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NumØro spØcial: construction Echange de vues: en visite chez six matres douvrage; dossier: 18 pages de conseils pratiques. spØcial bulletin Le magazine du Credit Suisse . www.credit-suisse.com/emagazine . Mars 2005

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Numéro spécial: construction Echange de vues: en visite chez six maîtres d�ouvrage; dossier: 18 pages de conseils pratiques.

spécialbulletin Le magazine du Credit Suisse . www.credit-suisse.com/emagazine . Mars 2005

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Pour beaucoup, l�accession à la propriété est le

rêve d�une vie. Une maison à soi est gage de

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souhaitons bonne lecture !

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responsable Private Banking Switzerland

Editorial 03

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Hanspeter Kurzmeyer, responsable Retail Banking

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Espaces de rêve En visite chez six propriétaires satisfaits

Projets d�aménagement La maison évolutive est la plus judicieuse

Consommation d�énergie Une visite guidée de la cave au grenier

Concours Toute l�ambiance du cinéma dans votre salon !

Informations pratiques L�ABC du financement immobilier

Manuel du maître d�ouvrage L�auteur Max Schweizer est de bon conseil

Forum en ligne Les experts du Credit Suisse répondent aux questions

Maisons de vacances Un financement autre que pour la résidence principale

Placements immobiliers Le complément idéal pour chaque portefeuille

Vérité des coûts Trois exemples concrets de financement

Comparaison de prix Où l�immobilier est-il le moins cher en Suisse ?

Focus : construction

Dossier

Maison de 1 million Le Credit Suisse lance un grand concours

Home cinema Les stars de Hollywood entre vos murs

Jardin passion Caprices et délices

Bulletin. Editeur Credit Suisse, case postale 2, 8070 Zurich, téléphone 01 333 11 11, fax 01 332 55 55 Rédaction Daniel Huber (dhu) (direction), Marcus Balogh (ba), Ruth Hafen (rh), Andreas Schiendorfer (schi), Andreas

Thomann (ath), Olivia Schiffmann (os) (stagiaire) Marketing Veronica Zimnic, téléphone 01 333 35 31 e-mail [email protected] Internet www.credit-suisse.com/emagazine Réalisation www.arnolddesign.ch :

Simone Torelli, Karin Bolliger, Urs Arnold, Georgina Balint, Arno Bandli, Saroeun Dan, Renata Hanselmann, Alice Kälin, Michael Suter ; Monika Isler (planning et exécution) Annonces Yvonne Philipp, Strasshus, 8820 Wädenswil,

téléphone 01 683 15 90, fax 01 683 15 91, e-mail [email protected] Adaptation française Anne Civel, Michèle Perrier, Jean-Michel Brohée, Aldo Giovannoni, Hélène Lanclas, Virginie Mainguy, Cécile Pierreclos,

Julie Priestley, Cosette Viquerat Impression NZZ Fretz AG/Zollikofer AG Reproduction autorisée avec la mention « Extrait du Bulletin du Credit Suisse »

www.credit-suisse.com/emagazine Votre lien avec notre savoir-faire

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Photos : Elvira Angstmann

Vivre dans ses propres mursDans la vie de la plupart des gens, l�achat ou la construction d�un logement fait partie des projets les plusimportants. D�où les doutes qui assaillent les futurs propriétaires avant la décision Þ nale : la charge Þ nancièresera-t-elle supportable ? Ai-je choisi le bon architecte ? L�ambiance de ce nouveau quartier est-elle sympathique ?Le Bulletin présente six exemples de personnes ayant osé franchir le pas pour acquérir leurs propres murs.C�est avec Þ erté que toutes vous font faire le tour du propriétaire. Les types d�habitations sont aussi différentsque les individus et vont de la maison design, sur mesure, à la maison clés en mains arrivant par camion.

Chaque maison comporte deux modules. Le mur mitoyen étant porteur, deux escaliers conduisent à l�étage dans le double cube de Gerhard Zemp.

Maison modulaire : un cube d�habitation temporaire

Gerhard Zemp et Herbert Steiner ont déjà testé diverses formes d�ha-bitat : ancienne ferme, appartement tendance à Zurich Ouest et mai-son mitoyenne. Pour eux, construire n�a jamais été à l�ordre du jour � à cause du prix, bien sûr, mais aussi pour des raisons idéologiques. Pourtant, Gerhard Zemp, créateur d�espaces verts intérieurs, rêvait depuis longtemps d�un cube aux grandes baies vitrées, posé dans un paysage bucolique. Mais impossible de trouver un tel objet en location, si bien que la peur de s�embourgeoiser en construisant s�estompe peu à peu. Le rêve prend forme le jour où il trouve sur Internet un terrain à bâtir idéal, c�est-à-dire abordable, planté de vieux arbres dans une vallée encaissée près de Biberstein, en Argovie. Suit la grande désil-lusion. Avec les techniques de construction courantes, la maison sou-haitée revient au moins à 800 000 francs.

En décembre 2003, Gerhard Zemp tombe sur une annonce du fa-bricant allemand de maisons préfabriquées WeberHaus, qui vante son modèle « Option », une maison d�un nouveau genre composée d�un cube d�habitation de deux étages mesurant 10,36 mètres de long sur 4,13 mètres de large et 5,99 mètres de haut, avec deux grands blocs-fenêtres à chaque étage. Cette « maisonnette » de 72 m2 de surface habitable coûte 155 700 francs, montage compris. Le concept prévoit en outre la possibilité d�y ajouter des modules sans grands frais supplémen taires.

L�intérêt du maître d�ouvrage créatif et ingénieux est mis en éveil. Gerhard Zemp fabrique des modules miniatures en carton qu�il place de différentes manières sur le terrain à bâtir reproduit à l�échelle dans son cadre naturel.

Pour limiter le coût d�achat du terrain, les deux maîtres d�ouvrage se mettent en quête de partenaires afin de réaliser ensemble un projet comportant deux fois deux cubes d�habitation placés dans un grand jardin commun. Ils ne tardent pas à les trouver. Malgré la petite sur-

face au sol de la maison et l�exiguïté des parcelles, les espaces exté-rieurs paraissent aujourd�hui étonnamment vastes. En complément, différents cubes de verre sont prévus pour servir de jardins d�hiver et relier les espaces intérieurs et extérieurs. Le contrat est signé quelques se-maines plus tard.

Selon le texte de l�annonce, le rêve aurait dû se concrétiser trois à quatre mois après. Mais pour la société WeberHaus, cette première commande ferme est arrivée manifestement trop tôt. Les différentes procédures n�avaient pas encore été mûries jusque dans le moindre détail. En octobre 2004, cependant, les choses se précipitent. Il ne faut aux équipes de construction qu�une seule jour-née par cube pour monter les modules d�habitation amenés d�Alle-magne par camion. Se succèdent alors, selon un calendrier très précis, des équipes bien entraînées de charpentiers et de couvreurs, d�électriciens, de peintres, de plombiers, de menuisiers et de po-seurs de sols. Selon Gerhard Zemp, les artisans manquaient un peu d�expérience dans ce type de construction, mais rien à dire sur le suivi. Les deux propriétaires n�ont, en tout cas, jamais regretté leur décision. Seul aspect qui a posé problème à Gerhard Zemp : pour les aménagements intérieurs, il lui a fallu prendre beaucoup de dé-cisions définitives plusieurs mois avant l�achèvement des travaux. Encore heureux que l�enveloppe extérieure lui ait été imposée ! Pour ce propriétaire frais émoulu, la maison « Option » est bien plus qu�un mode de construction économique. L�idée que cette maison n�a pas été construite pour l�éternité lui plaît également. Il se voit très bien vendre un jour les deux cubes au plus offrant sur le site d�enchères eBay, avec la mention « à enlever par l�acheteur », pour construire quelque chose de nouveau, peut-être mieux adapté à son âge, dans le jardin japonais qu�il aura créé de toutes pièces avec un grand amour du détail. Daniel Huber

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dans le vestibule et dans une pièce en encorbellement, près de la cuisine. Difficile de croire qu�une telle acquisition soit possible de nos jours. Les pièces spacieuses et les hauts plafonds reflètent une réelle harmonie. Le jeune couple voulait de la patine et du caractère, le voilà comblé ! Mais pour parvenir à ce résultat, il a fallu beaucoup de travail, de soin et de fantaisie. Le Novilon qui recouvrait le sol dans le séjour et la salle à manger a été remplacé par un parquet légèrement brillant. « Ce parquet provient d�un magasin de bricolage qui vend des articles d�occasion. J�ai acheté environ deux palettes d�un ancien plancher d�école pour 7 000 francs à peu près. C�est un sol en bois massif d�excellente qualité de trois centimètres d�épaisseur, que l�on peut poncer quasiment à l�infini. Le plus difficile a été de trouver quelqu�un sachant poser un vieux parquet. » Car normalement, Jens Andersen s�efforce de tout faire lui-même. « J�ai ainsi le sentiment d�être vrai-ment propriétaire. Mais tout cela demande du temps. Heureusement, nous ne sommes pas pressés. »

En effet. La maison, d�une superficie supérieure à 200 m2, compte une cave pavée haute de plusieurs mètres, un immense grenier, un jardin et un petit garage ainsi qu�une annexe non chauffée construite dans les années 1960 et comprenant deux chambres. De quoi loger plus de deux personnes. Assis dans l�immense canapé � un cadeau de mariage � de leur séjour, les Andersen ont un petit sourire aux lèvres qui ne laisse aucun doute à ce sujet�

Ont-ils des conseils à donner à ceux qui ont des projets iden tiques ? « La règle d�or : s�armer de beaucoup de patience et ne pas consacrer tout son argent au financement de la maison. Il ne faut pas oublier qu�après l�achat viennent les taxes et les impôts ainsi que diverses petites dépenses. Ce qu�on a tendance à oublier dans l�euphorie des premiers instants. En mettant de côté 10% du capital, on évite de passer des nuits blanches. » Marcus Balogh

Maison rénovée : patience et longueur de temps

Lorsque le téléphone a sonné un lundi, vers sept heures du matin, Nicole Andersen ne s�attendait pas à entendre au bout du fil la voix d�une vieille dame déclarant sans ambages : « Si vous voulez toujours la maison, c�est l�occasion ou jamais. Je pars en maison de retraite dans trois semaines. »

Aussi inattendu soit-il, cet appel n�était pas totalement surprenant. Voilà deux ans que les Andersen étaient en quête d�une maison. Mais une construction neuve ne les attirait pas, ils voulaient une bâtisse de caractère, fleurant bon la patine. Après plusieurs visites infructueuses, ils avaient enfin trouvé la maison de leurs rêves, celle qui les attendait maintenant. Les efforts de plusieurs mois avaient fini par porter leurs fruits. En effet, la maison était habitée par une dame âgée qui souhai-tait certes la vendre, mais n�avait pu se décider lorsque le couple lui avait soumis une offre concrète. « Nous avons donc convenu de lui téléphoner de temps en temps », raconte Nicole Andersen. La jeune femme s�est ainsi enquise de la situation toutes les deux ou trois semaines, en veillant à se montrer aimable et aussi peu pressante que possible. Une stratégie payante.

« Nous étions à la fois fous de joie et effrayés. Comment financer l�achat d�une maison en trois semaines ? De plus, nous avions prévu de nous marier exactement à ce moment-là. Tout était déjà prêt, les cartons d�invitation envoyés ! Nous avons vraiment dû réaliser un tour de force logistique pour gérer de front le mariage, les invités, la maison, le financement, le déménagement et l�organisation. A la fin, nous étions exténués. » Jens Andersen a d�ailleurs perdu cinq kilos pendant cette période.

Mais tous ces efforts ont été récompensés. Voilà six mois que les Andersen habitent leur nouvelle demeure et tous deux rayonnent de bonheur. La maison est un véritable bijou qui regorge de détails inso-lites. Comme le sol aux dalles ornées de motifs fantaisie noir et blanc

C�était cette maison et pas une autre. Nicole et Jens Andersen ont donc attendu le temps qu�il fallait. Aujourd�hui, ils savourent le plaisir d�être dans leur maison remise à neuf.

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Pour la plus grande joie de l�architecte Peter Kunz, le béton aura bientôt une patine naturelle. L�architecte d�intérieur Jürg Brawand a participé dès le début à la réalisation de la maison. Le tableau bleu à l�arrière-plan le dérange � mais il plaît aux propriétaires !

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Maison design : noblesse et sobriété

Voici une demeure qui contredit le dicton chinois selon lequel « contre-maîtres en surnombre font maison de guingois ». L�étroite collaboration entre l�architecte Peter Kunz et l�architecte d�intérieur Jürg Brawand a permis de réaliser un ensemble où extérieur et intérieur se fondent en une parfaite harmonie. « Nous avons tenu à faire du sur mesure », explique Peter Kunz. En effet, le moindre détail a été calculé au milli-mètre près avant le début des travaux, Jürg Brawand officiant en tant que « maître tailleur ».

Ce pas de deux architectural a débuté de façon peu convention-nelle. En raison d�un emploi du temps surchargé, les maîtres d�ou-vrage, un jeune couple, ont chargé leur ami Jürg Brawand de s�occu-per de la construction de leur maison selon leurs idées. Après avoir établi une liste des points principaux à respecter, Brawand a recherché l�architecte idoine, qu�il a trouvé en la personne de Peter Kunz. En tant que représentant des maîtres d�ouvrage, il a assuré un service global en rencontrant régulièrement l�architecte et, à intervalles plus espa-cés, le couple ami.

Peter Kunz dessina les plans de la maison tandis que Jürg Brawand projetait la cuisine et soumettait des propositions d�ameublement. L�extérieur et l�intérieur ont ainsi pris forme simultanément. Un im-mense avantage, selon Brawand : « Très souvent, on sous-estime l�im-portance de l�architecture d�intérieur, ou on la considère comme un luxe inutile. Or nous recevons régulièrement des demandes de gens

qui viennent de construire et ne se sentent pas bien dans leur nouveau foyer. Considérées isolément, les pièces sont belles, mais l�ensemble n�est pas en harmonie. » Un problème qui ne se pose pas si l�on a fait appel en temps utile à un architecte d�intérieur.

