Bulletin CAS Moléson 9/2014

bulletin mensuel 9/2014

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Septembre 2014 N° 9 88e année

Couverture: Jegichnubel dans la vallée du Lötschental Photo: Cédric Boschung

Bulletin mensuelde la section

adressé à tous les membres de la section

Composition du comité CAS-Moléson 2014

Présidence Roger Macherel Tél.privé 079 416 39 48 [email protected]

Finance Pierre Tissot Tél.privé 079 226 60 09 [email protected]

Secrétariat Fabienne Maradan Tél.privé 026 422 12 65 – 076 341 42 45 [email protected]

Animations Murielle Robert Tél.privé 026 477 07 13 [email protected] [email protected] Jeunesse Dominique Delaquis Tél.privé 079 372 87 37 [email protected]

Chalet d'Arsent - gardiennage

René Müller Tél.privé 079 416 42 21 [email protected] [email protected]

Cabane du Wildhorn

Noemi Zurron [email protected]

Chalet du Hohberg Nicolas Rueger Tél.privé 026 466 60 63 – 079 579 79 48 [email protected]

Alpinisme d'été Daniel Schafer Tél.privé 079 945 24 33 [email protected]

Alpinisme d'hiver Marc Känzig Tél.privé 026 422 13 77 – 077 400 81 85 [email protected]

Murs d’escalade Roland Gobet Tél.privé 079 546 26 05 [email protected]

Bulletin, Rédaction et Récits

Jean-Jacques Nyffenegger Tél.privé 026 481 33 18 – 076 413 44 32 [email protected]

Gestion des membres Radu Stanica

[email protected]

Alpinisme juvénile (AJ) Sylvain Michel Tél.privé 079 200 27 98 – [email protected]

OJ Sébastien Pochon et Anaël Brülhart

Tél.p. 079 795 74 54 – [email protected] Tél.privé 077 410 76 86

Culture Anne-Chantal Poffet-Rolle et Bernard Pochon

[email protected]

Environnement Olivier Overney [email protected] Formation Claude Monney [email protected] Réservations - pour le chalet du Hohberg - pour la cabane du Wildhorn - pour le chalet d'Arsent réservations séances et à titre personnel - pour le mur d'escalade

Nicolas Rueger Willy Romang Michel Rolle Monique Jutzet

Tél.privé 026 466 60 63 – 079 579 79 48 Tél.cabane 033 733 23 82 Tél.privé 079 451 48 52 [email protected] Tél.privé 026 424 33 77

CCP Section - Chalet du Hohberg - Jeunesse - Murs d’escalade Tél. - Chalet du Hohberg - Cabane du Wildhorn

17-435-7 17-1297-4 17-1498-5 17-887-8 026 412 11 34 033 733 23 82

Local Route d’Arsent 3 – 026 481 55 80 Adresse postale de la section – (à utiliser telle quelle) CAS-Moléson 1700 Fribourg www.cas-moleson.ch

Version 06.2014 (INTERNET)

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MOT DU COMITE

Le mot du Président

Roger Macherel

Triste saison d’été, deux mois de pluie, bon nombre de courses ont du être annu-lées ou modifiées. La haute montagne est souvent inaccessible, neige persistante, éboulements et chutes de pierres rendent ces courses dangereuses, voir impossibles. Les cabanes voient le nombre de nuitées baisser considérablement. Gardons le mo-ral et espérons que l’automne sera beau.

La cabane du Wildhorn a pu être ré-ouverte le 5 juillet comme prévu, malgré que certains travaux extérieurs ne soient pas terminés. Une fois de plus la météo est en cause. Cette ouverture s’est faite dans de bonnes conditions grâce aux bénévoles qui ont consacré du temps aux travaux de nettoyage et de remise en état de la cabane. Nous sommes montés à la cabane le lundi 30 juin sous la neige qui tombait à gros flo-cons. Les travaux de nettoyage et de ran-gement, de remplace-ment des housses dans les dortoirs, démon-tage des anciens meubles de cuisine et mise en palettes pour évacuation, nettoyage et rangement du réfec-toire, rangement de la terrasse, etc. ont exigé une bonne vingtaine de journées de travail de la part de nos membres bénévoles. Ainsi la cabane était prête à recevoir ses hôtes le vendredi 4 juillet comme prévu. Je remercie toutes les personnes qui m’ont apporté leur aide précieuse pour ces tra-vaux : Hubert, Marianne, Doris, Vincent, André, Joseph, Danièle et Jean-Paul. Wil-ly, notre gardien, leur adresse aussi ses re-

merciements. De notre part, nous le remer-cions pour les bons petits plats qu’il nous a fait mijoter.

Je remercie notre architecte André, qui a suivi ces travaux de près et qui est monté presque chaque semaine à la cabane. Je ne veux pas oublier, l’entreprise Chalet Schuwey et les entreprises sous-traitantes et relever la qualité de leur travail.

Photos © Olivier Schwartz

J’aimerais pour terminer encourager tous les membres de la section Moléson de rendre visite à notre cabane. La montée se fait en 2h30 sur un sentier accessible aux familles dans un cadre magnifique et fleu-ri… avec marmottes en prime.

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MOT DU COMITE

Le mot du Président

Roger Macherel

Triste saison d’été, deux mois de pluie, bon nombre de courses ont du être annu-lées ou modifiées. La haute montagne est souvent inaccessible, neige persistante, éboulements et chutes de pierres rendent ces courses dangereuses, voir impossibles. Les cabanes voient le nombre de nuitées baisser considérablement. Gardons le mo-ral et espérons que l’automne sera beau.

La cabane du Wildhorn a pu être ré-ouverte le 5 juillet comme prévu, malgré que certains travaux extérieurs ne soient pas terminés. Une fois de plus la météo est en cause. Cette ouverture s’est faite dans de bonnes conditions grâce aux bénévoles qui ont consacré du temps aux travaux de nettoyage et de remise en état de la cabane. Nous sommes montés à la cabane le lundi 30 juin sous la neige qui tombait à gros flo-cons. Les travaux de nettoyage et de ran-gement, de remplace-ment des housses dans les dortoirs, démon-tage des anciens meubles de cuisine et mise en palettes pour évacuation, nettoyage et rangement du réfec-toire, rangement de la terrasse, etc. ont exigé une bonne vingtaine de journées de travail de la part de nos membres bénévoles. Ainsi la cabane était prête à recevoir ses hôtes le vendredi 4 juillet comme prévu. Je remercie toutes les personnes qui m’ont apporté leur aide précieuse pour ces tra-vaux : Hubert, Marianne, Doris, Vincent, André, Joseph, Danièle et Jean-Paul. Wil-ly, notre gardien, leur adresse aussi ses re-

merciements. De notre part, nous le remer-cions pour les bons petits plats qu’il nous a fait mijoter.

Je remercie notre architecte André, qui a suivi ces travaux de près et qui est monté presque chaque semaine à la cabane. Je ne veux pas oublier, l’entreprise Chalet Schuwey et les entreprises sous-traitantes et relever la qualité de leur travail.

Photos © Olivier Schwartz

J’aimerais pour terminer encourager tous les membres de la section Moléson de rendre visite à notre cabane. La montée se fait en 2h30 sur un sentier accessible aux familles dans un cadre magnifique et fleu-ri… avec marmottes en prime.

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GESTION DES MEMBRES

Radu Stanica

Demandes d'admission à la section Moléson

Prénom Nom Lieu Catégorie Michel Audriaz Lossy-Formangueire Individuel Joël Baeriswyl Villeneuve (FR) Individuel Magda Betkowska Fribourg Individuel Philippe Bovet Bâle Individuel Eliane Brügger-Jecker Villars-sur-Glâne Individuel Christine Cochard Chattonaye Individuel Lauriane Dunand Pâquier-Montbarry Jeunesse Patrice Dunand Pâquier-Montbarry Famille Claire-Lyse Dunand Pâquier-Montbarry Famille Anne-Laue Gilliand Combremont-le-Grand Individuel Carima Grunder Fribourg Jeuness Olivier Hrschi Fribourg Famille Hubert Mächler Fribourg Famille Flavia Mächler Fribourg Famille Mathieu Mächler Fribourg Famille Nicole Mantel Fribourg Famille Emilie Rosier Porsel Jeunesse Sabine Ruedin-Mächler Fribourg Famille Anne-Julie Siegenthaler Fribourg Individuel Marie-Paule Sottiaux La Croix-sur-Lutry Individuel Laura Surchat Fribourg Individuel Claude Vuichard Fribourg Famille Olivier Vuichard Fribourg Famille Irmgard Vuichard Fribourg Famille

CHALET D’ARSENT

René Müller Demander à René le numéro de code de la boite à clé !

Faites découvrir vos mets culinaire qui sont toujours très appréciés des membres

en vous proposant pour un vendredi soir au Stamm. Nous sommes toujours à la recherche de quelques bénévoles pour les dates sui-vantes :

Septembre 19 Octobre 3, 10, 17

Un grand merci à toutes les équipes de cui-sine pour leur engagement.

Vous pouvez toujours vous annoncer à René au 079 416 42 21 ou par cour-riel à : [email protected]

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MURS D’ESCALADE

9-doigts dans la pof !

Alja Schaefer

Kleine Felskunde - und was es sonst noch gibt

Der Sommer neigt sich langsam dem Ende zu, die Tage werden wieder kürzer und auch wenn wir hoffen noch einen golden Herbst zu erleben - das Klettern in der Hal-le wird langsam wieder mehr - besonders mit der Eröffnung der Porte de Morat. Aber vielleicht hat der eine oder andere ei-nige Stunden am Fels verbracht und ge-merkt - Stein ist nicht gleich Stein! Ich möchte hier eine paar der bekanntesten Gesteine nennen, welche sich gut zum Klettern eignen: Wie ist deren Entstehung, was sind die Besonderheiten und wo kann man den Fels in der Schweiz oder interna-tional finden? Kalk Kalkstein bildet sich an der Erdoberfläche. Er entsteht vor allem durch Ablagerungen von Tier- und Pflanzenresten oder Mu-scheln auf dem Meeresgrund. Mit dem Rückgang der Ozeane über die Jahrtausen-de haben sich riffähnliche Strukturen an die Oberfläche gesetzt und können beklet-tert werden. Charakteristisch für das Klet-tern am Sedimentgestein, das oftmals aus Kalziumcarbonat entsteht, ist die Lochklet-terei. Durch magnesiumhaltiges Wasser entstanden winzige Löcher, die sich mit der Zeit durch kohlendioxidreiches Ab-flusswasser vergrößerten. Auch große Lö-cher können vorkommen, wenn Tropfwas-ser den Stein über die Jahre aushöhlt. Ebenfalls zum Klettern eignen sich be-stimmte Formationen von Kalkablagerun-gen (Sinter), die zum Beispiel als große tropfenförmige Strukturen wie in einer Tropfsteinhöhle auftreten. Sie sind vor al-lem in warmen Gebieten zu finden.

Schweiz: Nördliche Voralpen (zum Bei-spiel Gastlosen, Charmey), Jura

Weltweit: Frankenjura (Lochstrukturen) - Deutschland, Mittelmeer Region (Kalym-nos - Griechenland, Spanien, Italien, Süd-frankreich, Kroatien), Thailand (Sinter)

Granit Granit - und auch Gneis - entsteht durch Vorgänge in der Erdkruste. Er ist ein soge-nanntes Tiefengestein - durch Erhärtung von Magma weit unter der Erdoberfläche (mindestens zwei Kilometer). Es gibt viele verschiedene Ausprägungen von Granit, meist ist dieser aber sehr hart und weist wenige bis gar keine Löcher, Griffe oder Tritte auf. Typisch für das Klettern am Granit ist das Rissklettern und Klettern auf Reibung in Verschneidungen und Kamin-en. Granit hat fast immer sehr gute Rei-bungseigenschaften, je nach Körnung des Steins – es gibt aber auch Ausnahmen und recht rutschigen Granit. Zeigen sich in Granitwänden dunkle Knol-len, welche aus dem Fels hervorwittern und exzellente Griffe bieten, handelt es sich hierbei um Einschlüsse von älteren Vorläufergesteinen, die vom aufsteigenden Granitmagma mitgerissen und dabei ge-rundet wurden.

Schweiz: Urnerland (Grimsel, Furka, Sus-ten)

Weltweit: Yosemite Valley - USA, Lofo-ten - Norwegen, Patagonien - Argentinien

Gneis Gneis ist unter hohem Druck und hohen Temperaturen umgeformter Granit. Die Kristalle sind noch erkennbar, zugleich aber bereits in bestimmten Strukturen an-geordnet, z.B. horizontale Schichten. Die Festigkeit reicht von hervorragend bis brö-

…et pour le Mur, tapez : 49431A

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selig. Risse sind aber oft nicht mehr so schön ausgeprägt wie im Granit. Schweiz: Tessin

Weltweit: Zillertal & Ötztal - Österreich Sandstein

Sandstein entstand meistens aus Ablage-rung von Quarzsanden. Unter Druck und mit Hilfe natürlicher Bindemittel (z.B. Kieselsäure) verfestigten sich die Sandkör-ner zu Schichten. Erosion legte die harten Sandsteine dann wieder frei. Gute Rei-bung, oft faszinierende Formen wie Wa-ben, Risse, Sloper. Die Festigkeit hängt stark vom Bindemittel ab. So ist gerade bei Nässe grosse Vorsicht geboten - besonders wenn es sich um eher weichen Sandstein handelt.

Das Klettern im Sandstein erscheint am Anfang vielen etwas ungewohnt, mit der Zeit bemerkt man aber, dass der «Grip» ausgesprochen gut ist. Risse, Kanten, Ver-schneidungen, Schuppen und viele Fels-formen bereichern das Klettern.

