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JUIN 2011 Bulletin de la Direction Madame, Monsieur, chers parents, Vous tenez dans vos mains le dernier numéro du bulletin de la direction, du moins sous cette forme. En effet, dès septembre, ce journal ne paraîtra plus que sous format électronique, publié sur notre site web, celui de l’Association des Anciens Elèves et sur Pronote. Pourquoi changer une formule qui fonctionne ? Deux raisons principales nous ont amené à prendre cette décision. D’une part, ne plus imprimer le bulletin nous permettra plus de souplesse dans la publication. D’autre part, nous souhaitons réduire la quantité de papier utilisée à Florimont. C’est une politique que nous avons déjà amorcée il y a quelques années avec le déve- loppement des outils informatiques que vous connaissez tous (mails, pronote…). L’intégration des nouvelles technologies à Florimont va également connaître une nouvelle étape à la rentrée prochaine avec la mise à disposition des Premières d’ordinateurs personnels. C’est un projet muri de longue date et qui s’inscrit dans l’évolution de notre programme pédagogique et en particulier dans le développement de l’enseignement de et avec ces nouvelles technologies. Cette année 2010-2011, riche en évé- nements est déjà derrière nous et nos élèves de Terminale Bac sauront dans quelques jours comment leurs efforts ont été récompensés ; les Terminales Matu ont encore devant eux un été studieux… et nous formons tous nos vœux pour leurs examens à tous. J’espère que ce numéro estival vous sera d’une lecture agréable, et dans l’attente de vous revoir à la rentrée, je vous souhaite un excellent été. Sean Power Directeur Général Les élèves de 1 re bac 2011-2012 auront tous un ordinateur. Questions d’un parent vaguement inquiet Ils seront les premiers à disposer d’un matériel informatique confié par l’école et qu’ils pourront emporter à leur domicile. Les quelques lignes qui suivent n’ont pas pour objectif les explications concernant la gestion dudit matériel : cela viendra en son temps. Et pour ce qui est de l’équipe- ment précisons simplement qu’il s’agira d’or- dinateurs de marque Apple. L’iPad aurait emporté nos suffrages s’il avait permis de répondre aux fonctionnalités qu’imposent les programmes dans toutes les branches (en particulier les sciences et les maths). Mais ce n’est pas encore le cas. Nous ver- rons pour l’année scolaire 2012-2013 ce que proposera l’iPad 3… Pourquoi ce choix de l’informatique pour les élèves ? La preuve est maintenant faite. Mise au service de l’enseignement, l’informatique est incom- parablement efficace. Non seulement elle fait partie de l’environnement des jeunes et les motive, mais elle leur permet de mieux comprendre et de mieux retenir (mémoire auditive mais aussi visuelle et kinesthésique) ; la remédiation est beaucoup plus facile à adapter à chaque type d’élève ; l’interaction élève-professeur est immédiate et commode ; le travail de groupe est optimisé (Wiki) ; toutes les ressources (texte, son, images, films…) sont disponibles dans la minute. Pour les enseignants, les bénéfices sont multiples : efficience pédagogique, gain de temps dans certaines tâches (donc plus de temps pour faire réfléchir les élèves), intervention en direct sur un travail en train de se faire en classe. A ce propos, les élèves ne risquent-ils pas d’utiliser leur ordi pour se distraire pendant le cours ? Le travail sur écran capte davantage l’attention qu’une feuille de papier et le professeur, depuis son propre ordinateur, peut voir ce que fait chacun, intervenir sur les postes, corriger un exercice, exprimer une demande par écrit, proposer une autre tâche, dépanner un élève en rade et, évidemment, surprendre le fugueur informatique… Pourquoi les 1 re Bac ? Les élèves de 1 re Bac doivent subir une partie de l’examen du Bac (T.P.E., français et troi- sième branche variable pour chaque section). Ils sont suffisamment matures et motivés pour considérer ce matériel comme un outil de travail qui va les aider en vue de la prépa- ration de ces premières épreuves et aussi les amener progressivement à la pratique nu- mérique en classe de Terminale. Pourquoi n’équiper qu’une classe ? En partie pour la raison mentionnée précé- © O.Föllmi

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Bulletin de la DirectionMadame, Monsieur, chers parents,

Vous tenez dans vos mains le dernier numéro du bulletin de la direction, du moins sous cette forme.

En effet, dès septembre, ce journal ne paraîtra plus que sous format électronique, publié sur notre site web, celui de l’Association des Anciens Elèves et sur Pronote.

Pourquoi changer une formule qui fonctionne ? Deux raisons principales nous ont amené à prendre cette décision.

D’une part, ne plus imprimer le bulletin nous permettra plus de souplesse dans la publication.

