BULLETIN N° 110 JUIN 2014 - Quomodo TRACE N... · 2014. 6. 16. · BULLETIN N° 110 — JUIN 2014...

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La Trace n°110 — Juin 2014— Page 20 LES AINES DE L’UCPA Associaon sans but lucraf (loi 1901) déclarée à la préfecture de police de Paris le 21 mai 1985– J.O. du 12/06/1985), rassemble tous les retraités et les personnes ayant travaillé ou exercé une foncon bénévole au sein des associaons de l’UNCM, UNF ou UCPA. L’UNCM (Union Naonale des Centres de Montagne) et l’UNF (Union Nauque Française) crées en 1945, se regrou- pent en 1965 pour donner naissance à l’UCPA (Union des Centres de Plein Air) associaon gérée par les associaons de jeunesse, les fédéraons sporves de plein air et les pouvoirs publics. ST CYPRIEN JUIN 2014 La Trace n°110 — Juin 2014 — Page 1 BULLETIN N° 110 — JUIN 2014 lesainesdelucpa.fr LA TRACE Édité par l’association UNCM/UNF LES AINES DE L’UCPA 17 rue Rémy Dumoncel 75014 Paris

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  • La Trace n°110 — Juin 2014— Page 20

    LES AINES DE L’UCPA

    Association sans but lucratif (loi 1901) déclarée à la préfecture de police de Paris le 21 mai 1985– J.O. du

    12/06/1985), rassemble tous les retraités et les personnes ayant travaillé ou exercé une fonction bénévole au sein des associations de l’UNCM, UNF ou UCPA.

    L’UNCM (Union Nationale des Centres de Montagne) et l’UNF (Union Nautique Française) crées en 1945, se regrou-pent en 1965 pour donner naissance à l’UCPA (Union des Centres de Plein Air) association gérée par les associations

    de jeunesse, les fédérations sportives de plein air et les pouvoirs publics.

    ST CYPRIEN JUIN 2014

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    BULLETIN N° 110 — JUIN 2014

    lesainesdelucpa.fr

    LA TRACE

    Édité par l’association UNCM/UNF

    LES AINES DE L’UCPA

    17 rue Rémy Dumoncel

    75014 Paris

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    VAL THORENS — AVRIL 2014

    CROISIERE MAI 2014

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    LA CROISIERE S’AMUSE...

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    IN MEMORIAM

    Nous signalons les décès d’amis ayant travaillé avec nous, même s’ils ne faisaient pas partie de l’association des Aînés.

    Angelo FONTANA, connu de beaucoup d’entre nous, qui travailla comme guide durant une dizaine d’années à l’Union, est décédé ce printemps à l’âge de 75 ans.

    ***

    Philippe CHILLET, 53 ans, moniteur et guide a travaillé à l’UCPA dans les années 80-90 ; au Monêtier, aux 2Alpes et à Chamonix. Il a perdu la vie à l’Albaron en Maurienne le 4 mai dernier. Philippe était le papa de Morganne, Roxanne et Emma âgée de 6 ans. A Evelyne son épouse et à toute sa famille, les Aînés transmettent leur affectueuses pen-sées lors de ces jours difficiles.

    ***

    ——————————————————————————-

    EXTRAITS DU RAPPORT ANNUEL 2013 :

    1 500 000 journées — 221 000 stagiaires — 530 000 journées neige — 132 000 journées montagne — 1 600 jeunes formés — 90 219 bénéficiaires des actions de solidarité — Plus de 100 destinations en France — 30 pays d’accueil —

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    STAGES A VENIR

    Pour toute inscription, joindre au plus tard un mois avant le stage, un chèque de 100 € à l’ordre de l’UCPA.

    Contact pour les stages de ski ou de randonnée :

    Jojo Sourd — Tél. 06 19 22 68 56 — 120 chemin des Preynats 05220 Le Monêtier-les-Bains.

