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Au niveau global comme à celui de la France, on constate le même cercle vicieux :

les inégalités creusent des fractures sociales sans précédent, une défiance envers les institutions et les systèmes au pouvoir, une attirance pour les mouvements populistes et extrêmes.

Face aux inégalités, l’OCDE a multiplié les initiatives pour repenser et proposer des approches innovantes pour une croissance inclusive. Elle anticipe et accompagne le mouvement qui, partout dans le monde, interpelle pouvoirs publics, société civile et entreprises à repenser la croissance, pour une croissance inclusive, prenant en compte les aspects environnementaux et sociaux, dans un souci d’équité sociale et culturelle, afin d’œuvrer aux désenclavements et contre les exclusions.

À la veille d’une élection présidentielle française aux contours inédits, nous avons souhaité accorder un espace au dialogue, résolument intergénérationnel, divers et ouvert, pour donner à entendre un discours moins dichotomique sur les entreprises et leurs rapports au monde.

Il est possible, voire nécessaire, de concevoir que les entreprises n’entretiennent pas uniquement un rapport au monde d’exploitation et de destruction, quelle que soit leur taille, et qu’il leur est possible de concilier but lucratif et intérêt général.

Par ailleurs, les entreprises ne peuvent réussir à relever seules ces défis que sont la réduction des inégalités, la valorisation des territoires ou l’inclusion

des personnes. L’interdépendance induit la co-responsabilité et la co-construction. C’est pourquoi, certaines n’attendent pas d’être de simples maîtres d’ouvrage, mais proposent et innovent en matière sociale, en invitant et en associant des parties prenantes soucieuses du bien commun.

BtoW : la croissance inclusive redéfinit le rapport au monde des entreprises La conférence abordera également la notion du « monde » comme celui d’une communauté élargie, où les entreprises prennent la mesure de leur impact sur la société d’une manière beaucoup plus étendue, en élargissant la définition des personnes et les dimensions avec lesquelles elles ont « affaire ».

INTRODUCTION

Croissance inclusive La croissance économique est inclusive « lorsqu’elle crée des opportunités pour tous les segments de la population et lorsque les bénéfices de la croissance, à la fois économiques et non-économiques, sont redistribués de manière équitable au sein de la société ».

Définition de l’OCDE – initiative pour la croissance inclusive

Retrouver les thématiques de la croissance inclusive au Forum de l’OCDE les 6 et 7 juin 2017

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PROGRAMME

Accueil, café

Introduction de Mai Lam Nguyen-Conan - Viavoice Diversity

Discours de bienvenue de Gabriela Ramos - Conseillère spéciale du Secrétaire général, Directrice de Cabinet et Sherpa du G20 « Les entreprises performantes sont aussi les plus proches de la société - pertinence et portée de la croissance inclusive aujourd’hui »François Miquet-Marty - Président de Viavoice

Ouverture sur le monde, par Soraya Ferahtia, inside makers et lauréate du prix Live for Good : revue d’un tour du monde auprès de 50 intrapreneurs sociaux « change makers » « La croissance inclusive et l’entreprise en France », pourquoi et comment – Débats avec des acteurs engagés et exemplaires. Animation de Patrick d’Humières, CentraleSupélec Exed et Académie de la Transition Durable. Débat 1 : pourquoi la croissance inclusive est aussi l’affaire de l’entreprise ? Du contexte sociétal aux stratégies locales. Romina Boarini - OCDEAlexandra Palt - L’OréalRodolphe Durand - HEC Débat 2 : La situation française justifie une croissance inclusive qui associe les entreprises ; contexte et voies de progrès …Antoine de Clerck - OrangeBrigitte Delord - Legallais/Global Compact FranceHelène Valade - SuezBenjamin Blavier - Passeport Avenir Débat 3 : Clés de succès et recommandations pour des politiques d’entreprise en faveur de la croissance inclusive – Engagement et performance.Nicolas Vincent - AFDMarianne Eshet - SNCFJean-Christophe Laugee - Danone Conclusion et synthèse pour l’action

Rapport d’étonnement de Kayoum Fane, Président de WHIRESynthèse conclusive et perspectives VIAVOICE DIVERSITY

8H30 – 9h00

9h00

9H05

9h20

9h30

9h50

10h - 10h45

10h45 - 11h30

11h30 - 12h15

12h15 - 12h45

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L’OCDE définit la croissance économique comme étant inclusive « lorsqu’elle crée des opportunités pour tous les segments de la population et lorsque les bénéfices de la croissance, à la fois économiques et non-économiques, sont redistribués de manière équitable au sein de la société ».