D’autre part, nous souhaitons réduire la quantité de papier utilisée à Florimont. C’est une politique que nous avons déjà amorcée il y a quelques années avec le déve-loppement des outils informatiques que vous connaissez tous (mails, pronote…).

L’intégration des nouvelles technologies à Florimont va également connaître une nouvelle étape à la rentrée prochaine avec la mise à disposition des Premières d’ordinateurs

personnels. C’est un projet muri de longue date et qui s’inscrit dans l’évolution de notre programme pédagogique et en particulier dans le développement de l’enseignement de et avec ces nouvelles technologies.

Cette année 2010-2011, riche en évé-nements est déjà derrière nous et nos élèves de Terminale Bac sauront dans quelques jours comment leurs efforts ont été récompensés ;

les Terminales Matu ont encore devant eux un été studieux… et nous formons tous nos vœux pour leurs examens à tous.

J’espère que ce numéro estival vous sera d’une lecture agréable, et dans l’attente de vous revoir à la rentrée, je vous souhaite un excellent été.

Sean PowerDirecteur Général

Les élèves de 1re bac 2011-2012 auront tous un ordinateur.Questions d’un parent vaguement inquietIls seront les premiers à disposer d’un matériel informatique confié par l’école et qu’ils pourront emporter à leur domicile.

Les quelques lignes qui suivent n’ont pas pour objectif les explications concernant la gestion dudit matériel : cela viendra en son temps. Et pour ce qui est de l’équipe-ment précisons simplement qu’il s’agira d’or-dinateurs de marque Apple. L’iPad aurait emporté nos suffrages s’il avait permis de répondre aux fonctionnalités qu’imposent les programmes dans toutes les branches (en particulier les sciences et les maths). Mais ce n’est pas encore le cas. Nous ver-rons pour l’année scolaire 2012-2013 ce que proposera l’iPad 3…

Pourquoi ce choix de l’informatique pour les élèves ?La preuve est maintenant faite. Mise au service de l’enseignement, l’informatique est incom-

parablement efficace. Non seulement elle fait partie de l’environnement des jeunes et les motive, mais elle leur permet de mieux comprendre et de mieux retenir (mémoire auditive mais aussi visuelle et kinesthésique) ; la remédiation est beaucoup plus facile à adapter à chaque type d’élève ; l’interaction élève-professeur est immédiate et commode ; le travail de groupe est optimisé (Wiki) ; toutes les ressources (texte, son, images, films…) sont disponibles dans la minute. Pour les enseignants, les bénéfices sont multiples : efficience pédagogique, gain de temps dans certaines tâches (donc plus de temps pour faire réfléchir les élèves), intervention en direct sur un travail en train de se faire en classe.

A ce propos, les élèves ne risquent-ils pas d’utiliser leur ordi pour se distraire pendant le cours ?Le travail sur écran capte davantage l’attention

qu’une feuille de papier et le professeur, depuis son propre ordinateur, peut voir ce que fait chacun, intervenir sur les postes, corriger un exercice, exprimer une demande par écrit, proposer une autre tâche, dépanner un élève en rade et, évidemment, surprendre le fugueur informatique…

Pourquoi les 1re Bac ?Les élèves de 1re Bac doivent subir une partie de l’examen du Bac (T.P.E., français et troi-sième branche variable pour chaque section). Ils sont suffisamment matures et motivés pour considérer ce matériel comme un outil de travail qui va les aider en vue de la prépa-ration de ces premières épreuves et aussi les amener progressivement à la pratique nu-mérique en classe de Terminale.

Pourquoi n’équiper qu’une classe ?En partie pour la raison mentionnée précé-

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demment. Si la tablette numérique s’améliore, nous opterons pour elle (une marche arrière serait impossible si de nombreuses classes étaient déjà équipées en Macbook) : son volume réduit, sa simplicité d’emploi, le fait qu’elle s’utilise à plat sur le bureau et ne dresse pas d’écran entre l’élève et le profes-seur sont des éléments notables.

Équiper en une fois toutes les classes serait folie. Les élèves et les professeurs doivent pouvoir compter sur la présence et la possible intervention d’un appui technique et pédagogique immédiat et efficace. Il n’est pas question de laisser les uns et les autres aux prises avec ce qui deviendrait vite un objet encombrant pour le professeur et di-vertissant pour les élèves…

Dans quel état d’esprit les uns et les autres vont-ils alors être accompagnés ?Les ordinateurs doivent rester ce qu’ils sont : des outils. Mais leur pouvoir d’action, dans l’enseignement, est une véritable révolution qu’il s’agit de réguler et de mettre en place progressivement sans que l’essentiel soit masqué. L’essentiel, pour nous, c’est la for-mation des élèves, formation intellectuelle, bien sûr, mais pas seulement.

