BULLETIN DE SAINT-G · Les catéchèses du Pape Benoît XVI sur la prière, données place...

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BULLETIN DE SAINT-GEORGES BULLETIN N° 302 FEVRIER 2018 Eglise Saint-Georges Quai Fulchiron 69005 Lyon www.eglisesaintgeorges.com secretariatsaintgeorges@gmail.com Logement des prêtres : Maison Sainte-Blandine (MSB) 12 bis rue Sala 69002 Lyon 04 72 77 07 90 Abbé Hugues de MONTJOYE, recteur 06 65 23 07 92 abbedemontjoye@gmail.com Abbé Laurent SPRIET, chapelain 06 14 18 07 61 abbespriet@gmail.com Abbé Marc-Antoine DOR, vicaire à la Primatiale 06 77 35 33 65 abbedor@gmail.com L'essentiel et l'accessoire e temps de la Septuagésime nous a fait entrer dans le cycle de Pâques, nous préparant déjà au carême. Temps de grâce, s'il en est, car plus que tout autre sans doute, temps de conversion, de retour à Dieu, de retour à l'essentiel. Du moins si nous n'attendons pas passivement la Semaine Sainte pour nous réveiller ! Les chrétiens associent facilement au carême le triptyque « Prière-jeûne-aumône », et ils ont raison. Mais quel en est le but ? Nous désencombrer de tout le superflu qui nous empêche de vivre en hommes libres, qui nous empêche de voir Dieu et de vivre avec Lui et pour Lui, au milieu même des occupations de ce monde. L'oraison du 4ème dimanche après Pâques le dira magnifiquement : « Dieu, qui donnez aux cœurs de vos fidèles une même volonté : accordez à vos peuples d’aimer ce que vous leur commandez, de désirer ce que vous leur promettez ; afin qu’au milieu des changements de ce monde, nos cœurs demeurent fixés là où sont les joies véritables ». « Ce n'est pas sans but que je cours » (1 Cor 9,26), nous dit aussi saint Paul. Et nous ferions- nous un carême sans but ? Ou notre but serait-il seulement de préparer une fête, fût-elle la plus belle ? Oh, non ! Mais pour nous renouveler, pour correspondre davantage à ce que nous devrions être, à ce que Dieu attend de nous. Nous connaissons la célèbre phrase de saint Irénée (les Lyonnais seraient impardonnables de l'ignorer) : « La gloire de Dieu, c'est l'homme vivant, et la vie de l'homme, c'est la vision de Dieu ». Voyons- nous Dieu ? Voyez-vous Dieu ? Si nous ne Le voyons pas, cherchons pourquoi. Qu'est-ce qui nous aveugle ? Qu'est-ce qui nous fait détourner le regard ? Qu'est-ce qui nous fait regarder vers la terre et non vers le Ciel ? Qu'est-ce qui nous fait fermer peut-être les yeux ? Le carême est là pour nous aider à LE VOIR. Rien de négatif dans le carême, mais que du positif. Retrouver l'essentiel par la pratique plus intense de la prière, du jeûne et de l'aumône. Des moyens, mais des moyens nécessaires. Les formes peuvent varier, dépendre des circonstances des uns et des autres, mais le fond demeure, comme la Croix qui nous sauve : « Stat crux, dum volvitur orbis » « La croix demeure, pendant que le monde tourne » (devise éloquente des Chartreux). La prière est le premier point, et disons-le, le plus important. La prière qui nous fait élever notre âme vers Dieu, chercher Dieu, crier vers Lui. Jésus nous donne une leçon qui devrait nous prémunir contre les dangers de l'activisme et de la dispersion. Il aurait pu dire après son baptême : « J'ai les hommes à sauver, je n'ai plus que trois ans ; je n'ai pas de temps à perdre : allons prêcher tout de suite l'évangile ». Non, Il passe 40 jours dans la solitude la plus complète, pour prier et combattre le démon. Souvent ensuite dans ses trois années de vie publique, nous Le voyons se retirer à l'écart sur la montagne pour passer la nuit en prière. Quelle leçon ! Il nous enseigne la primauté de la prière et la nécessité de la prière persévérante, en particulier avant toutes les grandes œuvres que nous devons accomplir. Ne nous disons pas : « Je prierai plus tard, quand j'aurai le temps, quand je serai en vacances, à la retraite, ou sur mon lit de mort... ». Le démon se frotte les mains et n'a plus beaucoup besoin de s'occuper de nous, si nous désertons ainsi le combat de la prière, premier lieu du combat spirituel. Les autres défaites suivront immanquablement. Réagissons ! Profitons du carême pour sortir de cette paresse, de cette torpeur, de cette paralysie. L'activisme est un obstacle terrible. On veut « faire » ; on veut bien faire ; on veut faire plus ; on veut faire mieux. Et on oublie l'essentiel pour se consacrer à l'accessoire. La dispersion est un obstacle tout aussi redoutable, en particulier avec la multiplication des écrans et l'addiction (on devrait appeler cela un vice) qui rend l'homme esclave. Tant de chrétiens confessent qu'ils prient peu chaque jour, voire - horresco refferens ! - passent des journées entières sans prier, alors qu'ils passent un temps conséquent devant leur ordinateur, leur tablette, leur téléphone, la télévision... L

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BULLETIN DE SAINT-GEORGES

BULLETIN N° 302 FEVRIER 2018

Eglise Saint-Georges Quai Fulchiron 69005 Lyon

www.eglisesaintgeorges.com [email protected]

Logement des prêtres : Maison Sainte-Blandine (MSB)

12 bis rue Sala 69002 Lyon 04 72 77 07 90

Abbé Hugues de MONTJOYE, recteur 06 65 23 07 92 [email protected]

Abbé Laurent SPRIET, chapelain 06 14 18 07 61 [email protected]

Abbé Marc-Antoine DOR, vicaire à la Primatiale 06 77 35 33 65 [email protected]

L'essentiel et l'accessoire

e temps de la

Septuagésime nous a fait

entrer dans le cycle de

Pâques, nous préparant déjà au

carême. Temps de grâce, s'il en est,

car plus que tout autre sans doute,

temps de conversion, de retour à

Dieu, de retour à l'essentiel. Du

moins si nous n'attendons pas

passivement la Semaine Sainte pour

nous réveiller ! Les chrétiens

associent facilement au carême le

triptyque « Prière-jeûne-aumône », et

ils ont raison. Mais quel en est le

but ? Nous désencombrer de tout le

superflu qui nous empêche de vivre

en hommes libres, qui nous empêche

de voir Dieu et de vivre avec Lui et

pour Lui, au milieu même des

occupations de ce monde. L'oraison

du 4ème dimanche après Pâques le

dira magnifiquement : « Dieu, qui

donnez aux cœurs de vos fidèles une

même volonté : accordez à vos

peuples d’aimer ce que vous leur

commandez, de désirer ce que vous

leur promettez ; afin qu’au milieu

des changements de ce monde, nos

cœurs demeurent fixés là où sont les

joies véritables ». « Ce n'est pas sans

but que je cours » (1 Cor 9,26), nous

dit aussi saint Paul. Et nous ferions-

nous un carême sans but ? Ou notre

but serait-il seulement de préparer

une fête, fût-elle la plus belle ? Oh,

non ! Mais pour nous renouveler,

pour correspondre davantage à ce

que nous devrions être, à ce que Dieu

attend de nous.

Nous connaissons la célèbre

phrase de saint Irénée (les Lyonnais

seraient impardonnables de

l'ignorer) : « La gloire de Dieu, c'est

l'homme vivant, et la vie de l'homme,

c'est la vision de Dieu ». Voyons-

nous Dieu ? Voyez-vous Dieu ? Si

nous ne Le voyons pas, cherchons

pourquoi. Qu'est-ce qui nous

aveugle ? Qu'est-ce qui nous fait

détourner le regard ? Qu'est-ce qui

nous fait regarder vers la terre et non

vers le Ciel ? Qu'est-ce qui nous fait

fermer peut-être les yeux ? Le

carême est là pour nous aider à LE

VOIR. Rien de négatif dans le

carême, mais que du positif.

Retrouver l'essentiel par la

pratique plus intense de la prière, du

jeûne et de l'aumône. Des moyens,

mais des moyens nécessaires. Les

formes peuvent varier, dépendre des

circonstances des uns et des autres,

mais le fond demeure, comme la

Croix qui nous sauve : « Stat crux,

dum volvitur orbis » « La croix

demeure, pendant que le monde

tourne » (devise éloquente des

Chartreux).

La prière est le premier point, et

disons-le, le plus important. La prière

qui nous fait élever notre âme vers

Dieu, chercher Dieu, crier vers Lui.

Jésus nous donne une leçon qui

devrait nous prémunir contre les

dangers de l'activisme et de la

dispersion. Il aurait pu dire après son

baptême : « J'ai les hommes à sauver,

je n'ai plus que trois ans ; je n'ai pas

de temps à perdre : allons prêcher

tout de suite l'évangile ». Non, Il

passe 40 jours dans la solitude la plus

complète, pour prier et combattre le

démon. Souvent ensuite dans ses

trois années de vie publique, nous Le

voyons se retirer à l'écart sur la

montagne pour passer la nuit en

prière. Quelle leçon ! Il nous

enseigne la primauté de la prière et la

nécessité de la prière persévérante,

en particulier avant toutes les

grandes œuvres que nous devons

accomplir.

Ne nous disons pas : « Je prierai

plus tard, quand j'aurai le temps,

quand je serai en vacances, à la

retraite, ou sur mon lit de mort... ».

Le démon se frotte les mains et n'a

plus beaucoup besoin de s'occuper de

nous, si nous désertons ainsi le

combat de la prière, premier lieu du

combat spirituel. Les autres défaites

suivront immanquablement.

Réagissons ! Profitons du carême

pour sortir de cette paresse, de cette

torpeur, de cette paralysie.