    Contact pour les stages de golf ou de plongée : Jean-Pierre Charrière — Tél. 06 20 43 28 00 — 123 rue Denis Magdelon 13009

    Marseille.

    RANDONNÉE ET DÉCOUVERTE : LES ORRES du 22 au 28 juin.

    ASSEMBLÉE GÉNÉRALE LE MERCREDI 24 JUIN. VENEZ ou ENVOYEZ VOTRE POUVOIR.

    DÉCOUVERTE DE LA PLONGÉE : NIOLON du 31 août au 6 septembre. Plongée + randonnée + découverte de Marseille. GOLF A L’AUTOMNE : PORT D’ALBRET du 28 septembre au 4 octobre. JUMIEGES du 21 au 27 septembre.

    * VIDEOS HISTORIQUES : Les films du Bez, de St Sorlin, des Contamines, Christiania lé-ger, etc… sont enfin sur notre site internet des Aînés (onglet vidéos). Souvenirs, souvenirs… D’autres films seront plus tard sur le site. Patience…

    * RAPPEL : envoyez vos documents pour notre bulletin LA TRACE (comptes

    rendus, souvenirs, anecdotes, articles ou photos) à Pierre : [email protected]

    Et vos documents, textes ou photos pour LE SITE à Michelle : [email protected]

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    VAL THORENS du 20 au 26 avril 2014.

    Enfin le 20 avril et je me fais une joie de retrouver les Aînés. C’est avec grand plaisir que je trouve à l’entrée du centre, un groupe d’Aînés autours de Gégé au centre de la gente fémi-nine avec son nouveau blouson «bleu gendarmerie». Il donne ses avis sur la station, la neige et le centre car il est arrivé le samedi pour avoir le temps de vider ses sacs et d’organiser la chambre. Pour ce qui est du blouson, en optant pour le bleu gendar-merie afin de se faire craindre et de dissuader les mauvais skieurs de s’approcher de lui, il sera le seul à se faire percuter !.. L’installation et la distribution du matériel de ski se passent pour le mieux pour nous tous du fait d’une super équipe UCPA et d’aména-gements adaptés et pratiques. Les arrivées des Aînés s’étalent sur deux jours et le lundi soir, nous sommes 22 car Doris nous rejoindra dans la semaine. L’équipe est constituée de Marie–Odile, Michelle (resp. photos), Claude, Mireille, Gisèle, Véronique, Gégé, Antoine, Martial, Papy, Chantal & Jean-Pierre, Dominique & Jean-Claude, Nadette & Roger, Marie & Henry, Annette & Jojo (les GO) Doris, Jean-Luc et moi. Nos journées sont très chargées. Pour aller skier vers 9 h, nous nous retrouvons au petit déjeuner vers 8 h autour des confitures de Papy. De retour au Centre, pour la plupart vers 12/13 h pour le déjeuner, nous rechausserons parfois l’après-midi. Après la douche, regroupement au bar avant d’aller dîner ensemble. Puis, retour au bar pour partager le café et participer aux veillées ani-mées ou libres. Que c’est dur !.. Les conditions météo ont, dans l’ensemble, été bonnes puisque nous avons pu skier tous les jours avec mercredi, jeudi et samedi des jour-nées de rêve. Soleil et poudreuse dans les hauts le matin. Il se forme deux groupes, voir trois car Chantal et Jean Pierre n’étant pas matinaux, ils nous rattrapent pour nous entrainer ou nous ne voulions pas aller. Papy avec son déhanchement irrésistible mène le gros du groupe pour nous faire découvrir cette belle station en jouant intelligemment avec le soleil, le choix des pistes et la meilleure neige. Tout se passe à merveille car une bonne entente règne.

