Boutique Pastis de Nice jeudi 1 octobre · Boutique Pastis de Nice jeudi 1er octobre. 2 AZUR...

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10 ème année - NUMÉRO 106 - Août / Septembre 2015 Rédaction: 52 rue de la Buffa - 06000 NICE page 12 Samedi 14 novembre « CoNféreNCe Pour leS 10 aNS de aZur INformatIoNS » à Noter daNS voS ageNdaS pages 8 - 9 page 6 Entre Rome et St Jacques de Compostelle… O n connaissait les eurosceptiques, les cli- mato-sceptiques, etc. L’encyclique Lau- dato si’ nous a permis de découvrir la catégorie des « papo-sceptiques ». Rarement un texte pontifical aura provoqué, à côté de réac- tions positives, voire enthousiastes, autant de réactions négatives, ironiques et parfois même in- sultantes. Des critiques infondées, qui appellent à la lecture du texte dans sa totalité, et dans la continuité de l’enseignement social de l’Église. CHACUN est libre de ses opinions, même dans un commentaire, une discussion, voire une po- lémique, mais il y a, sinon le respect de la fonc- tion, au moins le respect de la personne et de la vérité du texte qu’on commente. Laissons donc de côté les articles inutilement agressifs, et les commentaires, que permettent notamment les médias numériques, parfois odieux. Tout ce qui est excessif est insignifiant et dire que le pape n’est qu’un homme politique ou qu’il ne cherche qu’une gloire humaine ou encore qu’il est communiste ne montre guère que leurs au- teurs aient compris quoi que ce soit à un texte qu’ils n’ont probablement pas lu. (François em- ploie d’ailleurs sans hésitations au n. 104 l’ex- pression de « régimes totalitaires » pour qualifier aussi bien le nazisme que le commu- nisme). suite pages 13, 14 et 15 Pour la gloire de l’araméen Inauguration de la Fabrique Boutique Pastis de Nice jeudi 1 er octobre

Transcript of Boutique Pastis de Nice jeudi 1 octobre · Boutique Pastis de Nice jeudi 1er octobre. 2 AZUR...

10èmeannée - NUMÉRO 106 - Août / Septembre 2015Rédaction: 52 rue de la Buffa - 06000 NICE

page 12

Samedi 14 novembre

« CoNféreNCePour leS

10 aNSde aZur

INformatIoNS Ȉ Noter daNSvoS ageNdaS

pages 8 - 9

page 6

Entre Rome etSt Jacques deCompostelle…

On connaissait les eurosceptiques, les cli-

mato-sceptiques, etc. L’encyclique Lau-

dato si’ nous a permis de découvrir la

catégorie des « papo-sceptiques ». Rarement un

texte pontifical aura provoqué, à côté de réac-

tions positives, voire enthousiastes, autant de

réactions négatives, ironiques et parfois même in-

sultantes. Des critiques infondées, qui appellent

à la lecture du texte dans sa totalité, et dans la

continuité de l’enseignement social de l’Église.

CHACUN est libre de ses opinions, même dansun commentaire, une discussion, voire une po-lémique, mais il y a, sinon le respect de la fonc-tion, au moins le respect de la personne et de lavérité du texte qu’on commente. Laissons doncde côté les articles inutilement agressifs, et lescommentaires, que permettent notamment lesmédias numériques, parfois odieux. Tout ce quiest excessif est insignifiant et dire que le papen’est qu’un homme politique ou qu’il ne

cherche qu’une gloire humaine ou encore qu’ilest communiste ne montre guère que leurs au-teurs aient compris quoi que ce soit à un textequ’ils n’ont probablement pas lu. (François em-ploie d’ailleurs sans hésitations au n. 104 l’ex-pression de « régimes totalitaires » pourqualifier aussi bien le nazisme que le commu-nisme).

suite pages 13, 14 et 15

Pour la gloirede l’araméen

Inauguration de la Fabrique

Boutique Pastis de Nicejeudi 1er octobre

2 AZUR informations AOûT / SEPTEMBRE 2015

Ont collaboré à ce numéro :Les Pères Gil Florini, Yves-Marie Lequin , Serge Cuenot

MM. Jean-Claude Desmidt, Michel Seyrat, Alain Belmon,Marc Ugolini , Gérard Bongioanni

Service Technique: Sébastien Ricaud; Service internet: Anne Montalant;

Régie Publicitaire: Régisseurs Associés - Tel. 06 84 84 11 00 [email protected]

ou directement auprès de la rédaction au [email protected]

Dépôt légal à parution ISSN: 1956-7316 - Imprimé en U.E.La rédaction n’est pas responsable des textes, illustrations, dessins etphotos qui engagent la seule responsabilitéde leurs auteurs. Les do-cuments reçus ne sont pas rendus et leur envoi implique l’accord del’auteur pour leurlibre publication. La reproduction, même partielleest interdite.

Copyright : Azur informationsAZUR INFORMATIONS Mensuel Chrétien d’informations /

Edité par AZUR MADONE DIFFUSION, associationAdministration - Rédaction - Abonnements Madone Diffusion eurl

52 rue de la Buffa 06000 NICE tel : 06 82 65 48 03 - Fax : 04 93 87 96 59e-mail:[email protected]

site web: www.azurinformations.com

pour recevoir le journal à son domicile pendant 1 an: 20 euros

Copyright: Azur Informations Directeur de la publication: Gil Florini

SOMMAIRE

Prière page 2

page 3

« Moyen-Orient : Mgr Auzainterpelle la communauté internationale»

« Fête patronale de la paroisse de la Vésubie»

C’est ici – C’est ici – C’est ici page 4 et 5

« Ces oratoires du département »

« Récital de Variétés françaises, au profit de la Recherche sur la SLA»

« Dégradation à l'église du Sacré-Cœur au 22 rue de France»

Art Culture page 6 et 7

« Lu pour vous » Jean Claude Desmidt

« Entre Rome & Saint-Jacques de Compostelle …»

« Cinéma » Y. Marie Lequin

« Entre nous soit dit » Jean Claude Desmidt

Agenda - Sortir pages 8, 9

Côté pratique page 11

« Almanach »

« Balade à »

« La recette du mois »

page 12

« Elever » Michel Seyrat

« Le mot du mois » Alain Belmon

«Jordanie: le site du baptême du Christ inscrit au patrimoine de l'UNESCO»

«Pour la gloire de l’araméen»

pages 13, 14 et 15

« On connaissait les eurosceptiques… voilà les papo-

sceptiques… »

Nous te louons,Père, avectoutes tes créa-

tures, qui sont sorties deta main puissante.Elles sont tiennes, etsont remplies de ta pré-sence comme de ta ten-dresse. Loué sois-tu.Fils de Dieu, Jésus,toutes choses ont étécréées par toi.Tu t’es formé dans lesein maternel de Marie,tu as fait partie de cetteterre, et tu as regardé cemonde avec des yeuxhumains.Aujourd’hui tu es vivanten chaque créature avecta gloire de ressuscité.Loué sois-tu. Esprit Saint, qui par talumière orientes cemonde vers l’amour du Père et accompagnes le gé-missement de la création, tu vis aussi dans noscœurs pour nous inciter au bien . Loué sois-tu.4Ô Dieu, Un et Trine, communauté sublimed’amour infini, apprend nous à te contempler dansla beauté de l’univers, où tout nous parle de toi.

Éveille notre louange etnotre gratitude pourchaque être que tu ascréé. Donne-nous lagrâce de nous sentir in-timement unis à tout quiexiste.Dieu d’amour, montre-nous notre place dans cemonde comme instru-ments de ton affectionpour tous les êtres decette terre, parce qu’au-cun n’est oublié de toi.Illumine les détenteursdu pouvoir et de l’argentpour qu’ils se gardentdu péché de l’indiffé-rence, aiment le biencommun, promeuventles faibles, et prennentsoin de ce monde quenous habitons. Les pau-vres et la terre implorent:

Seigneur, saisis-nous par ta puissance et ta lumièrepour protéger toute vie, pour préparer un avenirmeilleur, pour que vienne ton Règne de justice, depaix, d’amour et de beauté. Loué sois-tu. Amen.

Pape François

Prière chrétienne avec la création

Août / septembre 2015 AZUR informations 3

Mgr Bernardito Auza,l’observateur permanent du Saint-Siège aux Nations-Unies à New-York - AP

(RV) - Face à un Moyen-Orient ensanglanté par tant deconflits qui « continuent às’intensifier », on ne peut res-ter « impuissants ». Ce sontles déclarations de Mgr Ber-nardito Auza. L’observateurpermanent du Saint-Siège auxNations-Unies à New-Yorkdéplore que la communautéinternationale « habituée » neparvienne toujours pas à éla-borer une « réponse adéquate», notamment en Syrie.

Il s’exprimait à la tribune desNations Unies ce jeudi, lorsd’un débat qui portait sur lasituation au Moyen-Orient eten particulier sur la questionpalestinienne.En Syrie, la crise humanitairetouche « plus de la moitié dela population » et nécessite unengagement de tous, pourtrouver « une solution poli-tique ».

Les intérêts particuliers doi-vent être mis de côté, au profitdes Syriens et de la Syrie « ungrand pays ». Quant à l’Etatislamique qui y perpétue desactes terroristes, comme il le

fait en Irak, il ne s’agit pasque d’une menace régionale,mais « pour toute la commu-nauté internationale » qui estappelée à coopérer « avec uneunité d’intention » pour

contraster « cette plaie terro-riste » qui met sur les routesdes milliers de civils. Lespays d’accueil comme leLiban ou la Jordanie ont « unbesoin urgent de solidarité ».

L’observateur permanent duSaint-Siège aux Nations-Unies souligne combien ledépart des chrétiens est « unegrave perte pour la régiontoute entière ». Les chrétienstoujours présents sur place,espèrent encore pouvoir «continuer à coopérer avecleur concitoyens pourconstruire une société harmo-nieuse, en travaillant pour lebien commun, comme arti-sans de paix, de réconcilia-tion et de développement ».

Enfin Mgr Auza, rappelle quele 26 juin dernier un accordbilatéral a été trouvé entre leSaint-Siège et la Palestine,signe des « progrès » accom-plis ces dernières années de lapart du pays aujourd’hui re-connu comme observateuraux Nations Unis. Le Saint-Siège espère que cetaccord puisse servir de « bonexemple de dialogue et decoopération » et ainsi de « sti-mulant » pour « avoir le cou-rage de la paix », et parvenirà une solution à deux Etats auProche Orient.

MOyEN-ORIENT : Mgr Auza interpellela communauté internationale

VATICAN

Comme chaque année à la mi-juin la paroissede la Vésubie célèbre son patron Saint Ber-nard de Menthon. Cette année c'est le vil-

lage de la Bollène Vésubie qui a été choisi pourorganiser cette fête le dimanche 14 juin. Le mau-vais temps n'a pas permis son organisation en plienair au quartier du Puey et tout a été déménagé à lasalle des fêtes mise gracieusement à la dispositionde la paroisse par la municipalité.Malgré la pluie de très nombreuses personnes de

tous les villages de la vallée sont venues dès la finde matinée pour participer au partage d'un repaspan-bagnat excellent et autres gourmandises le toutpréparé par la sympathique équipe de bénévoles dela Bollène accompagnée par le maire Mme Mar-tine Barengo-Ferrier qui a partagé cette journéeavec les vésubiens.L'après-midi commençait par la grand-messe pré-sidée par Mgr André Marceau, évêque du diocèsequi avait répondu favorablement à l'invitation du

Père Frédéric Appiano, le jeune curé de la vallée.Ils étaient entourés du chanoine Jean-Marie Payan,natif de la Bollène, du père Félix Baudoin, origi-naire de Belvédère et du père Noël Dabiré, vicairede la paroisse. La messe était chantée par la nou-velle chorale paroissiale créée il y a quelques moisà l'initiative du curé.L'après-midi s'est terminée par un apéritif convi-vial et le tirage de la tombola avec de très nom-breux lots.

FÊTEPATRONALEDE LA PAROISSEDE LA VESUBIE

4 AZUR informations Août / septembre 2015w

Ces oratoires qui nous parlentde la Sainte Vierge Marie

Avec l’été et les vacances, touristes, routiers,

randonneurs ou pèlerins ont entrepris de

longs voyages. Parcours faciles ou fati-

gants, heureuses découvertes ou pertes désagréables,

rencontres éphémères ou durables, dangers subits ou

vaincus, départ pour une nouvelle étape ou retour à

la maison qui attend… autant d’évènements impor-

tants rencontrés tout au long du Chemin des va-

cances.

Aussi certains de nos aïeux ont-ils pensé à ériger des

oratoires pour confier à la Sainte Vierge Marie le dé-

roulement de leurs aventureux cheminements. Au

bord d’une route, à l’emplacement d’un carrefour ou

au long d’un sentier le voyageur aura peut-être

l’agréable surprise de pouvoir s’arrêter auprès de

ND de la Route ou ND de Bon voyage ou encore

ND du Carrefour

(Pour cette année 2015 l’ANADO a démarré un

grand jeu facile dit « jeu intergénérationnel autour

d’un oratoire ». Elle invite grands-parents, parents

et enfants à visiter ensemble un oratoire et à réaliser

un petit travail de description à communiquer à nos

lecteurs. Pour toutes informations tél : 04 93 54 33

80. Nous attendons vos appels).

Les Amis des Oratoires

[email protected]

On m’a raconté l’histoire d’une petite fille

qui avait inventé un jeu comme les enfants

savent les imaginer. Assise, à califourchon

sur les genoux de sa maman, les bras enserrant af-

fectueusement le cou de celle-ci, l’enfant se balan-

çait de gauche à droite en chantonnant toujours ces

mêmes mots: « c’est ma maman…, c’est ma

maman… ». Cette dernière devait répondre: « c’est

mon bébé… c’est mon trésor… c’es mon petit

coeur…» en récitant chaque fois un nouveau quali-

ficatif !

Ce jeu, né d’un grand amour filial n’évoque-t-il pas

la longue « litanie à Marie » par laquelle les enfants

de Marie se plaisent à la louer ? Ce même sentiment

d’Amour doublé d’un grand Respect nous le retrou-

vons exprimé dans la diversités des titulatures don-

nées aux oratoires dédiés à la Mère de Dieu :

- Ainsi une vingtaine d’oratoires des Alpes Mari-

times chantent NOTRE DAME MARIE.

- Plus de 40 vénèrent LA MADONE (déclinée en

madonina, madonette.)

- Près de 160 évoquent la SAINTE VIERGE ou

SAINTE VIERGE A L’ENFANT

- Enfin quelques autres acclament MARIE REINE

(du monde, de l’univers, de la Paix.)

(Pour cette année 2015 l’ANADO a démarré un

grand jeu facile dit « jeu intergénérationnel autour

d’un oratoire ». Elle invite grand-parents, parents et

enfants à visiter ensemble un oratoire et à réaliser un

petit travail de description à communiquer à nos lec-

teurs. Pour toutes informations tél : 04 93 54 33 80.

Nous attendons vos appels.)

Les Amis des Oratoires

[email protected]

AOÛT

SEPTEMBRE

Août / septembre 2015 AZUR informations 5

Dimanche 14 juin 2015, un su-

perbe récital de Variétés Fran-

çaises, interprété par le Père

Gil FLorini, a été donné dans

le salon Masséna de l’hôtel Le

Négresco au profit de la Re-

cherche sur la Sclérose Laté-

rale Amyotrophique.