L'activisme est un obstacle

terrible. On veut « faire » ; on veut

bien faire ; on veut faire plus ; on

veut faire mieux. Et on oublie

l'essentiel pour se consacrer à

l'accessoire.

La dispersion est un obstacle

tout aussi redoutable, en particulier

avec la multiplication des écrans et

l'addiction (on devrait appeler cela

un vice) qui rend l'homme esclave.

Tant de chrétiens confessent qu'ils

prient peu chaque jour, voire -

horresco refferens ! - passent des

journées entières sans prier, alors

qu'ils passent un temps conséquent

devant leur ordinateur, leur tablette,

leur téléphone, la télévision...

L

Bernanos disait que le monde

moderne est une vaste conspiration

contre toute espèce de vie intérieure.

Que dirait-il aujourd'hui ?

Commencez par faire une prière

du matin (même courte), par réciter

l'angelus (trois fois par jour est

louable), par prier le chapelet, par

faire une vraie prière du soir, par lire

un bout (même un tout petit bout) de

l'évangile, des épitres ou d'une

lecture sainte. Si vous avez du temps

en plus pour le reste – l'accessoire –

pourquoi pas ? Il faut une bonne

discipline personnelle pour ne pas

perdre son temps, sur internet en

particulier. Ne passons pas nos

journées (au travail notamment) à

regarder les informations, les

nouvelles, quand ce ne sont pas des

potins, des choses futiles, sinon

malsaines. Profitons du carême pour

nous fixer une règle de vie dans ce

domaine : l'essentiel d'abord,

l'accessoire ensuite.

40 jours ne seront pas de trop

pour nous réformer en profondeur.

Qui croirait qu'un effort de quelques

jours suffirait à déraciner de

mauvaises habitudes ? Il ne faut donc

pas perdre un jour. N'attendez pas,

mais commencez dès le mercredi des

Cendres, pour ne pas faire le Samedi

Saint le triste constat que vous avez

laissé passer le carême sans en

profiter. Quel dommage !

Si vous n'avez pas l'habitude de

la prière fidèle et persévérante, bien

sûr que ce sera difficile de tenir votre

nouvelle résolution. Mais il faudra y

revenir chaque jour, et demander à

Dieu sa force à chaque jour nouveau.

Si vous avez eu une vraie vie de

prière et que vous l'avez abandonnée,

ce sera difficile aussi. Mais si vous

persévérez dans l'effort, avec la grâce

de Dieu, vous retrouverez la joie

spirituelle que vous avez perdue (pas

forcément les consolations

spirituelles qui ne dépendent que de

Dieu) et comme vous serez heureux

d'avoir entrepris cette rude ascension

vers les sommets !

Au bout de 40 jours, il ne faudra

pas dissiper les trésors de grâce

amassés. Il faudra remercier le

Seigneur des progrès accomplis, des

lumières reçues, de l'Amour enfin

partagé, et demander la grâce de

distinguer toujours l'essentiel de

l'accessoire. Dieu à la première

place, le reste ensuite. « L'homme est

créé pour louer, respecter et servir

Dieu notre Seigneur et par là sauver

son âme, et les autres choses sur la

face de la terre sont créées pour

l'homme, et pour l'aider dans la

poursuite de la fin pour laquelle il

est créé. D'où il suit que l'homme

doit user de ces choses dans la

mesure où elles l'aident pour sa fin et

qu'il doit s'en dégager dans la

mesure où elles sont, pour lui, un

obstacle à cette fin » (Saint Ignace de

Loyola, Exercices spirituels, principe

et fondement). Le carême devrait

nous aider à remettre de l’ordre dans

notre vie.

Il faudra demander cette grâce

avec humilité. Que les progrès

accomplis ne nous enflent pas

d'orgueil. L'orgueil est toujours

présage de chute, comme pour

Lucifer.

Je ne développerai pas le

domaine du jeûne et de l'aumône. Ils

sont importants aussi, mais s'il n'y a

pas la prière (et hélas, nous avons

tant de progrès à faire dans ce

domaine), nos efforts ne mèneront

nulle part. Sans négliger la pratique

du jeûne et de l'abstinence (cf infra),

mettons la priorité sur la prière, et

qu'elle soit la plus cordiale (du cœur)

possible, une vraie recherche de

Dieu, une vraie rencontre avec Dieu,

par le Christ, dans l'unité du Saint-

Esprit.

Abbé Hugues de Montjoye +

Recteur

Livres conseillés pour le carême :

1. Croire à l’Amour (P. d’Elbée) Ed. Téqui, 9,50 €

10 conférences, dans un langage clair qui touche au cœur. Le P. d’Elbée sait raviver

la confiance et les grands désirs qui font les saints. A lire et à méditer !

Un petit livre capable de transformer une vie.

2. L’âme de la prière (Benoît XVI) Ed. Artège poche, 9,50 €

Les catéchèses du Pape Benoît XVI sur la prière, données place Saint-Pierre

pendant un an, lors des audiences publiques du mercredi.

Benoît XVI a le secret de nous entraîner avec lui vers la lumière.

Calendrier de Carême

avec les chanoines réguliers de la Mère de Dieu (abbaye de Lagrasse) à votre disposition gratuitement sur les tables

Pendant le carême :

Chemin de croix

tous les vendredis à 18h (pas d’adoration)

Dispositions du Code de Droit Canonique relatives aux

Jours de Pénitence

Can. 1249 Tous les fidèles sont tenus par la loi divine de faire pénitence chacun à sa

façon ; mais pour que tous soient unis en quelque observance commune de la pénitence,

sont prescrits des jours de pénitence durant lesquels les fidèles s'adonneront d'une manière

spéciale à la prière et pratiqueront des œuvres de piété et de charité, se renonceront à eux-mêmes en remplissant plus

fidèlement leurs obligations propres, et surtout en observant le jeûne et l'abstinence selon les canons suivants.

Can. 1250 Les jours et temps de pénitence pour l'Église tout entière sont chaque vendredi de toute l'année et le temps du

Carême.

Can. 1251 L'abstinence de viande ou d'une autre nourriture, selon les dispositions de la conférence des évêques, sera

observée chaque vendredi de l'année, à moins qu'il ne tombe l'un des jours marqués comme solennité ; mais l'abstinence et

le jeûne seront observés le Mercredi des Cendres et le Vendredi de la Passion et de la Mort de Notre Seigneur Jésus Christ.

Can. 1252 Sont tenus par la loi de l'abstinence, les fidèles qui ont quatorze ans révolus ; mais sont liés par la loi du jeûne

tous les fidèles majeurs jusqu'à la soixantième année commencée. Les pasteurs d'âmes et les parents veilleront cependant à

ce que les jeunes dispensés de la loi du jeûne et de l'abstinence en raison de leur âge soient formés au vrai sens de la

pénitence.

Can. 1253 La conférence des évêques peut préciser davantage les modalités d'observance du jeûne et de l'abstinence, ainsi

que les autres formes de pénitence, surtout les œuvres de charité et les exercices de piété qui peuvent tenir lieu en tout ou en

partie de l'abstinence et du jeûne.

Droit particulier français

Les catholiques doivent traduire en actes, d'une manière habituelle, leur volonté de se conformer à Jésus-Christ, notre

Sauveur, d'approfondir la conversion baptismale, de rejoindre tous ceux qui, près de nous et à travers le monde, sont dans la

souffrance ou le besoin. 1. Tous les vendredis de l'année, en souvenir de la Passion du Christ, ils doivent manifester cet

esprit de pénitence par des actes concrets : - Soit en s'abstenant de viande, ou d'alcool, ou de tabac...; - Soit en s'imposant

une pratique plus intense de la prière et du partage. 2. Pendant le temps du Carême : a) Tous les vendredis, ils doivent

s'abstenir de viande s'ils le peuvent ; b) Le mercredi des Cendres, jour où commence le Carême, et le Vendredi-Saint, jour

de la mort du Sauveur, ils s'abstiennent de viande, ils jeûnent en se privant substantiellement de nourriture selon leur âge et

leurs forces, et réservent un temps notable pour la prière.

Pour concrétiser vos efforts matériels de Carême,

1. Soutenons les Chrétiens d’Orient !

Notre offrande de carême 2018 pour la paroisse de Maamoura (diocèse de Homs, en Syrie)

que nous avons déjà aidée l’an dernier. Un tronc permanent attendra vos dons au fond de l’église

Des quêtes en sortie de messe seront aussi organisées

Merci pour votre générosité

2. Collecte permanente organisée par l’Ordre de Malte

Pour les Sœurs de Mère Teresa,

les Petites Sœurs de l’Agneau

et le foyer Notre Dame des Sans-Abris

- denrées alimentaires non périssables

- produits de nécessité non alimentaires à déposer à côté de la sacristie (jusqu’à Pâques)

Les dépôts seront récoltés chaque semaine

La pénitence dans le Catéchisme de l’Eglise Catholique

IV La pénitence intérieure

1430 Comme déjà chez les prophètes, l'appel de Jésus à la conversion et à la pénitence ne vise pas d'abord des œuvres

extérieures, "le sac et la cendre", les jeûnes et les mortifications, mais la conversion du cœur, la pénitence intérieure. Sans

elle, les œuvres de pénitence restent stériles et mensongères ; par contre, la conversion intérieure pousse à l'expression de

cette attitude en des signes visibles, des gestes et des œuvres de pénitence (cf. Jl 2,12-13 Is 1,16-17 Mt 6,1-6 6,16-18).

1431 La pénitence intérieure est une réorientation radicale de toute la vie, un retour, une conversion vers Dieu de tout notre

cœur, une cessation du péché, une aversion du mal, avec une répugnance envers les mauvaises actions que nous avons

commises. En même temps, elle comporte le désir et la résolution de changer de vie avec l'espérance de la miséricorde

divine et la confiance en l'aide de sa grâce. Cette conversion du cœur est accompagnée d'une douleur et d'une tristesse

salutaires que les Pères ont appelées "animi cruciatus (affliction de l'esprit)", "compunctio cordis (repentir du cœur)" (cf.

