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NOVEMBRE 2011 Bulletin de la Direction Mesdames, Messieurs, chers Parents, La rentrée s’est bien déroulée pour les 1210 élèves inscrits et nos quelque deux cents collaborateurs. A dire vrai elle appar- tient déjà au passé, ainsi que les derniers exa- mens dont les résultats ne peuvent que réjouir l’ensemble de l’Institut et surtout les élèves – maintenant des « anciens » – et leur famille. Rappelons ces résultats : 100% de réus- site au baccalauréat, un taux de mentions de 80% dont 9 « Très Bien » et, pour la maturité, 92 % de réussite avec 25% d’élèves ayant obtenu une moyenne supérieure à 5 sur 6. La fête de remise des diplômes, le lundi 31 octobre, ne pouvait donc qu’être joyeuse. Cette joie de la réussite, vécue aussi comme une libération, permet à chaque fois de mesurer l’importance que représente, au re- gard des candidats, le passage obligé (ou es- timé tel) de ces examens de fin de scolarité. Le sentiment général est celui d’un achève- ment heureux mais qui laisse place, simultané- ment, aux questionnements parfois teintés d’inquiétude, aux projets plus ou moins défi- nis, aux études qui, cette fois, mènent à l’âge adulte et conditionnent de manière détermi- nante un avenir dont nos futurs étudiants ne savent pas trop encore de quoi il sera fait mais que la plupart, et c’est heureux, voient appro- cher avec optimisme et cette envie de pouvoir enfin « vivre » ! Le 1 er trimestre est passablement enta- mé. Je constate avec plaisir, après les premiers conseils de classes, que l’année scolaire et la plupart des élèves ont d’ores et déjà trouvé leur rythme de croisière. Que ce soit l’ouverture et l’entrée en fonction du bureau d’orientation, l’informati- sation des classes de 1 re bac, l’élan est donné et ces projets passent au stade de l’application. Dans quelques mois le moment sera venu de tirer les premiers bilans dont, bien évidem- ment, je vous tiendrai informés. Parmi les autres dossiers importants pour la vie de notre école, j’ai le plaisir de vous confirmer que le permis de construire pour les maternelles de la « Villa du Parc » nous a été accordé au mois d’août. Compte-tenu des délais de recours, l’autorisation a été obtenue le 14 septembre dernier. Les travaux pourront donc être commencés dès l’été 2012. En cette année scolaire, vous recevrez ce bulletin par voie électronique. Son accessibilité en sera accrue et, d’un clic, comme on dit, les informations qu’il contient vous seront immé- diatement accessibles. Vous remerciant de votre confiance, je vous souhaite une agréable lecture des lignes qui suivent. Sean Power Directeur Général « L’aide est pour moi une des actions les plus nobles qui soient. Qui ne s’est jamais senti dans une impasse et a es- péré apercevoir une main tendue ? Flo’ Solidaire m’apparait comme une belle opportunité d’aider à mon tour... ». Par ces mots, Hélène Gandar, nou- velle représentante des élèves à Flo So- lidaire semble s’adresser directement aux villageois de Ta Pen, au Cambodge. Fin septembre 2011, la région a été touchée par de graves inondations. Près de 150 000 familles ont été affec- tées par ces inondations. Le Cambodge et Ta Pen où, avec le Don du Choeur, Flo solidaire à contribué au finance- ment de l’école du village. Une école où se sont rendus cet été des profes- seurs de Florimont. Frédéric Ancey nous en parle : « Le projet est né d’une idée de Mme Isabelle Chatel (Prési- dente du don du Choeur) de monter un camp de sport pour les enfants de TaPen et d’enseigner l’anglais aux institu- teurs. Nous somme donc partis pour le Cambodge et nous avons découvert un pays fantastique et une population très accueillante. Notre mission a été bien remplie. La seule difficulté fut de partir. L’accueil que nous avons reçu, les moments de vie partagés, le pays que nous avons découvert, loin des cir- cuits habituels, resteront longtemps dans nos mémoires ». Cette nouvelle forme d’implication de Florimont dans les projets de Flo solidaire permettra nous l’espérons une émulation très riche avec les élèves. FLO’SOLIDAIRE AU CAMBODGE !

