BUREAU VERITAS MAROC LE PREMIER QUOTIDIEN ...cain, avec une forte représentation ma-rocaine (grâce...

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EST devenu l’une des rencontres phares des décideurs africains. Le Fo- rum Afrique développement organisé par Attijariwafa bank et Maroc Export réunira aujourd’hui et demain des experts du conti- nent. Même si les situations restent contras- tées, la croissance sans commune mesure des économies africaines continue d’attirer les in- vestisseurs. Le mouvement est mené aussi bien par les opérateurs panafricains qu’étrangers. Derrière les banques et les télécoms qui sont les têtes de pont de l’expansion des entreprises marocaines en Afrique, plusieurs firmes ont dé- veloppé une ingénierie. o LE PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU MAROC JEUDI 19 FÉVRIER 2015 Editorial NUMERO 4466 - PRIX MAROC: 4 DH - FRANCE: 1 - DEPOT LEGAL: 100/1991 - DIRECTEUR DE PUBLICATION: ABDELMOUNAIM DILAMI Dossier de presse: 19/91 - L’ ECONOMISTE 70, Bd Massira Khadra - Casablanca - Tél. : 05.22.95.36.00 (LG) - Fax: Rédaction 05.22.39.35.44 - 05.22.36.59.26 - Commercial 05.22.36.46.32 - www.leconomiste.com - [email protected] Système de Management de la Qualité BUREAU VERITAS MAROC EST avec le Patronage royal qu’Attijariwafa bank et Maroc Export reçoivent pour deux jours à Casablanca clients et prospects de presque tout le continent. Il y a peu, c’était Marrakech qui avait accueilli le colloque de la CGEM, ho- noré par la présence du Souverain et du président Ouattara. Puis ce fut Paris qui organisa un sommet franco-afri- cain, avec une forte représentation ma- rocaine (grâce au Comité d’affaires). Dans quelques semaines, c’est à Ge- nève que se rencontreront les patrons africains et ceux d’Europe… Et si le New York Forum-Africa du Fassi, Ri- chard Attias, est reporté à l’été, c’est pour se marier avec une manifestation mettant plus l’accent sur les besoins d’investissements de la région. Toutes ces rencontres sont domi- nées par le commerce et les investis- sements. Il n’empêche que le monde politique est là, à l’écoute des besoins des entreprises. Il advient en effet un moment où ce monde politique doit prendre en charge la construction de grands es- paces de libertés économiques, seuls capables de fournir une base sérieuse au travail des entreprises, y compris et surtout aux entreprises locales. Sans ces bases, autant vouloir faire grandir grand poisson dans un petit aquarium. Sur le continent, les grands espaces sont trompeurs. La réalité est que les nations sont des marchés étroits, tous fragmentés par des barrières commer- ciales, plus handicapantes que la pire des mauvaises routes. Certes, à part l’Algérie, il n’y a plus de gouvernements africains qui raisonnent selon les anciennes maximes marxistes, mais ce n’est pas pour autant que le pas de l’ouverture est franchi... Ni facile à franchir, tant les peurs s’ajoutent aux rentes illicites pour générer des résistances fortes. Il est tout à fait remarquable que les unions monétaires aient été plus faciles à faire que les unions commerciales. Or, s’il y a une urgence africaine au- jourd’hui, c’est bien celle de favoriser les déplacements de marchandises et des services. o Nadia SALAH Union C’ C’ Compact II: Ouverture «d’une boîte à idées» Voir page 12 La «Sharia Board» officiellement créée Code de la route: Bientôt des PV électroniques Voir De Bonnes Sources Voir page 2 Forum Afrique développement Pister les futurs gisements Voir Analyse pages 4 à 6 Voir pages 7 à 9 Le tourisme cherche de nouveaux relais Richbond, 50 ans déjà! Change: Le nouveau régime des ex-MRE • Fini l’obligation de rapatrier les fonds • Les banques chargées d’instruire les déclarations • La loi 63-14 adoptée au Parlement Votre courrier pages 22 & 23 Voir notre dossier central

