BULLETIN N°29 EDITION DU JUIN A retenir cette semaine...BULLETIN N°29 – EDITION DU 08 JUIN 2017...

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Bulletin de Santé du Végétal Grandes Cultures édition - LORRAINE

BULLETIN N°29 – EDITION DU 08 JUIN 2017

Céréales

Fin floraison des blés et formation des grains. Surveiller les pucerons sur épis. Présence de lémas. Fin du risque cécidomyies.

Maïs 30% du réseau a atteint ou dépassé 8 feuilles. Dégâts à la levée faibles. Aucun puceron. Mise en place du réseau de piégeage des pyrales.

Tournesol Stades hétérogènes avec l’apparition du bouton floral dans une majorité des situations. Diminution des pucerons verts du prunier, surveiller les parcelles n’ayant pas dépassé le stade E1, marquant la fin de la période de risque pour ce ravageur.

Pois de printemps Stade jeunes gousses 2 cm. Risque pucerons verts et tordeuses, à surveiller attentivement.

Risque d’Ascochytose faible à ce jour.

* * *

Céréales

Stade de la culture

La floraison des blés se termine et laisse place à la formation et au remplissage des grains. La période de risque à la fusariose et aux cécidomyies se termine. Les orges de printemps fleurissent et les plus avancées amorcent la formation du grain.

A retenir cette semaine

BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL EDITION LORRAINE – GRANDES CULTURES BULLETIN N°29 – EDITION DU 08 JUIN 2017

Maladies blé : pas d’évolution Septoriose Etat sanitaire vis à vis de la septoriose des blés d’hiver tous stades confondus au 07/06/17 : note de présence sur feuille en % du nombre de parcelles

La septoriose évolue toujours très lentement .La dernière feuille reste saine pour le moment. Des symptômes peuvent faire leur apparition sur F2 et F3, toujours en concurrence avec l’évolution rapide des stades.


Rouilles

Etat sanitaire vis à vis des rouilles tous stades confondus au 07/06/17 : note de présence sur feuille en % du nombre de parcelles

Les températures très élevées de cette semaine n’ont pas permis de faire évoluer le champignon.

Ravageurs blé Cécidomyies orange : fin du stade sensible Jusqu’à la fin floraison des blés, si le temps est lourd (orageux) pendant 2 jours consécutifs, le risque cécidomyies est important. Les conditions climatiques (température supérieure à 15°C en soirée) peuvent être propices à leur activité, mais l’évolution rapide des stades du blé ainsi que les rafales de vent peuvent être un frein à leur activité. La résistance variétale est le premier levier agronomique efficace contre ce ravageur (voir BSV de la semaine précédente). Rappel des seuils de risque : si plus de 10 cécidomyies oranges dans la cuvette jaune en 24H (ou 20 en 48H) du stade épiaison à fin floraison. Cette semaine, 9 parcelles ont fait l’objet d’un suivi cécidomyies : 6 sont positifs avec en moyenne 5.5 individus piégé en 3,5 jours. Le seuil de risque n’est jamais dépassé.


Pucerons sur épis : peu de signalements Les pucerons sur épis sont à observer dès la fin floraison jusqu’au stade pâteux. Plusieurs espèces de pucerons peuvent se retrouver sur le feuillage des blés mais seul sitobion avenae monte sur les épis pour y développer des colonies, source de dégâts. Seuil de risque : 1 épi sur 2 colonisé par au moins un puceron entre l’épiaison et le stade grain pâteux.

Bilan des observations de pucerons sur épis au 07/06/2017

Cette semaine, 6 parcelles sur 17 sont porteuses de pucerons mais aucune n’atteint le

seuil de nuisibilité de 50% des épis porteurs.

Criocères : toujours actifs Seuils de risque : La lutte est rarement nécessaire. Aucune perte de rendement n’a été mise en évidence sur blé tendre pour des dégâts n’excédant pas 20%. De la surface de la F1. Le seuil d’intervention est établi à 2.5 larves / tige à partir de l’épiaison. L’orge de printemps, de par la petite taille de sa F1, est cependant particulièrement exposée.

