BULLETIN D’INFORMATION Mois de décembre 2016 · Un apiculteur connu de tous me disait qu'il a...

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Association Sanitaire Apicole de Loire-Atlantique Siège social : Chambre d’Agriculture Rue de Géraudière 44939 Nantes Cedex 9 Site internet : apiculturesanitaire44.com BULLETIN D’INFORMATION Mois de décembre 2016 Sommaire : Le mot du président. Quelques données, transmises par le représentant du MNHN Invitation à l’assemblée générale Miel : code couleur rouge pour l’étiquette alimentaire Recette de candi Piégeage des fondatrices Vespa Velutina : centralisation régionale des données avec l’ADSA-PdL. Sondage : Vespa Velutina en Loire Atlantique L’aventure GDS suite et fin Petit décodeur de l’apiculture Appel à cotisation et assurance CHERS COLLEGUES ET ADHERENT(E)S Cette année se termine, pour l'apiculture dans notre département, Elle n'aura pas été très favorable, les récoltes ont dans l'ensemble été maigres, parfois très maigres et même dans certaines zones inexistantes. Un apiculteur connu de tous me disait qu'il a perdu 4 ruches, les abeilles d'après son expression ont fait des essaimages de « faim », en d'autres termes on peut dire qu'elles ont essaimé pour tenter de trouver ailleurs, loin sans doute, les fleurs à butiner qu'elles ne trouvaient plus dans la zone autour de leur rucher. On peut aussi craindre que ce soit pour aller mourir ailleurs. Les ruches ont été abandonnées, vides, sans aucune réserve. Cette situation heureusement rare est quand même inquiétante, avec la flore que nous avons, si nos abeilles, à cause de la sécheresse qui dure trop longtemps ne trouvent absolument plus rien à butiner, on peut se poser des questions sur l'avenir de l'apiculture. Et pourtant des départements du Sud ont réalisé de bonnes récoltes, alors ne soyons pas pessimistes et espérons que ce n'est qu'une mauvaise année. Pendant toute cette année, l'association a continué à fonctionner contre vents et marées parfois, nous avons réalisé encore une bonne chose : la formation de 15 adhérents qui sont maintenant certifiés certibiocides ce qui leur permet d'intervenir pour détruire les nids de frelons. Nous nous sommes aussi équipés du matériel nécessaire, nos équipes d'intervention sont réparties sur de grands secteurs du département et j'ai la satisfaction de voir le travail accompli par des collègues qui ne ménagent ni leur temps ni leur peine pour détruire tous les nids qui menacent nos ruchers, en parcourant des centaines de kilomètres, il y a eu du très bon travail de fait. Sans doute détruirons nous moins de nids que l'année dernière, c'est sans doute que le nombre de nid signalé est moindre. Pourtant on peut enrager de voir certains secteurs de la ville de Nantes actuellement avec des nids nombreux en hauteur, hors de notre portée, qui semblent nous narguer : beaucoup de personnes ne savent pas lever les yeux, tous ces nids auraient dû être détruits. J'en arrive aussi à me poser des questions : certains n'auraient-ils pas intérêt à ne pas voir les nids dès que le mois de Novembre approche, on entend dire que cela ne sert plus à rien, personnellement je n'en crois rien et pour moi un nid détruit c'est de 550 à 1000 reines fondatrices en moins !!! C’est d'abord cela qu'un apiculteur doit se persuader. La pression des frelons a été cette année très importante, de nombreuses ruches ont déserté sous les attaques de l'agresseur, on peut voir des ruches, certaines même avec une hausse, remplies de miel et de pollen mais plus une seule abeille : elles n'ont pas pu résister, triste spectacle pour l'apiculteur. Page 1 Décembre 2016

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Association Sanitaire Apicole de Loire-Atlantique Siège social : Chambre d’Agriculture

Rue de Géraudière – 44939 Nantes Cedex 9

Site internet : apiculturesanitaire44.com

BULLETIN D’INFORMATIONMois de décembre 2016

Sommaire :

• Le mot du président.

• Quelques données, transmises

par le représentant du MNHN

• Invitation à l’assemblée

générale

• Miel : code couleur rouge pour

l’étiquette alimentaire

• Recette de candi

• Piégeage des fondatrices

Vespa Velutina : centralisation

régionale des données avec

l’ADSA-PdL.