D’un autre côté, former des professeurs par ailleurs fort occupés, exige des qualités autres que techniques. L’informaticien le plus qualifié peut faire avorter immédiatement un projet s’il n’est sensible ni aux attentes pé-dagogiques ni au tempérament particulier des enseignants. Il nous fallait des forma-teurs non seulement de haut niveau tech-nique mais de haut niveau humain. Or les trois personnes engagées se trouvent être trois spécialistes très qualifiés, passionnés de pédagogie et remarquables communicateurs : ce mariage de compétences, a priori chimé-rique, se trouve aujourd’hui bel et bien réalisé.

Les élèves auront-ils encore des livres, des classeurs ?Oui. En 2011-2012 ils auront les manuels en papier mais aussi le manuel version informa-tisée sur lequel se trouvent des liens vers des ressources complémentaires multiples (textes, cartes, son, vidéos, etc.) et aussi des exer-cices auto corrigés ou à transmettre au pro-fesseur.

Les classeurs seront forcément moins épais : les documents distribués jusque-là sur papier seront transmis sous forme numérisée. Le rangement des notes de cours, leur or-donnance, toute la gestion des classeurs devrait être facilitée. Songeons aussi à la dernière leçon de maths que l’élève, malade, n’a pu prendre : rien de plus aisé à transférer…

Les devoirs seront-ils encore manuscrits ?Oui. Les élèves ont besoin d’écrire à la main et les épreuves des examens qu’ils vont passer doivent l’être.

Les élèves ne risquent-ils pas de passer trop de temps devant un écran ?Peut-être serait-il souhaitable en effet que le temps de loisir qu’ils consomment devant un écran soit un peu réduit. Cela dit, il est hors de question qu’ils passent systémati-quement toute l’heure de cours et toutes les heures de cours avec un ordinateur branché. Ils l’utiliseront ponctuellement, sur demande du professeur. En-dehors de ces moments ils devront le laisser dans sa housse.

Et la suite ?Laisser s’écouler l’année scolaire 2011-2012, suivre de près tout ce qui se passe, en tirer des enseignements, voir à quel rythme équiper toutes les classes (mais nous avons déjà des idées). Un projet de ce type ne s’improvise pas : il se prépare des mois à l’avance.

A ce propos, dénonçons l’erreur qu’une école sérieuse ne devrait pas commettre : équiper de nombreuses classes d’un seul coup (…coup médiatique, bien sûr !) et, iné-vitablement, laisser enseignants et élèves se débrouiller avec un helpdesk surmené et aussi outillé en pédagogie qu’un plombier-zingueur. De quoi décourager les meilleures bonnes volontés…

Que pensez-vous, personnellement de cette (r)évolution informatique ?Qu’elle est en soi fondamentale, passion-nante, mais que, sur le terrain, elle ne sera que ce que nous en ferons. Parfaite pour asservir les jeunes esprits, elle peut aussi les libérer, leur apprendre à mieux fonctionner, les amener à plus d’autonomie (organisation du travail) et d’esprit critique. C’est le rôle des professeurs que nous sommes, notre responsabilité, une véritable mission, de haute importance pour l’avenir des élèves. Il convient à ce sujet de ne pas oublier une chose : les technologies sont éphémères, sans cesse dépassées. Il faut donc, parallèle-ment, donner aux jeunes le goût de ce qui échappe à l’érosion du temps – des repères stables, pérennes, sans lesquels ils risquent de perdre le nord. Je songe à l’importance des religions, à l’enseignement de la philo-sophie et à celui de l’art qui s’inscrivent certes dans la durée, mais dont l’essence même transcende les époques et les modes. En priver les adolescents serait coopérer avec cette catégorie d’adultes qui ne pen-sent que quantité, rentabilité, consomma-tion, domination d’autrui et sont fondamen-talement déboussolés.

Gérard DucDirecteur Pédagogique

Les Olympiades suisses de Biologie, Chimie et PhysiqueL’Olympiade suisse est un concours ouvert à tous les élèves qui ont moins de 20 ans et qui s’intéressent aux sciences. Les élèves peuvent s’inscrire dans trois disciplines : la biologie, la chimie et la physique. A l’issu d’une première sélection au niveau romand, les meilleurs candidats sont sélectionnés pour une semaine de préparation puis pour la fi-nale suisse. Finalement, les quatre meilleurs de chaque discipline (médaillés d’or) for-ment l’équipe suisse qui défend les couleurs de la Suisse aux Olympiades Internationales.Cette année, plusieurs florimontains ont

participé tant en biologie, qu’en chimie et physique et dans toutes les disciplines des candidats ont atteint la finale nationale. Les résultats ont été publiés début mai : Aline Uldry (terminale maturité) termine 12e au niveau national des olympiades de phy-sique (médaille de bronze) et première fille. Elle reçoit à ce titre le prix Best Young Women Physicist. En chimie, Juris Reisons (terminale maturité) obtient la médaille d’or en terminant 3e de la finale suisse. Il est donc sélectionné en équipe nationale pour dé-fendre les couleurs de la Suisse lors des

43e Olympiades internationales de chimie qui se dérouleront du 9 au 18 juillet à Ankara (Turquie). La sélection de l’équipe suisse, son entraînement et son accompagnement à Ankara est organisé par l’Association des olympiades suisses de chimie SwissChO.

