Bois de Bordeaux - Prefecture De La Gironde · 8 Autres orchidées La prospection des orchidées...

Bois de Bordeaux Suivi biodiversité

SEPANSO

2016

2

Sommaire

Résumé 3

Orchis à fleurs lâches 6

Autres orchidées 8

Butome à ombelle 12

Les papillons 14

Les odonates 22

Les reptiles 28

Les amphibiens 33

Les oiseaux 35

Préconisations 44

Annexes 60

Préconisations de gestion (SEPANSO)

Rédaction du rapport, suivis et crédits photos Stéphane BUILLES

3

Résumé

Les stations de la plupart des espèces d’orchidées sont en nette augmentation, 6 espèces sont

présentes pour un total d’au moins 4263 pieds. Découverte par un particulier d’un pied d’Ophrys

miroir Ophrys speculum, une espèce très rare, protégée au niveau national. Le déficit hydrique et

la colonisation du fossé par des grandes hélophytes sont responsables de la faible floraison du

Butome à ombelle Butomus umbellatus. L’année 2016 est marquée par le nombre important de

papillons rophalocères contactés lors des transects (les transects ont débuté en 2013), les densités

restent toutefois très faibles du fait d’un pâturage trop intensif une partie de l’année.

La population de Grenouille agile Rana dalmatina se maintien, un suivi sur la Cistude d’Europe

Emys orbicularis a permis de contacter à plusieurs reprises au moins 5 individus dans le même

secteur.

Des observations pour la deuxième année consécutive de la Couleuvre à collier Natrix natrix au

niveau des prairies et un nombre record pour les contacts de Couleuvre verte et jaune Hierophis

viridiflavus.

Pour la première fois, des reliefs de repas et des traces de Loutre lutra lutra dans le « Petit

marais » et le « Parc floral ».

Le nombre d’oiseaux d’eau en hivernage est faible mais les effectifs sont selon les espèces

constants ou en légère augmentation à l’exception de ceux de la Foulque macroule Fulica atra.

La réalisation de 26 points d’écoute durant 4 ans permet de donner la tendance évolutive de la

plupart des espèces nicheuses, la majorité des espèces ont des effectifs stables ou en

augmentation, 4 espèces sont beaucoup moins fréquentes qu’en 2011 en particulier le

Chardonneret élégant Carduelis carduelis et le Torcol fourmilier Jynx torquilla.

Interventions de gestion

Le décapage de l’ancienne pépinière et le creusement d’un réseau de mares.

La préservation debandes enherbées autour des prairies de fauche mais elles sont encore trop

étroites et les engins circulent dessus lors des interventions.

La coupe tardive de nouvelles parcelles sur le parc floral a donné des résultats encourageants.

La pression de pâturage exercée sur les prairies situées à l’Est du site est toujours trop forte mais

elle a été moins impactante en 2016 en raison d’une biomasse végétale particulièrement

abondante ( pluviométrie printanière).

Données

Les données de 2011 à 2016 ont été enregistrées sous la forme de fichiers Excel. Le nombre de

données est très inégal selon les groupes car la pression d’observation prévue par les protocoles

est très variable (certains groupes ont peu d’espèces comme les amphibiens et les reptiles).

Les fichiers ont été transmis pour la réalisation de l’atlas de la biodiversité de Bordeaux

Métropole à la LPO mais ils n’ont pas été pris en compte.

L’intérêt patrimonial des espèces a été revu du fait de la réactualisation des listes rouges de

l’UICN et de la parution de listes régionales.

4

Recommandations pour 2017

Prospection des espèces végetales protégées qui ne font pas actuellement l’objet d’un

suivi et proposer des pistes de gestion.

Diminuer la pression de paturage en abaissant les éffectifs et en effectuant des rotations

plus rapides au niveau des prairies.

Remise en état des doubles clotures.

Suivi par piégeage des Cistudes.

Pose de plaques en bordure de fossés pour une recherche spéficique de la Couleuvre

vipérine.

Controler les ligneux invasifs autour des mares (coupe des semenciers, arrachage des

jeunes plants) - surveillance de la jussie au niveau des mares.

Taille en têtard en particulier d’individus dans la zone du « Petit marais ».

Localisation des ligneux invasifs.

Protocoles

Les protocoles appliqués sont issus des protocoles standardisés et simplifiés mis en place par

plusieurs structures (Société herpétologique de France, Société d’odonatologie…) et sous l’égide

de la Société du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris dans le cadre des sciences participatives

ou sciences citoyennes. Cette démarche a pour objectif de collecter auprès d’un large public de

nombreuses données afin d'étudier des phénomènes répartis sur de vastes territoires et sur de

longues échelles. Elle a aussi une vocation pédagogique puisqu’elle permet à chacun de

s’impliquer pour une meilleure connaissance et protection des espèces locales.

La ville de Bordeaux pourra communiquer sur son engagement dans ces démarches participatives

et ainsi peut être inciter d’autres personnes à faire d’eux-mêmes. Les données recueillis selon des

protocoles précis permettront des analyses et des comparaisons avec d’autres sites. Les protocoles

sur les odonates et les papillons rhopalocères ont débutés en 2013 afin de nous aider à évaluer la

qualité environnementale de certains milieux (réseau hydrographique, prairies) et d’évaluer

certains modes de gestion.

Suivi débuté en 2011

Données collectées jusqu’en août 2016

Groupes d’espèces Nombre total de taxons

inventoriés

Nombre total

de données

Amphibiens 9 102

Reptiles 8 78

Papillons diurnes 29 364

Odonates 29 140

Oiseaux 118 2927

Mammifères 12 18

Poissons 6 6

Suivi - Plantes protégées 2 27

Suivi - Autres plantes 5

Total 2015 198 2429

Total 2016 218 3662

5

Zonage

La localisation des espèces de flore (à l’exception des orchidées) et de faune est faite au moyen de la carte des zones et des points d’écoute.

6

Orchis à fleurs lâches Orchis laxiflora (715 pieds en 2013) - (832 en 2014) - (1033 le 3/05/2015) - (1337 pieds le 12/05/2016)

La station d’Orchis à fleurs lâches Orchis laxiflora (espèce protégée au niveau départemental) s’est encore développée grâce à la gestion

mise en place (fauches tardives et pâturage uniquement en période hivernale). La station la plus proche se situe à l’Est de la Réserve Naturelle

Nationale des Marais de Bruges avec moins de 200 pieds en 2016.

8

Autres orchidées

La prospection des orchidées dans le parc floral a permis de comptabiliser 2926 pieds d’orchidées de 5 espèces différentes.

L’Ophrys petite araignée Ophrys litigiosa mentionnée dans le document « Réalisation du patrimoine arboré du Bois de Bordeaux » est peu

probable, une autre espèce bien plus commune en Gironde aurait été observé au niveau de l’entrée principale : l’Orchis bouffon Anacamptis

morio (il existe d’importantes stations sur la commune de Blanquefort au niveau de l’Ecoparc).

L’année 2016 est marquée par l’apparition de nouvelles petites stations et l’augmentation de la plupart de celles déjà connues mais aussi de la

découverte d’un pied d’Ophrys miroir Ophrys speculum , une espèce rare et protégée au niveau national. L’espèce la plus abondante est la

Serapia langue Serapias lingua, c’est aussi celle qui est la plus localisée. Cette progression spectaculaire est le fruit de la gestion mise en

œuvre par le personnel du site, elle consiste principalement à décaler, sur des secteurs préalablement identifiés, les tontes d’entretien pour

permettre la floraison des orchidées jusqu’à leur terme. Ces zones sont pour la plupart bien respectées par le public (elles ne sont pas piétinées,

les cueillettes sont rares)

La coupe tardive des parcelles nord, attenantes au plan d’eau (parc floral) va à terme, être un important facteur d’enrichissement, cette

démarche doit être reconduite.

Ophrys miroir

Nombre total de pieds d'orchidées

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

2013 2014 2015 2016

Nombre total de piedsd'orchidées

9

Parc floral ouest et villes jumelles

Parc floral (centre et Est)

10

Synthèse des relevés d’orchidées (12/05/2016)

(Zones en gras et rouge : nouvelles zones ou extension de la station)

Zones Anacamptis pyramidalis Himantoglossum hircinum Ophrys apifera Serapias lingua Ophrys speculum

2013 2014 2015 2016 2013 2014 2015 2016 2013 2014 2015 2016 2013 2014 2015 2016 2016

1 0 3 3 0 0 0 0 0 30 17 2 6 0 0 0 0

2 3 11 13 29 0 0 0 0 33 29 196 308 231 429 423 680 1

3 9 1 4 3 0 0 0 0 36 15 103 41 46 7 5 64 0

4 9 3 3 11 0 0 0 0 2 14 60 95 0 0 3 5 0

5 0 0 0 3 0 0 2 1 62 6 375 153 0 0 0 0 0

6 0 0 0 0 0 0 0 0 9 114 8 7 8 0 18 9 0

7 0 0 0 0 0 0 0 0 91 12 11 25 104 365 646 552 0

7 bis 0 2 9 13 0 0 0 0 0 0 27 33 0 0 15 4 0

8 84 114 88 129 0 0 0 0 0 0 0 0 59 0 0 0 0

9 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

10 0 0 2 3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

11 0 0 2 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

12 0 0 0 26 0 0 0 0 0 0 0 2 0 0 15 9 0

13 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 6 2 0 0 0 0 0

14 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 2 0 0 0 0 0

15 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 3 0 0 0 0 4 0

16 0 0 7 6 0 0 0 0 0 0 50 60 0 0 0 0 0

17 0 0 2 1 0 0 0 0 0 0 15 1 0 0 51 12 0

18 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 3 0 0 0 2 0

19 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 9 0

20 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 11 0 0 0 36 0

21 0 0 0 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

22 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 44 0 0 0 0 0

23 0 0 0 6 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

24 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 8 0 0 0 0 0

25 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 3 0 0 0 0 0

26 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 0 0 0 0 0

27 0 0 0 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

28 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 5 0 0 0 0 0

29 0 0 0 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

11

Synthèse des relevés d’orchidées (/2016)

(Zones en gras et rouge : nouvelles zones ou extension de la station)

Zones Anacamptis pyramidalis Himantoglossum hircinum Ophrys apifera Serapias lingua Ophrys speculum 2013 2014 2015 2016 2013 2014 2015 2016 2013 2014 2015 2016 2013 2014 2015 2016 2016

A 0 0 0 0 0 0 0 0 0 19 29 70 0 0 0 0 0

B 0 0 0 0 0 0 0 0 0 14 27 50 0 0 0 0 0

C 0 0 0 0 0 0 0 0 0 5 0 0 0 0 0 0 0

D 0 1 4 7 1 1 0 0 0 0 23 16 0 0 0 0 0

E 0 3 3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

F 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

G 0 0 0 2 0 0 0 0 0 1 2 0 0 0 0 0 0

H 0 0 6 1 0 0 0 0 0 0 31 33 0 0 73 150 0

I 0 1 2 0 0 0 0 0 0 0 0 2 0 0 0 0 0

J 0 5 15 30 0 0 0 0 0 1 0 28 0 0 0 0 0

K 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

L 0 2 1 0 0 0 0 0 0 17 14 29 0 0 0 0 0

M 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 7 1 0 0 0 5 0

N 0 8 34 28 0 0 0 0 0 13 19 17 0 0 18 5 0

O 0 0 2 1 0 0 0 0 0 0 1 9 0 0 0 5 0

P 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Stations 4 12 20 22 1 1 2 1 7 15 21 30 5 3 10 16 0

Totaux 122 154 203 307 1 1 2 1 290 278 1017 1066 448 801 1267 1551 1

12

Butome à ombelle Butomus umbellatus ( 19/08/2013 : 25 hampes florales) – (23/07/2014 : 605 hampes florales) – (0 hampe florale en 2015) – (fin juin à août : 14 hampes florales 2016)

Le Jonc fleuri ou Butome à ombelle est une plante protégée au niveau régional, les pieds se concentrent habituellement sur un tronçon de

fossé bordant le golf de Bordeaux,

Quelques pieds sont sortis mais la plupart n’ont produit aucune hampe florale. Les conditions climatiques (faible pluviométrie, températures

très élevées) et la compétition avec de grandes hélophytes sont sans doute responsables de cette floraison peu abondante (la station présente

sur la Réserve Naturelle Nationale des Marais de Bruges n’a donné que 15 hampes en raison d’un pâturage trop important de l’éleveur présent

sur le site mais aussi du fait d’un déficit hydrique).

Intérêt patrimonial des espèces végétales (en rouge : les espèces ne faisant pas l’objet d’un suivi)

Espèces protégées

1 espèce protégée au niveau national

Ophrys miroir Ophrys speculum : elle a été observée pour la première fois en 2016 dans le parc floral.