• Sondage : Vespa Velutina en

Loire Atlantique

• L’aventure GDS suite et fin

• Petit décodeur de l’apiculture

• Appel à cotisation et

assurance

CHERS COLLEGUES ET ADHERENT(E)S

Cette année se termine, pour l'apiculture dans notre département,

Elle n'aura pas été très favorable, les récoltes ont dans l'ensemble été

maigres, parfois très maigres et même dans certaines zones inexistantes.

Un apiculteur connu de tous me disait qu'il a perdu 4 ruches, les abeilles

d'après son expression ont fait des essaimages de « faim », en d'autres

termes on peut dire qu'elles ont essaimé pour tenter de trouver ailleurs, loin

sans doute, les fleurs à butiner qu'elles ne trouvaient plus dans la zone

autour de leur rucher. On peut aussi craindre que ce soit pour aller mourir

ailleurs. Les ruches ont été abandonnées, vides, sans aucune réserve.

Cette situation heureusement rare est quand même inquiétante, avec la

flore que nous avons, si nos abeilles, à cause de la sécheresse qui dure

trop longtemps ne trouvent absolument plus rien à butiner, on peut se poser

des questions sur l'avenir de l'apiculture. Et pourtant des départements du

Sud ont réalisé de bonnes récoltes, alors ne soyons pas pessimistes et

espérons que ce n'est qu'une mauvaise année.

Pendant toute cette année, l'association a continué à fonctionner contre

vents et marées parfois, nous avons réalisé encore une bonne chose : la

formation de 15 adhérents qui sont maintenant certifiés certibiocides ce qui

leur permet d'intervenir pour détruire les nids de frelons. Nous nous

sommes aussi équipés du matériel nécessaire, nos équipes d'intervention

sont réparties sur de grands secteurs du département et j'ai la satisfaction

de voir le travail accompli par des collègues qui ne ménagent ni leur temps

ni leur peine pour détruire tous les nids qui menacent nos ruchers, en

parcourant des centaines de kilomètres, il y a eu du très bon travail de fait.

Sans doute détruirons nous moins de nids que l'année dernière, c'est sans

doute que le nombre de nid signalé est moindre. Pourtant on peut enrager

de voir certains secteurs de la ville de Nantes actuellement avec des nids

nombreux en hauteur, hors de notre portée, qui semblent nous narguer :

beaucoup de personnes ne savent pas lever les yeux, tous ces nids

auraient dû être détruits. J'en arrive aussi à me poser des questions :

certains n'auraient-ils pas intérêt à ne pas voir les nids dès que le mois de

Novembre approche, on entend dire que cela ne sert plus à rien,

personnellement je n'en crois rien et pour moi un nid détruit c'est de 550 à

1000 reines fondatrices en moins !!! C’est d'abord cela qu'un apiculteur doit

se persuader.

La pression des frelons a été cette année très importante, de nombreuses

ruches ont déserté sous les attaques de l'agresseur, on peut voir des

ruches, certaines même avec une hausse, remplies de miel et de pollen

mais plus une seule abeille : elles n'ont pas pu résister, triste spectacle

pour l'apiculteur.

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Décembre 2016

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Décembre 2016

Toujours dans le cadre de nos actions, avec les départements du Maine et Loire, de la Sarthe et de la Mayenne nous avons créé

l'Association de Défense Sanitaire des Abeilles des Pays de la Loire et nous entendons bien poursuivre notre action pour la défense et la

protection des abeilles au niveau de la Région, nous vous tiendrons informé de ces actions.

Avant de clore ce bulletin, je vous souhaite à tous de bonnes fêtes de fin d'année, pour vous et vos familles et mes meilleurs vœux pour

2017 qui sera, n'en doutons pas, une année importante, il y a tant de décision de grandes importances à prendre.

Meilleurs vœux à tous

Yvon Le Dantec

Quelques données, transmises par le représentant du MNHN, pendant la journée de l'Université

d'Automne du 19 Novembre 2016 au Nivot organisée par le GDSA du Finistère.

Un nid peut avoir 11 galettes de couvain superposées, en général il y en a 8 qui comprennent 6000 cellules.

