BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE...

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BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL B.P. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.00.12 ETABLISSEMENT PUBLIC REGIONAL MIDI - PYRENEES SCHEMA REGIONAL D'ELIMINATION DES DECHETS Etude des secteurs de collecte et de traitement Cartes d'aptitudes des sols pour le département des HAUTES-PYRENEES par J-C. SOULE avec la collaboration de J-G. ASTRUC Service géologique régional MIDI PYRÉNÉES avenue Pierre-Georges-Latécoère, 31400 Toulouse - Tél.: (61) 52.12.14 78 SGN 249 MPY Avril 1978

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BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

B.P. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.00.12

ETABLISSEMENT PUBLIC REGIONAL MIDI - PYRENEES

SCHEMA REGIONAL D'ELIMINATION

DES DECHETS

Etude des secteurs de collecte et de traitement

Cartes d'aptitudes des solspour le département des HAUTES-PYRENEES

parJ-C. SOULE

avec la collaboration de J-G. ASTRUC

Service géologique régional MIDI — P Y R É N É E S

avenue Pierre-Georges-Latécoère, 31400 Toulouse - Tél.: (61) 52.12.14

N° 78 SGN 249 MPY Avril 1978

R E S U M E

En application de la loi du 15 juillet 1975 relative àl'élimination des déchets et à la récupération des matériaux, les Ser-vices administratifs régionaux compétents ont élaboré un programmed'actions en faveur de l'élimination des déchets dans le cadre d'unepolitique régionale de l'environnement.

La présente étude qui porte sur vingt sept secteurs decollecte et de traitement préalablement définis, a été réalisée parle Service Géologique Régional Midi-Pyrénées du Bureau de RecherchesGéologiques et Minières, dans le cadre des directives données parl'Ingénieur Général du Génie Rural des Eaux et des Forêts chargé dela région Midi-Pyrénées.

L'étude repose sur des données déjà acquises (cartes,documents divers, archives) et sur des observations complémentaires deterrain. Elle aboutit à une zonation des terrains regroupés en quatreclasses, indiquant l'aptitude des sols à recevoir des unités de déchar-ge et de traitement des déchets.

Les résultats sont présentés sous forme de cartes faisantapparaître les zones favorables (deux sous-zones sont distinguées :favorables avec risques de pollutions négligeables, et favorables avecrisques de pollutions non négligeables), et les zones défavorables danslesquelles on a distingué celles qui entraîneraient une pollution d'eauxsouterraines sans grand intérêt, de celles qui entraîneraient une pollu-tion d'aquifères exploitables d'intérêt général. Ces dernières doiventêtre classées inaptes à recevoir des déchets, tandis que les premièrespeuvent recevoir des déchets, à condition cependant de prendre toutesles précautions nécessaires pour éviter toute nuisance.

La fiche descriptive qui accompagne chaque carte apportedes informations complémentaires sur les caractéristiques particulièresde la zone.

Cependant, compte tenu des échelles de restitution utili-sées pour la cartographie (1/100 000 en général et parfois 1/50 000 ou1/25 000), et de la dimension des sites qui pourront être utilisés en-suite, il sera nécessaire dans tous les cas de passer par une deuxièmephase qui sera une étude de détail au niveau des sites proposés dansles zones favorables.

— oOo—

A V E R T I S S E M E N T

La présente étude fait partie des études préliminaires

à l'établissement d'un schéma régional d'élimination des déchets. La

seule limite administrative prise en compte est celle de la région.

Les vingt sept secteurs ont donc été étudiés sans tenir

compte des limites départementales, mais pour faciliter l'utilisation

de ce document nous avons regroupé les zones par département.

— oOo—

TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION

1ère Partie : Contexte hydrogéologique régional et éliminationdes déchets. Méthodes d'études utilisées

1 - Organisation de la collecte des déchets en Midi-Pyrénées

2 - Méthodes de traitement

2.1 - Définition des ordures ménagères

2.2 - Principaux procédés de traitement utilisés

2.3 - Nocivité des ordures ménagères

3 - Méthode d'étude utilisée

3.1 - Définition des critères d'aptitude

3.2 - Déroulement de l'étude :

3.2.1 - Délimitation des zones d'étudesavec les autorités départementalescompétentes

3.2.2 - Première zonation à partir des docu-

ments existants

3.2.3 - Visites de terrains

3.2.4 - Synthèse

4 - Présentation des résultats

4.1 - Cartographie

4.2 - Fiches descriptives

5 - Limites de l'étude, examens et travaux complémentairesnécessaires pour la sélection définitive d'un site

2ème Partie : Cartes d'aptitudes des sols à recevoirdes unités de traitement dans le dépar-tement de :

- l'ARIEGE

- l'AVEYRON

- la HAUTE-GARONNE

- le GERS

- le LOT

- les HAUTES-PYRENEES

- le TARN

- le TARN-ET-GARONNE

Localisation des zones à étudier

Cartes d'aptitude et fiches descriptives

—oOo —

1ère Partie

Contexte hydrogéologique régional et élimination

des déchets

Méthodes utilisées

o

o o

I N T R O D U C T I O N

Le Préfet de la Région Midi-Pyrénées, a chargé le Ser-vice Géologique Régional Midi-Pyrénées du B.R.G.M. (Bureau de RecherchesGéologiques et Minières) d'effectuer sous la direction de l'IngénieurGénéral du Génie Rural des Eaux et des Forêts chargé de la Région Midi-Pyrénées, une étude de 27 zones préalablement délimitées, réparties surl'ensemble de la région conduisant pour chaque zone à l'établissementd'une carte d'aptitude des sols à recevoir des unités de traitement etde décharge des déchets.

Les méthodes utilisées pour cette cartographie procèdentde deux types d'investigations :

1 - exploitation des données existantes (cartes géologiques,photographies aériennes, cartes topographiques, documentsd'archives ....)

Cette première phase conduit à une cartographie sommaire,à partir d'une première répartition des terrains en troisclasses d'aptitude, et en prenant en compte le contextehydrogéologique.

2 - observations de terrain, permettant de mieux délimiterles zones et définir les classes à partir de l'examen dela nature lithologique des terrains de recouvrement.

Ainsi, c'est principalement à partir des critères hydro-géologiques (existence d'un aquifère, nature des terrains de recouvre-ment) que les cartes ont pu être tracées, et ce n'est que secondairementque d'autres critères ont été pris en compte. Ces derniers critères sontfonction de l'environnement de la topographie, de l'occupation des sols,des voies de communication, de l'orientation, et des possibilités deréaménagement des terrains.