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bulletin de la Directionmesdames, messieurs, chers Parents,

La rentrée s’est bien déroulée pour les 1210 élèves inscrits et nos quelque deux cents collaborateurs. A dire vrai elle appar-tient déjà au passé, ainsi que les derniers exa-mens dont les résultats ne peuvent que réjouir l’ensemble de l’Institut et surtout les élèves – maintenant des « anciens » – et leur famille.

Rappelons ces résultats : 100% de réus-site au baccalauréat, un taux de mentions de 80% dont 9 « Très Bien » et, pour la maturité, 92 % de réussite avec 25% d’élèves ayant obtenu une moyenne supérieure à 5 sur 6.

La fête de remise des diplômes, le lundi 31 octobre, ne pouvait donc qu’être joyeuse. Cette joie de la réussite, vécue aussi comme une libération, permet à chaque fois de mesurer l’importance que représente, au re-gard des candidats, le passage obligé (ou es-timé tel) de ces examens de fin de scolarité.

Le sentiment général est celui d’un achève-ment heureux mais qui laisse place, simultané-ment, aux questionnements parfois teintés d’inquiétude, aux projets plus ou moins défi-nis, aux études qui, cette fois, mènent à l’âge adulte et conditionnent de manière détermi-nante un avenir dont nos futurs étudiants ne savent pas trop encore de quoi il sera fait mais que la plupart, et c’est heureux, voient appro-cher avec optimisme et cette envie de pouvoir enfin « vivre » !

Le 1er trimestre est passablement enta-mé. Je constate avec plaisir, après les premiers conseils de classes, que l’année scolaire et la plupart des élèves ont d’ores et déjà trouvé leur rythme de croisière.

Que ce soit l’ouverture et l’entrée en fonction du bureau d’orientation, l’informati-sation des classes de 1re bac, l’élan est donné et ces projets passent au stade de l’application. Dans quelques mois le moment sera venu de

tirer les premiers bilans dont, bien évidem-ment, je vous tiendrai informés.

Parmi les autres dossiers importants pour la vie de notre école, j’ai le plaisir de vous confirmer que le permis de construire pour les maternelles de la « Villa du Parc » nous a été accordé au mois d’août. Compte-tenu des délais de recours, l’autorisation a été obtenue le 14 septembre dernier. Les travaux pourront donc être commencés dès l’été 2012.

En cette année scolaire, vous recevrez ce bulletin par voie électronique. Son accessibilité en sera accrue et, d’un clic, comme on dit, les informations qu’il contient vous seront immé-diatement accessibles.

Vous remerciant de votre confiance, je vous souhaite une agréable lecture des lignes qui suivent.

Sean PowerDirecteur Général

« L’aide est pour moi une des actions les plus nobles qui soient. Qui ne s’est jamais senti dans une impasse et a es-péré apercevoir une main tendue ? Flo’ Solidaire m’apparait comme une belle opportunité d’aider à mon tour... ».

Par ces mots, Hélène Gandar, nou-velle représentante des élèves à Flo So-lidaire semble s’adresser directement aux villageois de Ta Pen, au Cambodge. Fin septembre 2011, la région a été touchée par de graves inondations. Près de 150 000 familles ont été affec-tées par ces inondations. Le Cambodge et Ta Pen où, avec le Don du Choeur, Flo solidaire à contribué au finance-ment de l’école du village. Une école où se sont rendus cet été des profes-seurs de Florimont. Frédéric Ancey nous en parle : « Le projet est né d’une idée de mme Isabelle Chatel (Prési-dente du don du Choeur) de monter un camp de sport pour les enfants de TaPen et d’enseigner l’anglais aux institu-teurs. nous somme donc partis pour le Cambodge et nous avons découvert un

pays fantastique et une population très accueillante. notre mission a été bien remplie. La seule difficulté fut de partir. L’accueil que nous avons reçu, les moments de vie partagés, le pays que nous avons découvert, loin des cir-cuits habituels, resteront longtemps dans nos mémoires ». Cette nouvelle forme d’implication de Florimont dans les projets de Flo solidaire permettra nous l’espérons une émulation très riche avec les élèves.