0 : Absence 1 : Traces présentes (1%) 2 : Quelques dégâts (<20%) 3 : >=20% par zones privilégiées 4 : Nombreux et bien répartis (>=20%)


Orge de printemps : surveiller la rhynchosporiose Etat sanitaire des orges de printemps tous stade confondus au 7 juin 2017 : note de présence sur feuille

Maladie

Nombre de

signalements

Fréquence

moyenne

/10

Nombre de

signalements

Fréquence

moyenne

/10

Nombre de

signalements

Fréquence

moyenne

/10

Helminthosporiose 0 0 0 0 0 0

Oidium 0 0 0 0 1 2

Rhynchosporiose 0 0 0 0 4 2

Rouille naine 0 0 0 0 0 0

F1 F2 F3

Comme sur orge d’hiver, c’est la rhynchosporiose qui domine le complexe des maladies sur orge de printemps cette année. Elle reste cantonnée sur la F3 même si la pluie de ces derniers jours est un facteur favorable à son évolution, elle est nettement en retard sur l’évolution des stades.

Maïs

Le réseau maïs dénombre 26 parcelles observées cette semaine.

Stade de la culture 31% du réseau d’épidémiosurveillance lorrain a atteint ou dépassé le stade 8 feuilles marquant la fin du risque vis-à-vis des oiseaux. Les stades des maïs suivis dans le réseau sont compris entre 6 feuilles étalées = BBCH 15 et 10 feuilles étalées = BBCH 19.

Ravageurs - Dégâts à la levée État des lieux : Quelques dégâts d’oiseaux sont toujours signalés dans 45% des parcelles ayant fait l’objet de l’observation spécifique. Ils restent de faible intensité à ce jour (environ 1% des plantes touchées). 30% des situations sortent de la période de risque vis-à-vis des dégâts d’oiseaux à la levée (plus de 8 feuilles étalées).


En ce qui concerne les limaces, avec des conditions plus humides selon les secteurs, 3 situations sur 6 signalent des dégâts modérés sur plante (moins de 20% des plantes touchées). 69% des parcelles du réseau ne sont désormais plus sensibles vis-à-vis de ce ravageur (plus de 6 feuilles étalées). Cette semaine, des dégâts de taupins sont signalés dans situations (Minorville - 54, Saint-Hilaire_en-Woëvre - 55) ainsi que des traces de présence de tipules à Minorville - 54. Les niveaux d’infestation restent faibles (environ 1% des plantes touchées). Analyse de risque : Le risque de dégâts d’oiseaux et/ou de limaces à la levée est toujours faible à modéré pour le moment. Le risque vis-à-vis des autres dégâts à la levée est faible. Il convient de maintenir une surveillance régulière des maïs jusqu’à 6 feuilles pour les limaces, 8 feuilles pour les oiseaux.

Ravageurs - Pucerons (Metopolophium dirhodum, Sitobion avenae) : Pour ne pas confondre les pucerons se référer au BSV n°28 du 31/05/17.

État des lieux : Aucun signalement de plus de 1 puceron par plante. Les conditions venteuses et pluvieuses de ce début de semaine n’ont pas été favorables à son observation sur plante. Analyse de risque : Rappel des seuils de nuisibilité :

Metopolophium dirhodum

Sitobion avenae

Seuil de nuisibilité

Nuisibilité élevée sur jeunes maïs (salive toxique)

Nuisibilité faible

4-6F 10 pucerons/plante

> 500 pucerons par plante 6-8F 20-50 pucerons/plante

8-10F 50-100 pucerons/plante

>10F 200 pucerons/plante

Le risque vis-à-vis de Metopolophium dirhodum est nul pour le moment. Le risque vis-à-vis de Sitobion avenae est nul pour le moment. Au retour de conditions climatiques favorables, surveiller l’apparition d’individus sur végétation ainsi que l’arrivée des auxiliaires (chrysopes, coccinelles, syrphes notamment) dont l’aide peut être substantielle.

Fiche Phytosanitaire, SPV

Coutin R ; OPIE


Nymphe de pyrale INRA

Larve de pyrale (juin 2017) G. Charpentier - FREDON Lorraine

Coutin R ; OPIE

Ravageurs - Pyrale (Ostrinia nubilalis) : La pyrale passe l’hiver sous forme de larve en diapause réfugiée au niveau du collet. Au printemps, avec l’augmentation de la durée du jour et des températures, ainsi que la présence d’eau libre, elle va se nymphoser. La sortie des adultes s’échelonne sur un mois environ. Les adultes émergent et gagnent les maïs. Les pontes de papillons ont lieu sur les maïs les plus développés préférentiellement. Les larves creusent des galeries dans les tiges, les pédoncules et les épis pouvant créer des portes d’entrée pour des maladies. Cage à émergence : Une cage à émergence des pyrales contenant 1000 cannes de maïs pyralées de 2016 est suivie chaque semaine par la Fredon Lorraine depuis le mois de mai. La dissection des cannes de maïs et le comptage du nombre de larves nymphosées permet d’identifier la levée de diapause des insectes et le début de la chrysalidation en fonction des conditions climatiques afin de prévenir le vol de l’insecte.