L’esprit de la croissance inclusive réside dans la réduction des inégalités économiques et non-économiques. Le débat sur la croissance inclusive se concentre sur des thèmes clés tels que l’accès équitable à l’éducation, la santé, aux infrastructures, aux services publics ou la réduction des inégalités entre les sexes.

Cependant il est aussi important de souligner le rôle du secteur privé, qui est également un moteur de cette croissance inclusive. C’est pourquoi il est capital de créer un environnement compréhensif, juste et transparent qui doit favoriser

l’intraprenariat ainsi que la création d’emploi. Les PME ont elles aussi un rôle clé à jouer dans le cadre de la croissance inclusive. La contribution du secteur privé ne se limite plus au versement de salaires, de recettes fiscales et à la formation du capital humain. Il s’agit d’intégrer à l’activité économique de nouveaux acteurs sociaux parmi les segments de la société les plus marginalisés. On parle alors de base de la pyramide sociale qui inclut les personnes qui vivent avec moins de 8$/jour, ils sont estimés à 4 millions dans le monde .

La croissance inclusive est porteuse de l’idée que l’accès à l’éducation, la protection environnementale, la couverture sociale, la cohésion sociale et le fonctionnement des institutions peuvent être intégrés par les entreprises dans leurs stratégies économiques. Dès lors qu’elles se positionnent par rapport à ces questions sociales, les entreprises sont à même de créer

de nouveaux marchés, renforcer leur production et permettre d’améliorer les conditions de vie de l’ensemble des acteurs sociaux qu’elles touchent.

Il n’existe pas de modèle unique de la croissance inclusive. Le contexte spécifique de chaque pays crée inévitablement des priorités différentes. Dans les pays en développement, la croissance inclusive se manifeste principalement au travers du renforcement du cadre institutionnel et de la création de liens sociaux, tandis que les pays les plus avancés doivent davantage se porter sur la protection sociale et l’accès aux services. Ce polymorphisme de la croissance inclusive rend nécessaire l’utilisation d’instruments de mesure de l’impact social des entreprises mais aussi de l’inclusivité d’un contexte économique national donné.

Pharmagen Limited, le premier producteur de principe actif pharmaceutique au Pakistan a lancé une franchise opérée par des micro-entrepreneurs locaux afin de fournir l’accès à l’eau potable pour plus de 120 000 personnes sur place. Hussain Naqi, CEO, «En fournissant un accès à de l’eau potable à prix raisonnable, nous ne luttons pas seulement contre la mortalité enfantine et les maladies liées à l’eau ; nous créons une activité durable au niveau local dans l’une des région les plus marginalisées du Pakistan».

Un exemple de stratégie de croissance inclusive ?

Adopter une stratégie d’entreprise fondée sur les apprentissages tirés de la croissance inclusive peut conduire à une réduction des marges de profit à court-terme ce qui implique qu’un effort de restructuration des perspectives de bénéfices. Néanmoins, ces effets sont compensés par l’ouverture de nouveaux marchés sur lesquels les en-treprises ont la possibilité de bénéficier d’une loyauté accrue des consommateurs et d’une chaîne de production renforcée, qui résulte en un retour sur investissement à long-terme. Les actionnaires jouent un rôle décisif dans l’adoption de la stratégie de développement de l’entreprise. Il est aussi à noter que la nature durable et inclusive de telles stratégies de développement peut s’accompagner d’une hausse du prix des actions.

Q/A CROISSANCE INCLUSIVEQu’est-ce que la croissance inclusive?

Une croissance inclusive compatible avec l’actionnariat ?

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Différences entre croissance inclusive et ESS ? RSE ? Philanthropie ? Social Business ? Shared Value ?

Economie Sociale et Solidaire: l’ESS désigne un ensemble d’entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou fondations, dont le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d’utilité sociale. Ces entreprises adoptent des modes de gestion démocratiques et participatifs. Elles encadrent strictement l’utilisation des bénéfices qu’elles réalisent : le profit individuel est proscrit et les résultats sont réinvestis. Leurs ressources financières sont généralement en partie publiques. En France, elle représente 10% du PIB et 12,7% des emplois privés.