F L o ’ S o L I D A I r e A U C A m b o D G e !

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Du nouveau pour l’orientation à Florimont.Maturité ou Bac ? Lettres ou Sciences ? Chinois ou Latin ? Etudier en Suisse ou à l’étranger ? Etudes longues ou études courtes ?

Trouver sa route, sans s’écarter du bon chemin, et surtout ne pas être pris au dé-pourvu au moment de faire des choix. Tels sont les enjeux d’une orientation réussie. Concrètement, chaque élève, chaque famille doit tout d’abord connaître les filières scolaires disponibles, leurs exigences et leurs débouchés professionnels, construire en-suite un projet d’orientation qui s’enrichit de cette connaissance pour finalement développer et valoriser les aptitudes nécessaires à la réalisation de ce projet.

Notre objectif à Florimont est que les élèves réussissent leur diplôme et, au-delà, qu’ils s’épanouissent par leurs études et trouvent une voie qui leur corresponde. En matière d’orientation, cela impose que l’élève soit acteur de son parcours. C’est dans ce cadre que les nouveautés intro-duites cette année prennent leur sens.

Florimont vient d’ouvrir son bureau d’orientation. Elèves et parents peuvent venir y chercher informations, conseils et soutien pour leurs démarches d’orientation. En étroite collaboration avec les interlocu-teurs privilégiés que sont les préfets, les pro-fesseurs titulaires et les parents, le bureau d’orientation a plusieurs missions. Il doit permettre à chaque élève de s’informer, c’est a dire d’avoir accès aux éléments né-cessaires à un choix éclairé (documenta-

tions, présentation des filières, programme boussole, journées portes ouvertes…). Notre travail vise aussi à le faire réfléchir en alimentant le travail autour du projet sco-laire et professionnel. Nous accompagne-ront enfin chacun dans la construction et la réalisation de son projet, ce qui rend essen-tiel de contribuer, en complément des temps de classe, à enrichir et valoriser les compé-tences scolaires et extrascolaires nécessaires et de suivre les démarches administratives.

Le bureau d’orientation est situé au 3e étage du bâtiment de l’administration (près de l’infirmerie) : Il est ouvert les lundi (15h17h), mardi (14h-17h) et jeudi (14h-17h). Elèves et parents peuvent y rencontrer D. Lally (Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni) et S. Montessuit (Europe hors GB et Suisse). On y trouvera une riche documentation sur les filières européennes et anglo saxonnes.

Septembre 2011 a vu aussi le lancement d’un site internet dédié à l’orientation. Sur ce site (http ://www.florimont.ch/orientation), on peut trouver tous les do-cuments, les points d’actualité, les res-sources indispensables à l’orientation. C’est aussi via ce site que se prennent et se prépa-rent les rendez-vous avec un conseiller d’orientation.

Enfin, début octobre, ont été initiés les blogs individualisés d’orientation. Intro-duits pour chaque élève dès la troisième, Ils seront un outil essentiel dans leur parcours d’orientation. Ce blog individuel d’orienta-

tion permet de garder la trace des dé-marches effectuées et des étapes de la ré-flexion. Sur son blog, l’élève rassemble tous les éléments nécessaires à son orientation. C’est un outil privilégié pour lui, pour sa fa-mille et pour ceux qui ont un rôle dans son orientation. Guidé par les responsables de l’orientation, l’élève y est le principal acteur de la construction de son projet. Cet outil est un moyen de valoriser, au-delà des as-pects scolaires, la richesse des activités ex-trascolaires et des compétences qu’elles mobilisent. Chaque entretien sera précédé d’un questionnaire en ligne sur le blog de l’élève à remplir par les participants (parents et élèves). Si votre enfant ne l’a pas déjà fait, ou simplement par curiosité, rendez-vous sur la page « construire votre projet » du site d’orientation de Florimont, vous y trouverez la marche à suivre pour créer ce blog.

