Bulletin CAS Moléson 10-11/2014

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bulletin mensuel 10-11/2014

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Bulletin mensuel de la section CAS Moléson, Fribourg, Suisse

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bulletin mensuel 10-11/2014

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Octobre/Novembre 2014 N° 10-11 88e année

Couverture: Aiguille de la Tsa Photo: Marc Känzig

Bulletin mensuelde la section

adressé à tous les membres de la section

Composition du comité CAS-Moléson 2014

Présidence Roger Macherel Tél.privé 079 416 39 48 [email protected]

Finance Pierre Tissot Tél.privé 079 226 60 09 [email protected]

Secrétariat Fabienne Maradan Tél.privé 026 422 12 65 – 076 341 42 45 [email protected]

Animations Murielle Robert Tél.privé 026 477 07 13 [email protected] [email protected] Jeunesse Dominique Delaquis Tél.privé 079 372 87 37 [email protected]

Chalet d'Arsent - gardiennage

René Müller Tél.privé 079 416 42 21 [email protected] [email protected]

Cabane du Wildhorn

Noemi Zurron [email protected]

Chalet du Hohberg Nicolas Rueger Tél.privé 026 466 60 63 – 079 579 79 48 [email protected]

Alpinisme d'été Daniel Schafer Tél.privé 079 945 24 33 [email protected]

Alpinisme d'hiver Marc Känzig Tél.privé 026 422 13 77 – 077 400 81 85 [email protected]

Murs d’escalade Roland Gobet Tél.privé 079 546 26 05 [email protected]

Bulletin, Rédaction et Récits

Jean-Jacques Nyffenegger Tél.privé 026 481 33 18 – 076 413 44 32 [email protected]

Gestion des membres Radu Stanica

[email protected]

Alpinisme juvénile (AJ) Sylvain Michel Tél.privé 079 200 27 98 – [email protected]

OJ Sébastien Pochon et Anaël Brülhart

Tél.p. 079 795 74 54 – [email protected] Tél.privé 077 410 76 86

Culture Anne-Chantal Poffet-Rolle et Bernard Pochon

[email protected]

Environnement Olivier Overney [email protected] Formation Claude Monney [email protected] Réservations - pour le chalet du Hohberg - pour la cabane du Wildhorn - pour le chalet d'Arsent réservations séances et à titre personnel - pour le mur d'escalade

Nicolas Rueger Willy Romang Michel Rolle Monique Jutzet

Tél.privé 026 466 60 63 – 079 579 79 48 Tél.cabane 033 733 23 82 Tél.privé 079 451 48 52 [email protected] Tél.privé 026 424 33 77

CCP Section - Chalet du Hohberg - Jeunesse - Murs d’escalade Tél. - Chalet du Hohberg - Cabane du Wildhorn

17-435-7 17-1297-4 17-1498-5 17-887-8 026 412 11 34 033 733 23 82

Local Route d’Arsent 3 – 026 481 55 80 Adresse postale de la section – (à utiliser telle quelle) CAS-Moléson 1700 Fribourg www.cas-moleson.ch

Version 06.2014 (INTERNET)

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MOT DU COMITE

Roland Gobet

Il paraît que l’été fut maussade… Et pour-tant, beaucoup ont parlé de leurs randon-nées et autres séjours (sportifs) d’ici ou d’ailleurs dans des conditions météorolo-giques très plaisantes ! L’Autriche, la Nor-vège, la Bretagne ont été parcourues avec de gros sacs sur le dos, ont vu leurs falaises prises d’assaut ou furent sillonnées à vélo sous des ciels fort cléments. Septembre, à l’heure où j’écris ces lignes, est brillant et chaud et fera certainement oublier quelques frustrations.

Le week-end de la Bénichon, entre autre, fut radieux ! A tel point que je me réjouis-sais d’avance d’aller relever le nom des participants aux 2 jours d’escalade que je proposais ; d’autant plus que le stamm ce vendredi 12 septembre en début de soirée ressemblait aux alentours de Payerne à l’occasion d’Air14. Un moooonde ! Des saluts chaleureux, des retrouvailles bruyantes, des récits d’expéditions, des apéros partagés … Est-ce la Bénichon, le bivouac était-il trop effrayant - ma course fait un bide total - il me reste à me réjouir de la convivialité que nous offre le stamm chaque week-end ! Perspectives et annonces pour les murs d’escalade de la section Si la Porte de Morat voit le nombre de ses abonnés se réduire régulièrement, elle rencontre toujours une belle fréquentation grâce à la cohabitation avec les apprentis de l’Ecole professionnelle.

Les meilleurs grimpeurs nous ayant quelque peu délaissés au profit de salles plus récentes ; les apprentis n’ayant pas les capacités de grimpeurs réguliers, la Porte de Morat va subir une modification au cours de l’été 2015 : la partie gauche du dévers (très physique) sera remplacée par une paroi moins « physique ». Le dévers

actuel étant difficile, des « planches à trous » prendront sa place et donneront à la Porte un petit air de Bloczone. Avec ce nouvel équipement, les ouvreurs auront plus de possibilités pour vous proposer des voies plus faciles d’accès.

Si le taux de fréquentation des voies du Pont de Pérolles suit toujours une courbe ascendante, les membres de la commission ont toujours de la peine à faire comprendre le principe de l’utilisateur-payeur : trop peu de grimpeurs nous soutiennent en achetant volontairement le « Mousque-pont ». Dès le printemps prochain celui-ci sera obligatoire. Selon le principe de la vignette en ski de fond mis en place il y a une trentaine d’années et aujourd’hui bien accepté, nous espérons que chacun com-prendra la démarche : grimper au Pont à un coût ! Le contrôle et l’entretien des points fixes, la location des WC… se chiffrent à environ Fr. 4'000.- par saison !

Par la suite, et dans un souci de simplifica-tion, dès le printemps 2016, les cotisations de la Porte et du Pont seront liées. Chères amies et chers amis de la montagne sportive, je vous souhaite de pouvoir en-core bien profiter des beaux jours avant de penser à sortir le fart…

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MOT DU COMITE

Roland Gobet

Il paraît que l’été fut maussade… Et pour-tant, beaucoup ont parlé de leurs randon-nées et autres séjours (sportifs) d’ici ou d’ailleurs dans des conditions météorolo-giques très plaisantes ! L’Autriche, la Nor-vège, la Bretagne ont été parcourues avec de gros sacs sur le dos, ont vu leurs falaises prises d’assaut ou furent sillonnées à vélo sous des ciels fort cléments. Septembre, à l’heure où j’écris ces lignes, est brillant et chaud et fera certainement oublier quelques frustrations.

Le week-end de la Bénichon, entre autre, fut radieux ! A tel point que je me réjouis-sais d’avance d’aller relever le nom des participants aux 2 jours d’escalade que je proposais ; d’autant plus que le stamm ce vendredi 12 septembre en début de soirée ressemblait aux alentours de Payerne à l’occasion d’Air14. Un moooonde ! Des saluts chaleureux, des retrouvailles bruyantes, des récits d’expéditions, des apéros partagés … Est-ce la Bénichon, le bivouac était-il trop effrayant - ma course fait un bide total - il me reste à me réjouir de la convivialité que nous offre le stamm chaque week-end ! Perspectives et annonces pour les murs d’escalade de la section Si la Porte de Morat voit le nombre de ses abonnés se réduire régulièrement, elle rencontre toujours une belle fréquentation grâce à la cohabitation avec les apprentis de l’Ecole professionnelle.

Les meilleurs grimpeurs nous ayant quelque peu délaissés au profit de salles plus récentes ; les apprentis n’ayant pas les capacités de grimpeurs réguliers, la Porte de Morat va subir une modification au cours de l’été 2015 : la partie gauche du dévers (très physique) sera remplacée par une paroi moins « physique ». Le dévers

actuel étant difficile, des « planches à trous » prendront sa place et donneront à la Porte un petit air de Bloczone. Avec ce nouvel équipement, les ouvreurs auront plus de possibilités pour vous proposer des voies plus faciles d’accès.

Si le taux de fréquentation des voies du Pont de Pérolles suit toujours une courbe ascendante, les membres de la commission ont toujours de la peine à faire comprendre le principe de l’utilisateur-payeur : trop peu de grimpeurs nous soutiennent en achetant volontairement le « Mousque-pont ». Dès le printemps prochain celui-ci sera obligatoire. Selon le principe de la vignette en ski de fond mis en place il y a une trentaine d’années et aujourd’hui bien accepté, nous espérons que chacun com-prendra la démarche : grimper au Pont à un coût ! Le contrôle et l’entretien des points fixes, la location des WC… se chiffrent à environ Fr. 4'000.- par saison !

Par la suite, et dans un souci de simplifica-tion, dès le printemps 2016, les cotisations de la Porte et du Pont seront liées. Chères amies et chers amis de la montagne sportive, je vous souhaite de pouvoir en-core bien profiter des beaux jours avant de penser à sortir le fart…

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CONVOCATION à la

151e Assemblée générale ordinaire (AG d’automne 2014) Le Comité Date / heure : vendredi, 7 novembre 2014, à 19:30 Lieu : Aula du Collège St-Michel, Fribourg

Ordre du jour : 1. Ouverture de l’Assemblée générale

Approbation de l’ordre du jour - Election des scrutateurs

2. Approbation du procès-verbal de la 150e Assemblée générale du 10 mai 2014 (publié dans ce bulletin 10-11/2014)

3. Présentation et approbation du programme des courses de la saison 2014-2015

4. Présentation du budget 2015 de la section (publié dans ce bulletin 10-11/2014 et vote y re-latif

5. Cabane du Wildhorn rénovée, inauguration, informations

6. Divers et propositions individuelles. Toute proposition doit être adressée par écrit au comité jusqu’au 28 octobre 2014 L’Assemblée générale sera suivie d’une présentation de la Via Alpina par Pierre-Yves Moret, puis d’un apéritif.

Dent de Lys vue depuis Teysachaux, photo © Samuel Bitton / samuelbitton.com

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MOT DU COMITE

Roland Gobet

Il paraît que l’été fut maussade… Et pour-tant, beaucoup ont parlé de leurs randon-nées et autres séjours (sportifs) d’ici ou d’ailleurs dans des conditions météorolo-giques très plaisantes ! L’Autriche, la Nor-vège, la Bretagne ont été parcourues avec de gros sacs sur le dos, ont vu leurs falaises prises d’assaut ou furent sillonnées à vélo sous des ciels fort cléments. Septembre, à l’heure où j’écris ces lignes, est brillant et chaud et fera certainement oublier quelques frustrations.

Le week-end de la Bénichon, entre autre, fut radieux ! A tel point que je me réjouis-sais d’avance d’aller relever le nom des participants aux 2 jours d’escalade que je proposais ; d’autant plus que le stamm ce vendredi 12 septembre en début de soirée ressemblait aux alentours de Payerne à l’occasion d’Air14. Un moooonde ! Des saluts chaleureux, des retrouvailles bruyantes, des récits d’expéditions, des apéros partagés … Est-ce la Bénichon, le bivouac était-il trop effrayant - ma course fait un bide total - il me reste à me réjouir de la convivialité que nous offre le stamm chaque week-end ! Perspectives et annonces pour les murs d’escalade de la section Si la Porte de Morat voit le nombre de ses abonnés se réduire régulièrement, elle rencontre toujours une belle fréquentation grâce à la cohabitation avec les apprentis de l’Ecole professionnelle.

Les meilleurs grimpeurs nous ayant quelque peu délaissés au profit de salles plus récentes ; les apprentis n’ayant pas les capacités de grimpeurs réguliers, la Porte de Morat va subir une modification au cours de l’été 2015 : la partie gauche du dévers (très physique) sera remplacée par une paroi moins « physique ». Le dévers

actuel étant difficile, des « planches à trous » prendront sa place et donneront à la Porte un petit air de Bloczone. Avec ce nouvel équipement, les ouvreurs auront plus de possibilités pour vous proposer des voies plus faciles d’accès.

Si le taux de fréquentation des voies du Pont de Pérolles suit toujours une courbe ascendante, les membres de la commission ont toujours de la peine à faire comprendre le principe de l’utilisateur-payeur : trop peu de grimpeurs nous soutiennent en achetant volontairement le « Mousque-pont ». Dès le printemps prochain celui-ci sera obligatoire. Selon le principe de la vignette en ski de fond mis en place il y a une trentaine d’années et aujourd’hui bien accepté, nous espérons que chacun com-prendra la démarche : grimper au Pont à un coût ! Le contrôle et l’entretien des points fixes, la location des WC… se chiffrent à environ Fr. 4'000.- par saison !

Par la suite, et dans un souci de simplifica-tion, dès le printemps 2016, les cotisations de la Porte et du Pont seront liées. Chères amies et chers amis de la montagne sportive, je vous souhaite de pouvoir en-core bien profiter des beaux jours avant de penser à sortir le fart…

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CONVOCATION à la

151e Assemblée générale ordinaire (AG d’automne 2014) Le Comité Date / heure : vendredi, 7 novembre 2014, à 19:30 Lieu : Aula du Collège St-Michel, Fribourg

Ordre du jour : 1. Ouverture de l’Assemblée générale

Approbation de l’ordre du jour - Election des scrutateurs

2. Approbation du procès-verbal de la 150e Assemblée générale du 10 mai 2014 (publié dans ce bulletin 10-11/2014)

3. Présentation et approbation du programme des courses de la saison 2014-2015

4. Présentation du budget 2015 de la section (publié dans ce bulletin 10-11/2014 et vote y re-latif

5. Cabane du Wildhorn rénovée, inauguration, informations

6. Divers et propositions individuelles. Toute proposition doit être adressée par écrit au comité jusqu’au 28 octobre 2014 L’Assemblée générale sera suivie d’une présentation de la Via Alpina par Pierre-Yves Moret, puis d’un apéritif.

Dent de Lys vue depuis Teysachaux, photo © Samuel Bitton / samuelbitton.com

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CONVOCATION à la

151e Assemblée générale ordinaire (AG d’automne 2014) Le Comité Date / heure : vendredi, 7 novembre 2014, à 19:30 Lieu : Aula du Collège St-Michel, Fribourg

Ordre du jour : 1. Ouverture de l’Assemblée générale

Approbation de l’ordre du jour - Election des scrutateurs

2. Approbation du procès-verbal de la 150e Assemblée générale du 10 mai 2014 (publié dans ce bulletin 10-11/2014)

3. Présentation et approbation du programme des courses de la saison 2014-2015

4. Présentation du budget 2015 de la section (publié dans ce bulletin 10-11/2014 et vote y re-latif

5. Cabane du Wildhorn rénovée, inauguration, informations

6. Divers et propositions individuelles. Toute proposition doit être adressée par écrit au comité jusqu’au 28 octobre 2014 L’Assemblée générale sera suivie d’une présentation de la Via Alpina par Pierre-Yves Moret, puis d’un apéritif.

Dent de Lys vue depuis Teysachaux, photo © Samuel Bitton / samuelbitton.com

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PROCES-VERBAL DE LA 150e ASSEMBLEE GENERALE

Samedi 10 mai 2014, 17:30 – 18:30 Ecole d’ingénieurs et d’architectes, 1700 Fribourg

 Fabienne Maradan Présents : 137 membres (cf. liste des présences) + le comité   Excusés :  Béat Ackermann, AFS, Pierre-Noël Bapst, Marc-Alain et Livia Bertschy, Jean Bourgknecht, Francis Brodard, Jean-François Brohy, Monique Bollmann, Hen-riette Brohy, Louis Bourgknecht, Josée Cattin-Kuster, Isabelle Chassot, Michel Clerc, jubilaire de 40 ans, Colette Eggenschwiller, Fabienne Gavillet, Denise Clerc Eric Hirschi, Anne et Claude Kil-choer, Colette et René Morel, Fabrice Macherel, Jo et Jeannine Musy, Louis Pasquier, jubi-laire de 50 ans, Richard Kuster, Cathy Rotzetter, Jean-Claude Reymond, Pierre Sciboz, Phi-lippe Thal-mamm, Christine Utz, Patrick Vauthey, Christine Irrgang Vogt, Gérard Vez, Ma-deleine Zbinden, Raymonde Zosso-Brohy, Marie-Blanche Zwick.    Scrutateurs : Gérard Wuillemier, rangs 1 à 4 et Daniel Pugin, rangs 5 et suivants    

Roger Macherel, président, souhaite la bienvenue aux membres présents et tout particulière-ment aux anciens présidents et présidentes, ainsi qu’aux membres d’honneur. Il salue égale-ment les présidents des sections de la Gruyère et Kaiseregg, Il relève la présence de Françoise Jaquet, Dominique de Buman, et Gabrielle Bourguet, présidente de l'association fribourgeoise des sports. Il informe que la présente assemblée générale a été convoquée dans les règles, selon les exi-gences des statuts (art. 21). Il adresse une pensée amicale aux membres touchés dans leur san-té qui n’ont pas pu se joindre à nous, ainsi qu’aux familles des membres décédés durant l’année écoulée. Le président excuses les membres et invités dont les noms apparaissent à l’écran.

Il rappelle également les noms des membres décédés durant l’année écoulée et propose une minute de silence.  1. Approbation de l’ordre du jour

L’ordre du jour, tel que publié dans ce bulletin 10-11/2014, est approuvé à l’unanimité. Le président fait remarquer qu’aucune proposition de modification n’a été faite.

2. Approbation du procès-verbal de la 149e Assemblée générale du 8 novembre 2013 Le procès-verbal précité (publié dans le bulletin 4/2014) ne suscite aucune remarque. Il est approuvé à l’unanimité. Le président remercie Fabienne Maradan, secrétaire, pour le tra-vail effectué.

