53
Tout commence en 2008. L’idée de transformer le minerai de manganèse au Gabon, une pre-mière pour le pays, commence à se concrétiser : les études sur les techniques à implanter sont initiées. Celles-ci permettent de valider un choix
ambitieux : la création d’un complexe intégrant deux types de transformation. La pyrométallurgie, avec extrac-tion du métal par fusion en four électrique et sa sortie de l’usine en silicomanganèse (SiMn), alliage dont le mar-ché est en croissance. L’hydrométallurgie, pour une extraction du métal par voie chimique. Le produit dans ce cas est du manganèse métal pur (EMM, pour Electrolytic Manganese Metal).
BENCHMARKING INTERNATIONAL DANS LE GROUPELe projet bénéficie des synergies au sein d’ERAMET. Les études sont lancées en Chine, où le Groupe dispose de sites métallurgiques récemment ouverts ou en construc-tion. Une équipe bipolaire se met en place, en Chine pour la gestion globale du projet, les études, l’optimisa-tion des procédés et les achats, au Gabon pour le terrassement, les études de sol, la recherche des four-nitures locales et les études environnementales. Et le 7 avril 2009, le Président Omar Bongo Ondimba pose la première pierre du C2M.
Le procédé de production du SiMn est bien connu chez ERAMET. Un benchmark interne répertorie les meilleures pratiques des différentes usines. Résultat : une concep-tion du design industriel d’emblée optimisée. Pour valider les choix, un comité des ingénieurs de l’équipe projet C2M, de la Direction Industrielle, des usines chinoises et norvégiennes se réunit à de nombreuses reprises.
Du fait de contraintes diverses, le procédé pour l’EMM exige des recherches approfondies (voir ci-contre le témoignage de Johan Carette). Un pilote est implanté in situ au Gabon, en 2013, afin de compléter les tests réalisés en Chine et surtout former le personnel.
CONSTRUCTION : DES ÉQUIPES MAJORITAIREMENT GABONAISESLa construction du C2M est menée en parallèle de ces études. Deux protocoles d’accord indispensables sont signés en janvier 2010 avec l’État Gabonais : le premier sur la fourniture d’électricité par le Grand Poubara ; le second sur la fiscalité, notamment des importations des matières premières et exportations des produits.
Le 12 août 2014, la coulée inaugurale du Complexe Métallurgique de Moanda (C2M) marquait l’entrée de COMILOG et du Gabon dans une nouvelle étape de leur développement.
La production
classique d’EMM
requiert de l’acide
sulfurique, du gaz
ammoniaque et
différents réactifs sous
forme liquide. Aucun
problème dans les
pays industrialisés
où ces éléments
sont disponibles.
Mais au Gabon, les
infrastructures ne
permettent pas leur
transport. Le respect
de nouvelles normes
environnementales
européennes et le
souci de garantir
aux opérateurs les
meilleures conditions
de travail se sont
ajoutés pour nous
inciter à revoir
entièrement le
procédé. Celui-ci,
qui n’utilise que des
réactifs solides, a été
mis au point sur un
pilote industriel en
Chine. Ses spécificités
ont fait l’objet de deux
dépôts de brevet.
En complément, la
construction dans le
complexe d’une unité
de production d’acide
sulfurique à partir de
soufre a été décidée.
« PROCÉDÉ INNOVANT POUR LE MANGANÈSE MÉTAL »Johan Carette, directeur du C2M
FOCUS
TRANSFORMATION DU MINERAI AU GABON :
UNE PREMIÈRE POUR LE PAYS ET COMILOG 240
MILLIONS D’EUROS :
COÛT DE CONSTRUCTION
DU C2M
16 RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
78174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 1678174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 16 10/04/15 06:4410/04/15 06:44
Au cours du chantier, nombreuses sont les visites de qualification et de contrôle qualité. Le terrassement du site (50 hectares) nécessite le déblaiement d’un million de m3 de sol et le remblaiement de 300 000 m3 d’argile, soit au total 100 000 mouvements de camions de 20 tonnes. Pour la mise hors d’eau, des digues sont bâties. L’une permet la création d’une réserve de 300 000 m3 pour approvisionner le site. Le génie civi l est effectué avec un effecti f majoritairement gabonais (70 %).
MONTÉE EN PUISSANCE EN 2015Dès juin 2013, l’unité pilote de l’EMM et le laboratoire sont mis en service. Un démarrage suivi en janvier 2014 par celui des utilités (eaux, air comprimé…). Après le premier four de SiMn début août, le second est mis en route en novembre. Le lancement de l’usine d’EMM se déroule en plusieurs étapes : production d’acide sulfurique en octobre, mise en service de l’unité de lixiviation (produc-tion de sulfate de manganèse) fin décembre, production de manganèse métal en février 2015, broyage et calci-nation du minerai en mars suivant. Avec, en perspective, une montée en puissance dans l’année pour atteindre fin 2016 le niveau nominal : 65 000 tonnes de SiMn et 20 000 tonnes d’EMM.
SOUTIEN DE L’ÉTAT GABONAISSans le soutien de l’État Gabonais,
la construction du C2M n’aurait
pas été envisageable. Ses deux
fours électriques et les unités
d’électrolyse sont alimentés par le
barrage du Grand Poubara, édifi é
par les pouvoirs publics afi n de
développer l’activité industrielle
dans le Haut Ogooué.
ENVIRONNEMENT : RESPECT DES NORMES EUROPÉENNESDès l’amont du projet, les études
environnementales ont été menées
avec ERAMET et des cabinets
extérieurs : impact du terrassement,
état initial du site, conditions du
fonctionnement futur… En septembre
2010, le certifi cat de conformité était
obtenu. Au-delà du respect du Code
de l’Environnement gabonais, les
normes européennes, les plus strictes
en la matière, ont été appliquées.
17RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
78174_COMILOG_RA_2014-BAG_CS6.indd 1778174_COMILOG_RA_2014-BAG_CS6.indd 17 16/04/15 13:5116/04/15 13:51
Projet mené en étroite collaboration par l’État Gabonais et COMILOG, la construction de l’EMMM à Moanda va contribuer à la formation de cadres dans des domaines stratégiques pour le développement sur secteur minier.
PROJETS
La construction de l’École des Mines et de la Métallurgie de Moanda (EMMM) illustre non seu-lement l’engagement de COMILOG au Gabon, mais aussi la qualité de ses relations avec les pou-
voirs publics, dans une volonté commune d’œuvrer pour les générations futures. Décidée en Conseil des ministres (septembre 2011), la création de cet établissement, qui participe du programme national du « Gabon émer-gent », présente pour le pays un double enjeu. D’une part, augmenter les revenus provenant des ressources naturelles du sous-sol. D’autre part, développer le sec-teur industriel grâce à leur transformation locale. Pour COMILOG, la croissance de ses activités, avec notam-ment le démarrage du C2M, nécessite le recrutement de techniciens supérieurs et ingénieurs spécialisés.
PROSPECTION, EXTRACTION, TRANSFORMATIONAu regard des écoles traditionnelles, notamment celles implantées en France, l’EMMM présente un caractère original : elle réunira des formations dans trois domaines complémentaires : la prospection minière, l’extraction des minerais et la métallurgie sous ses deux grands aspects (pyrométallurgie et hydrométallurgie). Chacune d’elles répond à un besoin spécifique du Gabon.
Cette particularité a prévalu au choix de l’Université de Lorraine pour nouer un partenariat pédagogique. Celle-ci réunit en effet les trois compétences : l’École nationale supérieure de géologie de Nancy (Géol Nancy), l’École des mines de Nancy (EMN) et l’École nationale supérieure des industries chimiques (ENSIC). Un professeur a été mis en disponibilité par l’université pour être en poste à Moanda durant une période de trois ans. Son rôle : assurer la mise en place des enseigne-ments, l’installation des équipements nécessaires pour les travaux pratiques des étudiants et le démarrage des premières formations.
UN PARTENARIAT PUBLIC-PRIVÉ EXEMPLAIRELa construction de l’école repose sur un partenariat public-privé selon un modèle avantageux, à la fois pour le pays et l’entreprise. L’État fournit le terrain viabilisé (eau, électricité, internet) et accorde une exception fiscale pour les travaux et la fourniture des équipements. COMILOG finance quant à elle la construction. L’EMMM bénéficie d’un statut d’association à but non lucratif et reconnue d’utilité publique, avec une gouvernance calquée sur les exigences internationales des grandes entreprises en la matière. Elle disposera ainsi d’un Conseil d’administration, celui-ci élira le Président et des comités ad hoc apporteront leur conseil sur différents thèmes, notamment l’enseignement.
« Avec l’EMMM, le Gabon disposera de la Grande École qui lui manquait pour former ses techniciens supérieurs, ingénieurs et experts hautement spécialisés dans trois domaines clés de son développement : la prospection minière, l’exploitation de ses gisements et leur première transformation industrielle. »
L’EMMM, TROIS ÉCOLES EN UNE
60ÉTUDIANTS POUR
LA PREMIÈRE
RENTRÉE EN
2016 (EFFECTIF
POUVANT
MONTER À 150
PAR LA SUITE)
8,5MILLIARDS DE XAF :
INVESTISSEMENT
DE COMILOG
DANS L’EMMM
1,5 AN DE
FORMATION
COMPLÉMEN-
TAIRE POUR
LES INGÉNIEURS,
UN AN POUR
LES TECHNICIENS
SUPÉRIEURS
18 RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
78174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 1878174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 18 10/04/15 06:4810/04/15 06:48
Cet enseignement reposera en grande partie sur une approche collective, avec des travaux d’équipe à partir d’études de cas. La sélection des élèves se fera comme il se doit sur leurs connaissances, mais intégrera éga-lement une dimension comportementale, notamment en matière de sécurité, enjeu prioritaire pour COMILOG et le pays.
QUATRE MINISTRES AU COMITÉ STRATÉGIQUELe 12 octobre 2012, le Président de la République Gabo-naise Ali Bongo Ondimba a posé la première pierre de l’EMMM en présence de Patrick Buffet, Président-directeur général d’ERAMET. La construction et la validation de ses programmes pédagogiques sont en cours. Pour mener à bien ce projet ambitieux, un Comité de Pilotage réunit les représentants de COMILOG et des ministères des Mines, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, du Budget et de l’Économie. Les quatre ministres concernés participent au Comité Stratégique, une implication qui témoigne de l’importance nationale du projet. Le Chef de Projet est Philippe Panier, coordinateur de la gestion des compétences au sein d’ERAMET-COMILOG-MAN-GANESE, le maître d’ouvrage délégué Alain Dumaine (voir aussi le portrait d’Antoine Ngoua, assistant à la maîtrise d’ouvrage, dans le carnet central).
RENTRÉE INAUGURALE EN 2016En juin 2016, l’EMMM accueillera ses premiers étudiants en formation continue. Sa rentrée scolaire inaugu-rale aura lieu en septembre suivant. L’effectif initial de 60 élèves pourra être porté à 150, les bâtiments ayant été dimensionnés dans cette perspective. Deux diplômes seront délivrés : la licence pro, formation d’un an pour techniciens supérieurs ; le diplôme d’ingénieur de spécialité, formation d’un an et demi pour ingé-nieurs. Au-delà des Gabonais, l’école sera ouverte aux étudiants francophones des pays proches.
UN CAMPUS DE PLUS DE 40 HECTARESL’EMMM se déploiera sur un
campus de plus de 40 hectares
à quelques kilomètres de
Moanda. Les bâtiments des
cours seront complétés par
les résidences étudiantes, un
restaurant universitaire, un foyer,
des installations sportives et
les logements des professeurs.
L’implantation de bâtiments
complémentaires a d’ores
et déjà été prévue pour
son extension future.
LABEL EUROPÉEN POUR L’EMMMDans le cadre de son programme
de recherche Horizon 2020, la
Commission européenne est à
l’origine du Partenariat Européen
d’Innovation dont un volet porte
sur les matières premières (PEI-MP).
Fin 2013, un appel a été organisé
pour soumettre des projets
collaboratifs et de partenariats
s’inscrivant dans ses objectifs.
Au printemps 2014, la création
de l’École des Mines et de la
Métallurgie de Moanda (EMMM)
a été labellisée PEI-MP, lui conférant
ainsi une envergure internationale.
Visite du chantier
du site devant abriter
l’École des Mines.
Vue d’artiste aérienne du site de l’EMMM.
19RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
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L’extension des activités industrielles de COMILOG s’accompagne du développement de la production de minerais et d’agglomérés. Une orientation stratégique soutenue par la mise en place du Management de la Performance Opérationnelle.
PROJETS
La production de 4 millions de tonnes par an de minerais et d’agglomérés, et encore plus par la suite, demeure pour COMILOG un objectif stra-tégique. Le niveau d’un peu moins de 3,5 millions de tonnes livrées au port d’Owendo en 2014,
en retrait comparé au record historique de l’an dernier (3,7 millions), reflète les problèmes d’évacuation par la voie ferrée (voir p. 26). La mine et le Complexe Industriel de Moanda (CIM), où le minerai est enrichi, ont tous deux largement démontré leur capacité à atteindre la cible visée. Compte tenu de la poursuite des travaux sur la voie, l’objectif en 2015 a été fixé à 3,8 millions de tonnes transportées et livrées à Owendo.
UN PROGRAMME POUR BOOSTER LA PRODUCTIVITÉL’exploitation de nouveaux gisements de manganèse en Afrique du Sud s’est traduite en 2014 par une pro-duction mondiale de manganèse particulièrement élevée, avec comme corollaire une baisse des cours. Cette surcapacité, qui devrait se poursuivre quelques années, renforce la pertinence du Plan de Performance Opérationnelle (PPO) lancé par COMILOG en 2013 afin d’augmenter davantage encore sa productivité.
Au cours de l’exercice, ce projet est entré dans sa phase de maturité. Le Management de la Performance Opérationnel (MPO) est devenu une réalité pour toutes les activités du Groupe. Les équipes disposent désormais de tableaux précis, réactualisés en temps réel, pour suivre et piloter la performance. En cas d’écarts consta-tés par rapport aux objectifs, des actions adaptées sont aujourd’hui immédiatement lancées.
UNE LARGE SUITE D’ATOUTSCe Management par la Performance complète les nombreux atouts de COMILOG. Le gisement de Moanda au Gabon est à ciel ouvert, ce qui facilite l’extraction. Sa richesse, avec un plateau en cours d’exploitation et plusieurs autres en réserve, garantit sa pérennité durant plusieurs décennies. La politique marketing conçue et mise en œuvre avec les équipes opérationnelles se tra-duit par une offre de minerai de grande qualité, à haute teneur en manganèse, faible taux de bore et une très bonne granulométrie. L’analyse de la production par échantillonnage bénéficie de l’expertise du labora-toire, en relation avec les autres équipes scientifiques du Groupe ERAMET.
Enfin, la demande mondiale d’acier, principal débou-ché du manganèse, est appelée à rester soutenue, en raison notamment des besoins importants des pays émergents au premier rang desquels la Chine.
