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LE MAGHREB Le Quotidien de lconomie EDITION N5144 MERCREDI 17 FVRIER 2016 - PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM PRIX DU PTROLE L’AlgØrie insiste sur la rØduction de l’offre La Suisse joue lintermØdiaire (P24) Il est difficile de retrouver le prix de 100 dollars dans l’immØdiat en raison, notamment, de la crise Øconomique et de la surabondance persistante de l’offre. (Lire en Page 3) BONS OFFICES ENTRE THRAN ET RIYAD SUR LES ONDES DE LA RADIO NATIONALE Feraoun annonce un projet de crØation d’une industrie nationale des TIC (P4)

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Page 1: BONS OFFICES ENTRE TÉHÉRAN ET RIYAD Post La Suisse joue …1107)… · des Affaires EtrangŁres (Øquivalent helvØ-tique du Quai d’Orsay) Didier Burkhalter a dØclarØ que l’am-bassade

La Suisse a décidé dejouer les intermédiairesentre l'Arabie Saouditeet l'Iran deux pays enpleine crise.

D imanche, le chef duDépartement fédéraldes Affaires

Etrangères (équivalent helvé-tique du Quai d'Orsay) DidierBurkhalter a déclaré que l'am-bassade suisse d'ArabieSaoudite représentera les inté-rêts iraniens dans le royaumesaoudien, et vice-versa avec lareprésentation helvétique àTéhéran. Ceci intervient quel-ques semaines après la rupturedes relations diplomatiquesentre Téhéran et Riyad, et lorsd'une brève visite du chef de ladiplomatie suisse en ArabieSaoudite. La Suisse, une foisn'est pas coutume, va agir entant que puissance protectricedes intérêts des uns et desautres. C'est le mandat de bonsoffices offert par la Suisse: laConfédération assure les ser-vices consulaires d'un paysdans l'autre, et délivre lesvisas nécessaires. Dans le casde l'Iran, cela permettrait auxcitoyens iraniens de pouvoirse rendre en Arabie Saouditeafin de visiter le royaume, oud'effectuer un pèlerinage reli-gieux. Si l'Iran et l'ArabieSaoudite les souhaitent, lareprésentation suisse pourraservir de canal diplomatiqueentre les deux pays. AhmadNokhostin, journaliste au seinde Radio IranienneFrancophone à Téhéran, nousexplique qu'il y a eu d'abord ladécision unilatérale de Riyadde rompre les relations diplo-matiques avec l'Iran, sous lesprétextes de la situation régio-nale et des évènements qui sesont déroulés devant l'ambas-sade saoudienne à Téhéran(incidents que le gouverne-ment iranien avait unanime-ment condamnés).

" Il y a eu cette déclarationde la part du régime saoudien,et il y a eu également unedéclaration du porte-parole du

Ministre des AffairesEtrangères iranien, de vouloirdésormais choisir la Suissepour représenter les intérêts deTéhéran et de Riyad lorsqu' 'ily a rupture des relations entreles deux pays; la Suisse avaitproposé également sa média-tion entre Téhéran et Riyad, etc'est pour ça que la Suisse,dont la politique est neutre, aété choisie pour représenterles intérêts entre les deuxpays. " En effet, DidierBurkhalter avait rencontré sonhomologue iranienMohammad Javad Zarif,durant le sommet du WorldEconomic Forum de cetteannée; ce denier lui avaitdemandé si la représentationhelvétique de Riyad pouvaits'occuper des intérêts iraniensdans le pays. Ce que Berneavait accepté de faire.

Ce weekend, le Ministresaoudien des AffairesEtrangères Adel al-Jubeir aremercié la Suisse pour sesbons offices, sans qu'il y aitbesoin officiel de médiation.Burkhalter s'est empresséd'appeler à la cessation detoute provocation régionale, età privilégier le dialogue, encitant la Syrie et le Yémen;par ailleurs, l'implication de laSuisse à Riyad portera à l'ave-nir davantage sur la questiondes droits de l'Homme dans leroyaume.

LA BOUCLE A DONCÉTÉ BOUCLÉE.

La Suisse a plus d'une foisopté pour ce genre de postures(Cuba/USA, USA/Iran,Géorgie/Russie). Est-ce unmoyen de s'imposer sur lascène internationale?

La Suisse a depuis 3 ansdirectement traité avec laRépublique Arabe de Syrie surdes questions humanitaires,afin de permettre la créationde corridors humanitairesdans les zones de combat. ABerne, on affirme que laSuisse est le seul pays à procé-der de la sorte. C'est le résultatd'un long processus diplomati-que, fait d'écoute et d'accepta-tions avec le régime deDamas, tout en travaillantavec les organisations huma-nitaires et en leur permettantde se fournir en matériel etnourritures. C'est donc bienune relation non-politique quiest engagée.

La même chose avait étéfaite en Ukraine pour lespopulations de l'Est du pays,ainsi qu'avec l'Iran pour laSyrie et le Yémen.

A l'heure où des alliances etdes blocs se reforment, quelleplace pour la petite Suissedans un monde multipolaireen plein changements?

" Je pense que la place de laSuisse dans un monde multi-polaire est d'une importance

primordiale; il y a eu les négo-ciations à Lausanne entrel'Iran et les 5+1 sur lenucléaire qui ont abouti à cetaccord; et de part ses initiati-ves, la Suisse peut s'imposercomme un pays de poids,comme par exemple la propo-sition suisse de créer un corri-dor humanitaire en Syrie pouracheminer de l'aide à la popu-lation sinistrée. S'agissant del'Iran, la Suisse et l'Iran onttoujours entretenu de très bon-nes relations, qui ne datent pasd'aujourd'hui; c'est pourquoila Suisse, par une telle propo-sition, peut s'interposercomme un grand poids sur leplan international. "

La carte humanitaire pas unvain mot: l'aide suisse a étéaugmentée de 70 Millions deFrancs en Septembre dernierson budget dans l'humanitaire(30 Millions affectés rienqu'en Syrie et en Irak), 178Millions ayant déjà été enga-gés depuis le début de la criseen Syrie, et 20 Millions enIrak pour 2014 et 2015.2 Lebut de telles sommes estd'améliorer l'approvisionne-ment des camps de réfugiés etdes Etats hôtes de l'aideapportée. Les dernières passesentre Berne et les deux colos-ses du Moyen-Orient entrentdans le cadre d'une politiquepragmatique non-alignée de laConfédération, qui ne cher-chent pas d'alliés, ni de colo-nies, mais des partenaires, quecela soit l'Arabie Saoudite,l'Iran, la Syrie ou l'Etathébreu.

Le soft power en action, enlieu et place de missiles anti-balistiques; une approche queBerne avait comprise dès lafin de la Guerre Froide. Al'heure actuelle, dans unmonde ressemblant de plus enplus à celui qui existait avantle suicide collectif de 1914-1918, il est bon de savoir quecertaines nations défendentleur place en servant le plusgrand bien des autres.

La preuve que l'on peut êtreneutre et engagé; il s'agit là dela vraie définition de la multi-polarité.

Selon les informations du quotidien Kommersant, l'Iran projette d'acheter à laRussie pour huit (08) milliards de dollars en équipement militaire, et le ministre

iranien de la Défense aura une rencontre avec le président russe le 16 février.

LE CHIFFRE DU JOUR

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L a valeur à défendre le bien-être est une valeur encore àconquérir pour assurer la

pérennité du développement écono-mique et social base fondamentalequi garantira ce bien-être pour tous,et ce, malgré les contraintes économi-ques intérieures, bureaucratiques,tantôt d'une trop lourde rigueur, tan-tôt laxistes, auxquelles le gouverne-ment s'attache à trouver des solutionssûres. Une détermination qui justifiela préoccupation centrale et consolidela confiance sociale dans l'avenirsous le chapiteau de la nouvelleConstitution. L'opinion publique saitcependant qu'il faudra encore dutemps pour assurer la réussite, l'ins-crire au fronton de l'histoire, car nel'oubliant pas, l'Algérie a encore à rat-traper beaucoup de retards sur lesplans économique et social consé-quences de la tragédie nationale, quiavait complètement tout saccagé surson passage. Donc l'essentiel pourmener à bien ce bien-être réside-t-ildans le maintien de la paix sociale, laconsolidation de l'entente nationale,d'une cohérence de vie entre tous lesenfants du pays, et la recherche desvoies d'une véritable économie pro-ductrice de croissance. Pour réalisercette énorme tâche visant le progrèset la prospérité dans une Algériesereine, il faut créer des richessessupplémentaires. Une lourde respon-sabilité tant elle a le devoir d'éclairerla vie des générations futures, avecune grande espérance de bonheurpour tous. Mais faudra-t-il que tout lemonde contribue à la réalisation decet objectif. Pratique et pragmatismeseraient les piliers de cette nouvelledynamique socioéconomique

La politique du renouveau prônéepar le président de la République, aconnu l'adhésion sincère de tous ceuxet de toutes celles qui pensent à l'ave-nir du pays en tant que nation, à sonunité, son bien-être et qui veulent quel'Algérie occupe place de choix dansle monde qui est la sienne du fait deses possibilités tant matérielles qu'hu-maines. Ces potentialités rationnelle-ment exploitées sont la solutionidoine à l'économie nationale, unesolution permettant l'édification d'unesociété authentique et moderne, maiségalement un outil de poursuite à lacorrection des effets désastreux de ladécennie noire. C'est aussi à prendrecomme une redéfinition plus étenduedu montage politique, démocratique,économique, social et culturel, c'est-à-dire l'innovation d'un développe-ment stratégique, durable et solidaire.Tant les objectifs sont les mêmes,garantir la quiétude de la population,donc la sérénité et la prospérité de lacollectivité nationale, réduire les fac-teurs vulnérables de l'économienationale. Des objectifs qui ont pourexigence l'appropriation que mani-feste le développement de la scienceet de la technologie, sources desavoir-faire, de connaissances natu-relles nécessaires à la production.

B.C.

Post scriptum

Par B. Chellali

La justificationd'une grande espé-

rance

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

BONS OFFICES ENTRE TÉHÉRAN ET RIYAD

La Suisse joue les intermédiaires

Ooredoo, Sponsor Officiel de laFédération Algérienne d'Escrime (FAE)et de l'Equipe Nationale, présente seschaleureuses félicitations aux sabreursalgériens après la victoire historique del'Algérie qui a remporté la Coupe dumonde Junior Sabre-Masculin paréquipe. La sélection algérienne mascu-line junior de sabre s'est imposée lors dela finale de cette compétition, organiséedimanche dernier, à la salle Harcha àAlger en remportant avec brio ce titre

mondial, le premier dans l'histoire decette discipline en Algérie.

Tout au long de cette Coupe dumonde, Ooredoo a apporté son soutienen encourageant les sabreurs algériens.

La promotion du sport occupe uneplace de choix pour Ooredoo qui est fierde cette brillante victoire mondiale etpoursuit son accompagnement des spor-tifs algériens.

Le Département des RelationsPubliques et Médias Ooredoo

COUPE DU MONDE JUNIOR SABRE-MASCULIN

Ooredoo félicite les sabreurs algériens aprèsavoir remporté la Coupe du Monde

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PRIX DU PÉTROLE

L'Algérie insiste sur la réduction de l'offre

La Suisse joue l�intermédiaire(P24)

Il est difficile de retrouver le prix de 100 dollars dans l'immédiat en raison,notamment, de la crise économique et de la surabondance

persistante de l'offre. (Lire en Page 3)

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SUR LES ONDES DE LA RADIO NATIONALE

Feraoun annonce un projet de créationd'une industrie nationale des TIC

(P4)

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TÉLÉVISION LE MAGHREB du 17 Février 2016 - 23

Fais pas ci, fais pas ça20h56

Réalisé par : Philippe LefebvreActeurs : Isabelle Nanty AndréManoukian Bruno Salomone (DenisBouley) Isabelle Gélinas (ValérieBouley) Guillaume de Tonquédec(Renaud Lepic) Denis est enfin parvenu à ouvrir sonresto péniche solidaire : « Le Tous pourTous ». Il embauche Christiane Potin,récemment exclue du couvent, pour leservice en salle, et Carlos, un réfugiépolitique colombien en cuisine. LesLepic ont pu revenir dans leur maison àSèvres. Fabienne trouve Charlotte éva-nouie dans la cuisine. Un examen desang révèle qu'elle est enceinte.

Selection du jour

Des racines et des ailes 19h50

Présenté par : Carole GaesslerL'historien et géographe Francis Romesurvole le cours de l'Allier, du Bocagebourbonnais jusqu'au c�ur del'Auvergne. La guide-conférencièreMarilyne Avont fait, quant à elle, décou-vrir en canoë les gorges de l'Allier.Ensuite, l'enseignant-chercheur FrédéricFaucon prend le Cévenol, mythiqueligne de train jalonnée de 16 viaducs.Laurent Barrenechea, architecte desBâtiments de France, présente la basili-que de Brioude et l'abbatiale d'Issoire.

Ligue des champions20h55

Les experts20h55

Distancés dans la course au Scudetto dans le championnat d'Italie, EdinDzeko et les Romains vont tout mettre en oeuvre pour déjouer les pro-nostics face au Real Madrid de Zinédine Zidane. Pour égayer leur fin desaison, les joueurs de Luciano Spaletti veulent s'inviter au rendez-vousdes quarts de finale. Pour cela, les Giallorossi doivent pratiquement réa-

liser le match par-fait tactiquement,face auxMerengue, l'undes favoris de laC1. AvecC r i s t i a n oRonaldo, GarethBale, ou encoreKarim Benzema,les Madrilènespossèdent desjoueurs offensifscapables de mar-quer à toutmoment, au stadeOlympique deRome.

Cauchemar encuisine

20h55

Le chef et meilleurouvrier de France2000 se rend dans unétablissement situéau c�ur du quartierdes artistes deMarseille. Le gérant,Rémy, a beaucoup demal à définir l'iden-tité du restaurant,qu'il dirige avec desméthodes bien parti-culières. Il impose eneffet des quantitésdémesurées dansl'assiette du client ettient à conserver lacarte à rallonge, cequi n'aide pas sonchef, Pascal. Ancienfusilier commando,Rémy n'écoute ni son personnel ni sa mère Lilly, qui a investi pourtanttoutes ses économies pour qu'il ouvre l'endroit et réalise ainsi son rêve.Philippe Etchebest doit le convaincre de revenir à la raison pour qu'ilchange ses habitudes et renoue les liens avec sa maman.

Réalisé par : Sofia CoppolaActeurs : Emma Watson (Nicki) Israel Broussard (Marc) Katie Chang (Rebecca) Claire Julien(Chloe) Taissa Farmiga (Sam) Nouvellement arrivé dans un quartier huppé de Los Angeles, Marc fait la connaissance de Rebecca aulycée. La jeune fille est fascinée par l'univers des people et rêve de les côtoyer. Avec ses amies, elle sortrégulièrement en boîte de nuit, essayant de se faire remarquer par un photographe ou un agent. Un jouravec Marc, elle découvre sur Google qu'une vedette est absente de chez elle. Ils se rendent dans la mai-son et la dévalisent.

The Bling Ring 20h50

Réalisé par : Alec SmightActeurs : Patricia Arquette (Avery Ryan) James Van Der Beek (Elijah Mundo) TedDanson (DB Russell) Charley Koontz (Daniel Krumitz) Shad Moss (Brody Nelson) Raven découvre sur Internet la vidéo d'un Afro-Américain disparu depuis plusieurs mois entrain de se faire froidement exécuter. Alors que la police d'Ashdale, où se sont déroulés lesfaits, soutient que ce film est factice, la population crie au crime raciste et se soulève. Ryan etson équipe sont chargées d'enquêter sur une possible intrusion dans le système informatiquede la police locale.

YÉMEN

"Riyad utilise des bombes à sous-munitionsmade in USA"

L 'ONG Human Rights Watch arécemment publié un rapportselon lequel l'Arabie saoudite

utiliserait des bombes à sous-munitions.Abdel Malek Al-Fohaidi, chef de file duparti au pouvoir yéménite Congrès géné-ral du peuple, rappelle dans une inter-view accordée à Sputnik que Riyad a étéà plusieurs reprises accusé d'employerdes armes interdites au cours du conflitau Yémen. "Des rapports précédents ontégalement fourni des preuves du fait quel'Arabie saoudite utilisait des bombesprohibées fabriquées aux USA.Cependant, ni les Etats-Unis, ni leRoyaume saoudite n'ont prêté aucuneattention aux conclusions dressées parHuman Rights Watch", a indiqué l'interlocuteur de l'agence. D'après le dernier rapport endate présenté par l'ONG, des bombes à sous-munitions ont été larguées sur la ville yémé-nite de Saada, a déclaré M.Al-Fohaidi. "Malheureusement, personne ne prend en consi-dération ces rapports, et notamment les Nations unies qui n'ont jamais eu de discussion àce sujet. Il semble que le pouvoir de l'argent joue le rôle principal dans cette situation",estime l'homme politique. Le conflit armé se poursuit au Yémen depuis juillet 2014. Lesaffrontements opposent les rebelles Houthis du mouvement chiite Houthis Ansar Allah,accusés de liens avec l'Iran, et la partie de l'armée fidèle à l'ex-président Ali AbdallahSaleh, aux troupes loyales au président Abd Rabo Mansour Hadi soutenues au sol et dansles airs par les forces de la coalition arabe sous commandement saoudien qui intervientau Yémen depuis mars 2015.

TÉLÉGRAMME2- LE MAGHREB du 17 Février 2016

FRANCE

Sarkozy entendu par des juges sur le financement de sa campagne 2012

L 'ex-président français Nicolas Sarkozy est arrivé mardi chez des juges d'instruction pour être entendu sur de faus-ses factures et les comptes de sa campagne présidentielle de 2012, une affaire qui pourrait conduire à son inculpa-tion. L'ancien chef de l'Etat (2007-2012), de droite, peut cependant ressortir de l'audition sous le simple statut inter-

médiaire de témoin assisté. L'enquête Bygmalion, du nom de la société qui organisait ses meetings de campagne, porte surun système de fausses factures pour cacher une explosion du plafond légal des dépenses pour la présidentielle, fixé à 22,5millions d'euros.Ces fausses factures auraient eu pour objet d'imputer au parti de droite UMP (rebaptisé récemment LesRépublicains) quelque 18,5 millions d'euros de dépenses qui auraient dû rentrer dans le compte de campagne de NicolasSarkozy. Plusieurs cadres de la société Bygmalion, son comptable, ainsi que certains ex-responsables de l'UMP, ontreconnu l'existence de cette fraude, mais aucun protagoniste n'a mis en cause Nicolas Sarkozy pour l'avoir décidée ou enavoir eu connaissance.

GRAMMYS

Taylor Swift triomphe,Kendrick Lamar enflamme

le public

T aylor Swiftest devenuelundi la pre-

mière femme à rem-porter deuxGrammys du meil-leur album aux Etats-Unis. Mais c'est bienKendrick Lamar, sonrival et ami, qui adonné la perfor-mance la plus incen-diaire de la soiréemusicale et empochécinq prix.

Le producteuranglais Mark Ronsonet le chanteur BrunoMars ont eux étésacrés meilleur enre-gistrement de l'annéegrâce à leur tube pla-nétaire endiablé"Uptown Funk".

Taylor Swift a remporté le prix le plus prestigieux desGrammy Awards pour "1989", référence à son année denaissance, après l'avoir déjà emporté en 2010 pour"Fearless". "En tant que première femme à gagner le prix del'album de l'année aux Grammys deux fois, je veux dire auxjeunes femmes que vous rencontrerez beaucoup de gens quitenteront de minimiser votre succès", a-t-elle déclaré. Autregrand gagnant de la soirée avec cinq Grammys, dont le meil-leur album rap, Kendrick Lamar a enflammé le StaplesCenter de Los Angeles avec une performance viscérale.Dans un décor de prison, avec un faux �il au beurre noir, ilétait entouré de danseurs qui brisent menottes et entraves etse lancent dans une chorégraphie évoquant les violencescontre les Noirs aux Etats-Unis.

L eCanadava res-

serrer sesrègles d'entréesur son terri-toire dès le 15mars. Ce quiobligera lesvoyageurs ori-ginaires de pays normalement exemptés de visas, tels queles Etats européens, à demander une "Autorisation devoyage électronique" (AVÉ) payante. Equivalent canadiendu Programme de dispense de visa (Esta) mis en place parles Etats-Unis depuis 2008, l'AVÉ concerne les citoyens de"plus d'une cinquantaine de pays et territoires", dont laSuisse, qui devront désormais s'enregistrer en ligne etdéfrayer des coûts de 7 dollars canadiens. Une fois le for-mulaire électronique rempli, l'autorisation de se rendre auCanada, ou simplement d'y transiter, sera adressée parcourriel et sera en vigueur pendant cinq ans. Les autoritéscanadiennes évaluent à "plus de trois millions de person-nes" le nombre de voyageurs concernés chaque année."C'est pour cela que l'on a cherché à concevoir un systèmedes plus simples" à utiliser, a dit Robert Orr, haut-fonction-naire au ministère canadien de l'Immigration, qui a dirigécette réforme.L'AVÉ "va permettre au Canada de scanner tous les voya-geurs et de vérifier leur admissibilité, avant qu'ils ne pren-nent la route du Canada", a expliqué M. Orr.Avec 463 000 touristes qui ont visité le Canada en 2014, laFrance est le troisième pays le plus concerné par ce nou-veau programme, derrière le Royaume-Uni (à qui s'appli-que aussi cette mesure) et la Chine (dont les ressortissantsont besoin d'un visa). Fin 2014, 39 618 ressortissants suis-ses résidaient officiellement au Canada, selon le site inter-net de la Confédération.

E n Argentine, un jeune footballeur a tuéun arbitre lorsque ce dernier lui a mon-tré un carton rouge.

L'incident s'est produit dans la ville deCordoba, quelques minutes après l'expulsion dujoueur du terrain. Tandis que le match conti-nuait, le footballeur a quitté le terrain, a pris unpistolet de son sac à dos et a tiré trois balles quiont touché l'arbitre César Flores, âgé de 48 ans,à la tête, au cou et à la poitrine, le tuant sur lecoup. Après avoir également blessé un autrejoueur qui a été hospitalisé, le criminel a pris lafuite et a été porté disparu. Le footballeur hos-pitalisé a été gravement blessé, mais sa vie esthors de danger. Le joueur qui a abattu l'arbitreaurait été expulsé du terrain pour avoir attaquéun autre joueur, lit-on dans le Mirror.

La tragédie s'est produite lors d'un matchamical qui n'était pas organisé par la Fédérationdu football de l'Argentine. Ce n'est pas le pre-mier incident de la sorte à survenir dernière-ment. En 2013, quatre jeunes footballeurs néer-landais ont été condamnés par la justice pouravoir battu à mort un arbitre amateur. Ils ontégalement été bannis à vie de toutes compéti-tions, a annoncé lundi la Fédération de football(KNVB). Cinq adolescents avaient attaqué l'ar-bitre de touche Richard Nieuwenhuizen, luiassénant des coups à la tête et au haut du corpsalors que celui-ci officiait une rencontre de jeu-nes en banlieue d'Amsterdam.

L'arbitre s'était relevé et était rentré chez lui,mais est décédé quelques jours plus tard à l'hô-pital des suites de ses blessures.

APRÈS AVOIR ÉTÉ VISÉ PAR UN LASER

Un avion fait demi-tour à Londres

U n avion à destination de New-York afait demi-tour peu après son décollagede l'aéroport de Londres-Heathrow

après avoir été visé par un rayon laser, a indiquéla police lundi. L'appareil de la compagnieVirgin Atlantic survolait l'Irlande au moment del'incident. Un membre d'équipage a prévenu lescontrôleurs aériens que l'un des pilotes avait un"problème d'ordre médical après un incidentimpliquant un laser (survenu) après le décol-lage", selon les enregistrements radios. Les for-ces de l'ordre ont été alertées.

Des centaines d'incidents impliquant desrayons laser visant des avions sont enregistréschaque année, d'après l'autorité de l'aviationcivile britannique.

Un homme a été interpellé au début du moisaprès qu'un rayon laser vert a visé les postes depilotage de plusieurs avions survolant le Kent,comté du sud-est de l'Angleterre, a indiqué lapolice.

TURQUIE

20 nouvelles violations de l'espaceaérien grec en un jour

H ier, six chasseurs turcssont entrés illégalementdans l'espace aérien

grec en mer Egée ayant, au total,violé la frontière plus de 20 fois.

Athens News Agency rap-porte qu'au moins deux fois desavions grecs se sont vus obligésd'escorter les chasseurs turcsjusqu'à la frontière. La Grècecraint qu'Ankara puisse profiterde la crise migratoire pouraccroître sa présence en merEgée étant donné que l'incidents'est produit à la veille de l'opération navale de surveillance du flux migratoireen mer Egée avec la participation de l'Otan. La récente rencontre des ministresde la Défense de l'alliance a débouché sur la décision d'envoyer dans la régionun deuxième groupe naval sous le commandement de l'Allemagne. Il convientde rappeler que la Turquie réagit de manière très dure à toute menace à sonespace aérien, même si elles ne sont pas évidentes.

Le vice-président de la commission des Affaires étrangères du parlementrusse Léonide Kalachnikov a récemment qualifié les militaires turcs de terro-ristes ayant déclaré qu'ils violaient constamment eux-mêmes l'espace aériend'autres pays, notamment de la Grèce.

"Somme toute, ce sont des terroristes revêtus du pouvoir d'Etat. S'ils le fontpratiquement chaque jour ou chaque semaine sur la frontière grecque, est-ceque cela signifie qu'il faut abattre les avions turcs?", a ajouté le député.

ARGENTINE

Il reçoit un carton rougepuis descend l'arbitre

CANADA

Ottawa ressert les règles sur les exemptions de visas

dans un mois

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DÉTENTE22 - LE MAGHREB du 17 Février 2016

Il est difficile de retrouverle prix de 100 dollarsdans l'immédiat en rai-son, notamment, de lacrise économique et dela surabondance persis-tante de l'offre.

E t on comprend d'ailleursmieux la déclaration duministre de l'Energie,

Salah Khebri, dans une allocu-tion à l'ouverture du 5ème sym-posium de l'Association algé-rienne de l'industrie du gaz(AIG), hier à Alger lorsqu'il aobservé que les prix actuels depétrole sont "déraisonnablementbas", avant de prévenir que "lesconséquences négatives de cettesituation sur

les pays exportateurs depétrole sont connues et accen-tuent les risques boursiers etfinanciers".

C'est pourquoi le ministre aexpliqué que "L'Algérie conti-nuera à �uvrer sans relâche pourrapprocher les points de vueaussi bien au sein de l'Opep quedes pays non membres de cetteorganisation pour aboutir à dessolutions consensuelles deréduction de l'offre pétrolière envue de redresser les prix".

Mieux encore et dans cemême ordre d'idée, l'expert dansles questions pétrolières,Abdelmadjid Attar, a affirmé queles producteurs non membres del'Opep, notamment ceux desEtats-Unis, de la Russie, duBrésil, du Mexique et de la

Norvège sont aussi affectés parla baisse des prix de pétrole,avec une chute de 50% de la ren-tabilité de leur production.

Face à cette situation, selonlui, les producteurs hors-Opepseront obligés de réduire leurproduction, voire bloquer cer-tains investissements. Ce quidevrait se traduire par la réduc-tion du surplus actuel de l'offreet, donc, une reprise des cours dubrut.

Pour ce spécialiste, il estimpossible que les prix dupétrole restent à des niveauxaussi bas car cela risque de met-tre en danger toute l'industriepétrolière mondiale. A rappelerque des compagnies pétrolières

mondiales, réunies la semainedernière à Londres pourl'International Petroleum (IP)week, ont prévu une hausse desprix du baril d'ici la fin 2016 enraison notamment de la fortebaisse des investissements.

Cette situation explique doncpourquoi l'Algérie tente à traversdes discussions avec les paysproducteurs de pétrole se pour-suivent en vue de trouver unaccord qui permettra de stabili-ser le marché pétrolier et faireremonter le cours du brut.

Le ministre de l'énergie,Salah Khebri avait d'ailleurs pré-cisé il y a deux jours que ces dis-cussions, entamées depuis 2014,se poursuivent toujours en vue

de "dégager un consensus entreles pays producteurs afin deréduire leur production".

Ces discussions ont pourobjectif de faire converger lespoints de vue des pays concernés

pour une baisse de leur produc-tion et elles ne se limitent pasaux seuls pays membres del'OPEP mais sont aussi menéesavec les grands pays producteursqui ne sont pas membres de cetteorganisation, tel que la Russie, a-t-il indiqué. "L'OPEP perd duterrain, ses parts sont passées de44% dans les années 1990 à 31%actuellement, d'où l'importanceque de grands pays producteursnon OPEP adhèrent à cettedémarche de réduction de la pro-duction", a souligné M.Khebriqui a précisé que les discussionsbutent sur cette participation despays hors OPEP à cette perspec-tive de baisse de leur production.

Et le ministre Algérien n'a pasomis de signaler à propos d'uneéventuelle programmation d'uneréunion des membres de l'OPEP,que "l'Algérie n'ira pas en réu-nion, s'il n'y a pas un accord aupréalable sur la baisse de la pro-duction, puisque ça ne sert à riende convoquer une réunion extra-ordinaire pour aller à l'échec"�

Saïd B.

LE MAGHREB du 17 Février 2016- 3NATIONPRIX DU PÉTROLE

L'Algérie insiste pour un accordsur la réduction de l'offre

LA CCONJONCTUREde Nabil Benbachir

Renonceront-ils à des exigencessociales ?

C e n'est pas la baisse du prix du baril du pétrole qui va contrain-dre les travailleurs au silence social. Le constat a toujours étéque les commerçants anticipent sur ces augmentations salaria-

les et les répercutent sur les prix avant même que les salariés ne voientla couleur de l'argent supplémentaire qu'ils sont censés percevoir.L'Ugta avait raison de faire un zoom sur le pouvoir d'achat, mais leproblème est qu'il s'agissait de discours non suivis d'effet. Nous n'ar-rêtons pas d'aborder le pouvoir d'achat sous l'angle des salaires.Depuis longtemps, les salaires sont également revendiqués sous l'an-gle social. Que de fois la question est posée par rapport à l'insuffi-sance de la prise en charge sociale. Longtemps, nous ne comprenionspas si l'Ugta dialoguait ou négociait. Parlait-elle de salaires unique-ment, dialoguait-elle seulement, négociait-elle sur la base de nouvel-les exigences à satisfaire, parlait-elle de pouvoir d'achat, du social oudes dividendes de la croissance à redistribuer ?

A l'époque du régime socialiste (interdit à la révision comme sys-tème politico-économique), on occultait le chômage alors et lescontraintes budgétaires. Les travailleurs récupéraient par le biais de laredistribution des bénéfices les supposés gains de productivité qu'ilsétaient censés produire dans les entreprises.

La privatisation de certaines activités (ou l'externalisation de cel-les-ci) ont affaibli le système de négociation sociale car l'Ugta n'avaitpas intégré le secteur privé. La précarisation des emplois a beaucoupstressé les travailleurs et leurs familles. Faudrait-il intégrer dans lesnégociations salariales la probabilité que les travailleurs stressés tom-bent plus souvent malades et alourdissent la caisse de la sécuritésociale ? La question ne se pose pas de savoir comment fera le pou-voir pour satisfaire ces revendications, car elles sont pressantes et leuréventuelle non prise en charge est dangereuse pour la paix sociale,pour la paix tout court. A quel niveau plutôt de satisfaction parvien-draient les négociations, si celles-ci peuvent avoir lieu.