Pour l’instant la nymphose des pyrales n’a pas encore été détectée dans la cage à émergence de Malzéville (54). Notons que, au vu des sommations thermiques, l’année 2017 est en avance par rapport à la moyenne pluriannuelle 1994-2016 d’une dizaine de jours. En parallèle, la levée de diapause nécessite également de l’humidité, insuffisante en ce début de printemps. Avec le retour des pluies, la nymphose est susceptible de débuter très prochainement. Récapitulatif des dates d’activité de la Pyrale du maïs en Lorraine sur les 6 dernières années :

2016 2015 2014 2013 2012 2011 2010 Début de vol

22/06 au 30/06

09/06 au 16/06

11/06 au 17/06

12/06 au 18/06

14/06 au 20/06

25/05 au 31/05

24/06 au 30/06

Pic de vol 20/07 au

26/07 23/06 au

30/06 02/07 au

08/07 03/07 au

09/07 05/07 au

11/07 08/06 au

15/06 21/07 au

26/07 Début des pontes sur secteur précoce

07/07 16/06 12/06 08/07 18/06 8/06 02/07

Début des pontes sur secteur tardif

14/07 au 20/07

01/07 16/06 10/07 27/06 au

04/07 16/06 09/07


Piégeage des adultes : Le réseau de pièges à phéromones se met en place. Sur les 5 relevées effectués cette semaine, une première capture est signalée à Montigny-sur-Chiers (57). Il s’agit d’une capture isolée, la sortie des adultes n’est pas encore effective. Analyse de risque : Restez attentifs au message des BSV sur l’émergence des adultes grâce au suivi de la cage pyrale et des pièges à phéromones lorsque ces derniers seront mis en place.

Tournesol

Le réseau tournesol dénombre 11 parcelles observées cette semaine.

Stade de la culture

Les stades du tournesol sont toujours très hétérogènes. Ils sont compris entre B6 = BBCH 16 (La sixième feuille à 4 cm de long et son pétiole est visible du dessus) et E1 = BBCH 51 (apparition du bouton floral étroitement inséré au milieu des jeunes feuilles : stade bouton étoilé). Une large majorité des parcelles a atteint ou dépassé le stade apparition du bouton floral (E1).

Pucerons verts du prunier (Brachycaudus helichysi) Stade d’observation : La période d’observation privilégiée s’étale de 4 feuilles (B3/4 = BBCH 14) à bouton étoilé (E1 = BBCH 51). Seuil de nuisibilité : 10 % de plantes avec symptôme de crispation marquée.


Puceron vert du prunier aptère (vert), œufs (jaune) et jeune larve

(rouge) de coccinelle, jeune larve de syrphe (bleu)

G. Charpentier - FREDON Lorraine

Reconnaître les symptômes de crispation du feuillage – Photos : Terres Inovia

État des lieux :

Cette semaine, 60% des parcelles relatent la présence de pucerons verts, marquant une légère diminution par rapport à la semaine dernière (-17%). Les parcelles concernées, signalent la présence de pucerons verts avec une infestation allant de 5% à 40% de plantes porteuses (diminution par rapport à la semaine précédente). Sur les 7 parcelles observées : - 4 parcelles ne signalent aucune crispation de feuilles. - 1 parcelle signale 0 à 5 % de plantes avec symptôme de crispation marquée. - 1 parcelle signale 10 à 20 % de plantes avec symptôme de crispation marquée. - 1 parcelle signale 50 à 100 % de plantes avec symptôme de crispation marquée.

Analyse de risque :

Le seuil de nuisibilité est dépassé dans 28% des situations. Le risque est en nette diminution par rapport à la semaine dernière (- 39%). Une surveillance accrue à l’échelle de la parcelle est indispensable pour évaluer correctement le risque sur les parcelles n’ayant pas encore dépassé le stade E1 = BBCH 51 (stade marquant la fin de la période de risque pour ce ravageur). Il est important de suivre en parallèle des pucerons, les populations d’auxiliaires (coccinelles, syrphes, chrysopes, hyménoptères) qui participent largement à la régulation des populations de pucerons. Plus de la moitié des situations signalent au moins la présence de coccinelles adultes. Sur ces parcelles sont également signalés selon les situations des œufs et larves de coccinelles, des larves de syrphes, des œufs de chrysope et du parasitisme.