Objectif : soutenir les personnestouchées par la maladie de Char-cot, la Sclérose Latérale Amyo-trophique (SLA), terriblemaladie sans traitement curatif àce jour.La volonté était de récolter desfonds pour soutenir les projets derecherche sur cette maladie, lesrecettes étant reversées à l’Asso-ciation de malades ARSLA, As-sociation pour la Recherche surla Sclérose Latérale Amyotro-phique. qui a pour vocationd’agir dans tous les domaines dela lutte contre la SLA et fête cetteannée ses 30 ans. Le défi per-manent de l’association estavant tout de répondre àl’évolution des besoins desmalades pour favoriser l’ac-cès aux soins, améliorer laqualité de vie des malades etcelle de leurs proches maisaussi d’apporter un soutien àla Recherche qui est une prio-rité (recherche clinique, fon-damentale, génétique…). Le Fonds de Dotation Au-gier-Mesnage du Négresco(FDMAN) dont le Père Flo-rini est aussi le Vice-présidenta pour but principal d’aiderlors de situations difficiles ets’est impliqué à cette occa-sion, souhaitant affirmer saprésence aux côtés des ma-lades. le FDMAN soutientl’ARSLA depuis 2011 en fi-nançant notamment, des aidestechniques ou technologiques quiapportent confort et autonomieaux personnes atteintes par cettemaladie.Cette année le FDNAM a initié,et organisé avec le Centre SLAde Nice, cet évènement pour ap-porter son aide financière à laRecherche sur la SLA.

L’hôtel Le Négresco a porté sa

contribution en mettant le su-perbe Salon Masséna à disposi-tion des artistes et du public.

Cet accueil a donné la possibi-lité, aux malades, à leurs fa-milles, à leurs aidants ainsi qu’àtoutes les personnes concernéespar cette terrible maladie, de seretrouver tous ensemble pour une

même cause dans un cadre ma-gnifique. L’hôtel est un lieu ac-cessible, permettant auxpersonnes à mobilité réduite, ve-nues en fauteuil roulant ou en tri-cycle de profiter pleinement dece moment convivial.

La salle était comble et il a mêmeété nécessaire d’ajouter deschaises !

Toute l’équipe pluridiscipli-naire, médicale et paramédi-cale du Centre SLA du CHUde Nice du Pr.C.Desnuelle, àl’initiative de cette action, s’estinvestie pleinement dans la miseen place de ce concert. Le mo-ment de partage du concert a étésuivi d’une Exposition & Ventesilencieuse d’œuvres d’art réali-

sées par des personnes tou-chées et concernées par lamaladie.

Cette Exposition & Vente(émaux, peintures, dessins,poèmes, cartes postales faitesavec la tête, sacs, bouclesd’oreilles, peinture sur céra-mique, photos…) a connu unvéritable succès !

L’ambiance de ces 2 évène-ments successifs a été trèschaleureuse. Les maladesétaient véritablement impli-qués et cette initiative les abeaucoup touchés.

Le bénéfice de cette journées’élève à 5 787 € et sera inté-gralement reversée àl’ARSLA.

Tout don, même le plus petit seratrès utile car les petites gouttesd’eau font les grands océans.L’avenir des malades et de la dé-couverte d’un traitement contrecette maladie dépend de nos ef-forts financiers. Vous pouvez donc continuer àsoutenir cette action en contac-tant : ARSLA 75 avenue de larépublique 75011 PARIS.

Samedi 18 juillet 11 h

Dégradation à l'église du

Sacré-Cœur au 22 rue de France

AIDE À LA PERSONNEMAINTIEN À DOMICILE

MÉNAGE - REPASSAGE

04 93 54 22 51w w w. a i d e e t s e r e n i t e . i n f o

aide et serenité

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AASSREPPASS - GEAMÉNMICILEDOÀMAINTIEN

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MICILENNE

Les panneaux d'une exposition réalisée par des membres dela Pastorale diocésaine des Migrants ont été complètementdéchirés et toutes les affiches, photos et commentaires ont

disparus. Il est vrai que cette expo proposait une réflexion sur lesROMS, les GENS du VOYAGE,

avec chiffres et analyses sérieuses.

C'est le travail et la recherche de deux mois de travail qui part enlambeaux...

Il est vrai que tout le monde n'est pas d'accord avec certaines prisesde positions... mais de là à tout supprimer...

C'est exactement la politique des fous intégristes et sectaires deDAECH qui suppriment tout ce avec quoi ils ne sont pas d'accord!

Et je suppose que celui qui a fait cela se dit et se croit "bon catho-lique"...

Serge CUENOT, recteur du Sanctuaire

Récital de Variétés françaises, auprofit de la Recherche sur la SLA

Le Sanctuaire Notre-Dame de Valcluse organisela Fête de l'Assomption de la Vierge Marie

pour le Vendredi 14 et Samedi 15 AoûtOuverture des stands Samedi 15 Août de 9h30 à 19h

Au programme : artisanat malgacheparfums - confitures - pralines.

Vendredi 14 Août messe à 11h15 et Vigiles de l'Assomptionavec procession aux flambeaux à 20h30.Samedi 15 Août 11h messe suivie d'un buffet festif (réserva-tion au 04 93 42 20 28 avant le 8 Août).

Chapelet médité à 15h et messe à 17h.

Venez nombreux !

6 AZUR informations Août / septembre 2015

lu pouR vouS Jean-Claude DESMIDT

Méditer sur l'humilitéquand  on  jouitd'une notoriété pu-

blique ne va pas de soi, maisc'est peut-être un acte d'auto-médication  nécessaire.  GuyGilbert en est conscient quidéclare dès l'entrée : « Diffi-cile de se faire humble quandon est connu. » (pg 7) Or l'au-teur  le  répète  presque  àchaque  page,  à  commencerpar le sous-titre, l'humilité estla première des vertus, cellequi  « nous renvoie à notrecondition de créature »(pg17), puisque nous sommestirés du sol, de l'humus origi-nel.De l'humilité naît en nous lafaculté  de  nous  émerveillerdes autres, condition qui permetd'être  créatifs  car « on ne créequ'en admirant l'autre » (pg 25).D'elle aussi naît notre faculté àêtre serviteurs des autres. D'elleencore,  notre  positionnementdans une société qui valorise àl'excès l'argent. « Ne soyons pasce que pèse notre compte enbanque, mais ce que pèse notrecœur.  »  (pg39)  D'elle  toujoursl'aptitude au pardon car pour par-donner, « il nous faut renoncer àun sentiment de supériorité. »(pg 41) Un peu plus loin enfin,l'auteur déclare : « Je n'arrive pasà dissocier l’humilité de la bonté» (pg  49),  bonté  qu'il  nous  re-commande d'appliquer et aux au-tres et à nous-même. « Tant degens sont durs envers eux-mêmes» (pg 53) déplore-t-il, sans doutepar manque d'humilité dans le ju-gement qu'ils s'appliquent.Suit une description de l'humi-lité aux différents âges de la vie.De l'enfance à la vieillesse, l'hu-milité se vit avec plus ou moinsde facilité. La période de l'ado-lescence et celle de l'âge adultenous poussent sur les terres del'orgueil, de l’affirmation de soi,dans  un  monde    où  « l'appa-rence est reine et où le plus fortsemble gagner. » (pg 56) Pourl'enfant comme pour le vieillardpar contre, leur dépendance en-gendre  leur  humilité.  L'enfant

est  petit,  le  vieillard  est  usé.Pour l'un, l'humilité s'appelle laconfiance,  mais  pour  l'autrecette nécessaire humilité est uneépreuve. Pourtant cette épreuvepeut conduire à l'acceptation età l'offrande de ses limites, si lafoi chrétienne éclaire le chemin.Et comment vivre sa mission deprêtre,  s'interroge  l'auteur,  sil'humilité ne guide pas la voca-tion.  Pour  parvenir  enfin  à  laconclusion : « Je sais que vivrel'humilité sera mon bonheur etma pauvreté sera richesse. » (pg86) 

Tout au long de ce petittexte, on rencontre des encadrésde citations sur l'humilité d'au-teurs  aussi  divers  que Voltaireou Simone Weil, Nelson Man-dela ou Vauvenargues, sans ou-blier  des  fragmentsévangéliques. Ajouté à cela unvade-mecum  de  conseils  pouratteindre  plus  facilement  à  lapratique de cette vertu.Évidemment, il faut accepter lelangage parfois peu châtié et levocabulaire quelquefois surpre-nant  que  manie  notre  auteur.Cela fait partie du personnage :cheveux longs, blouson de cuir,santiags, la panoplie de l'apôtredes loubards...

Guy GilbertL'humilité

EditionsPhilippe Rey 2014

L’HUMILITÉ - Première des vertusEntre Rome& Saint-Jacquesde Compostelle …« Rester au milieu du Che-

min? » « Partir vers l’Est,vers le soleil levant ou

vers l’Ouest et le couchant? ».C’est  peut-être  les  questionsque  se  sont  posées  quelques-uns  des  cent  cinquante  «  jac-quets » (c’est-à-dire les pèlerinsde  Compostelle)  qui  se  sontréunis fin janvier à Theoule –sur le « Camino » !- , à la VillaSaint-Camille,  venus  des  sixdépartements de PACA et de laCorse, à l’occasion de l’ Assem-blée Générale annuelle de l’As-sociation « Provence – Alpes –Côte  d’Azur  –  Corse  »  des

Amis des Chemins de Saint-

Jacques-de-Compostelle et de

Rome.

La spécificité de l’Association,contrairement à beaucoup d’au-tres associations jacquaires quiregardent  uniquement  versCompostelle est d’avoir mis envaleur  la  position  unique  denotre  département  et  de  notrerégion, en se préoccupant  éga-lement des pèlerins qui chemi-nent vers Rome.  Depuis Arles,un des quatre points principauxde départ des pèlerinages (Ve-zelay, Paris, Le Puy et Arles), lechemin  est  long  de  1800kmvers Compostelle mais il est de1154km vers Rome. Le cheminaujourd’hui emprunte un itiné-raire qui  a  été  reconstitué parses membres, le « GR 653-A »dit « Chemin Menton – Arles »(via Aurélia ) homologué par la

FFRP le 14 février 2009. Il estmaintenant entièrement baliséGR : blanc et rouge avec un ba-lisage complémentaire par co-quilles  (direction

Saint-Jacques-de-Compostelle)et par clés (direction Rome). 

Interlocutrice  privilégiée  despèlerins sur ce chemin, l’Asso-ciation a établi des contacts pri-vilégiés du côté italien avec la« Confraternita di Amici di SanJacopo » de Perugia ( et égale-

ment avec l’Association. Euro-péenne de la Via Francigena),permettant de réaliser ce chaî-non  manquant  parmi  lesgrandes voies de pèlerinage del’Europe du Sud entre les Che-mins de Compostelle et la ViaFrancigena vers Rome. Le « GR653 A » constitue un tronçon duprojet de sentier européen “ArcMéditerranéen - E12 “.L’Association  s’inscrit  aussidans le souvenir des milliers depèlerins qui ont parcouru les iti-néraires jacquaires dans un es-prit  de  spiritualité  chrétienne.Son action s’exerce en appor-tant son aide et ses conseils auxpèlerins  et  futurs  pèlerins,  enparticipant à la sauvegarde deschemins, en agissant auprès descommunes  et  des  particulierspour la création de gîtes  d’ac-cueil tout au long des cheminsde la Région.Dans ses activités prochaines, àsignaler,  l’organisation du 10au 22  juin  (avec  les pénitentsrouges de Nice) d’un pèlerinageà pied de Nice à Turin à l’occa-sion de l’ostension du St SuairePour en savoir plus, les pèlerinspeuvent visiter le site Internet(http://www.compostelle-paca-corse.info/ ) ou venir à une despermanences organisées à Nice,Menton  ou  bien  Vence  oucontacter son Président départe-mental Jean-Paul PETIN Tél :04 93 84 61 89.

Marc Ugolini

Août / septembre 2015 AZUR informations 7

n Aferim ! (sortie le 5 août)

Le film du Roumain Radu Judefait rire et frissonner d'horreurtout à la fois. Au XIXe siècle enWallachie, le policier Costandinest chargé de retrouver un es-clave qui a eu une aventure avecla femme de son maître. La Rou-manie d’hier (et d'aujourd'hui)est décrite comme un pays bar-bare où les pires choses se pro-duisent sans que cela étonnepersonne. Le récit picaresque deRadu Jude a des outrances quipeuvent fatiguer, mais il resteassez mordant et intrigant pouremporter au final l'adhésion duspectateur.

n La peur (12 août)

Le lond-métrage de DamienOdoul suit le récit autobiogra-phique d'un « Poilu », GabrielChevallier, durant la Premièreguerre mondiale. Il a remporté lePrix Jean Vigo, créé en 1951 etqui distingue chaque année uncinéaste français pour « son in-dépendance d’esprit, la qualité etl’originalité de sa réalisation »(depuis 1960, on y a ajouté unPrix du court-métrage). Le jurya bien traduit l'effet produit parce film : « Une traversée des en-fers où s’accordent l’expérimen-tation cinématographique et lafureur politique ».

n La Nina de Fuego (12 août)

Connaissez-vous les « Beatlesespagnols » : Los Brincos ? Ilsont édité en 1970 un albumayant pour titre « Mundo, demo-nio y carne ». Ces trois termessont les titres des chapitres dufilm de Carlos Vermut. Ils repré-sentent les ennemis de l'âme detrois personnages : un père quin'a pas d'argent pour sauver sonfils malade, une femme fatale,un professeur qui sort de prison.Cette œuvre atypique à l'humour

ENTRE NOUS SOIT DIT Jean-Claude DESMIDT

PALIMPSESTESQ

ue savons-nous des autres ? Pas grandchose. Sous le glacis qu'ils nous offrentdans les relations ordinaires se cachent

souvent des portraits différents, des ébauches,des esquisses, des modèles que le temps a re-couverts, mais non effacés ; exactement ce quenous leur offrons. Il ne s'agit pas d’exercer unevaine et coupable curiosité, mais d'avancerdans la vérité des êtres comme nous tentonsd'avancer dans notre propre vérité. Il n'y a passeulement les démons qui sont légion dans unindividu, comme le laisse entendre un possédéà Jésus qui lui demandait son nom (évangile deMarc 5,9), il s'y trouve aussi des vertus, des his-toires honorables. Tous les secrets ne sont pasnauséabonds. Et s'il y a parfois de quoi s'offus-quer, les découvertes sont quelquefois à mettreau crédit de celui que l'on reconnaît tel qu'il est.Des richesses ignorées tout autant que des er-reurs surmontées ; des chutes et des remontées; des trésors enfouis sous la médiocrité desjours. Car il est rare qu'une vie soit uniforme.Elle ressemble plutôt à des palimpsestes, cesmanuscrits sur lesquels les copistes du moyen-âge inscrivaient un nouveau texte après lesavoir grattés, mais qui gardent encore destraces de l'ancien écrit. Ou encore à ces toilesréutilisées par les peintres et dont les rayons Xrévèlent l'état antérieur.Balzac nous décrit dans une de ses nouvelles,« Le chef d’œuvre inconnu », la folie d'un pein-tre qui, à la recherche de la perfection surchargesa toile de couches multiples qui finissent parla rendre illisible. Est-ce à dire que les épisodesde vie superposés brouillent la perception de ceque nous sommes ? Est-ce encore à dire quenous changeons par seule instabilité, par insa-tisfaction chronique ? N'est-ce pas plutôt le pro-pre de la condition humaine qui nous entraînedans des formes parfois contradictoires de l'ex-

périence de vivre – sans que notre volonté ysoit même vraiment engagée. Au fond, le dé-couvrir chez ceux que nous côtoyons, et ennous mêmes, devrait développer trois vertus :tolérance, espérance et prudence.Tolérance, car rien n'est sûr dans les cheminsde la vie. Derrière l'accusé d'aujourd'hui secache encore, difficilement discernable peut-être, celui dont les rêves se sont effondrés, maisqui aspirait à tellement mieux que ce qu'il offremaintenant à voir. Inversement, espérance, carcelui que nous voyons debout, gisait à terrehier, et peut-être était-ce nous-même. Prudenceenfin, que l'on pourrait aussi appeler humilité,car il serait dangereux de se croire à l’abri desretournements, des abandons, des trahisons,comme il serait coupable de refuser l'idée quele bien puisse venir nous convertir. En réalité,nous sommes sans cesse sur le fil du rasoirentre la chute et le salut ; sans cesse capabled’écrire une nouvelle histoire sur le palimpsestede nos vies. Se croire définitivement perdus oudéfinitivement sauvés, signifierait que nousavons arrêté le processus vital qui nous anime,que nous sommes dans un coma existentiel. Ilne s'agit pas de vouloir raturer à tout prix nosvies, mais de s'épargner la certitude d’être arri-vés à un état dont rien ne saurait nous déloger.Définitivement désespérés ou définitivementsauvés.Savoir que sous la croûte du présent de ceuxqui nous entourent, plusieurs couches de viesont dissimulées, nous fait entrer dans la véritéde leur vie, mais aussi de la nôtre. Assumonsnotre passé, veillons sur notre futur, sachonsque notre présent n'est qu'un aujourd'hui fra-gile.