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PROCES-VERBAL DE LA 150e ASSEMBLEE GENERALE

Samedi 10 mai 2014, 17:30 – 18:30 Ecole d’ingénieurs et d’architectes, 1700 Fribourg

 Fabienne Maradan Présents : 137 membres (cf. liste des présences) + le comité   Excusés :  Béat Ackermann, AFS, Pierre-Noël Bapst, Marc-Alain et Livia Bertschy, Jean Bourgknecht, Francis Brodard, Jean-François Brohy, Monique Bollmann, Hen-riette Brohy, Louis Bourgknecht, Josée Cattin-Kuster, Isabelle Chassot, Michel Clerc, jubilaire de 40 ans, Colette Eggenschwiller, Fabienne Gavillet, Denise Clerc Eric Hirschi, Anne et Claude Kil-choer, Colette et René Morel, Fabrice Macherel, Jo et Jeannine Musy, Louis Pasquier, jubi-laire de 50 ans, Richard Kuster, Cathy Rotzetter, Jean-Claude Reymond, Pierre Sciboz, Phi-lippe Thal-mamm, Christine Utz, Patrick Vauthey, Christine Irrgang Vogt, Gérard Vez, Ma-deleine Zbinden, Raymonde Zosso-Brohy, Marie-Blanche Zwick.    Scrutateurs : Gérard Wuillemier, rangs 1 à 4 et Daniel Pugin, rangs 5 et suivants    

Roger Macherel, président, souhaite la bienvenue aux membres présents et tout particulière-ment aux anciens présidents et présidentes, ainsi qu’aux membres d’honneur. Il salue égale-ment les présidents des sections de la Gruyère et Kaiseregg, Il relève la présence de Françoise Jaquet, Dominique de Buman, et Gabrielle Bourguet, présidente de l'association fribourgeoise des sports. Il informe que la présente assemblée générale a été convoquée dans les règles, selon les exi-gences des statuts (art. 21). Il adresse une pensée amicale aux membres touchés dans leur san-té qui n’ont pas pu se joindre à nous, ainsi qu’aux familles des membres décédés durant l’année écoulée. Le président excuses les membres et invités dont les noms apparaissent à l’écran.

Il rappelle également les noms des membres décédés durant l’année écoulée et propose une minute de silence.  1. Approbation de l’ordre du jour

L’ordre du jour, tel que publié dans ce bulletin 10-11/2014, est approuvé à l’unanimité. Le président fait remarquer qu’aucune proposition de modification n’a été faite.

2. Approbation du procès-verbal de la 149e Assemblée générale du 8 novembre 2013 Le procès-verbal précité (publié dans le bulletin 4/2014) ne suscite aucune remarque. Il est approuvé à l’unanimité. Le président remercie Fabienne Maradan, secrétaire, pour le tra-vail effectué.

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PROCES-VERBAL DE LA 150e ASSEMBLEE GENERALE

Samedi 10 mai 2014, 17:30 – 18:30 Ecole d’ingénieurs et d’architectes, 1700 Fribourg

 Fabienne Maradan Présents : 137 membres (cf. liste des présences) + le comité   Excusés :  Béat Ackermann, AFS, Pierre-Noël Bapst, Marc-Alain et Livia Bertschy, Jean Bourgknecht, Francis Brodard, Jean-François Brohy, Monique Bollmann, Hen-riette Brohy, Louis Bourgknecht, Josée Cattin-Kuster, Isabelle Chassot, Michel Clerc, jubilaire de 40 ans, Colette Eggenschwiller, Fabienne Gavillet, Denise Clerc Eric Hirschi, Anne et Claude Kil-choer, Colette et René Morel, Fabrice Macherel, Jo et Jeannine Musy, Louis Pasquier, jubi-laire de 50 ans, Richard Kuster, Cathy Rotzetter, Jean-Claude Reymond, Pierre Sciboz, Phi-lippe Thal-mamm, Christine Utz, Patrick Vauthey, Christine Irrgang Vogt, Gérard Vez, Ma-deleine Zbinden, Raymonde Zosso-Brohy, Marie-Blanche Zwick.    Scrutateurs : Gérard Wuillemier, rangs 1 à 4 et Daniel Pugin, rangs 5 et suivants    

Roger Macherel, président, souhaite la bienvenue aux membres présents et tout particulière-ment aux anciens présidents et présidentes, ainsi qu’aux membres d’honneur. Il salue égale-ment les présidents des sections de la Gruyère et Kaiseregg, Il relève la présence de Françoise Jaquet, Dominique de Buman, et Gabrielle Bourguet, présidente de l'association fribourgeoise des sports. Il informe que la présente assemblée générale a été convoquée dans les règles, selon les exi-gences des statuts (art. 21). Il adresse une pensée amicale aux membres touchés dans leur san-té qui n’ont pas pu se joindre à nous, ainsi qu’aux familles des membres décédés durant l’année écoulée. Le président excuses les membres et invités dont les noms apparaissent à l’écran.

Il rappelle également les noms des membres décédés durant l’année écoulée et propose une minute de silence.  1. Approbation de l’ordre du jour

L’ordre du jour, tel que publié dans ce bulletin 10-11/2014, est approuvé à l’unanimité. Le président fait remarquer qu’aucune proposition de modification n’a été faite.

2. Approbation du procès-verbal de la 149e Assemblée générale du 8 novembre 2013 Le procès-verbal précité (publié dans le bulletin 4/2014) ne suscite aucune remarque. Il est approuvé à l’unanimité. Le président remercie Fabienne Maradan, secrétaire, pour le tra-vail effectué.

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3. Approbation des rapports annuels des dicastères Les rapports de gestion, publiés dans le bulletin 4/2014 ne suscitent aucune remarque. Ils sont approuvés à l'unanimité.

4. Présentation des comptes 2013 Les comptes ont été publiés au début avril sur notre site internet, ils sont maintenant pré-sentés par Pierre Tissot. Ce dernier relève entre autre que le nombre des membres se monte maintenant 2056, ce qui influe directement sur le montant des cotisations. Il donne également quelques détails sur les montants investis à ce jour pour la rénovation du Wildhorn. Il informe que le bouclement des comptes 2013 a été effectué avec la collabora-tion de la fiduciaire Multifiduciaire.

Il donne également quelques éclairages sur différents postes. Rapport de révision : Elisabeth Chatagny donne lecture du rapport.

Les comptes, tels que présentés, sont acceptés à l’unanimité. L’assemblée donne décharge au caissier et au comité.

Le caissier tient à remercier les personnes responsables des comptabilités des différents dicastères, toutes tenues avec précision et efficacité. Il remercie également la commission financière du Wildhorn qui suit les comptes de près.

 5. Fixation de la cotisation 2015

Pierre Tissot propose de ne pas modifier les cotisations telles qu’elles sont actuellement ; proposition soumise à votation et acceptée à l’unanimité.

6. Election et réélections statutaires Comité : Fabienne Maradan, secrétaire et Noémi Zurron, responsable du Wildhorn ont accepté de renouveler leur mandat, un tout grand merci à elles. Démissions - élections : Alexandre Mooser, présent au comité depuis 2007, responsable de l'alpinisme d'été au sein de la Commission d'alpinisme (ComAlp) jusqu'à ce jour, ter-mine son mandat en l'ayant rallongé d'une année, par manque de remplaçant, un tout grand merci à lui pour cette belle présence. Il passe le flambeau à Daniel Schafer, membre de la section depuis 1998. Daniel est élu par acclamation générale.

Cathy Rotzetter, responsable chalet d'Arsent durant les 4 dernières années, passe le relai à René Müller, membre au CAS depuis 2011. Ce dernier est également élu par acclamation générale. Roger remercie Cathy et Alexandre pour leur grand engagement durant ces dernières an-nées. Vérification des comptes : Fabienne Gavillet, Elisabeth Chatagny et Joël Savary ont ter-miné leurs mandats. Réélection et élection des nouveaux vérificateurs : Christian Blanc ; nouveaux : Flo-rence Delley, Jessica Barilli et Pascale Fuzet. Membres suppléants et membres de la commission financière : Pierpaolo Boschetti et Stefano Donzelloi.  

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7. Nomination des membres vétérans et membres d’honneur • 25 ans de sociétariat : Maria Bauer, Anne Benninger, Laurent Berset, Jean-Marc

Bertschy, Jeannette Bongard, Jean Bourgknecht, François Carrel, Jean-Michel Gardaz, Anne-Marie Genoud, André Grandjean, Georges Gumy, Madeleine Hemmer, Hervé Jaquet, Olivier Joye, Pierre Lehmann, Catherine Martinson, Michel Mollard, Marie-Françoise Molleyres, Jacqueline Perrottet Müller, Evelyne Progin, Christian Rossier, Ulrich Ryser, Jean-François Savoy, Jacques Savoy, Madeleine Schaller, Michel Spreng, Elisabeth Spreng, Bernard Thierrin, André Walser, Anne-Laurence Zühlke-Chassot.

• 40 ans de sociétariat : Bruno de Boccard, Francis Castella, Damien Decrey, Markus Jungo, Jean-Pierre Mariotti, Arthur Noth, Daniel Sauser, Jean-Luc de Buman.

• 50 ans de sociétariat : Marcel Camélique, Léon Gobet-Riedo, Michel Gobet, Domi-nique Ruiz Badanelli.

Est nommée membre d’honneur : Françoise Jaquet, ancienne présidente de la section et actuelle président du CAS.  

8. Cabane du Wildhorn La cabane va bien, une augmentation de 11% des nuitées a pu être enregistrée. Un tout grand MERCI à toutes celles et tous ceux qui ont soutenu et vont encore soutenir le projet. Les frises vont être posées au chalet en automne. Tout est sous toit maintenant et hors d'eau. Les travaux sont réalisés dans les délais prévus et devraient être terminés pour le début de la saison.

Notre argentier reprend la parole pour donner quelques précisions sur le financement et l'état actuel des chiffres. Le budget des travaux est maitrisé, et en l'état actuel, sans mau-vaise surprise, nous avons une réserve de Fr. 56'600.--. Des fonds sont recherchés auprès des autres sections du CAS et d'une centaine d'entre-prises fribourgeoises. D'autres démarches sont prévues vers les communes environnantes et les cantons.  

9. Bulletin de la section Le responsable prend la parole et relève qu'afin de donner plus de visibilité au club, il se-rait assez judicieux de mettre le bulletin sur Internet, il mentionne entre autre qu'aujour-d'hui, la plupart des informations concernant les clubs tels que le nôtre sont sur Internet. Il propose que les membres approuvent la publication du bulletin complet online.

Il précise que des dispositions annexes sont proposées, telles :

• celles et ceux qui ne voudraient pas que leur nom soit publié peuvent le demander par écrit au président de la section dans les 30 jours,

• les nouveaux membres approuveront tacitement par leur demande d’admission à la section que leur nom soit publié dans le bulletin.

L'ensemble des personnes présentes approuve cette proposition, mais quelques abstentions sont à noter, et 3 personnes sont contre. Question quant à la protection des données : le président relève que c'est un point sensible pour lequel nous allons rester très attentifs.  

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7. Nomination des membres vétérans et membres d’honneur • 25 ans de sociétariat : Maria Bauer, Anne Benninger, Laurent Berset, Jean-Marc

Bertschy, Jeannette Bongard, Jean Bourgknecht, François Carrel, Jean-Michel Gardaz, Anne-Marie Genoud, André Grandjean, Georges Gumy, Madeleine Hemmer, Hervé Jaquet, Olivier Joye, Pierre Lehmann, Catherine Martinson, Michel Mollard, Marie-Françoise Molleyres, Jacqueline Perrottet Müller, Evelyne Progin, Christian Rossier, Ulrich Ryser, Jean-François Savoy, Jacques Savoy, Madeleine Schaller, Michel Spreng, Elisabeth Spreng, Bernard Thierrin, André Walser, Anne-Laurence Zühlke-Chassot.

• 40 ans de sociétariat : Bruno de Boccard, Francis Castella, Damien Decrey, Markus Jungo, Jean-Pierre Mariotti, Arthur Noth, Daniel Sauser, Jean-Luc de Buman.

• 50 ans de sociétariat : Marcel Camélique, Léon Gobet-Riedo, Michel Gobet, Domi-nique Ruiz Badanelli.

Est nommée membre d’honneur : Françoise Jaquet, ancienne présidente de la section et actuelle président du CAS.  

8. Cabane du Wildhorn La cabane va bien, une augmentation de 11% des nuitées a pu être enregistrée. Un tout grand MERCI à toutes celles et tous ceux qui ont soutenu et vont encore soutenir le projet. Les frises vont être posées au chalet en automne. Tout est sous toit maintenant et hors d'eau. Les travaux sont réalisés dans les délais prévus et devraient être terminés pour le début de la saison.

Notre argentier reprend la parole pour donner quelques précisions sur le financement et l'état actuel des chiffres. Le budget des travaux est maitrisé, et en l'état actuel, sans mau-vaise surprise, nous avons une réserve de Fr. 56'600.--. Des fonds sont recherchés auprès des autres sections du CAS et d'une centaine d'entre-prises fribourgeoises. D'autres démarches sont prévues vers les communes environnantes et les cantons.  

9. Bulletin de la section Le responsable prend la parole et relève qu'afin de donner plus de visibilité au club, il se-rait assez judicieux de mettre le bulletin sur Internet, il mentionne entre autre qu'aujour-d'hui, la plupart des informations concernant les clubs tels que le nôtre sont sur Internet. Il propose que les membres approuvent la publication du bulletin complet online.

Il précise que des dispositions annexes sont proposées, telles :

• celles et ceux qui ne voudraient pas que leur nom soit publié peuvent le demander par écrit au président de la section dans les 30 jours,

• les nouveaux membres approuveront tacitement par leur demande d’admission à la section que leur nom soit publié dans le bulletin.

L'ensemble des personnes présentes approuve cette proposition, mais quelques abstentions sont à noter, et 3 personnes sont contre. Question quant à la protection des données : le président relève que c'est un point sensible pour lequel nous allons rester très attentifs.  

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10. Divers et propositions individuelles • Centre régional d'escalade : le responsable de la jeunesse prend la parole pour présen-

ter Thibaut Mauron, entraîneur au centre, qui, lui, nous présente le fonctionnement de celui-ci.

• Recherche de porte-drapeau : si quelqu'un se sent prêt à assumer cette charge, merci de contacter le président.

• Décès au sein du club pour publication d'annonce dans la presse locale : merci d'informer le président lors du décès d'une personne, les membres du comité ne con-naissent pas forcément tous les membres. Proposition adoptée à la majorité, 5 per-sonnes sont contre.

• Dates à retenir : - nettoyage du stamm le 15 mai prochain. - AG d'automne : le vendredi 7 novembre 2014.

Le président souhaite encore adresser un merci tout particulier au comité qui œuvre toute l’année pour assurer le bon fonctionnement du club afin que les membres puissent profiter des avantages qu’offre la section, sans soucis et toute l’année. Il remercie également les commissions et chefs de courses grâce à qui le programme des courses est dense et inté-ressant, et où chacun y trouve son compte. Il tient également à remercier les cuisinières et cuisiniers d’un soir au stamm. Fribourg, le 10 mai 2014 Roger Macherel Fabienne Maradan Président Secrétaire

Mes notes :

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10. Divers et propositions individuelles • Centre régional d'escalade : le responsable de la jeunesse prend la parole pour présen-

ter Thibaut Mauron, entraîneur au centre, qui, lui, nous présente le fonctionnement de celui-ci.

• Recherche de porte-drapeau : si quelqu'un se sent prêt à assumer cette charge, merci de contacter le président.

• Décès au sein du club pour publication d'annonce dans la presse locale : merci d'informer le président lors du décès d'une personne, les membres du comité ne con-naissent pas forcément tous les membres. Proposition adoptée à la majorité, 5 per-sonnes sont contre.

• Dates à retenir : - nettoyage du stamm le 15 mai prochain. - AG d'automne : le vendredi 7 novembre 2014.

Le président souhaite encore adresser un merci tout particulier au comité qui œuvre toute l’année pour assurer le bon fonctionnement du club afin que les membres puissent profiter des avantages qu’offre la section, sans soucis et toute l’année. Il remercie également les commissions et chefs de courses grâce à qui le programme des courses est dense et inté-ressant, et où chacun y trouve son compte. Il tient également à remercier les cuisinières et cuisiniers d’un soir au stamm. Fribourg, le 10 mai 2014 Roger Macherel Fabienne Maradan Président Secrétaire

Mes notes :

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10. Divers et propositions individuelles • Centre régional d'escalade : le responsable de la jeunesse prend la parole pour présen-

ter Thibaut Mauron, entraîneur au centre, qui, lui, nous présente le fonctionnement de celui-ci.

• Recherche de porte-drapeau : si quelqu'un se sent prêt à assumer cette charge, merci de contacter le président.

• Décès au sein du club pour publication d'annonce dans la presse locale : merci d'informer le président lors du décès d'une personne, les membres du comité ne con-naissent pas forcément tous les membres. Proposition adoptée à la majorité, 5 per-sonnes sont contre.

• Dates à retenir : - nettoyage du stamm le 15 mai prochain. - AG d'automne : le vendredi 7 novembre 2014.

Le président souhaite encore adresser un merci tout particulier au comité qui œuvre toute l’année pour assurer le bon fonctionnement du club afin que les membres puissent profiter des avantages qu’offre la section, sans soucis et toute l’année. Il remercie également les commissions et chefs de courses grâce à qui le programme des courses est dense et inté-ressant, et où chacun y trouve son compte. Il tient également à remercier les cuisinières et cuisiniers d’un soir au stamm. Fribourg, le 10 mai 2014 Roger Macherel Fabienne Maradan Président Secrétaire

Mes notes :

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BUDGET 2015 Pierre Tissot

Produits

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BUDGET 2015 Pierre Tissot

Produits

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Charges & Investissement rénovation Wildhorn

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Charges & Investissement rénovation Wildhorn

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Charges & Investissement rénovation Wildhorn

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Commentaires relatifs au budget 2015

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Commentaires relatifs au budget 2015

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GESTION DES MEMBRES

Radu Stanica

Demandes d'admission à la section Moléson

Prénom Nom Lieu Catégorie Sébastien Carron Belfaux Individuel Benoît Chassot Fribourg Individuel Mael Cottet Fribourg Jeunesse Juan Diaz Fribourg Individuel Camille Donzé Corcelles NE Jeunesse Eliane Favre Villars-sur-Glâne Individuel Philippe Gachet Mont-Pèlerin Individuel Sophie Jorio Crésuz Individuel Dominique Meier Villars-sur-Glâne Individuel Julie Rappe Fribourg Individuel Dominique Rey Villars-sur-Glâne Famille Pauline Rey-Lauper Villars-sur-Glâne Famille Christine Rigot Domdidier Individuel Stöphane Robert Massonens Individuel Nicole Rohrbasser Giviziez Individuel Véronique Stucky Villarimboud Individuel Antoine Wiedmer Fribourg Individuel

Transferts Prénom Nom Transfert de la section / à la section Nicole Schafer Kaiseregg / Moléson

Chers nouveaux membres, ceci vous concerne : Afin de faire connaissance avec la section Moléson, avec ses membres et son mode de fonc-tionnement, le comité a le plaisir d’inviter tous les nouveaux membres à la prochaine séance

d’accueil qui aura lieu :

Vendredi 21 novembre 2014, à 18h30 précises, au stamm de la section (rez-de-chaussée du Chalet d’Arsent),

route François d’Arsent 3, 1700 Fribourg.