La maison a été construite autour de l�idée du « chemin », thème zen par excellence se reflétant dans l�aménagement intérieur. Pas un élément superflu ne vient troubler la sérénité de l�endroit : la construc-tion est de type monolithique, réalisée en béton. Les fenêtres coulis-santes se fondent dans une belle continuité avec le mur, le plafond et le sol. Quant à la piscine, elle prend l�allure épurée d�un bain thermal. Un long escalier à rampe, en parquet de chêne teinté comme dans le reste de la maison, conduit à l�intérieur. Le toit faiblement incliné est percé de puits de lumière, qui créent des accents lumineux à l�inté-rieur. L�impression très plastique est renforcée par des poignées de portes et d�armoires invisibles, la sobriété de l�ensemble contribuant à éviter toute prétention. Comme dans un hôtel, chaque chambre dis-pose de sa propre salle de bains ainsi que d�un dressing. Mais le centre de la maison est la magnifique cuisine Strato, avec sa grande table créant le lien vers le séjour et la véranda. Ici, le style épuré pour-rait sembler un peu froid. « Le problème sera résolu dès que des en-fants viendront mettre un peu d�ambiance », réplique un Jürg Brawand souriant, en déployant une table à langer habilement dissimulée dans l�armoire murale. Olivia Schiffmann

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Maison-paysage : large espace vitré avec vue

La porte d�entrée ne paie pas de mine. Elle précède un vestibule un peu sombre avec penderie encastrée. Encore quelques pas et l�éclat de cette radieuse journée d�hiver explose littéralement. La large baie vitrée donnant sur l�imposant massif de l�Alpstein laisse pénétrer libre-ment la chaleur et la lumière du soleil. C�est à contre-c�ur que le re-gard se détache du magnifique spectacle qui se joue derrière le grand écran de verre. D�autant plus que la maison, avec ses lignes droites épurées, se fond discrètement dans le paysage. Pour Kurt Fitze, la vue, la lumière et l�énergie sont les éléments autour desquels s�est articulée la construction de cette maison double, de forme cubique, faite de béton, de verre et de meubles encastrés en bouleau.

La vue et la lumière sont assurées par la situation de la maison, sur le versant sud de Teufen, en Appenzell Rhodes-Extérieures. Et l�éner-gie, pour Kurt Fitze, c�est avant tout l�utilisation écologique des res-sources naturelles. Ainsi, par cette après-midi ensoleillée mais froide (�5 degrés), la maison est chauffée par la seule énergie solaire grâce aux grandes baies vitrées et aux collecteurs placés sur le toit. Pour que la lumière du soleil puisse être transformée en chaleur et stockée de manière optimale, le sol en béton, d�apparence froide, est entièrement peint en noir. Malgré les fenêtres ouvertes, le thermomètre indique 26 degrés dans l�aile d�habitation baignée de lumière. Après le cou-cher du soleil, la masse de béton restitue la chaleur au moins jusque dans la matinée. Et lorsque la température intérieure tombe en des-sous de 20 degrés, une pompe à chaleur prend le relais en extrayant la chaleur de l�air par compression. Pour Kurt Fitze, le jeu en vaut la chandelle : « Le chauffage de cette maison double me coûte moins cher que le prix du bois que j�utilisais auparavant pour chauffer une petite pièce et la cuisine avec un poêle. » Car là où le béton et le verre absorbent maintenant les rayons du soleil se dressait, il y a cinq ans,

une jolie maisonnette appenzelloise, plus de deux fois centenaire, flan-quée d�une étable. En 1988, Kurt Fitze tombe par hasard sur une an-nonce sous chiffre. Rentrant d�un tour à vélo, il visite la fermette avec d�autres personnes intéressées� et décroche la timbale. C�est plein d�enthousiasme qu�il se met alors au travail pour rénover la vieille mai-son selon ses goûts. Mais chaque hiver, les défauts se font plus pré-sents. Comme lui, sa compagne Maria ne se satisfait plus de ces deux pièces de 1,75 mètre de hauteur. Ce qui dérange le plus Kurt Fitze, c�est que la maison n�est pas orientée dans le sens de la pente et qu�il est ainsi privé de soleil et de vue. « J�aurais pu la transformer tant et plus, elle serait toujours restée mal orientée », lâche-t-il. En 1994, de retour d�un périple à vélo de deux ans autour du monde, le couple dé-cide Þ nalement de démolir la maison et d�en reconstruire une nouvelle.

Kurt Fitze passe des heures à concevoir et à dessiner sa future maison. Puis il se met à la recherche d�un architecte pour concrétiser ses idées. « Ce ne fut pas facile », raconte-t-il. Ils en voient plusieurs, dont un architecte renommé de la région, qui a immédiatement la « vision parfaite ». Mais aucun d�entre eux ne semble les prendre au sérieux. Au cours d�une promenade, ils découvrent alors un nouveau lotissement réalisé par un architecte nommé Thomas Mauchle. Ils l�appellent, et le courant passe immédiatement. Kurt Fitze : « Cet ar-chitecte a été le premier à nous écouter vraiment et à poser les bonnes questions, par exemple : faites-vous beaucoup la cuisine et préférez-vous ne pas être coupés de vos hôtes ? » A partir des conclusions ti-rées de ces entretiens, l�architecte établit les plans définitifs. Ainsi, dans un quartier résidentiel de Teufen, une petite ferme mal orientée a fait place à une vaste maison double en béton et en verre répondant au principe de l�efficacité énergétique et offrant une vue grandiose dont les occupants ne se lassent pas. Daniel Huber

Fruit d�un concept énergétique bien pensé, la maison de Kurt Fitze comporte de larges baies vitrées offrant une vue imprenable sur le massif de l�Alpstein et laissant pénétrer librement la chaleur et la lumière du soleil.

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Maison-usine : quand la musique remplace le bruit des machines

« Théoriquement, notre installation hydroélectrique pourrait fonction-ner en mode autonome, et nous serions ainsi à l�abri des pannes d�électricité », affirme Moritz Wetter. Le site du Hard, à la périphérie de Winterthur, a abrité en 1802 la première grande filature de Suisse. Le cours d�eau de cette usine alimente aujourd�hui encore une petite centrale qui produit du courant écologique. L�indépendance de l�ap-provisionnement en électricité est un atout pour Moritz Wetter, dont le Hardstudio � « le » studio d�enregistrement de la scène musicale suisse � consomme en définitive beaucoup de courant. Toute la fine fleur de la musique helvétique enregistre dans ce studio, qu�il s�agisse des quatuors de guitare classique ou des stars de la pop.

Après 120 ans d�activité dans l�industrie textile et une reconversion dans la fabrication de boutons et de contreplaqué, aboutissant à une faillite, le Hard est entre les mains d�une communauté d�intérêts de-puis 1986. Les propriétaires des 43 appartements et des 50 entre-prises artisanales gèrent ensemble le site. Ils sont à la fois coproprié-taires et actionnaires, et ne peuvent louer leurs locaux pour plus de cinq ans : ils doivent habiter ici. « Nous évitons ainsi d�être dirigés de l�extérieur », précise Moritz Wetter. L�ingénieur du son était là dès les débuts. C�est dans l�atelier de la filature qu�il a fait construire son studio d�enregistrement de 450 m2. La planification commença en 1987 pour se terminer un an plus tard. Et la réalisation a demandé une autre année. Moritz Wetter a de bons souvenirs de cette période, avec la construction d�une entreprise artisanale et de dix appartements, qui ne purent toutefois être bâtis qu�une fois le Hardstudio terminé. « Il y avait toujours des professionnels pour prendre en charge la direction

des travaux et s�assurer du respect des délais. J�appréciais de ne pas être seul maître d�ouvrage. » Pendant les travaux, Moritz Wetter a con-tinué à travailler dans son ancien studio. Si c�était à refaire, il parti-ciperait davantage à la phase de construction : « L�isolation serait cer-tainement meilleure si j�avais passé plus de temps ici », déclare-t-il. En revanche, la planification rigoureuse a valu la peine. Moritz Wetter avait élaboré et transmis à l�architecte un programme d�aménagement des locaux. Le studio lui est revenu deux fois plus cher que l�apparte-ment, mais grâce à la participation de membres de sa famille, il a pu limiter les coûts. « Mon frère est menuisier, mon père s�y connaît en crépi et j�ai réalisé moi-même une grande partie de l�installation élec-trique. »

Moritz, sa femme Käthi et ses filles Marion et Selina n�ont emmé-nagé dans l�appartement au-dessus du studio qu�en 1998. Les Wetter aimeraient bien apporter des améliorations à leur logement. « La répar-tition des pièces est loin d�être optimale », déplore Käthi. Les cham-bres d�enfants sont trop petites et le grand séjour, qui répond par-faitement aux besoins de la famille, a pourtant l�inconvénient de réson-ner. Un contraste frappant avec l�acoustique parfaite du studio d�enregistrement ! Käthi aussi est musicienne et, comme Moritz, elle accorde une grande importance à la qualité sonore d�une pièce. L�ex-cellente situation, la vue sur le parc et le ruisseau à proximité com-pensent un peu les désavantages. Un autre membre de la famille se déclarerait également satisfait s�il pouvait parler : Mozart, le « First Cat », toujours à la recherche de bonnes vibrations et qui possède même sa propre adresse e-mail : [email protected] ! Ruth Hafen

Le site de l�ancienne grande Þ lature du Hard, près de Winterthur, abrite 43 appartements et 50 locaux artisanaux.Moritz Wetter vit avec sa femme Käthi et leurs Þ lles, Marion et Selina, juste au-dessus de son studio d�enregistrement.

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Lignes nettes et aspect agréable � la maison clés en mains de la famille Paillard renonce à toutes Þ oritures extérieures et se présente comme un endroit fonctionnel où il fait bon vivre.Cuisine, salle à manger et séjour sont séparés tout en formant une entité élégante dans un espace aéré.

Maison clés en main : une livraison par camion

Pour Nadja Paillard, posséder à tout prix une maison n�a jamais été un objectif prioritaire. « Avoir une maison à soi et voir son mari travailler jour et nuit pour rembourser les dettes, non merci », déclare l�éduca-trice de jeunes enfants. Elle-même a grandi dans un immeuble et as-sure ne pas en avoir souffert. Mais le désir de vivre dans ses propres murs et, surtout, d�avoir un jardin, a toujours été là. D�autant que son mari Roger, né dans le village voisin de Löhningen, était intarissable sur les avantages de la propriété individuelle.

Nadja Paillard aime avant tout le calme et le contact avec la nature. La petite famille a donc quitté une rue très passante de Neuhausen am Rheinfall, en périphérie de Schaffhouse, pour s�ins-taller dans la tranquille commune de Beringen, située dans la région du Klettgau, d�où Nadja était originaire. Les Paillard ont d�abord habité un immeuble. « J�allais souvent me promener avec la pous-sette dans la forêt qui borde la piscine, et un jour j�ai découvert qu�un terrain à bâtir idéalement situé était à vendre, se souvient la jeune femme. C�était en décembre 2002. La perspective de vivre dans un nouveau quartier résidentiel, où nos enfants pourraient jouer avec leurs petits voisins, était très tentante. Un an plus tard, nous dispo-sions enfin des moyens financiers nécessaires. Ensuite, tout est allé très vite. »

« Nous avions une idée précise de la maison que nous souhaitions construire, poursuit Nadja Paillard, mais nous manquions de temps pour nous y consacrer. J�attendais un deuxième enfant et mon mari était très pris par son métier de spécialiste en informatique et en com-munication pour les écoles de Schaffhouse. » Les Paillard ont donc décidé de faire appel à un entrepreneur général afin de se décharger d�une grande partie du travail. Ils pouvaient choisir leur maison parmi neuf modèles de base tout en ayant la possibilité de personnaliser certains éléments importants.

Le couple a particulièrement apprécié que le représentant régional des maisons Marty se soit comporté davantage comme un « fantas tique conseiller » que comme un vendeur. « Nous ne cherchions pas à faire construire le moins cher possible. Mais nous étions rassurés par la garantie d�un prix fixe qui nous évitait les risques de mauvaises sur-prises sur le plan financier. » La maison individuelle de six pièces et demi, construite à partir du modèle Aura 3, revenait à environ 750 000 francs aux Paillard, la pente du terrain nécessitant des tra-vaux de terrassement.

Comme l�entrepreneur général prenait en charge la planification individuelle, la direction des travaux et le contrôle de la qualité, Roger Paillard a pu se consacrer entièrement à la recherche d�un financement intéressant. Il a finalement opté pour le Credit Suisse, en raison non seulement du taux hypothécaire avantageux, mais aussi de différentes prestations lui permettant au final de compenser certains coûts.

La construction proprement dite a été réalisée à une vitesse verti-gineuse. « D�après le site Internet www.martyhaeuser.ch, un nouveau chantier s�ouvre chaque semaine en Suisse. Cela demande une plani-fication rigoureuse des délais. A la mi-août 2004, ce fut enfin notre tour, raconte Nadja Paillard. Le matin est arrivé un camion portant l�inscription � Nous transportons la maison de vos rêves �. Et le soir, la maison était debout. C�était impressionnant, même si nous n�avons pas pu emménager tout de suite. » Une chance qu�ont eue en re -vanche leurs voisins, quelques semaines plus tard, qui avaient choisi le même entrepreneur.

Les Paillard se sont vu remettre les clés de leur maison le 3 décembre 2004. Et lorsque la pelouse aura poussé, au printemps, et que les deux fillettes Céline et Joëlle joueront et s�ébattront dans l�herbe, le rêve sera enfin devenu réalité. Rapidement et sans douleur. Andreas Schiendorfer <

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Interview : Ruth Hafen

« En Suisse, on construit pour un horizon temporel de cent ans »Pour qu�une maison soit adaptée à la vie de famille, il faut certes tenir compte d�une multitude de facteurs.Mais une chose est indispensable : adopter une perspective à long terme. Entretien avec Susanne Gysi,du Forum de l�habitat de l�Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ).