Schweiz: von Schaffhausen bis nach Lausanne, vor allem in der Region Bern

Weltweit: Pfalz & Sächsiche Schweiz - Deutschland, Vogesen & Fontainebleau - Frankreich, Indian Creek - Utah Konglomerat Konglomerat ist ein Sedimentgestein, wel-ches zum größten Teil aus Kies oder Geröll besteht. Diese wurden von anderen Schich-ten überdeckt und zusammengepresst. Durch diesen Druck und chemische Bin-demittel entstehen felsartige Konglomera-te. Erosion legt diese Konglomeratfelsen dann wieder frei. Die Festigkeit hängt vom Bindemittel ab. Geklettert wird an Slopern und Kieseln - was sehr anstrengend sein kann. Der Fels wird schnell speckig, dann wird die Kletterei wegen fehlender Rei-bung anspruchsvoller. Schweiz: Pont la Ville Weltweit: Bürs - Österreich, Margalef & Riglos - Spanien

„Plastik“ Das gehört eigentlich nicht mehr hier dazu - aber in Anbetracht der neuen Routen in der Porte de Morat sei noch diese „Gat-tung“ des Kletterns erwähnt:

Klettern an Griffen und Tritten aus Plastik. Ob drinnen oder draussen, an Fels, Holz- oder Betonwänden erfreut sich gerade die-se Art immer grösserer Beliebtheit - und das nicht nur als schnelle Alternative nach dem Feierabend, bei schlechtem Wetter oder zu Trainingszwecken. Die Kletterei reicht von Riesenhenkel bis zu kleinen Mikrogriffen und Tritten.

Sind die Griffe und Tritte neu geschraubt, kann es sein, dass sie noch nicht ganz fest sind und nochmal nachgezogen werden müssen - gerade jetzt im Turm bei den neuen Routen etwas Vorsicht walten las-sen...

Hier können wir uns - nach schon einigen neuen Linien in diesem Jahr an der Pont de Pérolles - auf viele schöne neue Routen im Türmli freuen! Ein grosses Dankeschön an alle fleissigen Helfer und Routenschrauber an dieser Stelle!

Schweiz: Porte de Morat, Pont de Pérolles Weltweit: Kletter- und Boulder-hallen!

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GARDIENNAGE HOHBERG EN 2014

Nicolas Rueger

Quand Dates, de à Qui Remarques Samedi au samedi 06.09.14 13.09.14 Cécile Curty et

Bernard Audergon Jeudistes !

Samedi et dimanche 13.09.14 14.09.14 Fam. A. Jochem & Co

Fin du gardiennage

Samedi 20.09.13 Nicolas Rueger Fermeture: journée de travail

Le chalet du Hohberg est ouvert au public tous les jours dès le samedi 28 juin et jusqu'au di-manche 14 septembre 2014. Attention : « samedi 20 juin 2015, journée de travail d'automne ».

Inscription [email protected] ou sur la feuille à disposition au chalet d'Arsent. Je suis bien sûr à votre disposition pour toutes informations complémentaires concernant cette journée ou de votre intérêt à vous mettre à disposition pour prendre une période de gardien-nage l'an prochain.

En 2015, la réouverture du chalet est prévue le weekend de la fête de l'Ascension, jeudi 14 mai.

Responsable de la commission du chalet du Hohberg 079 579 79 48 ou 026 466 60 63

Les petits potins du club alpin

Grain de sel Rendons à César ce qui est à César et à Gautier ce qui est à Gautier

Dans l’excellente chronique retraçant la ‘biographie’ de la cabane du Wildhorn, l’auteure relate qu’après avoir rencontré le responsable de celle-ci, un certain Monsieur Cottier, le futur gardien a accepté son nouveau job. Les oreilles ont sifflé du côté des membres du comité, actifs en 2002. A l’époque, c’est Monsieur Rémy-Gaston Gautier qui était seul maître à bord de la Wildhornhütte. À dire vrai, la profusion de bénévoles, en ce temps-là, prête à confusion. Notre brave nounours, blason redoré par un second prénom, aujourd’hui pour la première fois au grand jour étalé, n’a pas du tout été

offusqué. Cottier ou Gautier, il n’y a pas de quoi fouetter un chat. C’est du pipi de minet, de la roupie de sansonnet. Il en a vu d’autres au CAS Moléson.

Distribution du nom Gautier dans le monde (en Suisse sous ‘Others’) ; © name-list.net

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Par contre, il aurait été outrageusement vexé si Gautier avait été écrit avec un h après le t. Rémy-Gaston est très à cheval sur l’orthographe de son nom. Il le peaufine, le polit et perle particulièrement

ce qui lui tient le plus à cœur : la barre au t et le point sur le i. Bien entendu, sans aucune lettre entre les deux. Ça a le mérite d’être clair. Crénom de nom !

Le gros caniche du Schafarnisch

Dressé pour combattre le loup ; dans le brouillard, un Patou, molosse des Pyré-nées, a confondu randonneur avec préda-teur. Il a mordu, à pleines dents, la croupe dodue de Nicolas S. Y a pas photo, c’est n’importe quoi ! La montagne est-elle l’habitat naturel du mouton ? Non. Et, pourquoi aucun berger ne chaperonne le troupeau et le Patou ? À coup sûr, argent gagné sans trop se fatiguer, au mé-pris de la faune sauvage ayant droit de cité dans ces contrées.

Dans tout malheur il y a du bonheur. Grain de sel n’a pas envie de se taire sur ce qu’il conjecture. Il subodore, avec une pointe de jalousie, l’activité souterraine suivante : les ravissantes groupies de Nicolas, et il y en a, se sont relayées, tour à tour, pour fric-

tionner le popotin du chef de course meurtri avec Patou for ever. Un délice à nul autre pareil. Il n’en veut pour preuve que probablement re-quinqué par toutes ces béné-voles aux mains expertes, Nicolas a d’ores et déjà re-trouvé le parfum de la liberté et des grands espaces.

Grain de poivre

Ah, les courses de club... Source d‘émerveillement pour nos yeux ébahis, source de nouvelles fraîches pour étancher notre soif de ragots croustillants, source de soulagement parfois lorsqu’elles se termi-nent, source de grande déception lorsque le but convoité n’est pas atteint. Je pourrais compléter la liste de dizaines de senti-ments, dont l’étonnement, je dirais même la stupéfaction. Le montagnard, par nature un brin taciturne, rechigne aux confessions. Cependant, attablé devant une grande blonde moussue, les langues se délient par-fois et il nous avoue (cochez la bonne ré-ponse !) : 1. Alex (M.) a parfois peur d’être trop petit

pour mousquetonner sa dégaine.

2. Raphi (Ch.) arrête la Cardinal. 3. En voiture avec les B. (Yves et Monique),

Chantal (B.) n’a parfois plus rien à racon-ter.

4. Carlo (M.) ne regarde plus les dames. 5. Marie-Claude (R.) arrête le ski pour se

consacrer exclusivement à la poterie. 6. Antoine (Z.) a le vertige. 7. Pierpaolo (B.) a choisi sa coiffure par peur

de se coincer les cheveux dans un rappel. 8. Tom (M.) va repeindre son bus en rose. 9. Richard (K.) est en plein burn-out. 10. Grain de sel a un nègre.

Bon, j’arrête, mais avouez que toutes ces allégations sont aussi farfelues les unes que les autres et pourtant une confidence a bien été faite, et ceci devant témoins…

Eau de Parfum

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WILDHORN

L’été 2014 à la cabane

Noemi Zurron Nous sommes à la mi- été – et il a neigé jusqu’à presque 2000 m ! Si cela continue ainsi, dès septembre nous pourrons sortir nos pôdfok pour recommencer à sillonner pentes et combes… Mais non ! Nous vou-lons vivre d’abord - encore un peu l’été, ce qu’il en reste, et même si ce n’est plus que deux semaines… et nous espérons un bel automne !

Il a neigé bas aussi vers la cabane. Voici à quoi ressemble la cabane fin juillet : les travaux avancent à un rythme plus lent, mais là, pour une fois ce n’est pas la météo qui est en cause. Les panneaux solaires ont été installés début août, mais il faut encore résoudre quelques petits soucis pour qu’ils soient fonctionnels. Depuis le moment où on a démonté les anciens panneaux so-laires, la cabane est entièrement dépen-dante du générateur pour l’électricité !

La nouvelle cuisine est spacieuse, et Willy et ses aides-gardiens sont bien contents des facilités que l’aménagement leur offre : l’accès au sous-sol est direct, il y a plus d’espace pour travailler et préparer les re-pas. Il y a les réfrigérateurs, la machine à laver la vaisselle, le chauffe-eau – le bémol étant que tout cela dépend de l’alimentation électrique et ne peut pas en-core être utilisé à pleine capacité. Les nouvelles chambres sont spacieuses et lumineuses, et les hôtes satisfaits – malgré le chantier ! Photos © Olivier Schwartz

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GRAND CONCOURS PHOTOS ! Couvertures des 10 bulletins 2015 – thème « Faune & Flore »

Participez au grand concours photos 2015 ! En plus de gagner un prix spécial, les lauréats ver-ront leur prise de vue (sélectionnée anonyme-ment par le comité du CAS Moléson) orner l’un de nos bulletins en 2015. Comment participer ? Rien de plus simple ! En-voyez vos meilleurs clichés à la rédaction du bulletin ([email protected]) avant fin septembre. Le format JPEG couleur, bonne dé-finition sera préféré au format PDF. Conditions de participation : Être membre actif de la section CAS Moléson. Les clichés ne se-ront pas retournés à l’auteur(e) et pourront être utilisés dans le bulletin pour illustration.

Corrigenda bulletin 6/2014

Au mois de juillet, nous avons reçu une lettre de lectrice – ce qui nous honore et nous montre que la rubrique est lue et ap-préciée !

Madame Lys Aeschimann, ancienne Prési-dente de la section, nous a envoyé quelques précisions concernant l’engagement de Willy comme gardien de cabane. En effet, nous avions écrit qu’« après avoir rencontré le comité et le responsable de la cabane, Mr. Cottier » Willy a accepté ce nouveau défi d’être gar-dien de cabane. Ce « Mr. Cottier » dont Willy m’avait parlé, et dont j’ai transcrit le nom phonétiquement tel que Willy m’en avait parlé de mémoire, est en effet per-sonne d’autre que Mr. Rémy Gautier, an-ciennement responsable de la cabane pen-dant de longues années et qui s’est beau-coup investi pour celle-ci !

Voici les précisions de Madame Aeschi-mann : « C’est le 5 décembre 2002 que Rémy Gautier, en tant que responsable de la cabane du Wildhorn, et moi-même, en

tant que présidente de la section Moléson, avons rencontré au Château d’Ueberstorf, Willy qui nous avait fait part de son intérêt pour devenir gardien de cabane. A Uebers-torf, Willy participait à un séminaire de formation de gardien et nous étions conve-nus de le rencontrer pour un entretien et pour faire sa connaissance.

Comme le hasard fait bien les choses, à Ueberstrof se trouvait également Monsieur Oscar Kambly jun. que je connaissais par mon activité professionnelle et qui recon-naissant Willy m’informa qu’il était le mo-niteur de ski de son épouse et une personne à recommander. C’est donc ainsi que nous avons proposé à Willy un contrat d’engagement que tous les trois avons signé au Café de St Léonard à Fribourg, le samedi 7 décembre 2002 à 11.00 heures. »

Nous remercions Madame Aeschimann de ces précisions et nous adressons toutes nos excuses à Mr. Rémy Gautier ! Noemi Zurron

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GRAND CONCOURS PHOTOS ! Couvertures des 10 bulletins 2015 – thème « Faune & Flore »

Participez au grand concours photos 2015 ! En plus de gagner un prix spécial, les lauréats ver-ront leur prise de vue (sélectionnée anonyme-ment par le comité du CAS Moléson) orner l’un de nos bulletins en 2015. Comment participer ? Rien de plus simple ! En-voyez vos meilleurs clichés à la rédaction du bulletin ([email protected]) avant fin septembre. Le format JPEG couleur, bonne dé-finition sera préféré au format PDF. Conditions de participation : Être membre actif de la section CAS Moléson. Les clichés ne se-ront pas retournés à l’auteur(e) et pourront être utilisés dans le bulletin pour illustration.

Corrigenda bulletin 6/2014

Au mois de juillet, nous avons reçu une lettre de lectrice – ce qui nous honore et nous montre que la rubrique est lue et ap-préciée !

Madame Lys Aeschimann, ancienne Prési-dente de la section, nous a envoyé quelques précisions concernant l’engagement de Willy comme gardien de cabane. En effet, nous avions écrit qu’« après avoir rencontré le comité et le responsable de la cabane, Mr. Cottier » Willy a accepté ce nouveau défi d’être gar-dien de cabane. Ce « Mr. Cottier » dont Willy m’avait parlé, et dont j’ai transcrit le nom phonétiquement tel que Willy m’en avait parlé de mémoire, est en effet per-sonne d’autre que Mr. Rémy Gautier, an-ciennement responsable de la cabane pen-dant de longues années et qui s’est beau-coup investi pour celle-ci !

Voici les précisions de Madame Aeschi-mann : « C’est le 5 décembre 2002 que Rémy Gautier, en tant que responsable de la cabane du Wildhorn, et moi-même, en

tant que présidente de la section Moléson, avons rencontré au Château d’Ueberstorf, Willy qui nous avait fait part de son intérêt pour devenir gardien de cabane. A Uebers-torf, Willy participait à un séminaire de formation de gardien et nous étions conve-nus de le rencontrer pour un entretien et pour faire sa connaissance.

Comme le hasard fait bien les choses, à Ueberstrof se trouvait également Monsieur Oscar Kambly jun. que je connaissais par mon activité professionnelle et qui recon-naissant Willy m’informa qu’il était le mo-niteur de ski de son épouse et une personne à recommander. C’est donc ainsi que nous avons proposé à Willy un contrat d’engagement que tous les trois avons signé au Café de St Léonard à Fribourg, le samedi 7 décembre 2002 à 11.00 heures. »

Nous remercions Madame Aeschimann de ces précisions et nous adressons toutes nos excuses à Mr. Rémy Gautier ! Noemi Zurron

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www.cas-moleson.ch

Formation de base“Connaissances générales”

Chers amis membres de Moléson, cette communication importante vous concerne. Cet automne,une nouvelle saison de formation débutera. Le départ sera donné par le module« Connaissances Générales ». Il sera suivi du module « Randonnée à skis » en janvier 2015 etcomplété par le module « Alpinisme d’été » vers le mois de mai 2015. (Informations détaillées surnotre concept de formation de base disponibles sur www.cas-moleson.ch/activites/formation/formation-de-base)

Objectifs principaux :Acquérir les bases théoriques nécessaires à la participation aux courses alpines. Les modulesalpinisme d’hiver et d’été se concentrent sur la pratique dans le terrain.Assurer le maximum de sécurité dans les coursesDonner une vue d’ensemble des thématiques liées à l’alpinisme

Fonctionnement :Ce bloc traite des connaissances générales nécessaires en alpinisme et plus globalement surle milieu alpin. Des thèmes comme l’équipement, les manœuvres de corde, la météo, la lecturede carte et les premiers secours sont au programme. Une soirée est consacrée à l’évaluation desconnaissances, afin que chaque participant puisse connaître ses forces et faiblesses. Les coursthéoriques se déroulent de 19h à 21h30 dans une salle de cours de l’université, à Regina Mundi,en ville de Fribourg.L’objectif est de donner un aperçu des différents sujets liés à la montagne. Chaque moduleintègrera une partie pratique selon les possibilités. L’approfondissement des sujets pourra êtreréalisé de manière personnelle grâce à la bibliographie distribuée et en participant aux modulesété ou hiver.