    ALAIN MOREL

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    soirée traditionnellement plutôt animée. Vous comprenez que nous ne soyons pas super heureux, d’autant que l’étape qui nous attend est la plus longue du raid et va nous demander environ 12h de marche. C’est donc en silence dormant debout que com-mence cette journée. Le noir complet nous accompagne jusqu’à la Saxe où nous nous installons pour attendre les premiers rayons du soleil. L’aube s’accompagne comme d’habitude d’une bise froide et c’est donc frigorifiés après une rude montée et luttant contre l’engourdissement que nous attendons les premiers rayons du soleil. L’instant magique arrive enfin et Dédé s’active et nous aussi, nous plaçant en premier plan pour animer les photos. Le spectacle est magnifique. Depuis le sommet qui s’éclaire, la lumière descend sur les arêtes et nous fait oublier le froid et l’inquiétude de la longue marche qui nous attend encore. Dès que Dédé est satisfait de ses prises de vues, nous nous séparons. Nous, continuant notre chemin et Dédé redescendant au gîte pour récupérer la voiture. Avec la marche qui reprend, la chaleur nous gagne de nouveau et nous replongeons dans notre monde de raiders. Quelques jours plus tard, nous voici de retour à Argentière. Nous retrouvons Dédé, préoccupé par le déroulement de notre retour et nous, curieux d’avoir des nouvelles de notre aventure nocturne. « Alors Dédé ces photos, tu nous les montre ? » C’est alors que le sourire de Dédé se fige et que d’un air em-barrassé il nous dit « Vous allez rire, j’avais oublié de mettre une pellicule dans l’appareil ». Et là, KO debout nous restons plantés sur place, frappés de stu-peur. C’est ainsi qu’un nouveau chapitre s’ajouta à la légende de Dédé Silber-mann. PS : A cette époque les photos n’étaient pas numériques et il fallait utiliser des pellicules que l’on développait pour pouvoir les visualiser. Les téléphones portables n’existaient pas et l’on n’appelait que de postes fixes et encore, uniquement en cas d’urgence. C’est aussi la raison pour laquelle aucune photo n’immortalise ces moments qui restent pourtant bien gravés dans nos mémoires. Si toutefois Dédé pouvait lire ces lignes, là où il repose, j’espère qu’elles ne lui rappelleraient, comme à moi, que de bons souvenirs.

    PAPY (Bernard ROLLAT)

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    APPEL A TÉMOINS

    Une histoire de lever de soleil sur le Mont Blanc. Été 1980

    En ce temps là, André Silbermann que nous appelions « Dédé » et qui était connu par nos anciens sous le pseudo de « Zizi » est chef de mai-son à Argentière. Il termine une carrière de guide de haute montagne après avoir compté parmi les bons grimpeurs de son époque. A Argentière, il est chargé de gérer l’activité des raids en randonnée pédestre soit, l’accueil des sta-giaires, la gestion des groupes et des accompagnateurs qui les encadrent. Autant dire que le bâtiment, en l’occurrence la maison « Bérard » n’est animée que les jours de départ et d’arrivée des groupes. « Dédé » assure les ravitaillements pendant que nous sommes en route. Et c’est là que l’histoire commence. Partant pour un tour du Mont Blanc par les Houches et retour par Trient, Dédé me propose de rester la nuit avec nous à la suite du ravitaille-ment pour nous accompagner le lendemain matin jusqu’à la montagne de la Saxe au-dessus de Courmayeur. Il est vrai que cet endroit constitue un belvédère privilégié pour pho-tographier le lever du soleil sur la face sud du mont Blanc. C’est exactement ce que veut faire Dédé. De surcroît, il compte sur mon groupe pour jouer les figurants sur les photos qu’il espère bien voir figurer sur les prochains cata-logues. Le hic de l’histoire c’est que, pour ce faire, il faut partir plus tôt que d’habitude et dans ce cas à 4h30 au lieu de 6h. C’est donc la promesse d’une nuit extra courte après une