— o O o —

1 - Organisation de la collecte des déchets en Midi-Pyrénées

En application de la loi du 15 juillet 1975, la cellulerégionale de l'Environnement a lancé un programme d'actions en faveurd'une meilleure élimination des déchets.

L'élaboration d'un schéma régional de collecte et detraitement des ordures ménagères s'appuie sur les schémas départemen-taux actualisés, en proposant le cas échéant des regroupements auxlimites des départements.

Le but recherché est d'aboutir à terme, à supprimer lesdépôts sauvages et à réduire le nombre de décharges, en organisant lacollecte autour d'unités de traitement et de décharges.

Ces unités peu nombreuses conduiront cependant à desdépôts plus ou moins importants en volume selon le type de traitementchoisi, et la quantité de population desservie.

Mais dans tous les cas, leur implantation sera faite demanière à limiter les risques de pollution des eaux souterraines, età provoquer le moins de nuisances possibles.

2 - Méthodes de traitement

L'évacuation et le traitement des résidus urbains ontété réglementés par la circulaire du 22 février 1973 (J.O. du 2Q mars1973 - Intérieur).

Cette circulaire définit la composition des ordures mé-nagères et présente les différents types de traitements utilisables.

2.1 - Définition des_ordures_ménagères

La composition des ordures ménagères est très hétérogè-ne, elle varie selon les saisons et selon le mode de vie des populationsdesservies. On peut cependant les classer en cinq catégories :

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1. Fines (inférieures à 20 mm)

2. Matières combustibles (chiffons, plastiques, bois,os ....)

3. Matières inertes (métaux, verres, faïences ...)

4. Matières fermentescibles (matières végétales, dé-chets de cuisines, fruits, légumes, viandes)

5. Papiers et cartons (combustibles et fermentescibles).

Ces ordures, dont la production est de l'ordre de 1 kg/jour/habitant présentent une nocivité bactériologique et chimique, va-riable selon la nature des produits déposés. Les produits stockés sontégalement plus ou moins inflammables selon le type de traitement choisi.

2.2 - Principaux procédés de traitement utilisés___________ — ___-__-——— —.——-. — —. — -— — — — — — — _ — ___-_ _____Trois types de procédés sont en usage actuellement :

l'incinération,

le compostage,

la mise en décharge.

A ces procédés classiques, il conviendrait d'ajouterdes procédés nouveaux, mais qui ne sont pas encore répandus, à savoir :

- le tri automatique séparant les papiers, plas-tiques, verres, ferrailles et métaux non ferreux,

l'incinération à haute température,

la pyrolyse,

le compostage à haute pression.

En laissant de côté les procédés nouveaux, on peut exa-miner rapidement quels sont les déchets résiduels des différents typesde traitements classiques :

— l'incinération, dont le produit résiduel représente 30 % enpoids du produit brut, aboutit à deux types de sous-produits :les cendres et mâchefers et les ferrailles. C'est la méthodequi fournit le moins de produits résiduels, mais ces produitsréutilisables doivent cependant être stockés même provisoire-ment.

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le compostage qui consiste en un broyage et criblage des rési-dus ménagers suivi d'une fermentation. Cette dernière opérationpeut être conduite de façon lente par fermentation naturelledes ordures broyées convenablement aérées et épandues sur uneaire aménagée ; ou par fermentation accélérée dans des tours.

La méthode de fermentation lente nécessite une aire d'épanda-ge de dimensions suffisantes et entraîne des risques de pollu-tion des eaux souterraines. Le résidus final, compost, produitpar les deux types de fermentations n'est pas absolument inerteet son stockage même provisoire (car le compost est utilisableen agriculture) nécessite des précautions pour ne pas entraînerde pollution des eaux.

la_mise_en_décharge est la méthode la plus simple et aussi laplus répandue.

La décharge brute d'ordures ménagères n'est plus tolérée carelle entraîne de trop graves nuisances. La décharge contrôléeest par contre une solution acceptable, car elle implique uncertain nombre de contraintes tendant à limiter efficacementles nuisances.

Le procédé de la dQ.dkah.Q2. C.0 nth.0 Í2.Z comprend troisméthodes différentes :

la décharge contrôlée traditionnelle,

la décharge avec compactage des ordures,

- la décharge d'ordures préalablement broyées.

Pour les deux premiers types de stockage les fermenta-tions aérobies sont rapidement arrêtées et les fermentations anaérobiesprennent le relais, tandis que la mise en décharge de déchets préalable-ment broyés conduit à une bonne fermentation aérobie dans un milieu ho-mogène et par conséquent à une meilleure évolution des déchets.

2.3 - Nocivité des ordures ménagères

Nonobstant les règlements en vigueur et les précautionsprises, tout dépôt de résidus urbains peut entraîner une contaminationbactériologique par la présence de germes pathogènes ou une pollutionchimique, selon la composition du déchet initial.

Dans le cadre de la présente étude, il n'est fait aucunedistinction entre les différents modes de traitements, et l'aptitude dessols à recevoir des déchets est examinée pour des déchets mis en décharge,cas le plus nocif.

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La nocivité de ces décharges prend divers aspects :

d'abord une nocivité apparente : visibilité, odeurs desproduits en fermentation aérobie, ruissellement de jus etprésence d'animaux (rats, mouches ...) dégagements gazeuxdes anaérobioses, risques importants de propagation de bac-téries pathogènes,

puis une nocivité au second degré, plus lente, peu visiblemais aussi redoutable, c'est la pollution du sol, puis deseaux souterraines.

Czttz dzn.nlzn.z pollution, z&t unz contamina-tion ln&Idlzui,z du ¿ou¿-¿ol, la cinétique, zt l<u £¿¿£¿4 zn¿ont mal connut. On ¿ait ce.pe.nda.nt que. lz principal vzctzuh.dz czttz contamination z&t V zau. En z^zt, V zau dz plulzqui tombe, ¿un. la dzckan.Qz pzut zntuaZnzn. à. la ^ol¿ dz¿ mlcuo-on.ganl¿mz¿ patkogznzà zt dzt> zlzmznt* chlmlquzi toxlquz¿ vzn.&lz ¿ol. Czttz zau contaminez pzut alohJb & 'In^lltuzti dan¿ le.¿ol zt attzlndtiz unz nappz d'zau ¿outz'ifialnz ¿ztwant à Vall-mzntatlon humalnz.