Participation financière :Elle s’élève à 60.- pour le bloc de connaissances générales.Une documentation ainsi qu’un “passeport formation seront remis à chaque participant.

Délai d’inscription :Le délai est fixé au 26 septembre 2014 au plus tardLa participation est limitée à 20 personnes au maximumLe paiement est à effectuer dans les 7 jours suivant la confirmation d’inscription

Pour s’inscrire : [email protected]

Claude Monney Alexandre Mooser

Responsable de la formation Responsable du cours

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Formation de base“Connaissances générales”

Programme du cours

Une participation à tous les modules est exigée.

Bloc des connaissances générales automne 2014

Modules Instructeurs DatesAlpinisme, milieu alpin,Matériel et équipement

Alain Rime &Olivier Overney

Mardi28.10.2014

Météorologie alpine Marc Känzig Mardi04.11.2014

Orientation en milieu alpin,Cartes, boussole et GPS Pascal Bongard Mardi

11.11.2014

Manœuvres de corde,nœuds et assurage (théorie) Thomas Martinson Mardi

18.11.2014

Manœuvres de corde et sécuritéNœuds, encordement et assurage Thomas Martinson Mardi

25.11.2014

Essentiels de premiers secours,Réflexes en cas d’urgence Jean-Luc Frioud Mardi

02.12.2014

Evaluation des connaissances Claude Monney Mardi09.12.2014

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Nicole Niquille - une femme en mouvement !

Jean-Jacques Nyffenegger Comme sa tante Colette le disait ici (bul-letin 6/2013), il semble bien que le virus de la montagne habite cette famille. Du côté maternel aussi, la verticale a laissé des traces. Ainsi, son grand-père Robert a ou-vert une voie à la 2e Pucelle dans les Gast-losen. Mais cet appel de la montagne, elle le ressent tard. Ce n’est qu’à 18 ans qu’elle découvre l’escalade. Auparavant, ce n’était que randonnées et rappels excitants ici et là. A 12 ans, munie d’une corde à lessive, sa sœur jumelle l’emmène aux Dents Vertes – de la marche scabreuse dit-elle. Et puis en 1975, elle a un accident de moto qui lui arrache partiellement la jambe gauche. Les médecins lui conseillent d’essayer de faire un sport régulier et « doux » pour voir si le muscle resterait pa-ralysé ou nécrosé. C’est Françoise, sa sœur jumelle avec une de ses copines fribour-geoises qui l’invitent à les rejoindre à grimper. Elle adore tout de suite, passe week-ends, temps libres, et, comme elle était enseignante, de longues vacances en montagne. Quelque temps auparavant, elle s’était ou-verte à sa mère en lui disant son désir de devenir aviatrice. Comme elles étaient à la cueillette de champignons près d’Epagny, elles décidèrent ensemble d’aller sur le ter-rain d’aviation. Nicole commença à voler, à lire les biographies d’Hélène Boucher et Jacqueline Auriol, et se voyait déjà avia-trice mais la passion pour l’escalade con-sommait tout et ne lui a plus laissé le temps d’y rêver.

Elle décide alors de devenir aspirant-guide, demande une année sabbatique à l’école secondaire ou elle enseignait pour s’entrainer très sérieusement. Cela lui est refusé et elle démissionne sans état d’âme. Sa famille, la « tribu » comme elle le sou-ligne, avec qui tout est partagé l’encourage. Sa sœur jumelle qui pourtant venait de perdre son mari dans une ava-

lanche trouve cela merveilleux. Lui aussi voulait devenir guide. Sa mère est inquiète de la voir partir faire des courses et des ex-péditions dangereuses, mais elle aime ce que ses enfants aiment – c’est ce que font souvent les mères.

Comme première femme aspirant-guide, elle ne reçoit pas un accueil chaleureux dans les milieux professionnels. Elle dit avoir mis des œillères au début, refusant de sombrer à cette pression psychologique car il était déjà difficile de s’inscrire aux cours. Les critiques, dit-elle, ne l’ont jamais vraiment touchée : « certains passent leur vie à critiquer alors qu’il y a bien plus inté-ressant à faire ». Pour elle, il est important d’assumer ses propres choix ; que le regard quotidien dans la glace reste confiant et se-rein et le reste dit-elle « je m’en fiche ».

Elle devient la première femme guide de Suisse, une pionnière comme l’ont été avant elle Hélène et Jacqueline, ces femmes aviatrices qu’elle admirait. Et puis une fois guide, c’est le client qui décide s’il veut faire confiance à une femme !

« Ma philosophie : quand deux che-mins se présentent à toi, choisis tou-

jours le plus difficile. »

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Nicole Niquille - une femme en mouvement !

Jean-Jacques Nyffenegger Comme sa tante Colette le disait ici (bul-letin 6/2013), il semble bien que le virus de la montagne habite cette famille. Du côté maternel aussi, la verticale a laissé des traces. Ainsi, son grand-père Robert a ou-vert une voie à la 2e Pucelle dans les Gast-losen. Mais cet appel de la montagne, elle le ressent tard. Ce n’est qu’à 18 ans qu’elle découvre l’escalade. Auparavant, ce n’était que randonnées et rappels excitants ici et là. A 12 ans, munie d’une corde à lessive, sa sœur jumelle l’emmène aux Dents Vertes – de la marche scabreuse dit-elle. Et puis en 1975, elle a un accident de moto qui lui arrache partiellement la jambe gauche. Les médecins lui conseillent d’essayer de faire un sport régulier et « doux » pour voir si le muscle resterait pa-ralysé ou nécrosé. C’est Françoise, sa sœur jumelle avec une de ses copines fribour-geoises qui l’invitent à les rejoindre à grimper. Elle adore tout de suite, passe week-ends, temps libres, et, comme elle était enseignante, de longues vacances en montagne. Quelque temps auparavant, elle s’était ou-verte à sa mère en lui disant son désir de devenir aviatrice. Comme elles étaient à la cueillette de champignons près d’Epagny, elles décidèrent ensemble d’aller sur le ter-rain d’aviation. Nicole commença à voler, à lire les biographies d’Hélène Boucher et Jacqueline Auriol, et se voyait déjà avia-trice mais la passion pour l’escalade con-sommait tout et ne lui a plus laissé le temps d’y rêver.

Elle décide alors de devenir aspirant-guide, demande une année sabbatique à l’école secondaire ou elle enseignait pour s’entrainer très sérieusement. Cela lui est refusé et elle démissionne sans état d’âme. Sa famille, la « tribu » comme elle le sou-ligne, avec qui tout est partagé l’encourage. Sa sœur jumelle qui pourtant venait de perdre son mari dans une ava-

lanche trouve cela merveilleux. Lui aussi voulait devenir guide. Sa mère est inquiète de la voir partir faire des courses et des ex-péditions dangereuses, mais elle aime ce que ses enfants aiment – c’est ce que font souvent les mères.

Comme première femme aspirant-guide, elle ne reçoit pas un accueil chaleureux dans les milieux professionnels. Elle dit avoir mis des œillères au début, refusant de sombrer à cette pression psychologique car il était déjà difficile de s’inscrire aux cours. Les critiques, dit-elle, ne l’ont jamais vraiment touchée : « certains passent leur vie à critiquer alors qu’il y a bien plus inté-ressant à faire ». Pour elle, il est important d’assumer ses propres choix ; que le regard quotidien dans la glace reste confiant et se-rein et le reste dit-elle « je m’en fiche ».

Elle devient la première femme guide de Suisse, une pionnière comme l’ont été avant elle Hélène et Jacqueline, ces femmes aviatrices qu’elle admirait. Et puis une fois guide, c’est le client qui décide s’il veut faire confiance à une femme !

« Ma philosophie : quand deux che-mins se présentent à toi, choisis tou-

jours le plus difficile. »

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Erhard Loretan joue alors un rôle détermi-nant dans sa carrière montagnarde. Il est mentor, ami et compagnon de vie. Elle fait des courses difficiles avec lui mais tou-jours derrière, et c’est mieux ainsi dit-elle, mais cette situation la lasse. Elle veut faire ses propres courses et « vivre en montagne de la montagne ». Soit comme gardienne de cabane, bien que cela reste saisonnier, ou comme guide. C’est ce choix qui s’impose. Mais la montagne seule ne nour-rit pas sa femme ! Elle monte un atelier de couture avec sa sœur et une amie, emploie des couturières, fait des remplacements à l’école secondaire et travaille au bureau des guides de Charmey qu’elle a mis sur pied.

En 1985, Erhard part au K2 et lui demande de participer. Elle saisi cette opportunité car elle ne croit pas au hasard. Quand des choix se présentent, dit-elle, le libre arbitre est déterminant : « tu peux dire oui ou non ! ». A 8000 m un début de thrombose l’oblige à redescendre, la jambe enflée douloureuse remplit le pantalon. C’est seu-lement quelques jours plus tard en quittant le camp de base que la déception s’installe.

La même année, le voyagiste Eiselin, un pionnier dans le domaine de la très haute montagne, lui offre de participer à l’ascension de deux 6000 au Népal. Une première rencontre avec un pays qu’elle découvre et qui deviendra plus tard très important dans la vie de Nicole. En 1987 elle reçoit le prix du Panathlon Club de Fribourg, prix qui récompense la meilleure éthique sportive de l’année. En 1988, l’Union fribourgeoise du tourisme lui décerne, en partage avec l’artiste Yoki, une distinction reconnaissant le renom du pays fribourgeois essaimé à l’étranger. Ces distinctions l’honorent, elle devient une personne connue et reconnue. Sa vie change, elle se sépare d’Erhard.

A 38 ans, un grave accident change bruta-lement sa vie. Elle est paralysée, ne parle pas – une conversion brutale et irrémé-diable, mais elle ne le sait pas encore. Elle croit alors pouvoir regrimper comme après

l’accident de moto ou devenir aviatrice de montagne. Elle demande à Erhard qui vient la voir au CHUV de l’emmener au Cervin une fois la convalescence terminée. Elle passe par plusieurs étapes difficiles, de la révolte à l’acceptation de ne plus jamais pourvoir marcher, 21 longs mois qui lui permettent de recentrer sa vie. Alors qu’elle se trouve encore à Bâle en rééducation entre tours et cheminées, sa sœur encore, l’emmène un week-end au lac de Tanay. Elle y découvre un ‘Eden’ et une nouvelle passion qui la conduira à devenir restauratrice pendant 14 ans. Dans son res-taurant, elle emploie Ang Gelu le frère de Pasang Lhamu Sherpa, la première népa-laise au sommet de l’Everest en 1993.

En 1999, elle est élue sportive romande du siècle et en 2002 elle reçoit le mérite alpin du FIFAD (Festival International du Film alpin des Diablerets) qui honore sa carrière et sa contribution à la montagne. Avec son mari, Marco Vuadens (le frère de l’architecte qui a rénové le restaurant du lac de Tanay), ils ont à cœur un projet hu-manitaire. Un soir de novembre, Ang Gelu leur parle de sa sœur morte en redescen-dant de l’Everest, de la fondation de son beau-frère veuf et aussi du manque d’argent pour améliorer le sort des femmes et des enfants au Népal, un objectif pre-mier de Pasang Lhamu. Le déclic est im-médiat pour poser leur jalon humanitaire.

Une fondation est créée (voir lien ci-dessous) et la construction de l’hôpital Lukla démarre au printemps 2003. Depuis 2005, il est en exploitation avec une mi-crocentrale hydraulique. Un comité d’honneur prestigieux avec Alain Berset et trois autres anciens Conseillers fédéraux donne à ce projet respectabilité et solidité.

« L’école de la montagne m’a donné force et courage de bien sortir de l’accident. » Fondation Nicole Niquille – Hôpital Lukla www.hopital-lukla.ch CCP : IBAN CH79 0900 0000 1021 3060 6 UBS Bulle : IBAN CH07 0026 6266 6011 34M1T

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PROGRAMME DES COURSES 2014 / 2015

La saison 2014 n’est pas encore finie, mais il est grand temps de penser à l’année prochaine ! Si vous avez fait une course intéressante et désirez la faire découvrir à vos ami(e)s clubistes ou si vous avez d’autres bonnes idées, n’hésitez pas à nous communiquer vos propositions afin que le programme de courses 2014 / 2015 en soit enrichi. Nous nous réjouissons d’accueillir vos suggestions. Un grand merci d’avance. Nous vous invitons à faire vos propositions de courses directement sur notre site Internet http://www.alpinemanager.ch/clubs/moleson, après vous être identifié. Allez ensuite sous la rubrique à courses à nouveau. Les personnes ne disposant pas d’un accès à Internet fe-ront leurs propositions avec le formulaire ci-dessous.

Pour information, le weekend du 27 & 28 juin 2015 comporte déjà plusieurs propositions de courses au et autour du Wildhorn en relation avec les festivités d’inauguration de notre cabane rénovée. Tous les chefs de courses sont cordia-lement invités à prendre l’une ou l’autre de ces courses ou d’en rajouter d’autres dans la région de la cabane.

Afin de faciliter le travail de la ComAlp et du rédacteur du bulletin, nous vous prions de rem-plir complètement le programme de course lors de la saisie de la proposition. Il vous sera tou-jours possible d’effectuer ultérieurement des corrections. Les préposés à l’alpinisme, Marc et Daniel COURSES D’HIVER

But de la course Altitude Difficulté Dates 1. ............................................................................................................................................................................ .................... .................... …………………….

2. ............................................................................................................................................................................ .................... .................... …………………….

Semaine clubistique du ............................................................ au ................................................ Région …………………………………………………………….

Région ...............................................................................................................................................................................……………………………………….………

COURSES D’ÉTÉ But de la course Altitude Difficulté Dates

1. ............................................................................................................................................................................ .................... .................….. ....................…….

2. ............................................................................................................................................................................ .................... .................... ........................….

Semaine clubistique du ............................................................. au .................................................. Région ……………………………………….………………….