13000 individus sont produits par saison et il y a 1800 ouvrières au maximum en même temps.

Plus de 550 futures fondatrices sont produites par nid.

Il faudrait détruire les nids en Septembre (principale période de reproduction), mais de jeunes reines sortent déjà du nid en

Juin…

Il y a 2100 proies identifiées dans les boulettes de déchets rejetées par les frelons.

Les régulateurs de nids sont nombreux, mais pas forcément judicieux :

La bondrée apivore, le frelon géant d'Asie (à ne pas importer…), les Sarracénies : 48% de frelons dans les fleurs mais

pousse dans la tourbe …...........si vous en avez, les vers nématodes (8 cm de long), on peut le voir en en écrasant l'abdomen

car il sort.

La consanguinité n'a pas freiné la colonisation, mais la fragilité aux maladies entraine une chute de population.

On trouve le virus DWV comme chez l'abeille et la fausse teigne parasite également les nids.

A l'intérieur du nid il fait environ 29 °C.

Dans la lutte contre le frelon, un émetteur radio peut être installé sur les frelons, mais il pèse environ 190 mg ce qui pose des

problèmes et sa portée n’est que de 20 mètres dans le feuillage.

Il existe aussi des radars harmoniques avec une portée de 125 m dans un espace dégagé.

Autrement : détection à vue : ça marche.

Le piégeage est insuffisant pour protéger les ruches : il faut détruire 75% des ouvrières pour avoir un impact.

Un rapide calcul :

A l'Automne, supposons que 400 nids représentent 400 000 reines.

Pendant l'hiver, on observe 85 à 98% de perte : il reste 60 000 fondatrices.

Au printemps : 92 à 98 % de perte : il reste : 1 200 colonies

Pendant l'été : 40 % de perte : il reste 720 colonies...............

qui représentent ….........................384000 à 720000 reines

Yvon Le Dantec

Samedi 4 mars 2017

au lycée du Loquidy à Nantes

Appel à candidature : Nous avons besoin de bonnes volontés

Merci à ceux qui souhaitent intégrer le conseil d’administration d’adresser vos candidature par courrier à

Luc GOUVERNEUR, 2 rue Dugast- Matifeux 44 000 NANTES

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Ordre du jour de l’assemblée générale

A partir de 12 heures :

• Distribution du matériel commandé chez FRESLON ,

13h30 :

• Accueil des membres

• Inscription et enregistrement des pouvoirs

• Encaissement des cotisations (merci de préparer les chèques à l'avance)

• Dépôt des fiches d'inscription des volontaires pour la récupération des essaims

et du standard téléphonique

• Dépôt des lanières usagées

13 heures 45 :

• Fin de la distribution du matériel commandé qui ne reprendra qu'à la fin de l'AG

éventuellement

14 heures :

• Ouverture de l'AG par le Président, suivie d’une assemblée générale

extraordinaire pour changement de statuts.

• Rapport d'activité de l'association par le vice-président, vote d'approbation

• Rapport financier par le trésorier, rapport des contrôleurs, vote d'approbation

• Election du tiers sortant au Conseil d'administration

• Questions diverses

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Décembre 2016

Comment s’y rendre ?

Du rond-point de Rennes, prendre le bld

Orrion jusqu’au bld Michelet que vous

descendrez sur votre gauche.

Du rond-point de Paris descendre le bld

des Belges, passer le Pont de la Tortière

puis remonter le bld Eugène Orieux

jusqu’au rond point. Ensuite, vous

descendrez le bld Michelet sur votre droite.

A mi-pente du boulevard, vous verrez le

grand portail du lycée.

Traverser la ligne de tram (attention !) et

entrer dans le lycée.

Puis suivre les flèches.