Pour nous contacter et prendre un rendez-vous, • directement en passant par le site (conseillé) : http ://www.florimont.ch/orientation,

cliquer sur « construire votre projet » puis « vous voulez nous rencontrer »

• par mail : [email protected][email protected]

Sébastien MontessuitResponsable du projet « Orientation »

La seconde édition du prix de la créati-vité entrepreneuriale démarre bientôt.

Pour mémoire, ce prix vise à pro-mouvoir l’esprit d’entreprise des élèves florimontains, leur capacité à imaginer, à mener un projet jusqu’à sa réalisation et leur aptitude à se confronter aux réalités organisationnelles et écono-miques de notre temps.

Les élèves doivent également faire la preuve de leur talent à travailler en équipe.

Les projets peuvent toucher à des domaines variés tels l’informatique, les sciences, la culture, le social/humanitaire, l’économie, les arts…

Deux concours sont mis en place : un junior pour le cycle (classes de 4e) et un senior pour le secondaire supérieur (3e, 2e, 1re, terminales).

Les candidats au prix peuvent d’ores et déjà se mettre à réfléchir en vue d’une première rencontre avec m. Danial, initiateur du prix, le 6 jan-vier 2012.

Lors de cette rencontre, les élèves pourront poser des questions sur la validité de leurs idées, la réalisation etc…

ensuite, et jusqu’au 30 janvier vient la période de l’élaboration des dossiers et la rencontre avec les experts.

Le lundi 20 février, les experts se réuni-ront et choisiront les gagnants de cette nouvelle édition.

ne restera plus aux heureux gagnants qu’à réaliser concrètement leur idée.

n’hésitez pas à demander conseil et renseignement aux membres de l’Agora ou d’A2rS-Innovation !

nous nous réjouissons d’avance de découvrir ces nouveaux projets et ne manquerons pas de vous informé de l’évolution de ceux des précédents gagnants.

S e C o n D e é D I T I o n D U P r I x D e L A C r é AT I v I T é e n T r e P r e n e U r I A L e

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La fureur de Lire à Florimont…

L’institut Florimont a le privilège de s’être enrichi d’une bibliothèque dans la section du primaire depuis déjà une dizaine d’an-nées, Un luxe non négligeable connaissant le rôle que peut apporter un tel lieu à l’inté-rieur d’un complexe scolaire.

A onze heures quarante cinq, si vous avez l’occasion d’entrouvrir la porte de la bibliothèque, vous pourriez apercevoir des enfants bien calés dans de confortables coussins, ou assis dans de moelleux fauteuils colorés, laissant leur cerveau voyager à travers les quelques cinq mille histoires peuplant cet espace. Quel plaisir de pouvoir partager les nombreuses images évoquant des person-nages mythiques, ou encore chuchoter deux ou trois mots au creux de l’oreille de son voisin, à propos d’une page ou d’une autre.

Vous pourriez peut-être aussi les sur-prendre en train de gribouiller quelques mots, essayer de formuler quelques phrases pour parvenir enfin, avec une lueur de satis-faction, à exprimer une idée et débuter ainsi une histoire ou un petit poème.

De temps à autre, le cerveau en ébulli-tion, les yeux écarquillés, ils partent à la re-cherche de quelques trésors de connais-

sance cachés, pour essayer de répondre à un questionnaire proposé par la bibliothécaire, en ayant l’espoir de gagner un petit lot.

Et parfois encore, des classes entières se mettent à envahir l’espace tout entier pour y travailler ou encore y découvrir l’univers d’un auteur ou d’un illustrateur au détour d’une discussion.

Il est vrai que l’essor du numérique et de l’Internet bousculent notre façon de penser, de rechercher et de lire. Les pratiques de lec-ture se démultiplient, se transforment et se mixent à d’autres pratiques. Ainsi, à l’ère des nouvelles technologies, il semble parfois dé-suet de feuilleter les pages d’un simple livre.