Autres suggestions et remarques ..........................................................................................................……………………...…………………………………………………... Prénom et nom ……………………………………………………………………………………………………………………………….……………………………………………………………

Tél. / courriel.........................................………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

A retourner à Marc Känzig, Rte de Bertigny 10, 1700 Fribourg tél. 077/400 81 85

ou à rentrer sur le site jusqu’au 2 novembre 2014

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PROGRAMME DU 22 SEPTEMBRE AU 19 OCTOBRE 2014

Jeudi 25.09.2014 : Hochmatt (2151 m) PE (T3)

Chef de course: Chantal Lattion Type de Course: Randonnée à pied

Public cible: Seniors B Référence: Carte topo 1:25000 / 1245-1225

Remarques: Dernières infos mercredi à 18:00 au plus tard ; voir www.jeudistes.ch > Forum

Dénivelé: 850 m Durée: 5 h 30 min

Description: Depuis le Gros Mont P 1365 m, montée par La Féguelena 1420 m, col de la Hochmatt 1785 m et le pré-sommet à 2124 m. Descente par la Gueyre

Équipement: Standard de randonnée à pied Rendez-vous: 08:30, parking 2 de la Patinoire de Marly

Prix: Fr 15.-

Jeudi 25.09.2014 : Rocher du Midi (2096 m) PE (T3)

Chef de course: Antoinette Bussard Type de Course: Randonnée à pied

Public cible: Seniors A Programme: Départ de Gérignoz au Pt 1103, puis la Pierreuse, col de Base,

rocher du Midi et retour par Chalet Neuf, Le Daillex, les Baudets Remarques: Possibilité de voir des chamois ou bouquetins dans la réserve

de la Pierreuse Dénivelé: 1500 m

Durée: 7 h Équipement: Standard de randonnée à pied

Rendez-vous: 06:30, parking Coop Moncor Prix: Fr. 17.-

Inscription: Dernières infos mercredi à 18:00 au plus tard ; voir www.jeudistes.ch > Forum

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PROGRAMME DU 22 SEPTEMBRE AU 19 OCTOBRE 2014

Jeudi 25.09.2014 : Hochmatt (2151 m) PE (T3)

Chef de course: Chantal Lattion Type de Course: Randonnée à pied

Public cible: Seniors B Référence: Carte topo 1:25000 / 1245-1225

Remarques: Dernières infos mercredi à 18:00 au plus tard ; voir www.jeudistes.ch > Forum

Dénivelé: 850 m Durée: 5 h 30 min

Description: Depuis le Gros Mont P 1365 m, montée par La Féguelena 1420 m, col de la Hochmatt 1785 m et le pré-sommet à 2124 m. Descente par la Gueyre

Équipement: Standard de randonnée à pied Rendez-vous: 08:30, parking 2 de la Patinoire de Marly

Prix: Fr 15.-

Jeudi 25.09.2014 : Rocher du Midi (2096 m) PE (T3)

Chef de course: Antoinette Bussard Type de Course: Randonnée à pied

Public cible: Seniors A Programme: Départ de Gérignoz au Pt 1103, puis la Pierreuse, col de Base,

rocher du Midi et retour par Chalet Neuf, Le Daillex, les Baudets Remarques: Possibilité de voir des chamois ou bouquetins dans la réserve

de la Pierreuse Dénivelé: 1500 m

Durée: 7 h Équipement: Standard de randonnée à pied


Inscription: Dernières infos mercredi à 18:00 au plus tard ; voir www.jeudistes.ch > Forum

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Samedi 27.09.2014 : Pointe de Cray (2070 m) PE (T3)

Chef de course: Jean-Louis Rossy Type de Course: Randonnée à pied

Public cible: Actifs Programme: Départ de Fribourg en voiture

Référence Carte 2517 Rochers de Naye, Moléson Remarques: N'aura lieu que par temps sec

Dénivelé: 1200 m Durée: 8 h

Description Départ de Lessoc, montée au sommet de la pointe de Cray (2070 m), descente par Cray-du Milieu, sommet du Culand (1891 m), somment de l'Aiguille (1712 m)

Équipement: Standard de randonnée à pied ; bâtons conseillés Rendez-vous: 07:00, parking AVS, Givisiez

Prix: Fr. 15.- Inscription: Au stamm, le vendredi 26 septembre 2014, dès 19:00

Samedi 27.09.2014 : Mon 1er 5b, Arête Nostalgique et Arête du Faucon Nombre maximum de participants : 10 (selon premiers de cordée)

V

Chef de course: Christophe Zahno Adjoint: Patrick Vauthey

Type de Course: Escalade Public cible: Actifs Programme: Escalade dans le Jura, en dessus de Bienne, près de La Heutte.

2 grandes classiques avec 15 min d'approche : ‘La Nostalgique’, secteur Bonnes Fontaines, 5c (5b obligatoire) et l'’Arête du Faucon’, secteur du Paradis, 4c. Toutes deux font 5 longueurs ; descente à pied. Possibilités d'autres voies plus difficiles pour ceux qui le désirent

Référence: Escalade dans le Jura bernois Remarques: 5c (5b obligatoire)

Durée: 1 j Équipement: Standard d'escalade. Corde 50 m. Bonnes semelles pour la

descente Rendez-vous: 07:30, parking AVS Givisiez

Prix: Fr. 100.- par voiture Inscription: Au stamm, le vendredi 26 septembre dès 18:45

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Dimanche 28.09.2014 : Arête spéciale de Moutier Nombre maximum de participants : 8 (selon premiers de cordée)

V+

Chef de course: Didier Frund Adjoint: Sophie Darses

Type de Course: Escalade Public cible: Actifs Programme: Une classique ! La carte de visite de Moutier. Escalade aérienne

sur de belles lames effilées. 6 longueurs. 5c+ en tête (5b en second). Descente par le sentier des plates-formes

Référence: Topo d'escalade Jura bernois, éditions du CAS Dénivelé: 150 m

Durée: 5 h Équipement: Standard d'escalade. 1 corde à simple de 50 m et 9 dégaines par

cordée Rendez-vous: 08:30, parking du Restaurant des Gorges à Moutier

Prix: Fr. 30.- Inscription: Au stamm, le vendredi 26 septembre dès 19:00

Dimanche 28.09.2014 : La Berra (1719 m) P (T2)

Chef de course: Doris Aubert Type de Course: Randonnée à pied

Public cible: Actifs Dénivelé: 700 m

Durée: 5 h Description: Le Brand – Cousimbert à Remy - le Cousimbert - la Berra - gite

d'Allières et descente sur Le Brand Équipement: Standard de randonnée à pied

Rendez-vous: 08:00, parking 2 de la Patinoire de Marly Prix: Fr. 10.-

Inscription: Au stamm, le vendredi 26 septembre ou au 026 424 87 54

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Jeudi 02.10.2014 : Malatraix, Pt. 1931 (1931 m) PE (T3)

Chef de course: Joseph Pitteloud Type de Course: Randonnée à pied

Public cible: Seniors B Programme: En voiture et via Villeneuve, montée au Col de Chaude, parking :

au Col de Chaude ; monter à Pertuis d'Aveneyre, puis longer la crête au sud jusqu'au point le plus haut (1931 m), avant Malatraix. Vue grandiose sur le Lac Léman

Remarques: Si terrain glissant, alternative en montant sur Pointe d'Aveneyre depuis le Pertuis d'Aveneyre


Équipement: Standard de randonnée à pied Rendez-vous: 07:30, parking Coop Moncor

Prix: Fr 25.- environ

Jeudi 02.10.2014 : Rochers de Naye (2041 m) PE (T3)

Chef de course: Jacqueline Fracheboud Adjoint: Daniela Favre

Type de Course: Randonnée à pied Public cible: Seniors A Programme: Montée par la combe de Naye, descente par les échelles au col

de Bonaudon Dénivelé: 1100 m

Durée: 7 h Équipement: Standard randonnée à pied


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Jeudi 02.10.2014 : Malatraix, Pt. 1931 (1931 m) PE (T3)

Chef de course: Joseph Pitteloud Type de Course: Randonnée à pied

Public cible: Seniors B Programme: En voiture et via Villeneuve, montée au Col de Chaude, parking :

au Col de Chaude ; monter à Pertuis d'Aveneyre, puis longer la crête au sud jusqu'au point le plus haut (1931 m), avant Malatraix. Vue grandiose sur le Lac Léman

Remarques: Si terrain glissant, alternative en montant sur Pointe d'Aveneyre depuis le Pertuis d'Aveneyre


Équipement: Standard de randonnée à pied Rendez-vous: 07:30, parking Coop Moncor

Prix: Fr 25.- environ

Jeudi 02.10.2014 : Rochers de Naye (2041 m) PE (T3)

Chef de course: Jacqueline Fracheboud Adjoint: Daniela Favre

Type de Course: Randonnée à pied Public cible: Seniors A Programme: Montée par la combe de Naye, descente par les échelles au col

de Bonaudon Dénivelé: 1100 m

Durée: 7 h Équipement: Standard randonnée à pied


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Samedi 04.10.2014 : Bravo Lapp V

Chef de course: Vicky Lattion-Ho Type de Course: Escalade

Public cible: Actifs Programme: Région Salvan, voie Bravo Lapp 5b (5a obl.)

Référence: Suisse Plaisir Ouest Dénivelé: 400 m

Durée: 6 h Description: 10 longueurs, bonnes chaussures pour marche d'approche et de

retour Équipement: Standard d’escalade, 11 dégaines, corde 50 m

Rendez-vous: 07:30, parking Yendi à Bulle Prix: Fr. 100.- par voiture

Inscription: Au stamm, le vendredi 3 octobre dès 18:30

Samedi 04.10.2014 : Pigne de la Lé (3396 m) PD

Chef de course: Jean-François Savoy Type de Course: Haute montagne


Durée: 6 h Description: Itinéraire en boucle. Du parc situé au bout du lac de Moiry

(2400 m), montée par la cabane de Moiry (2825 m), col du Pigne et arête NW pour rejoindre le sommet (3396 m). Descente par le glacier Moiry par la voie normale SW. Belle course mixte (arête et glacier) sans difficulté

Équipement: Standard de haute montagne Rendez-vous: 05:00, parking Coop Moncor

Prix: Fr. 60.- Inscription: Au stamm, le vendredi 3 octobre ; Renseignements au

079 446 05 19

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Samedi 04.10.2014 : Grand Chavalard (2898 m) P (T2) P (T1)

Chef de course: Madeleine Bovigny Rossy Type de Course: Randonnée à pied

Public cible: Actifs Programme: En voiture jusqu'à l'Erié (1850 m). Montée dans le vallon vers

l'alpage de Lui-d'Août, puis direction col de Fenestral (2450m). Descente sur les lac de Fully, l'alpage de Sorniot et retour par le versant sud jusqu'à l'Erié

Remarques: La course ne se fera que par temps sec. Circuit sans grande difficulté. Avoir cependant le pied sûr sans vertige, sentiers parfois étroits et plongeant vers la vallée du Rhône


Équipement: Standard de randonnée à pied Rendez-vous: 07:30, parking AVS Givisiez

Prix: Fr. 35..- Inscription: Au stamm, le vendredi 3 septembre dès 18:30 ou par téléphone

au 079 647 97 51

Dimanche 05.10.2014 : Aiguilles de Rachevi (2050 m)

AD

Chef de course: Marc Guisolan Type de Course: Course à caractère alpin

Public cible: Actifs Programme: Chef de course non disponible, cette course sera proposée au

programme 2015

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Samedi 04.10.2014 : Grand Chavalard (2898 m) P (T2) P (T1)

Chef de course: Madeleine Bovigny Rossy Type de Course: Randonnée à pied

Public cible: Actifs Programme: En voiture jusqu'à l'Erié (1850 m). Montée dans le vallon vers

l'alpage de Lui-d'Août, puis direction col de Fenestral (2450m). Descente sur les lac de Fully, l'alpage de Sorniot et retour par le versant sud jusqu'à l'Erié

Remarques: La course ne se fera que par temps sec. Circuit sans grande difficulté. Avoir cependant le pied sûr sans vertige, sentiers parfois étroits et plongeant vers la vallée du Rhône



Prix: Fr. 35..- Inscription: Au stamm, le vendredi 3 septembre dès 18:30 ou par téléphone

au 079 647 97 51

Dimanche 05.10.2014 : Aiguilles de Rachevi (2050 m)

AD

Chef de course: Marc Guisolan Type de Course: Course à caractère alpin

Public cible: Actifs Programme: Chef de course non disponible, cette course sera proposée au

programme 2015

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Dimanche 05.10.2014 : Widdergalm (2174 m) Nombre maximum de participants : 10

PE (T3)

Chef de course: Pascale Fuzet Adjoint: Daniele Haering

Type de Course: Randonnée à pied Public cible: Actifs Programme: Widdergalm, tour du Kaiseregg


Description: Schonboden, Chüearnisch, Widdergalm, Walop, col du Kaiseregg, Salzmatt

Équipement: Standard de randonnée à pied et battons Rendez-vous: 07:30, « park and ride » de Marly

Prix: Sera indiqué au stamm Inscription: Au stamm, le vendredi 3 septembre

Dimanche 05.10.2014 : Gaulihütte (2206 m) P (T2)

Chef de course: Pierre-André Pianzola Type de Course: Randonnée à pied


Durée: 4 h 30 min Équipement: Standard de randonnée à pied

Rendez-vous: Sera communiqué au stamm Prix: Sera communiqué au stamm

Inscription: Au stamm, le vendredi 3 septembre

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Jeudi 09.10.2014 : Randonnée en plaine, réunion au Ru et repas de chasse

P (T1)

Chef de course: Michel Clerc Type de Course: Randonnée à pied

Public cible: Seniors B Programme: Tour du haut lac de la Gruyères depuis Corbières, puis RDV au

Ru pour établissement programme 2014 Remarques: Dernières infos mercredi à 18:00 au plus tard, voir

www.jeudistes.ch > Forum Dénivelé: 200 m



Samedi 11.10.2014 : Circuit en boucle de 40 km depuis Corminboeuf Nombre maximum de participants : 10

Chef de course: Cathy Rotzetter Adjoint: Marie-Claude Ruffieux

Type de Course: VTT Public cible: Actifs


Description: Corminboeuf-Autafond-Noréaz-Lentigny-Villarimboud-Chénens-Autigny-Posat-Marly-Fribourg-Corminboeuf

Équipement: Standard de VTT Rendez-vous: 08:00, parking du Saint Georges (en haut) à Corminboeuf

Prix: Fr. 0.- Inscription: Au stamm, le vendredi 10 octobre dès 18:30

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Jeudi 09.10.2014 : Randonnée en plaine, réunion au Ru et repas de chasse

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Chef de course: Michel Clerc Type de Course: Randonnée à pied

Public cible: Seniors B Programme: Tour du haut lac de la Gruyères depuis Corbières, puis RDV au

Ru pour établissement programme 2014 Remarques: Dernières infos mercredi à 18:00 au plus tard, voir




Samedi 11.10.2014 : Circuit en boucle de 40 km depuis Corminboeuf Nombre maximum de participants : 10

Chef de course: Cathy Rotzetter Adjoint: Marie-Claude Ruffieux

Type de Course: VTT Public cible: Actifs


Description: Corminboeuf-Autafond-Noréaz-Lentigny-Villarimboud-Chénens-Autigny-Posat-Marly-Fribourg-Corminboeuf

Équipement: Standard de VTT Rendez-vous: 08:00, parking du Saint Georges (en haut) à Corminboeuf


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Samedi 11.10.2014 : Arête du 125ième, Kaiseregg (2185 m) Nombre maximum de participants : 8 (selon premiers de cordée)

V-

Chef de course: Richard Kuster Adjoint: Yannick Barraud

Type de Course: Escalade Public cible: Actifs Programme: Arête du 125ième, 5 longueurs, 5a

Référence: Topo des frères Rebetez Dénivelé: 120 m

Description: Montée au Kaisereggpass depuis le parking de Schönenboden. Du sommet de la voie, montée au Kaiseregg par la sente

Équipement: Standard d'escalade Rendez-vous: 07:00, parking AVS Givisiez

Prix: Fr. 36.- par voiture Inscription: Au stamm, le vendredi 10 octobre dès 18:30. En cas d'inscription

avant cette date auprès du chef de course, la priorité est donnée aux intéressés présents le vendredi soir au stamm !