2 espèces protégées au niveau régional

Butome à ombelle Butomus umbellatus

Ce taxon a un intérêt patrimonial très fort au niveau de l’Aquitaine et de la Gironde, il est en déclin. La station est localisée à un tronçon de

fossé le long de l’avenue du Golf. D’autres stations sont présentes dans le secteur : station dans un bras mort pâturé (Réserve Naturelle

Nationale des Marais de Bruges) ; fossés de la forteresse de Blanquefort…). La fluctuation de nombre de pieds est très importante, deux

facteurs semblent être limitant : une période de mise en eau du fossé trop courte et la concurrence avec de grandes hélophytes.

Hottonie des marais Hottonia palustris (à rechercher)

Ce taxon est signalé sur le Bois de Bordeaux par J.C Aniotsbehere mais sans précision concernant sa localisation. Il y a plus de 15 ans,

quelques pieds étaient présents dans le fossé situé entre le bois de Bretous et l’allée du Bois (com.pers). Pour le CBNSA, ce taxon est rare pour

la région Aquitaine et assez rare pour le département de la Gironde, il a une valeur patrimoniale très forte.

2 espèces protégées au niveau départemental

Orchis à fleurs lâches Orchis laxiflora

Ce taxon a un intérêt patrimonial fort au niveau de l’Aquitaine et de la Gironde, il est en déclin. D’autres stations sont présentes dans le

secteur : prairies pâturées (Réserve Naturelle Nationale des Marais de Bruges). La gestion mise en place consistant à réaliser une fauche

tardive avec exportation et un pâturage uniquement hivernal a permis une augmentation très importante de la station.

13

Grande glycérie Glyceria maxima (à rechercher)

Elle a été signalée en 2006 - 2007 par la Société Linnéenne de Bordeaux dans le fossé exterieur à l’entrée du parking de la roseraie. Pour le

CBNSA, compte tenu de l’évolution régressive des effectifs lors de ces dernières décennies sur l’ensemble de son aire de répartition et du

faible nombre de stations connues actuellement, une attention particulière doit être portée à cette espèce à intérêt patrimonial fort. Elle est assez

rare pour la région Aquitaine et le département de la Gironde.

Espèces ayant un statut préoccupant sur les listes rouges

Liste rouge de la flore vasculaire de France métropolitaine

Ophrys miroir Ophrys speculum est inscrite dans la catégorie «vulnérable».

Liste rouge des orchidées de France métropolitaine (2009)

Ophrys miroir Ophrys speculum est inscrite dans la catégorie «vulnérable».

Sérapias langue Serapias lingua est inscrite dans la catégorie «quasi menacé».

Espèces non protégées mais ayant un intérêt patrimonial (liste non exhaustive)

Ces espèces ne bénéficient pas de mesure de protection mais ont une valeur patrimoniale en raison de leur degré de rareté.

Aristoloche à feuilles rondes Aristolochia rotunda

Cette plante méditerranéenne est rare et localisée. En Gironde, elle semblerait avoir connu une certaine baisse de ses effectifs puisqu'elle était

notée "assez commune" au début du XXème siècle (JEANJEAN 1961) avec près d'une vingtaine de localités connues alors qu'elle n'est plus

connue actuellement qu'en une demi-douzaine de localités (SLB 2005). La cause de cette régression est mal connue, de même que son écologie

en dehors de son aire méditerranéenne.

Grande Cigue Conium maculatum ,

Elle est assez rare pour pour la région Aquitaine et le département de la Gironde, elle a une valeur patrimoniale forte.

Sérapias langue Serapias lingua

Ce taxon a un intérêt patrimonial fort au niveau de l’Aquitaine et de la Gironde, il est en déclin. Plusieurs stations importantes sont présentes

dans l’agglomération bordelaise : Dinassac (Blanquefort) ; Lafontaine (Mérignac)…

Orchis bouc Himantoglossum hircinum est peu commun en Gironde.

3 espèces sont inscrites sur la liste des espèces déterminantes pour la désignation des ZNIEFF de la région Aquitaine

Aristoloche à feuilles rondes Aristolochia rotunda ; Butome à ombelle Butomus umbellatus ; Hottonie des marais Hottonia

palustris.

14

Papillons rhopalocères (protocole)

Protocole

Mise en place de plusieurs transects dans les prairies au Nord.

Le transect consiste à suivre un parcours identique en se déplaçant lentement pour compter tous les individus. On ne comptabilise que les

papillons à 5m de part et d’autre de l’observateur. Le début et la fin du transect sont matérialisés au moyen d’une borne et géoréférencés.

Certains espèces pour être identifiées avec certitude nécessitent parfois d’être capturées au moyen d’un filet.

Les mêmes transects sont reconduits d’une année sur l’autre.

Fréquence des passages

3 à 4 passages du mois de mai au mois septembre, afin de couvrir le cycle biologique de la plupart des espèces potentiellement présentes dans

les différents secteurs et aussi ne pas avoir des résultats biaisés par des aléas climatiques ou autres.

Conditions météorologiques

Température supérieure à 14°C (temps ensoleillé ou faiblement nuageux) ou supérieure à 17°C (temps nuageux), vitesse du vent inférieure à

30 km/h.

Tranche horaire

Fin de matinée ou début d’après midi.

15

Le protocole STERF (Suivi Temporel des Rhopalocères de France) s’intègre dans le cadre plus général de l’observatoire de biodiversité Vigie-

Nature1, un programme piloté par le département d’Ecologie du Muséum National d’Histoire Naturelle (Paris).

Son objectif est de quantifier l’évolution temporelle des populations de rhopalocères de France. Il s’agit donc d’un projet à long terme et à

vocation nationale.

Tous les Rhopalocères sont éligibles pour cette étude et il est souhaitable que le maximum d’espèces soit pris en compte. Cependant, du fait de

la méthode choisie (transect), cette étude concerne prioritairement les espèces facilement identifiables (au vol ou posées) sans nécessité de

capture.

Les observateurs, tous volontaires et compétents pour la détermination des Rhopalocères, prospecteront prioritairement des sites tirés au sort.

Les observateurs indiqueront une commune aux alentours de laquelle ils souhaiteraient faire leur suivi. Un carré de 2 x 2 km sera alors tiré au

sort par le coordinateur dans un rayon de 10 km autour de cette commune. Ce carré définira le secteur à prospecter.

En parallèle, ils seront encouragés à suivre des sites choisis pour leur intérêt entomologique. Ces sites documenteront les tendances des espèces

rares ou localisées, a priori mal représentées dans les sites tirés au sort.

Dans chacun de ces sites (choisis ou tirés au sort), l’observateur définira librement 5 à 15 petits transects (ou parcours), chacun étant

caractérisé par un habitat homogène (p. ex. bois ou prairie, mais pas un mélange des deux). Dans les zones à dominance agricole (plus de 50%

de la surface en monoculture annuelle), trois de ces transects devront être des bordures de cultures ; la localisation des autres transects est

laissée à la discrétion de l’observateur. Les transects pourront être contigus ou disjoints. La longueur de chaque transect sera déterminée pour

que leur parcours prenne 10 minutes. Leur longueur variera donc entre 50 et 400 m, suivant que le milieu est riche (transects courts) ou pauvre

(transects longs). A chaque visite, tous les transects seront parcourus, dans un sens uniquement.

Quatre visites par an (une visite mensuelle en mai, juin, juillet, août, avec au moins 15 jours d’intervalle entre elles) est l’effort minimum

auquel s’engage chaque observateur. Des visites supplémentaires en mars (Midi seul), avril, septembre (toute la France) et octobre (Midi) sont

encouragées (au total 4 à 8 visites par an). Dans la mesure du possible, le nombre de visites annuelles, choisi la première année, sera reconduit

les années ultérieures.

16

Localisation des transects mise en place à partir de 2013

17

Papillons rhopalocères (30 espèces)

Résultats Un printemps très pluvieux a favorisé un développement très important de la végétation des prairies ce qui a sans doute limité la pression de

pâturage qui est trop forte depuis plusieurs années. La diversité spécifique n’a pas augmenté mais le nombre d’individus contactés a été

beaucoup plus important : 777 papillons soit une progression de plus de 40 % par rapport aux trois années précedentes ou les chiffres sont

sensiblement identiques.

Les principales espèces sont le Myrtil Maniola jurtina (54 %) ; le Demi-deuil Melanargia galathea (19 %); le Procris Coenonympha

pamphilus (5 %) ; l’Amaryllis Pyronia thithonus (4 %) et le Souci Colias crocea (2,5 %). 1 nouvelle espèce vient compléter l’inventaire, il

s’agit de la Pieride du navet Pieris napi, une espèce très commune mais pourtant non contactée jusqu’à maintenant.

Le maintien d’une population de papillon dépend d’un ensemble de relations environnementales complexes en particulier avec les

communautés végétales. Les floraisons successives et abondantes qui devraient s’étaler du printemps à l’automne sont très faibles du fait d’une

pression de pâturage trop forte. Il n’y a pas suffisamment de ressources trophiques disponibles pour des imagos des espèces prairiales mais

aussi sans doute pour celles inféodées aux bois et aux broussailles qui viennent s’alimenter dans ce type de milieu. La faible hauteur de la

végétation herbacée ne permet pas une densité suffisante des plantes - hôtes ou des plantes-refuges indispensables à la survie des œufs et des

chenilles.

Le pâturage présente de nombreux atouts pour l’entomofaune lorsque la pression de bêtes à l’hectare n’est pas trop élevée ce qui n’est pas le

cas dans les prairies à l’est du site, cette gestion ne peut être qualifiée d’écologique.

Il existe de rares et anciennes observations de Cuivré des marais Lycaena dispar mais il ne s’agit sans doute que d’individus erratiques. Les

aménagements hydrauliques pourraient favoriser la présence de cette espèce protégée au niveau national, une population est suivie sur la

Réserve Naturelle Nationale des Marais de Bruges (des petites populations existent sur l’agglomération bordelaise).

Prairies

paturées

Prairies

fauchées

Prairies

paturées

Prairies

fauchées

Prairies

paturées

Prairies

fauchées

Prairies

paturées

Prairies

fauchées

2013 2013 2014 2014 2015 2015 2016 2016

Nombre de prospection 3 3 4 4 3 3 4 4

Nombre d’espèces observées chaque année 22 25 19 20

Nbre maximum d’espèces observées lors des

transects 9 10 9 11 9 9 13 10

Total des individus par type de gestion 156 252 122 309 177 279 351 426

Total des individus contactés 408 431 456 777

Sur 3 périodes 408 357 456 662

18

Liste des espèces observées sur le site depuis 2013 2013 2014 2015 2016 Biologie des espèces

Amaryllis Pyronia thithonus (Linné, 1771) X X X X Lisières, landes arbustive, haies et prairies - Plantes nourricières :

nombreuses graminées dont Festuca sp, Poa sp, Agrostis sp…

Aurore Anthocaris cardamines (Linné, 1758) X - - X

Lisières des clairières, des bois, prairies Plantes nourricières : plusieurs

dizaines de brassicacées dont Alliaria petiolata,Arabis hirsuta,

Cardamine pratensis, Turritis glabra…

Azuré de la bugrane Polyommatus icarus (Rottemburg, 1775) X X X X

Milieux ouverts - Plantes nourricières : nombreuses fabacées : Lotus

corniculatus, Lotus pedunculatus, Medicago lupulina, Medicago sativa,

Ononis repens, Trifolium repens, Trifolium dubium, Trifolium pratense

Azuré de la faucille Cupido alcetas (Hoffmannsegg, 1804) X X - X Prairies et friches mésophiles - Plantes nourricières : Minette

Azuré des nerpruns Celastrina argiolus (Linné, 1758) X X X X Lisières, haies, bois clairs - Plantes nourricières : Lierre, Cornouiller

sanguin, Fusain, Houx, Callune, Ajonc d’Europe…

Azuré du trèfle Everes argiades (Pallas, 1771) X X X X Prairies humides et mésophiles - Plantes nourricières : fabacées en

particulier les trèfles

Belle dame Vanessa cardui (Linné, 1758) X X X X Milieux ouverts - Plantes nourricières : Chardons, Artichauts, Mauves,

Vipérine, Bourrache, Plantains…

Carte géographique Araschnia levana (Linné, 1758) - X - - Lisières des clairières et des bois - Plantes nourricières : Orties

Citron Gonepteryx rhamni (Linné, 1758) - X - X Lisières, mégaphorbaies, clairières, bois clairs - Plantes nourricières :

Bourdaine, Nerprun purgatif…

Cuivré commun Lycaena phlaeas (Linné, 1761) X X X X Plantes nourricières : Oseilles sauvages

Demi-deuil Melanargia galathea (Linné, 1758) X X X X Prairies maigres et pelouses humides ou sèches -Plantes nourricières :

poacées (Phleum pratense, festuca ovina, Brachypodium pinnatum…)

Flambé Iphiclides podalirius (Linné, 1758) X - - X Milieux ouverts et semi-ouverts - Plantes nourricières : Prunellier parfois

Aubépine.