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    Jean-Claude s’améliore de jour en jour, Gégé rêve et veut des noires (pistes), les femmes ont le temps de bavarder, Roger et Antoine fon-cent, Michelle clic-clac de partout sans penser qu’il va falloir les en-voyer, Mireille fait sa trace en évitant celles de Papy, Claude et Véro-nique se la jouent avec prudence, Henry toujours à fond et à sang dans ses chaussures veut rattraper Roger, Marie et moi en souffrance mais heureux d’être là. Quant à Jean-Luc, Annette, Gisèle, Jojo et Martial, départ à 9 h et retour le plus tard possible après de belles descentes en hors-pistes sous la conduite de Jean-Luc. L’après skis et les retrouvailles au bar pour les «apéros» sont inévi-tables et fort sympathiques avec cette météo printanière où le soleil couchant nous arrose de ses chauds rayons et ou le doux parfum de muguet se fait sentir lorsque Véronique est parmi nous. Puis, c’est le dîner ou les «cubis» de vins rosés et les bouteilles de rouge, apportés par certains, mettent en valeur le large choix de mets préparés avec soin par l’équipe cuisine. Lors des veillées, nous avons découvert les talents cachés de Jean-Pierre qui est allé en finale de la soirée «Juste Dance». Hypnotisés par les personnages dansants sur un écran et les singeant avec un certain talent, une lumière bleue, verte ou rose à la main droite, les Aînés ont un franc succès. Jamais fatigué, Jean-Pierre a remis cela dès le lendemain à la soirée karaoké dans une interpré-tation de Johnny «allumer le feu» mais là, tout s’est éteint ! On ne peut être bon partout... A l’étage, dans le silence d’une boîte de nuit en sommeil, Roger anime la table de tarot avec sa chance légendaire et en essayant d’apprendre les règles de ce jeu qu’il aimerait maîtriser. Véronique n’a d’yeux que pour ce joueur qu’elle appelle Georges et elle com-mence à jouer comme lui en s’appelant elle-même. Samedi est une journée très ensoleillée avec une bonne neige car il en est tombé toute la nuit. Certains en profitent après bien des péri-péties du fait qu’Antoine a pris les skis de Michelle. Il faut dire qu’il est excusable car après un stage de kiné, ses pensées étaient encore à sa dernière séance où il s’est retrouvé en slip au milieu de six dames en culotte. Merci à Annette et Jojo pour cet agréable séjour et au plaisir de re-trouver tout le monde sous d’autres cieux ou à Val Thorens. A.M.

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    LES AINES RENCONTRENT GUILLAUME LEGAUT

    Le 15 avril, Guillaume LEGAUT, directeur général de l’UCPA, malgré son emploi du temps bien rempli, a reçu au siège notre délégation du bureau des Aînés. Nous avons déjeuné avec lui car il voulait faire connaissance avec les anciens de la maison, ce à quoi nous avons été très sensibles.

    *

    Parmi ses nombreuses préoccupations, nous avons ressenti l’impor-tance qu’il attache à la formation des jeunes moniteurs. Évidemment, vu l’importance de l’investissement humain et financier, il souhaiterait les voir rester au sein de l’Union une fois leurs diplômes obtenus.

    Il veut manifestement garder l’esprit maison qui a toujours été l’un des fondements de l’UCPA. Chaque semaine, il se déplace dans un centre et il poursuit le programme de rénovation des centres de mon-tagne avant d’attaquer, ultérieurement, le rajeunissement des centres nautiques.

    Il souhaitait aussi nous rencontrer pour parler des projets liés au cin-quantenaire de l’UCPA qu’il définit, à juste titre, comme les soixante dix ans réels de l’association (UNCM + UNF). Pour ces commémora-tions, chaque centre sera amené à créer un événement local. Nous lui avons proposé la participation des Aînés à ces manifestations, si les centres en manifestent le souhait. Nous l’avons informé que notre site internet comporte de très nombreuses photos de l’époque héroïque et que depuis peu, nous avons réussi à mettre de vieux films.