DURÉE DE VIE DU GISEMENT PROLONGÉEAprès l’extraction des sables de la rivière Moulili (voir p. 38), un autre grand projet est en cours : l’exploita-tion des bordures du gisement. Le profil des terrains, aux flancs du plateau de Bangombé, a nécessité des études innovantes pour mettre au point des méthodes spécifiques de planification et d’extraction. Celles-ci intègrent une modélisation 3D, la canalisation des eaux de ruissellement et l’utilisation de logiciels miniers répon-dant à une nouvelle approche d’ingénierie minière.
OPTIMISER LES PERFORMANCES SUR DES MARCHÉS CONCURRENTIELS
3,5MILLIONS DE
TONNES DE
MINERAIS ET
D’AGGLOMÉRÉS
PRODUITS EN 2014
20 RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
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Afin de valider les choix techniques, une carrière pilote a été ouverte en septembre 2014. D’autres sujets sont en cours de résolution, notamment les contraintes fon-cières, en raison de la construction de logements sans autorisation en contrebas des bordures, et le déplace-ment nécessaire d’une ligne à haute tension. L’enjeu est d’importance pour COMILOG, mais aussi pour la valorisation des ressources naturelles du Gabon : grâce à ce projet, la durée de vie du gisement sera prolongée de plus de cinq ans.
AVANCÉES DES TRAVAUX POUR MABOUMINEÀ Mabounié, au Gabon toujours, COMILOG étudie la possibilité d’exploiter un minerai complexe, contenant entre autres du niobium, des terres rares et de l’uranium. Sa radioactivité rend son traitement plus complexe. Les travaux menés par la filiale MABOUMINE, avec le labora-toire d’ERAMET et des équipes scientifiques extérieures, ont abouti à un procédé innovant. Une appréciation détaillée du projet est en cours afin de valider sa via-bilité économique malgré les challenges industriels, techniques, humain, logistiques et environnementaux.
668 000 TONNES
D’AGGLOMÉRÉS
ET CONCENTRÉS
(PRODUCTION
DU CIM)
65 000 TONNES
D’ALLIAGES DE
MANGANÈSE
(PRODUCTION
COMBINÉE DES
DIFFÉRENTS SITES)
« La politique marketing conçue et mise en œuvre avec les équipes opérationnelles se traduit par une offre de minerai de grande qualité, à haute teneur en manganèse, faible taux de bore et une très bonne granulométrie. »
Chantier d’extraction : pelle hydraulique chargeant un dumper de minerai.
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PROJETS
24 600 TONNES D’EMD
(AGENT ACTIF
DES PILES
ALCALINES) :
PRODUCTION
RECORD EN 2014
DE L’USINE DE
CHINE
AUGMENTATION DE LA VALEUR AJOUTÉE EN CHINESpécialisée dans les alliages de manganèse, l’usine chinoise de New-Guilin a démarré son activité dans un marché local bousculé par l’émergence de concurrents très compétitifs, en particulier dans le nord du pays. Le site, face à ce défi, a repositionné sa production sur des produits à plus forte valeur ajoutée. 2014 a éga-lement été mise à profit pour optimiser la maîtrise des fours électriques – ceux de l’ancienne usine étaient des hauts-fourneaux. Un enjeu collectif pour lequel les équipes se sont impliquées avec motivation et énergie.
RÉSULTATS POSITIFS EN CHIMIE DU MANGANÈSEERACHEM COMILOG bénéficie de la croissance soute-nue de la demande en énergie portable, que ce soit pour les batteries ou les accumulateurs lithium-ion des automobiles – des dérivés chimiques du manganèse y sont en effet utilisés comme agents actifs. Au-delà de ce marché, l’activité a su développer une gamme de produits suffisamment large pour répondre à des applications très variées, y compris en agrochimie et en électronique.
Les résultats de l’exercice 2014 sont largement positifs, avec dégagement d’un cash-flow suffisant pour finan-cer d’importants investissements. La panne de plusieurs mois d’un fournisseur de matière première essentielle a toutefois affecté l’usine de Tertre (Belgique). Sur le plan commercial, deux événements positifs sont à sou-ligner : l’arrêt définitif d’un concurrent en Afrique du Sud, le renouvellement de la loi antidumping aux États-Unis.Le projet environnemental de dénitrification du site de Baltimore va garantir sa pérennité. Sur 6,5 M$, trois ont été mis en œuvre dans l’année, le reste le sera en 2015.La dernière partie des travaux liés à l’augmentation de la capacité de New Johnsonville a été lancée, avec un même montant investi en 2014.
VALORISATION DE CATALYSEURS PÉTROLIERSAutre activité de COMILOG, le recyclage de catalyseurs pétroliers hors d’usage. Le rôle de ces catalyseurs consiste à capter les métaux lourds et le soufre lors du raffinage du pétrole. En fin de vie, ce sont des déchets dangereux, car toxiques et auto-inflammables. Leur recyclage permet d’en extraire les métaux mais aussi d’éviter la mise en décharge d’un résidu chargé en polluants.
L’usine de COMILOG à Freeport, aux États-Unis, est dédiée à cette activité. À partir des catalyseurs, elle produit du molybdène, du vanadium, du cobalt et du nickel. Après les efforts importants menés avec succès pour maîtriser ses rejets gazeux, le site s’est engagé dans la remise à niveau de ses activités. L’important enga-gement des équipes en 2014 se traduit par des résultats significatifs. Son maintien en 2015 a pour objectif le retour à la profitabilité dès 2016.
Expérience en laboratoire sur le site de Moanda.
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OBJECTIF : 3,8 MILLIONS DE TONNESBien qu’en retrait par rapport au
record de 2013, la production
de 3,5 millions de tonnes de
minerais et d’agglomérés est
un résultat supérieur à celui des
années précédentes : en 2012,
la production avait culminé
à 3 millions de tonnes. En 2015,
l’objectif est d’atteindre un niveau
de 3,8 millions de tonnes, la cible
de 4 millions restant d’actualité
pour les années suivantes, lorsque
la rénovation de la voie en rendra
possible l’évacuation.
ALLIAGES PRODUITS À DUNKERQUEÀ Dunkerque, l’usine de COMILOG
a produit 65 000 tonnes de
silicomanganèse en 2014.
Confrontées à un marché très
concurrentiel, les équipes du
Groupe se mobilisent depuis
plusieurs années en orientant
une part grandissante de leur
production vers les alliages
à teneur en carbone abaissée,
à plus forte valeur ajoutée. Une
stratégie appelée à se poursuivre
en 2015 et dans les années à venir,
avec la volonté d’accompagner
les clients vers l’adoption de ces
produits leur offrant une meilleure
valeur d’usage.
Nos projets nombreux
au Gabon bénéficient
de notre partenariat
avec l’État. Dans le
domaine industriel, le
démarrage du C2M
a été soutenu par la
fourniture d’électricité.
Dans celui des
services, le projet
en cours de mise au
point entre l’État et
SETRAG va accélérer
la rénovation du
Transgabonais
au profit de tous
ses utilisateurs. La
construction de
l’École des Mines
et de la Métallurgie
de Moanda ajoute
un important volet
éducation à cette
coopération. Sans
oublier la réflexion
de notre filiale
SODEPAL, dans le
cadre du Gabon vert,
sur la pérennisation
économique des
activités du parc de
la Lékédi (protection
de la faune et de la
flore, pisciculture,
accueil de visiteurs),
ni l’ouverture d’une
nouvelle scierie par
SOMIVAB. Cette
autre filiale exporte
désormais des
produits finis, traverses
et bois à grande
durabilité.
« PARTENARIATS MULTIPLES AVEC L’ÉTAT GABONAIS »Pietro Amico, représentant général d’ERAMET
au Gabon
« Après les investissements dans les équipements miniers et industriels, le déploiement du pilotage de la performance opérationnelle donne aux équipes les moyens de valoriser au mieux les atouts du gisement. »
Gulf Chemical & Metallurgical Corp. à Freeport, site
spécialisé dans le recyclage de catalyseurs pétroliers.
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24 RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
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DU MANAGEMENT À LA MOBILISATIONLa sécurité des trafics du Transgabonais et celle
de ses collaborateurs sont deux objectifs essentiels pour COMILOG. Fort de la richesse de ses équipes multiculturelles, le Groupe s’engage pour favoriser
leur épanouissement.
SÉCURITÉ ET MÉTIERS
25RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
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FOCUS
Le Transgabonais bénéfi cie d’un vaste programme de rénovation pour fi abiliser le transport des personnes, des marchandises et de la production de COMILOG et permettre le développement de nouveaux projets miniers.
Rénover la voie ferrée du Transgabonais est essentiel à plus d’un titre : pour la sécurité des personnes d’abord, mais également pour celle du matériel roulant et des marchandises transportées – notamment le minerai de man-
ganèse. Depuis 2005, COMILOG a repris la gestion puis la concession à travers sa filiale SETRAG de la ligne. Celle-ci se caractérise par la multiplication des contraintes auxquelles elle est soumise. Sa voie de 648 km étant unique, les trains ne se croisent que dans les gares. La forêt équatoriale a tendance à se refermer sur elle, ce qui impose un débroussaillage permanent. Avec 300 km de courbes, elle est comparable à une ligne de montagne et ses rails subissent une usure plus rapide. Son entretien est également compliqué par sa cinquan-taine d’ouvrages d’art et l’impossibilité de son accès sur la plus grande partie de son tracé. Enfin, et surtout, des signes de vieillissement de la voie sont apparus au fil des décennies.
UNE RÉNOVATION EN PROFONDEUR Depuis 2005, SETRAG a lancé un vaste programme de réparations et de remplacements de rails, de traverses et du ballast, dépassant de loin les engagements pris lors de l’attribution de la concession. Chaque année, quelque 30 km de rails et 70 000 traverses (sur un total de 1,3 million) sont remplacées, en complément du curage de 270 km de fossés et du débroussaillage de 9 millions de m² de végétation. Cet effort d’entretien et de rénovation s’avère d’autant plus difficile que le maté-riel doit lui-même être acheminé par voie ferrée, en perturbant le moins possible le trafic normal.Tant que ces travaux ne seront pas finalisés, la fiabilité du transport ferré représentera un souci permanent pour SETRAG. C’est pourquoi, à la suite d’un déraille-ment important en mars 2014, l’entreprise a décidé de mettre en œuvre des dispositions encore plus
drastiques. De nouveaux ralentissements des trains, certains à 30 km/h, ont été définis pour les tronçons les plus dégradés. Grâce à ces mesures, les incidents ont fortement diminué le reste de l’année.
DISCUSSIONS EN COURS AVEC L’IFCLa rénovation du Transgabonais pourrait bénéficier d’une accélération significative grâce au soutien de la Société Financière Internationale (SFI ou IFC pour International Finance Corporation). Filiale de la Banque mondiale, l’IFC est la plus importante institution interna-tionale d’aide au développement ayant des activités dédiées au secteur privé.
En 2014, les objectifs
de remplacement de
70 000 traverses et 30
kilomètres linéaires de
rail ont été dépassés.
Les travaux ont
également permis le
bourrage mécanique
de 198 kilomètres
afin de corriger les
défauts géométriques
de la voie. Cette
rénovation n’est pas
facile car elle dépend
des intervalles
possibles entre les
circulations des trains.
L’inaccessibilité de
la voie par la route,
sur la plus grande
partie de l’itinéraire,
complique encore
l’intervention de ses
équipes. Malgré
tout, on peut dire
qu’en fin d’année,
la sécurisation
de la voie a bien
progressé, tant
par l’intensification
des travaux de
renouvellement
du plancher, que
par l’engagement
d’un chantier pour
l’abaissement
du niveau de la
plateforme. Sur ce
second aspect, la
créativité des équipes
a été récompensée,
l’élaboration d’une
nouvelle méthode
ayant été distinguée
par un prix du
Challenge Initiative
du Groupe ERAMET.
« UN PROGRAMME COMPLEXE MAIS EN BONNE VOIE »Guillaume Verschaeve, Directeur général de SETRAG
PLUS DE
600WAGONS ET
14 LOCOMOTIVES
NÉCESSAIRES POUR
ACHEMINER 4 MILLIONS
DE TONNES DE MINERAI.
RÉNOVER LE TRANSGABONAIS, ENJEU VITAL POUR
COMILOG ET LE GABON
26 RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
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INVESTISSEMENTS D’AVENIREssentiel pour COMILOG,
le Transgabonais l’est tout autant
pour le Gabon. Les investissements
du Groupe, au-delà de ses
engagements prévus par la
concession, vont permettre au pays
de disposer d’un chemin de fer fi able.
Un enjeu majeur, en complément
des progrès du réseau routier, pour
le développement économique
et social.
DES ÉQUIPES FORTEMENT IMPLIQUÉESL’engagement des équipes de
rénovation de la voie mérite
d’être souligné. Afi n de leur
faciliter la vie, le Groupe a investi
en 2014 dans 12 wagons plats
pour le transport de rails et de
traverses, ainsi que dans trois
bases de vie mobiles pouvant
accueillir 20 personnes, les
opérateurs intervenant dans
des zones éloignées de toute
habitation.
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SÉCURITÉ ET MÉTIERS
ENRACINER LA SÉCURITÉ, DÉVELOPPER LES COMPÉTENCESPour les différentes activités du Groupe, l’optimisation de la sécurité demeure un objectif capital. L’identification des compétences et des potentiels permet d’autre part d’affiner la formation et de promouvoir la gabonisation.
En 2014, COMILOG a recensé, comme l’année précédente, quatre accidents avec arrêt de travail. Au regard de ses effectifs et des risques inhérents à ses activités minières et industrielles,
le taux de fréquence est assez faible. Son amélioration au fil des ans est significative. Toutefois, les résultats en matière de sécurité exigent par définition la plus grande prudence. La culture dans ce domaine est nouvelle au sein du Groupe et le déploiement des nouvelles habi-tudes et des bonnes pratiques est trop récent pour ne pas continuer d’intensifier les efforts.
Le maintien des résultats au niveau de 2013 indique d’ailleurs un effet de palier. Or, pour ne pas repartir en arrière, il convient en matière de sécurité de progresser toujours. La refonte des méthodes et façons de tra-vailler a entraîné d’importants changements dans les méthodes des équipes. Pour que celles-ci deviennent des réflexes, la sensibilisation aux risques se fait au plus proche du terrain.