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CHALET D’ARSENT

René Müller Demander à René le numéro de code de la boite à clé (nouveau à partir du 1 octobre) !

Faites découvrir vos mets culinaire qui sont toujours très appréciés des membres en vous proposant pour un vendredi soir au Stamm.

Nous sommes toujours à la recherche de quelques bénévoles pour les dates sui-vantes : Octobre 17, 24 et 31

Annoncez-vous rapidement !

Novembre 7 Est à pourvoir !

14* Richard Kuster, repas de la St-Martin 21 René Gavillet et son équipe

28 Jacqueline Fracheboud et son groupe Décembre 12* Richard Kuster, 150 ans du composi-

teur Richard Strauss, présentation d’une pièce, puis projection d’une symphonie du compositeur.

Les dates marquées d’un * sont à réserver auprès de René Müller, s’il y a encore de la place vous pourrez vous inscrire au stamm directement.

Un grand merci à toutes les équipes de cui-sine pour leur engagement.

Annonce

L’exposition de Jean-Paul Bongard à l’auberge de Garmiswil, Guin (aquarelles et acryliques) est ouverte jusqu’en février 2015, sauf les lundi et mardi.

Vous pouvez toujours vous annoncer à René au 079 416 42 21 ou par cour-riel à : [email protected]

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MURS D’ESCALADE

10 doigts dans la pof !

Roland Gobet

Dans le bulletin 6/2014, je m’étais permis une mise en garde adressée à chacune et chacun pour garder un œil sur les grim-peurs novices, étourdis et autres person-nages parfois téméraires qui se lancent dans l’ascension de voies en prenant des risques inconsidérés pouvant avoir des conséquences dramatiques : erreur d’assurage, grosse différence de poids en-tre grimpeur et assureur, etc. « Les Alpes » du mois de juin nous a mon-tré encore une fois que les accidents aux conséquences dramatiques sont heureuse-ment toujours rares en escalade : 3 décès (une corde trop courte dans une moulinette, un solitaire en course d’alpinisme exi-geante, et un accident cardiaque !) dont 2 auraient pu être évités…

Les blessures en escalade ne sont pas tou-jours liées à une chute, une erreur ou la malchance ; il existe, comme pour toute pratique sportive, des blessures « d’usure » chroniques liées au surentraînement ou au fait de grimper régulièrement à son ni-veau maximum. Dans ces cas, une blessure peut survenir suite à de longues semaines d’accumulation de petits traumatismes asymptomatiques (micro-déchirures) qui risquent de créer une inflammation pou-vant devenir chronique et empêcher la pra-tique du sport. Lorsque nous cherchons à améliorer nos performances, nous devons penser que cela prendra du temps : le corps doit pouvoir s’adapter à la charge nouvelle. Il faut 3 semaines d’entraînement pour que le vo-lume musculaire change (1 mois pour le muscle cardiaque), 1-2 ans pour que les tendons se renforcent, comptez 2 ans pour que nos ligaments s’adaptent, et même les

os et cartilages se renforceront en augmen-tant leur épaisseur (après 1 à 5 ans). Vous l’avez compris, si vous n’êtes pas tombés dans la Pof à la naissance, progresser de-mandera du temps et des actions réflé-chies permettant d’éviter trop de sur-charge ! La plupart des blessures chroniques con-cernent le haut du corps avec – en ordre décroissant – des lésions à la mains, au coude, à l’épaule ou au poignet. Elles ont pour noms : ampoules, œdème des articula-tions des doigts, lésions des poulies, tendi-nites (épicondylite, épitrochléite, etc.), contractures, déchirures, compressions nerveuses (tunnel carpien). Une recherche sur le net vous permettra d’approfondir le sujet.

Lors de l’apparition d’une douleur, il faut respecter la règle « GREC » : Glace, Repos, Elévation et Compression. Si la douleur persiste au delà d’une semaine, une évaluation médicale sera nécessaire et le traitement dépendra de la gravité de la blessure : quelques jours ou plusieurs se-maines de repos avec immobilisation de la zone endolorie, prise d’anti-inflam-matoires, injections, opérations, et réhabili-tation ! Lors de la reprise de l’activité, possible dès la disparition de la douleur au repos, il faudra absolument éviter tout mouvement générant une douleur ! En vous souhaitant de trouver le juste mi-lieu qui vous permettra de progresser, de prendre plaisir à escalader en falaises ou en salle, je vous souhaite avant tout d’excellents moments entre amis de cor-dées.

…et pour le Mur, tapez : 49431A

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MURS D’ESCALADE

10 doigts dans la pof !

Roland Gobet

Dans le bulletin 6/2014, je m’étais permis une mise en garde adressée à chacune et chacun pour garder un œil sur les grim-peurs novices, étourdis et autres person-nages parfois téméraires qui se lancent dans l’ascension de voies en prenant des risques inconsidérés pouvant avoir des conséquences dramatiques : erreur d’assurage, grosse différence de poids en-tre grimpeur et assureur, etc. « Les Alpes » du mois de juin nous a mon-tré encore une fois que les accidents aux conséquences dramatiques sont heureuse-ment toujours rares en escalade : 3 décès (une corde trop courte dans une moulinette, un solitaire en course d’alpinisme exi-geante, et un accident cardiaque !) dont 2 auraient pu être évités…

Les blessures en escalade ne sont pas tou-jours liées à une chute, une erreur ou la malchance ; il existe, comme pour toute pratique sportive, des blessures « d’usure » chroniques liées au surentraînement ou au fait de grimper régulièrement à son ni-veau maximum. Dans ces cas, une blessure peut survenir suite à de longues semaines d’accumulation de petits traumatismes asymptomatiques (micro-déchirures) qui risquent de créer une inflammation pou-vant devenir chronique et empêcher la pra-tique du sport. Lorsque nous cherchons à améliorer nos performances, nous devons penser que cela prendra du temps : le corps doit pouvoir s’adapter à la charge nouvelle. Il faut 3 semaines d’entraînement pour que le vo-lume musculaire change (1 mois pour le muscle cardiaque), 1-2 ans pour que les tendons se renforcent, comptez 2 ans pour que nos ligaments s’adaptent, et même les

os et cartilages se renforceront en augmen-tant leur épaisseur (après 1 à 5 ans). Vous l’avez compris, si vous n’êtes pas tombés dans la Pof à la naissance, progresser de-mandera du temps et des actions réflé-chies permettant d’éviter trop de sur-charge ! La plupart des blessures chroniques con-cernent le haut du corps avec – en ordre décroissant – des lésions à la mains, au coude, à l’épaule ou au poignet. Elles ont pour noms : ampoules, œdème des articula-tions des doigts, lésions des poulies, tendi-nites (épicondylite, épitrochléite, etc.), contractures, déchirures, compressions nerveuses (tunnel carpien). Une recherche sur le net vous permettra d’approfondir le sujet.

Lors de l’apparition d’une douleur, il faut respecter la règle « GREC » : Glace, Repos, Elévation et Compression. Si la douleur persiste au delà d’une semaine, une évaluation médicale sera nécessaire et le traitement dépendra de la gravité de la blessure : quelques jours ou plusieurs se-maines de repos avec immobilisation de la zone endolorie, prise d’anti-inflam-matoires, injections, opérations, et réhabili-tation ! Lors de la reprise de l’activité, possible dès la disparition de la douleur au repos, il faudra absolument éviter tout mouvement générant une douleur ! En vous souhaitant de trouver le juste mi-lieu qui vous permettra de progresser, de prendre plaisir à escalader en falaises ou en salle, je vous souhaite avant tout d’excellents moments entre amis de cor-dées.

…et pour le Mur, tapez : 49431A

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EN FAMILLE

Claude-Alain s’est blessé il y a quelque temps déjà. Nous lui souhaitons un bon rétablissement. Un très bon rétablissement à André Aeby et René Morel, blessés par une entorse avec hématome à la cheville dans le Val d’Aoste. Caracolant en tête colonne, ne reculant devant aucun sacrifice pour satisfaire les randonneurs, ces deux chefs de course sont les victimes de leur fougueux tempérament !

Nous présentons nos sincères condoléances et notre profonde sympathie à Pierre-Yves Landwig qui a perdu sa tante et « maman de cœur ».

Les petits potins de l’été du club alpin

Grain de sel Tant que ça caquette y a du souffle

Ils ont un sens inné du planning, de l’itinéraire et du respect de l’horaire. Mais qui ça ? Rudolf Wydler et Jacques Meyer. Ces deux chefs de courses sexagé-naires avalent les adrets, les ubacs et les arêtes dérobées du Berner Oberland, sans coup férir. Pour eux 1500 m de ‘dénivel’ c’est de la bagatelle. Ils embarquent dans leur sillage les jeudistes bien entraîné(e)s. En fin d’excursion, ces deux compères au-raient encore assez d’essence pour refaire le trajet dans l’autre sens. Pour être doté d’une telle source de jouvence, il faut som-brer, tous les soirs, dans un sommeil sain et profond, c’est-à-dire se coucher avec les poules et se lever au chant du coq. Il a aus-si fallu être biberonné au lait de chèvre et avoir une hygiène de vie sobre et posée.

Quand ces deux big boss se rincent l’œil, c’est uniquement sous la pluie, à la re-cherche d’une éclaircie.

Lors d’un jeudi ensoleillé, sur les pentes ardues du Bunderspitz, le soussigné inter-pella Rudolf : « Dis donc, l’allure est assez soutenue ! ». « Ecoute, tant que ça discute comme ça dans la colonne y pas de pro-blème, on peut y aller ». Ceux qui le con-naissent bien ont pu déceler et lire dans ses yeux moqueurs ‘tant que ça caquette’... Sa retenue, son tact l’honorent. Eu égard à toutes ces déclarations et étant donné que les groupies de ces deux chefs de course soient au ¾ des montagnardes, on peut dès lors en tirer comme conclusion que Jacques et Rudolf vont péter le feu encore longtemps.

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Haro sur les Suunto !

Le fabuleux record détenu par Jeannette Bongard au Vanil des Cours, différence entre le dénivelé mentionné dans le bulle-tin (écart d’altitude entre le point de départ et le sommet) et le dénivelé réel, a été pul-vérisé, battu à plate couture par André Aeby. La nouvelle performance a été réali-sée dans le Val d’Aoste, le 20 août 2014 sur la Haute Route Glacière. Une fois at-teint, après 500 m de montée, le chemin panoramique, compte tenu de la carte, par-court la pente du versant à l’horizontal. En réalité, sur plusieurs kilomètres, il y autant de petites montées que de petites des-centes. Ce qui fait qu’au total, au lieu des

500 m estimés c’est 1050 m qui ont été ef-fectués ce jour-là. Quand, en fin de ran-donnée, un détracteur à la bouche en cœur, montre Suunto à la main, l’en informa, le chef de course, la plus grande mordache de la section, en resta pantois. Bouche bée, celui qui tourne en dérision les clubistes du CAS Moléson ! Rien de tel que la vérité sur le dénivelé pour la lui boucler. Rassu-rez-vous, chères lectrices et chers lecteurs, depuis, il a repris son souffle et le clavier de son ordinateur. Jeannette, pas du tout déprimée par la perte de son record, en rit encore.

Panpan cucul

En juin, au Schafarnisch, il y a eu le popo-tin mordu par un Patou. Actuellement, c’est le popotin entaillé par des débris de verre, lors des festivités du 1e août au Hohberg, qui fait jaser dans les chau-mières. Le robuste homo du CAS Moléson va-t-il passer d’erectus à lubricus ? Ceux qui, le samedi, poussent les caddies des mamies à Avry considèrent que les mon-tagnards sont des masos. S’ils apprennent que ces derniers s’acoquinent, en plus, avec des pratiques sado, ça va gazouiller sec à l’heure de l’apéro.

Dans le pâturage, autour du feu, cher Do-minique, une fois le verre de pomme éclu-sé, il faut le mettre dans la fouille à mou-choir et non pas dans la poche porte-

monnaie, car si tu tombes et atterris avec la partie la plus noble de ton corps, bonjour les dégâts. Hélas, c’est ce qui arriva. Tu trébuchas. Heureusement, une infirmière diplômée était là ! Deux, trois Steri-Strips, sutures cutanées adhésives stériles, collées-serrées sur la fesse blessée et le tour, dans une exquise douleur, fut joué. Mais où on va ? La testostérone qui sti-mule la libido a de quoi faire cogiter les mecs à la recherche constante de luxure sado-maso. Le coup du verre à schnaps, ils vont se le remémorer. Il n’y a pas ça dans le Kamasoutra. Et alors ! Se faire soigner, en montagne, les fesses à l’air, par une charmante infirmière, c’est le nirvana.

Avis à Grain de poivre

Tu sais ce qu’il fait ‘le nègre’ de Grain de sel avec un grain de poivre ? Il le concasse,

le brise, le broie, l’écrase, le pile et une fois moulu, il le bouffe. Ni vu ni connu.

Bulletin de la section avec photos en couleur ! Consultez le site de la section / Téléchargements / Bulletins de la section

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WILDHORN

Le Wildhorn tout azimut !

Noemi Zurron

‘Into the Wild’ – c’est le titre d’un livre et d’un film dont on a beaucoup entendu parler, et certains des lecteurs et lectrices de cette rubrique l’ont certainement déjà lu ou/et vu. Le titre français de ce film est « Vers l’inconnu » (Sean Penn, 2007) ou pour le livre « Voyage au bout de la soli-tude » (Jon Krakauer, 1996). Ces diffé-rences de traduction entre l’anglais et le français montrent déjà la complexité de ce petit mot aux multiples connotations : « wild ». Le dictionnaire français traduit le mot par : - sauvage, féroce, tourmenté, fa-rouche.

Dans la langue allemande, « wild » a ses racines dans l’ancien mot haut-allemand « wildi ». Friedrich Schmitthenner écrit en 1837 à son sujet dans son « Kurzes deut-sches Wörterbuch der Etymologie » : « Wild steht seiner Bedeutung nach dem gebändigt, gebaut und gezähmt entgegen. » Le mot « wild » porte la signification op-posée de ce qui est maitrisé, construit, ap-privoisé. Sa signification en haut-allemand moderne est « ungezähmt, unkultiviert » - inapprivoisé, indompté mais aussi inculte.

Ni l’un ni l’autre de ces adjectifs n’est ap-proprié pour décrire le sommet qui porte ce joli nom de Wildhorn, ni pour sa cabane homonyme. Nous avons voulu jouer avec ces mots pour imaginer les festivités d’inauguration de la cabane rénovée, le week-end du 27 & 28 juin 2015.

Aujourd’hui, je vais me pencher sur le petit mot « indompté » qui sera le diapason des activités sportives et alpines, et dans le prochain bulletin, je développerai le mot « inculte » pour vous parler du volet cultu-rel du week-end d’inauguration.

Selon le Guide des Alpes bernoises (CAS, 2002) la première ascension du Wildhorn dont on a connaissance est celle du 10 sep-tembre 1832 par Gottlieb Studer, avec M. Schläppi et un vacher d’Iffigen, par l’itinéraire qui est classique aujourd’hui : depuis la cabane et le NE, côté au niveau technique comme course F.

S’en suivit cinquante ans plus tard, le 27 juillet 1882 pour être précis, l’ascension par l’arête Nord - le Wildgrat - par A. von Bonstetten, F. Steckeisen avec Chr. Et J. Jäggi. Le Guide nous dit : « Technique-ment nettement plus facile que la voie principale » sans qu’on sache de quelle voie il parle, de la voie normale ou de la Germannrippe ? Il en donne la cotation AD-.

Trente ans plus tard, le 18 août 1912, J. Bernet, R. Schori et A. Wymann atteignent le sommet par le flanc Nord-Est. Le « Clubführer Berner Alpen » (Daniel An-ker, CAS, 1991) y ajoute le commentaire laconique : « Völlig ungebräuchlich, nicht empfehlenswert. » (Absolument inutili-sable, itinéraire non recommandable) !

Avant l’ouverture d’un nouvel itinéraire « recommandé » il fallait donc attendre en-core cinquante-deux ans pour que soit réa-lisé la course par la côte Nord-Est, connue aujourd’hui sous le nom de Germannrippe, course réalisé par K. Germann et W. Dürrenmatt le 16 juin 1934. Le Guide commente : « Escalade alpine dans un ro-cher généralement bon. (…) Bon rocher dans les passages difficiles, entre deux beaucoup de caillasse. Anciennes marques rouges (état 1999) ». Et en donne une cota-tion AD avec des passages d’escalade jusqu’à IV+.

Le nouveau topo « Hochtourenführer Ber-ner Alpen » de Daniel Silbernagel et Stefan Wullschleger, édité en 2013 par le Topo

‘Wild - sauvage certainement, mais ni indompté ni inculte’ !

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Verlag, dit : « Wohl die schönste, aber auch schwierigste Art das Wildhorn zu er-reichen » (Probablement la façon la plus belle pour atteindre le Wildhorn, mais aus-si la plus difficile) et y ajoute : « rassige Klettertour » (escalade corsée). ‘Le Wildhorn tout azimut’ – le titre n’est pas si farfelu qu’on peut le penser. Le Clubführer Berner Alpen de 1991 décrit 13 routes avec 4 variantes pour atteindre le sommet. Le Guide des Alpes Ber-noises de 2002 ne donne plus que 5 routes avec 3 va-riantes, et le Hochtouren-führer de 2013 décrit 4 rou-tes : par la pa-roi Ouest, par l’arête Nord (Wildgrat), par l’arête Nord-Est (Germanrippe), ainsi que le passage entre les cabanes Wildhorn et Gelten. Dans le sens des aiguilles d’une montre, il y a depuis le Nord-Est : la route normale, par la côte NE – Germannrippe, par la face NE, depuis l’Est : par le Col du Rawyl / Lac de Tseuzier, depuis le Sud-Est : par le Lac des Audannes, avec deux variantes, depuis le Sud (avec une variante), depuis le Sud-Ouest par le Col du Brochet et Mont Pucel, par l’Ouest – le couloir Ouest et l’arête reliant le Mont Pucel et le

Wildhorn, par la paroi Ouest, par le Nord-Ouest : par le couloir NO (première des-cente à ski par Kobi Reichen en 1983), et par le Nord – le Wildgrat. Pour le week-end du 27 & 28 juin 2015, nos chef(fe)s de courses vont vous propo-ser de gravir le Wildhorn tous azimut, par

différents chemins d’approche, d’escalade et d’alpinisme (et que par des voies re-commandées !). Il y aura des courses à por-tée de tous… à cela s’ajoutera un pro-gramme culturel avec diverses activités dans et autour de la cabane le samedi après-midi et le dimanche toute la journée, mais les curieux devront attendre le pro-chain bulletin pour que j’en parle plus pré-cisément - laissez-vous surprendre ! En attendant – réservez déjà ces dates ! Ce sera ‘Into the Wild’ … et encore plus !

