BULLETIN mFORIIATlOHSbmsenlis.com/data/pdf/js/1901/bms_js_1901_02_17_MRC.pdf · 2014-02-18 · dim...

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dimanche 17- Fév^ier^ iÈÔ{> i', f’Er= '■ ■!-'I!-’(',ï“«-'I'' ■ : '■!■ ' ' « .' VII,IiAVB-jfelMB^ ■ -i ■ ' •:■ » ,ei!=..uoi> ;a .;:•: -i.-^eate ,. i*i«a ; ‘7 tfc«iWAS.i;W.ïSî ! ';{ciM-> «b <W'fe’S B p N Î^ ;' '‘* '‘ "'-';'; ' . -. -ijBtfWSû>ix*Bn jônhiri iÿ'Àtitf to u . ' les bnrMaz de p<»te. . p I I •.<!£«.< f m . wA • * / ÀBteÉsSE Télégraphique;: \ \ ^ .;,. JOL^^r.SENÜS I 0 ?O :i7i l | l l l M TÉLÉPHONE AVE( LA FRANCE & RANGER . BUREAUX Rédaction et A dminütratiof* .* 9 et llj^pfâfeo de riH6tel-de-Vîll«î4«l 11 SENLIS; . - ■■' r I4 JoqRMAL pB SSNUS 69t didgtU f our pitbiür àànsfèrrimAU$emèrtt fc» N&ERTiONS JUXUCtAlSLES; PRIX DES INSERTIONS , - Annonces lég-ales 0,20 $, ligne» Annonces volontaires. 0,25 Réclames. ............ 0,50 PMts divers Ifr. . , ^ On n'accepte pas d'insertion «irdesMRif de 1 ^ n c . Les annonces, réclames, etc.fenceniaat Paris et les Départements soiit',reràes directément'àox l^nifeanz-âa joiitnaL 09 îfleUj JT? BULLETIN Senlis, le !G février IBOi. « La rénnioii du çoiueil -ministres, hisr, i ÉElysée, eia l’absencede M. Wal> d«&-Bongseaa, n’a en d’antre objet qne Texpédition des affaires courantes, A là mêmà heure, M. le président du coaseil a regutdans ses appartements privés di verses délégations de patrons e t ouvriers tnttistes,' qui l’ont entretenu de la ques tion du'iravaU par quarts. C’était, hier, i la Chambre, le jour des interpieBetiens; On a étendu M. Ferrand questionner M. Deeraissur la flévre jaune au SénégaL et les divers .orateurs inscrits pour i’mtérpelkdion de M. Berthelot sur les affaires tunisiennes. Un ord.re du jour, approuyadst les déclarations de M. le mi nistre des affaires étrangères, a Até voté. La grève des couturiers suit son cours, mais les ouvrières continuent à n'y. pas prendre, part., •,Ah : AèetiiRfde l’TapïièsN-' . mldi^ Ji^gréviatbaiwA piwteaié conire-'lqi maàafe»- de poUee prHéa-pour lès sur- teffloTi — A Montoèàu-les-Mines, les soupes. populaires font toujours la joie dés chômeurs, mais ,le nombre des con- vjve». augmente sans cesse. Les grévistes ont confiance que cette nourriture gra tuite durera encore longtemps. Aussi les dâiordrercontinuent de plus belle. Leir(A Edouard :VII, vêtu d’une robe de 25;000 francs, a ouvert son Parle ment en grande pompe. Son discours ne diffère pas des discours du trône accoutu mé, eau la brève allusion à la mort de la reine -Victoria. Lè .paragraphe de ri gueur consacré aux bonnes relations avec les puissances, est tout à fait laco nique. Aucune'ph'ràse ne concerne le neveu Guillaume II..La plus grande par tie du discours est consacrée-aux-affaires du sud de l’Afrique. Le nouveau souve rain éntretient cette fiction que la guerre est sur le point d'être terminée, etsi.réédite les instructions données par lord Kitehencr.àux.Boera renégats pour faire croire aux combattants que l’accep tation que. la-^vitude: serait-pour eux le commencement du bonheur et de la vraie liberté'. Lé discours y ajoutedespa- ragraphes insidieux, pour railler c l’inu tile guérilla des paysans boers >, les eouvier- à- la- soumismon, et leur pro mettre c protection et justice » sur leurs (V anciens t territoires. Parler ainsi quand la Colonie du Gap- est envahie par l’ennemi qu’on se pique de ridiculiser, c’est se vouer soi-même au ridicule et à la pitié, par l’excès d’un puffisme qui abuse décidément de la crédulité com- saüne. Quant à la discussion de l’adresse qui a suivi dans les Chassbres-cette manifes tation du nouveau régne, elle a été plutôt m-slle de la part de l’opposition libérale, iord Kimberley et sir Henry Campbell Baauermann s’étant bornés à critiquer les retard# du War-Offlce dans l’expédi tion des renforts au Cap. Dans leur' ré ponse, lord Salisbury et M. Balfour ont pris acte de cette timidité de l’opposi- düu*, ils ont plaidé les circonstances atténuantes qui justifient à leurs yeux la. prolongation de la guerre, et.ils ont allé- gaé l'iEapossibilité pour l’An^eterre n’offrir la paix à ses ennemis du Sud- Airicain. Somma toute, il n’y arien.de changé dans le Hoyaume-Uni : il n’y a QUê quelques nouveaux témoignages d’un >ntêtemeut funeste et d’une dangereuse .-berratton. En Espagne, la situation semble deve nue tout était grave, et la'censure exer cée sur les dépêches permet de croire qu’elle est très critique. L’état de siégé a, été proclamé à Madrid et tous les points stratégiques occupés militairement. Dés troubles violents ne cessent de Je pro duire dans da capitale aussi bien qu’en province et tout indique que notre mal heureuse voisine est A la veille d’une nouvelle révolution. C’est sous ces trbstes auspices.que s’est accompli le mariage ^ la princesse des Asturies avec son cousin Charles de Bourbon, fils du duo de Oa- serie. On sait que ce mariage très impo pulaire est Un des prétextes des désordres actuels, Le ‘couplé princier est arrivé dans le midi de là France où il va passer la lune de miel. < En Italie, la crise ministérielle est ter minée : M. Zanardelli a .fini, ,tant bien que mal, à constituer une liste de minis tres. Le nouveau cabinet n’aura pas plus de cent cinquante voix assurées - dans la Chambre. 11 devra donc, chercher l’ap point de sa majorité dans les groupes de l’extréme-ganche, dont- il se trqnvs-àihsi le. prisonnier. C’est la première fois^ de-^ puis‘ qne k dynastie de; SaVoie ..existé, ati'biit Vqtt lesVepbblicaihs',' Ibs sôctaîièjtés, làjmbidahs tué. 'majortlé' gouverinéton- tàlé. On .croit que c’est une expérience fèntée par le jeune roi, mais on estima qu’elle est bien, périileuse. Les TFïedowîosiîV de Saint-Péters bourg; n’attribuent aucune espèce d’im- porttmee à ,l’entente anglo-allemande : c Supposons, dit cet organe, que les Russes, devançant les temps, essaient d’énfoncer une porte ..qui leur sera ou verte un jour et envahissent l’Inde, pen- sez-yous que l’Allemagne serait assez insensée pour aider l’Angleterré à s’op poser à la marche-invincible de la Russie dans l’Asie. > Les Wiedomosti considè rent l’Angleterre comme parvenue à l’âge de la décrépitude, l’Allemagne dans l’âge mûr, tandis que la. Russie serait encore au printemps de son .existence, c Et ce n’est pas une puiœance caduque.comme l'Angleterre qui empêchera la jeune Russie de grandir et de se développer. > En Chine, on continue à donner des versions de plus en plus explicites de l’édit impérial contenant le programme des ré formes; Des bruits assez alarmants cou rent-à Pékin. La sincérité du gouverne ment et même celle dés plénipotentiaires chinois sont mises en doute. On dit que tous ces.éditsnesont faiit que pour amu ser les puissances et qu’en réalité on pré pare une guerre générale contré les étrangers pour le printemps. Le maréchal de: W-alderseC'serait prêt à envoyer un Ultimatum. L’ensemble des nouvelles, du Sud-Afri cain n’est guère rassurant pour le succès du plan de lord Kitchener. Dansle Trans- vaàl, French n’a pas encore réussi à cer ner ni à battre Botha. On dit que le gé néral anglais a envoyé qu général boer un singulier ambassadeur pour l’adjurer de déposer les armes ; cé serait Mme Botha elle-même. Il semble que lord Kitchener ait une prédilection pour ces situations à la Coriolan. Mais les généraux républi cains sont plus fermes que le vieux Ro main. Pendant que cette tragédie Re passe au nord, Oe'wet à franchi.l’OraDgeiavec la plus grande partie de ses forces par le gué de Zand, près de Philippolis. Il semble que nombre de commandos, épars dans leHCap, cherchent .à se concentrer avec le corps de Oewet ou à opérer parallèlement. Les Boers ont envahi un certain nombre de villes, coupé, les télégraphes presque par tout. La colonie du Cap sé trouve à peu près à leur discrétion et les. Opérations sont continuées avec un art stratégique dont les Anglais n’ont jamais eu aucune idée. C’est.ce qne roi Edouard VU appelle une guerro de guérillas. mFORIIATlOHS [Isteire, est arrivé -Paris, parlera- : aide de camp, Le roi de Grèce- à Paris. - Le. roi de Grèce,' mardi t sept boires du soir pide de Calais, 8eeoqipaga.é de sou le général de R ^eck, et de M. Tbon, son i a t v dant général. - ; Le souverèin a été salué, è sa descente du tzain, à ia gare du Nord, par le colonel IQcolas, au nom du président- de la République; H: Mpitard, au au nom du-ministre des affaires élràbgères; M. Oelyanoi, minlstrede Grèee; parleslnmnbreis de la légation et queiques pwsonnalitâi de la colonie nelléniqus. i Le roi Georî-s de' Grèce s’est rendu directcp tnebt à rbôtel BiRtol. Il compte passer flnsienrs jours à Paris. # ♦ Le Président de la République a.reçu jeuU, é trois, heures, i l’Elysée, le roi Georges de Grèise, qui.était.accompagué de .H. Dtiyaniii, son mi nistre à Paris. -, Les boonenrs militaires ont été rendus, A l’ar rivée abisi qu'au dépmt du-soùvbrain; Quelques idetanU plus - tard. M.‘Emile Lenbet, eceempegné- de ’ûes -mtisonsmiiiiaice et- ciVilé, est allé t l’hôtel Bristol rendre au roi sa visite. - - Le mariage {évit de-M. Paul Desohanel. '. Le céréqmoii». eivil»,dn majdtyisde K-.PaiU Dêschanel avèe Mile Germainè Briee, aAté;Çélé- b’rée mercredi, à quatre heures et démié,.dans' la salle dé la mairie du sixième arrondissement. La cérémonie a été très simple. A quatre beures visgt-eioq, le président de la Répimliÿie a fait -son entrée la mairie. Il a été reçu par le maire; 11. Herbet, et ses deux adjoints. Les témoins étaient, pour H. Descb»nel : M. Emile Loubet,' président de la RépiAlique; H. Ernest Legouvé, membre de l’Acàdemie française. Pour la-jenne épouse : H. Henri Germain, membre de l’Institnt-; M, Altied Réziéres, sénateur, membre de l’Aca démie française. R. Herbet a adressé & M. Paul Deschanel, à illle Brice, un discours: qui a-.été : accneilli par les approbations les plus iiaitenses. A cinq heures, la cérémouie prenait fin. La cérémonie religieuse à eu lien ce matin i Saint-Germain-des-Ptés. Mort de H. Le Seone. H. Charles Le Senne, avocat à la Cour d’ai . ancien député de Paris, décoré de la médaille militaire, vice-président d’bonnenr de la Société d>s Vétérans de 1870 et membrê da.cottseii judi ciaire de la Société des Gens de lettres, vient de mourir dâns.sa cbiquante-deuxième année. Il était hère de notre confrère Camille Le Senne et de R. Eugène Le Senne, directeur de ta Com pagnie d’assurances sur la vie l’dtiio». Les obsèques ont eu Ueu hier vendredi, à la Madeleine. ' - ^ La Fédération des employés. Une délégation de la Fédération nationale des employés -a été enteudue mercredi, an Palâis- Bourbon, par. la commission 'pariemantaire dn travail. La délégation a demandé ; i* Extèfislon aux employés de la juridiction pmd’bominale; X’-'Repoe hebdomadaire. 3* Euension aux employés des lois protec trices du travaU. La commission étudiera ces questions dans ses plus procbabies séances. Accord franco-italien. Par suite d’uu accord intervenu,entre les-gcu- vernements français et italien, une commission mixte, composée de deux délégués-français ét deux délégués itaUens, s’est réunie -hier iS vrier, a Rahéita, pour procéder à la déthnltation effective des possessions italo-françiiises de la Côte des Somalie. Les juges de paix. La commission de réforme judiciaire a adopté un amâidement ao'x termes duquel les jugés de paix ne pourront être révoqués que sur avis de la Cour d’appel et après avoir été entendus par elle. La commission a également adopté une pro position de H. Ponrquery de Boissertn-dispensant les avocats régulièrement inscrits de présenter une procuration devant les jugés de paix. La roi d’Angleterre ; Edouard VII, Edouard X ou Edouard T’î On sait, que le. nouveau roi d'Angleterre a adopté, comme ;étiqaetie historique, le prénom d’Kdorard, qu’il fait suivre du chiffre VU IL pa rait que cette détermination. : quelque logique qu’elle puisse parsUre — puisque le dernier Edouard vouronué en Angleterre était Edouard'VI .—n’a pas satisfait, tout le monde. Les uns eussent souhaité avoir Edouard X; ies autres Edouard I". Due expfication est indi^tensable. Avimt la conquête normande, troié rois anglais avaient porté le nom’ d’EdOnard : Edotiard l’éané, Edouard te Martyr,'EdBuard le COnf^enr. Hais, avec ce mépris des NOrinands envers les traditions des vaincus.-Edouard- Langsbanks‘(Lontme-Iambe) Jgnora-ses prédécesseurs et s’intimla Edouard I". J)s pins, depuis que l’Angleterre, par son union avec l’Eoosse, est devenue Ip Grande-Bretagne, aucun rot n’a porté ce nom ., Le nôitveau roi atù'alt dono dû. au dire des mécontents, s’intituler Edbtiard X d’Angleterre on Edouard l” de.Gtande-firetagne. Mais 11 contiunera &s’appeler Edouard 111 et, an fend, celan’a aucune importance... L’taiventeur du téléphone. Le professeur Elisha Gray, l’inventeur du télé phone. viént dé motirir subitement à Newton- ville; dans le-HassaChusettS; à l’âge de 66 ans. Sa carrière est un; exemple frsppant de ce que peut accomplir un'homme doué d’une grands mrce de caractmfè; A-l’égp- de lé ans, il .a oom- ntencé à iravailler.chez,un,fOrgeron de l.’Ohio; ii ést devéhn'pltts tàrdlchàjj^tier, puis coustruÇ- 'teim 'debateahx, toùt en iiiivàiit ies cours du coUègsGberlfn, ifù f tttnroi» idCCblumbus. C’est illfai . JLài inventé divers ap- »:le toH dm , pateilaamteerqantlà'Ri^grai^e.'mMIMHlires < telautopapbe *, grâce anipiel on peut trans mettre à n’importe quelle distance des dessins faits â la pluihe. ' . ' Le meurtre d’une fille galante. Une fille de bas étage, Rerthe Lalué, demeu rant à l’angle dé la rue d'Artois et de la rue des Goncourt, avait racolé un ouvrier boulanger, Louis Beanmont, mardi soir, et l'avait eihmené chez elle. Mercredi matin. Beanmont s’apercevait qne sa campagne lui avait volé tout son argent dans son portermonnale.; une discussion éelatar; des-injures on passa aux ooiqis et l’ouvrier aveu glé par la colère saisit un fer à repasser puis un B^hon qtii sàtcouvaient sur unè table et assomma la malheurensé qtii eut le crâne enfoncé et tomba morte sur le plancher. An bruit de la lutté, des gardiens de la paix donnèrent Vdarme et avmtirent H. Daltroff. Pen dant-que ie commissaire- de police faisait ouvrir la porte, Beaumont desoendit. par la fenêtre et oeurut se réfugisr dans une maison voisine, mais il fut arrêté par l’inspecteur Paris. M. Pringué, juge d’instruction a été chargé de l’affâire. Le cadavre de Berthe Lalué a été transporté â la Morgue. Le meurtrier, sur lequel les rensei- guemeuis sont favorables, a été eoroué au Déjpôt. -La grève des couturières. — Enfin, mademoiselle, quelles sont vos re vendications? : Obi nous ne sommes pas exigeantes... Nous demandons seulement qu’ou 'nous laisse deoCnper tranquillement noa... patrons I ' II parait, — un grand honnête homme nous Fâfflnhe — que lés écrivains pour vus d’um ,pseudonyme sont tous gens de sac et de corde ayant toujours quelque méfait à cacher. S’il en est vraiment ainsi, et l’on n’en saurait douter étant donné la pure au torité qui s’en porte garant, on sera ef frayé de constater combien de personna lités généralêment -acceptées jusqu’ici comme recominandables ne le sont point : dans la presse, dans la littérature, dans la politique même, les pseudonymes four millent; tels de ces c noms déplumé » en sont venus à faire si bien corps avec lès individualités qu’ils désignent que si l’on appelait cèllés-ci de leurs vrais noms, personne ne saurait dé qui l’on parle. Qui donc, par exemple, savait, dans. le grand public, avant la réception dS M. Ju lien Yiaud à l’Académie française, que Pierre Loti n’était qu'un pseudonyme ! E t M. Edomrd Lookroy, y a-t-il beau coup dé nos lecteurs sachant qu’il s’ap pelle. de son vrai nom Edouard Simon ? D’autre part, lu nom -de Jules Simon, qui a eu quelque célébiïté, était le pseu- donymè de M. Simon Suisse. : Et le plus étrange eed que ces pseudor nymes s’étalent si complètement identi fiés avec les persounàtités dé ces deux derniers que, ministres, ils s’en servaient pour contresigner las lois de l'Etat !... Il en est de même de M. Krbotte,| qui se fait -appeler Rtbot, et Aeü. Jules Grévy, pré sident de la République, qui s’appelait Judith Gravy. ! Tout le monde sait que Gÿp est la baronne de Martel, Carmen, Sylva la reine Elisabeth de Roumanie, Juliette Lamber W^' Edmond Adam; | Philippe de GrandUeu M. Léon Lavedan, G. Val- beri M. Victor Cherbuliez; Anatole France M. Jacques-Anatole Thibaut, Caliban M. Emile Bergerat, lAo-TcSnil M. Jo^nd-Pàgès. Mais sait-on què le socialiste Jules Guesde s’appelle Jean Basille ? Fâcheuse homonymie pour un si farouche anticlérical èt nous compre nons sans peine qu’il ait répudié une telle appellation.-Sait-on-aussi que le chroni queur Cardane, du Figaro, esi M. C W - don, Henri des Eovai M. Durabd-Morim- béàu, Maurice Talmeyr M. Coste; le fringant sportsman Â, de Saint-Albin M. Neyraud-Lagayère, Georges Pradel M. ..Emmianûel Pradier, SaintrGepast 'bl, Baoherbn, et enfin que nptrq distingué nçnfrèr'é.de i’Eôlaë;,Mt M. Octave tiebesgnè. I J’étonnerai peut-être beaucoup des amis de M. Eugène Loudun en disant qu’il s’appelait de son vrai nom Eugène Balleyguier. Ce pseudonyme, de même que ceux ÿEdouard Lochroy et de Jules Simon, avait fini par supplanter si complètement le vrai nom du rude polé miste, que ses invitations personnelles même liaient libellées à cê nom de plume, et qu’il lui arriva d’être assigné en témoignage et de prêter serment sous son pseudonyme. Pour ma part; bien que je fusse, à plusieurs reprises, reçu chez lui, dans son modeste appartement de la rue Pierre-Leroux, où j’eus l’honneur de rencpnteer les sommités du monde litté raire, c’est seulement après sajnortque j’appris son véritable état civil. Plusieurs écrivains ont formé leur pseudonyme par l’amputation de leur nom; tel est lé cas de nos confrères. Gain, Henri Kist, Henri Tawor et Aimel, qui s’appellent Gallichet, Eist- maeckers, Van Ormelingen et A^elafille. D’autres — et ceci est très grave, car Us se trouvent dans mon cas —| ont pris pour pseudonyme Tanagrammé de leur nom ; ainsi le caricaturiste IJfaner, qui est M. Renard; Jules de Cénar, Jules de Camé, et le poète des matelPto 7ann Nibor, de son nom Jean Robin. Enfin, il n’est pas jusqu’à mon digne confrère du Moniteur de l’Ùise, Th. Avondéi qnl signe Jean Bàvdry et J. Warluis des petites affaires pas mal tournées, ma foi. Mais il doit'tout de même avoir plus d’un mauvais coup sur la conscience puisqu’il a pris devw pseu donymes, tandis que les chenapans de second ordre comme ceux qu,e je viens de citer se contentent d’un seul, j Par exemple, je ne connais pas d’écri-:- vains qui aient défiguré son noiù en chan geant seulement le prénom, comme le sympathique Roustan de la Républigue de l'Oise; mais il paraît que iFuma ré pondait mienx que Jean-Henry> à T c eu phonie incitée par une humeUi| méridio nale (î) ». Jean-Henry, il faut l’avouer, donne une assonnance assez .raboteuse et inciterait plutôt au souvenir de l’eupho nie spéciale à maître :Aliboron (han I han 1 c’est bien ça I). C’est probablement même pour ce motif qu’un dé nos confrères dé BrestTui dédia .une série de..L ballades sous le titre de Rowsfiîneh'es; dont il a dû gmdèr un cuisant souvenir.: N’importe, cette '# humeur méridionale qui incite à l’euphonie » de Numa Roustan est une trouvaille. Quel saésV/ 0 Molière! — Bon! encore!.un pseu donyme : ce Afoftére-là, en effet; s’appelait màître Poquelin. Lui aussi a djû changer' de nom à cause de son agence sise an ;bord de la Seine, à. l’endroit, où devRit, plus tard, se trouver le quai 'Voltaire .... Mais, au fait, pourquoi donc mmtre Aroùet écrivit-U sous le pseudonyme de Yoîtairef Je vois que décidément je ne sortirai pas tout seul de cette foule d’inquiétants pseudonymes. Je vais donc soumettre ces diven cas au bon papa Lefebvre, et, pour ne pas paraître renier nhé évidente solidarité avec la < bandé de coquins > qné je viens dé passer en revue ci-dèssnSi je StgUérai, moi aussi, de mon pseudonyme, , G. ViLLAVEÈDB. Le nouveau Roi d’Angleteite. . Le roi’Édonard 'Vllii psssé,,dans ia.mati- hée de jeudi, la revue du régiment canadien, arrivé de l’Afrique du Sud. ; Le souverain a présidé, cet après-midi, à l’ouverture du Parlement. - Dans le discours qu’il a prononcé, le roi a d.éplaré que; son pins ardent désir était 4e smvre UjVoietiracéq-parsaJièré-.v . ' 11 constaté què les rèlàtiohs «rec.lês.pnis- sances sont amicales. Edouard v n ajoute qne si la gnerre dans l’Afriqne du Sud n’est pas encore terminée, des mesures sont prises pour avoir enfin raison dé l’ennemi. Le discours regrette les pertes d'hommes et les dépenses pécuniaires cassées par l’inutile guérilla, qui rend impossible d’éta blir dans les colonies des institutions assu rant des droits égaux à tons les habitants de la race blanche, la protection et la Jutice aux indigènes. Il annoace ensnite le voyage da duc de Cornouaiiies aux colonies. ' Le roi ajoute que des efforts sont faits pour remédier à la famine dans ITndé. Il constate que la gaerre du Snd afHcaia crée un accroisrement considérable de- dé-^ penses; il annonce le dépôt d’nn prejet tendant à l’augmentation, des forces piili- iàires. ' ' L ’ lcôolisnie et le GoM^neieBtj On n’entend parier de tons côtés que des effets funestes de l’alcool; c'est le fléau de l’époque; on ie combat par tons les moyens possibles : par la parole, par l’écrit. Le mi nistre de la gaerre défend rasage4ed41cool dans les candoes régimentaires ; le ministra de l’instruction ipublique fait faire, des ta bleaux et des livres pour les écoles; le mi- nisire des finances a fait augmenter les droits de consommation sur A’aleool,. soi- disant pour en restreindre l’emploi ; 4’Asa« démie de médecine et tous les médecins mènent une campagne acharnée et sont unanimes pour reconnaître que c’est là la source de tous les crimes. Partout c’est un cri deguérâe : Talcool pousse la France à sa ruine inlellectuello, ruine moràlo, ruine physique. - s Dans une conférence, le Dr Laberde a démonprê (Comment l’itre Je plus doux pont en quelques instants devenir un grand cri minel. Il a fait amener un chien qui punfit trèi doux et prodigme ses caressw à l’assis tance; ie docteur lui fait prmidre un pra d’alcool mal rectifié, en quelques minutes le chien devient furieux et se préei|dtwait pour mordre les assistants s’il n’était enebili^ L’idée de prendre des.mesures coigre. ea fléau, l’arcoc-iisme, n’est.pas neuve; Bien dee projets ont été proposés; un ceriain.iinùir« ont été appliqués à l’étranger. Les uns ci erchent éramétiorer la qu^Ué. (moiiopote de la rectification, obligseoirB); les autres, à diminuer, la. con8Offimati0& (augmentation: de .l’impôt, dégrèismmtt de* b<i«sons hygiéniques,, aupsenlationj défi 1 ences'^.étc ). C'est ce dnraiw-]neyea,qua le GauveroefneB tTvieot de mettre rà psaùqaa par la-nouvelle loi-.des :boaseos,-:puis^e celte loHugoaenie, d’unoLpact; l’impittnttlet FEUILLETON LE DRAME DU FAIAIS ROUGE FAX , A» âàlbVEfiS &:A. SlÉGEt. — Pourquoi donc, d’ArtagUan, puisque votre'Opinion sur votr-e cousinjest telle, ne nte Favex-yous pas f.iit connaître plu# tôt 7 Vous auriez pu plaider sa cause.-devant moi. Je ne me souviens pas-que Vous l'ayez ja- m^iis essr,yé. Pour qoetie. raison 7 — .Simplement, sirè. parce que Collet me l’a défendu, itédutt à la cooditioD d’homble soldat, et se sentant-séparé ponr la vie d’une fe«un»q«’iLméprisait »nj,pouvoir s '^ p è - ^eg de J ’em er encore, mais commet lau tempe eù H 4taH,;ncÿle-. iticbb'et officier. Collet (bOiniJiéa Avéaee et disfraMé.v n'at quinna,ambMi<te^«3qûi»L4ésir i. d e m é r sa. yie poorOe lier l — Vouq mfti’àffltme* î ■■ I I . » B , I iiiil ; II 'I i- — Je te jure I fit d’Artagnan en levant la main avec solennité- — C'est bien, coieneL Allez lui dire qu’il parle à l’instant. Voici de l’argent que vous lui donnerez pour -faire- sa route, en même temps que cette passe spéciale de courrier du -tsar qui-lui-permettra de -voysger plus rapidement.. Les meilleurs chevaux des re lais seront à sa disposition, et, comme il. est exceliënt cavalier, il arrivera bientôt à Nov gorod. Il remettra, de ma-part, cej billet à Aratcbeïeff. L'empereur griffonna rapidesaent ées deux mots ^ . 1 c .Viens! € P aul . » Il confia le laconique message à d’Arta gnan, et ajouta ; Mes ennemis, sont capables de tenter d'arrêter Goltet en- route. Qu’il s’arrange; ponr arriver quand méihe: Je leverrai A son retour s’il le désire. Aujourd’hui, mous n’avons pas une minnte à perdre. j.Partez, d’Artagnan. et, celte première mission rem plie, -n’oubliez pas que je vous-en i réservé" une autre. Ne quittez donc point lè palais’ d’ici à ce soir. ! . D’Artagnan s’inclinaet s’èmpréssà da . m rendre à la caserne PaUlowsky, où le régi- ■ ment.de son cousin était en.gar.Qisoq., < Paul, demeuré seul, ne: resta pps'dans seu:ealHaet. H- se: rendit dans sa iffiàmbre et, s’agenouillant devaat le monumental crocifixqittAtût suspendu à la téte-AÛ -lit : ; —« Seigneur, dit-iU je né: pouvais, pas- r ire grâce an prince Dorieff.reprét léstA-' vélaHoBs ,4e' Fabien: Vais d’Ariagnàtf, éa prince, mais Jésus peut le sauver malgré tout, et il le sauvera s’il n’est pas coupable;. f Des méchants me condamnent, mais Dieu, qui lit dans mon cœur, sait que j’ai toujours eu en vue la glorification de son nom et le bonheur de mon peuple. f A raceomplissement de ces deux bute sacrés, je snis prêt à tout Sacrifier ici-bas, mon épouse, mes enfants, et moi-méme..'. Prqt^ezm oi, BejgaeUr, et protégez la Russie! « - L’empereur, maître de tant d’hommes, se prosterna hûmblement'rdevant Dieuÿ-mabre de tons les hommes. ‘ La justice du tsar est sujette à l’erreur, , mais la justice de‘Dieu est infeillible I Après être resté longtemps àgenoax„Panl se releva et marcha vers là fenêtre, qd’il ouvrit, ayant besoin de respirer. Dans le brouillard glacé, se dessinait va guement la silhouette de la forteresse. .. — Dorieff est là, pensa-Lil.: Moi, l’empe reur, j’ai décidé qu-il mourrait... et pour tant, si Dieu veut, il vivra. . il s’àgit de savoir ai d'Artagnan tuera TOdenUah avant on après la mort du prince.. .c C’est le secret du desün. SXY LU JUSTICIEA — Le billet de l’enwreàr'àrrirera an gé- i néral Aràtcheleif, «t n lui arrivera bientôt. Sois tranquille,-coasûv-et.-inarci d’avoir j parlé de moi comme tu l’as Dût, dit Collpt en embrassant d'Artagnan. .. . t ' Sàfsnn’ , affilé lot demà'ndà le Gàiçoài mousquetaire poUr fairé^â cheval le chemin de Boulogne à Paris,! lorsqu’il rapporta d’Angleterre les ferrets! de diamant qae.Ja reine Anne d’AutriChs l’àvait chargé d’allèr reprendre au duc de Buckingham 7 — Non. — Il mit donze heures, et, de Boulogne à Paris, il y a soixante lieUes. ' — Eh bien ! j’en mettrai huit pour aller à Novgorod, qui n’est éloigné de Saint-Péters-* bourg que de cent soixante verstes environ,' c’ést-à-dirè quarantelieùes de Frapce. Cinq Ueues .à l’hènre. C’est assez,je suppose. ' — Oui, mordioUx! c’est assèz, puisque c’est tout céque mon aïénl a jm faire. Je ne serai pas assez fou pour prétendre que tu éh fesaes davantage. '■ La permission de Collet était èn règle. . Sur la demande de d’Artagnan, elle loi avait été délivrée par le Colonel du régiment' € pour affaires-personnétfes ». — TU peiiseJ bien, dit'le Gascon à son cOnsiii,-que cette précaution est indispen sable. Ou poiirrà s’étonher qu’un simple soldat, voyageant pour affaires personnelles, soit muni d'utaè passe! comme la tienne. Tout le moqde .devant ignorer le but de ta mission, tu seras sensé phàrgé d’un m e s ^ e du comte’ Kontaîsof pdur son . ami A'ràt- cheïeff. Et tâche de t’arrangér pour que cette bonrdè paraisse- vraismhblabie dans( le cas où taserasrernêté en -route,' car il faut que i tu arriveSf Jeaa-fiaptiste, eaffinda-tu bienf ülJe fant; : ; - < Eneiffe tone ibis; j’«rriverai< ou je :m0UrraL -;- 1 - i.-n ' ; Tllineftatipas moarir, il ùtnt «river,- fiaerdiouxU ...«.i ■ Les deux cousins s’embrassèrent. Uue.demi-heure après, te jeune-soldat, bien môiité, galopâit dans la diréction de Novgorod. I Sur" i’ordrè du tsar, prévenu par d’Arta- goan, ies-corps-de-de-Yardes-erde César de . Maugriguy furent eutevés et inlhumés. se- ; crèttnBBnt: ; .. , I . f ^ Seuls, te Gascon, Zwko et Nikita rendi- ' rent les derniers devoirs aux deux adver- : saires. ■ Aenibal de Maugrigny continua à ignoref , la- mort dé -son frère.-' Sur la telré fralcbe- ; ment remuée qui récouvrait la djépotrine -dé son ahCfen- enéemi: d’Artagnan renouvelà i sitenciéUsëme'nt' son sérinent dë te'véngèr.' : - — L’heùre'viëndra''bientôt; pensa-l-l-il, où ce misérable Toderman sera phiii de tons ses Crimes, et les mânes démon bèré, assas- : siaé par lui, pourront reposer rtranquiltee ; dans l’éternité. Il retourna au Palais Rouge] et passa le resté de la journée avec-Macha. Jamais Ja -jenne femme ne roi avait paru plus tendre.. Jamais, non plnslelle ne Ini avait semblé si méianeolique. La mignonne se réfograit dans ses bras, comme un pauvre petit oiseau effrayé par la lëm ^te pro- : chainé.. . I ' Elle fermait les yeux à demi pour-n’aper- ; cevoir que te rçgard ebérî- de d’Artagùau; Tant qu’elte serait là, prte [dé toi, elle n’auraiti rien à craindre,‘ ' ta r il sanrâitla: priitëgeroontreqoim 1^4r~ ‘— > «Là<miert alàèérêit’vettr la ' lésbriÀ^deeéâ époux; la-*o«r Sile^N itenrètiit, Cé jotffblèi ‘ •m :SSt Elle fût été incapable de le dirév ; Désireuse de ne pas lui’daisser àperceveif tes sombres, pre^emtiments .qui l’àgiüdëBt, éllë' éhivrstil d’Ariagnaa.de sesicanMer,ad« serbaisërs. ' ' ' . El elle même, à force d’amour, parvenait à oubJiér ses terrêurs. poitrine, irjmîiss^avK**déUc^ soâ bonheur. ^Le834ètreè,4e â l A r i ^ ^ i i ù i l ÿ ù t t i i ^ plus celles de Macha.qne pour munnurer à son oreille des paroles trèadoncea où,-pepr : ha centteam TmsV il" ■exprimait d’avenir. '. ' ‘ ■r Biefeôr, aïEx- yehi,.dë. toüs,:elli9.zlBgàÜ?4t 'femme.' ''■’ ' ' '' Le jour np tardevait .pas, à ’pr&efit] Paul, ayant'confbadu tous JescMifiEeteifia* seraittràhqnille i»ur sa vim . Alors, la mission ded'AztqmM'dm'ïlaMdi prendrait fin. Mi T»rtireit arae«ite» Rjpm» i pour ta-France., et là; il'b’âerttR "tie^v^‘ dénier peur elle laJndne'deilà'cffîKl'" , D’aHteurs, (telle-cf éiâit -:^.'Iéi]îMgiBisÇ|g ' : renrait'-^imptiqaêe dans tous^Tèsigemplma contre l’empereur, èt ùâ chàUmaU tecriHn .rattendaît , , Dans quelques jours, saa*iid«iier-eBe : prendrait.ia.,roate da_la,;Sitté I àBhèvërail.'mhl'êtâhldmmiLia^^ i crimet étdëÜteretéhiâ;’' Pendant ce temps, d’Artagnan.eoal&d it; àinervtr.dexiotf nÉêfetà MPüMMSdC Hijoiei.