On peut dire aujourd'hui, que les travailleurs savent faire un lienentre les niveaux de salaires et le niveau minimum de pouvoir d'achatqu'ils accepteront. le pouvoir d'achat est celui autour duquel s'articu-lent les guerres sociales. Quels sont les facteurs déclenchant l'explo-sion ?. Quant à leurs revendications, les travailleurs considèrent qu'el-les sont toujours légitimes, et que le gouvernement a pour missiond'en tenir compte car sa propre existence est justifiée par sa missionde réunir les conditions pour satisfaire les revendications sociales, quisont celles de l'emploi, du logement, du pouvoir d'achat, soit des défispas facilement relevables dans un contexte où des retards se sont accu-mulés, que le niveau des revendications ne cesse de monter, qu'il y aimpossibilité à créer des ressources nouvelles.

D'ailleurs, il n'existe au monde aucun gouvernement qui ne vou-drait pas satisfaire les besoins socioéconomiques des travailleurs, etmême ceux des chômeurs. Ce sont des préoccupations constantes.Aucun doute là-dessus. Peut-être faudrait-il reconsidérer les critèresde représentativité des syndicats pour qu'un pacte social concerne tousles travailleurs et que s'établisse enfin une paix sociale, un apaisementnotable sur le front social et que soit en conséquence durable lapériode de validité de la mobilisation de tous les efforts en vue detransformer le pacte social en pacte de croissance économique.

L 'Agence nationale d'amélioration et dedéveloppement du logement (AADL) aentamé hier l'opération de remise des déci-

sions de pré-affectation aux souscripteurs deswilayas de Mostaganem, par ailleurs la wilaya deBatna est prévue pour demain, Skikda (18 février),Sidi Bel Abbes (21 février), Oran (22 février),Blida (23 février) et Tipaza (24 février), selon lemême communiqué. L'AADL a entamé avant-hierla dernière remise des décisions de pré-affectationau profit des souscripteurs au niveau de la wilayad'Alger, du programme location-vente 2001- 2002,a indiqué un communiqué du ministre de l'Habitat,de l'Urbanisme et de la Ville. D'autre part, dessouscripteurs au programme de l'Agence nationalede l'amélioration et du développement du logement(AADL) 2001/2002 ont participé dimanche après-midi à une marche à Tizi Ouzou pour dénoncer leretard dans la réalisation des logements répartis àtravers le territoire de la wilaya, a-t-on constaté.

Répondant à un appel de leur association, lesmanifestants se sont rassemblés à la placette dumusée de la ville des Genêts avant de prendre ladirection du siège de la wilaya en empruntant leboulevard Houari Boumedienne, sous une pluiebattante, brandissant des banderoles sur lesquellesest écrit notamment "15 ans barakat", "où sont noslogements ?" et en scandant tout au long du trajet"on veut nos logements".

Arrivé devant le siège de la wilaya, le présidentde l'association des souscripteurs au logementAADL, Djamel Ameziane, a rappelé les revendica-tions des souscripteurs au programme AADL2001/2002. Dans une déclaration à l'APS, il adéploré le "retard pris dans le lancement et la réa-lisation de ce programme".

Dans une lettre adressée au wali et déposée à lawilaya le 2 février courant, cette même association,qui insiste sur le caractère pacifique de sa démar-che ainsi que sur sa disponibilité pour le dialogue,souligne que "les souscripteurs estiment être dansleur droit en se conformant à toutes les exigenceset en s'acquittant notamment des sommes représen-tant la première tranche de 10% ennovembre/décembre 2013 après l'actualisation desdossiers et de la deuxième de 5% en novembre2015".

Dans cette même lettre, les souscripteursdemandent à "disposer de leurs logements dans lesdélais au même titre que tous les autres Algériensdans les autres wilayas".

Joint par téléphone, le directeur local du loge-ment, Banouh Mustapha, a indiqué à l'APS que surles 4 700 logements AADL implantés à Oued Fali,2000 ont été confiés à une entreprise turque et sonten cours de réalisation "mais le chantier n'a pasencore atteint la cadence souhaitée".

Ce même responsable a souligné que les 1 000logements AADL d'Azazga, les 1 000 de Draâ ElMizan et les 500 d'Aghribs sont confiés à uneentreprise chinoise, "qui n'a pas encore démarré lestravaux", sans en citer les raisons.

"Le Directeur général de l'AADL est attendudimanche prochain dans la wilaya de Tizi-Ouzou,tandis que le directeur régional de cette mêmeagence est également attendu au courant de lasemaine prochaine pour faire un point de situationdu programme AADL en vue de lever les contrain-tes à l'origine de cette morosité dans la concrétisa-tion du programme 2001/2002", a indiqué M.Banouh.

Hamza B.

AADL 2001-2002

Remise des décisions de pré-affectationdans sept wilayas

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LE MAGHREB du 17 Février 2016 - 21SPORTSJO-2016 (PRÉPARATION)

Algérie-Palestine : plus qu'unmatch amical

La sélectionolympique

algérienne defootball effectuera

aujourd�hui sapremière sortie

depuis la CAN-2015en donnant laréplique à son

homologuepalestinienne dans

un match amicalhistorique au stade

5-Juillet (Alger,17h00), sur lequelmise énormémentle driver national,

le Suisse Pierre-André Schürmann.

O utre le caractère sym-bolique de la rencon-tre, il s'agira pour les

Verts de débuter les prépara-tifs des jeux Olympiques de2016 (JO-2016) pour lesquelsils sont qualifiés pour ladeuxième fois de l'histoiregrâce à leur statut de vice-

champions d'Afrique qu'ilsont acquis lors du rendez-vous continental abrité par leSénégal du 28 novembre au12 décembre.

En tout cas, le sélection-neur national prend très ausérieux l'adversaire du jour,sur lequel d'ailleurs il s'esttrès bien renseigné. "J'ai suiviun peu le parcours de la sélec-tion palestinienne, c'est uneéquipe joueuse", a déclarérécemment le techniciensuisse sur le site officiel de laFédération algérienne de foot-

ball (FAF)."Le président de la FAF

(Mohamed Raouraoua, ndlr)m'a demandé de prendre cerendez-vous qui intervient unpeu tôt par rapport à notre pla-nification pour les JO et j'aiaccepté, vu l'estime desAlgériens pour lesPalestiniens", a-t-il ajouté. Lecoach des Verts a souhaité aupassage qu'il y ait une grandeaffluence pour l'occasion àmême de motiver davantageles siens en vue desOlympiades, surtout après

avoir fait sensation en terresénégalaise. Pour la rencontreface à la Palestine,Schürmann a retenu le mêmeeffectif ou presque qui a dis-puté la CAN. Les deux nou-veautés sont le gardien de butdu RC Arbaâ, Merbah et soncoéquipier attaquant dans lemême club, Bakir.

"C'est un moment impor-tant avant notre grosse prépa-ration pour les JO. Nosjoueurs vont se retrouver etjouer un match solide. Notreobjectif est d'avoir des matchsamicaux internationaux à cha-que date FIFA", a conclu lecoach helvétique. Quant àl'entraîneur algérien del'équipe palestinienne,Noureddine Ould Ali, ilassure que ce match "amicalet fraternel" est "important"pour sa sélection dans le cadrede la préparation des deuxprochaines sorties face auxEmirats arabes unis et Timor-Leste, comptant pour les qua-lifications du Mondial-2018.

Et pour que la fête soittotale, les organisateurs dumatch ont invité les familleset décidé que l'entrée au stadesoit gratuite, une manièred'assurer une présence mas-sive des supporters.

SOULIER D'OR

Slimani dans le Top 10L' international algérien, Islam

Slimani, figure dans le Top 10des meilleurs buteurs des

grands championnats européens de foot-ball où la course pour le soulier d'or estrelancée après le triplé de l'attaquant duFC Barcelone, Luis Suarez dans les boisde Celta Vigo le week-end dans le cadrede la Liga espagnole. Slimani a réalisé undoublé, son quatrième cette saison, contri-buant dans la victoire en déplacement de

son équipe Sporting Lisbonne face auNacional Madeira, en championnat portu-gais. Il porte à 18 son capital but cette sai-son. Pour sa part, Suarez (23 buts) est dés-ormais devancé d'une seule unité par lepremier au classement, l'ArgentinGonzalo Higuan, auteur de 24 buts avecson équipe Naples, dauphin du champion-nat italien. Le joueur du club catalan par-tage la deuxième place en compagnie del'attaquant brésilien de Benfica (Portugal)

Jonas Jonsavic, alors que le PortugaisCristiano Ronaldo (Real Madrid) est qua-trième avec 21 réalisations, soit la mêmemoisson jusque-là de l'attaquant polonaisdu Bayern Munich, Robert Livandovski.

Derrière les deux joueurs vient leGabonais de Dortmund, EmricObamyang qui compte 20 buts, talonné deprès par Karim Benzema (Real Madrid) etJimy Vardi (Leicester City) avec 19 cha-cun.

ATP MARSEILLEMarseille s'est offert

un tableau digned'un 500

L e tournoi provençal s'est offert unremarquable plateau cette année, avec

trois membres du Top 10, dont StanWawrinka et 7 des 17 premiers du classe-ment ATP. De quoi promettre une bellesemaine sur la Canebière. Deux semainesaprès Montpellier, le barnum ATP revienttrainer ses guêtres dans le Sud de la France,cette fois du côté de Marseille. Et le tournoiphocéen a beau n'être estampillé que 250, laplus petite catégorie de tournoi, il offre unplateau d'un calibre assez remarquable. Surle papier, il est nettement plus charnu que letournoi de Rotterdam la semaine dernière,pourtant catalogué ATP 500, et dont le clas-sement moyen des pensionnaires du derniercarré était 36e. Il serait étonnant que ce nom-bre ne soit pas sensiblement moins élevésamedi à Marseille... Le tableau provençalest même un peu plus relevé que celui de Riode Janeiro, également au menu cettesemaine. Comme Rotterdam, le tournoicarioca est pourtant un ATP 500. Il proposetrois joueurs du Top 10 (Nadal, Ferrer,Tsonga). Comme Marseille, avec StanWawrinka, Tomas Berdych et RichardGasquet. 7 des 17 meilleurs joueurs dumonde sont sur la Canebière et la tête desérie numéro 8 du tournoi, Benoît Paire,pointe au 22e rang à l'ATP. A Rio, elle est 10crans plus loin (Thomaz Bellucci, 32e). LesBleus en quête d'un 7e titre en 11 ans Jean-François Caujolle, le patron de l'Open 13, adonc de bonnes raisons de se réjouir, et lepublic marseillais a de bonnes chances de serégaler, sous réserve de forfait de dernièreminute, la crainte de tout organisateur. StanWawrinka, pour sa rentrée après son élimina-tion en quarts de finale de l'Open d'Australie,sera à la fois la principale tête d'affiche et lefavori numéro un. Les quatre principauxcadres du tableau (Wawrinka, donc, ainsique Berdych, Gasquet et Cilic) sont dispen-sés du premier tour et entreront directementen huitièmes de finale. Comme souvent, lesFrançais seront bien représentés (Gasquet,Simon, Monfils, Paire�) mais vu lecontexte relevé, ajouter un 7e titre en 11 anss'annonce complexe. Même parmi les non-têtes de série, on retrouve quelques sacrésclients potentiels comme Nick Kyrgios ou lejeune Allemand Alexander Zverev, en pleineascension en ce début de saison et qui à 18ans vient d'atteindre son meilleur classement(56e). Lundi, Benoît Paire sera la seule têtede série à entrer en lice. L'Avignonnais, trèsdécevant ces derniers temps, sera opposé àl'Italien Simone Bolelli.

FIFA

Après huit heures d'audition, Platini est sorti"content"

A l'issue d'une audition deplus de 8 heures, MichelPlatini s'est dit "content

de la manière dont ça s'étaitpassé". Le président de l'UEFAconteste sa suspension de huitans de toute fonction liée aufootball devant la commission derecours de la Fifa à Zurich.Michel Platini, président del'UEFA, a contesté lundi "l'injus-tice" de sa suspension de huit ansde toute fonction liée au footballlors d'une audience-marathon deprès de huit heures et demiedevant la commission de recoursde la FIFA à Zurich. L'auditiondu Français sera suivie mardi parcelle de Joseph Blatter, présidentdémissionnaire de la FIFA,frappé de la même sanction.L'ancien capitaine de l'équipe deFrance, arrivé à 11h30 au siègede la Fédération internationale,en est sorti vers 20h00, se disant"content de la manière dont ças'était passé". "Cela a été une

bonne audition, très bien menéepar des gens sincères.Maintenant on verra comment çase passe. Là j'ai été écouté pardes gens qui font partie de lafamille du football", a-t-il ajoutéalors qu'il avait boycotté sonaudition devant la justice internede la Fifa en première instance,estimant le procès déjà jouéd'avance. Platini, accompagné deson avocat Me Thibaud D'Alès, anotamment présenté deuxtémoins, Jacques Lambert,actuel président du Comité d'or-ganisation de l'Euro-2016, etAngel Maria Villar Llona, vice-président de l'UEFA, pour prou-ver l'existence du fameux contratoral passé entre lui et JosephBlatter. Platini et Blatter,jusqu'ici les personnages les pluspuissants de la planète football,sont en effet tombés en raison dupaiement controversé de 1,8 mil-lion d'euros du Suisse auFrançais en 2011 pour un travail

de conseiller achevé en 2002sans contrat écrit. Selon eux, ceversement constituait le solde dela rémunération de cette missionréalisée par l'ex-triple Ballond'Or auprès du président de laFifa entre 1999 et 2002 sur labase d'un accord oral. Les magis-trats de la Fifa les ont eux jugéscoupables "d'abus de position",de "conflit d'intérêts" et de "ges-tion déloyale", écartant toutefoisla charge de "corruption".

" JE M'EN FOUS D'ÊTREFINI POLITIQUEMENT""S'ils (les membres de la

commission de recours,ndlr)pensent qu'il y a eu unaccord oral, tout s'effondre, il n'ya rien du tout", a expliqué Platinilundi. Cette suspension a étélourde de conséquences pourPlatini: il a abandonné la courseà la succession de Blatter, fautede temps pour épuiser tous lesappels possibles avant le scrutin.

Lorsqu'il s'était déclaré le 29juillet 2015, l'ancien meneur dejeu de l'équipe de France faisaitfigure d'ultra-favori de ce scrutinprévu le 26 février. Aujourd'hui,il doit laisser cinq candidats endécoudre en son absence: le pré-sident de la Confédération asiati-que, Cheick Salman, le secré-taire général de l'UEFA GianniInfantino, l'homme d'affairessud-africain Tokyo Sexwale, leprince jordanien Ali et l'anciensecrétaire général adjoint de laFifa Jérôme Champagne.L'objectif de Platini est désor-mais de blanchir son nom, derestaurer une image écornée etde récupérer au moins son fau-teuil de président de l'UEFA.L'instance européenne a d'ail-leurs annoncé le 22 janvierqu'elle n'organiserait pas d'élec-tion à sa tête tant que le Françaisn'aurait pas épuisé toutes lesvoies de recours. "Je me batspour aller contre l'injustice de

gens qui m'ont enlevé mon tra-vail (de président de l'UEFA,ndlr) et j'espère retourner aubureau dès que la décision serarendue, retravailler le plus vitepossible et préparer l'Euro", a-t-il ainsi affirmé en quittant lesiège de la Fifa.

S'il n'obtient pas gain decause, le Français se tourneravers le Tribunal arbitral du sport(TAS) de Lausanne, plus hautejuridiction sportive. "Si le TASdit quatre ans (de suspension,ndlr), je dirai au revoir et je feraiautre chose, a-t-il indiqué. Jem'en fous d'être fini politique-ment. Je veux me battre contrel'injustice. Ca va, j'ai fait le tour.Ce n'est pas la Fifa et l'UEFA quisont les patrons du football. Lefootball c'est une flamme, un jeumagnifique, des enfants. Je pour-rai toujours m'occuper desenfants, taper dans un ballon etça n'appartient ni à la Fifa, ni àl'UEFA".

NATION4 - LE MAGHREB du 17 Février 2016

SUR LES ONDES DE LA RADIO NATIONALE

Feraoun annonce un projet de créationd'une industrie nationale des TIC

S'exprimant au cours del'émission quotidienne dela Radio nationale chaine3. La ministre de la Poste,des Technologies de l'infor-mation et de la communi-cation, Mme Houda-Imane Feraoun, aannoncé hier la créationd'une industrie nationaledes technologies de l'infor-mation et de la communi-cation (TIC), un projet queles pouvoirs publics comp-tent mettre en chantierdans un avenir proche etque les compétencesalgériennes vont com-mencer à donner forme.

P our la ministre, le déve-loppement des TIC resteune priorité, l'ensemble

des secteurs économiques etsociaux ne pouvant se dévelop-per sans leur utilisation à grandeéchelle.

Elle considère que la créationd'une industrie des technologiesde l'information passe par lamaitrise de la formation, de larecherche et du développement," pour ne pas avoir à l'importer ".

Selon elle, il existe déjà une "ouverture " sur l'industrie dunumérique dans le volet ducontenu, " très simple à installeret pas très demandeuse en inves-tissement et en infrastructures

lourdes ". L'important, dit-elle,est d'investir sur la ressourcehumaine, " que nous possédons".

Elle annonce que la premièrephase de ce projet, appelé àessaimer dans d'autres régions,va être entamée à Bordj BouArreridj, vers laquelle seradéplacé le Centre de rechercheen TIC destiné, à l'origine, à êtrecréé à Alger.

" Cette région, explique-telle,possède un tissu industrielimportant en matière de techno-logies électroniques et électro-techniques ", et donc apte à y

développer des travaux derecherche appliquée sur ces tech-nologies particulières.

Ce centre, poursuit-elle,pourra organiser ses activités ausein de la zone industrielle et àl'intérieur de l'université en cap-tant des compétences de hautniveau dans le pays, parmi lapopulation Algérienne expatriée,mais également en drainant les "doctorants et magistrants " versles travaux de recherche appli-quée.

S'exprimant sur une éven-tuelle ouverture du capital

d'Algérie Télécom et de Mobilis,la ministre assure que la questionn'a " jamais été envisagée ", l'op-tion retenue, dit-elle, étant celledu partenariat avec des partenai-res étrangers maitrisant de hau-tes technologies.

Des coupures survenantcontinuellement sur le réseau del'internet, elle les impute à unréseau " hétérogène de plusieursdizaines de milliers de km, qu'unchantier en cours s'attelle àmoderniser ".

Mohamed B.

INFRASTRUCTURESFERROVIAIRES:

Signature d'unaccord pour lacréation d'unesociété algéro-

chinoise

L 'Entreprise nationalede réalisation d'infra-structures ferroviaires

(Infrafer) et l'entreprise chi-noise China Railwayconstruction corporation(CRCC) ont signé lundi àAlger un protocole d'accordpour la création d'une sociétémixte spécialisée dans la réa-lisation des voies ferrées.

Le protocole d'accord decette joint-venture a été signéen marge du Salon internatio-nal des transports de la logis-tique et de la mobilité par lePdg d'Infrafer SlimaneBouchama, et le vice-direc-teur général de CRCC inter-national, Wei Waizheng enprésence du ministre desTransports, Boudjemaa Talai.

La future société mixtealgéro-chinoise, qui devraitvoir le jour d'ici six mois, seraspécialisée principalementdans la pose des voies ferréesà grandes vitesses un créneauoù Infrafer ne possède pasencore une expérience, a indi-qué à l'APS M. Bouchamaaprès la signature de l'accord.

"Habituée à réaliser desvoies classiques de chemin defer, Infrafer va s'attaquer, àtravers ce partenariat, à unnouveau segment d'activité liéaux voies à grandes vitesses",a-t-il expliqué.

L'accord prévoit aussi,selon la même source, laconstruction d'une usine defabrication de pièces pourl'électrification des voies fer-rées et les systèmes de signa-lisation et de télécommunica-tion.

La réalisation des étudesferroviaires, les études desvoies-ferrés dans le désert etles grands travaux d'ouvragesd'art et des tunnels figurentégalement dans les objectifsassignés à ce partenariat, indi-que encore M. Bouchama.

"Après la signature de ceprotocole, on va attendre lavalidation du Conseil de par-ticipation de l'Etat (CPE) pourfinaliser le pacte des action-naires et fixer le capital de lasociété dont la création effec-tive est prévue d'ici six mois",a souligné le P-DG d'Infrafer.

Le ministre des Transportsa, pour sa part, souligné lesretombées positives attenduesde ce projet commun sur lesecteur.

De son côté,l'Ambassadeur de Chine enAlgérie, Yang Guangyu,estime que cet accord consti-tue "une nouvelle concrétisa-tion des efforts des deux par-ties pour aller vers un vérita-ble partenariat industriel".

"Les entreprises chinoisesont l'expérience et la techno-logie dans la réalisation desinfrastructures ferroviaires etsont prêtes à les partager avecleurs partenaires algériens", aajouté M. Guangyu.

R.N.

R endez-vous des compétences, desopportunités d'emploi et du recrute-ment. Le salon Talents et Emploi se

décentralise avec à la clé l'organisation, àpartir de l'année 2016, de quatre éditionsrégionales (Centre, Est, Sud et Ouest). Autrenouveauté, les organisateurs prévoient le lan-cement prochain d'une édition internationaledu salon qui aura lieu à Paris, avec pourambition de capter encore plus de compéten-ces algériennes.

Les dates de déroulement des éditionsrégionales du salon ont été fixées. La pre-mière édition du Centre est prévue du 3 au 5mars 2016 au niveau du Palais de la cultureMoufdi Zakaria à Alger. Le Salon se dépla-cera ensuite, respectivement, pour son édi-tion Est à Constantine du 28 au 30 avril

2016, à Ouargla pour l'édition Sud du 20 au22 octobre 2016, et enfin à Oran pour sonédition Ouest du 24 au 26 novembre 2016.

A noter que pour l'ensemble de ces édi-tions, le salon durera trois jours, au lieu dedeux précédemment, et s'étalera sur lesweek-ends en vue d'attirer un plus grandnombre de visiteurs.

En plus des expositions, les éditions dusalon promettent d'être plus riches en activi-tés. Des conférences de coaching destinéesaussi bien aux candidats à l'emploi qu'auxrecruteurs, seront animées par des experts etdes directeurs de la ressource humaine (RH)des entreprises participantes. Leurs interven-tions, et les débats qui s'en suivront, serontaxés sur les besoins spécifiques des uns etdes autres.

Organisés conjointement par l'Agenceconseil en communication et marketing RH,The Graduate, et Emploitic.com, site leaderdu recrutement sur Internet ; le salon Talentset Emploi se veut un grand carrefour de ren-contres entre, d'une part, les candidats à l'em-ploi (toutes catégories, niveaux et secteursconfondus), et d'autre part, les recruteurs, lescabinets conseil et les entreprises à la recher-che de compétences.

Pour plus d'informations, les personnesintéressées par ces événements pourront serendre sur le site officiel du Salon,www.talents-emploi.com.

S.H.

SALON TALENTS ET EMPLOI INNOVE

4 éditions régionales et une rencontreà l'international prévues en 2016

L a Caisse nationale de lasécurité sociale des non-salariés (CASNOS) a

lancé un nouveau système pour"rationaliser la consommationdes médicaments et lutter contreles abus", a annoncé avant-hierle Directeur général de cettecaisse, Chawki Acheuk-Youcef.

"La CASNOS a mis en placeune nouvelle application infor-matique qui permet aux pharma-ciens d'accéder à l'historique desnon-salariés affiliés à la Caissepour éviter d'éventuels abus deconsommation des médica-

ments", a précisé M. Acheuk-Youcef . Ere de prestations desti-nées aux assurés non-salariés,ont augmenté de 10% en 2015par rapport à 2014, alors quedurant les années précédentescette hausse était de 19%, ce quidémontre, selon M. Acheuk-Youcef, "une meilleure maîtriseet rationalisation des dépenses".

Evoquant les résultats de lamise en vigueur de la loi definances complémentaire (LFC)2015, il a relevé, notamment unehausse des recettes des cotisa-tions de 58% en janvier 2016 par

rapport à janvier 2015. Dans lemême contexte, il a ajouté que16 000 agriculteurs affiliés débi-teurs de cotisations, ont régula-risé leur situation auprès de laCaisse et que 6 000 nouveauxaffiliés ont été enregistrésjusqu'à février 2016.

Le DG de la CASNOS a rap-pelé la nouvelle mesure destinéeaux "aidants-familiaux"(conjoints, ascendants, descen-dants) des agriculteurs non-sala-riés, et qui exercent avec euxsans pour autant être des ayantsdroits.

Ces aidants-familiaux pour-ront, à la faveur des nouveauxtextes, cotiser, obtenir la qualitéd'assurés sociaux et bénéficierdes prestations de la caisse.

M. Acheuk-Youcef a faitsavoir que le potentiel actuel desnon-salariés est estimé à 3 mil-lions de personnes qui travaillentpour leur propre compte, en l'oc-currence les commerçants, lesartisans, les agriculteurs etc..,ainsi que les professions libéra-les (médecins, avocats, notai-res,...).

S.H.

RATIONALISATION DE LA CONSOMMATION DES MÉDICAMENTS

La CASNOS lance un nouveau système

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AFRIQUE20 - LE MAGHREB du 17 Février 2016

RD-CONGOLa réforme duCode minierreportéeL e gouvernement congolais

affirme ne pas avoir cédé auxpressions de l'industrie minière etmaintient son projet de révision duCode minier, attendue par les ONGcomme par les populations.

La République démocratique duCongo, cinquième producteur mondialde cuivre et premier producteur decobalt de la planète, reste déterminée àréformer sa législation minière et àfaire accepter aux entreprises du sec-teur la perte de certains avantages fis-caux. C'est le message que les autori-tés de Kinshasa souhaitent faire enten-dre, après une semaine de communica-tion brouillée.

Adopté en 2002 et faisant l'objetd'un projet de révision depuis plu-sieurs années, le Code minier de laRépublique démocratique du Congorestera finalement en application...encore quelque temps. Après avoirannoncé mercredi dernier son inten-tion d'abandonner le projet, durant leforum Mining Indaba organisé au Capet dédié à l'industrie minière, les auto-rités congolaises veulent clarifier lasituation. " La révision " du Codeminier de 2002 est " un principe retenupar le gouvernement ", a déclaré àl'AFP Valery Mukasa, directeur decabinet du ministre des Mines congo-lais, Martin Kabwelulu. Mukasa a faitcette déclaration pour dissiper un "malentendu " autour de propos tenuspar M. Kabwelulu mercredi lors d'uneconférence minière au Cap (Afriquedu Sud). Le ministre congolais y avaitdéclaré en substance qu'en l'absencede vote au Parlement sur une nouvelleloi minière, le Code minier de 2002reste celui qui s'applique en RDC. Cesparoles plutôt anodines ont été inter-prétées par certains comme l'annoncede l'abandon d'une réforme à laquellele gouvernement travaille depuis qua-tre ans. Quelques heures après la pré-sentation de M. Kabwelulu au Cap, lepatronat congolais publiait un commu-niqué se réjouissant que le gouverne-ment ait " renoncé " à son projet.

BURUNDIDes attaques à lagrenade àBujumburaA u moins un enfant a été tué et 30

autres personnes blessées lundimatin dans des attaques à la grenadesurvenues dans quatre endroits diffé-rents de Bujumbura, capitale duBurundi, a confirmé le ministre burun-dais de la Sécurité Publique, AlainGuillaume Bunyoni. "Nous déploronsenviron 30 blessés, dont la majorité estfaite de femmes et d'enfants. Et parmices blessés, il y a un enfant qui a renduson âme", a déclaré à la presse M.Bunyoni.

La police a saisi une moto utiliséepar les malfaiteurs et plusieurs autresobjets. Une personne a été arrêtée pourraison d'enquête.

M. Bunyoni a indiqué que les for-ces de l'ordre ont pris les mesures qu'ilfaut pour traquer et mettre hors d'étatde nuire les terroristes.

Il a demandé à la population deBujumbura de continuer à collaboreravec les forces de l'ordre à travers lescomités mixtes de sécurité.

Le Burundi traverse une crise poli-tico-sécuritaire depuis fin avril 2015,sur fond de processus électoral. Latroisième candidature du présidentPierre Nkurunziza à la présidentielle,rejetée par l'opposition, a entraîné unevague de manifestations, des violenceset même un coup d'Etat avorté.

GUINÉE

Une grève générale paralyseConakry

Rues vides,bureaux,

commerces etbanques fermés:

Conakry etd'autres localités

en Guinéeavaient lundi des

allures de villesmortes au

premier jourd'une grève

généraleillimitée à l'appel

des syndicatspour une série

derevendications,

selon desjournalistes de

l'AFP et destémoins.

A travers le pays, "lagrève est suivie à100%, il n'y a rien à

dire", a affirmé à l'AFPLouis Mbemba Soumah,secrétaire général del'Union syndicale des tra-vailleurs de Guinée(USTG), une des coalitionsayant appelé à l'arrêt detravail, avec laConfédération nationaledes travailleurs de Guinée(CNTG, la plus importantedu pays).

Ces centrales syndicalesexigent notamment labaisse des prix des carbu-rants et la satisfaction derevendications salariales.

Un déploiement policierimportant était visible àtravers la capitale, notam-ment sur les grands boule-vards et devant des écoleset universités, publiquescomme privées, qui n'ontpas ouvert lundi, a constaté

le journaliste de l'AFP.De même source, les

routes de Conakry, habi-tuées à une intense circula-tion avec de fréquentsembouteillages, étaientdésertées par les véhicules.

Dans les hôpitauxpublic, un service mini-mum obligatoire étaitobservé, selon des syndi-cats du secteur de la Santé.

Les banques étaient fer-mées, comme les bouti-ques, commerces et mar-chés, dont celui de Madina,le poumon économique dela capitale, en banlieue.Seules quelques stations-services fonctionnaientdans le centre-ville.Certains axes, notammentceux menant de la banlieueau centre-ville, étaient fer-més à la circulation pourles rares automobilistes quiont tenté de s'y rendre.

Les transports en com-mun étaient également àl'arrêt, tant sur le réseaunational qu'international, aindiqué Amadou Bah, chefde ligne à la gare routièrede Bambéto (banlieue).

"Tant que nos patronsn'ordonnent pas l'ouverturede la gare, aucun véhiculene partira d'ici, ni pour l'in-

térieur du pays ni pour lespays voisins", a-t-ilaffirmé.

A l'intérieur du pays, lamême paralysie des activi-tés était observée dans plu-sieurs grandes villes,notamment Kankan (est),N'Zérékoré (sud), Labé(nord), Mamou (centre) etBoké (nord-ouest), ontindiqué à l'AFP des habi-tants joints par téléphonedepuis Conakry.

"Nous avons fait despropositions, nous atten-dons du gouvernement descontre-propositions", aaffirmé Mamadi Mansaré,porte-parole des centralessyndicales, à un vidéastede l'AFP.

"La levée de la grèvedépendra du gouverne-ment. Nous sommes trèsclairs. (...) S'il faut serrer laceinture, que chacun serrela ceinture" et que "l'Etatbaisse son train de vie, aajouté M. Mansaré.

Le porte-parole du gou-vernement, le ministreAlbert Damantang Camara,a invité les grévistes àprendre en compte les dif-ficultés économiques de laGuinée, un des trois paysouest-africains les plus

éprouvés par la récenteépidémie d'Ebola.

"Arrêter le travail, c'estne pas permettre encoreune fois à notre économied'assurer sa résilienceaprès les deux années trèsdifficiles que nous venonsde vivre qui sont dues à lacrise Ebola et à la réces-sion économique qu'elle aengendrée", a déclaré M.Camara à l'AFP.

"En l'état actuel de nosfinances, nous ne pouvonspas nous permettre de per-dre le peu de recettes quenous avons et qui sontconstituées par la taxe surles produits pétroliers",d'autant qu'en raisond'Ebola, "les investisse-ments ont été ralentis", a-t-il dit.

