Bulletin de l'Académie Malgache XII, 2 - 1913

download Bulletin de l'Académie Malgache XII, 2 - 1913

of 151

description

ANNEXE H9-13VOLUME XII(Deuxieme Partie)BULLETIN deL'AGADEMIE MALGACHEFondee le 23 Janvier 1902 par M. a Tananarive le Gouverneur General GALLIENIPhilologie — Ethnographic Histoire — Croyances — Traditions — Legendes Institutions politiques et sociales Lois et coutumes Paleontologie — Sciences naturellesIndustrie ancienne des objefs en pierre de Vohemarpar MM. MOUREN et ROUAIX Pour plus de clarte nous avons groupe sous les paragraphes suivants : I. — I uatsy a Vohemar. II. —Fouill

Transcript of Bulletin de l'Académie Malgache XII, 2 - 1913

ANNEXE H9-13

VOLUME XII

(Deuxieme Partie)

BULLETIN de

L'AGADEMIE MALGACHEFondee le 23 Janvier 1902 par M. a Tananarive le Gouverneur General GALLIENI

Philologie Ethnographic Histoire Croyances Traditions Legendes Institutions politiques et sociales Lois et coutumes Paleontologie Sciences naturelles

Industrie ancienne des objefs en pierre de Vohemarpar MM. MOUREN et ROUAIX Pour plus de clarte nous avons groupe sous les paragraphes suivants : I. I uatsy a Vohemar. II. Fouilles des Karsjkajt-s aux environs de Vohemar. HI. Ebauches de marmites en pierre taiilee. IV. Marmites en pierre taiilee et polie. V. Sculptures divert"- evM.nii en plusieurs points de la province. VI. Dispersion en divers \ i1 agi s du nordde Madagascar de debris de marmites en pierre taiilee. VII. Legendes indigenes ayant trait aux Ratsikajes. VIII. Rapprochements a (aire entre les manifestations -- conduites y amenant, il y a encore quelques annees, un filet d'eau ; 4 Au sud du village de Tanambao, en allant vers Ambokirobo, pres de la riviere Ankavana, en deux points assez eloignes l'un de l'autre, des restes de piliers en pierre de 0 m. 20 environ de diametre sur 1 metre de hauteur, disposes quatre par quatre a la maniere de piliers d'augle d'une maison. La legende malgache veut v voir les debris de maisons d'un Ratsikaje, l'une destinee a la vadibe , l'autre a la seconde femme ; 5" Pres de Ngontsy, sur la riviere Anhobe, deux sculptures representant : la premiere, une pirogue : la seconde, un boeuf pret a etre embarque. Sur la rneuie riviere et vers les sources, un moulin en pierre analogue aux moulins a betsabetsa, compose d'une table munie d'uue rigole et d'un rouleau servant de meule ; 6 A Ratsianara, dans la presquile de Masoala, sur un affluent de la riviere Fompana et dont le nom typique de Antsahatingy aurait ete par decence transforme en Ratsianara une Venus impudique sculptee en ronde bosse dans un rocher. La sculpture va des epaules aux chevilles, la femme est representee couchee sur le dos, les jambes ecartees. VI. Dispersion en ordde Madagascar

On trouve en divers villages du nord de Madag; exemplaires en nombre toujours restreint un ou d marmites taillees, dont la presence en ces divers lieu quefois tres eloignes des centres de production connu ce jour, reste assez mysterieuse. Aucun renseigne ne semble pas qi vestiges.

Au bord de la riviere Antanatana, at Manambato, en pleine brousse et en regie avons trouve 1'ebauche d'un couvercle de r

la Mahavavy, dans la region s; Zarandavavy, vers les sources' signale avoir trouve dans une mite analogue a celle dont noi et taillee egalement dans la me Enfin, M. Franquelin signale : en pierre taillee au village d'; Mahavavy, et qu'a la lecture d

La quasi unicitede* c.veinpiaires en chaque point laissepenserqu'il s'agit, dans les divers > et d'une boue gi Sampona . L'usage de la pierre serait done anterieur a celui de la poterie. Rakot, 1'elephant de pierre le Vatolambo d'Ambohitsara est taille dans la meme Vatodid> et alinl.ii>' sans plus de preuves toute eette industrie air Dans une note parue au liuih'iin de I'Academie Malgache, annee 1910, pages 141, nous avons fait remarquer que cette region du Fanantara-Sakaleona avait regu un essaim de colons arabes de l'Ankarana et que leurs descendants actuels, les Antambahoaka, n'ont garde qu'un souvenir assez vague de d II\>-III diceiement de celles attributes aux Karmathes et Bathiniens d'Arabie ainsi q if aux Onjatsy du Nord-Est de Mad Lgasear qui n'etaient autres qu'un rameau perdu de ces sectes-islae par les orthodoxes. II semble desormais probable, grace a l'interessante communication de notre collegue G. Savaron, que le fameux

'% i \

'Mo Ju S.S. JciUJeg.-CMr.WO)