Jean-Claude Desmidt 27/05/14

noir parfois perturbant a rem-porté le Prix du meilleur film etcelui du meilleur réalisateur aufestival de San Sebastian.

n Dheepan(26 août)

Avec cette histoire d'exil etd'amour, Jacques Audiard, a

remporté la Palme d'or du der-nier festival de Cannes qui n'apas été particulièrement brillant.On ne dira pas trop de mal de ce« Dheepan » porté par le comé-dien Antonythasan Jesuthasanqui joue en partie sa propre his-toire (enrôlé à 16 ans par les Ti-

gres Tamouls, puis installé enFrance en enchaînant les petitsboulots). Le mélange mélo-thril-ler-chronique sociale finit partoucher le spectateur qui n'aurapas cette impression récurrentede s'être fait berner par un prixcannois.

n Tsili (12 août)

Tsili est une jeune juive qui a échappé à la déportation et qui tentede survivre dans une forêt proche du camp où est détenue toute safamille. Elle est rejointe par un autre juif qui partage sa vie quasi-ment animale, sans que presque aucun mot ne soit échangé. Absencede parole, bruits incessant d'obus, atmosphère oppressante, le filmau petit budget de l’Israélien Amos Gitaï ne devrait pas faire l’una-nimité. Loin des grosses machineries démonstratives, il plaira auxamis de la subtilité et de la poésie.

Yves-Marie LEQUIN

n Derrière le mur, la Californie(26 août)

Il s'agit de l'histoire de Denis « Panik » Parecek et de ses camaradesskateurs est-allemands surveillés de près par la Stasi. La superbebande-son punk-rock entraîne les jeunes planchistes à roulettes de-puis la triste ville de Magdebourg du début des années 80 jusqu'à lachute du Mur de Berlin. Même si l'on sait que les « images d'ar-chives » ont été crées pour l'occasion, on se laisse aller au magné-tisme de ce pseudo-documentaire qui fait passer un courant deliberté, d'évasion, d'indépendance et de fête qui fait du bien.

8 AZUR informations AOûT / SEPTEMBRE 2015

Théâtre / Spectacles6 août 20h30 Théâtre de Verdure NICE - Dans le cadre du festival les Plages du Rire, Laurent Barat8, 16 et 23 août 19h45 Théâtre Athéna NICE - Stéphanie Bosq dans les psychopathes professionnelles5 septembre 17h45 Théâtre de Verdure NICE - Dans le cadre du festival la rentrée de l’humour,Frederick Sigrist5 septembre 19h45 Théâtre de Verdure NICE - Dans le cadre du festival la rentrée de l’humour,Anne-Sophie Girard5 septembre 21h30 Théâtre de Verdure NICE - Dans le cadre du festival la rentrée de l’humour, Sellig16, 17, 18 et 19 septembre 21h45, 20 à 17h30 Théâtre Athéna NICEYouri: un cadeau va bouleverser la vie d’Agathe et Patrick, un cadeau de supermarché: ils vontdevoir vivre avec. Mais qui est ce Youri?18 et 19 septembre 21h, 20 à 16h Théâtre de l’Avant Scène VENCEL’amant virtuel: Julien et Elodie forment un couple en apparence ordinaire19 septembre 20h30 Palais des Festivals CANNES - Alexandre Astier: l’Exo Conférence26 septembre 21h Salle polyvalente OPIO - Atypic solo: une femme et un violoncelle. Unemusicienne et son instrument, une relation bien étrange “seule en scène ou presque” 6 octobre 20h30 La Comédie NICE - Eddie Izzard

ExpositionsJusqu’au 31 août Villa Arson NICE - Exposition Bricologie, la souris et le perroquet : A traversles œuvres de plus de trente artistes, cette exposition à la Villa Arson entend raconter une histoire,celle des rencontres de l’art et de la technique dans l’art contemporain (T 04 92 07 73 73)Jusqu’au 6 septembre Musée des Arts asiatiques NICEExposition “la danse des formes”, textiles de Samiro Yunoki (T 04 92 29 37 00)Jusqu’au 7 septembre Musée national Pablo Picasso VALLAURIS GOLFE JUANExposition “avec Picasso à Vallauris”: un ensemble exceptionnel d’Œuvres prêtées par le Muséenational Picasso Paris (T 04 93 64 71 83)Jusqu’au 21 septembre Musée national Marc Chagall NICEExposition “Nice, Soleil, Fleurs, Marc Chagall et la Baie des Anges” propose un regard inéditsur les liens entre Marc Chagall et Nice. Elle permet notamment de découvrir le portfolio Niceet la Côte d’Azur, composé de douze lithographies réalisées en 1967 par Marc Chagall et quisont autant de déclinaisons du motif de la baie des Anges (T 04 93 53 87 20)Jusqu’au 27 septembre Musée Peynet ANTIBESExposition “Kristian” (T 04 92 90 54 29)Jusqu’au 27 septembre Villa Domergue CANNESExposition César “les Inédits - collection Jean Ferrero”: 150 œuvres réalisées entre 1960 et 1997(T 04 97 06 45 21)Jusqu’au 30 septembre Musée d’art et d’histoire de Provence GRASSEExposition “Redingote et caraco. Quand l’habit modèle la silhouette” (T 04 93 36 80 20)Jusqu’au 30 septembre Musée de la Parfumerie GRASSEExposition “Corps paré, corps transformé. La peau comme support d’expression” (T 04 97 0558 11)Jusqu’au 4 octobre Musée Matisse NICE - Exposition “Henri Matisse. Promenades intérieures”décline ainsi l’importance de la représentation des intérieurs niçois, jusqu’à la création de com-positions imaginaires mêlant les horizons dans des espaces de couleurs (T 04 93 81 08 08)Jusqu’au 12 octobre Musée Fernand Léger BIOTExposition Fernand Léger Au-delà du décor (T 04 92 91 50 30)Jusqu’au 25 octobre Centre d’art la Malmaison CANNES - Exposition Alberto Magnelli, “la Mé-diterranée retrouvée” (1888-1971), rétrospective de près de 200 œuvres (T 04 97 06 45 21)Jusqu’au 31 octobre 10h-18h Musée Bonnard LE CANNET - Exposition « Un fauve chez Bon-nard – Manguin, l’exaltation de la couleur » le musée Bonnard met à l’honneur Henri Manguin,proche de Pierre Bonnard à qui il fit découvrir le Midi. Le musée a choisi de présenter les œu-vres de la période d’avant-guerre de 1900 à 1914 (T 04 93 94 06 06)Jusqu’au 31 octobre Musée Escoffier VILLENEUVE LOUBETExposition “Muses” (T 04 93 20 80 51)Jusqu’au 2 novembre Musée Jean Cocteau MENTON - Exposition « les Univers de Jean Coc-teau » nouvel accrochage de la collection (T 04 89 81 52 50)Jusqu’au 16 novembre Musée Jean Cocteau MENTON - Exposition Anne et Patrick Poirier “laChambre d’Orphée”, titre choisi en écho aux liens subtils unissant leur œuvre et celle de JeanCocteau que l’exposition met en lumière (T 04 89 81 52 50)Jusqu’au 16 novembre Musée Magnelli, de la céramique VALLAURIS GOLFE JUANExposition Olivier Gagnère “Un designer à Vallauris” retrace plus de 30 ans de recherche et decréation (T 04 93 64 71 83)Jusqu’au 29 novembre 10h-18h Fondation Maeght SAINT PAUL DE VENCEExposition Gérard Garouste « En Chemin » La Fondation Maeght consacre son exposition d’étéà Gérard Garouste et rend ainsi hommage à ce peintre énigmatique, exposé dès les années1980 dans les plus grandes galeries et musées (T 04 93 32 81 63)Jusqu’au 18 décembre 8h30-18h Palais de Marbre NICEExposition « Nice 1915- l’Italie entre en guerre » (T 04 93 86 77 44)Jusqu’au 23 mai 2016 Musée de la Préhistoire MENTONExposition “le règne animal et nous” met en lumière des spécimens et des objets qui présententun panorama naturaliste et archéologique sur le monde animal (T 04 93 35 84 64)Jusqu’au 30 avril 2017 rues du village BIOTExposition monumentale « Les Capron » : 11 œuvres monumentales de Jacotte et Roger Capronprésentées pendant 2 ans (T 04 93 65 78 00)

Concerts6 août 21h Théâtre Robinson MANDELIEUDans le cadre du festival Les Nuits de Robinson, Elwood & Jake : hommage aux Blues Brothers6 août 21h Eglise de ST ETIENNE DE TINEEGil FLORINI en concert accompagné par Stéphane Eliot7 août 21h Théâtre de Verdure NICE - Michel Jonasz7 août 21h Collégiale de TENDE - Gil FLORINI en concert accompagné par Stéphane Eliot7 août 21h Château CAGNES SUR MERDans le cadre du festival Jazz au Château, Marian Badoi7 août 21h Amphithéâtre de la Mer CAP D’AILDans le cadre du festival Cap Jazz, Jilly Jackson, Nina Papa8 août 21h Place de la mairie CASTANGIERSGil FLORINI en concert accompagné par Stéphane Eliot, suivi d’une dégustation !!8 août 18h30 Plage du Palais des Festivals CANNESDans le cadre du festival les Plages électroniques de Cannes, The Avener, Joris Delacroix, Sy-napson, Claptone, Mekanism, Monkey Safari, Adana Twins9 août 18h30 Plage du Palais des Festivals CANNES - Dans le cadre du festival les Plages élec-troniques de Cannes, Tale of us, Loco Dice, New Gang, Mind Against, Paul Ritch11 août 19h Place de Gaulle LA COLLE SUR LOUPDans le cadre du festival Quartiers d’été à la Colle sur Loup, Philippe Villa Trio11 août 21h Théâtre de Verdure NICE - Archive11 août 21h Jardin de la Paix SAINT JEAN CAP FERRATDans le cadre du festival St Jazz Cap Ferrat, André Ceccarelli12 août 21h Jardin de la Paix SAINT JEAN CAP FERRATDans le cadre du festival St Jazz Cap Ferrat, Mario Canonge et Marc Peillon13 août 21h Jardin de la Paix SAINT JEAN CAP FERRATDans le cadre du festival St Jazz Cap Ferrat, Thomas Enhco et Vassilena Serafimova13 août 19h Place de Gaulle LA COLLE SUR LOUPDans le cadre du festival Quartiers d’été à la Colle sur Loup, Romain Dravet13 août 21h Théâtre Robinson MANDELIEU LA NAPOULEDans le cadre du festival Les Nuits de Robinson, Julie Pietri, Lio13 août 21h Eglise ND du Port NICE - Michel Legrand14 août 21h Château CAGNES SUR MERDans le cadre du festival Jazz au Château, Janysett Mc Pherson14 août 21h Jardin de la Paix SAINT JEAN CAP FERRATDans le cadre du festival St Jazz Cap Ferrat, Bireli Lagrene, Blue Naif15 août 19h Place de Gaulle LA COLLE SUR LOUPDans le cadre du festival Quartiers d’été à la Colle sur Loup, Sugarpie and the Candymen15 août 21h Place Scourédon TOURRETTES SUR LOUPPink Floyd par le groupe UFO’S: les années 7016 août 20h30 Terrasse du Palais des Festivals CANNESDans le cadre du festival Pantiero, Fakear, Superpoze, Dream Koala16 août 21h Eglise protestante unie MENTON - The Glory Gospel Singers19 août 19h Place de Gaulle LA COLLE SUR LOUPDans le cadre du festival Quartiers d’été à la Colle sur Loup, Louis Bariohay20 août 19h Place de Gaulle LA COLLE SUR LOUPDans le cadre du festival Quartiers d’été à la Colle sur Loup, Jilly Jackson21 août 21h Château CAGNES SUR MERDans le cadre du festival Jazz au Château,Spongefingers22 août 20h30 Jardin de la Paix SAINT JEAN CAP FERRAT - Berhoft: groove venu de Norvège,à savoir des intonations à la Prince, un songwriting qui n’a rien à envier à celui de CharlieWinston et un jeu de guitare qui rappelle celui d’un Keziah Jones...22 août 21h Place de Gaulle LA COLLE SUR LOUPDans le cadre du festival Quartiers d’été à la Colle sur Loup, Carnaby Street23 août 13h Butte de St Cassien CANNESDans le cadre du festival Piknic Electronik Cannes, John Talabot, Glob25 août 21h Eglise St Marc AVILLENEUVE LOUBET - The Glory Gospel Singers26 août 20h30 Butte de St Cassien CANNESDans le cadre du festival de l’Art Russe: Académie des jeunes chanteurs du Théâtre Mariinsky27 août 21h Théâtre Robinson MANDELIEU LA NAPOULEDans le cadre du festival Les Nuits de Robinson, AC/DC Tribute Corsica28 août 21h Théâtre Robinson MANDELIEU LA NAPOULEDans le cadre du festival Les Nuits de Robinson, Covertramp28 août 21h Château CAGNES SUR MERDans le cadre du festival Jazz au Château, la bande à Bruzzo29 août 21h Théâtre Robinson MANDELIEU LA NAPOULEDans le cadre du festival Les Nuits de Robinson, XY4 septembre 21h Château CAGNES SUR MERDans le cadre du festival Jazz au Château, Caroline Gsell11 septembre 21h Château CAGNES SUR MERDans le cadre du festival Jazz au Château, Pannonica18 septembre 21h Château CAGNES SUR MERDans le cadre du festival Jazz au Château, Sandrine Destefanis25 septembre 21h Château CAGNES SUR MER - Dans le cadre du festival Jazz au Château, Made in1er octobre 21h Grand Casino BEAULIEU - Maurane2 octobre 20h La Palestre LE CANNET - Black Mesrimes (Black M) et Wati B All Stars2 et 3 octobre 20h Palais Nikaia NICE - Johnny Hallyday

Côté EnfantsDu 5 au 29 août 14h30 Théâtre du cours salle 2 NICE - Chevalier Bidul, mercredi et samedi (T04 93 80 12 67)8 et 12 août 16h30 Théâtre du Cours NICE - Aladin8 août 14h et 16h, 20 et 22 à 16h Théâtre Bellecour NICE - Tchico et le trésor de Barbe noire13 août 16h, 15 à 14h Théâtre Bellecour NICE - Les Clowneries de Pepy25 août 20h30 Théâtre Claude Debussy CANNES - Le Blues du chien12 septembre 11h et 14h30 Théâtre Bellecour NICE - Le sorcier puedespieds: il était une foisun vieux sorcier nommé puedespieds qui vivait dans la forêt de Zoainlande à MalowaouiJusqu’au 13 septembre Espace culturel TOURRETTE LEVENSExposition Marionnettes circus, spectacle tous les dimanchesà 16 et 17h (T 04 93 91 00 16)19 septembre 11h, 23 à 15h, 26 à 11 et 14h30, 27 à 11 et 5h Théâtre Bellecour NICEMais qui a croqué la lune? Dans le monde de la petite Luna, tout va bien jusqu’au jour où...