L’institut Florimont félicite chaleureuse-ment tous les élèves qui ont participé cette année aux différentes olympiades et sou-haite bon ne chance à Juris pour sa semaine en Turquie.

Simon VerdanResponsable département Sciences

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Mérite international :un exemple de service à la communauté.Dans le cadre du programme « International Award », les élèves prennent part à 4 sections : expéditions, compétences, sport et service à la communauté.

Pour ce dernier, pendant au moins une heure par semaine et au moins 3 mois, les élèves s'engagent à aider bénévolement des acteurs de la vie sociale et locale genevoise (EMS, œuvres caritatives, bibliothèques...) Tiffany a effectué cette section à l'EMS « Les Lauriers » à la Servette

Sylvain MarlotProfesseur de langues

Alors, pourquoi un EMS ? Tout d’abord, les personnes chargées de l’animation étaient très accueillantes. Mais cependant rien, rien n’équivaut à la douce surprise d’un retraité qui apprend que quelqu'un, un jeune en scolarité de surcroit, va consacrer une heure entière chaque semaine pour être avec lui.

En ce qui me concerne, il s’agissait de lire des contes. A mesure que le temps pas-sa, il se créa des habitudes et des habitués. Au bout d’un certain temps, certains s’assu-rèrent de ma prochaine venue, réclamèrent des contes particuliers. J’ignorais qu’ils ap-préciaient à ce point Le petit chaperon rouge, Hansel et Gretel et nombreux autres classiques. C’est une bonne habitude de vi-siter régulièrement des personnes âgées : on discute, on rit un peu. Quelle fut ma surprise

lorsque l’une me dit qu’elle connut Florimont ! C’était encore un internat, à ce moment. Tout n’est pas simple, pourtant. Nombreux sont les retraités qui ne parviennent plus à articuler correctement ; cela corse beaucoup la discussion. D’autant plus que leur décep-tion est si puissante, lorsqu’ils se rendent compte qu’on ne comprend pas « ce » mot en particulier. J’ai bien aimé cette expé-rience, et essaie de continuer mes visites de temps en temps. J’ai développé une autre vision de la vieillesse et de ses inconvénients. Et je sais maintenant plus que jamais la chance qu’ont ceux qui peuvent courir, sau-ter, chanter et parler sans se fatiguer.

Tiffany Hemecker, 3B2

A u t O n O M i E t O tA L E P O u r L E s PA r t i C i PA n t s D u M é r i t E i n t E r n At i O n A L

Le week-end du 7-8 mai, 13 élèves flo-rimontains de 3e bac et matu sont par-tis en expédition en autonomie totale.

Partis de st-Cergue sous un soleil radieux, il firent halte aux fruitières de nyon puis à la cabane CAs rochefort pour finalement établir leur campe-ment aux alentours de la cabane CAs du Carroz. Après avoir préparé leur propre souper et une nuit sous tente à

1500 m d’altitude il reprirent le chemin le lendemain pour le col de la Givrine ou Giancarlo les attendait en minibus.

un Grand bravo aux participants international Award et merci aux profes-seurs volontaires (Mme reverchon, Mme Converset, M. nicoulaud et M. Ode) et particulièrement à Mme steffan respon-sable de l’expédition.

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La semaine des droits humains 2011Conçue afin d’éveiller chez les élèves les va-leurs de solidarité et de partage, et les ouvrir à une vision du monde et de la société qui fasse une place à l’autre – en général – et à l’autre démuni – en particulier, la semaine des droits humains présente toutes les an-nées aux classes du secondaire des interve-nants et des animations aussi varié(e)s que les situations de détresse qui touchent les êtres humains partout dans le monde.

Parfois les animations sont considérées comme un jeu qui s’arrête à la fin de la jour-née, comme il arrive pour le jeu de rôle pro-posé aux classes de 5e sur le thème des réfugiés ; difficile de simuler une attaque militaire dans un village sans que les jeunes ne commencent à « jouer à la guerre » ! Mais ce qui importe de tout cela est la ré-flexion : comment devient-on réfugié, qu’est-ce que cela implique, par quels chemins humains et géographiques se retrouve-t-on dans un centre d’accueil avec le statut de requérant d’asile ?