La Guinée est sortie le29 décembre de cette épi-démie, apparue fin 2013dans le sud du pays et quis'est ensuite étendue à desEtats voisins. En deux ans,la flambée a fait plus de11.300 morts pour quelque28.000 cas recensés, essen-tiellement en Guinée, enSierra Leone et au Liberia,d'après l'Organisationmondiale de la Santé(OMS).

TCHAD

Une manifestation contre l'agressionsexuelle

P lusieurs centaines de jeunesTchadiens ont manifesté àN'Djamena, lundi 15 février,

contre le viol présumé d'une jeune fillede 17 ans, Zouhoura, dont les images ontété diffusées sur les réseaux sociaux. Lamanifestation, dispersée par la policeanti-émeutes, aurait fait un mort.

L'affaire a suscité beaucoup d'émo-tion au Tchad où le viol reste un sujettabou. Au petit matin du 13 février,l'adolescente, " accompagnée d'uneamie, se rendait au lycée lorsqu'elle a étéenlevée par sept hommes, cinq en voitu-res et deux en moto, raconte Mamie, sagrande s�ur de 23 ans. " Deux des jeu-nes étaient dans le même lycée qu'elle.

Les garçons lui ont dit qu'elle a été enle-vée parce qu'elle ne leur disait pas bon-jour. Même avant la séquestration, elleavait peur d'eux parce qu'ils passaientleur temps à tabasser les filles. C'est sûr,ce n'est pas la première à qui cela arrivemais nous voulons qu'elle soit la der-nière ", martèle-t-elle. " Les fils desgénéraux de l'armée "

La famille, alertée par la copine deZouhoura se met alors à sa recherche. Envain. Leur fille ne rentrera que le soir,vers 19 heures, heure locale. Elle racontealors à ses proches son calvaire. " Mas�ur nous a dit qu'elle a été emmenéedans une maison loin du centre-ville,dans le quartier de Ginedor. Deux d'entre

eux avaient le visage caché mais elle apu identifier les autres agresseurs. Ellenous a dit qu'ils étaient les fils des géné-raux de l'armée et qu'ils l'ont tabassée etdénudée. Ils ont ensuite pris des photosd'elle et ont menacé de publier les ima-ges sur Facebook si elle les dénonçait ",témoigne Mamie qui nie l'accusationd'agression sexuelle dont parlent lesmédias et les réseaux sociaux.

" Elle n'a pas été touchée, elle restevierge, mais je considère que ce qu'ils luiont fait est pire que le viol. Aujourd'hui,ses photos nues circulent partout surInternet ", poursuit sa s�ur, émue auxlarmes. Nous vivons dans un pays où lajustice n'existe pas.

LE MAGHREB du 17 Février 2016 - 5NATIONRAPPROCHEMENT DE L'ADMINISTRATION DU CITOYEN

La décentralisation est une réalité palpable

La décentralisation et lerapprochement de l'ad-ministration du citoyensont aujourd'hui uneréalité palpable, aaffirmé, à Tamanrasset,le ministre de l'Intérieuret des Collectivitéslocales, NoureddineBedoui.

"L a décentralisationet le rapproche-ment de l'adminis-

tration du citoyen sont devenusune réalité palpable, facilitant letraitement des différentes affai-res du citoyen avec l'administra-tion publique", a indiqué leministre, lors de l'inspection ducentre de délivrance des docu-ments biométriques, situé à lacité El-Wiam (Concorde).

Les candidats aux examensdu baccalauréat sont prioritairesdans la délivrance de la carted'identité nationale biométrique,a ajouté M. Bedoui en souli-gnant que les walis ont été ins-truits de coordonner avec lesdirections de l'éducation auniveau des wilayas pour enta-mer cette opération.

"Un million de cartes natio-nales biométriques seront déli-vrées à l�échelle nationaledurant l'année 2016", a-t-ilajouté dans le même contexte.

Lors de son inspection desservices de ce centre, le ministrea écouté un exposé sur l'opéra-tion de numérisation en cours auniveau des collectivités localeset qui a ciblé jusqu'ici les com-munes d'Abalessa, In-M'guel,Ideles et Foggaret-Ezzoua, enattendant sa généralisation auxautres communes de la wilaya.

Occupant une surface de 825m2 bâtis, ce centre, chargé de ladélivrance des documents offi-ciels sécurisés (passeports etcartes d'identité nationale bio-métriques), est composé de deuxétages renfermant huit bureauxréservés aux opérations de déli-vrance des documents biométri-ques précités et une salle d'at-tente, selon la fiche technique

du projet. Le second étage, quiest dédié aux services de la cartegrise et autres documents, com-porte quatre bureaux, une salled'attente et une autre d'archives.

Le ministre de l'Intérieur aauparavant visité le chantierd'une laiterie privée, d'une pro-duction prévisionnelle de40.000 l/j de lait, dont une partiede lait de chamelle, susceptiblede générer, une fois opération-nelle en mars prochain, plus de90 emplois.

Sur site, M. Bedoui a écoutédes explications sur la situationde l'investissement dans lawilaya, avant d'insister sur lenécessaire accompagnement desinvestisseurs dans la filière de laproduction de lait et d'exhorterles parties concernées à la vul-garisation des avantages préco-nisés par les pouvoirs publicspour encourager l'investisse-ment et attirer els promoteursvers cette wilaya aux importan-tes potentialités, dans les domai-nes de l'agriculture et de l'éle-

vage notamment.Poursuivant sa visite de tra-

vail dans la wilaya, M. Bedoui ainspecté un chantier de réalisa-tion de 1.000 places pédagogi-ques et autant de lits, relevant dusecteur de l'enseignement supé-rieur, et a assuré que la concréti-sation des programmes retenuspour les secteurs de l'enseigne-ment supérieur, de l'éducationnationale, de la formation pro-fessionnelle, ainsi que tous lesprojets à caractère social, estune question irréversible.

Le projet, qui contribuera aurenforcement des structuressociopédagogiques du secteur,sera réceptionné en 2017,sachant que le projet de 1.000lits englobe d'autres structures,dont un réfectoire et une sallepolyvalente.

La délégation ministérielles'est, en outre, enquise du projetde réalisation d'une école depolice au chef-lieu de wilaya deTamanrasset, réalisée pour uncoût de 662 millions DA et

dotée de différentes structures.La piscine semi-olympique

en cours de réalisation au quar-tier Adriène, d'un coût de 340millions DA (réalisation et équi-pement), a également été visitépar le ministre de l'intérieur quia procédé, au niveau du mêmequartier, à l'inauguration d'unesalle omnisports de 500 placesréalisée pour un cout de 203millions DA au titre du pro-gramme complémentaire desoutien à la croissance.

M. Bedoui a indiqué, à cetteoccasion, que l'Etat a tenu sesengagements de fournir lesstructures sportives nécessairesqu'il appartient aujourd'hui auxdiplômés des instituts sportifsspécialisés d'assurer l'encadre-ment.

Le ministre a, dans le mêmecontexte, mis en exergue l'im-portance du rôle attendu desassociations et de la sociétécivile dans la concrétisation decette approche participativeimpliquant l'ensemble dans lapréservation de ces acquis.

Au terme de la première jour-née de sa visite dans la wilayade Tamanrasset, le ministre aprésidé une rencontre avec lasociété civile, au cours delaquelle il a mis en exergue l'ef-fort de développement, dans dif-férents domaines, consenti danscette wilaya, notamment enmatière de dotation en eau pota-ble et d'électrification, souli-gnant la détermination des pou-voirs public à y promouvoir l'in-vestissement économique et àréunir les conditions de quié-tude.

La rencontre a été une occa-sion aussi de soulever au minis-tre une série de préoccupationsde la population locale, qui sesont articulées notammentautour du développement duréseau routier, surtout en zonesfrontalières, ainsi qu'à la promo-tion de l'emploi et des presta-tions de santé et au renforce-ment de l'activité agricole.

L.D.

L ors d'une rencontre sur l'enrichisse-ment de l'arrêté du 27 décembre2015 portant création, organisation

et fonctionnement de l'équipe des soins àdomicile les responsables des établisse-ments de santé de proximité de la wilayad'Alger, chargés des soins à domicile, ontsouligné lundi la nécessité d'améliorer lesprestations prodiguées aux bénéficiaires dece type de soins, à travers l'enrichissementde l'arrêté relatif à cette prestation.

Les représentants des établissementsconcernés ont indiqué lors de ce rendez-vous, que ce texte "n'a pas défini avec préci-sion la mission du personnel soignantchargé de ce type de soins et son champsd'intervention", ce qui nécessite "le rajoutde nouvelles propositions afin d'assurer desprestations de qualité aux patients concernéspar ces soins".

A cet effet, le Directeur de santé de lawilaya d'Alger, Mohamed Merani a affirmé

que 10 établissements de proximité assu-raient les soins à domicile "au profit de 238patients, majoritairement des personnesâgées".

Pour sa part, le représentant de l'établis-sement de santé de proximité de Bouzareaha insisté sur l'importance de "doter l'équipeparamédicale d'un psychologue, d'un spé-cialiste en rééducation fonctionnelle etd'une assistante sociale".

Le représentant de l'établissement desanté de proximité de Reghaia a proposé "dedésigner un médecin généraliste qui serachargé du suivi du dossier du patient et quifournira les informations nécessaires à ladirection de la santé, qui se chargera à sontour de l'évaluation trimestrielle de l'opéra-tion en vue d'améliorer ce type de presta-tions".

Dans ce contexte, et quant a elle, lareprésentante de l'établissement de santé deproximité de Bordj El Kiffan a appelé à éla-

borer "une liste de prestations à inclure dansles soins à domicile, en excluant les urgen-ces médicales et celles relatives aux mala-dies lourdes".

Il a également été question du "nombreinsuffisant du personnel paramédical chargédes soins à domicile, principal maillon de lachaîne des

Les intervenants ont appelé à la création"d'une instance de coordination de tous lesétablissements assurant les soins à domicile,outre le numéro vert pour faciliter la com-munication et lever les obstacles qui entra-vent cette opération".

Les soins à domicile s'inscrivent dans lecadre des prestations médicales lancées parle ministère de la santé, de la population etde la réforme hospitalière, après la publica-tion d'un arrêté au profit des personnesâgées, des personnes handicapées et descatégories sociales à mobilité réduite.

Morad N.

SOINS À DOMICILE

Améliorer les prestations prodiguées aux patients

POUR DES CADRES,AGENTS ET RETRAITÉS DE LA

SÛRETÉ NATIONALE Le général major

Hamel a procédé àla remise des clés

de logements à leurprofit

L e Directeur général de lasûreté nationale le généralmajor Abdelghani Hamel a

procédé lundi à Alger à la remisedes clés de 70 logements sociauxparticipatifs (LSP) au profit descadres, agents et retraités de lasûreté nationale dans la communede Ain Benian. Le général majorHamel a également procédé encompagnie du wali d'AlgerAbdelkader Zoukh à l'inaugurationde plusieurs infrastructures sporti-ves dans la forêt de Bainem avantde baptiser le centre nationalmédico-social (Ex-villa Magnon)du nom du défunt moudjahid OmarHarraig (décédé en mai 1982) qui aoccupé le poste d'administrateur àla Mutualité générale de la Sûreténationale jusqu'en 1971. Le CNMSemploie 218 fonctionnaires dont121 médecins, 49 agents paramédi-caux et 48 agents administratifs. Audépartement régional Finances etEquipement dans la commune deBachdjarrah, le général majorHamel a inauguré une salle omni-sports et deux ateliers de confectiond'uniformes et d'emballage de repasindividuels pour les éléments de lapolice en mission. Le directeur del'administration générale de lasûreté nationale Mohamed SifiEnnoui a précisé que les structuresinaugurées entrent dans le cadredes "mesures visant à améliorer laprise en charge socio-profession-nelle des fonctionnaires de la sûreténationale". Le directeur de la santé,de l'action sociale et des sports dela Sûreté nationale BoubkeurBouhamed a souligné pour sa partque les projets de logements encours de réalisation au profit desfonctionnaires de la sûreté natio-nale devront "renforcer la prise encharge du volet social des agents dela sûreté nationale et leur permettred'assurer une meilleure sauvegardede la sécurité du pays et une meil-leure protection du citoyen". R.N.

ALGERPlus de 95 expo-sants au SIPHAL

2016Quatre-vingt-quinze (95) expo-

sants dont 70 représentant l'indus-trie pharmaceutique locale pren-nent part au 10ème Salon interna-tional de la pharmacie et de la para-pharmacie (SIPHAL) prévu du 18au 20 février au Palais des exposi-tions (Safex-Alger), a-t-on apprisauprès des organisateurs.L'évènement qui devrait accueillirplus de 4 000 visiteurs se tiendrasous le thème "Le pharmacien,acteur environnemental citoyen etsolidaire".

Les interventions prévues lorsde ce rendez-vous qui se veut unespace d'échange d'expériences,idées et innovations dans ledomaine de l'industrie pharmaceu-tique, s'articuleront autour de l'en-vironnement notamment la gestiondes déchets engendrés par l'indus-trie pharmaceutique. Les partici-pants évoqueront, lors de tablesrondes, les entraves auxquelles lesecteur de la santé fait face enAlgérie ainsi que les innovationsenregistrées dans ce domaine.

R.N.

Page 6: BONS OFFICES ENTRE TÉHÉRAN ET RIYAD Post La Suisse joue …1107)… · des Affaires EtrangŁres (Øquivalent helvØ-tique du Quai d’Orsay) Didier Burkhalter a dØclarØ que l’am-bassade

Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56%Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56% Alger : Alger : Couverture nuageuse partielleCouverture nuageuse partielle -Max-27°Min-13°-Hum:61%-Max-27°Min-13°-Hum:61% Annaba : Annaba : Couverture nuageuse partielleCouverture nuageuse partielle --Max-Max- 24° Min-13°-Hum:62%24° Min-13°-Hum:62%

6 - LE MAGHREB du 17 Février 2016 RÉGIONSPÉNURIE DU CIMENT

À BOUIRAL'avancement des

chantiers deconstruction

entravéU ne pénurie de ciment a été consta-

tée ces derniers temps dans lawilaya de Bouira entravant ainsi labonne marche des travaux de réalisa-tion de plusieurs projets publics et pri-vés, ont déploré certains entrepreneurschargés des chantiers. Cette pénurie aprovoqué l'arrêt de plusieurs chantiersde logement dans différentes commu-nes de la wilaya et généré une haussevertigineuse des prix du ciment à tra-vers les différents points de vente desmatériaux de construction. En effet, leprix du ciment produit localement adépassé les 1800 dinars le quintal, alorsque pour celui importé a atteint le seuildes 1900 Da/quintal, tandis qu'un quin-tal du ciment dit "Shamel" dépasse les1560 dinars, a-t-on constaté chez lesvendeurs de matériaux de construction.Cette crise qui persiste depuis plusieurssemaines est à l'origine de l'arrêt et desretards que connaissent les travaux deréalisation des chantier de logements,au niveau du nouveau pôle urbain deBouira mais aussi dans les autres sites,où les entreprises réalisatrices se sontplaintes de la rareté de cette matière,selon les professionnels du secteur. "Lapénurie du ciment à Bouira a entravésérieusement l'avancement des travauxdes différents chantiers", a indiqué àl'APS Arezki Harbi, président dubureau local de l'union générale desentrepreneurs algériens (UGEA). Acause de cette "panne technique", lesentrepreneurs de Bouira sont orientésvers les cimenteries de Meftah (Blida)et de Chlef pour s'approvisionner en cematériau de construction, "mais lasituation est difficile puisque même cesdeux cimenteries connaîtront ellesaussi des arrêts", a déploré M. Harbi.Pour la cimenterie de Sour El-Ghozlane(sud de Bouira), à l'arrêt depuis près dedeux mois à cause d'une contraintetechnique, elle devra reprendre la dis-tribution du ciment à partir de diman-che prochain, a expliqué, de son côté, ledirecteur du commerce, AhmedGoumri. "A partir de dimanche pro-chain, la situation retrouvera son coursnormal puisque l'usine de Sour El-Ghozlane reprendra la distribution duciment. Cela contribuera à fournir d'im-portantes quantité pour le marché localet à la baisse des prix qui ont connu unehausse ces dernières semaines", a-t-ilrassuré.

I.N.

SIDI BEL-ABBÈS

Combattre les constructionsillicites

Les constructionsillicites qui constituentune agression contre

les biens de l'Etat et lesdroits des citoyens

"doivent êtrecombattues" et

démolies purement etsimplement, a affirmé

lundi le wali de SidiBel-Abbès, Mohamed

Hattab.

A nimant le forum duquotidien "Ouestinfos", paraissant à

Sidi Bel-Abbès, le chef del'exécutif a déclaré que lespouvoirs publics sont "som-més d'exécuter les décisionsde démolition sans adresser demises en demeure ou recourirà des poursuites judiciaires deceux qui squattent des terresrelevant des Domaines" pour

des constructions illicites etutilisent ainsi la malice pourbénéficier de logementssociaux. "Il faut faire preuvede plus de vigilance et contri-buer tous à l'éradication de tel-les constructions sans permisde construire sur des terrainsaccaparés par des moyens illé-gaux", a martelé le premierresponsable de la wilaya. Touten insistant sur l'impératif

d'impliquer tous les acteurspour lutter contre ce phéno-mène, M. Hattab a appelé lescitoyens à contribuer à ladémarche de l'Etat de résorberl'habitat précaire et indécentqui altère l'esthétique de laville. S'agissant de l'attribu-tion, effectuée dernièrement etconcernant 4.000 logementssociaux, le wali a indiqué quecertains dépassements ont été

relevés concernant la liste desbénéficiaires de logements auniveau des communes deTelagh et Sidi Khaled, souli-gnant que la commission derecours £uvre à assainir la listeet remettre les affectations auxméritants. L'attribution delogements à Ain El Berd,Sfisef et Ras El Ma s'estdéroulée dans des conditionssatisfaisantes et aucun dépas-sement n'a été relevé, s'est féli-cité le wali. L'opération d'attri-bution des logements s'effec-tue en toute transparence enconsultant le fichier nationaldu logement, a affirmé le chefde l'exécutif, avant de signalerque la wilaya de Sidi Bel-Abbès dispose d'un importantprogramme d'habitat de plusde 47.900 logements tous pro-grammes confondus. Un nom-bre, a-t-il dit, qui "donne del'espoir à tous ceux qui atten-dent un logement". R.R.

MOUVEMENT NATIONAL

La contribution des oulémas mise en exergue à Jijel

L a contribution des oulémas de larégion de Jijel dans le mouvementnational et la guerre de libération a

été mise en avant, lundi à Jijel, lors d'unséminaire de deux jours ouvert lundi aucentre culturel islamique Ahmed-Hamani,a-t-on constaté. Initiée par la direction desAffaires religieuses en collaboration avecl'Organisation nationale des enfants dechouhada (ONEC) et l'association locale"Fidélité et continuité culturelle", cettemanifestation a permis de mettre en reliefla participation des oulémas dans le pro-cessus de lutte de libération nationale etd'apporter des éclairages utiles aux cher-cheurs, aux historiens et aux jeunes géné-rations. Plusieurs conférences et commu-nications ont été présentées lors de cetterencontre organisée dans le cadre de lacélébration de la journée nationale duchahid (18 février de chaque année).

Cette manifestation a été égalementmise à profit pour honorer des familles demartyrs de la Révolution. Le rôle des

zaouïas lors des résistances de 1864 et de1871, la place des zaouïas dans les réfor-mes, et les oulémas et la création des éco-les libres et du mouvement associatif ontconstitué les thèmes des principales inter-ventions. La cérémonie inaugurale a étémarquée par la présence du secrétairegénéral de l'ONEC, Tayeb Houari, dusecrétaire général de la wilaya, AhmedKerroum, du directeur des Affaires reli-gieuses ainsi que d'autres responsableslocaux des organisations de chouhada etde moudjahidine. ''Nous ferons laRévolution, même en brulant une allu-mette'', lit-on dans un document d'archi-ves consacré à la vie et à l'�uvre del'Imam-martyr Ahmed Ben Ali Oucief, ditSi Aissa, natif de la région d'El Milia(sud-est de Jijel), connu pour être l'un despremiers partisans convaincus du déclen-chement de la guerre de libération natio-nale dans cette contrée naguère décrétée''zone interdite'' par l'armée d'occupation.

S'agissant du thème inscrit à l'ordre dujour, les conférenciers ont été unanimes àrappeler le rôle ''éminent'' et la contribu-

tion des oulémas de la région de Jijel dansle mouvement national, en débattant,entre autres, autour de l'émergence dumouvement national, de la montée despartis nationalistes, de leur action légaleet clandestine, et de la maturation dumouvement national. Approché par l'APSen marge des travaux de la première jour-née, Abdellatif Sofiane, professeur d'his-toire à l'université Oran 1, a indiqué queles oulémas, les zaouias et les médersas''ont été d'un apport précieux pour forgerl'esprit nationaliste et mobilisateur ducitoyen dans le processus engagé de luttepour le recouvrement de la souveraineténationale, citant à titre d'exemple, lesnoms de Moubarak El Mili etd'Abdelhamid Benbadis, l'homme fort dumouvement.

Une dizaine de communicationsdevaient être présentées lors de cette ren-contre ponctuée par une exposition d'ar-chives de photos du prochain film demémoire signé Ahcène Osmani, "LesLions d'Algérie".

R.R.INTEMPÉRIE A TISSEMSILTPerturbation de la circulation à cause

de la neigeL es fortes chutes de

neige enregistréeslundi dans la wilaya deTissemsilt, ont perturbé lacirculation automobile etprovoqué la fermeture dedeux routes nationales(RN 14 et 19), a-t-onappris auprès du groupe-ment territorial de laGendarmerie nationale.La neige, qui s'est abattuedurant plusieurs heuressur les hauteurs de lawilaya, a été à l'origine dela fermeture de la circula-tion sur le tronçon de laRN 14 reliant Theniet ElHad et la wilaya d'AinDefla, a-t-on indiqué. Des

difficultés du trafic routieront été relevées sur la RN19 dans son tronçonreliant Lazharia et BordjBounaama, a-t-on ajouté.Les services de la direc-tion des travaux publicssoutenus par les servicescommunaux et des agentsde la protection civile ont�uvrés à ouvrir des voiespour la circulation auto-mobile en utilisant deschasse neige, du sel et dugravât. Des chemins dewilaya menant aux com-munes éloignées enregis-trent aussi des difficultésde circulation, de mêmeque les pistes rurales de

l'Ouarsenis dans les com-munes de BordjBounaama, Boukaid,Lazharia, Melaab, SidiSlimane et Beni Chaib, a-t-on appris de la conserva-tion des forêts.

La station régionale demétéorologie d'AinBouchekif (Tiaret) aprévu une persistance deschutes de neige, sur leshauteurs de la wilaya dontl'altitude dépasse 900mètres, à l'instar desmonts de l'Ouarsenis,Bordj Bounaama,Boukaid et El Medad(Theniet El Had).

R.R.

Pensée

LE MAGHREB du 17 Février 2016

Pensée à la mémoire de notre chère etregrettée mère, et s�ur

Razem Fatma Zohra épouse BaliTriste et douloureux fut ce jour du 17février 2014 où tu nous a quittés àjamais, laissant un chagrininconsolable et un vide que nul ne pourra combler. En cette douloureuse circonstance, tes fils, filles,petits-enfants et s�urs et tous ceux qui t'ont connue etaimée prient Dieu le Tout-Puissant de t'accorder SaSainte Miséricorde et t'accueillir en Son Vaste Paradis.

Le président tchèqueMilos Zeman estimeque l'Occident ne doitpas prolonger lessanctions antirusses etqu'il faut les lever dèsà présent et non pasdans l'avenir.

D ans une interview accordée auquotidien russe Izvestia, le prési-dent de la République tchèque

Milos Zeman constate que l'Europechange progressivement sa position surles restrictions antirusses et que les pro-blèmes de l'économie russe tiennent nonpas aux sanctions occidentales, mais plu-tôt à la chute du prix de pétrole.

"Je suis adversaire de n'importe quellessanctions. Les sanctions n'ont jamais aidéen rien� J'ai toujours été contre. Il nefaut pas les prolonger, plus encore: il nefallait pas les introduire. Les sanctions, il

faut les lever dès à présent et non pas dansl'avenir", estime le président tchèque. Il aégalement souligné qu'il fallait patienteret fournir des arguments pour que l'Unioneuropéenne dans son ensemble soit contrela prolongation des sanctions. MilosZeman avait déclaré précédemment quel'attitude envers les sanctions antirusseschangeait graduellement en Europe. Il aégalement signalé que les problèmesactuels de l'économie russe provenaientde la chute des cours du pétrole plutôt quedes sanctions occidentales. Milos Zemans'est rendu à Moscou en mai 2015 pourparticiper à la célébration du 70e anniver-saire de la victoire sur le nazisme.Pendant cette visite, il a été reçu par leprésident de Russie Vladimir Poutine. Enoutre, les deux présidents ont tenus desnégociations au début d'octobre 2015, àPékin, où ils ont participé aux cérémoniesà l'occasion du 70e anniversaire de la finde la Seconde Guerre mondiale.

Les relations entre la Russie etl'Occident se sont dégradées en raison dela situation en Ukraine. Fin juillet 2014,l'Union européenne et les Etats-Unis ontétendu des sanctions ciblées contre certai-

nes personnes physiques russes à des res-trictions imposées à des secteurs entiersde l'économie russe. La Russie a alorsintroduit un embargo alimentaire contreles pays l'ayant frappée de sanctions. Enjuin 2015, la Russie a prolongé cetembargo jusqu'au 5 août 2016 en repré-sailles à la prolongation des sanctions.

TRUMP SE DIT CAPABLE DERENOUER LES LIENS

Les autres candidats du Parti républi-cain - Ted Cruz et Marco Rubio - "ne peu-vent pas conclure d'accords, ce sont despoliticiens", a déclaré le milliardaire aucours d'une conférence de presse enCaroline du Sud. Le candidat à la prési-dentielle américaine Donald Trump croit,contrairement à ses rivaux républicains,qu'il sera capable de construire des rela-tions entre les Etats-Unis et la Russie à latête de l'Etat. "Je me tenais (aux débats) àcôté de Rubio; il semblait de sortir d'unepiscine. Il était tout mouillé. Il ne peut pasrésister à la pression� Je ne vois pas cethomme en train de mener des négocia-tions avec Poutine, comme je vois cethomme ici", s'est-il exprimé au coursd'une conférence de presse dans l'EtatCaroline du Sud, se pointant du doigt lui-même. "Voulez-vous de bons accordspour le pays (Etats-Unis)? Voulez-vousdes accords avec la Russie? Ils (Cruz etRubio) ne peuvent pas conclure desaccords, ce sont des politiciens", a-t-ilajouté. Précédemment, Donald Trumps'est déclaré prêt à approfondir les rela-tions avec la Russie. Saluant cette inten-tion, le président russe Vladimir Poutine aqualifié le candidat de "leader absolu dudébat présidentiel". En retour, M. Trump aavoué qu'il considérait comme un hon-neur les paroles du président russe et aconfirmé la nécessité d'une coopérationplus large. L'actuel président américainBarack Obama termine son deuxième etdernier mandat et quittera la MaisonBlanche en janvier 2017. Le milliardaire

américain Donald Trump est l'un des can-didats les plus controversés mais aussil'un des plus populaires de la présiden-tielle 2016. Chez les républicains, Trumpest en tête en Caroline du Sud avec unelongue avance sur ses rivaux. Mais lavéritable épreuve attend le milliardaire le1er mars, quand voteront plusieurs Etatsdu sud des USA où son principal concur-rent, Ted Cruz, sénateur du Texas, bénéfi-cie du plus grand soutien.

Nawal Z.

LE MAGHREB du 17 Février 2016 - 19INTERNATIONAL

ELECTIONSAMÉRICAINES

George W. Bush:Jeb, un présidentdont la main netremblera pas

L' ancien président américain GeorgeW. Bush a fait pour la première fois

campagne pour son frère Jeb, candidataux primaires républicaines en vue de laprésidentielle, assurant qu'il avait le tem-pérament d'un chef d'Etat. J'ai vu Jeb enaction. Sa main ne tremble pas lorsqu'ilest confronté à l'imprévu, a déclaréGeorge W. Bush à propos de son frèrecadet, qui espère que la primaire desamedi en Caroline du Sud le replacera aucoeur de la course, après sa quatrièmeplace dans le New Hampshire. L'ex-prési-dent a également appelé les Américains àne pas élire le milliardaire Donald Trumptoujours en tête des sondages dans cetEtat, où les six candidats républicains fonten ce moment campagne. Je comprendsque les Américains éprouvent colère etfrustration, mais nous n'avons pas besoindans le Bureau ovale de quelqu'un quireflète et attise notre frustration, a lancéGeorge W. Bush devant quelque 3 000militants, une affluence rarement atteintelors d'un meeting de Jeb Bush depuis lelancement de sa campagne en juin dernier.

L'ancien président américain a étéaccueilli en héros en Caroline du Sud. En2000, George W. Bush avait remporté laprimaire avec 53% des voix dans cet Etatconservateur de l'est des Etats-Unis, quicompte une forte population militaire etbeaucoup d'électeurs chrétiens évangéli-ques. La présidence est un travail sérieuxqui nécessite un jugement solide et debonnes idées, a poursuivi l'ex-présidentlundi, assurant dans un discours policé,que son frère était le candidat républicainqui peut gagner en novembre.

Quelques participants ont clairementadmis qu'ils ne s'étaient pas déplacés pourentendre l'ex-gouverneur de Floride maisl'ancien président venu prêter main forte àson jeune frère.

Réagissant lundi à ce soutien présiden-tiel au jeune Bush, Donald Trump a lancéde nouvelles invectives à l'adresse de sesrivaux, s'en prenant à George W. Bush quiétait à la tête des Etats-Unis le jour desattentats du 11 septembre.

Alors vous l'avez eu ! Vous avez eu laguerre, cette grosse erreur. Je pense quepeu de gens estiment que la guerre en Iraka été positive, a lancé Trump lors d'uneconférence de presse lundi.

Jeb Bush, a quant à lui, argué que lesAméricains voulaient une personne expé-rimentée à la tête du pays surtout lorsqu'ils'agit de sécurité nationale. Qui sera cettemain ferme pour nous protéger ? a-t-il dit.

Une électrice de Caroline du Sud,Wendy Johnson, une mère de famille de44 ans, s'est déclarée de plus en plus las-sée par Donald Trump, estimant que JebBush est un type bien. Je me demandeseulement s'il a en lui la même flammeque son frère avait, a-t-elle dit.

Ikram A.

RUSSIE

LLee pprrééssiiddeenntt ttcchhèèqquuee ppllaaiiddee llaa lleevvééeeddeess ssaannccttiioonnss aannttiirruusssseess

FRANCE

Face à la polémique, Fabius renonceà la présidence de la COP21

P renant acte de la polémique crééepar sa volonté de cumuler prési-dence du Conseil constitutionnel et

de la COP21, l'ex-ministre des Affairesétrangères Laurent Fabius a jeté l'épongelundi soir en renonçant à suivre le dossierclimat, grand succès de son passage auQuai d'Orsay. Sa décision, prise dans lajournée, il l'a annoncée dans une lettre àFrançois Hollande, laissant ainsi le champlibre au successeur que le chef de l'Etatpourrait décider de nommer. La ministrede l'Environnement Ségolène Royal, qui avu son portefeuille élargi la semaine der-nière aux Relations internationales sur leclimat, avait estimé vendredi qu'il fallaitclarifier les règles du jeu concernant ledouble rôle auquel M. Fabius aspirait.Vous m'avez fait l'honneur de me pressen-tir pour présider le Conseil constitutionnelet je vous en remercie vivement. A monsens, il n'existe pas d'incompatibilité avecla présidence de la dernière phase de laCOP21, écrit lundi soir l'intéressé dansson courrier à M. Hollande. Pour autant,compte tenu du début de polémiqueinterne sur ce sujet, je juge préférable devous remettre mon mandat de présidentde la COP, ajoute-t-il. M. Fabius a consi-déré que ni la présidence de la COP ni laprésidence du Conseil constitutionnel neméritaient ce degré de polémique, expli-que-t-on dans son entourage.Profondément attaché à cette grande

cause (du climat, NDLR), j'espère que lamise en �uvre de l'accord historique deParis connaîtra le même succès que sonadoption, conclut dans sa lettre M.Fabius, qui avait été élu le 30 novembre2015 à la conférence climat du Bourget,par acclamation des délégués de 195pays.