Opéra - Musique classique - Danse7 août 21h30 Parvis de la Basilique Saint Michel Archange MENTON - Dans le cadre du festivalde musique de Menton/Riviera Jazz, Hommage à Louis XIV, orchestre de chambres de Bâle etFranco Faioli, contre ténor : Rossi, Häendel, Lully, Rossi, Porpora (T 04 92 41 76 95)7 août 21h Monastère de Cimiez NICE - Dans le cadre du festival Les Concerts du Cloître (NiceFestival Académie), Jordi Savall et la musique celtique avec les traditionnels irlandais et écossais 7 août 21h Chapelle ND de Vie MOUGINSDans le cadre du festival Les Nuits musicales de ND de Vie, concert violon-piano avec DimitriMakhtin et Plamena Mangova: Beethoven, Mendelsohn, Grieg (T 04 92 92 37 20)8 août 21h Chapelle ND de Vie MOUGINS - Dans le cadre du festival Les Nuits musicales deND de Vie, récital de piano avec Philippe Bianconi: Debussy, Chopin(T 04 92 92 37 20)8 août 21h Monastère de Cimiez NICE - Dans le cadre du festival Les Concerts du Cloître (Nice Fes-tival Académie), spéciale dédicace à Nelly R: Dvorak, Schumann, Chostakovitch (T 04 93 53 33 91)8 août 21h30 Parvis de la Basilique Saint Michel Archange MENTON - Dans le cadre du festivalde musique de Menton/Riviera Jazz, les grands interprètes: quatre mains, musique et magieavec Xavier de Maitre, harpe et Stefan Leyshon, magicien (T 04 92 41 76 95)9 août 18h Musée Jean Cocteau MENTON - Dans le cadre du festival de musique deMenton/Riviera Jazz, Ismael Margain et Alexandra Soumm (T 04 92 41 76 95)9 août 21h30 Parvis de la Basilique Saint Michel Archange MENTONDans le cadre du festival de musique de Menton/Riviera Jazz, récital soprano/piano avec OlgaPeretyatko et Giulio Zappa: Rimski Korsakov, Rossini, Rachmaninov (T 04 92 41 76 95)10 août 21h30 Parvis de la Basilique Saint Michel Archange MENTONDans le cadre du festival de musique de Menton/Riviera Jazz, récital de piano avec Khatia Bu-niatichvili: Ravel, Liszt, Stravinsky (T 04 92 41 76 95)11 août 21h Eglise SAINT MARTIN VESUBIE - The Gregorian Voices11 août 21h30 Parvis de la Basilique Saint Michel Archange MENTONDans le cadre du festival de musique de Menton/Riviera Jazz, concert de musique de chambre:Say, Schubert, Mozart (T 04 92 41 76 95)12 août 21h Monastère de Cimiez NICEDans le cadre du festival Les Concerts du Cloître (Nice Festival Académie), concert flûte etpiano, violon et piano: Mozart, Sancan, Brahms, Tchaïkovski (T 04 93 53 33 91)12 août 21h Eglise ND de la Mer CAGNES SUR MER - The Gregorian Voices13 août 21h30 Parvis de la Basilique Saint Michel Archange MENTONDans le cadre du festival de musique de Menton/Riviera Jazz, concert de clôture du 66e festivalde musique: intégrale des concertos pour piano de Chopin (T 04 92 41 76 95)14 août 21h Monastère de Cimiez NICE - Dans le cadre du festival Les Concerts du Cloître (NiceFestival Académie), concert Quintessence...Baudelaire, Debussy, Franck (T 04 93 53 33 91)15 août 18h Eglise St Paul NICEAvec l’Association Accrorgue, concert de l’Assomption avec la maitrise des Petits Chanteursde la Cathédrale de Fribourg, sous la direction de Sébastien Vonlanthen15 août 21h Grand auditorium du Conservatoire NICE - Dans le cadre du festival Les Concertsdu Cloître (Nice Festival Académie), clôture festive (T 04 93 53 33 91)4 septembre 20h30 Palais des Festivals CANNES - Roberto Alagna17 septembre 19h Cathédrale Ste Réparate NICECafé Zimmermann: concert au profit de la fondation Lenval: Ferrandini, Haëndel, Vivaldi

AOûT / SEPTEMBRE 2015 AZUR informations 9

7 août 8h30-19h Salle du Louvre MENTON - Don du sang7 août 22h Baie CANNES - Dans le cadre du festival d’Art pyrotechnique: Pyrotex (Angle-terre)8 août TOUET DE L’ESCARENECourse à pied: l’ascension du col de Braus, 9km, dénivelé 563m (T 09 80 69 94 61)8 août 21h30 Village SAINT JEAN CAP FERRAT - Nuit vénitienne: défilés, retraite aux flam-beaux, fanfares, lanceurs de drapeaux et masques vénitiens, ballets de barques illuminées,grand feu d’artifice et soirée dansante au Club nautique (T 04 93 76 08 90)8 août Plage de la Fighière VILLENEUVE LOUBET - Championnat du monde de châteaux degalets8 août 20h30 Château CAGNES SUR MER - Soirée RobotiK : son et lumière inédit sur la placedu Château dans le village médiéval du Haut-de-Cagnes ! Battle de danse “Robots vs Humans”dans un décor “ElectriK et AquatiK”... (T 04 93 20 61 64)9 août VALLAURIS - Fête de la poterie: La ville met à l’honneur les céramistes, artisans et ar-tistes. Dans une ambiance festive et musicale, le travail de la terre est mis en avant au traversde démonstrations, performances et jeux...9 août AURON - Course à pied: la course des Cimes 12,3km, dénivelé 950m (T 04 93 23 0002)10 août 15h-19h30 Salle des Pompiers VENCE - Don du sangDu 12 au 23 août Pré des Arts VALBONNECirque Arlette Gruss: 30e anniversaire, nouveau spectacle (T 08 25 825 660)14 août 20h30 CAGNES SUR MER - Promenade en fête: scènes musicales sur le bord de merpiéton et feu d’artifice tiré en mer à 22h1514 août 10h-18h Géant Casino VILLENEUVE LOUBET - Don du sang14 août GUILLAUMESCourse à pied: la Corrida pédestre de Guillaumes 8,2 km, dénivelé 250m (T 06 38 76 59 75)15 août VALBONNE - Course à pied: la Corrida de Valbonne 8km (T 04 93 65 20 38)15 août 22h Baie CANNES - Dans le cadre du festival d’Art pyrotechnique: Jupiter (Argentine)15, 20 et 24 août Baie ANTIBES - Festival Pyromélodique15 août 20h30 NICE - Prom’Party et feu d’artifice à 22h15 août 20h30 VALLAURIS GOLFE JUAN - Anniversaire de l’Empereur: Animation impérialeorganisée dans le cadre du bicentenaire du débarquement de Napoléon 1er à Golfe-Juan... Auprogramme : défilé, démonstration de danses impériales, bal...(T 04 93 63 82 58)16 août 22h CANNES LA BOCCA - Parade fleurie: Le grand défilé nocturne de chars fleurissur l’avenue Francis Tonner fait de ce spectacle haut en couleurs une délectation pour les yeuxet les oreilles des spectateurs..(T 04 92 99 84 22)16 août 8h PELASQUE - Course à pied: Trail Gaudissard 18,5 km, dénivelé 1100m17 août 14h-18h30 Plage du Robinson MANDELIEU LA NAPOULE - Don du sang19 août 9h-13h30 Expo Congrès MANDELIEU LA NAPOULE - Don du sang21 août 10h30-18h30 Plage de l’Hippodrome CAGNES SUR MER - Don du sang21 août 20h30 NICEHi Beach Party: véritable dancefloor en plein air au bord de la Baie des Anges22 et 23 août CAGNES SUR MER - Championnat du monde de Boules Carrées (T 04 93 73 5372)22 août CANNES - Course à pied: la course de la Saint Barthélémy 10km (T 06 63 71 58 03)23 août SAINT AUBANCourse à pied: Trail de l’Escouissier 18km, dénivelé 1300m (T 06 60 90 99 80)Jusqu’au 23 août Chapiteau Cirque MONACO - 4e édition du Circus Dinner Show Monte-Carlo 24 août 22h Baie CANNES - Dans le cadre du festival d’Art pyrotechnique: Prestatech (France)25 août 14h30-18h30 Place Masséna NICE - Don du sang26 août 14h30-19h30 Salle Ferrière SAINT LAURENT DU VAR - Don du sang27 août 9h-13h Au marché CANNES LA BOCCA - Don du sang29 août 10h-18h Carrefour ANTIBES - Don du sangDu 29 août au 6 septembre Pré des Arts VALBONNE - 31e salon d’antiquités, d’art moderneet contemporain: amateurs, passionnés et collectionneurs d’antiquités, de brocante, de bijouxanciens…, mais aussi de mobilier et d’objets d’art des XXe et XXIe siècles et de design se don-nent rendez-vous..(T 04 93 34 80 82)30 août ISOLA - Course à pied: la Course du Louch 13km, dénivelé 425m (T 04 93 23 23 23)30 août BREIL SUR ROYA - Cyclisme: les Cimes du Mercantour 110 km, dénivelé 2660m, colsà escalader: Brouis, Castillon, Braus, l’Ablé, Turini. Il existe aussi un 62km, dénivelé 1445m àpartir de la catégorie cadet 1er septembre 14h30-18h30 Auchan LA TRINITE - Don du sangJusqu’au 2 septembre CAGNES SUR MER - Meeting d’été de l’Hippodrome de la Côte d’Azur2 septembre 10h-14h Bus au Jeu de Paume LA COLLE SUR LOUP - Don du sang2 septembre 15h-19h Salle du 8 mai esplanade du Pré aux Pécheurs ANTIBES - Don du sang3 septembre 8h-12h30 Palais des Congrès GRASSE - Don du sang4 septembre10h30-18h30 Plage de l’Hippodrome CAGNES SUR MER - Don du sang4 septembre 15h30-18h30 Hôpital St Eloi SOSPEL - Don du sang4 septembre NICE - Course à pied: Ultra trail Côte d’Azur Mercantour 140km5 septembre 8h30-13h Ecole des Baous VENCE - Don du sang6 septembre 10h FONTAN - Course à pied: Fontan-Saorge-Fontan 9 km (T 04 93 04 52 20)6 septembre SAINT MARTIN VESUBIECourse à pied: Trail de la Vésubie 22 km, dénivelé 1050m et 42km, dénivelé 3000m6 septembre LA GORDOLASQUECourse à pied: Trail per Cami 13km, dénivelé 1050m et 27km, dénivelé 2380m7 septembre 14h30-19h Salle Léo Lagrange MOUANS SARTOUX - Don du sang8 et 9 septembre 10h-15h Esplanade Parc Phoenix NICE - Don du sang9 septembre15h30-19h30 Espace Centre CAGNES SUR MER - Don du sang10 septembre 10h-16h Fnac NICE - Don du sang11 septembre 14h30-19h Salle Contact Capitou MANDELIEU LA NAPOULE - Don du sang13 septembre LA TURBIE - Course à pied: le trophée de la Turbie 14,5 km, dénivelé 360m 14 septembre 15h-19h30 Salle Polyvalente OPIO - Don du sang14 et 15 septembre 8h30-13h Hôtel de Ville NICE - Don du sang16 septembre 11h-15h Fondation Lenval NICE - Don du sang17 septembre 15h-19h Salle des fêtes PEYMEINADE - Don du sang17 et 18 septembre 8h30-13h Thalès Alenia Space CANNES LA BOCCA - Don du sang18 et 19 septembre 15h-19h Espace Croix Rouge ANTIBES - Don du sang19 septembre LA ROQUETTE SUR VARCourse à pied: les Foulées Roquettanes 10km20 septembre CANNES - Course à pied: la Course Odysséa 5km et 10km20 septembre 9h30 NICECourse à pied: le Grand prix de Gairaut 12,6km dénivelé 95m (T 04 93 01 56 79)20 septembre SAINT VALLIER DE THIEYCourse à pied: Trail de la Siagne 14km dénivelé 640m et 23km dénivelé 780m (T 04 93 40 5540)20 septembre SOSPELCourse à pied: Trail des Alpes Maritimes 13km, dénivelé 650m, 25 km dénivelé 1400m, 45kmdénivelé 2600m21 septembre 8h-18h30 Laboratoire Arkopharma CARROS - Don du sang22 septembre 10h30-16h30 Clinique Tzanck MOUGINS - Don du sang23 septembre 11h-18h Eco Parc MOUGINS - Don du sang23 septembre 14h30-19h30 Mairie CARROS - Don du sangJusqu’au 23 septembre ALPES MARITIMES - Les soirées estivales du département24 septembre 11h-16h CCI Parvis Immeuble Premium NICE - Don du sang24 septembre 10h30-18h30 Carrefour Lingostière NICE - Don du sang24 septembre 8h30-13h Salle Ferrière SAINT LAURENT DU VAR - Don du sang

Temps spirituels / Fêtes patronales5 août 11h Lacs L’ESTROPMesse en montagne 2519m, dans le parc national du Mercantour, Transfiguration, 3h aller audépart d’Estenc (près du col de Gialorgues), 740m dénivelé (T 04 93 05 50 19)10 août 11h Crique de la Porte ENTRAUNESMesse en montagne: une demi-heure aller au départ de la balise 256 (chemin allant au Coldes Champs) 200m dénivelé (T 04 93 05 50 19)12 août 9h Eglise St Jacques LA BOLLINERencontre Cléophas: jusqu’à la chapelle St Roch de St Delmas Valdeblore (T 04 93 80 53 12)17 août 11h La Pinéa - Messe en montagne: 1413m d’altitude, accessible en voiture depuisDaluis (T 04 93 05 50 19)24 août 11h Point sublime GUILLAUMEMesse en montagne: une heure aller au départ de la balise 66, au pont de Berthéou, 160m dé-nivelé (T 04 93 05 50 19)Du 24 au 28 août Sanctuaire de LAGHETSession Nature et prière: le matin, marche dans les environs, l’après-midi retraite spirituelle àpartir de la 1ère lettre de St Pierre “tressaillez de joie: vous allez obtenir le salut”: lectio divina,adoration et messe (T 04 92 41 50 50)8 septembre Sanctuaire de LAGHETJournée de pèlerinage – à partir de 9h30 confessions – de 10h30 à 16h30 Neuvaine à NotreDame de Laghet pour confier toutes vos intentions de prière en ce début d’année scolaire –11h30 Messe présidée par Mgr Bernard BARSI, archevêque de Monaco. - Autre messe : 16h30(T 04 92 41 50 50)12 septembre 9h Cathédrale ND de l’Assomption ENTREVAUXRencontre Cléophas: jusqu’à la chapelle St Pierre de Brec (T 04 93 80 53 12)19 septembre Sanctuaire de LAGHETJournée du Patrimoine: en cette année de Ste Thérèse d’Avila, 15h visite guidée du réfectoiredes Carmes et de la salle Don Jacques Fighiera (vitraux sur la vie et les fondations de Ste Thérèsed’Avila), le 20 à 10h30 visite guidée de la salle et de la chapelle du sanctuaire, 15h conférencesur les ex-voto (T 04 92 41 50 50)19 septembre 14h Eglise du Sacré Cœur CANNESRentrée des Maisons d’Evangile: remise du nouveau livret “lire ensemble Abraham”, exposé etmesse dominicale à 16h19 septembre 10h Carmel CARROSDans le cadre du 5e centenaire de la naissance de Ste Thérèse d’Avila, les Carmélites proposentune journée ouverte à tous avec deux conférences, célébration de la messe, projection vidéoet pique-nique tiré du sac (T 04 93 29 10 71)4 octobre St Pierre d’Arène NICEGrande journée « LaudataSi’ » avec la kermesse, Bénédiction des cartables, Bénédiction desanimaux et une conférence sur l’encyclique du Pape François