Responsabilité Sociale d’Entreprise: la RSE vient définir une notion de responsabilité des entreprises quant à l’intégration de leur impact social et environnemental dans leur activité. Il s’agit d’inciter les entreprises à internaliser leurs propres externalités afin de pérenniser leurs activités et leurs profits. La RSE correspond aussi à l’effort financier qui découle directement ou indirectement des entreprises à but lucratifs et qu’elles consacrent généralement à la poursuite d’un engagement social ou environnemental.

Les motifs d’allocation de la RSE peuvent aller de la philanthropie à la nécessité d’encadrer les risques inhérents à leur activité.

Si la RSE est un instrument qui permet aux entreprises de transformer une partie de leur activité économique en bénéfice social, alors l’intérêt de la

croissance inclusive est d’ajouter la participation des segments sociaux les plus isolés à la création de richesses. Création de valeur partagée: plus connue sous sa dénomination anglaise de « Shared Value », l’idée directrice de la création de valeur partagée réside dans le fait que les entreprises qui adaptent leur business model afin de répondre à des problématiques sociales, disposent ainsi d’un avantage comparatif. Ces problématiques sociales laissent aux entreprises l’opportunité d’ouvrir d’elles-mêmes l’accès à de nouveaux marchés durables via une restructuration de leur activité autour de l’importance de créer de la richesse sociale. Le concept de shared value est par conséquent l’une des pierres angulaire de la croissance inclusive en cela qu’il propose un renouveau des modèles traditionnels de la responsabilité sociale des entreprises.

Sources: OECD (2016), The Productivity-Inclusiveness Nexus: Preliminary version, OECD Publishing, Paris. OECD (2015), All on Board: Making Inclusive Growth Happen, OECD Publishing, Paris.

OECD (2015), Innovation Policies for Inclusive Growth, OECD Publishing, Paris.Business Call to Action (BCtA), Implementing inclusive business models: how business can work with low income communities.

Harvard Business Review (feb 2011), Creating Shared Value, Michael E. Porter, Mark R. Kramer. Portail de l’Economie et des Finances, Centre de Documentation (CEDEF) www.economie.gouv.fr/cedef/economie-sociale-et-solidaire

Cercle vertueux de la croissance inclusive

CRÉATION D’EMPLOIInclusion de la mixité et

de la diversité

ATTRACTIVITÉ FRANCE ET ENTREPRISES Innovations

durables et solutions du futur

Reproductions autorisées avec mentions de « viavoice-diversity »

RÉDUCTION DES ÉCARTS - de ségrégation

+ de bien être

RENFORCEMENT DU POUVOIR D’ACHAT

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L’OCDE a lancé l’initiative «Tous ensemble pour la croissance inclusive» (All on Board for Inclusive Growth) en 2012 pour aider les pouvoirs publics à affronter l’enjeu que représente le creusement des inégalités. En 2015, elle a soutenu et accompagné la création du Centre pour les opportunités et l’égalité (COPE), plateforme d’échange de données et d’expertise à l’intention des différentes parties prenantes et des responsables de l’action publique devant contribuer à dégager de nouvelles perspectives en faveur d’une plus grande égalité dans la société. Elle a également parrainé le lancement de l’initiative «Maires pour une croissance inclusive», réunissant 51 maires du monde entier engagés à soutenir l’agenda de la croissance inclusive par des actions concrètes dans leur territoire.

Créateurs d’emplois, pourvoyeurs de formations et de qualifications et investisseurs à l’origine du développement d’un capital physique et intellectuel fondamental, les chefs d’entreprise ont un rôle central à jouer dans l’avènement de la croissance inclusive. Ils sont mieux placés que quiconque pour dénoncer le creusement des inégalités et promouvoir des solutions innovantes.

Des études montrent que les stratégies destinées à promouvoir la croissance inclusive, par exemple l’investissement dans les ressources humaines, peuvent entraîner une amélioration des performances des entreprises en stimulant la productivité et en suscitant l’émergence d’un personnel hautement qualifié et motivé. Certains chefs d’entreprise et certaines sociétés ont déjà reconnu qu’instaurer des pratiques

inclusives dans les entreprises a le potentiel d’enclencher une dynamique du gagnant-gagnant entre les salariés et les sociétés.