La France doit passer le relais auMaroc en novembre pour la COP22 deMarrakech, qui doit commencer à concré-tiser les grands principes de l'accord mon-dial contre le réchauffement planétaire,obtenu à Paris sous égide l'ONU. Le pré-sident de la COP21 aura pour missiond'accompagner la mise en application dece pacte. D'ici Marrakech, quelques ren-dez-vous formels sont prévus, notammentle lancement de la signature de l'accord àl'ONU à New York le 22 avril. Au jour lejour, c'est notamment Laurence Tubiana,cheville ouvrière de l'accord de Paris, quidevra en assurer le suivi. Aux yeux de M.Fabius, il n'y avait pas d'impossibilitépour lui ni en terme juridique ni d'emploidu temps, car cette fonction bénévole ettemporaire ne relève pas de la fonctionpublique, secteur interdit aux membres duConseil constitutionnel. Lors de sa passa-tion de pouvoir au Quai d'Orsay vendredi,interrogé sur son intention de garder unbureau pour la présidence de la COP, ilavait répondu sans ciller : Un bureau' Oui,sûrement.

'INIMAGINABLE' Mais la polémique n'avait cessé d'enfler

au sein même du gouvernement. Pour MmeRoyal, une rivale politique de longue date,il fallait clarifier les règles du jeu (...) pourque nos homologues à l'échelle planétairepuissent être au clair sur les procédures quiseront suivies, avait-elle dit, à la fin d'uneréunion à Paris des ministres européens del'Environnement sur les suites de laCOP21. Lundi, un autre membre du gou-vernement, le secrétaire d'Etat à laRecherche Thierry Mandon, avait jugé ini-maginable qu'il puisse présider les deuxentités : Le Conseil constitutionnel, c'estau-dessus de tous les pouvoirs, ça ne peutpas avoir des missions qui relèvent de l'exé-cutif, avait-il estimé.

Les constitutionnalistes étaient partagés,exprimant quelques doutes. C'est une fonc-tion un peu mystérieuse (président de laCOP), il faut une vraie réflexion juridic-tionnelle, disait Frédéric Rolin, professeurde droit public à Paris-Sud, rappelant qu'en2013, la loi sur la transparence de la viepublique a encore restreint le cumul de pos-tes pour les membres du Conseil. C'est leConseil constitutionnel qui va décider horsla présence de l'intéressé, avait affirmé l'ac-tuel président de cette instance, Jean-LouisDebré, qui avait laissé entendre que cecumul était impossible au regard des exem-ples passés.

I.A.

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ÉNERGIE LE MAGHREB du 17 Février 2016 - 7

GALVANISÉS PAR LA PERSPECTIVE DE RÉDUCTIONS DE PRODUCTION

Les cours du pétrole remontentLes cours du

pétroles'affichaient dansle vert lundi en fin

d'échangeseuropéens,

continuant àbénéficier

d'espoirsrenouvelés de

voir l'Organisationdes pays

exportateurs depétrole (Opep)

procéder à desréductions de

production.

L e baril de Brent de lamer du Nord pourlivraison en avril valait

33,50 dollars surl'Intercontinental Exchange(ICE) de Londres, en hausse de14 cents par rapport à la clô-ture de vendredi.

Sur le New York MercantileExchange (Nymex), le baril delight sweet crude (WTI) pourlivraison en mars gagnait 30cents à 29,74 dollars.

Les cours du Brent et duWTI, après être restés orientésà la baisse la majeure partie dela semaine dernière, s'échan-geant à proximité de leurs plusbas en près de 13 ans, ont for-tement rebondi vendredi, dansle sillage de nouvelles rumeurssur une baisse de production del'Opep.

Le pétrole a complètementignoré la faiblesse des chiffressur le commerce chinois et surle produit intérieur brut (PIB)japonais, notait FawadRazaqzada, analyste chez CityIndex.

Selon les chiffres officielsdes Douanes chinoises publiéslundi, les importations depétrole brut du premier

consommateur d'énergie aumonde se sont en effet repliéesde près de 20% sur un mois enjanvier, à 26,7 millions de ton-nes, contre 33,2 millions detonnes en décembre, et ontbaissé de 4,6% sur un an.

De son côté, le Japon aencore vu son activité secontracter au quatrième trimes-tre, concluant une année 2015de faible croissance (+0,4%).

A l'heure actuelle, les spécu-lations vont bon train sur le faitque certains des plus grosexportateurs de pétrole vontréduire leur production dans uneffort pour soutenir les prix dubrut après les commentaires dela semaine dernière du ministrede l'Énergie des Émirats arabesunis, ce qui explique le rebonddes cours, expliquait M.Razaqzada.

Selon des propos rapportésvendredi par le Wall StreetJournal, le ministre émirati del'Énergie, Souhaïl al Mazrouei,a déclaré que tout le mondeétait prêt à coopérer au sein del'Opep, laissant ainsi croire àune réduction concertée de

l'offre au sein du cartel. Le marché espère de longue

date que l'Opep se montremoins inflexible, alors que l'or-ganisation a encore plombé fin2015 les cours en s'abstenantde se fixer des objectifs de pro-duction, et ainsi accablé unmarché déjà déprimé par leniveau élevé de l'offre, que cesoit au sein du cartel, auxÉtats-Unis ou en Russie.

Pour Christopher Dembik,analyste chez Saxo Banque,ces spéculations sur une possi-ble baisse de production neconstituent toutefois qu'unsimple feu de paille dès lorsqu'on se projette à plus longterme.

Il n'y aura pas dans l'immé-diat de baisse notable de laproduction de la part del'Arabie saoudite donc les prixdu marché vont irrémédiable-ment renouer avec la baisse,ajoutait l'analyste, soulignanten outre qu'une nouvelle fois,la corrélation positive avec lesmarchés actions avait jouédans la reprise des prix.

La hausse des indices, qui

marque un regain d'appétit aurisque des investisseurs, aaussi profité au baril depétrole, précisait l'analyste.

Les cours ont par ailleursbénéficié d'une nouvelle fortebaisse hebdomadaire vendredidu nombre de puits de pétroleen activité aux États-Unis, qui,à 439 unités, sont à leur plusbas depuis 2010.

Le nombre de puits depétrole a chuté de 59 au coursdes deux dernières semaines etde plus de 1 000 depuis ledébut de 2015, donc les don-nées hebdomadaires sur la pro-duction (américaine) publiéespar le département américainde l'Énergie (DoE) (mercredi)devraient bientôt montrer undéclin plus prononcé, prédi-saient les analystes deCommerzbank.

En Asie, les cours de l'ornoir étaient de nouveau orien-tés à la baisse, après êtreremontés vendredi, les inves-tisseurs anticipant l'impact surun marché saturé de la repriseimminente des exportationsiraniennes vers l'Europe.

Dans les échanges électro-niques matinaux, le baril de"light sweet crude" (WTI) pourlivraison en mars cédait 20cents à 29,24 dollars, vers04h10 GMT (5h10 HEC).

Le baril de Brent de la merdu Nord, la référence euro-péenne du brut, pour livraisonen avril, reculait quant à lui de17 cents à 33,19 dollars.

"Après un rebond vigoureuxde plus de 10%, les investis-seurs cherchent à récupérercertains de ces gains", a indi-qué Bernard Aw, analyste chezIG à Singapour.

"La vérité est que la situa-tion d'excès d'offre est toujoursen toile de fond, notamment aumoment où l'Iran remplit sapremière cargaison à destina-tion de l'Europe depuis la findes sanctions", a-t-il ajouté.

"Autrement dit, n'importequel rebond, celui de vendredien particulier, offre une occa-sion de vendre."

A l'issue d'une semaine jus-que-là catastrophique, lescours du pétrole ont très forte-ment rebondi vendredi, surfond de nouvelles rumeurs surune baisse de production dansl'Organisation des pays expor-tateurs de pétrole (Opep) et designes encourageants sur unerésorption aux Etats-Unis.

Citant un responsable duministère iranien du Pétrole,Bloomberg a rapporté qu'unpétrolier de Total était en traind'être rempli dimanche sur l'îleiranienne de Kharg, où desbâtiments chinois et espagnolétaient également attendus.

"L'Iran va ajouter des turbu-lences sur le marché", adéclaré à Bloomberg DavidLennox, expert chez FatProphets à Sydney.

L'or noir a perdu plus de70% de sa valeur depuis juin2014, quand le baril se négo-ciait plus de 100 dollars. Lafaute à une offre excédentaire,que ne parviennent plus àéponger des économies,notamment chinoise- où laconsommation s'essouffle.

Farida B.

CONTRATS DE FOURNITURE D'ÉNERGIE

Bruxelles veut dire son mot L a Commission européenne doit

dévoiler mardi une série de mesu-res destinées à renforcer la sécu-

rité en approvisionnement énergétique del'UE, en particulier dans le domaine dugaz, et veut désormais avoir son mot àdire dans la signature des contrats.

Il y a un peu moins d'un an, fin février2015, Bruxelles posait les jalons d'unepolitique communautaire de l'énergie, unsecteur stratégique jusque-là chasse gar-dée des Etats membres. Encore marquéepar les crises entre la Russie et l'Ukrainequi ont illustré les failles dans la livraisonde gaz vers l'Europe, l'UE se fixait unobjectif: diversifier ses fournisseurs et sesitinéraires de transit. Bruxelles veut main-tenant améliorer son arsenal légal. Unedes mesures phares se penche sur lescontrats signés par les Etats membresavec des pays hors de l'Union. Sous laréglementation actuelle, la Commissionne peut donner son avis qu'après la signa-ture: Bruxelles veut au contraire pouvoirs'exprimer en amont sur la conformité del'accord avec les objectifs d'indépendance

énergétique de l'Union, a expliqué débutfévrier le commissaire européen chargé del'Energie, Miguel Arias Canete, lors d'uneprésentation devant le groupe de réflexionBruegel, basé à Bruxelles.

Les Etats membres sont souvent inca-pables de défaire ces accords intergouver-nementaux une fois qu'ils sont conclus,même s'ils sont contraires à la loi euro-péenne, car ils sont engagés auprès despays tiers, a souligné M. Canete, selonune copie de son discours.

Bruxelles veut également pouvoiravoir accès à certains contrats commer-ciaux, signés entre un Etat membre et unfournisseur privé, dans la mesure où cecontrat se révèle stratégique en matière desécurité d'approvisionnement et que lefournisseur possède déjà 40% de parts demarché dans l'Etat concerné, a précisé unesource européenne.

Cette mesure est perçue comme unmoyen pour Bruxelles de limiter l'emprisedu géant énergétique Gazprom et de laRussie sur le marché européen.

Mais selon cette même source euro-

péenne, la règle pourrait s'appliquer dansde nombreux cas pour de gros fournis-seurs, comme la Norvège ou l'Algérie.

Dans le cas de ces contrats commer-ciaux, il ne s'agit pas d'essayer de changerle contrat mais d'obtenir des informations,pas des prix mais des éléments pertinentsqui affectent la sécurité d'approvisionne-ment, a précisé cette source.

PRINCIPE DE SOLIDARITÉ Une autre grande réforme du marché

proposée par la Commission est le regrou-pement des 28 Etats membres en neufgrandes régions au sein desquelles s'appli-querait un principe de solidarité.

En cas de crise énergétique au seind'un Etat, ses voisins auraient l'obligationde l'aider à fournir en énergie des clientschoisis au préalable (des foyers ou entre-prises spécifiques, des services d'urgence,etc.). Au-delà de ces changements dans laréglementation, la Commission doit décli-ner mardi deux nouvelles stratégies.

La première concernera l'importationde gaz et l'identification de projets afin de

développer de façon homogène au sein del'UE les infrastructures capables de rece-voir et de distribuer du gaz naturel liqué-fié, au moment où se profilent de grandschangements, notamment avec l'arrivéedes Etats-Unis sur le marché. La secondes'attaquera aux secteurs du chauffage et del'air conditionné, les plus énergivores ausein de l'UE: la moitié de la consomma-tion d'énergie européenne --et un peumoins de la moitié de la consommation degaz de l'UE-- y passe. Selon les dernierschiffres publiés la semaine dernière parl'office européen de statistiques Eurostat,l'UE a dû importer en 2014 un peu plus dela moitié de l'énergie qu'elle a consom-mée. Une dépendance relativementconstante depuis un pic en 2008.

Le tableau reste très contrasté au seindes 28. Parmi les mastodontes de laconsommation d'énergie, le Royaume-Uni (45,5%) et la France (46,1%) étaientles moins dépendants des importations, aucontraire de l'Allemagne (61,4%), del'Espagne (72,9%) et de l'Italie (75,9%).

Siham S.

18 - LE MAGHREB du 17 Février 2016 INTERNATIONALGRÈCE

La reprise, la clépour garantir "labonne forme" des

banques (BCE)L es banques grecques sont actuelle-

ment "en bonne forme", mais il fautque le pays renoue avec la croissance pourrésoudre le problème des prêts non perfor-mants, a estimé samedi la présidente duconseil de supervision au sein de laBanque centrale européenne. Après larecapitalisation des banques en novembre,"il n'y a pas besoin de capitaux supplémen-taires", a assuré Danièle Nouy dans unentretien au journal financier grec Agora àla suite d'une visite au début de la semaineà Athènes. "Nous sommes en bonneforme, et il n'y a aucune raison pour un+bail-in+, (renflouement des banques pardes dépôts des épargnants) ou pour unenouvelle recapitalisation", explique-t-elle.Toutefois, "la meilleure garantie contreune nouvelle recapitalisation est le retour àla croissance, basé sur l'application du pland'ajustement de l'économie dicté par lescréanciers (UE et FMI) et la solution défi-nitive du problème des prêts non perfor-mants" a-t-elle souligné. La Grèce a tou-jours du mal à sortir de la récession: lespremières estimations officielles pour lequatrième trimestre publiées vendredimontrent un recul du produit intérieur brutde 0,6% par rapport au troisième, et de0,7% en 2015 par rapport à 2014. Ennovembre, les quatre principales banquesont été recapitalisées après avoir levé 5milliards sur le marché privé tandis que 5,7milliards ont été injectés par de fondspublics dans le cadre du troisième prêtaccordé au pays l'été dernier. Pour faireface aux créances douteuses, une loi a étéadoptée en décembre visant à céder auprivé les prêts non performants, unemesure dictée par les créanciers pour faci-liter la reprise du crédit bancaire et garan-tir les liquidités. Cette loi, dont l'applica-tion a pris de retard, vise à trouver unesolution au problème important de créan-ces douteuses, dues à la récession écono-mique et au surendettement qui l'avait pré-cédée, en créant un marché secondaire deprêts qui sera bénéficiaire à la fois pour lesbanques et les particuliers. Mme Nouy aappelé la Grèce à "entamer tôt la procé-dure" de gestion des prêts non performantscar "il faudra du temps" pour examiner desdifférents cas, par exemple des prêts depetites ou grandes sociétés". Selon elle,"l'essentiel" est "le rétablissement de laconfiance et l'application des réformes.Les créanciers sont en train actuellementd'évaluer la réalisation des réformes récla-mées, surtout celle des retraites, qui conti-nue de provoquer de nombreuses manifes-tations dans le pays et des réactions de tousles syndicats. K.A.

CHINE

Nouveau plongeon du commerceextérieur

La Chine a de nouveauvu ses exportations et

ses importationsdégringoler de concert

en janvier, tout enenregistrant un

excédent commercialrecord, reflet

inquiétant de ladétérioration de

l'activité industrielledans la deuxième

économie mondiale.

L es exportations dugéant asiatique, pre-mière puissance com-

merciale de la planète, ontreculé le mois dernier de11,2% sur un an, à 177,5 mil-liards de dollars, ont indiquélundi les douanes chinoises.Exprimées en yuans, elles ontbaissé de 6,6%. L'ampleur duplongeon a pris de court lesmarchés: les analystes sondéspar l'agence Bloomberg s'at-tendaient en moyenne à unrepli de 1,8% seulement. Et lesexportations n'avaient fléchique de 1,4% en décembre.

Un signal alarmant pour laconjoncture mondiale: "Celasuggère une demande exté-rieure terne dans les marchésémergents comme dans lespays développés", à commen-cer par l'Union européenne etles Etats-Unis, les principauxpartenaires de la Chine, com-mentait Bank of AmericaMerrill Lynch. Le constat estencore plus sombre du côtédes importations chinoises, enrecul pour le 15e mois consé-cutif: elles ont plongé en jan-vier de 18,8% sur un an, à114,2 milliards de dollars.

Là encore, la chute estbeaucoup plus brutale que laprévision des analystes (-3,6%) et plus prononcée qu'endécembre (-7,6%). La glissadetraduit en partie l'effondre-ment des cours des matièrespremières, du pétrole auxmétaux, qui fait mécanique-ment baisser les montants

importés. Surtout, elle "reflèteprincipalement la faiblesse desinvestissements" réalisés enChine, soulignait Yang Zhao,analyste de la banque Nomura.C'est le cas dans le secteurimmobilier, où le marché estplombé par la surabondancede l'offre de logements, maisaussi dans le reste de l'indus-trie, en proie à de sévères sur-capacités de production, a-t-elle noté.

FUITES DE CAPITAUX De son côté, confronté au

fléchissement de la demande,l'activité manufacturière necesse de reculer: elle a enre-gistré en janvier sa plus fortecontraction depuis trois ans.

La demande de la Chinepour des matières premièrescomme le charbon ou lesmétaux de base, dont elle est lepremier pays consommateur,s'en ressent: en volume, sesimportations de minerai de feren janvier ont reculé de 14%par rapport à décembre, cellesde cuivre de 17%. Au final, laChine aura enregistré en jan-vier un excédent commercialrecord de 63,3 milliards dedollars, ont précisé les doua-nes. Ces statistiques commer-ciales viennent confirmer l'es-soufflement de l'économie chi-noise, qui a enregistré en2015, avec une croissance du

PIB de 6,9%, sa plus faibleperformance depuis un quartde siècle. Le commerce exté-rieur de la Chine s'étaitcontracté de 8% sur l'ensemblede l'année. Les vives turbulen-ces boursières et la déprécia-tion du yuan continuent parailleurs de grever la confianceet nourrissent de massives fui-tes de capitaux hors du pays,lesquelles pèsent en retourlourdement sur la valeur de ladevise. A cet égard, le colossalexcédent commercial pourraitêtre perçu par Pékin commeune bonne nouvelle, en venantconforter quelque peu sesréserves de changes. "Celadevrait permettre de compen-ser une partie de l'hémorragiede capitaux", qui s'accélère endépit des restrictions drasti-ques imposées par les autori-tés, "et cela limitera la pres-sion à la dépréciation sur leyuan", soulignait Liu Li-Gang,économiste chez ANZ. Pourenrayer la dégringolade de samonnaie, Pékin a en effetpuisé abondamment ces der-niers mois dans ses réserves dedevises étrangères -- les plusimportantes du monde -- pouracheter massivement desyuans. Ces réserves ont ainsifondu de presque 100 mil-liards de dollars, pour tomberà 3.200 milliards de dollars,leur plus bas niveau depuis

mai 2012.

PRUDENCE POURL'ANNÉE DU SINGE Néanmoins, les chiffres du

commerce extérieur pour jan-vier témoignent de distorsionsimputables aux longs congésdu Nouvel an lunaire, dont lesdates variables compliquentles comparaisons, a avertiJulian Evans-Pritchard, ducabinet Capital Economics.

Par ailleurs, a-t-il argu-menté, les autorités se sontrécemment attaquées vigou-reusement aux fuites de capi-taux camouflées sous formed'échanges commerciaux (viades surfacturations), ce qui apu réduire d'autant le montantdes importations. Quoiqu'il ensoit, le tableau ne devraitguère s'éclaircir durant l'annéedu Singe, malgré les mesuresde relance gouvernementales,prévenaient les experts deBank of America MerrillLynch, pointant "les perspecti-ves moroses pour l'économiemondiale". "Les déboiresd'une demande extérieure sanséclat" pèseront sur les exporta-tions, tandis que "les effortspour réduire les surcapacitésindustrielles" plomberont lesimportations en asséchant lademande d'investissementsdans le pays, ont-ils fait valoir.

Mustapha S.

ZONE EURO

La BCE "n'hésitera pas" à agir en mars si elle le jugenécessaire

L a Banque centrale européenne(BCE) "n'hésitera pas" à agir lorsde la prochaine réunion de son

conseil des gouverneurs, le 10 mars, encas d'augmentation des risques pour lastabilité des prix, a déclaré lundi son pré-sident Mario Draghi. Lors de cette réu-nion, les délibérations du conseil, com-posé de six directeurs et des 19 présidentsdes banques centrales nationales de lazone euro, "seront focalisées sur deuxaspects", a fait savoir M. Draghi lors d'undiscours devant la commission des affai-res économiques et monétaires duParlement européen. La BCE se pencherad'une part sur les conséquences de lachute des prix du pétrole et des matièrespremières sur l'inflation et l'évolution dessalaires au sein du bloc monétaire. D'autrepart, l'institution étudiera l'impact desrécentes turbulences financières, asso-

ciées à une vague d'inquiétudes pour lasolidité du secteur bancaire européen, surl'efficacité de sa politique monétaire. Latransmission de cette politique à l'écono-mie réelle est assurée en grande partie parle biais des prêts accordés par les banquesau secteur privé. "Si l'un de ces deux fac-teurs se traduit par une augmentation desrisques pour la stabilité des prix, nousn'hésiterons pas à agir", a déclaré M.Draghi. Le responsable italien avait pro-mis mi-janvier que la banque centraleréétudierait l'état de sa politique moné-taire à l'occasion de la prochaine réunionde son conseil des gouverneurs, le 10mars, alimentant les spéculations autourd'une nouvelle intervention d'envergure.

Confrontée à une inflation toujours fai-ble en zone euro, la BCE avait déjà décidédébut décembre de prolonger de six moisson programme de rachat de dettes lancé

en mars 2015, le "QE", et d'abaisser l'unde ses taux directeurs. En janvier, les prixà la consommation ont progressé de 0,4%sur un an en zone euro, contre 0,2% endécembre, un niveau très éloigné de l'ob-jectif d'un peu moins de 2% de la BCE.Surtout, l'inflation menace de rechuter enterritoire négatif, lestée par l'inexorablerecul des prix du pétrole depuis plusieursmois. "Pour rendre la zone euro plus résis-tante, la contribution de tous les domainesde compétences est requise. La BCE estprête à faire sa part", mais "il devient deplus en plus clair que les politiques bud-gétaires devraient soutenir la reprise éco-nomique via des investissements publicset une moindre imposition", a insisté M.Draghi, comme à de nombreuses reprisespar le passé.

Le banquier central a par ailleurs tentéde rassurer sur l'état de santé du secteur

bancaire européen, dont les valeurs bour-sières ont été très malmenées ces derniè-res semaines.

"La chute des valeurs boursières desbanques a été amplifiée par la perceptionque les banques doivent peut-être faireplus pour ajuster leurs modèles d'activitéà l'environnement de faibles taux d'inté-rêts et au renforcement du cadre régle-mentaire engagé depuis la crise" finan-cière de 2008-2009.

Pour autant, le système financier euro-péen est devenu plus résistant, a assuré M.Draghi. "Les banques ont constitué desréserves de capital plus élevées et de meil-leure qualité, elles ont réduit leur endette-ment et amélioré leurs profils de finance-ment. La situation du secteur bancaire estdésormais très différente de ce qu'elleétait en 2012", a-t-il dit.

Kamel A.

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Les introductionsen Bourse

tournent auralenti face à la

déroute desplaces

financières, maisl'optimisme reste

de mise pour2016, de

nombreusessociétés espérant

un retour aucalme pour se

lancer sur lemarché.

C e trou d'air concernel'ensemble des grandesplaces financières, de

Londres à New York, en passantpar la zone euro, dont Paris.

"La volatilité est l'enneminuméro un des introductions enBourse", relève Cyril Court,responsable des marchés decapitaux pour l'Europe chezHSBC. Les entreprises qui sou-haitent s'introduire en Boursehésitent à faire le grand sautcompte tenu de la tempête bour-sière qui secoue les marchésdepuis plusieurs semaines, entrechute du pétrole et craintes surl'économie mondiale.

Les investisseurs refusent deprendre des risques et sont peususceptibles de financer uneintroduction en Bourse sauf àprix cassé, ce qui serait pénali-sant pour l'entreprise candidate.

"Du fait des conditions demarché, il est très difficile pourune introduction en Bourse debien se dérouler même si lesbons dossiers passeront tou-jours", explique ArnaudMorvillez, gérant du fondsOrigin chez Skylar. Ces phasesde volatilité ne sont pas nouvel-les pour les marchés qui en ontexpérimenté plusieurs ces deux

dernières années, dont celle del'été dernier. Le mois de janvierest en outre traditionnellementcalme, les entreprises attendantsouvent la fin de la saison deleurs publications annuelles derésultats, c'est-à-dire à partir demars, pour lancer leur opéra-tion. Quelques sociétés parvien-nent toutefois à passer entre lesgouttes en Europe, et févrierdevrait voir plusieurs nouvellescotations.

"Les volumes sont en baisseen ce début d'année mais c'estune bonne surprise de voir quel-ques introductions en Boursesortir", souligne, Thierry Olive,responsable des marchés decapitaux chez BNP Paribas.

Malgré l'incertitude actuelle,les spécialistes du marché esti-ment que 2016 devrait être unebonne année.

"Nous sommes raisonnable-ment optimistes avec toute laprécaution nécessaire liée lavolatilité et aux perspectiveséconomiques mondiales",relève Marc Lefèvre, responsa-ble des cotations chez l'opéra-teur boursier Euronext, qui cha-peaute notamment la Bourse deParis.

Il sera toutefois difficile defaire mieux que l'an passé,notamment sur la place pari-sienne qui avait profité de plu-sieurs opérations emblémati-

ques, ce qui fait dire à PhilippeKubisa, associé chez PwC, que"2016 sera au mieux au mêmeniveau que 2015".

Paris peut toutefois espérertourner la page d'une fin d'an-née moins favorable, avec lereport de plusieurs opérationsdont Deezer.

Le spécialiste de la sécuriténumérique Oberthur

Technologies, qui avaitrepoussé son opération, pourraitêtre candidat, tout comme l'en-seigne d'ameublement Maisonsdu Monde, les marques SMCP(Sandro, Maje et ClaudiePierlot) ou encore les cliniquesprivées Medipole.

PHASE DE RATTRAPAGELe marché s'est rouvert

depuis fin 2013 à Paris, soit tar-divement, ce qui fait que "laliste d'attente est importante",estime M. Morvillez.

L'Europe est dans une phasede rattrapage depuis deux ans,puisque la crise financière de2008, puis la crise de la dette enzone euro de 2011, ont plombéles introductions en Bourse.

Plusieurs fonds d'investisse-ment qui ont acquis des sociétésà partir de 2008, et qui les ontrestructurées vont souhaiterprendre leur plus-value en lesintroduisant en Bourse.

Ces fonds pourraient toute-fois hésiter, parfois jusqu'audernier moment, entre une ces-sion ou une introduction enBourse, ce processus étantappelé par les spécialistes le"dual track".

Selon M. Kubisa, "la volati-lité entraîne cette incertitude surla sortie" et par conséquent "+ledual track+ va dominer cetteannée".

Autre phénomène, qui serenforce selon M. Court, "cer-tains grands groupes entendentrééquilibrer leur activité, ce quipeut se traduire par des intro-ductions en Bourse de filiales".

Côté investisseurs, lademande ne devrait pas sedémentir en zone euro, en casde retour au calme des marchés,du fait de la reprise économiqueen cours et des politiques moné-taires généreuses menées par lesbanques centrales ces dernièresannées.

Comme le souligne M.Morvillez, "les Etats-Unis, quiétait le moteur des introductionsen Bourse sont en train de pas-ser la main, au profit del'Europe qui est devenue en2015 la deuxième place mon-diale derrière l'Asie".

Selon lui, "c'est une excel-lente nouvelle puisque celamontre l'appétit des investis-seurs internationaux pour lazone européenne".

Ilyas A.

LE MAGHREB du 17 Février 2016- 9FINANCESFACE AUX TURBULENCES BOURSIÈRES,

Le marché des IPO fait le dos rond

BOURSES EUROPÉENNES

Le volontarisme monétairechinois permet un rebond

L a volonté affichée par Pékin d'empêcher samonnaie de se déprécier a donné des ailesaux marchés boursiers européens qui, dans

le sillage des places asiatiques, ont réussi lundi debelles percées. Alors que le retour des marchéschinois, après une semaine d'interruption pour lesfêtes du Nouvel An, était redouté par les investis-seurs, le gouverneur de la banque centrale chinoise(PBOC), Zhou Xiaochuan, a rassuré dès dimancheen affirmant qu'il n'y avait pas de raison pour quele yuan se déprécie encore. Il a assuré que l'insti-tution continuerait d'utiliser ses gigantesquesréserves de changes pour défendre son cours.Après ces propos fermes, le yuan a d'ailleurs bondide plus de 1% face au dollar lundi, sa plus fortehausse journalière depuis une décennie. "Cecitémoigne de la volonté du gouvernement de pilo-ter la transition de son économie d'un modèle basésur ses exportations à un modèle porté par laconsommation intérieure", ont souligné les analys-tes de Crédit Mutuel CIC. La Chine "tente de met-tre en place une dynamique vertueuse", ont aussiobservé les analystes d'Aurel BGC. Ces déclara-tions, couplées à des spéculations sur de possiblesfutures mesures de soutien supplémentaires de laBanque du Japon et du gouvernement et à desachats à bon compte, après nombre de séanceséprouvantes, ont permis de beaux rebonds des pla-ces asiatiques, Tokyo en tête (+7,16%). Ironie dusort, la seule place restée en arrière a été Shanghai,mais elle a toutefois réussi à limiter ses pertes à0,63%. La bonne humeur s'est ensuite répercutéesur l'Europe, avec de francs rebonds à l'ouverturequi se sont encore affermis par la suite. La Boursede Paris a ainsi fermé ses portes sur une hausse de3,01%, celle de Francfort de 2,67%, Londres de2,04%, Milan de 3,19% et Madrid de 3,26%. AuxÉtats-Unis, les marchés étaient fermés lundi pourcause de jour férié.