La cabane du Wildhorn fraîchement rénovée

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FETE DE LA ST-NICOLAS

Murielle Robert

La traditionnelle fête de St-Nicolas aura lieu le Vendredi 5 décembre 2014 Un menu de circonstance vous sera proposé, précédé d’un apéritif servi dès 18:30. Pour des questions d’organisation, merci de vous an-noncer auprès de votre responsable des manifesta-tions (026 477 07 13) jusqu’au vendredi 28 no-vembre ! L’apéritif est sans inscription ! A bientôt

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CASTELLA SPORTS SA, GRAND RUE 17, CH-1630 BULLE – WWW.CASTELLA-SPORTS.CH

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Pierre-Yves Moret - Via Alpina, droit devant !

Jean-Jacques Nyffenegger

Ce matin du 23 septembre 2014, Pierre-Yves est rayonnant comme le soleil qui brille de mille feux. Il vient d’arriver la veille de Monaco, l’ultime destinée d’un parcours de 2’200 km, heureux et le cœur plein à craquer d’images et d’anecdotes. C’est la fin d’un périple, qui l’aura conduit seul, habituellement en bonne compagnie, exceptionnellement seul, à traverser les Alpes de Slovénie, d’Autriche, d’Allemagne, du Liechtenstein, d’Italie, de Suisse et de France. Les semelles de ses souliers en cuir, assoupli sous le pouce, l’auront conduit depuis le départ de Trieste en août 2011, à s’élever de 139'000 m entre 0 et 2900 m d’altitude en 140 étapes répar-ties sur 26 semaines estivales ! Ni la pluie, ni la neige parfois, n’auront eu raison de sa détermination.

L’ultime objectif de la Via Alpina : Monaco !

Son père, membre du CAS, l’emmène à la montagne dès son jeune âge. Il se souvient des courses au Vanil Noir et autres som-

mets des Préalpes fribourgeoises. Sa trajec-toire l’emmène rapidement vers le Delta-plane. Il veut voir les choses d’en haut et s’inscrit au club « Vol libre de la Gruyère ». Il est fasciné par Didier Favre, un Valaisan, qui parti de Monaco, fera la traversée des Alpes suspendu sous son aile delta, prêt aussi à remonter à pied son ma-tériel lorsque les caprices de l’air le con-traignaient à atterrir. Après 3 tentatives, Didier Favre « Le Vagabond des Airs » at-terrira en 1992 à Trieste, aujourd’hui le départ de la Via Alpina - le fil rouge qui relie les 8 pays alpins ! Avec l’âge et la retraite en point de mire, Pierre-Yves s’imagine remettre les pieds sur le plancher des vaches. Un jour, une de ses sœurs lui fait découvrir la Via Alpina qu’il ne connaît pas. Mais il se rappelle que dans les années ’70, avec un copain, il avait traversé la Suisse de Fribourg au Tes-sin dans un même style : sac de 18 kg au dos, tente et popote. Il réitère cette expé-rience avec son épouse dans le Jura et il di-ra : « c’était un peu comme la Via Alpina, on va, on avance, on ne tourne pas en rond, c’est un cheminement ; comme les mi-grants d’une autre époque : ils allaient d’une vallée à l’autre, découvraient du pays, échangeaient sur leurs pratiques et leur savoir-faire ! ».

Enfin en 2011, il se rend à Trieste et part à l’aventure dans ce qu’il considère comme accessible ! Dans le Forum du CAS Moléson, il écrit en février 2012 : « Durant l’été 2011 j’ai parcouru les 25 premières étapes de la Via Alpina en passant par la Slovénie et une partie de l’Autriche. Pris par le virus de cette randonnée au long cours, je compte bien poursuivre en 2012. Je vais poursuivre la découverte de l’arc alpin en passant par l’Italie, l’Autriche et l’Allemagne du Sud avant d’atteindre, je l’espère, le Liechtenstein. J’aurais

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beaucoup de plaisir à partager deux semaines ou plus avec l’un ou l’autre d’entre vous. Contactez-moi en cas d’intérêt. ». Une seule personne se manifestera, mais Pierre-Yves n’est pas en reste, il passe ce virus à d’autres, pour la plupart des membres du CAS, qui l’accompagneront sporadiquement. Cela fera une dizaine de personnes dont son épouse et un couple qui partageront avec lui ici quelques jours, là deux semaines sur des chemins de montagne. Il part d’une hypothèse intéressante, il dit : « Si nous habitons les Alpes, nous devons nous ressembler, que l’on soit Slovène, Autrichien, Allemand du Sud, Italien ou Français et cela s’est vérifié au delà des différences liées à la politique ! Quand je rencontre un Slovène, j’ai l’impression qu’on se connaît car nous habitons la mon-tagne et qu’elle n’est pas très différente entre nos pays ! Nous sommes comme une confrérie, faite de confiance mutuelle, de sympathie, liés entre nous par l’amour de la montagne. »

Un coin de paradis : Obstansersee en Autriche Tout au long de ce périple, il découvre des petits paradis. Alors, il s’arrête un jour pour s’en imprégner. Il découvre le carac-tère de ces montagnards, vivant durement mais d’un esprit accueillant, une sorte d’unité qui les relierait au delà de leurs ap-partenances nationales et ethniques. Il parle aux gardiens de cabanes qui sont ses sources d’informations et de nouvelles ; « c’est 20 randonneurs au maximum qui font annuellement l’intégrale de la Via Al-pina », disent-ils.

Tre Cime di Lavaredo, Dolomites, en 2012

Au mois de juillet dernier, sa famille l’accompagne dans l’étape de Derborence. Comme ses trois petits enfants en font par-tie, il fait appel à une accompagnatrice de montagne et à des ânes pour le transport. Mais ceux-ci, têtus, n’avancent plus. Il faut porter le plus jeune des petits enfants (trois ans et demi) et il bouge et babille - une nouvelle expérience d’avoir sur le dos autre chose qu’un sac amorphe. Pour Pierre-Yves, l’étape la plus belle mais aus-si la plus compliquée ! Il est aussi émer-veillé tout au long du parcours par les formes des montagnes se dessinant dans le ciel, par le jeu de l’eau, les lacs gelés en juin, les cours d’eau qui gazouillent. La

faune et la flore qui explosent dans une force créatrice, jour après jour.

Il apprend le respect de la nature et des conditions météo, de bien mesurer le risque d’un pas difficile ‘à la Borière’. Il faut aussi de la persévérance dit-il : « de pour-suivre son projet avec l’objectif en tête et d’être ouvert à l’inattendu ». Il conclut : « On a rien sans rien : il faut faire l’effort, se préparer, se conditionner pour que le dé-fi soit possible. Et selon moi, la Via Alpina n’est pas finie à Monaco, elle continue en Corse après un plongeon sous la mer… et moi, j’ai besoin d’avancer pas de revenir en arrière. » PS : Si vous envisagez de faire la Via Alpina, Pierre-Yves se fera un plaisir de partager son expérience et de vous donner de précieuses informations, tels sa ‘liste de matériel’, sa catographie et les coins de paradis à ne pas manquer ! Voir aussi : www.via-alpina.org

« Si on a découvert la montagne comme enfant, on va la connaître mieux plus tard comme adulte. »

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Pierre-Yves Moret - Via Alpina, droit devant !

Jean-Jacques Nyffenegger

Ce matin du 23 septembre 2014, Pierre-Yves est rayonnant comme le soleil qui brille de mille feux. Il vient d’arriver la veille de Monaco, l’ultime destinée d’un parcours de 2’200 km, heureux et le cœur plein à craquer d’images et d’anecdotes. C’est la fin d’un périple, qui l’aura conduit seul, habituellement en bonne compagnie, exceptionnellement seul, à traverser les Alpes de Slovénie, d’Autriche, d’Allemagne, du Liechtenstein, d’Italie, de Suisse et de France. Les semelles de ses souliers en cuir, assoupli sous le pouce, l’auront conduit depuis le départ de Trieste en août 2011, à s’élever de 139'000 m entre 0 et 2900 m d’altitude en 140 étapes répar-ties sur 26 semaines estivales ! Ni la pluie, ni la neige parfois, n’auront eu raison de sa détermination.

L’ultime objectif de la Via Alpina : Monaco !

Son père, membre du CAS, l’emmène à la montagne dès son jeune âge. Il se souvient des courses au Vanil Noir et autres som-

mets des Préalpes fribourgeoises. Sa trajec-toire l’emmène rapidement vers le Delta-plane. Il veut voir les choses d’en haut et s’inscrit au club « Vol libre de la Gruyère ». Il est fasciné par Didier Favre, un Valaisan, qui parti de Monaco, fera la traversée des Alpes suspendu sous son aile delta, prêt aussi à remonter à pied son ma-tériel lorsque les caprices de l’air le con-traignaient à atterrir. Après 3 tentatives, Didier Favre « Le Vagabond des Airs » at-terrira en 1992 à Trieste, aujourd’hui le départ de la Via Alpina - le fil rouge qui relie les 8 pays alpins ! Avec l’âge et la retraite en point de mire, Pierre-Yves s’imagine remettre les pieds sur le plancher des vaches. Un jour, une de ses sœurs lui fait découvrir la Via Alpina qu’il ne connaît pas. Mais il se rappelle que dans les années ’70, avec un copain, il avait traversé la Suisse de Fribourg au Tes-sin dans un même style : sac de 18 kg au dos, tente et popote. Il réitère cette expé-rience avec son épouse dans le Jura et il di-ra : « c’était un peu comme la Via Alpina, on va, on avance, on ne tourne pas en rond, c’est un cheminement ; comme les mi-grants d’une autre époque : ils allaient d’une vallée à l’autre, découvraient du pays, échangeaient sur leurs pratiques et leur savoir-faire ! ».

Enfin en 2011, il se rend à Trieste et part à l’aventure dans ce qu’il considère comme accessible ! Dans le Forum du CAS Moléson, il écrit en février 2012 : « Durant l’été 2011 j’ai parcouru les 25 premières étapes de la Via Alpina en passant par la Slovénie et une partie de l’Autriche. Pris par le virus de cette randonnée au long cours, je compte bien poursuivre en 2012. Je vais poursuivre la découverte de l’arc alpin en passant par l’Italie, l’Autriche et l’Allemagne du Sud avant d’atteindre, je l’espère, le Liechtenstein. J’aurais

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beaucoup de plaisir à partager deux semaines ou plus avec l’un ou l’autre d’entre vous. Contactez-moi en cas d’intérêt. ». Une seule personne se manifestera, mais Pierre-Yves n’est pas en reste, il passe ce virus à d’autres, pour la plupart des membres du CAS, qui l’accompagneront sporadiquement. Cela fera une dizaine de personnes dont son épouse et un couple qui partageront avec lui ici quelques jours, là deux semaines sur des chemins de montagne. Il part d’une hypothèse intéressante, il dit : « Si nous habitons les Alpes, nous devons nous ressembler, que l’on soit Slovène, Autrichien, Allemand du Sud, Italien ou Français et cela s’est vérifié au delà des différences liées à la politique ! Quand je rencontre un Slovène, j’ai l’impression qu’on se connaît car nous habitons la mon-tagne et qu’elle n’est pas très différente entre nos pays ! Nous sommes comme une confrérie, faite de confiance mutuelle, de sympathie, liés entre nous par l’amour de la montagne. »

Un coin de paradis : Obstansersee en Autriche Tout au long de ce périple, il découvre des petits paradis. Alors, il s’arrête un jour pour s’en imprégner. Il découvre le carac-tère de ces montagnards, vivant durement mais d’un esprit accueillant, une sorte d’unité qui les relierait au delà de leurs ap-partenances nationales et ethniques. Il parle aux gardiens de cabanes qui sont ses sources d’informations et de nouvelles ; « c’est 20 randonneurs au maximum qui font annuellement l’intégrale de la Via Al-pina », disent-ils.

Tre Cime di Lavaredo, Dolomites, en 2012

Au mois de juillet dernier, sa famille l’accompagne dans l’étape de Derborence. Comme ses trois petits enfants en font par-tie, il fait appel à une accompagnatrice de montagne et à des ânes pour le transport. Mais ceux-ci, têtus, n’avancent plus. Il faut porter le plus jeune des petits enfants (trois ans et demi) et il bouge et babille - une nouvelle expérience d’avoir sur le dos autre chose qu’un sac amorphe. Pour Pierre-Yves, l’étape la plus belle mais aus-si la plus compliquée ! Il est aussi émer-veillé tout au long du parcours par les formes des montagnes se dessinant dans le ciel, par le jeu de l’eau, les lacs gelés en juin, les cours d’eau qui gazouillent. La

faune et la flore qui explosent dans une force créatrice, jour après jour.

Il apprend le respect de la nature et des conditions météo, de bien mesurer le risque d’un pas difficile ‘à la Borière’. Il faut aussi de la persévérance dit-il : « de pour-suivre son projet avec l’objectif en tête et d’être ouvert à l’inattendu ». Il conclut : « On a rien sans rien : il faut faire l’effort, se préparer, se conditionner pour que le dé-fi soit possible. Et selon moi, la Via Alpina n’est pas finie à Monaco, elle continue en Corse après un plongeon sous la mer… et moi, j’ai besoin d’avancer pas de revenir en arrière. » PS : Si vous envisagez de faire la Via Alpina, Pierre-Yves se fera un plaisir de partager son expérience et de vous donner de précieuses informations, tels sa ‘liste de matériel’, sa catographie et les coins de paradis à ne pas manquer ! Voir aussi : www.via-alpina.org

« Si on a découvert la montagne comme enfant, on va la connaître mieux plus tard comme adulte. »

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Formation de base “Alpinisme d’hiver”

Chers membres de Moléson, après le bloc « Connaissances générales », voici le 2ème bloc de la formation de base : « Alpinisme d’hiver ». Il traitera principalement du ski de randonnée. Participation limitée. Objectifs principaux : • Acquérir les bases techniques nécessaires à la participation aux courses d’hiver • Apprendre à utiliser le matériel d’alpinisme d’hiver • Assurer au maximum la sécurité dans les courses Fonctionnement : La formation de base est divisée en trois blocs. Chaque bloc doit être suivi en entier. Le bloc “ Alpinisme d’hiver ” traitera principalement des connaissances et de l’utilisation du matériel de randonnée à skis ainsi que du matériel de détection de victime d’avalanche. Il sera essentiellement pratique, avec des courses faciles à moyennes, adaptées aux participants. Exigences : Maîtrise de la technique de ski de descente sur piste, virage parallèle. Disposer du matériel de ski de randonnée. Dates : voir tableau ci-après. Participation financière : La finance d’inscription est de Fr. 80.-. Ce montant sera à verser dès réception de la confirmation d’inscription sur le CCP 17-435-7, mention « Cours de base Alphiver » Inscriptions : Par e-mail : [email protected] jusqu’au vendredi 28 novembre 2014 au plus tard.

Claude Monney : Responsable de la formation

Marc Känzig : Chef de l’alpinisme d’hiver

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Technique de ski de descente

“Alpinisme d’hiver” Chers membres de Moléson, dans le cadre de la formation de base, nous vous proposons ce cours en option et en complément du module « Alpinisme d’hiver ». Ce module de 2 jours aura lieu en collaboration avec l’ESS La Berra. Cette formation est destinée aux membres désirant parfaire leurs connaissances en technique de ski de descente. Participation limitée. Dates : samedi 27 décembre 2014 et samedi 3 janvier 2015 Objectifs principaux : • Consolider les bases techniques de ski de descente. • Améliorer sa technique de ski de descente sur et hors-piste. Fonctionnement: Ce module traitera principalement, de la descente à skis hors-piste (si les conditions le permettent - sinon sur piste). Il sera essentiellement pratique et adapté aux participants, par différentes classes, de niveaux débutants et moyens, de 6 à 8 personnes. Exigences : Avoir déjà pratiqué le ski de piste et disposer du matériel de skis de randonnée. Participation financière : Prix de l’ESS la Berra avec tarif préférentiel pour les participants de la section : Cours + abonnements journaliers : CHF 180.-. Ce montant sera à verser dès réception de la confirmation d’inscription sur le CCP 17-435-7, mention « Cours de ski ESS». Inscription : [email protected] jusqu’au vendredi 21 novembre 2014 au plus tard.

Claude Monney : Responsable de la formation

Marc Känzig : Chef de l’alpinisme d’hiver

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Formation de base “Alpinisme d’hiver”

Programme du cours

Bloc formation « alpinisme d’hiver » 2014/2015

Modules Dates

Technique de ski 1/2 (optionnel) Sa, 27.12.2014

Technique de ski 2/2 (optionnel) Sa, 03.01.2015

Ski de randonnée 1/4 Di, 04.01.2015

Avalanche 1/2 (conférence en soirée) Me, 07.01.2015

Avalanche 2/2 (cours) Di, 11.01.2015

Ski de randonnée 2/4 Di, 18.01.2015

Ski de randonnée 3/4 Di, 25.01.2015

Ski de randonnée 4/4 Di, 01.02.2015

Ski de randonnée (jour de réserve ou course d’application)

Di, 08.02.2015

   

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PROGRAMME DU 20 OCTOBRE A FIN DE SAISON D’ETE

Jeudi 23.10.2014 : Tête de la Payanne II (2452 m), Mont Brûlé (2568 m)

PE (T3)

Chef de course: Antoinette Bussard Type de Course: Randonnée à pied Public cible: Seniors A Programme: Départ de Commeire, itinéraire menant vers la Tête de la

Payanne et le Mont Brûlé Remarques: Joli itinéraire pour découvrir les « mélèzes en feu ».