Vatolambo est de fabrication locale, qu'il a ete tout au plus transports par voie fluviale des carrieres de steatite nouvellement retrouvees jusqu'a Ambohitsara. Ainsi s'ecroulerait encore une legehde qui fait de cetle statue primitive un elephant et non un sanglier (lambo, et le considere comme le palladium d'une odyssee dramatique de princes indo-arabes qui se serait terminee par un naufrage vers I'embouchure du Fanantara. Ces ustensiles de pierre du Sud-Est sont d'un modele plus simple que ceux de Yohemar, les trois piedsetant supprimes ; en outre, le corps du vaisseau est ventru au lieu d'etre droit. Neanmoins, autant qu'on en peut juger par un fragement d'un vase usage (n 4 de 1 ' n a desirer et leur elegance egalait celle des modeles qui" nous viennentde FAnkarana. Nous croyons utile aussi de signaler que Ghapelier, dans sa Iettre du I.S ventose duarsi I .so 4 an gouverueur de 1'ile de France (Bulletin de l'Academie Malgache, annee 1909, p. 117) signale, d'Isatrana sur l'lvondro, pres de Tamatave, l'envoi d'un echantillon de Vatou fekoune poutci (vato-faikono potsy) , pierre avec laquelle les Betsimisaraka fabriquaient encore a cette epoque des ustensiles qui se taillaienUacilement et durcissaient extremement au feu. Le nom donne a cette roche par les indigenes de 1'Ivondrona peut se traduire litteralement par : pierre blanche qui se taille a la hache. Gelui de Vatodidy employe sur les bords du Fanantara veut dire plus simplement : pierre qui se taille. Le port relativement facile de Tamatave, avec les fertiles regions de i'lvondrona, ont ete certainement un des principal]x points coh - arabisants du Nord-Est comme nous l'avions fait remarquer aussi en 1910 a propos de la jarre de pierre d'Ambodisiny. La encore leur passage ou leur occupation sont marques par des vestiges de cette industrie si partic II serait maintenant i ploi particulit dimportation qui preexistait en Arabia et plus exactement aui Barhein, cote Sud du golfe Persiq d'ou sont venus les ancetres des Onjantsy et de Batsikajy

Voyage an pays cTAncove((1785) Par M. MAYEUR Redaction de M. Dumaine

L'original m'arail rh- enrmjr par M. Maijcar an rommcntrmeitt (!r nott liaixcnm. II a disparu des a rehires de la Soed'te d Emulation a huptelle je I'ucais iiom (3j. Cet endroit, ion ie rapport deM. Mayeur, separe Ies Bel*hnir,t:racs des r n i>n>-< par uue Ungue de terre etroite oil Ton est oblige rie fair.' trainer ies pircgues pour parvenir a la riviere de ll,n:iuts ,niuz, avecqui il avait fait le serment de sang, le tenait fort exaclement sue les avis de tout ce qui se passail dans les environs. li acquit par cet homrne la certitude que les At.aua>ul>(>nh>* eu\'-iiieme-> projetaient de 1'attaquer an passage de la foivl s'il ne leur donnait pas la vaieur de dix enclaves' pour avoir le droit de traverser leur territoire. Effraye de nouveau, il chercha a eclaircir ses doutes en expedian strangers pour sonder leurs d -; i-iii* ns L'avis n lail qui ti op \ rai L i eut lieu. II en fut debarasse le le'- novembre au moj pelit .-aeriii |ui fut accompagne du serment d'usage. II gagna a cette tracasserie d'avoir pu regler avec ces gens quelques conditions pour la lib.-! ' du commerce et des chemins (1). M. Mayeur, echappe aux dangers les plus imminens et 1'esprit plus libre, continua sembler ses remarques sur Le royaume d'Hancove est habite par les Ambolam Hoves. II est tres vaste et renferme une population derable. Il est divise en plusieurs principautes qui oni chefs et administrateurs les parents males de plusieurs

Dianzajfe. II etait autrefois gouverne par un seul prince du nom de Ralambou, qui, ayant eu beaucoup d'enfanls males de plusieurs de ses t'emrnes, laissa a son deces ce vaste heritage a sa nombreuse famille design "' dan- le nays rnerae sous le nom de Zaffernlambou*, et qui se le dispute-rent longtemps de peres en fils. Gependant ['usage vouiail, et ['opinion publique y etait conforme, que l'aut.mie supreme appartint de droit a la branche ainee (l). G'est pourquoi on dit que le prince Simaroufe est le plus puissant des princes Hoves, quoique letendue de son terntoire soit maintenant plus que balancee par les succes de DiaiKOipouine qui a su meriter l'affection du peuple. branche cadette. II en est e'ii men:ie terns onc!e et beau-per de Simaroufe. Ce prince v s'elever, a fait alternative Dianampouinr son autn ment la guerre a Sitnarouj neveu ; mais celui-ci l'a redi a remettre ses domaines a S< ', I < /'/ , - n piVUIKM \ ! -i |(M inde !ha,t:a!f. auquel il est a present tres ; se nomine Etaffe. affe es famille royale, mais de la I raneii eadelle. Sa oapitale es Alassora. ' On a deja vu qu'i ! etai! i m guerre avec Sinuxronfe ainqueur et de s'attacher i II a ete force de se soumetti Andriene be laoune est u n auIn3 chef dont les etats ont ett (He for

! I'tviv 'de Simaroufe. lis vivenl tous deux en parfaite intelligence. Tanane malaza. 11 y a plusieurs autres c he!', ei: quatrimne ordre, tous de la race des ]/.!;;.--r.ilnJr.,u*. ' lis :i maitres des Hove s de le des tributs et s'arrogeant tonItes [es prerogatives de ia souverainete, etunesoumission parfaite. connues des Europe* & permettre d