QUARTS D’HEURE SÉCURITÉ ET ANALYSES COLLECTIVESLa mise en place de « quarts d’heure sécurité » et la restitution des travaux des sous-comités dédiés à ce sujet permettent aujourd’hui de mettre au diapason l’ensemble des collaborateurs. La nécessité de mettre en œuvre des bonnes pratiques fait l’objet de rappels constants. Des tableaux présentant en temps réel les résul-tats retiennent non seulement l’attention des opérateurs en rendant compte de l’accidentologie : ils fournissent le support d’une analyse collective de chaque problème, en particulier par la remontée de l’arbre des causes, et contribuent à l’élaboration d’actions concrètes. Ainsi, les procédures et les modes opératoires sont rajustés en permanence. Jour après jour, le suivi de la démarche favorise la conservation des acquis et le retour d’ex-périence auprès des autres équipes. Cette démarche
s’accompagne, comme il se doit, d’investissements destinés à réduire au minimum les risques, tant dans la maintenance des équipements et l’aménagement des espaces de travail que dans les moyens de protection individuelle. Plus largement, l’optimisation de la Sécurité a été promue comme un objectif pour chaque collabo-rateur du Groupe, quelle que soit son activité.
MANAGERS SUR LE TERRAINÀ la demande des directions générales de COMILOG et d’ERAMET, les managers y compris de haut niveau sont étroitement associés à la démarche. L’amélioration de la sécurité des personnes au travail fait partie de leurs objectifs. Pour y parvenir, le contact avec le terrain et l’échange sont indispensables. Des visites des principaux sites exclusivement dédiées à la sécurité ont été organi-sées en 2014 avec Philippe Vecten, Directeur général de la branche Manganèse d’ERAMET, et les membres des Comités de Direction. Ceux-ci continuent de se rendre de façon périodique sur le terrain pour échanger avec les opérateurs.
« Les ressources humaines s’attachent à promouvoir les échanges au sein du Groupe pour enrichir les expertises, mais aussi à identifier les potentiels afin de poursuivre la gabonisation du management. »
98 %DES
COLLABORATEURS
DE COMILOG
ET 92 % DE SES
CADRES SONT
GABONAIS
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FORMATION À LA CONDUITEDu 7 au 20 avril, la 4e édition de
la campagne Santé & Sécurité
d’ERAMET a porté sur le thème
« Espaces confinés/ Risques
routiers ». Près de 1 000 personnes
dont 250 collaborateurs des sous-
traitants ont été sensibilisés à ces
deux aspects. En complément,
plus de 300 salariés ont été formés
dans l’année à la conduite
préventive et défensive.
UNE CULTURE SÉCURITÉ À ASSIMILERSi le nombre d’accidents avec
arrêt est le même en 2014
qu’en 2013, celui des accidents
sans arrêt a baissé de 23 à 13.
Au total, 17 accidents ont donc
été recensés au cours de
l’exercice contre 27 l’an passé.
La progression cependant est
fragile : récente au sein du
Groupe, la culture Sécurité et ses
nouvelles dispositions doivent
aujourd’hui être assimilées par
tous, objectif qui se traduit par le
renforcement de la mobilisation
au plus près du terrain.
UN GROUPE DE 3 500 PERSONNESDébut 2014, hors C2M, COMILOG
comptait moins de 1 600 agents.
Fin 2014, avec le C2M, son effectif
atteint près de 2 000 personnes.
Avec ses filiales gabonaises
(SETRAG, SOMIVAB, MABOUMINE,
SODEPAL), le Groupe COMILOG
se place aux tout premiers rangs
des entreprises privées du pays
avec 3 500 collaborateurs.
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SÉCURITÉ ET MÉTIERS
IDENTIFICATION DES COMPÉTENCES ET GABONISATION DES EXPERTISESEn matière de ressources humaines, une démarche nouvelle a été initiée afin d’identifier les besoins de formation. Chaque direction analyse désormais les écarts, à chaque poste, entre les compétences atten-dues et celles constatées. Ainsi, les priorités peuvent être définies. Généralisée en 2014, cette approche a permis d’établir le plan de formation 2015.L’identification et l’évaluation des potentiels ont d’autre part été formalisées. Objectif : disposer de leur cartogra-phie détaillée pour préparer les plans de succession en favorisant la gabonisation des expertises.
60 000 HEURES DE
FORMATION
3,9 % DE LA MASSE
SALARIALE
CONSACRÉE
À LA FORMATION
RICHESSE DES ÉCHANGES AU SEIN D’ERAMETAvec l’ouverture du C2M, les ressources humaines de COMILOG ont pris, comme ses activités, une nouvelle dimension. Plus de 400 emplois ont été créés, portant ses effectifs à près de 2 000 collaborateurs. Avec la finalisation de ces recrutements en 2014, le vaste plan de formation associé s’est poursuivi. L’apprentissage de métiers nouveaux au Gabon a bénéficié des échanges au sein de COMILOG et plus largement du Groupe ERAMET. Les équipes de l’usine de Dunkerque, des sites norvégiens et des implantations en Chine, spécialisées dans des processus similaires, ont partagé leur expé-rience et leur expertise avec les collaborateurs du C2M.
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Accord d’entreprise, cadre de concertation, comité pour la santé et la sécurité, accession à la propriété… Après les avancées des années précédentes, 2014 a de nouveau été une année particulièrement riche sur le plan social.
En octobre 2013, une importante négociation avait été engagée avec les partenaires sociaux sur un projet d’accord d’entreprise. À l’issue de travaux intenses, celui-ci a été signé en février 2014. Ce
document, qui porte sur le bon fonctionnement de l’entreprise et le bien-être de ses salariés, répond à une demande forte du personnel et des organisations syndi-cales. Sans attendre la renégociation de la Convention nationale des Mines de 1984, COMILOG a ainsi réactua-lisé l’ensemble de ses dispositions relatives aux salaires, aux primes, aux indemnités diverses et autres avantages sociaux. Une avancée rendue possible par la qualité du dialogue social dans le Groupe (voir ci-dessous le témoignage de Tito Fanene).
UN CADRE POUR LA CONCERTATIONUn autre fait marquant de l’année est la mise en place du Cadre Permanent de Concertation Économique et Social (CPCES). Des représentants des actionnaires, de la direction et du personnel partagent désormais en son sein les informations sur la situation économique et financière de l’entreprise, la production, les résultats commerciaux, l’emploi ou encore la formation.
En parallèle, la création du Comité de Santé et Sécurité au Travail (CSST) illustre la volonté partagée par la Direction générale et les collaborateurs de progresser ensemble dans ces deux domaines de la Santé et de la Sécurité (sur ce second point, voir pages 28 et 29).
SOUTIEN À L’ACCESSION À LA PROPRIÉTÉLe climat constructif prévalant dans l’entreprise, dans le domaine social, s’était déjà concrétisé fin 2013 par un accord sur le Plan d’Accession à la Propriété (PAP). Objectif : permettre notamment aux salariés logés durant leur activité de ne pas se retrouver en situation difficile lors de leur départ à la retraite. Le déploiement du PAP a débuté en 2014. 60 projets individuels ont été retenus, 150 autres portant sur des constructions de loge-ments neufs sont à l’étude. Ces dossiers concernent en effet aussi bien l’achat de logements existants que la construction de nouveaux logements, des agrandisse-ments ou des rénovations. Pour chaque dossier retenu, l’entreprise apporte un soutien financier direct et fait bénéficier le salarié de prêts à taux très bas consentis par les banques. En parallèle, COMILOG a construit 60 nouveaux logements pour les nouveaux salariés de C2M.
60 DOSSIERS
D’ACCÈS À
LA PROPRIÉTÉ
RETENUS,
150 À L’ÉTUDE
36RÉUNIONS AVEC
LES PARTENAIRES
SOCIAUX POUR
FORMALISER
L’ACCORD
D’ENTREPRISE
1 Md DE XAF : SOUTIEN ANNUEL
DE COMILOG
AU PLAN
D’ACCESSION
À LA PROPRIÉTÉ
NOUVELLES AVANCÉES SOCIALES
Pour la quasi-totalité
des participants, la
négociation sur l’Accord
d’Entreprise était la
première sur un sujet
de cette ampleur.
Les thèmes à discuter
étaient nombreux :
cela a nécessité non
seulement la mise en
place d’une méthodologie
de travail ad hoc, mais
aussi la vérification,
au fur et à mesure des
travaux, de la bonne
compréhension réciproque
des parties, ce qui n’est
pas toujours facile. Autre
nouveauté pour COMILOG,
ces négociations ont
été menées directement
par l’équipe DRH, la
Direction générale n’y
participant que pour leur
finalisation. Le succès final
témoigne de la réalité du
dialogue social au sein de
l’entreprise.
« SUCCÈS POUR LE DIALOGUE SOCIAL »Tito Fanéné,
Directeur des ressources humaines
31RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
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DE L’INDUSTRIE À L’ENGAGEMENT
Acteur mondial du manganèse, COMILOG s’engage à l’échelle locale au profit des territoires, de ses salariés, de leurs
familles et des populations. Son action au Gabon dépasse ainsi la dimension industrielle pour s’étendre à l’environnement,
à la santé et au développement des territoires.
ENVIRONNEMENT ET SOCIAL
33RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
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Le curage de la Moulili, afi n de lui redonner un état proche de l’origine, s’accompagne de la valorisation des sables récupérés : une solution durable doublement bénéfi que.
La Moulili, petit affluent du fleuve Ogooué de 31 km, prend sa source sur le flanc est de la laverie de COMILOG, à Moanda. Durant plu-sieurs décennies, elle a reçu d’importantes quantités de sables issus de l’extraction du man-
ganèse. Inertes et insolubles, ces rejets n’ont pas d’effet nocif sur l’environnement mais, au fil du temps, ils ont encombré le cours d’eau. La formalisation de la poli-tique environnementale de COMILOG s’est traduite en 2010 par l’arrêt complet du versement des sables dans la rivière ainsi que par une volonté forte : remettre la Moulili en état avec, en perspective, la restauration des conditions naturelles favorable au bon développement de sa flore et de sa faune.Cet engagement par lui-même est important : près de 20 millions de tonnes de sables doivent être extraites. COMILOG l’a amplifié en décidant de valoriser le man-ganèse contenu dans les sédiments récupérés (voir ci-contre le témoignage de Leod-Paul Batolo). Le projet témoigne ainsi d’une démarche intégrale de dévelop-pement durable.
VALORISATION DES SABLES EN AGGLOMÉRÉ Concrètement, l’analyse des dépôts dans la Moulili a conduit à la diviser en deux parties. La Moulili amont concentre sur 7 km les trois quarts des sables rejetés dans la rivière. Son Étude d’Impact Environnemental et Social a été validée en avril 2013 par le ministère de l’Environnement gabonais.Afin d’échelonner les travaux, cette partie a été subdivi-sée en quatre tronçons. L’extraction des sables s’effectue à l’aide de pelles mécaniques, leur évacuation par camions. Ils sont ensuite traités par l’atelier d’enrichisse-ment du Complexe Industriel de Moanda où ils sont transformés en aggloméré de manganèse. Les opérations ont débuté en juin 2010. Au 31 décembre 2014, deux tronçons sont en cours de réhabilitation et plus de 6,5 mil-lions de tonnes de sédiments humides ont été extraites.
FOCUS / ENVIRONNEMENT ET SOCIAL
UNE RÉFLEXION COLLÉGIALEL’aval de la Moulili est beaucoup plus long. Le dernier quart des sables se répartit sur ses 24 km. Pour analyser son état et décider des actions à mener, COMILOG a associé à sa réflexion les différentes parties prenantes. Représentants des pouvoirs publics, élus, ONG de la protection de l’environnement, représentants de COMILOG et d’ERAMET se sont réunis en séminaire du 23 au 25 juin 2014. Objectif de la rencontre : réfléchir de manière collégiale à une méthode de réhabilitation adaptée.
Trois tronçons ont été définis pour préciser les actions à mener.• Sur le premier tronçon, le curage des dépôts au niveau
du lit et des berges de la rivière a été décidé, en conti-nuité avec les travaux menés sur l’amont.
Le projet de
réhabilitation de la
rivière Moulili vise
à lui redonner son
débit d’origine. C’est
pourquoi nous nous
sommes engagés
à en extraire la quasi-
totalité des sables qui
l’encombrent. Pour
cette réhabilitation,
nous avions deux
choix. Le premier
consistait à extraire
les sédiments puis à
les mettre en verse.
Cette solution aurait
été la plus facile,
mais en même
temps, elle était la
moins écologique,
les sables recueillis
se retrouvant
simplement
déplacés. Le
second choix était
toujours d’extraire
les sédiments, mais
en les traitant pour
les valoriser au
Complexe Industriel
de Moanda. Cette
alternative était plus
complexe et exigeait
des investissements
supplémentaires.
Mais c’est elle que
COMILOG a retenue,
afin de mener le
projet de la manière
la plus favorable pour
l’environnement.
« LE CHOIX RETENU EST LE PLUS AMBITIEUX »Leod-Paul Batolo, directeur du CIM
6,5MILLIONS DE TONNES :
VOLUME DE SABLES DÉJÀ
EXTRAITS DE LA MOULILI
RÉHABILITATION DE LA MOULILI : COUP DOUBLE POUR
L’ENVIRONNEMENT
34 RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
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LES GRANDES DATES DU PROJET1998 : première étude sur la rivière
Moulili (Programme Sysmin).
2000 : ouverture du CIM (valorisation
des fi nes du terril de même origine
que celles de la Moulili).
2009 : étude d’Impact
Environnemental et Social de la Moulili.
2010 : début de la réhabilitation.
2012 : extension des opérations à un
nouveau tronçon.
2013 : validation de l’étude d’impact
par le ministère de l’Environnement.
2014 : séminaire sur la Moulili aval
avec les parties prenantes.
TRANSPARENCE ET CONCERTATION75 représentants des diff érentes
parties prenantes ont participé
au séminaire sur la Moulili aval.
Placés sous l’autorité de Wilfried
M’Beng, Président du Cadre
de Concertation Formalisé
de Moanda, les débats se
sont appuyés sur les rapports
exposés par six acteurs et experts
indépendants. Une transparence
et un esprit de dialogue qui ont
permis de parvenir au consensus
de tous les participants.
• Sur le deuxième tronçon, la préservation de l’écosys-tème en l’état est recommandée. Pas d’intervention en conséquence à prévoir.
• Sur le dernier tronçon, l’impact de l’activité industrielle historique est négligeable, la rivière stable et l’éco-système naturel en état d’équilibre. Les travaux de réaménagement ne sont donc, là non plus, ni utiles ni conseillés.
Plus largement, le séminaire sur la Moulili aval a souligné l’intérêt d’une réflexion globale sur la préservation du bassin de Moanda, avec la prise en compte du déve-loppement industriel et de la pression urbaine attendue. Une approche déjà en partie intégrée par COMILOG : parallèlement à la restauration de la Moulili, l’entreprise a lancé un autre chantier important de réhabilitation, celui du plateau de Bangombé.
19,5MILLIONS DE TONNES :
VOLUME DE SABLES
RESTANTS À EXTRAIRE
35RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
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ENVIRONNEMENT ET SOCIAL
UN GROUPE ENGAGÉ AU PROFIT DES TERRITOIRES ET DES POPULATIONSEn complément de son engagement social et environnemental, COMILOG contribue au développement des territoires, au travers d’actions citoyennes dont bénéficient les populations locales.