Cette course était prévue initialement le 16 octobre ; elle a du être déplacée pour raisons familiales

Dénivelé: 1200 m Durée: 5 h 30 min Description: Joli itinéraire pour découvrir les « mélèzes en feu » Équipement: Standard de randonnée à pied Rendez-vous: 07:30 , parking Coop Moncor et passage au parc de covoiturage

à Vaulruz à 07:50 Prix: Fr. 35.- Inscription: Dernières infos mercredi à 18h00 au plus tard: voir

www.jeudistes.ch > Forum: dernières infos

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PROGRAMME DU 20 OCTOBRE A FIN DE SAISON D’ETE

Jeudi 23.10.2014 : Tête de la Payanne II (2452 m), Mont Brûlé (2568 m)

PE (T3)

Chef de course: Antoinette Bussard Type de Course: Randonnée à pied Public cible: Seniors A Programme: Départ de Commeire, itinéraire menant vers la Tête de la

Payanne et le Mont Brûlé Remarques: Joli itinéraire pour découvrir les « mélèzes en feu ».

Cette course était prévue initialement le 16 octobre ; elle a du être déplacée pour raisons familiales

Dénivelé: 1200 m Durée: 5 h 30 min Description: Joli itinéraire pour découvrir les « mélèzes en feu » Équipement: Standard de randonnée à pied Rendez-vous: 07:30 , parking Coop Moncor et passage au parc de covoiturage

à Vaulruz à 07:50 Prix: Fr. 35.- Inscription: Dernières infos mercredi à 18h00 au plus tard: voir

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PROGRAMME DU 20 OCTOBRE A FIN DE SAISON D’ETE

Jeudi 23.10.2014 : Tête de la Payanne II (2452 m), Mont Brûlé (2568 m)

PE (T3)

Chef de course: Antoinette Bussard Type de Course: Randonnée à pied Public cible: Seniors A Programme: Départ de Commeire, itinéraire menant vers la Tête de la

Payanne et le Mont Brûlé Remarques: Joli itinéraire pour découvrir les « mélèzes en feu ».

Cette course était prévue initialement le 16 octobre ; elle a du être déplacée pour raisons familiales

Dénivelé: 1200 m Durée: 5 h 30 min Description: Joli itinéraire pour découvrir les « mélèzes en feu » Équipement: Standard de randonnée à pied Rendez-vous: 07:30 , parking Coop Moncor et passage au parc de covoiturage

à Vaulruz à 07:50 Prix: Fr. 35.- Inscription: Dernières infos mercredi à 18h00 au plus tard: voir

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Samedi 25.10.2014 : La Grand Garde (2145 m) PE (T3)

Chef de course: Jean-Louis Rossy Type de Course: Randonnée à pied Public cible: Actifs Programme: Départ de Fribourg en voiture Référence: Carte 1305 Dent de Morcles Remarques: N'aura lieu que par temps sec ! Dénivelé: 800 m Durée: 6 h Description: Départ alpage d'Odonne (1597 m) - montée à la Seya (2182 m)

et la Grand Garde (2145 m) descente par la Fieudière sur Odonne

Équipement: Standard de randonnée à pied Rendez-vous: 07:00, parking AVS, Givisiez Prix: Fr. 30.- Inscription: Au stamm, le vendredi 24 octobre dès 19:00

   

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Jeudi 13.11.2014 : Balade autour de Rossens et fondue des jubilaires

P (T1)

Chef de course: Rudolf Wydler Adjoint: Robert Ayer Type de Course: Randonnée à pied Public cible: Seniors B Programme: Robert Ayer nous fera découvrir quelques lieux insolites autour

de Rossens avec leurs anecdotes. Ensuite nous nous retrouverons à la buvette du terrain de sport pour la traditionnelle fondue des jubilaires

Remarques: Ouvert à tous les participants des courses du jeudi. Dernières infos mercredi à 18h00 au plus tard: voir www.jeudistes.ch > Forum : dernières infos

Dénivelé: 100 m Durée: 3 h Rendez-vous: 08:45, parking du terrain de sport de Rossens Prix: Fr 10.- pour la traditionnelle fondue Inscription: Sur place

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Jeudi 13.11.2014 : Balade autour de Rossens et fondue des jubilaires

P (T1)

Chef de course: Rudolf Wydler Adjoint: Robert Ayer Type de Course: Randonnée à pied Public cible: Seniors B Programme: Robert Ayer nous fera découvrir quelques lieux insolites autour

de Rossens avec leurs anecdotes. Ensuite nous nous retrouverons à la buvette du terrain de sport pour la traditionnelle fondue des jubilaires

Remarques: Ouvert à tous les participants des courses du jeudi. Dernières infos mercredi à 18h00 au plus tard: voir www.jeudistes.ch > Forum : dernières infos

Dénivelé: 100 m Durée: 3 h Rendez-vous: 08:45, parking du terrain de sport de Rossens Prix: Fr 10.- pour la traditionnelle fondue Inscription: Sur place

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Programme des courses 2015, jeudistes Rudolf Wydler

Après un été mitigé, l’automne nous rap-pelle la fin de la saison des courses 2014 et surtout qu’il est grand temps de se préoc-cuper de l’avenir. Tout d’abord je tiens à vous remercier toutes et tous très chaleureusement pour votre engagement, votre disponibilité et votre dévouement comme chef(fe) de course.

Planifier, préparer et finalement faire dé-couvrir des régions, des paysages, des his-toires et des événements demande de l’investissement pour lequel je vous suis personnellement et au nom de la section Moléson vivement reconnaissant.

Si la fin de l’année en entraîne automatique une nouvelle, il n’en est pas de même pour le programme des courses lequel doit chaque année être nouvellement créé, adapté et étoffé avec de nouveaux buts de course ou en réitérer d’anciens.

Aussi comme par le passé je compte sur vous et votre précieuse collaboration.

Notre système avec 2 publics cible (Se-niors A et Seniors B) porte ses fruits et permet à un plus grand nombre de « jeu-distes » à participer à une course corres-pondant à ses ambitions. Toutefois, pour maintenir voir améliorer notre objectif, je

suis conscient que nous avons besoin de chef(fe)s de course, de vous et de plus en-core.

Il est souhaité qu’une course « Seniors A », surtout si elle est de longueur ou cotation un peu plus élevée, soit doublée d’une course « Seniors B ».

Aussi je vous invite à enregistrer vos pro-positions de course directement et au fur et à mesure dans « AlpineManager » gestion des courses de la section. Cette manière de procéder permettra, lors de notre rencontre « au Ru » le jeudi 9 octobre de réduire le temps de présentation et mise au point du programme au profit de la partie récréative et gustative.

C’est très volontiers que je suis à disposi-tion si vous rencontrez des difficultés ou si vous avez des questions relatives aux courses ou à l’enregistrement.

Kurt S. et Jean-Pierre T., que je remercie au passage pour leur soutien et l’entretien de la page des « courses du jeudi », se tiennent également volontiers à votre dis-position pour vous aider. En attente de voir le programme s’étoffer et déborder de belles propositions je vous souhaite une bonne semaine avec mes ami-cales salutations.

   

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PROGRAMME AJ DES COURSES Date Horaire Prix Conditions Lieu Chef course

Tél. pour inscriptions

Description de l’activité

05.12.14 vendredi

18:00 - Tous Mur d'escalade, porte de Morat + retour de maté-riel

Claude Monney 026 401 77 48 [email protected]

Entraînement et escalade sur une paroi artificielle

26.12.14 -27.12.14 ven-sam

08:00 30.- AJ-OJ Hoberg Dominique Delaquis 079 372 87 37 [email protected]

Escalade

PROGRAMME OJ DES COURSES

Date Course Organisateur Moniteur Niveau

Lu 20.10.14- Di 26.10.14

Camp de la Toussaint Camille Peiry Escalade Tous

Ve 26.12.14- Sa 27.12.14 Hoberg Dominique Delaquis - Tous

Photo (détail) soumise au comité pour couverture 2014 et non retenue

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PROGRAMME AJ DES COURSES Date Horaire Prix Conditions Lieu Chef course

Tél. pour inscriptions

Description de l’activité

05.12.14 vendredi

18:00 - Tous Mur d'escalade, porte de Morat + retour de maté-riel

Claude Monney 026 401 77 48 [email protected]

Entraînement et escalade sur une paroi artificielle

26.12.14 -27.12.14 ven-sam

08:00 30.- AJ-OJ Hoberg Dominique Delaquis 079 372 87 37 [email protected]

Escalade

PROGRAMME OJ DES COURSES

Date Course Organisateur Moniteur Niveau

Lu 20.10.14- Di 26.10.14

Camp de la Toussaint Camille Peiry Escalade Tous

Ve 26.12.14- Sa 27.12.14 Hoberg Dominique Delaquis - Tous

Photo (détail) soumise au comité pour couverture 2014 et non retenue

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Nadelgrat - vendredi 18 & samedi 19 juillet 2014 Elisabeth Chatagny

Le Nadelgrat est une arête qui semble ne pas vouloir s‘arrêter…

Pour sortir du train-train quotidien, prenez les transports publics ; confortables, aussi rapides que la voiture (sur certains trajets), mais tellement plus conviviaux. C’est donc à la gare de Fribourg que commence l’aventure. Si nous sommes tous lourde-ment chargés, nous sommes diversement vêtus : un pantalon goretex avec de bonnes grosses chaussures d’alpinisme pour la plupart, pour Alex un short cycliste qui ex-hibe un beau galbe malheureusement pâle et velu, des tongues pour Catherine, qui a conservé, malgré de nombreuses années de pratique alpine, des orteils tout à fait pré-sentables. A Gasenried « tout le monde descend » et nous, nous allons monter. Ce n’est pas le soleil de plomb qui plombera notre moral d’acier ! Notre belle épopée a bien failli se terminer là, à quelques encablures de la cabane, coincés sur une échelle et bombar-dés de gros cailloux par un cousin germa-nique, pas moyen de foncer dans une tranchée, on a bien risqué de se faire écra-bouiller. Vive les cabanes en semaine, moins de monde et une population hétéroclite à sou-hait. Outre quelques suisses-alémaniques sur l’âge, un chat amateur de caresse, des poules maigrichonnes, un bouquetin qui ambitionne la Une de Paris Match, ce sont deux indigènes pur jus qui ont gravi le sen-tier pour venir trouver leur ami gardien. Attablés déjà à notre arrivée, ils le sont en-core lorsque nous irons retrouver Morphée. Accompagnés d’un Jägermeister de cir-constance, leur dialecte guttural et rocail-leux a pris, au fil de la soirée, des connotations de plus en plus pâteuses te-nant plus du borborygme que du langage. Pour ces deux lurons, le défi alpinistique du jour sera la montée des escaliers du dor-toir.

Départ 03:30 pour une longue journée. Après 2h30 de marche, nous voilà au pied du couloir du Dirruhorn. Peu engageant, il paraît raide, étroit et constellé de cailloux échoués. Il traîne aussi derrière lui une bien mauvaise réputation. On le quittera au 2/3 pour aller rejoindre la gravière de droite. Nous rejoignons l’arête et faisons l’aller-retour au sommet du Dirruhorn. Et de un !

Traversée sous le Nadelhorn (pente N)

Le deuxième nous nargue de loin et je sens qu’il va me faire souffrir celui-là. Pas dif-ficile, mais un crapahutage à 4'000 ça épaissit le souffle, assèche le gosier et rai-dit les mollets, mais c’est tellement beau qu’on en redemande. Eh bien, y a qu’à demander, Hohbärghorn, et de deux ! Au suivant. Le Stecknadelhorn vous est servi sur un plateau. L’arête est impressionnante de face, mais c’est AD, ça devrait aller : une très belle escalade sur des feuillets so-lides. C’est un vrai bonheur, mais c’est bien aussi quand ça se termine. On a tenu le planning très helvétique de René à 7 mi-

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Nadelgrat - vendredi 18 & samedi 19 juillet 2014 Elisabeth Chatagny

Le Nadelgrat est une arête qui semble ne pas vouloir s‘arrêter…

Pour sortir du train-train quotidien, prenez les transports publics ; confortables, aussi rapides que la voiture (sur certains trajets), mais tellement plus conviviaux. C’est donc à la gare de Fribourg que commence l’aventure. Si nous sommes tous lourde-ment chargés, nous sommes diversement vêtus : un pantalon goretex avec de bonnes grosses chaussures d’alpinisme pour la plupart, pour Alex un short cycliste qui ex-hibe un beau galbe malheureusement pâle et velu, des tongues pour Catherine, qui a conservé, malgré de nombreuses années de pratique alpine, des orteils tout à fait pré-sentables. A Gasenried « tout le monde descend » et nous, nous allons monter. Ce n’est pas le soleil de plomb qui plombera notre moral d’acier ! Notre belle épopée a bien failli se terminer là, à quelques encablures de la cabane, coincés sur une échelle et bombar-dés de gros cailloux par un cousin germa-nique, pas moyen de foncer dans une tranchée, on a bien risqué de se faire écra-bouiller. Vive les cabanes en semaine, moins de monde et une population hétéroclite à sou-hait. Outre quelques suisses-alémaniques sur l’âge, un chat amateur de caresse, des poules maigrichonnes, un bouquetin qui ambitionne la Une de Paris Match, ce sont deux indigènes pur jus qui ont gravi le sen-tier pour venir trouver leur ami gardien. Attablés déjà à notre arrivée, ils le sont en-core lorsque nous irons retrouver Morphée. Accompagnés d’un Jägermeister de cir-constance, leur dialecte guttural et rocail-leux a pris, au fil de la soirée, des connotations de plus en plus pâteuses te-nant plus du borborygme que du langage. Pour ces deux lurons, le défi alpinistique du jour sera la montée des escaliers du dor-toir.

Départ 03:30 pour une longue journée. Après 2h30 de marche, nous voilà au pied du couloir du Dirruhorn. Peu engageant, il paraît raide, étroit et constellé de cailloux échoués. Il traîne aussi derrière lui une bien mauvaise réputation. On le quittera au 2/3 pour aller rejoindre la gravière de droite. Nous rejoignons l’arête et faisons l’aller-retour au sommet du Dirruhorn. Et de un !

Traversée sous le Nadelhorn (pente N)

Le deuxième nous nargue de loin et je sens qu’il va me faire souffrir celui-là. Pas dif-ficile, mais un crapahutage à 4'000 ça épaissit le souffle, assèche le gosier et rai-dit les mollets, mais c’est tellement beau qu’on en redemande. Eh bien, y a qu’à demander, Hohbärghorn, et de deux ! Au suivant. Le Stecknadelhorn vous est servi sur un plateau. L’arête est impressionnante de face, mais c’est AD, ça devrait aller : une très belle escalade sur des feuillets so-lides. C’est un vrai bonheur, mais c’est bien aussi quand ça se termine. On a tenu le planning très helvétique de René à 7 mi-

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nutes près, mais nous renoncerons au Na-delhorn. Ce serait la cerise qui ferait dé-border le vase, si vous me permettez cette contraction.

Dans la descente, nous observons intrigués et quelque peu inquiets une cordée dans la face de la Lenspitz à midi qui semble re-descendre. Un mirage dû à la fatigue ?

Cabane Mischabel, via ferrata, sentier abrupt, légère remontée et téléphérique, en-fin… 12:30 en route, quelques litres de sueur, des images plein les mirettes et les

pieds en compote.

Quand je vous disais que les courses en transports publics ont du bon, leurs « intercity » ont même de petites tables rondes particulièrement bien adaptées à l’apéro, de quoi terminer le weekend en beau-té.

Un grand merci au chef René Gavillet et à ses statistiques scientifiques et à son adjoint Antoine Zurkinden, qui à dé-faut de conduire la locomo-tive, a fermé la marche, de la part des heureux participants : Catherine et ses tongues ja-lousées, Claude qui pour une

fois n’avait pas de biscuits, Alex qui va devoir s’épiler, et l’auteure qui…

Semaine clubistique - mardi 22 au samedi 26 juillet 2014 Dominique Fracheboud

Il a fallu y croire jusqu'au bout. Les jours qui ont précédé notre départ dans les Ber-noises n'ont pas dû être faciles pour Chris-tine qui organisait la semaine et pour Dominique L., notre guide.

Allait-on partir grimper vers le Sud (plan B) ou fallait-il prévoir un masque et un tu-ba pour survivre dans cette flotte ? Le pro-jet initial fut maintenu mais adapté, avec un départ différé au mardi. Arrivés au col du Grimsel, les mines étaient plutôt sombres en voyant les nuages cracher leurs postillons à l'horizontal !

Pourtant, à quelques km de là, au barrage de l’Oberaarsee, notre point de départ, on n'en croyait pas nos yeux : presque plus de vent ni de pluie ! Les visages reprirent des couleurs (ce fut même le rouge en fin de journée pour l’un des participants !), les pantalons de pluie tombaient les uns après les autres et les tenues devenaient quasi-ment indécentes… pour du glacier ! Il commençait même à faire chaud et le flair du guide nous a évité bien des mauvaises surprises avec cette neige fraîche qui mas-quait les crevasses.

Nous garderons tous de la cabane Obe-raarhütte un souvenir quasi inoubliable : la

Photo prise depuis le Dirruhorn avec Hohbärghorn, Steckna-delhorn et au fond Nadelhorn

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soupe aux lentilles. Un creux, une petite faim ? Il suffisait d'approcher son nez des habits pour en reprendre une louche ! Même de retour à la maison, le repas était servi ! Les gardiens de la cabane doivent aussi avoir leur souvenir : après tout ce qu'ils avaient trinqué en compagnie des an-ciens gardiens, peut-être commençaient-ils à voir les belettes ? Qu'ont-ils cru voir dans l'encadrement de la porte lorsqu'une tête un peu ébouriffée pointa son nez pour com-prendre ce qui se passait ? Elle n'a pourtant rien d'un épouvantail mais grâce à elle, on a pu s'endormir. Grand ciel bleu le lendemain. Le passage de la Gemschlicke n'étant pas en bonnes conditions, le guide a suggéré de gravir le Vorderes Galmihorn (3505 m) puis de re-descendre jusqu'à Fieschergletscher et de remonter jusqu'à la Finsteraarhornhütte. La lumière sur la croupe du Galmihorn et le panorama depuis ce belvédère valaient bien un détour. Après de nombreux zigzags entre les crevasses du Fieschergletscher et une courte montée dans le rocher, nous sommes arrivés à notre 2e cabane, bien ac-cueillante avec sa grande terrasse ensoleil-lée, ses petits dortoirs avec vue imprenable, ses sanitaires intérieurs impec-cables. Dans son dos, le Finsteraarhorn, l'objectif suivant ! A l'heure des nouvelles, tout le monde était scotché devant la TV, du moins ceux qui comprenaient quelque chose à ce gazouillis... et je suis poli. Ah ! la météo cet été : pluie ou neige en cas de mauvais temps ! A 04:00, le lendemain matin, l'orage gron-dait et les chances d'atteindre le sommet étaient bien compromises. La neige était pourrie, la visibilité mauvaise et les cre-vasses sournoises. Pour la majorité, ce fut demi-tour à peine arrivés sur le glacier ; les craques ont poussé la reconnaissance un peu plus loin mais ont fini par redescendre un peu plus tard sous la neige. C'était l'oc-casion de parfaire notre gazouillis en lisant des BD. Grâce aux images, on a l'impres-sion de comprendre quelque chose en li-

sant « Die Daltons im Blizzard » ! Et si c'était nous ? L'apprentissage des langues c'est impor-tant ! Mais, après l'exercice de sauvetage des welches, on est passé au sauvetage en crevasse. Cathy ne vous dira pas le con-traire, il faut s'entraîner pour « Pas la trouille des glaciers ». Ce fut fort instructif. Si on voulait continuer la semaine, il y avait intérêt à se mobiliser car le guide était au fond de la crevasse !