queur et de s'attacher a son i

certain,.'". d- M idag.^v ir. M.M.i assure que Simaroufe a recu de ses ay.ux en IierP.a-e terres quon dit s'etendre jusque chez les Ante* mnmom sont places tres au Sud. il .-t t til que d n< cell.- pan est limitrophe de celui XAivlrautMiie uri pen plus vers le IEst ; des Bezounzouns dans le Nord ; de quelques autres cantons ayant divers noms, dans 1'Est ; et des Seclaves dans l'Ouest. Enmon part c. i?r, jerrois quele royaume d'Hancove decrit un demi-cercle de l'Est a l'Ouest en tournant vers le Sud. Plusieurs voyageurs europeens m'ont assure que les Antes marnmous ont des souverains particuliers independants de ceux des Hoves. II est vrai qu'on ne peut avoir une foi entiere dans leurs recits. Ces voyageurs se bornaient a faire le commerce des esc : laves dans ces pays geographie, ni de l'e tude des mceui couraient (1). Le prince Shun roufe a plusiei irs enfans. Un seul est retier presomptif . G'est le fits aine qu'il a eu de sa premiere ae Rahatsavola maine. Cet enfant peut a^ lze ans. 11 s'appelle Maroumanompou. Le peuple Ho re est divise en t rois classes prir icipales. La premiere se compose de la famille royale v. ?sue de Ralambou dont 1 1 a ete parie plus hi tut. EUe s'intiti ^Zuffrmla.mhmi La seconde est la classe libre designee sous le nom de Hovas' lakes. La troisieme, celle des esclaves d'heritage des ponces, nommee dans le pavs ZurunmhtUii, laquelle se divise en deux classesparticulien - . i' n- pp,.|.. !/,,,/ ;W,^,Y>S qui depend de Sunuroufe, I \\\-)fiv[ient h Dianampouine. J'aurai occasion de revenir a ce qui les concerne. Les Zafferahniihmi* sunt cuivn-'-s on olivatres, et ont les cheveux mous et longs. On voit raeme dans cette classe des femmes qui sont presque blanches. Us ne se marient jamaisLr:< j approchen que dans le concubinage, n'etre point ape re. us. Les Iloruslaherl qu'ils sont surpris uv < une femme ou une tille d'une condition plus releyee qu'eux, i!s sont punis de mort ; la femme est condamnee a une amende pecuniaire, et la fille vouee au mepns. Cette premiere portion du peuple ressemble en tout aux Zajpmlambou* ; cost la plus considerable et la plus undustneuse. Les Hovas'lal le femmes qu'ils peuvent en entretenir. lis ont generalement pour elles des manieres affables et compiaisantes quVlles s'efforcent de meriter par la douceur et l'amabilite de leur caractere. Les maris Hoves ne ,le leurs compagnes. Us saiment mutueilement : nuile contrainte. nulle gene danscette union. Si l'un des deux epoux manque a la foi conjugate, ll n'est oblige a aucune reparation envers la partie offensee. Un mari qui, apres plusieurs annees de mariage, reconnait que sa femme n'a eu aucune intrigue, lui en fais quelquefois le rapproche, en lui disant: Tu es bien heureuse que je t'aie epousee, puisque personne ne t'a recherchee depuis que nous sommes ensemble . Lorsqu'une femme est surprise en flagrant delit ou plutot en adultere, c'est le suborneur qui est jiuni. II payera 1'amende d'un boeuf s'il ne dit pas au mari, des qu'il en est apergu : Alade tompe coua. Ce qui signifie : Baxusez mon rnaitre. Une femme sterile est communement meprisee parmi les Hoves. Par un usage singulier et constant dans le pays, il est permis aux deux sexes, le ler jour de la lune d'aoust, d'ac enmiuer.' {>>- I tppnrfent du p iy- de- S,, lar,^ ou du Haiiicouli', i t ies Hoves ! rupioierit avec le coton pour servir de vetement au peuple indigent. Les Hoves soul g.'iiei a Vm.eil l..res. lis ne connaissenl quemment. Le trait SUA mi ; -i , voir.pa ! I '^re" inspire le \ ice d'ivrogn* rio I. me au point d'absorber ses facultes inteilectuelles et d'attaquer Des noirs de la cote de 1'Est porterent il y environ vingt but en seen I. !a tr.iva b->!ine e! parvi en . ''" de semblable sous ses veux. 1! ri'att eh t d ab >rd cette liqueur aucune idee de mal t'aire ni de unite, il remarqua seulement qu'elle lui donnait une certaine energie de at il manquait pour les ffocr.< sur lesq,!,. er par droit d'beivdite. Son grand-pere Dia>r nnirouhnfmrriiie venait de mourir ; ce prince sans earaetere avait laisse affaiblir son autorite, et sous son regno I'llove uV-tail pin.- ipi'u.i nrigand^pi'il tailait ramener a plus de souuii^sion au -ouverain et de respect pour les lots . taclte difficile i rcmplirpour son suceesseur. Mais I'liahitude rendit cet auxiiiaire de cirM funeste a ce jeune prince qui ne garda plus aucune reserve, s'enivra tous les jours sans lumie ni pudeur et eut 1'imprudence de se montrer ainsi dans les assemblies de son peuple qui souffrit longtems de ses extravagances sans murmurer. iMais enfm, un jour etant ivre, il eut le mallieur detuer sa premiere ferame (1782) le peuple profita de la circonstance pour le forcer ii i itenieni de rwnniv \ cette pernicieuse habitude. On tint a se sujet une assemble, generate ou on le forca d'assister et dans laquelle on s'empara de son fils aine age de six ans, qu on lui presenta en lui adressant les paroles nantsous notre surveillance ; nous voulons lui apprendre a nous gouverner, puisqu'ii est vrai aujourd'hui qu'en restant pres de toi il n'aurait sous les yeux que de mauvais exemples. Nous voulons