VITRINES POUR LE GABONLes participations de COMILOG à la 20e
édition de la Conférence internationale de
l’investissement minier Mining Indaba à Cape
Town (Afrique du Sud), du 3 au 6 février 2014,
puis au New York Forum Africa à Libreville, du
23 au 25 mai 2014, ont contribué à témoigner
des performances du Gabon et des
opportunités de succès offertes par le pays.
NOUVEAU SIÈGE SOCIAL À L’ÉTUDELe Conseil d’administration de
COMILOG a décidé en 2014 le
lancement d’un projet de nouveau
siège social. Les études sont en
cours, avec consultation des
parties prenantes, et un concours
d’architecture.
ENQUÊTE ÉPIDÉMIOLOGIQUE AU GABONDans le Cadre de Concertation Formalisée
de Moanda, réunissant pouvoirs publics,
COMILOG et experts, une grande enquête
épidémiologique a été menée en 2014.
Objectif : mesurer les effets de l’exploitation
du manganèse sur la santé des habitants et la
qualité de l’air et de l’eau. Les résultats seront
connus au premier semestre 2015.
2 648PARTICIPANTS
À LA CAMPAGNE
DE DÉPISTAGE
DU SIDA
900ÉLÈVES DE LA
MATERNELLE
À LA TERMINALE
AU GROUPE
SCOLAIRE
HENRI SYLVOZ
Acteur majeur de l’économie du Gabon, COMILOG représente plus de 7 % de son PIB hors pétrole et contribue fortement à sa crois-sance. Ses investissements, pour valoriser le
gisement de Moanda et développer ses activités indus-trielles, ont des conséquences directement bénéfiques pour la population. Son implication dépasse cepen-dant largement le cadre économique et social pour s’étendre à des problématiques sociétales.
Ainsi, en 2014, les travaux de réfection de la route dépar-tementale reliant le centre-ville de Moanda à la gare (11,5 km) se sont poursuivis. Ils seront achevés au cours du premier semestre 2015.
Dans le domaine de la santé, l’hôpital Marcel Abéké continue d’être financé par l’entreprise. Il compte 60 lits, avec une maternité et des équipements récents, en particulier une salle de radiologie et une autre de déchocage.
Le programme Gamma de lutte contre la propagation du sida s’est traduit en décembre 2013 par une cam-pagne de dépistage massive, volontaire, anonyme et gratuite. Après l’analyse des échantillons, la restitution des résultats a eu lieu début 2014 dans une parfaite confidentialité. L’objectif de cette campagne, au-delà de l’information des participants, était d’établir des dia-gnostics aussi précoces que possible afin de débuter les prises en charge et éviter la transmission du virus, maximale lors de la primo-infection.
CONSTRUCTION DE NOUVELLES CLASSESCOMILOG finance intégralement, à hauteur de 787 millions de XAF, le groupe scolaire Henri Sylvoz qui accueille 900 élèves de la maternelle à la terminale. L’enseignement est gratuit, y compris les fournitures scolaires. Avec un taux de réussite au baccalauréat particulièrement élevé, l’établissement se positionne parmi les plus performants du Gabon. Filiale du Groupe, SODEPAL gère la seule école maternelle de la ville de Bakoumba où se trouve le parc de la Lékédi. À noter en 2014, la construction de deux nouvelles classes à l’école primaire COMILOG, et de trois nouvelles au lycée.
L’association omnisport Manga aligne des équipes dans de nombreuses disciplines : football, basket, boxe, judo, volley, karaté… Dans les divers championnats, elles figurent au premier plan y compris au niveau national, comme en 2014 pour les équipes de football et de volley. La bibliothèque, le cinéma et le foyer Claude Villain accueillent les travailleurs de COMILOG mais aussi les habitants de la ville.
36 RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
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LES VISAGES DE LA
TRANSFORMATION
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Une force majeure de COMILOG est la richesse
de ses équipes. Réparties sur plusieurs continents, elles
valorisent leur diversité dans un même attachement
à l’entreprise. Avec le développement industriel,
notamment le démarrage du CIM en 2000 puis
du C2M en 2014, cette richesse s’est étendue à de
nouveaux métiers, à de nouvelles compétences.
Chacun, à son poste, contribue au succès
collectif. Cet engagement prend une dimension
accrue grâce au Plan d’amélioration de la
Performance Opérationnelle. Une culture très forte,
complétée par les actions en faveur de la sécurité.
Cette implication, tous les salariés l’illustrent
en œuvrant à partir de nos expériences présentes
et au profi t de nos succès futurs.
Ce carnet est celui d’un voyage. Un voyage au
cœur de la performance COMILOG. En le parcourant,
découvrez quelques-uns de ses multiples visages.
TITO FANÉNÉDirection des ressources humaines
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Moanda, lundi. Comme chaque matin
(réunion production quotidienne), Rodrigue
échange avec l’encadrement de l’usine
(ingénieur process, contremaîtres, chefs
de postes, agent process…). Courbes
de pilotage, indicateurs production,
dysfonctionnements, consignes de
sécurité… « Goutte par goutte, l’eau
use la pierre ». Ce sont ses mots. Et en
effet, avec sa persévérance et un plan
d’action bien ciblé, les méthodes de
travail au CIM deviennent de jour en
jour meilleures.
Ensemble, nous allons étudier
comment perfectionner notre mode opératoire.
Là, Rodrigue
anime un quart
d’heure sécurité.
Moment
indispensable pour
mettre au diapason
tous les collaborateurs autour
des nouvelles directives.
RODRIGUE MAKOSSOContremaître au CIM
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Mabounié, mardi. Nous voici en pleine forêt équatoriale. Loin de
toute habitation, Jean-Hilaire veille à la sécurité de ses collègues.
Le minerai étudié par Maboumine contient de l’uranium radioactif.
Le souci de Jean-Hilaire est double. La sécurité des personnes,
celle de l’environnement.
L’implication du management facilite la sensibilisation
à la radioactivité, une contrainte nouvelle
pour le Groupe.
Alors que les géologues
extraient des échantillo
ns,
Jean-Hilaire vérifie leu
r
respect des consignes.
Tout à l’heure,
il contrôlera leur
dosimétrie.
JEAN-HILAIRE OBAMECoordonnateur Sécurité et Personne compétente en Radioprotection
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Chantier de l’EMMM, mercredi.
Après avoir aidé à définir les besoins pour
la construction de l’École des Mines et
de la Métallurgie, Antoine a apporté
son conseil sur le choix des prestataires.
Sa connaissance des métiers,
il en fait maintenant profiter COMILOG
en suivant, pour son compte,
l’avancement des études
et travaux.
Les bâtiments commencent à peine
de poindre. Antoine pourtant,
en embrassant du regard les dizaines
d’hectares presque nus,
les voit déjà se dresser.ANTOINE NGOUA Assistant à la maîtrise d’ouvrage
Avec Actaris, mon cabinet, nous assurons
une conduite globale et
opérationnelle du projet. Nous intervenons sur l’ensemble
du processus. Ainsi, nous suivrons le chantier jusqu’à la livraison des ouvrages et même au-delà.
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Un nouveau
poste commence.
Rodrigue-Judicaël vérifie
le passage de relais. La
production
déjà réalisée est bonne,
l’atteinte de l’objectif du jour
en bonne voie.
Le laboratoire confirmera tout à
l’heure la teneur en manganèse du minerai.
À la sortie de la Laverie, il doit être commercialisable.
Moanda, jeudi. 24 h/24 (7 j/7), les équipes de la Laverie se relaient.
Modes opératoires, contrôle des paramètres, sécurité,
environnement, qualité du minerai… Rodrigue-Judicaël a l’œil
sur tout. Proche du chef de poste et des opérateurs, en contact
constant avec la maintenance, la préhomo et l’évacuation,
c’est lui qui veille à la fluidité de la production.
RODRIGUE-JUDICAEL MAV ANDJ IContremaître (Laverie MineraisMétallurgiques) et correspondant Environnement Laverie
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C2M, vendredi. D’un côté du sulfate de manganèse, de l’autre
du manganèse sous sa forme de pur métal. Entre les deux
une électrolyse, procédé nouveau pour Ludovic comme pour
COMILOG. La production vient d’être lancée après une solide
formation de plusieurs mois. Pour le succès de la nouvelle usine,
Ludovic s’engage totalement.
L’implication
du management est nécessaire à la
réalisation des objectifs en toute sécurité.
Bonne concentration en manganèse, absence
d’autres métaux, pH neutre… La préparation est ok,
elle peut être versée dans les cellules
d’électrolyse.
LUDOV IC DIMIDIAMBO
Chef d’équipe Électrolyse
(C2M)
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Franceville, samedi. Le convoi reliant la capitale du
Haut-Ogooué à la mer s’ébranle. Dans la cabine, Elvis.
Sa locomotive est neuve et puissante. Le trajet n’en sera
pas moins éprouvant. La voie, sur plusieurs tronçons,
est dégradée. Pour garantir la sécurité, le plan de transport
détaille les travaux du jour.
ELV IS ESSONOConducteur de train
(SETRAG)
EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEELLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVV IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEESSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCC dddddddddddddddddddddddddddddddddddddddddddddddd
Aujourd’hui, il faut 15 heures, au lieu de 9, pour
parcourir les 645 km de la ligne. La rénovation de la voie
nous permettra de retrouver le bon rythme.
31 ans de conduite
font d’Elvis un
machiniste chevronné.
Son expérience,
il la partage avec
les nouveaux
conducteurs dont
il assure le suivi.
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DU SUCCÈS À LA PERFORMANCEEn retrait cette année, les résultats traduisent les
diffi cultés ferroviaires, la baisse du prix de vente moyen et la diff érence de change. Les investissements déjà
réalisés, notamment dans la rénovation du rail, devraient se traduire par un retour aux bénéfi ces en 2015.
RÉSULTATS ET PERSPECTIVES
37RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
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RÉSULTATS ET PERSPECTIVES
COMPTES SOCIAUXBILAN AU 31 DÉCEMBRE 2014ACTIF Déc. 2014 Déc. 2013(en milliers de XAF) Notes Brut Amortissements Net Net
Immobilisations incorporelles 15 852 802 14 414 594 1 438 207 6 558 878
Immobilisations corporelles 561 531 885 280 252 786 281 279 099 108 723 711
Réévaluations 7 390 719 7 380 371 10 348 30 303
Immobilisations corporelles en cours 27 620 185 - 27 620 185 165 183 311
Immobilisations incorporelles et corporelles 2 612 395 591 302 047 752 310 347 839 280 496 203Autres titres de participations 192 820 214 145 218 303 47 601 910 47 601 912
Autres actifs financiers 150 335 - 150 335 86 353
Prêts à long terme 399 097 399 097 - 66 768
Autres valeurs immobilisées 3 193 369 645 145 617 400 47 752 245 47 755 033
Actif immobilisé 805 765 236 447 665 151 358 100 085 328 251 236Matières consommables 59 596 303 15 371 103 44 225 199 29 579 525
Minerais et manganèse 11 020 648 - 11 020 648 8 728 881
Valeurs d’exploitation 4 70 616 951 15 371 103 55 245 847 38 308 406Créances clients 5 84 347 275 7 696 132 76 651 143 71 266 188
Autres créances 6 167 007 291 101 216 930 65 790 361 46 416 389
Comptes de régularisation - actif 7 14 255 882 - 14 255 882 9 889 150
Comptes courants financiers 8 60 627 095 - 60 627 095 98 045 506
Banques et caisses 8 533 784 - 533 784 429 976
Valeurs réalisables à court terme 397 388 278 124 284 166 273 104 112 264 355 615
TOTAL DE L’ACTIF 1 203 153 515 571 949 317 631 204 197 592 606 851
PASSIF Déc. 2014 Déc. 2013(en milliers de XAF) Notes Net Net
Capital 40 811 593 40 811 593
Réserve légale 8 162 319 8 162 319
Réserves conventionnelles et réserve spéciale de réévaluation 35 733 841 92 813 846
Report à nouveau 158 095 165 83 844 026
Résultat net de l’exercice (26 854 098) 34 348 770
Capitaux propres 9 215 948 819 259 980 554Provisions réglementées 10 110 165 959 118 790 738
Provisions pour risques et charges 11 22 090 650 19 076 159
Provisions et autres éléments de situation nette 132 256 609 137 866 897Banques créditrices 5 144 824 5 748 122
Emprunts à + d’un an 101 397 096 87 276 142
Emprunts à - d’un an 20 769 487 9 768 335
Dettes financières 12 127 311 407 102 792 599Dettes fournisseurs 13 50 086 358 35 260 167
Créditeurs divers 13 97 403 113 51 063 643
Autres dettes 14 8 197 891 5 642 991
Dettes à court terme 155 687 362 91 966 801
Passif circulant 415 255 378 332 626 297
TOTAL DU PASSIF 631 204 197 592 606 851
38 RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
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COMPTE DE RÉSULTAT(en milliers de XAF) Notes Déc. 2014 Déc. 2013
Chiffre d’affaires CIF 340 617 128 407 577 470
Fret (46 514 584) (53 033 071)
Chiffre d’affaires FOB 15 294 102 544 354 544 399
Résultat de change sur exploitation 1 335 327 (4 623 107)
Autres produits opérationnels nets des différences de change sur ventes 19 090 200 17 849 947
Total Produits 314 528 071 367 771 239
Matières et fournitures consommées 55 311 310 50 125 494
Variations des stocks (2 291 767) 1 381 810
Transports consommés 24 500 111 25 314 602
Autres services consommés et divers 76 583 321 73 450 148
Frais de personnel 32 831 045 30 129 652
Impôts et taxes 19 304 772 22 851 201
Dotations ou reprises aux provisions 5 128 385 5 374 986
Dotations aux amortissements 27 364 131 26 414 690
Total charges 238 731 307 235 042 584
Résultat d’exploitation 75 796 764 132 728 655
Coût de l’endettement 1 287 500 2 445 897
Autres produits et charges financiers (19 427 631) (21 390 284)
Résultat financier 16 (18 140 131) (18 944 387)
Résultat courant avant impôts et éléments inhabituels 57 656 633 113 784 268
Autres produits et charges opérationnels (24 098 576) (62 260 346)
Résultat de cession sur immobilisations corporelles 136 398 61 199
Résultat des autres produits et charges opérationnels 17 (23 962 178) (62 199 147)
Résultat avant impôts 33 694 455 51 585 122
Impôts sur les bénéfices 18 (60 548 553) (17 236 352)
RÉSULTAT NET (26 854 098) 34 348 770
39RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
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VARIATION DE LA TRÉSORERIE ET DE L’ENDETTEMENT FINANCIER NET(en milliers de XAF) Déc. 2014 Déc. 2013
I - Opérations d’exploitation
Résultat net (26 854 098) 34 348 770
Amortissements et provisions sur actifs (hors actif circulant) 25 122 501 49 690 641
Provisions réglementées, PR&C et autres éléments 22 221 339 44 979 596
Produits de cession (136 398) (61 199)
VNC des éléments cédés 2 241 631 -
Marge brute d’autofinancement 22 594 976 128 957 808
Stocks et encours – Diminution (Augmentation) (16 937 442) 2 634 676
Clients et comptes rattachés – Diminution (Augmentation) 4 454 399 (5 627 141)
Autres créances (34 538 888) 8 058 410
Fournisseurs 14 222 823 4 305 828
Autres dettes 48 808 164 3 608 342
Variation du besoin en fonds de roulement d’exploitation 16 009 056 12 980 115
Variation de la trésorerie issue des opérations d’exploitation 38 604 032 141 937 923
II - Opérations d’investissement
Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles (57 215 769) (90 951 013)
Dettes sur acquisition d’immobilisations corporelles 683 895 2 359 838
Acquisitions de titres de participation - (23 275 950)
Prêts et créances immobilisations (acquisition) - (69 247)
Produit de cession des immobilisations 136 398 61 199
Avances et acomptes versés aux fournisseurs immobilisation 958 893 2 795 255
Prêts et créances immobilisations (cession) 2 786 2 479
Variation de la trésorerie issue des opérations d’investissement (55 433 797) (109 077 439)
III - Opérations de financement
Distribution de dividendes (45 009 356) (100 000 062)
Dividendes à payer 5 711 (59 866 380)
Variation nette des concours bancaires (603 298) 4 780 097
Variation d’emprunts 25 122 106 18 736 553
Variation de la trésorerie issue des opérations de financement (20 484 837) (136 349 792)
Augmentation (diminution) de la trésorerie (1) (37 314 603) (103 489 308)
Trésorerie à l’ouverture 98 475 482 201 964 789
TRÉSORERIE À LA CLÔTURE 61 160 879 98 475 482
Variation d’emprunts (2) (25 122 106) (18 736 553)
Variation nette des concours bancaires (3) 603 298 (4 780 097)
Augmentation (diminution) de l’endettement financier net (1)+(2)+(3) (61 833 411) (127 005 958)
Endettement financier net à l’ouverture (4 317 117) 122 688 841
ENDETTEMENT FINANCIER NET À LA CLÔTURE (66 150 528) (4 317 117)
RÉSULTATS ET PERSPECTIVES
40 RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
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ANNEXE AUX ÉTATS FINANCIERS(Tous les montants sont exprimés en milliers de XAF sauf mention expresse)
A - ACTIVITÉS DE L’ENTREPRISE
La Compagnie exploite une mine de manganèse située à Moanda, République du Gabon, selon les termes d’une convention d’exploita-tion accordée pour une durée de 75 ans jusqu’en 2032. Le minerai est transporté par chemin de fer jusqu’au port d’Owendo et acheminé par bateaux aux clients.