Etant donnz Vlmpznlzu¿z nzczAAltz dz ptzzaux'¿outzh.nalnz¿, Va&pzct hydfiogzologlquz dzvlznt lz

iactzuh. dominant poun. la fizchznchz dz& zonz¿ aptzi à <rzczvolidz& dzckztA.

3 - Méthode d'étude utilisée

3.1 - Définition_des_critères_d^aptitude

L'aptitude des sols à recevoir des déchets est baséesur un critère primaire dominant : "assurer la protection des eaux souter-raines exploitables pour l'alimentation humaine".

Le pfizmlzh. ttiacz ca/itogn.aphlquz à iiconduit donc a la délimitation d.z¿ aqul^zfizé zxp loi tab lz& ,vulnzfiablz¿ à la pollution. C zht lz ca¿ dz¿ nappzi dz milieuxdz pono¿ltz d'lntzi¿tlce.¿, pzu pio&ondzi, non pK.otzgzz¿ pan.unz couvz*.tun.z Impznmzablz [nappz¿ llbn.z¿ dzó alluvion* pan.zxzmplz) . C'zét zgalzmznt lz ca¿ dz¿ zaux dz¿ mlllzux {1¿¿UK.Z¿can.bonatz¿ [aqul&zn.z6 kan.¿tlquz¿ ). Van& lz¿ dzux ca¿ clté.6,la can.togn.aph.lz z¿t llmltzz aux nappz-a d'lntzn.zt gznzn.ac ic¿.l&gzndz a~z¿ can.tz¿].

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En dehors des risques de contamination d'un aquifèred'intérêt général, on devra apprécier quels sont les risques de propa-gation de la pollution dans le sol, éviter les stockages sur des milieuxfissurés non filtrants, où une eau polluée s'infiltrant dans le sol res-sortirait en aval avec sa charge polluante.

Aptizi avoln. ¿zZlmltz Zzi aqul{zn.zi , Zz izcondcn.ltzn.z kydn.ogzoZoglquz imponXant à pn.zndn.z zn compte. tit Zzn.ôZz joue. pan. Zzi pn.emlzn.¿ mztn.zi du. ioZ zt du ioui-ioZ iouiuni zvzntuzZZz de.ckan.gz.

En gznzn.aZ, on conildzn.zn.a comme, apte, à KZCZ-voln. dzi dzchzti tou¿ ZQM teA.na¿n¿ ¿é.dlme.ntaltie.6 de. iaL'oZe.pzn.me.a.bÁ.Zlté. (an.g¿Ze.A , Zimo ni, aZZuv¿on¿ hzté.n.ogè\nzi av e.cun bon poun.czntage. dz Zlmon¿> et d 'an.g¿ZeJ> ). Ma¿ó e.n iaLt,Za dzch.ah.ge. n.e.po&z ¿un. un tex.n.a.i.n non éatun.z zn zau, zt dontZa tznzun. zn zau vah.i.z dan¿ Zz tzmp¿>, ce. qui, modU^Jiz à. toutmomznt t>zà pn.opK.¿zt<¿A hydn.¿quz¿.

T'outz^oiM , czi tzn.n.a¿n& ¿ont pn.z^zn.abZz& , can.Za contamination du &oZ ¿'z{,{,zctue. tn.e.6 Zzntzmznt, Zzi bactz-n.lz6 pathogznzA nz ¿z pn.opagznt pa¿ dani Zz ¿oui-ioZ zt Zz6zZmznti cklmlquzi nocl^i mlgh-znt tn.zh Zzntzmznt. S oui dzt>de.chan.gzi anclznnzi. on a pu obizn.vzh. dani Za zonz non iatun.zzun znAlchlii zmznt zn czn.talni mztaux [zinc, culvn.z) , zt daniZa zonz iatun.zz unz chan.gz poZZuantz ûnpon.tantz [tant ckl-mlquz quz bactéJtloZoglq-uz) . ï.\<xli koh.i de.chan.gz, Za chan.gzpoZZuantz i'attznuz tn.zi n.apldzmznt vzn.i Z'avaZ.

Les critères secondaires sont constitués par un ensem-ble de conditions géologiques (risques de glissements de terrains parexemple) météorologiques (vents, pluie, ensoleillement), topographiques,et enfin par les conditions d'occupation des sols (habitat, cultures).

3.2 - Déroulement de

Pour chacune des 27 zones préalablement définies, etdont la liste nous a été communiquée par 1"Ingénieur Général du GénieRural des Eaux et des Forêts, nous avons procédé de la manière suivan-te :

- 6 -

3.2.1 - é ijT.iJ i n_de_s_zojij:s_d_]_éjtude_s £V£c_les au tc>r J tés;déjDaj:teinenta_les_

Selon les conditions locales, les zones à étudieront été délimitées de façons différentes, en fonction de l'importanceet du nombre des centres urbains à desservir et aussi en fonction desaxes routiers.(surtout en montagne).

3.2.2 - Pre_m_iLèjre_zcjia.tji1o_n h_ j3a.rtir des_dc)cuinen_ts ex_ijs_tants

Ce premier travail cartographique a été exécuté enutilisant les documents suivants :

cartes topographiques de l'I.G.N. aux échelles de 1/100 000,1/50 000 et 1/25 000

cartes géologiques à 1/80 000 et à 1/50 000

cartes hydrogéologiques à 1/100 000 et à 1/50 000

photographies aériennes

archives de la banque des données du sous-sol du B.R.G.M.,documents bibliographiques, documents et cartes inédits.

documenta ¿ont de. qualiXti, i,ntgale-¿>.Voa.fi ce.ntaine.& zone.6 etudite.6, nova, avonú di¿po¿t de. dacu-me.nt¿ hydn.ogtologique.-i> ¿>u/

ù{ii.&amme.n£ tlabon.t¿ poun. con&titue.nun guide. valable poun. la dtLh-altdtLon dz¿ zone.6 d'aptitudeVOUK. d'autfieÁ, le. pne.mi.efi dtc.oupa.QZ a. pu êtte. ^ait à pa.nti.fide.¿ indication^ de.¿> cafite.6 gtologiquu à t /SO 000 fitc&ntc¿qui donnent de.6 in^ofimation-íi 6ui ta. tithologi'e. <Lt ta. puiAia.ce. deÁ ^ofimajtionii gtologiqu<¿¿>. Enfiin poun. bon nombfie. de. zo-ne.¿, te. seul doc.ume.nt e.xptoita.bte. a. ttt la. cafite. gtatogique.anc.ie.nne. à 1/80 000 qui e.i>t impfitciee. {{¡ond topogn.aphi.que.e.n kackufte.6 de.6 ancie.nneJ> cafitzi d' ttat-majofi à 1/50 000)et ne. faoufinit le. plu& ¿>ouve.nt ni la lithologie., ni l'épaié-¿>e.ufi de¿ te/ifiainí,, donnte.¿ eJ>Ae.nti.e.lle¿> poun. la pn.ë.6&nte.ttude..