    Nous lui avons dit le plaisir que nous ressentons lorsque, arrivant pour l’un de nos stages, lors du pot d’accueil, nous entendons les directeurs de centres prendre du temps pour expliquer la création de l’Union, son historique, son esprit et pourquoi le séjour sportif à l’UCPA n’est en rien comparable à celui d’un club de vacances.

    Nous avons évoqué le futur musée de l’UCPA que notre ami Alain CO-DURI installera au sein du musée de la montagne de Briançon.

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    Ont participé au stage : Jean-Pierre, notre organisateur que nous remercions, & Chantal Charrière, les Romagnan, les Landré, les Voi-sin, les Ranoux, les Machavoine, les Provost, les Mansard, les Val-denaire, les Chosalland, Annette Sourd sans Jojo mais avec Doris, Michelle Page, Cécile Bernie, Yves Florence et Marc Détailleur.

    ST CYPRIEN JUIN 2014

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    GOLF A ST CYPRIEN DU 1er AU 7 JUIN.

    Vingt six Aînés sont accueillis une nouvelle fois par le centre de St Cyprien près de Perpignan et de Collioure.

    L’équipe qui désormais nous connait bien et que nous retrouvons avec beaucoup de plaisir, a réussi à jongler pour nous caser tous ; une fois encore nous les en remercions.

    Cette année, le centre dispose d’une piscine chauffée ce qui est beaucoup plus agréable que l’eau de mer refroidie par un puissant vent du nord. Ce vent furieux dont il va falloir tenir compte pour nos trajectoires en évitant de trop faire monter nos balles.

    Le mardi, trois d’entre nous s’inscrivent à une compétition du club de St Cyprien. Annette, Catherine et Pierre ne ramèneront pas un seul point mais ils vont profiter du plus beau buffet de l’année offert par le plus généreux des sponsors locaux. Pendant ce temps, les trois groupes suivent les cours d’Augustin, jeune moniteur aux conseils pertinents bien ciblés et de François, pro très expérimenté.

    Nos trois groupes se sont formés tant par niveau technique que par affinités. Mais le jeudi, nous décidons de mélanger les deux premiers groupes pour que « tout le monde joue avec tout le monde ». C’est une réussite et cela permet de se connaître et de s’apprécier.

    Le vent reste toujours aussi violent, certaines fins de parcours « bout au vent » sont parfois épuisantes et obligent à louvoyer. Heureuse-ment, le barman du club-house prépare à merveille les fameux « Choses ». C’est la boisson fétiche des golfeurs, moitié Schweppes et moitié pamplemousse. Nous devenons de redoutables consom-mateurs après avoir été desséchés par le vent.

    Bon stage, bonne ambiance, gros progrès pour beaucoup d’entre nous, trois parcours variés à notre disposition, un accueil attentif au centre, que demander de mieux ?

    Nombreux sont ceux qui s’inscrivent dès à présent pour les stages d’automne à Jumièges et Port d’Albret. (voir les dates page 3)

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    Dans cette perspective, le directeur général a demandé à Brigitte de nous montrer dans les réserves du siège, tout ce qu’il sera possible de récupérer pour le musée. Nous lui avons dit que nous espérons avoir bientôt le plaisir de le retrouver, (pourquoi pas skis aux pieds l’hiver prochain ?), à l’occa-sion d’une de ses visites dans un centre.

    « Avant de nous séparer, Guillaume, nous vous remercions de nous avoir reçus aussi chaleureusement et merci de transmettre à toutes les équipes qui nous accueillent à quel point nous apprécions la gen-tillesse avec laquelle nous sommes toujours reçus ».

    Jojo Sourd, Jean-Pierre Charrière, Pierre Chosalland, Guillaume Legaut et Gilbert Rhem devant le siège.

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    DEVINETTE

    Réponse du n° 109 :

    ODOT — BARBET — MALUS — JEANNEL — Jean LABESQUE — AGADAS —

    GAVARNIE 1945

    DEVINETTE DU N° 110 : QUI, OU ET QUAND ?