Afin de forger un partenariat avec le secteur privé sur ces questions, l’OCDE est en train de mettre sur pied un

réseau de Chefs d’entreprises pour la croissance inclusive. Ce réseau sera constitué de personnalités de premier plan du monde des affaires, qui aideront à définir l’agenda international sur la croissance inclusive, ainsi qu’à identifier, promouvoir et pérenniser des pratiques qui soient tout à la fois bénéfiques pour l’inclusion et pour les entreprises.

Le réseau créé par l’OCDE s’efforcera de mettre en exergue ces pionniers de la croissance inclusive, en leur offrant une plateforme internationale où ils

pourront faire valoir leur point de vue sur la manière dont l’interaction entre les politiques publiques et les stratégies des entreprises peut favoriser la croissance inclusive.

Ce réseau OCDE des Chefs d’entreprises pour la croissance inclusive œuvrera

à concevoir des solutions à des questions fondamentales qui se posent à la société et aux entreprises, par exemple :

• Comment intégrer les engagements envers la croissance inclusive dans la pratique quotidienne des affaires ?

• Comment promouvoir efficacement l’investissement dans le capital humain et l’acquisition de compétences sur une base continue susceptibles de contribuer à réduire les inégalités et à favoriser la croissance inclusive ?

• Comment les entreprises peuvent-elles réagir à l’avènement du numérique et à la montée en puissance de l’économie des plateformes tout en continuant d’offrir des emplois de qualité ?

• Comment utiliser la chaîne d’approvisionnement pour promouvoir une croissance durable et inclusive ?

• Comment les entreprises peuvent-elles contribuer positivement à la santé et au bien-être des communautés au sein desquelles elles exercent leurs activités?

• Comment assortir les politiques publiques d’incitation à adopter des pratiques favorables à la croissance inclusive dans le secteur privé ?

LA VISION DE L’OCDE DE LA CROISSANCE INCLUSIVE : QUEL RÔLE POUR LES ENTREPRISES ?

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ASSOCIATIONS AMIES

Live for Good, start-up sociale créée en septembre 2015, a pour mission de réaliser le potentiel des jeunes de moins de 27 ans venus de tous horizons par l’entrepreneuriat social et le numérique.

Pour concrétiser sa mission, Live for Good a développé 2 programmes :Le Prix Gabriel : à travers son prix, Live for Good récompense chaque année 5 jeunes porteurs de projets à vocation sociale ou environnementale en leur of-frant un programme d’accompagnement

complet de 10 mois avec une bourse (env. 10 000 € par an et par lauréat), un programme d’incubation (en partenariat avec la Social Factory : poste de travail, formations et réseau d’experts), du men-torat (en partenariat avec le Moovjee) et un soutien technologique (en partenariat avec des entreprises comme Microsoft, SQLI, …). Les 5 lauréats ont également l’opportunité de participer à une Lear-ning Expedition de 10 jours dans la « Silicon Valley du Social Business » aux Philippines.

La communauté des Entrepreneurs for Good : au-delà des 5 lauréats, Live for Good accompagne également l’ensemble des autres candidats éligibles au prix en leur proposant un socle commun de services d’accompagnement (forma-

tions, sessions de coaching, opportunités d’affaires, …). Pour la première édition du Prix Gabriel, Live for Good a reçu 100 dossiers de candidatures et accompagne donc 100 jeunes porteurs de projet (dont 5 lau-réats de façon quotidienne et intensive). Au-delà des jeunes accompagnés, Live for Good a tissé un réseau de plus de 30 partenaires (acteurs de l’écosystème, entreprises, …) et a déjà mis un pied à l’international en nouant une collabora-tion inédite avec l’organisation philippine Gawad Kalinga. En 2017, Live for Good souhaite démultiplier son impact en sensibilisant et en accompagnant encore davantage de jeunes.

Dans notre pays, les enfants d’ouvriers ont 10 fois moins de chances d’obtenir un bac S et 20 fois moins de chances d’intégrer une grande école. Les inégalités sociales et les discrimi-nations pèsent de tout leur poids sur les jeunes issus de milieux populaires. À potentiel et travail égal, ils doivent surmonter des déterminismes sociaux, économiques, territoriaux et culturels qui freinent leur accès aux études supé-rieures, en particulier dans les filières

qui favorisent l’accès aux responsabilités dans les entreprises et les administra-tions.