B – PRINCIPES, RÈGLES ET MÉTHODES COMPTABLES
B.1 Principes généraux
Base d’établissement des états financiers
Les états financiers sont établis conformément aux règles et méthodes comptables du plan comptable général de l’OHADA telles qu’elles ont été rendues applicables au Gabon et conformément aux hypo-thèses de base :
• Respect du principe de prudence et d’indépendance des exercices
• Continuité de l’exploitation
• Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre
• La méthode de base retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des coûts historiques.
B.2 Notes sur le bilan
B.2.1 Immobilisations incorporelles et corporelles
Les frais d’étude portant sur l’exploitation du minerai de manganèse sont enregistrés en immobilisations incorporelles et sont amortis dans l’année.
Les immobilisations corporelles sont enregistrées à leur valeur d’ac-quisition ou de production, diminuée du cumul des amortissements et des éventuelles comptabilisations de pertes de valeur. Ce coût inclut les intérêts et les autres coûts qui sont engagés dans le cadre d’un emprunt de fonds, lorsqu’ils sont directement attribuables à l’ac-quisition ou à la construction d’un actif qualifié, jusqu’à leur mise en service. Les intérêts et les autres coûts incorporés aux immobilisations corporelles au 31 décembre 2014 s’élèvent à 8,4 milliards de XAF.
Dans le cadre des mesures d’accompagnement du changement de parité du XAF, les immobilisations corporelles ont été réévaluées au 1er janvier 1994. Conformément au communiqué du ministère des Finances, de l’Économie, du Budget et des Participations autorisant cette réévaluation légale, les terrains et les véhicules de tourisme n’ont pas été retenus dans la base réévaluée.
Les immobilisations corporelles sont amorties selon le principe de l’amortissement linéaire, basé sur la durée d’utilisation estimée. Les durées estimées sont les suivantes :
• Installations industrielles 10 à 25 ans• Installations administratives 10 à 20 ans• Voies de transport 20 ans• Autres installations 10 à 20 ans• Matériel de transport (ferroviaire) 10 à 14 ans• Matériel de transport (autre) 3 à 5 ans• Matériel industriel 3 à 6 ans
B.2.2 Immobilisations financières
Les titres de participation figurent au bilan à leur prix de revient. Les provisions pour dépréciation de la valeur de ces titres sont compta-bilisées sur la base de la quote-part des capitaux propres ou, pour les investissements stratégiques, sur la base de leur valeur économique.
B.2.3 Stocks
Les stocks de manganèse sont évalués au prix de revient compre-nant l’ensemble des frais et charges liés à l’extraction. Les stocks de matières consommables sont évalués au prix de revient calculé selon la méthode du prix moyen pondéré. Une provision pour dépréciation est constituée, le cas échéant, en fonction de la probabilité d’utilisa-tion des articles concernés.
B.2.4 Créances et dettes
Les opérations en devises sont converties au cours de change en vigueur à la date de l’opération. Les créances et les dettes sont converties aux cours de change en vigueur à la date de clôture du bilan, à l’exception des créances et des dettes dont le cours de change de règlement est convenu.
Les pertes et gains de change sont comptabilisés en « Résultat de change d’exploitation » s’ils concernent des ventes ou des coûts d’exploitation. Les pertes et gains de change résultant d’opérations financières restent comptabilisés en Résultat financier.
Des provisions pour dépréciation sont constituées sur les créances dont le recouvrement paraît incertain.
B.2.5 Provisions réglementées
Les provisions pour renouvellement des immobilisations ou pour reconstitution de gisement sont constituées conformément aux règles fiscales en vigueur et en fonction des prévisions d’investissement.
B.2.6 Autres provisions
Les autres provisions sont constituées en fonction des risques et charges connus jusqu’à la date d’arrêté définitif des comptes.
B.2.7 Indemnités de service rendu
Les obligations de l’Entreprise sont celles découlant des textes en vigueur au Gabon. Ce montant antérieurement présenté en engage-ment hors bilan, fait l’objet d’une provision à partir du 31 décembre 1996. La totalité des engagements évalués par un actuaire sont provisionnés.
B.3 Note sur le compte de résultat
B.3.1 Ventes
Les ventes de manganèse sont comptabilisées, lors du chargement du minerai sur le navire au port d’Owendo ou lors du prélèvement sur les stocks situés à l’étranger. Des factures provisoires sont comptabili-sées dans l’attente de la confirmation au déchargement du tonnage définitif livré et des caractéristiques du minerai. Les régularisations éventuelles sont ensuite comptabilisées à réception des documents définitifs et de la confirmation de l’acheteur.
NOTE 1 – PRINCIPES COMPTABLES
41RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
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B.3.2 Autres produits
Les autres produits sont constitués essentiellement des reprises de provisions, des produits sur les activités annexes de COMILOG.
B.3.3 Résultat hors exploitation
Le résultat hors exploitation est constitué des éléments ne rentrant pas directement dans l’exploitation, des pertes et profits exceptionnels ainsi que des provisions réglementées.
B.3.4 Impôt sur le bénéfice
L’impôt sur le bénéfice est calculé en fonction des règles fiscales en vigueur. Le taux d’imposition est de 35 %, depuis le 1er janvier 1997, conformément à la nouvelle loi de finances.
B.4 Statut juridique et répartition du capital
COMILOG est une Société Anonyme au capital de 40 811 592 500 XAF réparti en 2 332 091 actions de 17 500 XAF chacune.
Répartition du capital social à date :
État – SEM 663 419 28,45 %
Caisse des dépôts 11 500 0,49 %
ERAMET 541 491 23,22 %
ERAMET Holding Manganèse 944 353 40,49 %
Carlo Tassara 164 155 7,04 %
Autres 7 173 0,31 %
TOTAL 2 332 091 100,00 %
C – FAITS SIGNIFICATIFS
L’activité de fin décembre 2014 est en retrait par rapport à l’activité de fin décembre 2013. Les ventes de minerai ont baissé de 271 kt, avec un impact sur le chiffre d’affaires de 33 milliards de XAF, dues principalement à des déraillements survenus fin 2013 et au cours du premier trimestre 2014 qui ont pour incidence de baisser le nombre de wagons disponibles pour transporter le minerai et de ralentir le temps
de transport compte tenu des vitesses réduites mises en place après ces événements notamment dans le cadre du projet de réfection de la voie ferrée en cours.
Soixante nouveaux wagons ont été commandés afin de retrouver les capacités nécessaires à l’atteinte des objectifs, trente wagons ont déjà été réceptionnés sur 2014.
Le prix de vente moyen CIF a baissé sur la période de 5,3 à 4,7 USD/dmtu avec un impact de 30 milliards de XAF et la différence de change USD/EUR impacte négativement le chiffre d’affaires de 5 milliards de XAF.
Au total de ces impacts, le chiffre d’affaires à fin décembre 2014 est de 341 milliards de XAF à comparer à 408 milliards de XAF à fin décembre 2013.
Ce retrait d’activité conjugué avec une hausse des frais et baisse des ratios techniques explique la baisse du résultat d’exploitation à hauteur de 76 milliards de XAF à fin décembre 2014 à comparer à 133 milliards de XAF à fin décembre 2013.
Les installations suivantes du projet CMM ont démarré :
• La partie utilités générales le 31/07/2014
• La partie utilités EMM (unité de Manganèse Métal) le 30/09/2014
• La partie SiMn four B le 22/07/2014
• La partie SiMn four A le 31/12/2014
Les décaissements d’investissement sur le projet C2M ont été de 27 milliards de XAF sur 2014.
COMILOG a versé le 11 juillet 2014 un dividende brut au titre de l’an-née 2013 pour un montant de 45 009 356 kXAF.
COMILOG a comptabilisé à fin décembre 2014 une charge d’impôts relative au contrôle fiscal couvrant la période 2007 à 2013.
COMILOG a reçu, du ministre des Mines, de l’Industrie et du Tourisme et du ministre de l’Économie et de la Prospection, un courrier du 19 mai 2014 par lequel il est demandé à COMILOG de procéder aux formalités requises pour le transfert des actions COMILOG détenues par la République gabonaise à la Société Équatoriale des Mines, société d’État. Le Conseil d’Administration a approuvé l’agrément du nouvel actionnaire.
RÉSULTATS ET PERSPECTIVES
NOTE 2 – IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLESValeur brute en milliers de XAF 31 déc. 2013 Acquisitions Cessions Reclassement 31 déc. 2014
Immobilisations incorporelles 19 577 300 - - (3 724 498) 15 852 802
Terrains et constructions 99 871 011 8 842 441 - 62 779 951 171 493 403
Installations minières & industrielles 158 132 484 13 367 704 - 99 136 799 270 636 987
Autres immobilisations corporelles 105 668 642 3 617 814 (224 342) 10 339 381 119 401 495
Réévaluations légales des immobilisations 7 390 719 - - - 7 390 719
Immobilisations corporelles en cours 165 183 311 31 387 809 (495 537) (168 455 398) 27 620 185
TOTAL 555 823 467 57 215 768 (719 879) 76 235 612 395 591
42 RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
78174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 4278174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 42 10/04/15 07:1210/04/15 07:12
Les investissements de l’année 2014 s’élèvent à 57,2 milliards de XAF et se répartissent principalement sur les projets suivants (en Mds XAF) :
CMM 27,5
Sécurité et conditions de travail 12,1
Renouvellement d’équipements industriels 6,7
Wagons minéraliers 3,6
Aménagement de bassins 0,6
Autres projets courants 6,8
TOTAL 57,2
Amortissements / Dépréciations 31 déc. 2013 Dotations Reprises Reclassement 31 déc. 2014
Amortissement immobilisations incorporelles (13 018 422) (1 741 937) - (76 235) (14 836 594)
Amortissement terrains et constructions (62 043 353) (4 159 609) - - (66 202 962)
Amortissement installations minières & industrielles (127 362 721) (12 480 910) 495 537 - (139 348 094)
Amortissement autres immobilisations corporelles (65 542 352) (8 961 721) 224 342 - (74 279 731)
Amortissement réévaluations (7 360 416) (19 955) - - (7 380 371)
TOTAL (275 327 264) (27 364 132) 719 879 (76 235) (302 047 752)
IMMOBILISATIONS NETTES 280 496 203 29 851 636 - - 310 347 839
NOTE 3 – IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES
Valeur brute en milliers de XAF 31 déc. 2013 AcquisitionsCessions /
Diminutions Reclassement 31 déc. 2014
Titres de participation groupe ERAMET 176 537 321 - (2 241 631) - 174 295 689
Titres de participation Gabon 18 156 715 - - - 18 156 715
Autres titres de participation 367 810 - - - 367 810
Total Titres de participation 195 061 846 - (2 241 631) - 192 820 214
Dépôts et cautionnements 153 121 3 200 5 986 - 150 335
Autres prêts et actifs financiers 399 097 - - 399 097
Total Immobilisations financières 552 218 3 200 5 986 - 549 432
TOTAL 195 614 064 3 200 (2 235 645) - 193 369 645
Amortissements / Dépréciations 31 déc. 2013 Dotations Reprises Reclassement 31 déc. 2014
Provision titres de participation groupe ERAMET (129 447 455) - 2 241 631 - (127 205 824)
Provision autres titres de participation (18 012 479) - - - (18 012 479)
Provision titres de participation (147 459 934) - 2 241 631 - (145 218 303)
Provision Dépôts et cautionnements - - - - -
Provision autres prêts et actifs financiers (399 097) - - - (399 097)
TOTAL (147 859 031) - - - (145 617 400)
IMMOBILISATIONS NETTES 47 755 033 - (2 235 645) - 47 752 245
43RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
78174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 4378174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 43 10/04/15 07:1210/04/15 07:12
Information sur les principaux titres de participation
Sociétés
Quote-part de capital détenue
%
Valeur comptable brute des titres
kXAF
Dépréciation des titres
kXAF
Valeur comptable nette des titres
kXAF
PMO 97,24 8 565 500 - 8 565 500
Setrag 99,57 38 111 700 (38 111 700) -
COMILOG France 100 89 094 125 (89 094 125) -
COMILOG Holding 100 31 692 273 - 31 692 273
COMILOG Asia 20 5 573 077 - 5 573 077
Somivab 82,98 1 244 689 - 1 244 689
ECM 50 13 119 - 13 119
Metal Securities 2,4 1 181 - 1 181
Autres titres groupe ERAMET 25 25
Total Titres de participations groupe ERAMET 174 295 689 (127 205 824) 47 089 864
Maboumine 76,14 17 131 880 (17 131 880) -
Sodépal 100 493 950 (493 950) -
Autres titres de participations Gabon 532 064 (20 020) 512 044
Total Titres de participations Gabon 18 157 894 (17 645 850) 512 044
Autres titres de participations 366 629 (366 629) -
TOTAL 192 820 212 (145 218 303) 47 601 910
À noter la fermeture juridique de l’entité Miner Holding BV sur l’exercice 2014. La valeur brute des titres qui s’élevait à 2 242 MXAF était tota-lement dépréciée.