Cantharides (Port-sur-Seille, 54 - mai 2017)

G. Charpentier - FREDON Lorraine

Un autre auxiliaire peu connu est signalé sur 20% des plantes à Port-sur-Seille : le cantharide (voir photo). Ce coléoptère de couleur variable (brun, marron, orange, bleu) et faisant 3 à 17 mm de long présente le même régime alimentaire que les carabes et staphylins. En effet il consomme œufs et larves de coléoptère, chenilles, limaces, etc. et en ce qui nous concerne, des pucerons. Cet auxiliaire généraliste est actif du printemps à l’été. (Sources : AuxiMORE, ACTA)

Autre Une parcelle située à LAMORVILLE (Meuse) signale des dégâts de lièvre.

Pois de printemps

Réseau d’observation

Cette semaine, les observations sont basées sur 15 parcelles de pois de printemps.

Stade de la culture La majorité des parcelles du réseau pois sont au stade jeunes gousses 2 cm (ce qui signifie que les premières gousses du bas mesurent au moins 2 cm), comme le montre le graphique ci-après.

Durant toute la période de floraison il est important de respecter la « réglementation abeilles » (voir encadré ci-après).


Tordeuse du pois (crédit INRA)

Ravageurs

Pucerons verts

Observation : saisir un « bouquet de plantes », environ 4 plantes, secouer l’extrémité du « bouquet » au-dessus d’une feuille A4 et compter le nombre de pucerons tombés sur la feuille. Recommencer l’opération 9 fois (10 fois au total) en choisissant les bouquets de plante au hasard, espacés les uns des autres d’au moins quelques mètres.

Seuil de nuisibilité : Le seuil de nuisibilité est atteint lorsque l’on dénombre en moyenne 30 pucerons verts par feuille A4 entre le stade début floraison et le stade fin floraison +2-3 semaines. Etat général : sur 14 parcelles observées : - 4 parcelles ne signalent pas la présence de pucerons verts. - 9 parcelles signalent la présence de pucerons à faible intensité (1-10 pucerons/plante). - 1 parcelle signale la présence de pucerons à intensité modérée (11-20 pucerons/plante). Analyse de risque : Cette semaine 71% des parcelles du réseau sont porteuses de pucerons verts, marquant une augmentation par rapport à la semaine dernière (+36%). Le seuil de nuisibilité n’a pas été atteint à ce jour. Néanmoins, au vue de la hausse du nombre de parcelles infestées par les pucerons verts cette semaine et si les conditions climatiques à venir sont favorables pour ce ravageur (températures chaudes), une surveillance accrue des parcelles doit se faire.

Remarque : Rappelons que la présence d’auxiliaires dans la parcelle doit être prise en compte dans l’analyse de risque car ceux-ci participent à la régulation des populations de pucerons.

Tordeuses

Les vols de tordeuses sont surveillés grâce aux pièges à phéromone, à partir du stade début floraison.

Photo : Terres Inovia

Larve de tordeuse (Crédit : Laurent Jung, Terres Inovia)


Le seuil de nuisibilité dépend du débouché : • Alimentation animale : 400 captures cumulées. • Alimentation humaine et production de semences : 100 captures cumulées et présence des premières gousses plates sur les pois. Analyse de risque : Les captures de papillons ont été signalées comme le montre le tableau 1 ci-dessous. Quatre parcelles dépassent le seuil alimentation humaine/production de semences dont une dépasse le seuil alimentation animale (SAINT-HILAIRE-EN-WOEVRE). Le vol des tordeuses est optimal quand les températures sont supérieures à 16°C. Les parcelles sont à surveiller attentivement. Tableau 1 cumul de captures depuis début floraison

Id Plot Département Commune 22 23

508812 54 GERMINY 31 108

510028 55 SAINT-HILAIRE-EN-WOEVRE

161 403

510038 55 DEMANGE-AUX-EAUX

62 62

510686 57 SAINT-JURE 0 55

511610 54 FREMENIL 0 35

512711 57 AULNOIS-SUR-SEILLE

0 15

510701 55 MENIL-SUR-SAULX

0 118

511688 54 DIEULOUARD 0 88

513261 54 HATRIZE 0 12

510712 57 ARGANCY 0 15

513869 54 LONGUYON 0 150

Maladies Anthracnose ou Ascochytose

L’ascochytose ou anthracnose est une maladie foliaire s’installant à la base des tiges et avec des ponctuations foncées sur les feuilles.

Observation : Les symptômes d’ascochytose doivent être surveillés depuis le stade début floraison jusqu’au stade fin floraison pour les pois de printemps (période de risque). Etat général : 1 parcelle sur 12 observées signale la présence d’ascochytose sur le feuillage inférieur et supérieur à de faible intensité (moins de 5% du feuillage touché).