Cc. Trente: DS 1677-1678 ; 1705 Catech. R. 2, 5, 4).

1432 Le cœur de l'homme est lourd et endurci. Il faut que Dieu donne à l'homme un cœur nouveau (cf. Ez 36,26-27). La

conversion est d'abord une œuvre de la grâce de Dieu qui fait revenir nos cœurs à lui : "Convertis-nous, Seigneur, et nous

serons convertis" (Lm 5,21). Dieu nous donne la force de commencer à nouveau. C'est en découvrant la grandeur de l'amour

de Dieu que notre cœur est ébranlé par l'horreur et le poids du péché et qu'il commence à craindre d'offenser Dieu par le

péché et d'être séparé de lui. Le cœur humain se convertit en regardant vers Celui que nos péchés ont transpercé (cf. Jn

19,37 ; Za 12,10)

V Les multiples formes de la pénitence dans la vie chrétienne

1434 La pénitence intérieure du chrétien peut avoir des expressions très variées. L'Ecriture et les Pères insistent surtout sur

trois formes : le jeûne, la prière, l'aumône (cf. Tb 12,8 ; Mt 6,1-18), qui expriment la conversion par rapport à soi-même, par

rapport à Dieu et par rapport aux autres. A côté de la purification radicale opérée par le Baptême ou par le martyre, ils citent,

comme moyen d'obtenir le pardon des péchés, les efforts accomplis pour se réconcilier avec son prochain, les larmes de

pénitence, le souci du salut du prochain (cf. Jc 5,20), l'intercession des saints et la pratique de la charité "qui couvre une

multitude de péchés" (1P 4,8).

1435 La conversion se réalise dans la vie quotidienne par des gestes de réconciliation, par le souci des pauvres, l'exercice et

la défense de la justice et du droit (cf. Am 5,24 ; Is 1,17), par l'aveu des fautes aux frères, la correction fraternelle, la révision

de vie, l'examen de conscience, la direction spirituelle, l'acceptation des souffrances, l'endurance de la persécution à cause

de la justice. Prendre sa croix, chaque jour, et suivre Jésus est le chemin le plus sûr de la pénitence (cf. Lc 9,23).

1436 Eucharistie et Pénitence. La conversion et la pénitence quotidiennes trouvent leur source et leur nourriture dans

l'Eucharistie, car en elle est rendu présent le sacrifice du Christ qui nous a réconciliés avec Dieu; par elle sont nourris et

fortifiés ceux qui vivent de la vie du Christ; "elle est l'antidote qui nous libère de nos fautes quotidiennes et nous préserve

des péchés mortels" (Cc. Trente: DS 1638).

1437 La lecture de l'Ecriture Sainte, la prière de la Liturgie des Heures et du Notre Père, tout acte sincère de culte ou de

piété ravive en nous l'esprit de conversion et de pénitence et contribue au pardon de nos péchés.

Compendium du CEC 211. Comment pouvons-nous contribuer à la purification des âmes du purgatoire? En vertu de la communion des saints, les fidèles qui sont encore en pèlerinage sur la terre peuvent aider les âmes du purgatoire, en offrant pour elles des prières de suffrage, en particulier le Sacrifice eucharistique, mais aussi des aumônes, des indulgences et des œuvres de pénitence.

Le Carême et les catéchumènes

Dès l’origine, le Carême était

un temps d’ultime préparation pour

les futurs baptisés de la nuit de

Pâques. Le concile Vatican II a remis

en avant l’importance du

catéchuménat des adultes et

particulièrement les dernières étapes

de la préparation au baptême vécues

au cours du Carême. La célébration

des scrutins, normalement au cours

des 3ème

, 4ème

et 5ème

dimanches de

Carême, est l’une de ces étapes

importantes pour toute la vie

ecclésiale, mais qu’est-ce à dire?

Le rite remonte aux tout

premiers siècles de l’Église. Au

cours des dernières semaines avant le

baptême, la préparation des futurs

baptisés devient plus liturgique que

catéchétique.

Le scrutin se présente comme

une épreuve de vérification ultime.

La vie est pleine d’obstacles à la foi.

Peut-être même que certains futurs

baptisés traversent une période de

doute ou d’hésitation. Le scrutin veut

les aider, les soutenir dans leur

démarche. C’est aussi l’occasion de

vérifier et de renforcer leur

engagement. Saint Hippolyte dit:

«Que l’évêque exorcise chacun

d’eux pour éprouver s’ils sont purs»

(La tradition apostolique, 20). La vie

chrétienne comporte des périodes de

combat plus ou moins intenses contre

le mal. Le scrutin prépare les futurs

chrétiens; il est un exercice

d’entraînement. Les futurs baptisés

sont appelés à une continuelle

conversion d’eux-mêmes au Christ

qu’ils veulent suivre.

«Les scrutins, que l’on célèbre

solennellement le dimanche, sont

accomplis au moyen des exorcismes.

Ils ont ce double but: faire apparaître

dans le cœur de ceux qui sont

appelés ce qu’il y a de faible, de

malade et de mauvais, pour le guérir,

et ce qu’il y a de bien, de bon et de

saint, pour l’affermir. Ils sont donc

faits pour purifier les cœurs et les

intelligences, fortifier contre les

tentations, convertir les intentions,

stimuler les volontés, afin que les

catéchumènes s’attachent plus

profondément au Christ et

poursuivent leur effort pour aimer

Dieu. Ils donnent aux futurs baptisés

la force du Christ, qui est, pour eux,

le Chemin, la Vérité et la Vie.» (Rituel de l’initiation chrétienne des

adultes, p. 99)

Le scrutin ne replie pas les

«appelés» sur eux-mêmes. Il ne

cherche pas à enfoncer la culpabilité

dans leur esprit et dans leur cœur. Au

contraire, il les décentre d’eux-

mêmes pour les orienter vers le

Christ. Au cœur du rite et en son

sommet se trouve le Christ et non le

péché. Les scrutins sont l’occasion

pour les futurs baptisés de rencontrer

la communauté chrétienne dans son

rassemblement dominical. Ils

permettent ainsi à celle-ci de prendre

contact avec de nouveaux frères et de

nouvelles sœurs. Et de se soutenir

mutuellement dans la prière. Les

«appelés» sont mis en contact avec

l’Église dans sa réalité bien concrète

de communauté locale. Celle-ci

assume tout aussi concrètement sa

responsabilité auprès de ceux et

celles qui se préparent au baptême.

Bref, nous sommes en présence d’un

événement de grande importance

dans la vie ecclésiale, un événement

de salut, sur la route vers Pâques.

Prions pour nos catéchumènes

qui seront baptisés à la Vigile Pascale (samedi 31 mars à 21h) Adultes : Adrien, Arnaud, Elisa, Emilie, Lara, Ondine, Virginie

Adolescents : Natacha, Yanick, Déborah, Lia

Enfant : Alexandre

Prions aussi pour ceux qui poursuivent leur chemin catéchuménal et qui seront baptisés plus tard.

Relevage du grand orgue de Saint-Georges

Nous entrons dans la phase « action » de notre beau projet.

La mairie de Lyon nous fait confiance, et l’intérêt que vous manifestez pour le relevage de l’orgue

en souscrivant à l’association AMORSAGE y est pour quelque chose.

Il est important de rester mobilisés pendant la recherche de fonds et jusqu’à la fin des travaux.

Nous comptons sur vous pour renouveler votre adhésion à l’association AMORSAGE

Des tables seront disposées en sortie de messe pour recevoir vos bulletins d’adhésion.

La campagne de financement par Credofunding commencera le 1er mars, mais nous (= vous aussi) devons dès maintenant réfléchir aux amis et entreprises que nous pourrons solliciter pour un don (mécénat d’entreprise notamment).

Les travaux devraient commencer en juin prochain et durer un an.

Rappel :

- Dons à l’ordre d’AMORSAGE (sans reçu) - Dons à l’ordre de « Fondation Saint-Irénée – AMORSAGE ». La fondation offre l’avantage de permettre au

donateur d’avoir 75% de réduction d’impôts au titre de l’ISF, 66% de réduction d’impôts au titre de l’impôt sur le revenu et de 60% de réduction d’impôts pour les entreprises.

- Dons à l’ordre de « ADL- sanctuaire Saint-Georges- dépôt travaux» avec déduction fiscale de 66% au titre de l’impôt sur le revenu.

Pour plus d’informations :

Brigitte Horiot, Présidente d’AMORSAGE : [email protected],

Bruno de Pazzis, trésorier : [email protected]

Evangile du dimanche de la Septuagésime (Matt. 20, 1-6)

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole: Le royaume des cieux est semblable à un père de famille qui

sortit de grand matin, afin de louer des ouvriers pour sa vigne. Étant demeuré d’accord avec eux d’un denier pour

leur journée, il les envoya dans sa vigne. Et étant sorti vers la troisième heure, il en vit d’autres qui se tenaient sur la

place sans rien faire, et il leur dit : Allez-vous-en aussi dans ma vigne, et je vous donnerai ce qui sera juste. Et ils y

allèrent. Il sortit encore sur la sixième et la neuvième heure, et il fit la même chose. Enfin étant sorti sur la onzième

heure, il en trouva d’autres qui étaient là, et il leur dit : Pourquoi demeurez-vous ici le long du jour sans travailler ?

Et ils lui dirent : Parce que personne ne nous a loués. Il leur dit : Allez-vous-en aussi dans ma vigne. Quand le soir fut

venu, le maître de la vigne dit à son intendant : Appelle les ouvriers, et donne-leur le salaire, en commençant par les

derniers et finissant par les premiers. Ceux donc qui n’étaient venus que vers la onzième heure, s’étant approchés,

reçurent chacun un denier. Ceux qui étaient venus les premiers pensèrent qu’ils allaient recevoir davantage ; mais ils

ne reçurent que chacun un denier. Et en le recevant, ils murmuraient contre le père de famille et disaient: Ces

derniers n’ont travaillé qu’une heure, et vous leur avez donné autant qu’à nous qui avons porté le poids du jour et de

la chaleur. Mais il répondit à l’un d’eux: Mon ami, je ne vous fais point de tort. N’êtes-vous pas convenu avec moi

d’un denier? Prenez ce qui vous appartient et vous en allez ; mais je veux donner à ce dernier autant qu’à vous. Est-ce

qu’il ne m’est pas permis de faire ce que je veux? Votre œil est-il mauvais parce que je suis bon ? Ainsi les derniers

seront les premiers, et les premiers seront les derniers, parce qu’il y en a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus.