Hespérie du dactyle Thymelicus lineolus (0chsenheimer, 1808) X X X X Milieux ouverts et herbeux - Plantes nourricières : poacées (Bromus

erectus, Bromus racemosus, Holcus mollis, Agrostis capillaris…)

Hespérie de la Houque Thymelicus sylvestris (Poda, 1761) X X - X Milieux ouverts et herbeux - Plantes nourricières : poacées (Holcus

lanatus, Phleum pratense)

Hespérie des sanguisorbes Spialia sertorius (Hoffmannsegg,

1804) - - X -

Pelouses sèches, prairies et landes ouvertes - Plantes nourricières :

Sanguisorba minor mais aussi Sanguisorba officinalis 2 (5/07/2015)

Mélitée des scabieuses Melitaea parthenoides (Keferstein, 1851) - X - - Prairies fleuries - Plantes nourricières : Plantago lanceloata

Myrtil Maniola jurtina (Linné, 1758) X X X X Pelouses, prairies, talus herbeux - Plantes nourricières : Poa annua,

Festuca ovina, Brachypodium pinnatum…

19

Intérêt patrimonial des espèces

1 espèce protégée au niveau national

Le Cuivré des marais Lycaena dispar

1 espèce est inscrite dans la Directive habitats Le Cuivré des marais Lycaena dispar en annexes II et IV (état de conservation région Atlantique : favorable).

Liste des espèces observées sur le site depuis 2013 ( espèces) 2013 2014 2015 2016 Biologie des espèces

Paon du jour Inachis io (Linné, 1758) X X X - Milieux ouverts - Plantes nourricières : Orties.

Petit sylvain Limenitis camilla (Linné, 1764) - X - - Lisières, mégaphorbaies, clairières, bois clairs - Plantes nourricières : les

Chèvrefeuilles

Piéride du chou Pieris brassicae (Linné, 1758) X X X - Jardins - friches - prairies - Plantes nourricières : Brassicacées

Piéride du lotier Leptidea sinapis (Linné, 1758) - X X X Lisières, prairies, bois clairs, prairies bocagères - Plantes nourricières :

fabacées (Lathyrus pratensis, Vicia cracca, Lotus corniculatus…)

Piéride du navet Pieris napi (Linné, 1758) - - - X

Lisières, clairières, prairies - Plantes nourricières : plusieurs dizaines de

brassicacées en particulier Alliaria petiolata, Arabis sp, Cardamine sp,

Lepidium sp, Lunaria sp, Rorippa et Capucine.

Piéride de la rave Pieris rapae (Linné, 1758) X X X X Milieux ouverts - Plantes nourricières : Brassicacées

Point de Hongrie Erynnis tages (Linné, 1758) X X - - Prairies maigres et pelouses - Plantes nourricières : fabacées

(Hippocrepis comosa, glauca, Coronilla varia, Lotus corniculatus….

Procris Coenonympha pamphilus (Linné, 1758) X X X X Habitats herbeux variés - Graminées en particulier Festuca sp et Poa sp

Robert le diable Polygonia c-album (Linné, 1758) - - X - Lisières et clairières des bois - Plantes nourricières : Urtica dioica -

Humulus lupulus - Salix sp - Corylus avellana…

Souci Colias crocea (Geoffroy, 1785) X X X X

Milieux ouverts - Plantes nourricières : fabacées (Medicago sativa, Lotus

corniculatus, Trifolium pratense, Trifolium repens, Hippocrepis comosa,

Hippocrepis glauca…)

Sylvaine Ochlodes venatus (Bremer, Grey, 1853) X X - -

Haies, lisières et prairies bocagères - Plantes nourricières : poacées

(compresa, nemoralis, brachypodium pinnatum, Dactylis glomerata,

Molinia caerulea…)

Tircis Pararge aegeria (Linné, 1758) X X X X Bois, lisières - Plantes nourricières : pâturins

Vulcain Vanessa atalanta (Linné, 1758) X X X X Milieux ouverts - Plantes nourricières : Orties

Total des espèces par chaque année 22 25 19 21

20

27/05/2016 19/06/2016

Espèces Prairies de fauche Total/

espèces

Prairies pâturées Vaches : 2

Poneys : 2

Total/

espèces Prairies de fauche Total/

espèces

Prairies pâturées Vaches : 9 Veaux : 3

Poneys :

Total/

espèces

Numéros des transects T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4

Ind. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Amaryllis 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1

Azuré de la bugrane 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Azuré de la faucille 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Azuré des nerpruns 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Belle dame 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1

Citron 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Cuivre commun 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Demi-deuil 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 6 6 0 13 25 5 0 16 9 30

Flambé 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Hesperie de l’alcée 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0

Hespérie du dactyle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 3 2 0 3 8 0 0 0 0 0

Hespérie de la Houque 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Myrtil 1 2 0 0 3 5 0 0 1 6 29 20 44 49 142 27 10 29 20 86

Paon du jour 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Petit sylvain 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Piéride du chou 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Piéride du lotier 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0

Piéride de la rave 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 2 0 2

Point de Hongrie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Procris 0 1 1 0 2 9 1 0 2 12 1 0 4 3 8 5 2 2 2 11

Robert le diable 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Souci 0 0 0 1 1 1 0 0 0 1 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0

Tircis 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Vulcain 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1

Total individus/transects

2016 1/1 2/3 1/1 2/2 4/7 3/15 2/2 0/0 2/3 4/20 5/40 3/28 3/49 6/70 8/187 3/37 3/13 5/50 4/32 7/132

Total individus/transects

2015 5/22 3/24 3/27 2/14 6/83 2/11 2/4 2/18 4/18 5/51 6/57 3/43 2/24 6/27 9/151 4/14 4/10 3/31 5/25 8/80

Total espèces/total individus

29/05/2014 : 4/24

3/06/2015 : 6/83

27/05/2016 : 4/7

29/05/2014 : 4/9

3/06/2015 : 5/51

27/05/2016 : 4/20

20/06/2014 : 6/154

19/06/2015 : 9/151

19/06/2016 : 8/187

20/06/2014 : 8/56

19/06/2015 : 8/80

19/06/2016 : 7/132

Total pour la session 29/05/2014 : 5/33 - 3/06/2015 : 8/134 - 27/05/2016 : 5/27 20/06/2014 : 12/210 - 19/06/2015 : 11/231 - 19/06/2016 :

11/319

21

3/07/2016 22/07/2016


espèces

Prairies pâturées Vaches : 9 Veaux : 3

Poneys : 2

Total/


espèces Prairies pâturées Total/

espèces

Numéros des transects T1 T2 T3 T4 0 T1 T2 T3 T4 0 T1 T2 T3 T4 0 T1 T2 T3 T4 0

Ind. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Amaryllis 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 15 11 0 6 32 10 7 16 3 36

Azuré de la bugrane 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0 2 0 2 4 0 4 0 1 5

Azuré de la faucille 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Azuré des nerpruns 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Azuré porte queue 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Azuré du trèfle 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Carte géographique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Citron 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Collier de corail 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1

Cuivre commun 0 0 0 0 0 0 1 0 1 2 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0

Demi-deuil 12 7 7 6 32 8 9 12 28 57 1 1 0 0 2 0 0 4 0 4

Flambé 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0

Hesperie de l’Alcée 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Hespérie du dactyle 0 3 3 0 6 2 0 1 2 5 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0

Hespérie de la Houque 2 0 0 3 5 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Hespérie de la sanguisorbe 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Mélitée des scabieuses 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Myrtil 39 18 41 22 120 13 9 5 21 48 0 4 0 0 4 1 1 9 1 12

Paon du jour 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Piéride du chou 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Piéride du lotier 2 4 0 1 7 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1

Piéride du navet 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Piéride de la rave 0 0 0 1 1 1 0 0 1 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Point de Hongrie 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1

Procris 0 2 0 1 3 2 2 0 0 4 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Souci 1 0 2 5 8 2 3 0 1 6 1 0 0 1 2 4 1 0 0 5

Sylvaine 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Tircis 2 0 0 0 2 0 0 2 0 2 0 0 0 0 0 0 1 2 0 3

Total individus/transects 7/59 5/34 4/53 7/39 10/185 8/30 7/26 5/21 6/54 13/131 6/20 4/18 0/0 3/9 8/47 4/16 5/14 5/32 4/6 9/68


6/07/2013 : 10/112

5/07/2014 : 9/83

5/07/2015 : 7/45

3/07/2016 : 10/185

6/07/2013 : 7/62

5/07/2014 : 8/31

5/07/2015 : 8/46

3/07/2016 : 13/131

27/07/2013 : 8/38

5/08/2014 : 11/48

22/07/2016 : 8/47

27/07/2013 : 9/46

5/08/2014 : 9/26

22/07/2016 : 9/68

Total pour la session

6/07/2013 : 13/174 - 5/07/2014 : 13/114 - 5/07/2015 : 9/91

3/07/2016 : 15/316

27/07/2013 : 10/84 - 5/07/2014 : 14/74

22/07/2016 : 12/115

22

Les odonates (protocole)

Protocole

Mise en place de plusieurs transects dans différents types de milieux aquatiques (mares, étang, fossé…).

Le transect consiste à suivre un parcours identique en se déplaçant lentement pour compter tous les individus. On ne comptabilise que les

libellules à 5m de part et d’autre de l’observateur. Le début et la fin du transect sont matérialisés au moyen d’une borne et géoréférencés.

Certains espèces pour être identifiées avec certitude nécessitent parfois d’être capturées au moyen d’un filet.

Les mêmes transects sont reconduits d’une année sur l’autre.

Fréquence des passages : Plusieurs passages du mois de mai au mois septembre, afin de couvrir le cycle biologique de la plupart des espèces

potentiellement présentes dans les différents secteurs et aussi ne pas avoir des résultats biaisés par des aléas climatiques ou autres. Le nombre

de sessions dans le cadre du protocole STELI est encore à définir.


Température supérieure à 14°C (temps ensoleillé ou faiblement nuageux) ou supérieure à 17°C (temps nuageux), vitesse du vent inférieure à

30 km/h.

Tranche horaire

Fin de matinée ou début d’après midi.

STELI

Certaines zones comme le secteur des mares de l’ancienne pépinière seront inventoriées grâce au Suivi Temporel des Libellules (STELI) mis

en place dans le cadre du Plan National d’Actions en faveur des Odonates et du programme Vigie-Nature. STELI est sous l’égide de La

Société Française d’Odonatologie et du Muséum National d’Histoire Naturelle

Objectif et principe : Conformément à l’action n°10 du Plan National d’Actions en faveur des Odonates, ce suivi permettra d’évaluer

l’évolution annuelle des populations pour l’ensemble du territoire national, par l’estimation de la probabilité de présence par des séries

d’inventaires.

Répétition des relevés dans le temps

Les relevés seront répétés 3 fois par session, chaque passage étant distant au maximum de 21 jours. L'observateur choisira une, deux ou trois

sessions qu’il renouvellera chaque année dans la mesure du possible. Ainsi 3 sessions de 3 inventaires sont proposées comme suit :

- 3 inventaires avant le 15 juin et/ou 3 inventaires entre le 16 juin et le 31er juillet et/ou 3 inventaires après le 1er août

23

Quantification des individus

L’observateur aura le choix de relever :

- soit la présence des espèces observées,

- soit des fourchettes d’abondance des espèces observées,

- soit le dénombrement précis des espèces observées.

L’observateur relevant des fourchettes d’abondance utilisera les intervalles suivant : 1 individu - 2 à 10 individus - 11 à 50 individus - >50

individus.


Les relevés devront dans la mesure du possible être réalisés dans des conditions météorologiques optimales. A chaque passage un relevé

météorologique devra être effectué. Conditions météorologiques optimales pour réaliser les relevés Odonates : Température de 17°C à 30°C -

pas de pluie et de vent.

Echelle Beaufort

Force 0 (la fumée des cheminées monte droit- Force 1 très légère brise. La fumée des cheminées indique la direction du vent. 1 à 5 km/h).

Force 2 légère brise. (On sent le vent sur le visage, les feuilles bougent. 6 à 11 km/h). Force 3 petite brise (Les drapeaux flottent, les feuilles

sont sans cesse en mouvement. 12 à 19 km/h). Force 4 jolie brise. (Les poussières s'envolent et les petites branches ne cessent de bouger. 20 à

28 km/h). Force 5 bonne brise. (Les petits arbres balancent, les sommets des arbres s'agitent. 29 à 38 km/h).

24

Les odonates (29 espèces)

Commentaires

Aucune nouvelle espèce n’est venue compléter l’inventaire. Les fortes chaleurs ont rapidement asséché le réseau de mares. La diversité

spécifique n’a pas augmenté depuis 2013 contrairement au nombre total des individus contactés : 184 libellules (78 en 2014).