Rencontres / Conférences11 août 9h Abbaye ND de Lérins SAINT HONORAT CANNESDans le cadre des mardis de Lérins, conférence par Mgr Brouwet : Une alliance, pour quellefécondité ? (T 04 92 99 54 00)18 août 9h Abbaye ND de Lérins SAINT HONORAT CANNESDans le cadre des mardis de Lérins, conférence par Mgr Rey : recomposer la famille ? (T 04 9299 54 00)21 août 19h Astrorama EZE - Conférence: les contes sculptés aux étoiles: D’abord à la tombéedu jour, sous le grand ciel ouvert, nous écouterons des contes tout en pique-niquant. Puis,lorsque l’obscurité sera tout à fait là, lorsque - pour reprendre l’image de Du Bellay – la nuitdéjà aura amassé en son parc un grand troupeau d’étoiles vagabondes, nous partirons sur unsentier. Un sentier éclairé, un sentier pour une balade contée. De proche en proche des statuesdu sculpteur Patrick Poggioli nous inviteront à une halte. Pour, chaque fois, entendre une évo-cation mythologique dite par une conteuse et en écho l’explication scientifique de l’animateur.Par l’association En faim de contes (T 04 93 85 85 58)26 août 19h Astrorama EZE - Conférence: Tous, touristes dans l’espace: par Jean-François Cler-voy, spationaute. Jusqu’à présent, l’homme de tous les jours est resté seulement spectateur del’aventure spatiale. Cependant, les vols paraboliques aujourd’hui et prochainement les vols su-borbitaux et vols en ballon stratosphérique permettront à des non professionnels de vivre lessensations du voyage spatial. Il en coûte quelques milliers à quelques centaines de milliersd’euros selon le moyen utilisé. Cette conférence vous présentera l’historique, les projets encours ainsi que les caractéristiques de ces vols (T 04 93 85 85 58)27 août 19h Astrorama EZE - Conférence: Faire de la physique avec Interstellar par Roland Le-houcq, astrophysicien. Si le scénario du film Interstellar, réalisé par Christopher Nolan, estconvenu, ses images époustouflantes et la cohérence scientifique du récit permettent de sauverla mise. Et le film, qui a bénéficié des conseils d’un physicien, parvient à rendre un bel hom-mage à l’un des objets les plus fascinants du ciel : les trous noirs. Mais le film est-il aussi réalistequ’il en a l’air ? Pour bâtir son histoire, Nolan n’a-t-il pas « négocié » quelques petits arrange-ments avec Einstein ? Durant cette conférence nous mènerons l’enquête pour le plaisir de com-prendre un peu de physique moderne et réaliser que, décidément, l’univers est un endroit biencurieux (T 04 93 85 85 58)26 septembre 19h Astrorama EZEConférence: les éclipses ou la peur de l’ombre par Jean-Louis Heudier, astronome. Parmi les“accidents” qui semblent marquer le cours régulier des choses du ciel, les éclipses ont joué unrôle particulier. Gravées dans la mémoire de l’humanité depuis la plus haute Antiquité, leur in-terprétation et leur utilisation jalonnent l’histoire des hommes. Si les théories les plus extraor-dinaires ont pu fleurir dans toutes les cultures, laissant quelques traces indélébiles dans levocabulaire, les éclipses ont aussi permis aux hommes de déterminer la forme de la Terre, demesurer la distance de la Lune, d’évaluer l’éloignement du Soleil (T 04 93 85 85 58)

26 septembre PEILLE - Course à pied: Trail Laïssa Couré 26km dénivelé 1500m 27 septembre BEAULIEU SUR MERCourse à pied: Les Boucles Berluganes 7 et 14 km 28 septembre 10h30-15h30 Hôpital l’Archet NICEDon du sang29 septembre 11h-16h Hôpital Lenval NICEDon du sang30 septembre 14h-19h30 Salle des fêtes Mistral PEGOMASDon du sang1er octobre 6 Rue Vernier NICEInauguration de la boutique/fabrique PASTIS DE NICE 4 octobre 10h JUAN LES PINSCourse à pied: Courir pour une fleur 10km et 21 km (T 04 92 90 53 40)4 octobre NICECourse à pied: Triathlon 51,5 km 5 octobre 9h-13h Docapost-BPO SOPHIA ANTIPOLISDon du sang7 octobre 14h-19h Place du Grand Jardin VENCEDon du sang

Manifestations

10 AZUR informations Août / septembre 2015

Saint Étienne 1er, pape.

Le 2 août, l'Église honore saint Julien Aymard, le fondateur de la congré-gation du Saint-Sacrement, mais aussi Saint Étienne Ier, le 23ème Papede 254 à 257. Il y a bien d'autres saints du nom d'Étienne (fête le 26 dé-cembre) et de nombreux lieux portent ce nom très vénéré. Le papeÉtienne 1er eut un court pontificat mais riche en questions et réformesqui nous parlent encore. Étienne eut à traiter la question des chrétiensqui avaient renié leur foi devant les persécutions et demandaient à revenirdans l'Église. Il eut à trancher si des non baptisés pouvaient baptiser. Ildécida que les ornements sacerdotaux ne devaient pas être porté hors desenceintes des églises. Il meurt en 257, avant les persécutions de Valérien,et fut enterré au cimetière Saint-Calliste sur la Via Appia.

DeS DateS en août

n 21 août 1165, naissance de Philippe II dit Auguste puisque né en août. n 15 août 1795, création du Franc. n 1er août 1815, licenciement de l'Armée Impériale. n 26 août 1885, naissance de Louis Henri Jean Farigoule, dit Jules Ro-

mains. n 1er août 1895, Pierre de Coubertin annonce la renaissance des Jeux

Olympiques. n 1er août 1925, C. Chaplin présente La Ruée vers l'or. n 8 août 1925, 1er congrès du Ku Klux Klan à Washington, contre les

droits des noirs. n 2 août 1935, vol de Mermoz de Paris à Dakar en 15 heures et 30 mi-

nutes. n 4 août 1935, bénédiction de la Croix du Sapet à Valberg. n 31 août 1935, le mineur russe Alexeï Stakhanov est censé avoir atteint

un record d'extraction de charbon (102 tonnes)… inaugurant le sta-khanovisme.

n 6 août 1945, l'avion Enola Gay (nom de la mère du pilote) largue unebombe atomique sur Hiroshima, le 9 une autre bombe est lâchée surNagasaki.

n 15 août 1945, condamnation de Philippe Pétain. On déclare que la guerre est terminée…

n 27 août 1965, mort de Le Corbusier à Cap Martin. n 1er août 1975, la République Fédérale d'Allemagne prête à la Pologne

un milliard de marks en contrepartie de la possibilité pour des alle-mands y résidant de s'installer à l'Ouest.

n 12 août 1985, crash au Japon d'un Boeing 747, 520 morts. n 25 juillet, 17 août, 26 août 1995, 3 attentats par bombes impliquent

Khaled Kelkal du GIA qui sera abattu par la police près de Lyon le29 septembre.

n 29 août 2005, l'ouragan Katrina balaie le Mississipi et la Louisiane etdétruit la Nouvelle Orléans.

MotS SacrÉS, SacrÉS MotS : paroiSSe

Paroisse vient du latin chrétien parochia désignant un territoire ecclé-siastique. Ce mot est issu du grec parokein de para- ( à côté) et de oikein(habiter) : habiter à côté, séjourner comme étranger. Les chrétiens seconsidéraient comme des citoyens d'ailleurs, étrangers de passage surla terre, mais en communauté, ils vivaient "côte à côte". Leurs com-munautés ont donc été ainsi nommées puis très vite ce mot a désignéle territoire de l'évêque et ensuite celui où exerce un curé. Sous la mo-narchie, la paroisse était une circonscription administrative cellule debase de la fiscalité. L'aspect communautaire se retrouve dans des ex-pressions comme "prêcher pour sa paroisse" tandis que l'aspect qui dé-signe un membre de la communauté a donné "on connaît le paroissien!"ou bien "drôle de paroissien!"…

Le Revest les Eaux est situé au nord de Tou-lon au bord du lac du Ragas ou barrage deDardennes. Le village se mire dans les

eaux de ce lac artificiel. Le barrage est alimentépar quatre ravins : Baumettes, Fieraquet, Caga-relles et Cierge. Le Ragas dont les eaux d’origineVauclusienne contribue, par fortes pluies, à l’ali-mentation de ce lac. Nous nous trouvons enpleine garrigue, les montagnes : monts Combe etCaume cernent le Revest les Eaux. L’église saintChristophe, fut édifiée par les Chartreux de Mon-trieux et achevée en 1679. Le château date de1578, jusqu’à la révolution, deux faucons or-naient les petites tours, ils furent brisés par lesrévolutionnaires. Le Castrum de Revesto est mentionné dans uncartulaire du XIII° siècle, il en reste le donjon mé-diéval et une porte dans le rempart. Nous sommesalors au sommet du village, dominant les céanset le lac dont s’échappe la Dardenne, petite rivièredescendant vers la mer. Le pigeonnier de même

époque que le Castrum. Le village est très appré-cié des peintres et des artistes. Nous citerons entreautres : Bartoli, Echevin ou encore Baboulène.Aujourd’hui le visiteur rencontrera Dufresne. Onvient au Revest pour se dépayser, s’échapper dela trépidation urbaine, retrouver le plaisir d’avoirle temps. Les amoureux de belles balades seront charméspar ce paysage de garrigues et de vallons où gi-sent les vieilles pierres d’hameaux abandonnés :Olivières, Bouisses et Vieille Valette. Les minesde sables et de bauxites sont aussi un but de pro-menade. En revenant au village, nous pourrons satisfaireles plaisirs spirituels avec le musée d’art sacréoriental et occidental, présentant les objets descultes : coptes, orthodoxes avec des icônes et ca-tholiques. La place Désambrois, comme d’ail-leurs tout le centre historique est interdite auxvoitures, une autre raison de venir au Revest lesEaux.

l’almanach de août Balade à:

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Mixer la chair du melon avec le pastis (2 grosses cuillères àsoupe), une pointe de sel et une cuillère à café d'huile d'olivejusqu'à l'obtention d'un mélange mousseux.

Répartir la soupe dans des verrines ou des coupes, garder aufrais jusqu'au moment de servir.

Juste avant de servir poser sur la verrine une petite feuille de ba-silic et un coup de moulin a poivre.

Thierry JAN

le revest les eaux

12 AZUR informations Août / septembre 2015

Élever les enfantsL'intelligence des mains

Michel SEYRAT

Récemment, je suis allé dans un de ces immenses supermar-chés du "bricolage" où clients et clientes de tous âges s'équi-pent pour "faire eux-mêmes" de multiples travaux… mais,

bien que ce fût pendant les vacances, il y avait très peu d'adoles-cents ou de jeunes dans cette foule. Ne font-ils donc rien de leursmains, me suis-je demandé? Station DeboutEn se dressant sur ses pattes de derrière, le mammifère humain afait un grand pas ! Il a permis à la boîte crânienne de s'agrandir etil a démultiplié les fonctions et les activités des pattes de devant.Les mains ont alors grandement contribué au développement del'intelligence. Il serait bien dommage que l'éducation oublie ce ca-ractère hautement humain! Le philosophe Michel SERRE appellePetite Poucette un personnage sujet de sa réflexion qui emploie sur-abondamment et fort habilement ses deux pouces pour taper sur leclavier de son téléphone portable! Mais nous avons dix doigts pournous confronter aux choses. bonheuR De bRicoleuR Sans doute bricolons-nous pour des raisons économiques, maisaussi pour le plaisir d'avoir créé, d'avoir combiné des combines,tournicoté des tours de main, mesuré et prévu, scié et ajusté, percéet vissé, chevillé et collé… et pendant ce temps-là, on ne pense àrien d'autre, le cerveau et les mains agissent en harmonie, noussommes des homo faber! Alors n'arrêtons pas notre travail éducatifà la porte de notre "atelier", là aussi, transmettons, car tout travailavec la matière est une clé pour comprendre le monde et y trouversa place. bRicoleuR éDucateuR Dans une vieille revue d'autrefois, un père de famille expliquaitcomment il avait fabriqué un mini atelier au dos d'une porte de pla-card, avec un petit établi, des outils bien accrochés ou rangés dansdes caissettes sous les étagères et racontait le plaisir qu'avaient sesenfants à utiliser son atelier de poche… Nos enfants ont besoin de ces temps de fabrication, de "travail ma-nuel" comme on dit, vraiment manuel, en se confrontant au bois,au fer, à la pierre, en perçant et chevillant, en polissant et assem-blant, en peaufinant des finitions, en connectant des composants,en réparant son vélo, en réorganisant les connexions dans sa cham-bre…bénéficeS Si les bénéfices sont rarement financiers (bricoler, ça peut coûtercher!), ils sont autres. Fabriquer de ses mains demande beaucoupde logique, de raisonnement, d'apprentissages en tous domaines.Avoir créé donne confiance en soi, une juste fierté, le désir de fairemieux. Cela révèle la noblesse du travail manuel, tout ce qu'il de-mande d'intelligence et de persévérance et peut éveiller des voca-tions artisanales fort nobles, qui valent bien un bac S obtenu auxforceps et dans l'ennui. écRiRe à la main Dans les universités du Moyen-Âge, les examens n'étaient qu'oraux,pour se distinguer des corporations qui employaient les mains…Les jésuites ont introduit bien plus tard les épreuves écrites, pourrehausser l'art d'écrire "à la main". Certains pensent aujourd'huiqu'il ne sera bientôt plus utile d'apprendre à écrire, tant l'électro-nique nous assiste… Claude Lévi-Strauss qualifiait justement l'écri-ture de "tard venue dans l'histoire humaine"! Certes! mais quelleperte encore s'il ne reste que les "machines à dicter" car, si le cer-veau guide la main, la main apprend sans cesse au cerveau ! On peut développer l'éducation du "bricolage" et oublier le côté pé-joratif du mot en améliorant toujours son savoir faire… tout en re-connaissant que les professionnels sont irremplaçables dans biendes cas!

le mot du mois Diacre Alain BELMON

Païs cherche à comprendre ...LE REPOS

«Venez à l'écart, dans un endroit désert et reposez-vous un peu» dit Jésus à ses disciples. Donc, à nous! Et bien c'est ce que nous allons faire Païs et moi, etvous aussi sans doute, chers fidèles lecteurs, disciplesde Jésus.Pour nous chrétiens, les paroles de Jésus sont toujourspleines de sagesse humaine car Il est pleinementHomme, et d'élévations divines car Il est pleinementDieu. Il est donc sûrement profitable pour nousd'essayer de les mettre en pratique, ne croyez-vouspas?.<Reposez-vous> recommande Jésus à ses premiersdisciples qui, comme nous, ont travaillé beaucoup,quelqu'en soit la forme. Et c'est bien vrai, nous enavons tous fait l'expérience, la fatigue accumulée finipar fausser la compréhension des évènements et nenous fait plus voir que le petit côté des choses. Alors,suivons le conseil de Jésus et prenons un temps derepos! Notre corps défatigué, nous y verrons plus clair.C'est un des bienfaits des vacances annuelles et aussidu repos hebdomadaire du dimanche.Pour y voir clair encore faut-il prendre le temps et sedonner les moyens de descendre en soi et d'y être àl'écoute. N'est-ce pas la prière qui nous permet

vraiment d'aller à la Source puisqu'elle est un temps de«dialogue entre deux amours», celui de Dieu qui estparfait et le nôtre qui cherche à Lui répondre?Mais objectivement, comment, entendre ce qui sepasse au fond de nous, ce que nous dit notreconscience, ce que propose Dieu à notre liberté, dansl'agitation et tous les bruits alentours proposés par lemonde économique en guise de vacances?<Venez à l'écart, dans un endroit désert !» N'est-cepas Sagesse divine que ce conseil? N'est-ce pas ce àquoi nous aspirons secrètement? Souvent on a peur de se trouver seul avec soi-même ettoutes les questions qui montent au cœur.Alors on quitte l'agitation de l'année pour aller dansd'autres lieux où la foule est aussi nombreuse, bruyanteet agitée. Oui, répondons à l'appel du Seigneur, à l'appel de notreCœur profond. Pour nos vacances, pour un temps, «allons à l'écart,dans un endroit désert.» Après nous nous amuseronsd'autant mieux car de cela aussi nous avons besoin.Dieu est joie! Puis nous reprendrons le quotidien, vraiment reposez.Dieu Lui-même s'est reposé de tout son travail!Bonnes et vraies vacances et, à bientôt!