Samedi 11.10.2014 : Pointe des Savolaires (2294 m)

PE (T3)

Chef de course: Monique Castella Adjoint: Nadia Dewarrat

Type de Course: Randonnée à pied Public cible: Actifs Programme: Pointe des Savolaires depuis le Pont de Nant


Description: En boucle, montée par le Trou à l'ours, descente par le col des Pauvres


Inscription: Au stamm, le vendredi 10 octobre dès 18h45

301

301

Dimanche 12.10.2014 : Rotenchasten I (2217 m) Schafberg (2234 m) Nombre maximum de participants : 8

PD

Chef de course: Antoine Zurkinden Adjoint: Jean-Claude Schouwey

Type de Course: Course à caractère alpin Public cible: Actifs Programme: Montée au Teuschlismadsattel - descente sur Kaiseregg Alp -

montée sur Rotenchasten - traversée vers Schafberg - traversée sur Kaiseregg et descente sur Lac Noir

Référence: Guide Préalpes fribourgeoises Dénivelé: 1500 m

Durée: 8 h Équipement: Standard de randonnée avec baudrier et casque

Rendez-vous: 06:00, parking de la Chassotte Prix: Fr. 10.-


Jeudi 16.10.2014 : Sur les terres des seigneurs de la Glâne

P (T1)

Chef de course: Monique Bollmann Type de Course: Randonnée à pied

Public cible: Seniors B Remarques: Dernières infos mercredi à 18:00 au plus tard, voir


Durée: 5 h Description: Villars-sur-Glâne Chapelle Ste Apolline, Neyruz, bois de

Chavagny, Matran, Moulin Neuf, Villars-sur-Glâne Rendez-vous: 09:00, centre sportif Villars-sur-Glâne

Prix: -.-

302

302

Samedi 18.10.2014 : Arête des Somêtres Nombre maximum de participants : 8 (selon premiers de cordée)

III

Chef de course: Sophie Darses Adjoint: Didier Frund

Type de Course: Escalade Public cible: Actifs Programme: Arête des Somêtres dans le Jura Remarques: Course initialement prévue le 27 septembre !


Description: Arête des Somêtres dans le Jura, technique alpine, progression corde courte, assurage sur ‘béquets’

Équipement: Grimpe en gros souliers, standard d'escalade, sangles, corde de 30 m pour 2

Rendez-vous: 06:45, sera défini au stamm lors de l’inscription Prix: Fr. 120.- par voiture


Samedi 25*.10.2014 : Grand Garde (2145 m) PE (T3)

Chef de course: Jean-Louis Rossy Type de Course: Randonnée à pied

Public cible: Actifs Programme: Départ de Fribourg en voiture Remarques: *Attention nouvelle date ! N'aura lieu que par temps sec


Description: Départ alpage d'Odonne (1597 m) - montée à la Seya (2182 m) et la Grand Garde (2145 m) descente par la Fieudière sur Odonne

Équipement: Standard de randonnée à pied Rendez-vous: 07:00, parking AVS, Givisiez


303

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Dimanche 19.10.2014 : Via ferrata dans le Val d'Hérens Nombre maximum de participants : 8

TD

Chef de course: Pierre Scyboz Type de Course: Via ferrata

Public cible: Actifs Programme: Via ferrata de Nax le matin, brisolée à midi, via ferrata d'Evolène

l'après-midi. La partie finale de la VF d'Evolène est TD. Echappatoire possible. Course annulée en 2012 à cause de la météo

Remarques: Pour me faciliter la réservation du restaurant, merci de manifester votre intérêt jusqu'à fin septembre ([email protected])


Équipement: Standard de via ferrata Rendez-vous: 07:00, à déterminer lors de l’inscription


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PROGRAMME AJ DES COURSES Date Horaire Prix Conditions Lieu Chef course

Tél. pour inscriptions

Description de l’activité

12.09.14 vendredi

18:00 - Tous Mur d'escalade, porte de Morat

Claude Monney 026 401 77 48 [email protected]

Entraînement et escalade sur une paroi artificielle

28.09.14 dimanche

08:30 15.- AJ-OJ Escalade extérieure

Sylvain Michel 079 200 27 98 [email protected]

Escalade

10.10.14 dimanche




Photo (détail) soumise au comité pour couverture 2014 et non retenue.

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PROGRAMME OJ DES COURSES

Date Course Organisateur Moniteur Niveau

Sa 06.09.14- Di 07.09.14

Granit à la Furka Sébastien Monney, Sébastien Pochon

Escalade Tous

Sa13.09.14- Di 14.09.14

Mont-Banc de Cheillon

Mikael Aebi, Valentin Rime

Alpinisme AD

Sa 20.09.14 Nettoyage du Hohberg

A définir La poutze TOUS

Di 28.09.14 Albristhorn Alain Rime Randonnée Tous

Ve 03.10.14

Souper ‘La Grande Motte’ spécialités Dzodzets avec DJ Gruyère & DJ Lardons

Bernard Muheim Soirée Tous

Di 05.10.14 Grat Party Bernard Muheim Escalade Tous

Ve 10.10.14 Souper du programme hiver Valentin Rime Soirée Tous

Lu 20.10.14- Di 26.10.14

Camp de la Toussaint Camille Peiry Escalade Tous

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PROGRAMME AJ DES COURSES Date Horaire Prix Conditions Lieu Chef course

Tél. pour inscriptions

Description de l’activité

12.09.14 vendredi




28.09.14 dimanche

08:30 15.- AJ-OJ Escalade extérieure

Sylvain Michel 079 200 27 98 [email protected]

Escalade

10.10.14 dimanche




Photo (détail) soumise au comité pour couverture 2014 et non retenue.

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Sa 06.09.14- Di 07.09.14


Escalade Tous

Sa13.09.14- Di 14.09.14



Alpinisme AD




Ve 03.10.14





Lu 20.10.14- Di 26.10.14


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Sa 06.09.14- Di 07.09.14


Escalade Tous

Sa13.09.14- Di 14.09.14



Alpinisme AD




Ve 03.10.14





Lu 20.10.14- Di 26.10.14


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Ali Baba (Gastlosen) - samedi 8 juin 2014 Simon Beaud

Première expérience d’escalade dans cette partie des Gastlosen. Cette zone pitto-resque est à l’image du nom qu’elle porte. Tout le monde en a entendu parler, mais personne ne sait où elle se trouve.

Pour l’occasion Elodie, notre cheffe de course de la journée, ressemble très étran-gement à la Morgiane de notre conte des mille et une nuits. Cette jeune femme emmène joyeusement son petit groupe de 5 personnes dans les contreforts de notre mystérieuse montagne. L’approche se fait très dou-cement. Le sentier n’est pas spécialement accueillant et est spécialement dissimulé afin de ne laisser quasiment personne trouver l’endroit de ce site magique. Après 1 heure d’effort, nous arri-vons finalement au pied de cette muraille.

Ali Baba mieux connu sous le prénom de Philippe dis-tribue les cartes qui de-vraient permettre de résoudre cette fameuse énigme. Chacun observe, scrute le moindre détail afin de reconnaître l’emplacement de chaque voie. Pas de re-père significatif et les hypothèses les plus folles prennent l’ascendant. Sans trop de conviction, votre rapporteur du jour s’élance sur une voie qu’il juge à sa portée. Il espère trouver la voie royale mais atterrit

rapidement dans un bosquet épineux qui lui rappelle qu’il faut bien étudier les topos avant de s’élancer. Au final, le sommet semble à sa portée mais il doit déchanter… le secret d’Ali Baba restera toujours inac-cessible. Morgiane et Ali Baba supervisent les ma-nœuvres. Ils dispensent leurs savoir-faire et soutiennent leurs convives du jour. Tout se passe à merveille… mais toujours pas de piste pour ce fameux trésor. Le soleil se manifeste tout au long de la journée et met à mal les réserves de liquide. Une petite pause pique-nique très salutaire est organi-sée. Ultime concertation pour définir une stratégie de recherche, mais rien n’y fait, le mystère reste entier. Dernier assaut sur

cette paroi, afin de découvrir l’entrée de cette fameuse grotte mais choux blanc car rien ne correspond au fa-meux conte. Un peu désabusé de n’avoir pas pu percer ce secret, mais hyper content d’avoir passé une superbe journée de grimpe avec pleins de jolis souvenirs en tête, Morgiane reprend la direction du monde civilisé avec sa petite troupe et rejoint le plateau des vaches dans la vallée. Dernier pèlerinage du côté de Charmey pour refaire les réserves de liquide et peau-finer son hydratation. Remerciements à Elodie et Philippe qui ont su emmener

avec brio tout ce petit monde dans cet en-droit des Gastlosen qui porte bien son nom. Merci également aux autres clubistes pré-sents/tes qui par leur assiduité ont participé largement à la réussite de cette journée.

Au casting : Elodie, Philippe, Giulietta, Gaby, Heath et le conteur.

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Ali Baba (Gastlosen) - samedi 8 juin 2014 Simon Beaud

Première expérience d’escalade dans cette partie des Gastlosen. Cette zone pitto-resque est à l’image du nom qu’elle porte. Tout le monde en a entendu parler, mais personne ne sait où elle se trouve.

Pour l’occasion Elodie, notre cheffe de course de la journée, ressemble très étran-gement à la Morgiane de notre conte des mille et une nuits. Cette jeune femme emmène joyeusement son petit groupe de 5 personnes dans les contreforts de notre mystérieuse montagne. L’approche se fait très dou-cement. Le sentier n’est pas spécialement accueillant et est spécialement dissimulé afin de ne laisser quasiment personne trouver l’endroit de ce site magique. Après 1 heure d’effort, nous arri-vons finalement au pied de cette muraille.

Ali Baba mieux connu sous le prénom de Philippe dis-tribue les cartes qui de-vraient permettre de résoudre cette fameuse énigme. Chacun observe, scrute le moindre détail afin de reconnaître l’emplacement de chaque voie. Pas de re-père significatif et les hypothèses les plus folles prennent l’ascendant. Sans trop de conviction, votre rapporteur du jour s’élance sur une voie qu’il juge à sa portée. Il espère trouver la voie royale mais atterrit

rapidement dans un bosquet épineux qui lui rappelle qu’il faut bien étudier les topos avant de s’élancer. Au final, le sommet semble à sa portée mais il doit déchanter… le secret d’Ali Baba restera toujours inac-cessible. Morgiane et Ali Baba supervisent les ma-nœuvres. Ils dispensent leurs savoir-faire et soutiennent leurs convives du jour. Tout se passe à merveille… mais toujours pas de piste pour ce fameux trésor. Le soleil se manifeste tout au long de la journée et met à mal les réserves de liquide. Une petite pause pique-nique très salutaire est organi-sée. Ultime concertation pour définir une stratégie de recherche, mais rien n’y fait, le mystère reste entier. Dernier assaut sur

cette paroi, afin de découvrir l’entrée de cette fameuse grotte mais choux blanc car rien ne correspond au fa-meux conte. Un peu désabusé de n’avoir pas pu percer ce secret, mais hyper content d’avoir passé une superbe journée de grimpe avec pleins de jolis souvenirs en tête, Morgiane reprend la direction du monde civilisé avec sa petite troupe et rejoint le plateau des vaches dans la vallée. Dernier pèlerinage du côté de Charmey pour refaire les réserves de liquide et peau-finer son hydratation. Remerciements à Elodie et Philippe qui ont su emmener

avec brio tout ce petit monde dans cet en-droit des Gastlosen qui porte bien son nom. Merci également aux autres clubistes pré-sents/tes qui par leur assiduité ont participé largement à la réussite de cette journée.

Au casting : Elodie, Philippe, Giulietta, Gaby, Heath et le conteur.

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Dent du Bourgo (au lieu du Vanil de l’Ecri et de la Pointe de Paray) - samedi 14 juin 2014 Monique

La neige est encore trop présente dans les faces nord de nos Préalpes pour oser se lancer vers les Vanils… Daniel et Nadia ont donc décidé de nous faire découvrir la Dent du Bourgo ! Parfait !

Nous sommes cinq au rendez-vous de cette belle journée, le chef de course et son adjointe, ac-compagnés de Laurence, Christophe, et Monique, dé-signée auteure du récit, puisque, paraît-il, cela fait très longtemps qu’elle n’a pas rédigé de récit de course ! Deux autres compères, Pa-trick et Christine, nous re-joindront au sommet.