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Décembre 2016

Miel : code couleur rouge pour l’étiquette alimentaire :

Le ministre LE FOLL propose d’affecter à l’étiquetage pour le miel la couleur rouge signifiant à ne pas consommer

régulièrement

Le ministre ignore-t-il que le miel est le seul produit naturel dont les enzymes, les acides organiques, les peptides mais surtout

les composés phénoliques, les pigments flavonoïdes et caroténoïdes antioxydants, les vitamines et les minéraux, le

différencient très favorablement pour la santé humaine des sucres de betterave et de canne qui foisonnent dans l’alimentation

d’origine industrielle ? Le miel est aussi un aliment naturel ayant un intérêt médical prouvé dont la valeur énergétique est

d’environ 350 kcal / 100 g. Proposer d’affecter un code couleur rouge défavorable pour limiter sa consommation (600 g / an /

habitant en France soit 50g / mois !) est contraire à l’intérêt même de la santé publique du pays ! Il n’est pas sans savoir que

l’abus de glucides rapides, mal moderne, est essentiellement le fait de la consommation des boissons sucrées à base de

caféine, taurine etc, et de ceux contenus dans les très nombreux et différents produits de l’industrie agro alimentaire où le sucre

et le sel servent d’appétants ! A la différence des sucres de betterave, de canne et des produits agroalimentaires à base de

glucose d’amidon, le miel consommé par un individu, entraine par sa sapidité une satiété très rapide qui limite naturellement sa

consommation excessive.

Dr Becker Président AFA

Certains d’entre vous sont ils intéressés par l’achat d’essaims ?

L’ASAD peut regrouper des commandes.

Merci de ce cas de vous adresser à notre président par mail :

[email protected], ou par téléphone au 02 40 40 45 22 De même, si

l’ASAD achète une

chaudière à cire

et vous la propose

à la location cela

intéresse t il

certains d’entre

vous ???

Normalement,

vous n’avez

jamais vu cet

animal dans vos

ruches.

Si c’est là cas,

avertissez vite

l’ASAD !!!!

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Décembre 2016

Une recette de candi pour l’hiver qui nous est transmise par Paul Girardot :

La fabrication du candi demande une bonne maitrise de la température, ce qui ne pose pas de problème si on a sa disposition

un bon thermomètre approprié, mais ce n’est pas toujours le cas, et un certain tour de main. Sa réussite parfaite –ni trop dur,

sans gros cristaux, ni trop filant- n’est pas toujours au rendez vous. Voici une recette ne nécessitant pas l’utilisation du

thermomètre.

Ingrédients : 1 litre d’eau, 1 kg de miel, 6 kg de sucre cristallisé.

Matériel : Un grand récipient, genre bassine à confiture; une grande spatule en bois; des bacs de faible hauteur (4 cm par

exemple) pour couler le candi.

Porter le litre d’eau à ébullition, ajouter le kilo de miel et tout en brassant, atteindre à nouveau l’ébullition.; ajouter le premier

kilo de sucre et tout en brassant ramener à ébullition; continuer ainsi de suite; après le dernier kilo de sucre, laisser bouillir 5

minutes à gros bouillons et feu vif, en ne remuant que pour faire dissoudre le sucre et en veillant au débordement.

Retirer du feu; laisser refroidir naturellement jusqu’au moment où on peut saisir la bassine à pleines mains sans se bruler

(température d’environ 50 °C).

Brasser alors énergiquement le sirop jusqu’à ce qu’il blanchisse et s’épaississe; avant qu’il ne

soit trop épais, le verser dans les récipients et attendre le complet refroidissement.

Le candi doit être souple. L’ongle doit y laisser sa marque.

Piégeage des fondatrices Vespa Velutina : centralisation régionale des

données avec l’ADSA-PdL.

Comme vous le savez sans doute déjà, l’ASAD44 est un des départements en

pointe dans le domaine de la lutte contre le frelon asiatique. Il a été rejoint dans cette lutte, dans

le cadre de l’Association régionale regroupant les Organisations Sanitaires Apicoles

Départementales (ADSA-PdL) par la Sarthe, la Mayenne et la Maine et Loire.

Le but de ce regroupement est bien sûr de mettre en commun les

connaissances et les techniques. C’est aussi de pouvoir échanger et communiquer sur nos

résultats et sur l’impact de nos actions. Ces actions sont de deux types : destruction des nids,

bien sûr, mais aussi piégeage des fondatrices.

Dans ce cadre régional, l’ASAD44 se doit de mettre en place un réseau de

volontaires piégeurs qui acceptent de communiquer pour la fin mai les résultats de ses piégeages

dans les ruchers : nombre de fondatrices captées et emplacement (canton).