RÉSULTATS ET PERSPECTIVES
Les stocks au 31 décembre 2014 ont été valorisés sur la base des coûts moyens pondérés réels au 31 décembre 2014, en conformité avec l’application des principes comptables de l’OHADA. La dépréciation des stocks magasins est calculée pour des articles non stratégiques en
appliquant des coefficients de dépréciation définis par l’ancienneté de la dernière sortie de stock. Cette méthode est inchangée en 2014 par rapport aux années précédentes.
NOTE 4 – STOCKSDéc. 2014 Déc. 2013
Matériels et marchandises en cours de route 10 859 931 4 876 294
Stocks magasins 48 362 710 36 848 390
Stocks économats 373 662 745 291
Total magasins 59 596 303 42 469 975
Stocks de manganèse 11 020 648 8 728 881
Total manganèse 11 020 648 8 728 881
Total Brut 70 616 951 51 198 856
Provisions stocks magasins (15 371 103) (12 890 450)
TOTAL NET DES STOCKS 55 245 847 38 308 406
44 RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
78174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 4478174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 44 10/04/15 07:1210/04/15 07:12
La politique de crédit clients consiste en un recours systématique à l’utilisation de crédits documentaires ou à la demande de déroga-tion exceptionnelle et l’application d’une politique de couverture de change sur le dollar. La provision sur créances clients concerne la créance sur COMILOG France.
La diminution de la provision créances clients pour un montant de 9,8 milliards de XAF sur la période correspond au remboursement de la créance sur COMILOG France pour ce même montant.
NOTE 5 – CRÉANCES CLIENTSDéc. 2014 Déc. 2013
Créances clients groupe 70 987 859 82 674 557
Créances clients hors groupe 13 359 416 6 127 118
Total Clients 84 347 275 88 801 675
Provisions Créances clients (7 696 132) (17 535 487)
TOTAL NET 76 651 143 71 266 188
NOTE 6 – AUTRES CRÉANCESDéc. 2014 Déc. 2013
Avances et acomptes versés aux fournisseurs 3 484 451 5 277 448
Créances sociales 1 805 162 1 701 213
Créances fiscales (1) 24 690 169 17 868 944
Autres débiteurs France et Gabon 16 042 324 14 591 593
Écart de conversion Actif 6 666 317
Comptes courants sociétés affiliées (2) 114 318 868 72 489 315
Total autres créances 167 007 291 111 928 513
Provisions sur comptes courants sociétés affiliées (99 178 325) (62 710 531)
Hors groupe (2 038 605) (2 801 593)
Total Provisions (101 216 930) (65 512 124)
TOTAL NET DES AUTRES CRÉANCES 65 790 361 46 416 389
(1) L’augmentation des créances fiscales à hauteur de 6,8 milliards de XAF provient à hauteur de 5,4 milliards de XAF de l’augmentation du crédit de TVA non réglé par l’administration fiscale gabonaise. Le montant du crédit de TVA s’élève à 16,6 milliards de XAF au 31 décembre 2014.
(2) Les avances de trésorerie accordées à Maboumine pour 38,7 milliards de XAF sont dépréciées à 100 %. Le complément de la dépréciation sur la période s’élève à 15,4 milliards de XAF.
Les avances consenties à Setrag, au titre de la tré-sorerie, sont d’un montant de 57,5 milliards de XAF. Ce montant est provisionné en intégralité.
Les avances faites à Setrag concernant l’emprunt CAT Finance liées au financement de matériels ferroviaires s’élèvent à 7,1 milliards de XAF.
Détails des sociétés affi liées Déc. 2014 Déc. 2013
SETRAG 69 511 399 45 178 869
SODEPAL 2 994 423 2 183 647
MABOUMINE 38 745 219 23 287 091
SOMIVAB 2 886 125 1 673 042
COMILOG INTERNATIONAL 181 702 166 666
TOTAL DES SOCIÉTÉS AFFILIÉES 114 318 868 72 489 315
NOTE 7 – COMPTE DE RÉGULARISATION ACTIFCharges constatées d’avance & Charges à repartir Déc. 2014 Déc. 2013
Groupe - -
Hors groupe 14 255 882 9 889 150
TOTAL 14 255 882 9 889 150
Les charges constatées d’avance concernent essentiellement des frais d’approches sur les mar-chandises et immobilisations qui sont en cours de route à la date de la clôture ainsi que les frais engagés pour la souscription d’emprunts se rap-portant au CMM et CAT Finance qui seront amortis sur la durée de l’emprunt à partir de la mise en production des usines.
45RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
78174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 4578174_COMILOG_RA_2014-BAG.indd 45 10/04/15 07:1210/04/15 07:12
La diminution de 45 milliards de XAF correspond aux dividendes mis en distribution en 2014 au titre de l’année 2013, conformément aux résolutions de l’Assemblée Générale des Actionnaires de COMILOG du 12 juin 2014.
Le transfert de 84,9 milliards de XAF correspond à la reprise de PRG effectuée en 2013 au titre des investissements de 2013, laquelle est affectée, lors de l’exercice suivant, au report à nouveau. Il a été comptabilisé en 2014, au titre de l’utilisation de la Provision pour Reconstitution de Gisement (PRG) sur investissement, un montant de 27,8 milliards de XAF.
ERAMET et la République gabonaise ont signé le 20 octobre 2010 un accord en vue du renforcement de la participation de la République gabonaise au capital de la société COMILOG. Cet accord prévoit la cession par ERAMET à la République gabonaise, en plusieurs étapes sur la période 2010-2015, d’une participation complémentaire pou-vant aller jusqu’à 10 % du capital de COMILOG, ce qui porterait
de 25,4 % à 35,4 % la participation de la République gabonaise au capital de COMILOG. La première étape (2010-2011) concernait la cession d’une participation de 3,54 % en deux tranches, aux mois de décembre 2010 (2,17 %) et juin 2011 (1,37 %). La deuxième étape (2012-2013) et la troisième étape (2014-2015) porteront sur la cession d’une participation supplémentaire de 6,46 %, avec des modalités à définir le moment venu.
En juin 2011, la République gabonaise avait finalisé la dernière tranche de la première étape (2010-2011) des modalités d’augmentation de sa participation à hauteur de 1,37 %, portant ainsi sa participa-tion au capital de COMILOG de 27,57 % au 31 décembre 2010 puis à 28,94 % à partir de juin 2011.
Au 31 décembre 2013 et au 31 décembre 2014, la deuxième étape n’est pas finalisée, la participation de la République gabonaise au capital de COMILOG reste inchangée à 28,94 %.
NOTE 9 – CAPITAUX PROPRES ET RÉSERVES
31 déc. 2013Aff ectation du résultat Résultat 2014 Distribution Aff ectation 31 déc. 2014
Capital 40 811 593 - - - - 40 811 593
Réserve légale 8 162 319 - - - - 8 162 319
Réserve de réévaluation 7 902 121 - - - - 7 902 121
Report à nouveau 83 844 026 34 348 770 - (45 009 356) 84 911 725 158 095 165
Autres réserves conventionnelles 84 911 725 - - - (57 080 008) 27 831 717
Résultat de l’exercice 34 348 770 (34 348 770) (26 854 098) - - (26 854 098)
TOTAL 259 980 554 - (26 854 098) (45 009 356) - 215 948 818
NOTE 10 – PROVISIONS RÉGLEMENTÉES31 déc. 2013 Dotation Reprise Reclassement 31 déc. 2014
Provision pour renouvellement du gisement 96 304 062 30 138 723 (2 756 216) (27 831 720) 95 854 849
Provision pour renouvellement des immobilisations 22 486 676 2 768 212 (10 943 778) 14 311 110
TOTAL 118 790 738 32 906 935 (13 699 994) (27 831 720) 110 165 959
La reprise de 2,8 milliards de XAF correspond à des dépenses affec-tables à la PRG. Cette écriture transite par le compte de résultat.
La reprise de 27,8 milliards de XAF correspond à des investissements affectables à la PRG.
En 2014, ces investissements portent principalement sur les investisse-ments relatifs au CMM. Cette écriture transite par les capitaux propres.
Les provisions réglementées sont mouvementées conformément aux dispositions de l’article 21 de la Convention Minière de COMILOG et du Code général des impôts.
RÉSULTATS ET PERSPECTIVES
NOTE 8 – TRÉSORERIEDéc. 2014 Déc. 2013
Compte courant ECM 60 627 095 98 045 506
Banques 420 825 337 028
Caisses 112 959 92 948
Total Trésorerie 61 160 879 98 475 482
TOTAL TRÉSORERIE NETTE 61 160 879 98 475 482
Conformément à la politique de gestion de tré-sorerie du Groupe, la société place son excédent de trésorerie ou se finance auprès d’ERAMET COMILOG Manganese (ECM) via des comptes courants financiers actifs et passifs à moins d’un an. ECM est détenue à 50 % par COMILOG et à 50 % par ERAMET Holding Manganese, une société du groupe ERAMET. Les états financiers pré-sentent en trésorerie les comptes courants auprès d’ERAMET COMILOG Manganese (ECM) qui sont immédiatement mobilisables et disponibles.
46 RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
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Déc. 2014 Déc. 2013
Emprunts à - d’un an 19 623 849 9 127 813
Emprunts à + d’un an 101 397 096 87 276 142
Emprunts 121 020 945 96 403 955
Intérêts courus sur emprunts 1 145 638 640 522
Total Emprunts 122 166 583 97 044 477
Banques créditrices 5 144 824 5 748 122
TOTAL DETTES FINANCIÈRES 127 311 407 102 792 599
Les emprunts s’élèvent à 121,0 milliards de XAF au 31 décembre 2014 et correspondent aux tirages effectués sur les trois emprunts mis en place dans le cadre du financement du CMM ainsi que le tirage de la période sur l’emprunt CAT Finance. La décomposition est la suivante :
• 79,5 milliards de XAF (31 décembre 2013 : 70,2 milliards XAF) correspondant aux tirages du crédit-acheteur qui a été souscrit auprès de BNP Paribas et ICBC dont le montant a été totalement
tiré sur la période pour 157 millions USD, Le montant du rembour-sement sur la période s’élève à 4,9 milliards de XAF ;
• 12,2 milliards de XAF (31 décembre 2013 : 13,1 milliards XAF) correspondant au crédit de 30 millions USD souscrit auprès de BNP Paribas et totalement tiré sur l’exercice 2012. Le montant du remboursement sur la période s’élève à 2,5 milliards de XAF ;
• 12,2 milliards de XAF (31 décembre 2013 : 13,1 milliards XAF) correspondant au crédit de 30 millions USD souscrit auprès de la banque BGFI et totalement tiré sur l’exercice 2012. Le montant du remboursement sur la période s’élève à 2,5 milliards de XAF ;
• pour 17,2 milliards de XAF aux emprunts CAT Finance souscrits sur l’exercice pour le financement de locomotives et de matériels ferroviaires chez COMILOG et Setrag. Ils se décomposent en :
- 10,4 milliards de XAF chez COMILOG, correspondant aux tirages initiaux de 20 MUSD. Le tirage complémentaire de 20 MUSD sera effectué au fur et à mesure de la livraison des locomotives et autres équipements Caterpillar restant à livrer sur 2015.
- 6,8 milliards de XAF concernant la partie souscrite pour le compte de l’entité Setrag.
NOTE 11 – PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES31 déc. 2013 Dotations Reprises 31 déc. 2014
Provisions pour pensions et retraites 6 782 181 715 187 (594 293) 6 903 075
Provisions pour autres risques sociaux 403 000 - (55 000) 348 000
Provisions plans d’actions environnementaux 7 890 978 2 948 597 - 10 839 575
Provisions pour remise en état des sites 4 000 000 - - 4 000 000
TOTAL 19 076 159 3 663 784 (649 293) 22 090 650
La dotation totale de 3,7 milliards de XAF inclut :
• 0,7 milliard de XAF de dotation pour la Provisions Pensions et Retraites.
• 2,9 milliards de XAF de dotation pour la Provision pour plans d’actions environnementaux.
La provision pour plans d’actions environnementaux a été portée à 10,8 milliards de XAF conformément aux calculs mis à jour chaque année.
NOTE 12 – EMPRUNTS ET DETTES FINANCIÈRES
NOTE 13 – DETTES FOURNISSEURS ET CRÉDITEURS DIVERSDéc. 2014 Déc. 2013
Dettes fournisseurs 40 772 724 26 201 559
Commissions sur ventes 6 636 749 6 785 308
Péage et redevance 2 676 885 2 273 300
TOTAL FOURNISSEURS 50 086 358 35 260 167
Acomptes clients 4 867 954 -
Comptes de personnel 3 093 157 3 117 989
Impôts sociétés 26 239 465 14 513 044
Redevance proportionnelle minière 8 819 220 10 636 935
Droit de sortie minerai 6 209 379 7 394 981
Autres impôts et taxes 2 862 135 4 050 064
Créditeurs divers 31 903 938 -
Comptes courants sociétés affiliées 837 595 591 926
Dettes sur immobilisations 12 570 271 10 758 704
TOTAL CRÉDITEURS DIVERS 97 403 113 51 063 643
47RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
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NOTE 16 – RÉSULTAT FINANCIER
Déc. 2014 Déc. 2013
Chiffre d’affaires minerai 339 409 352 407 577 470
Chiffre d’affaires alliages 1 207 776
Fret sur minerai (46 514 584) (53 033 071)
CHIFFRE D’AFFAIRES FOB 294 102 544 354 544 399
Chiffres d’affaires par zone géographique
Déc. 2014 Déc. 2013
Europe 114 269 975 97 073 535
Amérique du Nord 45 136 805 59 404 892
Asie 178 354 391 247 924 514
Autres 2 855 957 3 174 529
CHIFFRE D’AFFAIRES CIF 340 617 128 407 577 470
Le chiffre d’affaires CIF au 31 décembre 2014 est en baisse de 16,4 % par rapport au 31 décembre 2013. Cette baisse, d’un montant de 67 milliards de XAF, se décompose comme suit (Mds de XAF) :
• Effet volume (33)
• Effet prix (30)
• Effet change USD (5)
• CMM 1
• Total (67)
Déc. 2014 Déc. 2013
Dépréciation avances Setrag
(20 239 490) (26 032 344)
Dividendes reçus (1) 1 627 169 2 892 499
Dotation financière sur les engagements de retraites
(366 759) (322 483)
Intérêts des comptes courants et prêts (2)
999 572 3 456 119
Autres produits et charges financiers (3)
(160 623) 1 061 822
TOTAL (18 140 131) (18 944 387)
(1) Les dividendes reçus pour 1,6 milliard de XAF, proviennent principalement de :- Port Minéralier d’Owendo pour 1,6 milliard de XAF (2,6 milliards de XAF
au 31 décembre 2013).- S.E.E.G. pour 0,01 milliard de XAF (0,2 milliard de XAF au 31 décembre 2013).