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TÉLÉPHONE AVE( LA FRANCE & RANGER

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09 îfleUj JT?

BULLETINSenlis, le !G février IBOi. «

La rénnioii du çoiueil -ministres, hisr, i ÉElysée, eia l’absencede M. Wal> d«&-Bongseaa, n’a en d’antre objet qne Texpédition des affaires courantes, A là mêmà heure, M. le président du coaseil a regutdans ses appartements privés di­verses délégations de patrons e t ouvriers tnttistes,' qui l’ont entretenu de la ques­tion du'iravaU par quarts.

C’était, h ier, i la Chambre, le jour des interpieBetiens; On a é ten d u M. Ferrand questionner M. Deeraissur la flévre jaune au SénégaL et les divers .orateurs inscrits pour i’mtérpelkdion de M. Berthelot sur les affaires tunisiennes. Un ord.re du jour, approuyadst les déclarations de M. le mi­nistre des affaires étrangères, a Até voté.

La grève des couturiers suit son cours, mais les ouvrières continuent à n'y. pas prendre, part., •,Ah : AèetiiRfde l’TapïièsN-'

. mldi^ Ji^gréviatbaiwA piwteaié conire-'lqi maàafe»- de poUee prHéa-pour lès sur- teffloTi — A Montoèàu-les-Mines, les soupes. populaires font toujours la joie dés chômeurs, mais , le nombre des con- vjve». augmente sans cesse. Les grévistes ont confiance que cette nourriture gra­tuite durera encore longtemps. Aussi les dâiordrercontinuent de plus belle.

Leir(A Edouard :VII, vêtu d’une robe de 25;000 francs, a ouvert son Parle­ment en grande pompe. Son discours ne diffère pas des discours du trône accoutu­mé, ea u la brève allusion à la mort de la reine -Victoria. Lè .paragraphe de ri­gueur consacré aux bonnes relations avec les puissances, est tout à fait laco­nique. Aucune'ph'ràse ne concerne le neveu Guillaume II..La plus grande par­tie du discours est consacrée-aux-affaires du sud de l’Afrique. Le nouveau souve­rain éntretient cette fiction que la guerre est sur le point d'être terminée, etsi.réédite les instructions données par lord Kitehencr.àux.Boera renégats pour faire croire aux combattants que l’accep­tation que. la -^ v itu d e : serait-pour eux le commencement du bonheur et de la vraie liberté'. Lé discours y ajoutedespa- ragraphes insidieux, pour railler c l’inu­tile guérilla des paysans boers >, les eouvier- à- la- soumismon, et leur pro­mettre c protection e t justice » sur leurs (V anciens t territoires. Parler ainsi quand la Colonie du Gap- est envahie par l’ennemi qu’on se pique de ridiculiser, c’est se vouer soi-même au ridicule et à la pitié, par l’excès d’un puffisme qui abuse décidément de la crédulité com- saüne.

Quant à la discussion de l’adresse qui a suivi dans les Chassbres-cette manifes­tation du nouveau régne, elle a été plutôt m-slle de la part de l’opposition libérale, iord Kimberley et sir Henry Campbell Baauermann s’étant bornés à critiquer les retard# du War-Offlce dans l’expédi­tion des renforts au Cap. Dans leur' ré­ponse, lord Salisbury et M. Balfour ont pris acte de cette timidité de l’opposi- düu*, ils ont plaidé les circonstances atténuantes qui justifient à leurs yeux la. prolongation de la guerre, et.ils ont allé- gaé l'iEapossibilité pour l’A n^eterre n’offrir la paix à ses ennemis du Sud- Airicain. Somma toute, il n’y arien.de changé dans le Hoyaume-Uni : il n’y a QUê quelques nouveaux témoignages d’un >ntêtemeut funeste et d’une dangereuse .-berratton.

En Espagne, la situation semble deve­nue tout é ta it grave, et la'censure exer­cée sur les dépêches permet de croire qu’elle est très critique. L’état de siégé

a, été proclamé à Madrid et tous les points stratégiques occupés militairement. Dés troubles violents ne cessent de Je pro­duire dans da capitale aussi bien qu’en province et tout indique que notre mal­heureuse voisine est A la veille d’une nouvelle révolution. C’est sous ces trbstes auspices.que s’est accompli le mariage la princesse des Asturies avec son cousin Charles de Bourbon, fils du duo de Oa- serie. On sait que ce mariage très impo­pulaire est Un des prétextes des désordres actuels, Le ‘couplé princier est arrivé dans le midi de là France où il va passer la lune de miel. <

En Italie, la crise ministérielle est ter­minée : M. Zanardelli a .fini, , tant bien que mal, à constituer une liste de minis­tres. Le nouveau cabinet n’aura pas plus de cent cinquante voix assurées - dans la Chambre. 11 devra donc, chercher l’ap­point de sa majorité dans les groupes de l’extréme-ganche, dont- il se trqnvs-àihsi le. prisonnier. C’est la première fois^ de- puis‘ qne k dynastie de; SaVoie ..existé, ati'biit Vqtt lesVepbblicaihs',' Ibs sôctaîièjtés, làjmbidahs tué . 'majortlé' gouverinéton- tàlé. On .croit que c’est une expérience fèntée par le jeune roi, mais on estima qu’elle est bien, périileuse.

Les TFïedowîosiîV de Saint-Péters­bourg; n’attribuent aucune espèce d’im- porttmee à , l ’entente anglo-allemande : c Supposons, dit cet organe, que les Russes, devançant les temps, essaient d’énfoncer une porte . .qui leur sera ou­verte un jour et envahissent l’Inde, pen- sez-yous que l’Allemagne serait assez insensée pour aider l’Angleterré à s’op­poser à la marche-invincible de la Russie dans l’Asie. > Les Wiedomosti considè­rent l’Angleterre comme parvenue à l’âge de la décrépitude, l’Allemagne dans l’âge mûr, tandis que la. Russie serait encore au printemps de son .existence, c Et ce n’est pas une puiœance caduque.comme l'Angleterre qui empêchera la jeune Russie de grandir e t de se développer. >

En Chine, on continue à donner des versions de plus en plus explicites de l’édit impérial contenant le programme des ré­formes; Des bruits assez alarmants cou­rent-à Pékin. La sincérité du gouverne­ment et même celle dés plénipotentiaires chinois sont mises en doute. On dit que tous ces.éditsnesont faiit que pour amu­ser les puissances et qu’en réalité on pré­pare une guerre générale contré les étrangers pour le printemps. Le maréchal de: W-alderseC'serait prêt à envoyer un Ultimatum.