Commentaire de Dom Guéranger

Il importe de bien saisir ce

célèbre passage de l’Évangile, et

d’apprécier les motifs qui ont porté

l’Église à le placer en ce jour.

Considérons d’abord les

circonstances dans lesquelles le

Sauveur prononce cette parabole, et

le but d’instruction qu’il s’y propose

directement. Il s’agit d’avertir les

Juifs que le jour approche où leur loi

tombera pour faire place à la loi

chrétienne, et de les disposer à

accueillir favorablement l’idée que

les Gentils vont être appelés à former

alliance avec Dieu. La vigne dont il

est ici question est l’Église sous ses

différentes ébauches, depuis le

commencement du monde, jusqu’à

ce que Dieu vînt lui-même habiter

parmi les hommes et constituer sous

une forme visible et permanente la

société de ceux qui croient en lui. Le

matin du monde dura depuis Adam

jusqu’à Noé ; la troisième heure

s’étendit de Noé jusqu’à Abraham ;

la sixième heure commença à

Abraham pour aller jusqu’à Moïse ;

la neuvième heure fut l’âge des

Prophètes, jusqu’à l’avènement du

Seigneur. Le Messie est venu à la

onzième heure, lorsque le monde

semblait pencher à son déclin. Les

plus grandes miséricordes ont été

réservées pour cette période durant

laquelle le salut devait s’étendre aux

Gentils par la prédication des

Apôtres. C’est ce dernier mystère par

lequel Jésus-Christ veut confondre

l’orgueil judaïque. Il signale les

répugnances que les Pharisiens et les

Docteurs de la Loi éprouvaient en

voyant l’adoption s’étendre aux

nations, par les remontrances

égoïstes que les ouvriers des

premières heures osent faire au Père

de famille. Cette obstination sera

punie comme elle le mérite. Israël,

qui travaillait avant nous, sera rejeté

à cause de la dureté de son cœur; et

nous, Gentils, qui étions les derniers,

nous deviendrons les premiers, étant

faits membres de cette Église

catholique, qui est l’Épouse du Fils

de Dieu.

Telle est l’interprétation

donnée à cette parabole par les saints

Pères, notamment par saint Augustin

et saint Grégoire le Grand; mais cet

enseignement du Sauveur présente

encore un autre sens également

justifié par l’autorité de ces deux

saints Docteurs. Il s’agit ici de

l’appel que Dieu adresse à chaque

homme pour l’inviter à mériter le

Royaume éternel par les pieux

labeurs de cette vie. Le matin, c’est

notre enfance ; la troisième heure,

selon la manière de compter des

anciens, est celle où le soleil

commence à monter dans le ciel:

c’est l’âge de la jeunesse ; la sixième

heure, par laquelle on désignait ce

que nous appelons Midi, est l’âge

d’homme; la onzième heure précède

de peu d’instants le coucher du soleil

: c’est la vieillesse. Le Père de

famille appelle ses ouvriers à ces

différentes heures ; c’est à eux de se

rendre, dès qu’ils ont entendu sa voix

; mais il n’est pas permis à ceux qui

sont conviés dès le matin de retarder

leur départ pour la vigne, sous le

prétexte qu’ils se rendront plus tard,

lorsque la voix du Maître se fera

entendre de nouveau. Qui les a

assurés que leur vie se prolongera

jusqu’à la onzième heure ? Lorsque

la troisième sonne, peut-on compter

même sur la sixième ? Le Seigneur

ne convoquera au travail des

dernières heures que ceux qui seront

en ce monde lorsqu’elles viendront à

sonner; et il ne s’est point engagé à

adresser une nouvelle invitation à

ceux qui auront dédaigné la

première.

In : L’année Liturgique

Le temps de la Septuagésime

Nous poursuivons notre découverte du chapitre 7

de l'exhortation apostolique Amoris laetitia

Nous abordons en ce mois de février : la valeur de la sanction en

matière d'éducation des enfants, et la

vie familiale comme première école des vertus.

La sanction constructive.

268. De même, il est indispensable

de sensibiliser l’enfant ou l’adolescent

afin qu’il se rende compte que les

mauvaises actions ont des

conséquences. Il faut éveiller la

capacité de se mettre à la place de

l’autre et de compatir à sa souffrance

lorsqu’on lui a causé du tort. (...) Il est

important d’orienter l’enfant avec

fermeté afin qu’il demande pardon et

répare le tort causé aux autres.

269. Un enfant puni avec amour

sent qu’il est pris en compte, perçoit

qu’il est quelqu’un, réalise que ses

parents reconnaissent ses possibilités.

(...) L’enfant coupable d’une mauvaise

action doit être repris, mais jamais

comme un ennemi ou comme celui sur

lequel l’on décharge sa propre

agressivité. En outre, un adulte doit

reconnaître que certaines mauvaises

actions sont liées à la fragilité et aux

limites propres à l’âge. Par

conséquent, une attitude constamment

répressive serait nuisible ; elle

n’aiderait pas à se rendre compte de la

gravité différente des actions et

provoquerait du découragement ainsi

que de l’irritation : « Parents,

n'exaspérez pas vos enfants » (Ep 6, 4 ;

cf. Col 3, 21). (...)

La famille : école indispensable pour

"le petit d'homme".

274. La famille est la première

école des valeurs, où on apprend

l’utilisation correcte de la liberté.

275. En ce temps, où règnent

l’anxiété et la vitesse technologique,

une tâche très importante des familles

est d’éduquer à la patience. Il ne s’agit

pas d’interdire aux jeunes de jouer

avec les dispositifs électroniques, mais

de trouver la manière de créer en eux

la capacité de distinguer les diverses logiques et de ne pas appliquer la

vitesse digitale à tous les domaines de

la vie. Reporter n’est pas nier le désir

mais retarder sa satisfaction. Lorsque

les enfants ou les adolescents ne sont

pas éduqués à accepter que certaines

choses doivent attendre, ils deviennent

des gens impatients, qui soumettent

tout à la satisfaction de leurs besoins

immédiats et grandissent avec le vice

du ‘‘je veux et j’ai’’. C’est une grave

erreur qui ne favorise pas la liberté,

mais l’affecte. En revanche, quand on

éduque à apprendre à reporter certaines

choses et à attendre le moment

convenable, on enseigne ce qu’est être

maître de soi-même, autonome face à

ses propres impulsions. Ainsi,

lorsqu’un enfant expérimente qu’il

peut se prendre lui-même en charge,

l’estime qu’il a de lui-même

s’affermit. En même temps, cela lui

apprend à respecter la liberté des

autres. Évidemment, ceci n’implique

pas d’exiger des enfants qu’ils agissent

comme des adultes, mais il ne faut pas

non plus mépriser leur capacité à

grandir dans la maturation d’une

liberté responsable. Dans une famille

saine, cet apprentissage s’effectue de

manière ordinaire à travers les

exigences de la cohabitation.

276. La famille est le lieu de la

première socialisation, parce qu’elle

est le premier endroit où on apprend à

se situer face à l’autre, à écouter, à

partager, à supporter, à respecter, à

aider, à cohabiter. (...) C’est là qu’on

brise la première barrière de l’égoïsme

mortel pour reconnaître que nous

vivons à côté d’autres, avec d’autres,

qui sont dignes de notre attention, de

notre amabilité, de notre affection.

278. La rencontre éducative entre

parents et enfants peut être facilitée ou

affectée par les technologies de la

communication et du divertissement,

toujours plus sophistiquées.

Lorsqu’elles sont utilisées à bon

escient, elles peuvent être utiles pour

unir les membres de la famille malgré

la distance. Les contacts peuvent être

fréquents et aider à remédier aux

difficultés. Cependant, il demeure clair

qu’elles ne constituent ni ne

remplacent le besoin du dialogue plus

personnel et plus profond qui exige le

contact physique, ou tout au moins la

voix de l’autre personne. Nous savons

que parfois ces moyens éloignent au

lieu de rapprocher, comme lorsqu’à

l’heure du repas chacun est rivé à son

téléphone cellulaire, ou quand l’un des

conjoints dort en attendant l’autre, qui

passe des heures à jouer avec un

dispositif électronique. (...) De toute

manière, on ne peut ignorer les risques

des nouvelles formes de

communication pour les enfants et

pour les adolescents, qu’elles

convertissent parfois en abouliques,

déconnectés du monde réel. Cet

‘‘autisme technologique’’ les expose

plus facilement à la manipulation de

ceux qui cherchent à entrer dans leur

intimité pour des intérêts égoïstes.

279. (...) Le Synode a voulu

souligner l’importance des écoles

catholiques, qui « remplissent une

fonction vitale pour aider les parents

dans leur devoir d’éducation de leurs

enfants […]. Les écoles catholiques

devraient être encouragées dans leur

mission d’aider les élèves à grandir

comme adultes mûrs, capables de voir

le monde à travers le regard d’amour

de Jésus et comprenant la vie comme

un appel à servir Dieu ». Par

conséquent, il faut affirmer avec force

la liberté de l’Église « d’enseigner sa

propre doctrine et le droit à l’objection

de conscience des éducateurs ».