On trouve principalement : la Naïade aux yeux bleus Erythromma lindenii (19 %) ; l’Agrion élégant Ischnura elegans (16 %) ; la Naïade

aux corps vert Erythromma viridulum (15 %) ; l’Agrion orangé Platycnemis acutipennis (9 %) ; le Sympétrum à nervures rouge

Sympetrum fonscolombii (7,5 %).


Liste rouge mondiale de l’UICN (évaluation 2006)

Liste rouge européenne de l’UICN (évaluation 2010)

Liste rouge des odonates de France métropolitaine (2016)

Liste rouge régionale des odonates d’Aquitaine (2016)

Déclinaison régionale du plan national d’actions en faveur des odonates - 2013 - 2017 - DREAL aquitaine - Conservatoire d’espaces

naturels d’Aquitaine

Aucune espèce protégée au niveau national

1 espèce a un statut préoccupant sur la liste rouge régionale

Naïade aux yeux rouge Erythromma najas est inscrite dans la catégorie « vulnérable »

4 espèces sont sur la liste des espèces déterminantes de l’inventaire ZNIEFF de la région aquitaine

Agrion mignon Coenagrion scitulum ; Agrion nain Ischnura pumilio ; Leste barbare Lestes barbarus ; Naïade aux yeux rouges

Erythromma najas.

25

Liste des espèces observées sur le site depuis 2013 2013 2014 2015 2016 Biologie des espèces

Aeschne mixte Aeshna mixta (Latreille, 1805) - X - - Elle affectionne les eaux stagnantes bordées d’hélophytes,

chasse souvent loin de l’eau.

Agrion élégant Ischnura elegans (Vander Linden, 1820) X X X X

Agrion jouvencelle Coenagrion puella (Linnaeus, 1758) X - - -

Agrion mignon Coenagrion scitulum (Rambur, 1842) X - - -

Agrion nain Ischnura pumilio (Charpentier, 1825) - X X X Habitats très variés

Agrion orangé Platycnemis acutipennis (Selys,1841) - X X X Espèce endémique à la péninsule ibérique et à la France

Il est plutôt rare dans les eaux stagnantes.

Agrion porte coupe Enallagma cyathigerum (Charpentier, 1840) X X - X

Anax empereur Anax imperator (Leach, 1815) X X X X

Anax porte-selle Anax ephippiger (Burmeister, 1839) X - - -

Anax parthenope Anax parthenope (Selys, 1839) X X - X 1(3/07/2016)

Brunette hivernale Sympecma fusca (Vander Linden, 1820) X X X X

Caloptérix éclatant Calopérix splendens (Harris, 1782) - - X -

Caloptérix vierge Caloptéryx vierge (Linnaeus, 1758) - X X X

Cériagrion délicat Ceriagrion tenellum (de Villers, 1789) X X - -

Crocothemis ecarlate Crocothemis erythraea (Brullé, 1832) X X X X

Leste barbare Lestes barbarus (Fabricius, 1798) X X - X

Leste vert Lestes viridis (Vander linden, 1825) X X X X

Libellule à quatre taches Libellula quadrimaculata (Linnaeus, 1758) X X - X 1(27/05/2016)

Naïade aux yeux bleus Erythromma lindenii (Selys, 1840) - - X X

Naïade aux yeux rouges Erythromma najas (Hansemann, 1823) - - X - 19/06/2015

Naïade au corps vert Erythromma viridulum (Charpentier, 1840) - X X X Elle recherche les eaux stagnantes riches en végétation

aquatique.

Nymphe au corps de feu Pyrrhosoma nymphula (Sulzer, 1776) - X - -

Orthétrum réticulé Orthetrum cancellatum (Linnaeus, 1758) X X X X

Orthétrum à stylet blanc Orthetrum albistylum (Selys, 1848) X X X X

Sympétrum méridionale Sympetrum méridional (Selys, 1841) - X - -

Sympétrum à nervures rouges Sympetrum fonscolombii (Selys, 1840) X X X X

Sympétrum rouge sang Sympetrum sanguineum (Muller, 1764) X X - -

Sympétrum strié Sympetrum striolatum (Charpentier, 1840) - X - - Vieille ♀ (4/10/2014) zone 5 (étang Nord)

Trithémis pourpré Trithemis annulata (Parisot de Beauvois, 1807) X X X X Abondant en fin d’été

Total des espèces par année 18 23 16 18

26

Transects communs (libellules et papillons diurnes)

27/05/2016 19/06/2016





espèces


Ind. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Agrion élégant 0 0 0 0 0 0 9 2 2 13 0 0 0 0 0 0 3 0 0 3

Agrion jouvencelle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Agrion mignon 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Agrion nain 0 0 0 0 0 2 0 0 0 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Agrion orangé 0 0 1 0 1 0 4 7 0 11 0 0 0 0 0 1 2 1 0 4

Anax empereur 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Anax parthenope 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Calopterix vierge 0 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Cériagrion délicat 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Crocothémis écarlate 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Leste barbare 0 1 0 0 1 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1 1 0 0 2

Leste brun 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Leste vert 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0 0

Libellule déprimée 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Libellule à quatre taches 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Naïade aux corps vert 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1

Naïade aux yeux bleus 0 0 0 0 0 0 2 0 0 2 0 0 0 0 0 0 8 0 0 8

Naïade aux yeux rouges 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Orthétrum réticulé 0 3 0 0 3 0 2 0 0 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Orthétrum à stylets blancs 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 0 0 2

Sympétrum à nervures rouge 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Sympétrum rouge sang 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Trithémis pourpre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Nbre d’espèces/Nbre d’individus 2016 0/0 3/5 2/2 0/0 5/7 2/3 4/17 2/9 1/2 6/31 0/0 1/1 0/0 0/0 1/1 2/2 6/17 1/1 0/0 6/20



29/05/2014 : 1/1

3/06/2015 : 1/1

27/05/2016 : 5/7

29/05/2014 : 2/3

3/06/2015 : 5/7

27/05/2016 : 6/31

20/06/2014 : 4/6

19/06/2015 : 5/23

19/06/2016 : 1/1

20/06/2014 : 4/10

19/06/2015 : 7/35

19/06/2016 : 6/20

Total pour la session 29/05/2014 : 3/4 - 3/06/2015 : 6/8 - 27/05/2016 : 8/38 20/06/2014 : 7/16 - 19/06/2015 : 9/58 - 19/06/2016 : 7/21

27

3/07/2016 22/07/2016





espèces


Ind. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Aeschne mixte 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Agrion élégant 0 0 0 0 0 2 6 0 2 10 0 1 0 0 1 0 2 0 0 2

Agrion jouvencelle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Agrion mignon 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Agrion nain 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 2 0 0 0 2

Agrion orangé 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Agrion porte coupe 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Anax empereur 0 1 1 0 2 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0 0

Anax parthenope 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Calopterix vierge 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Cériagrion délicat 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Crocothémis écarlate 0 2 0 0 2 0 3 0 0 3 0 0 0 0 0 0 2 0 0 2

Leste barbare 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Leste brun 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Leste vert 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Libellule déprimée 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Libellule à quatre taches 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Naïade au corps vert 0 0 0 0 0 0 6 0 0 6 0 0 0 0 0 0 20 0 0 20

Naïade aux yeux bleus 0 2 0 0 2 1 20 0 0 21 0 0 0 0 0 0 4 0 0 4

Nymphe au corps de feu 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Orthétrum réticulé 0 0 0 0 0 0 2 0 0 2 0 0 0 0 0 0 4 1 0 5

Orthétrum à stylets blancs 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1

Sympétrum à nervures rouge 0 1 0 0 1 0 9 0 0 9 0 3 0 0 3 0 1 0 0 1

Sympétrum rouge sang 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Trithémis pourpre 0 0 0 0 0 0 2 0 0 2 0 0 0 0 0 2 17 0 0 19


Total espèces/total individus 5/07/2014 : 7/20

3/07/2016 : 5/8

5/07/2014 : 4/7

3/07/2016 : 9/55

5/08/2014 : 3/8

22/07/2016 : 4/6

5/08/2014 : 7/23

22/07/2016 : 9/56

Total pour la session 5/07/2014 : 10/27 - 3/07/2016 : 11/63 5/08/2014 : 7/31 - 22/07/2016 : 10/62

28

Les reptiles (protocole)

Méthode de relevé Définir tout d’abord un transect échantillon de 150 m au sein d’une zone homogène. Deux méthodes complémentaires de relevés sont

proposées :

a) Relevés sous plaques :

Positionner une plaque tous les 50 m environ sur le transect (4 plaques par transect). Utiliser le « tapis de carrière » en caoutchouc (bande

textile transporteuse de granulats). Epaisseur recommandée de 8-10 mm. Ce matériau peut être récupéré gratuitement (changement de

bande dans les carrières, cimenteries) et est facile à découper et transporter. La taille sera de l’ordre de 80 sur 80 cm (surface 0,64 m2).

Idéalement, la plaque est positionnée en zone de bordure afin de bénéficier d’une exposition directe et d’un contact avec la végétation plus

épaisse. Poser la plaque sur le sol avec une ou deux branches (diamètre 2cm environ) disposées en croix sous la plaque afin d’aménager un

espace entre le sol et la plaque (à défaut utiliser des cailloux).

b) Relevés à vue :

Parcourir le transect à allure réduite (10-15 minutes par transect). Le temps du parcours sera noté, ainsi que la localisation des observations (en

lisière, au sol au niveau des buissons). Chaque observateur utilisant la méthode des plaques est invité à réaliser également les transects à vue

selon la méthodologie suivante :

- visite « aller » dédiée aux observations à vue,

- visite « retour » dédiée aux observations sous plaques.

Note: les « extrémités » du transect ne doivent pas correspondre à des changements de

milieux (le noter le cas échéant). Les sections « à vue » en début (avant la première plaque) et

fin (après la dernière plaque) sont optionnelles (voir fiche de terrain). Elles peuvent être

ajustées (présence et longueur) à l’étude mais devront être répétées dans l’ensemble des

transects suivis pour une étude donnée

Espèces observées :

Certaines espèces sont particulièrement détectables à vue et d’autres très discrètes sous abris.

Les deux méthodes sont donc très complémentaires. Une typologie des espèces et de leur

comportement sera fournie (annexe I «Espèces »).

Informations récoltées :

Une fiche de relevé standardisé sera proposée.

Toutes les observations sous plaque ou à vue devront être différenciées. Les observations sous plaque pourront être accompagnées d’une

photo. Pour les espèces dont le dimorphisme sexuel et/ou l’âge est marqué, noter le sexe et/ou la classe d’âge (juvénile, sub-adulte, adulte).

Répétition des relevés dans le temps :

29

Réaliser un nombre homogène de visites par transect pendant les deux mois optimaux pour l’activité de reproduction (entre mars et juin, à

définir au niveau de chaque région). Un minimum de 4 visites par transect est recommandé (6 si possible) pendant les deux mois de

l’étude).

Choix des sites :

Identifier des aires de suivi (site de gestion, espace naturel, bois, zone de compétence, etc) et

différents types d’habitat dans chaque aire de suivi (annexe II « Typologie des habitats »).

Positionner dans chaque habitat des transects en ligne de 150 m de long, si possible bien homogènes (distance, structure du milieu) et séparés

dans l’espace (minimum 100 m) pour être considérés comme indépendants.

Pour des raisons statistiques il faut un minimum de 3 transects par type d’habitat. Les observateurs devront donc choisir le nombre d’habitats

suivis et le nombre de transect dans chaque habitat en fonction de leurs moyens pour réaliser le suivi. D’une manière générale, il vaut mieux

privilégier le nombre de réplicas dans chaque type d’habitat (≥ 3) que de multiplier les types d’habitats suivis.

1) Milieu de type « écotone » : (lisières, bords de chemins, canaux) : ces milieux d’interface

sont attractifs et facilitent les observations. Les transects en bordure avec une orientation

moyenne au Sud ou Sud-Est sont à privilégier.

2) Milieu de type « ouvert » : (pelouses, landes, tourbières, boisements) : ces milieux sont

plus complexes et les observations généralement plus difficiles. Les parcours ne sont pas

nécessairement linéaires. Ils sont positionnés de façon aléatoire dans le milieu si possible le

long de microhabitats favorables, placettes d’insolation.

Description du site :

Une typologie des lisières (type 1) et des milieux (type 2) sera fournie dans l’annexe II.

Conditions météorologiques :

Les relevés devront dans la mesure du possible être réalisés dans des conditions météorologiques « optimales ». La nébulosité, la température à

1,5 m et au niveau du sol, ainsi que la force du vent seront à noter (cf fiche de suivi).

Il est recommandé de sortir par temps variable (alternance éclaircies et passages nuageux) ou chaud et couvert. Eviter les temps trop chaud &

ensoleillés, les jours froids et pluvieux ou les jours de grand vent. Les heures de relevés ne sont pas fixes mais à adapter selon les conditions

météorologiques.