Ces informations centralisées au niveau régional sur plusieurs années seront

ensuite recoupées avec les résultats de destruction et d’identification, afin de connaître l’impact

du piégeage sur le nombre de nids aboutis.

L’ASAD vous proposera à nouveau des pièges Vétopharma et des appâts à

prix réduit lors de la prochaine Assemblée Générale. N’hésitez pas à vous inscrire comme

volontaire piégeur !

J’accepte de communiquer les résultats de piégeage des fondatrices au sein de mes

ruchers :

Nom : Prénom :

Adresse :

Signature :

A renvoyer à : « Luc Gouverneur, 2 rue Dugast-Matifeux 44000 Nantes » ou

« asad44tresrange.fr »

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Sondage : Vespa Velutina en Loire Atlantique

ASAD 44 année 2016

Merci d’y répondre : plus vous serez nombreux, plus cela sera

significatif !!!

Constat :

Avez vous eu des frelons dans vos ruchers cet automne : ……………............oui-non

Présence des frelons permanente ( vol stationnaire ) : …………………………oui-non

Combien de frelons par colonie ( environ ) :

Gêne occasionnée et dégâts constatés :

Estimez vous avoir perdu des colonies à cause du frelon ? ………………….. oui-non

Avez vous constaté une baisse de récolte sur le miel de lierre : ………………oui-non

Avez vous constaté une dépopulation sur certaines colonies restantes :……..oui-non

Avez vous été piqué : ………………………………………………………...……. oui-non

Actions entreprises à votre initiative :

Nombre de nids détruits par vous même :

Avez vous réalisé des opérations de piégeage : ……………………………… oui-non

Avez vous déplacé des colonies : ……………………………………………….. oui-non

Avez vous posé des grilles d'entrée anti frelon : ……………………………….. oui-non

Avez vous fermé le plancher aéré :………………………………………………. oui-non

Souhaits en terme d'actions concertées, mises en œuvre par l'ASAD en attendant des avancées positives

sur la gestion du frelon :

Souhaitez vous des achats groupés de

Pièges : ………………………………………………………………….. oui-non

Portes anti frelon : …………………………………………………….... oui-non

Souhaitez vous apporter votre aide à notre réseau de destructeurs de nids : . oui-non

Si oui pourriez vous en faire partie :

Dans ce cas indiquer votre nom et N° de téléphone, adresse mail :

……………………………………………………………………………………….

………………………………………………………………………………………..

Souhaitez vous la mise en place d'un réseau de piégeage : ………………….. oui-non

Connaissez vous une personne qui refuse de faire détruire des nids de frelons sur sa propriété ?

Autres éléments où commentaires : apportez nous vos idées !

Merci d’adresser vos réponse à Yvon Le Dantec, 48 bd Meusnier de Querlon NANTES

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L’aventure GDS, suite et… fin ?

Lors des Assemblées Générales de 2012 et 2013, nous vous avions présenté puis proposé un rapprochement

avec la section apicole au GDS. Depuis ce temps, la plupart d’entre vous ont adhéré, indépendamment de l’ASAD44, à cette section

GDS, ne serait-ce que pour recevoir les médicaments dans le cadre du PSE. Mais qu’en est-il aujourd’hui de ce projet ? Soucieux de

transparence, nous tenons à vous tenir informés. Mais pour cela, pour mieux comprendre, un peu d’histoire s’impose.

Tout commence en 2002. L’ASAD44, créée en 1965, est alors l’unique association sanitaire apicole

départementale du département et regroupe amateurs, pluriactifs et professionnels ainsi que la plupart des agents sanitaires qui ont

leurs représentants au sein du Conseil d’Administration. Lors du vote de renouvellement du Conseil d’Administration de l’Assemblée

Générale, début 2003, quelques professionnels, apparemment insatisfaits des prestations de l’ASAD pour leur obtenir des

subventions, ont décidé sur place de se présenter aux élections. Or, statutairement, et comme annoncé dans le bulletin et l’invitation à

l’AG, il faut envoyer sa candidature une semaine avant au Président. Les bulletins de vote sont imprimés, distribués (lors de

l’émargement d’entrée), et tous les sièges ont, selon les statuts, des candidats déclarés ! Que faire ? Par soucis d’apaisement, le

Président de l’ASAD44 d’alors propose de noter les noms des nouveaux candidats professionnels au tableau et de les inclure dans le

vote. Il est alors annoncé au micro que, pour voter pour ces nouveaux candidats, il convient d’abord de rayer un des noms imprimés

et d’ajouter le(s) nom(s) à la main. Mais vous savez ce qu’est une Assemblée ? Il est aussi possible que cette intrusion de quelques

individus aie alors déplu à la majorité des votants. Toujours est-il que, après dépouillement, les nouveaux venus ne furent pas élus. Et

ils l’ont très mal pris !!!