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Page 1: BUREAU VERITAS MAROC LE PREMIER QUOTIDIEN ...cain, avec une forte représentation ma-rocaine (grâce au Comité d’affaires). Dans quelques semaines, c’est à Ge-nève que se rencontreront

EST devenu l’une des rencontres phares des décideurs africains. Le Fo-rum Afrique développement organisé

par Attijariwafa bank et Maroc Export réunira aujourd’hui et demain des experts du conti-nent. Même si les situations restent contras-tées, la croissance sans commune mesure des

économies africaines continue d’attirer les in-vestisseurs. Le mouvement est mené aussi bien par les opérateurs panafricains qu’étrangers. Derrière les banques et les télécoms qui sont les têtes de pont de l’expansion des entreprises marocaines en Afrique, plusieurs firmes ont dé-veloppé une ingénierie.o

LE PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU MAROC

JEUD

I 19 F

ÉVRI

ER

2015

Editorial

NUMERO 4466 - PRIX MAROC: 4 DH - FRANCE: 1 € - DEPOT LEGAL: 100/1991 - DIRECTEUR DE PUBLICATION: ABDELMOUNAIM DILAMI

Dossier de presse: 19/91 - L’ECONOMISTE 70, Bd Massira Khadra - Casablanca - Tél. : 05.22.95.36.00 (LG) - Fax: Rédaction 05.22.39.35.44 - 05.22.36.59.26 - Commercial 05.22.36.46.32 - www.leconomiste.com - [email protected]

Système de Management de la Qualité

BUREAU VERITAS MAROC

EST avec le Patronage royal qu’Attijariwafa bank et Maroc Export reçoivent

pour deux jours à Casablanca clients et prospects de presque tout le continent. Il y a peu, c’était Marrakech qui avait accueilli le colloque de la CGEM, ho-noré par la présence du Souverain et du président Ouattara. Puis ce fut Paris qui organisa un sommet franco-afri-cain, avec une forte représentation ma-rocaine (grâce au Comité d’affaires). Dans quelques semaines, c’est à Ge-nève que se rencontreront les patrons africains et ceux d’Europe… Et si le New York Forum-Africa du Fassi, Ri-chard Attias, est reporté à l’été, c’est pour se marier avec une manifestation mettant plus l’accent sur les besoins d’investissements de la région.

Toutes ces rencontres sont domi-nées par le commerce et les investis-sements. Il n’empêche que le monde politique est là, à l’écoute des besoins des entreprises.

Il advient en effet un moment où ce monde politique doit prendre en charge la construction de grands es-paces de libertés économiques, seuls capables de fournir une base sérieuse au travail des entreprises, y compris et surtout aux entreprises locales. Sans ces bases, autant vouloir faire grandir grand poisson dans un petit aquarium. Sur le continent, les grands espaces sont trompeurs. La réalité est que les nations sont des marchés étroits, tous fragmentés par des barrières commer-ciales, plus handicapantes que la pire des mauvaises routes.

Certes, à part l’Algérie, il n’y a plus de gouvernements africains qui raisonnent selon les anciennes maximes marxistes, mais ce n’est pas pour autant que le pas de l’ouverture est franchi... Ni facile à franchir, tant les peurs s’ajoutent aux rentes illicites pour générer des résistances fortes. Il est tout à fait remarquable que les unions monétaires aient été plus faciles à faire que les unions commerciales. Or, s’il y a une urgence africaine au-jourd’hui, c’est bien celle de favoriser les déplacements de marchandises et des services.o

Nadia SALAH

Union

C’

C’

■ Compact II: Ouverture «d’une boîte à idées»Voir page 12

■ La «Sharia Board» officiellement créée

■ Code de la route: Bientôt des PV électroniquesVoir De Bonnes Sources

Voir page 2

Forum Afrique développement

Pister les futurs gisements

Voir Analyse pages 4 à 6 Voir pages 7 à 9

Le tourisme cherche de nouveaux relais

Richbond, 50 ans déjà!

Change: Le nouveau régime des ex-MRE

• Fini l’obligation de rapatrier les fonds

• Les banques chargées d’instruire les déclarations

• La loi 63-14 adoptée au Parlement

Votre courrier pages 22 & 23Voir notre dossier central