"TROP TÔT POUR PARLER D'UNEREPRISE DURABLE"

"La performance positive en Asie s'est répercutéesur les indices européens, qui sont actuellementdopés par la poursuite du rebond du secteur ban-caire", a expliqué Connor Campbell, analyste chezSpreadex. Les banques ont en effet rattrapé unepetite partie de l'important terrain perdu depuis ledébut d'année alors que le marché s'interroge sur lasolidité financière de certains établissements, en par-ticulier en Europe, qui pourraient être affaiblis par leralentissement de la croissance mondiale et la géné-ralisation des taux d'intérêt négatifs. Au JaponMitsubishi UFJ Financial Group (MUFG) a avancéde 8,65%. En Europe, la française Société Généralea pris 3,96%, l'italienne BMPS 9,21%, l'espagnoleBanco Popular 4,85% et la britannique Barclays2,26%. Ce dynamisme a permis aux marchés d'igno-rer le recul du produit intérieur brut (PIB) au qua-trième trimestre 2015 au Japon et des statistiqueschinoises moroses puisque la Chine a vu ses expor-tations, et surtout ses importations, dégringoler deconcert à nouveau en janvier, sur fond de dégrada-tion continue de l'activité industrielle dans ladeuxième économie mondiale. Car la situation restefragile et la volatilité continue à régner. "Il est encoretrop tôt pour parler d'une reprise durable, le rebondétant encore surtout à caractère technique", a estiméRenaud Murail, un gérant de Barclays Bourse."Certes, il y a sans doute eu des excès ces dernièressemaines sur les marchés, avec le développementd'un scénario noir", pour autant, selon lui, "le fluxreste plutôt à la vente sur les actions, avec des inves-tisseurs qui naviguent encore à vue". Et comme lerelève en outre Aurel BGC: "les statistiques (chinoi-ses) ne plaident pas pour une meilleure dynamiqueéconomique dans le pays" et "la Chine risque, si ellepersiste à vouloir défendre le taux de change, de brû-ler à vive allure ses réserves de change".

I.A.

ESPACE PRATIQUE16 -LE MAGHREB du 17 Février 2016

Au départ d�Oran Alicante 14h45Bruxelles 09h00Casablanca 07h45Djeddah 17h00Lyon 08h50Marseille 09h00 - 12h45 Oujda 08h00 - 18h25Paris Orly 08h30 Toulouse 09h00 Au départ d�Annaba Lyon 11h00Marseille 08h00Paris 23h00 Au départ de Sétif Lyon 09h 30 - 14h 40 Paris Orly 07h55 - 19h25 Au départ de Batna Marseille 10h30 Paris 10h15Au départ de Béjaïa Marseille 08h30 Paris 09h20lyon 13h30Au départ de Biskra Paris 10h10Au départ de Constantine Marseille 08h00 - 12h30Paris 13h00lyon 07h50Nice 07h55Mulhouse 10h15 Tunis 16h00 Au départ de Chlef Marseille 13h00 Au départ de Tlemcen Paris Orly 08h45Au départ deTamanrasset Paris Orly 02h45

LIGNES INTÉRIEURES

Alger vers :

Annaba:07:15 -11:00 - 11:20- 15:30 -19:35Constantine:07:45 - 10:40- 14:20 - 17:30- 20:00- 21:45 - 22:10 Oran: 06:15 - 09:10- 13:10- 15:15- 17:10-20:50 Sétif: 08:00 - 15:45 Ghardaia 07:00 - 18:30 Jijel 11:30 - 09:00 In Amenas 13:00 H.Messaoud: 06:30- 07:40 - 17:45-19:00 - 20:45

Rome vers :Alger 13h40

Rimini vers : Alger 11h00

Madrid vers : Alger 13h00 - 12h30 - 13h00

Barcelone vers :Alger 19h05

Alicante vers :Oran 16h45

Caire vers :Alger 15h30

London vers : Alger 14h05

Casablanca vers :Alger 11h40 Oran 09h10

Oudjda vers :Alger 18h15 - 18h35

Dubai vers :Alger 03h05

Djeddah vers : Alger 03h40 Oran 01h45

Tunis vers :Alger 10h20 - 15h50 - 18h20 Constantine 17h35

HORAIRE DES VOLS VOYAGES

Alger vers :Paris (Charles De Gaulles) 07h35 Lille 13:10-17:10-18:00-18:30-Lyon 09h50 Marseille 11h30

Au départ d�Alger

11:30 Marseille MRS12:00 Paris ORY12:00 Paris PAR14:05 Casablanca CMN14:40 Montréal YUL15:40 Bordeaux BOD16:30 Dubai DXB16:40 Paris ORY16:40 Paris PAR17:00 Marseille MRS16:30 Dubai DXB16:40 Paris ORY16:40 Paris PAR17:00 Marseille MRS19:15 Bamako BKO20:00 Istanbul IST07:35 Paris PAR07:35 Paris CDG08:00 Nice NCE09:20 Casablanca CMN09:30 Le Caire CAI09:50 Lyon LYS10:05 Bruxelles BRU10:15 Paris PAR10:15 Paris CDG10:30 Francfort FRA10:30 Milan MXP10:30 Milan MIL

Urgences

SAMU : (021) 23.50.50Protection civile : (021) 71.14.14Sûreté wilaya : (021) 73.53.50/53Gendarmerie : (021) 76.41.97Centre antipoison : (021) 96.49.63Dépannage gaz : (021) 67.91.61/62Dépannage électricité : (021)68.55.00Service des eaux : (021) 67.50.30TAXI ALGER Tel: +213 (21) 714201

AU DÉPART D�ALGERN° Train Départ Destination21 05:15:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1023 05:50:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)23 05:55:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)25 06:10:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1025 06:25:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)TA 06:35:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)AC 06:45:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)27 06:50:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)22 06:52:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1022 07:00:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1027 07:10:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)29 07:15:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)24 07:18:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)102 07:23:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)31 07:30:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1024 07:30:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)26 07:36:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)33 07:45:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)28 07:48:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)30 07:53:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1029 07:55:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1026 07:58:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1082 08:03:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)32 08:08:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)35 08:15:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)34 08:21:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1031 08:25:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1028 08:35:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1084 08:39:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1033 09:00:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1030 09:09:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)39 09:10:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)36 09:12:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)38 09:28:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)18 09:42:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)41 09:45:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1032 09:50:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)40 09:56:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1035 10:00:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1083 10:15:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)

AU DÉPART DE CONSTANTINEN° Train DÉPART DESTINATIONAT 02:51:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINECA 06:40:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB406 07:02:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB407 08:12:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINETC 09:28:00 M'SILA BATNA CONSTANTINEB4104 09:44:00 M'SILA BATNA CONSTANTINEBS 09:58:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINEMC 11:11:00 M'SILA BATNA CONSTANTINEAC 13:30:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINECM 13:40:00 CONSTANTINE TEBESSACT 14:05:00 CONSTANTINE BATNA M'SILASB 14:48:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB4244 15:15:00 CONSTANTINE BATNA M'SILAB418 15:20:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB419 16:32:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINETA 21:54:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGER

AU DÉPART D�ORANDÉPART ARRIVÉE

ORAN - ALGER06H25 11H3008H00 13H0512H30 17H3615H00 19H00

ALGER - ORAN06H25 11H3008H00 12H0012H30 17H3615H00 19H00

ORAN - TLEMCEN07H35 09H5612H50 15H1216H30 18H51

TLEMCEN - ORAN05H50 08H0910H30 12H4915H30 18H57

ORAN - MAGHNIA12H50 16H22

MAGHNIA - ORAN04H45 08H09

ORAN - SBA17H15 18H38

SBA - ORAN06H15 07H31

HÔTEL SHERATON*****021 37 77 77

HÔTEL EL-DJAZAIR*****021 23 09 33/37

HÔTEL EL-AURASSI*****021 74 82 52

HÔTEL SOFITEL*****021 68 52 10/17

HÔTEL MERCURE****021 24 59 70/85

HÔTEL HILTON*****021 21 96 96

ORANSHERATON ORAN HOTEL *****

Tél : 213 41 59 01 00 -Fax :41 59 01 01ROYAL HOTEL*****

Tél : 213 41 39 31 44 Fax : 41 39 94 80ANNABA

HÔTEL SABRI****Tél: 213.38.80.61.61-Fax:38.80.62.05

HÔTEL SEYBOUSE****Tél: 213 38 86 24 26-Fax : 38 86 83 37

CONSTANTINEHOTEL PANORAMIQUE****

Tél :213 31 94 24 77-Fax:031 94 99 56HOTEL CIRTA*****

213 31 94 30 33 et 34-Fax:31 92 94 28

Aéroport Houari Boumediene: 021 54 15 15-Air Algérie Réservations: 021 28 11 12-Air France: 021 73 27 20/73 16 10- SNTF: 021 76 83 65/73 83 67

TELS

D�A

LGE

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SE

RVA

TIO

NS

HORAIRES DES TRAINS

Mercredi : 8 DjoumadaAoual 1437FEDJR : 06h01DOHR : 13h02ASSAR : 16h04Maghreb : 18h34ICHA : 19h54

HORAIRES DES

PRIÈRES

Séance de cotation des valeurs mobilières du 10 Février 2016

Alliance Assurance 500,00

EGH El Aurassi 480,00

NCA-Rouiba 345,00

Saidal 640,00Séance de cotation des valeurs du Trésor Rendement maximum 4,79

Rendement minimum 0,00

Capitalisation boursière12 996 345,00

Indice boursier théorique1 209,918

1 USD1 EUR1 GBP100 JPY1 CNH100 CHF1 CAD100 DKK100 SEK100 NOK1 AED1 SAR1 KWD1 TND 1 MAD

US DOLLAREUROPOUND STERLINGJAPAN YENYUAN HONG KONGSWISS FRANCCANADIAN DOLLARDANISH KRONESWEDISH KRONANORWEGIAN KRONEARAB EMIRAT DIRHAMSAUDI RIYALKUWAIT DINARTUNISIAN DINARMAROCCAN DIRHAM

105.6831119.2951153.364093.732216.1583

10864.922475.7694

1598.44971259.12151236.088628.769828.1716353.928752.789610.8077

105.6981119.3226153.408093.778816.1655

10870.934975.8019

1598.91841259.70541236.726928.780228.1907354.334953.320110.8742

BBII LLLLEETTSS DD EE BBAA NN QQUU EE AA CC HH AATT VV EENN TTEE

Cotation hebdomadaire des billets de banque du 11 Février 2016

Page 9: BONS OFFICES ENTRE TÉHÉRAN ET RIYAD Post La Suisse joue …1107)… · des Affaires EtrangŁres (Øquivalent helvØ-tique du Quai d’Orsay) Didier Burkhalter a dØclarØ que l’am-bassade

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Tél : 0697 67 49 90------------------------------------------Affaire à saisir: vend à Dély Ibrahim car-

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Tél : 0556 92 90 41------------------------------------------Echange Réghaïa : échange une carcasse

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usine de 2045 m2, avec un poste électri-que de 250 kva, 01 villa de 3 apparte-ments et un grand terrain nu, avec acte.

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LE MAGHREB du 17 Février 2016 - 15IMMOBILIER10 - LE MAGHREB du 17 Février 2016 AGRICULTUREHUILE DE PALME

La flambée desprix

L a forte hausse des prix de l'huile depalme au cours du dernier semestre

cache un niveau élevé des stocks et serévèle contrariée par les prix bas dupétrole, qui remettent en question lemodèle économique des agrocarbu-rants.

L'euphorie constatée sur les prix del'huile de palme risque de ne pas durer.Depuis août 2015, date à laquelle lesprix de l'huile de palme avaient atteintun point bas en l'espace de six ans,ceux-ci ont rebondi de 33%. Même si"la production mondiale augmenteraitde façon marginale en 2015-2016, alorsque la demande suit une tendance haus-sière", comme l'explique la banque alle-mande Commerzbank, la faiblesse desprix du pétrole fait pression sur les prixdes huiles végétales, tandis que l'huilede palme est toujours l'objet de ques-tionnements récurrents sur son impactsur la santé et que ses conséquencesenvironnementales font l'objet de mul-tiples campagnes.

Au cours du dernier semestre, lahausse des prix a été alimentée par lescraintes liées aux conséquences du phé-nomène climatique El Niño. La séche-resse en Asie du Sud-Est a provoquéd'importants incendies en Indonésie eten Malaisie, les deux premiers produc-teurs mondiaux d'huile de palme. En2006, El Niño avait provoqué unehausse de 40% des prix, détériorationdes conditions climatiques oblige. Dixans plus tard, la situation est tout autre :même si la production a reculé de15,6% entre les mois de décembre et dejanvier en Malaisie, les stocks sont à unniveau élevé. En Malaisie, leur niveau aprogressé de 31% entre les mois dedécembre 2014 et de décembre 2015.L'Indonésie a quant à elle doublé saproduction au cours des dix dernièresannées.

LES AGROCARBURANTSPÉNALISÉS PAR LES PRIX BAS

DU PÉTROLELa chute des prix du pétrole contra-

rie également les plans des industrielschez les deux premiers producteursmondiaux (85% de la production à euxdeux). L'Indonésie, qui devait porter de15% à 20% la part d'huile de palmedans la composition du biodiesel, n'apas encore mis à exécution ce projet. Lepays subventionne le biodiesel, pluscher que l'essence, au moyen d'une taxesur l'huile de palme. En Malaisie, lerelèvement de 7% à 10% du taux d'in-corporation d'huile de palme dans lacomposition du biodiesel, annoncé enoctobre 2015, n'a pas non plus été misen �uvre.

La baisse des prix de l'huile de soja,favorisée par une météo clémente enAmérique du Sud, resserre égalementl'écart entre les deux oléagineux. Latonne d'huile de soja se négocie désor-mais à 90 dollars de plus que celled'huile de palme, contre une prime de104 dollars en 2015.

F.S.

PEUPLEMENTS DE PISTACHIER DE L'ATLAS

Diagnostic écologique en débatUn atelier ayantpour thème "le

diagnosticécologique des

peuplements depistachier de

l'Atlas, leurréhabilitation et

leur extension"sera organisé

aujourd�huiprochain à

l'École nationaledes forêts (ENAF)de Batna, a-t-on

appris dimancheauprès de laConservation

des forêts.

L ors de cette rencontre,des universitaires, deschercheurs, des acteurs

associatifs et des responsablesdes coopératives agricolesdevront débattre durant deuxjours des aspects écologique etéconomique du pistachier envue de formuler des recom-mandations destinées à pro-mouvoir la richesse de cetarbre lié, au double plan histo-rique et identitaire, auxrégions steppiques et aride dupays, ont souligné les initia-teurs de cet atelier.

Les organisateurs ont prévuune série de communicationsportant sur la mise en �uvred'un "plan d'action" pour laréhabilitation et l'extensiondes aires écologiques de cet

arbre millénaire, connu poursa résilience face à la séche-resse et à l'avancée du désert,ainsi que pour son importanceéconomique.

En marge de cette rencon-tre, les participants serontconviés à une sortie sur terrainau cours de laquelle ils visite-ront une aire de répartition decette espèce dans la région desAurès. L'Etat a mobilisé lesmoyens nécessaires pour pro-téger la richesse forestière

Le ministre del'Agriculture, du développe-ment rural et de la pêche, SidAhmed Ferroukhi a soulignéque l'Etat a mobilisé tous lesmoyens matériels, financierset humains pour préserver larichesse forestière.

"L'Etat a mobilisé tous lesmoyens matériels, financierset humains pour la préserva-

tion de la richesse forestière etl'extension des superficies boi-sées", a indiqué le ministredans sa réponse écrite à unequestion d'un député del'Assemblée populaire natio-nale (APN) sur le problème derecrutement des gardes fores-tiers et la protection de larichesse forestière dans lawilaya d'Ouargla.

Le corps technique de l'ad-ministration des forêts, quicompte plus de 6.200 agents,assume ses missions de policedes forêts à travers les officierset les agents de la police judi-ciaire, conformément à sonstatut et aux dispositions ducode de procédure pénale, aajouté M. Feroukhi.

Les patrouilles des agentset officiers de la police judi-ciaire relevant de l'administra-tion des forêts ont permis de

dresser des procès-verbauxaux auteurs d'infractions tellesle pacage dans les zones proté-gées, l'abattage des arbres etles incendies, a-t-il ajouté.

Le ministre a rappelé, dansce cadre, la signature en 2014,d'un accord-cadre avec laGendarmerie nationale relatifà la protection du patrimoineforestier national, et ce pourcoordonner et échanger lesinformations, les expérienceset les données géographiques.

Concernant le secteur desforêts dans la wilayad'Ouargla, M. Ferroukhi aindiqué que "la wilaya a connuun progrès notable en matièrede recrutement", précisant quele nombre des employés estpassé de 76 en 2012 à 108 en2015, soit une hausse de42%".

Ahmad L.

POLOGNE

Des chercheurs ont mis au point uneserre ultra-économique

D es chercheurs polonais del'Université Biologique de Poznan(ouest) affirment avoir mis au

point une serre dont le système inéditd'isolation variable, piloté par ordinateur,permet d'importantes économies d'énergie.Le toit et les parois de la serre sont faits dedeux feuilles en plastique super-transpa-rentes. Lorsque des bulles de savon sontinjectées entre ces feuilles, le transfert dechaleur est divisé par huit, a indiqué à

l'AFP Wlodzimierz Krzesinski, l'auteur duprogramme informatique qui gère automa-tiquement les injecteurs de mousse enfonction de la température et de l'ensoleil-lement. La serre elle-même est construitepar une société hollandaise d'Utrecht,Jacinto Environmental solutions BV, tan-dis que l'ensemble devrait être commercia-lisé par une société norvégienne, BBBLSolution AS, qui doit acquérir une licenceauprès de l'université. Un prototype de

120 m2 a été construit à Poznan et on y faitpousser des tomates depuis près d'un an, aprécisé à l'AFP un porte-parole del'Université Biologique, Jerzy Lorych.Cette année, une serre de 1.500 m2 doitvoir le jour en Norvège. Selon ses concep-teurs, leur invention n'a pas d'équivalentdans le monde et pourra être utilisée tantdans les pays froids, telle la Norvège,qu'en zone tropicale. Le coût de l'énergienécessaire pour chauffer la serre est égale-ment divisé par huit par rapport à une serreclassique, affirme M. Krzesinski. Desréservoirs tampons remplis d'eau permet-tent d'accumuler la chaleur le jour et larestituer la nuit, grâce à des appareils res-semblant à un radiateur de voiture. Parmiles autres solutions écologiques, les cher-cheurs citent le circuit fermé de l'eau etune réduction notable des émissions deCO2 dans l'atmosphère, grâce au fait quela serre n'a pas besoin de ventilation, lavapeur d'eau étant récupérée par conden-sation. La serre a été mise au point dans lecadre d'un projet baptisé Food to Waste toFood (Aliments-déchets-aliments), censépermettre de transformer les déchets orga-niques en produits alimentaires. Elle peutfaire partie d'un système comprenant aussiune installation produisant du biogaz et uncogénérateur.

Lakhdar B.

SÉCHERESSE

Alerte sur l'aggravation en Afrique australeQ uarante-neuf millions d'habitants

de l'Afrique australe pourraientêtre touchés par la sécheresse en cours,qu'aggrave l'édition la plus sévère et laplus longue depuis 35 ans du phéno-mène météorologique El Niño, a déclarélundi le Programme alimentaire mon-dial. Le Pam, qui jusque-là évaluait à 14millions le nombre d'habitants risquantde souffrir de la faim dans la région,indique que la virulence d'El Niño a eupour conséquence les précipitations lesplus faibles enregistrés depuis 1981 surla période octobre-décembre. Les prévi-sions pour la période de janvier à mars

laissent penser qu'il est fort probableque les précipitations continuent d'êtreinférieures aux normales en Afriqueaustrale, ce qui se traduirait par l'une despires sécheresses jamais enregistréesdans la région, ajoute le Pam. "Onestime que 40 millions d'habitants descampagnes et neuf millions de citadinspauvres, vivant dans les zones touchéespar la sécheresse, risquent d'être affec-tés", indique le Pam dans son dernierrapport en date. La sécheresse sévit dansune bonne partie de la région, dont la"ceinture de maïs" de l'Afrique du Sud.Au Lesotho, au Swaziland, en Zambie et

au Zimbabwe, le fait que les plantationsaient démarré avec deux mois de retard,voire davantage, a des conséquencesmarquées sur les rendements de maïs.Le Malawi connaît son premier déficiten maïs en 10 ans, ce qui a fait grimperles prix de 73% au-dessus de lamoyenne de décembre dernier. AuMozambique, les prix sont supérieurs de50% à ceux de l'an dernier. La produc-tion alimentaire du Zimbabwe a chutéde moitié par rapport à l'an dernier et lemaïs y est de 53% plus cher, a déclaré lePam.

H.B.

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LE MAGHREB du 17 Février 2016 -11PUBLICITÉMAGHREB14 - LE MAGHREB du 17 Février 2016

TUNISIE Caïd Essebsieffectue une visited'Etat en Suisse L e président de la République,

Béji Caïd Essebsi, effectuera,les 18 et 19 février courant, unevisite d'Etat en Suisse. Objectif de lavisite : renforcer les relations politi-ques, économiques, sécuritaires etmigratoires entre les deux pays. Aucours de sa visite, le chef de l'Etatrencontrera respectivement le prési-dent de la Confédération helvétiqueet les membres du Conseil fédéralsuisse. Au programme, également,la signature de six accords et décla-rations d'intention, la participation àun forum économique réunissant deschefs d'entreprises des deux pays, lelancement du groupe d'amitiétuniso-suisse et la visite d'une entre-prise dont une des filiales estimplantée en Tunisie.

Le président de la Républiquerencontrera à Berne les représen-tants de la communauté tunisienne.

Lors de sa visite en Suisse, le pré-sident Caid Essebsi sera accompa-gné des ministres des Affaires étran-gères, du Développement, de l'in-vestissement et de la coopérationinternationale ainsi qu'une missionéconomique de l'Union tunisiennede l'industrie, du commerce et del'Artisanat (UTICA).

RÉCONCILIATIONAVEC DES HOMMESD'AFFAIRES En Tunisie, legouvernement etdes banques nesont pas disposés L a députée et membre de la

Commission parlementairedes martyrs et blessés de la révo-lution, de l'application de la loi del'amnistie générale et de la justicetransitionnelle, Bochra Bel HajHamida, a déclaré lundi quel'Instance Vérité et dignité (IVD)a noté que le gouvernement ainsique des institutions bancairesn'ont pas montré une dispositionpour une réconciliation avec cer-tains hommes d'affaires. " Lesmembres de l'IVD ont noté que legouvernement ainsi qu'un nombred'institutions bancaires n'ont pasmontré une disposition pour uneréconciliation avec certains hom-mes d'affaires qui ont voulu, deleur plein gré, régulariser leursituation relative à la perceptionindue d'avantages matériels sousle régime de Ben Ali ", a-t-elle diten marge d'une visite des députésmembres de la Commission par-lementaire à l'IVD. " Les repré-sentants de l'Etat et de plusieursbanques concernées par lesimpayés n'ont participé qu'auxpremières séances de réconcilia-tion avec des hommes d'affairesdisposés à la réconciliation etprêts à payer les sommes restantdues ", a-t-elle ajouté dans unedéclaration à l'agence TAP. Ledirecteur de la communication del'IVD Anouar Moalla a indiquépour sa part que la visite desdéputés à l'IVD leur a permis deprendre connaissance du travailde l'instance, particulièrement lesdispositions relatives à l'arbitrageet la réconciliation. " Cela per-mettra d'aplanir les difficultés del'instance, notamment en ce quiconcerne les vacances dans sacomposition ", a-t-il déclaré.

A CAUSE DE LEURS INTÉRÊTS COMMUNS

Les pays européens ferment lesyeux sur les violations au Maroc

La militante marocainedes droits de l'homme,

Khadidja Ryadi, aaffirmé que les pays

européens ferment lesyeux sur les violations

des droits de l'hommeau Maroc et

continuent à ne pasfaire pression sur les

autorités, estimantqu'ils ont des "intérêts

communs".

"M ême s'ils (lesa u t o r i t é smarocaines)

soignent cette image, ça nepeut pas durer. Et les payseuropéens défendent leursintérêts et ferment les yeux surces violations. Ils savent quetout cela est une fausse imagemais ils continuent à ne pasfaire pression sur le Marocparce qu'ils ont des intérêtscommuns", a expliqué l'an-cienne présidente del'Association marocaine desdroits humains (AMDH) dansune interview au journal élec-tronique français Médiapart.Elle a indiqué que ces paysferment également les yeuxsur la répression des migrants"parce que ça les arrange",précisant qu'ils ont besoin desservices du Maroc dans la lutteantiterroriste, en fermant lesyeux sur les abus des autorités"parce qu'ils en profitent".Khadidja Ryadi, qui a reçu leprix des Nations unies pour lesdroits de l'homme en 2013, a

fait constater, dans un bilantrès critique sur la situationdes droits de l'homme auMaroc, que "même les ONGinternationales ont des problè-mes avec le Maroc".

"Deux enquêteursd'Amnesty International ontété expulsés. Human RightsWatch n'est plus accepter. Lareprésentante de la FondationFriedrich Naumann a été for-cée de quitter le Maroc. LesONG internationales ont dumal à travailler au Maroc", a-t-elle expliqué, relevant que lamonarchie "continue à êtreomniprésente" et le roi présideun ensemble d'institutions exé-cutives, législatives, religieu-ses, sécuritaires.

Tous les indicateurs, fait-

elle observer, "montrent qu'iln'y a pas de démocratie" auMaroc et que "l'on travailleplus sur l'image".

"Il y a beaucoup de dis-cours mais au niveau de l'im-pact des mesures prises et despolitiques pour les libertés etles droits humains, la réalitémontre que nous sommes loind'une démocratie et loin d'unevolonté politique pour mettreen place les bases d'un Etat dedroit", a-t-elle souligné. Ausujet du droit à l'information,figurant dans la Constitutionmarocaine, la militante desdroits de l'homme a déploré lefait qu'on ne voit pas laconcrétisation de ce droit auniveau des lois puisque, a-t-elle précisé, "le projet de loi en

cours de préparation contienténormément de conditionspour avoir accès à l'informa-tion". "Une association quiforme des journalistes d'inves-tigation a d'ailleurs des problè-mes avec les autorités. On neveut donc pas de journalismequi permette au citoyen d'avoiraccès à l'information", a-t-elleencore affirmé. A propos de larépression dont elle fait l'objet,Khadidja Ryadi a indiqué "êtrevictime de diffamation, c'estune nouvelle forme de répres-sion dont je ne suis pas la seulevictime. Un ensemble d'acti-vistes en sont victimes", ajou-tant qu'il y a des organes depresse "qui ne travaillent quesur ça".

ACCUSÉ DE CORRUPTION

La justice mauritanienne arrêteMohamed El Hadi Macina

M ohamed El Hadi Macina, l'ina-movible secrétaire général duMinistère mauritanien de

l'Intérieur et de la Décentralisation, a étéarrêté le 12 février par la justice maurita-nienne. Il est accusé de corruption, dansune affaire d'impression de cartes d'élec-teurs pour l'élection présidentielle de2009 et même celle de 2007. Mohamed ElHadi Macina, aujourd'hui au c�ur de grossoupçons de corruption, est détenu dansles locaux de la Sûreté nationale deMauritanie où il subit, selon des sourcesproches, des pressions de la part desenquêteurs de la police qui semblentdéterminés à soustraire toutes informa-tions susceptibles de révéler au grand jourtoutes les personnes impliquées dans cedeal à l'échelle étatique. Selon nos confrè-res du journal " Le Calame ", l'ex-secré-taire général du Ministère mauritanien del'Intérieur et de la Décentralisation "auraitexigé de la société d'impression britanni-que Smith And Ouzman le versementd'une forte commission, estimée à 900000$ US ". Et nos confrères de poursui-vre, en précisant que l'homme n'a finale-ment reçu de la société britannique d'im-pression que " la modique somme de 76000 $ " qui auraient été versés "dans deuxcomptes appartenant aux filles de Macina,étudiantes en France ". Les mêmes sour-ces révèlent que " d'autres commissionsallant de 65 000 à 50 000 $ auraient étéversées à d'autres responsables maurita-

niens " au plus haut sommet de l'Etat. Cesont ceux-là même que les enquêteurs dela police cherchent à connaître, en mettantla pression sur le prévenu pour qu'il lâchele morceau. Si l'information a été publiéepar le journal anglais " The Independant ",aujourd'hui, cette affaire défraie la chroni-que en Mauritanie. L'interpellation deMacina coïncide avec la condamnation enjanvier dernier, au Royaume Uni, " decette petite entreprise d'imprimerie britan-nique dénommée Smith & Ouzman Ltd, àune amende de 2,2 millions d'euros, pouravoir versé à titre de corruption 400,000livres sterling environ à des responsableskényans et mauritaniens, en échange de lasignature de contrats d'impression de bul-letins de vote ". L'opposition maurita-nienne avait crié au scandale et à la mas-carade électorale, lors de cette électionprésidentielle du 18 juillet 2009 qui avaitporté l'actuel homme fort de Nouakchottau pouvoir. Ely Ould Mohamed Vall, can-didat malheureux à cette élection et prési-dent de la transition de 2005 à 2007, avaitcrié sur tous les toits qu'il y avait fraudedans les bulletins.

Que la seule personne qui savait quel-que chose à propos des commandes de cesbulletins en Angleterre, c'est Macina,homme à tout faire de ce Ministère encharge de l'organisation des élections.Aujourd'hui, si cette affaire éclaboussedes personnalités au sommet de l'Etatmauritanien, elle semble donner raison à

l'opposition et à ses revendications. Ilreste à savoir si le prévenu va accepter desombrer seul ou s'il va entraîner dans sachute d'autres personnalités de la nomen-klatura nationale.

Aux dernières nouvelles, le prévenu aété transféré à la prison de Bir Moghrein,à l'extrême nord-est du pays. Les enquê-teurs estiment avoir suffisamment d'élé-ments compromettants pour inculper l'an-cien homme fort du Ministère del'Intérieur.

IL ÉVOQUERA LA MISEEN �UVRE DES ODD

Lykketoft attendudemain à Rabat

L e Président de l'Assemblée généraledes Nations Unies, Mogens

Lykketoft, se rendra jeudi 18 février àRabat, où il évoquera avec les responsa-bles marocains la mise en �uvre desObjectifs du développement durable(ODD) et le changement climatique. Lehaut responsable onusien s'entretiendranotamment avec le Chef du gouverne-ment, Abdelilah Benkirane et le ministredes Affaires étrangères et de laCoopération, Salaheddine Mezouar sur lespréparatifs de la prochaine COP22, pré-vue à Marrakech.

Office public notarial Etude de Maître : Salah DJEDJIG, Notaire à Kouba

78, Rue des frères Abdeslami, Alger

Dissolution

Etude notariale de Maître Fertas MessaoudCité Bachdjarah Bt 20, esc 02, n°03, Alger

EURL APPROVISIONNEMENT Général El Mazarie. Siège social : Cité Ben Zergua Doum, lot n°272

Bordj El Kiffan, Alger

Dissolution En vertu d'un acte reçu en l'étude le : 16/02/2016, il a étédécidé la dissolution anticipée de ladite EURL, il a été désignéMr Bouteldja Adel comme liquidateur.

Pour avis, le notaire

Etude notariale de Maître Fertas MessaoudCité Bachdjarah Bt 20, esc 02, n°03, Alger

EURL APPROVISIONNEMENT Général El Mazarie. Siège social: Cité Ben Zergua Doum, lot n°272 Bordj El Kiffan, Alger

Vente d'un fonds de commerce (1ère insertion)

En vertu d'un acte reçu en l'étude le 11/02/2016, Mr Karim MohamedFouad a vendu à Mr Labed Farid, un fonds de commerce, exploité dansun immeuble au 1er étage, groupe 07, local n°27, Cité des Eucalyptus,Centre des affaires Hamza (ex-galerie d'Alger) Bach Djarah, Alger, leditfonds de commerce a été estimé à 3.500.000 DA, avec tous ses élémentsmatériels et moraux.

Pour avis, le notaireLE MAGHREB du 17 Février 2016

LE MAGHREB du 17 Février 2016

Etude notariale de Maître Fertas MessaoudCité Bachdjarah Bt 20, esc 02, n°03, Alger

EURL APPROVISIONNEMENT Général El Mazarie. Siège social: Cité Ben Zergua Doum, lot n°272 Bordj El Kiffan, Alger

Gérance libre En vertu d'un acte reçu en l'étude le 14/02/2016, Mr Zenati Boualem a loué à titrede gérance libre à Mr Laiche Saifeddine, pour une durée de 24 mois ferme àcompter du 14/02/2016, un fonds de commerce : Commerce de détail, de l'habil-lement, de la chaussure et textiles, sis à la cité Eucalyptus, Centre d'affairesHamza (ex-galerie d'Alger) bloc 02 local 10 Bach Djerrah, Alger, exploité au RCsous le n°07 A4848835, pour un loyer mensuel de : 20.000 DA, avec tous ses élé-ments matériels et moraux, le locataire a été autorisé d'élargir l'activité commesuit : Commerce de détail, de layettes et articles pour bébés - Commerce de détailde la mercerie, bonneterie et layettes.