    Réponse à : [email protected]

    Cherchez bien, il nous en manque !

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    II / ENTRETIEN AVEC CLAUDIE BUISSON — AUTEUR DU RAPPORT « LUTTER CONTRE LA FRACTURE TOURISTIQUE »

    Dans le cadre de votre mission, vous avez analysé les principaux freins au départ en vacances. En ce qui con-cerne les jeunes, quelles sont les barrières à lever ? Concernant les enfants, les familles privilégient les va-cances avec eux, mais à défaut de moyens pour partir, elles cherchent à les envoyer en séjours de vacances orga-nisées. S’agissant des jeunes de 18 à 25 ans, c’est l’une des classes d’âge qui part le moins en vacances. Les jeunes évoquent majoritairement des raisons financières. Pour autant, la question est plus complexe. Les vacances sont en concurrence avec les études, les stages et les petits boulots. Surtout, réussir ses vacances (déplacement, budget, orga-nisation du temps…) demande un savoir-faire et, avec la diminution des classes vertes et colonies, beaucoup de jeunes n’ont jamais eu une première expérience pour ap-prendre le départ en autonomie. En clair, il faut lever les barrières qui viennent des jeunes eux-mêmes et les con-vaincre que les vacances leur sont accessibles, à eux aussi. Enfin, à quelques exceptions près, l’offre touristique n’est pas spontanément accueillante pour les jeunes, surtout en groupe, alors que c’est précisément leur mode de vie s’agissant des loisirs. L’offre doit être adaptée à leurs va-leurs et à leurs attentes, qui ne sont pas standards mais différentes selon les types de jeunes. Utilisons l’énergie à rénover ces modèles et ces offres, plu-tôt qu’à les opposer.

    Voir chiffres clefs du rapport page 18.

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    RAPPORT ANNUEL 2013 DE L’UCPA

    I / ASSURER LA TRANSITION VERS UN MODÈLE ÉCONOMIQUE. Dans un contexte marqué par 3 années d’effritement pro-gressif du résultat, un marché atone et le gel d’une partie de l’activité pour cause de travaux de rénovation de ses centres, l’UCPA a décidé d’accélérer la tran-sition vers un nouveau modèle écono-mique plus pérenne. Sans remettre en cause l’effort important d’investissements pour préparer l’avenir, des évolutions sen-sibles ont été réalisées pour parvenir à une meilleure maitrise de la création de valeur et engager un retour rapide à l’équilibre des comptes, mal-gré le ralentissement de la croissance de l’activité vacances qui représente deux tiers du chiffre d’affaire. Une politique marketing mieux ciblée, une politique com-merciale plus réactive et une meilleure maîtrise de la chaîne de valeur ont été organisées et ont commencé à être dé-ployées. La poursuite du redressement des comptes des loi-sirs, désormais proche de l’équilibre, et un effort très impor-tant de réduction des coûts du siège (non remplacement des départs, déploiement d’une politique achats…) ont per-mis d’infléchir la tendance en cours d’exercice. Une meil-leure maîtrise des consommations énergétiques ainsi que la recherche de financements solidaires, moins coûteux et plus en phase avec la mission sociale de l’association, parti-cipent à cette stratégie de redressement qui a également nécessité un effort remarquable du personnel, notamment en termes de rémunération. Guillaume LEGAUT — Directeur général.