L’ensemble des nouvelles, du Sud-Afri­cain n’est guère rassurant pour le succès du plan de lord Kitchener. Dansle Trans- vaàl, French n’a pas encore réussi à cer­ner ni à battre Botha. On dit que le gé­néral anglais a envoyé qu général boer un singulier ambassadeur pour l’adjurer de déposer les armes ; cé serait Mme Botha elle-même. Il semble que lord Kitchener ait une prédilection pour ces situations à la Coriolan. Mais les généraux républi­cains sont plus fermes que le vieux Ro­main. Pendant que cette tragédie Re passe au nord, Oe'wet à franchi.l’OraDgeiavec la plus grande partie de ses forces par le gué de Zand, près de Philippolis. Il semble que nombre de commandos, épars dans leHCap, cherchent .à se concentrer avec le corps de Oewet ou à opérer parallèlement. Les Boers ont envahi un certain nombre de villes, coupé, les télégraphes presque par­tout. La colonie du Cap sé trouve à peu près à leur discrétion et les. Opérations sont continuées avec un art stratégique dont les Anglais n’ont jamais eu aucune idée. C’est.ce qne roi Edouard VU appelle une guerro de guérillas.

mFORIIATlOHS[Isteire, est arrivé -Paris, parlera- :

aide de camp,

Le roi de Grèce- à Paris.- Le. roi de Grèce,' mardi t sept boires du soir pide de Calais, 8eeoqipaga.é de sou le général de R ^eck, et de M. Tbon, son i a t v dant général. - ;

Le souverèin a été salué, è sa descente du tzain, à ia gare du Nord, par le colonel IQcolas, au nom du président- de la République; H: Mpitard, au au nom du-ministre des affaires élràbgères; M. Oelyanoi, minlstrede Grèee; parleslnmnbreis de la légation et queiques pwsonnalitâi de la colonie nelléniqus. i

Le roi Georî-s de' Grèce s’est rendu directcp tnebt à rbôtel BiRtol. Il compte passer flnsienrs jours à Paris.

# ♦Le Président de la République a.reçu jeuU, é

trois, heures, i l’Elysée, le roi Georges de Grèise, qui.était.accompagué de .H. Dtiyaniii, son mi­nistre à Paris. - ,

Les boonenrs militaires ont été rendus, A l’ar­rivée abisi qu'au dépmt du-soùvbrain;

Quelques idetanU plus - tard. M.‘ Emile Lenbet, eceempegné- de ’ûes -mtisonsmiiiiaice et- ciVilé, est allé t l’hôtel Bristol rendre au roi sa visite. -

- Le mariage {évit de-M. Paul Desohanel.'. Le céréqmoii». eivil»,dn majdtyisde K-.PaiU Dêschanel avèe Mile Germainè Briee, aAté;Çélé- b’rée mercredi, à quatre heures et démié,.dans' la salle dé la mairie du sixième arrondissement.

La cérémonie a été très simple.A quatre beures visgt-eioq, le président de la

Répimliÿie a fait -son entrée la mairie. Il a été reçu par le maire; 11. Herbet, et ses deux adjoints.

Les témoins étaient, pour H. Descb»nel :M. Emile Loubet,' président de la RépiAlique;

H. Ernest Legouvé, membre de l’Acàdemie française.

Pour la- jenne épouse :H. Henri Germain, membre de l’Institnt-;

M, Altied Réziéres, sénateur, membre de l’Aca­démie française.

R. Herbet a adressé & M. Paul Deschanel, à illle Brice, un discours: qui a-.été : accneilli par les approbations les plus iiaitenses.

A cinq heures, la cérémouie prenait fin.La cérémonie religieuse à eu lien ce matin i

Saint-Germain-des-Ptés.

Mort de H. Le Seone.H. Charles Le Senne, avocat à la Cour d’ai .

ancien député de Paris, décoré de la médaille militaire, vice-président d’bonnenr de la Société d> s Vétérans de 1870 et membrê da.cottseii judi­ciaire de la Société des Gens de lettres, vient de mourir dâns.sa cbiquante-deuxième année.

Il était hère de notre confrère Camille Le Senne et de R. Eugène Le Senne, directeur de ta Com­pagnie d’assurances sur la vie l’dtiio».

Les obsèques ont eu Ueu hier vendredi, à la Madeleine. ' - ^

La Fédération des employés.Une délégation de la Fédération nationale des

employés -a été enteudue mercredi, an Palâis- Bourbon, par. la commission 'pariemantaire dn travail. La délégation a demandé ;‘ i* Extèfislon aux employés de la juridiction pmd’bominale;

X’-'Repoe hebdomadaire.3* Euension aux employés des lois protec­

trices du travaU.La commission étudiera ces questions dans ses

plus procbabies séances.

Accord franco-italien.Par suite d’uu accord intervenu,entre les-gcu-

vernements français et italien, une commission mixte, composée de deux délégués-français ét deux délégués itaUens, s’est réunie -hier iS lé­vrier, a Rahéita, pour procéder à la déthnltation effective des possessions italo-françiiises de la Côte des Somalie.

Les juges de paix.La commission de réforme judiciaire a adopté

un amâidement ao'x termes duquel les jugés de paix ne pourront être révoqués que sur avis de la Cour d’appel et après avoir été entendus par elle.

La commission a également adopté une pro­position de H. Ponrquery de Boissertn-dispensant les avocats régulièrement inscrits de présenter une procuration devant les jugés de paix.

La roi d’Angleterre ; Edouard VII, Edouard X ou Edouard T’î

On sait, que le. nouveau roi d'Angleterre a adopté, comme ;étiqaetie historique, le prénom d’Kdorard, qu’il fait suivre du chiffre VU IL pa­rait que cette détermination. : quelque logique qu’elle puisse parsUre — puisque le dernier Edouard vouronué en Angleterre était Edouard'VI

.—n’a pas satisfait, tout le monde. Les uns eussent souhaité avoir Edouard X; ies autres Edouard I".

Due expfication est indi^tensable. Avimt la conquête normande, troié rois anglais avaient porté le nom’ d’EdOnard : Edotiard l’éané, Edouard te Martyr,'EdBuard le COnf^enr. Hais, avec ce mépris des NOrinands envers les traditions des vaincus.-Edouard- Langsbanks‘(Lontme-Iambe) Jgnora-ses prédécesseurs et s’intimla Edouard I". J)s pins, depuis que l’Angleterre, par son union avec l’Eoosse, est devenue Ip Grande-Bretagne, aucun rot n’a porté ce nom.,

Le nôitveau roi atù'alt dono dû. au dire des mécontents, s’intituler Edbtiard X d’Angleterre on Edouard l” de.Gtande-firetagne.

Mais 11 contiunera & s’appeler Edouard 111 et, an fend, celan’a aucune importance...

L’taiventeur du téléphone.Le professeur Elisha Gray, l’inventeur du télé­

phone. viént dé motirir subitement à Newton- ville; dans le-HassaChusettS; à l’âge de 66 ans. Sa carrière est un; exemple frsppant de ce que peut accomplir un'homme doué d’une grands mrce de caractmfè; A-l’égp- de lé ans, il .a oom- ntencé à iravailler.chez,un,fOrgeron de l.’Ohio; ii ést devéhn'pltts tàrdlchàjj^tier, puis coustruÇ- 'teim 'debateahx, toùt en iiiivàiit ies cours du coUègsGberlfn, ifùf tttnroi» idC Cblumbus. C’est

illfai .JLài inventé divers ap-

»:letoH dm ,

pateilaamteerqantlà'Ri^grai^e.'mMIMHlires < telautopapbe *, grâce anipiel on peut trans­mettre à n’importe quelle distance des dessins faits â la pluihe. ' . ' •

Le meurtre d’une fille galante.Une fille de bas étage, Rerthe Lalué, demeu­

rant à l’angle dé la rue d'Artois et de la rue des Goncourt, avait racolé un ouvrier boulanger, Louis Beanmont, mardi soir, et l'avait eihmené chez elle. Mercredi matin. Beanmont s’apercevait qne sa campagne lui avait volé tout son argent dans son portermonnale.; une discussion éelatar; des-injures on passa aux ooiqis et l’ouvrier aveu­glé par la colère saisit un fer à repasser puis un B^hon qtii sàtcouvaient sur unè table et assomma la malheurensé qtii eut le crâne enfoncé et tomba morte sur le plancher.

An bruit de la lutté, des gardiens de la paix donnèrent Vdarme et avmtirent H. Daltroff. Pen­dant-que ie commissaire- de police faisait ouvrir la porte, Beaumont desoendit. par la fenêtre et oeurut se réfugisr dans une maison voisine, mais il fut arrêté par l’inspecteur Paris. M. Pringué, juge d’instruction a été chargé de l’affâire.

Le cadavre de Berthe Lalué a été transporté â la Morgue. Le meurtrier, sur lequel les rensei- guemeuis sont favorables, a été eoroué au Déjpôt.

-La grève des couturières.— Enfin, mademoiselle, quelles sont vos re­

vendications?: Obi nous ne sommes pas exigeantes...

Nous demandons seulement qu’ou 'nous laisse deoCnper tranquillement noa... patrons I

' II parait, — un grand honnête homme nous Fâfflnhe — que lés écrivains pour­vus d’um ,pseudonyme sont tous gens de sac et de corde ayant toujours quelque méfait à cacher.

S’il en est vraiment ainsi, et l’on n’en saurait douter étant donné la pure au­torité qui s’en porte garant, on sera ef­frayé de constater combien de personna­lités généralêment -acceptées jusqu’ici comme recominandables ne le sont point : dans la presse, dans la littérature, dans la politique même, les pseudonymes four­millent; tels de ces c noms déplumé » en sont venus à faire si bien corps avec lès individualités qu’ils désignent que si l’on appelait cèllés-ci de leurs vrais noms, personne ne saurait dé qui l’on parle.

Qui donc, par exemple, savait, dans. le grand public, avant la réception dS M. Ju­lien Yiaud à l’Académie française, que Pierre Loti n’était qu'un pseudonyme ! E t M. Edom rd Lookroy, y a-t-il beau­coup dé nos lecteurs sachant qu’il s’ap­pelle. de son vrai nom Edouard Simon ? D’autre part, lu nom -de Jules Simon, qui a eu quelque célébiïté, était le pseu- donymè de M. Simon Suisse. :

E t le plus étrange eed que ces pseudor nymes s’étalent si complètement identi­fiés avec les persounàtités dé ces deux

derniers que, ministres, ils s’en servaient pour contresigner las lois de l'E tat !... Il en est de même de M. Krbotte,| qui se fait -appeler Rtbot, et Aeü. Jules Grévy, pré­sident de la République, qui s’appelait Judith Gravy. !

Tout le monde sait que Gÿp est la baronne de Martel, Carmen, Sylva la reine Elisabeth de Roumanie, Juliette Lamber W^' Edmond Adam; | Philippe de GrandUeu M. Léon Lavedan, G. Val- beri M. Victor Cherbuliez; Anatole France M. Jacques-Anatole Thibaut, Caliban M. Emile Bergerat, lAo-TcSnil M. Jo^nd-Pàgès. Mais sait-on què le socialiste Jules Guesde s’appelle Jean Basille ? Fâcheuse homonymie pour un si farouche anticlérical èt nous compre­nons sans peine qu’il ait répudié une telle appellation.-Sait-on-aussi que le chroni­queur Cardane, du Figaro, esi M. C W - don, Henri des Eovai M. Durabd-Morim- béàu, Maurice Talmeyr M. Coste; le fringant sportsman Â, de Saint-Albin M. Neyraud-Lagayère, Georges Pradel M. ..Emmianûel Pradier, SaintrGepast 'bl, Baoherbn, et enfin que nptrq distingué n ç n f r è r ' é . d e i’Eôlaë;,Mt M. Octave tiebesgnè. I

J ’étonnerai peut-être beaucoup des amis de M. Eugène Loudun en disant qu’il s’appelait de son vrai nom Eugène Balleyguier. Ce pseudonyme, de même que ceux ÿEdouard Lochroy et de Jules Simon, avait fini par supplanter si complètement le vrai nom du rude polé­miste, que ses invitations personnelles même liaient libellées à cê nom de plume, et qu’il lui arriva d’être assigné en témoignage et de prêter serment sous son pseudonyme. Pour ma part; bien que je fusse, à plusieurs reprises, reçu chez lui, dans son modeste appartement de la rue Pierre-Leroux, où j ’eus l’honneur de rencpnteer les sommités du monde litté­raire, c’est seulement après sajnortque j ’appris son véritable état civil.

Plusieurs écrivains ont formé leur pseudonyme par l’amputation de leur nom; tel est lé cas de nos confrères. Gain, Henri Kist, Henri Tawor et Aimel, qui s’appellent Gallichet, E ist- maeckers, Van Ormelingen et A^elafille.

D’autres — et ceci est très grave, car Us se trouvent dans mon cas —| ont pris pour pseudonyme Tanagrammé de leur nom ; ainsi le caricaturiste IJfaner, qui est M. Renard; Jules de Cénar, Jules de Camé, et le poète des matelPto 7 ann Nibor, de son nom Jean Robin.

Enfin, il n’est pas jusqu’à mon digne confrère du Moniteur de l’Ùise, Th. Avondéi qnl signe Jean Bàvdry et J. Warluis des petites affaires pas mal tournées, ma foi. Mais il do it'tou t de même avoir plus d’un mauvais coup sur la conscience puisqu’il a pris devw pseu­donymes, tandis que les chenapans de second ordre comme ceux qu,e je viens de citer se contentent d’un seul, j

Par exemple, je ne connais pas d’écri-:- vains qui aient défiguré son noiù en chan­geant seulement le prénom, comme le sympathique Roustan de la Républigue de l'Oise; mais il paraît que iFuma ré­pondait mienx que Jean-Henry> à T c eu­phonie incitée par une humeUi| méridio­nale (î) ». Jean-Henry, il faut l’avouer, donne une assonnance assez .raboteuse et inciterait plutôt au souvenir de l’eupho­nie spéciale à maître : Aliboron (han I han 1 c’est bien ça I). C’est probablement même pour ce motif qu’un dé nos confrères dé BrestTui dédia .une série de..L ballades sous le titre de Rowsfiîneh'es; dont il a dû gmdèr un cuisant souvenir.:

N’importe, cette '# humeur méridionale qui incite à l’euphonie » de Numa Roustan est une trouvaille. Quel saésV/ 0 Molière! — Bon! encore!.un pseu­donyme : ce Afoftére-là, en effet; s’appelait màître Poquelin. Lui aussi a djû changer' de nom à cause de son agence sise an

;bord de la Seine, à. l’endroit, où devRit, plus tard, se trouver le quai 'V o lta ire ....

Mais, au fait, pourquoi donc mmtre Aroùet écrivit-U sous le pseudonyme de Yoîtairef

Je vois que décidément je ne sortirai pas tout seul de cette foule d’inquiétants pseudonymes.

Je vais donc soumettre ces diven cas au bon papa Lefebvre, et, pour ne pas paraître renier nhé évidente solidarité avec la < bandé de coquins > qné j e viens dé passer en revue ci-dèssnSi je StgUérai, moi aussi, de mon pseudonyme,

, G. ViLLAVEÈDB.

Le nouveau Roi d’Angleteite.. Le roi’Édonard 'Vllii psssé,,dans ia.mati- hée de jeudi, la revue du régiment canadien, arrivé de l’Afrique du Sud.; Le souverain a présidé, cet après-midi, à l’ouverture du Parlement.- Dans le discours qu’il a prononcé, le roi a d.éplaré que; son pins ardent désir était 4 e smvre UjVoietiracéq-parsaJièré-.v .

' 11 constaté què les rèlàtiohs «rec.lês.pnis- sances sont amicales.

Edouard v n ajoute qne si la gnerre dans l ’Afriqne du Sud n ’est pas encore terminée, des mesures sont prises pour avoir enfin raison dé l’ennemi.

Le discours regrette les pertes d'hommes et les dépenses pécuniaires cassées par l’inutile guérilla, qui rend impossible d’éta­blir dans les colonies des institutions assu­rant des droits égaux à tons les habitants de la race blanche, la protection et la Jutice aux indigènes.

Il annoace ensnite le voyage da duc de Cornouaiiies aux colonies.' Le roi ajoute que des efforts sont faits pour remédier à la famine dans ITndé.

Il constate que la gaerre du Snd afHcaia crée un accroisrement considérable de- dé- penses; il annonce le dépôt d’nn prejet tendant à l’augmentation, des forces piili- iàires. ' '

L’Âlcôolisnie et le GoMneieBtjOn n’entend parier de tons côtés que des

effets funestes de l’alcool; c'est le fléau de l’époque; on ie combat par tons les moyens possibles : par la parole, par l’écrit. Le mi­nistre de la gaerre défend rasage4ed41cool dans les candoes régimentaires ; le ministra de l’instruction ipublique fait faire, des ta­bleaux et des livres pour les écoles; le mi- nisire des finances a fait augmenter les droits de consommation sur A’aleool,. soi- disant pour en restreindre l’emploi ; 4’Asa« démie de médecine et tous les médecins mènent une campagne acharnée et sont unanimes pour reconnaître que c’est là la source de tous les crimes. Partout c’est un cri deguérâe : Talcool pousse la France à sa ruine inlellectuello, ruine moràlo, ruine physique. -s Dans une conférence, le Dr Laberde a démonprê (Comment l’itre Je plus doux pont en quelques instants devenir un grand cri­minel. Il a fait amener un chien qui punfit tr è i doux et prodigme ses caressw à l ’assis­tance; ie docteur lui fait prmidre u n p ra d’alcool mal rectifié, en quelques minutes le chien devient furieux et se préei|dtwait pour mordre les assistants s’il n ’était en eb ili^

L’idée de prendre des.mesures coigre. ea fléau, l’arcoc-iisme, n’est.pas neuve; Bien dee projets ont été proposés; un ceriain.iinùir« ont été appliqués à l’étranger.

Les uns ci erchent éramétiorer la qu^Ué. (moiiopote de la rectification, obligseoirB); les autres, à diminuer, la . con8Offimati0& (augmentation: de .l’impôt, dégrèismmtt de* b<i«sons hygiéniques,, aupsenlationj défi 1 ences'^.étc ). C'est ce dnraiw-]neyea,qua le GauveroefneB tTvieot de mettre r à psaùqaa par la-nouvelle loi-.des :boaseos,-:puis^e celte loHugoaenie, d’unoLpact; l’impittnttlet

FEUILLETON

LE DRAMEDU

F A I A I S ROUGEFAX

, A » âà lb V E fiS & : A . S l É G E t .

— Pourquoi donc, d’ArtagUan, puisque votre'Opinion sur votr-e cousinjest telle, ne nte Favex-yous pas f.iit connaître plu# tôt 7 Vous auriez pu plaider sa cause.-devant moi. Je ne me souviens pas-que Vous l'ayez ja- m iis essr,yé. Pour qoetie. raison 7

— .Simplement, sirè. parce que Collet me l’a défendu, itédutt à la c o o d itio D d’homble soldat, et se sentant-séparé ponr la vie d’une fe«un»q«’iLméprisait »nj,pouvoir s '^ p è - ^eg de J ’e m e r encore, mais commet lau tempe eù H 4taH,;ncÿle-. iticbb'et officier. Collet (bOiniJiéa Avéaee et disfraMé.v n'at quinna,ambMi<te^«3qûi»L4ésir i. dem ér sa. yie poorOe lie r l ‘

— Vouq mfti’àffltme* î— ■■ I I . » B , I iiiil ; I I ' I i -

— Je te jure I fit d’Artagnan en levant la main avec solennité-

— C'est bien, coieneL Allez lui dire qu’il parle à l’instant. Voici de l’argent que vous lui donnerez pour -faire- sa route, en même temps que cette passe spéciale de courrier du -tsar qui-lui-permettra de -voysger plus rapidement.. Les meilleurs chevaux des re­lais seront à sa disposition, et, comme il. est exceliënt cavalier, il arrivera bientôt à Nov­gorod. Il remettra, de ma-part, cej billet à Aratcbeïeff.