Par exemple : par temps couvert et chaud, l’ensemble de la journée peut être favorable. Par temps ensoleillé, viser les premières heures de la

journée lorsque les températures montent. Commencer alors vers 8-10 heures du matin et pendant la matinée.

30

Synthèse des reptiles observés (8 espèces) Commentaires

L’événement marquant est l’observation d’une Cistude d’europe Emys orbicularis équipée d’un émetteur dans la zone 5 (comme en 2015) en

compagnie de 4 autres individus. Une augmentation pour la deuxième année consécutive des contacts de Couleuvre verte et jaune Hierophis

viridiflavus mais également comme en 2015 deux observations de Couleuvre à collier Natrix natrix. Les plaques situées dans la prairie

attenante à l’allée du Bois n’ont jamais permis de contacter un seul serpent !


Un « Plan d’actions pour les reptiles et les amphibiens » a été établi par le ministère de l’Environnement -1996

Un plan national d’actions pour la Cistude d’Europe 2011 - 2015

Plans régionaux d’actions pour la Cistude 2004 - 2009 et 2013 - 2015

Liste rouge mondiale de l’UICN - 2009


Liste rouge des reptiles de France métropolitaine - 2015

Liste rouge régionale des amphibiens et reptiles d’Aquitaine (2014) - OAFS

Atlas des amphibiens et reptiles de France - J.Lescure - JC Massary - Biotope editions

Atlas des amphibiens et Reptiles d’Aquitaine - Cistude Nature - 2014

29/04/2016 4/05/2016 12/05/2016 25/05/2016 15/06/2016

A

A4 (couleuvre verte et jaune)


A4 (couleuvre verte et jaune) A4 (couleuvre verte et jaune)



A4 (couleuvre à collier)

B

- - B4 (couleuvre verte et jaune) B3 (couleuvre verte et jaune) B3 (couleuvre verte et jaune)

C C1(couleuvre verte et jaune) C4 (Couleuvre à collier) - C1 2(couleuvres verte et

jaune)

C1 (couleuvre verte et jaune)




D - - - D2(couleuvre verte et jaune) -

E - - - - -

31

Espèces Statut Remarques

Cistude d’Europe Emys orbicularis (Linné, 1758)

- Protection Nationale

- Annexes II et IV de la directive Habitats

- Liste rouge Mondiale Catégorie « Quasi menacé »

- Liste rouge européenne Catégorie « Quasi menacé »

- Liste rouge France Catégorie « Quasi menacé »

- Liste rouge Aquitaine Catégorie « Quasi menacé »

2007 à 2011 : observation dans la partie ouest

du Bois (zone 5). Aucune observation en 2012

et 2013 - 1 individu sur un poste de chauffe

dans la zone 5 (23/04/2014) - Cistude équipée

d’un émetteur (zone 5) (25/04/2015) - 5

cistudes observées ensemble à plusieurs

reprises dont celle équipée d’un émetteur

(2016).

Couleuvre à collier Natrix natrix (Linné, 1758)


1 contacts (2011) - 2 contacts (2012) - 1

individu (14/05/2013) dans la zone 1 - 1

traverse le chemin au niveau du local technique

(25/07/2014).

2 contacts (25/05/2015) - 2 contacts en 2016 :

1(4/05/2016) et 1(15/06/2016)

Couleuvre verte et jaune Hierophis viridiflavus (Lacepède, 1789)


- Annexes II et IV de la directive Habitats

Espèce la plus commune sur le site - 8 contacts

(2011) - 10 contacts (2012) - 4 contacts

(2013) : 3 individus (7/05/2013) dans la zone 1

et 1 individu (14/05/2013) dans la zone 9. 14

contacts en 2014 lors de 5 sorties (mi-mai à fin

juillet 2014) - 9 contacts en 2015 lors de 5

sorties (fin avril à fin juillet) 17 contacts lors de

5 sorties (mi-avril à mi-juin) en 2016

Couleuvre vipérine Natrix maura (Linné, 1758)



- Liste rouge Aquitaine Catégorie « vulnérable »

Aucun contact depuis 2011

Lézard des murailles Podarcis muralis (Laurenti, 1768)


- Annexes IV de la directive Habitats

Présent sur l’ensemble du site 1 mort dans un

abreuvoir (5/07/2015).

Lézard vert occidental Lacerta bilineata (Daudin, 1802) - Protection Nationale


Assez fréquent

Orvet fragile Anguis fragilis (Linné, 1758) - Protection Nationale

- Liste rouge Aquitaine Catégorie « vulnérable »

Obs du personnel dans la zone de stockage <

2006

Trachemyde peinte Trachemys scripta (Schoepff, 1792) - Espèce exogène

Présente dans l’ensemble du réseau

hydraulique - 9 (zone 2) - 18 (zone 5) - 5 (zone

3) - 31 (zone 9) (14/04/2014) - 29 (zone 2) - 7

(zone 5) (25/04/2015)

32

Cistudes en compagnie d’une trachémyde peinte Thanatose : Couleuvre à collier feignant la mort

(on devine un émetteur sur la Cistude située à gauche)

33

Les amphibiens (protocole)

Techniques utilisées pour le suivi

La prospection (écoute des chants) a été réalisée de jour, de janvier au mois octobre mais également lors de deux soirées (2 sorties nocturnes en

avril et en mai) pour localiser et estimer les populations d’anoures et d’urodèles.

La recherche de ponte porte essentiellement sur le Crapaud des joncs et la Grenouille agile. Une prospection spécifique est egalement faite

pour les larves de Tritons et pour la Salamandre tachetée.

Les amphibiens (9 espèces)

Commentaires

L’événement marquant est le développement de la population de Grenouille agile Rana dalmatina dans la zone des mares (zone n°1) mais

aussi dans le « petit marais ». 40 pontes comptabilisées pour l’ensemble des deux sites en 2016. Une attention particulière doit être portée au

risque d’implantation de la jussie dans le réseau de mares, chaque année, un arrachage systématique doit être mis en place.

Le Crapaud des joncs Bufo calamita est dans la catégorie « quasi menacé » dans la liste rouge des amphiens et reptiles d’Aquitaine.

Les tritons palmés étaient présents dans le bassin du « Québec », aucun chant de Grenouille taureau Lithobates castesbeianus.

34

Synthèse des amphibiens observés

Espèces Statut Remarques

Crapaud épineux Bufo spinosus (Linnaeus, 1758)


Espèce la plus commune (les larves cohabitent avec

la faune piscicole) - 136 individus dans les floralies

et 95 individus sont observés sur les chemins du

bois de Bordeaux (20 et 22/02/2011)

5 sous la plaque A3 (23/04/2014) - Crapaud dévoré

(zone 9) (13/03/2015).

Crapaud des joncs Bufo calamita (Laurenti, 1768)



- Liste rouge Aquitaine Catégorie « Quasi menacé »

Sites de reproduction périphériques - Site de ponte

dans un bunker en 2011 - 1er jeunes en 2013 dans la

zone 1 au bord de la mare n°1 (27/05/2013).

Aucune donnée en 2014 - 2015 - 2016

Grenouille agile Rana dalmatina (Bonaparte, 1840)



2007 : 1 ponte (Petit marais) et 12 dans les bassins

des floralies - aucune ponte jusqu’en 2014.

14 dans la prairie RTE (ferme Coudot) (2012 -

2013) - 9 pontes en 2014 : zone 1 : 2 (sud fossé) -

1 (mare n°3) - 4 (mare n°5) - 2 (mare n°6)

(18/02/2014) - 44 pontes en 2015 : 33 pontes dans

la zone 1 : 4 (mare n°2) - 4 (mare n°5) - 8 (mare

n°4) (13/03/2015) - 21 (mare n°6). 40 pontes en

2016 : 23 (mare n°6) - 3 (mare n°5) - 9 (mare n°4) -

1 (mare n°1) - 4 (petit marais) - 12 pontes dans la

prairie RTE (ferme Coudot).

Grenouille rieuse Pelophylax ridibundus (Pallas, 1771) - Protection Nationale

- Annexes V de la directive Habitats 1 individu dans le fossé bordant le golf (2007)

Grenouille taureau Lithobates castesbeianus (Shaw, 1802)

- Espèce invasive

Quelques mâles sont signalés sur les grandes pièces

d’eau en 2012 et 2013 et sur les gravières de

Blanquefort et Parempuyre, Aucun individu

entendu en 2015. Aucun chant en 2016

Grenouille verte Pelophylax sp - Protection Nationale

- Annexes V de la directive Habitats Localisée à certains étangs et tronçons de fossé.

Rainette méridionale Hyla meridionalis (Boettger, 1874) - Protection Nationale

- Annexes IV de la directive Habitats Principalement sur les fossés qui sont en limite du

Bois de Bordeaux.

Triton marbré Triturus marmoratus (Latreille,1800)

Protection Nationale



1 sous la plaque A3 dans les prairies (23/04/2014)

Triton palmé Lissotriton helveticus ( Razoumowsky, 1789) - Protection Nationale


Localisé dans le bassin du « Québec » (parc floral).

› 10 individus (25/04/2015)

35

Les oiseaux (protocole)

Protocole

Réalisation de postes d’écoute sur l’ensemble du Bois de Bordeaux et du Parc floral afin de déterminer les espèces potentiellement nicheuses,

connaître leur répartition et pouvoir évaluer pour certaines d’entre elles leur densité.

Les postes d’écoute sont réalisés le matin au mois d’avril et au mois de mai (parfois début juin).

Des sorties spécifiques sont effectuées pour localiser certaines espèces patrimoniales (Pie grièche écorcheur) certains groupes (Rapaces

diurnes) ou des espèces indicatrices de l’évolution de certains milieux (Rousserolle effarvatte, Bouscarle de cetti).

Des sorties nocturnes avec utilisation de la repasse sont également réalisées pour localiser les rapaces nocturnes.

Au moins 3 sorties (décembre - janvier - février) sont programmées en période hivernale pour estimer la densité des oiseaux d’eau sur

l’ensemble du réseau hydraulique.

Les oiseaux (118 espèces)

Oiseaux d’eau en période d’hivernage (30/12//2015 - 25/01/2016 - 28/02/2016)

Pour la deuxième année consécutive, aucune Foulque macroule Fulca atra sur le plan d’eau du Parc floral alors que l’espèce était une

hivernante régulière dans ce secteur par contre l’effectif total du site est en légère augmentation. Observation d’un Chevalier cul blanc Tringa

ochropus. Un petit groupe de Sarcelles d’hiver Anas crecca en hivernage dans le Petit marais en compagnie d’au moins 9 Bécassines des

marais Gallinago gallinago et un nombre maximum de 55 Canards colvert Anas platyrhynchos en janvier sur la totalité du siter (la plupart

sont sur le plan d’eau principal).

53 espèces sont observées régulièrement en hiver quelques-unes seulement sont inféodées aux zones humides.

La gestion des prairies par le pâturage a permis indirectement de créer des zones de quiétude favorables au stationnement hivernal de plusieurs

espèces d’oiseaux d’eau. 7 espèces sont régulières d’autres sont observées occasionnellement parfois à la suite d’une vague de froid ou

uniquement lors d’une halte migratoire c’est le cas en particulier d’anatidés de surface (Canard chipeau Anas strepera - 7 individus en

décembre 2013 ; Canard souchet Anas clypeata - 1 individu en février 2015) ou de limicoles (Bécassine sourde Lymnocryptes minimus ;

Chevalier cul blanc Tringa ochropus - 1 individu en mars 2012 ; décembre 2015). Le site sert également de zone de gagnage pour de petits

groupes de canards sont pouvoir en estimer le nombre.

Sur l’ensemble du Bois de Bordeaux et du Parc floral la plupart des espèces sont localisées sur deux sites : le « Petit marais » et la pièce d’eau

principale. En journée, la zone d’étude sert surtout de remise. A l’exception de la Foulque macroule Fulca atra, les autres espèces ont des

effectifs stables ou en légère augmentation. La capacité d’accueil est importante mais la pression de dérangement limite le nombre d’espèces et

les effectifs.

36

Les ardéidés

Aigrette garzette Egretta garzetta

Les effectifs du site semblent être en légère augmentation (un maximum de 4 individus en décembre 2015), cette fréquentation plus

importante peut s’expliquer par une lente remontée des effectifs qui avaient fortement diminué lors de la vague de froid de 2012.

L’espèce est présente toute l’année, elle forme des petites colonies sur les communes environnantes (quelques couples se reproduisent sur la

réserve Naturelle Nationale des Marais de Bruges depuis 2014).

Fonctions écologiques du site : une petite partie seulement du réseau hydraulique est utilisée comme zone de pêche en raison de l’abrupt des

berges et du dérangement. Cette espèce est à surveiller, elle pourrait nicher sur le site.

Statut : espèce protégée au niveau national par l’article 3 de l’arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du

territoire et les modalités de leur protection.