Pour la gloire de l’araméenpar Zeid Katreeb

Le site du baptême du Christ en Jordanie inscrit aupatrimoine de l'UNESCO: L'Osservatore Romanosalue l'événement"Béthanie, « au-delà du Jourdain », lieu où fut baptisé

Jésus, à moins de dix kilomètres de la Mer Morte, a étéinscrit sur la liste des Patrimoines mondiaux de l’Unesco.Le lieu de la mystérieuse manifestation qui ouvrit la viepublique du prédicateur de Nazareth, a été pendant dessiècles un roman policier historique. Les Évangilesconcordent sur l’indication du fleuve du Jourdain, maisils s’arrêtent à cette information générique ; le seul qui enprécise le lieu est celui de Jean qui parle d’une « Béthanieau-delà du Jourdain »", écrit L'Osservatore Romano.Deux papes ont visité le site accompagnés des souverainsde Jordanie: Benoît XVI et le pape François. Un archi-tecte français, François Lacoste, a fait les plans de la nou-velle église pour accueillir les des milliers de pèlerins. Lamaquette a été bénie par Benoît XVI."L’autre Béthanie, patrie de Lazare et de ses sœurs Martheet Marie, se trouve, en revanche, dans les environs de Jé-rusalem, non loin du fleuve. Pourtant, dès le IIIème siècle,dans les environs du Jourdain, aucun lieu ne s’appelaitainsi, au point qu’Origène fut convaincu d’une erreur dansla transmission du texte évangélique et proposa de le cor-

riger en substituant à Béthanie le nom de Bethabara « oùl’on affirme que Jean baptisait »", explique L'OsservatoreRomano du 18 juillet."Cette variante se lit dans divers manuscrits évangéliqueset ce même toponyme figure sur une splendide mosaïquedu VIème siècle découverte en 1897 à Madaba (au-jourd’hui en Jordanie), avec l’explication en grec selonlaquelle il s’agit du « lieu du baptême de saint Jean », de-vant « Ainon où se trouve maintenant Sapsafas », sur larive orientale du fleuve", continue le quotidien du Vati-can.Il fait état de l'ancienneté des pèlerinages et des recherchesarchéologiques: "Toutefois, au-delà de la question tex-tuelle, les pèlerinages ont dû commencer au moins depuisla fin du IIIème siècle, sur les rives du Jourdain, àquelques kilomètres au nord de la Mer Morte : on consi-dérait que c’était là que Jésus avait été baptisé par Jean,et ce n’est pas un hasard si c’est là que la tradition situaitla mystérieuse montée au ciel d’Élie. Depuis lors, les té-moignages littéraires et monumentaux se sont multipliéset ont guidé les découvertes que l’archéologue MichelePiccirillo – le père Matteo des romans de Franco Scaglia– a fait connaître sur le « parc du baptême ». Tout lemonde n’est pourtant pas d’accord."

Jordanie: le site du baptême du Christ inscrit au patrimoine de l'UNESCO

En réaction au mouvement salafistequi n’accorde d’importance qu’à l’is-lam et néglige les civilisations anté-rieures, un mouvement se fait jour auLevant en faveur d’un retour de l’ara-méen. Ce débat n’est pas nouveau. Ily a quelques années, il avait agité leBaas syrien. À l’époque, les partisansde l’araméen comme langue dontl’hébreu et l’arabe sont issus avaientété mis en minorité par ceux qui lesaccusaient de vouloir réintroduire uneinfluence juive dans le monde arabe.Actuellement, les rapports de forces’inversent et beaucoup admettent quel’araméen est la langue de la Syriehistorique, toujours parlée par cer-tains villages chrétiens (dont Maa-loula), par les Assyriens d’Irak, parles Mandéens (les disciples de SaintJean-Baptiste) et aussi par les juifskurdes.

Dans les espaces de la langue ara-méenne, il y a des textes qui méritenteffectivement une nouvelle et diffé-rente lecture critique.En dépit de la rareté des ressources surce sujet, voire les difficultés d’y accé-der, l’image qui nous parvient évoque

la nécessité de dévoiler une telle ima-gination qui a d’ailleurs subit une in-justice due à des éléments subjectifs.A l’instar des autres repères syriens,l’araméen, lui aussi, fut, volontaire-ment ou involontairement déformé,voire enterré. Ceci ne signifiait enaucun cas la disparition, l’effacement,ou la mort. Une vieille légende nousapprend que le logos syrien fleurissaitchaque fois que les tueurs croyaientqu’il périssait définitivement.Cela est véridique dans la guerre, aussidans la géographie, la poésie, la mu-sique et l’invention de la modernitédans son ensemble.Si les Syriens devraient attendre encoreun temps infini pour qu’un nouveauSargon surgisse pour accomplir la fata-lité évoquée dans les mythologies, lestextes anciens eux-mêmes nous disentque le renouvèlement et la reviviscencesont comme une fatalité dans cette ré-gion.Chaque fois que celle-ci se voit expo-sée à de sévères protestations, elle res-pire profondément la vie, comme si lanation syrienne avait siroté un élixird’immortalité dans l’eau, ou si ellel’avait respiré dans l’oxygène, ou en-

core qu’elle l’avait moulu dans les bléset l’avait vieilli avec son bon vinL’araméen, la langue, l’imagination, etles espaces vitaux qui ont été séchés enfaveur d’afflouage l’eau avec les seaux.Cette langue devra revenir à la viemaintenant, même si cela ne plait pasaux sournois qui vont lancer des accu-sations et fomenter des interprétations.La première démarche serait peut-êtrela remise en œuvre de l’institut de lalangue araméenne à Maaloula, confor-mément à l’araméen syrien qui est ci-selé sur la statue de Sargon conservéeau musée national.La rupture avec cette langue, considé-rée par les uns comme étant connectéeà la politique, ou issue des idéologiespar les autres, fut une erreur historiquefatale. Elle est finalement la fille légi-time, à la fois, de l’environnement et del’homme dans leur interaction normaleà travers des milliers d’années.L’araméen, cette langue qui a fait l’ob-jet de plusieurs tentatives de déplace-ment, de massacre, et d’effacement desregistres de l’histoire, doit rejoindre au-jourd’hui la mémoire de l’individu sy-rien indépendamment de sa religion. Ilfaut qu’elle regagne aussi la mémoire

des institutions éducatives et culturellesen vue d’élaborer des programmes etd’organiser des carnavals permettant àcette mère blessée de se reconsidérer.L’araméen n’est absolument pas unelangue d’adoption, tout comme denombreux concepts et mainte autrescultures qui occupent le devant de lascène actuellement.Si nous désirions vraiment faire revivreles racines et corriger beaucoup d’er-

reurs historiques dans la mentalité, lagestion, et le redressement de l’imagi-nation tordue, il faut rendre à l’araméensa propre gloire : la langue, l’imagina-tion, les histoires d’amour, la poésie, etsurtout le regard sur le Droit, le Bien etle Beau.L’araméen est notre gloire disparue. Ilest grand temps qu’il brille de nouveau.

Réseau Voltaire | Damas (Syrie) |21 juillet 2015

Août / septembre 2015 AZUR informations 13

La doctrine sociale de l’Église constitue un corpus co-hérent qui, pour s’en tenir à la période contemporaine,démarre avec Rerum novarum de Léon XIII en 1891.

En près de 125 ans, le magistère, notamment romain, afourni de nombreux textes, à commencer par les encycliquessociales, qui constituent un ensemble très riche, reposant surun certain nombre de notions fondamentales qui, commel’avait indiqué Jean-Paul II, engagent l’autorité du magistère.Une lecture attentive du texte de François montre que tousces fondamentaux, sans aucune exception, sont présents danscette encyclique. Bien entendu, comme Benoît XVI l’avait souligné, s’il n’ya qu’une doctrine sociale, chaque pontife met plus l’accentsur un point ou un autre, approfondit plus l’un des concepts,bref apporte sa marque personnelle en éclairant les principespermanents d’une lumière toujours nouvelle. Et François ledit lui-même très bien : son texte « s’ajoute à la doctrine so-ciale de l’Église ». Il s’y ajoute, il n’en retranche rien. Com-ment pourrait-il en être autrement ? Si un pape disait lecontraire de l’un de ses prédécesseurs, on ne serait plus dansun domaine doctrinal. Ce qui rend cette évidence un peu obs-cure, c’est que chaque pape écrit à un moment de l’histoireet donne à son texte des applications dans un domaine oudans un autre, des références à une situation donnée, despistes de solutions concrètes qui n’entrent pas, comme le di-sait également Jean-Paul II, dans le cadre propre du magis-tère, mais qui relèvent d’un domaine plus « prudentiel » etdonc qui sont données dans un esprit de sollicitude pastorale,pour éclairer les lecteurs et ne pas en rester aux principes gé-néraux. Cela fournit quelques pistes.

Dans un contexte et dans la traditionTout d’abord une encyclique se lit en tenant compte ducontexte politique, social, économique : Léon XIII est trèsmarqué par la question sociale du XIXe siècle, Pie XI parles totalitarismes nazis et communistes et par la crise de 29,Jean XXIII ou Paul VI par la décolonisation et l’émergencedu tiers-monde — et donc « la question sociale devenuemondiale » — ou encore Jean-Paul II par la chute du mur deBerlin et l’effondrement du communisme, cédant la place aumarché généralisé et l’amenant à se demander si « le capita-lisme st le système social qui l’emporte ». Benoît XVI sesitue dans un monde globalisé et s’interroge légitimementsur la mondialisation et ses effets sur la planète entière. Fran-

çois, pour sa part, est dans un monde où les préoccupationsenvironnementales ont pris une grande importance et, mêmesi ses prédécesseurs en avaient un peu parlé, il est logique,compte tenu aussi de sa personnalité et du nom qu’il a choisi,qu’il consacre une encyclique à ce thème d’une grande ac-tualité. L’autre piste de compréhension, c’est qu’une ency-clique sociale n’a pas vocation à reprendre tout ce qui a étédéjà abordé et approfondi dans les textes précédents. Il fautdonc la lire en ayant à l’esprit tout ce qui en est comme l’ar-rière-plan implicite et la base même, puisque c’est un corpuscomplet et non un ensemble de prises de positions auto-nomes. Ce que dit François ne rend ni obsolète, ni inutile cequ’ont écrit ses prédécesseurs, mais il apporte sa pierre à unédifice patiemment construit. Il ne détruit pas, il agrandit. Etdonc ceux qui trouvent qu’il fait « régresser » la compréhen-sion du monde ou de l’économie confondent la doctrine so-ciale de l’Église avec un programme politique ou degouvernement. L’élection d’un nouveau pape n’est pas unealternance politique qui efface le passé, mais qui l’enrichit.C’est le respect de la Tradition, comme de l’apport nouveaude chaque pontife. Il suffit de regarder les références et cita-tions de l’encyclique pour s’en persuader. Le pape Françoiscite abondement ses prédécesseurs, et tout particulièrementles deux derniers, Jean-Paul II et Benoît XVI. Beaucoupd’éléments que certains critiquent comme novateurs ou enrupture avec le passé ne sont en réalité que des citations despapes précédents. L’élément plus novateur est dans le faitque François cite également de nombreuses conférences épi-scopales. Cela vise à donner des exemples plus concrets etil est vrai aussi que, même si le successeur de saint Pierre aun rôle spécifique et déterminant, notamment en matière dedoctrine, tous les évêques contribuent à l’enseignement ma-gistériel, étant tous successeurs des apôtres. Cela n’enlèverien aux spécificités du ministère du pape, qui est certesl’évêque de Rome, mais aussi qui préside le collège desévêques et en assure l’unité. Tous les principes de base de ladoctrine sociale de l’Église sont présents dans ce texte, de-puis la dignité de la personne humaine, jusqu’à la subsidia-rité, en passant par la solidarité, la destination universelledes biens en lien avec la propriété privée, le rôle des corpsintermédiaires et de la famille et, naturellement, le bien com-mun. Bien sûr, là encore, suivant les thèmes abordés et lesmoments de l’histoire, il est logique que chaque encycliquesociale développe plus un principe qu’un autre, mais aucune

définition que donne François ne contredit les définitions deses prédécesseurs. François lui-même l’explique très bienquand il dit (n. 15) que cette lettre « s’ajoute au Magistèresocial de l’Église ». Ajouter n’est pas retrancher.

Généraliser la propriétéUn exemple tout à fait intéressant est fourni par la propriétéprivée. Certains se sont émus de l’insistance du pape sur ladestination universelle des biens, à laquelle la propriété pri-vée est soumise : si les biens sont destinés à tous, n’est-cepas du collectivisme, voire du communisme ?En réalité, même une connaissance superficielle de l’ensei-gnement social de l’Église montre que c’est conforme à latradition de l’Église. Thomas d’Aquin avait déjà clairementexpliqué cela, distinguant la question de la propriété desbiens, parfaitement légitime et conforme au droit naturel, decelle de l’usage des biens, destinés à tous car donnés parDieu à tous les hommes dès la Création. Cette destinationuniverselle des biens est de droit naturel. Aucun pape n’a ditle contraire.Ceux qui ont été choqués par la phrase suivante (n. 93) : « Leprincipe de la subordination de la propriété privée à la des-tination universelle des biens et, par conséquent, le droit uni-versel à leur usage, est une règle d’or du comportementsocial et “le premier principe de tout l’ordre éthico-social” »devraient savoir que la fin de cette phrase est de Jean-PaulII. Et c’est encore à Jean-Paul II que François fait appel endisant dans le même paragraphe qu’il « a expliqué quel’Église défend certes, le droit à la propriété privée, mais elleenseigne avec non moins de clarté que sur toute propriétépèse toujours une hypothèque sociale ».Mais il faut rappeler que le chapitre IV de Centesimus

annus de Jean-Paul II s’intitulait « Propriété privée et desti-nation universelle des biens ». « Et » et pas « ou ». Et doncla question centrale est de chercher comment concilier lesdeux, et non comment détruire la propriété au nom de la des-tination universelle des biens, ou comment détruire la desti-nation universelle au nom de la propriété privée. Léon XIIIavait montré comment la propriété privée pouvait largementcontribuer à la destination universelle des biens, en particu-lier en affirmant « qui en manque y supplée par le travail »,autrement dit celui qui travaille perçoit un salaire qui lui per-met d’accéder aux biens.

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Trois critiquesEn revanche, en France comme à l’étranger, on trouve trois critiques majeures, n’émanant pas toujours des mêmes personnes,vis-à-vis du texte de l’encyclique et donc des prises de position du pape François. Il y a d’abord ceux qui considèrent que Fran-çois rompt avec la doctrine sociale de l’Église, qu’il serait un pape de rupture, ou de régression.Il y a ensuite ceux qui trouvent qu’il a totalement condamné l’économie de marché et donc qu’il se situe dans une toute autrelogique économique, étatiste et collectiviste, ce que la plupart du temps ils réprouvent.Enfin, il y a ceux qui pensent que le pape François s’aligne purement et simplement sur les thèses des partis écologiques, quiseraient les seuls à trouver grâce à ses yeux et dont il approuverait, comme le ferait un militant, toutes les thèses.Ces trois critiques transforment leurs auteurs en « papo-sceptiques » radicaux et systématiques et il faut retourner au textede Laudato si’ pour montrer que ces critiques sont peu ou pas fondées. Encore une fois, on peut ne pas apprécier les analysesdu pape, mais on ne peut le faire sans partir du texte complet ou en s’appuyant seulement sur quelques phrases isolées deleur contexte, ou sur le fait que tel ou tel homme politique ait approuvé les propos du pape.