Pour avis, le notaireLE MAGHREB du 17 Février 2016

- Aux termes d'un acte reçu le : 11/02/2016, a décidéMr/BENAYACHE Abdenour, la dissolution de sa société.- Dénommée : EURL CHADIA IMPORT EXPORT.- Gérant et l'unique associé : Mr/ BENAYACHE Abdenour.- Capital : Cent mille dinars, soit : 100.000,00 DA.- Siège : Lotissement Semiaa, Béni Messous, N : 130, (Ex N : 02),AlgerEt Mr/BENAYACHE Abdenour, est désigné comme liquidateur deladite société.

Pour avis, le notaire

LE MAGHREB du 17 Février 2016

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ÉNERGIE LE MAGHREB du 17 Février 2016 - 7

GALVANISÉS PAR LA PERSPECTIVE DE RÉDUCTIONS DE PRODUCTION

Les cours du pétrole remontentLes cours du

pétroles'affichaient dansle vert lundi en fin

d'échangeseuropéens,

continuant àbénéficier

d'espoirsrenouvelés de

voir l'Organisationdes pays

exportateurs depétrole (Opep)

procéder à desréductions de

production.

L e baril de Brent de lamer du Nord pourlivraison en avril valait

33,50 dollars surl'Intercontinental Exchange(ICE) de Londres, en hausse de14 cents par rapport à la clô-ture de vendredi.

Sur le New York MercantileExchange (Nymex), le baril delight sweet crude (WTI) pourlivraison en mars gagnait 30cents à 29,74 dollars.

Les cours du Brent et duWTI, après être restés orientésà la baisse la majeure partie dela semaine dernière, s'échan-geant à proximité de leurs plusbas en près de 13 ans, ont for-tement rebondi vendredi, dansle sillage de nouvelles rumeurssur une baisse de production del'Opep.

Le pétrole a complètementignoré la faiblesse des chiffressur le commerce chinois et surle produit intérieur brut (PIB)japonais, notait FawadRazaqzada, analyste chez CityIndex.

Selon les chiffres officielsdes Douanes chinoises publiéslundi, les importations depétrole brut du premier

consommateur d'énergie aumonde se sont en effet repliéesde près de 20% sur un mois enjanvier, à 26,7 millions de ton-nes, contre 33,2 millions detonnes en décembre, et ontbaissé de 4,6% sur un an.

De son côté, le Japon aencore vu son activité secontracter au quatrième trimes-tre, concluant une année 2015de faible croissance (+0,4%).

A l'heure actuelle, les spécu-lations vont bon train sur le faitque certains des plus grosexportateurs de pétrole vontréduire leur production dans uneffort pour soutenir les prix dubrut après les commentaires dela semaine dernière du ministrede l'Énergie des Émirats arabesunis, ce qui explique le rebonddes cours, expliquait M.Razaqzada.

Selon des propos rapportésvendredi par le Wall StreetJournal, le ministre émirati del'Énergie, Souhaïl al Mazrouei,a déclaré que tout le mondeétait prêt à coopérer au sein del'Opep, laissant ainsi croire àune réduction concertée de

l'offre au sein du cartel. Le marché espère de longue

date que l'Opep se montremoins inflexible, alors que l'or-ganisation a encore plombé fin2015 les cours en s'abstenantde se fixer des objectifs de pro-duction, et ainsi accablé unmarché déjà déprimé par leniveau élevé de l'offre, que cesoit au sein du cartel, auxÉtats-Unis ou en Russie.

Pour Christopher Dembik,analyste chez Saxo Banque,ces spéculations sur une possi-ble baisse de production neconstituent toutefois qu'unsimple feu de paille dès lorsqu'on se projette à plus longterme.

Il n'y aura pas dans l'immé-diat de baisse notable de laproduction de la part del'Arabie saoudite donc les prixdu marché vont irrémédiable-ment renouer avec la baisse,ajoutait l'analyste, soulignanten outre qu'une nouvelle fois,la corrélation positive avec lesmarchés actions avait jouédans la reprise des prix.

La hausse des indices, qui

marque un regain d'appétit aurisque des investisseurs, aaussi profité au baril depétrole, précisait l'analyste.

Les cours ont par ailleursbénéficié d'une nouvelle fortebaisse hebdomadaire vendredidu nombre de puits de pétroleen activité aux États-Unis, qui,à 439 unités, sont à leur plusbas depuis 2010.

Le nombre de puits depétrole a chuté de 59 au coursdes deux dernières semaines etde plus de 1 000 depuis ledébut de 2015, donc les don-nées hebdomadaires sur la pro-duction (américaine) publiéespar le département américainde l'Énergie (DoE) (mercredi)devraient bientôt montrer undéclin plus prononcé, prédi-saient les analystes deCommerzbank.

En Asie, les cours de l'ornoir étaient de nouveau orien-tés à la baisse, après êtreremontés vendredi, les inves-tisseurs anticipant l'impact surun marché saturé de la repriseimminente des exportationsiraniennes vers l'Europe.

Dans les échanges électro-niques matinaux, le baril de"light sweet crude" (WTI) pourlivraison en mars cédait 20cents à 29,24 dollars, vers04h10 GMT (5h10 HEC).

Le baril de Brent de la merdu Nord, la référence euro-péenne du brut, pour livraisonen avril, reculait quant à lui de17 cents à 33,19 dollars.

"Après un rebond vigoureuxde plus de 10%, les investis-seurs cherchent à récupérercertains de ces gains", a indi-qué Bernard Aw, analyste chezIG à Singapour.

"La vérité est que la situa-tion d'excès d'offre est toujoursen toile de fond, notamment aumoment où l'Iran remplit sapremière cargaison à destina-tion de l'Europe depuis la findes sanctions", a-t-il ajouté.

"Autrement dit, n'importequel rebond, celui de vendredien particulier, offre une occa-sion de vendre."

A l'issue d'une semaine jus-que-là catastrophique, lescours du pétrole ont très forte-ment rebondi vendredi, surfond de nouvelles rumeurs surune baisse de production dansl'Organisation des pays expor-tateurs de pétrole (Opep) et designes encourageants sur unerésorption aux Etats-Unis.

Citant un responsable duministère iranien du Pétrole,Bloomberg a rapporté qu'unpétrolier de Total était en traind'être rempli dimanche sur l'îleiranienne de Kharg, où desbâtiments chinois et espagnolétaient également attendus.

"L'Iran va ajouter des turbu-lences sur le marché", adéclaré à Bloomberg DavidLennox, expert chez FatProphets à Sydney.

L'or noir a perdu plus de70% de sa valeur depuis juin2014, quand le baril se négo-ciait plus de 100 dollars. Lafaute à une offre excédentaire,que ne parviennent plus àéponger des économies,notamment chinoise- où laconsommation s'essouffle.

Farida B.

CONTRATS DE FOURNITURE D'ÉNERGIE

Bruxelles veut dire son mot L a Commission européenne doit

dévoiler mardi une série de mesu-res destinées à renforcer la sécu-

rité en approvisionnement énergétique del'UE, en particulier dans le domaine dugaz, et veut désormais avoir son mot àdire dans la signature des contrats.

Il y a un peu moins d'un an, fin février2015, Bruxelles posait les jalons d'unepolitique communautaire de l'énergie, unsecteur stratégique jusque-là chasse gar-dée des Etats membres. Encore marquéepar les crises entre la Russie et l'Ukrainequi ont illustré les failles dans la livraisonde gaz vers l'Europe, l'UE se fixait unobjectif: diversifier ses fournisseurs et sesitinéraires de transit. Bruxelles veut main-tenant améliorer son arsenal légal. Unedes mesures phares se penche sur lescontrats signés par les Etats membresavec des pays hors de l'Union. Sous laréglementation actuelle, la Commissionne peut donner son avis qu'après la signa-ture: Bruxelles veut au contraire pouvoirs'exprimer en amont sur la conformité del'accord avec les objectifs d'indépendance

énergétique de l'Union, a expliqué débutfévrier le commissaire européen chargé del'Energie, Miguel Arias Canete, lors d'uneprésentation devant le groupe de réflexionBruegel, basé à Bruxelles.

Les Etats membres sont souvent inca-pables de défaire ces accords intergouver-nementaux une fois qu'ils sont conclus,même s'ils sont contraires à la loi euro-péenne, car ils sont engagés auprès despays tiers, a souligné M. Canete, selonune copie de son discours.

Bruxelles veut également pouvoiravoir accès à certains contrats commer-ciaux, signés entre un Etat membre et unfournisseur privé, dans la mesure où cecontrat se révèle stratégique en matière desécurité d'approvisionnement et que lefournisseur possède déjà 40% de parts demarché dans l'Etat concerné, a précisé unesource européenne.

Cette mesure est perçue comme unmoyen pour Bruxelles de limiter l'emprisedu géant énergétique Gazprom et de laRussie sur le marché européen.

Mais selon cette même source euro-

péenne, la règle pourrait s'appliquer dansde nombreux cas pour de gros fournis-seurs, comme la Norvège ou l'Algérie.

Dans le cas de ces contrats commer-ciaux, il ne s'agit pas d'essayer de changerle contrat mais d'obtenir des informations,pas des prix mais des éléments pertinentsqui affectent la sécurité d'approvisionne-ment, a précisé cette source.

PRINCIPE DE SOLIDARITÉ Une autre grande réforme du marché

proposée par la Commission est le regrou-pement des 28 Etats membres en neufgrandes régions au sein desquelles s'appli-querait un principe de solidarité.

En cas de crise énergétique au seind'un Etat, ses voisins auraient l'obligationde l'aider à fournir en énergie des clientschoisis au préalable (des foyers ou entre-prises spécifiques, des services d'urgence,etc.). Au-delà de ces changements dans laréglementation, la Commission doit décli-ner mardi deux nouvelles stratégies.

La première concernera l'importationde gaz et l'identification de projets afin de

développer de façon homogène au sein del'UE les infrastructures capables de rece-voir et de distribuer du gaz naturel liqué-fié, au moment où se profilent de grandschangements, notamment avec l'arrivéedes Etats-Unis sur le marché. La secondes'attaquera aux secteurs du chauffage et del'air conditionné, les plus énergivores ausein de l'UE: la moitié de la consomma-tion d'énergie européenne --et un peumoins de la moitié de la consommation degaz de l'UE-- y passe. Selon les dernierschiffres publiés la semaine dernière parl'office européen de statistiques Eurostat,l'UE a dû importer en 2014 un peu plus dela moitié de l'énergie qu'elle a consom-mée. Une dépendance relativementconstante depuis un pic en 2008.

Le tableau reste très contrasté au seindes 28. Parmi les mastodontes de laconsommation d'énergie, le Royaume-Uni (45,5%) et la France (46,1%) étaientles moins dépendants des importations, aucontraire de l'Allemagne (61,4%), del'Espagne (72,9%) et de l'Italie (75,9%).

Siham S.

18 - LE MAGHREB du 17 Février 2016 INTERNATIONALGRÈCE

La reprise, la clépour garantir "labonne forme" des

banques (BCE)L es banques grecques sont actuelle-

ment "en bonne forme", mais il fautque le pays renoue avec la croissance pourrésoudre le problème des prêts non perfor-mants, a estimé samedi la présidente duconseil de supervision au sein de laBanque centrale européenne. Après larecapitalisation des banques en novembre,"il n'y a pas besoin de capitaux supplémen-taires", a assuré Danièle Nouy dans unentretien au journal financier grec Agora àla suite d'une visite au début de la semaineà Athènes. "Nous sommes en bonneforme, et il n'y a aucune raison pour un+bail-in+, (renflouement des banques pardes dépôts des épargnants) ou pour unenouvelle recapitalisation", explique-t-elle.Toutefois, "la meilleure garantie contreune nouvelle recapitalisation est le retour àla croissance, basé sur l'application du pland'ajustement de l'économie dicté par lescréanciers (UE et FMI) et la solution défi-nitive du problème des prêts non perfor-mants" a-t-elle souligné. La Grèce a tou-jours du mal à sortir de la récession: lespremières estimations officielles pour lequatrième trimestre publiées vendredimontrent un recul du produit intérieur brutde 0,6% par rapport au troisième, et de0,7% en 2015 par rapport à 2014. Ennovembre, les quatre principales banquesont été recapitalisées après avoir levé 5milliards sur le marché privé tandis que 5,7milliards ont été injectés par de fondspublics dans le cadre du troisième prêtaccordé au pays l'été dernier. Pour faireface aux créances douteuses, une loi a étéadoptée en décembre visant à céder auprivé les prêts non performants, unemesure dictée par les créanciers pour faci-liter la reprise du crédit bancaire et garan-tir les liquidités. Cette loi, dont l'applica-tion a pris de retard, vise à trouver unesolution au problème important de créan-ces douteuses, dues à la récession écono-mique et au surendettement qui l'avait pré-cédée, en créant un marché secondaire deprêts qui sera bénéficiaire à la fois pour lesbanques et les particuliers. Mme Nouy aappelé la Grèce à "entamer tôt la procé-dure" de gestion des prêts non performantscar "il faudra du temps" pour examiner desdifférents cas, par exemple des prêts depetites ou grandes sociétés". Selon elle,"l'essentiel" est "le rétablissement de laconfiance et l'application des réformes.Les créanciers sont en train actuellementd'évaluer la réalisation des réformes récla-mées, surtout celle des retraites, qui conti-nue de provoquer de nombreuses manifes-tations dans le pays et des réactions de tousles syndicats. K.A.

CHINE

Nouveau plongeon du commerceextérieur

La Chine a de nouveauvu ses exportations et

ses importationsdégringoler de concert

en janvier, tout enenregistrant un

excédent commercialrecord, reflet

inquiétant de ladétérioration de

l'activité industrielledans la deuxième

économie mondiale.

L es exportations dugéant asiatique, pre-mière puissance com-

merciale de la planète, ontreculé le mois dernier de11,2% sur un an, à 177,5 mil-liards de dollars, ont indiquélundi les douanes chinoises.Exprimées en yuans, elles ontbaissé de 6,6%. L'ampleur duplongeon a pris de court lesmarchés: les analystes sondéspar l'agence Bloomberg s'at-tendaient en moyenne à unrepli de 1,8% seulement. Et lesexportations n'avaient fléchique de 1,4% en décembre.

Un signal alarmant pour laconjoncture mondiale: "Celasuggère une demande exté-rieure terne dans les marchésémergents comme dans lespays développés", à commen-cer par l'Union européenne etles Etats-Unis, les principauxpartenaires de la Chine, com-mentait Bank of AmericaMerrill Lynch. Le constat estencore plus sombre du côtédes importations chinoises, enrecul pour le 15e mois consé-cutif: elles ont plongé en jan-vier de 18,8% sur un an, à114,2 milliards de dollars.

Là encore, la chute estbeaucoup plus brutale que laprévision des analystes (-3,6%) et plus prononcée qu'endécembre (-7,6%). La glissadetraduit en partie l'effondre-ment des cours des matièrespremières, du pétrole auxmétaux, qui fait mécanique-ment baisser les montants

importés. Surtout, elle "reflèteprincipalement la faiblesse desinvestissements" réalisés enChine, soulignait Yang Zhao,analyste de la banque Nomura.C'est le cas dans le secteurimmobilier, où le marché estplombé par la surabondancede l'offre de logements, maisaussi dans le reste de l'indus-trie, en proie à de sévères sur-capacités de production, a-t-elle noté.

FUITES DE CAPITAUX De son côté, confronté au

fléchissement de la demande,l'activité manufacturière necesse de reculer: elle a enre-gistré en janvier sa plus fortecontraction depuis trois ans.

La demande de la Chinepour des matières premièrescomme le charbon ou lesmétaux de base, dont elle est lepremier pays consommateur,s'en ressent: en volume, sesimportations de minerai de feren janvier ont reculé de 14%par rapport à décembre, cellesde cuivre de 17%. Au final, laChine aura enregistré en jan-vier un excédent commercialrecord de 63,3 milliards dedollars, ont précisé les doua-nes. Ces statistiques commer-ciales viennent confirmer l'es-soufflement de l'économie chi-noise, qui a enregistré en2015, avec une croissance du

PIB de 6,9%, sa plus faibleperformance depuis un quartde siècle. Le commerce exté-rieur de la Chine s'étaitcontracté de 8% sur l'ensemblede l'année. Les vives turbulen-ces boursières et la déprécia-tion du yuan continuent parailleurs de grever la confianceet nourrissent de massives fui-tes de capitaux hors du pays,lesquelles pèsent en retourlourdement sur la valeur de ladevise. A cet égard, le colossalexcédent commercial pourraitêtre perçu par Pékin commeune bonne nouvelle, en venantconforter quelque peu sesréserves de changes. "Celadevrait permettre de compen-ser une partie de l'hémorragiede capitaux", qui s'accélère endépit des restrictions drasti-ques imposées par les autori-tés, "et cela limitera la pres-sion à la dépréciation sur leyuan", soulignait Liu Li-Gang,économiste chez ANZ. Pourenrayer la dégringolade de samonnaie, Pékin a en effetpuisé abondamment ces der-niers mois dans ses réserves dedevises étrangères -- les plusimportantes du monde -- pouracheter massivement desyuans. Ces réserves ont ainsifondu de presque 100 mil-liards de dollars, pour tomberà 3.200 milliards de dollars,leur plus bas niveau depuis

mai 2012.

PRUDENCE POURL'ANNÉE DU SINGE Néanmoins, les chiffres du

commerce extérieur pour jan-vier témoignent de distorsionsimputables aux longs congésdu Nouvel an lunaire, dont lesdates variables compliquentles comparaisons, a avertiJulian Evans-Pritchard, ducabinet Capital Economics.

Par ailleurs, a-t-il argu-menté, les autorités se sontrécemment attaquées vigou-reusement aux fuites de capi-taux camouflées sous formed'échanges commerciaux (viades surfacturations), ce qui apu réduire d'autant le montantdes importations. Quoiqu'il ensoit, le tableau ne devraitguère s'éclaircir durant l'annéedu Singe, malgré les mesuresde relance gouvernementales,prévenaient les experts deBank of America MerrillLynch, pointant "les perspecti-ves moroses pour l'économiemondiale". "Les déboiresd'une demande extérieure sanséclat" pèseront sur les exporta-tions, tandis que "les effortspour réduire les surcapacitésindustrielles" plomberont lesimportations en asséchant lademande d'investissementsdans le pays, ont-ils fait valoir.

Mustapha S.

ZONE EURO

La BCE "n'hésitera pas" à agir en mars si elle le jugenécessaire

L a Banque centrale européenne(BCE) "n'hésitera pas" à agir lorsde la prochaine réunion de son

conseil des gouverneurs, le 10 mars, encas d'augmentation des risques pour lastabilité des prix, a déclaré lundi son pré-sident Mario Draghi. Lors de cette réu-nion, les délibérations du conseil, com-posé de six directeurs et des 19 présidentsdes banques centrales nationales de lazone euro, "seront focalisées sur deuxaspects", a fait savoir M. Draghi lors d'undiscours devant la commission des affai-res économiques et monétaires duParlement européen. La BCE se pencherad'une part sur les conséquences de lachute des prix du pétrole et des matièrespremières sur l'inflation et l'évolution dessalaires au sein du bloc monétaire. D'autrepart, l'institution étudiera l'impact desrécentes turbulences financières, asso-

ciées à une vague d'inquiétudes pour lasolidité du secteur bancaire européen, surl'efficacité de sa politique monétaire. Latransmission de cette politique à l'écono-mie réelle est assurée en grande partie parle biais des prêts accordés par les banquesau secteur privé. "Si l'un de ces deux fac-teurs se traduit par une augmentation desrisques pour la stabilité des prix, nousn'hésiterons pas à agir", a déclaré M.Draghi. Le responsable italien avait pro-mis mi-janvier que la banque centraleréétudierait l'état de sa politique moné-taire à l'occasion de la prochaine réunionde son conseil des gouverneurs, le 10mars, alimentant les spéculations autourd'une nouvelle intervention d'envergure.

Confrontée à une inflation toujours fai-ble en zone euro, la BCE avait déjà décidédébut décembre de prolonger de six moisson programme de rachat de dettes lancé

en mars 2015, le "QE", et d'abaisser l'unde ses taux directeurs. En janvier, les prixà la consommation ont progressé de 0,4%sur un an en zone euro, contre 0,2% endécembre, un niveau très éloigné de l'ob-jectif d'un peu moins de 2% de la BCE.Surtout, l'inflation menace de rechuter enterritoire négatif, lestée par l'inexorablerecul des prix du pétrole depuis plusieursmois. "Pour rendre la zone euro plus résis-tante, la contribution de tous les domainesde compétences est requise. La BCE estprête à faire sa part", mais "il devient deplus en plus clair que les politiques bud-gétaires devraient soutenir la reprise éco-nomique via des investissements publicset une moindre imposition", a insisté M.Draghi, comme à de nombreuses reprisespar le passé.

Le banquier central a par ailleurs tentéde rassurer sur l'état de santé du secteur

bancaire européen, dont les valeurs bour-sières ont été très malmenées ces derniè-res semaines.

"La chute des valeurs boursières desbanques a été amplifiée par la perceptionque les banques doivent peut-être faireplus pour ajuster leurs modèles d'activitéà l'environnement de faibles taux d'inté-rêts et au renforcement du cadre régle-mentaire engagé depuis la crise" finan-cière de 2008-2009.

Pour autant, le système financier euro-péen est devenu plus résistant, a assuré M.Draghi. "Les banques ont constitué desréserves de capital plus élevées et de meil-leure qualité, elles ont réduit leur endette-ment et amélioré leurs profils de finance-ment. La situation du secteur bancaire estdésormais très différente de ce qu'elleétait en 2012", a-t-il dit.

Kamel A.

Page 12: BONS OFFICES ENTRE TÉHÉRAN ET RIYAD Post La Suisse joue …1107)… · des Affaires EtrangŁres (Øquivalent helvØ-tique du Quai d’Orsay) Didier Burkhalter a dØclarØ que l’am-bassade

Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56%Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56% Alger : Alger : Couverture nuageuse partielleCouverture nuageuse partielle -Max-27°Min-13°-Hum:61%-Max-27°Min-13°-Hum:61% Annaba : Annaba : Couverture nuageuse partielleCouverture nuageuse partielle --Max-Max- 24° Min-13°-Hum:62%24° Min-13°-Hum:62%

6 - LE MAGHREB du 17 Février 2016 RÉGIONSPÉNURIE DU CIMENT

À BOUIRAL'avancement des

chantiers deconstruction

entravéU ne pénurie de ciment a été consta-

tée ces derniers temps dans lawilaya de Bouira entravant ainsi labonne marche des travaux de réalisa-tion de plusieurs projets publics et pri-vés, ont déploré certains entrepreneurschargés des chantiers. Cette pénurie aprovoqué l'arrêt de plusieurs chantiersde logement dans différentes commu-nes de la wilaya et généré une haussevertigineuse des prix du ciment à tra-vers les différents points de vente desmatériaux de construction. En effet, leprix du ciment produit localement adépassé les 1800 dinars le quintal, alorsque pour celui importé a atteint le seuildes 1900 Da/quintal, tandis qu'un quin-tal du ciment dit "Shamel" dépasse les1560 dinars, a-t-on constaté chez lesvendeurs de matériaux de construction.Cette crise qui persiste depuis plusieurssemaines est à l'origine de l'arrêt et desretards que connaissent les travaux deréalisation des chantier de logements,au niveau du nouveau pôle urbain deBouira mais aussi dans les autres sites,où les entreprises réalisatrices se sontplaintes de la rareté de cette matière,selon les professionnels du secteur. "Lapénurie du ciment à Bouira a entravésérieusement l'avancement des travauxdes différents chantiers", a indiqué àl'APS Arezki Harbi, président dubureau local de l'union générale desentrepreneurs algériens (UGEA). Acause de cette "panne technique", lesentrepreneurs de Bouira sont orientésvers les cimenteries de Meftah (Blida)et de Chlef pour s'approvisionner en cematériau de construction, "mais lasituation est difficile puisque même cesdeux cimenteries connaîtront ellesaussi des arrêts", a déploré M. Harbi.Pour la cimenterie de Sour El-Ghozlane(sud de Bouira), à l'arrêt depuis près dedeux mois à cause d'une contraintetechnique, elle devra reprendre la dis-tribution du ciment à partir de diman-che prochain, a expliqué, de son côté, ledirecteur du commerce, AhmedGoumri. "A partir de dimanche pro-chain, la situation retrouvera son coursnormal puisque l'usine de Sour El-Ghozlane reprendra la distribution duciment. Cela contribuera à fournir d'im-portantes quantité pour le marché localet à la baisse des prix qui ont connu unehausse ces dernières semaines", a-t-ilrassuré.

I.N.

SIDI BEL-ABBÈS

Combattre les constructionsillicites

Les constructionsillicites qui constituentune agression contre

les biens de l'Etat et lesdroits des citoyens

"doivent êtrecombattues" et

démolies purement etsimplement, a affirmé

lundi le wali de SidiBel-Abbès, Mohamed

Hattab.

A nimant le forum duquotidien "Ouestinfos", paraissant à

Sidi Bel-Abbès, le chef del'exécutif a déclaré que lespouvoirs publics sont "som-més d'exécuter les décisionsde démolition sans adresser demises en demeure ou recourirà des poursuites judiciaires deceux qui squattent des terresrelevant des Domaines" pour

des constructions illicites etutilisent ainsi la malice pourbénéficier de logementssociaux. "Il faut faire preuvede plus de vigilance et contri-buer tous à l'éradication de tel-les constructions sans permisde construire sur des terrainsaccaparés par des moyens illé-gaux", a martelé le premierresponsable de la wilaya. Touten insistant sur l'impératif

d'impliquer tous les acteurspour lutter contre ce phéno-mène, M. Hattab a appelé lescitoyens à contribuer à ladémarche de l'Etat de résorberl'habitat précaire et indécentqui altère l'esthétique de laville. S'agissant de l'attribu-tion, effectuée dernièrement etconcernant 4.000 logementssociaux, le wali a indiqué quecertains dépassements ont été

relevés concernant la liste desbénéficiaires de logements auniveau des communes deTelagh et Sidi Khaled, souli-gnant que la commission derecours £uvre à assainir la listeet remettre les affectations auxméritants. L'attribution delogements à Ain El Berd,Sfisef et Ras El Ma s'estdéroulée dans des conditionssatisfaisantes et aucun dépas-sement n'a été relevé, s'est féli-cité le wali. L'opération d'attri-bution des logements s'effec-tue en toute transparence enconsultant le fichier nationaldu logement, a affirmé le chefde l'exécutif, avant de signalerque la wilaya de Sidi Bel-Abbès dispose d'un importantprogramme d'habitat de plusde 47.900 logements tous pro-grammes confondus. Un nom-bre, a-t-il dit, qui "donne del'espoir à tous ceux qui atten-dent un logement". R.R.

MOUVEMENT NATIONAL

La contribution des oulémas mise en exergue à Jijel

L a contribution des oulémas de larégion de Jijel dans le mouvementnational et la guerre de libération a

été mise en avant, lundi à Jijel, lors d'unséminaire de deux jours ouvert lundi aucentre culturel islamique Ahmed-Hamani,a-t-on constaté. Initiée par la direction desAffaires religieuses en collaboration avecl'Organisation nationale des enfants dechouhada (ONEC) et l'association locale"Fidélité et continuité culturelle", cettemanifestation a permis de mettre en reliefla participation des oulémas dans le pro-cessus de lutte de libération nationale etd'apporter des éclairages utiles aux cher-cheurs, aux historiens et aux jeunes géné-rations. Plusieurs conférences et commu-nications ont été présentées lors de cetterencontre organisée dans le cadre de lacélébration de la journée nationale duchahid (18 février de chaque année).

Cette manifestation a été égalementmise à profit pour honorer des familles demartyrs de la Révolution. Le rôle des

zaouïas lors des résistances de 1864 et de1871, la place des zaouïas dans les réfor-mes, et les oulémas et la création des éco-les libres et du mouvement associatif ontconstitué les thèmes des principales inter-ventions. La cérémonie inaugurale a étémarquée par la présence du secrétairegénéral de l'ONEC, Tayeb Houari, dusecrétaire général de la wilaya, AhmedKerroum, du directeur des Affaires reli-gieuses ainsi que d'autres responsableslocaux des organisations de chouhada etde moudjahidine. ''Nous ferons laRévolution, même en brulant une allu-mette'', lit-on dans un document d'archi-ves consacré à la vie et à l'�uvre del'Imam-martyr Ahmed Ben Ali Oucief, ditSi Aissa, natif de la région d'El Milia(sud-est de Jijel), connu pour être l'un despremiers partisans convaincus du déclen-chement de la guerre de libération natio-nale dans cette contrée naguère décrétée''zone interdite'' par l'armée d'occupation.

S'agissant du thème inscrit à l'ordre dujour, les conférenciers ont été unanimes àrappeler le rôle ''éminent'' et la contribu-

tion des oulémas de la région de Jijel dansle mouvement national, en débattant,entre autres, autour de l'émergence dumouvement national, de la montée despartis nationalistes, de leur action légaleet clandestine, et de la maturation dumouvement national. Approché par l'APSen marge des travaux de la première jour-née, Abdellatif Sofiane, professeur d'his-toire à l'université Oran 1, a indiqué queles oulémas, les zaouias et les médersas''ont été d'un apport précieux pour forgerl'esprit nationaliste et mobilisateur ducitoyen dans le processus engagé de luttepour le recouvrement de la souveraineténationale, citant à titre d'exemple, lesnoms de Moubarak El Mili etd'Abdelhamid Benbadis, l'homme fort dumouvement.

Une dizaine de communicationsdevaient être présentées lors de cette ren-contre ponctuée par une exposition d'ar-chives de photos du prochain film demémoire signé Ahcène Osmani, "LesLions d'Algérie".

R.R.INTEMPÉRIE A TISSEMSILTPerturbation de la circulation à cause

de la neigeL es fortes chutes de

neige enregistréeslundi dans la wilaya deTissemsilt, ont perturbé lacirculation automobile etprovoqué la fermeture dedeux routes nationales(RN 14 et 19), a-t-onappris auprès du groupe-ment territorial de laGendarmerie nationale.La neige, qui s'est abattuedurant plusieurs heuressur les hauteurs de lawilaya, a été à l'origine dela fermeture de la circula-tion sur le tronçon de laRN 14 reliant Theniet ElHad et la wilaya d'AinDefla, a-t-on indiqué. Des

difficultés du trafic routieront été relevées sur la RN19 dans son tronçonreliant Lazharia et BordjBounaama, a-t-on ajouté.Les services de la direc-tion des travaux publicssoutenus par les servicescommunaux et des agentsde la protection civile ont�uvrés à ouvrir des voiespour la circulation auto-mobile en utilisant deschasse neige, du sel et dugravât. Des chemins dewilaya menant aux com-munes éloignées enregis-trent aussi des difficultésde circulation, de mêmeque les pistes rurales de

l'Ouarsenis dans les com-munes de BordjBounaama, Boukaid,Lazharia, Melaab, SidiSlimane et Beni Chaib, a-t-on appris de la conserva-tion des forêts.

La station régionale demétéorologie d'AinBouchekif (Tiaret) aprévu une persistance deschutes de neige, sur leshauteurs de la wilaya dontl'altitude dépasse 900mètres, à l'instar desmonts de l'Ouarsenis,Bordj Bounaama,Boukaid et El Medad(Theniet El Had).