Bihoreau gris Nycticorax nycticorax

Ce petit héron hiverne principalement sur le continent africain mais depuis les années 80 des cas d’hivernage sont observés en Europe de

l’ouest et en particulier dans la région Aquitaine. En 2015, 2 juvéniles ont hiverné sur le site, ils occupaient l’îlot du principal plan d’eau

comme dortoir.

Fonctions écologiques du site : zone de pêche et de repos.

L’espèce ne niche pas sur le site mais quelques couples s'installent de façon irrégulière sur les colonies d'ardéidés des alentours : Padouens à

Blanquefort, Château-Pichon et Despartins à Parempuyre. Cette espèce est à surveiller, elle pourrait nicher sur le site.

Gagnage : l’activité du Bihoreau gris est principalement nocturne, il chasse souvent sur une branche surplombant l’eau et capture des poissons,

des amphibiens, des écrevisses…



Ardéidés en hivernage

0

2

4

6

2011 2012 2013 2014 2015 2016

Aigrette garzette

Bihoreau gris

Héron cendré

Héron garde bœuf

37

Héron cendré Ardea cinerea

C’est un hivernant commun en Gironde, il peut être observé toute l’année. Une importante héronnière st présente sur la Réserve Naturelle

Nationale des Marais de Bruges (100 couples).

Fonctions écologiques du site : une petite partie seulement du réseau hydraulique est utilisée comme zone de pêche en raison de l’abrupt des

berges et du dérangement, le plan d’eau principal sert également de remise. Cette espèce est à surveiller, elle pourrait nicher sur le site.

Gagnage : il capture principalement des poissons, des écrevisses, des micromammifères….


territoire et les modalités de leur protection

Héron garde bœuf Bubulcus ibis

Fonctions écologiques du site : il vient s’alimenter sur le site, quelques couples sont présents dans les marais de Parempuyre.

Gagnage : il est autour du bétail à la recherche de petites proies (insectes, rongeurs, amphibiens.….).



Les Anatidés et les rallidés

Canard colvert Anas platyrynchos

Le canard colvert est l’espèce la plus commune et abondante en Europe et en France.

Il est présent dans une grande partie de notre pays mais cette répartition n’est pas homogène, les densités les plus importantes s’observent dans

les zones humides de la moitié nord et en Camargue (en cas de vague de froid l’effectif national peut doubler).

En Aquitaine, il est présent en nombre important dans les vallées alluviales, les bords des estuaires.

Fonctions écologiques du site : sur le Bois de Bordeaux, on constate une stabilité voire une légère augmentation du nombre des hivernants. La

tendance nationale entre 2000 et 2014 est également à une légère augmentation. Nombre maximun : 87 individus (décembre 2014)

Gagnage : Il recherche une alimentation variée dans des milieux très divers (marais, fossés, prairies inondées, bois de chênes pour les

glands…).

Statut : espèce inscrite dans l’article 1 de l’arrêté du 26 juin 1987 fixant la liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée.

Espèce inscrite à l’annexe II et III de la directive Oiseaux (population hivernante 300156 : en amélioration).

Anatidés - Rallidés

0

20

40

60

80

2011 2012 2013 2014 2015 2016

Canard colvert

Sarcelle d'hiver

Gallinule poule d'eau

Foulque macroule

38

Sarcelle d’hiver Anas crecca

L’espèce est une hivernante assez commune en France, elle est surtout présente au-dessus d’une ligne Bordeaux-Lyon et en Camargue. Elle a

connu une progression constante jusqu’en 2012, depuis des fluctuations sensibles sont observées. Les effectifs français avec 100000 à 140000

individus représentent 6 à 10 % de la population du paléarctique occidentale.

C’est le Canard le plus abondant en période hivernale sur la réserve de Bruges, tout proche avec 1000 à 1500 individus. Les effectifs peuvent

fluctuer rapidement lors d’une vague de froid car le gel des étangs l’empêche de s’alimenter.

Fonctions écologiques du site : zone de repos et d’alimentation (elle est localisée dans le Petit marais qui offre une quiétude suffisante et une

faible profondeur lui permettant de s’alimenter. Une grande partie du réseau hydraulique n’est pas fréquentée en raison d’une colonne d’eau

trop importante et du dérangement (proximité des chemins). Un petit effectif hivernant est régulier depuis au moins 2011, nombre maximum :

10 individus (février 2015).


Espèce inscrite à l’annexe II et III de la Directive Oiseaux (population hivernante 155450 : en amélioration).

Foulque macroule Fulca atra

Les effectifs hivernants ont fortement augmenté en France depuis les années 80, les contingents importants sont stationnés dans la moitié nord

à l’exception de la Camargue. Elle est présente en périphérie du site en nombre important sur les grandes gravières (Blanquefort, Parempuyre,

Bordeaux…). Sur le Bois de Bordeaux, les effectifs ont diminué depuis plusieurs années, elle n’hiverne plus sur le secteur de parc floral sans

doute à cause des dérangements répétés. Le plan d’eau principal du Bois de Bordeaux offre une plus grande sécurité du fait de sa surface et les

prairies attenantes constituent des zones d’alimentation.

Fonctions écologiques du site : zone de gagnage, elle se nourrit principalement de plantes subaquatiques et terrestres mais aussi de proies

animales comme sur certaines gravières de Blanquefort (bivalve asiatique invasif Corbicula fluminea).


Espèce inscrite à l’annexe II et III de la directive Oiseaux (population hivernante en 234200 – 294000 : en amélioration).

Gallinule poule d’eau Gallinula chloropus

Elle s’accomode de grandes comme de petites surfaces en eau, elle est présente sur une large partie du réseau hydraulique surtout les secteurs

les plus confinés, offrant un couvert végétal dans lequel elle peut se réfugier rapidement en cas de danger.

Fonctions écologiques du site : zone de gagnage : elle est présente dans une grande partie du réseau hydraulique. La Gallinule poule d’eau se

reproduit sur le site.


Espèce inscrite à l’annexe II de la Directive Oiseaux.

39

Autres espèces

Bécassine des marais Gallinago gallinago

La Bécassine des marais a une aire d’hivernage vaste, en France elle est surtout présente dans la moitié nord et sur la façade ouest. Cette

concentration se renforce lors d’une vague de froid.

Fonctions écologiques du site : les individus sont localisés au « Petit marais », l’hivernage est très fluctuant en fonctions des conditions

météorologiques (nombre maximum en janvier 2013 avec 19 oiseaux) mais aussi sans doute de l’attractivité de la remise (recouvrement des

hélophytes parfois trop important).

Gagnage : elle consomme des proies animales : lombricidés, larves et imagos d'insectes (chironomidés, tipulidés, culicidés, tabanidés,

syrphidés…), mollusques (gastéropodes), crustacés (isopodes, copépodes, cladocères, amphipodes) et des graines de plantes aquatiques.


Espèce inscrite à l’annexe II et III de la Directive Oiseaux.

Grand cormoran Phalacrocorax carbo

Il est présent dans toute l’Aquitaine, cette espèce peut être observée toute l’année.

Fonctions écologiques du site : zone de pêche et de repos, c’est un nicheur en périphérie (colonie sur Parempuyre). Nombre maximun : 20

individus (décembre 2015).

Gagnage : il est surtout présent sur les plus grands plans d’eau. Le nombre d’individus en hivernage est en nette augmentation.


territoire et les modalités de leur protection. Espèce inscrite à l’annexe I de la Directive Oiseaux.

Martin pêcheur d’Europe Alcedo atthis

Il est présent dans toute l’Aquitaine, cette espèce peut être observée toute l’année.

Fonctions écologiques du site : zone de pêche pour un ou deux oiseaux, c’est un nicheur probable.

Gagnage : ensemble du réseau hydraulique, en particulier les zones de quiétude pourvues de perchoirs. Il consomme principalement des petits

poissons en particulier la Gambusie Gambusia holbrooki très abondante ou l’Epinoche à trois épines Gasteroteus aculeatus mais aussi des

invertébrés, de petites écrevisses de Louisiane… Statut : espèce protégée au niveau national par l’article 3 de l’arrêté du 29 octobre 2009 fixant

la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection. Espèce inscrite à l’annexe I de la Directive Oiseaux.

oiseaux en hivernage

0

10

20

2011 2012 2013 2014 2015 2016

Bécassine des marais

Grand cormoran

Martin pêcheur

40

Les oiseaux observés en période de reproduction

45 espèces nichent régulièrement sur le site dont 42 espèces protégées au niveau national par l’article 3 de l’arrêté du 29 octobre 2009 fixant la

liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection. 13 espèces ont un statut préoccupant sur les listes

rouges de l’UICN, c’est en particulier le cas de plusieurs passereaux qui sont fréquents sur le site et dont la nidification est certaine : le Serin

cini serinus serinus, le Verdier d’Europe Carduelis chloris et dans une moindre mesure la Bouscarle de cetti Cettia cetti et le Chardonneret

élégant Carduelis carduelis. Plusieurs espèces protégées fréquentent le site uniquement pour s’alimenter : Aigrette garzette Egretta garzetta ;

Héron cendré Ardea cinerea ; Grand cormoran Phalacrocorax carbo.

Les 26 points d’écoute réalisés durant 4 années (2011 - 2012 - 2013 et 2016) permettent de dégager une tendance évolutive pour 45 espèces, le

dégré de fiabilité est très differents selon les taxons, certaines espèces ubiquistes sont contactées dans tous les points d’écoute comme

Mésange charbonnière Parus major ; Rossignol philomèle Turdus philomelos ; Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla ; Troglodyte

mignon Troglodytes troglodytes d’autres sont inféodées à des habitats bien spécifiques (franges de phragmites) comme la Rousserolle

effarvatte Acrocephalus scirpaceus.

Plusieurs espèces sylvicoles recherchent les boisements anciens, elles sont en très faibles effectifs sur le Bois de Bordeaux et souvent localisées

aux vieux chênes des prairies : Pic épeichette Dendrocopos major ; Sittelle torchepot Sitta europea. Certains taxons sont récents pour le site

comme le Phragmite des joncs Acrocephalus schoenobaenus.

18 espèces ont des effectifs stables.

16 espèces ont des effectifs qui augmentent 2 de manière forte : Bouscarle de cetti Cettia cetti ; Roitelet triple bandeau Regulus

ignicapillus, 5 sont des espèces ayant un statut préoccupant sur les listes rouges.

4 espèces ont des effectifs qui baissent dont 2 de manière forte : Chardonneret élégant Carduelis carduelis ; Torcol fourmilier Jynx

torquilla.

7 espèces ne peuvent pas être évaluées car les données sont insuffisantes.

41

Les espèces contactées lors des points d’écoute en 2016 (fréquence d’observation et évolution des effectifs) (en rouge : espèces ayant un statut défavorable sur les listes rouges)

Espèces

(en rouge : espèces sur les listes rouges

Fréquence des

contacts

Nbre de points

d’écoute

Tendance

(2011 -

2012 2013

- 2016)

Remarques

Mésange charbonnière Parus major 96 % 25 ↑ Large répartition depuis le premier transect

Rossignol philomèle Turdus philomelos 96 % 25 ↑ Large répartition depuis le premier transect

Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla 92 % 21 ↔ Large répartition depuis le premier transect

Troglodyte mignon Troglodytes troglodytes 85 % 23 ↑ Large répartition depuis le premier transect

Pinson des arbres Fringilla coelebs 79 % 22 ↔ Nombre de contacts identiques

Pouillot véloce Phylloscopus collybita 77 % 20 ?

Rouge gorge Erithacus rubecula 69 % 18 ↔ Difficile à évaluer

Serin cini Serinus serinus 69 % 18 ↔ Nombre de contacts identiques

Pigeon ramier Columba palumbus 65 % 17 ↑ Légère augmentation

Corneille noire Corvus corone 58 % 15 ↔ Nombre de contacts identiques

Merle noir Turdus merula 46 % 12 ↔ Assez stable

Verdier d’Europe Carduelis chloris 46 % 12 ↑

Grive musicienne Turdus philomelos 42 % 11 ↑ Hausse ? - Nombre très faible et régulier de 2011 à

2013 mais nombreux contacts en 2016

Hypolais polyglotte Hippolais polyglotta 42 % 11 ↑ Augmentation mais les effectifs sont fluctuants

Mésange bleue Parus caeruleus 42 % 11 ↑

Roitelet triple bandeau Regulus ignicapillus 42 % 11 ↑ fort

Pic vert Picus viridis 39 % 10 ↑

Bouscarle de cetti Cettia cetti 35 % 9 ↑ fort Succession d’hivers très doux et développement de la

strate arbustive

Chardonneret élégant Carduelis carduelis 35 % 9 ↓ fort Les effectifs sont constants de 2011 à 2013 - beaucoup

moins de contacts en 2016

Etourneau sansonnet Sturnus vulgaris 35 % 9 ↓

Fauvette grisette Sylvia communis 31 % 8 ↑ Effectif faible mais en augmentation

Rousserolle effarvatte Acrocephalus scirpaceus 31 % 8 ↔ Effectif fable et régulier - habitat très limité

Pie bavarde Pica pica 27 % 7 ↔ Localisé sur le site

Martin pêcheur Alcedo atthis 23 % 6 ↑ léger Effectif faible - territoire important

42

Espèces Frequence des

contacts

Nbre de points

d’écoute

Accenteur mouchet Prunella modularis 19 % 5 ↔ Evaluation difficile - oiseau discret

Cisticole des joncs Cisticola juncidis 19 % 5 ↔ Baisse en 2012 puis légere augmentation - habitat limité

Grimpereau des jardins Certhia brachydactyla 19 % 5 ↔ localisé

Mésange à longue queue Aegithalos caudatus 15 % 4 ↔

Evaluation difficile – importante mobilité des groupes

familiaux.