Madame Gysi, qu�est-ce qu�une maison adaptée à la vie de famille ?Peut-être faut-il d�abord préciser ce qu�on entend par « famille », ce qui n�est pas toujours évident. Si, en Suisse, la statistique officielle consi-dère qu�un couple marié constitue déjà une famille, dans d�autres pays la famille implique en tout cas deux générations sous le même toit.

Alors, prenons la famille « classique », deux parents et deuxenfants.Généralement, ce modèle ne dure que quelques années, même dans le cas où les gens ne divorcent pas. Notre société compte par ailleurs de plus en plus de familles monoparentales ou de familles recomposées. La vie de famille acquiert un dynamisme toujours plus marqué.

Qu�est-ce que cela implique pour une famille voulant construire ?La première question à se poser est de savoir si l�on veut vraiment cons-truire. Les femmes sont toujours plus nombreuses à avoir une formation de haut niveau et elles sont moins disposées à sacriÞ er leur carrière pour un enfant. A l�exception de ceux et celles qui rêvent depuis toujours d�un bout de terrain hors de la ville, les couples se demanderont aujourd�hui s�ils veulent vraiment construire ou plutôt acheter une maison. On cons-tate d�ailleurs que les catégories socioprofessionnelles élevées achètent souvent un appartement en zone urbaine.

Oui, mais si l�on veut construire, de quoi faut-il tenir compte ?Devant la multitude des modes de vie envisageables, il est difficile de donner des recettes de portée générale. Nos études ont montré que parmi les femmes ayant réalisé leur rêve de construire une maison à la campagne, bon nombre regrettent certains des avantages que pré-sentait leur ancien appartement, dont la proximité avec le centre-ville. Vivre en maison individuelle implique un gros travail d�organisation, surtout lorsqu�on a des enfants en bas âge, qu�il faut conduire partout, ne serait-ce que pour qu�ils puissent voir leurs amis. C�est d�autant plus vrai pour nos familles nucléaires actuelles, avec un ou deux en-fants. Un des premiers critères à considérer lorsqu�on recherche un terrain à bâtir est sa situation : un emplacement sûr, qui permette de laisser les enfants jouer au dehors, proche des crèches, garderies, écoles, centres de loisirs, etc.

L�évolution de la notion de « famille » se répercute-t-elle sur le plan de la maison-type ?L�agencement traditionnel avec un séjour spacieux, une grande chambre à coucher pour les parents et de petites chambres d�enfants n�a plus cours. On mise plutôt aujourd�hui sur des pièces d�égale gran-deur. Rien n�évolue plus vite que les occupants d�une maison ou d�un appartement. En retraçant la « biographie » des appartements et de leurs occupants sur des périodes prolongées, on s�aperçoit combien l�habitat est dynamique.

Concrètement, qu�est-ce que cela veut dire ?En Suisse, on construit en règle générale pour un horizon temporel de cent ans ; c�est dire si la maison ou l�appartement que l�on projette de construire va accueillir une variété d�occupants sur toute sa durée de vie ! Voilà un point dont il faut absolument tenir compte dans la planifi-cation. On connaît les profils-types en termes de déménagement des propriétaires, des coopérateurs et des locataires. Et l�on sait aussi combien est brève la phase « avec enfants » dans l�histoire d�une fa-mille.

Pourriez-vous préciser ?Un couple a une vie commune de huit ans en moyenne avant d�élargir la famille. Les femmes ont leur premier enfant toujours plus tard, gé-néralement après 30 ans. Les enfants arrivent, puis quittent tôt ou tard le domicile familial. Il convient donc de distinguer les phases pré-parentale, parentale et post-parentale. Or, du fait de l�allongement de l�espérance de vie, la phase post-parentale est aujourd�hui au moins aussi longue que la phase parentale. Quant à la phase des enfants en bas âge, elle est extrêmement brève. C�est un non-sens économique que de construire en vue de modèles familiaux destinés à durer quel-ques années à peine. Les pièces doivent évoluer avec la famille, être interchangeables et extensibles en fonction des besoins.

Comment se présente une maison évolutive ?Lorsque les enfants sont petits, il peut être judicieux de leur aménager une grande chambre où ils puissent dormir et jouer. En grandissant, ils ont des besoins d�autonomie plus marqués : l�idéal est alors une >

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Pour Susanne Gysi, du Forum de l�habitat de l�Ecole polytechnique fédérale de Zurich, la structure d�habitation doit pouvoir s�adapter assez facilement à l�évolution des besoins.

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Recherches sur l�habitat à l�EPFZ :

Susanne Gysi est co-fondatrice du Forum de l�habitat de l�Ecole

polytechnique fédérale de Zurich. Chargée de cours dans le do-

maine du travail social, elle dirige divers projets de recherche et de

conseil portant sur les questions de qualité de l�habitat, de logement

et de développement urbain durable. Elle co-dirige également le

cursus post-grade consacré à l�habitat, suivi notamment par les ar-

chitectes, les ingénieurs en bâtiment et les urbanistes. Informations

sur le site www.arch.ethz.ch/wohnforum.

Leader: les 4 pour cent quifont la différence!Quelles sont les compétences décisionnelles et les com-portements des dirigeants helvétiques en matière deconsommation et d'utilisation des médias? Vous le saurezen lisant l'analyse média MA Leader 2005 qui vous fournitdes informations exclusives sur le sujet. Vous y apprendrezaussi comment toucher le plus efficacement possible lesleaders et top leaders suisses. Commandez le volume derapport (CD inclus) au prix de Fr. 300.– au 043 311 76 76ou à l'adresse www.remp.ch

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A n a l y s e m é d i a d e s d i r i g e a n t s

cloison de séparation, qui pourra facilement être démontée par la suite. L�important est de veiller à une bonne conception technique du corps de bâtiment, permettant ultérieurement la création d�un appartement autonome, voire d�un local à usage professionnel.

Nombreux sont ceux qui envisagent d�aménager un jour un ap-partement dans les combles pour leurs enfants.Cela revient un peu à tirer des plans sur la comète� On ne peut guère prévoir comment les enfants choisiront de mener leur vie. C�est à eux de rêver leur vie future.

Si je vous comprends bien, autant se focaliser sur la phase post-parentale ?C�est cela. On ne doit pas bâtir une maison pour les seules années de l�enfance, pas plus qu�on ne peut prévoir que le logement sera occupé par une seule famille sur toute sa durée de vie. Lorsqu�on commet l�er-reur � assez fréquente � de construire spéciÞ quement pour un couple avec des enfants en bas âge, les problèmes commencent au moment où la famille veut déménager : comment trouver acquéreur pour une mai-son taillée sur mesure pour la vie de famille ? Surtout lorsqu�on a négligé de prévoir des possibilités de transformation ou d�extension !

Y a-t-il des critères fondamentaux que doit respecter unemaison adaptée à la vie de famille ?Les critères essentiels pour une telle maison sont les suivants : un accès aisé, sans changements de niveau, de façon à permettre de circuler avec une poussette, mais aussi avec une chaise roulante. Donc peu d�escaliers. Et bien sûr des pièces polyvalentes, dotées de vastes espaces de rangement. Ce sont là des critères qui s�appliquent à tous les logements. Il est important de se projeter dans l�avenir et de se représenter ce que ses propres besoins pourront être dans quinze, vingt-cinq ou trente-cinq ans, mais aussi les besoins d�autres ménages ou familles, aux exigences bien différentes, susceptibles d�habiter la maison à ce moment-là. <

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Votre bien-être est régulièrement mis à l�épreuve : la fenêtre laisse passer de l�air, le froid remonte de la cave, la pomme de douche en-tartrée fait gicler l�eau dans tous les sens. Il fait trop chaud, trop froid, et les frais de chauffage vont crescendo. Que faire ? Dans le cadre de sa campagne « bien-construire », qui vise l�efficacité énergétique des rénovations et des constructions, SuisseEnergie donne des conseils simples et efficaces en vue d�économiser l�énergie. Moyennant un investissement raisonnable, vous réduirez vos factures et augmenterez votre confort. Petit tour du propriétaire�

Chaufferie, cave, garage

En isolant les conduites de chauffage et d�eau chaude dans les locaux non chauffés comme la cave et le garage, vous éviterez une impor-tante déperdition de chaleur. En deux ans seulement, le coût des matériaux sera amorti et vous économiserez alors de l�argent. Si le froid remonte du sous-sol dans les pièces d�habitation, chevillez ou collez des panneaux isolants sur le plafond de la cave.

Contrôlez en outre la température de l�eau chaude sur le thermos-tat du chauffe-eau. Si l�eau dépasse 60 degrés, faites régler votre installation par un spécialiste. Une température limitée à 60 degrés permet d�économiser de l�énergie et de réduire l�entartrage. Avan-tages : des frais d�entretien moindres, un meilleur maintien de la valeur et une durée de vie plus longue.

Salle de bains, cuisine, buanderie

Les familles suisses utilisent en moyenne 160 litres d�eau par jour, dont deux tiers d�eau chaude. Dans un ménage moyen, l�eau chaude consomme plus d�énergie que l�éclairage et tous les appareils élec-triques réunis ; dans un bâtiment bien isolé, elle représente même 50% de la consommation d�énergie.

Notre conseil : posez des limiteurs de débit sur les robinets et uti-lisez une pomme de douche dite économe. Vous réduirez ainsi de moitié votre consommation d�eau. La différence apparoîtra nettement sur votre facture, mais votre confort n�en suffrira pas. Si vous envisa-gez de remplacer la robinetterie de la douche ou du lavabo, il existe aujourd�hui un large choix d�équipements faisant appel à des techno-logies modernes pour la maîtrise de l�énergie. Une famille de quatre personnes peut ainsi économiser jusqu�à 340 francs par an.

Passons à la cuisine et à la buanderie. Votre lave-linge ou votre four va rendre l�âme ? Vous voulez acheter un congélateur ? Examinez

l�étiquetteEnergie de SuisseEnergie, qui indique la consommation d�énergie sur une échelle de A à G. Les appareils classés A con-somment 30% d�énergie de moins que ceux classés D. Avec les nou-veaux réfrigérateurs et congélateurs des catégories d�efficacité A+ et A++, la consommation d�énergie est même réduite de 50%. Compte tenu de la durée de vie des appareils, vous pourrez économiser 600 francs de plus sur votre facture d�électricité. Généralement, les appareils A, A+ ou A++ sont aussi de meilleure qualité et ont une durée de vie plus longue.

Salon, chambre, bureau

Ces pièces doivent être agréables à vivre, certes, mais là encore quel-ques règles simples vous éviteront de gaspiller le chauffage :> Calfeutrez les fenêtres et les portes avec des joints : vous écono-

miserez une centaine de litres de mazout par an.> Baissez la température avant de vous coucher ou de quitter votre

domicile.> Installez des vannes thermostatiques : elles maintiennent la

température au niveau voulu, ce qui accroît le confort et peut réduire la consommation de 20%.

> Adaptez la température de chaque pièce à vos besoins : entre 20 et 23 degrés dans le salon, 18 degrés dans la chambre.

> Ne placez pas de meubles ou de longs rideaux devant les radia-teurs pour ne pas freiner la diffusion de la chaleur.

> En période de chauffage, évitez de garder les fenêtres basculantes constamment ouvertes (les fenêtres entrouvertes de façon prolongée vous « coûtent » environ 200 litres de mazout par an).

> Si vous partez en vacances, ne chauffez pas une maison vide : une heure avant de partir, activez le « régime vacances » ou baissez le thermostat.

Des économies sont également possibles sur les 12 millions d�am-poules consommant environ 950 millions de kilowattheures (kWh) en Suisse. L�utilisation d�ampoules économiques réduirait ce chiffre d�un tiers environ, soit une économie de 130 francs sur les frais d�éle c-tricité par lampe. Ces ampoules sont assurément plus chères à l�achat que les autres, mais leur durée de vie est huit fois plus longue.

Les petits appareils électriques qui restent à l�état de veille toute la journée sont de gros consommateurs d�énergie. En Suisse, les télévi-seurs, magnétoscopes, ordinateurs et machines à café utilisent au

Texte : Claudia Kaspar, SuisseEnergie

Petit guide du bien-êtreMazout, gaz, électricité : l�énergie est un poste important du budget familial. Pour réduire ce poste,il existe des mesures d�optimisation très simples.

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Conseils pratiques pour économiser l�énergie : de bonnes couvertures et une température de 18 degrés dans la chambre à coucher !

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Grenier

Ici aussi, il est facile de faire des économies d�énergie en isolant le plancher avec des panneaux calorifuges. Et si vous calfeutrez la porte du grenier, vous réduirez vos frais de chauffage et le froid gagnera moins aisément les pièces d�habitation. <

Des sites pour le « bien-construire »

> www.bien-construire.ch ou > www.suisse-energie.ch ; informa-

tions sur l�étiquetteEnergie sur > www.energieetikette.ch.

Vous pouvez commander les brochures gratuites « Chauffez futé »

et « Et ça coûte combien ? » (conseils pratiques en matière d�éco-

nomies de chauffage) en appelant l�Infoline de SuisseEnergie au

0848 444 444.

Construire avec Minergie

Les bâtiments modernes répondent au standard Minergie (facul tatif)

élaboré par l�association éponyme. Protégé par la loi, ce standard

est soutenu par l�Office fédéral de l�énergie et par les cantons. Le

principe de base est de combiner confort, rentabilité et efficacité

énergétique. Une maison individuelle Minergie utilisant des énergies

renouvelables génère par exemple jusqu�à quinze fois moins de

polluants qu�une maison conventionnelle. Par ailleurs, les frais de

chauffage annuels compensent les frais de construction plus élevés,

et la qualité des matériaux utilisés accroît la valeur de marché du

bâtiment, d�une part, et retarde les travaux d�assainissement, d�autre

part. Pour plus d�informations : > www.minergie.ch.

De la chaleur du centre de la Terre

99% de la masse terrestre a une température supérieure à

1 000 degrés, un potentiel qui est de plus en plus exploité. Témoin

la demande croissante pour les pompes à chaleur. Le principe

est simple : une sonde est introduite dans le sous-sol jusqu�à

400 mètres de profondeur afin qu�un circuit liquide absorbe la

chaleur des couches profondes et la restitue en surface dans le

chauffage. C�est pratique, propre et, surtout, inépuisable.