I - LE PAPE ET LA DOCTRINE SOCIALE DE L’ÉGLISE

On cOnnaissait les eurOsceptiques

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Ici encore, il faut lire ce texte en le mettant en perspective.Ce n’est pas d’abord un texte sur le système économique,comme Centesimus annus qui pose carrément la question

du « modèle » qui l’emporte et qui juge le capitalisme, touten préférant le nom d’économie de marché ou d’économielibre. Laudato si’ ne peut effacer ces analyses. Mais il esttout à fait exact qu’on sent le pape actuel moins en phaseavec le marché qu’un Jean-Paul II, certes critique, maisayant mesuré les impasses du modèle alternatif.Il y a sans doute à cela des raisons liées au fait que François aessentiellement connu en Argentine un capitalisme dévoyé, uncapitalisme de connivence (crony capitalism), fait de privilègeset de complicités entre la classe politique et celle des « capita-listes », gangréné par la corruption, fort éloigné de l’État dedroit, et de la liberté responsable nécessaires au bon fonction-nement d’une économie de marché.

Marché et société marchandeCeci étant, ceux qui s’inquiètent de ce regard critique du papeconfondent souvent la critique du marché et celle de la sociétémarchande et de consommation. Oui, il est très critique de lasociété consumériste. Mais Jean-Paul II ne l’était-il pas toutautant : « La société de consommation ne rend pas les hommesheureux » avait-il déclaré en 1980 aux jeunes Français réunisau Parc des Princes. Dire de cette façon, par cette formule, quel’homme ne vit pas seulement de pain a tout simplement lanouveauté de l’Évangile.Le glissement de l’économie de marché, légitime dans sonordre, à la société marchande, où tout s’achète et se vend,les éléments du corps humain, quand ce n’est pas l’hommelui-même, les produits les plus illicites ou immoraux, voire,avec la corruption, les autorisations administratives, ou, avecdes formes extrêmes de lobbying, les votes des parlemen-taires, et même parfois les diplômes universitaires, ce glis-sement n’a jamais été accepté par l’Église. Le marché,comme tout instrument, connait des limites et ne peut s’ap-pliquer à tous les domaines.D’ailleurs, même s’il appelle vigoureusement les hommespolitiques à agir et à prendre leurs responsabilités, il connaîtles limites de l’action politique, du désir « d’immédiateté »(n. 178), allant jusqu’à souligner « la myopie de la logiquedu pouvoir », qui n’est pas sans rappeler ce que les écono-mistes appellent le public choice : les gouvernants sont plussensibles aux effets immédiats et visibles qu’aux effets à pluslong terme et invisibles, et « les résultats demandent beau-coup de temps et supposent des coûts immédiats, avec deseffets qui ne seront pas visibles au cours du mandat du gou-vernement concerné » (n. 181) : on ne saurait mieux définirla myopie des gouvernants et les thèses du public choice.

Le pouvoir technologiqueUne lecture attentive du texte montre que la critique princi-pale s’adresse plus à la logique technique et technocratique,au « pouvoir technologique » qu’au marché lui-même. Be-noît XVI avait déjà abordé ce thème, en expliquant que l’im-pact technique positif ne suffisait pas à justifier une décision(soigner quelqu’un au prix de la destruction d’une autre viehumaine par exemple) et donc que la fin ne justifiait pas lesmoyens. Conséquence : « Le paradigme technocratique tendaussi à exercer son emprise sur l’économie et sur la poli-tique » (n. 109). Il faut donc nous en libérer (n. 122). Ques-tion d’éducation, question d’éthique.

La responsabilisation de la société civileIl est frappant d’ailleurs de voir combien cette question del’éthique est centrale dans l’encyclique : le terme est cité 26fois (et celui de morale sept fois), alors qu’un mot comme« État » n’y figure que huit fois (et le mot marché 17 fois).Certes, un mot peut être souvent cité pour le critiquer, maison voir bien que le pape ne s’exprime pas d’abord en « éco-nomiste » ou en « politique », ce n’est pas son rôle, mais enmoraliste. Bien sûr, cela ne l’empêche pas de critiquer cer-tains mécanismes économiques, ou d’en proposer d’autres,mais c’est d’abord un appel à la conscience, à l’éthique, qu’illance.

De même, il fait plus souvent appel à des mécanismes dé-centralisés, à des corps intermédiaires, à la famille, aux as-sociations pour faire évoluer les choses qu’à un pouvoircentralisé. On est bien plus dans l’appel à la responsabilisa-tion de la société civile que dans le collectivisme que certainsont cru déceler.Il y a même des passages que les critiques se sont bien gar-dés de souligner, comme celui concernant les entrepreneurs,quand il affirme (n. 129) que « pour qu’il continue d’êtrepossible de donner du travail, il est impérieux de promouvoirune économie qui favorise la diversité productive et la créa-tivité entrepreneuriale ». Et un peu plus loin quand il défend« une liberté économique dont tous puissent effectivementbénéficier », ce qui peut nécessiter des limites au pouvoir decertains et qu’il souligne que l’activité d’entreprise est « unevocation noble orientée à produire de la richesse et à amé-liorer le monde pour tous ». Tout cela ne me semble pas très« collectiviste ».

Ni la loi ni le marché ne règlent toutIl y a aussi l’idée, très thomiste, que la loi ne suffit pas à toutrégler : « L’existence de lois et de normes n’est pas suffisanteà long terme pour limiter les mauvais comportements, mêmesi un contrôle effectif existe. Pour que la norme juridiqueproduise des effets importants et durables, il est nécessaireque la plupart des membres de la société l’aient acceptéegrâce à des motivations appropriées et réagissent à partird’un changement personnel » (n. 211). Et cela nécessite desolides vertus. La loi ne suffit donc pas, et l’on retrouve lerôle de la morale, donc de l’éducation, etc.Tout ceci étant dit, il ne faut pas minimiser les critiques que lepape adresse aux mécanismes du marché, même si ces cri-tiques devaient être mises en perspective. Mais il y a une cri-tique qui n’en n’est pas une : « Le marché ne garantit pas ensoi le développement humain intégral ni l’inclusion sociale »,reprenant d’ailleurs là une idée de Benoît XVI.On peut certes soutenir que le marché est non seulement né-cessaire, mais qu’il est une des conditions sociales du biencommun, tout en admettant évidement que le marché ne suf-fit pas à garantir le développement intégral de l’homme, quin’est pas uniquement matériel. Il n’y a que les technocratespour croire au « bonheur national brut ». On peut avoirconscience du fait que le rôle du marché est de permettre àchacun de rendre des services et de bénéficier des servicesdes autres, mais qu’il n’est pas suffisant pour assurer le bon-heur et le développement intégral des personnes, ne serait-ce que parce que « l’homme ne vit pas seulement de pain ».

La gestion des ressources raresEn revanche, le pape est très sceptique sur la capacité du mar-ché à résoudre les questions environnementales. C’est unpoint d’ordre prudentiel, qui a d’ailleurs divisé les écono-mistes eux-mêmes. Mais le scepticisme du pape s’expliquepar le fait que le marché ne peut résoudre les problèmes dela gestion des ressources rares, des matières premières auxbancs de poissons ou aux forêts, comme d’ailleurs ceux liésaux déséconomies externes (comme la pollution) que s’ilexiste des droits de propriété clairement définis, exclusifs ettransférables. Les biens dont les droits de propriété sont clai-rement définis sont rarement gaspillés par ceux qui possèdentces droits de propriété, les exemples abondent et saint Tho-mas d’Aquin, après Aristote, avait remarqué qu’on géraitmieux ce qui nous appartenait en propre qu’un bien communà tous ou à plusieurs.On n’a donc pas ici affaire à une défaillance du marché, maisà une insuffisance des droits de propriété. L’exemple des dé-chets montre bien que ces questions environnementales peu-vent être gérées par des procédures marchandes, car lesdéchets, transformés, ont une valeur pour celui qui possèdeou a acquis des droits de propriété sur eux.

La main invisibleIl est vrai que le pape, notamment dans un paragraphe sur lerelativisme (n. 123) critique la logique « intérieure de celuiqui dit : “Laissons les forces invisibles du marché réguler

l’économie, parce que ses impacts sur la société et sur la na-ture sont des dommages inévitables”. S’il n’existe pas de vé-rités objectives ni de principes solides hors de la réalisationde projets personnels », alors il n’y a plus de limites et on peutavoir la traite des êtres humains ou la criminalité organisée.Il y a deux aspects dans cette affirmation.Le premier porte sur le marché, la fameuse « main invisible »chère à Adam Smith. Cette main invisible n’a rien de mysté-rieux et consiste avant tout dans le mécanisme des prix, quiexprime les raretés, et donc les pénuries et les excédents. Lesimpacts négatifs qui existent, comme dans toute décision hu-maine (les « externalités ») ne posent problème que si per-sonne n’en est responsable et donc si elles « n’appartiennent »à personne ; il y a là un problème technique, assez facile à ré-soudre : plus les droits de propriété sont flous, imprécis ouinexistants, plus ces déséconomies externes sont importanteset mal gérées.De ce point de vue, François est sceptique sur les solutionsmarchandes face aux questions écologiques, notamment àpropos des marchés de droits à polluer (n. 171), mais on estvraiment là dans un domaine prudentiel et on peut montrerque ces techniques marchandes sont plus efficaces que destechniques étatiques. Le pape s’en méfie, car il leur trouveune dimension spéculative, ce qui est vrai au sens où il s’agitde gérer des incertitudes, donc de faire des anticipations, cequi est une forme de spéculation, certains prenant le risqueà la place d’autres ; mais l’alternative, qui consiste à faireappel à l’État, dont à l’obligation et à la contrainte, est-ellemoralement supérieure ? Entre une solution qui laisse uneplace à la liberté humaine, et qui est efficace, et une solutionimposée, obligatoire, même si elle était aussi efficace, ce quise discute, il n’est pas évident moralement que la contraintesoit supérieure au libre choix.

L’effet du relativisme moralLe second aspect du problème soulevé dans le n. 123 est ra-dicalement différent : c’est la question de la moralité deschoix dans le cadre du marché. Ici, la réponse est très claireet Jean-Paul II l’avait longuement analysée dans Centesimusannus : le marché est une technique, dont le principe fonda-mental n’est pas contraire à la morale (deux volontés libresqui se rencontrent, disait Jean-Paul II). Mais les volontéspeuvent s’accorder pour faire le bien ou le mal. Le marchépeut permettre de se procurer du pain ou de nourrir ses en-fants, comme il peut aboutir à vendre de la drogue, à la pros-titution, voire à vendre des personnes ou à acheter desenfants !Donc le marché n’est pas le problème ; le problème, c’estl’alliance du marché et du relativisme moral. Jean-Paul IIavait parfaitement distingué le bon et le mauvais capitalisme,et le mauvais, c’est le marché sans un cadre juridique stableet sans éthique. Ce n’est donc pas le moyen (« les forces in-visibles du marché ») qui est mauvais, mais les hommes quisont derrière ces forces et qui prennent des décisions.Mais c’est vrai de tout élément, depuis l’État (qui peut pro-téger les droits fondamentaux ou au contraire être totalitaire)jusqu’à la force et aux armes, qui peuvent sauver des viesou en détruire, en passant par la sexualité dont on peut faireun usage moral ou immoral. François a parfaitement raison,après Benoît XVI, de dénoncer la « culture du relativisme »,mais elle n’est en rien propre au marché, et les hommes po-litiques font preuve d’au moins autant de relativisme que leshommes d’entreprise et probablement même de plus encore,il suffit de songer aux lois contraires au respect de la vie, deson commencement à sa fin ultime.Ce sont les hommes qui commettent des fautes morales, pasles institutions ou les instruments. D’ailleurs, dans le n. 123,François dit bien que les projets politiques et la force de laloi ne suffiront pas non plus si on ne reconnait pas des prin-cipes universels et une vérité objective. Et c’est évidementlà, plus que sur les techniques économiques, que l’Église,par sa Doctrine sociale, par sa morale, par son rôle éducatif,joue un rôle fondamental et irremplaçable.

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Cela pose certes diverses questions, allant du juste salaireau chômage, mais cela n’oppose pas les deux notions. Jean-Paul II ajoute pour sa part que le propriétaire a le devoir defaire fructifier sa propriété, créant ainsi des biens, des em-plois, des revenus pour tous : une propriété non exploitée ouvalorisée perd de sa légitimité, et le propriétaire est plus vucomme un bon intendant que comme quelqu’un ayant unpouvoir arbitraire. François le dit à sa façon (n. 94) : « Celuiqui s’approprie quelque chose, c’est seulement pour l’admi-nistrer pour le bien de tous. »

Droit naturelMais il peut arriver que la propriété ne suffise pas à assurerà tous la destination universelle des biens, par exemple pourceux qu’on appelle « les exclus » ou encore pour de largesfractions du tiers-monde, et, dans ce cas, la destination uni-verselle des biens fait obligation morale à ceux qui possèdentd’aider ceux qui n’ont rien : la propriété s’efface alors devantle devoir de solidarité. On n’est pas, comme avec lemarxisme, dans une contestation idéologique de la propriétéprivée, on est dans les droits des uns et les devoirs des autres.La solidarité, la charité, indispensables dans ce cas, n’ontrien à voir avec le collectivisme obligatoire. Mais une obli-gation morale est plus qu’un simple conseil !

Notons d’ailleurs que quand François cite les évêques du Pa-raguay (n. 94) : « Tout paysan a le droit naturel de posséderun lot de terre raisonnable », il ne défend pas un principecollectiviste, mais, comme l’avait fait Léon XIII, l’idée quetous ont vocation à devenir propriétaires : ce n’est pas la dis-parition, mais la généralisation de la propriété privée quel’Église propose !De même, au n. 152, il met en avant « la possession d’un lo-gement (qui) est très étroitement liée à la dignité des per-sonnes et au développement des familles. C’est une questioncentrale de l’écologie humaine ». Là encore, c’est Françoislui-même qui, dans ce cas, met en avant l’importance de lapropriété, ici des logements. C’est déjà ce que disait LéonXIII, parlant d’un logement et d’un lopin de terre, donnantà chacun une certaine zone d’autonomie familiale.

Autorité et subsidiaritéUn autre exemple est fourni par l’idée d’une « autorité poli-tique mondiale », qui a provoqué des réactions diverses, cer-tains s’insurgeant contre la « proposition » d’ungouvernement mondial centralisateur, à un moment où biendes organisations internationales montrent leur inefficacité,quand ce n’est pas leur pouvoir de nuisance, avec des me-sures radicalement opposées à ce que l’Église propose. Là

encore, que de confusions. D’abord, cette idée d’autoritémondiale est présente chez ses prédécesseurs, non seulementchez Benoît XVI dans Caritas in veritate, mais encore déjàchez Jean XXIII, les deux étant d’ailleurs cités par François(n. 175). Il est vrai que la citation de Caritas in veritate faitepar François est tronquée au milieu, mais il suffit de se re-porter au texte complet de Benoît XVI pour voir qu’un desmots clefs dans cette affaire, à côté du bien commun, c’estle principe de subsidiarité. Et il est évident qu’une autoritémondiale, que Benoît XVI avait, dans un commentaire, pré-sentée comme d’abord morale, n’est pas un gouvernementmondial, qui semblerait bien irréaliste aujourd’hui.François ne rompt en rien avec la doctrine sociale del’Église. Bien entendu, il met des accents différents : si tousles papes écrivaient la même encyclique, cela ne servirait àrien. On comprend qu’un Léon XIII, confronté à la montéedes idées marxistes collectivistes, ou un Jean-Paul II, attentifaux ravages du communisme, se préoccupent plus de mettrela lumière sur la défense de la propriété, qu’un François,confronté à une question, celle de l’écologie, mondiale etdans laquelle la définition des droits de propriété n’est passpontanément évidente à traiter. C’est d’ailleurs ce qui luivaudra une autre critique, celle de ceux qui pensent queFrançois a condamné l’économie de marché.