Sittelle torchepot Sitta europea 15 % 4 ↑ léger Effectif très faible - localisé

Faucon crecerelle Falco tinninculus 11,5 % 3 ↔

Effectif très faible - territoire limité (prairies et

périphéries)

Milan noir Milvus migrans - - ↑ 3 couples - augmentation

Buse variable Buteo buteo - - ↑ 2 couples - augmentation

Rouge queue noir Phoenicurus ochruros 11,5 % 3 ↔ Localisé aux batiments

Chouette chevêche Athena noctua 4 % 1 ↔ Effectif très faible - site pour nidifier peu nombreux

Chouette hulotte Strix aluco ↔ Au moins deux couples

Coucou gris Cuculus canorus 4 % 1 ↓ Nbre de contact est faible

Geai des chênes Garrulus glandarius 4 % 1 ? Effectif faible

Gobe mouche gris Muscicapa striata 4 % 1 ? Nbre de contact très faible est irrégulier

Hirondelle de cheminée Hirundo rustica 4 % 1 ↔ Localisé aux batiments - destruction des nids

Moineau domestique Passer domesticus 4 % 1 ↔ Légère baisse - localisé aux batiments

Pic épeiche Dendrocopos major 4 % 1 ? Données récentes

Phragmite des joncs Acrocephalus

schoenobaenus 4 % 1 ?

Données récentes

Torcol fourmilier Jynx torquilla 4 % 1 ↓ fort 1 seul contact en 2016 contre 6 en 2011 - 2012 et 2013

Tourterelle des bois Streptopelia turtur - - ? 1 couple mais nidication irrégulière

Pic épeichette Dendrocopos minor Pas de contact en 2016 - ? Nbre de contacts très faible est irrégulier - localisé

43


Arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection

Arrêté du 26 juin 1987 fixant la liste des espèces de gibier dont la chasse est autorisée.



Liste rouge des oiseaux non nicheurs de France métropolitaine (hivernants) (2011)

Liste rouge des oiseaux non nicheurs de France métropolitaine (de passage) (2011)

Liste rouge des oiseaux nicheurs de France métropolitaine (2016)

Atlas des oiseaux hivernants de France - DosithéeYeatman-Berthelot - G.Jarry - Société Ornithologique de France - 1991.

Nouvel Atlas des oiseaux nicheurs de France 1985 - 1989 - DosithéeYeatman-Berthelot - G. Jarry - Société Ornithologique de France -

1994.

Nouvel inventaire des oiseaux de France - Philippe j. Dubois - Pierre le Marchand - Georges Olioso - Pierre Yesou - Delachaux et

niestlé - 2008

Atlas des oiseaux nicheurs d’Aquitaine - LPO et Collectif Faune - Aquitaine - Delachaux et niestlé - 2015.

53 espèces protégées au niveau national présentes en 2016

Accenteur mouchet Prunella modularis ; Bergeronnette grise Motacilla alba ; Bergeronnette printaniere Motacilla flava ;

Bergeronnette des ruisseaux Motacilla cinerea ; Bihoreau gris Nycticorax Nycticorax ; Bondrée apivore Pernis apivorus ;

Bouscarle de cetti Cettia cetti ; Bruant des roseaux Emberiza emberiza ; Buse variable Buteo buteo ; Chardonneret élégant

Carduelis carduelis ; Chevalier guignette Actitis hypoleucos ; Chouette chevêche Athena noctua ; Chouette hulotte Strix aluco ;

Cigogne blanche Ciconia ciconia ; Circaete jean le blanc Circaetus gallicus ; Cisticole des joncs Cisticola juncidis ; Coucou gris

Cuculus canorus ; Faucon crécerelle Falco tinninculus ; Fauvette grisette Sylvia communis ; Fauvette à tête noire Sylvia

atricapilla ; Gobe mouche gris Muscicapa striata ; Grimpereau des jardins Certhia brachydactyla ; Héron cendré Ardea cinerea ;

Héron garde bœuf Bubulcus ibis ; Héron pourpré Ardea purpurea ; Hirondelle de cheminée Hirundo rustica ; Hypolais polyglotte

Hippolais polyglotta ; Locustelle tachetée Locustella naevia ; Loriot d’Europe Oriolus oriolus ; Martin pêcheur Alcedo atthis ;

Mésange bleue Parus caeruleus ; Mésange charbonnière Parus major ; Mésange à longue queue Aegithalos caudatus ; Milan noir

Milvus migrans ; Moineau domestique Passer domesticus ; Pic épeiche Dendrocopos major ; Pic épeichette Dendrocopos minor ;

Pic vert Picus viridis ; Pie grieche écorcheur Lanius collurio ; Pinson des arbres Fringilla coelebs ; Pouillot véloce Phylloscopus

collybita ; Pragmite des joncs Acrocephalus schoenobaenus ; Roitelet triple bandeau Regulus ignicapillus ; Rossignol philomèle

Luscinia megarhynchos ; Rouge gorge Erithacus rubecula ; Rouge queue noir Phoenicurus ochruros ; Rousserolle effarvatte

Acrocephalus scirpaceus ; Serin cini Serinus serinus ; Sittelle torchepot Sitta europea ; Tarin des aulnes Carduelis spinus ; Torcol

fourmilier Jynx torquilla ; Tourterelle des bois Streptopelia turtur ; Troglodyte mignon Troglodytes troglodytes ; Verdier d’Europe

Carduelis chloris.

44

13 espèces ont un statut préoccupant sur les listes rouges

Liste rouge européenne de l’UICN

2 espèces sont dans la catégorie « vulnérable» : Martin pêcheur Alcedo atthis ; Tourterelle des bois Streptopelia turtur.

2 espèces sont dans la catégorie « quasi menacé» : Grive mauvis Turdus iliacus ; Foulque macroule Fulca atra

Liste rouge de France métropolitaine de l’UICN

6 espèces sont dans la catégorie « vulnérable» : Chardonneret élégant Carduelis carduelis ; Cisticole des joncs Cisticola juncidis ;

Martin pêcheur Alcedo atthis ; Pic épeichette Dendrocopos minor ; Serin cini Serinus serinus ; Verdier d’Europe Carduelis chloris

4 espèces sont dans la catégorie « quasi menacé» : Bouscarle de cetti Cettia cetti ; Gobe mouche gris Muscicapa striata ; Faucon

crécerelle Falco tinninculus ; Hirondelle de cheminée Hirundo rustica

22 espèces sont sur la liste des espèces déterminantes de l’inventaire ZNIEFF de la région Aquitaine

Aigrette garzette Egretta garzetta ; Bécasse des bois Scolopax rusticola ; Bécassine des marais Gallinago gallinago ; Bergeronnette

printaniere Motacilla flava ; Bihoreau gris Nyctocorax Nyctocorax ; Bondrée apivore Pernis apivorus ; Bruant des roseaux Emberiza

schoeniclus ; Canard souchet Anas clypeata ; Chevalier guignette Actitis hypoleucos ; Chouette chevêche Athena noctua ; Circaete jean le

blanc Circaetus gallicus ; Héron garde bœuf Bubulcus ibis ; Héron pourpré Ardea purpurea ; Locustelle tachetée Locustella naevia ;

Mouette rieuse Larius ridibundus ; Phragmite des joncs Acrocephalus schoenobaenus ; Pigeon colombin Columba oenas ; Pie grieche

écorcheur Lanius collurio ; Sarcelle d’hiver Anas crecca ; Tarin des aulnes Carduelis spinus ; Torcol fourmilier Jynx torquilla ; Vanneau

huppé Vanellus vanellus.

45

Préconisations de gestion

Aménagements spécifiques à un groupe ou à une espèce

La plupart des interventions en matière de gestion écologique portent sur l’entretien ou la restauration des milieux mais il est aussi parfois

nécessaire d’intervenir à l’échelle d’une espèce ou d’un groupe. Ces interventions spécifiques concernent principalement des espèces protégées

pour lesquelles le gestionnaire à une responsabilité de conservation, des groupes d’espèces bioindicatrices qui sont utilisées pour orienter la

gestion et mesurer la pertinence des actions.

Ces interventions peuvent consister à réaliser de petits aménagements mais aussi porter sur le control d’espèces invasives ou envahissantes.

Reptiles

Toutes les espèces indigènes sont protégées au niveau national. Certaines espèces sont menacées au niveau européen comme la Cistude

d’Europe Emys orbicularis. Des aménagements souvent simples et peu onéreux peuvent aider au maintien de cette espèce.

Opérations

1.R/ Dépôts de branchages à moitié émergés pour servir de postes de chauffe aux tortues

Les tortues ont un besoin vital de thermoréguler, l’absence de branche dans un secteur peut être un facteur limitant la présence de l’espèce.

Recommandations : dépôt dans l’eau, dans des secteurs peu fréquentés d’amas de branches de gros diamètres ou de troncs. Il faut veiller à la

stabilité de l’ensemble.

2.R/ Dépôt d’un Tas de fumier et/ou de balles de foin afin de créer des sites de pontes pour les reptiles

Les sites pouvant accueillir des pontes sont peu nombreux même en milieu naturel, le site de ponte artificiel permet de pallier le déficit de

sites favorables et d’éloigner les reproducteurs de zones potentiellement dangereuses en particulier les routes.

Recommandations :

Recouvrir quelques balles de foin d’un film de plantation ou d’une bâche.Déposer à la base des troncs et des branchages.

3.R/Limiter la population de Trachémyde peinte Trachemys scripta

Une importante population est présente dans le réseau hydraulique avec une forte concentration dans les grands plans d’eau, cette espèce

américaine dont la reproduction est certaine sur le site peut nuire à d’autres espèces en particulier la Cistude d’Europe Emys orbicularis

(compétition pour les postes de chauffe).

Recommandations : effectuer des prélèvements au moyen de pièges (système de capture spécifique et non vulnérant).

46

Orchidées

Plusieurs espèces d’Orchidées sont présentes sur le Bois de Bordeaux et le Parc floral dont une espèce protégée au niveau national et une autre

au niveau départemental. La gestion mise en place depuis plusieurs années a permis le développement des stations de la totalité des espèces.

Opérations

1.O/ Pratiquer sur les secteurs abritant des stations d’orchidées (parc floral principalement) une première coupe (avril) avant

l’apparition des pieds puis une coupe tardive lorsque la floraison est totalement terminée.

Recommandations : il est nécessaire de délimiter les principales zones au moyen de piquets pour faciliter le repérage et l’entretien par le

personnel.

2.O/ Prospection spécifique de l’Orchis à fleurs lâches Orchis laxiflora et de l’Ophrys miroir Ophrys speculum

L’Orchis à fleurs lâches Orchis laxiflora : La station de cette espèce protégée au niveau départemental est localisée aux prairies Ouest.

Chaque année, le comptage du nombre de pieds et leur localisation permet de suivre l’évolution de cette espèce depuis la mise en place de la

gestion des prairies. Il est important de surveiller l’apparition d’autres stations.

L’Ophrys miroir Ophrys speculum est protégée au niveau national, un seul pied trouvé en 2016.

3.O/ Eviter une strate herbacée trop haute ou la colonisation par les ligneux des secteurs de prairies abritant les plus grosses densités

de pieds d’Orchis à fleurs lâches.

La gestion menée depuis plusieurs années donne de bons résultats sur cette espèce, il est nécessaire de maintenir la fauche et le pâturage des

zones à orchidées, Les bordures sud des prairies sur lesquelles on peut comptabiliser le plus grand nombre de pieds ne sont pas concernées

par le dispositif des bandes enherbées.

4.O/Sensibiliser le public sur la nécessité de ne pas prélever de fleurs ou de pieds

Un affichage temporaire (petits panneaux sur piquet) en bordure des intersections des chemins est nécessaire, les prélevements jusqu’alors très

limités semblent fortement augmenter.