Le carnet de commandes des entreprises spécialisées dans les

installations avec sondes géothermiques est bien garni, comme le

constate Stefan Beerli, directeur de Foralith Erdwärme AG : « En

2003, 535 000 sondes géothermiques ont été introduites dans le

sous-sol en Suisse; en 2004, il y en a eu environ 560 000. Ces chif-

fres sont éloquents, et je suis convaincu que la demande augmen-

tera encore dans les années à venir. »

Les avantages sur le chauffage traditionnel sont évidents : écono-

mie de place, indépendance par rapport au prix des matières

premières, pas de contrôle de réservoir et de chauffage, moins

d�entretien, pas d�émissions de polluants. Les inconvénients sont

nettement moins nombreux. A vrai dire, ce sont les investissements

de départ élevés qui constituent le principal obstacle. Mais Stefan

Beerli n�est pas inquiet : « A moins que le prix du pétrole s�effondre,

les frais sup plémentaires sont amortis en quelques années. »

Informations sur > www.suisse-energie.ch ou > www.foralith.ch.

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Grand concours du Bulletin

Toute l�ambiance du cinéma dans votre salon !

1er prix > Un système home cinema XELOS de Loewe d�une valeur de plus de 10 000 francs

2e prix > Deux haut-parleurs MURO de Klangwerk d�une valeur de 3 800 francs

3e prix > Deux chaises NANU de Girsberger d�une valeur de 2 516 francs

Prix d�une valeur totale de plus de 16 000 francs

En répondant correctement aux quatre questions ci-dessous, vous aurez peut-être la chance de gagner l�un de ces trois prix exceptionnels. Inscrivez vos réponses sur le bon de commande ci-joint. Date limite d�envoi : 30 juin 2005.

1re question > Quel est, selon Max Schweizer, le pourcentage minimum de liquidités dont il faut disposer pour construire ?

2e question > Combien de milliers de francs un appartement de vacances à Saint-Moritz peut-il coûter par mètre carré ?

3e question > Dans quelle région de Suisse les prix des maisons individuelles ont-ils augmenté en moyenne de 10,8% en 2004 ?

4e question > Quel est le vrai nom de l�architecte paysagiste surnommée la « First Lady of Gardening » ?

Concours Construction 25

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Home Cinema Loewe avec XELOSPlus besoin de sortir pour goûter les sensations du cinéma. Vous profiterez chez vous de la profondeur des images et de la brillance des couleurs du téléviseur XELOS A en format panoramique 16:9. Grâce au son surround des haut-parleurs Tremo et au lecteur DVD avec préampli Auro 8116 DT, vous vous sentirez au c�ur de l�action, indépendamment de l�emplacement des enceintes, que celles-ci re-posent au sol sur leurs pieds décoratifs, qu�elles soient fixées au mur ou qu�elles soient posées sur une étagère. Diverses fonctionnalités (réglage synchrone du volume, etc.) vous offrent en outre un confort d�utilisation optimal. Informations : www.loewe.ch

NANU de Girsberger (design : Kurt Müller)NANU est une chaise surprenante, fruit de l�alliance entre la technique et le design. Les meilleures matières servent à son rembour-rage, du noble cuir nappa constitue son revê-tement. Ses dimensions ont été étudiées pour permettre aussi bien une position « correcte » qu�une position « relax ». La coque peut pivoter librement sur un châssis en acier fin, ce qui en facilite l�accès. Se déployant vers le sol à partir du centre de ce châssis, quatre tubes supportent la coque, assurant à la fois stabilité et légèreté. NANU a été récompensée par le Red Dot Award International « Best Selec-tion ».

Haut-parleurs MURO de KlangwerkMURO, de la société suisse Klangwerk, trans-forme chaque salon en salle de concert. Vi-suellement discrètes, ces enceintes design innovantes peuvent être accrochées au mur comme des tableaux ou être directement en-castrées. MURO séduit par la répartition homo-gène du son et par des basses d�une profon-deur impressionnante. La solution murale as-sure un maximum de souplesse car elle permet de placer les haut-parleurs dans n�importe quelle pièce. De simple installation stéréo, MURO peut aussi se muer en système sur-round pour le plaisir du cinéma à domicile. In-formations : www.klangwerk.ch

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Coûts Construction 27

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Vous rêvez d�être propriétaire ? Tout ce que vous devez savoir

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Financement Les points-clés pour la construction d�une maison

Manuel du maître d�ouvrage L�auteur Max Schweizer donne des conseils utiles

Forum en ligne Les spécialistes du Credit Suisse répondent à vos questions

Maisons de vacances Passer du rêve à la réalité n�est pas toujours facile

Placements immobiliers Un plus pour chaque portefeuille

Trois exemples concrets Pour devenir propriétaire, rien ne vaut un bon calcul

Différences de prix Un Tour de Suisse en chiffres

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Un plan de Þ nancement solide est impératif avant la pose de la première pierre de la maison.

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Les clés du Þ nancement immobilierLes Suisses sont considérés comme un peuple de locataires, mais la plupart rêvent bien souvent d�acquérir leurlogement. Tour d�horizon des principaux aspects de l�accession à la propriété.

En 2003, 11 500 personnes se sont installées dans leurs propres murs. Pour savoir si l�on peut se permettre ce pas, le calcul est relati-vement simple, mais il ne saurait évidemment remplacer un entretien de conseil auprès d�une succursale du Credit Suisse. Voici les trois grandes règles d�or :Besoin en capital. L�acheteur doit apporter au moins 20% du prix de vente sous forme de fonds propres ; les 80% restants sont finan-cés par la banque, 66% étant généralement couverts par une première hypothèque et 14% par une deuxième.Capacité Þ nancière. Les coûts annuels com-prennent les charges d�intérêts, l�amortisse-ment et les frais accessoires et ne devraient pas excéder un tiers du revenu brut. Autre point à ne pas négliger : le règlement du loyer en cours, qui s�ajoute aux frais de construc-tion pendant une certaine période.Comparaison. Différents calculateurs (hypo-thèques, prix d�achat, budget et impôts) sont disponibles en ligne, aussi bien sur des portails immobiliers que sur des sites bancaires. Il est ainsi facile d�obtenir un premier aperçu du fi-nancement.

La situation avant tout

Les agents immobiliers le savent bien : le facteur qui détermine en priorité le prix d�un bien immobilier est la situation. En Suisse, les bons emplacements sont hélas chers ; ils comptent même parmi les plus onéreux du monde. Toutefois, les personnes moins sou-cieuses de l�endroit où est situé leur futur logement peuvent faire des économies. Dans le canton de Zurich, par exemple, le prix du mètre carré oscille entre 500 francs (Bubikon) et 1 800 francs (Erlenbach). Toutes ré gions confondues, c�est actuellement à La Chaux-de-Fonds qu�il est le plus avantageux (177 francs).

Lorsqu�on a trouvé le terrain de ses rêves, il convient de demander à l�office du registre

foncier compétent un plan de zones actuel, qui indique l�endroit où la parcelle est située ainsi que les zones adjacentes. Il faut égale-ment bien examiner l�extrait du registre fon-cier faisant état des servitudes et des charges foncières telles que droits de passage et droits d�habitation. Par ailleurs, on ne doit pas sous-estimer les coûts liés à la viabilisation du terrain, qui peuvent facilement s�élever à 100 francs le mètre carré.

Achat ou droit de superÞ cie ?

Les propriétaires fonciers ne sont pas tous disposés à vendre leur bien-fonds. Néanmoins, ils sont parfois prêts à constituer un droit de superficie. Il s�agit, pour simplifier, d�une forme de location d�une parcelle pour une durée dé-terminée. Le contrat de droit de superficie doit être passé par écrit et revêtir la forme authen-tique. Le « loyer » consiste en une rente an-nuelle. Dans la pratique, la valeur du terrain est souvent rémunérée au taux appliqué par les banques cantonales pour les premières hypo-thèques. Le Credit Suisse ne finance toutefois que les immeubles en droit de superficie pour lesquels ce droit est distinct et établi pour trente ans au minimum. Ainsi, le bien-fonds est inscrit dans le registre foncier. Il peut donc être grevé de servitudes et il est également alié nable et transmissible par succession.

Etant donné qu�il est possible de détermi-ner librement les modalités d�un tel contrat dans le cadre des conditions prescrites par la loi, un expert doit être impérativement con-sulté.

La demande de Þ nancement

Une étape incontournable dans tout projet immobilier est la demande de financement. Pour éviter les mauvaises surprises, le futur propriétaire s�adressera à la banque en vue d�obtenir une solution sur mesure et de s�as-surer de la surveillance rigoureuse du

Coûts Construction 29

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Texte : Olivia Schiffmann

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Une maison « sur catalogue »

Les maisons préfabriquées rendent les coûts de construction plus abordables. Le principe

sous-jacent est appliqué avec succès depuis plus d�un siècle dans l�industrie, où le travail

à la chaîne a supplanté la fabrication manuelle. En d�autres termes, la maison, une fois

dessinée, peut être reproduite à volonté, ce qui permet de réduire considérablement les

frais de planification. Autre aspect qui contribue à diminuer les coûts : la plupart des élé-

ments peuvent être fabriqués dans des ateliers avant d�être assemblés sur le chantier.

Il va de soi que le prix d�une maison « prête à vivre » peut aussi être élevé : chaque désir

particulier coûte de l�argent et, si l�on n�y prend garde, la facture finale risque d�être net-

tement supérieure au budget initial. Ce cas de figure peut d�ailleurs se présenter égale-

ment pour les maisons individuelles traditionnelles. Renseignements complémentaires

page 32 dans l�interview de Max Schweizer, auteur du « Handbuch des Bauherrn ».

.

A votre service du lundi au dimanche

Désirez-vous plus d�informations ? Rendez-vous dans l�une de nos succursales ou

appelez-nous au 0800 80 20 44 (du lundi au vendredi de 7 heures à 22 heures, le samedi

de 8 heures à 18 heures et le dimanche de 8 heures à 16 heures). Pour en savoir plus sur

la propriété du logement, vous pouvez aussi consulter notre site Internet à l�adresse www.

credit-suisse.com/hypotheques.

crédit. En général, les documents suivants sont requis :� Contrat de vente ou projet de contrat pour l�acquisition du bien-fonds (ou contrat de droit de superficie)� Permis de construire� Plans de construction� Extrait du registre foncier (le cas échéant)� Montant des travaux et devis estimatif selon les offres des artisans� Indications concernant les fonds propres et le revenu du maître d�ouvrage

Consolidation du crédit de construction

Durant les travaux, les paiements s�effectuent par le biais du crédit de construction. Une fois le chantier terminé et les factures en suspens réglées, la banque transforme le crédit en une hypothèque : 66% des frais dinvestissement sont financés par une première hypothèque, les 14% restants étant couverts par une deu xième hypothèque, que l�acheteur doit rembourser avant 60 ans, et dont le taux est supérieur à la première. A noter encore : la deuxième hypothèque peut être amortie di-rectement ou indirectement. Dans le cas de l�amortissement direct, la dette hypothécaire

diminue à chaque paiement ; avec l�amortis-sement indirect, les tranches de rembourse-ment, pour des raisons fiscales, ne sont pas déduites du montant de l�hypothèque, mais versées sur le compte 3e pilier lié.

Manque de fonds propres

Un certain nombre de possibilités s�offrent aux personnes ne disposant pas des 20% de fonds propres nécessaires :> Les avoirs de la prévoyance professionnelle peuvent être retirés de manière anticipée ou mis en gage. Toutefois, le retrait anticipé en-traîne une lacune de prévoyance ainsi qu�une réduction des prestations pour les rentes d�in-validité et de survivants et pour la rente de vieillesse. En outre, le capital versé est impo-sable. Le nantissement est la solution la plus sûre et la plus avantageuse sur le plan Þ scal. Mais il est indispensable là aussi de consulter un conseiller du Credit Suisse.> Un avancement d�hoirie peut être égale-ment envisagé. Beaucoup de personnes y ont recours, car un nombre croissant de cantons ont aboli l�impôt sur les successions et dona-tions en ligne directe descendante.> Les futurs propriétaires peuvent aussi em-prunter de l�argent à leurs amis ou à leurs pro-ches. En Suisse, cette forme de financement est largement répandue, surtout quand la banque ne met à disposition que 60 ou 70% du prix d�achat. En général, les proches prê-tent à un taux plus favorable que les banques, tout en percevant des intérêts plus élevés que sur un carnet d�épargne.> Enfin, certains employeurs aident leurs collaborateurs pour le financement d�hypo-thèques.

Architecte ou entreprise générale

S�ils font construire leur maison dans le cadre d�un mandat d�architecte, les futurs propriétaires auront l�avantage de pouvoir dé-cider de tout. Cette manière de procéder n�étant pas sans risques, il est vivement con-seillé d�établir avec l�architecte un contrat dé-taillé portant essentiellement sur les questions de responsabilité. L�autre possibilité consiste à confier le projet à une entreprise générale : on reste certes le maître de l�ouvrage, mais la responsabilité est transférée entièrement ou partiellement à un tiers.

Il est vivement recommandé, quelle que soit la solution choisie, de conclure une assu-rance responsabilité civile du maître de l�ouvrage, une assurance travaux de construc-tion et une assurance protection juridique. <

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Interview : Marcus Balogh

« En général, il est déjà trop tard ! »Conseiller immobilier et d�entreprise, Max Schweizer est l�auteur de deux ouvrages spécialisés et rédacteur d�unmanuel destiné aux maîtres d�ouvrage (en allemand), qui peut être obtenu gratuitement au Credit Suisse.

Monsieur Schweizer, êtes-vous le bon ange qui vole au secours des maîtres d�ouvrage dé-sespérés?Max Schweizer : En quelque sorte, oui. De fait, mes services ne sont généralement solli-cités qu�une fois les erreurs commises et les malentendus installés.

Alors, quand faudrait-il faire appel à vosser vices ?Avant que la signature soit apposée au bas du contrat. Dans l�idéal, le coach du maître d�ouvrage accompagne son client de la nais-sance du projet à la remise des clés.