noire tranquiliite, las que nous sommes des vexations que cet etat continuel d'ivresse fait peser sur nous. L'innocence de ton fils, le respect que les Hoves portent a leurs souwrains, s'opposent au voeu que nous avious forme .1 abord d changer de domination. Mais sine germaine, et qui met le comble a noire ressentiment, ne pouvant demenrer sans vengeance, nous nous sommes assembles pour en deliberer. II a ete convenu que tu ne recevrais plus l'hommage de notre scumission et nos tributs ; que nous regarderions comme ennemis du peuple Hove tous ceux d'entre nous qui te reslenmm' attaches; jusqu'a ce que tu aies dec I que tu renonces entiere ment a Tusage des liqueurs fortes. Nous en avons fait le serment en tixant un terme a tes reflexions. En attendant que ce terme soit aspire tu rcsteras suspendu de toute auto rite sur nous. Nos hommages seront adresses a ton fils. Apres cette legon donnee a son souverain, le peuple se retira emmenant avec lui le jeune prince aux acclamations de ne. IlfutconYi /'. a-dire: la loi (ling,>z>> pas, ellereste immua. quand le chef disparait. Le grand chef dont les petites gens se moquent. Doucereux, mais en qui on ne peut avoir confiance. Un chef, quelque haut place qu'il soit, a toujours un cnei qui lui est superieur. Celui qui precipitf tions perd tous ses moyens et ne gagne rien.:' garde daosJa main), le tandraka n'est pas tue et le-(quand il se croit beau) d'abord a cause de ses ergots puis a cause de sa Crete (Uty). partie des organes sexueis feproverbe par derision, pourdesigner la crete rouge du coq qu'on appelle sangart akohoMandrobakatsy fa manaoro ela. Ce n'est pas la destruction qui est longue, mais c'est la construction. Sandrotsanaka mahafola katoka. L'enfant remonte brusquement (d'un coup d'epaule) (sur le dos de celui qui le porte) peut avoir la nuque brisee. Tsianao tabiha sary rebiky. Litteralement : ne donne pas a la gloire la figure de la danse (sary); image, figure. I ._ les estropies en imitan! u^urs infirmites (Tabiha, gloire, force ; resiky, danse de joie). Trenombilahy ny teninao. Ta parole, c'est le beuglement du taureau (au figure : la parole du chef). Elle est vraie cette parole, nous saiuons ; elle n'est pas vraie, nous saluons toujours. Androany art tena fa hamaray koa an' olo. Aujourd'hui pour moi, demain pour les autres(4H'tena, pour moi; an olo, pour autrui). TimpaV ombalahy ny teninao : makavoa mahafaty ; tsy On a i ite fait de detruire mais cons truire est beaucoupplus long Celui qui ecoute les flatteurs qui le proclament superieur a ce qu'il est (qui le haussent brusquementd'un coupd'epaule) peut en souffrir. avoir son avenir brise, tomber de haut. Ne sois pas hypocrite et moqueur. Ne fais pas semblanl d'etre aftrtsfe (par le malheur du pro:i;i), >i ta commiseration n'est pas sincere. Le beuglement du taureau (qui commande le troupeau) c'est ta parole (puisque tu es le chef). On doit toujours obeir. On ne doit pas discuter les ordres du chef. Aujourd'hui pour nous le profit (le bonheur) et demain pour les autres. (Ce diction s'emploiecouramment pour ndiculiser les egoi'stes). Ta parole (6 mon pere) est semblable a un coup de piedmahavoa mahafany. Ta parole (ou tes reproches) ressemble (6 mon pere, 6 mon roi, 6 chef) au coup de pied du taureau. Si on en est atteint (si on est coupable) on est mort , si elle ne vous tue pas elle provoque un evanouissement (fany), une emotion profonde. Ne fais pas comme AndraraTsy hanao Andrarano mai ny an7 olo mandratsy no, ne neglige pas completeIran ment ta famille (et toi-meme) -!i ; : Andrarano > qui traitait 'V pour ne t'occuper que des aules etrangers, Ge precepte tres populaire s'occupait pas de r,,o quis'appelad'abord invite lesSakalaves,dont l'hosHavandra, est un ancetre pitalite est proverbiale, a ne kalave populaire. II a habite pas exagerer, a sauvegarder Ja Sakalava et Bengy, berceau les interets de famille, tout en de la dynastie des Marosera- se montrant i Laha mandrevo fasy,manac tsy hanitsaka fotaka. Celu qui foule le sable (aujourd'hui) ne peut affirmer qu'il bourbera pas(demain). Heloka rnalay, letovonandry La colere de celui qui voiis deteste est com me un linge mouillequ'onarroserai I. encore Filaolaovan' angongo-lahy tnamonjy ny madio TO rnilalai fotaka. L'amusementdel'an Nul ne connait, XulLa colere dictee par la haine ne fait qu'augmen-ter. (On ne peut faire entendre raison & qui vous hait). L'amusement du canard a bosse (angoyigo). Changer quelque chose de propre en quelque chose de sale, ou : Le geste du coupable qui se propre et la transformer en eau boueuse, en se debattant. debat, qui ment pour sedisculFigure : quand on a commis honteux de ceune faute, essayer de tromper, de bouiller les cartes, pour egarer la justice. (Angongo-lahy, canard sauvage, a bosse sur le nez). Fisakaizan anakomby. misaLa camaraderie des veaux kalza andia tsy mifampokai- (les mauvais camarades). Amis pendant la route, ils ne partagent pas leur dejeuner (pendant la halte).Lahivenkary, tsimahatindry ahoho. Le kary (chat sauvage)devenu trop gras ne peut plus attraper les poules. Sakaiza manodiky. Mpanodiky: celui qui colporte ce qu'on lui a dit en alterant