Malgré cela, les bibliothèques tradition-nelles continuent d’être présentes. Quoi de plus important et attrayant, pour ces chers petits êtres doués d’une curiosité naturelle et acérée, que de partir à la découverte des mots, de palper, de feuilleter ou de regarder physiquement un album imagé, ou un docu-mentaire.

Dans un environnement adapté, situé au sein même du milieu scolaire, cet endroit leur permet de s’initier à la lecture et à l’éveil des connaissances par différentes actions (initiation à la recherche documentaire, pré-sentation et lecture d’albums, intervention d’auteurs, d’illustrateurs, de conteurs ou d’éditeurs, mise en place de concours, jeux d’écriture etc).

Ces petits moments de détente et de plaisir contribuent à former des lecteurs polyvalents, capables de s’informer, de com-muniquer et de lire. Tel est le rôle d’une bi-bliothèque, dans une section primaire.

Plus de six mille ouvrages enrichissent le fonds de cette bibliothèque (albums, ro-mans, documentaires, bandes dessinées, livres en langue anglaise, périodiques…).

Elle est ouverte à tous les enfants à partir de la 11e jusqu’à la 7e, entre 11h30 et 13h. Un classement, par ordre de difficulté de lecture, a été mis en place pour faciliter le choix des livres par les enfants eux-mêmes, et leur permettre ainsi d’acquérir un maximum d’autonomie.

Cette année, à l’occasion de la mani-festation « la Fureur de Lire », organisée par le Département de la Culture à Genève, la bibliothèque a proposé un « troc » de livres pour les enfants. Ils apprennent ainsi le prin-cipe simple du troc : « Apporter, Donner, Echanger ».

L’Inde sera à l’honneur avec les classes de 11e. qui partiront à la découverte de ce pays à travers des contes et des images. Ils termineront leur travail par l’écriture d’une histoire « indienne » de leur propre cru.

Les classes de 12e s’initieront aux règles et fonctionnement de la bibliothèque et dé-couvriront des histoires tout le long de l’année.

En décembre, Alain PLAS, auteur abor-dant les sciences de la terre dans la série « Chouchou le petit caillou », viendra nous conter une légende de Noël et dédicacer son livre « Gaspard ou les enfants de l’espoir ».

Enfin, l’éditeur suisse, « La Joie de Lire », nous rendra une visite au « Marché de Noël » et d’autres animations suivront tout le long de l’année scolaire.

Thanh VuBibliothécaire de la section primaire

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Les résultats de la session sont globale-ment satisfaisants: 336 candidats reçus sur 441 candidats, soit un taux de réus-site de 76%.

Par rapport à ces résultats s’en-semble, ceux des élèves de Florimont sont excellents : 35 reçus sur 38 candidats (92%).

Ainsi les efforts des candidats, l’en-gagement et le soutien des professeurs se trouvent récompensés. Ceci constitue aussi un encouragement pour les quelques élèves qui connaissent un échec provisoire et surtout pour ceux qui sont au début de leur année d’examen.

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En cette matinée « estivale » du mercredi 28 septembre 2011, les premières lueurs du jour se figent sur la cour de l’Institut Florimont où s’organisent les ultimes préparatifs d’une belle aventure humaine. Les visages encore marqués par le réveil aux aurores, les élèves de premières et leurs enseignants s’ap-prêtent à monter dans le bus, pour une es-capade de trois jours à travers la campagne franc-comtoise dont le point d’orgue sera la visite de la ville de Besançon.

Les dernières formalités achevées, les deux bus et leurs 68 occupants prennent alors la direction de leur premier arrêt en terre jurassienne : Baume-les-Messieurs. La quiétude caractérisant le début du voyage va laisser place à l’émerveillement lorsque s’engage la descente vers ce magnifique vil-lage coincé au coeur d’une reculée. Ses interminables lacets laissent petit à petit transparaître l’imposante abbaye qui retien-dra notre attention. D’observance bénédictine, fondée au 9e siècle, elle fût le point de dé-part de la création de l’ordre clunisien. Dotée d’une architecture reflétant le cours des siècles et d’un mobilier sacré riche et divers (retable flamand du 16e siècle et statuaire bourguignonne du 15e, ainsi que la Cha-pelle des Tombeaux), l’église abbatiale inspire par sa majesté. La nef, construite sur

la règle bénédictine, a conservé un dallage d’une quarantaine de pierres tombales. C’est donc admirative mais le ventre vide que la troupe achève sa visite et va marquer une première pause pique-nique, s’installant au bout de la reculée qui dispose d’une aire de repos dans un cadre idyllique en harmonie avec le paysage.