La nuit fut étoilée et fit des miracles. Au petit matin, les conditions étaient parfaites pour notre 2e tentative au Finsteraarhorn. Nous n'étions pas seuls sur le coup. Nous avons même rencontré un guide, apparemment bien connu sur ses terres, qui applique la priorité de droite ! Il a fallu un peu de patience, de tolérance et de prudence dans les endroits délicats mais tout le monde est arrivé sans encombre au sommet. Marcher sur le fil d'une corniche plus haute que la croix en ajoute aux sensa-tions. Les deux premières de cordées et le guide ont parfaitement su mettre à l'aise ceux qui étaient en laisse. Mine de rien, de retour à la Finsteraar-hornhütte, nous étions contents de nous poser. On prend vite goût à la terrasse, au point d'être tenté d'y rester, surtout lors-qu'on sait que le lendemain on va renoncer à la montée au Jungfraujoch en raison des orages et de la neige annoncés. Tant pis pour la visite de la boutique Sprünger-Lindt si chère aux zurichois(es), la sécurité prime. Et, passer une 3e nuit dans cette ca-bane aurait pu laisser penser qu'on s'atta-chait trop au confort et qu'on s'embourgeoisait. D'ailleurs, le programme prévoyait de dormir à la Concordia. Il y avait aussi quelques fantasmes comme le coucher de soleil sur je ne sais quelle « Lücke ». Alors que les starlettes rêvent aux marches de Cannes, les nôtres rêvaient à celles de la Concordia. L'attrait de la nouveauté l'a donc emporté. Il ne restait plus qu'à réunir ses forces pour ajouter quelques heures supplémentaires aux 8 heures déjà accomplies.

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On les a toutes gravies ces marches, sans grande peine. Il y avait même les paparaz-zis et les caméras... mais ce n'était pas pour nous ! Ce nouveau décor valait le dépla-cement mais nous sommes restés un peu sur notre faim, question coucher de soleil. Des nuages bas et sombres préparaient déjà le décor du lendemain. La Finsteraarhornhütte s'est rappelé à nos bons souvenirs lorsqu'il a fallu passer par les sanitaires. Pas facile de faire pipi en apnée. Le café expresso et l'iPad n'ont pas convaincu celles qui auraient préféré plus qu'un seul évier et qu'un filet d'eau pour 150 personnes. Allons donc, on ne va pas s'embourgeoiser ! Pas de perspectives glorieuses pour le 5e et dernier jour. Pourtant, la descente du gla-cier d'Aletsch par temps gris avait quelque chose de magique. Labyrinthe gigantesque de crevasses avec des nuances de gris, de sépia et des touches bleu turquoise. En plus, on y découvrit des collines et des val-lons qu'on n'imagine pas de loin. Là en-core, l’instinct de notre guide a permis de nous sortir de ce dédale sans trop de frayeurs.

Mais pourquoi tire-t-il soudain tant sur la gauche, près des rochers ? Là, ce n'était pas pour aller au plus court mais pour nous faire partager une autre de ses passions :

les cristaux ! Il avait repéré des veinures dans le rocher qui conduisaient à un four, sorte de poche où se forment les cristaux. Les exemplaires trouvés sur place, certes imparfaits, suffisaient pour nous en ap-prendre un peu sur ces phénomènes mé-connus.

Nous avons quitté le glacier pour remonter le vallon de Märjela jusqu'au barrage. Après plusieurs jours à ne voir que de la neige, des pierres et de la glace, on regarde les fleurs avec un autre regard et… on prend du retard ! Il faut dire qu'il n'y avait pas grand-chose d'autre à contempler tant le temps était bouché, surtout du côté de la vallée de Fiesch dès la sortie du tunnel sous le Tälligrat et jusqu'au téléphérique qui nous a descendus de Fiescheralp jus-qu'à Fiesch.

Ces 5 jours furent une réussite malgré des conditions météo parfois difficiles. Un grand merci à Christine qui a donné de son temps et de son énergie pour cela. En plus, elle a dû chercher un remplaçant à Beat, convalescent. Elle nous a fait connaitre Dominique L. dont l'expérience a permis de tirer le maximum de ces quelques jours. Sa vision de la vie et son humour ont con-tribué à la bonne ambiance. De la part de Cathy, Dominique, Doris, Jacqueline et Monika

Wissigstock et Engelberger Rotstock - jeudi 21 et vendredi 22 août 2014 Jean-Pierre M.

Surprise ! Sur le quai de la gare, on dé-couvre que nous serons cinq à défier la mé-téo de cet été pourri. Surprise ! Le ciel est bleu et le fond de l’air est frais. Mais plus le train nous rapproche du cœur de la Suisse, plus les nuages lèchent nos som-mets Waldstätten. Tant pis, on se contente-ra de lucarnes ensoleillées. A Engelberg, on visite la fromagerie. Et un peu comme à

Epagny, on observe un fromager prisonnier de sa cage de verre. Hygiène oblige ! On goûte ses délicieux produits et ça passe bien comme apéritif. A midi, le téléphé-rique nous transporte à Ristis d’où notre randonnée commence. Au début, un confortable chemin pour tou-ristes anglais nous conduit à Rigidalstafel,

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On les a toutes gravies ces marches, sans grande peine. Il y avait même les paparaz-zis et les caméras... mais ce n'était pas pour nous ! Ce nouveau décor valait le dépla-cement mais nous sommes restés un peu sur notre faim, question coucher de soleil. Des nuages bas et sombres préparaient déjà le décor du lendemain. La Finsteraarhornhütte s'est rappelé à nos bons souvenirs lorsqu'il a fallu passer par les sanitaires. Pas facile de faire pipi en apnée. Le café expresso et l'iPad n'ont pas convaincu celles qui auraient préféré plus qu'un seul évier et qu'un filet d'eau pour 150 personnes. Allons donc, on ne va pas s'embourgeoiser ! Pas de perspectives glorieuses pour le 5e et dernier jour. Pourtant, la descente du gla-cier d'Aletsch par temps gris avait quelque chose de magique. Labyrinthe gigantesque de crevasses avec des nuances de gris, de sépia et des touches bleu turquoise. En plus, on y découvrit des collines et des val-lons qu'on n'imagine pas de loin. Là en-core, l’instinct de notre guide a permis de nous sortir de ce dédale sans trop de frayeurs.

Mais pourquoi tire-t-il soudain tant sur la gauche, près des rochers ? Là, ce n'était pas pour aller au plus court mais pour nous faire partager une autre de ses passions :

les cristaux ! Il avait repéré des veinures dans le rocher qui conduisaient à un four, sorte de poche où se forment les cristaux. Les exemplaires trouvés sur place, certes imparfaits, suffisaient pour nous en ap-prendre un peu sur ces phénomènes mé-connus.

Nous avons quitté le glacier pour remonter le vallon de Märjela jusqu'au barrage. Après plusieurs jours à ne voir que de la neige, des pierres et de la glace, on regarde les fleurs avec un autre regard et… on prend du retard ! Il faut dire qu'il n'y avait pas grand-chose d'autre à contempler tant le temps était bouché, surtout du côté de la vallée de Fiesch dès la sortie du tunnel sous le Tälligrat et jusqu'au téléphérique qui nous a descendus de Fiescheralp jus-qu'à Fiesch.

Ces 5 jours furent une réussite malgré des conditions météo parfois difficiles. Un grand merci à Christine qui a donné de son temps et de son énergie pour cela. En plus, elle a dû chercher un remplaçant à Beat, convalescent. Elle nous a fait connaitre Dominique L. dont l'expérience a permis de tirer le maximum de ces quelques jours. Sa vision de la vie et son humour ont con-tribué à la bonne ambiance. De la part de Cathy, Dominique, Doris, Jacqueline et Monika

Wissigstock et Engelberger Rotstock - jeudi 21 et vendredi 22 août 2014 Jean-Pierre M.

Surprise ! Sur le quai de la gare, on dé-couvre que nous serons cinq à défier la mé-téo de cet été pourri. Surprise ! Le ciel est bleu et le fond de l’air est frais. Mais plus le train nous rapproche du cœur de la Suisse, plus les nuages lèchent nos som-mets Waldstätten. Tant pis, on se contente-ra de lucarnes ensoleillées. A Engelberg, on visite la fromagerie. Et un peu comme à

Epagny, on observe un fromager prisonnier de sa cage de verre. Hygiène oblige ! On goûte ses délicieux produits et ça passe bien comme apéritif. A midi, le téléphé-rique nous transporte à Ristis d’où notre randonnée commence. Au début, un confortable chemin pour tou-ristes anglais nous conduit à Rigidalstafel,

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une buvette de montagne où l’on aurait pu prendre un café.

Rencontre bucolique en montant à la Rugghu-belhütte

Peu après, on franchit un torrent déjà nap-pé par les premiers brouillards : brouillard qui nous sera fidèle jusqu’à demain en fin de matinée. Vers 16:00, la cabane Rugghubelhütte (2290 m) est en vue. Auréolés de brumes, deux drapeaux flottent : celui du CAS et celui du canton de Glaris évoquant l’origine du gardien au cœur d’Obwald. Cette cabane est presque un hôtel, elle est spacieuse, confortable avec des toilettes à l’intérieur. Seule l’eau très froide nous en-lève l’envie de prendre une douche trop spartiate. Le gardien étant absent, ce sont trois charmantes jeunes femmes qui s’occupent de notre bien-être. Avant et après le souper, c’est en compagnie de mes non moins trois charmantes compagnes de course que je joue aux cartes : il faut bien passer le temps vu que la météo nous in-terdit de sortir. Catherine très rapidement, apprivoise notre chibre national. Après une bonne nuit à peine perturbée par des ronflements épisodiques et fluets, le brouillard qui s’est un peu élevé nous prive toujours de la vue sur les Alpes obwal-diennes : c’est frustrant mais Jean-Pierre T., notre ange gardien, nous motive : « Al-lons-y, on verra bien jusqu’où on peut al-ler. » Dans la fraîcheur matinale qui avoisine les 0°C, on progresse. Y a d’la vie quand même dans ce décor lunaire. Les

marmottes nous ont repérés : on les entend et on les voit. Un peu plus loin, des silhouettes fantoma-tiques de chamois s’évaporent dans la ouate qui nous entoure. A 9:30, on atteint le col du Engelberger-Lücke. C’est le point culminant de notre périple à 2686 m d’altitude. On est encadré par les deux ob-jectifs du jour, soit le Wissigstock (2887 m) et l’Engelberger Rot-stock (2818 m). Il serait absurde de les gravir, même si proches, pour admirer de la « peuf ». Nous redescendons et après une demi-heure, nous passons sous le plafond du brouillard, ce qui nous permet de dis-tinguer au loin la cabane où l’on a dormi. On passe par le col du Rot Grätli avant d’aborder une descente par rochers et né-vés que chacun apprécie à sa façon. Sur-tout Josette qui s’entraîne pour la saison hivernale en empruntant tous les névés, quitte à faire des détours, pour se glisser joyeusement. Certains sont un peu durs et ça glisse trop, d’autres sont trop tendres et elle s’enfonce en actionnant le frein-cul. Gentiment, les sommets se découvrent et émerveillés, on les immortalise par nos clics et clacs photographiques. Vers midi, on franchit un dernier col à Bannalper Schonnegg (2250 m) et à l’horizon, j’aper-çois une crête au-dessous de Chaiserstuel. J’ai la bonne idée de dire (Agathe me con-tredira peut-être) que de là-bas, on pourrait admirer le lac des Quatre-Cantons. L’une de ces dames lance : « ça ne paraît pas trop loin et on pourrait y dîner ». Mal nous en prit, car le coteau se redresse dangereuse-ment avec, cerise sur le gâteau, des trous de vaches qui handicapent fortement notre progression. Au milieu de la pente, je sug-gère que dorénavant on pourrait chausser les vaches avec des raquettes, mais ça ne fait rire personne tant la concentration de chacune est à son comble. Tant bien que mal, les souliers et les pantalons crottés, on accède à cette crête qui nous réserve une vue dégagée sur les sommets alentours et sur un coin de lac avec Lucerne. Il fait beau, on se sent bien. Enfin, une longue descente nous mène à Chrützhütte d’où

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l’on prendra la télécabine. Mais avant, on s’arrête pour déguster la bière tant méritée. Une fontaine équipée de brosses est à notre disposition pour décrotter nos souliers et nos bâtons. Déli-cate attention ! La sympathique jeune Obwal-dienne qui nous sert à boire nous dit qu’elle parle très peu le fran-çais et qu’elle ne comprend que quelques mots. Pour la tester, je lui dis : « Vous êtes jolie, made-moiselle ! » Elle rougit mais semble heureuse de ce compli-ment.

Merci Jean-Pierre T. pour tes compétences magnifiques de chef de course : tout était

parfait mis à part le brouillard. Merci Jo-sette, Agathe et Catherine pour votre bonne humeur et vos connaissances botaniques qui me rendent toujours envieux.

Le maillon faible du groupe (l’auteur) qui avait quelques problèmes de dos !

Dent de Fenestral - samedi 23 août 2014 Isabelle Seydoux

On se dit que l’été c’est pour aujourd’hui, on est à fin août quand même ! C’est donc très confiant que Yannick nous donne rendez-vous à l’aube. Après quelques kilomètres, arrêt sur la route qui mène au barrage d’Emosson à 1787 m. Après un regard émerveillé sur le sommet du Mont-Blanc nous voilà en chemin pour 700 m de dénivelé dans un vallon sauvage et fleurit en passant par le Plan Marais. Nous voilà déjà au col de Fenestral. Selon notre chef Yannick on est monté comme des chamois ! Les nuages dansent dans le ciel, heureux, mais le soleil a du mal à leur faire entendre raison. Bien équipé, nous formons les cordées, 3 x 2, avec des premiers de cordées expérimentés, cela rassure… Du col, on voit très bien l’arête

Oberberg

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l’on prendra la télécabine. Mais avant, on s’arrête pour déguster la bière tant méritée. Une fontaine équipée de brosses est à notre disposition pour décrotter nos souliers et nos bâtons. Déli-cate attention ! La sympathique jeune Obwal-dienne qui nous sert à boire nous dit qu’elle parle très peu le fran-çais et qu’elle ne comprend que quelques mots. Pour la tester, je lui dis : « Vous êtes jolie, made-moiselle ! » Elle rougit mais semble heureuse de ce compli-ment.

Merci Jean-Pierre T. pour tes compétences magnifiques de chef de course : tout était

parfait mis à part le brouillard. Merci Jo-sette, Agathe et Catherine pour votre bonne humeur et vos connaissances botaniques qui me rendent toujours envieux.

Le maillon faible du groupe (l’auteur) qui avait quelques problèmes de dos !

Dent de Fenestral - samedi 23 août 2014 Isabelle Seydoux

On se dit que l’été c’est pour aujourd’hui, on est à fin août quand même ! C’est donc très confiant que Yannick nous donne rendez-vous à l’aube. Après quelques kilomètres, arrêt sur la route qui mène au barrage d’Emosson à 1787 m. Après un regard émerveillé sur le sommet du Mont-Blanc nous voilà en chemin pour 700 m de dénivelé dans un vallon sauvage et fleurit en passant par le Plan Marais. Nous voilà déjà au col de Fenestral. Selon notre chef Yannick on est monté comme des chamois ! Les nuages dansent dans le ciel, heureux, mais le soleil a du mal à leur faire entendre raison. Bien équipé, nous formons les cordées, 3 x 2, avec des premiers de cordées expérimentés, cela rassure… Du col, on voit très bien l’arête

Oberberg

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que nous allons gravir. Gros blocs, dalles inclinées, cheminées, tout y est ! L’assurage se fait autour des becquets ou avec des sangles bien accrochées. Quelques coinceurs sont souvent les bienvenus. Qui dit arête, dit rochers bien aiguisé, mon pantalon en a fait les frais, et nos mains nous rappellent que ce n’est pas les caraïbes tout là- haut !

Parfois notre escalade n’est pas des plus esthétique, mais notre chef de course et les premiers de cordée nous guident avec patience. Mais, tout de même c’est pas très large une arête… On atteint un rasoir qui se franchit facilement, suivit d’un vague dièdre jusqu'à une brêche. Enfin la croix du sommet se rapproche ! Si la vue est quelque peu bouchée, l’ambiance autour des nous ressemble à la Mongolie, les sommets en surplus ! Quelques pas de désescalade et nous voici au-dessus du rappel ! Quelques minutes plus tard nous voilà tous réunis pour rejoindre le col dans

un mécano rocheux. Le soleil se décidant enfin d’être notre allié, la pause de midi est bienvenue. Même itinéraire que la montée pour le retour et l’appel du café bien chaud nous fait dévaler la pente à un rythme digne des meilleurs « trailleurs » tout en souplesse et agilité. Les myrtilles à profusion dans la région sont des grelots que restent muets la peur d’être dévorés. En voiture nous effectuons une dernière petite montée vers le barrage d’Emosson pour le café tant mérité. L’air ambiant y est polaire, mais la joyeuse équipe est très chaleureuse et remplie d’images alpines et de sourires. Pour sa première course en tant que chef, Yannick a été efficace, chaleureux, professionnel ! On en redemande… Yannick, Marcel, Didier, Simon, Chantal et celle qui déchire son pantalon !