C’est pour lutter contre ces inégalités que Passeport Avenir a été créée en 2005 L’association accompagne avec les en-treprises et les établissements scolaires, des jeunes issus des milieux populaires

dans leur réussite scolaire & profession-nelle, afin de favoriser l’émergence d’une génération de leaders d’entreprises différents. Plus de 6 000 jeunes de 16 à 25 ans bénéficient chaque année d’un accom-pagnement sous forme de tutorat et d’ateliers collectifs qui visent à enrichir leur compréhension des filières et des métiers, à rehausser leur ambition et découvrir les codes de l’entreprise.

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Viavoice Diversity9, rue Huysmans75006 PARIS

[email protected]éléphone : +33 (1) 40541390www.viavoice-diversity.com

François Miquet Marty : [email protected] Lam Nguyen-Conan : [email protected]

Romina Boarini : [email protected] Campbell : [email protected]

[email protected]

Etudes téléchargeables sur notre site : institut-viavoice.com

Etude Viavoice pour le Medef : Economie et entreprises de demain (Juin 2016)

91 % des Français estiment que « redonner du sens dans l’entreprise », c’est « en priorité des entreprises qui sont plus respectueuses de l’humain »

74 % des Français estiment que la quête de sens passe par une participation plus importante au « bien commun », 66 % au « progrès social », 64 % à « l’environnement ».

L’Observatoire de l’Âge Viavoice – Harmonie Mutuelle (Mai 2016)La vie, la mort, craintes et tabous

La mort n’est pas qu’un sujet personnel : il est aussi, au-delà, un sujet de société qui pour 44 % des personnes interrogées n’est pas assez évoqué en France (contre 42 % pour qui ce sujet est évoqué suffisamment et 4 % trop souvent

Etude Viavoice sur les perceptions de la pauvreté pour Le Secours Catholique-Caritas (Mars 2017)

Parmi les publics que l’on souhaiterait aider en priorité, les proches dans le besoin apparaissent logiquement en tête, avec même 79 % des répondants qui se déclarent prêts à héberger un proche, et 70 % à lui apporter une aide financière si besoin. Mais 61 % des Français se déclarent également prêts à apporter une aide matérielle (nourriture, vêtements) à une personne sans domicile de son quartier. Enfin, 36 % seraient prêts à faire de mêmes avec des réfugiés de pays en guerre.

Baro Eco - Moral des cadres Viavoice avec HEC, BFM Business, et L’Express(Mars 2017)

58 % des cadres pensent que la France aurait besoin d’une politique économique « sociale et distributive », mais ils sont aussi 46 % à souhaiter une politique « libérale »

Extraits d’études publiées

Equipe VIAVOICE Equipe OCDE - Croissance inclusive

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François Miquet MartyPrésident et fondateur de ViavoiceIl conseille entreprises et

institutions sur les opportunités de croissance offertes par les mutations de société et culturelles. Il a créé plusieurs baromètres d’opinion économique et sociale, et publié, entre autres, Les nouvelles passions françaises : réinventer la société et répondre à la crise, Michalon, 2013 / Secret de Croissance – l’entreprise métamorphose Michalon 2017).

Rodolphe DurandHEC Foundation Chaired Professor au sein du département Stratégie et

Politique d’Entreprise (SPE), et directeur académique du centre Society and Organizations qu’il a lancé en 2009. Il a rejoint HEC Paris en 2004. Préalablement, il a dirigé le département SPE (2012-2015) et le MSc in Strategic Management (2012-2015), et a été professeur invité à la New York University (Stern Business School, 2011), à Cambridge University (Judge Business School, automne 2011), et à la London Business School (au printemps 2013). En 2012, il a également été Visiting Scholar à la Harvard Business School. Ses travaux de recherche, primés par l’American Sociological Association (2005), l’European Academy of Management (2010), et la Strategic Management Society (2014) portent sur les sources de l’avantage concurrentiel et les déterminants cognitifs et normatifs de la performance des organisations : Pourquoi les organisations l’emportent-elles sur leurs rivales ? Est-ce que des principes, des intérêts, et des comportements nouveaux tels que ceux liés à la responsabilité sociale ou l’économie inclusive peuvent contribuer à apporter un avantage aux entreprises et diffuser au sein des marchés ? Les organisations doivent-elles innover ou plutôt se conformer à des normes et des logiques en vigueur pour réussir ? Ses derniers ouvrages, « L’organisation pirate » (co-ecrit avec JP Vergne, Eds Bord de L’Eau, 2010 ; The Pirate Organization, Harvard Business Review Press, 2012) et « La désorganisation du monde »(Eds Bord de l’Eau, 2013 ; « Organizations, Strategy, and Society, Routledge, 2014)) mettent en perspective la fin des idéologies, la légitimité du management, et l’évolution du capitalisme.