Quelles sont les erreurs les plus graves ?La première erreur est souvent commise au niveau du financement. Prenons l�exemple d�un maître d�ouvrage ayant 200 000 francs de fonds propres : « Très bien, pense-t-il, la banque me prêtera les 80% restants et j�aurai ainsi un million. » C�est faux ! Car il ne dispo-sera alors d�aucune réserve de liquidités. Et il faut qu�il en ait une aussi bien durant la cons-truction qu�après. Pour financer tout ce à quoi il n�aura pas pensé.

Pouvez-vous donner un exemple ?De nos jours, la plupart des gens prennent une entreprise générale avec laquelle ils conviennent d�un prix forfaitaire fondé sur le descriptif de construction. Le problème est que ce prix ne comprend souvent qu�un équi-pement minimum. Et un maître d�ouvrage a généralement d�autres souhaits � un plus beau parquet, une robinetterie haut de gamme, des fenêtres de meilleure qualité.Tout cela peut coûter cher.

A combien la réserve doit-elle se monter ?Au moins à 10%, voire 15%. La maison ne sera peut-être pas aussi grande ni aussi luxueuse que le maître d�ouvrage l�avait ima-giné. En revanche, le financement ne lui po-sera aucun problème.

Les suppléments sont-ils donc inévita-bles ?C�est comme lorsque vous achetez une voi-ture. Pour le prix de base, vous avez un véhi-cule qui vous mène parfaitement de A à B, mais sans plus. Rares sont les acheteurs qui

s�en contentent. Ils choisissent presque tou-jours des options.

Que doit alors faire le maître d�ouvrage ?Se documenter et établir ensuite un cahier des charges. C�est un outil précieux, même pour l�architecte chevronné.

Au fond, pourquoi construire ? Ne serait-il pas plus simple d�acheter une maison toute prête ?(rires) Personnellement, c�est ce que je ferais. Je choisirais une maison remplissant environ 80% de mes critères. Je la ferais ensuite esti-mer et � en cas de résultat positif � je l�achète-rais. Mais la plupart des gens rêvent de cons-truire. Ils sous-estiment simplement l�investis-sement. Et pas seulement en argent.

Que voulez-vous dire ?En plus de l�argent, construire coûte aussi beaucoup de temps.

Même si l�on fait appel à un architecte ou à une entreprise générale ?Il faut prendre le temps d�aller vérifier réguliè-rement que tout se passe bien. De préférence chaque jour, mais au moins deux fois par se-maine. Pendant la journée, bien sûr, et pas le soir quand le chantier est désert.

Voyons à présent les étapes de construc-tion. Par quoi faut-il commencer ?Tout d�abord, par établir un cahier des charges, avant même de prendre contact avec l�archi-tecte. C�est absolument indispensable.

Que contient le cahier des charges ?En général, on a déjà une vague idée de sa future maison. Aussi un petit brainstorming s�impose-t-il. Où habitons-nous aujourd�hui ? Où voulons-nous habiter demain ? De quel espace avons-nous besoin ? Combien som-mes-nous prêts à payer ? Toutes les réponses doivent être regroupées dans un tableau.

A quel moment la banque entre-t-elle en jeu ?Le plus tôt possible. Les banques sont tou-jours disposées à accorder un entretien préli-minaire. Elles peuvent donner les premiers conseils car elles connaissent parfaitement la matière. On pourra ensuite se mettre en quête d�un architecte.

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Max SchweizerConseiller immobilier et d�entreprise

« La première erreur est souvent commise au niveau du Þ nancement. »

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Manuel Construction 33

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Comment en trouver un qui convienne ?Vous n�avez pas besoin d�un grand architecte pour construire une petite maison simple et rustique genre chalet. Le mieux est de cher-cher un architecte spécialisé dans le style de maison qui vous plaît et capable de vous four-nir des références appropriées. Mais il est rare que cela se passe ainsi.

Comment cela se passe-t-il donc dans la pratique ?Un collègue vous raconte comment il a cons-truit avec l�architecte Untel et combien il a été satisfait. Ou un de vos amis est architecte. Il vous fait quelques croquis, et vous voilà déjà enthousiasmé, c�est-à-dire pris au jeu.

Pris au jeu ? Que voulez-vous dire ?Vous vous accrochez au croquis pour consta-ter plus tard seulement que la maison coûte trop cher. Vous commencez alors à faire des compromis, limez un peu ici, rabotez un peu là. Bref, vous vous écartez de plus en plus de votre projet initial.

Financement, facteur temps, architecte : les trois points critiques ?

Sans oublier le contrôle permanent des coûts de construction, souvent négligé faute de temps. C�est d�ailleurs bien compréhensible : tout le monde n�est pas comptable, et le con-trôle des coûts est un travail plutôt rébarbatif. Toujours est-il que quelqu�un doit garder un �il là-dessus.

Qu�est-ce qui renchérit la construction ? Les artisans ?Ce sont des centaines de décisions prises à tous les niveaux. S�agissant des artisans, des architectes et des entreprises générales, je dois dire qu�ils font pour la plupart du bon travail. Les dépassements sont dus le plus souvent aux souhaits particuliers du maître d�ouvrage.

Est-ce à dire qu�il faudrait tout le temps avoir derrière soi un petit comptable qui vous souffle le mot « discipline » à l�oreille ?Je suis ce petit comptable. Mais je ne vous souffle pas à l�oreille, je vous donne tout par écrit.

Combien cela me coûtera-t-il ?Selon le mandat, le coach d�un maître d�ou-vrage demande entre 2% et 5% du prix de

construction total. Cela peut paraître beau-coup à première vue. Mais, en définitive, il est pro bable que le maître d�ouvrage économise-ra de l�argent et s�épargnera bien des soucis. Tous ceux qui sont déjà passés par là vous le diront : cela n�a pas de prix.

Et comment trouver un bon conseiller ?Le coach idéal est neutre et ne touche aucune commission de qui que ce soit ; il possède une longue expérience et dispose de bonnes réfé-rences. La Fédération romande immobilière (FRI) ou les chambres immobilières canto-nales peuvent éventuellement fournir des adresses.

« Das Handbuch des Bauherrn »Achat, construction et rénovation de maisons individuelles et d�appartements en propriété : le manuel de référence du maître d�ouvrage (en allemand) peut être obtenu gratuitement dans les succursales du Credit Suisse.

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Les taux hypothécaires sont encore extrê-mement bas en Suisse. Parallèlement, les banques proposent à leurs clients des possi-bilités de financement toujours plus nom-breuses pour leur permettre d�acquérir leur logement. Mais avant de réaliser leur rêve, les futurs propriétaires doivent éclaircir un certain nombre de points : comment trouver

le logement idéal ? Comment estimer sa va-leur ? Est-il préférable de construire ou d�acheter un bien déjà existant ? Quelles as-surances faut-il conclure ? Comment trouver le mode de financement approprié ? Et quel est l�apport personnel minimum ?

Pour tous ceux que le sujet intéresse, emagazine organise un forum en ligne. Un

spécialiste des hypothèques se tiendra à votre disposition le vendredi 15 avril 2005 entre 14 et 16 heures. Vous pouvez aussi transmettre vos questions à l�avance sur le site www.credit-suisse.com/emagazine (ru-brique « Finances »). La réponse de notre expert vous parviendra par e-mail.

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Texte: Olivia Schiffmann

Du rêve à la réalitéAcheter une maison de vacances pour sortir du train-train quotidien, de préférence « là-haut surla montagne» ? Le Þ nancement est assurément plus difÞ cile que celui d�une résidence principale,mais il est loin d�être impossible.

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Les frais d�une maison de vacances s�élèvent à environ 1000 francs par mois.

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intérêts sont meilleur marché que pour une maison de vacances.

Valais et Jura : prix attrayants

Sachant que le financement d�une résidence secondaire présente certaines difficultés, on peut se mettre en quête de la maison de ses rêves. Qui ne doit pas nécessairement se trouver à la montagne.

En Suisse, toutefois, les bords des lacs sont tellement construits que les maisons ne se négocient pour ainsi dire qu�en sous-main. L�offre est plus riche à la montagne, mais les différences de prix sont considérables selon l�endroit. A Saint-Moritz, le mètre carré de surface habitable peut coûter jusqu�à 24 000 francs. Saint-Moritz tout comme Gstaad

sont les premières à être sacrifiées. En situation de crise, les prix tombent parfois à un niveau inférieur au montant de l�hypo-thèque. C�est pourquoi les normes de nan-tissement sont plus strictes pour cette caté-gorie d�immobilier.

Ainsi, la part du capital propre peut attein-dre 35% du prix de vente au lieu des 20% habituels dans le cas d�une résidence princi-pale. De plus, le capital de prévoyance ne peut être utilisé pour le financement d�une ré-sidence secondaire.

Le futur propriétaire devrait absolument prendre conseil auprès d�un spécialiste du Credit Suisse. Il apprendrait ainsi qu�il a tout avantage à augmenter l�hypothèque grevant son logement principal, car pour celui-ci les

Que l�on veuille faire du ski ou des randon-nées, ou simplement bailler aux corneilles, une maison de vacances est toujours un en-chantement, car on est chez soi tout en étant loin de son cadre habituel. Pourtant, ceux qui caressent le rêve d�une maison de vacances doivent le savoir : une résidence secondaire n�est pas un placement mais un luxe. Cela pour des raisons aussi bien pra tiques que fis-cales. Les conséquences sur le financement sont multiples.

Des maisons sacriÞ ées en cas de crise

Le financement de résidences secondaires comporte de nombreux risques pour les banques. En effet, lorsque le secteur de l�immobilier va mal, les maisons de vacances >

Le charme de l�ancien

Pourquoi ne pas jeter un coup d��il à la Bourse aux meubles au lieu

de toujours vouloir du neuf ? Surtout pour sa maison de vacances ?

On trouve dans cette Bourse des objets usagés, tels que parquets,

rampes d�escalier, meubles, agencements de magasins, fontaines,

poêles en faïence, fenêtres, armoires frigorifiques, pour ne citer

que ceux-là. En Suisse, 18 Bourses se sont regroupées en une

fédération « Bauteilnetz Schweiz » et exploitent en commun un site

Internet proposant de nombreux articles en ligne.

« Nous aimons tous aller à la chasse au trésor, dénicher la pièce unique,

l�occasion à un prix imbattable », explique son directeur, Daniel Glauser.

Et, effectivement, naviguer sur le site a tout de la chasse au trésor. Qu�il

s�agisse de rechercher quelque chose à moindre prix pour sa maison

de vacances ou pour un chantier en cours, ou encore de mettre immé-

diatement la main sur des réfrigérateurs ou sur des chaises empilables

en vue de l�organisation d�une fête. En général, les articles sont propo-

sés avec un rabais de 10% à 50%. Des étoiles signalent s�ils ont été

contrôlés par des professionnels et si une garantie de six mois contre

les défauts techniques a été accordée. A l�inverse, il est aussi possible

de vendre des éléments de construction sur ce site. Ce qui intéresse

surtout les personnes s�occupant de rénovation et de transformation.

En effet, la revente d�éléments permet non seulement de gagner de

l�argent, mais d�économiser sur le transport et l�élimination des dé-

chets. L�écologie y trouve également son compte puisque le secteur

du bâtiment produit quelque onze millions de tonnes de déchets par

an. Bref, il s�agit d�un projet où il n�y a que des gagnants. « Bauteilnetz

Schweiz » a noué des partenariats avec des architectes, des artisans

et des entreprises qui soutiennent l�idée de la réutilisation des élé-

ments. On trouvera sur le site www.bauteilclick.ch toutes les adresses

utiles, la gamme complète des produits proposés et même la possi-

bilité de mettre soi-même en vente des éléments de construction.

Maisons de vacances Construction 37

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l�impôt les intérêts hypothécaires ainsi qu�une somme forfaitaire pour l�entretien. Mais les capitaux de tiers étant peu élevés, la facture fiscale n�en devient, en fin de compte, que plus lourde.

Frais d�entretien de 1000 francs par mois

Une résidence secondaire engendre des coûts réguliers : électricité, eau, chauffage, entretien général. Sans compter les frais exeptionnels, comme le remplacement d�une chaudière défectueuse. On sait par expé-rience que les frais d�entretien s�élèvent à environ 1 000 francs par mois. Il est donc indispensable de tenir compte de ceux-ci dans l�analyse des coûts. Si on prévoit de louer la maison lorsqu�on ne l�occupe pas, il faut ajouter des frais pour les petites annon-ces ou pour les agences de location.

Un luxe qui en vaut la peine

Malgré tout, posséder sa propre maison de vacances présente des avantages certains. Par exemple, le luxe de pouvoir prendre des

font partie des lieux de villégia ture les plus prestigieux du monde. Un petit appartement y coûte au bas mot 500 000 francs. A ce prix-là, on peut s�acheter à La Lenk une maison avec un beau terrain ! Les Suisses alémani-ques ont une prédilection pour le canton des Grisons : on y accède rapidement et la langue est familière. Pas étonnant, dès lors, que ce canton soit plus cher que le Valais ou le Jura, où une maison de vacances est à la portée de toutes les bourses ou presque.

L�impôt monte quand les dettes baissent

L�acquisition d�une résidence secondaire a également des répercussions fiscales : la va-leur locative constitue un revenu imposable dans le canton où est situé l�immeuble. En d�autres termes, une déclaration fiscale devra être remplie non seulement au domicile, mais aussi dans la commune où se trouve la maison de vacances. Une réduction de la valeur loca-tive sera possible, cependant, si la maison ne peut être ni utilisée ni louée à certaines sai-sons. Il est également permis de déduire de

vacances impromptues à tout moment. C�est aussi un atout inestimable pour les familles : les enfants retrouvent chaque fois leur pro-pre lit et leurs jouets préférés, et les parents savent d�avance que le lieu de villégiature convient aux enfants. Ces familles appré-cieront tout particulièrement le fait de pou-voir éviter les effets de la haute saison, qui commence justement le jour des vacances scolaires et fait flamber les prix des agences de voyage. Nombreux sont ceux en Suisse pour qui la maison de vacances constitue un havre de paix loin des soucis quotidiens et acces sible en quelques heures seulement. Ils estiment que ce luxe vaut bien la peine de surmonter quelques obstacles de plus que pour une résidence principale. <

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« Les fonds immobiliers se comportent en principe comme les obligations. »

Texte : Ulrich Braun, Real Estate Analysis

Un plus pour le portefeuilleAu cours des quatre dernières années, les placements immobiliers ont enÞ n retrouvé la faveur des investisseurs.A juste titre, d�ailleurs, car ils sont une composante judicieuse d�un portefeuille à long terme.