Au 31 décembre 2013 COMILOG avait également reçu des dividendes de l’entité Somivab pour un montant de 0,1 milliard de XAF.
(2) Les intérêts sur compte courant et prêt concernent principalement :- 1,7 milliard de XAF de produits d’intérêts sur compte courant Setrag- 0,8 milliard de XAF de produits d’intérêts sur compte courant ECM- (1,5) milliard de XAF de charges d’intérêts sur emprunts- (0,3) milliard de XAF d’amortissements de frais d’emprunts
(3) Les autres produits et charges financiers concernent principalement des écarts de change pour 0,3 milliard de XAF, l’impact financier lié à la cession de l’entité Miner Holding BV pour 0,5 milliard de XAF et les frais financiers bancaires et de crédit documentaires pour un montant de (1,0) milliard de XAF.
Le reclassement des « autres charges et produits financiers » pour un montant de 1,5 milliard de XAF au 31 décembre 2014 porte sur les intérêts sur le compte courant Maboumine reclassés dans le résultat des autres produits et charges opérationnels, 0,9 milliard de XAF au 31 décembre 2013.
RÉSULTATS ET PERSPECTIVES
NOTE 15 – CHIFFRE D’AFFAIRES
NOTE 14 – AUTRES DETTESDéc. 2014 Déc. 2013
Dividendes à payer 247 563 241 852
Couverture de change 7 950 328 -
Écart de conversion Passif - 5 401 139
TOTAL AUTRES DETTES 8 197 891 5 642 991
Une couverture de change est constatée afin de tenir compte de la revalorisation entre le taux contracté pour les couvertures non dénouées et le taux du marché à la clôture. La couverture de change est créditrice au 31 décembre 2014 pour un montant de 8,0 milliards de XAF contrairement à une position débitrice de 1,2 milliard de XAF au 31 décembre 2013.
La position des écarts de conversion portant sur les emprunts libel-lés en USD est débitrice au 31 décembre 2014 pour un montant de 6,7 milliards de XAF contrairement à une position créditrice de 5,4 mil-liards de XAF au 31 décembre 2013.
48 RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
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NOTE 17 – AUTRES PRODUITS ET CHARGES OPÉRATIONNELSDéc. 2014 Déc. 2013
Dotations inhabituelles aux provisions (1)
(16 228 304) (18 503 953)
Dotations inhabituelles aux provisions réglementées (2)
(32 906 935) (51 253 498)
Reprises sur provisions réglementées (2)
13 699 994 9 889 219
Reprises sur dépréciation créances clients (3)
9 839 355 -
Résultat de cession d’actifs 136 398 61 199
Autres charges ou produits inhabituels (4)
1 497 315 (2 392 113)
TOTAL (23 962 178) (62 199 146)
(1) Les dotations inhabituelles aux provisions portent principalement sur les comptes courants des filiales Maboumine à hauteur de 15,4 milliards de XAF et de Sodepal à hauteur de 0,8 milliard de XAF.
(2) Les provisions réglementées sont mouvementées conformément aux dispositions de l’article 21 de la Convention Minière de COMILOG et de l’article 42 du Code général des impôts. La dotation au 31 décembre 2014 est plus faible du fait de la base de calcul, le résultat courant avant impôts et avant dotations réglementées, qui est en forte baisse 63,8 milliards de XAF par rapport au 31 décembre 2013, 100,8 milliards de XAF.
(3) La reprise de provision sur créances clients pour un montant de 9,8 milliards de XAF correspond au remboursement de la créance de la part de COMILOG France pour ce même montant.
(4) Les autres produits inhabituels au 31 décembre 2014 correspondent aux intérêts sur le compte courant Maboumine précédemment classés dans le résultat finan-cier pour 0,8 milliard de XAF au 31 décembre 2013.
Les autres charges inhabituelles au 31 décembre 2013 concernaient le litige contre Sacinter pour un montant de 2,4 milliards de XAF.
NOTE 18 – IMPÔT SUR LES BÉNÉFICESL’impôt sur les sociétés résulte de l’application du taux d’imposition de fin d’exercice au résultat avant impôts. Au Gabon, le taux d’imposition défini par la convention minière est de 35 %.
Réconciliation de la charge d’impôt avec le taux d’imposition gabonais Déc. 2014 Déc. 2013
Résultat courant avant impôt 33 694 547 51 585 123
Impôt théorique au taux COMILOG (35 %) (11 793 091) (18 054 793)
Effets sur l’impôt théorique :
- des différences permanentes entre le résultat comptable et le résultat taxable (162 141) 1 012 375
dont dividendes reçus 569 509 1 012 375
dont reprise sur la provision réglementée PFRGM 3 830 322
dont franchise d’IS sur l’activité CMM (4 217 544)
- des différences temporelles 1 406 647 (193 934)
- provision pour impôts (50 000 000)
TOTAL IMPÔT EFFECTIF (60 548 585) (17 236 352)
NOTE 19 – EXPOSITION AUX RISQUES DE CHANGESur l’exercice 2014, COMILOG poursuit sa politique de couverture du risque dollars US en construisant une position sur la base du budget. La position nette déclarée auprès de Metal Currencies au 31 décembre 2014 s’élève à 546,4 millions de USD pour un cours garanti de 1,3180 USD/EUR.
COMILOG a signé avec TCC (ingénierie chinoise) un contrat de type EPC – Open Book d’un montant de 1,3 milliard de Renminbi (CNY) soit environ 209 millions de dollars US, relatif à la fourniture du matériel et à la construction du Complexe Métallurgique de Moanda (CMM).
Le contrat stipule que TCC émettra ses factures en USD sur la base des cours USD/CNY à la date des différentes facturations. Les paiements relatifs à ce contrat ont commencé en novembre 2010 et se montent à 188 millions de dollars US au 31 décembre 2014. Les paiements se poursuivront jusqu’à la finalisation du chantier, dont le planning actuel prévoit qu’il s’achèvera courant 2015.
Afin de limiter son exposition aux variations de la parité USD/CNY, COMILOG a mis en place un programme de couvertures à terme et d’options USD/CNY. Au 31 décembre 2014, selon la nature des options prises pour la totalité du programme, la couverture maximale était de 139,2 millions de CNY à 6,231 USD/CNY (soit 22,3 millions de dollars US) alors que la couverture minimale était de 86,2 millions de CNY à 6,232 USD/CNY (soit 13,8 millions de dollars US).
Pour 2015, COMILOG poursuit sa politique de couverture du risque dollars US en construisant une position sur la base du budget. La posi-tion nette déclarée auprès de Metal Currencies a été arrêtée en début d’année à 443,5 millions de dollars US pour un cours garanti de 1,34 USD/EUR.
49RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
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NOTE 21 – CONVENTION D’ÉTABLISSEMENTS
NOTE 22 – AUTRES INFORMATIONSCOMILOG fait l’objet d’un contrôle fiscal au titre des années 2007 à 2010. Deux notifications de redressements ont été reçues en 2011 et 2012 portant sur ces quatre exercices. Suite aux réponses apportées par la société au cours de l’année 2012, une notification a été reçue le 24 janvier 2013, suivie d’un avis de mise en recouvrement reçu le 5 février 2013. La société a contesté la quasi-totalité des chefs de redressements et une réclamation contentieuse a été déposée auprès de l’administration fiscale gabonaise le 20 février 2013 et un second avis de mise en recouvrement a été reçu le 23 avril 2013. Les discussions se sont poursuivies au cours de l’année 2014 et ont permis de trouver un accord dont les modalités restent à finaliser couvrant la période 2007 à 2013. Les conséquences comptables et financières ont été intégrées dans les comptes au 31 décembre 2014.
Litige Environnement Moanda
Quatre ONG (Organisations Non Gouvernementales), un collectif d’habitants et un ancien député ont engagé, devant le Tribunal de Première Instance de Libreville, par différentes requêtes datées des mois de février et mars 2011, des actions civiles pour obtenir réparation de COMILOG et ERAMET de prétendus dommages environnementaux causés dans le passé par l’exploitation du site minier de Moanda.
Le Tribunal de Première Instance de Libreville a fait droit, le 13 novembre 2012, à la demande de COMILOG et des autres défendeurs en se déclarant territorialement incompétent. L’appel formé par les deman-deurs contre ce jugement a été jugé irrecevable par la Cour d’Appel de Libreville le 16 mai 2013. Les requérants se sont pourvus en cassation contre l’arrêt de la Cour d’Appel de Libreville en septembre 2013. Le 7 janvier 2015, la Cour de Cassation a rejeté le pourvoi des requérants.
RÉSULTATS ET PERSPECTIVES
NOTE 23 – ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS À LA CLÔTURENéant.
NOTE 20 – ENGAGEMENTSEngagements hors bilan
En milliards de XAF Déc. 2014
Engagements donnés 41
Avals, cautions et garanties 31
Sûretés réelles (principalement immobilisations corporelles)
10
Engagements reçus 1
Avals, cautions, garanties 1
Dans le cadre de l’attribution de la concession du chemin de fer « Transgabonais », les termes de la convention de novembre 2005, d’une durée initiale de trente ans, prévoient que la société Setrag, concessionnaire, est tenue de remplir des objectifs de capacité d’exploitation. Le concessionnaire dispose de la liberté tarifaire. Son actionnaire principal, COMILOG, s’est porté caution d’un emprunt souscrit en 2009 à hauteur de 15 milliards de XAF pour le financement des investissements permettant d’atteindre les objectifs de capacité d’exploitation. Le montant de l’emprunt s’élève à 9,0 milliards de XAF au 31 décembre 2014.
Les avals, cautions et garanties comprennent également principa-lement des cautions douanières pour 10 milliards de XAF d’EUR, des cautions environnementales pour 4 milliards de XAF.
Les sûretés réelles comprennent les nantissements donnés sur les actifs immobilisés dans le cadre des emprunts CAT Finance pour 10,4 milliards de XAF.
Les engagements reçus concernent principalement des cautions reçues dans le cadre de contrat de travaux ou d’achats de matériels ferroviaires.
Ratios financiers
L’entité COMILOG est soumise à des ratios financiers tels que définis dans le contrat « Convention de Crédit du 7 octobre 2011 » relatif au crédit acheteur souscrit auprès de BNP Paribas et ICBC pour un mon-tant de 157 millions de dollars US et dans les deux contrats bancaires de 30 millions de dollars US souscrits auprès de BNP Paribas et auprès de la banque BGFI. Les ratios à respecter sont les suivants :
• Ratio de dette nette / capitaux propres : < 1,15
• Ratio de couverture de la dette : cash-flow net / service de la dette : > 2
En complément des deux ratios précédemment cités, l’emprunt de 30 millions de dollars US souscrit auprès de BNP Paribas est soumis au ratio suivant :
• Ratio des sûretés correspondant au chiffre d’affaires de COMILOG vers ENO / service de la dette : > 150 %
Aucun cas d’exigibilité anticipée au 31 décembre 2014.
Emprunts CAT Finance
L’entité COMILOG est soumise à des ratios financiers tels que définis dans le contrat « Facilities agreement COMILOG SA/Setrag SA with Caterpillar Financial Services Corporation » daté du 16 mai 2014 relatif aux emprunts souscrits par COMILOG pour un montant de 40,4 millions USD (Facility A) et 10,9 millions d’EUR (Facility B). Les ratios à respecter sont les suivants :
• Ratio de dette nette / EBITDA : < 3
• Ratio de couverture du service de la dette : cash-flow / service de la dette : > 1,3
• Ratio de dette nette / capitaux propres : < 2
Aucun cas d’exigibilité anticipée au 31 décembre 2014.
Une convention d’établissement a été signée avec le Gouvernement gabonais en octobre 2004 et ratifiée par le parlement du Gabon en 2005. Cette Convention minière, dont la validité s’étend jusqu’en 2032,
fixe les modalités administratives, économiques, financières, juridiques et fiscales de l’activité de la société ainsi que ses principaux engage-ments en matières environnementales et sociales.
50 RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
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RAPPORT DU COMMISSAIRE AUX COMPTES ET DE L’AUDITEUR INDÉPENDANT SUR LES COMPTES ANNUELSAux Actionnaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale et en réponse à votre demande, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2014, sur :
• le contrôle des comptes annuels de la société COMILOG, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;
• les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.
I. OPINION SUR LES COMPTES ANNUELSNous avons effectué notre audit conformément aux dispositions de l’Acte uniforme OHADA dans ses articles 710 et suivants aux normes d’audit généralement admises dont l’application résulte de l’acte CEMAC n° 11/01 du 5 décembre 2001 ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance rai-sonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants
et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste éga-lement à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffi-sants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes annuels annexés au présent rapport sont, au regard des principes comptables de l’Acte uniforme OHADA, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opé-rations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
II. VÉRIFICATIONS ET INFORMATIONS SPÉCIFIQUESNous avons également procédé, conformément aux normes d’exer-cice professionnel applicables au Gabon, aux vérifications spécifiques prévues par l’Acte uniforme OHADA.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.
Libreville et Paris-La Défense, le 6 mars 2015
Le Commissaire aux comptes et l’Auditeur indépendant
ERNST & YOUNG
Érik Watremez Ludovic Ngatse
Expert-comptable agréé CEMAC EC146
ERNST & YOUNG Audit
Aymeric de La Morandière
51RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
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RÉSULTATS ET PERSPECTIVES
RAPPORT SPÉCIAL DU COMMISSAIRE AUX COMPTESSUR LES CONVENTIONS RÉGLEMENTÉES ÉTABLI EN APPLICATION DE L’ARTICLE 442
DE L’ACTE UNIFORME RELATIF AU DROIT DES SOCIÉTÉS COMMERCIALES ET DU G.I.E.
Exercice clos le 31 décembre 2014
Aux Actionnaires,
En notre qualité de commissaire aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.Il ne nous appartient pas de rechercher l’existence de conventions, mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes des articles 438 à 448 de cet Acte uniforme, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.
1. CONVENTIONS SOUMISES À L’APPROBATION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
1.1. Convention autorisée au cours de l’exerciceNous vous informons qu’il nous a été donné avis d’une convention conclue au cours de l’exercice et visée à l’article 438 de l’Acte uni-forme OHADA relatif au droit des sociétés commerciales et du GIE.