C’est ainsi que quelques professionnels se sont lancés dans la création d’une section apicole au GDS. Chose

normalement inconcevable, cette section sera reconnue par les services vétérinaires officiels d’alors. La Loire-Atlantique sera depuis

lors le seul département de France à avoir officiellement deux associations sanitaires apicoles ! Mais ces professionnels qui

espéraient pouvoir rester seuls ne purent légalement refuser les adhésions de quelques amateurs.

Nous arrivons alors au début des années 2010. L’ASAD44 continue sereinement ses actions sanitaires pour le

bien de tous, malgré les bâtons dans les roues, les attaques et chausse-trappes tendus par « nos amis » du petit monde apicole du

département. Elle est alors la seule à avoir un PSE qui lui permet de distribuer légalement des médicaments vétérinaires contre la

varoose. Les membres du GDS en profitent toutefois (ill)également, du fait d’un arrangement avec notre vétérinaire-conseil (que nous

sommes néanmoins seuls à rémunérer pour ce faire !). C’est à cette époque que le gouvernement d’alors débute la casse de toute

l’organisation sanitaire animale et végétale sous le belle dénomination de « nouvelle gouvernance sanitaire » sans se demander

préalablement comment reconstruire. Circule alors la rumeur que tout allait se décider au niveau régional (on parlait même de la

disparition des départements), et que dans ce contexte les GDS multi-espèces allaient être l’organisme incontournable de cette

réorganisation. Panique dans toutes les ASAD et les GDSA de France et de Navarre ! En ce qui nous concerne, nous nous sommes

finalement dit que c’était là l’occasion de réunir enfin les deux structures et d’enterrer la hache de guerre, du moins dans le domaine

sanitaire.

Deux ans ! Pendant deux ans le GDS et sa section apicole nous ont fait mariner pour établir un protocole de

rapprochement des deux structures qui nous imposait la division en deux collèges, un pour les amateurs, un autre pour les

professionnels. C’était en 2013. Le problème, c’est que depuis, rien de ce qui a été signé n’a été respecté. RIEN ! S’il ne nous

appartient normalement pas, ici, dans le bulletin d’information de l’ASAD44, de commenter ce qui se passe dans une autre structure,

en l’occurrence la section apicole au GDS du département, il n’en reste pas moins que nous sommes redevables vis-à-vis de vous,

dans la mesure où nous vous y avons engagé. Non seulement rien n’a été respecté des engagements signés, mais le Conseil

d’Administration a, grâce au vote d’un des représentants du collège amateur dans le sens des professionnels, fait voter un règlement

intérieur qui modifie la représentation au sein de la section avec une liste pouvant aller jusqu’à 16 noms dont le premier et un sur deux

doit être un professionnel ! Il est donc mathématiquement impossible de créer une autre liste. Et d’ailleurs, au nom de quoi ? Le

sanitaire ne doit pas opposer. Le sanitaire concerne tout le monde. Il n’y a pas, à ce que je sache, de politique sanitaire de droite ou

de gauche ? Plus grave, malgré une proposition alternative de règlement, le Conseil s’oppose à un retour vers la base, considérant

que son vote est définitif. Modifier totalement les règles de représentation doit démocratiquement, selon nous, passer par un vote des

adhérents.

En attendant les résultats de ce vote auquel vous serez appelés si vous être membre de cette section apicole,

voilà où nous en sommes. L’ASAD44 continue et continuera donc, comme depuis maintenant plus de 51 ans, ses actions sanitaires

d’information, de formation, de lutte contre le frelon asiatique dans une démarche collective et démocratique et dans le cadre régional

avec ses partenaires des autres départements. Elle continue à promouvoir les bonnes pratiques apicoles pour le respect des abeilles

et des produits de la ruche. Depuis plus de 51 ans nous sommes seuls sur ce terrain du sanitaire apicole avec vous tous. Laissons

passer sereinement la tourmente. Il y aura des jours meilleurs, et nous serons toujours là.