"L'autisme technologique" dont

parle l'exhortation ne concerne malheureusement pas que les

enfants dans une famille... Combien

d'adultes se ruent sur leur ordinateur à peine arrivés chez eux ! Cette attitude

porte préjudice à la communication et à la communion entre époux. C'est un

fléau de notre temps. En cette période

de carême (qui va commencer mi-février), puissions-nous reconquérir

une part de notre liberté face à

internet et nos smartphones. Saint Jean-Paul II avait invité à un "jeûne

cathodique" face à la télévision : à sa suite, je vous invite à un "jeûne

électronique" pour rétablir de saines

relations au sein des couples et des familles.

Abbé Laurent Spriet +

Les sanctions dans l’éducation (suite)

Sur quels points faire porter les

sanctions ?

Les sanctions sont destinées à

contrecarrer, dès le plus jeune âge,

l’inclination au mal qui vient du

péché originel. Dans la mesure où

l’on cède aux tentations pour

satisfaire ses convoitises, cette

tendance au mal ne pourra que se

développer.

Elles porteront donc, d’abord et

avant tout, sur la désobéissance et le

mensonge… Puis sur tout ce qui

concerne les relations avec les autres,

le sens de l’effort, l’ordre, la

formation à la discipline, au

sacrifice, etc.

Il sera nécessaire de marquer

nettement la différence entre les

questions de principes moraux et les

simples questions de convenance.

Par exemple, ne pas avouer une

bêtise, ou en accuser un autre,

(même si la bêtise, en soi, est

minime) est plus grave que de « ne

pas vouloir dire bonjour à la dame »,

comme cela arrive souvent chez des

petits.

Autant il faut être ferme et sévère

et ne jamais transiger lorsqu’il s’agit

des premiers, autant il convient

d’être patient et indulgent pour le

reste. Les enfants comprennent très

vite la différence. On évitera ainsi de

fausser leur jugement en attribuant la

même importance à toutes leurs

fautes.

Les étapes de la sanction

Avant l’éveil du sens moral, qui

vient avec « l’âge de raison »,

l’éducation relève du dressage, et ce

dressage est le fondement

indispensable d’une bonne éducation

: acquérir de bonnes habitudes, ce

qui demande au préalable un système

répressif pour éviter d’en prendre de

mauvaises.

Puis, au fur et à mesure que

l’enfant grandira, et qu’il sera

davantage en mesure de comprendre

le pourquoi de la loi morale, le «

dressage » - formule « répressive » -

laissera progressivement la place à

une éducation plus positive et

constructive.

Cela va donc commencer,

inévitablement, par des interdictions.

L’enfant commence à explorer

son environnement, et il va toucher à

tout. Et c’est très bon : lorsqu’il n’y a

pas de mal, laissez-le faire. Mais il

va devoir apprendre les limites de sa

possibilité d’investigation. Les

expériences vont aller bon train, et il

vous faudra une vigilance

continuelle. Il y aura nécessairement

les interdictions de sécurité (le feu,

l’eau, la barrière qui donne sur la

route, mais il y en aura bien d’autres,

suivant l’imagination fertile de votre

petit trésor.

1) 1) Première étape : le « non

», très calme mais très ferme, dès que

le bébé à quatre pattes commence à

explorer le placard de la cuisine.

Tout surpris, il s’arrête, regarde

maman, et tend la main à nouveau.

Un deuxième « non » plus

catégorique va l’arrêter dans son

élan. A la troisième tentative, la

maman n’a plus qu’à se lever pour

aller donner une petite tape sur la

main, et déplacer son petit

bonhomme loin du lieu de la

tentation, avec quelques jouets pour

faire diversion. Mais l’attrait du fruit

défendu est déjà fort ! Bébé ne va

pas tarder à revenir… Même

scénario. Sachez résister sans

relâche, très sérieusement, même si

au fond de vous-même vous avez

bien envie de rire : c’est si mignon.

Surtout ne lâchez pas : il ne

mettra pas longtemps à comprendre

qu’il faut obéir quand maman dit «

non » et il saura qu’il faut renoncer à

l’exploration du placard : c’est cela

le dressage. Ou alors il saura qu’il

peut vous « avoir » : un abandon à ce

moment compromettrait gravement

votre autorité pour longtemps !

Ne vous laissez pas avoir à

l’usure. A cet âge, l’enfant doit

surtout apprendre à obéir, et le

moyen d’apprendre, c’est le dressage

: il ne comprendra que par une tape,

ou une fessée plus forte, suivant le

cas, et la gravité de l’infraction.

2) Dès 15 mois, il faudra en outre

lui apprendre à demander pardon.

Un geste méchant, agressif vis à

vis de sa maman, ou de quelqu’un

d’autre, ne doit pas rester sans

réaction : il faut lui faire sentir que

cela n’est pas bien. Un ton sévère, un

regard froid, lui manifesteront votre

mécontentement. Un temps de

silence… puis vous l’invitez à

réparer ce geste : « demande pardon

à maman ». A 15 mois, déjà, vous

sentirez la résistance de l’orgueil.

Insistez doucement, mais fermement

: il finira par venir mettre sa tête

contre vous et vous faire un gros

câlin. C’est bien. Il aura compris la

limite à ne pas dépasser.

Ces premières expériences sont

capitales pour la suite des

évènements. Ces bonnes habitudes

sont destinées à leur inculquer les

fondements de la vie morale :

obéissance, rangement, dire la vérité,

penser aux autres, etc. Si « le pli est

pris » dès le plus jeune âge, ces

principes leur resteront toute leur vie

et leur paraitront tout naturels, alors

qu’au contraire la nature humaine,

laissée à elle-même, nous porte à

l’égoïsme et au désordre.

3) Puis ce sera, à partir de 3 ans,

la notion du permis et du défendu. Le

schéma sera le même, les occasions

plus nombreuses, les sanctions plus

précises. Il s’agit alors de les doser le

plus justement possible en fonction

de la faute commise et de la «

responsabilité » réelle du coupable.

4) L’âge de raison, c’est l’âge de

la découverte d’une loi objective.

Une fois le sens moral éveillé, on

agira différemment, car on pourra lui

expliquer pourquoi telle chose est

mal, telle autre bien. Au fur et à

mesure que l’intelligence s’ouvre, on

peut faire comprendre les raisons

pour lesquelles on exige telle ou telle

chose.

On peut alors inspirer à l’enfant

l’horreur du mal et du péché : « seul

le péché peut m’empêcher d’être

l’ami de Jésus et d’aller au ciel ».

A partir de ce moment, il faudra

faire entrer en jeu la notion de

réparation, dont il est question à

plusieurs reprises au cours de ce

numéro. (tiré de : Apprenez-nous à prier

n°4/01 - décembre 1993)

Madeleine Delbrêl déclarée « vénérable »

Une étape vers la béatification

La Congrégation pour les causes

des saints reconnaît que Madeleine

Delbrêl a vécu les vertus humaines et

chrétiennes de façon « héroïque »

selon l’expression technique

consacrée, c’est-à-dire selon

l’Evangile!

C’est une étape vers la

béatification si un miracle ultérieur

était authentifié. Les cardinaux de la

Congrégation ont en effet donné leur

avis favorable le 16 janvier dernier.

Et le pape François a autorisé, le

26 janvier 2018, la publication d’un

« décret » de ce dicastère concernant

Anne-Marie Madeleine Delbrêl,

laïque, née à Mussidan, en Dordogne

(France) le 24 octobre 1904 et « née

au ciel » à Ivry-sur-Seine, dans le

diocèse de Créteil (France) le 13

octobre 1964.

La maison d’Ivry

Madeleine Delbrêl est une « figure

de proue pour le diocèse de Créteil, a

déjà une notoriété internationale, ou

tout au moins européenne », souligne

un communiqué du diocèse de Créteil

qui indique qu’il entend se « tenir prêt

à recevoir l’annonce de la

béatification, qui c’est certain fera

affluer des pèlerins jusqu’à sa maison

rue Raspail à Ivry sur Seine ».

Assistante sociale, Madeleine

Delbrêl embrassa le christianisme à

l’âge de 20 ans, et elle est reconnue

comme une « mystique chrétienne ».

Essayiste et poétesse, elle laissa

également une importante œuvre

littéraire.

A 20 ans, après l’entrée en religion

d’un ami, elle « considère Dieu

comme possible » et se met à prier.

Jusqu’à son expérience, en l’église

Saint-Dominique de Paris (14e), le 19

mars 1924: elle s’est dite « éblouie

par Dieu ». Quelques mois avant sa

mort, elle disait : « J’ai été et je reste

éblouie par Dieu. »

Après sa conversion radicale à 20

ans, elle décide de s’installer avec

quelques amies et travaille dans la

banlieue ouvrière de Paris, à Ivry-sur-

Seine, seule municipalité communiste

de France en 1933.

Elle y vivra 30 ans, exerçant le

métier d’assistante sociale, tissant des

liens profonds avec la municipalité

communiste, correspondant avec le

député Maurice Thorez et avec les

élus de la mairie, dont Venise

Gossnat. Et elle ancre sa foi dans

l’attachement à l’Eglise.

Elle se confronte alors avec

l’athéisme marxiste, sans cesser

d’annoncer l’Évangile : « Pour elle,

la foi au Christ doit être dite à ce

monde, les marxistes ont droit à

l’Évangile, toute forme d’athéisme a

droit à l’Évangile », a pu dire le père

Bernard Pitaud, sulpicien, spécialiste

de ses écrits, à l’occasion d’un

colloque à l’Institut catholique de

Paris, en 2014, à l’occasion du

cinquantenaire de sa mort. Il

ajoutait : « Cette admiratrice de

Charles de Foucauld pressentait déjà,

en son temps, le désert spirituel au

cœur des cités industrielles et du

matérialisme en train de se répandre.

Ce qu’elle écrit sur la solitude du

chrétien dans le monde est très

beau. »

Elle fonde une communauté de

jeunes femmes qui prennent comme

nom « la Charité », et seront

reconnues comme « Équipes

Madeleine Delbrêl »: il s’agit « d’y

être le Christ » et non « d’y travailler

pour le Christ », de rencontrer les

gens où ils vivent, devenir leur ami,

les recevoir chez soi, s’entraider.