L'empereur griffonna rapidesaent ées deux mots . 1

c .Viens! € P a u l . »

Il confia le laconique message à d’Arta­gnan, et ajouta ;

Mes ennemis, sont capables de tenterd'arrêter Goltet en- route. Qu’il s’arrange; ponr arriver quand méihe: Je leverrai A son retour s’il le désire. Aujourd’hui, mous n’avons pas une minnte à perdre. j.Partez, d’Artagnan. et, celte première mission rem­plie, -n’oubliez pas que je vous-en i réservé" une autre. Ne quittez donc point lè palais’ d’ici à ce soir. !. D’Artagnan s’inclinaet s’èmpréssà da .m

rendre à la caserne PaUlowsky, où le régi- ■ ment.de son cousin était en.gar.Qisoq., <

Paul, demeuré seul, ne: resta pps'dans seu:ealHaet. H- se: rendit dans sa iffiàmbre et, s’agenouillant devaat le monumental crocifixqittAtût suspendu à la téte-AÛ -lit :; —« Seigneur, dit-iU je né: pouvais, pas-

r ire grâce an prince Dorieff.reprét léstA-' vélaHoBs ,4e' Fabien: Vais d ’Ariagnàtf, éa

prince, mais Jésus peut le sauver malgré tout, et il le sauvera s’il n’est pas coupable;.

f Des méchants me condamnent, mais Dieu, qui lit dans mon cœur, sait que j’ai toujours eu en vue la glorification de son nom et le bonheur de mon peuple.

f A raceomplissement de ces deux bute sacrés, je snis prêt à tout Sacrifier ici-bas, mon épouse, mes enfants, et moi-méme..'. P rq t^ezm o i, BejgaeUr, et protégez la Russie! «- L’empereur, maître de tant d’hommes, se

prosterna hûmblement'rdevant Dieuÿ-mabre de tons les hommes. ‘

La justice du tsar est sujette à l’erreur,, mais la justice de‘Dieu est infeillible I

Après être resté longtemps àgenoax„Panl se releva et marcha vers là fenêtre, qd’il ouvrit, ayant besoin de respirer.

Dans le brouillard glacé, se dessinait va­guement la silhouette de la forteresse... — Dorieff est là, pensa-Lil.: Moi, l’empe­

reur, j ’ai décidé qu-il mourrait... et pour­tant, si Dieu veut, il vivra. . il s’àgit de savoir ai d'Artagnan tuera TOdenUah avant on après la mort du prince..

.c C’est le secret du desün.

SX Y

LU JUSTICIEA

— Le billet de l’enw reàr'à rrirera an gé- i néral Aràtcheleif, «t n lui arrivera bientôt. Sois tranquille,-coasûv-et.-inarci d’avoir

j parlé de moi comme tu l’as Dût, d it Collpt en embrassant d'Artagnan. . . . t '

Sàfsnn’, affilé lot demà'ndà le Gàiçoài

mousquetaire poUr fairé^â cheval le chemin de Boulogne à Paris,! lorsqu’il rapporta d’Angleterre les ferrets! de diamant qae.Ja reine Anne d’AutriChs l’àvait chargé d’allèr reprendre au duc de Buckingham 7

— Non.— Il mit donze heures, et, de Boulogne à

Paris, il y a soixante lieUes.' — Eh bien ! j ’en mettrai huit pour aller à

Novgorod, qui n’est éloigné de Saint-Péters-* bourg que de cent soixante verstes environ,' c’ést-à-dirè quarantelieùes de Frapce. Cinq Ueues .à l’hènre. C’est assez, j e suppose.' — Oui, mordioUx! c’est assèz, puisque c’est tout céque mon aïénl a jm faire. Je ne serai pas assez fou pour prétendre que tu éh fesaes davantage. '■

La permission de Collet était èn règle.. Sur la demande de d’Artagnan, elle loi avait été délivrée par le Colonel du régiment' € pour affaires-personnétfes ».

— TU peiiseJ bien, d it 'le Gascon à son cOnsiii,-que cette précaution est indispen­sable. Ou poiirrà s’étonher qu’un simple soldat, voyageant pour affaires personnelles, soit muni d'utaè passe! comme la tienne. Tout le moqde . devant ignorer le but de ta mission, tu seras sensé phàrgé d’un m e s ^ e du comte’ Kontaîsof pdur son . ami A'ràt- cheïeff. Et tâche de t ’arrangér pour que cette bonrdè paraisse- vraismhblabie dans( le cas où taserasrernêté en -route,' car il faut que

i tu arriveSf Jeaa-fiaptiste, eaffinda-tu b ienf ü lJe fant; : ; -< Eneiffe tone ibis; j’«rriverai< ou je :m0UrraL -;- 1 - i . - n ' ;

T llineftatipas moarir, i l ùtnt «river,- fiaerdiouxU ■ ...«.i ■

Les deux cousins s’embrassèrent.Uue.demi-heure après, te jeune-soldat,

bien môiité, galopâit dans l a diréction de Novgorod. I

Sur" i’ordrè du tsar, prévenu par d’Arta- goan, ies-corps-de-de-Yardes-erde César de

. Maugriguy furent eutevés et inlhumés. se- ; crèttnBBnt: ; .. , I . f

^ Seuls, te Gascon, Zwko et Nikita rendi- ' rent les derniers devoirs aux deux adver- : saires. ■

Aenibal de Maugrigny continua à ignoref , la- mort dé -son frère.-' Sur la telré fralcbe- ; ment remuée qui récouvrait la djépotrine -dé son ahCfen- enéemi: d’Artagnan renouvelà

i sitenciéUsëme'nt' son sérinent dë te'véngèr.': - — L’heùre'viëndra''bientôt; pensa-l-l-il, où ce misérable Toderman sera phiii de tons ses Crimes, et les mânes démon bèré, assas-

: siaé par lui, pourront reposer rtranquiltee ; dans l’éternité. ■

Il retourna au Palais Rouge] et passa le resté de la journée avec-Macha.

Jamais Ja -jenne femme ne roi avait paru plus tendre.. Jamais, non plnslelle ne Ini avait semblé si méianeolique. La mignonne se réfograit dans ses bras, comme un pauvre petit oiseau effrayé par la lëm ^ te pro-

: chainé.. . I 'Elle fermait les yeux à demi pour-n’aper-

; cevoir que te rçgard ebérî- de d’Artagùau;Tant qu’elte serait là, prte [dé toi, elle

n’auraiti rien à craindre,‘' t a r i l sanrâitla: priitëgeroontreqoim 1 ^ 4 r~ ‘—

> « Là<miert alàèérêit’vettr la ' lésbriÀ^deeéâ époux;

l a - * o « rSile^N itenrètiit, Cé jotffblèi ‘

• m :SSt

Elle fût été incapable de le dirév ; Désireuse de ne pas lui’daisser àperceveif tes sombres, pre^emtiments .qui l’àgiüdëBt, éllë' éhivrstil d’Ariagnaa.de sesicanMer,ad« serbaisërs. ' ' ' .

El elle même, à force d’amour, parvenait à oubJiér ses terrêurs.

poitrine, ir jm îiss^ av K * * d éU c^ soâ bonheur.

^Le834ètreè,4e â l A r i ^ ^ i i ù i l ÿ ù t t i i ^ plus celles de Macha.qne pour munnurer à son oreille des paroles trèadoncea où,-pepr

: ha centteam TmsV il" ■exprimaitd’avenir. '. ' ■‘■r■ Biefeôr, aïEx- yehi,.dë. toüs,:elli9.zlBgàÜ?4t

'femme.' ■''■’ ' ' ' ' ■ ■Le jour np tardevait .pas, à ’pr&efit]

Paul, ayant'confbadu tous JescMifiEeteifia* seraittràhqnille i»ur sa vim

. Alors, la mission ded'AztqmM'dm'ïlaMdi prendrait fin. Mi T»rtireit arae«ite» R jpm »

i pour ta-France., et là; il'b ’âerttR " t i e ^ v ^ ‘ dénier peur elle laJndne'deilà'cffîKl'" ,

D’aHteurs, (telle-cf éiâit -:^.'Iéi]îMgiBisÇ|g ' : renrait'-^imptiqaêe dans tous^Tèsigemplma contre l’empereur, èt ù â chàUmaU tecriHn .rattendaît , ,

Dans quelques jours, saa*iid«iier-eBe: prendrait.ia.,roate da_la,;SittéI àBhèvërail.'mhl'êtâhldmmiLia^^ i crimet étdëÜteretéhiâ;’'

Pendant ce temps, d’Artagnan.eoal&d it; àinervtr.dexiotf nÉêfetà MPüMMSdC

H ijoiei.

Page 2: BULLETIN mFORIIATlOHSbmsenlis.com/data/pdf/js/1901/bms_js_1901_02_17_MRC.pdf · 2014-02-18 · dim anche 17- F év^ier^ iÈÔ{> i', f’Er= ' !-'I!-’(',ï“«-'I'' : ' ! ' ' «

JO ÜRN M . D E SENLIS

licences, et dimûrae diantre part les drmts sur les IwjsgDns Im^émqnes fvins, cidres, bières;L .

jÇn^iWj.eii est-il-efflcaceT.:!!: est permis d’en douter. Le dtioatant continuera à seryir sur le aine le pe t^ veiro au môme prix ; la q tiliïé seule sera dfininùôe, et le fléau con- tinumu à sévir tfautant plus que la qualité du nrodnir 8«a m oindre; ce sera le réguo desmâiivais'arcools mal rectiflés et nocifs. Il est l i e n évident que pour lès donner à meilleur m arckf le fabricant restreindra ses frais de rectiâcatlon, il abaissera peut-être aussi le degré, qui sera remplacé par lef im­puretés grattant un peu plus é la dégustation, car il ïà u t que le gosier soit gratté au pas­sage. C’est un indice de qualité ! FaUlement nous airivMons ainsi au monopole de la rectifi<»S*i;'«î n e . sera que de ce côté quela'solution sêara trouvée.

En présence dés mesures prises par le Gouvernement actuel, augmentation de l’im- nOt et dégrèvement des boissons hygiéni-• . . 1.1__ÎA. 1m «^AneAa slrvm înflTltd

j0 Tintement clérical.Les institntéurs viennent de recevoir une

drculalre ministérieile qu’il serait regret­table de laisser perdre pour la: postérité et qui règle les rapports du corps, enseignant primaire avec ‘TEglise. C’est une sorte de petit Concordat restreint, avec articles orga­niques. , . ,

La circulaire même, est simple et brève. Elle Interdit aux maîtres d’école de chanter au lutrin. Seulemént, quelques-uns de ces messieurs'ayant demandé s’ils étalent auto­risés à sonner VAngélus et à remonter l’hor­loge du clocberi le minisUe comprit quu devenait Indispensable de compléter son texte primitif, et c’est alors que furent pu­bliés les articles organiques.

Ces articles stipulent : i ” Que l’insütuteur a toute licence de sonner les cloches, mou sans tinter ; la sonnerie, en effet, indique simplement l’hèure, mais le tintement a un caractère ciérical qui ne serait pas conforme ail principe de l’Instruction gratuite, laïque et obligatoire ; 2* que l’instituteur est libre de remonter l’horloge ; on ne | nous dit pas,

.........................gaiement de cettelé

maîtrise, vient à point pour démontrer qt les F.-, de ce côté du détroit sont impayàbli

Immédiate du .stock visible des blés fran- ---------- Wlorsqu’ils s’indignent du caractère interna- I. Iwns de qumtai», alors "tional dfi certaiiies concrteatious, Qn6 d irt | était au féviii0i|i pour-Pans, dô 4 Btùllwii alors de la congrégation maçonnlqMV dqntle Grand-Maître e^t un souverain étradger ! de. <68.008, to ta lj miUira_ 598'0We t d o n t l e C o n s e i l Suprême, off les Français | taux pour la France. Depuis, le stock n asont en inflme minorité, ne se réunit qu’hérs j pas sensiblementdfi Franca ? La F *. nünistré ds la niârifia 6t I sitôt la loi TOtéo» ws b l^ J , ? , "le F.*, ministre dB'la guerre douténl-ils que I Félranger,ce soit là de l'Internationalisme — d’autant 1 2^ ~ e c t qu’il est plus ngo«reusement qmpta,^^^

Mais les grands-kadoschs qui nous gou- tique, 3 X 7 — 81; ce que ‘F*®vernent ont pour programme de faire cous.- | ?hLffres,/out de même. Nou ^ ^ ^ tamment à autrui ce qu ils ne voudraiept pas qu’on leur fit à eux-mêmes._. I}s,chéri^ sent pour leur usage les pratiques qn'

trop si M .^upuy est fort ferré en agricul-■--------•----- —e, son sa-

ignore les

ones. il semblerait que la pensée dominante par exemple, s’il jouit également de cetia été de chercher à enrayer le fléau. On est fibertô'selon que la pendule paroissiale est „cependant obligé de douter d’une.telle solli- vaner plus fiers que l’icltnde, quand on constate que les pouvoirs ^ga^^m e et qu’elle démontre péremp- ^®®*’, publics mettent d’un côté des restrictions à jQjfgj^gQt que la vigilance du cabinet de I rez la pureté de nosla consommation, et que de l’autre ils en- j défense républicaine ne se ralentit^ ças. Cescouragent la production. Je ne veux pas I spirituelles mesures présententbiennncon-

• . ._, îr>.mn..al Q,* I wAniant a’anlAVAr  dO mOdeSteS fOUCtlOn-

proscrivent chez des adversaires. Et tout en se disant républicains, libres-penseurs ;et dénués de toute vanité aristocratique IJtf reconnaissent pour Grand-Maître o c c u ^ u n monarque; ils s’entourent d’un brlo-àtbrac de sanctuaire emprunté aux bonzérles orien­tales; ils acceptent avec recônnaîçsanee, comme vient de le faire M. Millefand, des croix des Saints-Maurice-et-Lazare et des cordons de Sainte-Aune octroyés par des rois eUes empereurs. Et on les volt, sous ce harnais sacerdotal et monarchique, se p a -

"àne chargé de reli- à tue-téte : < Admi-

pnreté de nos mœuré laïqqés, et démocratiques! > Ces messieurs sont, effet, vraiment purs...

SENLIS

en

vénlent d’enlever à de nalres de l’Etat, qui ne sont généralement nas fortunés, quelques ressources supplémen­t a i r e s ; mais c’est là un détail, car elles ne gênent ni M. Millerand ni ses riches amis collectivistes.

Un désabusé.De ia Liberté :Le discours prononcé au Sénat par M. Ex-

pert-Bezançon est d’une lecture tout à fait instructive. Nous y voyons d’abord la preuve que l’industrie est soumise au bon plaisir absolu du pouvoir, et que le ministre du commerce ou le ministre des travaux pupitre décrètent au gré des combinaisons ministé* rielles la ruine de celni-ci ou la fortune de celui-là. A ce point de vue, la lutte du blanc de céruse et du blanc de zinc, dont l’o ra t^ r a entretenu le Sénat, n’est pas un conflit d’intérét purement industriel; elle apparaît

l’application d’un programme gou- fernemental complet et supérieurement ca-

Baudin classe et traite les produits suivant l’opinion politique des manufactu­riers. Si l’industriel est socialiste-ministé- WaI l’oblet de sa fabrication devient par

r des débiunts et offrir a la consom^ | "®* . ™ excellent, hygiénique et dides petites bourses, par conséquent I jg joutes les faveurs d’en haut; c’est la mar-

..-A.init=AiAAAicH>î„ 1 _ ^ défense républicaine ». Mais a-t-on affaire à un républicain ou à un libéral de l’oppositiont Oh! alors, son produit est à l’ennemi. Tous les prétextes sont bons pour l’àccabler et l’administration en a rm e à l’interdire par simples arrêtés.

C’est ainsi que M. Expert-Bezançon, pour­tant républicain authentique, ayant battii M Banc au Sénat, le blanc de céruse qui sort de ses usines fut jugé réactionnaire et conséquemment proscrit, tandis que ie blanc de zinc, — lancé par une société financière médiôcie, mais d’opinions orthodoxes — devient i’enfant chéri de M. le Ministre des travaux publics, et le seul blanc qui, d après l’Excellence, ne noircisse pas en vieillissant.

Ingénieux système 1 Après les blancs nous aurons les bleus. L’indigo colleotiviste op­posé au modéré 1 Et d’autres choses encore : par exemple, le ciment franc-maçon et le mortier de l’opposition, le chocolat piBoiel et le cacao conservateur, la Verte ministérielle et l’apéritif libéral, la charcuterie bien pen­sante et le boudin séditieux. Les uns seront vendus avec garantie du gouvernement, les autres seront mis à l’index ; les uns gagne­ront de l’or, les antres feront faillite. Il suf­fira, comme pour le blanc haï de M. Banc, d’arrêtés complaisants pris par les maires socialistes et approuvés par le ministre non moins socialistes Et voilà comment il faut mener l’industrie française.

M. Expert-Bezançon a ensuite appris au Sénat qu’on faisait peser sur les victimes une véritable terreur pour les empêcher de parler. On les menace, et elles ont peuç. De. quoi? L’orateur ne nous l’a pas dit en termes exprès, mais on devine qu’il visait révocation de violences comme celles de Montceau. Ne sait-on pas que certaines grandes, très grandes Sociétés industrielles, que nous pourrions nommer, sont à ce point terrorisées, qu’on leur fait arroser les « œu­vres » chères à nos Excellences collecti vistes î De sorte que, pour s’éviter dei grèves partielles, elles en arrivent à sub­ventionner indirectement la grève générale.

La conclusion de H. Expert-Bezançon a été que de telles pratiques sont la ruine de

,d n ................. .

parler se^ement du privilège immoral ac­cordé à' une cêrtainé.partie de la population, alors qu’ii est refusé, au mépris de la plus élémentaire logiqae, à une autre ; je parle d e s encouragements et des primes donnés directement par l’Etat à la production des a l c o o l s d’industrie, des alcools de mélasse.

D’une Bmintrnsemble-réprimerjde l’autre on donne un encouragement sous fprme d’ereéces sorties des caisses du Trésor pour wmsser à la production. Il faudrait cepen­dant prendre un parti définitif. € Donner et retenir ne vaut », dit un vieux proverbe. Cette attitude ne saurait durer plus long­temps;’ L’alcoolisme est-il un fléau redou­table et vent-ôtt, oui ou non, le combattre réskumentT

Si oui, pourquoi aiors donner aux fabri­cants d’alcools de mélasse, une prime va­riant suivant les années, entre 6 fr. 70 et 13 fr. 70 par hectolitre d’alcool? Ces mé­lasses sont des résidus de la fabrication du sucre, et contiennent, comme tous les ré­sidus, toutes les impuretés possibles. Pour­quoi alors les obliger de par ia loi, à prendre le ffiamin de la distillerie, jeter ainsi sur le comptoir des débiunts et offrir à ia consom. mation des petites bourses, par conséquen des ouvriers, un de ces produits alcools d’in­dustrie^ auxquels on fait, au nom de la sa- Inbrité, une guerre aussi acharnée que jus­tifiée. . . . .

En pendant que l’on prodmt ainsi en France, de-par la volonté des pouvoirs pu­blics, près d’un million d’hectolitres de ces alcools, c’est-à-dire iO 0/0 dé la production totale, on est en droit de se demander qui l ’on veut tromper.

I llau t dire, pour ceux qui l’ignorent, que forcément ces mélasses vont à la distillerie^ parce que la loi oblige les sucriers à les y Lvoyer. En effet, depuis <887, la loi ac­corde, aux fabricants de sucre, une décharge de <à 0/0 de leurs poids à ces mélasses, à condition qu’elles aillent en d i s t i l l é . Pour favoriser l’industrie sucriére, on ne l’oblige plus à extraire, comme le voulait la loi de <88i, tout ie sucre‘de la betterave. On a fait, en <887, une loi à rebours du progrès, qui autorise et incite le sucrier à faire des résidus, à ne plus extraire tout le sucre possible, pmsque le fisc lui tient compte, comme s’il l’avait produit, de <4 kilogrammes de sucre par toe kilogrammes de mélasses produits, pourvu, toutefois, que ces mélasses soient converties en alcool, et viennent sur le marché français augmenter le nombre, déjà trop considérable, de ces alcools d’industrie si mal famés. On est donc fondé à’ dire que le Gouvernement veut, d’un côté,' restreindre ia consommation, et, de l’autre, favoriser, au moyen des primes directes,'la production de 1 alcool.

Cette ambiguité ne saurait se prolonger. Si le Gouvernement vent vraiment se soucier de la santé publique, il doit le dire franche­ment et ne pas avoir une attitude équivoque, il le doit à sa dignité.

I l suffirait pour cela purement et simple­ment de ne pas accorder une prime aux mé­lasses qui vont en distillerie. De cette façen, U retirerait de la circulation un million d’hectolitres d’alcool d’industrie. Si j ’ajoute que l’industrie sucriére, en faveur de la­quelle la loi semble être faite, n’y perdrait rien, puisqu’elle toucherait la prime de ses mélasses lorsqu’elles iraient auxusages agri­coles (loi de <897), et que l’agriculture trouvant là une précieuse ressource pour l’alimentation de son bÀail absorberait tout, on se demande vraiment pourquoi le Gon-

Pàquînades.Nous avons à Paris une nouvelle grève, la

rêve des petites ouvrières, qui valent parfois aux gi'anas amis de M; Millerand} une belle fortune, la croix de la Légion d’honneur, et cent trois condamnations pour infractions aux lois sur la réglementation du travail. On s’accorde du reste généralement à reconnaî­tre que, de ces divers bénéfices, celui des cent trois condamnations est largement le plus mérité. „ . . . .

Les demoiselle de lacouture s’étalent donc livrées à une bruyante paquinade; elles avaient même tenu une réunion à la Bouréé du traVail, et, comme ïf était la première |ois qu’elW pratiquaient cét exercicè, il avait pour elles tput l’attrait de la nouveauté. C’était uoe grève gaie et qui semblait devoir rester parfaitement inofensive, étant donné que l’aiguille de Mimi Pinson passera tou­jours malaisément pour une arme dange­reuse dans les discordes civiies.