II- LE PAPE ET L’ECONOMIE DE MARCHE

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III - LE PAPE ET LES ECOLOGISTES

La critique la plus virulente adressée au pape Françoisconsiste à l’accuser de s’aligner totalement sur les po-sitions écologistes, voire sur les partis écologistes. Là

encore il y a de nombreuses confusions. Il est vrai que Fran-çois accepte la thèse du réchauffement climatique causé parl’homme. C’est un problème d’abord d’ordre scientifiqueque l’auteur de cet article n’a aucune compétence à aborder.On peut constater que les opinions sont diverses, même sil’opinion majoritaire chez les scientifiques va dans ce sens-là. Mais d’autres scientifiques contestent totalement la vali-dité de ces analyses. François s’est informé et il reconnaîtlui-même qu’il y a diverses analyses, mais il affirme (n. 23par exemple) qu’il « existe un consensus scientifique trèssolide » en faveur du réchauffement climatique.

L’Église et les débats scientifiquesOr il ajoute (n. 60) : « Reconnaissons que diverses visionset lignes de pensée se sont développées à propos de la situa-tion et des solutions possibles » et il présente diverses ana-lyses, affirmant « qu’il n’y a pas une seule issue » et que« sur beaucoup de questions concrètes, en principe, l’Églisen’a pas de raison de proposer une parole définitive » (n. 6).Mais il prend tout de même position, parlant juste aprèsd’une « grande détérioration de notre maison commune ».Il est d’ailleurs plus prudent sur d’autres questions, commecelle des OGM, affirmant qu’il « est difficile d’émettre unjugement général sur les développements de transgéniques(OGM), végétaux ou animaux » (n. 133) et plus loin, qu’« ildevient difficile d’avoir un jugement équilibré et pru-dent » (n. 135). C’est un débat scientifique, le pape a beau-coup consulté, il s’est forgé une opinion ; d’autres, de bonnefoi, en cherchant aussi à s’informer, ont pu s’en forger uneautre. Ce n’est pas sur ce débat scientifique qu’on attendl’Église. « L’Église n’a pas la prétention de juger des ques-tions scientifiques ni de se substituer à la politique », c’estFrançois qui le dit (n. 188).

La place et le devoir de l’hommeEn revanche, l’accusation de s’aligner sur les thèses écolo-gistes comporte plusieurs inexactitudes. La première est par-faitement expliquée dans de très nombreux passages del’encyclique : l’Église, s’appuyant sur l’Écriture sainte, surla Révélation, sur sa conception de l’homme et de la nature,a toujours accordé une place majeure à la nature, au senslarge du terme, à la création tout entière. Les récits de laCréation fondent cette conception. bien sûr, l’homme est lecouronnement de la Création, la seule créature que Dieu aitvoulu pour elle-même, et le psaume 8 en dit assez long surcette conception : « À peine le fis-tu moindre qu’un dieu /Tu le couronnes de gloire et de beauté, pour qu’il dominesur l’œuvre de tes mains / Tout fut mis par toi sous sespieds. »Pour autant, l’homme fait partie de la création et les ani-maux, végétaux, minéraux font partie de l’œuvre de Dieu etdonc ont une importance considérable. La dignité spécifiquede la personne humaine ne peut pas conduire à mépriser lereste de la création. En ce sens, si être écologiste signifieprendre soin de toute la création, en admirer la beauté, lescroyants n’ont pas attendu les partis écologistes pour l’êtreavant eux et saint François d’Assise, cher au pape François,n’en est qu’un exemple parmi d’autres. Et François dit bienque si l’homme a une dignité infinie, lui qui est créé àl’image de Dieu, « les autres êtres vivants ont une valeurpropre devant Dieu » (n. 69) et c’est justement en raison desa dignité unique que l’homme est appelé à respecter la créa-tion et son « mode d’emploi ».

Cultiver et garder la CréationTout cela n’est pas quelque chose qui vient des partis écolo-gistes, mais d’une bonne théologie de la Création. C’est sansdoute là qu’il y a une difficulté, car il y a dans la Genèsedeux récits de la Création et ils sont indissociables. Dans lepremier (Gn 1, 28), l’ordre reçu de Dieu par l’homme est desoumette la terre et de la dominer. Et Jean-Paul II, dans La-borem exercens a expliqué comment l’expression « Dominezla terre » a une portée immense. Et en un sens elle justifietoute l’activité de l’homme sur la terre pour la transformer,depuis les activités économiques jusqu’aux activités artis-tiques. Et cette transformation peut d’ailleurs limiter ou em-pêcher les dégâts de la nature elle-même, car la nature peutagresser l’homme : tremblements de terre, tsunamis, ani-maux sauvages dangereux, marais insalubres inondations,etc.).Si la nature est bien un don de Dieu, l’homme a le droit et ledevoir de se protéger, en transformant la nature, des effetsnéfastes de celle-ci. Mais dans le second récit (Gn 2,15),l’accent est mis sur le fait que Dieu a mis l’homme dans lejardin d’Eden « pour le cultiver et le garder ».On peut tirer le premier récit dans le sens d’une dominationabsolue de l’homme sur la terre, qui aurait le droit d’y puisersans limites, comme s’il en avait la propriété absolue, ex-clusive, immédiate. François souligne (n. 67) que certainsont accusé la pensée judéo-chrétienne de favoriser ainsi« l’exploitation sauvage de la nature en présentant une imagede l’être humain comme dominateur et destructeur ». Maisdominer ne signifie pas une domination sans limite. C’estlà, explique François, que le second récit nous éclaire,puisqu’il s’agit de « cultiver et garder » le jardin du monde.Et il ajoute : « Alors que “cultiver” signifie labourer, défri-cher ou travailler, “garder” signifie protéger, sauvegarder,préserver, soigner, surveiller. » Au fonds , l’homme est

considéré non comme le propriétaire absolu de la terre, maiscomme un intendant, qui doit à la fois la cultiver et la sau-vegarder.Au-delà de ces récits, il y a tout ce que François appelle(c’est le titre du chapitre II) « L’Évangile de la Création »depuis le projet d’amour de Dieu (n. 76) dans « lequelchaque créature a une valeur et une signification », même sicela « ne signifie pas que tous les êtres vivants sont égauxni ne retire à l’être humain sa valeur particulière » (n. 90),jusqu’au « regard de Jésus » qui « vivait en pleine harmonieavec la création » (n. 98). Remarquons d’ailleurs que Jésustravaillait de ses mains pendant la plus grande partie de savie comme charpentier, transformant ainsi la matière et sanc-tifiant le travail, donc la vie économique, qui n’est pas mé-prisée. Il y a donc bien un regard chrétien, ou judéo-chrétiensur la nature, qui a une dimension écologique, et il serait re-grettable que la récupération que certains partis écologistesfont de l’encyclique masque le fait que ce n’est pas le papequi rejoint les écologistes, mais que l’écologie chrétienne re-pose sur des fondements extrêmement anciens et solides dupoint de vue de la foi. Ici, François est dans la pure traditionde la théologie de la création.

Une écologie intégraleOr c’est là que les commentateurs commettent une deuxièmeerreur. Car l’écologie de François n’est pas l’écologie despartis écologistes. La sienne est une « écologie intégrale »qui intègre donc, ce que Jean-Paul II avait déjà expliqué,l’écologie de la nature et l’écologie humaine. Ce qui conduitFrançois à avoir un regard très critique sur certains mouve-ments écologistes. « Il est préoccupant que certains mouve-ments écologiques qui défendent l’intégrité del’environnement et exigent avec raison certaines limites à larecherche scientifique, n’appliquent pas ces mêmes prin-cipes à la vie humaine. En général, on justifie le dépassementde toutes les limites quand on fait des expérimentations surles embryons humains vivants » (n. 136).« Tout est lié » répète François tout au long de l’encyclique :le respect de la nature et le respect de l’homme ; c’est celal’écologie intégrale. Et l’écologie humaine implique le res-pect de la vie comme celui des conditions (y compris so-ciales) de vie.Les mouvements écologistes qui ont applaudi des deuxmains l’encyclique de François et en ont chanté les louangespartagent-ils sa défense, répétée sans cesse, de la famillecomme « cellule de base de la société » (n. 157), y comprisen citant largement Jean-Paul II sur l’importance centrale dela famille (n. 213) ? Sont-ils d’accord avec sa demande quela politique et l’économie se mettent « au service de la vie,spécialement de la vie humaine » (n. 189), et avec sa défensede la « culture de la vie » contre la « culture de la mort »(expressions de Jean-Paul II à nouveau , bref avec sacondamnation de toutes les atteintes à la vie humaine, audébut comme à la fin de la vie ? Ou les mouvements écolo-gistes prennent-ils dans l’encyclique ce qui les arrange enpassant sous silence ce qui les dérange ?Il ne semble pas que depuis la parution de l’encyclique cesmouvements aient pris la tête de la défense de la famille etdu respect de la vie ; on les voit plus souvent défendre cer-taines espèces animales que les enfants des hommes, cou-pant ainsi l’écologie intégrale de sa dimensionfondamentale : le respect de l’homme. Et si pour François« tout est lié », c’est parce que respecter la nature, qui est lelieu où l’homme vit, qui est la « maison » de l’homme, c’estaussi une façon de respecter l’homme.

« Tout est lié »« Tout est lié, et la protection authentique de notre proprevie comme de nos relations avec la nature est inséparable dela fraternité, de la justice ainsi que de la fidélité aux autres »(n. 70). Benoît XVI ne disait pas autre chose dans Caritasin veritate, quand il écrivait que « la question sociale est de-venue radicalement anthropologique » (n. 75) : la questionsociale (et donc l’enseignement social de l’Église) concernel’homme tout entier, et donc les questions sociales au sensétroit aussi bien que le respect de la vie et que le respect desconditions dans lesquelles les hommes vivent : respect ducadre de vie des hommes, respect des conditions écono-miques, sociales, politiques de la vie des hommes et de lavie des hommes elle-même, tout cela est lié.Les écologistes qui disent que François vient de les rejoindresont-ils prêts à le suivre dans ses batailles pour la vie et pourla famille ? On ne les a guère entendus sur ce terrain-là. Orsi François nous dit qu’on ne peut aimer l’homme sans aimerla nature, il dit aux écologistes qu’on ne peut aimer la naturesans aimer et protéger l’homme, à commencer par les plusfragiles, ceux qui sont sans défense (n. 117 où il cite « la va-leur d’un pauvre, d’un embryon humain, d’une personne vi-vant en situation de handicap »).« Tout est lié » est sûrement une clef de lecture de l’ency-clique. Benoît XVI avait déjà lié dimension sociale et respectde la vie ; François met l’accent sur le troisième élément, lerespect de notre environnement ; cela n’a rien de passéiste,ni d’opposition de principe, comme certains ont cru le voir,à l’activité économique. François insiste en permanence surl’importance de la solidarité et de l’aide aux plus démuniset au développement de tous et de tous les pays et donc il neméprise pas le développement de l’activité économique :comment faire disparaître la pauvreté sans produire plus debiens et services indispensables, de la nourriture aux servicesde santé, des logements à l’éducation ?

L’humanité de l’économieIl est vrai qu’il interpelle les pays riches non seulement surleur devoir de solidarité, mais aussi sur leurs modes de vieet même sur des formes de progrès autres que le développe-ment permanent de la production et de la consommation :ce n’est que le rappel permanent du fait que la vie del’homme ne se limite pas au « pain ». Mais l’activité écono-mique, cela inclut aussi les arts, la musique, la peinture, lalittérature, etc., tous « services » qui, aux côtés de la santéou de l’éducation, permettent à l’homme d’être « plushomme ». L’appel du pape à une vie moins matérialiste etplus frugale, que l’on avait déjà chez ses prédécesseurs, n’estpas un appel à freiner nos efforts économiques pour apporterà tous nourriture, conditions de vie acceptables, éducation,santé, culture.Mais dans tous ces domaines où il nous appelle à réfléchirsur le sens de l’économie (n. 194), il insiste beaucoup surles responsabilités de tous en vue du bien commun. Celaveut dire responsabilités des politiques, des dirigeants d’en-treprise, mais aussi de tous les corps intermédiaires, et doncdu tissu associatif et de la société civile, mais encore de lafamille enfin de chacun d’entre nous. Il donne même desconseils très concrets, dont certains se sont moqués, en ma-tière « d’éducation à la responsabilité environnementale »(n. 211) : de petits efforts quotidiens dont « il ne faut paspenser que ces efforts ne vont pas changer le monde »(n. 212).On est donc loin de l’image véhiculée par certains d’un papequi ne verrait de salut que dans le recours à l’État. Il metchacun devant ses responsabilités, parce que les choses nechangeront que quand chacun aura changé son cœur et sescomportements. Chacun a une part de responsabilité dans lebien commun. Qu’il considère que le politique est le respon-sable ultime du bien commun est conforme à l’enseignementpermanent de l’Église et n’a rien de révolutionnaire, mais,comme le disait Benoît XVI, il n’y aura pas de société justes’il n’y a pas d’abord des hommes justes.

Un enseignement social constant et enrichiLaudato si’ et son auteur ne méritent pas certains procèsd’intention. Bien entendu, chaque pape a sa sensibilité ; unpape venu de l’Est, un autre d’Allemagne, un troisième dutiers-monde n’abordent pas les questions économiques, so-ciales, environnementales, etc. de la même façon, avec lemême regard ; chacun peut légitimement se sentir plus àl’aise avec une approche qu’avec une autre ; mais quandFrançois répète « je suis un fils de l’Église », tout est dit ; iln’est pas un pape de rupture, faisant table-rase du passé. Oui,il apporte son propre éclairage venu de sa propre histoire etde sa propre sensibilité : il n’a pas choisi le nom de Françoispour rien ; il ne bouleverse pas l’enseignement social del’Église, mais il l’enrichit, que ce soit du côté des principescomme des applications dans le domaine économique oudans celui de l’écologie.Affirmer que le texte de François constitue, comme on a pul’écrire, « une inquiétante régression intellectuelle » montreque l’on mélange l’essentiel et l’accessoire et que l’on aconfondu l’enseignement social de l’Église et un programmepolitique ; aucun pape ne rejette l’enseignement de ses pré-décesseurs et ne part de zéro, mais chaque pape recueille unetradition et l’enrichit de son éclairage particulier.Que l’Église, pour s’en tenir aux trois derniers papes, ait eucomme évêque de Rome des personnalités aussi riches etaussi différentes que Jean-Paul II, Benoît XVI et François,riches de leurs particularités et totalement unis par la mêmefoi au Christ et le même attachement à l’Église, est plutôt lesigne d’une belle vitalité de la part de l’Église et de sa capa-cité à maintenir l’unité de la foi et du dogme, qui n’est pasl’uniformité en tout domaine. D’une certaine façon, heureu-sement que chaque pape n’est pas le « clone » du précédent,du moment qu’ils sont unis sur l’essentiel, l’attachement auChrist et à son Église, à la vérité sur Dieu comme surl’homme et la création, et à la doctrine catholique. Il n’y adonc pas plus de raison d’être « papo-sceptique » à proposde François qu’à propos de ses prédécesseurs.

Jean-Yves Naudet est professeur à l’Université d’Aix-Mar-seille, président de l’Association des économistes catho-liques (AEC), membre de l’Académie catholique de France.Derniers ouvrages parus : La doctrine sociale de l’Eglise: une éthique économique pour notre temps, Presses Uni-versitaires d’Aix-Marseille (2011) ; La Subsidiarité (dir.),Presses Universitaires d’Aix-Marseille (2014).

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16 AZUR informations Août / septembre 2015