3.2.3 - X^^-^-Ë^ dle_t£rjr a^n

Toutes les zones ont été visitées.

On s'est attaché lors de cette visite de terrain àrechercher la nature lithologique* des terrains en affleurement (exa-men des affleurements naturels et surtout des faciès visibles grâce àdes travaux chaque fois que cela a été possible).

lithologie : nature de la roche (ex. : calcaire, sable, argile)

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Ces examens bien que rapides ont permis de mieuxdélimiter les différentes catégories de terrain en fonction de leurlithologie et non pas de leur stratigraphie*

En même temps, nous avons essayé d'apprécier lesautres facteurs importants pour l'étude : risques géotechniques,morphologie, occupation des sols et environnement. Ces différentscritères étant très variables dans l'espace, il n'a pas été possibled'en tenir compte dans la cartographie. On a seulement essayé de déga-ger les caractères généraux de chaque zone.

3.2.4 - Synthèse

Le document de synthèse établi aboutit à un classe-ment des terrains en quatre catégories d'aptitudes. Lorsque des zonesparticulièrement intéressantes pour constituer des sites de stockageont été rencontrées, elles sont mentionnées.

: Vtnzgalttz áan¿> la valzuh. dz6 donnzz6 <xtn6tquz la gtiandz dtv zt6ttz dz6 tznnatn6 zt dz6 contzxtzi locauxfK2.YlC0YltK.QJi COYldutt {¡OA.C2.me.Ylt à dz6 6t¿ntkZ6 Z6 CafltOQflO.phtqUZ6dz valzufu tnzgalz6. CeM.ta.tnze 6ont pizcLbzs zt &oun.n¿6dz6 documzYit6 £actlz6 à uttlt6zn. poufi la pn.z6e.lzctton d'un6ttz, d}autn.z6 ztablizi a pciutth. cíe. cantz6 gzologtquz6 an-ctznnz6 lz 6ont motn6. -

Présentation des résultats

Pour chacune des 27 zones étudiées, les résultatssont présentés sous forme d'une carte et d'une fiche descriptive.Un seul modèle de présentation commun à toutes les zones a été adop-té.

4.1 - Ç^IÎIEÎ}

Toutes les cartes établies entrent dans une page.

La zone étudiée est délimitée par un trait gras.

* stratigraphie : description et cartographie des terrains en fonc-tion de leur âge, de leur ordre de superposition,de leurs contours en affleurement.

- 8 -

A l'intérieur, les terrains sont divisés en quatreclasses (cf. légende en fin de volume).

On distingue deux classes pour les terrains aptes :

classe A : à risque de pollution négligeable

classe B : " " faible mais non négligeable

De la même façon, on distingue deux classes deterrains défavorables en général :

classe C •• : à risque de pollution élevé pour les eauxsouterraines, mais dans des zones à aquifè-res mal définis ou bien à aquifères d'intérêttrès limité.

classe C 2 : à risque de pollution élevé pour des aquifè-res d'intérêt général et vulnérables à lapollution.

La clai>i»z dz tzh.ha¿n A n'a ztz utlliM zzquz pouh. dz¿ tzhh.alnh ornant toute, ¿zcuh.Á.tz [tzh-h.ai.ni,komogznzi impeAmzablzA , absence d'

La claéàz de. tzhhain B h.zgh.oupz dz& caovah.¿z¿> eí a e\tt ¿ouvznt ixtlJLlt>e\e., le¿ condlt¿ovu, de. ¿icu-Kltt ¿ont donc vailableA. VanA le. dltall, c' eÂt-pou*, le, choix, d'un iltz, la claàoe. 8 pe.ut doncdej> ¿>e.ctzuh.ti &anh ph.oble.meA, aui>&JL bZzn quz dz&teA pouh, Va.cczptatA.on d'unz dzch.ah.az.

En&¿n pouh. Izó tzh.h,aJLn¿> dz cla¿>¿>z C qu¿¿ont de\^a\)oh.ablzh, II laut zxcluh.z tout ¿tockagz zn clai-iz Q.<i , zt n'avo¿h h.zcouh.6 à la cla¿¿z C-, qu' zx.czpti.on-nzllzmzYvt zt zn zvaluant avzc phzc¿í>Á.on Izi conizquznczàdz la pollution alnà-L ph.ovoquzz.

En plus de la cartographie des terrains, on a portésur chaque carte les captages A.E.P. connus, ainsi que les sites oumonuments historiques classés, et les espaces protégés au titre dela législation sur les Monuments Historiques.

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Pour les captages comme pour les sites classés,il existe des servitudes définies par des périmètres de protection.Ces périmètres n'ont pas été reportés sur les cartes. On devra doncle cas échéant, se reporter au dossier définissant les servitudespour le captage ou le site considéré.

4.2 - Fi£':ies_descriptives

Chaque fiche décrit la zone selon une présentationunifiée.

La zone porte le numéro du département dans laquel-le elle se situe en plus grande partie et un numéro d'ordre.

L'appellation est celle du centre principal.

N° 1 - DEFINITION DE LA ZONE A ETUDIER

En absence de contrainte géographique ou d'indica-tion particulière de la part de l'administration compétente, la zoneétudiée est délimitée par un cercle de 10 km de rayon, dont le centreest au barycentre des principales agglomérations productrices de dé-chets. Dans ce cas là, l'échelle de restitution choisie est 1/100 000,Dans d'autres cas, elle peut être 1/50 000 ou 1/25 000 (zones monta-gneuses, secteurs particuliers délimités par l'administration).

N° 2 - CONTEXTE GEOGRAPHIQUE

En plus des cartes topographiques utilisées, ona mentionné les principales caractéristiques du relief, du paysage,de l'habitat et de l'occupation du sol.