Le Luisin, voie de la Canicule (au lieu de la Traversée des Perrons) - samedi 23 août 2014 Sylvie Beaud

Quand Elis et Alex se mettent en tête d’organiser une course, rien ne les arrête. Un petit ca-price de la météo ? Pas suf-fisamment de premiers de cordée ? Aucun souci, on passe au plan B, en rempla-çant la traversée des Perrons par la voie d’escalade de la Canicule. Nous voici donc, toute la fine équipe, Freddy, Anne, Pierpaolo, Elis, Si-mon, les deux Alex et moi-même, prêts à sauter dans les télécabines des Maré-cottes à 8:30 déjà, une demi-heure avant leur ouverture. A la station d’arrivée, une

petite bruine nous accueille. Elle nous ac-compagnera durant toute la montée dans le

« Pierrier des jurons », qui, croyez-moi, a été baptisé en connaissance de cause. Aux alentours de 11:00, le bas de l’arête Est du Luisin est at-teint et on se demande s’il ne serait pas raisonnable de re-noncer. En effet, le brouil-lard persiste et la fraîcheur de l’altitude (près de 2300 m) manque de geler les doigts d’Elis, qui ouvre la voie. Evidemment, un plan C avait été échafaudé : re-joindre le sommet par le chemin de randonnée qui

 

 

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nous servira à la descente. Mais non, on continue ! Et ce fut une heureuse décision, car après quelques longueurs, le soleil ré-chauffe l’air ambiant, avant de faire une apparition bienvenue en début d’après-midi. Il nous laissera apprécier la majesté des sommets environnants, tandis que l’on pa-tiente à un relais le temps d’un petit « pi-pi », ou que l’on parlemente autour de la pertinence de la corde tendue dans cer-taines longueurs finalement pas si ardues. Le « Rocher du Diable » passé, on se re-

trouve sur une courte arête avant d’entamer, en file indienne disciplinée, la dernière étape de la voie, le « Rappel de la Pioche ».

Mais ce n’est pas encore temps de se faire la bise. Par un sentier pédestre, nous attei-gnons le sommet à 16:15 précises. Photo de circonstance, vue imprenable, plaisir partagé d’avoir atteint sans encombre notre but de la journée. Commence alors l’interminable descente vers le parking. Les télécabines fermant à 17:00, il est uto-pique d’imaginer les prendre. Il nous fau-dra finalement 3h de marche à travers bos-bosquets, fleurs de saison et petits arbres, pour mériter d’enlever nos chaussures, as-sis à même le sol, devant les voitures. Il

faut dire que les muscles de certains en auront pris un coup. Mais au restau-rant du coin, une dé-licieuse tarte aux abricots (bien méri-tée !) apaisera nos es-tomacs affamés autant que nos esprits fatigués. On retiendra de cette magnifique journée que « Plus on s’arrête longtemps, plus c’est difficile de

repartir » et qu’en montagne il faut tou-jours y croire ! D’ailleurs, il existait même un plan D : la visite du zoo des Maré-cottes !

Pointe de Chambairy - dimanche 24 août 2014 Sylviane Armand

Mais où va nous emmener Jean-Louis ce 24 août ? Le mystère s’est levé au stamm ! Départ dimanche matin 7:00 et cap en direction du Lac de Tanay avec comme objectif la pointe de Chambairy en compagnie de Pa-trice, Fabienne, Bruno et Sylviane.

Quelques 1200 m de dénivelé sont au pro-gramme et nous nous mettons en condition par un sentier raide depuis le Flon jusqu’au

lac. L’ascension est plaisante malgré un passage boueux, si habituel cette année. Il faut aussi dire que la météo ne correspond pas à celle annoncée. La montagne qui nous entoure est prise dans un nuage. Arrivés au lac, l’atmosphère du lieu est toujours aussi magique qu’à mon souvenir. Le nuage s’accroche et déverse de grosses gouttes et rapidement nous grimpons dans la forêt à l’abri des sapins. La pluie ne ces-sera qu’à l’arrivée au col où une éclaircie nous accueille. Toute l’équipe garde le

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nous servira à la descente. Mais non, on continue ! Et ce fut une heureuse décision, car après quelques longueurs, le soleil ré-chauffe l’air ambiant, avant de faire une apparition bienvenue en début d’après-midi. Il nous laissera apprécier la majesté des sommets environnants, tandis que l’on pa-tiente à un relais le temps d’un petit « pi-pi », ou que l’on parlemente autour de la pertinence de la corde tendue dans cer-taines longueurs finalement pas si ardues. Le « Rocher du Diable » passé, on se re-

trouve sur une courte arête avant d’entamer, en file indienne disciplinée, la dernière étape de la voie, le « Rappel de la Pioche ».

Mais ce n’est pas encore temps de se faire la bise. Par un sentier pédestre, nous attei-gnons le sommet à 16:15 précises. Photo de circonstance, vue imprenable, plaisir partagé d’avoir atteint sans encombre notre but de la journée. Commence alors l’interminable descente vers le parking. Les télécabines fermant à 17:00, il est uto-pique d’imaginer les prendre. Il nous fau-dra finalement 3h de marche à travers bos-bosquets, fleurs de saison et petits arbres, pour mériter d’enlever nos chaussures, as-sis à même le sol, devant les voitures. Il

faut dire que les muscles de certains en auront pris un coup. Mais au restau-rant du coin, une dé-licieuse tarte aux abricots (bien méri-tée !) apaisera nos es-tomacs affamés autant que nos esprits fatigués. On retiendra de cette magnifique journée que « Plus on s’arrête longtemps, plus c’est difficile de

repartir » et qu’en montagne il faut tou-jours y croire ! D’ailleurs, il existait même un plan D : la visite du zoo des Maré-cottes !

Pointe de Chambairy - dimanche 24 août 2014 Sylviane Armand

Mais où va nous emmener Jean-Louis ce 24 août ? Le mystère s’est levé au stamm ! Départ dimanche matin 7:00 et cap en direction du Lac de Tanay avec comme objectif la pointe de Chambairy en compagnie de Pa-trice, Fabienne, Bruno et Sylviane.

Quelques 1200 m de dénivelé sont au pro-gramme et nous nous mettons en condition par un sentier raide depuis le Flon jusqu’au

lac. L’ascension est plaisante malgré un passage boueux, si habituel cette année. Il faut aussi dire que la météo ne correspond pas à celle annoncée. La montagne qui nous entoure est prise dans un nuage. Arrivés au lac, l’atmosphère du lieu est toujours aussi magique qu’à mon souvenir. Le nuage s’accroche et déverse de grosses gouttes et rapidement nous grimpons dans la forêt à l’abri des sapins. La pluie ne ces-sera qu’à l’arrivée au col où une éclaircie nous accueille. Toute l’équipe garde le

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sourire et l’espoir de voir le temps se lever. Nous poursuivons, au 2e col même scéna-rio.

Toujours pas de dégagement, alors nos re-gards se portent sur le sol et la végétation abondante. Notre expert Bruno nous fait partager ses connaissances en flore alpine. Maintenant, nous savons reconnaître une knautie d’une scabieuse (poils noirs), ainsi que les vertus des casse-lunettes, de l’alchémille et de l’aconit ou casque de Ju-piter. Notre cher accompagnateur ira même jusqu’à cueillir un bouquet de feuilles d’Impératoire aux bienfaits homéopa-thiques qu’il infusera le soir-même dans son bain. Le temps ne se lève toujours pas, nous ra-joutons des couches et atteignons le som-met de Chambairy vers 11:30. Redes-

Redescendre côté nord et faire la pause de midi en contrebas nous semble une bonne idée. Jean-Louis mène l’équipe en grand chef, le balisage étant quasi inexistant. La descente m’amuse… tout d’abord un pier-rier glissant sans danger, puis des herbes si hautes qu’elles nous chatouillent sous les bras, n’est-ce pas p’tit Jean-Louis ? Le Lac de Tanay apparaît déjà et nous nous en rap-rapprochons à grandes foulées, l’envie de nous régaler d’une bonne mousse.

Partis depuis 6h57, nous revoilà au Flon. Toute la virée s’est passée « in the Cloud », mais le plaisir et la bonne humeur étaient au rendez-vous. Merci Jean-Louis ! Tes coéquipiers, Fabienne, Patrice, Bruno et Sylviane.

Fromattgrat, dans le brouillard - samedi 30 août 2014 Vydia Ravi

C’était un matin nuageux, comme dans les changements de saison, quand on sent l’été moelleux devenir un automne doux et ven-teux. Au début, le ciel était complètement cou-vert par des nuages bas. Le brouillard qui descendait voulait nous dire que le soleil était bien caché derrière plusieurs couches grises, et qu’il n’allait pas montrer son vi-sage ce jour-là. Malgré tout, nous sommes montés, longeant le côté de l’arête de Chregmald qui laissait une impression froide et impénétrable à ces intrus. A ce moment-là, on avait vraiment l’impression de passer inaperçu au milieu d’un endroit masqué par la brume ! Le but de notre montée était le col de Schei-degg, un portail ouvrant un passage au Fromattgrat. Nous ne y sommes pas ar-rêtés, car le brouillard n’avait pas cédé son emprise sur le paysage. Mais grâce au GPS

infaillible de Gérard, nous avons découvert qu’il devait y avoir des montagnes vrai-ment majestueuses justes devant nos yeux, un paysage absolument magnifique ! Et plus important encore, le GPS nous indi-quait qu’à exactement deux mille six cent mètres devant nous, un bar qui servait de la bière nous attendait. En partant du col, les randonneurs ont mis le cap sur le bar. Après une descente d’une centaine de mètres, une vue éblouissante s’est lentement ouverte devant nous. Il semblait bien qu’il ait valu la peine d’attendre. Et petit à petit, les rayons de so-leil ont égayés des bandes de ciel et de terre toujours plus grandes en nous appor-tant l’odeur d’un nouveau matin. Revigo-rés comme si nous nous étions juste réveillés, nous avons retrouvé le chemin pour monter au sommet du Fromattgrat ; duquel nous sommes rapidement redescen-dus afin de chercher un endroit idéal pour

 

 

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pique-niquer. Les mimis ont été oubliés, une occurrence rare, mais nous avons réus-si à trouver un carré de pâturage inoccupé. Pendant la pause, Gérard nous a donné les coordonnées de toutes les attractions proches de nous. La chose la plus fasci-nante, pensait Colette, était un arbre isolé. En regardant autour de nous, nous avons pu constater que le GPS ne mentait pas !

Après le pique-nique, nous sommes des-cendus à travers champs car le chemin était introuvable. En suivant les instructions d’un fermier suisse-alémanique, Jean-Marie a non seulement retrouvé la route mais aussi une cloche perdue, sa proprié-taire ignorant probablement tout de son fardeau perdu. Chercher la vache qui avait perdu sa cloche aurait été chose impos-sible. Nous avons donc passé le temps avec une bataille d’eau fatigante près d’un cha-let.

Près du lac émeraude de Seebergsee, nous nous sommes reposés. Mais le chef de course avait fixé le temps de repos stricte-ment à 8 minutes, à la fin desquelles nous avons quitté le bord du lac. Il restait juste une petite montée avant de commencer la descente dans la forêt. Alors a commencé la « photo shoot », et le chef de course s’est miraculeusement transformé en pho-tographe. Jean-Marie a couru devant nous et nous attendait pour capturer nos meil-leures poses son iPhone en main. Mais quelques modèles ont contrecarrés ce pro-jet et étaient vraiment effrayants !

On a pris beaucoup de photos de Bibi, dans le but de lui trouver « un suitable boy ». En regardant dans nos miroirs après être arri-vés aux voitures, il ne restait aucun doute que les photos prises après 8 heures de marche n’étaient pas très flatteuses, peu importe le talent du photographe. Mais toutes les craintes se sont dissipées parce que c’était l’heure d’aller au bistrot, la tra-dition bien préservée de notre club alpin. Après avoir pris un verre et partagé quelques moments amusants, l’équipe est repartie en direction de Fribourg. Merci à tous pour une très belle journée.

Les neuf randonneurs : Colette, Fabienne, Chantal, Pascale, Danièle, Jean-Louis et l’auteure, avec les deux chefs de course, Jean-Marie et Gérard, sages comme des magiciens, mais malheureusement sans barbes.

Les Pucelles, Vanil de la Gobette (2109 m)- sa-medi 30 août 2014 Richard Kuster

Je profite de ce récit pour passer une an-nonce de la plus haute importance ! Le 31 octobre je déménage et j'ai un matou à donner contre bons soins si jamais ça vous intéresse, fidèles lecteurs. A part ça, les Pucelles.... Alors la course s'est super

bien déroulée, la route d'accès pas simple à trouver mais Patrick a fait des merveilles, seulement avec une carte, dingue, non ? Autrement, pour tous les fans de Madmax (allez, je suis sûr que vous adorez !) vous saurez que Sabine, quand elle quitte la

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sourire et l’espoir de voir le temps se lever. Nous poursuivons, au 2e col même scéna-rio.

Toujours pas de dégagement, alors nos re-gards se portent sur le sol et la végétation abondante. Notre expert Bruno nous fait partager ses connaissances en flore alpine. Maintenant, nous savons reconnaître une knautie d’une scabieuse (poils noirs), ainsi que les vertus des casse-lunettes, de l’alchémille et de l’aconit ou casque de Ju-piter. Notre cher accompagnateur ira même jusqu’à cueillir un bouquet de feuilles d’Impératoire aux bienfaits homéopa-thiques qu’il infusera le soir-même dans son bain. Le temps ne se lève toujours pas, nous ra-joutons des couches et atteignons le som-met de Chambairy vers 11:30. Redes-

Redescendre côté nord et faire la pause de midi en contrebas nous semble une bonne idée. Jean-Louis mène l’équipe en grand chef, le balisage étant quasi inexistant. La descente m’amuse… tout d’abord un pier-rier glissant sans danger, puis des herbes si hautes qu’elles nous chatouillent sous les bras, n’est-ce pas p’tit Jean-Louis ? Le Lac de Tanay apparaît déjà et nous nous en rap-rapprochons à grandes foulées, l’envie de nous régaler d’une bonne mousse.

Partis depuis 6h57, nous revoilà au Flon. Toute la virée s’est passée « in the Cloud », mais le plaisir et la bonne humeur étaient au rendez-vous. Merci Jean-Louis ! Tes coéquipiers, Fabienne, Patrice, Bruno et Sylviane.

Fromattgrat, dans le brouillard - samedi 30 août 2014 Vydia Ravi

C’était un matin nuageux, comme dans les changements de saison, quand on sent l’été moelleux devenir un automne doux et ven-teux. Au début, le ciel était complètement cou-vert par des nuages bas. Le brouillard qui descendait voulait nous dire que le soleil était bien caché derrière plusieurs couches grises, et qu’il n’allait pas montrer son vi-sage ce jour-là. Malgré tout, nous sommes montés, longeant le côté de l’arête de Chregmald qui laissait une impression froide et impénétrable à ces intrus. A ce moment-là, on avait vraiment l’impression de passer inaperçu au milieu d’un endroit masqué par la brume ! Le but de notre montée était le col de Schei-degg, un portail ouvrant un passage au Fromattgrat. Nous ne y sommes pas ar-rêtés, car le brouillard n’avait pas cédé son emprise sur le paysage. Mais grâce au GPS

infaillible de Gérard, nous avons découvert qu’il devait y avoir des montagnes vrai-ment majestueuses justes devant nos yeux, un paysage absolument magnifique ! Et plus important encore, le GPS nous indi-quait qu’à exactement deux mille six cent mètres devant nous, un bar qui servait de la bière nous attendait. En partant du col, les randonneurs ont mis le cap sur le bar. Après une descente d’une centaine de mètres, une vue éblouissante s’est lentement ouverte devant nous. Il semblait bien qu’il ait valu la peine d’attendre. Et petit à petit, les rayons de so-leil ont égayés des bandes de ciel et de terre toujours plus grandes en nous appor-tant l’odeur d’un nouveau matin. Revigo-rés comme si nous nous étions juste réveillés, nous avons retrouvé le chemin pour monter au sommet du Fromattgrat ; duquel nous sommes rapidement redescen-dus afin de chercher un endroit idéal pour

 

 

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pique-niquer. Les mimis ont été oubliés, une occurrence rare, mais nous avons réus-si à trouver un carré de pâturage inoccupé. Pendant la pause, Gérard nous a donné les coordonnées de toutes les attractions proches de nous. La chose la plus fasci-nante, pensait Colette, était un arbre isolé. En regardant autour de nous, nous avons pu constater que le GPS ne mentait pas !

Après le pique-nique, nous sommes des-cendus à travers champs car le chemin était introuvable. En suivant les instructions d’un fermier suisse-alémanique, Jean-Marie a non seulement retrouvé la route mais aussi une cloche perdue, sa proprié-taire ignorant probablement tout de son fardeau perdu. Chercher la vache qui avait perdu sa cloche aurait été chose impos-sible. Nous avons donc passé le temps avec une bataille d’eau fatigante près d’un cha-let.

Près du lac émeraude de Seebergsee, nous nous sommes reposés. Mais le chef de course avait fixé le temps de repos stricte-ment à 8 minutes, à la fin desquelles nous avons quitté le bord du lac. Il restait juste une petite montée avant de commencer la descente dans la forêt. Alors a commencé la « photo shoot », et le chef de course s’est miraculeusement transformé en pho-tographe. Jean-Marie a couru devant nous et nous attendait pour capturer nos meil-leures poses son iPhone en main. Mais quelques modèles ont contrecarrés ce pro-jet et étaient vraiment effrayants !

On a pris beaucoup de photos de Bibi, dans le but de lui trouver « un suitable boy ». En regardant dans nos miroirs après être arri-vés aux voitures, il ne restait aucun doute que les photos prises après 8 heures de marche n’étaient pas très flatteuses, peu importe le talent du photographe. Mais toutes les craintes se sont dissipées parce que c’était l’heure d’aller au bistrot, la tra-dition bien préservée de notre club alpin. Après avoir pris un verre et partagé quelques moments amusants, l’équipe est repartie en direction de Fribourg. Merci à tous pour une très belle journée.

Les neuf randonneurs : Colette, Fabienne, Chantal, Pascale, Danièle, Jean-Louis et l’auteure, avec les deux chefs de course, Jean-Marie et Gérard, sages comme des magiciens, mais malheureusement sans barbes.