Seulement, si l’innocuité de cette nouvelle assemblée de femmes apparaissait évidente, en ce qui touche l’ordre public, on n’en pou­vait pas dire autant en ce qui concerne les intérêts de certaines personnes qui appar­tiennent à la plus pure àristçcratie ministè^ vielle. Qu’on recommence à Montceau-les- Mines les toatrinades de Dacazevjlle, çà ne sera jamais qu’un négligeable épisode dans l'histoire de l’industrie grévicole; mais qu’on désabligé MM. Paquin, Bené Cahen and C°, cela devient absolument intolérable et n ^ cessite l’intervention effective du gouverne^ ment de défense réjmblicaine.

La défense républicaine est donc inter.: venue, et elle a mobilisé sa police contre les petites insurgées de la rue de laPaix. Quand à Chalon-sur-Saône, les gendarmes ripostent à des gaillards qui les accueillent à coups;de revolvers, ce sont les gendarmes qu’on traîne au conseil de guerre. Mais quand, à Paris, des jeunes femmes organisent de neülS môi nômes, M. Millerand leur lâche sur le.'dos- des agents .qui les passent à tabac avec, vigueur et décision. .-

La morale de cette aventure, c’est q ne faut jamais se mettre en grève sans sa­voir dans quels termes le patron se trouve avec Son Excellence collectiviste Monsiéim le Ministre dU Commerce, des Postes et dbs Télégraphes.

dRONIQlE MTEHENTMDans son numéro de mercredi dernier,

la République de l’Oise,' sous le titre ; M. Franck Chauveau et Villavrède, pu­blie une prétendue correspondance télè-

Si nous avions eu l’honneur d’étre reçu par vous. Monsieur le;Ministre, voici ce_ que nous àiKions répondu à vos craintes chimériques d’émigration en masse des blés français. Aussitôt que la loi sera votée, ç’est-â-dire bien avant qu’elle soit promulguée, bien avantrqu’elle soit rendue exécutoire, la spé­culation, l'affreuse, l'infecte, la hideuse spéculation que vous craignez tant, nivellera les cours, il y aura tout simplement une différence de 7 francs entre les blés français et les blés étrangers, le nivellement sera immédiat, instantané. Voici le phénomène qui se passera : les cultivateurs français ne vendront du blé qu’en hausse, les infects spéculateurs-accapareurs qui ont en entrepôt en France < million 898.000 quintaux ne vendront du blé qu’en hausse. Les étrangers auxquels vous faites croire que nous avons un stock formidable de blés à exporter, ce qui est faux, achèteront en baisse ; 2 francs de baisse de l’étranger, 3 francs de hausse en France, 2 francs de frais de transport, commission, etc., total 7 francs, le nivelle­ment est fait.

L’avis de tous les commerçants en grains est tel que nous le disons, lorsqu’ils parlent franchement. I l n’y a pas un commerçant, pas un spéculateur en grains qui veuille des bons d’importation, parce que tous ces gens- là se sont mis à la baisse ; iis craignent les bons d’importation, parce que leur avène­ment leur fera boire un bouillon magistral : ils ont vendu-à livrer à < 9 francs, ou moins; iis seront tenus, pour exécuter leur marché.

À t r a ' v e r ' s S e x i l i s .A LA Sociiyd MusicaiIk. — Ainsi que

nous l’avons annoncé ddns notre dernier numéro, M. Meister a prié possession, mer­credi dernier, de son pupitre directorial à la Société Musicale. | '

Le premier contact du chef avec ses mu­siciens a été excellent et dp meilleur augure pour l’avenir. |

Après une brillante répétition d’un mor­ceau de lutte arrangé spécialement par H. Meister pour notre fanfare et destiné saos doute à un tournoi futur, le nouveau chef a félicité les musiciens de lenr travail prépa­ratoire et M. Bonsiaux, sous-chef, de la façon intelligente dont il avait interprété l'œuvre e t conduit ce travail.’ Ainsi qu’on le sait, M. Meister reste à là téte de la musique dn -i” génie, jusqu’au mois de juillet, époque à laquelle il viendra se fixer parmi nous.

A Saint-Vincent. — Mardi prochain, le <9 courant, à une heure et demie, aura lieu, à l’Institution Saint-Vincent, une matinée dramatique au profit de la Conférence Saint- Vincent-de-Faul de l'Institution.

Le programme comprend une scène de Cyrano de Bergerac et le Voyage de M. Per- richon, interprétés par les élèves. Nous savons par expérience avec quel talent ces jeunes gens savent tirer partie des rôles qui leur sont confiés pour être assuré que cette petite féte ne laissera rieb à désirer.

Pi&EON lÉGAHfi. — Un jeune pigeon-voya­geur portant un anneau à ia patte, s est abattu à Villevert, chez M. Soliier, qui le tient à la disposition de son propriétaire.

mais. Monsieur le Ministre, ce n’est pas votre rôle ; vous empiétez sur les attributions de votre collègue des Finances. Votre rôle, à vous, est de sauvegarder les intérêts de l’Agriculture ; vous devez être un ministre pour l’Agricuitiire, et non pour les spécula­teurs engagés à: la baisse.

C’est ce que nous aurions dit à M. le Mi­nistre.

E. Glouei.

Nous avons publié la le ttre de l’hono­rable M Clouét comme nous publierons volontiers toutes les correspondances qui nous seront adressées sur cette impor­tan te question des bons d’importation ; mais, sans vouloir prendre partie pour le moment dans un débat où les plus compé­tents sont .divisés,, nous exprimerons la crainte que les bons d’importation ne profitent surtout à l’interm édiaire et au spéculateur plutôt qu’à la cu ltu re ; ils auraient, de plus, cet inconvénient de créer de nouvelles charges dont les con­tribuables et même les cultivateurs a u ­raien t à souffrir et qui risqueraient de rendre l ’agrioültureim populaire.

Nous serions plutôt partisan de la mo­dification du régime de l’admission tem ­poraire, de façon à faire jouer son plein aux droits de|douane protégeant le blé, ce qui n’est pas le cas à l’heure actuelle.

Enfin, une mesure qui s’impose à notre avis, ce seraitjla modification dû régime de l’alcool dénaturé perm ettant de déve­lopper dans une large mesure l’emploi industriel de ce produit essentiellement national; mais il faudrait éviter de se laisser prendre à des surenchères électo­rales comme celles qu’implique la cam­pagne de l’ancien m inistre Yiger.

Ceci dit, nous continuerons à ten ir nos colonnes à la disposition de ceux de nos

L i s Vo ls ns la Gaeb. — On se sou­vient des nombreux vols bommis, ces temps derniers, à la gare de Sentis, et dont le ou les auteurs n’avaient pu être - découverts jusqu'ici. Cette fois, M. le Commissaire d e police parait être sur ùiie bonne piste, et

arrestation a été opérée; voici circonstances ;

petite vitesse venait, ces jours derniers, avertir M. Saint-Baymond que des vols, pour ainsi dire quotidiens, se produisaient dans les magasins. C’étaient tantôt des boites de sucre, d’autres fois des paquets de tabac, ou encore des bouteilles de cognac. Un agent fojt placé à la gare, chargé d’exercer une surveillance spéciale.

Le résultat ne se fit pas attendre ; avant- hier matin, l'agent Gnéry conduisait au commissariat le jeune Coulmier (Gustave), âgé de <2 ans, demeurant chez ses parents, rue de la Monlagne-Saint-Aignan. Il avait les poches boui'rées de morceaux de sucre pris à un paquet de 5 kilogrammes qu’il avait défoncé, sur le quai de la petite vi-

il en était d’ailleurs à son second

ment expliquer pourquoi U a dit à sa belle-sœur qu’il les avait «ebetes. '

Les explications embarrassées de Cateloy iren- vent peu de crédit auprès du Trîbnaal, qui le condamae à un meis d’emprisoBBement.

Crépy-en-'Valois. — Théry (Etienne), 50 ans, dit « La Lueur », sans professien ni domicile, a été trouvé mendiant dans les rues de C r ^ t t

Il récolte un mois d ’emprisennemenk— Ayant formé opposition à unjuféinnt du

5 mars 1900, qui l’a condamné pw d&ùit à six mois d'emprisonnement pour bris de elétnre, Tbéry, dit « la Lueur », voit sa peine diminnée . de moitié.

La Chapelle-en-Sertal. — Le S Janvier,, le nommé Doré (Frédéric-Cbarles). 31 ans, m a^u- vrier à La Cliapelle, a voyagé sans billet de Chantilly à Survilliers. [oterpeilé par ie chef de gare. Doré déclara qu'il venait dOrry-la-Villa, ce qui a été reconnu faux.. Au lieu de 1 fr. 05, prix du parcours. Doré paiera 16 érancs d’amràde. ’

Jfowtatoife. AyinîdéJJfi'séh trènÉa- sept condamnations, le nommé Alexandre (Clé­ment), âgé de 55 ans, sans domicile; t été arrêté comme vagabond et mendiùit le d février, à Konta taire.

Il s’entend octroyer trois mois d’emprisonne­ment.

— Le 4 février, le nommé Poultier (Louis),35 ans, charretier à Rtenx, se trouvait en état complet d’ivresse dans la rue de la Ville, à Hon- taire, criant et gesticulant. Les gendarmes Tonr- neux et Faté, s’étant approchés de lui pour l’in­viter au calme et le conduire an poste, Poultier reçut fort mal les agents, les traita de < vo­leurs », de <c lâches », et leur-opposa ime vive résistance.

Le Tribunal condanme Poultier à deux mois d'emprisonnement et 5 francs d’amende.

Saint-Leu-d’Esserent. — Pour abus de con­fiance, commis au préjudice du sieur Lefèvre (Ludovic), le nommé 'Vesserean (Paul), 19 ans, garçon coiffeur à Saint-Leu, est condamné à six

|. mois d’emprisonnement.Senlü. — Le 37 janvier, le nommé Richard

(Charlés-Adrien), 50 ans, charretier à Baron, était ramassé en état complet d’ivresse, dans la

dès pas-perdus, à la gare. Conduit au poste par le- gendarme Donine, Richard fut trouvé porteur de collets en fil de fer.

Il attrape par défaut six jours d’emprisonne­ment et 50 francs d’amende.

Fontaine (Alpbonse-Abel), âgé de 36 ans, garçon boulanger, a le poing leste; le.5 février,, ayant rencontré Horel (Auguste), prés de la poste, U lui r^rocha d’étre la cause qu’il ne pouvait trouver du travail. Joignant i’aetioB à la parole. Fontaine administra un formidable coup de poing à More), ce qui le fit tomber.: Fontaine est condamné à nu-mois d’emprison­

nement.— Ayant eu une discnsfion avec son père, le

31 janvier dernier, le nommé Chartier (Joseph), âge de 24 ans, manouvrier, demeurant à Yille- métrle, a brisé plusieurs carreaux à une fenêtre^

CoUt : 25 francs d’amende.— Arrêté comme vagabond à Senlis, le S fé­

vrier, le nommé Leleu (Jean-Etienne), âgé de 34 ans,.msçon, sans domicile, s’entend infligef quinze jours d’emprisonnement,

VerberU. — Les époux Garon-Lebrtm, demeu­rant à Veiberie, sont condamnés chacun à 25 fr. d’amende pour violences exercées sur leur con-

’ S in , le sieur Caron (Charles), cantonnier, le le 26 janvier dernier.

Voyage, et revenait chez ses parents.bue perquisition pratiquée au domicile de

ceux-ci ne donna aucun! résultat ; mais le jeune Coulmier déclara avoir volé une bou­teille d’eau-de-vie et du! tabac qu’il aurait remis à son père.

La suite de l’enquête ; fit découvrir que, pour ie sucre au moins, le jeune GOulniier en gardait une partie pour lui et le parta­geait arec deux autres de; ses camarades, les petits B... et D... ; sur ieurs indications, ou en trouva un paquet d’hn kilog caché au pied d’un arbre près~de la carlonnerie Krantz ; ils venaient de temps en temps s’y approvisionner peur en manger à l'école.

Gustave Coulmier a été maintenu en état d’arrestation et mis à la tiispositiou du par­quet ; ses deux complices ont été relâchés ; mais leurs parents seront poursuivis comme civilement responsables.

U n e R e l i q u e .A l’hStel Scribs on a, — relique précieuse, Conservé le Congo dont Krttger se servit ;Et cette savonnette, â jamais glorieuse.Restera pour nos fils un taUsaaan sans prix.

J. Uadoulé, au parfumeur Victor foitster.

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Id!Id.Id.Id.

D é b i t s d e l^ o is s o n s .M. le Préfet autorise leb débitants dé bois-

sons du département à laisser leurs étabtis- eements ouverts jusqu’à deux heures matin les <7 et <9 février.

Prix du Pain du 1" an 15 Février,

Blanc... 0,31 le k. Bis-blanc 0,38 —

Sans var. Id.

duFarine : les 100 kilog., 27 L »». — Sans variation.

phonique de Paris dans laquelle il dé- q u i '• voudront y discuter ces I c r»T CIVIL DE SENLISolare au’un ournahste € ayant eu l’occa- *' t i * i w i w i l u e e t n u i e

l’industrie, et qu’en continuant dans cette voie, « les ministres perdront la Répu­blique A. C’est l’évidence même. Seulement, il est piquant de recueillir une telle décla­ration de la bouche d’un ami de M. Wal- deck-Bousseau, d’un homme qui fut son aller ego dans le Grand-Cercle républicain aujourd’hui décédé à la suite de la trahison du président.

A l’aurore du ministère, M. Expert-Be­zançon avait encore des illusions sur le chef du cabinet. Il les a perdues. Mais il voit ce

ôlare qu’un journaliste t ayant sion de causer avec M. Franck Chauveau , sénateur de l’Oise, lui aurait demandé s’il se solidarisait avec M. 'Yillavrôde »

M. Franck Chauveau aurait répondit c qu’il n’avait rien de commun avec M. de Rauville, dit 'Villavrède, qui était eur gagé par l’administration du Journal de Senlis à titre de rédacteur et d’admistra- teur et qu’il n’avait pas à répondre de lft moralité du dit Villavrède qu’il ne coifc naissait pas personneüement 111 ». ^ '

Nous sommes autorisé à déclarer qitè cette information | est de pure fantaisie^ que personne n’a posé à M, Franck Chaûr veau la question à laquelle fait allusion la R ^ubliquede VOise et que M. Franck Chauveau n’a nullement fait la déclara! tien qu’on lui prête

diverses questionsG. V.

qu’il lui en coûte, et ce qu’il en coûte au ré- vernement ne prendrait pas l’initiative de I gime, d’avoir fait crédit à l’étrange mixture, cette mesure. — . i . ...

Il ne suffit pas de dire que l’on a souci des intérêts et de la santé du peuple, il faut le prouver. Dés actes valent mieux que des paroles.

N obl Dn a l o e .

Les Congrégations autorisées.Le Conseil d’Etat avait été consulté par ie

ministre de l’intérieur et des cultes sur la question, de savoir si l’on peut considérer comme autorisés lés établissements coogré- ganistes d’hommes suivants ;

r Quatre assodations ayant pour objet soit les missions à l’étranger on anx colonies, soit ia tenue des grands séminaires : les Lazaristes, les

L ie s a g p ic u l t e u p s d e l ’O isie c l i e z l e m i n i s t r e .

Mercredi matin, à dix heures, M. Dupuy, ministre de l’agriculture, a reçu les membres du Syndicat de défense agricole de l’Oise, qui lui ont été présentés par M. Gnésnet,; conseiller général, président général du Syndicat.

La délégation était composée de MM. Boy- rée, secrétaire général du Syndicat ; D efa^ quelle, président, et Andrieu, secrêtairè général pour l’arrondissement-de Beauvaié; Quévin, président, et Havy, secrétaire

, . . ____ . J___ 1 néral pour l’arrondissement de CompiègneiîLes journaux viennent de pnb liO T ,^ Ulysse Boussel, président, et Douin, secréL-

une revue, anglaise,^ un | taire général pour l’arrondissement de Cler*

— d’abord mi-partie socialiste et opportu­niste, et aujourd’hui intégralement collecti­viste.

Georges Be r ih o u l a i .

Leur Grand-Maltre.

VII dont l’aspect a dû faire pleurer de ten­dresse M. Brisson. Le souverain est repré­senté en Grand-Maître de la maçonnerie. Il a le petit tablier blanc, le grand cordon bleu, le tout orné des attribuU variés : équerre, compas, • croissant, étoiles, soleil rayon­nant, etc., qui sont, comme on sait, les gris- gris symboliques de ce fétichisme à l’usage des blancsl' Celui lui fait un costume aussi

_ V in g t--------gaement, reconnues par ordonnances on décrets et relevant du ministère de l’instruction publique ;

3* Les Frères des Ecoles chrétiennes ;4* Cinqassociations religieuses d’hommes ayant I

leur siège sur le territoire de la Savoie annexé à *' U France au 1860.

Après des considérants fortement motivésAPLen droit, le Conseil d’Etat a émis l’avis sui- yaai :

Les assodations de Saint-Lazsre, des Missions étrangères, des prêtres de Sain^Sulpice, des Frérès des Ecoles cbrétiames peuvent être con­sidérées comme des congrégations religieuses jéftiânêntaatorirées.

qu’ou sent planer guste de l’acacia.

La franc-maçonnerie se confondant chez nous avec le gouvernement, on est en droit de se demander s’il est très < défense répu­blicaine » qu’elle ait pour GrandrMaître le roi d’Angleterre. En tout cas, ce n’est peut- être pas très € défense française ». Ce mys­tère aujourd’hui révélé n’est-il pas de nature à éclairer bien des points obscurs et graves? Par exemple l’anglomanie de nos ministres francs-maçons, leur désinvolture dans la triste affaire de Fashoda, leur hostilité pour les Boers, leurs ménagements pour tout ce qui vient d’Angleterre, même la peste?

Quoi qu’il en soit, ce portrait du F .'. Sdouard VU, daai tout IM a t dé 1> gniiKl*-

mont; Berdin, conseiller général, prétident,; etLebon, secrétaire général pour l’arron­dissement de Senlis.

Les délégués ont entretenu leminUtre des principales cultures du département l’Oise, ainsi que dès débouchés que trouve­ront certains produits, par suite de l’appUr- cation, préconisée par M. Jean Dupuy, .de,, l’alcool reconnu excellent comme combûsr tible devant servir à l’amélioration des for­ces motrices utilisées dans les moyens de transport. • ______

L e t t r e o u v e r t e & Bf. l e B S in ls tre d e l’A g r ic u l tu r e .

Ou nous adresse la communication suivante.:Mercredi dernier, M. Goesnet, président

du Syndical de Défense agricole de l’Oise, a . présenté au Ministre de l’Agriculture les- présidents et secrétaires du Syndicat pour

4es quatre arrondissements de l’Oise. Ces messieurs ont été reçus fort gracieusement, ainsi que cela estde mode dans toosTes mi> nistètes de France et d'ailleurs. On a parlé des bons d’importàtioo; M;. Jean Dupèfr estcoBtra&è an projet de loi i il craint nne la ili

L e s e m p l o y é s d e s P o s t e s .Une circulaire de M. Mougeot. — Guichets

ouverts etlguichets fermés. — L’en­combrement dans les bureaux.

La circulaire suivante, que M, Mougeot vient d’adresser à tous les directeurs de l’ad.

: ministratibn des postes et télégraphes, ne manquera pas, de recevoir l’aporobation du public, qui se plaignait depuis longtemps de certaines attitudes des employés dans les bureaux :

Paris, le 14 février 1901.Honsiéur le directeur.

Des réclamations assez fréquentes me parvien­nent au sujet de l’attitude de certains agents pen­dant leur séjour an bureau et de l’organisation du service des gnich ts.. Dans les unes on se plaint de voir , des agents inoccupés, causant entre eux dans le bureau, alors qu’un grand nombre de personnes s'e pres­sent devant les guichets et ne peuvent obtenir satisfaction qu’après une attente prolongée. Dans certaines autres on. fait remarquer que des a. se tiennent derrière les guichets fermés et ren­voient â des gliichets encombrés le public qui s’adresse â eux. -On'signale également l’habitude, prise par beauconp.d’agents de ne pas s’occuper d’une personneiprésente au guichet qu’après avoir rempli toutes les pièces de comptabilité intérieure afférentes à l’o^ration précédente. D’autres ré­clamants, enfin, trouvent singulier, et non sans raison, de voirldes agents fumer dans les bureaux alors que cette faculté est interdite au public.' Ces plaintes; j’en ai aeqnis la cartitnde, sont souvent fondées. Or, Je tiens essentiellement à ce que les hidiltndesiet. ms errements qui les provo- qnoit soient abtndwmés. Vous voudrez bien y veiller personnellement, et je ne doute, pas qne vous n’obteniez des receveurs sous vos ordres qu’ils apportent dans la direction et la surveil­lance de leur Imrean toute l’initiative et la vigi­lance nécessaires pour que l’altitude du perspn- 'nel soit tonjoinrs'correcie. et l’attente du public réduite au strict minimum. . ;

Lés guichets! fermés servent souvent de table de travail aux employés, qui effectuent des éci#| tures d’ordreiintérieur. Vous recominanderes d’éviter autant que possible oe.procédé qui trompe le public sur les attributions des agents et fait croire â un défaut de complaisance de leur part.