Les batteries rechargées, chacun reprend place dans le bus à destination des Planches-près-Arbois. Après un bref passage au sein de la localité d’Arbois, où le célèbre mi-crobiologiste Louis Pasteur passa une partie de sa jeu-nesse, le cortège emprunte une route étriquée qui conduit vers la Grotte des Planches et la cascade des tufs. Cette halte au pied de la reculée des Planches permet d’expliquer le rôle déterminant de l’eau dans le façonnement du relief jurassien. Ses falaises de 245 mètres, la positionnent comme la plus haute reculée du Jura avec son cirque en forme de fer à cheval. Elle fait également partie des sites Natura 2000 avec sa grotte formant l’une des sources d’exsurgence de la Cuisance, dont le parcours proposé longe une rivière

souterraine aux phénomènes d’érosion d’ex-ception : marmites de géant, orgues, stalac-tite... C’est donc dans cette ambiance feutrée, où le clapotis de l’eau se mêle aux parfums de vulnéraire, de gentiane ou d’absinthe, que nous poursuivons notre visite.

Après cette journée bien remplie, le temps est venu de rejoindre le site d’héber-gement. Chacun se remémore durant le trajet les instants partagés en échangeant anecdotes et photos, pendant que la cité bisontine se profile au gré des méandres du Doubs. A l’arrivée au centre international de séjour de Besançon, la répartition des chambres est effectuée. Chacun dispose d’un temps libre afin d’investir les lieux avant de se retrouver pour le dîner puis de se retirer dans sa chambre pour un repos bien mérité.

Après une nuit quelque peu perturbée par les frasques de quelques énergumènes non florimontains, les mines fatiguées l’en-thousiasme au beau fixe, élèves et ensei-gnants se retrouvent pour le petit-déjeuner avant de se rendre au coeur de la ville de Besançon inscrite à l’Unesco et classée ville d’Art et d’Histoire. La matinée est consacrée à la visite de la ville-basse où chaque groupe, accompagné de leur guide respectif, déam-bule au hasard des ruelles sur les traces de Julien Sorel (Le Rouge et le Noir, Stendhal), de Victor Hugo, des frères Lumières et même du doyen de la Maturité M. Coulot qui fût autrefois pensionnaire du Square Castan. Cette promenade est l’occasion d’étudier plus en détails quelques prestigieux

A la découverte de besançon

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édifices comme le Palais Granvelle, la Cha-pelle du Refuge, la Porte Noire ou la Cathé-drale Saint-Jean qui témoignent du passé glorieux de cette cité, autrefois ville libre impériale du Saint Empire romain germanique de Charles Quint puis source de querelles entre les couronnes d’Espagne et de France.

La transition ainsi faite, la deuxième partie de la journée est dédiée à la visite de la Citadelle, joyau architectural édifié par Vauban et classé au patrimoine mondial de l’humani-té par l’Unesco. Elle va être l’occasion pour les élèves de se familiariser avec des notions de géographie, d’urbanisme, d’histoire des arts, d’histoire militaire et de stratégie. Son accès escarpé ayant ouvert les appétits, les groupes se rejoignent donc pour déjeuner au restau-rant de la Citadelle avant d’en explorer les moindres recoins. Au-delà de son aspect purement historique, stratégique et défensif, c’est son site exceptionnel qui confère aujourd’hui à la Citadelle son potentiel touris-tique, offrant une magnifique vue dégagée sur la cité bisontine et ses alentours. La fin de l’après-midi est l’occasion d’insister sur notre devoir de mémoire puisque ce site accueille un des musées de la Résistance et de la déportation les plus complets de France, où élèves comme enseignants sont invités à se recueillir au travers d’archives et de témoi-gnages relatant les différents épisodes de la seconde guerre mondiale. La sortie du musée et le retour vers la ville-basse s’effectuant au compte-goutte, élèves et enseignants pro-fitent du clément début de soirée pour flâner dans les rues piétonnes avant de se retrouver au restaurant pour dîner puis de se rendre au spectacle donné au Kursaal.