Les Pucelles, Vanil de la Gobette (2109 m)- sa-medi 30 août 2014 Richard Kuster

Je profite de ce récit pour passer une an-nonce de la plus haute importance ! Le 31 octobre je déménage et j'ai un matou à donner contre bons soins si jamais ça vous intéresse, fidèles lecteurs. A part ça, les Pucelles.... Alors la course s'est super

bien déroulée, la route d'accès pas simple à trouver mais Patrick a fait des merveilles, seulement avec une carte, dingue, non ? Autrement, pour tous les fans de Madmax (allez, je suis sûr que vous adorez !) vous saurez que Sabine, quand elle quitte la

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route cantonale, c'est pire que l'aigle de la route ! Bien contents de s'extraire du bo-lide, les participants en tremblent encore !

Le terrain étant bien humide, on s'est tous retrouvés trempe jusqu'au slip au départ des voies : l'arête et aïsha. De l'escalade proprement dite, y a pas grand chose à vous raconter, vu que j'étais à une position stratégique tout derrière : j'ai pu tirer à chaque dégaine sans vergogne, aussi mettre les pieds sur les clous : ça aide sur ces superbes dalles compactes. D'autant plus que ma première de cordée, Stéphanie a décidé que finalement du 5 ça lui suffi-sait pas, paf, voilà qu'elle bifurque au 2e re-lais et m'emmène dans aïsha, ouilleouilleouille. Un gros vol de 3 mètres (retenu de main de maître) et youp elle re-part sans trembler. Au sommet la vue est un peu bouchée alors zou, Elodie et Patrick nous organisent une voie de rappel pico-

bello. Retour dans le dragster de Sabine pour un pot aux Moulins chez Earlybeck. Un très gros merci à la brillante équipe : Elodie Savoy et Patrick Marro ainsi que Sabine Kamenz, Sylvie Beaud, Laetitia Fort, Stéphanie Pellegrino, Philippe Vorlet, Simon Beaud, Bernard Pochon et l’auteur.

Ah oui, mémoire sélective.... Si je me suis retrouvé à écrire péniblement ce récit, c'est parce que quand j'ai « texter » l'heure de rendez-vous à Stéphanie, j'ai mixé 8h moins quart et 8h45, ce qui fait si je ne m'abuse environ une heure de différence, soit : un réveil tranquille, un bon petit dé-jeuner et 3 ou 4 cafés... Stéphanie, entre nous, je suis VRAIMENT DÉSOLÉ, ac-cepte mes plus plates excuses !

Tour du Miroir de l’Argentine, 1e course de Ca-thy - samedi 6 septembre 2014 Christine Utz

Et voilà une toute nouvelle cheffe ! Mais pas nouvelle au club, ni inconnue pour la plupart des clubistes. Vous l’avez tous lue dans ce bul-letin, tous vue au stamm, ou encore entendue dans l’un ou l’autre petit effet théâtral qu’elle adore ! Et la voilà qui se lance dans la conduite d’une course ! Bravo Cathy, ton enthousiasme débordant a bien fait les choses ici aus-si, une fois de plus. En compagnie de notre chère Présidente Françoise qui a fait l’honneur à Cathy de participer à sa course, nous étions aujourd’hui 11 pour apprécier la magnifique journée qui s’est offerte à nous. Soleil au-dessus de nous et nuages

sur les autres montagnes ! Celles qui ont pensé à mettre un short ont eu raison !

Mise en jambes active dans une jolie mon-tée en forêt, rythme de marche adapté, hu-

 

 

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mour et « envie d’aller voir là-bas com-ment c’est ! ». Le parcours nous a menés sur de très jolis chemins, au cœur de très accueillants val-lons, au milieu de très imposantes mon-tagnes, à côté de vaches à très grosses cornes, au « sommet » du très bien situé col des Essets, avec une très agréable équipe ! Tout ça pour dire : une très belle rando, très bien préparée par notre très charmante cheffe ! Cathy s’est même ar-rangée pour nous faire passer par une petite buvette d’alpage bucolique, où nous avons savouré qui de la tarte aux pruneaux, qui de la tarte aux noix maison. La petite classe a apprécié !

Et ce n’est pas Jean-Claude qui a réussi à faire chavirer le bateau, malgré les prouesses d’élocution qu’il a développées pour tenter de déstabiliser notre cheffe dans sa tâche.

Ni les quelques glissades sur ces chemins parfois boueux et détrempés.

Continue Cathy, c’est du bonus pour tous des courses comme celle-là : esprit satis-fait, ventre bien rempli, muscles bien solli-cités, paysages à l’envi, bonne humeur, c’est TOP ! Cathy Rotzetter, Françoise, Jean-Claude, Carlo, Gaby, Jo, Monique, Claude, Daniel, Dominique Folly (adjointe), Christine et Pointe de Curry (« doux » pour cette fois).

Val de Bagnes (au lieu des Diablerets par la cabane Pierredar) - dimanche 24 août 2014 Monique Brodard

Suite à une météo défavorable, la course des Diablerets par la cabane Pierredar - Les Dames An-glaises - col Prapio du samedi 23 août a été déplacée au di-manche 24 août et remplacée par une course dans le val de Bagnes.

Les clubistes inscrits pour la course aux Diablerets se re-trouvèrent donc dans le val de Bagnes pour découvrir la nouvelle passerelle de Boveire sous un soleil accueillant en cette période capricieuse. De Bonatchesse, nous avons franchit le col des Ottanes pour atteindre la cabane de Panossière avant de traverser la passerelle de Boveire pour redescendre à Fionney en suivant le nouveau bisse.

Cette photo peut inspirer d'autres clubistes à venir la découvrir !

Merci à Yves et à Chantal : Laurence, Chantal, Jacqueline, Livia, Dominique, Claude-Alain, Marc-Alain et l’auteure

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mour et « envie d’aller voir là-bas com-ment c’est ! ». Le parcours nous a menés sur de très jolis chemins, au cœur de très accueillants val-lons, au milieu de très imposantes mon-tagnes, à côté de vaches à très grosses cornes, au « sommet » du très bien situé col des Essets, avec une très agréable équipe ! Tout ça pour dire : une très belle rando, très bien préparée par notre très charmante cheffe ! Cathy s’est même ar-rangée pour nous faire passer par une petite buvette d’alpage bucolique, où nous avons savouré qui de la tarte aux pruneaux, qui de la tarte aux noix maison. La petite classe a apprécié !

Et ce n’est pas Jean-Claude qui a réussi à faire chavirer le bateau, malgré les prouesses d’élocution qu’il a développées pour tenter de déstabiliser notre cheffe dans sa tâche.

Ni les quelques glissades sur ces chemins parfois boueux et détrempés.

Continue Cathy, c’est du bonus pour tous des courses comme celle-là : esprit satis-fait, ventre bien rempli, muscles bien solli-cités, paysages à l’envi, bonne humeur, c’est TOP ! Cathy Rotzetter, Françoise, Jean-Claude, Carlo, Gaby, Jo, Monique, Claude, Daniel, Dominique Folly (adjointe), Christine et Pointe de Curry (« doux » pour cette fois).

Val de Bagnes (au lieu des Diablerets par la cabane Pierredar) - dimanche 24 août 2014 Monique Brodard

Suite à une météo défavorable, la course des Diablerets par la cabane Pierredar - Les Dames An-glaises - col Prapio du samedi 23 août a été déplacée au di-manche 24 août et remplacée par une course dans le val de Bagnes.

Les clubistes inscrits pour la course aux Diablerets se re-trouvèrent donc dans le val de Bagnes pour découvrir la nouvelle passerelle de Boveire sous un soleil accueillant en cette période capricieuse. De Bonatchesse, nous avons franchit le col des Ottanes pour atteindre la cabane de Panossière avant de traverser la passerelle de Boveire pour redescendre à Fionney en suivant le nouveau bisse.

Cette photo peut inspirer d'autres clubistes à venir la découvrir !

Merci à Yves et à Chantal : Laurence, Chantal, Jacqueline, Livia, Dominique, Claude-Alain, Marc-Alain et l’auteure

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Allalin (4027 m) - samedi 6 septembre 2014 Marjolaine

Tout commença par une magnifique jour-née ensoleillée, une de ces journées tant rêvées tout l’été. Selon Roland Baechler, notre guide du jour, le soleil accompagne-rait toutes les sorties qu’il organise. Diffi-cile à juger, on lui laissa quand même le bénéfice du doute. Après un petit café, nous démarrons notre ascension. Il est 09:15. Nous progressons gentiment, à un rythme agréable et Roland nous laisse le temps d’observer ce beau paysage. D’abord surpris, il remarque qu’un sérac s’est décroché depuis l’année passée et que le tracé a été légèrement mo-difié. Le chemin passe alors entre les deux séracs qui s’élèvent de chacun de notre cô-té.

Après 2h30 et quelques mini pauses photo, nous atteignons notre objectif : l’Allalin, qui se trouve à ce moment-là momentané-ment dans les nuages. C’est un grand mo-ment pour certaines personnes car il s’agit de leur premier 4000. Nous prenons rapi-dement quelques photos au sommet et nous laissons la place aux suivants, car il y a du monde qui attend… Nous mangeons un peu plus bas, toujours dans les nuages, mais Roland, toujours po-sitif, nous assure du soleil pour midi. Il est 11h53 à ce moment-là. Midi pile, nous voi-là en train de manger notre sandwich sous un petit rayon de soleil. N’est-elle pas belle la vie ?

La descente sera un peu plus épique. Nous rencontrons vers la fin de notre descente, un anglais qui tente lui aussi l’ascension

mais… sans crampons, ni piolet. Il est mu-ni de ses bâtons de marche et de chaus-sures de moyenne montagne. Nous nous indignons lorsqu’il passe près de nous et le trouvons totalement irresponsable. On le croisera un peu plus tard, sur la piste de ski gelée, où il tenta également de re-joindre le restaurant. Tentative finalement réussie mais qui ne fût pas sans mal : il chute et glisse sur les fesses au moment où arrive le ratrac. Il réussit à s’arrêter in ex-tremis et est rapatrié par notre brave Phi-lippe qui lui prêta un bout de son épaule afin qu’il s’y appuie pour remonter la pente… quelle histoire ! Nous profitons encore du soleil, d’un petit verre et d’un gâteau bien calorique (que Roland n’arrive pas à finir) sur la terrasse avant de clôturer cette magnifique journée. Et je comprends à ce moment-là, après un aller-retour à l’Allalin, pourquoi Roland dit qu’il fait toujours beau aux courses qu’il organise. Il ne peut simplement que faire beau lorsque le chef de course est aussi en-thousiaste et positif. Un grand merci à Roland pour cette magni-fique ascension et aux participants du jour : Sarah et son fils Cyril, Béatrice, My-riam, Donald, Chantal, Heinz, Jean-Michel, Philippe et Jocelyne.

 

 

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Basset (2765 m) - samedi 13 septembre 2014 Daniela, Jacqueline, Vérène

Qui veut faire le récit de course ?

Tout le monde se débine… mais un pneu crevé change la donne : pendant que les messieurs s'occupent de la partie tech-nique, les dames décident de pondre quel-ques lignes.

Un immense merci à la cheffe de course qui a offert la tournée générale sur une grande terrasse ensoleillée et aussi plein de mercis pour cette belle randonnée ! Le le-ver matinal a été largement récompensé par la bonne humeur des participants, le ciel bleu et une vue à couper le souffle. Départ de Ferret à 07:45 par un joli chemin sec, exceptionnel cette saison, et montant régulièrement afin de nous échauffer et de nous réchauffer, la température étant plutôt fraîche (5°C). Intermède musical de deux patous accompagnés de deux borders col-lies et leurs maîtres émoustillés par les jo-lies gambettes… Le chemin devient de plus en plus encombré par les cadeaux glissants et parfumés des ovins. Un dernier raidillon et le col du Basset nous révèle le Grand-Combin et ses acolytes. Descente

vers le plan de Vouasse où le crapaud de Jo l'attendait depuis 1 an, puis 200 m d'ascen-sion et nous voilà déjà au col du Névé de la Rousse. Pique-nique en admirant les Grandes Jorasses. On a vu le Névé, on a vu la Rousse et devinez qui a posé la ques-tion : pourquoi le dictionnaire Larousse ne s'appelle pas Lablonde ? Eh bien, parce qu'il n'y aurait qu'une seule page !

Une descente rapide entrecoupée de 2 pauses pour admirer le Dolent, la Grande Lui, repérer la cabane de l'A Neuve et re-tour au point de départ.

Super, la galette de secours est montée ! Alors fin de ce récit et en voiture Simone pour une nouvelle aventure au rythme des escargots, par les routes cantonales, der-rière les tracteurs et dans les bouchons du bord du lac.

Les trois scribes ci-dessus ; les 2 mécanos improvisés : Dominique et Patrice ; les participants : Cathy, Claude, Dominique, Jean-Louis, Jo, Vincent ; la généreuse cheffe Gaby Piller et son adjoint Carlo Martignoni.

Combe de l’A © Hikr.org, akka (juin 2008)

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Basset (2765 m) - samedi 13 septembre 2014 Daniela, Jacqueline, Vérène

Qui veut faire le récit de course ?

Tout le monde se débine… mais un pneu crevé change la donne : pendant que les messieurs s'occupent de la partie tech-nique, les dames décident de pondre quel-ques lignes.

Un immense merci à la cheffe de course qui a offert la tournée générale sur une grande terrasse ensoleillée et aussi plein de mercis pour cette belle randonnée ! Le le-ver matinal a été largement récompensé par la bonne humeur des participants, le ciel bleu et une vue à couper le souffle. Départ de Ferret à 07:45 par un joli chemin sec, exceptionnel cette saison, et montant régulièrement afin de nous échauffer et de nous réchauffer, la température étant plutôt fraîche (5°C). Intermède musical de deux patous accompagnés de deux borders col-lies et leurs maîtres émoustillés par les jo-lies gambettes… Le chemin devient de plus en plus encombré par les cadeaux glissants et parfumés des ovins. Un dernier raidillon et le col du Basset nous révèle le Grand-Combin et ses acolytes. Descente

vers le plan de Vouasse où le crapaud de Jo l'attendait depuis 1 an, puis 200 m d'ascen-sion et nous voilà déjà au col du Névé de la Rousse. Pique-nique en admirant les Grandes Jorasses. On a vu le Névé, on a vu la Rousse et devinez qui a posé la ques-tion : pourquoi le dictionnaire Larousse ne s'appelle pas Lablonde ? Eh bien, parce qu'il n'y aurait qu'une seule page !

Une descente rapide entrecoupée de 2 pauses pour admirer le Dolent, la Grande Lui, repérer la cabane de l'A Neuve et re-tour au point de départ.

Super, la galette de secours est montée ! Alors fin de ce récit et en voiture Simone pour une nouvelle aventure au rythme des escargots, par les routes cantonales, der-rière les tracteurs et dans les bouchons du bord du lac.

Les trois scribes ci-dessus ; les 2 mécanos improvisés : Dominique et Patrice ; les participants : Cathy, Claude, Dominique, Jean-Louis, Jo, Vincent ; la généreuse cheffe Gaby Piller et son adjoint Carlo Martignoni.

Combe de l’A © Hikr.org, akka (juin 2008)

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Pain de Sucre (2900 m), Zucchero - dimanche 14 septembre 2014 Richard Kuster

A force d'aller au marché de la Grand-rue tous les samedis matins sous la pluie, y’avait de quoi être au bord du burn-out. Heureusement l'été pourri semble derrière nous, les beaux jours d'automne appro-chent : au revoir pommes de terre nou-velles, scaroles, pruneaux fellenberg et chamoo le sac à dos plein de légumes, bon-jour les micaschistes et les metag-rauwackes !

C'est donc un magnifique carrosse tout neuf qui vient nous chercher ce dimanche matin pour nous emporter dans un pays lointain et mysté-rieux où je n'ai encore ja-jamais grimpé, l'Italie, caramba ! Comme d'ha-bitude le Valais est bou-ché mais passé le col du Grand-Saint-Bernard, le soleil brille de pleins feux. Pour rattraper le re-tard pris par son carrosse à la montée, le chauffeur du jour met le turbo avec ses longues jambes à tra-vers vires et talus très pentus jusqu'au début de la voie où nous retrouvons le reste de l'équipe dans les premières longueurs. Transpirants comme des fous et à moitié crevés, nous nous lan-çons à notre tour dans la voie. Et là, un mi-racle de plus dans cette magnifique journée, le rocher est à chialer comme nous le fait si justement remarquer Didier. On dirait des pierres tombales, je vous jure. Y’a des bacs à foison, ça croche à mort, c'est taillé à la serpe, 3 rasoirs magnifiques et juste ce qui faut de blocs qui bougent pour nous rappeler qu'on est pas en salle ; même si les dernières cordées batoillent

sans arrêt, ils ne méritent pas une caillou sur la nuque.  

De cette journée je me souviendrai avoir vu Vicky hurler de terreur devant un féroce mulot sauvage, Anne faire des exercices de chute sur un gendarme bifide, des premiers de cordée passer allègrement à côté de re-lais sans les voir, Didier nous éblouir avec sa technique de port de prussik, Patrick de faire preuve d'un humour presque aussi

moisi que le mien, Christine être assourdie par les incessants bla-blas de ces jeunes che-napans derrière elle, Doris et Freddy d'avoir entendu les prrrrrr de Anne qui teste son ni-veau de stress et les vroum-vroums de votre serviteur qui a vu son niveau de vocabulaire fondre, de devoir faire la dernière longueur fixé par 7 paires d'yeux goguenards (bonjour les sueurs froides), de cette conversation entre Anne et Didier : « Didier, tu veux que je porte la

corde ? » - « Non mais j'aimerais bien que tu avances un peu plus vite... ». Nous nous souviendrons tous d'une très belle course menée avec brio et d'un délicieux moût sur la terrasse de Raymond (là-bas on pro-nonce R'meu) à Plan-Cerisier. Un tout grand merci à Doris Chapatte et à Patrick « Fangio » Kuettel pour cette su-perbe découverte. Christine « Du-mou ! », Vicky « Mais-je-te-donne-du-mou ! », Anne « perfide gendarme bifide », Freddy "Gopro", Didier "Testiculoprussik" et l’auteur.

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Conçu pour vous: le nouveau Conçu pour vous: le nouveau modèle spécial Tiguan Design.Voici le modèle spécial Tiguan “Design”, doté de

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