Mais que de temps et d’énergie de perdus, tout de même !

Luc Gouverneur

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Décembre 2016

Petit décodeur de l’apiculture (deuxième édition).

Il y a un peu plus d’un an, j’avais déjà consacré un article de notre bulletin aux différents signes et abréviations que nous

utilisons (trop ?) couramment dans l’apiculture. C‘est hélas bien caractéristique de notre société, et notre petit monde apicole n’a pas pu y

échapper. De plus, nous ne sommes pas à l’abri (encore hélas !) des modifications, divisions, regroupements et nouvelles créations incessantes de

ces organismes. Il faut suivre !

C’est ce qui a conduit, il y a peu, un de nos nouveaux adhérents à m’envoyer un petit message pour me dire qu’il ne

comprenait rien aux articles du bulletin. Il a bien fait ! Car ce n’est bien entendu pas le but d’un bulletin d’information… Voilà donc un petit

récapitulatif actualisé à conserver… jusqu’à une prochaine obsolescence.

Luc Gouverneur

sigle signification définitionADA Agence de Développement de l'Apiculture Organisation économique apicole mais non sanitaire. Dans la région, le GIE est

considéré comme une ADA.ADSAGO Association de Défense Sanitaire Apicole du Grand-Ouest Association regroupant plusieurs OSAD du Grand-Ouest dans un but d'échange et

d'information mutuelle. ADSA-PdL Association de Défense Sanitaire des Abeilles des Pays de

LoireOrganisation régionale réunissant les OSAD du 44, 49, 53 et 72. Seuls le GDSA85 et les professionnels de la section apicole au GDS44 n'ont pas désiré participer jusqu'alors. Cet organisme essaye de se faire reconnaître comme section apicole à l'OVS animal régional. Il développe et coordonne actuellement au niveau régional la lutte effective contre le frelon asiatique.

ASA Agent Sanitaire Apicole Fonction disparue : apiculteur bénévole et formé pour le contrôle sanitaire des ruches et commissionné par la DDPP (voir TSA).

ASAD Association Sanitaire Apicole Départementale Un des trois types d'OSAD, tel que l'ASAD44 ou l'ASAD49 dans notre région.

CTSA Conseiller Technique Sanitaire Apicole Technicien ayant un diplôme d'École Vétérinaire, mais dont la fonction n'est pas encore définie.

DDPP Direction Départementale de la Protection des Populations Organisme d'état remplaçant (entre autres) la DSV depuis 2010 dans le domaine sanitaire des différentes filières animales, dont l'apiculture.

DGAL Direction Générale de l'Alimentation Direction dépendant du Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt dont le domaine de compétence recouvre la qualité et la protection des végétaux, la santé et la protection animale, la sécurité sanitaire des aliments, l'offre alimentaire et les contrôles aux frontières.

DSV Direction des Services Vétérinaires Organisme disparu (voir DDPP).

FNGDS Fédération Nationale des Groupements de Défense Sanitaire

Fédération nationale des FRGDS chargée par l'état, entre autres, de l'organisation nationale de la section apicole.

FNOSAD Fédération Nationale des Organisations Sanitaires Apicoles Départementales

Fédération historique regroupant les différentes OSAD adhérentes, soit plus de 30 000 apiculteurs professionnels, amateurs et pluri-actifs.

FRDGDON Fédération Régionale des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles

Cet organisme, chargé de la protection des végétaux a été reconnu comme OVS régional. C'est aussi cet organisme qui a été chargé de la lutte contre le frelon asiatique.

FRGDS Fédération Régionale des Groupements de Défense Sanitaire

Fédération régionale des GDS départementaux chargée par l'état, entre autres, de l'organisation régionale de la section apicole à l'OSAD.

GDS Groupement de Défense Sanitaire Organisation Sanitaire multi-espèce (appelée également GDSME), à l'origine créé pour la filière bovine, et composé de différentes sections par filières. Dans la région, le 53 et le 44 ont une section apicole au GDS départemental.