N° 3 - GEOLOGIE, LITHOLOGIE

Les cartes utilisées sont mentionnées. Les terrainsprincipaux sont présentés regroupés en fonction de leur lithologie.

N° 4 - HYDROGEOLOGIE, HYDROLOGIE DE SURFACE,GEOTECHNIQUE

Les terrains sont classés en trois catégories :

4.1 - Zone à risque de pollution négligeable

C'est la classe A de la carte

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4.2 - Zone à risque de pollution mais utilisable sousréserve

C'est la classe B de la carte

4.3 - Zone défavorable en général

Elle est formée par les classes C ^ et C n

Dans les commentaires, on a signalé les faits lesplus marquants, on n'a pas forcément passé en revue tous les critè-res. Certaines règles sont générales et sont valables dans tous lescas :

- dépôts à distance suffisante de tout captage d'eau oude toute source exploitée ou exploitable

précautions à prendre contre le ruissellement : collec-ter tout le ruissellement venant de l'amont et le détourner

- n'entraîner aucune pollution d'eau de surface

- n'admettre aucun écoulement provenant du dépôt

éviter les pentes fortes

- éviter les zones toujours à l'ombre

- pour le choix d'un site, il faudra aussi tenir comptede la direction des vents

s'éloigner suffisamment des zones habitées et tenircompte pour le choix d'un site de la valeur des terresou du type d'occupation du sol.

N° 5 - CONCLUSIONS - ENVIRONNEMENT

On a repris les catégories de terrains aptes en si-gnalant des faits particuliers et en y ajoutant les problèmes d'en-vironnement très sommairement, ainsi que les possibilités de réamé-nagement lorsqu'elles sont particulières.

- 11 -

Limites de l'étude, examens et travaux complémentaires nécessai-res pour la sélection définitive d'un site

Cette étude n'aboutit pas au choix de sites, maisà une zonation qui doit permettre une orientation de la recher-che de ces sites.

Cette première phase de sélection des terrainsest fondamentale, mais compte tenu des échelles cartographiquesadoptées (1/100 000, 1/50 000, 1/25 000), les classes d'aptitu-des retenues peuvent présenter des anomalies locales de faibleextension non cartographiables.

Pour la sélection d'un ou plusieurs sites, il seranécessaire de rechercher, à l'intérieur des zones déjà classéesaptes à recevoir des déchets, des terrains répondant à la foisaux contraintes déjà prises en compte, et à d'autres contrainteslocales telles que : problèmes fonciers, problèmes de transport,aspects sociaux économiques, réaménagements envisageables aprèsexploitation.

Les sites ainsi présélectionnés doivent alors fairel'objet d'une étude hydrogéologique de site. Cette deuxième phased'étude est caractérisée par un examen hydrogéologique de détail.Cet examen est nécessaire dans tous les cas, ne serait-ce qu'àcause du changement d'échelle, mais la nature des travaux de re-connaissance à exécuter varie en fonction de la complexité géolo-gique locale. Pour un cas simple, l'examen peut être ramené à unevisite de terrain d'un spécialiste, pour des cas complexes présen-tant des risques de pollution, il peut être nécessaire d'effectuerdes sondages permettant de connaître l'épaisseur du recouvrement,de mesurer sa perméabilité, et également de connaître la piézomé-trie de l'aquifère.

Ce n'est qu'après cette étude sitologique qu'un ter-rain peut être retenu.

Enfin, avant la mise en exploitation du site la der-nière phase d'examens est constituée par les enquêtes réglementai-res : enquêtes de commodo et incommodo, avis du géologue agréé,étude d'impact (Loi du 10 juillet 1976 relative à la protection dela nature et décret d'application du 12 octobre 1977 ; loi du 19juillet 1976 relative aux installations classées pour la protec-tion de l'environnement et décret d'application du 21 septembre1977).

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1 -

2 -

3

Pour les trois phases de la procédure proposée :

proposition de sites présélectionnés par les autoritésadministratives

- études de faisabilité pour le site proposé et les variantes

- enquêtes réglementaires

les travaux restant à faire sont plus ou moins importantselon la catégorie des terrains dans lesquels on se trouve.

Le tableau suivant en fournit un aperçu :

Propositions det sites présélec-

tionnés

Classe à laquelleappartiennent lessites proposésprésélectionnés

A

B

C l

C 2

Etude de site

Examen hydrogéologiquelocal détaillé

Etude de faisabilité

Pour la majorité des sitesproposés en zone A, il nesera pas nécessaire d'entre-prendre des travaux de re-connaissances hydrogéologi-ques particuliers

J

Examen hydrogéologique K (

complémentaire éventuel

L'examen hydrogéologique avecéventuellement mesures desépaisseurs de recouvrementet des paramètres hydrauli-ques essentiels est à prévoirdans tous les cas pour lessites présélectionnés

Utilisable sous réserve, mêmesexamens qu'en B, mais avec con-traintes plus sévères

Tout terrain classé en C_ està rejeterSi localement un terrain n'a-vait pas (à cause d'anomalieslocales) toutes les caracté-ristiques de la classe C_,il devrait être reclassé en

Cl

Enquêtes réglementaires

- Enquêtes de commodo etincommodo

- Avis du géologue agréé

Etude d'impact

L'avis du géologue agréé>•—*•- devra être sollicité pour

le site retenu

Devant toute anomalie loca-le, ou tout risque particu-lier le géologue agréé,conserve la possibilité dedemander les examens complimentaires qu'il jugeraitutiles

Pour le site définitivemen-retenu, l'avis du géologueagréé et l'étude d'impactseront appuyés sur les étu-des de faisabilité

idem

sans objet

Toulouse, le 25 avril 1978

J-C. SOULE

2ème Partie

Cartes d'aptitudes des sols à recevoir des unités

de traitement dans le département des

HAUTES - PYRENEES - 65 -

Secteurs étudiés : 6 5 - 1 : Maubourguet

6 5 - 2 : Castelnau-Magnoac

6 5 - 3 : Bagnères-de-Bigorre

6 5 - 4 : Lannemezan

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Rojm cx.fi qix<L : ta JLzgznde, d.2-6 ca.h.tQj> e¿>t e n dafinJLîLtiz page.