Si la simulation se prête au jeu, les té-moignages beaucoup moins, surtout lorsque

les jeunes, après avoir écouté l’histoire d’Amin, Sélina, ou François doivent décider de leur accorder ou pas le droit d’asile…

Parfois aussi, les animations suscitent des réactions d’incompréhension, comme il est arrivé pour la présentation de Points-coeur, organisme catholique dont le but est de recruter des jeunes pour leur proposer de partager la vie d’un des quartiers les plus pauvres du monde avec la population du lieu, sans rien faire d’autre que offrir sa pré-sence. Il est difficile pour les jeunes de 16-17, si désireux de changer le monde, d’accepter que face à tant de besoins ou de souffrance on ne veuille pas construire un puits ou un hôpital, distribuer de la nourriture ou des habits, soigner des blessures ou des maladies.

Mais l’être humain, même quand il est affamé, « ne vit pas seulement de pain » ; même quand il est malade, ne vit pas seule-ment de soins, même quand il est pauvre, ne vit pas seulement d’argent.

Il y a « un plus » qui fait qu’une per-sonne humaine acquiert toute sa dignité, quand ses besoins fondamentaux sont assu-

rés, et pourquoi un affamé serait-il exclu de ce plus sous prétexte qu’il doit d’abord avoir à manger ? D’autres organismes s’occupent déjà de distribuer la nourriture, les médica-ments, l’eau potable, les vêtements. Le but de Points-coeur n’est pas de faire la concur-rence à ces organismes ou de faire moins bien ce qu’ils font déjà, mais plutôt d’appor-ter ce plus, cette reconnaissance qui consiste à faire devenir l’autre quelqu’un pour moi, et ne pas le réduire à son besoin.

D’autres animations ont suscité la curio-sité, comme celle proposée par la COTMEC (Commission Tiers Monde de l’Eglise Catho-lique), qui a interrogé les élèves de seconde sur un objet symbole de leur génération : le téléphone portable.

Savez-vous de combien de composantes est fait un natel ? Savez-vous d’où viennent les matériaux de base ? Savez-vous combien ces matériaux coûtent au moment de la pro-duction ? Savez-vous dans le processus de production comment est réparti le prix d’un portable ? Savez vous à quelle fréquence on change de natel en Suisse ?

L’église remplie de jeunes (chose en soi déjà assez rare de nos jours !) c’est par les riffs de la guitare d’Alexia que com-mence la messe de fin d’année pour les élèves du secondaire. Messe marquée par une certaine dose d’improvisation qui n’a gâché en rien sa réussite, au contraire… ! Comme la présentation de Milan qui, pour introduire son bap-tême a commencé en disant : « je ne sais pas quoi dire… ». Cela ne l’a pas empêché de rendre un excellent témoi-gnage sur son parcours, sur son en-vie de faire partie de l’Eglise, de re-cevoir ce don. Comme la prière de sa marraine… qui avait oublié d’en composer une et qui a improvisé en s’adressant à tous les jeunes. Cela ne l’a pas empêché de récolter des applaudissements (chose très rare pour les prières universelles). Et du coup, puisqu’on en applaudit une, pourquoi pas les autres ! Lors du baptême de Milan, Mgr Farine, pris

peut-être par l’émotion du moment ou par la vague d’improvisation, oublie que le cierge, c’est aux parrains de l’al-lumer, et il y va lui et le remet dans les mains du jeune. Le chœur des profes-seurs, pris dans l’ambiance n’a pas su non plus attendre le moment de la communion et a entonné l’Ave Verum alors que la prière n’était pas terminée…

toutes ces gaffes qui auraient pu gêner le déroulement de la célébration, lui ont conféré au contraire une décon-

traction qui a fait que, pour une fois, tout le monde était à l’aise, les élèves qui ne se sont privés d’applaudir tout ce qui pouvait l’être sans jamais débor-der, les professeurs, les célébrants, et l’Evêque. tout le monde, entraîné par un excellent chœur de professeurs par-faitement soutenu - en plus d’Alexia à la guitare - par la batterie de Marius et la basse de Matteo, a laissé exploser sa joie : Happy day ! une célébration réus-sie, qui a plu aux jeunes et aux adultes,

vivante mais pleine d’émotion. un bon prélude de l’été, comme l’a rap-pelé Emmanuel Ducry dans sa prière :

« Le feu du solstice dissipe toutes les ombres de l’année qui va tou-cher à son terme, et que nos élèves « bronzent » l’été durant aux ar-deurs de la Lumière divine, elle qui jamais ne brûle mais toujours éclaire. Amen »