GDSA Groupement de Défense Sanitaire Apicole Un des trois types d'OSAD, tel que le GDSA72 dans notre région. Organisation indépendante du GDS multi-espèce.

GIE Groupement d'Intérêt Économique Organisation non sanitaire et non apicole, mais qui dans la région s'est chargé de la demande, collecte et redistribution de l'aide régionale à la lutte médicamenteuse contre le varroa.

OSAD Organisation Sanitaire Apicole Départementale Tout organisation départementale (ASAD, GDSA et section apicole au GDS multi-espèces) dont les buts statutaires sont la défense sanitaires de abeiles.

OVS Organisme à Vocation Sanitaire Organisme régional regroupant les différentes filières d'élevage dont la section apicole. C'est à ce niveau que devrait s'articuler tout le sanitaire dns la nouvelle gouvernance sanitaire nationale. Il existe deux OVS par région : l'animal et le végétal. L'état a chargé la FRGDS de la mise en place de ces sections.

PSE Plan Sanitaire d'Élevage Autorisation donnée (en général pour 5 ans renouvelables) à une OSAD de mettre à disposition des éleveurs, sous la responsabilité d'un vétérinaire-conseil et sous certaines conditions, des produits vétérinaires.

TSA Technicien Sanitaire Apicole Fonction remplaçant celle des ASA : technicien formé au sanitaire apicole et chargé d'assister les vétérinaires dans certains actes.

Page 9: BULLETIN D’INFORMATION Mois de décembre 2016 · Un apiculteur connu de tous me disait qu'il a perdu 4 ruches, ... Porter le litre d¶eau à ébullition, ajouter le kilo de miel

Association Sanitaire Apicole de Loire-Atlantique APPEL de COTISATION année 2017

N° Apiculteur : Nom, Prénom : Année de naissance : Adresse : Code postal / Commune : Téléphone fixe : Téléphone portable : Adresse électronique (écrire clairement !) :

Cotisation de base : 10.00 € + cotisation à la ruche 0.20 € X ruches €

Facultatif :

Abonnement à « La Santé de l’Abeille » : 18,00 € Assurance : Attention ! Ne cochez qu’une seule ligne (soit A, soit B ou C)

DATE LIMITE DE SOUSCRIPTION LE 26 MARS !!!

A- : Responsabilité civile + protection juridique : 0,115 € par ruche = ……………………………………....……….….… €

Barème B = 68.81 € maximum remboursé (42.62 € équipement + 26.19 € abeilles)

B1- : Idem A + incendie+ tempête et catastrophes naturelles : 0,639 € par ruche = ……………………………………. €

B2- : Idem B1 + vol et détérioration des ruches : 0,824 € par ruche = ..………………………………………………..…. €

B3- : Idem B2 + mortalité des abeilles imputable à un empoisonnement accidentel survenu à la suite de traitements

chimiques des cultures voisines ou aux maladies suivantes : loque américaine ou européenne, acariose, nosémose,

aspergillomycose, varroase (*) : 1.499 € par ruche = .………….……………………………………………………..……. €

Barème C = 92.45 € maximum remboursé (58.04 € équipement + 34.41 € abeilles)

C1- : Idem A + incendie+ tempête et catastrophes naturelles : 0,856 € par ruche = ……………………………………. €

C2- : Idem B1 + vol et détérioration des ruches : 1,111 € par ruche = ..………………………………………………..…. €

C3- : Idem B2 + mortalité des abeilles imputable à un empoisonnement accidentel survenu à la suite de traitements

chimiques des cultures voisines ou aux maladies suivantes : loque américaine ou européenne, acariose, nosémose,

aspergillomycose, varroase (*) : 2.025 € par ruche = .………….…………………………………………………..………. €

* N.B L'Adhérent souscrivant les options B3 ou C3 doit fournir un certificat prouvant que son élevage apicole est indemne des maladies ci-

dessus garanties, établi par un Agent ou un Spécialiste Sanitaire Apicole.

Total : €

Arrondir la somme à deux chiffres derrière la virgule, soit au centime d’euros. Chèque à établir au nom de l’ASAD44 et à envoyer avec ce document à : Luc Gouverneur, trésorier de l’ASAD44, 2 rue Dugast-Matifeux, 44000 NANTES