R.R.

Pensée

LE MAGHREB du 17 Février 2016

Pensée à la mémoire de notre chère etregrettée mère, et s�ur

Razem Fatma Zohra épouse BaliTriste et douloureux fut ce jour du 17février 2014 où tu nous a quittés àjamais, laissant un chagrininconsolable et un vide que nul ne pourra combler. En cette douloureuse circonstance, tes fils, filles,petits-enfants et s�urs et tous ceux qui t'ont connue etaimée prient Dieu le Tout-Puissant de t'accorder SaSainte Miséricorde et t'accueillir en Son Vaste Paradis.

Le président tchèqueMilos Zeman estimeque l'Occident ne doitpas prolonger lessanctions antirusses etqu'il faut les lever dèsà présent et non pasdans l'avenir.

D ans une interview accordée auquotidien russe Izvestia, le prési-dent de la République tchèque

Milos Zeman constate que l'Europechange progressivement sa position surles restrictions antirusses et que les pro-blèmes de l'économie russe tiennent nonpas aux sanctions occidentales, mais plu-tôt à la chute du prix de pétrole.

"Je suis adversaire de n'importe quellessanctions. Les sanctions n'ont jamais aidéen rien� J'ai toujours été contre. Il nefaut pas les prolonger, plus encore: il nefallait pas les introduire. Les sanctions, il

faut les lever dès à présent et non pas dansl'avenir", estime le président tchèque. Il aégalement souligné qu'il fallait patienteret fournir des arguments pour que l'Unioneuropéenne dans son ensemble soit contrela prolongation des sanctions. MilosZeman avait déclaré précédemment quel'attitude envers les sanctions antirusseschangeait graduellement en Europe. Il aégalement signalé que les problèmesactuels de l'économie russe provenaientde la chute des cours du pétrole plutôt quedes sanctions occidentales. Milos Zemans'est rendu à Moscou en mai 2015 pourparticiper à la célébration du 70e anniver-saire de la victoire sur le nazisme.Pendant cette visite, il a été reçu par leprésident de Russie Vladimir Poutine. Enoutre, les deux présidents ont tenus desnégociations au début d'octobre 2015, àPékin, où ils ont participé aux cérémoniesà l'occasion du 70e anniversaire de la finde la Seconde Guerre mondiale.

Les relations entre la Russie etl'Occident se sont dégradées en raison dela situation en Ukraine. Fin juillet 2014,l'Union européenne et les Etats-Unis ontétendu des sanctions ciblées contre certai-

nes personnes physiques russes à des res-trictions imposées à des secteurs entiersde l'économie russe. La Russie a alorsintroduit un embargo alimentaire contreles pays l'ayant frappée de sanctions. Enjuin 2015, la Russie a prolongé cetembargo jusqu'au 5 août 2016 en repré-sailles à la prolongation des sanctions.

TRUMP SE DIT CAPABLE DERENOUER LES LIENS

Les autres candidats du Parti républi-cain - Ted Cruz et Marco Rubio - "ne peu-vent pas conclure d'accords, ce sont despoliticiens", a déclaré le milliardaire aucours d'une conférence de presse enCaroline du Sud. Le candidat à la prési-dentielle américaine Donald Trump croit,contrairement à ses rivaux républicains,qu'il sera capable de construire des rela-tions entre les Etats-Unis et la Russie à latête de l'Etat. "Je me tenais (aux débats) àcôté de Rubio; il semblait de sortir d'unepiscine. Il était tout mouillé. Il ne peut pasrésister à la pression� Je ne vois pas cethomme en train de mener des négocia-tions avec Poutine, comme je vois cethomme ici", s'est-il exprimé au coursd'une conférence de presse dans l'EtatCaroline du Sud, se pointant du doigt lui-même. "Voulez-vous de bons accordspour le pays (Etats-Unis)? Voulez-vousdes accords avec la Russie? Ils (Cruz etRubio) ne peuvent pas conclure desaccords, ce sont des politiciens", a-t-ilajouté. Précédemment, Donald Trumps'est déclaré prêt à approfondir les rela-tions avec la Russie. Saluant cette inten-tion, le président russe Vladimir Poutine aqualifié le candidat de "leader absolu dudébat présidentiel". En retour, M. Trump aavoué qu'il considérait comme un hon-neur les paroles du président russe et aconfirmé la nécessité d'une coopérationplus large. L'actuel président américainBarack Obama termine son deuxième etdernier mandat et quittera la MaisonBlanche en janvier 2017. Le milliardaire

américain Donald Trump est l'un des can-didats les plus controversés mais aussil'un des plus populaires de la présiden-tielle 2016. Chez les républicains, Trumpest en tête en Caroline du Sud avec unelongue avance sur ses rivaux. Mais lavéritable épreuve attend le milliardaire le1er mars, quand voteront plusieurs Etatsdu sud des USA où son principal concur-rent, Ted Cruz, sénateur du Texas, bénéfi-cie du plus grand soutien.

Nawal Z.

LE MAGHREB du 17 Février 2016 - 19INTERNATIONAL

ELECTIONSAMÉRICAINES

George W. Bush:Jeb, un présidentdont la main netremblera pas

L' ancien président américain GeorgeW. Bush a fait pour la première fois

campagne pour son frère Jeb, candidataux primaires républicaines en vue de laprésidentielle, assurant qu'il avait le tem-pérament d'un chef d'Etat. J'ai vu Jeb enaction. Sa main ne tremble pas lorsqu'ilest confronté à l'imprévu, a déclaréGeorge W. Bush à propos de son frèrecadet, qui espère que la primaire desamedi en Caroline du Sud le replacera aucoeur de la course, après sa quatrièmeplace dans le New Hampshire. L'ex-prési-dent a également appelé les Américains àne pas élire le milliardaire Donald Trumptoujours en tête des sondages dans cetEtat, où les six candidats républicains fonten ce moment campagne. Je comprendsque les Américains éprouvent colère etfrustration, mais nous n'avons pas besoindans le Bureau ovale de quelqu'un quireflète et attise notre frustration, a lancéGeorge W. Bush devant quelque 3 000militants, une affluence rarement atteintelors d'un meeting de Jeb Bush depuis lelancement de sa campagne en juin dernier.

L'ancien président américain a étéaccueilli en héros en Caroline du Sud. En2000, George W. Bush avait remporté laprimaire avec 53% des voix dans cet Etatconservateur de l'est des Etats-Unis, quicompte une forte population militaire etbeaucoup d'électeurs chrétiens évangéli-ques. La présidence est un travail sérieuxqui nécessite un jugement solide et debonnes idées, a poursuivi l'ex-présidentlundi, assurant dans un discours policé,que son frère était le candidat républicainqui peut gagner en novembre.

Quelques participants ont clairementadmis qu'ils ne s'étaient pas déplacés pourentendre l'ex-gouverneur de Floride maisl'ancien président venu prêter main forte àson jeune frère.

Réagissant lundi à ce soutien présiden-tiel au jeune Bush, Donald Trump a lancéde nouvelles invectives à l'adresse de sesrivaux, s'en prenant à George W. Bush quiétait à la tête des Etats-Unis le jour desattentats du 11 septembre.

Alors vous l'avez eu ! Vous avez eu laguerre, cette grosse erreur. Je pense quepeu de gens estiment que la guerre en Iraka été positive, a lancé Trump lors d'uneconférence de presse lundi.

Jeb Bush, a quant à lui, argué que lesAméricains voulaient une personne expé-rimentée à la tête du pays surtout lorsqu'ils'agit de sécurité nationale. Qui sera cettemain ferme pour nous protéger ? a-t-il dit.

Une électrice de Caroline du Sud,Wendy Johnson, une mère de famille de44 ans, s'est déclarée de plus en plus las-sée par Donald Trump, estimant que JebBush est un type bien. Je me demandeseulement s'il a en lui la même flammeque son frère avait, a-t-elle dit.

Ikram A.

RUSSIE

LLee pprrééssiiddeenntt ttcchhèèqquuee ppllaaiiddee llaa lleevvééeeddeess ssaannccttiioonnss aannttiirruusssseess

FRANCE

Face à la polémique, Fabius renonceà la présidence de la COP21

P renant acte de la polémique crééepar sa volonté de cumuler prési-dence du Conseil constitutionnel et

de la COP21, l'ex-ministre des Affairesétrangères Laurent Fabius a jeté l'épongelundi soir en renonçant à suivre le dossierclimat, grand succès de son passage auQuai d'Orsay. Sa décision, prise dans lajournée, il l'a annoncée dans une lettre àFrançois Hollande, laissant ainsi le champlibre au successeur que le chef de l'Etatpourrait décider de nommer. La ministrede l'Environnement Ségolène Royal, qui avu son portefeuille élargi la semaine der-nière aux Relations internationales sur leclimat, avait estimé vendredi qu'il fallaitclarifier les règles du jeu concernant ledouble rôle auquel M. Fabius aspirait.Vous m'avez fait l'honneur de me pressen-tir pour présider le Conseil constitutionnelet je vous en remercie vivement. A monsens, il n'existe pas d'incompatibilité avecla présidence de la dernière phase de laCOP21, écrit lundi soir l'intéressé dansson courrier à M. Hollande. Pour autant,compte tenu du début de polémiqueinterne sur ce sujet, je juge préférable devous remettre mon mandat de présidentde la COP, ajoute-t-il. M. Fabius a consi-déré que ni la présidence de la COP ni laprésidence du Conseil constitutionnel neméritaient ce degré de polémique, expli-que-t-on dans son entourage.Profondément attaché à cette grande

cause (du climat, NDLR), j'espère que lamise en �uvre de l'accord historique deParis connaîtra le même succès que sonadoption, conclut dans sa lettre M.Fabius, qui avait été élu le 30 novembre2015 à la conférence climat du Bourget,par acclamation des délégués de 195pays.

La France doit passer le relais auMaroc en novembre pour la COP22 deMarrakech, qui doit commencer à concré-tiser les grands principes de l'accord mon-dial contre le réchauffement planétaire,obtenu à Paris sous égide l'ONU. Le pré-sident de la COP21 aura pour missiond'accompagner la mise en application dece pacte. D'ici Marrakech, quelques ren-dez-vous formels sont prévus, notammentle lancement de la signature de l'accord àl'ONU à New York le 22 avril. Au jour lejour, c'est notamment Laurence Tubiana,cheville ouvrière de l'accord de Paris, quidevra en assurer le suivi. Aux yeux de M.Fabius, il n'y avait pas d'impossibilitépour lui ni en terme juridique ni d'emploidu temps, car cette fonction bénévole ettemporaire ne relève pas de la fonctionpublique, secteur interdit aux membres duConseil constitutionnel. Lors de sa passa-tion de pouvoir au Quai d'Orsay vendredi,interrogé sur son intention de garder unbureau pour la présidence de la COP, ilavait répondu sans ciller : Un bureau' Oui,sûrement.

'INIMAGINABLE' Mais la polémique n'avait cessé d'enfler

au sein même du gouvernement. Pour MmeRoyal, une rivale politique de longue date,il fallait clarifier les règles du jeu (...) pourque nos homologues à l'échelle planétairepuissent être au clair sur les procédures quiseront suivies, avait-elle dit, à la fin d'uneréunion à Paris des ministres européens del'Environnement sur les suites de laCOP21. Lundi, un autre membre du gou-vernement, le secrétaire d'Etat à laRecherche Thierry Mandon, avait jugé ini-maginable qu'il puisse présider les deuxentités : Le Conseil constitutionnel, c'estau-dessus de tous les pouvoirs, ça ne peutpas avoir des missions qui relèvent de l'exé-cutif, avait-il estimé.

Les constitutionnalistes étaient partagés,exprimant quelques doutes. C'est une fonc-tion un peu mystérieuse (président de laCOP), il faut une vraie réflexion juridic-tionnelle, disait Frédéric Rolin, professeurde droit public à Paris-Sud, rappelant qu'en2013, la loi sur la transparence de la viepublique a encore restreint le cumul de pos-tes pour les membres du Conseil. C'est leConseil constitutionnel qui va décider horsla présence de l'intéressé, avait affirmé l'ac-tuel président de cette instance, Jean-LouisDebré, qui avait laissé entendre que cecumul était impossible au regard des exem-ples passés.

I.A.

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AFRIQUE20 - LE MAGHREB du 17 Février 2016

RD-CONGOLa réforme duCode minierreportéeL e gouvernement congolais

affirme ne pas avoir cédé auxpressions de l'industrie minière etmaintient son projet de révision duCode minier, attendue par les ONGcomme par les populations.

La République démocratique duCongo, cinquième producteur mondialde cuivre et premier producteur decobalt de la planète, reste déterminée àréformer sa législation minière et àfaire accepter aux entreprises du sec-teur la perte de certains avantages fis-caux. C'est le message que les autori-tés de Kinshasa souhaitent faire enten-dre, après une semaine de communica-tion brouillée.

Adopté en 2002 et faisant l'objetd'un projet de révision depuis plu-sieurs années, le Code minier de laRépublique démocratique du Congorestera finalement en application...encore quelque temps. Après avoirannoncé mercredi dernier son inten-tion d'abandonner le projet, durant leforum Mining Indaba organisé au Capet dédié à l'industrie minière, les auto-rités congolaises veulent clarifier lasituation. " La révision " du Codeminier de 2002 est " un principe retenupar le gouvernement ", a déclaré àl'AFP Valery Mukasa, directeur decabinet du ministre des Mines congo-lais, Martin Kabwelulu. Mukasa a faitcette déclaration pour dissiper un "malentendu " autour de propos tenuspar M. Kabwelulu mercredi lors d'uneconférence minière au Cap (Afriquedu Sud). Le ministre congolais y avaitdéclaré en substance qu'en l'absencede vote au Parlement sur une nouvelleloi minière, le Code minier de 2002reste celui qui s'applique en RDC. Cesparoles plutôt anodines ont été inter-prétées par certains comme l'annoncede l'abandon d'une réforme à laquellele gouvernement travaille depuis qua-tre ans. Quelques heures après la pré-sentation de M. Kabwelulu au Cap, lepatronat congolais publiait un commu-niqué se réjouissant que le gouverne-ment ait " renoncé " à son projet.

BURUNDIDes attaques à lagrenade àBujumburaA u moins un enfant a été tué et 30

autres personnes blessées lundimatin dans des attaques à la grenadesurvenues dans quatre endroits diffé-rents de Bujumbura, capitale duBurundi, a confirmé le ministre burun-dais de la Sécurité Publique, AlainGuillaume Bunyoni. "Nous déploronsenviron 30 blessés, dont la majorité estfaite de femmes et d'enfants. Et parmices blessés, il y a un enfant qui a renduson âme", a déclaré à la presse M.Bunyoni.

La police a saisi une moto utiliséepar les malfaiteurs et plusieurs autresobjets. Une personne a été arrêtée pourraison d'enquête.

M. Bunyoni a indiqué que les for-ces de l'ordre ont pris les mesures qu'ilfaut pour traquer et mettre hors d'étatde nuire les terroristes.

Il a demandé à la population deBujumbura de continuer à collaboreravec les forces de l'ordre à travers lescomités mixtes de sécurité.

Le Burundi traverse une crise poli-tico-sécuritaire depuis fin avril 2015,sur fond de processus électoral. Latroisième candidature du présidentPierre Nkurunziza à la présidentielle,rejetée par l'opposition, a entraîné unevague de manifestations, des violenceset même un coup d'Etat avorté.

GUINÉE

Une grève générale paralyseConakry

Rues vides,bureaux,

commerces etbanques fermés:

Conakry etd'autres localités

en Guinéeavaient lundi des

allures de villesmortes au

premier jourd'une grève

généraleillimitée à l'appel

des syndicatspour une série

derevendications,

selon desjournalistes de

l'AFP et destémoins.

A travers le pays, "lagrève est suivie à100%, il n'y a rien à

dire", a affirmé à l'AFPLouis Mbemba Soumah,secrétaire général del'Union syndicale des tra-vailleurs de Guinée(USTG), une des coalitionsayant appelé à l'arrêt detravail, avec laConfédération nationaledes travailleurs de Guinée(CNTG, la plus importantedu pays).

Ces centrales syndicalesexigent notamment labaisse des prix des carbu-rants et la satisfaction derevendications salariales.

Un déploiement policierimportant était visible àtravers la capitale, notam-ment sur les grands boule-vards et devant des écoleset universités, publiquescomme privées, qui n'ontpas ouvert lundi, a constaté

le journaliste de l'AFP.De même source, les

routes de Conakry, habi-tuées à une intense circula-tion avec de fréquentsembouteillages, étaientdésertées par les véhicules.

Dans les hôpitauxpublic, un service mini-mum obligatoire étaitobservé, selon des syndi-cats du secteur de la Santé.

Les banques étaient fer-mées, comme les bouti-ques, commerces et mar-chés, dont celui de Madina,le poumon économique dela capitale, en banlieue.Seules quelques stations-services fonctionnaientdans le centre-ville.Certains axes, notammentceux menant de la banlieueau centre-ville, étaient fer-més à la circulation pourles rares automobilistes quiont tenté de s'y rendre.

Les transports en com-mun étaient également àl'arrêt, tant sur le réseaunational qu'international, aindiqué Amadou Bah, chefde ligne à la gare routièrede Bambéto (banlieue).

"Tant que nos patronsn'ordonnent pas l'ouverturede la gare, aucun véhiculene partira d'ici, ni pour l'in-

térieur du pays ni pour lespays voisins", a-t-ilaffirmé.

A l'intérieur du pays, lamême paralysie des activi-tés était observée dans plu-sieurs grandes villes,notamment Kankan (est),N'Zérékoré (sud), Labé(nord), Mamou (centre) etBoké (nord-ouest), ontindiqué à l'AFP des habi-tants joints par téléphonedepuis Conakry.

"Nous avons fait despropositions, nous atten-dons du gouvernement descontre-propositions", aaffirmé Mamadi Mansaré,porte-parole des centralessyndicales, à un vidéastede l'AFP.

"La levée de la grèvedépendra du gouverne-ment. Nous sommes trèsclairs. (...) S'il faut serrer laceinture, que chacun serrela ceinture" et que "l'Etatbaisse son train de vie, aajouté M. Mansaré.

Le porte-parole du gou-vernement, le ministreAlbert Damantang Camara,a invité les grévistes àprendre en compte les dif-ficultés économiques de laGuinée, un des trois paysouest-africains les plus

éprouvés par la récenteépidémie d'Ebola.

"Arrêter le travail, c'estne pas permettre encoreune fois à notre économied'assurer sa résilienceaprès les deux années trèsdifficiles que nous venonsde vivre qui sont dues à lacrise Ebola et à la réces-sion économique qu'elle aengendrée", a déclaré M.Camara à l'AFP.

"En l'état actuel de nosfinances, nous ne pouvonspas nous permettre de per-dre le peu de recettes quenous avons et qui sontconstituées par la taxe surles produits pétroliers",d'autant qu'en raisond'Ebola, "les investisse-ments ont été ralentis", a-t-il dit.

La Guinée est sortie le29 décembre de cette épi-démie, apparue fin 2013dans le sud du pays et quis'est ensuite étendue à desEtats voisins. En deux ans,la flambée a fait plus de11.300 morts pour quelque28.000 cas recensés, essen-tiellement en Guinée, enSierra Leone et au Liberia,d'après l'Organisationmondiale de la Santé(OMS).

TCHAD

Une manifestation contre l'agressionsexuelle

P lusieurs centaines de jeunesTchadiens ont manifesté àN'Djamena, lundi 15 février,

contre le viol présumé d'une jeune fillede 17 ans, Zouhoura, dont les images ontété diffusées sur les réseaux sociaux. Lamanifestation, dispersée par la policeanti-émeutes, aurait fait un mort.

L'affaire a suscité beaucoup d'émo-tion au Tchad où le viol reste un sujettabou. Au petit matin du 13 février,l'adolescente, " accompagnée d'uneamie, se rendait au lycée lorsqu'elle a étéenlevée par sept hommes, cinq en voitu-res et deux en moto, raconte Mamie, sagrande s�ur de 23 ans. " Deux des jeu-nes étaient dans le même lycée qu'elle.

Les garçons lui ont dit qu'elle a été enle-vée parce qu'elle ne leur disait pas bon-jour. Même avant la séquestration, elleavait peur d'eux parce qu'ils passaientleur temps à tabasser les filles. C'est sûr,ce n'est pas la première à qui cela arrivemais nous voulons qu'elle soit la der-nière ", martèle-t-elle. " Les fils desgénéraux de l'armée "

La famille, alertée par la copine deZouhoura se met alors à sa recherche. Envain. Leur fille ne rentrera que le soir,vers 19 heures, heure locale. Elle racontealors à ses proches son calvaire. " Mas�ur nous a dit qu'elle a été emmenéedans une maison loin du centre-ville,dans le quartier de Ginedor. Deux d'entre

eux avaient le visage caché mais elle apu identifier les autres agresseurs. Ellenous a dit qu'ils étaient les fils des géné-raux de l'armée et qu'ils l'ont tabassée etdénudée. Ils ont ensuite pris des photosd'elle et ont menacé de publier les ima-ges sur Facebook si elle les dénonçait ",témoigne Mamie qui nie l'accusationd'agression sexuelle dont parlent lesmédias et les réseaux sociaux.

" Elle n'a pas été touchée, elle restevierge, mais je considère que ce qu'ils luiont fait est pire que le viol. Aujourd'hui,ses photos nues circulent partout surInternet ", poursuit sa s�ur, émue auxlarmes. Nous vivons dans un pays où lajustice n'existe pas.

LE MAGHREB du 17 Février 2016 - 5NATIONRAPPROCHEMENT DE L'ADMINISTRATION DU CITOYEN

La décentralisation est une réalité palpable

La décentralisation et lerapprochement de l'ad-ministration du citoyensont aujourd'hui uneréalité palpable, aaffirmé, à Tamanrasset,le ministre de l'Intérieuret des Collectivitéslocales, NoureddineBedoui.

"L a décentralisationet le rapproche-ment de l'adminis-

tration du citoyen sont devenusune réalité palpable, facilitant letraitement des différentes affai-res du citoyen avec l'administra-tion publique", a indiqué leministre, lors de l'inspection ducentre de délivrance des docu-ments biométriques, situé à lacité El-Wiam (Concorde).

Les candidats aux examensdu baccalauréat sont prioritairesdans la délivrance de la carted'identité nationale biométrique,a ajouté M. Bedoui en souli-gnant que les walis ont été ins-truits de coordonner avec lesdirections de l'éducation auniveau des wilayas pour enta-mer cette opération.

"Un million de cartes natio-nales biométriques seront déli-vrées à l�échelle nationaledurant l'année 2016", a-t-ilajouté dans le même contexte.

Lors de son inspection desservices de ce centre, le ministrea écouté un exposé sur l'opéra-tion de numérisation en cours auniveau des collectivités localeset qui a ciblé jusqu'ici les com-munes d'Abalessa, In-M'guel,Ideles et Foggaret-Ezzoua, enattendant sa généralisation auxautres communes de la wilaya.

Occupant une surface de 825m2 bâtis, ce centre, chargé de ladélivrance des documents offi-ciels sécurisés (passeports etcartes d'identité nationale bio-métriques), est composé de deuxétages renfermant huit bureauxréservés aux opérations de déli-vrance des documents biométri-ques précités et une salle d'at-tente, selon la fiche technique

du projet. Le second étage, quiest dédié aux services de la cartegrise et autres documents, com-porte quatre bureaux, une salled'attente et une autre d'archives.

Le ministre de l'Intérieur aauparavant visité le chantierd'une laiterie privée, d'une pro-duction prévisionnelle de40.000 l/j de lait, dont une partiede lait de chamelle, susceptiblede générer, une fois opération-nelle en mars prochain, plus de90 emplois.

Sur site, M. Bedoui a écoutédes explications sur la situationde l'investissement dans lawilaya, avant d'insister sur lenécessaire accompagnement desinvestisseurs dans la filière de laproduction de lait et d'exhorterles parties concernées à la vul-garisation des avantages préco-nisés par les pouvoirs publicspour encourager l'investisse-ment et attirer els promoteursvers cette wilaya aux importan-tes potentialités, dans les domai-nes de l'agriculture et de l'éle-

vage notamment.Poursuivant sa visite de tra-

vail dans la wilaya, M. Bedoui ainspecté un chantier de réalisa-tion de 1.000 places pédagogi-ques et autant de lits, relevant dusecteur de l'enseignement supé-rieur, et a assuré que la concréti-sation des programmes retenuspour les secteurs de l'enseigne-ment supérieur, de l'éducationnationale, de la formation pro-fessionnelle, ainsi que tous lesprojets à caractère social, estune question irréversible.

Le projet, qui contribuera aurenforcement des structuressociopédagogiques du secteur,sera réceptionné en 2017,sachant que le projet de 1.000lits englobe d'autres structures,dont un réfectoire et une sallepolyvalente.

La délégation ministérielles'est, en outre, enquise du projetde réalisation d'une école depolice au chef-lieu de wilaya deTamanrasset, réalisée pour uncoût de 662 millions DA et

dotée de différentes structures.La piscine semi-olympique

en cours de réalisation au quar-tier Adriène, d'un coût de 340millions DA (réalisation et équi-pement), a également été visitépar le ministre de l'intérieur quia procédé, au niveau du mêmequartier, à l'inauguration d'unesalle omnisports de 500 placesréalisée pour un cout de 203millions DA au titre du pro-gramme complémentaire desoutien à la croissance.

M. Bedoui a indiqué, à cetteoccasion, que l'Etat a tenu sesengagements de fournir lesstructures sportives nécessairesqu'il appartient aujourd'hui auxdiplômés des instituts sportifsspécialisés d'assurer l'encadre-ment.

Le ministre a, dans le mêmecontexte, mis en exergue l'im-portance du rôle attendu desassociations et de la sociétécivile dans la concrétisation decette approche participativeimpliquant l'ensemble dans lapréservation de ces acquis.

Au terme de la première jour-née de sa visite dans la wilayade Tamanrasset, le ministre aprésidé une rencontre avec lasociété civile, au cours delaquelle il a mis en exergue l'ef-fort de développement, dans dif-férents domaines, consenti danscette wilaya, notamment enmatière de dotation en eau pota-ble et d'électrification, souli-gnant la détermination des pou-voirs public à y promouvoir l'in-vestissement économique et àréunir les conditions de quié-tude.

La rencontre a été une occa-sion aussi de soulever au minis-tre une série de préoccupationsde la population locale, qui sesont articulées notammentautour du développement duréseau routier, surtout en zonesfrontalières, ainsi qu'à la promo-tion de l'emploi et des presta-tions de santé et au renforce-ment de l'activité agricole.

L.D.

L ors d'une rencontre sur l'enrichisse-ment de l'arrêté du 27 décembre2015 portant création, organisation

et fonctionnement de l'équipe des soins àdomicile les responsables des établisse-ments de santé de proximité de la wilayad'Alger, chargés des soins à domicile, ontsouligné lundi la nécessité d'améliorer lesprestations prodiguées aux bénéficiaires dece type de soins, à travers l'enrichissementde l'arrêté relatif à cette prestation.

Les représentants des établissementsconcernés ont indiqué lors de ce rendez-vous, que ce texte "n'a pas défini avec préci-sion la mission du personnel soignantchargé de ce type de soins et son champsd'intervention", ce qui nécessite "le rajoutde nouvelles propositions afin d'assurer desprestations de qualité aux patients concernéspar ces soins".

A cet effet, le Directeur de santé de lawilaya d'Alger, Mohamed Merani a affirmé

que 10 établissements de proximité assu-raient les soins à domicile "au profit de 238patients, majoritairement des personnesâgées".

Pour sa part, le représentant de l'établis-sement de santé de proximité de Bouzareaha insisté sur l'importance de "doter l'équipeparamédicale d'un psychologue, d'un spé-cialiste en rééducation fonctionnelle etd'une assistante sociale".

Le représentant de l'établissement desanté de proximité de Reghaia a proposé "dedésigner un médecin généraliste qui serachargé du suivi du dossier du patient et quifournira les informations nécessaires à ladirection de la santé, qui se chargera à sontour de l'évaluation trimestrielle de l'opéra-tion en vue d'améliorer ce type de presta-tions".

Dans ce contexte, et quant a elle, lareprésentante de l'établissement de santé deproximité de Bordj El Kiffan a appelé à éla-

borer "une liste de prestations à inclure dansles soins à domicile, en excluant les urgen-ces médicales et celles relatives aux mala-dies lourdes".

Il a également été question du "nombreinsuffisant du personnel paramédical chargédes soins à domicile, principal maillon de lachaîne des

Les intervenants ont appelé à la création"d'une instance de coordination de tous lesétablissements assurant les soins à domicile,outre le numéro vert pour faciliter la com-munication et lever les obstacles qui entra-vent cette opération".

Les soins à domicile s'inscrivent dans lecadre des prestations médicales lancées parle ministère de la santé, de la population etde la réforme hospitalière, après la publica-tion d'un arrêté au profit des personnesâgées, des personnes handicapées et descatégories sociales à mobilité réduite.

Morad N.

SOINS À DOMICILE

Améliorer les prestations prodiguées aux patients

POUR DES CADRES,AGENTS ET RETRAITÉS DE LA

SÛRETÉ NATIONALE Le général major

Hamel a procédé àla remise des clés

de logements à leurprofit

L e Directeur général de lasûreté nationale le généralmajor Abdelghani Hamel a

procédé lundi à Alger à la remisedes clés de 70 logements sociauxparticipatifs (LSP) au profit descadres, agents et retraités de lasûreté nationale dans la communede Ain Benian. Le général majorHamel a également procédé encompagnie du wali d'AlgerAbdelkader Zoukh à l'inaugurationde plusieurs infrastructures sporti-ves dans la forêt de Bainem avantde baptiser le centre nationalmédico-social (Ex-villa Magnon)du nom du défunt moudjahid OmarHarraig (décédé en mai 1982) qui aoccupé le poste d'administrateur àla Mutualité générale de la Sûreténationale jusqu'en 1971. Le CNMSemploie 218 fonctionnaires dont121 médecins, 49 agents paramédi-caux et 48 agents administratifs. Audépartement régional Finances etEquipement dans la commune deBachdjarrah, le général majorHamel a inauguré une salle omni-sports et deux ateliers de confectiond'uniformes et d'emballage de repasindividuels pour les éléments de lapolice en mission. Le directeur del'administration générale de lasûreté nationale Mohamed SifiEnnoui a précisé que les structuresinaugurées entrent dans le cadredes "mesures visant à améliorer laprise en charge socio-profession-nelle des fonctionnaires de la sûreténationale". Le directeur de la santé,de l'action sociale et des sports dela Sûreté nationale BoubkeurBouhamed a souligné pour sa partque les projets de logements encours de réalisation au profit desfonctionnaires de la sûreté natio-nale devront "renforcer la prise encharge du volet social des agents dela sûreté nationale et leur permettred'assurer une meilleure sauvegardede la sécurité du pays et une meil-leure protection du citoyen". R.N.

ALGERPlus de 95 expo-sants au SIPHAL

2016Quatre-vingt-quinze (95) expo-

sants dont 70 représentant l'indus-trie pharmaceutique locale pren-nent part au 10ème Salon interna-tional de la pharmacie et de la para-pharmacie (SIPHAL) prévu du 18au 20 février au Palais des exposi-tions (Safex-Alger), a-t-on apprisauprès des organisateurs.L'évènement qui devrait accueillirplus de 4 000 visiteurs se tiendrasous le thème "Le pharmacien,acteur environnemental citoyen etsolidaire".