Les travaux de cette nature gagneront d’ail­leurs â être; faits, chaque fois que ce sera i ble, en dehors de la vue du public. Aussi, dans l’étude de l’aménagement des bureaux, vous de­vrez veiller à Ice que l’installation réponde à ce besoin et permette d’éviter toute confusion.

Je vous prie; de m’accuser réception de. la pré- i aénte oironlairè.

Le sous-secrétaire éCEtat des postes et des,télégraphes, ;

Léon Mougeot.

14.

DEdu 9 au <6 février <901.

Naissançes.8. Lemaire (Désiré-Eugèrie-Léon), 16, rue du

Fauhourg-Saint-Hartiu.10. Harbaix (André-Louis); 45, rue de Meaux.

Jabin (Georges), rue du Heaume.Décès.

9. Le Brun (Lonise-Anaïse), veuve Turquet,propriétaire, 57 ans 6 mois, 28, rue de la République. ^

publications dé Mariages.10. Entre Levasseur (Denis-Jean-Baptiste), culti­

vateur à Villevert-Sentis, et demoiselle Thibault (Haria-Viclpria), sans profession, demeurant àGlaignés (Oise).

Mariages.14. Entre Boulanger (Benblt-Alphonse-Hubert),

employé du Chemin de fer du Nord, â Lille, et demoiselle Olivier (Théodorine-Bsrthe), sans profession, demeurant â Senlis.

16. Entre Gémot (Uenri-AiiguSte-Céleslin), char­cutier, demeurant à Paris, rue Geoffroy- Saint-Hilau'e, 17, - ét demoiselle Villetie (Ciotilde), sans profession, demeurant à Senlis. ;

16. Entre Laurent (Alfred-Louis-Auguste), com­mis grainetier, et dèmoiselle Fousart (Ma- rie-Eugénie), employée de commerce, tous deux demeurant â Senlis.

PoUoa eoppeetloni^alle d a S an lia .A u d ien c e d u i l R écrier iSO O ,

Présidence de M. Faisant, président M. H enriet, procureur |de la Bépublique,

occupe le siège du ihinistère public.Chantilly. — Mécontentjde ce qne sa va6bie,

la femme Goubely, avait coupé une Corde sur laquelle sa femme étendait son linge, le nommé Simone (John-Albert), âgé ^e 36 ans, palefrenier à Chantilly, s’est rendu chez la femme Goubely e t après lui avoir porté un coup de poing, il l’a repoussée violemment snij un meuble. Simons prétend qu’il n’«; fait que repousser sa voisinm parce qne celle-ci frappait Sa femme.

Il est condamné à 25 francs d’amende. Toujours les mêmes! Surpris chassant sans

permis et à l’aide d’engins prohibés, les'ci-aprft _ _____nommés, tous braconmers iniwriribleS, soffi i ^o n d T .''èW g eo is ('A lfred),'Harlel (Désir),

mois et quinze Jours d’emprisoimemeot et 150 fr. d’emeudei Pétrewich (Clpud-Tictp^, 19d’eiueudej reirewiou .) t<iyuu*TiDw } jv au»..*deux mois d’emprisoonemènt et 100 fr. d’amendm Loisèau (Florentin), 20 ans j à 50 francS d'bmendm Rondeaux (Camille), 97 Sànval*(Jules), » ans; Quignon (Auguste), 83 ans, et Tisseniri

— — -H derniers demenniiti

Chazl’éplolér; ■“ . «— Esi-^ du thé noir on. du thé vart qnp vous

dés^pei?' ' I ' « '•

(Louis Imeies), cas qoatr CreU, obaonn a 25 francs

Craü.-Cateloy(»iw : deâaenrant à Megneville, 19 janvier dcRii«’, a.fait

. SHperl^.Japins qu; sléui B^Manques, D ..sfmMfinw planques et W il n a ; ÿflqpriifrieFici'Ui^r

liamende. 94aBS,manoovria’, Sasscfc à CrcU le h taise «ncdcutr

Ifttctoi&ff.idu “ ,vor ■

LEViGNEtIStattetage imouvme,-d’um i

■ r f o r teois^.uuteeS,- Teadreffi'^Mniiia^’d ÿ fés iU C ^

dr<0’aiM,'ta jiMHke.ini^ (P<M%,.. sèK'èbtak la ii

. ( h ^ y , ’autitM lBsînet...! CM HNaMhdMMItaritarjèl Igagérâiit à plnsfens repriM .![ eouehede giaceae A ■Leurs prévii iea cée i

CHAMANTM. Eugène Moquet

chevalier du Mérite agricole.C’est avec un bien vif plaisir qne nous

avons relevé à l’Officiel le nom de M. Eu­gène Moquet, dans les nominations an grade de chevalier du Mérite agricole. '

Tout le monde sait que M. Moquet, isstî d’une vieille famille agricole dont fa réputa­tion est de tout premier ordre, a su conser­ver les principes et les aptitudes de ses ancêtres, et qu’il a fait de sa ferme de Ba- lagny i’une des exploitations les plus re* marquables de noire région. -

Aussi, la Société d’agriculture de l’arron­dissement de Senlis a-t-elle tenû, en <898, à consacrer les brillantes qualités dé l’agri­culteur de Balagny en lui décernant, lors du Concours de Senlis, la prime d’honneur des- grandes exploitations.

Ajoutons — ce qui ne gâte nen — que M. Eugène Moquet, qui. est l’homme a im u lu par excellence, est adjoint au maire de Cha-, mant, où il jouit d'une grande réputation de charité discrète et d’obligeance.

Nous ne pouvons que nous associer anx nombreux amis du nonveaC'^Midims,4t48i adresser nos félicitations bien sincères et bien cordiales. . Apis.

ACY-EN-MULTIENOn annonce l’arrivée de _M. fiourgarel,

docteur en médecine, qui vient se fixer à Acy, pour y exercer son art.

Le docteur Boingarel est le frère du jnge d’iàstructitai à Meanx.

ETAV16NTi Là nouvelle subdivision des sapeurs- pompierii est ainsi constituée; à p a rw du <" février : '

Sergent : Mi ColUneL(Eilouard). Caporal-fourrier : M. Lamoureux(£mile). Caporal : M. Détry (Arthur).Sapeur porte-hache : M- peponnella.(Li'). Sapeurs : M-M. 0 ,bry . (Jules), Harlet

' Simar (Epgêne), Hariej^ (Ed-

Page 3: BULLETIN mFORIIATlOHSbmsenlis.com/data/pdf/js/1901/bms_js_1901_02_17_MRC.pdf · 2014-02-18 · dim anche 17- F év^ier^ iÈÔ{> i', f’Er= ' !-'I!-’(',ï“«-'I'' : ' ! ' ' «

JOURNAL D E SE N U S

i c e t eodroit de < * 5 0 aa moins. Heurtas»* jneot, il pot sa retenir ans iiocds de la cre­vasse^ sans quoi il .disparaissait complëte- meoC Mus la glace se rompait an. far et i mesoré et la prâHien .était'erifiqae.

Lea<.^is enfants témnos de l’acddent, Dabomet (Georges), Sagnot (Charles), frère d’£mile, et Yalta (Alfred), igés de (S ans, ne perdirent pas nne seconde. Ils se moni- reot dn plos g b ftto n qn’ii parent tronver ; Ddboalet sa coucha sur le parapet, reiena par les pieds (bonne prècantion) par Sagaet, et s’alloogea tant qa li pae 'poar mettre la percfaé de sanvetage & la portés da naufragé, qui, saisi par le froid, ne pouvait crier, tan­dis que .Yalta se tenait prêt i le saisir par ses vêtements. La manœuvre réussit, le jeune Smile, qui n’avait pas perdu sa présence d’esprit, saisit la bienheursuse perche et put arjfiver sur le bord, ed il fut hissé au-dessus du parapet par les sauveteurs.

1 braves eoÊmts ne bornèrent p æ lA leur rôle r ils demandèrent l’hospitalité pour leur camarade qui grelottait et claquait des dents, chez M » veuve Papillon, dont l’habi­tation est en lUce la mare ; ils lui êtéreht ses vêtements complètement mouillés, que l’on flt sécher devant un bon feu, qui ré­chauffa aussi les membres glacés du pauvre garçon. Puis on le ramena chez lui où, par prudence, ou le flt mettre au lit. Hais il l’a échappé belle, car sans ses trois camarades, il était perdu, la rue étant déserte i ce mo­ment.

Nons sommes benrenx de signaler l’acte de déveuementnt de sang-froid accompli par les jeunes Duboulet (Georges), Saguet (Charles) et Yalta (Alfred), et nous leur adressons nos éloges bien mérités.

qui était dansla poche de son paletot, émit ouvert, et que les 75 ffa iù sq u ll contenait avaient disparu.

Cange, ne sachant s’i l a perdu cet argent ou si on lui a 'p ri^ 'a néanmoins porté plainte pour faire ouvrir une enquête.

CHANTILLYUn feu de plancher s’est déclaré samedi

dernier, vers huit heures et demie du soir, au premier étage du restaurant tenu par H. Bouvier.

L'alarme ayant été; donnée par celui-ci, HM. Noé et Delamotte, accoururent, et aidés de plusieuiv pompiers, parvinrent rapidement i éteindre lè foyer d’mcendie.

Les. dégéts s^éven t A une centaihe de francs pour H. Bouvier, le locataire de l’im- meublOi ; et., é mille francs environ pour le propriétaire, IL Oohet. L’on et l’autre sont assurés.

Cèt incendie est attribué à im vice de construction assez fréquent; la cheminée est construite directement au-dessus d’une poutre qui a pris feu.

. Après discussion, cette affaire est ajournée à la m H eh de mai.

Intéréli du* à U. k eomte Doriai.I # Conseil rote le paiement de l’intérêt

doB.333 fr. 33 avancés par H. le comte Doriâ pour l’établissement des lignes téléphoni­ques.

Seeonttruetion du m ur Dudon.’Autorisation est démandée au Conseil rour

l’adjudication du mur Dudon; le devis s’élève à 1.458 fr. 96, dont moitié est é la chargé de laYille. - .

H. Dnpny demande que l’on fixe dans lé cahier des cha^es-nii minimum de Salaire pour les ouvriers employés par l'adjudica­taire.

U. Desain, deniande que l’on se base sur la série de Seuils.

U. Gallet,. dit que l’ouvrier qui ne veut p a | travàillei: à un prix chez un patron, ai}lé ailmurs.. • ;

La demande de M. Dupny.est rwonssée.H. Mercier fait observer pourordie que le

A partir de 1901, la taxe des prestations est supprimée, ainsi que la' leontribation mobilière précédemment imposée aux ouvriers et employés.

Pour parer A ce.dégrèvement, il sera procédé à trais taxrs de remplaceuient :

IMaxe munleipaie sur les pianos, orgues et harmoniums. Une taxe de 10 francs sera annnel- iemmt perçue sur les {flanos, orgues et harmo­niums;; eetie taxe sera triplée en cas de non dé- cltiration. (Une taxe analogue vient d’être adoptéeSardes viliesd’ArboIS (Jura) 4.35.5 habitants, et

uParayrié-Monial (8aonë-e^Loire) 3.855 habi­tants. , . . .

3* Taxe mnnicipale sur les établissements in- diistnels et agricoles.

Tout cher d’industrie occupant plus de 15 ou­vriers,, employés ou auxiliaires, Sera imposé, à à une taxe anniielle de 8 francs par ouvrier, em­ployé ou auxiliaire, pour les 500 premiers ; et de 4 (ranos par ouvriers, employé ou auxiliaire, au- dessus de 500.

La taxa sera triplée pour tous ceux non dé- clam^ g , !

»e inanicipale sur lia propriété bétie. preuce entre le chiffre des ressources è

reiffplaeèr et {e produit’d » deux taxas munici­pales précitées'sera demandés à une'taxe muni-, cipaté inr la o p r ié li Mite, établie comme

H. Legros a obtenu aussi qu’aucune re­tenue ne soit.faite sur le salaire du blessé, pendant l’incapacité de travail résultant de son accident. . .

De plus, le service dés ponts et chaussées a pris é sa charge — comme il éfk a l'habi­tude — les frais médicaux et les médica­ments.

Nous sommes henreUx de signaler cette situation relativement satisfaisante, faite, grùce surtout à l’intervention d'un supérieur, a l’un de ces obscurs serviteurs que sont les cantonniers, — et terminons en exprimant l’espoir de voir cet exemple se généraliser.

BETH ISY -SA iN T-M A RTINA l’occasion des fêtes des Jours Gras, bal

à l'hOtel Saint-Martin, les 47, 4 9 et 20 fé­vrier.

On trouvera des dégaisements.

B E T H ISY -SA IN T -PIE R R Emur de M. Uagnier a été bùti sur un ahgne- | gaument mal établi. 1 Faire, pour Chaque propriétaire, le relevé de

ses maisons, telqÿii figure é la Mairie, service des contribution».

Four établir les bases imposables dans chaque

inONTATAIREPar arrêté du 43 février, M. l’Inspecteur

d’Académie a délégué M. Banck (Jacques), comme instituteur adjoint à l’Ecole commu- munale de Montataire, en remplacement de M. Fochet, parti faire son sem ce militaire.

O F y S I L .

M. Hannia^ efffoiar d’Aoadémie.Le Journal officiel de ce jour publie la

nomination de M. Hanniet, directeur de l'Ecole publique de Creil, au grade d'ofScier d’Aeadémie.

Nous lui adressons toutes nos félicitations.

L’éeJairage dos ruas,Dans un grand nombre de villes où l’é-

M. Blanchard, curé de Montataire, a été nommé chanoine honoraire de la cathédrale deBeauvais.

N O G E N T -L E S-V IE R G E S.Le jaune Matty (Albert), de Nogént, &gé

d’une dizaine d’années, fils de l’ancien se- | crétaire de Mairie, a trouvé le 40 courant, au coin de la rue du Paleron, un perte- monnaiè en cuir contenant nne certaine somme, qu’il s’est empressé de déposer é la mairie.

Nous sommes heureux de féliciter ce jeune garçon de son acte de probité.

clairage des rues par la lumière électrique I menuisier n’a pas encore remplacé l'éclairage au gaz, |g>ggt jg1.»- r .A t A 1 J 4 1% A #• An A 1a* a IVAW 1 » Y *

Martin (Joseph), de Nogent, âgé de 80 ans.emballeur aux ateliers Burton,

r - T . . ; . ... _ I . du courant, déchiré l’intérieurles municipalités ont snbstitu^les becs Auer | jg jg main gauche avec un clou.ou autres becs da gaz par incandescence aux becs papillons, parce qu’elles trouvent dans cette substitulion de becs un plus bel éclai­rage et une économie notable sur la consom­mation du gaz.

L’éclairage p ^ lic é Creil coûte 44.500 fr. chaque a n n é^ e t cependant les rues sont insuffisamment éclairées. Dans les nuits sombres, la circulation est difficile, dange­reuse même, lorsque les magasins et les éta­blissements publics sont fermés; dans la-rue de la Gare, sur la place Carnet, on né recon­naît pas une personne à cinq ou six métres;

La commission municipale d’éclàirage devrait s’entendre avec la Compagnie du gaz pour faire un essai de l’éclairage des principales rues et de la place Carnet^ au moyen de becs par incandescence.

on ami du progrès.

L’Association des Dames françaises de la Croix-Rouge invite ses adhérentes é assister à la séance d’ouvroir qui doit avoir lieu mercredi prochain, flO.février, à deux heures, au siège du Comité, 5, cour du Château.

A trois -heures trois quarts très précises, nne conférence doit être faite par le doc­teur Debray, sur la Contagion eVl'Èpidé- mie. __ ^ •

Changement de rétidenee.M* Levaire, huissier, a l’honneur de faire

conoaitre que son Etude sera transférée de Préoj à Creil, 35, rue Gambetta, à partir du mardi 19 février.

PR E C Y -SU R -O ISEOn nous écrit :Nous apprenons avec un vif plaisir que

par arrête de M. le Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, en date du 40 de ce mois, notre concitoyen, M. Delmotte (Jules Adolphe), vient d’éire nommé officier de l’Instruction publique, pour sa collabora­tion à l’exposition de la Yille de Paris.

Tous nos sincères compliments pour cettenomination bien méritée.

Dignationis tante pieturœ erat.INOISCUSSUS.

SA IN T-LEU -D IESSEREN TLes électeurs de cette commune sont con­

voqués pour le 40 mars à l’effet d’élire deux conseillers municipaux, en remplacement de MM. Borde et Eclancher, décédés.

Demande d’abattage d’arbré.M. Bécart, rue de Soissons, a fait une de­

mande pour que l’on abatte deux arbres se trouvant devant sa maison.

Plusieurs conseillers demandent des ex­plications, car il parait que l’on a déjé donné cette autorisation pour deux arbres qui se trouvaient A cOté de ceux en question.

M. Naze demande la nominadon d’une commission.

Il est enfin décidé que la commission des travaux se rendra sur tçs lieux et présentera

' son avis à la prochaine session.Inhumation d’indigents en 4900.

Il est dù aux porteurs 29 francs que le Conseil autorise a payer.

Soutien de famille.Yu les bons renseignements fournis sur le

nommé Lescaille, renvoyé dans sa famille comme soutien, son maintien est voté.

Hannetonage.La subvention pour le hannetonage est

renvoyée à la prochaine session.JHspense d’adjudication.

L’adjudication des boues de la ville ne donnant aucun résultat, l’adminfstration est autorisée à en faire la vente de gré A gré.

L’autorisation de payer sur simples mé­moires, les travaux de moins de 300 francs est aussi donnée.

M. Dupuy dit qu’il existe A Crépy un Syn­dicat du BAtiment, et que l’administration pourrait s’y adresser pour faire exécuter les différents travaux de la ville.

M. Néry ne voit pas ia possibilité de cette combinaison, car les ouvriers ne peuvent pas être dérangés pour une heure de travail ; et il faudrait que la ville ait ies matériaux né­cessaires A ces travaux (plAtre, briques, etc., etc.).

Cotes irrécouvrables.Le mentant des cotes irrécouvrables en

4900 est de 406 francs.M. Desain fait remarquer que s’il y a des

contribuables qui ne .peuvent payer leurs impôts, il 7 en a d’autres qui pourraientpayer et qui ne sont pas imposés. , , „ - i- --------------------

M. Desain est invité A faire ces déclara- “ ‘“ «6 Léyignen (aujourd hui rue), défoncéI par suite de i enlèvement des rails qui le ' suivaient.

compte, ne compter que pour moitié les loge­ments des ouvriers ou des employés, à cause des fraléexceptionnels de réparation, et majorer d’un tiers les logements des personnes ayant une résidence dans d’autres -communes.

Les établissements imposés à la taxe munici­pale A raison des ouvriers; ne senmt frappés de la présente taxe que pènr la moitié de leur va­leur.

De chaque compte ainsi 1 obtenu, on déduira le minimum de revenu non 'imposable, que nous estimons à 300 francs.

Répartir ensuite la taxa au jurorata des reve­nus de chaque-propriétaire, en adoptant une échelle pregresaive.

Coefficient :1 pour les revenus jusqn’à 1.500 fr.1,5 — 3.000 fr.2 - 6.000 fr.8 . _ S.OÔOfr.4 - 13.000 fr.

Ù oSo? immobiliers au-dessus deil ne sera pas établi dé taxe inférieure A S fr. Tel est notre projet.Note n’avqns pas la prétention de sontenir

qu’il soit parfait, mais il apporte Un remède au malAl^rTai fc«^pe la clasSS^%Wière de CMÿÿ; son {«incipe est d’une justice évidente.

Nous ne nous opposerons A aucune modifica­tion de détail susceptible: de l’améliorer dans la pratique.

Avec l’espoir que vous voudrez bien nommer une Commission pour la mise A l’étude dé cepro- jet^et dresser un tableau des résultats qu’il ifon- neraitA Crépy, nous vous prions d ’agréer. Mes­sieurs, l’expression de nos meilleurs senthaents.

Sebboubcs. Ch.VlNOïMT.DUPOt.

M;,.Néry trouve la combinaison très com­pliquée et propose de renvoyer A la commis­sion du budget.

M. J)upuy demande qile la question soit misé A l’étude.

M. Yincent, restaurateur, dit que le ren­voi A la commission du budget, c’est ie renvoi aux cailendes grecques.

Finalement ie renvoi A cette commission est décidé. >

Q ues^ns diverses,M. Qupùy demande la iréfection dn che-

II y aura bal A l’hôtel de la Yi teille, les mardi et mercredi 49 vrier.

G ILLO CO U RTA l’occasion du Mardi-Gras, il j

mardi et mercredi, chez M°" veu

lE# connnent son Enfant reconm

lille-Bou- et 20 fé-

aura bal, ve Carri-

G LA IG N ESOn annonce le prochain mariage de la

seconde fille de M. et M " Thibaut, avec M. Levasseur, de Senlis.

Bal, mardi 20, chez M. Equy.