M E s s E D E F i n D ’ A n n é E : u n E i M P r O V i s At i O n r é u s s i E

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Vendredi 27 mai, nous quittons une Genève pluvieuse pour le soleil de Prague. Le voyage de maturité 2011 démarre donc sous les meilleurs auspices. C’est en car que nous nous rendons au centre-ville et le trajet nous permet déjà de capter des premières atmos-phères urbaines : si les immeubles de la ban-lieue sont résolument de style soviétique, l'architecture change radicalement à l’ap-proche du cœur de la cité : les routes se pavent et les bâtiments sont de plus en plus majestueux. Après une courte halte au jardin Wallenstein, d’où nous profitons d'un point de vue exceptionnel sur le château de Prague, nous sommes déposés à notre hôtel, situé à deux pas de la place Venceslas. Nous y abandonnons nos bagages et laissons le

champ-libre aux élèves pour découvrir le quartier, avant d’entamer tous ensemble une première balade à pied en direction du fleuve Vltava et du mythique Pont Charles. Après le souper, nous courons au théâtre afin d’arriver juste à temps pour assister à notre premier spectacle de lumière noire. Ce dernier est à la fois drôle et surprenant, puisqu’il nous dévoile même un nouveau talent au sein de l’équipe, l’un de nos élèves ayant été invité à monter sur scène ! Le retour à l'hôtel se fait donc dans la bonne humeur, malgré la fatigue qui commence à poindre après cette grosse première journée.

Le lendemain ne sera pas de tout repos non plus puisqu’une visite guidée du gigan-tesque complexe du Château de Prague est

au programme de la matinée. Nous com-mençons par découvrir le monastère du Strahov et sa splendide bibliothèque. Ensuite, nous nous rendons sur l'esplanade qui nous offre un magnifique point de vue sur la ville. Finalement, nous entrons dans l’enceinte même du Château pour visiter la cathédrale Saint-Guy et les salles royales. Après un repas libre, nous nous donnons rendez-vous en début d’après-midi pour la visite du musée de la résistance. Cet endroit est bien connu de nos élèves puisqu'il s'agit de la crypte « Cyril a metodej », lieu de la tragédie décrite par Laurent Binet dans son roman « HHhH ». L'émotion est encore palpable après toutes ces années et un frisson parcourt même l’assemblée lorsque Leif nous lit quelques

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Voyage de maturité 2011 à Prague

Autant de question qui auront, on l’es-père, poussé quelques jeunes à garder leur précieuse « troisième oreille » un peu plus longtemps !

Et certaines interventions, enfin, ont généré pour leur part une participation en-thousiaste, comme celle des Jeunes pour les droits humains, pendant laquelle les jeunes de 4e se sont mis à fabriquer des avions en

papiers qu’ils ont envoyés dans la classe. Exemple de discipline déplorable en temps normaux, mais dans ce cas particulier, inspiré d’un clip que les animateurs ont proposé, celui de la chanson U.N.I.T.E.D. Cette vidéo montrait une série de jeunes de par le monde qui, privés de leurs droits, les affir-maient autrement en lançant justement des avions en papier. Ceux-ci en faisant le tour

de la planète, reliaient des personnes, pour créer une unité qui leur permettait finalement d’affirmer leurs droits.

Bref, une profitable semaine d’ouver-ture, de discussions et de réflexion !

Rodrigo de StephanisAumônier

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extraits bien choisis du livre nous rappelant le courage qu'il a fallu à ces hommes, en 1942, pour mener à bien leur mission. La soirée a vite fait de chasser cette ambiance funeste puisqu’un second spectacle de lumière noire et un bon repas dans un restaurant typiquement tchèque sont agendés. Il se fait déjà tard au moment où nous partons à l'assaut de la plus grande discothèque d'Eu-rope centrale, ancienne usine reconvertie en dancing, où la fête se prolonge tard dans la nuit

Le dimanche, une guide nous amène à Karlstein, à une petite heure de route de Prague, où nous partons à l’assaut de la colline sur laquelle se dresse fièrement un magnifique château bohémien. La visite de ce dernier dé-bute par un chant médiéval, interprété par une jeune fille tchèque en habits d'époque. Ce voyage dans le temps continue à travers les différentes pièces où nous admirons meubles, tableaux et même WC du Moyen Âge ! Le soir, nous avons juste le temps de nous reposer un court instant à l'hôtel avant de repartir au centre pour le troisième spec-tacle de lumière noire intitulé, à juste titre, « Wow » ! Le souper se fait de nouveau dans

un restaurant traditionnel mais, ayant eu notre dose « d’apfelstrudels », nous décidons de troquer notre dessert contre une succu-lente glace dégustée sur la place de l’Hôtel de Ville !