Localisation des 2 7 secteursde collecte et d'élimination

des déchets étudiés

Echelle : 1 / 1 O O O 0 O 0

-de-Quercq j _ i*»«rofl

MONTAUBAN

Castelamj-Magnoat Jî

O Secteur de collecté avec son

numéro d'ordre déparremenhal

eh son appellation

I'

Z O N E N° 65 - 1

Appellation MAUBOURGUET

1. DEFINITION DE LA ZONE A ETUDIER :

Principaux centres de productionde déchets :

Zone étudiée :

Echelle de restitution cartogra-phique :

Maubourguet, Vic-en-Bigorre,Rabastens

Cercle de 10 km de rayondont le centre est compris entreArtagnan et Gensac

1/1OO 000

2. CONTEXTE GEOGRAPHIQUE :

Cartes topographiques à 1/100 000 Aire-sui—l'Adour, Auch, Pau,Tarbes

à 1/ 25 000 Vic-en-Bigorre 1-2, 5-6, 7-8Tarbes 1-2, 3-4

La zone est composée de deux vallées : celle de l'Adourorientée Nord-Sud, et celle de l'Arros à l'Est.

Les vallées sont les voies de communication principalesdes lieux d'habitations et des zones de cultures et d'élevage.

Les interfluves sont formés par des coteaux molassiquesasymétriques avec versant Ouest abrupt, couverts de forêts et de tail-lis, et versant Est en pente douce, couverts de prairies et de cultures.

Zone 6 5 - 1

- 2 -

3. GEOLOGIE, LITHOLOGIE :

Carte géologique à 1/80 000 : Castelnau et Tarbes

" " 1/50 000 : Vic-en-Bigorre et Tarbes

Deux unités géologiques doivent être distinguées :

1. Les alluvions quaternaires de l'Adour et de l'Arros, qui sontdans ce secteur essentiellement wurmiennes. Les alluvions del'Adour étant sablo-graveleuses et celles de l'Arros argilo-limono-graveleuses.

2. Les coteaux molassiques, qui sont formés par des dépôts le plussouvent marneux avec intercalations lenticulaires de calcairesde poudingues ou de graviers.A l'Ouest de l'Adour les sommets de ces coteaux sont couverts parles dépôts d'"argiles à galets" du Pontien, eux-mêmes recouvertspar les alluvions anciennes caillouteuses du GUnz. A l'Est del'Adour, seuls les dépôts d'argiles à galets du Pontien apparais-sent en placage de faible extension en position sommitale.

4. HYDROGEOLOGIE, HYDROLOGIE DE SURFACE, GEOTECHNIQUE

4.1 - Zone à risque de pollution négligeable

Les parties supérieures des coteaux situés à l'Ouest del'Adour qui sont formés par les "argiles à galets" du Pontien et les al-luvions anciennes argilo-graveleuses du GUnz sont suffisamment peu perméa-bles pour former un terrain favorable au stockage. Cependant il faudra éviter les pentes fortes qui pourraient entraîner des glissements de terrainset s'assurer que localement il n'existe pas de circulation d'eau exception-nelle dans un lit de galets débarrassé de l'argile.

4.2 - Zone à risque de pollution, mais utilisable sous réserve

Les pentes des coteaux molassiques à l'Ouest sur les collu-vions peuvent être utilisées lorsque la pente n'est pas trop forte et lors-qu'il n'y a pas de venue d'eau.

Le problème est identique pour les coteaux situés à l'Est del'Adour tandis que les alluvions wurmiennes de l'Arros qui sont limoneusesconstituent un terrain favorable à condition de s'assurer que localement 1perméabilité nest pas trop élevée.

Zone 6 5 - 1

- 3 -

4.3 - Zone défavorable

Toute la plaine de l'Adour formée par des alluvions gra-veleuses est le siège d'un aquifère d'intérêt général exploitable et ex-ploité, qui doit être très protégé.

Aucun stockage ne doit être permis sur ces alluvions debonne perméabilité.

De même aucun stockage ne doit avoir lieu dans le litmajeur de l'Arros qui est une zone aquifère et inondable.

5. CONCLUSIONS : ENVIRONNEMENT - Possibilités d'aménagements et derécupération des terrains

5.1 - Zone à risque de pollution négligeable

Cette zone formée, en quasi totalité, par les partiessupérieures des coteaux situés à l'Ouest de l'Adour est favorable dupoint de vue hydrogéologique. Les conditions d'environnement sont bonnes,taillis, bois et landes, se partagent les terrains en pentes et les val-lons orientés à l'Est, tandis que les plateaux sont cultivés.

Les possibilités de terrassement et de récupération dessols sont intéressantes.

5.2 - Zone à risque de pollution, mais utilisable sous réserve

1. Les terrains molassiques sont cultivés sur les faibles pen-tes, couverts de taillis sur les pentes fortes, qui posentle problème de la stabilité des sols.Tous les vallons peu pentus sont utilisables, mais un examende détail du sol doit être effectué avant tout choix défini-tif, pour s'assurer qu'il n'y a pas de risque de venue d'eauou de percolation importante, ou de risque de glissement.

2. Les alluvions wurmiennes limoneuses de l'Arros sont plus ho-mogènes et plus favorables du point de vue hydrogéologique.Si après mesure sur un site choisi, la perméabilité apparaîtfavorable, le stockage ne devrait pas présenter de risque depollution, mais les conditions d'environnement sont peut-êtredifficiles à satisfaire.

- MAUBOURGUET - Zone 65-1

Ech: 1/ 100 000

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Z O N E N° 65 - 2

Appellation CASTELNAU - MAGNOAC

DEFINITION DE LA ZONE A ETUDIER :

Principaux centres de productionde déchets :

Zone étudiée :

Echelle de restitution cartogra-phique :

Trie, Castelnau-Magnoac

Rectangle (14 km x 10 km)ayant Trie dans son quart NW et Cas-telnau dans son quart SE

1/50 000

CONTEXTE GEOGRAPHIQUE :

Cartes topographiques 1/50 000

1/25 000

Boulogne-sur-Gesse

Boulogne-sur-Gesse 1-2 et 5-6

Cette région est essentiellement constituée par un ensemblede rivières s'écoulant parallèlement du Sud vers le Nord.

Les vallées sont asymétriques avec un versant exposé à l'Ouestabrupt couvert de forêts et taillis et un versant exposé à l'Est en pentedouce, couvert de prairies et de cultures ou exceptionnellement de forêts(forêt de Campuzan par exemple), se raccordant insensiblement aux terras-ses et basses plaines.