L�engouement que connaissent actuellement les placements immobiliers suisses s�explique par une raison simple : la performance. En effet, les placements immobiliers indirects, autrement dit les investissements dans l�im-mobilier par le biais de produits négociés en Bourse, ont souvent enregistré une perfor-mance dépassant nettement celle des mar-chés d�actions internationaux. En conclure que ces placements assurent en permanence un rendement supérieur à la moyenne serait toutefois une erreur. Il faut plutôt considérer leur succès dans le contexte de la faiblesse boursière qui persiste depuis 2000 ; même le marché suisse des actions, que l�on peut qua-lifier de défensif, a subi durant cette période des corrections allant jusqu�à 55%.

De bonnes raisons d�investir

En raison de leur structure de risque, les titres immobiliers devraient offrir un rendement si-tué entre celui des actions et celui des obliga-tions. Et, de fait, leur rendement global à long terme (moyenne des trente dernières années) s�établit entre 5,5% et 6,5%. Nous sommes cependant convaincus que les placements immobiliers � directs ou indirects � doivent être pris en compte dans toute allocation d�actifs à long terme. Car outre un rendement global positif, ils présentent les avantages suivants :> les placements immobiliers ayant une faible corrélation avec les autres catégories d�actifs, ils améliorent le profil rendement-risque de la plupart des portefeuilles ;> ils permettent de participer à l�évolution des marchés immobiliers avec une mise de départ modeste par le biais des fonds et des sociétés immobilières par actions ; > selon le rendement visé par l�investisseur, une part de titres immobiliers comprise entre 10% et 30% est parfaitement justiÞ ée dans le cadre d�une optimisation de portefeuille.

Le niveau des taux est décisif

Les cinq principaux fonds immobiliers suisses totalisent une capitalisation boursière de

8,6 milliards de francs, soit les deux tiers du total des fonds immobiliers négociés à la Bourse suisse. Leur rendement global se compose de trois éléments : la variation de la valeur d�inventaire, le rendement sur distribu-tion ainsi que l�agio, c�est-à-dire la différence entre le cours boursier et la valeur d�inventaire nette des parts de fonds. La variation de la valeur d�inventaire montre comment a évolué la valeur de l�immobilier sous-jacent pour cha-que part de fonds. Au cours des dix dernières années, la valeur des actifs immobiliers inclus dans des fonds a augmenté de 0,8% par an.

Les dividendes versés par les fonds immo-biliers suisses oscillent généralement entre 90% et 100% du bénéfice réalisé. Seule ex-ception, le Swiss Re Immoplus, obligé pour des raisons fiscales de réinvestir 70% de son bénéfice. Le rendement direct des fonds im-mobiliers s�est établi ces dix dernières années autour de 4% par an.

C�est l�évolution de l�agio qui induit les plus fortes variations du rendement global des fonds immobiliers. Un agio de 20% � à peu près le niveau relevé fin 2004 � signifie pour un investisseur qu�il doit être prêt à payer 120 francs à la Bourse pour acquérir une part de fonds représentant 100 francs d�actifs im-mobiliers. Mais qu�est-ce qui justifie un tel in-vestissement ?

Les fonds immobiliers se comportent en principe comme les actions dans la mesure où ils réagissent eux aussi à une variation des taux sur les marchés de capitaux par une adaptation des prix. En raison des forces du marché, les cours des obligations montent lorsque les taux baissent, et le rendement di-minue à l�approche de l�échéance finale. Nous prévoyons pour 2005 un léger recul des agios sur les fonds immobiliers.

Les disparités restent importantes

Les sociétés immobilières suisses ont pour-suivi leur processus de concentration. On ob-serve une tripartition de l�indice boursier cor-respondant, le SWX Real Estate. Les trois poids lourds, PSP, SPS/Maag et Allreal, re- P

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présentent plus de 77% de l�indice. Ils sont suivis par un trio de sociétés immobilières spéciales : Aéroport de Zurich, Züblin (partici-pations à l�étranger à hauteur de 70%) et Intershop (détenue aux deux tiers par le groupe BZ il y a encore un an, aujourd�hui en voie de redevenir une société ouverte au public). Warteck, Pax et LO Holding ferment la marche, avec une capitalisation boursière ne totalisant que 273 millions de francs.

L�évolution de la valeur des sociétés immo-bilières depuis 2001 est plus contrastée que celle des fonds. Allreal et PSP ont progressé chacune de plus de 30% depuis début 2003. La société Warteck afÞ che pour sa part la plus forte plus-value de ces quatre dernières an-nées, avec une hausse moyenne de 17,7% par an.

Les réserves étaient injustiÞ ées

Pour les actions immobilières, on parle non pas d�agio et de disagio, mais de prime et de décote. Le principe est toutefois le même : la décote est la différence négative entre le cours boursier et la valeur d�inventaire nette. Une décote de 1,5% signifie donc que l�in-vestisseur qui achète des actions pour 98.50 francs obtient des actifs immobiliers d�une contre-valeur de 100 francs.

Depuis leur lancement en 2000, les ac-tions des grandes sociétés immobilières sont généralement négociées avec une décote d�environ 20%. Parmi les raisons données pour expliquer cette différence entre parts de fonds et actions, citons notamment le fort

Des benchmarks pour l�immobilier suisse ?

Le terme anglais « benchmark » désigne, chez les géomètres, un repère fixe sur le terrain.

Dans le domaine financier, ce terme prend le sens de valeur de référence pour l�évaluation

d�un portefeuille.

Contrairement aux actions et aux obligations, les placements immobiliers directs ne se

laissent pas facilement comparer à un benchmark. Le principal obstacle réside dans le

faible volume d�échanges, qui interdit toute évaluation régulière des placements immobi-

liers directs.

Les placements immobiliers sont donc évalués à l�aide de benchmarks très différents,

à savoir : l�indice des fonds immobiliers SWX, l�indice des fonds immobiliers Rüd Blass

ainsi que l�indice des prix et l�indice de performance du Centre d�Information et de Forma-

tion Immobilières (CIFI) pour les immeubles de rapport. Les deux premiers indices

s�appuient sur les cours boursiers et sont, de ce fait, calculés quotidiennement. Par

contre, ils reflètent aussi l�évolution des marchés financiers, lesquels n�ont strictement rien

à voir avec le marché immobilier. Les indices du CIFI reposent sur une autre méthode

et ne sont calculés qu�une fois par an.

Evolution des taux et immobilier de rapport

Depuis la mi-2003, l�économie helvétique se trouve dans une phase de taux historique-

ment bas. Le financement des biens immobiliers n�a jamais été aussi avantageux en

Suisse. En juin 2004, la Banque nationale suisse a relevé ses taux directeurs pour la

première fois depuis quatre ans, et une autre hausse de taux a eu lieu à la mi-septembre.

Même si nous ne prévoyons pas de hausse massive du loyer de l�argent pour le moment,

nous pensons que la période de taux bas touche bientôt à sa fin. Quoi qu�il en soit, les

effets d�une hausse des taux sur la valeur des immeubles de rapport ne sont pas aussi

graves qu�on le pense. La légère diminution de valeur des immeubles qui s�ensuit est en

effet compensée après quelques trimestres par une augmentation du revenu locatif.>

Placements Construction 41

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la société, par sa dépendance à l�égard de l�euro ainsi que par des taux de vacance comparativement élevés. Grâce à un rende-ment du dividende appréciable (4,6%) et à une part d�immeubles d�habitation supé- rieure à 30%, la société Warteck a réussi, quant à elle, à réaliser une prime de 25% au cours des deux dernières années.

Perspectives globalement positives

L�écart entre les agios des différents fonds de placement et les primes/décotes des sociétés par actions devrait se resserrer en 2005. En raison des risques plus élevés, les primes des sociétés immobilières devraient être légère-ment inférieures aux agios des fonds. Depuis 2000, la catégorie des placements immobi-liers a drainé d�importants flux de capitaux, et nous nous attendons à ce qu�elle continue à le faire en 2005. Outre les forces cycliques

Indice 2 janvier 2001 = 100, rendement global en CHF

Swiss Bond IndexSWX fonds immobiliersSWX actions immobilièresSwiss Performance IndexMSCI World

140

120

100

80

60

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2001 2002 2003 2004

Performance de diverses classes d�actifs depuis 2001

Le 24 décembre 2004, le rendement annuel en francs suisses des actions immobilières s�élevait à 24%, celui des fonds immobiliers à 6,4%. Les emprunts suisses ont dégagé de leur côté un rendement de 5,8%, contre 6,9% pour les marchés d�actions nationaux et 6,2% pour les marchés internationaux. Sources : Datastream, Credit Suisse Economic Research

engagement des sociétés immobilières dans les surfaces commerciales, un financement plus élevé par fonds de tiers, les faibles vo-lumes d�échange des actions ainsi que le ren-dement plus faible du dividende. Les expé-riences faites avec les sociétés immobilières par actions au cours des quatre dernières an-nées ont cependant montré que les réserves étaient en grande partie injustifiées. En outre, la transparence des sociétés et la confiance dans les aptitudes du management ont pu se développer progressivement.

Les décotes sur les actions des grandes sociétés immobilières ont par conséquent diminué ces deux dernières années. Fin 2004, Allreal présentait même, pour la première fois, une modeste prime. La décote demeure élevée pour l�action Züblin, ce qui peut s�expliquer en partie par la couver-ture en fonds propres relativement faible de

agissant à court terme, les tendances à long terme y contribuent largement. A noter parmi celles-ci la recherche accrue d�une forte sta-bilité de la valeur et des revenus de la part des investisseurs institutionnels, l�intégration constante de biens immobiliers dans l�alloca-tion d�actifs des grands investisseurs, l�élar-gissement de l�offre de produits et la nette amélioration de la transparence des mar-chés.

Les perspectives des placements immobi-liers sont donc globalement favorables pour 2005. Comme nous l�avons déjà dit plus haut : les biens immobiliers, qu�ils soient détenus directement ou indirectement, devraient faire partie de toute allocation d�actifs.

Vous trouverez de plus amples informa-tions sur le marché immobilier suisse dans notre étude immobilière 2005, disponible sur www.credit-suisse.com/research. <

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CREDIT SUISSE

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Maison mitoyenne d�environ 650 000 francs

Famille avec enfants

Revenu du père (34 ans) CHF 115 000.�

Revenu de la mère (32 ans) CHF 0.�

Fonds propres CHF 130 000.�

1re hypothèque CHF 429 000.�

2e hypothèque CHF 91 000.�

La 2e hypothèque doit être remboursée avant l�âge de 60 ans.

Une Hypothèque avec bonus initial1 conclue pour trois ans en date du 9.2.2005

impliquerait les charges mensuelles suivantes :

Intérêts du 9.2.2005 au 2.8.2006

1re hypothèque CHF 214 500.� à 2,15 % p.a. CHF 4 611.75

CHF 214 500.� à 2,65 % p.a. CHF 5 684.25

2e hypothèque CHF 45 500.� à 2,90 % p.a. CHF 1 319.50

CHF 45 500.� à 3,40 % p.a. CHF 1 547.00

Total intérêts par an CHF 13 162.50

Total intérêts pendant un an et demi CHF 19 743.75

Intérêts du 3.8.2006 au 8.2.2008

1re hypothèque CHF 429 000.� à 2,65% p.a. CHF 11 368.50

2e hypothèque CHF 91 000.� à 3,40 % p.a. CHF 3 094.00

Total intérêts par an CHF 14 462.50

Total intérêts pendant un an et demi CHF 21 693.75

Total intérêts par an (moyenne des trois années) CHF 13 812.50

Frais accessoires (1% du prix de vente) CHF 6 500.00

Amortissement CHF 3 500.00

Charges totales par an CHF 23 812.50

Charges totales par mois CHF 1 984.40

¹ Hypothèque pour l�acquisition d�un premier logement que le propriétaire habite lui-même. Le client

bénéficie d�un bonus de 0,5% sur la moitié du crédit pendant la moitié de la durée (de un à dix ans). Le

crédit est basé sur le modèle de l�Hypothèque fix.

Chaque exemple présente une liste des coûts effectifs qu�entraînerait une Hypothèque fix ou une Hypothèque avec bonus initial conclue pour trois ans (intérêts au 9 février 2005). Pour le calcul de la capa-cité financière, cependant, le Credit Suisse se base toujours sur un taux moyen à long terme de 5 % (1re hypothèque) et de 5,75 % (2e hypothèque). Ces coûts plus les frais accessoires, l�amortissement et les éventuelles primes d�assurance-risque ne doivent pas repré-senter plus d�un tiers du revenu brut de l�emprunteur.

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Texte : Esther Peglow, Product Management

Devenir propriétaire : quelques chiffresPas de doute, il a rarement été aussi avantageuxde réaliser son rêve d�accession à la propriété.Mais à combien cela revient-il ? Le Bulletin spéciala fait le calcul pour trois exemples concrets.

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Maison jumelle de standing d�environ 950 000 francs

Couple à double revenu sans enfants

Revenu de l�homme (40 ans) CHF 150 000.�

Revenu de la femme (38 ans) CHF 120 000.�

Fonds propres en espèces CHF 90 000.�

Mise en gage d�avoirs de la Caisse de pension1 CHF 100 000.�

1re hypothèque CHF 727 000.�

2e hypothèque CHF 133 000.�

Malgré la mise en gage d�avoirs de la Caisse de pension, la part dépassant 66%

de la valeur vénale ou du prix de vente doit être remboursée avant l�âge de 60 ans.