Le lundi, les visites s'enchaînent : nous nous rendons tout d'abord au quartier juif en tram pour y visiter les principaux centres d'intérêts, à savoir le vieux cimetière, la sy-nagogue Vieille Nouvelle, la synagogue Pinkas et les magnifiques immeubles du quartier Josefov. De là, nous passons ensuite aux églises, dont les plus belles et les plus an-ciennes se situent à proximité immédiate de la place de l’Hôtel de Ville, à l’image de la cathédrale de Tyn et de ses deux tours go-thiques qui nous ont beaucoup plu. Sur le coup de midi, nous nous pressons aux pieds de l’horloge astronomique, au sein d’une foule d’autres badauds, pour l’observer s’animer. Puis nous nous dirigeons vers la maison municipale, un édifice dont certaines salles ont été décorées par Alfons Mucha, artiste dont nous apprendrons davantage encore lors de la visite du musée éponyme plus tard dans la journée. Mais avant cela, nous prenons de la hauteur en gravissant les

183 marches de la Tour Poudrière. Nos efforts sont largement récompensés, puisqu’une vue à couper le souffle s’offre à nous. Le soir, nous embarquons sur le bateau « Bohemia », où un buffet à discrétion agrémenté de ma-gnifiques points de vue sur les monuments de Prague nous attend, le tout accompagné de musique jazz. L’ambiance est superbe, nos nombreux fous rires accompagnent le groupe de musique, bref, nous nous laissons volontiers envoûter par ce dernier spectacle « son et lumières » ! De retour sur la terre ferme, les élèves profitent d’un dernier verre en vieille ville.

Le lendemain, en chemin vers l’aéroport, Maxime prend le micro pour le dernier exposé et nous parle avec brio de Tomás Garrigue Masaryk. Il ne lui manque plus qu’un petit drapeau pour remplacer nos guides... Le re-tour à Genève se passe sans problème, à l’image de ce voyage de maturité décontracté, joyeux et – nous l’espérons – inoubliable !

Gwendoline LoveyProfesseur d’allemand

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Flo'solidaire a poursuivi sa route après le départ de Mme Bouloudani, avec qui en 2010 le fonds à soutenu des projets en Inde (réhabilitation d'une école villageoise et construction d'un puits dans une autre école), au Cambodge (avec le Don du Chœur et l'école Ta pen) et au Burkina Faso (ou J-D. Glauser, ancien professeur de Flori-mont, a fait en septembre sa première rentrée avec ses élèves de l'école Martin Luther King).

Depuis septembre 2010, Flo'solidaire s'est tourné vers Haïti, mais la participation au projet de reconstruction d’une école d’infirmière à Haïti a d’abord été retardée, puis abandonnée, notamment en raison des difficultés politiques sur le terrain.

Les acteurs locaux ont pour principale tâche d'orchestrer les efforts de reconstruction après le séisme de l'an dernier qui a tué plus de 300 000 personnes et de contenir les conséquences de l'épidémie de choléra, qui a déjà touché 330 000 personnes et causé près de 5500 décès. A l'heure où s'écrivent ces lignes, le récent président Martelly s'est vu refusé par le parlement la nomination de son premier ministre. Une mauvaise nouvelle pour l'organisation des efforts en cours...

Au Cambodge : avec la belle exposition photos que Mme Chatel a mise à disposition de nos élèves depuis avril dans les couloirs de Florimont – un moyen pour eux de mesurer la portée concrète de leur action – le travail avec le Don du Chœur se poursuit : deux pro-fesseurs de Florimont partiront au Cambodge en août prochain, l’un (M. Ancey) pour animer un camp de sport, l’autre (Mme. Lopez) pour contribuer à la formation anglophone des professeurs locaux. Cette nouvelle forme

d’implication de Florimont dans les projets de Flo’solidaire permettra nous l'espérons à leur retour une émulation très riche avec les élèves.

Saluons aussi l'initiative des élèves de 5e qui se sont mobilisés pour le Japon. Leur vente de pâtisseries qu'ils ont organisée a permis de récolter 800 francs ! La solidarité n'attend pas le nombre des années...

Chez les plus petits, une collecte de vêtements a été animée durant plus de la moitié de l'année. Des vêtements indispen-sables tout près de Florimont... Suite aux contacts noués avec les éducateurs de l'école des Palettes, Mme. Charrier, ensei-gnante au primaire, a lancé cette collecte dont les fruits ont bénéficié aux enfants de familles en difficulté et au foyer d’urgence. Une mobilisation réussie qui rappelle que les besoins d'entraide sont parfois plus proches de nous qu'on ne l'imagine.

Dans un avenir proche, Flo'solidaire sera impliqué au coté de la Fondation Vivamos Mejor. Un financement lui a été ac-cordé pour l'aménagement de coins de jeux dans ses jardins d'enfants du Guatemala.

Flo'solidaire accompagnera aussi la démarche très dynamique d’une dizaine d’élèves de seconde et de première. Après être partis en mars dernier avec M. Nicoulaud à Luxembourg pour assister à une conférence du GIN (Globlal Issues Network) où ils ont réa-lisé une présentation portant sur le handicap, les élèves, très sensibilisés, se sont rapprochés de l’association Habitat for Humanity qui lutte contre la précarité de logement des familles pauvres dans les pays en développe-ment. Ils travaillent maintenant à financer

leur projet, comme tout dernièrement en animant des ventes sur le stand Flo'solidaire à la journée des Anciens.