la verite. Lily miary vondraka. Celui qui coupe en ecartant la viande (ferme) et en n'attaquant que la graisse (molle). Misa ny akoho fa tsy eto ny kary vieux sakalave. Les poules s'amusent quand le kary n'est pas la. En sakalave du Nord : Efa roso ny tabalaka, ny voalavo mitsinjaka.L'homme trop gras ne veut plus travailler ; il devient paresseux, maladroit, Le mauvais camarade, le createurde bruits mensongers, de potins. Celui qui se tient a distance des forts (des puissants) et ne s'attaque qu'aux faibles. Le lache. Quand le chat n'est pas la les souris dansent (proverbe frangais analogue).LE RITE SAKALAVE MENABELes ceremonies du rite ancestral sont nombreuses chez les Menabe qui ne perdent jamais une occasion tie chanter, de danser, de folatrer, de manger et surtout de boire. Or, la plupart dea tiient d ins le u 11 >i *li11 de copieuses libations. La raison re i^ . use fait accepter le vice comme une necessite. Les principales de ces ceremonies seront seules decrites. FATIDRA La ceremonie du serment du sang (faiidra) est connue de tous. Dans ie Menabe elle ne differe, d'ailleurs legerement, de celle celebree dans les autres parties de Tile, que par quelques modifications locales, le rite reste le meme. Le fatidraest la manifestation tangible, deja tres ancienne et qui ne manque pas de noblesse, de la mutualite malgache. FANAODRAVO De femao, coutume, et dravo, barbe du roi. Les Sakalaves designent sous ce nom special (dravo) la barbe du roi pour la distinguer de ceile des hommes du commun qui etait apLe fanaodravo avait lieu lorsqu'un roi sakalave coupait sa barbe pour la premiere fois. On amenait pres de Yalondahy (abri du roi) les deux taureaux les plus beaux et les plus puissants des troupeaux n >yau> . Undesanim tamp et du sang recueiiii le roi s'imbibait la barbe entiere, en guise de savon. Le second taureau n'etait pas attache ; les parents et les - du roi s'en etaieut rendus maitres et le mainl parlescornesdevantleroi. Gelui-ci, s'aj | rase au-dessus du museau de l'animal sur lequel tombait la barbe ensanglantee. La ceremonie terminee, le taureau etait mis en liberte ; il d.'venait masij (sacre) et on le venerait pendant toute sa vie a laquelle devait mettre fin la seule vieillesse.HAZOLAHY L'hazolah , etait celebre au moment de la fabrication des tambours sacres (hazolahy) destines aux tam-tams a faire devant les dady. Les grands chefs {masondranobe) etant assembles, on choisissait un charpentier. Puis on se rendait dans la foret en emmenant un bceuf qui etait tue au pied de farbre dliazomalany choisi pour fournir le bois necessaire a ition des tambours. On arrosait le tronc de sang du boeuf. Puis la viande etait di aits apres, toutefois, qu'avaient ete mis de cote les morceaux toujours destines an roi : sitrohiiiy, Itohiy, losony (bassin, queue, jarrets de derrirre) (rodiiwna des Hova). Le tronc depouille de son ecorce et la peau du boeuf etaient ensuite portes dans la cour du palais (lapa) et places a cote de la trompe d'appel ("iti>irlt : g,os coquillage;, sur une cJaie de 2 metres de haut et recouvei d'un lamba. La tailledes caisses, leur evidement, le placement des orifices, etc., avaient lieu le vendredi, : ly. Cetaitegalement un vendredi que les tambours termines etaient portes dans \ejomba, case des dady, en presence de tous les chefs assembles. Avant de fermer ies portes dujomlm, on faisait jurer au charpentier qu'ii n'avait place aucun sortilege dans les hazolahy. MISORONA La preuve de la legimite de l'enfant nouveau-ne reside en partie dans le temoignage des personnes qui ont assiste au mariage des parents. Mais cela ne suffit pas pour donner a l'enfant devant le fomba sakalave (la loi) la legitimite et les droits a l'heritage qui s'y rattachent. Pour que l'enfant soit reconnu legalement l'heritier de son pere, il faut que ce dernier lui consacre ce titre en invoquant avant sa naissance les manes de la famille. Quelque temps avant les couches de sa femme, l'epoux se rend avec un boeuf ou une chevre dans un endroit consacre. II s'adresse a haute voix aux manes des ancetres en les suppliant de presider a la naissance de l'enfant. 11 leur prornet, s couches de s "et oil doit s sacrifice I'animal promis dont il repand, les feuilles du satrana, en remerciant a uauic *UIA .i n'a pu, p"' ses os//,////, r-liibiir nettement le diagnostic. La claie par des troncs d'hazoambo (arbre consac le malade pendant la journee' et cela pendant huit jours conseculns. Atind'obleuiren faveur du ma deZanahary, on plante au pied dubiloun pe arbre aux branches duquel on attache des amulettes, desex-voto de pailie tressee, des lambeaux d'etoffe, etc. nis du patieTAMPAKANAKAdea migrations arabes, et celle du Tampakanaka Cette'ceremoni risible. Elle se fail pendant deux ou trois nuits de suite. Le pere avertit parents et amis quinze jours a l'avanc Ceux-ci, pour lui etre agreables, preparent du toaka sakala kily, loakoko (fruit du satrana), stt.'wn, etc., scion la saiso Les enfants sont ordinairement circoneis en has age. Cependai ceux dout lespa'i n'-- nf1 pu - i r o: ur- 'ra'f'o- in>,, or q tiJ [H'uvcii! rout!'