Départ donc du Motélon, peu après la pinte du Pralet, pour monter direction col de la Forcla, entre les Dents du Bourgo et du Chamois. On papote, on papote, en suivant la route qui mène aux différents chalets. Première petite pause au chalet Les Plans où nous sommes accueillis par une nichée de petits chiens (Daniel est enchanté !), des poules et quelques chèvres. Nous repre-nons notre route jusqu’au col, et là com-mence l’émerveillement devant toute la flore des Préalpes. Heureusement, Nadia a pris son petit livre des fleurs, et nous pou-vons donc commencer notre leçon de bota-nique ! Attention, elle fera un petit contrôle à la fin de la course…

En voici donc une petite série : orchis, trolles, boutons d’or, anémones des Alpes et anémones soufrées, campanules, anco-lies, raiponces et j’en passe… Je n’ai pas appris toute ma leçon, désolée ! Depuis le col, nous empruntons un très joli sentier de traverse, sauvage et peu fréquen-

té, jusqu’à Vacheresse. Là encore, on en prend plein les yeux avec toutes ces fleurs. L’ambiance est un peu magique, avec les nuages qui montent doucement de la val-lée. Les salamandres noires semblent aussi se réjouir de ce temps humide, nous en rencontrons trois ou quatre sur notre route.

Le chemin qui monte au sommet par une jolie crête est un champ de narcisses. Il y en a tellement qu’il est difficile de ne pas les écraser ! C’est juste magnifique ! Et c’est au sommet que nous retrouvons Christine et Patrick, montés par ce qui sera notre chemin de descente.

Nous nous installons pour un bon pique-nique, partageons discussions, fromages et chocolats divers… avant de redescendre vers la vallée, boire un verre et manger une ou deux tommes à la fameuse pinte du Pralet. Merci et bravo au chef de course (sa pre-mière paraît-il !), et à son adjointe pour la leçon de botanique. Ce fut une très belle journée !

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Dent du Bourgo (au lieu du Vanil de l’Ecri et de la Pointe de Paray) - samedi 14 juin 2014 Monique

La neige est encore trop présente dans les faces nord de nos Préalpes pour oser se lancer vers les Vanils… Daniel et Nadia ont donc décidé de nous faire découvrir la Dent du Bourgo ! Parfait !

Nous sommes cinq au rendez-vous de cette belle journée, le chef de course et son adjointe, ac-compagnés de Laurence, Christophe, et Monique, dé-signée auteure du récit, puisque, paraît-il, cela fait très longtemps qu’elle n’a pas rédigé de récit de course ! Deux autres compères, Pa-trick et Christine, nous re-joindront au sommet.

Départ donc du Motélon, peu après la pinte du Pralet, pour monter direction col de la Forcla, entre les Dents du Bourgo et du Chamois. On papote, on papote, en suivant la route qui mène aux différents chalets. Première petite pause au chalet Les Plans où nous sommes accueillis par une nichée de petits chiens (Daniel est enchanté !), des poules et quelques chèvres. Nous repre-nons notre route jusqu’au col, et là com-mence l’émerveillement devant toute la flore des Préalpes. Heureusement, Nadia a pris son petit livre des fleurs, et nous pou-vons donc commencer notre leçon de bota-nique ! Attention, elle fera un petit contrôle à la fin de la course…

En voici donc une petite série : orchis, trolles, boutons d’or, anémones des Alpes et anémones soufrées, campanules, anco-lies, raiponces et j’en passe… Je n’ai pas appris toute ma leçon, désolée ! Depuis le col, nous empruntons un très joli sentier de traverse, sauvage et peu fréquen-

té, jusqu’à Vacheresse. Là encore, on en prend plein les yeux avec toutes ces fleurs. L’ambiance est un peu magique, avec les nuages qui montent doucement de la val-lée. Les salamandres noires semblent aussi se réjouir de ce temps humide, nous en rencontrons trois ou quatre sur notre route.

Le chemin qui monte au sommet par une jolie crête est un champ de narcisses. Il y en a tellement qu’il est difficile de ne pas les écraser ! C’est juste magnifique ! Et c’est au sommet que nous retrouvons Christine et Patrick, montés par ce qui sera notre chemin de descente.

Nous nous installons pour un bon pique-nique, partageons discussions, fromages et chocolats divers… avant de redescendre vers la vallée, boire un verre et manger une ou deux tommes à la fameuse pinte du Pralet. Merci et bravo au chef de course (sa pre-mière paraît-il !), et à son adjointe pour la leçon de botanique. Ce fut une très belle journée !

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Vanil des Artses - samedi 14 juin 2014 Livia

Le point de départ pour un récit de course, c’est où – quand – comment – avec qui ? Donc : Où : Depuis Allières direction le col de l’Etoile et l’arête sud-sud-ouest du Vanil des Artses, descente par l’arête Est.

Quand : samedi 14 juin Comment : bin à pied pardi

Avec qui : Anne-Pascale, Marc-Alain et Livia, Patrice, Michel, Carlo, Pascal, Hu-bert, Marianne et notre guide Bruno Clé-ment.

La base est posée, il ne me reste plus qu’à développer…et ce n’est pas le plus simple !

Le taux d’humidité était élevé et des gouttes de sueur perlaient sur tous les fronts… Est-ce des restes de la veille ou l’air ambiant... on ne le saura jamais. Tou-jours est-il que le sommet a été mérité mais apparemment les gouttes n’étaient pas suf-

fisantes car la vue n’était pas au rendez-vous. Dans un cocon ouateux on a pique-niqué et pris le temps de batailler à défaut d’admirer le paysage. La descente amor-cée, nos articulations se mirent à chanter … mais en bref la journée a été magnifique et appréciée par toute la bande !

Un tout grand merci à Bruno

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Tour du Moléson et Teysachaux - samedi 21 juin 2014 Céline Romanens

Il va faire beau comme il faut et chaud juste pas trop ! La journée parfaite en ré-sumé ! Vive le premier jour de l'été ! Rendez-vous 7 heures pétantes (enfin pour ceux qui n’ont pas eu de souci de mouton fugueur…), présentations d'usage, nous roulons direction notre caillou embléma-tique. On sera neuf à s'équiper sur le par-king de Moléson Village. Non non, nous n'allons pas prendre le funiculaire, rangez vos abonnements demi-tarif et autre carte AVS. On s'en serait douté... Une petite mise en jambe vers Moléson à Baron.

Plus haut, nous nous arrêtons pour une pe-tite pause boisson, banane, chocolat, ce qu'on voudra, à Gros Moléson. C'est que la vue est pas mal aussi de ce côté là ! Nous revoici en route ou plutôt en chemin à vache direction La Challa. Mais quelle jolie buvette d'alpage et quel coup d'œil depuis sa terrasse ! Pour ma part, je me se-rais bien arrêtée... C'est que ça creuse l'air de la montagne... macaronis de chalet, croûtes au fromage, jambon à la borne,

planchette de fromages, salade de la Challa et de merveilleux desserts ! On a proposé de faire 2 groupes... Ceux qui continuent jusqu'à la prochaine et ceux qui veulent ramener leur pique-nique intact à la mai-son... Finalement, on continuera tous jus-qu'à la prochaine ! Et nous voilà tout guilleret en chemin vers Les Moilles. Sous le regard bienveillant du Moléson et de sa voisine la Dent de Lys, une autre buvette nous tend les bras ou plutôt sa terrasse. Là c'en est trop ! Quelle idée aussi de mettre autant de tentations sur notre chemin. Jean-Marie, notre chef de course dû se rendre à l'évidence... Ce n'est pas aujourd'hui que nous allons faire le record du parcours. Pe-

tite pause Rivella, un petit coup d'œil aux Belles Raies et nous re-partons crapahuter direction la aussi Belle que Vieille Chaux. Et là, quelque part à flanc de co-teau, à deux enjambées du Col de Villard, les choses sérieuses vont enfin débuter. L'apéro ! Jean-Marie nous a dit qu'il se baladait léger aujourd'hui. La corde, la veste de pluie, la trousse grands secours ont fait place à un sceau... réfrigérant... et une bouteille. Le grand vin qu'est le mousseux ne se sert pas n'importe comment. Outre la température idéale, il a le mérite d'être entouré d'un certain

respect et honoré d'un cérémonial qui a sa place dans le plaisir que l'on éprouve im-manquablement à déboucher ou voir dé-boucher une bouteille de champagne. Certes, de nos jours il est devenu incongru de faire sauter les bouchons dans les réu-nions officielles et mondaines ou dans les restaurants et établissements publics. Mais là, dans ce décor de carte postale, on a fait « péter le bouchon », expression de spon-tanéité et d'allégresse qui a une valeur in-discutable : elle crée une ambiance de fête

« Je suis le roi de la montagne, trônant au séjour des hivers. Je suis plus grand que Charlemagne puisqu'à mes pieds j'ai l'univers. Oui, Moléson vaut un empire, pour Louvre, j'ai mes beaux chalets, Mon peuple ignore le délire, fatal aux grands, à leurs palais, Oui, mon trésor est ce fromage, de l'atelier aérien, Il porte au plus lointain rivage le triomphe gruérien. Par lui, le monde est tributaire de l'armailli du Molé-son, Par lui sur le double hémisphère brillent mes lauriers et mon nom. » Ignace Baron

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Vanil des Artses - samedi 14 juin 2014 Livia

Le point de départ pour un récit de course, c’est où – quand – comment – avec qui ? Donc : Où : Depuis Allières direction le col de l’Etoile et l’arête sud-sud-ouest du Vanil des Artses, descente par l’arête Est.

Quand : samedi 14 juin Comment : bin à pied pardi

Avec qui : Anne-Pascale, Marc-Alain et Livia, Patrice, Michel, Carlo, Pascal, Hu-bert, Marianne et notre guide Bruno Clé-ment.

La base est posée, il ne me reste plus qu’à développer…et ce n’est pas le plus simple !

Le taux d’humidité était élevé et des gouttes de sueur perlaient sur tous les fronts… Est-ce des restes de la veille ou l’air ambiant... on ne le saura jamais. Tou-jours est-il que le sommet a été mérité mais apparemment les gouttes n’étaient pas suf-

fisantes car la vue n’était pas au rendez-vous. Dans un cocon ouateux on a pique-niqué et pris le temps de batailler à défaut d’admirer le paysage. La descente amor-cée, nos articulations se mirent à chanter … mais en bref la journée a été magnifique et appréciée par toute la bande !

Un tout grand merci à Bruno

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Tour du Moléson et Teysachaux - samedi 21 juin 2014 Céline Romanens

Il va faire beau comme il faut et chaud juste pas trop ! La journée parfaite en ré-sumé ! Vive le premier jour de l'été ! Rendez-vous 7 heures pétantes (enfin pour ceux qui n’ont pas eu de souci de mouton fugueur…), présentations d'usage, nous roulons direction notre caillou embléma-tique. On sera neuf à s'équiper sur le par-king de Moléson Village. Non non, nous n'allons pas prendre le funiculaire, rangez vos abonnements demi-tarif et autre carte AVS. On s'en serait douté... Une petite mise en jambe vers Moléson à Baron.

Plus haut, nous nous arrêtons pour une pe-tite pause boisson, banane, chocolat, ce qu'on voudra, à Gros Moléson. C'est que la vue est pas mal aussi de ce côté là ! Nous revoici en route ou plutôt en chemin à vache direction La Challa. Mais quelle jolie buvette d'alpage et quel coup d'œil depuis sa terrasse ! Pour ma part, je me se-rais bien arrêtée... C'est que ça creuse l'air de la montagne... macaronis de chalet, croûtes au fromage, jambon à la borne,

planchette de fromages, salade de la Challa et de merveilleux desserts ! On a proposé de faire 2 groupes... Ceux qui continuent jusqu'à la prochaine et ceux qui veulent ramener leur pique-nique intact à la mai-son... Finalement, on continuera tous jus-qu'à la prochaine ! Et nous voilà tout guilleret en chemin vers Les Moilles. Sous le regard bienveillant du Moléson et de sa voisine la Dent de Lys, une autre buvette nous tend les bras ou plutôt sa terrasse. Là c'en est trop ! Quelle idée aussi de mettre autant de tentations sur notre chemin. Jean-Marie, notre chef de course dû se rendre à l'évidence... Ce n'est pas aujourd'hui que nous allons faire le record du parcours. Pe-

tite pause Rivella, un petit coup d'œil aux Belles Raies et nous re-partons crapahuter direction la aussi Belle que Vieille Chaux. Et là, quelque part à flanc de co-teau, à deux enjambées du Col de Villard, les choses sérieuses vont enfin débuter. L'apéro ! Jean-Marie nous a dit qu'il se baladait léger aujourd'hui. La corde, la veste de pluie, la trousse grands secours ont fait place à un sceau... réfrigérant... et une bouteille. Le grand vin qu'est le mousseux ne se sert pas n'importe comment. Outre la température idéale, il a le mérite d'être entouré d'un certain

respect et honoré d'un cérémonial qui a sa place dans le plaisir que l'on éprouve im-manquablement à déboucher ou voir dé-boucher une bouteille de champagne. Certes, de nos jours il est devenu incongru de faire sauter les bouchons dans les réu-nions officielles et mondaines ou dans les restaurants et établissements publics. Mais là, dans ce décor de carte postale, on a fait « péter le bouchon », expression de spon-tanéité et d'allégresse qui a une valeur in-discutable : elle crée une ambiance de fête

« Je suis le roi de la montagne, trônant au séjour des hivers. Je suis plus grand que Charlemagne puisqu'à mes pieds j'ai l'univers. Oui, Moléson vaut un empire, pour Louvre, j'ai mes beaux chalets, Mon peuple ignore le délire, fatal aux grands, à leurs palais, Oui, mon trésor est ce fromage, de l'atelier aérien, Il porte au plus lointain rivage le triomphe gruérien. Par lui, le monde est tributaire de l'armailli du Molé-son, Par lui sur le double hémisphère brillent mes lauriers et mon nom. » Ignace Baron

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pour célébrer les succès et les anniver-saires.

JOYEUX ANNIVERSAIRE PAPA ! Gé-rard est né le premier jour de l'été, il y a quelques années. Alors santé Papa, santé à toutes et à tous ! Comme une bouteille pour neuf c'est un peu court, il a fait ça bien notre chef, une petite sœur est au frais dans le sac complice de Fabienne, à tempé-rature tout aussi parfaite ! Alors quoi, elle n'est pas belle la vie ? On l'aime aussi comme ça la montagne. Des instants hors du temps et improbables.