La réponse de Pie XII

Madeleine Delbrêl est revenue

souvent sur l’importance, pour sa vie

apostolique et sa compréhension du

but de la mission, de sa rencontre, le 4

août 1953, à Castelgandolfo, avec Pie

XII. Elle avait soigneusement

consigné les paroles qu’elle a dites au

pape et la réponse de Pie XII.

Elle écrit : « Très Saint Père, nous

sommes une petite famille, [nous

existons exactement depuis vingt ans.

Nous sommes seulement laïques,

mais] nous avons choisi

définitivement, pour pouvoir aimer

tout à fait le Christ : la pauvreté, la

chasteté, l’obéissance et la

soumission à l’Evangile. Nous

voulons apprendre chaque jour

davantage de Notre Seigneur à traiter

chacun de ceux que nous rencontrons

comme un vrai frère en partageant

avec lui ce qu’il n’a pas : notre pain,

notre maison, notre cœur, notre foi,

sans aucune distinction : de milieu

social, de nationalité, de race,

d’athéisme ou de péché.

Plus nous allons, plus nous

comprenons que pour vivre cette vie,

nous devons nous enfoncer dans

l’Eglise. Nous sommes, à cause de

cela, en relations pratiques et vitales

avec nos Evêques : ils sont pour nous

Jésus Christ. Mais, vous Très Saint

Père, vous êtes Jésus Christ encore

davantage et si vous vouliez bien

bénir notre vie, cela nous donnerait la

force d’aimer jusqu’au bout et de

votre part chacun de ceux que nous

devons aimer. »

Voici la réponse de Pie XII :

« Oui, oui, je vous bénis, je vous bénis

toutes, je bénis tout. Apostolat…

Apostolat… Apostolat. »

Elle souhaitait des actions

collectives en vue de faire évoluer les

politiques sociales, comme elle l’écrit

dès 1937 : « Il est peut-être plus

touchant de visiter, dans sa journée,

cinq ou dix familles nombreuses, de

leur obtenir à grand renfort de

démarches tel ou tel secours ; il serait

sans doute moins touchant mais plus

utile, de préparer le chemin à tel texte

légal qui améliorerait l’état familial

de toutes les familles nombreuses

connues ou inconnues de nous. »

Sa cause de béatification a été

introduite à Rome en 1990 par Mgr

François Frétellière, ancien évêque

de Créteil.

Le postulateur est le P. Gilles

François, auteur avec le P. Pitaud de

Madeleine Delbrêl, genèse d’une

spiritualité (éd. Nouvelle Cité).

« Il faut aimer sa patrie comme on aime sa mère »

(Pape François)

Pierre Selas - Jan 19, 2018 205 (tiré de : www.infocatho.fr)

En fin

d’après-midi

mercredi 17

janvier, de

retour à

Santiago du

Chili, le Pape François a rencontré

plusieurs dizaines de milliers de

jeunes, rassemblés au sanctuaire de

Mapiu, où est vénérée depuis 200 ans

la Vierge du Carmel, la sainte

patronne du Chili. Dans un discours

en partie improvisé, et dans une

atmosphère très chaleureuse, le Pape a

invité les jeunes à rester « connectés »

au Seigneur, qui recharge les batteries

d’une façon inépuisable.

« La foi provoque chez les jeunes

des sentiments d’aventure qui invitent

à passer par des paysages incroyables,

jamais faciles, jamais tranquilles… »

a souligné le Pape, dans une ambiance

digne des JMJ. « Vous aimez les

aventures et les défis » et « vous vous

ennuyez quand vous n’avez pas de

défis qui vous stimulent. Cela se voit

clairement par exemple, chaque fois

qu’arrive une catastrophe naturelle :

vous avez une capacité énorme pour

vous mobiliser, qui parle de la

générosité de vos cœurs », s’est

exclamé le Pape, s’adressant aux

jeunes d’un pays marqué par de

fréquents tremblements de terre.

Il faut aimer sa patrie comme on

aime sa mère : le Pape a invité les

jeunes Chiliens à assumer vis-à-vis de

leur patrie une fierté d’ordre. Il les a

aussi exhortés à refuser le cynisme

des adultes. Être « spirituellement

majeur », cela ne doit pas signifier se

convertir au cynisme, a martelé le

Saint-Père.

François a évoqué la préparation

du Synode sur la jeunesse qui se

tiendra à l’automne prochain au

Vatican. « L’Église doit avoir un

visage jeune, plein de vie », s’est

exclamé François, qui a rappelé que

des jeunes d’autres croyances seront

également impliqués dans ce Synode.

Rester connecté au Christ

Filant la métaphore du téléphone

portable, François a insisté sur

l’importance de savoir recharger sa

batterie, car parfois, si nous perdons

la connexion avec Jésus, « nous

finissons par noyer nos idées, nos

rêves, notre foi, et nous nous

remplissons de mauvaise humeur », a

averti le Souverain pontife. Il faut se

demander comment Jésus agirait à

notre place, dans les lieux de notre vie

quotidienne, par exemple face à des

cas de harcèlement dont nous sommes

témoins à l’école, ou au travail. Être

chrétien, ce n’est pas seulement suivre

un enseignement religieux, mais c’est

chercher à vivre comme Jésus aurait

vécu, a rappelé le Pape.

Reprenant une méditation d’un

ancien archevêque de Santiago, le

cardinal Raul Silva Henriquez,

François a invité à s’identifier aux

personnages rencontrés par Jésus dans

les Évangiles, en étant des jeunes

samaritains qui n’abandonnent jamais

un homme allongé sur le chemin, en

étant comme « Zachée, qui transforme

son cœur matérialiste en un cœur

solidaire », ou encore comme la jeune

Marie-Madeleine, « en recherche

passionnée de l’amour, qui rencontre

seulement en Jésus les réponses dont

elle a besoin ».

Même au milieu du désert, du

chemin, de l’aventure, il y aura

toujours une « connexion », il y aura

un « chargeur ». Nous ne serons pas

seuls. Nous bénéficierons toujours de

la compagnie de Jésus, de sa Mère et

d’une communauté.

Source Vatican News

EQUIPE SECURITE

Nous lançons un appel pour renforcer l’équipe qui assure la sécurité pendant la messe dominicale de

10h30. Les risques d’attentats existent toujours !

Il est nécessaire de constituer une équipe plus étoffée (2 personnes chaque dimanche), afin de permettre une

rotation mensuelle (1 service par mois ou tous les deux mois selon le nombre de membres dans l’équipe).

Recrutement à la sortie de la messe de 10h30

Responsable : Christophe 06 52 26 13 78 [email protected]

Carnet de famille

Entrée en catéchuménat : le 28 janvier d’Annette JACOB

Baptême : le 11 janvier (et naissance au Ciel +) de Côme BELIGNE, fils de Rémi et Colombe née ESPIEUX

Fiançailles : le 6 janvier de Jean PERROT et Maylis de BONNIERES ; le 3 février de Thibault TAYEAU et Domitille

ROLLET

Mariage : le 6 janvier de Sébastien BROS et Clotilde GAUDILLIERE

Rappel à Dieu : le 20 janvier de monsieur Jean-Luc GUILLARD, père de Sophie, Angélique, Estelle et Quentin. Le 26

janvier de madame Denise-Marie FAYET, mère de Mlle Emmanuelle FAYET. Que le Seigneur les accueille dans son

Paradis et console ceux qui sont dans la peine!

La bonne humeur !

« Il nous arrive tous d’être de très

mauvaise humeur, tristes ou

mécontents, prêts à nous impatienter

de tout et contre tous ! Lorsque nous

sommes dans ce triste état et que nous

rencontrons une personne radieuse et

chaleureuse, aux paroles douces et

indulgentes, notre colère ne s’apaise-

t-elle pas soudainement et notre cœur

ne se dilate-t-il pas au contact de tant

de bienveillance ? Une telle personne

agit sur nous comme un rayon de

soleil qui perce nos nuages et éclaire

notre ciel sombre ! Inversement, le

caractère renfrogné peut facilement

attrister voire blesser son entourage.

Lorsqu’on rudoie par une parole dure,

qu’on affiche un visage taciturne, tout

s’assombrit autour de soi et… notre

mauvaise humeur empire !

Si tout nous réussit, nous satisfait,

nous sommes ouverts, gracieux,

épanouis. Le sourire est sur nos

lèvres, de bonnes paroles s’en

échappent, nos gestes sont affectueux

et empressés mais si un obstacle

survient, une réflexion piquante nous

atteint, un avis contraire s’oppose à

nous, tout change comme par

enchantement ! Notre front se

rembrunit, notre ton devient bref,

notre contact rude, nous rendant

parfois insupportable pour les autres.

Tel est le portrait d’une âme qui

n’a jamais travaillé à vaincre ses

passions intérieures, et qui par

conséquent, n’a pas acquis cette vertu.

Certes pour conserver un visage

toujours affable, un abord toujours

gracieux, il faut souvent refouler les

sentiments les plus vifs de notre

nature, immoler notre amour-propre.

Mais soyons certains que notre

bonheur en dépend. Une mère, une

épouse, une Supérieure, constamment

douce, d’égale humeur, ne blessant

personne par des paroles dures ou un

caractère brusque ou changeant, fait

rayonner la paix sur son entourage et

stimule l’imitation de cette vertu.

La bonne humeur est une vertu

contagieuse : saint Philippe Néri et

d’autres comme lui, gagnèrent un

nombre incalculable de pécheurs à

Dieu par leur inaltérable amabilité ! Si

l’égalité d’humeur est l’apanage des

saints, c’est qu’ils ont façonné leur

physionomie à celle de Jésus. Nous

aussi, essayons d’offrir à notre

entourage en toutes occasions, les

traits rayonnants du Sacré Cœur de

Jésus imprimés sur nos visages !

Soyons certains que notre bonheur

ainsi affiché sera contagieux ! »

Sœur Marie du Sacré Cœur

Bernaud, fondatrice de la Garde

d’Honneur du Sacré Cœur

Et si vous deveniez Garde d’Honneur du Sacré-Cœur !