!' vi'-'u ui - -T !) p >ur !es fete-, ponveiils demands a Za,al,a,, ., .,queauvai-,, esee3 soient obtenirleXarrose delate tea iix pieds Un boeuf es Ynnhoko. Le pere, arme d't pui \a, iuvot-al ion gutturale au i:ours de roeux et iciio il apf)i lie a lui so.- i eur demande d'etre sou interprete aupres de aliary et d'o!btenir de 1 On ku'nt nji egorgo re tin uior ceau de la gorge iiu'boeuf ttvmile dliq:. . . ..,:.. ;Autrefois cette partie etait plaeee dans un fusil charge a poudre. On tirait le coup de fusil a la fin de la ceremonie, pour que l'enfant devint un guerrier. Aujourd'hui les SakaJaves placent le prepuche tranche h lextremite d'une lance la membrane est enterree L'hazomanga est place a Test de la case du pere. Dans une grande marmite, au pied de l'hazomanga, on place pour le repas des razana (ancetres) la bosse du bceuf (tongoa), un morceau de foie, uneextremitede filets et plusieurs bons morceaux de viande. Autour de l'hazomanga on place une bandede graisse (sabora) qu'on met ensuite sur le feu, mais qu'on ne peut manger. C'est l'offrande offerte a Zanahary. On partage ensuite la viande du bceuf et le toaka entre les assistants. Le lendemain matin, des le lever du soleil, on procede a Toperation, I'operateur (un masy) tire sur le prepuce de l'enfant et le tranche d'un coup net. Le pere fait un cadeau au masy puis remercie ses invitee : la ceremonie est terminee. La mere procede pendant ce temps aux soins a donner a l'enfant. Ces soins sont rudimentaires : Placeau-dessn-ilnn,soubique pleine de sable ou le sang tombe goutte a goutte et que Ton jettera plus tard au feu ou au fleuve, 1'enfai pleure. Mais des femmes l'entourent, les chants reprennent et ne cessent que lorsque l'enfant est console. Pour eviter quela verge touche le sol quand il voudra s'asseoir, on disposeau-dessous un morceau de cire nu par une ficelle ceignant les reins. La guerison complete est obtenueau bout de quelques jours. SEPULTURES Les tombeaux sakalaves sont etablis dans les clairieres des forets ou sur des collines denudees. Quand un Menabe meurt, on lui lave le corps puis ou 1'entoure .! . dun linceul blanc ou d'une rabane. On l'enterre en se conformant a des regies diverses pportant aux differentes castes sociales. nciens tombeaux, ceux remontant a plus de cent , necomportaientqu'un muren pierres sechesentourant ie trou. Au centre de presque toutes ces vieilles sepultures, des arbres dressent leurs robustes ramures. Les tombeaux modernes sont toujours construits avec beaucoup de soin. L'entourage est, pour les riches, compose de bois ornes de sculptures grossiereset d'une impure : mais le plus souvent, il est compose de grosses pierres dt^; | . cubes allonges. Les rois (mpanito Maroseranana) etaient enterres la teleau sud ainsi que les Vohitsy mananila, chefs de grande noblesse qui jouissaient de leur vivant de la prerogative de ne pas faire le matseroka, c'est-a-dire de ne pas se prosterner devant le roi dont ils serraient simplement la main. C'etaient les Misara, Zafimanely, Andraivola, Marofaly, Maromany, branches dechues de la dynastie de Maroseranana. Les Vohitsy kely (de petite noblesse) etaient enterres la tete a 1'est. Les Mafangotoka ou hommes libres etaient jadis enterres a I'ouest, mais depuis un demi-siecle environ, presque tous obtenaient d'etre enterres la tete a l'esl comrne les Vohitsy kely. Les Maromainty ou Marao) n t enterres la tete a l'ouest. Les Andevo (esclaves) egalement a I'ouest. Cependant affranchis et esclaves pouvaient etre autorises a avoir la tete a Test s'tls etaient enterres la tete a I'ouest des pieds de leurs anciens maitres. Les le| etaient places dans des endroits - *le 4 a 5 metres de profondeur. lis etaient enveloppes de lambas ou de rabanes et proteges par un cercueil de bois (tamango) contre les oiseaux rapaces (pa~ pango ou goaika). Quand un grand chef meurt, tous les habitants de sa region sont tenus d'apporter les pierres destinees a la construction du tombeau qui atteint alors de grandes dimensions. Pendant I HI, des boeufs sont tues chaque jour pour leurs. L'enterrement d'un grand chef coute a sa famille de 60 a 80 boeufs. Les funerailles d'un roi sakaJave etaient d'une duree fort longue, puisqu'il fallait attendre la complete dessiccation du cadavre avant de l'ensevelir. Le linceul etait remplace par deux peaux de boeufs tues specialement pourcet objet. Avant de coudre les peaux on coupaitlescheveux, les cils et les sourcils ainsi que la barbe du defunt; on lui enlevait ensuite les dents et les ongles. Ces precieux restes etaient, apres melange avec de la graisse de bceuf et des pates vegetales odoriferantes, enfermes dans une boite en argent massif, sorte de jardiniere dont un c6te, plat, pouvait s'appliquer aux epaules au rnoyen de deux bandes d etoffe. Tous ces preparatifs etaient executes selon des rites mterminables au cours desquels on tuait 119 bceufs, pendant que le toaka coulait a flots. Le corps desseche etait enferme dans un beau cercueil en bois seal].: pais place dans une case (vala*nasy) construite en katrafay. La ceremonie se terminait par le transfert, en grande pompe, des regies ho devaient, en cas de peril immim les dady et les mettre en lieu sur. Parfois pourtant, malgre les precautions tombaient au pouvoir de mpaniin (rois) emu seranana avides d'etendre leur influence et ieu la un motif imperii ;i\ an.