Soraya

Ferahtia

Keynote SpeechSoraya est fondatrice de l’Intrapreneurship Tour, le premier

Tour du monde de l’Intrapreneuriat, lauréate du prix Live for Good et co-fondatrice de la start-up Inside Makers. Lors de son intervention, elle nous fera part de son passé d’intrapreneur dans un grand groupe français et nous racontera ses rencontres autour du monde avec 50 intrapreneurs sociaux, celles et ceux qu’elle appelle des «Héros qui changent le monde en transformant l’entreprise de l’intérieur».

Romina Boarini Conseillère principale auprès du Secrétaire Général et Coordinatrice de l’Initiative sur

la croissance inclusive de l’OCDE. En cette qualité, Mme Boarini apportera son concours à la Directrice du Cabinet et au Directeur adjoint du Cabinet pour coordonner l’Initiative sur la croissance inclusive et de promouvoir le cadre qui lui est associé. Auparavant, Mme Boarini a occupé les fonctions de chef adjoint de la Division du bien-être de la Direction des statistiques et de chef de la Section gestion du bien-être et du progrès, où elle était responsable de l’Initiative du vivre mieux de l’OCDE, de la composante statistique de l’Initiative de l’OCDE sur la croissance inclusive et de l’étude pilote de l’OCDE sur les ODD. Elle a par ailleurs pris en charge les contributions de la Direction des statistiques aux Stratégies nationales de développement dans le cadre des ODD et le projet sur l’entreprise et le bien-être, en plus de superviser diverses initiatives relatives au bien-être en collaboration avec des pays membres ou non membres de l’OCDE. Avant son arrivée à la Direction des statistiques, Mme Boarini a travaillé au sein de la Branche des études nationales et de la Branche des études de politique économique du Département des affaires économiques, se consacrant essentiellement à l’éducation et à l’efficacité des dépenses publiques, ainsi qu’au sein de la Direction de l’emploi, du travail et des affaires sociales, prenant part à différents projets de recherche sur la pauvreté, les inégalités et le bien-être.

Alexandra Palt Chief Sustainability Officer – L’OréalJuriste de formation, Alexandra

s’est consacrée à la défense des droits de l’homme et a démarré sa carrière en cabinet d’avocat, puis chez Amnesty International en Allemagne. En 2003, elle intègre l’IMS-Entreprendre pour la Cité, association qui regroupe plus de 200 entreprises engagées en matière de responsabilité sociétale. Elle accompagne les entreprises en matière de prévention des discriminations, engagement sociétal et dans des zones urbaines défavorisées. Elle rejoint la HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité) en 2006 en tant que Directrice de la Promotion de l’Egalité. A partir de 2008, elle fonde et dirige Fabric of Society, agence de conseil stratégique destinée à accompagner les grandes entreprises dans la mise en place de leur politique de RSE. Dans ce cadre, elle conduit de nombreux projets de lutte contre la pauvreté et de conduite de changement pour implémenter des stratégies de développement durable. En 2012, elle rejoint le Groupe L’OREAL.

Kayoum

Fane

Rapport d’étonnement Prix 2008 du bachelier le plus méritant de la Ville de Paris,

Kayoum entre à l’Ecole Centrale en 2011 après une classe préparatoire au lycée Louis Le Grand. L’idée d’entreprendre pour changer les choses l’incite à quitter le confort d’un poste à la Banque Mondiale en 2014 pour s’engager très vite dans le développement. Il est lauréat du Prix Gabriel de Live for Good pour Whire, société qu’il a fondée en 2016, œuvrant à connecter de manière sensible et intelligible les acteurs du secteur de l’emploi de premier niveau.