1.1.1. Avec la société Setrag SAAdministrateur concerné : M. Vecten.
a. Nature et objetContrat de prêt entre COMILOG (emprunteur), Caterpillar Finance Service Corporation (Catfin) prêteur initial et Setrag (emprunteur final).
ModalitésContrat en date du 16 mai 2014, par lequel CatFin (prêteur initial) met à disposition des facilités de prêts à terme susceptibles d’être utilisées par le prêteur (COMILOG) aux fins énoncés dans le contrat de crédit, y compris aux fins de tirages et de prêts consentis à son tour par le prêteur à l’emprunteur (Setrag). Sur la période 2014, le prêt consenti à COMILOG s’élève à XAF 7.141.003.725 et les intérêts de prêts s’élèvent à XAF 117.953.538.
2. CONVENTIONS APPROUVÉES AU COURS D’EXERCICES ANTÉRIEURS DONT L’EXÉCUTION S’EST POURSUIVIE DURANT L’EXERCICE
Par ailleurs, en application de l’article 440 de l’Acte uniforme OHADA relatif au droit des sociétés commerciales et du G.I.E., nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, approuvées au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de cet exercice.
2.1. Avec la société ERAMET COMILOG MANGANÈSEAdministrateur concerné : M. Vecten.
a. Nature et objetContrat de commercialisation de Manganèse métal et de Silico-manganèse, approuvé par l’Assemblée Générale du 12 juin 2014,
sous le nom de contrat de commercialisation de Manganèse métal et de Silicomanganèse.
ModalitésPar la convention du 02 septembre 2014, ERAMET COMILOG MANGANÈSE s’engage à s’approvisionner en Manganèse Métal et en Silico Manganèse auprès de COMILOG, de même COMILOG s’en-gage à approvisionner ERAMET COMILOG MANGANÈSE en produit en vue de leur revente par ERAMET COMILOG MANGANÈSE. Sur la période 2014, les ventes de l’activité CMM envers ECM se sont élevées à XAF 1.207.776.068. Aucune rémunération au titre de ce contrat n’a été comptabilisée sur la période 2014.
b. Nature et objetConvention de prestations de services générales.
ModalitésPar la convention du 24 novembre 2008, ERAMET COMILOG MANGANÈSE fournit à votre société les prestations suivantes : assis-tance en matière financière, administrative, juridique et fiscale, gestion industrielle, gestion de personnel, ventes et achats divers.La rémunération pour l’exercice 2014 a été de XAF 5.207.529.800 en contrepartie des prestations d’assistance.
c. Nature et objetConvention de prestations de services spécifiques.
ModalitésPar la convention du 24 novembre 2008, ERAMET COMILOG MANGANÈSE fournit à votre société les prestations suivantes : achats et approvisionnement auprès des fournisseurs localisés en dehors du Gabon ; comptabilisation et paiement des factures des fournisseurs localisés en dehors du Gabon, relance clients, suivi des comptes bancaires domiciliés en France et divers.La rémunération pour l’exercice 2014 a été de XAF 753.602.760 en contrepartie des prestations rendues.Administrateur concerné : M. J. Fabre.
d. Nature et objetAvance de trésorerie en compte courant.
ModalitésPar convention du 15 novembre 2005, votre société et ERAMET COMILOG MANGANÈSE se consentent mutuellement des avances de trésorerie croisées afin de gérer en commun leurs opérations finan-cières et coordonner leurs besoins et leurs excédents de trésorerie.Les intérêts sont calculés soit en euro sur la base du taux EONIA mensuel moyen, soit en dollar américain sur la base de la moyenne mensuelle des FED FUNDS. Dans le cas où votre société est prêteuse, ces taux sont majorés de 0,3 %.Les produits financiers générés par votre société au cours de l’exer-cice 2014 s’élèvent à 754.344.063 XAF, le solde du compte courant de votre société était débiteur de XAF 60.627.094.689.
2.2. Avec la société SetragAdministrateurs concernés : MM. J. Fabre et C. Villain.
52 RAPPORT ANNUEL 2014 - COMILOG
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Transformation du minerai par enrichissement, production d’alliages et de produits dérivés,
transformation et fiabilisation du chemin de fer Transgabonais, transformation des processus pour optimiser les performances,
transformation des métiers et de la sécurité avec des compétences renforcées, transformation des territoires
par leur développement économique et social…
Seul des leaders mondiaux du manganèse présent sur toute sa chaîne de valeur, COMILOG continue
de se transformer au profit de ses parties prenantes.
Cette dynamique s’exprime au Gabon, pays où son rôle économique est majeur, mais aussi en Asie, Europe,
Amérique du Nord et du Sud où ses activités se déploient. Pour la maintenir au plus haut niveau, COMILOG profite
des synergies avec le Groupe minier et métallurgique ERAMET, dont elle est filiale, ainsi que de la diversité
et de la mobilisation de ses 2 000 collaborateurs.
03. Message de la direction générale
06. Gouvernance
08. Chiffres clés
10. Faits marquants
15. Projets : de l’extraction à la transformation
16. Transformation du minerai au Gabon : une première pour le pays et COMILOG
18. L’EMMM, trois écoles en une
20. Optimiser les performances sur des marchés concurrentiels
25. Sécurité et métiers : du management à la mobilisation
26. Rénover le Transgabonais, enjeu vital pour COMILOG et le Gabon
28. Enraciner la sécurité, développer les compétences
31. Nouvelles avancées sociales
33. Environnement et social : de l’industrie à l’engagement
34. Réhabilitation de la Moulili : coup double pour l’environnement
36. Un Groupe engagé au profit des territoires et des populations
Cahier.
LES VISAGES DE LA PERFORMANCE
37. Résultats et perspectives : du succès à la performance
SOMMAIRE / PROFIL a. Nature et objetAvance de trésorerie en compte courant.
ModalitésPar convention du 1er octobre 2005, votre société et SETRAG se consentent mutuellement des avances de trésorerie croisées afin de gérer en commun leurs opérations financières et coordonner leurs besoins et leurs excédents de trésorerie.Ce compte est rémunéré sur la base d’un commun accord et aux conditions de marché.Les produits financiers générés pour votre société au cours de l’exer-cice 2014 s’élèvent à XAF 1.619.812.944.Au 31 décembre 2014, le solde du compte courant de votre société était débiteur de XAF 46.145.930.431.
b. Nature et objetConvention d’utilisation des infrastructures ferroviaires.
ModalitésPar convention du 18 octobre 2005, l’accord entre vos deux sociétés relatif aux modalités d’utilisation des infrastructures ferroviaires est renouvelé.Les charges générées pour votre société, concernant cette utilisation, au cours de l’exercice 2014, s’élèvent à XAF 20.802.971.780.
c. Nature et objetConvention d’entretien des installations fixes du chemin de fer.
ModalitésPar convention, l’accord entre vos deux sociétés relatif aux modalités d’entretien des infrastructures ferroviaires est renouvelé.Les produits générés en faveur de votre société s’élèvent, pour l’exer-cice 2014, à XAF 14.746.364.175.
2.3. Avec la société COMILOG International
a. Nature et objetAvance de trésorerie en compte courant.
ModalitésPar convention du 24 septembre 2003, votre société et COMILOG INTERNATIONAL se consentent mutuellement des avances de tréso-rerie croisées afin de gérer en commun leurs opérations financières et coordonner leurs besoins et leurs excédents de trésorerie.Au 31 décembre 2014 le solde du compte courant de votre société était débiteur de XAF 181.701.897.
b. Nature et objetContrat d’agence commerciale.
ModalitésPar la convention du 15 janvier 1997, modifiée par les avenants du 5 juin 1998 et du 11 avril 2000, COMILOG INTERNATIONAL est l’agent de vente de votre société et facture à ce titre des commissions sur les ventes de minerais et d’alliages de la Compagnie.Le montant des commissions comptabilisées au cours de l’exercice 2014 s’élève à XAF 4.069.321.851.
2.4. Avec la société PMO Gabon
a. Nature et objetConvention d’exploitation du port d’Owendo.
ModalitésLe protocole et la convention avec l’État gabonais, concernant l’exploitation du port d’Owendo, ont poursuivi leurs effets au cours de l’exercice 2014.Pour cet exercice, un montant de XAF 2.775.383.638, au titre de la redevance, a été comptabilisé.
b. Nature et objetConvention de prestation de service générale.
ModalitésAssistance en matière financière, administrative, juridique et fiscale, gestion industrielle, gestion de personnel, vente et achat divers. Au titre de cette assistance, un montant de XAF 19.110.000 a été comptabilisé sur la période.
2.5. Avec la société Sodepal
a. Nature et objetAvances en compte courant.
ModalitésLe compte courant débiteur, non rémunéré, que détient votre société sur la société SODEPAL, s’élève à XAF 2.994.422.967 au 31 décembre 2014.
b. Nature et objetConvention de prestation de service générale.
ModalitésPar la convention du 21 mars 2011 : assistance en matière financière, administrative, juridique et fiscale, gestion industrielle, gestion de personnel, vente et achats divers.Au titre de cette assistance XAF 4.000.000 ont été versés en 2014.
2.6. Avec la société Somivab
a. Nature et objetConvention de prestation de service générale.
ModalitésPar la convention du 21 mars 2011 : assistance en matière finan-cière, administrative, juridique et fiscale, gestion industrielle, gestion de personnel, vente et achat divers. Au titre de cette assistance XAF 48.000.000 ont été versés en 2014.
b. Nature et objetAvance en compte courant.
ModalitésPar la convention du 25 mai 2009, votre société et SOMIVAB se consentent mutuellement des avances de trésorerie croisée afin de gérer en commun leurs opérations financières et coordonner leur besoin et excédent de trésorerie. Ce compte est rémunéré sur la base d’un commun accord et aux conditions de marché.Le solde du compte courant au 31 décembre 2014 est de XAF 1.700.000.000, les produits financiers générés par votre société au cours de l’exercice 2014 s’élèvent à XAF 79.444.402.
Nous avons effectué nos travaux selon les normes de la profession ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.
Libreville, le 6 mars 2015
Le Commissaire aux comptes
ERNST & YOUNG
Ludovic Ngatse
Expert-comptable agréé CEMAC EC146
Érik Watremez
Associé
Crédits photo : André Massard, Antonin Borgeaud/Interlinks Images, COMILOG, médiathèque ERAMET, DR.Conception et réalisation : - Illustrations : ©Lapin/Valérie Oualid.Impression : ce rapport a été imprimé sur un couché sans bois 100 % PEFC (papier issu de forêts gérées durablement) chez un imprimeur respectant la norme environnementale Imprim’vert.
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RAPPORT ANNUEL 2014
D’UN ACTEUR INDUSTRIEL
À UN ACTEUR DU DÉVELOPPEMENT
Zone industrielle de Moanda - B.P. 27 - Gabon
Tél. : (241) 01 66 10 00 - Fax : (241) 01 66 11 57
BUREAUX FILIALES COMILOGDIRECTION GÉNÉRALE –DIRECTION MINE / C.I.M / C2M
Zone Industrielle MoandaBP 2728 – Moanda (Gabon)Tél. : (241) 01 66 10 00Fax : (241) 01 66 11 57
DIRECTION FERROVIAIRE ET PORTUAIRE
Port Minéralier d’OwendoBP 578 – Libreville (Gabon)Tél. : (241) 01 70 65 97Fax : (241) 01 70 64 08
REPRÉSENTATION
Boulevard de l’IndépendanceBP 578 – Libreville (Gabon)Tél. : (241) 01 76 24 74Fax : (241) 01 72 00 27
LA MINIÈRE DE LA MABOUNIÉ « MABOUMINE »
3 Quartiers978, boulevard QuabenBP 3883 – Libreville (Gabon)Tél. : (241) 01 76 98 19Fax : (241) 01 76 98 20
SETRAG
BP 578 – Libreville (Gabon)Tél. : (241) 01 70 24 78Fax : (241) 01 70 01 06
PORT MINÉRALIER D’OWENDO (PMO)
BP 578 – Libreville (Gabon)Tél. : (241) 01 70 65 97Fax : (241) 01 70 64 08
SOMIVAB
BP 3893 – Libreville (Gabon)Tél. : (241) 01 72 18 27Fax : (241) 01 76 25 83
COMILOG INTERNATIONAL
Tour Maine-Montparnasse33, avenue du Maine75755 Paris Cedex 15Tél. : 33 (0) 1 53 91 24 00Fax : 33 (0) 1 53 91 24 01
ERAMET COMILOG MANGANÈSE
Tour Maine-Montparnasse33, avenue du Maine75755 Paris Cedex 15Tél. : 33 (0) 1 53 91 24 00Fax : 33 (0) 1 53 91 24 01
COMILOG FRANCE
Tour Maine-Montparnasse33, avenue du Maine75755 Paris Cedex 15Tél. : 33 (0) 1 53 91 24 00Fax : 33 (0) 1 53 91 24 06
COMILOG DUNKERQUE
Tour Maine-Montparnasse33, avenue du Maine75755 Paris Cedex 15Tél. : 33 (0) 1 53 91 24 00Fax : 33 (0) 1 53 91 24 06
USINE DE DUNKERQUE
Port 8898 – ZIP des Huttes8898, route de Duvigneau59820 GravelinesTél. : 33 (0) 3 28 23 00 04Fax : 33 (0) 3 28 23 46 33
ERACHEM COMILOG SPRL
Rue du Bois7333 Saint-Ghislain (Belgique)Tél. : (32) 065 764 511Fax : (32) 065 764 550
COMILOG ASIACOMILOG FAR EASTDEVELOPMENT LTD.
Unit 1402, Tower One,Lippo center,89 Queens Way,Admiralty, Hong KongTél. : (852) 2529 3199Fax : (852) 2527 8747
COMILOG US
610 Pittman RoadBaltimoreMaryland, MD 21226-1788(États-Unis)Tél. : (1) 410 789 88 00Fax : (1) 410 636 71 34
ERACHEM COMILOG INC.
2 sites610 Pittman RoadBaltimoreMaryland, MD 21226–1788(États-Unis)Tél. : (1) 410 789 88 00Fax : (1) 410 636 71 34
Foot Road 795New JohnsonvilleTennessee, TN 37134-0239(États-Unis)Tél. : (1) 931 535 2151Fax : (1) 931 535 2489
ERACHEM MEXICO
Carretera Tampico-VallesKm 28 – Tamós, PánucoVer. C.P.92018 MexicoTél. : 52 833 357 5800Fax : 52 833 357 5807
GULF CHEMICAL & METALLURGICAL CORP. INC.
302 Midway RoadP.O. Box 2290Freeport, Texas 77541(États-Unis)Tél. : (1) 979 233 7882Fax : (1) 979 233 7171
BEAR METALLURGICALCOMPANY « BMC »
679 East Butler RoadButler, PA 16002(États-Unis)
RA
PPO
RT
AN
NU
EL
2014 -
CO
MIL
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