Les interventions prévues lorsde ce rendez-vous qui se veut unespace d'échange d'expériences,idées et innovations dans ledomaine de l'industrie pharmaceu-tique, s'articuleront autour de l'en-vironnement notamment la gestiondes déchets engendrés par l'indus-trie pharmaceutique. Les partici-pants évoqueront, lors de tablesrondes, les entraves auxquelles lesecteur de la santé fait face enAlgérie ainsi que les innovationsenregistrées dans ce domaine.

R.N.

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LE MAGHREB du 17 Février 2016 - 21SPORTSJO-2016 (PRÉPARATION)

Algérie-Palestine : plus qu'unmatch amical

La sélectionolympique

algérienne defootball effectuera

aujourd�hui sapremière sortie

depuis la CAN-2015en donnant laréplique à son

homologuepalestinienne dans

un match amicalhistorique au stade

5-Juillet (Alger,17h00), sur lequelmise énormémentle driver national,

le Suisse Pierre-André Schürmann.

O utre le caractère sym-bolique de la rencon-tre, il s'agira pour les

Verts de débuter les prépara-tifs des jeux Olympiques de2016 (JO-2016) pour lesquelsils sont qualifiés pour ladeuxième fois de l'histoiregrâce à leur statut de vice-

champions d'Afrique qu'ilsont acquis lors du rendez-vous continental abrité par leSénégal du 28 novembre au12 décembre.

En tout cas, le sélection-neur national prend très ausérieux l'adversaire du jour,sur lequel d'ailleurs il s'esttrès bien renseigné. "J'ai suiviun peu le parcours de la sélec-tion palestinienne, c'est uneéquipe joueuse", a déclarérécemment le techniciensuisse sur le site officiel de laFédération algérienne de foot-

ball (FAF)."Le président de la FAF

(Mohamed Raouraoua, ndlr)m'a demandé de prendre cerendez-vous qui intervient unpeu tôt par rapport à notre pla-nification pour les JO et j'aiaccepté, vu l'estime desAlgériens pour lesPalestiniens", a-t-il ajouté. Lecoach des Verts a souhaité aupassage qu'il y ait une grandeaffluence pour l'occasion àmême de motiver davantageles siens en vue desOlympiades, surtout après

avoir fait sensation en terresénégalaise. Pour la rencontreface à la Palestine,Schürmann a retenu le mêmeeffectif ou presque qui a dis-puté la CAN. Les deux nou-veautés sont le gardien de butdu RC Arbaâ, Merbah et soncoéquipier attaquant dans lemême club, Bakir.

"C'est un moment impor-tant avant notre grosse prépa-ration pour les JO. Nosjoueurs vont se retrouver etjouer un match solide. Notreobjectif est d'avoir des matchsamicaux internationaux à cha-que date FIFA", a conclu lecoach helvétique. Quant àl'entraîneur algérien del'équipe palestinienne,Noureddine Ould Ali, ilassure que ce match "amicalet fraternel" est "important"pour sa sélection dans le cadrede la préparation des deuxprochaines sorties face auxEmirats arabes unis et Timor-Leste, comptant pour les qua-lifications du Mondial-2018.

Et pour que la fête soittotale, les organisateurs dumatch ont invité les familleset décidé que l'entrée au stadesoit gratuite, une manièred'assurer une présence mas-sive des supporters.

SOULIER D'OR

Slimani dans le Top 10L' international algérien, Islam

Slimani, figure dans le Top 10des meilleurs buteurs des

grands championnats européens de foot-ball où la course pour le soulier d'or estrelancée après le triplé de l'attaquant duFC Barcelone, Luis Suarez dans les boisde Celta Vigo le week-end dans le cadrede la Liga espagnole. Slimani a réalisé undoublé, son quatrième cette saison, contri-buant dans la victoire en déplacement de

son équipe Sporting Lisbonne face auNacional Madeira, en championnat portu-gais. Il porte à 18 son capital but cette sai-son. Pour sa part, Suarez (23 buts) est dés-ormais devancé d'une seule unité par lepremier au classement, l'ArgentinGonzalo Higuan, auteur de 24 buts avecson équipe Naples, dauphin du champion-nat italien. Le joueur du club catalan par-tage la deuxième place en compagnie del'attaquant brésilien de Benfica (Portugal)

Jonas Jonsavic, alors que le PortugaisCristiano Ronaldo (Real Madrid) est qua-trième avec 21 réalisations, soit la mêmemoisson jusque-là de l'attaquant polonaisdu Bayern Munich, Robert Livandovski.

Derrière les deux joueurs vient leGabonais de Dortmund, EmricObamyang qui compte 20 buts, talonné deprès par Karim Benzema (Real Madrid) etJimy Vardi (Leicester City) avec 19 cha-cun.

ATP MARSEILLEMarseille s'est offert

un tableau digned'un 500

L e tournoi provençal s'est offert unremarquable plateau cette année, avec

trois membres du Top 10, dont StanWawrinka et 7 des 17 premiers du classe-ment ATP. De quoi promettre une bellesemaine sur la Canebière. Deux semainesaprès Montpellier, le barnum ATP revienttrainer ses guêtres dans le Sud de la France,cette fois du côté de Marseille. Et le tournoiphocéen a beau n'être estampillé que 250, laplus petite catégorie de tournoi, il offre unplateau d'un calibre assez remarquable. Surle papier, il est nettement plus charnu que letournoi de Rotterdam la semaine dernière,pourtant catalogué ATP 500, et dont le clas-sement moyen des pensionnaires du derniercarré était 36e. Il serait étonnant que ce nom-bre ne soit pas sensiblement moins élevésamedi à Marseille... Le tableau provençalest même un peu plus relevé que celui de Riode Janeiro, également au menu cettesemaine. Comme Rotterdam, le tournoicarioca est pourtant un ATP 500. Il proposetrois joueurs du Top 10 (Nadal, Ferrer,Tsonga). Comme Marseille, avec StanWawrinka, Tomas Berdych et RichardGasquet. 7 des 17 meilleurs joueurs dumonde sont sur la Canebière et la tête desérie numéro 8 du tournoi, Benoît Paire,pointe au 22e rang à l'ATP. A Rio, elle est 10crans plus loin (Thomaz Bellucci, 32e). LesBleus en quête d'un 7e titre en 11 ans Jean-François Caujolle, le patron de l'Open 13, adonc de bonnes raisons de se réjouir, et lepublic marseillais a de bonnes chances de serégaler, sous réserve de forfait de dernièreminute, la crainte de tout organisateur. StanWawrinka, pour sa rentrée après son élimina-tion en quarts de finale de l'Open d'Australie,sera à la fois la principale tête d'affiche et lefavori numéro un. Les quatre principauxcadres du tableau (Wawrinka, donc, ainsique Berdych, Gasquet et Cilic) sont dispen-sés du premier tour et entreront directementen huitièmes de finale. Comme souvent, lesFrançais seront bien représentés (Gasquet,Simon, Monfils, Paire�) mais vu lecontexte relevé, ajouter un 7e titre en 11 anss'annonce complexe. Même parmi les non-têtes de série, on retrouve quelques sacrésclients potentiels comme Nick Kyrgios ou lejeune Allemand Alexander Zverev, en pleineascension en ce début de saison et qui à 18ans vient d'atteindre son meilleur classement(56e). Lundi, Benoît Paire sera la seule têtede série à entrer en lice. L'Avignonnais, trèsdécevant ces derniers temps, sera opposé àl'Italien Simone Bolelli.

FIFA

Après huit heures d'audition, Platini est sorti"content"

A l'issue d'une audition deplus de 8 heures, MichelPlatini s'est dit "content

de la manière dont ça s'étaitpassé". Le président de l'UEFAconteste sa suspension de huitans de toute fonction liée aufootball devant la commission derecours de la Fifa à Zurich.Michel Platini, président del'UEFA, a contesté lundi "l'injus-tice" de sa suspension de huit ansde toute fonction liée au footballlors d'une audience-marathon deprès de huit heures et demiedevant la commission de recoursde la FIFA à Zurich. L'auditiondu Français sera suivie mardi parcelle de Joseph Blatter, présidentdémissionnaire de la FIFA,frappé de la même sanction.L'ancien capitaine de l'équipe deFrance, arrivé à 11h30 au siègede la Fédération internationale,en est sorti vers 20h00, se disant"content de la manière dont ças'était passé". "Cela a été une

bonne audition, très bien menéepar des gens sincères.Maintenant on verra comment çase passe. Là j'ai été écouté pardes gens qui font partie de lafamille du football", a-t-il ajoutéalors qu'il avait boycotté sonaudition devant la justice internede la Fifa en première instance,estimant le procès déjà jouéd'avance. Platini, accompagné deson avocat Me Thibaud D'Alès, anotamment présenté deuxtémoins, Jacques Lambert,actuel président du Comité d'or-ganisation de l'Euro-2016, etAngel Maria Villar Llona, vice-président de l'UEFA, pour prou-ver l'existence du fameux contratoral passé entre lui et JosephBlatter. Platini et Blatter,jusqu'ici les personnages les pluspuissants de la planète football,sont en effet tombés en raison dupaiement controversé de 1,8 mil-lion d'euros du Suisse auFrançais en 2011 pour un travail

de conseiller achevé en 2002sans contrat écrit. Selon eux, ceversement constituait le solde dela rémunération de cette missionréalisée par l'ex-triple Ballond'Or auprès du président de laFifa entre 1999 et 2002 sur labase d'un accord oral. Les magis-trats de la Fifa les ont eux jugéscoupables "d'abus de position",de "conflit d'intérêts" et de "ges-tion déloyale", écartant toutefoisla charge de "corruption".

" JE M'EN FOUS D'ÊTREFINI POLITIQUEMENT""S'ils (les membres de la

commission de recours,ndlr)pensent qu'il y a eu unaccord oral, tout s'effondre, il n'ya rien du tout", a expliqué Platinilundi. Cette suspension a étélourde de conséquences pourPlatini: il a abandonné la courseà la succession de Blatter, fautede temps pour épuiser tous lesappels possibles avant le scrutin.

Lorsqu'il s'était déclaré le 29juillet 2015, l'ancien meneur dejeu de l'équipe de France faisaitfigure d'ultra-favori de ce scrutinprévu le 26 février. Aujourd'hui,il doit laisser cinq candidats endécoudre en son absence: le pré-sident de la Confédération asiati-que, Cheick Salman, le secré-taire général de l'UEFA GianniInfantino, l'homme d'affairessud-africain Tokyo Sexwale, leprince jordanien Ali et l'anciensecrétaire général adjoint de laFifa Jérôme Champagne.L'objectif de Platini est désor-mais de blanchir son nom, derestaurer une image écornée etde récupérer au moins son fau-teuil de président de l'UEFA.L'instance européenne a d'ail-leurs annoncé le 22 janvierqu'elle n'organiserait pas d'élec-tion à sa tête tant que le Françaisn'aurait pas épuisé toutes lesvoies de recours. "Je me batspour aller contre l'injustice de

gens qui m'ont enlevé mon tra-vail (de président de l'UEFA,ndlr) et j'espère retourner aubureau dès que la décision serarendue, retravailler le plus vitepossible et préparer l'Euro", a-t-il ainsi affirmé en quittant lesiège de la Fifa.

S'il n'obtient pas gain decause, le Français se tourneravers le Tribunal arbitral du sport(TAS) de Lausanne, plus hautejuridiction sportive. "Si le TASdit quatre ans (de suspension,ndlr), je dirai au revoir et je feraiautre chose, a-t-il indiqué. Jem'en fous d'être fini politique-ment. Je veux me battre contrel'injustice. Ca va, j'ai fait le tour.Ce n'est pas la Fifa et l'UEFA quisont les patrons du football. Lefootball c'est une flamme, un jeumagnifique, des enfants. Je pour-rai toujours m'occuper desenfants, taper dans un ballon etça n'appartient ni à la Fifa, ni àl'UEFA".

NATION4 - LE MAGHREB du 17 Février 2016

SUR LES ONDES DE LA RADIO NATIONALE

Feraoun annonce un projet de créationd'une industrie nationale des TIC

S'exprimant au cours del'émission quotidienne dela Radio nationale chaine3. La ministre de la Poste,des Technologies de l'infor-mation et de la communi-cation, Mme Houda-Imane Feraoun, aannoncé hier la créationd'une industrie nationaledes technologies de l'infor-mation et de la communi-cation (TIC), un projet queles pouvoirs publics comp-tent mettre en chantierdans un avenir proche etque les compétencesalgériennes vont com-mencer à donner forme.

P our la ministre, le déve-loppement des TIC resteune priorité, l'ensemble

des secteurs économiques etsociaux ne pouvant se dévelop-per sans leur utilisation à grandeéchelle.

Elle considère que la créationd'une industrie des technologiesde l'information passe par lamaitrise de la formation, de larecherche et du développement," pour ne pas avoir à l'importer ".

Selon elle, il existe déjà une "ouverture " sur l'industrie dunumérique dans le volet ducontenu, " très simple à installeret pas très demandeuse en inves-tissement et en infrastructures

lourdes ". L'important, dit-elle,est d'investir sur la ressourcehumaine, " que nous possédons".

Elle annonce que la premièrephase de ce projet, appelé àessaimer dans d'autres régions,va être entamée à Bordj BouArreridj, vers laquelle seradéplacé le Centre de rechercheen TIC destiné, à l'origine, à êtrecréé à Alger.

" Cette région, explique-telle,possède un tissu industrielimportant en matière de techno-logies électroniques et électro-techniques ", et donc apte à y

développer des travaux derecherche appliquée sur ces tech-nologies particulières.

Ce centre, poursuit-elle,pourra organiser ses activités ausein de la zone industrielle et àl'intérieur de l'université en cap-tant des compétences de hautniveau dans le pays, parmi lapopulation Algérienne expatriée,mais également en drainant les "doctorants et magistrants " versles travaux de recherche appli-quée.

S'exprimant sur une éven-tuelle ouverture du capital

d'Algérie Télécom et de Mobilis,la ministre assure que la questionn'a " jamais été envisagée ", l'op-tion retenue, dit-elle, étant celledu partenariat avec des partenai-res étrangers maitrisant de hau-tes technologies.

Des coupures survenantcontinuellement sur le réseau del'internet, elle les impute à unréseau " hétérogène de plusieursdizaines de milliers de km, qu'unchantier en cours s'attelle àmoderniser ".

Mohamed B.

INFRASTRUCTURESFERROVIAIRES:

Signature d'unaccord pour lacréation d'unesociété algéro-

chinoise

L 'Entreprise nationalede réalisation d'infra-structures ferroviaires

(Infrafer) et l'entreprise chi-noise China Railwayconstruction corporation(CRCC) ont signé lundi àAlger un protocole d'accordpour la création d'une sociétémixte spécialisée dans la réa-lisation des voies ferrées.

Le protocole d'accord decette joint-venture a été signéen marge du Salon internatio-nal des transports de la logis-tique et de la mobilité par lePdg d'Infrafer SlimaneBouchama, et le vice-direc-teur général de CRCC inter-national, Wei Waizheng enprésence du ministre desTransports, Boudjemaa Talai.

La future société mixtealgéro-chinoise, qui devraitvoir le jour d'ici six mois, seraspécialisée principalementdans la pose des voies ferréesà grandes vitesses un créneauoù Infrafer ne possède pasencore une expérience, a indi-qué à l'APS M. Bouchamaaprès la signature de l'accord.

"Habituée à réaliser desvoies classiques de chemin defer, Infrafer va s'attaquer, àtravers ce partenariat, à unnouveau segment d'activité liéaux voies à grandes vitesses",a-t-il expliqué.

L'accord prévoit aussi,selon la même source, laconstruction d'une usine defabrication de pièces pourl'électrification des voies fer-rées et les systèmes de signa-lisation et de télécommunica-tion.

La réalisation des étudesferroviaires, les études desvoies-ferrés dans le désert etles grands travaux d'ouvragesd'art et des tunnels figurentégalement dans les objectifsassignés à ce partenariat, indi-que encore M. Bouchama.

"Après la signature de ceprotocole, on va attendre lavalidation du Conseil de par-ticipation de l'Etat (CPE) pourfinaliser le pacte des action-naires et fixer le capital de lasociété dont la création effec-tive est prévue d'ici six mois",a souligné le P-DG d'Infrafer.

Le ministre des Transportsa, pour sa part, souligné lesretombées positives attenduesde ce projet commun sur lesecteur.

De son côté,l'Ambassadeur de Chine enAlgérie, Yang Guangyu,estime que cet accord consti-tue "une nouvelle concrétisa-tion des efforts des deux par-ties pour aller vers un vérita-ble partenariat industriel".

"Les entreprises chinoisesont l'expérience et la techno-logie dans la réalisation desinfrastructures ferroviaires etsont prêtes à les partager avecleurs partenaires algériens", aajouté M. Guangyu.

R.N.

R endez-vous des compétences, desopportunités d'emploi et du recrute-ment. Le salon Talents et Emploi se

décentralise avec à la clé l'organisation, àpartir de l'année 2016, de quatre éditionsrégionales (Centre, Est, Sud et Ouest). Autrenouveauté, les organisateurs prévoient le lan-cement prochain d'une édition internationaledu salon qui aura lieu à Paris, avec pourambition de capter encore plus de compéten-ces algériennes.

Les dates de déroulement des éditionsrégionales du salon ont été fixées. La pre-mière édition du Centre est prévue du 3 au 5mars 2016 au niveau du Palais de la cultureMoufdi Zakaria à Alger. Le Salon se dépla-cera ensuite, respectivement, pour son édi-tion Est à Constantine du 28 au 30 avril

2016, à Ouargla pour l'édition Sud du 20 au22 octobre 2016, et enfin à Oran pour sonédition Ouest du 24 au 26 novembre 2016.

A noter que pour l'ensemble de ces édi-tions, le salon durera trois jours, au lieu dedeux précédemment, et s'étalera sur lesweek-ends en vue d'attirer un plus grandnombre de visiteurs.

En plus des expositions, les éditions dusalon promettent d'être plus riches en activi-tés. Des conférences de coaching destinéesaussi bien aux candidats à l'emploi qu'auxrecruteurs, seront animées par des experts etdes directeurs de la ressource humaine (RH)des entreprises participantes. Leurs interven-tions, et les débats qui s'en suivront, serontaxés sur les besoins spécifiques des uns etdes autres.

Organisés conjointement par l'Agenceconseil en communication et marketing RH,The Graduate, et Emploitic.com, site leaderdu recrutement sur Internet ; le salon Talentset Emploi se veut un grand carrefour de ren-contres entre, d'une part, les candidats à l'em-ploi (toutes catégories, niveaux et secteursconfondus), et d'autre part, les recruteurs, lescabinets conseil et les entreprises à la recher-che de compétences.

Pour plus d'informations, les personnesintéressées par ces événements pourront serendre sur le site officiel du Salon,www.talents-emploi.com.

S.H.

SALON TALENTS ET EMPLOI INNOVE

4 éditions régionales et une rencontreà l'international prévues en 2016

L a Caisse nationale de lasécurité sociale des non-salariés (CASNOS) a

lancé un nouveau système pour"rationaliser la consommationdes médicaments et lutter contreles abus", a annoncé avant-hierle Directeur général de cettecaisse, Chawki Acheuk-Youcef.

"La CASNOS a mis en placeune nouvelle application infor-matique qui permet aux pharma-ciens d'accéder à l'historique desnon-salariés affiliés à la Caissepour éviter d'éventuels abus deconsommation des médica-

ments", a précisé M. Acheuk-Youcef . Ere de prestations desti-nées aux assurés non-salariés,ont augmenté de 10% en 2015par rapport à 2014, alors quedurant les années précédentescette hausse était de 19%, ce quidémontre, selon M. Acheuk-Youcef, "une meilleure maîtriseet rationalisation des dépenses".

Evoquant les résultats de lamise en vigueur de la loi definances complémentaire (LFC)2015, il a relevé, notamment unehausse des recettes des cotisa-tions de 58% en janvier 2016 par

rapport à janvier 2015. Dans lemême contexte, il a ajouté que16 000 agriculteurs affiliés débi-teurs de cotisations, ont régula-risé leur situation auprès de laCaisse et que 6 000 nouveauxaffiliés ont été enregistrésjusqu'à février 2016.

Le DG de la CASNOS a rap-pelé la nouvelle mesure destinéeaux "aidants-familiaux"(conjoints, ascendants, descen-dants) des agriculteurs non-sala-riés, et qui exercent avec euxsans pour autant être des ayantsdroits.

Ces aidants-familiaux pour-ront, à la faveur des nouveauxtextes, cotiser, obtenir la qualitéd'assurés sociaux et bénéficierdes prestations de la caisse.

M. Acheuk-Youcef a faitsavoir que le potentiel actuel desnon-salariés est estimé à 3 mil-lions de personnes qui travaillentpour leur propre compte, en l'oc-currence les commerçants, lesartisans, les agriculteurs etc..,ainsi que les professions libéra-les (médecins, avocats, notai-res,...).

S.H.

RATIONALISATION DE LA CONSOMMATION DES MÉDICAMENTS

La CASNOS lance un nouveau système

Page 15: BONS OFFICES ENTRE TÉHÉRAN ET RIYAD Post La Suisse joue …1107)… · des Affaires EtrangŁres (Øquivalent helvØ-tique du Quai d’Orsay) Didier Burkhalter a dØclarØ que l’am-bassade

La Suisse a décidé dejouer les intermédiairesentre l'Arabie Saouditeet l'Iran deux pays enpleine crise.

D imanche, le chef duDépartement fédéraldes Affaires

Etrangères (équivalent helvé-tique du Quai d'Orsay) DidierBurkhalter a déclaré que l'am-bassade suisse d'ArabieSaoudite représentera les inté-rêts iraniens dans le royaumesaoudien, et vice-versa avec lareprésentation helvétique àTéhéran. Ceci intervient quel-ques semaines après la rupturedes relations diplomatiquesentre Téhéran et Riyad, et lorsd'une brève visite du chef de ladiplomatie suisse en ArabieSaoudite. La Suisse, une foisn'est pas coutume, va agir entant que puissance protectricedes intérêts des uns et desautres. C'est le mandat de bonsoffices offert par la Suisse: laConfédération assure les ser-vices consulaires d'un paysdans l'autre, et délivre lesvisas nécessaires. Dans le casde l'Iran, cela permettrait auxcitoyens iraniens de pouvoirse rendre en Arabie Saouditeafin de visiter le royaume, oud'effectuer un pèlerinage reli-gieux. Si l'Iran et l'ArabieSaoudite les souhaitent, lareprésentation suisse pourraservir de canal diplomatiqueentre les deux pays. AhmadNokhostin, journaliste au seinde Radio IranienneFrancophone à Téhéran, nousexplique qu'il y a eu d'abord ladécision unilatérale de Riyadde rompre les relations diplo-matiques avec l'Iran, sous lesprétextes de la situation régio-nale et des évènements qui sesont déroulés devant l'ambas-sade saoudienne à Téhéran(incidents que le gouverne-ment iranien avait unanime-ment condamnés).

" Il y a eu cette déclarationde la part du régime saoudien,et il y a eu également unedéclaration du porte-parole du

Ministre des AffairesEtrangères iranien, de vouloirdésormais choisir la Suissepour représenter les intérêts deTéhéran et de Riyad lorsqu' 'ily a rupture des relations entreles deux pays; la Suisse avaitproposé également sa média-tion entre Téhéran et Riyad, etc'est pour ça que la Suisse,dont la politique est neutre, aété choisie pour représenterles intérêts entre les deuxpays. " En effet, DidierBurkhalter avait rencontré sonhomologue iranienMohammad Javad Zarif,durant le sommet du WorldEconomic Forum de cetteannée; ce denier lui avaitdemandé si la représentationhelvétique de Riyad pouvaits'occuper des intérêts iraniensdans le pays. Ce que Berneavait accepté de faire.

Ce weekend, le Ministresaoudien des AffairesEtrangères Adel al-Jubeir aremercié la Suisse pour sesbons offices, sans qu'il y aitbesoin officiel de médiation.Burkhalter s'est empresséd'appeler à la cessation detoute provocation régionale, età privilégier le dialogue, encitant la Syrie et le Yémen;par ailleurs, l'implication de laSuisse à Riyad portera à l'ave-nir davantage sur la questiondes droits de l'Homme dans leroyaume.

LA BOUCLE A DONCÉTÉ BOUCLÉE.

La Suisse a plus d'une foisopté pour ce genre de postures(Cuba/USA, USA/Iran,Géorgie/Russie). Est-ce unmoyen de s'imposer sur lascène internationale?

La Suisse a depuis 3 ansdirectement traité avec laRépublique Arabe de Syrie surdes questions humanitaires,afin de permettre la créationde corridors humanitairesdans les zones de combat. ABerne, on affirme que laSuisse est le seul pays à procé-der de la sorte. C'est le résultatd'un long processus diplomati-que, fait d'écoute et d'accepta-tions avec le régime deDamas, tout en travaillantavec les organisations huma-nitaires et en leur permettantde se fournir en matériel etnourritures. C'est donc bienune relation non-politique quiest engagée.

La même chose avait étéfaite en Ukraine pour lespopulations de l'Est du pays,ainsi qu'avec l'Iran pour laSyrie et le Yémen.

A l'heure où des alliances etdes blocs se reforment, quelleplace pour la petite Suissedans un monde multipolaireen plein changements?

" Je pense que la place de laSuisse dans un monde multi-polaire est d'une importance

primordiale; il y a eu les négo-ciations à Lausanne entrel'Iran et les 5+1 sur lenucléaire qui ont abouti à cetaccord; et de part ses initiati-ves, la Suisse peut s'imposercomme un pays de poids,comme par exemple la propo-sition suisse de créer un corri-dor humanitaire en Syrie pouracheminer de l'aide à la popu-lation sinistrée. S'agissant del'Iran, la Suisse et l'Iran onttoujours entretenu de très bon-nes relations, qui ne datent pasd'aujourd'hui; c'est pourquoila Suisse, par une telle propo-sition, peut s'interposercomme un grand poids sur leplan international. "

La carte humanitaire pas unvain mot: l'aide suisse a étéaugmentée de 70 Millions deFrancs en Septembre dernierson budget dans l'humanitaire(30 Millions affectés rienqu'en Syrie et en Irak), 178Millions ayant déjà été enga-gés depuis le début de la criseen Syrie, et 20 Millions enIrak pour 2014 et 2015.2 Lebut de telles sommes estd'améliorer l'approvisionne-ment des camps de réfugiés etdes Etats hôtes de l'aideapportée. Les dernières passesentre Berne et les deux colos-ses du Moyen-Orient entrentdans le cadre d'une politiquepragmatique non-alignée de laConfédération, qui ne cher-chent pas d'alliés, ni de colo-nies, mais des partenaires, quecela soit l'Arabie Saoudite,l'Iran, la Syrie ou l'Etathébreu.

Le soft power en action, enlieu et place de missiles anti-balistiques; une approche queBerne avait comprise dès lafin de la Guerre Froide. Al'heure actuelle, dans unmonde ressemblant de plus enplus à celui qui existait avantle suicide collectif de 1914-1918, il est bon de savoir quecertaines nations défendentleur place en servant le plusgrand bien des autres.

La preuve que l'on peut êtreneutre et engagé; il s'agit là dela vraie définition de la multi-polarité.

Selon les informations du quotidien Kommersant, l'Iran projette d'acheter à laRussie pour huit (08) milliards de dollars en équipement militaire, et le ministre

iranien de la Défense aura une rencontre avec le président russe le 16 février.

LE CHIFFRE DU JOUR

8

L a valeur à défendre le bien-être est une valeur encore àconquérir pour assurer la

pérennité du développement écono-mique et social base fondamentalequi garantira ce bien-être pour tous,et ce, malgré les contraintes économi-ques intérieures, bureaucratiques,tantôt d'une trop lourde rigueur, tan-tôt laxistes, auxquelles le gouverne-ment s'attache à trouver des solutionssûres. Une détermination qui justifiela préoccupation centrale et consolidela confiance sociale dans l'avenirsous le chapiteau de la nouvelleConstitution. L'opinion publique saitcependant qu'il faudra encore dutemps pour assurer la réussite, l'ins-crire au fronton de l'histoire, car nel'oubliant pas, l'Algérie a encore à rat-traper beaucoup de retards sur lesplans économique et social consé-quences de la tragédie nationale, quiavait complètement tout saccagé surson passage. Donc l'essentiel pourmener à bien ce bien-être réside-t-ildans le maintien de la paix sociale, laconsolidation de l'entente nationale,d'une cohérence de vie entre tous lesenfants du pays, et la recherche desvoies d'une véritable économie pro-ductrice de croissance. Pour réalisercette énorme tâche visant le progrèset la prospérité dans une Algériesereine, il faut créer des richessessupplémentaires. Une lourde respon-sabilité tant elle a le devoir d'éclairerla vie des générations futures, avecune grande espérance de bonheurpour tous. Mais faudra-t-il que tout lemonde contribue à la réalisation decet objectif. Pratique et pragmatismeseraient les piliers de cette nouvelledynamique socioéconomique

La politique du renouveau prônéepar le président de la République, aconnu l'adhésion sincère de tous ceuxet de toutes celles qui pensent à l'ave-nir du pays en tant que nation, à sonunité, son bien-être et qui veulent quel'Algérie occupe place de choix dansle monde qui est la sienne du fait deses possibilités tant matérielles qu'hu-maines. Ces potentialités rationnelle-ment exploitées sont la solutionidoine à l'économie nationale, unesolution permettant l'édification d'unesociété authentique et moderne, maiségalement un outil de poursuite à lacorrection des effets désastreux de ladécennie noire. C'est aussi à prendrecomme une redéfinition plus étenduedu montage politique, démocratique,économique, social et culturel, c'est-à-dire l'innovation d'un développe-ment stratégique, durable et solidaire.Tant les objectifs sont les mêmes,garantir la quiétude de la population,donc la sérénité et la prospérité de lacollectivité nationale, réduire les fac-teurs vulnérables de l'économienationale. Des objectifs qui ont pourexigence l'appropriation que mani-feste le développement de la scienceet de la technologie, sources desavoir-faire, de connaissances natu-relles nécessaires à la production.

B.C.

Post scriptum

Par B. Chellali

La justificationd'une grande espé-

rance

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

BONS OFFICES ENTRE TÉHÉRAN ET RIYAD

La Suisse joue les intermédiaires

Ooredoo, Sponsor Officiel de laFédération Algérienne d'Escrime (FAE)et de l'Equipe Nationale, présente seschaleureuses félicitations aux sabreursalgériens après la victoire historique del'Algérie qui a remporté la Coupe dumonde Junior Sabre-Masculin paréquipe. La sélection algérienne mascu-line junior de sabre s'est imposée lors dela finale de cette compétition, organiséedimanche dernier, à la salle Harcha àAlger en remportant avec brio ce titre

mondial, le premier dans l'histoire decette discipline en Algérie.

Tout au long de cette Coupe dumonde, Ooredoo a apporté son soutienen encourageant les sabreurs algériens.

La promotion du sport occupe uneplace de choix pour Ooredoo qui est fierde cette brillante victoire mondiale etpoursuit son accompagnement des spor-tifs algériens.

Le Département des RelationsPubliques et Médias Ooredoo

COUPE DU MONDE JUNIOR SABRE-MASCULIN

Ooredoo félicite les sabreurs algériens aprèsavoir remporté la Coupe du Monde

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

EDITION N°5144 MERCREDI 17 FÉVRIER 2016 - PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM

PRIX DU PÉTROLE

L'Algérie insiste sur la réduction de l'offre

La Suisse joue l�intermédiaire(P24)

Il est difficile de retrouver le prix de 100 dollars dans l'immédiat en raison,notamment, de la crise économique et de la surabondance

persistante de l'offre. (Lire en Page 3)

BONS OFFICES ENTRE TÉHÉRAN ET RIYAD

SUR LES ONDES DE LA RADIO NATIONALE

Feraoun annonce un projet de créationd'une industrie nationale des TIC

(P4)