Repus, nous prenons place dans l’en-ceinte du Kursaal où nous assistons à la re-présentation tirée de l’oeuvre Cassandre. Il s’agit d’un monodrame en version concert mis en scène par Michael Jarrell et interprété par Fanny Ardant accompagné par l’en-semble Prague Modern sous la direction de Michel Swierczewski. Au bout d’une heure de concert, nous ressortons de la représen-tation séduits par la qualité de la prestation de la récitante mais plus nuancés quant à l’originalité de son accompagnement musical. La nuit tombée sur Besançon, nous profi-tons de l’été indien doubien pour s’accorder encore un petit moment de détente dans les rues bisontines, avant de reprendre le bus pour notre seconde nuit au centre interna-tional de séjour.

Le soleil est déjà bien généreux lorsque nous nous apprêtons à reprendre la route pour cette dernière journée. Le petit-déjeuner consommé et les dernières vérifications des chambres effectuées, nous quittons cette belle cité de Besançon et marchons sur les pas de Gustave Courbet en direction de la vallée de la Loue. Notre destination est le village d’Ornans, d’où est originaire l’artiste, et plus particulière-ment le musée Courbet où sont exposées nombreuses de ses toiles. Guidés par le lit du cours d’eau, nous arrivons naturellement au musée qui a subi une rénovation et modernisa-tion contrastant avec le cadre plutôt tradition-nel de la campagne environnante. Il n’en de-meure pas moins vraiment fonctionnel et bien adapté à la visite de notre groupe, dont l’at-tention et l’attitude exemplaire furent félicitées par le personnel de l’établissement.

L’horaire des visites ayant été retardé, ceci nous a contraint à modifier quelque peu

notre itinéraire. Le pique-nique prévu aux abords des sources de la Loue s’est alors réorienté vers la ferme de Flagey où a sé-journé Gustave Courbet durant son en-fance. C’est dans ce cadre rural typique de la campagne jurassienne qu’élèves et ensei-gnants vont se rassembler une dernière fois pour partager leur repas avant leur départ vers l’Institut.

Le retour, à travers la cluse de Pontarlier dominée par le colossal Château de Joux, fût l’occasion pour chacun de faire le bilan de ce séjour et d’échanger ses impressions sur le voyage et sur la vie en communauté. Professeurs et élèves réunis ont par consé-quent tenu à se remercier mutuellement pour cette expérience vécue, qui dépasse le cadre strictement scolaire et témoigne, comme évoqué plus haut, de sa dimension humaine et fédératrice. A notre arrivée, parents et florimontains attendent patiem-ment dans la cour de l’Institut, qui fût quelques jours plus tôt le point de départ de notre expédition. C’est le sentiment du devoir accompli qu’élèves et enseignants regagnent leur foyer, et peuvent déclamer en empruntant et reformulant une expression du Cid de Corneille : « Nous partîmes soixante-huit, et sans le moindre renfort, nous nous vîmes soixante-huit revenant à bon port. »

Sylvain Champeau Professeur d’histoire-géographie

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La messe de la rentrée 2011

Malgré un agenda chargé comme celui de deux évêques (l’auxiliaire qu’il est, et le titu-laire vacant qu’il remplace), c’est toujours avec un grand plaisir que Mgr Pierre Farine rejoint les jeunes de Florimont pour célébrer la messe de rentrée. Comme d’habitude, l’église du Christ-Roi est comblée de gar-çons et filles entre 11 et 18 ans. Le texte de l’Evangile, celui de la parabole du semeur,