Viande séchée, camembert plus que cham-bré, carottes, tomates cerise, Ragusa à point, notre pique-nique trépassa. Il est temps de voir maintenant quel sera l'effet des bulles mélangées au soleil... C'est qu'il

ne nous reste pas que de la descente. Direc-tion ça Plane, je veux dire Gros et Petit Plané. On s'arrête pour une meringue crème double ? Bon d'accord, il ne faut pas pousser... Arrivés à Plan Francey, l'option retour en funiculaire n'est même pas envi-sagée, quoi que... L'ultime descente qui en hiver à ski est synonyme d'apothéose se révèle être un chemin de croix en été pour des genoux meurtris. Les bulles n'auraient-elles donc pas un effet anesthésiant ? Chaux sans dessus dessous, le dernier chemin, impitoyable, nous mène au par-king étincelant de centaines de voitures. Délivrance ! Nos pieds ont retrouvé la compassion des tongs et autres chaussures légères, nos muscles le repos du guerrier et notre soif une bonne bière ! Que cette course fut sympa !

Un chaleureux merci à ces dames Liliane, Colette, Fabienne, Murielle et à ces mes-sieurs Hans, Jean-Marie Pasquier (notre super et tolérant chef de course), Jean-Louis, Gérard (mon papa ;-)) pour cette magnifique et mémorable journée !

Dent de Ruth par l'Avenue des Chamois (2236 m) - samedi 21 juin 2014 Jacqueline et Dominique Fracheboud

Quelle bonne idée, Marcel, d'avoir mis cette course au programme ! Magnifique itinéraire varié et complet dans un paysage grandiose.

Merci Richard d'avoir accepté de reprendre la charge délicate de chef de course. Déli-cate ? Oui, déjà lors de l'inscription car il faut être un peu devin pour jauger tous les intéressés et bien avisé pour composer les cordées.

Au petit matin, premier désistement d'un participant malheureusement malade : ré-organisation et changement de matériel. A

l'heure du départ, nouveau désistement ! Sans se départir de son calme, Richard se réorganise une deuxième fois et c'est fina-lement deux cordées de deux et une de trois qui parcourent les 9 longueurs très bien équipées amenant par des dalles cal-caires au sommet du Motteux Péteux (2105 m), entre la Dent de Savigny et la Dent de Ruth.

Ensuite, l'itinéraire suit l'arête jusqu'à une selle, puis quelques pas de grimpe dans un couloir et des petits ressauts et l'objectif du jour est atteint. Là nous découvrons la nouvelle croix avec ses 3 bras transver-

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saux, installée en juin 2013, et symbolisant les frontières des cantons de Fribourg, Berne et Vaud. Pas un nuage dans le ciel. Nos pensées convergent vers Marcel. Descente par l'itinéraire normal sur un pe-tit sentier escarpé, équipé de câbles à cer-tains endroits. Nous terminons la partie abrupte par un rappel. Après une pause bien agréable sur la ter-rasse du Zitbödeli, les plus affamés se lan-

cent dans une course poursuite pour im-proviser un souper sur la terrasse de Botte-rens.

Mille mercis à Richard Kuster pour cette journée inoubliable, pour sa bonne humeur communicative et pour l'amitié de tous les participants : Jean-Philippe, Dominique et Jacqueline, Patrick, Stéphanie, Isabelle.

Alpiglemäre (2096 m) - samedi 21 juin 2014 René Müller

Tout commence le samedi matin, rendez-vous aux aurores à 7:30 à la Croix Blanche du Mouret où Didier et moi arrivons avec 5 - 10 minutes de retard.

Surprise en voyant l’équipe ; entouré de quatre chefs de courses me voilà rassuré pour faire notre sortie. Au programme casque, baudrier, corde et piolet.

Nous partons direction Hengst. Durant le trajet Sophie propose de nous arrêter pour prendre un café, mais voilà personne ne répond sauf un petit murmure de Daniel à priori personne ne semble l’avoir entendu, on ne s’arrête donc pas. Arrivés sur place la météo est parfaite, grand beau et ciel dégagé. Nous commen-çons notre parcours à l’ombre en longeant le ruisseau - ce qui est bien agréable. Après un peu plus d’une heure nous arrivons au col, où nous faisons une petite pause pour nous désaltérer.

C’est à partir de maintenant que les choses sérieuses commencent, départ dans une pente herbeuse avant de s’aventurer sur la crête. A plusieurs reprises Sophie s’assure que tout le monde suit. Arrivés au milieu de l’arête, nous faisons une pause pour profiter du paysage et nous mettre un petit truc sous la dent.

Un peu plus tard nous continuons notre chemin. Au bout de « notre » arrête, nous apercevons le sommet de l’Ochse, et comme il nous reste encore du temps, nous ne pouvons résister et y faisons un petit dé-tour en passant avant de retourner au par-king.

Un grand merci à la cheffe de course So-phie pour cette superbe journée, ainsi qu’à son adjoint Daniel et aux autres partici-pants Hubert et Didier ; un petit groupe bien sympathique.

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saux, installée en juin 2013, et symbolisant les frontières des cantons de Fribourg, Berne et Vaud. Pas un nuage dans le ciel. Nos pensées convergent vers Marcel. Descente par l'itinéraire normal sur un pe-tit sentier escarpé, équipé de câbles à cer-tains endroits. Nous terminons la partie abrupte par un rappel. Après une pause bien agréable sur la ter-rasse du Zitbödeli, les plus affamés se lan-

cent dans une course poursuite pour im-proviser un souper sur la terrasse de Botte-rens.

Mille mercis à Richard Kuster pour cette journée inoubliable, pour sa bonne humeur communicative et pour l'amitié de tous les participants : Jean-Philippe, Dominique et Jacqueline, Patrick, Stéphanie, Isabelle.

Alpiglemäre (2096 m) - samedi 21 juin 2014 René Müller

Tout commence le samedi matin, rendez-vous aux aurores à 7:30 à la Croix Blanche du Mouret où Didier et moi arrivons avec 5 - 10 minutes de retard.

Surprise en voyant l’équipe ; entouré de quatre chefs de courses me voilà rassuré pour faire notre sortie. Au programme casque, baudrier, corde et piolet.

Nous partons direction Hengst. Durant le trajet Sophie propose de nous arrêter pour prendre un café, mais voilà personne ne répond sauf un petit murmure de Daniel à priori personne ne semble l’avoir entendu, on ne s’arrête donc pas. Arrivés sur place la météo est parfaite, grand beau et ciel dégagé. Nous commen-çons notre parcours à l’ombre en longeant le ruisseau - ce qui est bien agréable. Après un peu plus d’une heure nous arrivons au col, où nous faisons une petite pause pour nous désaltérer.

C’est à partir de maintenant que les choses sérieuses commencent, départ dans une pente herbeuse avant de s’aventurer sur la crête. A plusieurs reprises Sophie s’assure que tout le monde suit. Arrivés au milieu de l’arête, nous faisons une pause pour profiter du paysage et nous mettre un petit truc sous la dent.

Un peu plus tard nous continuons notre chemin. Au bout de « notre » arrête, nous apercevons le sommet de l’Ochse, et comme il nous reste encore du temps, nous ne pouvons résister et y faisons un petit dé-tour en passant avant de retourner au par-king.

Un grand merci à la cheffe de course So-phie pour cette superbe journée, ainsi qu’à son adjoint Daniel et aux autres partici-pants Hubert et Didier ; un petit groupe bien sympathique.

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Dent de Lys - samedi 21 juin 2014 François Mury

Pour ce grand classique de la région, Freddy nous proposa, pour sa première sortie en tant que chef de course, un tour en boucle.

Avancé à 07:00, le rendez-vous au parc de l'AVS devait nous éviter une arrivée sous les grosses chaleurs. Bonne idée en effet, ce 21 juin fut une journée très ensoleillée, le thermomètre flirtant avec les 30°C. Le groupe de six personnes s'ébranla du parc du lac des Joncs aux Paccots, pour une montée entre forêt et pâturage. Large-ment clôturés comme il se doit dans cette région peuplées de troupeaux de vaches nous découvrons les derniers modèles de clédar. A la sortie de la forêt, nous passons sous le Pralet et montons en direction du sommet du Berry, puis Paccot-Dessus.

La phase d'approche de notre marche étant terminée, nous entamons la montée du col de Lys. Arrivés au col à 1783 m, nous avons tout loisir de parfaire notre géogra-phie des sommets les plus proches ; Vanil des Artres, Pila, Cape au Moine, etc.

Mais c'est dans l'autre sens que notre but ce dessine à portée de main. Enfin ! Le début

de la partie la plus technique de notre jour-née avec un sentier entre crêtes et rochers, pour arriver au sommet de la Dent de Lys. Le coup d'œil à 360° est magnifique. Ce n'est qu'un 2000, mais il nous ouvre une suite de sommets fribourgeois, bernois, va-laisans, vaudois et français... superbe !

Après un pique-nique au sommet et sans vent pour une fois, la descente par le même chemin sembla très courte. Au pied du col, surprise, Freddy nous dérouta pour un sen-tier en forêt direction la Joux Verte, La Cuva et la remontée pour les 200 derniers mètres en direction de Borbuintse. Puis re-tour par les pâturages pour retrouver les voitures. Belle journée qui se termina autour d'un ra-fraichissement au restaurant du lac des Jonc. Une jolie première pour Freddy qui maitrisa parfaitement son sujet et pour moi qui accédait pour la première fois au som-met de cette dent de Lys. Participants : Freddy Perez, Anne Moulin, Laurence Catillaz, Heinz Peter, Catherine & François Mury

Pilier de la Pissechèvre - dimanche 25 mai 2014 Christine

Le pilier de la Pissechèvre se refait tou-jours avec plaisir : une très belle voie, bon rocher, équipement intelligent, facile d’accès, et du gaz sur la cascade de la Pis-sechèvre. Bonne remise en jambe et biscotos pour reprendre contact avec le rocher au prin-temps, deux ou trois passages un peu rudes pour la soussignée avec quelques

sec !...SEC !!! que le premier de cordée ne peut bien entendu (non, mal entendu ) pas ouïr, vu que la Pissechèvre, par son fracas incessant, noie sans pitié les vaines épou-monades de la dite soussignée. Un tout grand merci à Richard et Claude (qui ont été s’exercer le week-end précé-dent) pour permettre à Vicky, Marjolaine, Myriam, Anne, Isabelle et moi-même de partager ce beau rocher.

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Eperon Sublime aux Aiguilles Rouges de Cha-monix - dimanche 22 juin 2014 Catherine

Le printemps amène toujours du bon : du soleil, des petites fleurs ET… LA course annuelle d’Elis et Tom aux Aiguilles Rouges de Chamonix. Je ne vous dirai pas depuis combien d’années ces deux lascars emmènent les clubistes sur ce site superbe, mais cela fait un bail… C’est donc entre de bonnes mains que nous abordons cette course dans cet extraordinaire massif « vieux comme les collines » (certaines roches atteignent l’âge vénérable de 453 millions d’années !) Une météo un peu barbouillée nous attend à Chamonix et nous fait carrément une ten-tative d’intimidation avec une petite bruine et biset frisquet, nous faisant grelotter un peu sur le télésiège de l’Index. Las ! rien ne nous arrête mais par prudence nous nous séparons en deux groupes sur deux voies différentes pour éviter d’attendre trop longtemps : les nuages froncent vraiment les sourcils en face sur le massif du Mont-blanc, dont tous les sommets sont cachés.

15 minutes de marche depuis l’arrivée du télésiège de l’Index nous amènent au pied du contrefort de la Grande Floria. On s’encorde, on s’habille (ah ! ce biset persis-tant) et nous voilà partis. Le rocher est juste sublime, bien structuré, fissuré comme on l’aime et superbement rugueux. La voie est caractérisée par 3 pe-tits surplombs, pour lesquels une bonne poigne, une taille L ou une agilité d’écureuils sont nécessaires. L’équipement est « aéré » (pieuse expression signifiant « chamoniard traditionnel » ou alors car-rément radin) mais les passages piquants sont bien protégés. On finit par la dalle à Ouin Ouin, un rocher à pleurer de bonheur.

Pierpaolo plane tellement qu’il voit des bestioles « jaunes qui ressemblent à des loups ». Nous on ne voit que des mou-tons…

Le pique-nique au sommet de la voie est agrémenté des petits cancans et gags clu-bistiques. Où il est question notamment de récits de courses qui, répétés à l’envi par des bardes doués, se muent en épopées, forgeant ainsi la grande tradition orale du club alpin Moléson.

Il y est également question de géologie : Catherine, c’est bien du granit ? Et Cathe-rine ose répondre non ! « Je crois que c’est du gneiss ». L’incertitude persistant, j’ai consulté pour vous la page géologie AR-NAR (Association des réserves naturelles des Aiguilles Rouges de Chamonix) et voi-ci ce que j’y ai trouvé : Les roches cristal-lines rencontrées dans le massif des Aiguilles Rouges sont très variées : divers types de gneiss : orthogneiss (granites écrasés) ordoviciens, gneiss rubanés (sé-diments métamorphisés), micaschistes, amphibolites, éclogites, marbres, me-tagrauwackes (roches détritiques gros-sières métamorphisées). Donc tout le monde avait raison, il fallait juste préciser que le granit était écrasé !

Le retour se fait en trois bonds sur un névé de consistance parfaite. Tom et Pierpaolo ont failli se lancer dans un duel au piolet sur le télésiège (j’étais au milieu, c’était impressionnant !) mais tout s’est bien ter-miné avec moult cafés, bières et tartelettes aux myrtilles, sans lesquels une course à Chamonix ne serait pas vraiment complète.

Merci aux deux guides Tom et Elis et aux joyeux compagnons d’escalade : Alex, Christine, Claude, Pierpaolo, Philippe, Ri-chard, Yves et l’auteure au stylo.

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Eperon Sublime aux Aiguilles Rouges de Cha-monix - dimanche 22 juin 2014 Catherine

Le printemps amène toujours du bon : du soleil, des petites fleurs ET… LA course annuelle d’Elis et Tom aux Aiguilles Rouges de Chamonix. Je ne vous dirai pas depuis combien d’années ces deux lascars emmènent les clubistes sur ce site superbe, mais cela fait un bail… C’est donc entre de bonnes mains que nous abordons cette course dans cet extraordinaire massif « vieux comme les collines » (certaines roches atteignent l’âge vénérable de 453 millions d’années !) Une météo un peu barbouillée nous attend à Chamonix et nous fait carrément une ten-tative d’intimidation avec une petite bruine et biset frisquet, nous faisant grelotter un peu sur le télésiège de l’Index. Las ! rien ne nous arrête mais par prudence nous nous séparons en deux groupes sur deux voies différentes pour éviter d’attendre trop longtemps : les nuages froncent vraiment les sourcils en face sur le massif du Mont-blanc, dont tous les sommets sont cachés.