Les objectifs des Gardes d’Honneur :

Répondre à l’Amour de Jésus qui s'est offert en sacrifice pour chacun de nous

« Pour eux, je me sanctifie afin qu'eux aussi soient sanctifiés dans la vérité » (Jn 17,19)

Devenir un consolateur du Cœur de Jésus

« J’ai cherché des consolateurs mais je n'en ai pas trouvé » (Ps 68,21)

L’heure de garde ne consiste pas à

passer une heure d’adoration devant le

Saint-Sacrement, mais à vivre une

heure quotidienne sans rien changer

aux occupations habituelles, qu’elles

soient d’ordre ménager, professionnel,

familial, de loisirs… mais en prenant

plus intensément conscience de la

présence de Dieu. Durant cette heure,

l’associé offre en louange et

réparation tout ce qu’il fait où qu’il

soit.

L’inscription symbolique du nom

de l’associé à l’heure choisie sur le

cadran est le signe visible de

l’engagement qu’il prend de consacrer

cette heure précisément à son « heure

de garde ». Ainsi, d’engagement en

engagement et du fait du décalage

horaire, les 24 heures du jour sont

couvertes (A Saint-Georges, le cadran

est placé près des fonts baptismaux,

au fond de l’église.)

Alors, n’hésitez pas et rejoignez, vous aussi, la Garde d’Honneur du Sacré-Cœur.

Renseignements auprès de Marie-Odile Bonfils, zélatrice 06 38 66 45 27

et sur le site http://www.gardedhonneurdusacrecoeur.org/

RECOLLECTION pour DAMES et JEUNES FILLES

avec l’abbé Spriet

Mardi 6 mars de 9h à 16h

Vénérable Pauline Jaricot et la nouvelle évangélisation

Pas d’inscription préalable

Renseignements [email protected]

Groupe Saint-Sébastien

Il s’agit d’une petite équipe de coureurs de tous les niveaux (étudiants et jeunes pros) qui se retrouvent tous les lundis soir pour une séance d’entrainement,

(parfois d’autres jours de la semaine).

Programme :

18h30 : Messe à Saint Georges (pour ceux qui le peuvent) 19h30 : RENDEZ-VOUS place Bellecour (pour tout le monde) 20h45 : Arrivée à la MSB, et opération « reprise de forces » (i.e. petit apéro/dîner) 21h30/22h00 : Fin et annonce du programme du reste de la semaine (courses informelles, proposées par les coureurs les plus motivés).

Pour qui :

Coureurs / coureuses de tous niveaux avec deux jambes fonctionnelles et une dose de bonne humeur à partager !

Objectifs :

Monter une petite équipe sportive qui pourra éventuellement se présenter à certaines courses sous un dossard commun (sans obligation). Courir régulièrement (sans engagement), sans perdre de vue la dimension spirituelle. Passer un bon moment et également permettre à ceux qui ne connaissent pas Saint-Georges et/ou se sont éloignés de l’Eglise d’éventuellement les en rapprocher par le sport. Rejoignez l’équipe !

Contact :

Etienne de Saint Victor : 06.52.34.45.89 - [email protected]

Pierre Sautel : +33 6 80 30 88 84 - [email protected]

Petites annonces

Paroissiens de Saint-Georges recherchent d’une femme de ménage sérieuse pour leur maison située à Lyon 5ème à raison de 3 heures par semaine : [email protected]

Jeune fille en apprentissage au Conservatoire National Supérieur cherche studio (25m2 à peu près) dans le centre de Lyon. Tel : 06.48.32.68.66. [email protected]

Maraudes : les personnes ayant de la nourriture à donner (stocks pouvant être facilement conservés) ou affaires chaudes peuvent les fournir pour les maraudes organisées le lundi soir par la conférence Saint-Vincent de Paul de Saint-Georges. Contact Pierre HENRI-ROUSSEAU 06 66 95 22 39.

Collecte de couvertures et vêtements chauds pour les SDF de la presqu’île : les déposer à l’église ou contacter Clément Rivoal : 06 40 44 26 14.

Fleurs : nous recherchons des bonnes volontés qui puissent aider à fleurir l'autel un samedi par mois. Contact : Brigitte Horiot [email protected] ou 06 84 23 51 75.

Proposez vos services pour que l’église soit ouverte le samedi (1h quand vous voulez) : John Harkness

06 88 12 39 38. Un tableau doodle est envoyé tous les vendredis.

Achetez le CD de la chorale !

Les recettes vont à la restauration du grand orgue.

1 CD = 15 € ; 5 CD pour le prix de 4.

Demandez-le à la sortie de la messe ou à la sacristie.

Cycle de conférences mensuelles pour dames et jeunes filles organisées par l’Opus Dei

« Vers une écologie intégrale »

8/02/2018 : La révolution technologique : vers un monde meilleur ou le meilleur des mondes ?

Au Centre culturel « Mont d’Or » 16 quai Général Sarrail 69006 LYON Code : 6264A. RDC à droite

De 19h00 à 20h30 - Participation aux frais libre

Inscriptions : 04 78 23 77 42 ou : [email protected]

SERVICES

Servants de messe : Responsable : Antoine Wyss : 06 99 19 75 17 ou : [email protected]. Répétition le 24

février de 14h30 à 16h.

Chorales :

- Chœur grégorien (hommes et femmes) (messes de 10h30 et 19h) : répétitions le

mardi de 19h15 à 20h.

- Chorales polyphoniques :

Chœur Convivium (messe de 10h30) : répétitions mardi à 20h et dimanche à 10h.

Chef de chœur : Felipe Lesage : 06 95 91 87 46. http ://choralesaintgeorges.blogspot.fr

Chœur d’enfants : Chef de chœur : Felipe Lesage.

Schola Vesperis (messe de 19h).

Chef de chœur : Sarah Lyonnet : 06 65 01 42 82 http ://scholavesperis.github.io

Garderie : Pour que la messe demeure recueillie, merci de ne pas laisser les enfants crier dans

l’église. L’éducation commence dès le plus jeune âge. Si les gazouillis ne sont pas une vraie gêne, les cris le sont pour

vos voisins, pour le célébrant, parfois même pour le prêtre qui essaye de confesser à côté, et pour vous-mêmes. La

garderie se tient à la crypte. Pour les parents qui veulent rester avec leurs enfants il est possible de suivre la messe (en

audio et vidéo) depuis la crypte. Contact : Marie Wyss 06 01 42 87 78.

Equipe Sainte-Marthe (« panier du curé ») : rejoignez l’équipe pour porter un repas par mois (pour trois

personnes) ou des courses à la MSB. Contact : Marie-Odile Bonfils [email protected] 06 38 66 45 27.

Equipe Ménage :

A l’église : chaque vendredi de 13h30 à 15h30.

Contact : Carole Biardeau [email protected] ou 06 58 60 79 30.

A la Maison Sainte-Blandine : Christine de Pazzis 06 28 33 58 45.

Linge d’église : Contact : Cécile de La Rochefoucauld : [email protected]

Société Saint-Vincent-de-Paul : devenez bénévoles ! Pour les maraudes, contactez Pierre Henri-

Rousseau, 06.66.95.22.39, [email protected]. Pour les visites, contactez Basilisse Espieux 06 82 52 73 60

[email protected]. Prochaine réunion : mercredi 7 mars à 20h15 à la MSB.

Nouvel An à Lagrasse :

Ce sont 28 étudiants et jeunes professionnels qui ont répondu à l’invitation de passer

le Nouvel An à l’abbaye de Lagrasse. Occasion de bien finir et de bien commencer l’année,

sous le regard du Seigneur, dans une joyeuse ambiance de saine amitié et de grande liberté :

outre les offices (laudes, vêpres et complies), les messes (très belles : chantée le 30, solennelle le 31 et pontificale le 1er

!), le chapelet,

un topo, nous eûmes l’occasion de faire une dégustation de vin (et d’eau ! si, si !!) avec un vigneron du coin, une petite balade avec

belle vue sur le village (un des plus beaux de France), même si le ciel bleu du Sud ne s’est pas beaucoup montré, un beau feu

d’artifice (celui que la mairie n’avait pas pu tirer le 14 juillet), admiré depuis le donjon de l’abbaye, une adoration de 23h à minuit le

31/12... Nous avons pu beaucoup échanger entre nous et avec les religieux, en particulier avec le Frère Benoît (ancien paroissien de

l’abbé de Montjoye) qui s’occupait de nous et nous accompagnait (Il sera ordonné prêtre le 21 avril par le cardinal Sarah : priez pour

lui !). Cette sortie fut l’occasion, pour beaucoup, de découvrir ou de mieux connaître cette belle abbaye (dont les origines remontent à

Charlemagne) et cette non moins belle communauté (20 prêtres et 15 frères ; moyenne d’âge : 40 ans) de chanoines réguliers. Ils

vivent en communauté, sous la règle de saint Augustin et sous un Abbé, mais sont destinés à l’apostolat actif (ils ne sont pas cloîtrés).

C’est une vie à mi-chemin entre les moines (comme les bénédictins) et les prêtres diocésains. Nous avons vécu trois jours en

chrétienté, dans une belle communion et vraie charité. A refaire !

le groupe la dégustation de vin la ballade

A vos agendas !

Catéchumènes (adultes demandant le baptême ou la confirmation) : mercredi 7 et dimanche 18 février (et non le

mercredi 28) de 20h à 22h (pour les adolescents : samedi 3 février de 17h à 18h30).

Néophytes (adultes récemment baptisés ou « recommençants ») : mercredi 7 février de 20h30 à 22h .

Catéchisme (CP à CM2) : tous les mercredis de la période scolaire de 9h30 à 10h45 à la MSB (puis 7 mars).

Collégiens et Lycéens : mercredi 7 février de 19h à 20h à la MSB (puis 7 mars).