Zone 6 5 - 2

- 2 -

3. GEOLOGIE, LITHOLOGIE :

Carte géologique à 1/50 000 : Boulogne-sur-Gesse

Le substratum est constitué par les dépôts molassiques

miocènes qui sont dans le secteur étudié essentiellement marneux, aveclocalement quelques faciès de poudingues, et plus rarement de calcaires.

Toutes les hauteurs sont recouvertes par les dépôts ponticopliocenes (argiles, sables et graviers), eux-mêmes masqués le plus souvensoit par les alluvions anciennes (argiles et galets) sur les plateaux, soitpar des dépôts soliflués sur les pentes.

Le lit majeur et la basse plaine sont formés par des dépôtslimoneux en surface et plus graveleux en profondeur. Les terrasses (moyen-nes et hautes) sont constituées par des graviers et galets pris dans unematrice argileuse et recouverts par des limons argileux.

4. HYDROGEOLOGIE, HYDROLOGIE DE SURFACE, GEOTECHNIQUE :

4.1 - Zone à risque de pollution négligeable

Toutes les terrasses anciennes des rivières :

FV

FW

FX

terrasse

ft

d'iige GUnz

' Mindel

' Riss

Ces terrains formés par des alluvions très altérées, sontconstitués par des galets, des limons et des argiles. Leur perméabilitéest faible, ils constituent des terrains favorables pour des stockages.

4.2 - Zone à risque de pollution, mais utilisable sous réserve

Deux types de terrains entre.nt dans cette classe :

1. Les alluvions wurmiennes des basses plaines qui ne pour-raient être utilisées qu'à condition d'effectuer au préa-lable des mesures de perméabilité, montrant que cette der-nière est localement compatible avec un dépôt.

Zone 6 5 - 2

- 3 -

2. Les molasses en pentes douces et les colluvions.Ces terrains sont en général favorables, mais leursgrandes variations de faciès nécessitent un examenlocal détaillé avant toute sélection définitive d'unsite.

4.3 - Zone défavorable

1. Les alluvions actuelles des rivières sont à déconseiller carces zones sont humides et inondables et le risque depollution de rivière est trop élevé.

2. Les molasses à pentes trop fortes seront évitées à causedes risques de solifluxion.

5. CONCLUSIONS - ENVIRONNEMENT : Possibilités d'aménagements et derécupération des terrains

5.1 - Zone à risque de pollution négligeable

Les terrasses anciennes sont favorables du point de vuehydrogéologique, elles sont faciles à aménager (un niveau de paléosoldur semble cependant généralisé à faible profondeur). Mais ces terras-ses sont couvertes de cultures avec un habitat dispersé. La forêt deCampuzan qui est en partie sur une terrasse constitue une particula-rité.

Ces zones ne sont donc pas très favorables du point devue de l'environnement.

5.2 - Zone à risque de pollution, mais utilisable sous réserve

1. Les alluvions des terrasses moyennes sont un peu moins im-perméables que les précédentes, et les conditions d'envi-ronnement sont identiques (cultures, habitat dispersé).

2. Les dépôts molassiques et les colluvions présentent desrisques de glissement de terrains et des risques d'anoma-lies locales nécessitant un examen de détail, mais lesconditions d'environnement sont souvent bonnes. Il est eneffet possible de trouver des vallons inhabités offrant debonnes conditions d'environnement (isolation pour la vue,pour le bruit . . . . ) .

CASTELNAU - MAGNOAC Zone 65-2

Ech V 50 000

Z O N E N° 65 - 3

Appellation BAGNERES-DE-BIGORRE

1. DEFINITION DE LA ZONE A ETUDIER :

Principaux centres de productionde déchets :

Zone étudiée :

Echelle de restitution cartogra-phique :

Bagnères-de-Bigorre

Rectangle de 12,5 kmsur 10 km avec à l'intérieur lesplateaux de Cieutat et d'Orignacau Nord-Est et Bagnères-de-Bigorreau Sud-Ouest

1/50 000

2 . CONTEXTE-.GEOGRAPHIQUE :

Carte topographique 1/50 000

1/25 000

Bagnères-de-Bigorre

Bagnères-de-Bigorre 1-2, 3-4,5-6 et 7-8

Les environs de Bagnères-de-Bigorre comprennent troistypes de paysages :

1. la montagne avec forêts et pâturages principalement

2. la vallée de l'Adour, axe de communication lieux d'habitationset de cultures

3. les plateaux de Cieutat - Orignac avec cultures, prairies etélevage (ovins, porcins).

Zone 6 5 - 3

- 2 -

3. GEOLOGIE, LITHOLOGIE :

Carte géologique à 1/80 000 : Tarbes

La structure géologique de cette région est fort complexe,aussi nous ne décrivons que les terrains susceptibles de nous inté-resser.

La montagne est constituée par des écailles déversées auNord et orientées WNW - ESE, ces terrains sont trop abrupts pour êtreretenus. Les flyschscénomaniens et Turono-SantOniens des plateaux deCieutat - Orignac ont un relief plus doux et peuvent être regroupésavec les placages des formations pliocenes. Les flyschs sont marneuxavec intercalations de bancs calcaires, tandis que le pliocène estprincipalement argileux avec galets.

Passant par Orignac des formations orientées W - E se succèdent du Sud vers le N de la façon suivante : flyschs campaniens et maes-trichtiens marneux, puis calcaires à Nummulites du Lutétien inférieur.

4. HYDROGEOLOGIE, HYDROLOGIE DE SURFACE, GEOTECHNIQUE :

4.1 - Zone à risque de pollution négligeable

Néant.

4.2 - Zone à risque de pollution, mais utilisable sous réserve

Mu Nord-Est de Bagnères les plateaux de Cieutat - Orignacformés par des flyschs marneux ou argilo-greseux, avec quelques bancscalcaires - cet ensemble est peu favorable à la circulation de l'eauCes flyschs sont en partie recouverts par les dépôts d'un cône de déj >tion pliocène aux faciès argilo-graveleux. Les argiles semblent dominerc'est donc un niveau imperméable dans son ensemble. Cependant, il estpossible que des niveaux à forte concentration de galets puissent permettre la circulation de l'eau.

Pour les flyschs comme pour les dépôts pliocenes, les pentes présentent souvent des risques de glissement de terrain.

4.3 - Zone défavorable

Les zones défavorables sont formées par :

Zone 6 5 - 3

- 3 -

1. les alluvions de l'Adour qui sont aquifères,

2. les calcaires du Lutétien au Nord d'Orignac,

3. toute la zone montagneuse à cause de la topographie.