Photo : Terres Inovia


Analyse de risque : Le risque est faible pour le moment mais la surveillance doit s’accroitre si les conditions climatiques sont favorables (humidité et températures chaudes) à la progression rapide de la maladie sur les étages supérieurs.

Les abeilles butinent, protégeons-les !

L’arrêté ≪ Abeilles ≫ de 2003 qui règlemente les conditions d’application des insecticides et acaricides est susceptible d’être modifié. Tenez-vous informés de l’évolution de la règlementation avant d’effectuer vos traitements.

1. Dans les situations proches de la floraison, sur colza, en pleine floraison ou en période de production d’exsudats, utiliser un insecticide ou acaricide portant la mention « abeille », autorisé « pendant la floraison mais toujours en dehors de la présence d’abeilles » et intervenir le soir par température <13°C (et jamais le matin) lorsque les ouvrières sont dans la ruche ou lorsque les conditions climatiques ne sont pas favorables à l'activité des abeilles, ceci afin de les préserver ainsi que les autres auxiliaires des cultures potentiellement exposés.

2. Attention, la mention « abeille » sur un insecticide ou acaricidene signifie pas que le produit est inoffensif pour les abeilles. Cette mention « abeille » rappelle que, appliqué dans certaines conditions, le produit a une toxicité moindre pour les abeilles mais reste potentiellement dangereux.

3. Il est formellement interdit de mélanger pyréthrinoïdes et triazoles ou imidazoles. Si elles sont utilisées, ces familles de matières actives doivent être appliquées à 24 heures d’intervalle en appliquant l’insecticide pyréthrinoïde en premier.

4. N’intervenir sur les cultures que si nécessaire et veiller à respecter scrupuleusement les conditions d’emploi associées à l’usage du produit, qui sont mentionnées sur la brochure technique (ou l’étiquette) livrée avec l’emballage du produit.

5. Afin d’assurer la pollinisation, de nombreuses ruches sont en place dans les parcelles de multiplication de semences. Les traitements fongicides et insecticides qui sont appliqués sur ces parcelles, mais aussi dans les parcelles voisines, peuvent avoir un effet toxique pour les abeilles. Limiter la dérive lors des traitements. Veiller à informer le voisinage de la présence de ruches.

Pour en savoir plus : téléchargez la plaquette « Les abeilles butinent » et la note nationale BSV

« Les abeilles, des alliées pour nos cultures : protégeons-les ! » sur les sites Internet partenaires du réseau d'épidémiosurveillance des cultures ou sur www.itsap.asso.fr

Cet encadré a été rédigé en 2012 par un groupe de travail DGAL, APCA, ITSAP-Institut de

l’abeille, et soumise à la relecture du CNE.


Bulletin rédigé par Arvalis, Terres Inovia et la Fredon et édité sous la responsabilité de la Chambre d’Agriculture Grand

Est, avec la participation de Arvalis Institut du végétal, Avenir Agro, l’Alpa, Alter Agro, Terres Inovia, la Chambre

d’Agriculture de Meurthe-et-Moselle, la Chambre d’Agriculture de la Meuse, la Chambre d’Agriculture de Moselle, la

Chambre d’Agriculture des Vosges, la Coopérative Agricole Lorraine, Emc2, EstAgri, la Fredon Lorraine, Gpb Dieuze-

Morhange, Hexagrain, Lorca, Sodipa Agri, Soufflet Agriculture, le SRAL Grand Est (DRAAF), Vivescia.

Ce bulletin est produit à partir d’observations ponctuelles d’un réseau de parcelles suivies par ces partenaires : il donne

une tendance de la situation sanitaire dans la région, mais celle-ci ne peut être transposée telle quelle à la parcelle. La

Chambre Régionale d’Agriculture du Grand Est dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises par les

agriculteurs pour la protection de leurs cultures.

Pour tous renseignements, contacter : François-Xavier SCHOTT – Animateur Inter-Filières - 03.83.96.85.02

Chambre Régionale d’Agriculture Grand Est – bâtiment i – 9, rue de la vologne – 54520 LAXOU

Affinez vos connaissances sur les principales adventices des Grandes Cultures et les méthodes de lutte préventive en consultant le site INFLOWEB : http://www.infloweb.fr.

Ce bulletin est disponible sur le site internet de la CRA Grand Est http://www.grandest.chambre-agriculture.fr/ et le site de la DRAAF Grand Est http://draaf.grand-est.agriculture.gouv.fr/.

Action pilotée par le ministère en charge de l’agriculture, avec l’appui financier de l’Agence Française pour la Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018.

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