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    50 ANS APRÈS L’HIVER DU MONT-DE-LANS (du bas)… Le 27 mars nous nous sommes retrouvés sept valeureux anciens pour célébrer le cinquantième anniversaire de notre saison au centre UNCM situé au village du Mont-de-Lans. Les travaux des « Crocus » n’étant pas terminés, l’OCCAJ nous hébergeait dans son beau bâti-ment flambant neuf. Nous sommes venus de Paris, Montpellier, Les Arcs, Marseille ou Briançon pour nous retrouver au Monêtier chez Lucien Cerciello, notre chef de centre de l’époque. Quelle journée ! On vous garantit que tous les vieux copains y sont passés ; on a « taillé » sur tous les anciens, n’ayez aucun doute à ce sujet. Amis lecteurs, vous savez à présent pourquoi vos oreilles ont sifflé ce jour là. De 8h30 du matin à l’arrivée du célèbre train Paris-Briançon, jusque tard dans la nuit, tous les souvenirs sont ressortis, chaque anecdote en appelant une autre, évidemment plus croustillante que la précédente. La mémoire collec-tive a fonctionné à plein et, du fait de la prescription, Lucien a appris quelques-uns de nos exploits soigneusement cachés jusque là. Visite du vieux Briançon, déjeuner chez Chocho, goûter chez les amis Annette & Jojo Sourd avec projections des vieux films sur le Bez ou St Sorlin avec en prime… « Christiana léger » et pour finir, un dîner bien arrosé chez Lucien. On a passé notre temps d’une table à l’autre sans salir nos chaussures emmenées en vue d’une balade l’après midi. On a pensé à ceux que nous avons perdus en route : notre chère

    Claude, Lucien Amieux, Pierrot Catelan, Mémé Sambuis et Jean Aube. Le plus drôle, c’est que le lendemain matin, Lucien a dit « On s’est trompés, ça ne fait que 49 ans ! On sera obligés de recom-mencer l’année pro-chaine ! »

    Paulo Guichard, Gisèle Feuerlicht, Bernard Taillefer, Pierre Chosal-land, Lucette Bellina, Lucien Cerciello, Jean-Pierre Charrière.

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    STAGE DE CROISIERE DU 24 AU 30 MAI. Arrivée SAMEDI 24 au port de Santa Lucia à Saint Raphaël. Nous avons vu pédaler, au bout du quai, un garçon bouclé de belle allure, au sourire optimiste. C’était Alexandre, notre Chef de Bord. Nous découvrons nos bateaux et faisons les équipages. Bateau AMBRE : Chef de Bord Alexandre Ragot–Lamarche. Marie et Henri Pieau, Christine Boyer, Hélène Ripert, Marc Destailleurs, Mireille et Jean-Claude Bénas-Troncard. Bateau TOURMALINE : Chef de Bord Rémi Caruana. Dominique et Jean-Claude Kandel, Nicole et Jean-Yves Wesely, Marie-Christine et Guy Jaulmes. Répartitions des tâches : après composition des menus, courses d’avitaillement pour certains, inventaire des bateaux pour les autres. Dîner à la Pizzeria. DIMANCHE : Bateau Ambre Pour tous, le matin, topo sécurité, vérification du mât, essayage des gilets, test de la ligne de vie. Départ en début d’après midi. Peu de vent pour commencer (force 2) mais il se lève rapi-dement, Alexandre nous offre du thé pour nous revigorer. Premier repas pour les poissons. Hélène se dévoue copieusement, secondée par Marie, Christine se cramponne à sa ligne de vie, Alexandre nous rassure en nous annonçant que la mer est seulement peu agitée… Alexandre rebaptise Christine : Gitomètre vient de naître… diminutif Gito... Alexandre nous organise une rencontre avec les dauphins qui nous accompagnent. Arrivée à Cavalaire à la nuit tombée. Apéro assuré, menu diététique pour les malades… Bateau Tourmaline

    Le vent du SW force 4 à 6 rend une partie des équipiers malade. Alex baptise trois d’entre nous les bonnets rouges. L’arrivée de nuit à Cavalaire vers 21h soulage tout le monde. LUNDI : Bateau Ambre Beau temps. Mer calme pour commencer, direction Port-Cros. Le vent forcit (force 5), la mer moutonne, nos malades nourrissent à nouveau les poissons, le moral faibli pour certaine(s). Alexandre toujours attentif à la bonne santé de l’équipage, nous prépare des petits sand-wiches pendant que la mer est, d’après lui, peu agitée ! Arrivée à Port-Cros sous le Mistral toujours présent. Alex et les garçons vont se laver les dents au bar de Port-Cros…