-. ,n ~ ,,vr,,,/.-, le reste du peuple ne comptait pas.Puis par suite des serv pie ou pour recompenser i annobli quelques Sakalave^ sible a leurs descendants qui eurent alors a leur tour des razana ou raza (ancetres). De cette institution date la creation des grandes families rt J.',t. Fabriqn aient de l'alcool (tonka) pour UMihert (de kea, foret). . lis fournissaient du miel au re Avtaknf'j (de oknfy, r< ;muant). Nomades ne sejoui V.-'w,;,>oha;o. ' '.harpenti; 3rs ou sculpteurs charges de 1 ion des cases et des tombeaui Tsiararia (de era or, aricn i. ,,n,' run?, a, apprendre, punir, reprimander). V , :, jamais reprimandes. Telezarta. Constructeurs de ponts sur les rivieres que le *'oi U'\ ot franchir. alors que leur- c dlun > r\. 1 d'elendue insigniliante. lis payent par suite un maigre impot. Manantsoro (de unlsoro, bechej. Grands cultivateurs. lit il est le synonyme). Group* bemehimpa qui avait obtenu l'autorisation des rois sakalaves de s'installer dans la vallee Sakareza (Bevezo). Ts'tarfahxiuht (Weluntiln, numtin. Qui ne mententjamais. kiraka (de iW.v/, divssc, raide). Les gens de cette fafeli< in-- en [). il- rm!c- pri- d m- la qu 'in- des bueufs. Tsialoakij (de mc/A-;/, percer, d.-lraiiro). Mauvnis guer-Antilianana. Qui possedaient beauconp d'ustensiles de menage (/,ua). Valahy. Les gardes du corps royaux donl les chefs etaient les Andrakalahy*. Tsimialtsaha. Qui ne se battent pas avec Theure (saha). lis etaient toujours exacts au rendez-vous donne par le roi. Tsisemlnj (de yrndrn, hasard). Famille qui remplissait fidelement les n '-: I'ien au hasard. Ti'trehtj (pauvres, misereux). Famiile dont les membres f'achaieut, )> qu'iis appivnaient larrm':*- du roi, tout ce pnls possedaient : \viements, ustensiles, iveoltes. lis afTirniaient ensuite q .wat pour payer i'impot. Maromi Uigent).AI DE DICTIONNAIRE BETSILEOABREVIAT10NS"BETSILKO|AMBANJANPHOFRANCA ISREMARQUES EXPRESSIONS,.K. 2. l5.nia (man).B. B.Indro, inty. Manombana.Voici, voila E ny fiteko bo anao, fa alio vona tsa bihinana : Voici (s'emploie pour la cuiller pour vous, car moi je ne mange pas encore. offrir). Ka zeraina soasoa ny aombe, fa Ie ui moi v..ir lava, andrakandromah' ko: Elsy ara moa: A tout instant, a tout moment vous ne repetez que Dites Mepriser, deKa manao kitoatoa, aba anao Randevolahy, tsy tianao hohazanao mora ny nombeko, saveevaenao : N'agfssez pas Mba isio ccn'ta, aha, Ralairavo ny tanembare ho rnairia, lange dia miasa iaba h-na : I'raliquez do* sillons dans1 111.Manaratsy.Tatatra.1'mouillee.' Orgueit, preTe hanao rvoho foana anao, iny (sa manain-bola iny i ko iii;uioiiib;ii'i;i raban'olo: Vous voulez nous en fa ire accroire, vous n'avcz pas d'argenl. el vous niarehandez. Maladie qu'on Evokaio, ko evoho nuuaky jange inanjary raha hafa : soigne par le bain G'est un evoka et soignez-le vile par le bain de vapeur, j de peur que cela ne se change en une autre maladie.1 oka B.AMBANIANDRO Hosy,[ _"*'"'"'":Fandehana min'nytsynai rahana. Famelezana. Farofotra.fadradrdolsa lehe tane koa: Vous n'ecoutez pas lorsq vous envoie en commission, c'est pourquoi vous etes la ou il ne fallait pas. lataka too, fa lehe fafdn' ny aombe tsipaka eo moa, ko mienjoka: Hei.iivz-vous de la, car si les bceufs | vous donnent ties coups do. plod, vous serez renverse. Mamdfaiiii (sy parake nal'at'olsika iny, ko andeha | bamboaLsa n, tane hamindrana aze: Le tabac que nous 3 seme pousse vigoureusement, preparons le terrain pour le transplanter. Lclic Isa i hita tovo-kajaha anareo, ndroy mam 'ahy iroy, fany tamondro soa fa nge dia! soa : Si vous ne trouvez pas de tiges de j couper des miennes la-bas, mais pr m prendre trop.Tela inba amidinao i jdlmini iny, fa aombe ina mandiongy iny sady miroatsa soasoa: Gardez-vou vendre ce boeuf au front blanc, c'est un boeuf tres fort pour le pielhieiiiem do* i i/ioics el qui bondit admirablei\nfjaza dia korera fahaldne, lake ny tsy atao akoreLJ.imboiiinia' ny fahUml'a.JI.V.Lorsquo. le buMil' cut jciur, tao-tsoavy, ko bijalmko kihnij.'.a lain lianao jdliiimnidr une aze : Je nc -'.'iisin.'i1 enfant.kintana lilariv*hoii!;i nv fajiry brmiil anl. ko l; V p.'MV pa la I. < pour,:!;,l-pakany. iluukaheny.IPS' (111(|ra,moIHhedetmo!I officiel de boursmaisparforion payes.\ \pirnI a,','n'lLavaka faman-1 drian-trandraka.Vilanim-bary makadiry, vilany B. Famakitokotra.1' 'uVdc la . La pier re dureet bien e, ies dents:;;::;f;F?Hisiako falaho eteto, niany, fa misy longi-trandraka fatratsa : Je vais creuser ici un trou, il y a beaucoup de traces de herissons.fa be ro mitadia : Le repiquage est proche, je vais faire des grandes marmites : beaucoup de gens en demandent. Tian' ilia lio vaky vo roke ny vilaninay ato, no itoniniti's qu lu u.ms apporU1.- (.vile espece de liane ! Anadiliy [j, ny t quin.Un grand Isin' n\ maiiere, ko despelils. soi, pm.-qm: f ire. 1 ...