15 minutes de marche depuis l’arrivée du télésiège de l’Index nous amènent au pied du contrefort de la Grande Floria. On s’encorde, on s’habille (ah ! ce biset persis-tant) et nous voilà partis. Le rocher est juste sublime, bien structuré, fissuré comme on l’aime et superbement rugueux. La voie est caractérisée par 3 pe-tits surplombs, pour lesquels une bonne poigne, une taille L ou une agilité d’écureuils sont nécessaires. L’équipement est « aéré » (pieuse expression signifiant « chamoniard traditionnel » ou alors car-rément radin) mais les passages piquants sont bien protégés. On finit par la dalle à Ouin Ouin, un rocher à pleurer de bonheur.

Pierpaolo plane tellement qu’il voit des bestioles « jaunes qui ressemblent à des loups ». Nous on ne voit que des mou-tons…

Le pique-nique au sommet de la voie est agrémenté des petits cancans et gags clu-bistiques. Où il est question notamment de récits de courses qui, répétés à l’envi par des bardes doués, se muent en épopées, forgeant ainsi la grande tradition orale du club alpin Moléson.

Il y est également question de géologie : Catherine, c’est bien du granit ? Et Cathe-rine ose répondre non ! « Je crois que c’est du gneiss ». L’incertitude persistant, j’ai consulté pour vous la page géologie AR-NAR (Association des réserves naturelles des Aiguilles Rouges de Chamonix) et voi-ci ce que j’y ai trouvé : Les roches cristal-lines rencontrées dans le massif des Aiguilles Rouges sont très variées : divers types de gneiss : orthogneiss (granites écrasés) ordoviciens, gneiss rubanés (sé-diments métamorphisés), micaschistes, amphibolites, éclogites, marbres, me-tagrauwackes (roches détritiques gros-sières métamorphisées). Donc tout le monde avait raison, il fallait juste préciser que le granit était écrasé !

Le retour se fait en trois bonds sur un névé de consistance parfaite. Tom et Pierpaolo ont failli se lancer dans un duel au piolet sur le télésiège (j’étais au milieu, c’était impressionnant !) mais tout s’est bien ter-miné avec moult cafés, bières et tartelettes aux myrtilles, sans lesquels une course à Chamonix ne serait pas vraiment complète.

Merci aux deux guides Tom et Elis et aux joyeux compagnons d’escalade : Alex, Christine, Claude, Pierpaolo, Philippe, Ri-chard, Yves et l’auteure au stylo.

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Vanil Noir - samedi 5 juillet 2014 Annaïck

Les prévisions météo étant mauvaises pour ce jour, Freddy a décidé de raccourcir sa course au Vanil Noir au lieu de la tra-versée Vanil Noir/ Vanil de l’Ecri / Pointe de Paray. Personnellement cela ne me dé-range pas d'avoir le rendez-vous une heure plus tard ! Au moment où on vient me chercher chez Yendi, il pleut et nous sommes en droit de nous demander si c'est une bonne idée d'al-ler en montagne... Nous montons aux Baudes et nous nous mettons en marche. En 45 minutes nous sommes à Bou-navaux après avoir évité maintes salamandres sur le chemin. Nous y entendons les marmottes sans les voir, de même que nous n'apercevons pas notre but. Après une courte pause sur la terrasse du chalet, nous continuons vers le col du Plan des Eaux, sur un chemin de plus en plus raide. Ar-rivés au col, il y a des nuages, nous pou-vons cependant observer un bouquetin, un peu plus loin sur l'arête. Nous continuons vers le sommet, avec au moins 3 personnes dont c'est la 1e au Vanil Noir. Le Pas de la Borière étant coupé par un éboulis, nous prévoyons de redescendre comme nous sommes montés. Depuis le col, ce qui reste à parcourir est plus impressionnant qu'en réalité. Nous nous lançons, et malgré le ter-rain partiellement gras et glissant, nous ar-rivons sans encombre au sommet. Saint Pierre nous y accorde une belle vue sur les paysages environnants, et Patrice nous gra-tifie d'une présentation des sommets : Pu-celles, Savigny, Dent de Ruth, Wandflue, Marchzähne et j'en passe. Notre chef de course Freddy et son adjoint Patrice nous laissent 30 minutes bien installés au som-met afin d'aller en reconnaissance et de voir si ce Pas de la Borière est vraiment inaccessible.

En moins de temps qu'il n'en faut pour manger un sandwich, les voilà de retour avec un plan pour la suite : Nous allons re-joindre le fameux Pas en passant par l'arête qui est praticable. Ils nous avaient laissé au sommet sous le soleil et au milieu d'un su-perbe décor, et nous y retrouvent dans les nuages, le vent, emmitouflés dans nos vestes Gore Tex ! Etant donné la tempéra-ture peu hospitalière, dès leur retour nous avons continué sur l'arête avec la consigne

de ne pas papoter ni regarder ou commen-ter le paysage (absent de toute façon) et de nous concentrer sur là où nous mettions les pieds. Peu après, nous voilà ayant tous passé avec bravoure le Pas de la Borière, même Chantal qui en avait un si mauvais souvenir. Ensuite nous redescendons en partie dans des névés, et remontons vers l'arête qui nous conduira au col de Bouna-valette. Rencontre avec un gros « pigeon brun » que certains nommeront lagopède. Les Roches Pourries au nom évocateur sont bientôt vaincues, et dans un vent gla-cial nous rejoignons le col puis le chalet de Bounavaux. Un pot en terrasse, et nous re-descendons aux voitures. Une magnifique journée, inattendue vu la météo. Un grand merci et bravo à Freddy de tous les partici-pants : Laurence, Chantal, Anne, Patrice, Daniela, Béa, Jean-Michel, Laurent et la scribe du jour.

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La Pierre du Moëllé - samedi 19 juillet 2014 Michel

En ouvrant les volets, « ouah ou » - il fait beau, c'est immanquablement un jour où il va se passer quelque chose. Un ciel presque limpide se présente à moi, ce qui m'encourage à affirmer que le mauvais temps n'est pas inviolable. Faute d'une mé-téo exécrable contraignant à remettre cette sortie prévue initialement le 12 du mois, force est de constater que l'impatience n'avait d'égal que l'exal-tation d'espérer à cette course d'escalade.

Cette fois, c'est parti : rassemblement, un rapide « check in » favorisant le regroupement dans les voitures et nous voilà partageant le café de l'amitié, avant de se réu-nir au pied des falaises.

Généralement, les sites d'escalade sont situés dans des endroits magni-fiques ; la Pierre du Moëllé n'échappe pas à cette règle. Le grimpeur, quelque soit son niveau, appréciera les moments de pléni-tude devant l'aspect du paysage, ainsi qu'aux instants partagés au pied des spots. Ce site d'escalade est de type « couenne », le rocher est magnifiquement constitué de calcaire rugueux offrant de très belles dalles et d'imposantes cannelures. Une soixantaine de voies pourvues de gollots ou de plaquettes (Splits) s'offrent à nous ; il est en outre possible d'auto-équiper les voies de sangles et de coinceurs. Grâce à l'irréprochable organisation du chef du jour et de son adjointe, le matin nous grimpons au lieu-dit « Le Chien qui dort », endroit offrant des voies d'une hau-teur de 8 à 15 mètres, de différentes diffi-cultés de 3c à 6b. Un emplacement parfaitement indiqué pour un échauffement et une répétition générale des bases sécuri-taires. Les groupes de travail sont formés

avec pour but l'apprentissage de la grimpe en relais prévue pour l'après-midi.

Comme la nature fait admirablement bien les choses, on se situe dans un environne-ment avec replats herbeux propice aux pique-niques gargantuesques et aux siestes éternelles ; dès lors, menu du jour : grimpe pour apéro, - un doux soupçon de plaisan-

teries liées à l'agape de midi - avant de changer d'endroit pour ensuite lé-gèrement rehausser la dif-ficulté.

Sous les instructions du chef de course, nous nous rendons l'après-midi sur le site des « Rochers de la Latte ». Ce site fantas-tique nous offre toutes les possibilités de dalles cal-caires plus ou moins can-nelées voir très profondément cannelées avec ou sans poignées de portes. Un envoûtement pour les débutants et les

néophytes dont je fais partie. Monter en re-lais est magnifique. Audacieux, énergique, ferme, intrépide, valeureux, autant de sy-nonymes pour souligner l'esprit qui nous gagne. Astucieux, futé, malicieux, malin, subtil, autant de synonymes pour exprimer l’état d’esprit qui nous gagne lors du choix de la meilleure prise pour s'accrocher à la paroi.

C'est avec beaucoup émotion que nous sommes tous réunis au sommet - même le temps nous a toléré. Pas une goutte de pluie avant que nous ayons dévalé la pente pour nous retrouver « les joues et les fos-settes rosacées » autour d'une table pour partager le verre du « grimpeur comblé ». Merci à Daniel, chef de course, Sophie son adjointe, et aux clubistes Gaby B., Jacque-line, Christine A.-R., Carmen, Dominique et Benjamin pour cette journée inoubliable.

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La Pierre du Moëllé - samedi 19 juillet 2014 Michel

En ouvrant les volets, « ouah ou » - il fait beau, c'est immanquablement un jour où il va se passer quelque chose. Un ciel presque limpide se présente à moi, ce qui m'encourage à affirmer que le mauvais temps n'est pas inviolable. Faute d'une mé-téo exécrable contraignant à remettre cette sortie prévue initialement le 12 du mois, force est de constater que l'impatience n'avait d'égal que l'exal-tation d'espérer à cette course d'escalade.

Cette fois, c'est parti : rassemblement, un rapide « check in » favorisant le regroupement dans les voitures et nous voilà partageant le café de l'amitié, avant de se réu-nir au pied des falaises.

Généralement, les sites d'escalade sont situés dans des endroits magni-fiques ; la Pierre du Moëllé n'échappe pas à cette règle. Le grimpeur, quelque soit son niveau, appréciera les moments de pléni-tude devant l'aspect du paysage, ainsi qu'aux instants partagés au pied des spots. Ce site d'escalade est de type « couenne », le rocher est magnifiquement constitué de calcaire rugueux offrant de très belles dalles et d'imposantes cannelures. Une soixantaine de voies pourvues de gollots ou de plaquettes (Splits) s'offrent à nous ; il est en outre possible d'auto-équiper les voies de sangles et de coinceurs. Grâce à l'irréprochable organisation du chef du jour et de son adjointe, le matin nous grimpons au lieu-dit « Le Chien qui dort », endroit offrant des voies d'une hau-teur de 8 à 15 mètres, de différentes diffi-cultés de 3c à 6b. Un emplacement parfaitement indiqué pour un échauffement et une répétition générale des bases sécuri-taires. Les groupes de travail sont formés

avec pour but l'apprentissage de la grimpe en relais prévue pour l'après-midi.

Comme la nature fait admirablement bien les choses, on se situe dans un environne-ment avec replats herbeux propice aux pique-niques gargantuesques et aux siestes éternelles ; dès lors, menu du jour : grimpe pour apéro, - un doux soupçon de plaisan-

teries liées à l'agape de midi - avant de changer d'endroit pour ensuite lé-gèrement rehausser la dif-ficulté.

Sous les instructions du chef de course, nous nous rendons l'après-midi sur le site des « Rochers de la Latte ». Ce site fantas-tique nous offre toutes les possibilités de dalles cal-caires plus ou moins can-nelées voir très profondément cannelées avec ou sans poignées de portes. Un envoûtement pour les débutants et les

néophytes dont je fais partie. Monter en re-lais est magnifique. Audacieux, énergique, ferme, intrépide, valeureux, autant de sy-nonymes pour souligner l'esprit qui nous gagne. Astucieux, futé, malicieux, malin, subtil, autant de synonymes pour exprimer l’état d’esprit qui nous gagne lors du choix de la meilleure prise pour s'accrocher à la paroi.

C'est avec beaucoup émotion que nous sommes tous réunis au sommet - même le temps nous a toléré. Pas une goutte de pluie avant que nous ayons dévalé la pente pour nous retrouver « les joues et les fos-settes rosacées » autour d'une table pour partager le verre du « grimpeur comblé ». Merci à Daniel, chef de course, Sophie son adjointe, et aux clubistes Gaby B., Jacque-line, Christine A.-R., Carmen, Dominique et Benjamin pour cette journée inoubliable.

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Petite Dent de Veisivi (au lieu du Täschhorn) - vendredi 1 août 2014 René Müller

Après une petite période de pluie tropicale durant le mois de juillet, la météo s’annonce quelque peu meilleure pour le 1er août. Suite à d’importantes chutes de neige et un risque d’avalanche marqué la sortie du Täschhorn a dû être annulée. Comme notre très cher et bien aimé chef de course a plus d’un tour dans son sac il nous a proposé plusieurs sorties, toutes très attractives, et pour finir il a choisi de nous emmener à la Petite Dent de Veisivi près d’Arolla. Arrivé sur place à Satarma nous commençons la montée. Il est 06:50. Au départ la météo n’est pas terrible, quelques coups de tonnerre avec un ciel noir et de la pluie heureusement pas trop forte nous ac-

compagnent. Mais notre petit groupe très motivé et de bonne humeur n’est pas prêt d’abandonner. Après environ 2 heures de marche, le ciel se dévoile et le soleil fait son apparition. Nous profitons de ce moment pour croquer une morse et nous sécher quelque peu. Plus tard, arrivés au col de Tsarmine, nous apercevons une cordée qui vient de com-

mencer l’ascension de la Petite Dent de Veisivi. Nous les observions depuis un moment. Ils semblaient avoir un peu de peine à progresser, la roche étant encore bien mouillée et glissante et les nuages tou-jours menaçant. Dans le doute notre chef consulta son adjoint « chef topo & mé-téo », qui décidèrent vu les conditions mé-téorologiques incertaines de renoncer à l’ascension de l’arrête. De retour à Satarma, Tom proposa d’aller grimper l’après-midi dans la région, mais avant tout de boire quelque chose dans un petit restaurant bien sympa d’Arolla, où certains n’ont pas pu résister à la tarte aux pommes !

Encore un grand MERCI au chef de course Tom, à son adjoint René G. pour l’organisation et la diversité du programme tout au long de cette superbe journée quelque peu couverte, ainsi qu’à tous les participants pour la bonne ambiance et leur sympathie. Elise, Sabine, Christine, Anne, André, Alexandre et l’auteur.

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Bulletin CAS Moléson 9/2014

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