    Bateau Tourmaline Le vent est toujours aussi fort. Les placards ne ferment plus. Casseroles et papiers toi-lette roulent sur le plancher d’un bord à l’autre dans un désordre incroyable. Le poisson de Marie-Christine se répand dans le frigidaire sur tous les aliments achetés pour la se-maine. L’odeur nous suivra jusqu’à la fin. Les Jaulmes décident de quitter le navire.

    La Trace n°110 — Juin 2014 — Page 11

    MARDI : Bateaux Ambre et Tourmaline Le vent s’est renforcé dans la nuit. Grasse matinée. On passe la journée à Port-Cros. Ran-donnée sur l’île avec visite des forts. Montée sur les crêtes avec vue. Dominique se baigne pour la deuxième fois. Soirée crêpes pour fêter l’anniversaire de Jean-Yves avec cham-pagne. Le vent souffle encore. Nous passons une deuxième nuit au Port. MERCREDI : Bateau Ambre : 8 h45 : tout le monde sur le pont. Navigation sous spinaker. C’est confor-table et technique : on brasse, on choque, on débrasse, on borde, hale-bas, hale-haut et Gito au piano !!! Mouillage et déjeuner au Cap Lardier. Nous n’avons pas encore mis les maillots de bain. Nuit au Port de St Tropez où nous retrouvons la civilisation et les gros yachts. Bateau Tourmaline: Nettoyage du bateau. Vérification de l‘état du moteur. 8H45 : départ de Port-Cros. Vent d’ouest force 4 à 5. Grand largue. Avons battu le record du bateau : 8 nœuds 33. Mouillage dans la baie de Pampelonne. Nous repartons vent ar-rière et arrivons à Saint Trop où nous profitons du vieux port et de la vieille ville. JEUDI : Bateaux Ambre et Tourmaline Après une bonne nuit, l’équipage est frais et dispo pour une sortie du port remarquable. La mer est calme et nous testons l’école de croisière. Après une dizaine de virements de bord, Tourmaline vire docilement en même temps que nous, sous notre vent et sous l’œil attentif d’Alex. Mouillage à Agay. Nous passons d’un bateau à l’autre à la nage. Tourmaline gonfle l’an-nexe pour que tout le monde puisse prendre l’apéro sur Ambre. On vide les bouteilles !!! VENDREDI : Bateaux Ambre et Tourmaline 8 h 30 pétante ! Démarrage moteur et on laisse notre bouée tristement. C’est notre der-nière étape ! Retour sur St Raphaël sous spinaker. Baignade pour les plus courageux avant le port, au milieu des plongeurs. Plein de gasoil, grand ménage l’après midi !!! (du sol au plafond, on démonte même les planchers !) lavage et pliage des voiles, nettoyage du pont, sous l’œil avisé d’Alex et de Rémi ! Eh oui, c’est ça l’UCPA… Mais c’est fini malheureusement pour cette année ! Alexandre est un professionnel de la mer qui a tout fait pour nous transmettre sa passion, avec humour, disponibilité, gentillesse et joie de vivre. Rémi, quant à lui, très pédagogue, est en train de passer son homologation pour devenir moniteur de voile bénévole au sein de L’UCPA. La solidarité et la bonne entente des équipages ont été inébranlables et tout le monde est préinscrit pour la prochaine virée de bord, avec nos chefs de bord préférés Alexandre et Rémi. Nous remercions Dominique pour l’organisation de cette croisière et pour les moments de joie, que nous avons passés tous ensemble. Merci aussi à Alexandre, Rémi, à tout notre équipage, sans oublier l’humour de Marc. Rendez-vous à l’année prochaine !

    Mireille et ses équipiers.