Etudiants et jeunes pros :

1. Rosaire Vivant des jeunes : jeudi 1er

février de 19h15 à 21h15

2. Groupe Cardinal Journet : jeudi 8 février de 19h15 à 21h15.

3. Groupe Benoît XVI : lundi 19 février (et non le 26) de 19h15 à 22h.

Catéchisme pour jeunes pros et adultes : lundi 5 février de 20h à 22h au collège Sts F. & J. de Fatima.

A la découverte de la Bible : vendredi 9 février de 20h15 à 21h30 à la MSB.

Initiation pratique sur la liturgie de la messe : Le même cours est redonné tous les deux mois, pour vous

aider à mieux suivre la messe, à mieux vous repérer dans votre missel. Mardi 13 mars de 20h à 22h à la MSB.

Soirée jeunes couples (moins de 5 ans de mariage) : Jeudi 8 mars à la MSB. Accueil à 20h ; chapelet à

20h10 ; apéritif /buffet à 20h30 ; topo/échanges à 21h ; prière finale à 22h30. Il est possible d’arriver jusqu’à 20h30.

Inscription obligatoire avant le lundi 05/03. Contact : Luc et Lucie Taupenas : [email protected]

Foyers Domus Christiani : Contact : Bernard et Chantal PERREAU :

[email protected] - tel : 09 81 15 62 60 - www.domus-christiani.fr.

Formation Billings : Contact : madame Paquet : [email protected]

Appréciation de la musique sacrée : lundi 26 février de 20h à 22h au 52 rue Saint-Jean, Lyon 5ème

Contacter Felipe avant de venir : 06 95 91 87 46. Les boissons sont offertes et les plats à grignoter sont les bienvenus !

Thème : Pays de mission

Cours de latin liturgique : mercredi 21 février de 19h30 à 20h30 à la MSB par Pierre HENRI-ROUSSEAU.

Pèlerinage mensuel à Ars : Pèlerin d’un jour : un vendredi par mois (9h-15h) : Isabelle Tixier 06 15 40 40 68

Mardis de Saint-Jean-Baptiste avec l’abbé Dor : mardi 13 mars (20h-21h30)

Salle paroissiale 7, rue des Antonins : Le combat de la prière (CEC2828-2865)

Rosaire mensuel pour la Vie : Samedi 17 février à 10h30

chaque 3ème

samedi du mois à 10h30 sur l’esplanade de Fourvière (devant la statue de saint Jean-Paul II)

Exercices spirituels de Saint Ignace

pour dames

du dimanche 25 février (18 h) au vendredi 2 mars (17 h) à Ars

Renseignements et inscriptions :

[email protected] , 27 rue Docteur Nodet – 01000 Bourg-en-Bresse. Tél.: 04 74 32 86 59

Les Rencontres de la Lanterne Magique

Une Vie pour une Vie, Maximilien Kolbe

Film inédit en France (1991, 91 minutes)

Il s'agit d'un long-métrage réalisé par le grand cinéaste Krzysztof Zanussi,

ambassadeur polonais du cinéma chrétien en Europe,

sur le sacrifice du Père franciscain saint Maximilien Kolbe.

Jeudi 8 février à 20h à l’Espace saint-Ignace, 20 rue Sala 69002 LYON.

Entrée libre

Projection précédée d’une introduction et suivie d’un échange critique

DATES DES QUETES IMPEREES en février 2018 : Contrairement aux quêtes effectuées aux messes du dimanche, les quêtes impérées ne sont pas affectées aux ressources de la paroisse. Ces collectes ont une destination prédéterminée : elles sont affectées à des causes spécifiques pour soutenir l’Eglise dans ses efforts majeurs (formations, missions, vocations...). L’organisation de la quête impérée est déterminée par le diocèse qui peut décider d’affecter tout ou partie de la quête.

18 février (1er

dimanche de carême) : Formation des séminaristes (totale)

Onction des malades, communion à domicile…

Proposez la venue d’un prêtre à vos parents ou amis gravement malades ou affaiblis par l’âge, pour que nous leur

proposions la confession, la communion et le sacrement des malades. Ce sacrement est destiné d’abord à fortifier la

personne, corps et âme, et non à la faire mourir ! Ce n’est pas réservé à la dernière extrémité.

Service catholique des funérailles 7 rue du Plat 69002 Lyon – Tél. 04 72 16 29 08 www.s-c-f.org

Offrande des messes : Messe : 17 € ; Neuvaine : 170 €

Quête prélevée :

Grâce à vous l’Etat donne à la quête ! ! ! Vous êtes gagnants et nous aussi.

N’attendez plus ! (remplissez le tract sur les tables, puis remettez-le-nous)

Du nouveau sur le site internet de Saint-Georges !

(photos, vidéos, inscriptions en ligne pour les annonces de semaine ou le bulletin mensuel…)

Clip sur Saint-Georges (avec drone) par Wefly « La foi, un chemin vers l’espérance » (4’50)

Vidéo de la Dédicace de Saint-Georges en 2012 : Extraits de la cérémonie (35’) et homélie intégrale du cardinal (18’)

A regarder sur www.eglisesaintgeorges.com et à partager !

Recevez par courriel le bulletin mensuel et/ou les annonces hebdomadaires

en vous inscrivant sur le site de Saint-Georges

Calendrier de février 2018 à Saint-Georges

Date Fête Messes NB

Jeudi 1 St Ignace d'Antioche, évêque et martyr 8h45

18h30 adoration

et confessions de 17h30 à 18h15 chapelet

à 18h

Rosaire Vivant des jeunes de 19h15 à 21h15

Vendredi 2 Présentation de Jésus

et Purification de la Sainte Vierge

6h30 18h30

(chantée)

Messe chantée à 18h30

ADORATION jusqu’à minuit

Samedi 3 De la Sainte Vierge

(Salve sancta parens) 9h

11h

Renouvellement de la Consécration au Cœur Immaculé de Marie Chapelet à 9h40 - Confessions de 9h45 à 10h45

Cours pour les catéchumènes adolescents de 17h à 18h30

Dimanche 4 Solennité de la CHANDELEUR

9h 10h30

19h

Bénédiction et procession des cierges à 10h30

Adoration et confessions à 17h, vêpres à 18h

Lundi 5 Ste Agathe, vierge et martyre 18h30

adoration et confessions

de 17h30 à 18h15 chapelet

à 18h

Pas de messe à 7h Catéchisme pour adultes à 20h au collège

Mardi 6 St Tite, évêque et confesseur 8h15

18h30

Mercredi 7 St Romuald, abbé 7h

18h30

Cours pour collégiens et lycéens de 19h à 20h Cours pour les néophytes de 20h30 à 22h

Cours pour les catéchumènes de 20h à 22h

Jeudi 8 St Jean de Matha, confesseur 8h45

18h30 Groupe Cardinal Journet à 19h15

Vendredi 9 St Cyrille d'Alexandrie, évêque, confesseur et docteur

6h30 18h30

Cours sur la Bible de 20h15 à 21h30

Samedi 10 Ste Scholastique, vierge 9h

11h Chapelet à 9h40 - Confessions de 9h45 à 10h45

Dimanche 11

Dimanche de la Quinquagésime

9h 10h30

19h Adoration et confessions à 17h, vêpres à 18h

Lundi 12 Les sept Saints fondateurs des Servites BVM 18h30

adoration et confessions

de 17h30 à 18h15 chapelet

à 18h

Pas de messe à 7h

Mardi 13 de la férie 8h15

18h30

Mercredi 14 Mercredi des Cendres

7h 19h30

(chantée)

Imposition des cendres

et messe chantée à 19h30

Jeudi 15 Jeudi après les Cendres 8h45

18h30

Vendredi 16 Vendredi après les Cendres 6h30

18h30 Chemin de croix à 18h

Samedi 17 Samedi après les Cendres 9h

11h Chapelet à 9h40 - Confessions de 9h45 à 10h45

Dimanche 18

Premier Dimanche de Carême

9h 10h30

19h

Quête impérée TOTALE (séminaires) Cours pour les catéchumènes de 14h30 à 16h30 Appel décisif par le cardinal à 17h à la Primatiale

Adoration et confessions à 17h, vêpres à 18h

Lundi 19 Lundi de la première semaine de Carême 18h30

adoration et confessions

de 17h30 à 18h15 chapelet

à 18h

Pas de messe à 7h Groupe Benoît XVI à 19h15

Mardi 20 Mardi de la première semaine de Carême 18h30 Pas de messe à 8h15

Mercredi 21 Mercredi des Quatre-Temps de Printemps 7h

18h30 Cours de latin liturgique à 19h30

Jeudi 22 Chaire de St Pierre, apôtre 8h45

18h30

Vendredi 23 Vendredi des Quatre-Temps de Printemps 6h30

18h30 Chemin de croix à 18h

Samedi 24 St Mathias, apôtre 9h

11h Chapelet à 9h40 - Confessions de 9h45 à 10h45

Répétition des servants de messe de 14h30 à 16h

Dimanche 25

Deuxième Dimanche de Carême

9h 10h30

19h Adoration et confessions à 17h, vêpres à 18h

Lundi 26

Retraite des prêtres

de l’association Totus Tuus à Triors

7h Pas de chapelet ni d’adoration

ni de messe

Pas de messe à 18h30 Pas de Groupe Benoît XVI à 19h15

Mardi 27 Pas de messes

Mercredi 28 Pas de cours pour catéchumènes

Jeudi 1er Pas de Rosaire Vivant

Vendredi 2 18h30

(chantée)

Pas de messe à 7h

Chemin de croix à 18h - Messe chantée à 18h30

ADORATION jusqu’à minuit

Samedi 3 Samedi de la deuxième semaine de Carême 9h

11h

Renouvellement de la Consécration au Cœur Immaculé de Marie Chapelet à 9h40 - Confessions de 9h45 à 10h45

Cours pour les catéchumènes adolescents de 17h à 18h30

Dimanche 4 Troisième Dimanche de Carême

9h 10h30

19h Adoration et confessions à 17h, vêpres à 18h