Une Hypothèque avec bonus initial2 conclue pour trois ans en date du 9.2.2005

impliquerait les charges mensuelles suivantes

Intérêts du 9.2.2005 au 2.8.2006

1re hypothèque CHF 363 500.� à 2,15 % p.a. CHF 7 815.25

CHF 363 500.� à 2,65 % p.a. CHF 9 632.75

2e hypothèque CHF 66 500.� à 2,90 % p.a. CHF 1 928.50

CHF 66 500.� à 3,40 % p.a. CHF 2 261.00

Total intérêts par an CHF 21 637.50

Total intérêts pendant un an et demi CHF 32 456.25

Intérêts du 3.8.2006 au 8.2.2008

1re hypothèque CHF 727 000.� à 2,65 % p.a. CHF 19 265.50

2e hypothèque CHF 133 000.� à 3,40 % p.a. CHF 4 522.00

Total intérêts par an CHF 23 787.50

Total intérêts pendant un an et demi CHF 35 681.25

Total intérêts par an (moyenne des trois années) CHF 22 712.50

Frais accessoires (1% du prix de vente) CHF 9 500.00

Amortissement CHF 11 650.00

Charges totales par an CHF 43 862.50

Charges totales par mois CHF 3 655.20

1 Les conditions de la 1re hypothèque sont accordées pour le montant des avoirs de la Caisse de

pension mis en gage, même si ceux-ci dépassent 66% de la valeur vénale ou du prix de vente.

2 Hypothèque pour l�acquisition d�un premier logement que le propriétaire habite lui-même. Le client

bénéÞ cie d�un bonus de 0,5% sur la moitié du crédit pendant la moitié de la durée (de un à dix ans).

Le crédit est basé sur le modèle de l�Hypothèque Þ x.

Maison individuelle d�environ 2 000 000 de francs

Couple

Revenu de l�homme (48 ans) CHF 200 000.�

Revenu de la femme (48 ans) CHF 150 000.�

Fonds propres CHF 400 000.�

Dépôt nanti CHF 300 000.� 1

Une Hypothèque Þ x conclue pour trois ans en date du 9.2.2005 impliquerait les

charges mensuelles suivantes (pas d�Hypothèque avec bonus initial car on part

du principe qu�il ne s�agit pas d�une première acquisition) :

Intérêts du 9.2.2005 au 8.2.2008

1re hypothèque CHF 1 600 000.� à 2,65 % p.a. CHF 42 400.00

Total intérêts par an (moyenne des trois années) CHF 42 400.00

Frais accessoires (1% du prix de vente) CHF 20 000.00

Charges totales par an CHF 62 400.00

Charges totales par mois CHF 5 200.00

1 Le nantissement de valeurs courantes (titres, avoirs d�épargne, assurance-vie avec valeur de rachat)

permet d�accorder les conditions d�une 1re hypothèque ; il n�y a pas besoin d�amortissement. Mais

si le client achète une demeure luxueuse ou de charme, l�hypothèque doit être amortie avant l�âge de

60 ans sur 50% de la valeur vénale ou du prix de vente.

Trois exemples Construction 45

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Page 46: bulletin spØcial - Credit Suisse · 2019-01-29 · Photos : Gee Ly / photo de couverture : Rainer Eggenberger Pour beaucoup, l™accession à la propriØtØ est le rŒve d™une

Texte : Pascal Roth, Economic Research

Un Tour de Suisse en chiffresJamais le Þ nancement immobilier n�a été aussi avantageux en Suisse. Mais avant de se décider, il convient decomparer les prix, car de grandes différences existent d�une région à l�autre.

< 250 000 350 000 � 400 000 500 000 � 550 000

250 000 � 300 000 400 000 � 450 000 550 000 � 600 000

300 000 � 350 000 450 000 � 500 000 > 600 000

Prix de vente 2004 des appartements en propriété par étages (en francs suisses)

Le Centre d�Information et de Formation Immobilières (CIFI) a chiffré la valeur d�un appartement standard en

propriété dans chaque commune de Suisse. Les appartements les plus chers sont proposés dans les grands

centres urbains ainsi que dans les régions touristiques de montagne. Sources : CIFI SA, Bülach; Geostat

PrixConstruction46

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Page 47: bulletin spØcial - Credit Suisse · 2019-01-29 · Photos : Gee Ly / photo de couverture : Rainer Eggenberger Pour beaucoup, l™accession à la propriØtØ est le rŒve d™une

Bien sûr, personne ne peut prévoir avec une certitude absolue comment vont évoluer les taux hypothécaires. Et personne ne peut non plus garantir qu�ils ne remonteront pas bientôt à un niveau moyen de 5%, même si la plupart des experts, pour le moment, jugent cette probabilité extrêmement faible.

Le contexte actuel est donc particulière-ment propice à l�achat d�un logement. La question est seulement de savoir où acheter, ce qui dépend de divers facteurs. Les jeunes ont tendance à être plus mobiles : une forma-tion, un nouveau travail ou une nouvelle rela-tion peut motiver un changement de domicile. Ce groupe de population est très attiré par les villes, et la demande porte surtout sur la loca-tion et sur la propriété par étages.

La mobilité chute durant la phase de fon-dation d�une famille. On note déjà chez les 30�39 ans une préférence pour les com-munes suburbaines. Vient ensuite l�envie d�acheter une maison, si possible dans la ver-dure. Dans la tranche des 50�75 ans, c�est la propriété par étages (PPE) qui fait le plus d�adeptes. 15% des personnes voulant déménager optent alors pour un appartement en PPE.

Outre les critères tels que ville ou cam-pagne, maison ou appartement, la région joue un rôle important dans le choix d�un logement. Un Tour de Suisse en chiffres révèle à cet égard des différences de prix notables, aussi bien pour les maisons individuelles que pour les appartements en propriété.

Les plus fortes hausses de prix

En règle générale, les prix des appartements en propriété ont aujourd�hui quasiment rejoint leur haut niveau de 1990, bien que leur progres-sion moyenne ait ralenti à 2,7% l�an dernier.

C�est dans le canton de Genève que les hausses sont les plus marquées depuis 1998.

La raison en est une augmentation insuffi-sante de l�offre face à une demande toujours soutenue. Engendrées par une demande accrue de résidences secondaires, de fortes hausses de prix caractérisent aussi le marché dans les régions touristiques des Grisons. A côté des grands centres urbains et de leurs agglomérations, les communes rurales à re-venus élevés et bien reliées aux réseaux de transport ont vu également les prix de la PPE augmenter. C�est notamment le cas des ré-gions situées à proximité de Bâle, de Zoug et de Lucerne.

Au Tessin, la demande accrue de loge-ments en PPE de la part des personnes d�un certain âge et une activité de construction atone jusqu�en 2002 ont fait grimper les prix dans les régions de Lugano et de Locarno. Le Jura et le Valais tout comme les communes neuchâteloises proches de la frontière affi-chent par contre des prix en baisse.

De grandes différences régionales

Pour permettre une comparaison des prix de vente entre communes, le Centre d�Informa-tion et de Formation Immobilières (CIFI) a chiffré la valeur d�un appartement standard en propriété dans chaque commune de Suisse (voir graphique page 46). Les appartements les plus chers sont proposés dans les grands centres de Genève, Lausanne, Bâle, Berne et Zurich ainsi que dans les régions touristiques de montagne. Les prix sont également élevés dans les communes suburbaines et dans celles situées sur les grands axes de com-munication Zurich�Bâle, Zurich�Saint-Gall, Berne�Thoune et Genève�Montreux.

Avec une progression moyenne de 2,1% en 2004, les prix de vente des maisons indivi-duelles � comme ceux des appartements en propriété � ont connu une plus faible évolution qu�en 2003. Des hausses particulièrement

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Louer, malgré tout ?

En Suisse (sauf à Bâle), l�exode urbain s�est interrompu au tournant du millénaire. La proxi-

mité du lieu de travail, l�offre culturelle, les possibilités d�achat et d�activités sportives

ainsi que les écoles et les universités incitent beaucoup de gens à se rapprocher d�une

ville. De plus, habiter en ville est de nouveau à la mode. Mais cela a un prix. Alors que le

loyer annuel au mètre carré est de 160 francs en moyenne suisse, les prix sont bien plus

élevés dans les cinq grands centres urbains.

C�est dans la ville de Zurich que les loyers sont les plus chers. Le logement est en re-

vanche relativement bon marché à Berne, mais pas à Lausanne. A Zurich et à Lausanne,

les prix diminuent plus que proportionnellement lorsqu�on s�éloigne du centre. Un loge-

ment situé à dix ou vingt minutes du centre-ville coûte respectivement 14 et 25% moins

cher. Les écarts sont un peu plus faibles à Berne et à Bâle. Seule Genève affiche des prix

plus élevés dans la proche agglomération que dans le centre. Cela s�explique par sa situa-

tion géographique particulière, les meilleurs sites d�habitation se trouvant non pas au

centre-ville, mais au bord du lac.

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marquées ont été enregistrées dans les ré-gions de Genève (+10,8%) et du Tessin (+7,2%). Les prix ont également beaucoup augmenté au cours des cinq dernières années dans les régions de Zurich, Lucerne, Genève, Arlesheim, Höfe et March, de même qu�à Lugano et à Locarno. Alors que le prix d�une villa moyenne dépasse le million de francs dans les grands centres ainsi qu�à Lucerne et à Zoug, les biens comparables se vendent autour des 650 000 francs dans le Mittelland. Le canton du Jura remporte la palme des prix les plus avantageux. Une maison in dividuelle moyenne y coûte « seulement » 400 000 francs. Des prix à peu près identi-ques sont pratiqués dans une grande partie du Valais, dans les communes neuchâteloises proches de la frontière et dans les communes septentrionales du Tessin. On le voit donc, le prix d�un même bien immobilier peut varier du simple au double selon la région.

La demande reste soutenue

Cette année, la demande devrait légèrement reculer sous l�effet de la stagnation du revenu disponible et du ralentissement probable de l�immigration. Mais la production sera de nouveau étoffée, et nous prévoyons la mise sur le marché de plus de 45 000 logements. A cet égard, la PPE restera en 2005 le princi-pal segment de la construction de loge-ments.

Des informations plus détaillées sur le marché immobilier suisse figurent dans notre étude immobilière 2005 sous www.credit-suisse.com/research. <

Pascal [email protected]

« La mobilité chute durant la phase de fondation d�une famille. »

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Texte : Marcus Balogh

« Star Wars » sur canapéLa sensation cinéma n�est pas hors de prix. Surtout si tout a été prévu au départ. Un expert montrecomment s�y prendre.

« Le plus tôt est le mieux », affirme Markus Thomann, architecte di-plômé. Avec sa société Klangwerk GmbH, il est de plus en plus sou-vent amené à conseiller des clients désirant jeter les bases de leur home cinema dès l�établissement des plans de leur maison. Et plus ils s�y prennent tôt, plus c�est facile. Il est alors possible de prévoir une intégration discrète et élégante de l�installation. A ce stade, il n�est pas encore question d�appareils, mais seulement d�un projet audiovi-suel aussi ingénieux que possible. Car, comme le regrette Markus

Thomann, « l�expérience montre que lors de la construction de loge-ments, les vrais besoins des occupants sont souvent négligés ».

Du logement standard au temple high-tech

Il fait allusion ici à l�équipement électrique des pièces standard : un interrupteur près de la porte, un point lumineux au milieu du plafond, une prise isolée dans un angle, et voilà, le tour est joué. Pour avoir une prise TV ou téléphone ailleurs que dans le salon, il faut en géné-

Home cinemaConstruction52

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Il est vrai que la préoccupation sous-jacente de l�architecte ou de l�entreprise générale est l�efficacité des coûts. Pourtant, installer après coup des prises électriques, des lignes téléphoniques et des câbles d�antenne supplémentaires revient nettement plus cher que de les prévoir au moment de la construction. Pour l�acousticien Markus Thomann, il ne s�agit pas, bien sûr, de câbler une maison comme un vaisseau spatial. « Mais il vaut la peine de s�enquérir des besoins des futurs occupants et d�essayer au moins de parer à certaines éventua-lités en proposant des solutions avantageuses. » Comme installer des gaines électriques ou tirer des câbles de données universels horizon-talement et verticalement à travers la maison. Pour ceux qui en ont les moyens, cela peut aller jusqu�à la « maison intelligente », où toutes les installations techniques fonctionnent en réseau : chauffage, éclairage, dispositifs de sécurité, audio, TV, vidéo, PC. Ces installations peuvent même être commandées à distance, en théorie depuis n�importe où. « La maison se mue de plus en plus en temple high-tech. L�utilisation des médias évolue, on ne consomme plus seulement des programmes TV et de la musique, on fabrique aussi des films à projeter sur grand écran, on gère sa musicothèque, on surfe sur Internet ou on télé-charge des jeux vidéo. »

Pas de solution sans compromis

Voilà pour la théorie. Dans la pratique, le maître d�ouvrage ou l�ac-quéreur d�un appartement n�est généralement pas prêt à aller aussi loin, même si la tendance pointe de plus en plus dans cette direction. Beaucoup se contentent d�un simple home cinema, une installation qui peut déjà être réalisée à relativement bon compte. « Il est pourtant rare de ne pas devoir faire des compromis », relève Lukas Gelpke, de Telion AG. « Dans l�idéal, on combinera le vidéoprojecteur, ou bea-mer, avec une très bonne installation audio, mais seul l�obscurcisse-ment de la pièce permettra de goûter pleinement la qualité de l�image. Un bon téléviseur couplé à une bonne installation audio demeure donc la solution la plus abordable. » Lukas Gelpke ne jure que par les appareils du fabricant allemand Loewe. La marque des puristes offre de nombreux modèles de téléviseurs pouvant être intégrés dans une maison intelligente, mais pouvant aussi servir de centrale de home cinema en combinaison avec des lecteurs-enregistreurs, notamment à disque dur, et des systèmes de haut-parleurs sur mesure. Cette version XL du cinéma à domicile revient à 10 000 francs environ. « Une somme coquette, mais qui en vaut la peine. Dans ce domaine, les gens sont souvent trop regardants. Passés les premiers moments d�euphorie vient la déception, suivie plus tard d�un nouvel achat qui rendra finalement l�opération bien plus coûteuse », avertit Lukas Gelpke.