N’oublions pas enfin le rôle joué par l’équipe de la Cafétéria des Grands et l'en-thousiasme avec lequel ils sont encadrés par M. De Stéphanis et M. Cartes. L'ensemble des recettes de la cafet' est reversé à Flo'so-lidaire, et sans elle, Flo'Solidaire manquerait tout simplement de fonds à distribuer ! Sou-haitons que le déménagement, contraint par les travaux qui débutent à la Villa du Parc, soit l'occasion de renforcer la place de ce beau lieu de vie au cœur de l'école. Un lieu de vie où les élèves savent pouvoir trouver, avec M. Cartes, une écoute attentive et bienveillante. Longue vie à la cafet' et à Flo'solidaire ! Et bon été à tous...

Sébastien MontessuitProfesseur d’économie

Et Flo’solidaire dans tout ça ?

Page 8: bulletindir_Juin 2011

Comment contribuer à la liberté d’expression au sein de l’Institut ? Telle a été depuis le début l’idée essentielle de notre projet. Le « concours entrepreneurial » lancé par Mr Omar Danial nous a donné la bonne occasion de pouvoir concrétiser un projet dans cette direction. Nous pensions dès le début qu’un journal pourrait tant attirer l’enthousiasme des élèves, que permettre leur expression.

Nous avons alors mis tout le temps à notre disposition à la préparation du dossier qui devait servir à la délibération du jury. « J’ai passé au moins 24 heures sur la première maquette… » m’a déclaré Bryan, notre gra-phiste. Malgré nos premières difficultés, nous avions déjà une idée directrice bien formée, et l’élaboration du « business plan », qui devait prouver la pérennité de notre journal se fit presque de lui-même.

Pourtant, au-delà de notre apparente confiance, nous savions que la concurrence était rude, et certainement aussi bien préparée que nous l’étions.

Mais pourquoi « L’Agora » ? C’est cer-tainement la question qui est le plus revenue dans notre entourage. En réalité, l’Agora était le nom de la place publique des cités grecques

antiques (l’équivalent du « forum » chez les Romains), où se réunissaient les patriciens pour commercer, et discuter politique, économie et philosophie. C’est exactement ce que se veut être le journal : une interface de discus-sion, de débats, et de partage, au sein d’une école où se côtoient toutes les origines et toutes les opinions.

Le verdict tombe le 28 février : « L’Agora » est le projet qui a été sélectionné ! Il ne restait plus qu’à tout mettre en œuvre…

Nous avons donc parcouru les classes de Troisième à Terminale de l’école à la re-cherche de rédacteurs dont nous encoura-geons la création à l’aide d’une rémunération pour les articles qui seraient sélectionnés pour paraître dans le journal. En effet, nous ne voulions pas de « chroniqueurs »attitrés. Ce qui fait la spécificité, si on peut le dire, de « L’Agora », c’est que chacun est libre d’écrire et d’envoyer un article. Chacun a donc la possibilité de voir son article paraître dans le journal, sans avoir à passer par les grosses « machines » des salles de rédactions, mais seulement par la lecture du comité, qui décide de la parution éventuelle des articles envoyés.

Après avoir sollicité notre entourage, reçu de nombreux articles de toutes classes, trouvé des annonceurs pour (tenter d’) équi-librer notre budget, commandé et monté les cassettes de distribution avec l’aide de Mme Troll et M. Zuccone, imprimé et plié avec

l’aide de la réception les 450 exemplaires du premier numéro, nous étions prêt pour sa parution le 25 mai 2011 à 10 h.

Un plébiscite était au rendez-vous : 450 exemplaires furent écoulés en moins de 15 minutes ! Les 5 mois pendant lesquels nous avions ardemment travaillé se sont alors concrétisés, et ce au-delà de nos plus intimes espérances.

Les rubriques « musique », « opinion », « cinéma », « automobile » et « manga », ré-parties sur 12 pages ont capté l’attention des élèves.

Nous avons reçu des échos de per-sonnes qui ne fréquentaient pas l’Institut mais qui en avaient reçu un exemplaire d’une autre manière, et qui furent étonnés, comme nous l’avons été, de la qualité de ce que peuvent produire les élèves de Florimont, tant dans le fond que dans la forme.

Nous espérons franchement que le se-cond numéro, à paraître à la prochaine rentrée, sera un aussi grand succès, si ce n’est plus.

Jeremy Bacharach, Rédacteur en chef

Staff : Bryan Ormond, graphiste ; Morris Laoui, comptable

L’Agora : le nouveau journal des élèves de Florimont

Le coin des Anciens...« souvenirs de la journée du 18 juin dernier »