est particulièrement adapté à une célébra-tion de rentrée. La période de début d’an-née est en effet une période où l’enthou-siasme d’un commencement se mêle à la motivation des nouveaux défis que l’année va porter avec elle. Comme une graine qui, une fois lancée, porte avec elle tous les inconnus d’un destin qui se tisse : saura-t-elle donner le mieux, afin de devenir l’arbre qu’elle est déjà en puissance ? Trouvera-t-elle les conditions idéales pour se développer comme il se doit ? Tombera-t-elle sur le bon terrain ? La parabole, réaliste à souhait, semble d’abord envisager le pire, lorsqu’à la fin surgit le bon terrain (quand même !), qui rachète le tout ; comme à vouloir dire qu’il vaut toujours la peine de semer, que lorsqu’on jette une graine on ne sait jamais sur quel terrain elle tombe, ce qui laisse au moins un espoir.

Or, la question est adressée à tout le monde : « Quel terrain suis-je ? », ou, dans une version moins radicale : « Quelle partie de bon terrain existe-t-il en moi ? ». Bien sûr c’est à chacun de trouver sa réponse, et les élèves ont été invités à cette démarche par un petit geste symbolique qu’on leur a pro-posé en fin de célébration : chacun en sortant de l’église a reçu un petit sachet rempli de graines de blé, avec une inscription simple : « Dans quel terrain tombera la graine ? » Ce jour là certaines ne sont pas allées plus loin que le parvis de l’église ! D’autres, espérons-le, seront allées jusqu’à interpeller les jeunes dans leur vécu.

Rodrigo de StéphanisAumônier

L’association « Lancy d’Autrefois », qui a pour but de contribuer à la préservation de la mémoire de Lancy et a été fondée en 2009, avait déjà permis à Florimont, lors d’une précédente exposition il y a deux ans, de mettre en valeur quelques pièces intéres-santes de notre fonds d’archives.

L’Institut a donc fort logiquement re-nouvelé sa collaboration avec l’association pour cette année.

Au-delà du prêt de diverses archives pour l’exposition principale à la Grange Navazza, c’est par une belle soirée d’été indien que, le 4 octobre dernier, la chapelle de Florimont a été exceptionnellement ouverte au public.

Les curieux qui avaient grimpé les deux étages menant à la chapelle ont été large-ment récompensés.

Après quelques courtes allocutions (M. Sean Power, Directeur Général, Père Yves Caron Supérieur Provincial de la pro-vince franco-suisse des Missionnaires de Saint-François de Sales et Mme Kaarina Lo-renzini, présidente de l’Association Lancy d’Autrefois), le chœur de Florimont, dirigé par M. Daniel Darbellay a ouvert les festivités.

Les quelques 20 collaborateurs de l’école ont exécuté un programme en quatre langues, qui a culminé avec l’Ave Verum Corpus de W-A. Mozart, assurant ainsi la

transition avec la seconde partie de la soirée, puisque cet air a été accompagné par l’orgue de Florimont.

C’est donc à l’orgue que M. Jean Villard, accompagné de deux sopranos, Mmes Hirsch et Andres, a donc enchanté le public par une série de morceaux très variés, allant de J. Brahms à G. Fauré et F. Mendelssohn.

Cette splendide prestation a été visuelle-ment accompagnée par la projection sur un des murs de la chapelle de quelques enluminures et illustrations tirées d’un missel du XVIe siècle et d’un Beatus de Liebana du XIe siècle.

A la fin des concerts, les visiteurs ont pu découvrir quelques trésors de l’Institut, comme de très intéressantes reliques (clou de la Sainte-Croix, reliques de St François de Sales ou de Sainte Jeanne de Chantal par exemple), mais aussi une bulle du pape Innocent X (1574-1655) ou une lettre pa-tente de Charles-Albert de Savoie (1798-

1831) dans la vitrine exposée à l’arrière de la chapelle.

Un apéritif convivial a clôturé la soirée et permis aux spectateurs de discuter avec les intervenants, d’approfondir une question

et tout simplement de profiter du buffet.Rendez-vous est pris pour la prochaine

exposition !Karen Troll

Responsable Communication

Lancy d’Autrefois : quand la chapelle de Florimont montre ses trésors