Gabriela Ramos Discours d’introduction

Directrice de Cabinet et Sherpa de l’OCDE au G20. Outre son rôle d’appui à la réalisation du programme d’action stratégique du Secrétaire général, elle est responsable des contributions de l’Organisation à l’agenda mondial, notamment dans le cadre du G20 et du G7. Elle dirige les initiatives relatives à la croissance inclusive et aux Nouvelles approches face aux défis économiques, et elle supervise les travaux ayant trait à l’éducation, à l’emploi et aux affaires sociales (y compris les questions d’égalité hommes-femmes).Précédemment, elle occupait les fonctions de Chef du Centre de l’OCDE à Mexico pour l’Amérique latine, où elle a coordonné la préparation de différents

rapports sur le Mexique en vue de promouvoir la réforme dans le domaine de l’éducation et de la santé. Elle a organisé le Forum de l’OCDE dans ce même pays et a aussi préparé et lancé la série phare des publications « Getting it right ». Avant de rejoindre l’OCDE, Gabriela Ramos a occupé plusieurs postes auprès du gouvernement mexicain, notamment celui de Directrice des affaires économiques (chargée entre autres des relations avec l’OCDE) au sein du ministère des Affaires étrangères, et de Secrétaire technique au sein du Cabinet du ministre du Budget. Elle a également été Professeur d’économie internationale à la Universidad Iberoamericana et à l’Instituto Tecnológico Autónomo de Mexico. Madame Ramos est titulaire d’un master en politiques publiques de l’Université de Harvard, et a bénéficié de bourses d’études de Fulbright et Ford MacArthur. Elle a été décorée de l’Ordre national du mérite par le Président de la République française, Monsieur François Hollande, en 2013.

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Hélène ValadeDirecteur du Développement Durable de Suez. Elle est également Présidente

de la Plateforme RSE installée par le Premier ministre en juin 2013 et Vice-Présidente du C3D (Collège des Directeurs du Développement Durable) qu’elle a co-fondé en 2007. Elle est diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris et est détentrice d’une maîtrise de Sciences Politiques et d’un DEA d’histoire contemporaine. Entre 1995 et 2005, elle dirige successivement le Département Opinion Publique de l’IFOP puis le pôle Opinion de TNS Sofres. En 2005, elle entre à Lyonnaise des Eaux pour créer la Direction du Développement Durable.

Benjamin BlavierDélégué général et fondateur de Passeport Avenir, association créée en 2005,

Benjamin Blavier a occupé les postes de directeur Responsabilité & Innovation sociale au sein du Groupe SFR, directeur des Relations Entreprises au sein de IMS Entreprendre pour la Cité, responsable des Ressources Humaines pour Apple Computer France, et responsable des Ressources Humaines pour le Groupe Bouygues. Expert des questions de diversité et d’égalité des chances, il est également le fondateur de l’association ARPEJEH (Accompagner la Réalisation des Projets d’Études de Jeunes Élèves et Étudiants Handicapés). A la croisée des réseaux associatifs, entrepreneuriaux et institutionnels, il intervient régulièrement au nom de Passeport Avenir et de ses partenaires pour s’exprimer sur les problématiques suivantes : la lutte contre les discriminations et promotion de la diversité, l’éducation & l’égalité des chances, Innovation sociétale ou encore l’insertion et accès à l’emploi

Antoine de Clerck a commencé sa carrière chez Orange en 2000 aux USA dans la Silicon Valley, puis a rejoint

la direction du Groupe Orange à Paris, pour prendre en charge du développement des services Internet haut débit dans les pays émergents. En 2007, Antoine est nommé directeur marketing et communication d’Orange Mali, basé à Bamako au Mali, puis en 2011 directeur marketing et communication d’Orange Maroc, à Casablanca. Depuis septembre 2015, Antoine est directeur du marketing responsable et durable à la direction RSE du groupe Orange à Paris.Antoine a une formation d’ingénieur télécom de l’Institut National Polytechnique de Grenoble ainsi qu’un MBA de HEC Paris. Par ailleurs, Antoine est également co-fondateur de Djantoli, un service de télédiagnostic pédiatrique pour l’Afrique. Il est aussi l’auteur de l’ouvrage de vulgarisation « Les dessous d’Internet » paru aux éditions Ellipses en Février 2007.