5. CONCLUSIONS - ENVIRONNEMENT : Possibilités d'aménagements et derécupération des terrains

5.1 - Zone à risque de pollution négligeable

Néant.

5.2 - Zone à risque de pollution, mais utilisable sous réserve

La zone retenue forme une unité géographique située auN - E de Bagneres-de-Bigorre.

Cette zone est plane ou à relief faible, il n'y a pasd'aquifère notable, et un certain nombre de vallons peu abrupts pour-raient former des zones favorables à des stockages satisfaisants pour1'environnement.

L'accès est relativement facile et les terrains sont amé-nageables en tenant compte cependant des risques géotechniques.

BAGNERE5- de-BIGORRE Zone 65-3

Ech. 1 /50 000

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Z O N E N° 65 - 4

Appellation LANNEMEZAN

DEFINITION DE LA ZONE A ETUDIER :

Principaux centres de productionde déchets :

Zone étudiée :

Echelle de restitution cartogra-phique :

Lannemezan, Labarthe-de-Neste,Galan

Cercle de 10 km derayon centré sur Lannemezan

1/100 000

2. CONTEXTE GEOGRAPHIQUE :

Cartes topographiques à 1/100 000

à 1/ 25 000

Tarbes

Bagnères 3-4, 7-8Montrejeau 1-2, 5-6Boulogne-sur-Gesse 5-6Tarbes 7-8

Cette zone est constituée par une unité géographique : le pla-teau de Lannemezan, vaste cône de déjection débutant au Sud dans lamontagne au niveau de la vallée de la Neste et se raccordant au Nordsur les molasses des coteaux gascons.

C'est une zone très peuplée avec de nombreux villages au pieddes Pyrénées, et un habitat plus dispersé vers le Nord.

Zone 6 5 - 4

- 2 -

3. GEOLOGIE, LITHOLOGIE :

Carte géologique à 1/80 000 : Tarbes, St. Gaudens

à 1/50 000 : Montrejeau, Tarbes

Au Sud de Lannemezan, on rencontre les dépôts de flysch céno-manien marneux avec quelques bancs calcaires. Ce flysch constitue le subs-tratum des dépôts pontico-pliocènes et quaternaires du plateau de Lanneme-zan. Ces dépôts débutent par le pontico-pliocène argilo-graveleux de typemolassique, il est recouvert presque totalement par les alluvions anciennedu cône de Lannemezan datées du Donau formé de galets et d'argiles. Au-dessusles alluvions anciennes du Gllnz et du Mindel (galets, sables et argiles rufiés). Enfin dans les vallées on rencontre les alluvions récentes et moder squi sont graveleuses pour la Neste, et limono-argileuses pour les rivièresgasconnes.

4. HYDROGEOLOGIE, HYDROLOGIE DE SURFACE; GEOTECHNIQUE

4.1 - Zone à risque de pollution négligeable

Les alluvions anciennes de la Neste, qui sont respectivemend'âge Donau, Gunz, Mindel sont formées par des terrains très altérés danslesquels les argiles dominent.

Ces sols imperméables qui reposent sur les terrains argileuxdes formations pontico-pliocènes sont favorables à des stockages.

Les terrasses moyennes rissiennes (Fx) des rivières gascon-nes sont également favorables.

4.2 - Zone à risque de pollution, mais utilisable sous réserve

Les formations pontico-pliocènes qui sont de type molassiqumais avec une dominance argileuse sont favorables. Cependant les niveaux degalets ou de sables peuvent localement entraîner des venues d'eaux ou per-mettre des percolations.

Les pentes avec risques de glissement sont à éviter.

Les premiers massifs montagneux au Sud de Lannemezan qui sontformés par des faciès flyschs sont utilisables avec précautions lorsqu'ilssont peu pentus ; il faudra aussi éviter les stockages sur les niveaux calcaires intercalés qui présentent des risques de circulations d'eau par fis-sures (pertes ou sorties d'eau).

Zone 6 5 - 4

- 3 -

4.3 - Zone défavorable

Elle est formée par :

1. les massifs montagneux (sauf le flysch peu pentu)

2. les alluvions modernes de toutes les rivières :lit majeur et basse plaine wurmienne

3. les alluvions rissiennes (terrasses moyennes) de la Neste.

5. CONCLUSIONS : ENVIRONNEMENT - Possibilités d'aménagement et derécupération des terrains

5.1 - Zone à risque de pollution négligeable

les alluvions anciennes sont favorables du point de vuehydrogéologique mais seuls les terrains des formations duplateau de Lannemezan (Fu de la carte géologique) offrentdes conditions d'environnement favorables(landes, tourbières).Les terrasses anciennes de la Neste sont le plus souvent trèspeuplées et entièrement cultivées, ce qui crée des conditionsd'environnement difficiles.

5.2 - Zone à risque de pollution, mais utilisable sous réserve

Les formations pontico-pliocènes qui apparaissent sur lespentes à la faveur de l'érosion des rivières gasconnes, présentent trèssouvent de bonnes conditions d'environnement, mais des risques de venuesd'eau ou de glissement de terrain. Elles nécessitent donc un examen dé-taillé avant toute sélection d'un site.

Le flysch constitue un terrain favorable mais en zone monta-gneuse, ce qui nécessite un examen détaillé pour ne pas entraîner depollution des captages situés en aval. Il faudrait donc ne pas déposersur un banc calcaire et choisir un site peu visible sans risque de glis-sement.

LANNEMEZAN Zone 65-4

Ech. 1/100000

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Glosse

LEGENDE DES CARTES

DE ZONALITE

Z D H E dptt j recevoir des ¿écheh .Zone a risque de polluhon négligeable .

B Zone apt* à recevoir de¿ hZuñe d risque de poilu h or. fa ib \emai& utilisable sous reservede detail.

C I Z o n e défavorable en qénéralZone à risque de oolinbon eleve pour les eaux souterraines

Ll \Zone inapte. Z o n e à risque de pollution élevé pouru n aquifere exploiLablt; , d intérêt général et vulnerableà le pollution

Secteur peu habite , conditions d environnement et detopographie favorables . La mention d'un tel iecreur neconstitue pas. une sélection ,rnais une indication donnée à titre d exemple

Limite de la zone élu oiée

A . E . P (puil"5 ou source )

Capiage A . E . P (prise en

o Sife ou monument, »nscrih ou classe

Zone classée