- ui.i liiiniccVi-iv I i bil..i, kop\?raiavoTqifLa3nvaMJampaln-^ide sy Ira56. Fampisotry'liil.VnV h.ilao : Tu la".57. Fanadiana./1B.Tavy Gtoerandrano banadiaiia.rauo am-panadiana: So,,,1f\1v.,-;...., , ,f nialiajany ny :, pas les longues fgueIAsites II vapeurs quiFamboara gisykoeoki i n I ma! ma ! poissons, ils se feront piquer par les faneni-drano.aiii'imh' ia iiK-aho, iloy apetrapetraka itoy, olona tsa dratsy dia ny mamaoka madina ro ataony : A qui )uc celle clef qui traine parlout V Son proprietaire icorc rien perdu. Si un eoquin la trouve, il emporAndrBETSILEOAMBANIANDROFRANQAISREMARQUES EXPRESSIONS136. Faneva. 137. Fangalabolo.B. B.Nifin' ny liova. Manavy.Dents desHovas.Ngah. nanao akore ngaho, ny fai)ev:. r:ii:c.liii-ann.i H.!Ody tandnizny kilontffilahy Le petit Imena a|BETSILEOAMBANIANDKOFRANQAISMEMABQUES EXPRESSIONSW Fantsana.203. Fantsy.B. B.Fan.sona. Mi.Traire la vacb > et recevoir le lait dans la bouche. Arbrisseau epineux, tige droite, feuilie ronde et petite, maisepais-lalohotsy iriy, izay anadiby lea (Ymtxuiia aombe izay : f Ialohotsy est un garcon qui aime a traire les vaches pour boire le lait. Ay aho, endre, raba soa ka ity ny fantsy, lehe natao tehena ko ! zendan' izay an-dBasamy izay alio : Vrai, e'est un beau bois pour les Cannes que le fantsy : j'admire le baton de Bamasy.991. Fanlsunb&la.15.Hazo.205. Fanlsin'akoho.B.Fantsinakoholahy.Corame le preBaha maditsa izay ireo fantsimbala ireo, lehe atao tehena fany tsa mete ho soa tahaka ny fantsy ny hadiony : Le fantsimbala est tres dur comme canne, mais il n'est pas Gymnosporta be- si beau que le fantsy. rabcridacea (B.). Soa ny fantsin' akoho fa tsa mahombe ny hazomby : Arbrisseau porLe laiitsin' akoho est dur, mais pas taut que le hazomby. moins vertes et plus larges quo celles du falsi mbala. Dc^iii'i lr, i!| m. Fao.! 207. Faofao. (mi).B.Lao. monaina.Funu' i/;iy ralia lah afie izay, aba, angaho llaketaka, ko pent -.Hiv hien de-. HI lee (le re quelle a fait par- la : elle neB. |208. Faoka. I 90S. I ioka, fao \ paoka!Bruit des ailes, Falralsa loalsa, iloy (nnftuin ny kilonga cto iloy, ko Kopak'elatra, halianana an-ka- appetit, avide de lehe tsy be ovy soa, ko, uiaiiamae ainin' iloy laona itoy : Nos enfanls out un fameux appetit ; s'il n'y a pas beaumanger. Qina. r.oup tie palales, onus >erons liien embarrasses cette annee ! Pris, parti. B. Azo.lasa. avoii-'^Hs'un BVn.lrS ny trandraka : Mon cher' n0US Manger vite ou aUMUaLaliyla I'^ul^nho inalaky, roke, ny varen' iha fa Fib in anana B j'louloimemenl. | bibiuamltolen' olo, ny aombe arahen' ilia : Dis done, Laby, | i haingana.! \*peu ton nz, car los boeufs t 210. Faokandro.BETSILEOAMBANIANDROjKHANCAiSREMABQUKS-EXPBBSS.ONS219. Farihy.B.Tany hotsaka 1 taniinbary petsapetsa. Lantanoara.TerraiD humiV' pa, rl ,yvl duTsa mba miroroiia ao a>n~/>ari!tn ao ah, lehe ny any, fa manara soasoa itoy andro itoy: Je ne descendrai pas dans la riziere aujourd'hui, car il fait uu froid de loup.220. Faritsoha. 221.Fa.ody. j222. Fasiiin.B. S.G.B'223. Fataka.B.22-1. Fataka (mi).B. B.Tsa mba nisian-dKahao farUsona ny tavoange, noho nariidiuane solika ny omaie : i'.abao n'a pas mis d'enlonnoir a ia bouteille hier quand eile y a verse de 1'huile. Io farodtj io i/ay ralia manitsa izay, lehe nisia-tsira, nihinan'aiiay ny ralrofakomole : Les fa rod y sont exquises avec du sel; nous en avons mange avant-hier. Sy rairava halaiV au-drafio iianarana ny kilonga, save Fasika. Sable. dia lomay hanao kilaolao iroy am-pasina amoron-drano iro\ : \A''< eleves, uuand iIs sortent de la classe, eourent. 1 s'amuseul la-has sur le sable ;ui bord de la riviere. Maladie d'oreilAreLin-dratsA izay io (V'taka io, mandroatsa ve ny soTotongan-drolina, sy Irane ko ! sady tsa mandre atena lake raika: La maladie d'oreilles est bien ennuyeuse, I'oreille ecume (pus blanc) lorsqu'elle est prise et Ton n'entend plus Hen. Nif)>m'll Am ant. Vieille ie name."?rien vain' levoan' aombe ny mpanofona :-. %mahia : i'i tel est fort jalou: de sonepouse, i! en maigrit.278. Fiasy.B.Anti-bavy, rafotsibe. Farafaran'ny|m.Fibtlihaiia.B.Lit du he va.:;anar-i'vla^o^ny^/las^m vous chauffer au soleil, nous,il5!gB*NeftiSSta z done pas sur le lit da bova, mbony tao izay : On entendaitB.^ZL,::;.:;,;:;:!,,-u,f,3;!,S1ent pour direque Jes parents du mo I i a {, t (R. Eka) Se tlitle verbe Miel quiestplususit(BETSILEOAMBANIANDRo"FRANQA1SREMARQUES EXPRESSIONS290. Fiemba. 291. Fierienana. 292. Fietsa. 293. Fifanjorana 294. Fifaopaoka.B. B. B. B. I!.Endy. Fijanonana. Hetra, etra. Vilian'ny hova.Ce qu'on grille. (R. Enina) Lieu d'arret. Nom gcnerique de ceinture. Assiette du ho-295. Fify. 296. Fifimbody. 297. Figabina.B. B. B.Rapadrapaka, Manger gloumpandrapadra- tonnement. (Ne paka. pour les hommes seulement et ne seditqu'aux personnes egales ou inferieures). Takolaka. Joue. Ravim-body. Fesse.Anaovo fiemba kajalia, eo indraika, ra kilonga, ho fairi-miasa ampitso : Kaitcs nous des grillades de manioc mes enfants, pour ie travail de demain. Eroaandreanaeroa, nyaliy, ro firfiritako, lobe sasatsa milt >i id ra bilaeaho: G'est a cette cascade-la que j'ai l'babitude de me reposer quand je suis fatigue de porter mes fagots. Mba soa roa inv fir!*aiw inv, l.avola, vinidinao hoats' inona roa inyV? : Efle est belle votre ceinture, | Ravola, combien l'avez-vous payee ? Abatao soa in fif