Jean-Christophe LaugéeVP Nature and Cycles SustainabiltyGM Danone Ecosystem Fund

Après 6 ans comme avocat du travail, Jean-Christophe LAUGEE intègre Danone en 1998 dans le département Ressources Humaines industrie au sein de la division Nutrition premiers moments de vie. Il devient Directeur des Ressources Humaines de Danone en Russie en 2002, puis il est nommé successivement en 2007, Directeur de Danone Intégration durable, en 2009 Directeur du Fond Ecosystem et de l’innovation sociale. Il intervient dans plusieurs grandes écoles de commerce et d’universités sur le thème de l’économie circulaire et de la croissance inclusive (Oxford Said Business School, HEC, ESSEC, Sciences Po Paris).

Nicolas VincentNicolas Vincent est économiste chargé d’études et coordonnateur de projets

de recherche à l’AFD depuis 2013. Après un doctorat en macroéconomie internationale, il a acquis une solide expérience des études tant dans le secteur privé (institut d’études, industrie automobile) qu’en administration publique (Direction Générale du Trésor). Son précédent poste de Responsable du pôle des études économiques au Service Economique Régional de Yaoundé (Cameroun) l’a conduit à travailler pendant cinq ans sur les problématiques de développement économique des pays d’Afrique centrale. Sensibilisé aux enjeux du développement et aux difficultés de mise en œuvre des politiques de coopération, il travaille aujourd’hui sur les thèmes du financement du développement et des mutations de l’Aide Publique au Développement.Articles de l’auteur

Marianne EshetDéléguée Générale de la Fondation SNCF Déléguée générale d’Admical, carrefour

du mécénat d’entreprise de 2002 à 2009, elle prend la direction de la Fondation SNCF en 2009. Elle y impulse son élargissement au groupe SNCF lui donnant une dimension internationale. Marianne Eshet est administratrice de la Fondation SEB, de l’association FONDA, de l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI), du Centre Français des Fondations et vice-présidente de l’Alliance pour l’Education. Elle est chevalier de l’Ordre national du Mérite. Elle est co-auteur de l’ouvrage « Le mécénat, valeur actuelle. Quand la société peut compter sur l’entreprise » (Ed.Gallimard) et a participé aux travaux de l’Institut Montaigne sur les générosités.

Les débats sont animés par

Patrick D’humièresConsultant, expert dans les relations entreprises et

Société depuis le début de sa carrière ; spécialiste du management de la RSE et du développement durable, engagé dans les grandes initiatives depuis leur origine (Global Compact, IIRC, Iso 26000….).

Mai Lam Nguyen-Conan Présidente de Viavoice DiversityExperte des problématiques d’intégration, d’inclusion,

et de développement de l’intelligence inclusive en management. Après une maîtrise de philosophie, elle a poursuivi ses études à Sciences-Po Paris puis effectué une carrière de 15 ans dans des directions marketing-produits de grande consommation en Asie du Sud-Est et en Europe. A partir de 2006, elle se forme au coaching, à l’ingénierie de formation et à l’interculturel. Depuis, elle a accompagné et formé de nombreux managers, parmi lesquels plus particulièrement des femmes. Certaines sont aujourd’hui à d’importants postes à responsabilité. Après avoir vécu en expatriation au Cambodge, à Jérusalem et au Cameroun, elle est revenue en France début 2016 et dirige depuis la filiale de Viavoice consacrée aux questions de diversité et de croissance inclusive, en apportant à l’entité une expertise spécifique sur l’innovation, l’intelligence collective, l’animation d’ateliers et la formation.

Brigitte

DelordDirectrice Qualité et Développement Durable – Société LEGALLAIS

Présidente du Groupe « droits humains » Global Compact FranceIssue des métiers de la qualité, Brigitte DELORD s’est appuyée sur le système de management QSE existant pour assoir et renforcer la politique sociétale de l’entreprise depuis une dizaine d’années. Une telle politique implique un management participatif et respectueux des personnes, de l’environnement et des règles d’éthique. Par ailleurs, Brigitte DELORD participe activement aux actions de la fondation d’entreprise créée par LEGALLAIS en 2010 et qui œuvre autour du logement social, de l’insertion professionnelle, de l’accès à l’éducation et de la protection de l’environnement.