ORROUYM"» Mercier a perdu son porte-monnaie

contenant uno-certaine somme, que M°" Di- delet,’garde barrière, a trouvé et s’est em­pressée de le remettre A M. Ciabaut, adjoint de Glaignes.

A H a È L E C O R B Ô N N O IS Une mère, heureuse d’avoir vu sim petit

enfant malade ramené A la santé, écru au public nne lettre ouverte dans l'espoir qu’elté pourra ainsi apporter ie bonheur A bien des familles. Elle dit dans sa lettre comment, en lisant dans un Journal un avis semblable an sien, elle fut amenée A faire suivre A son enfant le traitement qui y était indiqué, D’ailleurs, voici la lettre :

« Clamecy (Nièvre), 47 janvier 4900. < Messieurs. C’est en mère récennaissanie

que je vous adressa la lettre suivante qui vous dépeindra moins bien quej'aurais veuln

' C’est grâce A un talon de mandat-poste pouvoir le faire les angoissés par lesquelles que l’on a pu retrouver la propriétaire. I j ’ai passé et toute ia reconnaissance que je

w». ' vous dois. ’e Dans le courant de cet hiver, ma fillette,

Nos félicitations sincères pour cet acte de probité.

Nêorologie.Nous avons le regret d’apprendre la mort

de M. Lafont, instituteur au Ployron, et précédemment instiiutenr-adjoint A Creil, où il a fait tout son stage, d’octobre 4892 A oc!ob.’‘e 1898. M. Lafont, qui était apprécié de ses chefs et de ses élèves, était très estimé à Creil, où sa bonhomie et sa simpli­cité avaient su lui acquérir les sympathies ds toutes les personnes arec lesquelles il ét.’.i; en rapport.

Ce pauvre garçon, âgé seulement de 28 ans, est décédé mercredi, 43 du courant, au Picyroo. où le service et la messe ont eu Ihu aujourd’hui, 16 février, A dix heures du matin.

L’inhumation doit avoir lieu A Creil, de­main dimanche, 17 du courant.

Présaitoe d’esp rit.Samedi dernier, à midi et demi, les voya-

I genr; et employés de la gare de' Creil ont

CRÉPY- EN-VALOÏSConseil m uniolpal.

Le Conseil municipal s’est réuni vendredi 8 courant, A l’Hôtel-de-YiHe.

Etaient présents : MM. Cardin, Yineent, tailleur, Fasquelle, Mercier, Desain, Dupuy, Néry, §erbource, Girardot, Gallet, Parmen- tier, Vincent, restaurateur. Chrétien, Godard, Blavet, Normand, Dorion, Dijon, Nazé, Pa­nant et Levasseur.

Excusés : M. ie docteur Chopinet et M. Richonx.

M. Néry, adjoint, préside la séance; et excuse M. le docteur Chopinet, qui est en ce moment, dit-il, au pays des fleurs.

M. Naze est nommé secrétaire pour la ses­sion.

Lecture est donnée du procès-verbal de la séance du 9 novembre 4900, qui est adopté.

Octroi.M. Néry dit qu’il y a lieu de voter sur le

principe de la relocatien pour trois ans de l’octroi de la ville, A partir du 4« janvier 4902; au mois de novembre prochain^ le Conseil devra décider sur quelle mise A prix aura lieu l’adjudication.

M. Dupuy demande s’il est permis de de­mander la suppression de l'octroi.

M. Néry répond que l’on doit d’abord vo­ter sur le principe de la relocation.

M. Vincent, restaurateur, fait observer que si le vote est pour lé principe, il ne sera plus possible de discuter ia suppression de l’octroi A cette séance.

— Noos sommes de revue, dit M. Cardin. Malgré ces observations, ie vote a lieu et

La^Compagnie du Nord est, paralt-il, chargée.de ia réfection dudit chemin et des démarches ont déjà été fûtes pour Activer.

-r% 4 )esa in demande la suppression des droits d!pctrôi sur ies boissons hygiéniques (0.55‘'pur hecto), et l’imposition des huîtres, fruits.renfltsvtrjiiffes,. fourrages secs, paiües, etc., èiimme A Senlis.

A divers tnonvemehts désapprobatenrs, M. Ynfceht, restaurateur, dit que quand oh veut supprimer des impôts, le Conseil rer ponsse.les propositions, etique, maintenant que l’on trouve de quoi les remplacer, il est regretÿib|e que les propositions trenvent ie mêmeécho.

M. Vincent demande aussi pourquoi la Yille ne gère pas son octroi elle-même, et dit qu’il y aurait certainement un avan­tage.

MM. Desain et Vincent constatent le parti- pris de la majorité.

Caisse de chômage.M. Dupuy propose ia création d’une caisse

èsrouTê an moment de stupeur peu ordi- I j ” *‘8™ res obseryalioni Lüi ?, ociissionné par un accident qui n’a I “Onne le résultat suivant :h.^3';‘ ifeiaent pas au de suite. I 1? blanc, — 4I h.^a -.' ifement pas i

l'c homme d’équipe, Leroy (Albert), tra- iTorsîit les voies, lorsqu’à la voie 3, il fut Isarorij par ime locomoiive qui venait cher-

un train. N’ayant plus le temps ni

non.

IcUe."|d avancer ni de reculer, il eut la présence la esp-, it. au moment où il allait être frôlé np r is machine, de se coucher tout de son jlon j entre les rails ; puis, une fois le monstre

î fer passé, il se releva tranquillement et poaiinca sa .reate, ayant eu plus de peur que ud IQâl»

Les .spectateurs de l’accident avaient pproüTé, sux aussi, une terrible angoisse, et provaient bien que le pauvre malheureux, orp-'is par la machine, avait été broyé.

'iazfl (Eugène), de Creil, âgé de 28 ans, poaiiTaur à la Compagnie du Nord, s’est, le T f : ° c o u r s de route entre Survilliers t Lreil, contusionné A l’orbite droit contre

la manivelle du frein de son tender, en oré- fcarant du chartion.

Mardi après-midi, vers trois heures, un larçon boulanger, âgé de 28 ans, Cange INestor), médaillé de Madagascar, venait de p m et rencontrait, en gare de Creil, un parmier, portant comme lui le ruban de saQagascar, avec lequel il engagea conver- ption. En se racontaut leurs campagnes, les ■eox hommes ne s’entendirent pas, et le pariDier finit par gifler ie boulanger.

Sans demander son reste, celui-ci se ren- .placier, où il allait’ J “ “ ‘'^"ail, puis, se faisant accom*-

pper de copains, vint retrouver son agres- ^ à ia gare. LA, au lieu de se disputer, re antagonistes voulurent éprouver leur

on mit habit bas, et un match de lutte |«am plate eut lieu. Le marinm', qui avait Ui* “êssous, paya A boire ; le vainqueur

4 continua, nne partie de la laihon ®‘ * payer‘dés tournées. Iu"®®r«»®m8nt, A la fin, quanil 11 fallut I 111 aperçut que loo porte-aoflBaie,

M. Cardin proteste énergiquement contre la façon dont ce vote a été obtenu et qui a, dit-il, été escamoté.

Il reproche A M. Néry de ne pas avoir été clair et précis dans ses explications.

MM. Vincent, restaurateur, et Dupuy pro­testent également.

Une discussion s’engage entre M. Cardin et M. Néry, et finalement M. Cardin dit :

— Eh bien! admettons que vous vous soyez mal expliqué, et que moi je sois bou­ché (sic).

— Oui, répond M. Néry, admettons que je me sois mal expliqué, et que, vous, vous soyez bouché (resic).

Sur cette réponse, M. Néry passe A l’ordre du jour pour présenter le compte de M. Ackermann, receveur municipal, qui est adopté.Pétition des habitants de l’avenue de Senlis.

Cette pétition, dit M. Néry, a été retirée avant la séance; il n’y a donc plus liéu de s en préoccuper. .

legs de Uaupoint.Une dame Maupoint a légué A la Ville

une somme de 4.000 francs, A charge de lui M re construire un caVeau dans le cimetière de Crépy.

Mais il paraîtrait que la succession est mauvaise, car le légataire universel ya rè- noDcé; M. Néry croit qu’il serait prudent qim la Yille renonce A ce legs.

La snmuft dé 4.000 francs n’est d’aillears pas-sqffisa'nie.A la construction du caveau.; M. jËlijon fait remarquer qu’une concession do trente ans seulement ne coûterait pas 4.000 francs, et que si le testament ne sti­pule pas la durée de la concession, on pour­rait la faire ainsi.

M. 'Panant dit que si la succession est mauvhise, on n’est pas certain de toucher les 1.000 francs.

M . Néiy trouve que M. Dijon veut faire de Cette affaire une opération commerciale.

M. Cardin est d'avis de n’accepter que s’il y a avantage ponf la Ville.

tiens aux répartiteurs.Liste d’assistance.

Les assistés sont au nombre de 393, cqjn- prenant 77 familles.

Il a été dépensé 2.000 francs peur les mé­dicaments, non compris les 40 francs accor­dés A chaque accouchement dans les fa m iila » nombreuses.

Le Conseil approuve cette liste et les dé­penses.

Secours à M. Cadof,Un secours de 25 francs, pour parfaire la

retraite du sergent de pompiers Cadot, est accordé A l’unanimité.

Pétition de U, Bouehinet.M. Néry présente une pétition de M. Bou-

chinet pour l’achat d’une petite cour dépen­dant de l’Hôtel-de-Ville; une enquête sera ouverte et son résultat sera communiqué A la session prochaine.

Commission d a Travaux.La parole est A M. Levasseu^rappertenr

de la commission des travaux, (jm donne lec­ture du procès-verbal de réunion de cette commission, du 4 février 4904.

La commission a été d’avis :De repaver A neuf la rue Faidherbe ;De paver la rue Jourdain;^De continuer la rampe du Chemin Vert;De terminer la couverture des fossés.La commlssioas'estdéclarée incompétente

quant A l’installation de la lanterne de Bouil­lant, et demande A M. le Maire de s’occuper de l’éclairage.

M. Serbource réclame un nrineir au fond de la place de la République.

M. Néry est d’avis qu’il y a bien des en­droits en ville, où il faudrait en installer, et qu’on a eu tort d’arracher ceux qui exis­taient.

Le conseil procède A la nomination d’une commission d’éclairage; sont nommés:MM. Mercier, Dijon, Cardin, Naze, Chrétien,Levasseur.

Pétition pour la supprasion des impôts à la charge d a ouvriers et employés.

Lecture est donnée d'une lettre adressée par MM. Serbource, Ch. Vincent et Dupuy, dont suit la copie :

Messieurs les Membres du Conseil muoicipal de Crépy.

Dipnis quelques années, par suite de l’accrois­sement de population provoqué à Crépy par l’ex­tension de fa grande industrie, la situation de la classe ouvrière devient de plus en plus difficile.

Les loyers ont presque doublé Ùe valeur, les , , _____________________denrées sont hors de prix, et cependant les sa- dent l’impression du budget, afin quechaque laires des ouvriers et les traitements des em- j conseiller puisse 1 examiner A tête reposée

NMTEÜIL-LE-HAÜDOÜIHB O R E S T

Samedi dernier ont eu lieu les obsèques de M. Lusurier (François), ancien maire de Borest, décédé dans sa quatre-vlngt-neur viéme année.

Une nombreuse assistance suivait le con­voi, escorté par la Compagnie des Sapeurs- Pompiers.

Le cercueil disparaissait sous de nom­breuses et magninques couronnes, parmi lesquélles on remarquait celle du i Conseil municipal à son ancien maire ».

Au cimetière, le discours suivant a été prononcé par M. Chariot, maire :■

Messieurs,Nous sommes réunis aujourd’hui pour rendre

les derniers devoirs à M.- François Lusurier doyen des habitants de Borest. Sa vie en a fait pour nous tous Un modèle de dévouement et de probité.

Né ouvrier, il est devenu patron et est arrivé A une honorable aisance.

L’estime de tous l’a mis à notre tête.Vingt-sept ans pompier, il devient eapitaine:

conseiller municlpoi sans interrnption depuis 1885, il devient adjoint pendant trois ans et reste ensuite dix-sept ans maire. ’

L’âge et les infirmités lui font prendre sa re­traite, mais il reste utile à son successeur par ses conseils et son expérience.

iQuions son dévouement. Messieurs, et regret­tons-le. >

La commune perd aujourd’hui un bon ser­viteur.

Nous adressons nos sincères condoléances A l ’honorable famille Lusurier-Bôdiot.

NEÜILLY-EN-THELLEM. Gouglbuu,offiol«r d’Aoadémie.Le Journal officiel de ce jour publie la

nomination de M. Gougibus, directeur de i’Ecoie publique de Neuilly-en-Thelle, au grade d’officier d’Académie.

Nous lui adressons toutes nos félicitations.

avec quoi elle serait alimentée; M. Desain dit qu’avec les droits d’octroi qu’il deman­dait tout A l’heure cela serait facile.

La question est renvoyée A la commission du budget.

Eclairage. ;MM. yinéent, Desain et Serbource récla­

ment pbur l’éclairage de ia ville, qui est dé- fectuei».

Il est décidé que i'horlogé de l’HÔtel-de- Ville ^ r a allumée le soif jusqu’A onze heures,.et que des démarches seront faites auprès de la Compagnie du Gaz.

M . Desain demande s’ii y a quelque chose A faire contre la Compagnie.

M. Néry répond qu il n ’y a que la qualité dû gaz A discuter.

Instituteur-aÿoint. -M. Vincent, restaurateur; demande s’il

CREDIT F O n DE FRMCESUCCURSALE DE L’OISE

Dlrooteup.* J . MICHEL, iTWU, anclei Ilstiin.

Bureaux : d Béarnais, 31, rue d’Amiens.

1. — P rêts H ypothéoaires.Le Crédit Foncier fait, en numéraire,

jusqu’A concurrence de la moitié de la ' va­leur des immeubles, des Prêts Hypoihécaires amortissables dans un délai de 40 A 75 ans.

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Le Crédit Foncier consent également des prêts A court terme. a „ , - amortissemeut,

n ’jraurait pas lieu de demander un adjoint I ®®® durée de 4 à 5 ans, au taux d’in- supplémentaire pour l’école de Crépy. t®fdt de 4 fr. 30 % .

M. Néry, qui avait l ’oreille sans doute un I *’®* Crédit Foncier présententpeu «bouchée», quoi qu’il iait admis plus I des avantages considérables : naut quéc’était celle de son voisin croyant 1° Estioction progressive de la dette. —que M. Vincent demande un! troisième ad- exigibilité du capital. — 3° Facultéjoint au maire, s’écrie que la loi est IA et P®®>'l®®prôts A long terme de se libérer par qu’on oè peut la changer. ’ i fraction. — 4° Libré'disposition des biens

On lui « débouche son ureille » et on for“>ani le gage. — 5» Garantie absolue con- ne prend pas en considération la demande I *'‘® indiscréüon deM.Vjhcent.

— MM. .Dupuy, Desain et Cardin deman-

ployës n’ont généralement pas varié.A Paris, la vie de l’ouvrier est moins chère

qu’ici, son salaire est plus rémunérateur, et pourtant U ne paie pas d’impôts.

Pourquoi lui en faire payer A Crépy ?Les propriétaires de maison, d’une part, ont

vn lenrs ressources s’accroître dans de très no­tables proportions. Une extension centinnelle de 4. l’industrie prouve, d’autre part, que les indus- ' triels réalisent dé gros bénéfices.

La situation se résume donc à ceci ;D’un côté, des ouvriers et des employés aux

ressources msuffisantes ; de l’autre, dt s proprié­taires da maisons et des industriels aux revenus toujours croissants.

L-s imi ôts fixé.', d’après dés lois qui remon­tent à plus de 69 ans, ne cadrent pins avec la situation économique actuelle.

A ceM situation nouvelle, il faut nne régie- meatation nouvelle, coaforme à i’intérét de la eommane et en harmonie avec ies ressources des citoyens.

La loi municipale du 6 avril 1884, article 133, paragraphe 14, permet de demander, dana i’in-

La majorité ne croit pas cette impression ulile'et repousse la demande.

La séance est lé v ^ A 4 0 h. 20.

i * -Cuiéua d’Ëpargiia da,'P^roiitciisaamant da Sanlls.' ‘ 'V.. Avis. ■ '

M. lè pinistre de la jnslice ayant enjoint A tous tes notaires sous-caissiefs des Caisses d’épargne, de cesser leurs fonctions, la Caisse d’épargne de Senlis a l’honneur d’informer le public qu’A partir du 24 février 4904, le siège de la Succursale de Crépy-en-Valois sera transféré en la même villé, rue Lamar­tine, n« 7.

excoptlonnelles plus haut âtées, qu’il est de tenté jusbce d exempter la Masse o u v r i t de l’impôt, qu’il fondrait mettre A la charge des indiistriels et dee-propriétaire» de maisons.' ■ “

Nous vous demandons, en oenséquenee, de youiofr bien élaborer un projet de loi consaorant IM principes lo fvu ti;

Le cantonnier Lassalle avait été dernière­ment, pendant son travail, victime d’un accident par une chute sur le verglas, q u ik l avait occasionné des fractures de côtes et Une 0 essure au gejion.

Le blessé a, de plus, sa femme malade depuis longtemps.

M. Legros, s^nt-voyer, jugeant cette si- taation yrtéressanteru demuadé-t» seeeer» au Toufiog-Club. de.Frànce, qifi^vient d’ais eorder su uotOitBier Cassaile un secounde 80 tn ae i.

II. — P r ê t s Commun(Mn.Le Crédit Foncier prêle : aux communes,

aux département et aux établissements pu­blics.

Le .taux d’intérêt est actuellement :De 3 fr. 85 % pour tous les emprunts dé­

partementaux, et pour les emprunts com­munaux de 40,000 francs et au dessus.

De 4 friihcs % pour ies emprunts commu­naux inférieurs A 40,000 francs.

'E t de '4 fr, 40°/a pour les emprunts des des établissements publics.

L’intérêt de ces prêts peut être abaissé suivant leurimportance et leur durée.

Sadressef, soit en personne, soit par cor­respondance, A BeaiZvats, dans les oUreaux de la succursale, 24, rue d’Amiens. — Join­dre timbre pour réponse.

A 'V IS A U X P O R T E U R S D E

eONli DE L'EXPOSITION 1900La Sooiêtê m utualla frangalM assure

le remboursement de ces Bons. A VINGT FRANCS l’un en 450 liraga, moyennant un versement nniqite de QuAiai Faines par Bbn.

Envoi franco des Tm-ifs et Prospectus sur demande. Four sonsctir8,Aiadfesser an s i ^ social, rue du Bât d’Aigent, 2. A Lyon, ou A H .flusson, 4 ,ruederE pêè,ùSéh& (ôise);

Agée de 22 mois, en pleine période de deih- tition, fut atteinte de la coqueluche, et, mal­gré tous les soins, cette affiectien dégénéra en bronchite. Tontes les ressources avaient été employées pour ramener notre chère petite malade A la santé. HélasI rien n’y faisait. Elle continuait A tousser nuit et jour sans relâche, ne voulait absorter aucun ali­ment, et cette situation nous inijuiétait d’au­tant plus que la dentition, frés douloureuse, provoquait de fréquentes convulsions.

« En désespoir de cause et d’après les conseils des journaux, nous essayâmes votre Emulsion Scott. Que n’avons-nous pas com­mencé plus tôt, que dé soucis nous nom serions épargnés.

< Dés les premiers jours de l’empioi de l’Emulsion Scott ma fillette toussait mnjni et dormait mieux; quelques jours après l’ap­pétit revint. La dentition qui, jusqu’alors, avait été très pénible devint très facile; ma flilette vient encore d’avoir ses œillères presque sans s'én apercevoir.

< .Je vous remercie sincèrement pour les résultats que nous a procurés votre merveil­leuse Emulsion Scott, et vous prie d’uxéer. Messieurs, l’assurance de ma profonde re­connaissance. Corbonhois, rue de l’Abreu* voir. »

Les personnes qui liront ceci, ayant cer­tainement seuci de la santé de leur famille, feront mieux qu’y jeter un regard distrait î elles se rappelleront l’Emulsion Scott et ses bienfaisantes propriétés. Elle réunit en un mélange si parfait l’huile de f t ^ de morue, les hypophosphiies de chaux, dé soude et la glycérine qu aucun remède au monde nu peut arriver A l’égaler. C’est pour Cette rai­son que les médecins la préfèrent A toutes les autres préparations similaires et que, reconnaissant ses qualités incontestables, depuis plus d’un quart de siècle, ils la re­commandent non seulement pour les mala­dies des enfants, mais aussi ^ u r la con­somption, la scrofule, toux chronique ef pour toutes tendances A l’affaiblissement du système vital. Les principaux hôpitaux font journellement des épreuves comparattvea qui, invariablement, tournent en faveur de rEmulsion Scott, prouvant que celle-ci, mieux que toute autre, permet d’absorbèr facilement l’huile de foie de morue et sur­tout d’en utiliser avec profit tous les p rin c ip e s curatifs et reconstituants. Essayez-en donc et vous verrez ce que peut accomplir cette idéale combinaison d’huile de foie de morue et d'hypophosphites h qu’est l’Emulsion Scott; mais N ayez bien soin d'exiger la véritable. Chaque flacon au­thentique porte sur son enve- ! lo{|g% la marque de fabrique 4

IIb lllADciênp offreffratuitenientdefalra UH nOMStCur connaître A tous ceux qui sont atteints d’une maladie de la peau, dartres, eczemas, bqntons, démangeaisons, bronchites chroniques, maladies de la poi­trine, de l’estomac et de la vessie, de rhumatismes, un moyen infaillible de se guérir promptement ainsi qu’il l’a été radi­calement lui-méme, après avoir éouffert et essayé en vain tous les remèdes préconisés.. Cette offre, dont on appréciera le but huma­nitaire, est la conséquence d’un vœu.