Des exigences minimales à respecter

Lukas Gelpke et Markus Thomann prédisent tous deux la mort pro-chaine du téléviseur cathodique, accélérée qu�elle est par la chute des prix des écrans plats. Les téléviseurs LCD bon marché offrant une diagonale de 50 centimètres environ coûtent aujourd�hui autour de 1 000 francs. Avec les nouvelles techniques de fabrication, les prix devraient continuer à baisser en 2005. Tous ceux qui rêvent d�avoir un cinéma dans leur salon s�en réjouiront. Car, que ce soit pour regarder Brad Pitt ou Pamela Anderson, il faut disposer d�un écran d�une cer-taine taille. Lukas Gelpke estime qu�une diagonale de 80 centi- >P

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mètres est un minimum. Les choses sérieuses commencent vraiment à partir d�un mètre.

Une limite inférieure doit aussi être respectée en audio. « Pour apprécier pleinement � Star Wars �, une bonne installation audio est indis-pensable », souligne Markus Thomann. Le meilleur effet acoustique ne peut être obtenu qu�avec un système surround cinq canaux, mais une installation stéréo deux canaux constitue déjà un net progrès par rap-port aux haut-parleurs incorporés. Dans un système cinq canaux, les haut-parleurs gauche et droit sont complétés, au milieu, par une source sonore centrale qui reproduit surtout les voix � pour qu�elles viennent de l�écran � et, derrière, par deux enceintes surround servant à renforcer l�impression d�espace et à transmettre des effets comme celui d�un hélicoptère vrombissant à travers la pièce. Simple étape sur la voie de la perfection, le système 5.1 est déjà sur le point d�être supplanté par le 6.1, alors que le système senssurround 7.1, composé de huit haut-parleurs, constitue aujourd�hui le nec plus ultra. Apporte-t-il vraiment un plus ? Comme toujours, les avis des experts divergent. Les uns ne jurent que par lui, alors que d�autres le jugent excessif. D�une manière générale, mieux vaut investir dans six haut-parleurs de qualité supérieure que dans huit enceintes milieu de gamme.

Dernier élément du cinéma à domicile, le lecteur-enregistreur. L�appareil DVD donne ici le ton. Dans l�idéal, il sera équipé d�un disque

dur d�une capacité minimum de 80 gigaoctets, suffisante pour enre-gistrer environ 100 heures de programmes en qualité TV standard et quelque 35 heures en qualité supérieure. L�avantage de ces appa-reils ? Le disque dur enregistre les émissions en continu et les passe soit en simultané, soit en différé. Ainsi, on peut rentrer à 9 heures et visionner depuis le début le film qui a commencé à 8 h 15. Et tandis qu�il défile à l�écran, la suite s�enregistre automatiquement. En optant pour un ensemble intégré comprenant un lecteur-enregistreur DVD, le télé spectateur peut supprimer les blocs publicitaires à sa guise et visionner le film d�une traite. Aujourd�hui, on trouve déjà des lecteurs-enregistreurs DVD avec disque dur à moins de 1 000 francs.

Pas de tendance sans mouvement contraire

Eh oui, comme Markus Thomann le rappelle, la convergence a aussi ses détracteurs. En effet, las des menus en cascade et des sons numérisés MP-3 de la génération iPod, certains amateurs de musique préfèrent le retour aux sources : l�écoute pure de la musique. Ces aÞ cio-nados choisissent des installations audio simples mais de grande quali-té, qui ne coûtent d�ailleurs pas forcément moins cher que les petites merveilles high-tech. Il n�est pas rare que le bon vieux vinyle en soit la clé de voûte. Sa chaude sonorité et sa présence vivante sont préférées à la perfection souvent glacée des enregistrements numériques. <

Beam me up, Scotty !

> Rien de mieux que le beamer. A condition de pouvoir faire le noir

� absolu si possible. Avec sa diagonale de plus de deux mètres, il

surpasse n�importe quel téléviseur plasma, LCD ou cathodique.

> L�achat d�un beamer n�est toutefois pas dépourvu de pièges.

Beaucoup d�appareils bon marché sont conçus non pas pour le

home cinema, mais pour les présentations style PowerPoint. Il faut

donc se méfier des trop bonnes affaires : certains appareils ont de

la peine à suivre dans les scènes très animées, et leurs puissants

ventilateurs font un bruit désagréable.

> Même un bon beamer a besoin d�images sources de haute qua-

lité pour vraiment montrer ce dont il est capable. Le signal TV stan-

dard envoie des images plutôt décevantes, et il manque à beau-

coup de lecteurs DVD ce petit plus qui fait la différence : une sortie

numérique.

> Dernier point et non des moindres, la surface de projection. Un

mur blanc peut très bien suffire, mais seul un écran en toile permet

de se sentir comme au cinéma.

> Pour donner satisfaction, le home cinema demande donc certains

sacriÞ ces, notamment Þ nanciers. Aujourd�hui, les bons beamers coû-

tent encore plus de 2 000 francs. Outre des ventilateurs silencieux,

ces appareils offrent des images haute résolution bien contrastées et

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Tapi dans un fourré, il guette ses prochaines victimes : le virus horti-cole a touché le journaliste Peter Würth en plein c�ur de Hambourg, alors que celui-ci visitait un « rez-de-chaussée avec jardin ». Quoique le « jardin », dans ce cas, ait été plutôt un terrain en friche rempli de gra-vats et envahi de hautes herbes.

Parmi la cinquantaine de personnes intéressées, c�est justement Peter Würth qui obtint l�appartement, lui qui avait fini par mettre à la poubelle sa seule plante verte, un yucca, espèce particulièrement résistante. Apparemment, le jardin se doutait que ce locataire avait inconsciemment la main verte, et il a influencé l�agent immobilier. Le résultat est en effet surprenant : en l�espace de quelques étés, le lo-pin à l�abandon est devenu un petit paradis, faisant de ses créateurs, Peter Würth et son épouse, des jardiniers passionnés. Elle encore plus que lui, constate-t-il d�ailleurs avec une pointe de jalousie. « J�aime d�abord ma femme, puis notre jardin. Mais je ne suis pas sûr que ma femme voie toujours les choses dans cet ordre », avoue-t-il dans son livre « Gärtnern » (Jardiner), un petit ouvrage divertissant paru chez l�éditeur allemand dtv dans la collection « Petite philosophie des passions ».

Passion dans le sens d�adoration, mais aussi de chemin de croix, car c�est également ce qui attend le jardinier séduit par la beauté de son premier tournesol. Finies désormais les vacances pendant la flo-raison, à moins qu�un voisin soit vraiment au fait de la question. « Un jardin est comparable à un petit enfant, écrit Peter Würth : indocile et égoïste, il vous accapare et vous domine inexorablement. »

Texte : Karin Oehmigen

Entre caprices et délicesUn jardin est comme un enfant : indocile, égocentrique et accaparant, mais c�est aussi le plus beau cadeau quisoit pour son créateur. Futurs possesseurs de jardins, vous voilà prévenus.

Pourtant, quiconque voit cet enfant naître, grandir et s�épanouir au fil des ans ne peut que l�aimer, voire l�idolâtrer, en dépit de fréquents déboires et de tout le travail qu�il représente. Peter Würth ajoute : « Le jardin peut aussi être comparé à une femme fatale � à qui on accorde automatiquement plus d�attention qu�à une mère de famille bien dé-vouée. »

Le pire ennemi du jardin : la nature

Pour les férus d�horticulture, il n�est de pire ennemi que la nature elle-même. Chenilles et limaces, chaleur et gel, grêle et tempêtes, mala-dies telles que rouille ou anthracnose : la liste des fléaux qui peuvent s�abattre à l�improviste sur les havres de verdure est fort longue. Veillant sur ses plates-bandes, le jardinier tente alors de consoler ses lupins, aux feuilles dévorées par les pucerons. Il encourage son ma-gnolia à tenir bon face au grésil, prépare des décoctions de tabac ou d�orties pour traiter ses rosiers. Il taille amoureusement les rameaux cassés et déclare la chasse aux mauvaises herbes afin que la terre profite à son petit paradis, et non aux parasites.

La nature a ses raisons�

L�ami des plantes doit pourtant savoir accepter les pertes, aussi lourdes soient-elles. Il a beau concevoir son monde de verdure dans les moindres détails, celui-ci n�acceptera que les grandes décisions de l�homme et se chargera lui-même des détails. Car un jardin n�apprécie pas du tout l�idée que l�homme veuille s�approprier la terre. Il aurait

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C�est l�harmonie des diverses nuances de vert qui fait vibrer le connaisseur.

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plutôt tendance à vouloir l�inverse et à surprendre le spécialiste le plus confirmé qui pensait avoir réussi à le dompter.

Marianne Fistarol, fervente jardinière depuis vingt ans, ne saurait expliquer pourquoi une fougère s�est très bien développée au bord de son étang alors que dans le jardin voisin, à conditions égales, elle re-fuse toute croissance. « Elle semble se plaire ici. Elle aime peut-être l�endroit ou le climat. Je n�en sais rien. »

Le paradis floral qu�elle cultive à Zumikon, près de Zurich, compte environ 180 clématites, une grande variété d�hostas et d�innombrables plantes dont seuls les initiés connaissent le nom. Pourtant, Marianne Fistarol ne s�intéresse pas seulement aux fleurs imposantes et aux plantes rares qu�elle a fait venir de tous les continents et qui se sont superbement adaptées. Elle préfère montrer à ses visiteurs des petits détails, des éléments apparemment anodins à la beauté cachée.

Par exemple ces quelques feuilles discrètes, une petite orchidée bleue qui, placée en un endroit prétendument idéal de son jardin, ne faisait que végéter. Marianne Fistarol avait perdu quasiment tout es-poir de la voir fleurir, lorsqu�un jour elle la vit percer à un autre endroit. La petite capricieuse avait choisi elle-même son habitat et, depuis ce jour, elle offre chaque année au mois de mai de superbes fleurs bleues.

Le latin botanique comme lingua franca

Les jardiniers ne parlent jamais d�orchidées, de fuchsias ou de fou-gères en présence d�autres spécialistes. Un nom aussi simple que celui du laurier ne fait pas partie de leur vocabulaire. Dès qu�un non-botaniste rejoint le cercle des horticulteurs, il se met à parler de « Lau-rus », voire de « Laurus nobilis ». Son latin n�a par contre rien de com-mun avec la langue de Virgile ; il s�agit d�un latin botanique, en quelque sorte la langue officielle de tous les grands amateurs de fleurs, celle qui différencie l�érudit dans son oasis de verdure du simple amateur.

« Plus on connaît la musique, plus on a tendance à s�éloigner du public », disait un jour Branford Marsalis, le grand saxophoniste de jazz. Il en va de même pour les jardiniers : plus ils connaissent leur matière, se plongent dans des livres, participent à des clubs horticoles interna-tionaux et discutent entre eux de l�exposition idéale de l�Iris lævigata et de la robustesse du Crocus albiflorus, plus le contact avec le monde extérieur leur est difficile.

Un jardin se distingue par sa forme

« Vois-tu ce mélange de différents tons de vert ? », demande Marianne Fistarol. Mais la jeune femme qui visite son jardin a le regard perdu dans les bosquets. Elle qui ne possède que deux jardinières vides sur son balcon de cinq mètres carrés, en plein centre ville, ne comprendra jamais pourquoi l�harmonie de ces nuances de vert est justement ce qui fait vibrer le connaisseur.

Créer deux ou trois massifs, planter quelques arbustes, semer des fleurs, tout cela relève certes du jardinage, mais l�art du jardin se ré-vèle autrement difficile. « Au début, les gens font tous la même erreur, explique Marianne Fistarol : ils aménagent leur jardin en fonction des couleurs. Moi aussi, je suis tombée dans le piège. » Certains optent pour le bleu, d�autres préfèrent le blanc, et tous attendent de voir

Retour aux racines

Gertrude Jekyll (1843�1932), surnommée la « first lady of garde-

ning », a marqué de son empreinte l�aménagement de jardins dans

le monde entier, et aujourd�hui encore, ses idées n�ont pas pris une

ride. Nuances des couleurs, lignes sobres, contrastes saisissants

sont les caractéristiques de son art. En outre, les travaux de Ger-

trude Jekyll tiennent compte du rythme des saisons, et ils peuvent

aussi bien être réalisés dans des zones ombragées et difficiles

d�accès que dans des jardins minuscules. Certains de ses chefs

d��uvre existent encore : les Anglais leur vouent un culte sans égal

et se pressent à leurs portes pour les visiter. Si le voyage vous

semble trop lointain, vous pouvez vous plonger dans la lecture.

Richard Bisgrove, professeur d�aménagement paysager à l�Univer-

sité de Reading, a sélectionné 45 jardins exceptionnels et les pré-

sente avec clarté à tous les passionnés de jardins. Les plans origi-

naux ont été redessinés et mis en couleurs, avec indication des

noms modernes des plantes. Plus d�une centaine de magnifiques

photos viennent parfaire cet ouvrage, qui ne devrait manquer dans

la bibliothèque d�aucun jardinier en herbe.

> The Gardens of Gertrude Jekyll. Par Richard Bisgrove. 192 pages,

en anglais, paru chez University of California Press, ISBN 0-5202-

2620-8.

> L�art des jardins à l�anglaise de Gertrude Jekyll. Par Richard Bis-

grove. En français, paru chez Maison rustique. ASIN 2-7066-1730-6.

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éclater le grand feu d�artifice. Mais plus on s�y connaît en jardinage, plus on se rendra compte que la réussite d�un jardin ne dépend pas du mélange des couleurs. « Ce qui compte, c�est la forme. Un connais-seur jugera toujours un jardin d�après sa forme. »

Pourtant, un secret reste entier : certains arrivent à transformer un terrain en friche en un véritable éden, tandis que d�autres, en s�es-sayant au jardinage, font même périr la mauvaise herbe. Il faudrait plus d�une vie pour percer les mystères de Mère Nature.

En fin de compte, Peter Würth a probablement raison : ce n�est pas l�homme qui choisit son jardin, mais le jardin qui désigne ses victimes. Celles qui ne rechignent pas à être à genoux devant lui des heures durant et à travailler durement sans craindre les tours de reins. Atten-tion, le virus horticole est à l�affût ! <

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