Ecrire, par lettre ou carte postale, à M. Vincent, 8, place Victor Hugo, AGrenoble, qui répondra gratis et franco par courrier et enverra les indications demandées.

„ , LA P H L É B I T E , ,Voulez vous vous mettre A l ’abri de 1 em­

bolie, l’accident le plus terrible de la phlé­bite f Si vous y avez échappé, vouleZ-vous éviter les enflures persistantes, les engour­dissements, l’impotence qui résultent si sou­vent des phlébites anciennes? Prénez A 'chaque'repas un verre A liquetir d’Elixcii? d e V i ^ i n i e qui rétablira la circulation et fera disparaître toute douleur. Le flacon, 4 f r . 5 0 , franco. Paris, 2, rue de la Ta- cherje. Envoi gratuit de la brochure ezpli- cative. ______ ‘ ' • '

l é Céront ; M. Roostr.Imprimerie administrative et. commerciale ___________ de Senlis.

A n aon oM ^ ad ieta lM S ,

‘ Aanoii I”TRIBUNAL DE COMMENCE

DE SENLIS

Les créanciers prémmês delà hiila lite du rieur Bam, épicier A SeoUs, déciarée par jugement du Tribuiui de Commerce de Sentis, le ringt-cinqJanvier mil neuf cent un, sont mvités 1A serendie le Vendredi tînot-dnM -Fi rier mU neuf a n t un. é dits . ■ i heura du matin, an Sielh du IW -. banal, rite SaInt'Piene, pour la ao- - -mtiiaima da m dto déiuar' (T V mode fiela yMmcatloii d e l l a ^

te 6 r e ^ du tribunal, ttGHOt,

f

Page 4: BULLETIN mFORIIATlOHSbmsenlis.com/data/pdf/js/1901/bms_js_1901_02_17_MRC.pdf · 2014-02-18 · dim anche 17- F év^ier^ iÈÔ{> i', f’Er= ' !-'I!-’(',ï“«-'I'' : ' ! ' ' «

SENLISJOURNAL

-.-I .

a e ^ . t f é p b ^ e , b ^

VENTE SUR ÏIC3TATION

□ " U N E M A I S O NA USIQH OE CÔBIERCE OÉ ŸiHS

Stoé6 à CIBES-ÏjES-MELLO» en la Craç4eRae.

OBDU D1I lOÇB !• Lecture dn rapport da Conseil

d’admlni^âtlott:. 2* L O et^ du rapport du Commis-

sairé des coiaptes.3* Soumission ■ à l’Assemblée gé

nérale de l’approbation dès comptes.4’ Nomination da ou des c r i^

missaires des comptes pour l’année1901- , r, X J tle Président,

ÜÜCOMET.

L’ indication aura lienl e Dinasts*®^* * 0 : .M a r «

4 9 0 1 »à isu» heurt s as reJeese.

m l’Etude de ¥• Collas, notaire

En 'sertu d’an jugement sur requÔttt:^endu par leTr^bun«j çivild-

S’ A *• iSCATT, aroué t SmB»,[ p r ^ t i l a r e n t e ; .

3* i M’ TODRTTLLE. notaue|a Neuiliy-en-ftèUe. dépositaire du ca­hier de* cbaiges. ' .

Abt 4Par acte au Greffe da Tribunal c i^

de Senlis lOise), du dense détMmbre mil neuf cent, enreglrtré, M. Lraïo- 00*. ancien notaire à Nantenil-le- Haudonin, a déclaré aroir cessé ses fonctions et vouloir opérer le retrait de son cautionnement.

le Greffier du Tribunal, (Signé) «EABSIS.

p Æ i o & l e S«iUs.les«*e jiBTierjinil neuf cent on. enregistré,

Et awreqnêies, poursuites et dili­gences, ide:

lo Kjflame PlaTie-rJbristine Eou- eou rentière, demeurant a Steen- becqué (Nord), veuve de M. Anguste- Hippols&ïtirlotta;

o -u . Alexandre Turlotte, ménager d e m ^ s S * Ppm.à-Ban, commune de l a r g u e ;

«“IdonirBaîfaYoine. ral- J ^ ^ r , avec . lequel ede demeure è

? * ^ È tm e ^ N sieur Battavoine pour assistw et autoriser son ^poo*® •

a* M Eneène Batlavome, inioam- dei», demenràità Nogeni-les-Vierges;

6’ Madame Elise D tté n in ,^ ^ se de M. Ferdinand Marteau, ^eniste-«ree lequel éUodemeure à Lüle; f r l^m ondit «etir Marteau pour «yirt«r.ataBtotitar-sott épouse,

ff H. Gustave-Josephderi dêmenrant à Pan», rue Péiol,

-”^?MadameGsbrieUe-JuUe sreave de M- PautrAlexan^eménagère, demeurant A Calais,jnenageror ^ 60”““® ?*"“

«■ naturelle et légale de ses < déux enfants mineurs. Panl- : S n e Dhénin et Margue- « rite Gabrielle Dhemn, »

Demandeu's ; Ayant M’ Deiaporte pour avoué ;

, Eu Méssice, on lui dûment ap-

ju tb u r Dhéain. rant à.Calais, bonleyard-Gambetta,nninérô'SS; ^

u AU nom et comme *n- • brogë-tntêur des mmenrs ( Dhénin, sus-nommés;

Etadei de M* Auguste SAntTE-BEOTB,I avoué à Sénüs.

I VENTE SUR LICITATIONd’uick

M A I S O NSituée à SENLIS.^

rue de Meaux, n* 33,avec

eiPOmistaiM«* A OépeniluiioeB, C o n r

En un seul Lot.L’adjudication aura lieu Je M ard i

1 » M a r u . t s p t , heure de «ko».

ED-l’andiénce des criées du .TribunaiCivil dèpremièreinstanwdeSenl s. an Palais de Justice de ladite TUle, raedelaSépnbiiqne.

S'oOrewer peur tous renieifnstntntt !• A M" SAINTK-BKOVE. avoué »

Sailis, poursuivant là vente;r A M' MORAND, avoué à Sanlis

présent à la vente ;3 Au Greffe du Tribnnàl avu de

nfpmiAcfl instance dô S^ lis « oùMkier des charges est déposé;

4- Et à m: PETIT, notaire à Senlis, pour visiter.

Etude dd M' SSEBBB, hitisder à Potti-Sai^-Maxence

Pour ralBCh de aautè,A C è d è r d e iStuiUe"B O N F O N D S

vins, Liqueur*, T*b*e* * Epicerie |BU» AOtiAjJlHDi

BON EiPUCEMENTS’adresser pour tous renseignements.

iM ’DHÈRBE. 297

Gkobgbs MORAND, li­cencié en droit, avoué à Senlis, rue Saint-

. , Eilaire, n’ 10, succès- Etudes de ' ggnr de M* J ævwux ;

Je i de M’ BEADCHAMPS,I notaire à Pont-Sainte-,\ Haxence

Vente aux enchères publiquesd’un

Fonds de Commerced’Eflireprlée de Baie,

SDCetaclee e t FAles publies, avep Pdbit de Boleeone,

Exploité à PONT-&"-MAXENCE,■ ruedeCnry. .

l ’adjndleatimivnra^ej! Q ' U N E ,M A 1 S 0 Nl e D lm a p is h e 1 ? . F ^ e r i e r 1 -

, Ab o i ,d deua heurM de releree,

En l’Etnde et par le ministère de M'BxAdchaxes, notaire à Pont-Sainte-

■ ^ ^ M a x e n c e , _ commis à cet effet.

»,laaé de M ' SAlNTK-BEüy» tvoaé « SéüliSt

8or saisid louBtohiUèrs

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I P M r s a t is M T B le » R e ^ M e s a t o n l t a W 5 fa u s s i r é d u i t g v e p o s s ib l e , i l V i e n t d e t r e . c r e e u ^ T e s a n o a r e i l s d ’u n e s o n o r i t é é t o n n a n t e , m u n i s. ^ r a i a t f e d » u n f o n e U o n n e m e n t

S p a g n o n » i n d i s p e n s a b l e s A l a n s c l i a q u e f a m i l l e .

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k ë l i e u ï - , S i l nom bre de ces appareils m is en vente à ces conditions est lim ité.S ’a d r e s s e r o u é c r i ^ r e a

M . E . d e E O Z Y C K I . fa b r ic a n t , « .Succursale : e O , r u e d u C o n n é t a b l e , a C H f A M T I C L Y .

EphaiigeB c o n tre a p p a re ils p h o t o g r a p l i i q R e B j i t ^ e t e j U Ü M ^ ^ L ^ ^

Y m :? ~*ss msm' , très étendue »ur la vallée de l’Oise.—

D E U X L O f i E M E R T S t j; S’adresser audit ; M' FÉTIZON, no-avoo Itaire, pour les demandes de rensei-

E C C a i E » & R E M IS E S jgnements, plans-afflches et permis deS’adresser à M-. TIBLET, m e d e l'!* !!!^ --------------

la Fontaine-des-Arènes, Sshus.

S^adrester pour les renseignements : 1’ A M’ MORAND, avoué i Senlis.

nomrsoivant la vente : .^ A M" BEàU'CHÀMPS. notaire à Poht-SaihteiMaxense, dépositaire du cahier des charges.

même ;ÉTUX)B

, M" GeOBGBS MORAND, licencié en droit, avoué à Senlis, rue

, I Saint-HUaire,n’ 10;Etndes de { pbovOT , notaire a

Arpajon (S.-et-O.); QUESTIEB, notaire à

Chambly.

VENTE SUR naT A T IO N

. J ' f l i r r . » M a i s o n ” B o r r g e o i s en ^ l 'a a i i t tin, è d®u* heupe* Silnée è ARPAJON,

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pobüqaes, de :PaxMiiiBKMBST. — U n e .M a l -

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Beu dit ie Bois Saint-Denis, près la gare de Chantilly,

canton de Creil, arrôndrsseiaent de .SenUs,

. département de l’Oisé,. , E a . *««1

(.’adiudication aura lieu ie M a r d i I S M a r s 1 9 0 1 ,

heure de ptuH»Sa l*audienc6 des criées duTrihonel

civil de première instaûce de^en-^ Us su pelais de Jtwuoe de ladite viUa, me de U Rèpohixiue.

S'adresser pour les renseignements;1* A M’ SAINTE-BEUVE, avoué à

Senlis, poursuivant la vente ;î ’ A M’ FERTÉ, notaire à Senlls';3* A M’ LENOIR, huissier à Sen-

Us;4’ Et au Greffe du Tribunal civil

de Senlis, où le cahier des charges est déposé.

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des ville et arrondissem«it .d* Senhs (Oise).

L’adjudication aura Ben i l e D i n m n o L e t r o i a M a r s

" ' ' “ “ ‘i d deo» tur?é"<à reUcée,“ au n te \S r ètege : deux chambres ! En l’Etude et par le ministère; I de M’ Pnovor, notaire a Arpsjon,“ G r^ e r et mansarde couverte en j commis à cet effet.*“ i®®’ . en vitrage ■ ' S’adresser pour les renseignements ;cemeî%orrido , c S t s a y f m ^ ^ ^ 1’ A M’ MORAND, avoué à Senlis,

. Samus- salle de bitiard, deux poursuivant la vente ;I f a m C à i 2’ A M’ SAINTE-BEUVE, avoué à

Grenier au-dessus couvert en sen B s, présent à la vente; . tuüM. i 3’ A M- QÜENTIER, notaire à

Jardin. . . . . ’Chambly;Lavoir couvert en ardoises oa ^ p jjQ yoj, notaire àbanes à lapins, voLères, 0®“ “®“ . ^rpajon, dépositaire du cahier desd’aisance. . i u i charges.

L’ensemble tenant P f «evant à la . —ftrandè Rue, au fond à ;Thérain, d’un cété h droite a M. Bor-, igne, à gauche M. Louis. | 1

Dboxiéhbmkîit. — Et les O b j e t s ^

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I du 16 Février 1911. — Henry Sagnie I Chronique agricole. — Pluohtt. Cul- I tore des betteraves en poquéts. —

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par.M FouBBpv, jlhure des betteraves en poquéts. —portant pour enseigne Hôtel du Nord I [jgjfgy. _ Les rouilles des céréales.

Consignationpoi^eneHrir riOOfr. j -^adresser :

Pour visiter, sur les lieux;Et pour tou» renseignements :1’ A M’ BENOIST, notaire à l’Isle

Adam: . ,2’ Et à M.’ QÜENTIER, notaire *

Chambly,. dépositaire du pahier des chargés. '■ I- . :

Trabut. Les agaves textiles eh Algé­rie (I flg.). — Noël. Laboratoire ré­gional d’mtomologie. — Chauvelin. Date de là clôture de la ehasse. — Marsas. Société nationale d’égricnl- ture. — Remy. Revue commerciale. — Boite aux lettres.

Brade de Mf Louis D£:RV A ü D notaire ià Verberie (Oise).

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:Etude de H* a . lohbqis, notaire à Précy-sur^ise.

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En l’Etude et par le ministère de M’ Lombois, notaire à Précy-

sur-Oise.

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Le Dimanche u Fétrier esoi, à une • eure et demie.

■ En l’Etude et par le ministère de M’DsBVAun. notaire à Verbene.

mAmb Atc d e

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taire.à Pant-S*'-M8xence. 40 . si-es terroirs de;Préoy-*ur-OI»e, Vlllare-».TS’-L*u

• t Biainaoupt,Etude de J*’ PÊTITj notaire a, SenBs.

La vente mobilière, par suite de A Vendre par Adjüdiwtionla faillite Bbibt. épicier à Seni*®. M A T C O N B Q Ü R 'G E O IS E Boncée pour demain Dimanche 17 Fé- ; J « A l ù U » «vrtèr, e . t re m l.e è une date qui OU A USAGE OE COMMERCE• e r a ultépleupemant fixée.

M X i u ê r r se trouvant dan's la iïttd a» d» maison, savoir ; un casier et ses tablettes, ia planche de j lT d e v M tu re ,.s t ie rideau avec, l’échelle dn grenier les chantiers de ;

“ l o u i s ISCA YT, docteur en droit,. ïTohé à Séiilis, me de Viilevert, n* 7, sucs' de M' Smiis Oéa*( ts ;

THIROUIS, notaire à Acy-en-Multim.

SPORT VÉLOCIPÊDIQUES È N I^ L E N

ADJUDICATION DE LA BUVETTE- DU VÉLOOROIIIIE

Le Comité d’Administration du Vé­lodrome a l’honneurde prévenir MM. les Commerçanu susceptibles de se ; rendre adjudicataire delà buvette an Vélodrome, que cette adjudication aura Beu le> Jeudi vingt et un Fé­vrier oourant. Le Comité se tiendra en permanence ce jour-Jà, de huit Mures d neuf heures du, soir, au 1 1 ' Wii MAted nmir

Sise à LA CHAPELIX-EN^SERVRAL route de Paris à Lille,

Le Limanehe i i F tirier 190!, i deux heures,

.En la Mairie de La GhapeUe-én- Serval.

MÛME ÉTUDE

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A Vendre.par Adjudicationie Dimanche S Mars, à deux heures.

En TEtnde et par le ministère de M‘ Lombois, notaire.

I MÊME ÉTUDE

M Veaerf»»» «

m a i s o nâveo Cour a Jnrain ,

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j' MÊME ÉTUDE

1 & m i“4 m is A t*

8k 7B* 48® de TerreI En s é Pareelies,I sises terroirs de: Saiiit-L*d- o’Esskhsnt et Cbamqist-

Etude de M’ iPXBNASD MAGNIER, notaire à Baron.

même ÉTUDE

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A Vendre par AdjiidicationA VKRBKIIIS ;

En l’Etude et par le ministère de M’ DanvAun, n o l ^ .

Le Dimanche S4 Fèprier 1901, à deux heures._____

Etude de M’ BALËZEAÜX, notaireI ‘ ChantUly.

A Vendre par AdjudicationEn l’Emde et par le ministère de

IM’ Balézeadx. notaire i;tajantiHy. Le Dimanche 47 Fars i io i ,

à deux heures,iUilI

.H o m m e a c t i f , 35 ans, d ieposart de p lusieurs Jours par sem aine, d e m a n d e à l e s e m ­p l o y e r : é c r i t u r e s , v o y a g e a o u a u t r e s .

Ecrire S. DOUBLET, Senlis.

mtr- O n d e m a n d ie p o u r la I q u i r e a i l i e r i e u n a p p r e n t i I tu f té e t n o u r r i .

Sladresser au Bureau du Jo'arnal. 65

« tr M . Deschaqoips, charcu­tier à'Chantilly, denuende un ap p ren ti. A3

«m* O n d em an d e u n m é-naE é, sans'^ei^snti l a I p m m e c o m m e c p n è J e r g e e t ’s* b iM u p ap d e l a b a s s e - c o u r , l’h e i a n i e ^ r d i - n l e r , s a c h a n t e o n d u l r a l e s c h e ­vaux.

S’adresser chez M. VELUI, Guéi- dé-Creil. 37

«9 - H o m m e m ar4é, 33 ans,connaissant très bien ia ehasse, d e­m an de p la c e d e (parde.

S’adresser à M. FRET, a Conchy- les-Pots (Oise). - 46

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Le cahier des charges, con’enant les conditions de la vente, est déposé en l’Etnde de M’ CoUas, notaire à MeBo. __

Fait et rédigé par l’avoué ponrsui- vsmt soussigné.

Sentis, le 16 Février 1901.Signé : P. DELAPORTE.

Et enregistré.^adresser pour les renseignements :

!• A M’ DELAPORTE, avoué pour-Eoivant la vente ;

2’ Et à M’ tO LU S, notaire àMelio, . ..Pour insertion.

Signé : Paul DELAPORTE

ABT. 3.Convocation ponr l’Assemblée Généra-

C 0 I F A 6 N I E D E S EA.UXDE LA VILLE DE CREIL

Société anonyme au capital de 86.000 f»

Les Actionnaires de la Compagnie des Eaux de ia Vil'e i f Creil sont convcqnés en Asstmbiée générale ordinaire pour le Samedi seize hars mil neuf cent un, à deus heyes M l’apris-midi, à l’Usine des Eaux de CreB, siège social.

Pour assister à l’Assemblée géné­rale ordinaire, les actionnaires sont tenus de se conformer aux disposi­tions de l’article 3 i des statuts, ainsi eoncu :

Abt. 34.Les possessenrs d’actions au por­

teur antres que les souscîiptenrs pri­mitifs doivent, pour avoir le droit d’assister à la réunion.en Assemb.ee sénéiale qui suivra la cession a eux faite, faire conusitre à la Société, par lettre recommandée, au moins quinze jours à l’avatce. 1e nombre et le nu- mé 0 des actions dont ils sont duve nus les propriétaires et déposer ces titres, an plus tard d'X jouis ayant l’Assemblée, au siège de la Société; il leur sera délivré une carte nomi­native qui est personnelle, sauf msn- dat, dans, les termes de l’article S7 des statuts-

Les autres possesseurs d’actions an porteur anront le droit de les déposer dans la caisse sociale; en tous cas, ils devrontôire en mesure de justifier qu’us en sont toujours détenteurs

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à uni heure de reletie.En la salle de la Ualrte de Neolchelles

Par ie ministère de M'THiBoinx, notaire à Aey-en-Muitien,

commis a cet effet.S’adresser pour les renseignements

V A M’ ESCAVr, avoué à Sentis poursmvaut ia Vonte ;

2’ A M’ IHIROUIN, notaire à Acy- en-Muitien, dépositaire du cahier des charges.

UiUUé *•» — 'l'antre à raison de tant par an potir trois ans. Le minimum üxé d’avance sous pli cacheté sera ouvert devant les soumissionnaires.

Le Comité se réserva le droit d’ac­cepter les eoniitiôns qui lui paraîtront ies plus avantageuses sous i® rapport de la durée. ,

On peut prendre commnntcabon du cahier des charges, soit au Café du Nord, soit chez M. ia docteur de

Le Prisid nt, V D* RAÏSSAC.

IM • SAVARY, avoué .à Senlis, place Henri

TOUSTILLE, notaire àNeuibyen-Ihelie

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I M O i ,d deux heures de reletée.En l’Etnde et par le ministère.

de M* Todbtille. notaire à Neuiiiy- en-TheUe,

commis è cet effet.Sf adresser pour les rtMeigstmenb

r A M- SAVARY, «voué à Sentis, poursuivant la vente;

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notaire à Cbambiy* ie Dimancy-t 47 Fétr.ier 4904,

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