47

Oiseaux

Plus d’une centaine d’espèces est inventoriée, la restauration des milieux et la préservation de zones de quiétude pourraient favoriser

l’installation d’espèces patrimoniales présentent en périphérie : Cigogne blanche Ciconia ciconia, Pie grièche écorcheur Lanius collurio…

Les grands axes de gestion portent sur la reconstitution du bocage, l’élimination des grands bosquets d’essences exogènes, le maintien de bois

mort sur pied et au sol, le reprofilage des berges et la gestion hydraulique, la gestion par la fauche et/ou le pâturage extensif des prairies.

Certains aménagements peuvent etre incitatifs pour fixer des individus (plate-forme, nichoirs…).

1.OI/Réaliser une estimation à la tombée de la nuit des bécasses en hivernage sur le site

Bien que le nombre des hivernants puisse fluctuer de manière importante en fonction de la rigueur des hivers il est intéressant de suivre cette

espèce qui fréquente à la fois les boisements humides et les prairies pâturées.

Recommandations : Privilégier certains secteurs en particulier les prairies situées au nord. Le protocole consiste à disposer avant la tombée

de la nuit des observateurs à plusieurs endroits dégagés.

2.OI/Cigogne blanche/Aménager des plates-formes pour la nidification de la Cigogne blanche

Les arbres pouvant supporter le poids d’un nid de Cigogne blanche sont peu nombreux et parfois situés à proximité de la ligne à haute tension

qui traverse les prairies au nord de la zone..

Cette espèce en pleine expansion en Gironde pourrait nicher sur le site (30 couples en 2016 sur la Réserve Naturelle des Marais de Bruges)

au moyen de plates forme.

Recommandations : la pose des plates-forme doit s’effectuer assez tôt (fin d’automne ou début d’hiver) car les oiseaux en hivernage occupent

les nids des le mois de janvier. Veiller à préserver la quiétude autour des plates-formes.

3. OI/ Installer des nichoirs pour les espèces cavicoles afin de compenser le manque de cavités naturelles

Les vieux arbres sont peu nombreux sur le site (en dehors des chênes pédonculés des prairies nord, cette absence de cavités est un facteur

limitant pour de nombreuses espèces en particulier pour l’avifaune. La pose de nichoirs peut aider à augmenter les effectifs de certaines

espèces et favoriser l’installation de nouvelles.

Recommandations : les espèces cavicoles à privilégier (diametre du trou d’envol et type de nichoir) : Torcol fourmilier Jynx torquilla ;

Chouette chevêche Athena noctua

48

4.OI/ Favoriser la nidification de la Pie grièche écorcheur Lanius collurio par le pâturage extensif et la reconstitution de haies

d’épineux

La réserve naturelle des marais de Bruges limitrophe au Bois de Bordeaux accueille chaque année une population importante (30 à 40

couples) de cette espèce patrimoniale, en forte régression, typique du bocage. Les facteurs limitant sa présence semblent être une carence de

buissons épineux dans le bocage des prairies et sans doute des ressources trophiques insuffisantes (absence de gros insectes) dues au pâturage

trop intensif.

Recommandations : privilégier la plantation sur plusieurs rangs d’essences épineuses attractives : Epine noire, Eglantier, Ronce….

Plantation d’épineux (plants et graines), le taux de germination des prunelles d’épine noire ne semble pas important mais il pourrait être

intéressant de récupérer des prunelles d’épine noire et de plants.

Impliquer le lycée professionnel horticole du Haillan pour la mise en culture d’essences locales pouvant servir à la replantation sur le site.

5.OI/Renforcer la colonie d’Hirondelle rustique Hirundo rustica par l’installation de nichoirs et planchettes

Cette espèce est en forte regression dans toute l’Europe, les colonies dans le secteur sont peu nombreuses (elle ne niche plus depuis plusieurs

années sur la Réserve Naturelle des Marais de Bruges).

Il est essentiel de sensibiliser le personnel de la commune pour éviter la destruction des nids (salissures dues aux déjections) et de réaliser de

petits aménagements pour multiplier les zones favorables à l’accroche des nids (planchettes, nichoirs…).

49

Mammifères

Le Bois de Bordeaux et le parc floral n’ont pas un inventaire exhaustif des mammifères, le potentiel est important car ces sites sont intégrés

dans la vallée des jalles, le plus vaste espace naturel de l’agglomération bordelaise. Ce corridor écologique de plus de 5000 hectares allant des

berges de la Garonne à l’Est aux landes médocaines à l’Ouest abrite de nombreuses espèces dont certaines sont rares comme le Vison

d’Europe Mustela lutreola, la Loutre Lutra lutra, le Crossope aquatique Neomys fodiens ou bien encore le Campagnol amphibie Arvicola

sapidus. Des espèces envahissantes font l’objet de prélèvement (Sanglier Sus scrofa) depuis plusieurs années. Certaines espèces sont à

rechercher pour mettre en place le cas échéant des mesures rapides de contrôle comme le Raton laveur Procyon lotor qui est classé nuisible et

dont les populations augmentent très vite sur l’agglomération (il est présent depuis 2015 sur la Réserve Naturelle Nationale des Marais de

Bruges). Les points essentiels pour le maintien d’une communauté importante d’espèces portent sur la poursuite de la restauration des habitats

terrestres mais aussi aquatiques, la préservation de zones de quiétude, le développement et l’entretien des ouvrages de franchissement de la

voirie

1.M/Limiter le nombre de sangliers en réalisant des prélèvements.

La population de sangliers est en constante augmentation en Gironde, les dégâts écologiques au niveau du Bois de Bordeaux concernent

surtout des secteurs de prairies qui sont retournées sur une grande surface. Ces boutis lorsqu’ils sont très nombreux vont entraîner une

modification profonde du cortège floristique mais aussi sans doute faunistique en particulier l’entomofaune (beaucoup d’espèces sont

indissociables de certaines plantes nourricières).

Recommandations: piégeage permanent au moyen d’un enclos de capture, procéder à une fermeture annuelle pour entreprendre des

opérations de régulation (cages) (agrainage autour des cages fermées avant de les armer durant la période de fermeture).

Les fermetures du site lors des manifestations au stade de Bordeaux peuvent être mise à profit pour organiser des opérations de contrôle.

2.M/Prospecter pour détecter l’éventuelle présence de plusieurs espèces à haute valeur patrimoniale en particulier les mammifères

semi-aquatiques.

Plusieurs espèces protégées et rares sont connues dans la vallée des jalles (Vison d’Europe, Loutre…), le réseau hydraulique du bois de

Bordeaux pourrait servir de territoire de chasse à ces espèces. En 2016, des indices de présence d’une Loutre ont été trouvé au niveau du Petit

marais et des villes jumelles.

Recommandations : Relever les traces, utiliser les pièges photographiques, former le personnel à la reconnaissance d’indices, mettre en place

un relevé des cadavres sur les voies bordant le site.

3.M/Surveiller l’apparition d’espèces invasives en particulier le Raton laveur.

Plusieurs noyaux de population se développent en France depuis de nombreuses années notamment sur l’agglomération bordelaise. Des

individus sont signalés dans la vallée des jalles sur la commune de St Médard et depuis l’hiver 2015 sur la Réserve Naturelle des Marais de

Bruges.

Recommandations : Relever les traces, utiliser les pièges photographiques en particulier autour des bâtiments. Cette espèce est classée

nuisible, elle peut faire l’objet de piegeage.

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4.M/Mener des opérations conjointes avec les autres communes et l’association des piégeurs de Gironde pour la régulation du

Ragondin Myocastor coypus et du Rat musqué Ondatra zibethicus

Des opérations importantes vonts être entreprises (association des piégeurs de la Gironde, communes de la vallée des jalles, Bordeaux

métropole) afin de réguler ces espèces invasives. La ville de Bordeaux par le biais du Bois de Bordeaux pourrait s’associer à ces campagnes

de piégeage.

5.M/Réaliser le suivi et l’entretien des dispositifs de franchissement

Il est essentiel de vérifier régulièrement le bon état des ouvrages de franchissement et de mettre en place un suivi (pièges à empreintes,

appareils photographiques) pour apprécier leur efficacité et connaître les espèces empruntant ces dispositifs.

6.M/Améliorer la fonctionnalité des ouvrages

Certains ouvrages ont nécessité des améliorations (barrières de guidage, pose de passerelles flottantes…). La zone correspondant au busage

de la jallère (parc des expositions) n’est pas attractive pour des mammifères semi-aquatiques car le fossé, long d’un kilomètre, n’est jamais en

eau.

Recommandations : aménager à des intervalles réguliers des dépressions (pose d’un revêtement pour l’étancheité) et disposer des barrières de

guidage.

7.M/ Prospecter pour compléter l’inventaire mammalogique du site

Les moyens pour identifier les espèces présentes sur le site sont multiples : collecte des animaux morts en particulier sur les routes adjacentes,

pose de pièges à micromammifères, étude de pelotes de déjection, pose de pièges photographiques…

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Interventions sur les habitats et les micros habitats

Plan d’eau et mares

Opérations concernant l’hydraulique

1.hydro/ Reprofilage des berges sud du plan d’eau (plan d’eau central avec l’îlot)

Des pentes douces, des anses, des vasières, et des dépôts de bois morts augmenteraient la capacité d’accueil de ce secteur pour la biodiversité

et en particulier pour l’avifaune.

Recommandations : Un partenariat pourrait être passé avec les établissements de formation situés sur la commune de Blanquefort pour la

réalisation d’une partie de ces aménagements. Ces structures forment les étudiants au maniement d’engins de chantier.

2.Hydro/ Creusement d’un réseau de mares (temporaires et permanentes)

Les mares sont des habitats très riches, elles accueillent notamment la plupart des espèces d’odonates et d’amphibiens.

Les mares temporaires permettent de limiter la prolifération d’espèces invasives notamment l’écrevisse de Louisiane Procambarus clarki.

Recommandations : Les mares devront répondre à certains critères pour avoir une capacité d’accueil optimale : ensoleillement important,

déclivité des berges, profondeur variable ( des zones à plus de 50 cm pour servir de zones de refuges en période de gel ou de fortes chaleurs).

Surveiller l’apparition de plantes invasives et procéder immédiatement à un arrachage méthodique de la totalités des pieds.

3.Hydro/ Formation d’un talus autour du plan d’eau central et plantation d’une haie d’essences locales

Ces aménagements sont destinés à faire un écran visuel indispensable pour augmenter la quiétude de cette zone et favoriser le stationnement

d’oiseaux d’eau (beaucoup d’espèces sont classées « gibier » et sont donc très farouches). Les talus sont pas uniquement attractifs pour

l’avifaune : Le talus en fonction de son orientation ne va pas être colonisé par la même végétation, de nombreuses espèces animales creusent

leurs terriers sur les flancs….

Recommandations : la mise en place des plants devra s’accompagner de la pose d’une clôture électrique ou d’une double cloture afin de les

protéger de l’abroutissement du bétail. Les ouvertures dans le talus (fossé, portail…) devront recevoir des palissades pour garantir un écran

visuel aux abords des chemins et ainsi préserver la quiétude de cette zone.

4.Hydro/ Mise en place d’une clôture autour des mares (prairies pâturées) afin de préserver leur potentiel écologique

La clôture éviterait le piétinement par le bétail (destruction de la végétation, dégradation de l’eau avec les excréments, tassement du sol….)

Le bétail pourra s’abreuver au bord de l’étang ou au niveau de certains fossés.

Recommandations : Prévoir un nombre suffisant de piquets pour éviter les intrusions des veaux.

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5.Hydro/ Gestion douce de la végétation autour des mares, contrôle des espèces invasives ou envahissantes.

Le maintien d’une bande enherbée de 5 à 6 mètres favoriserait une diversité floristique, toutefois pour éviter que des espèces invasives ou

envahissantes ne proliferent des coupes d’entretien seront nécessaires mais de manière tardive, à des fréquences irrégulières et en fonction de

la dynamique de la végétation. La coupe systématique de l’ensemble de la végétation est à éviter.

Recommandations : il faut veiller à ne pas laisser des espèces invasives ou envahissantes coloniser l’ensemble du pourtour des mares en

particulier les ligneux (une coupe ou un arrachage en période automnale ou hivernale seront privilégiés).

6.Hydro/ Dépôt autour des mares de rondins et de souches afin de pallier l’absence d’abris naturels La petite faune (insectes, amphibiens, reptiles, micro mammifères…) a un besoin vital d’abris naturels comme les souches ou les troncs au sol.

Recommandations : Il est préférable d’utiliser du bois de feuillus plutôt que des résineux et d’éviter les essences qui pourrissent trop vite

comme le Saule. Il vaut mieux ne pas déposer les tas dans des secteurs trop dégagés car ils seraient difficilement colonisés.

7.Hydro/ Entretenir des zones ouvertes dans le « Petit marais »

Procéder tous les deux ou 3 ans en fonction de la dynamique de la végétation à une coupe avec exportation d’une partie des hélophytes du

«Petit marais». Cette coupe automnale évitera la fermeture du milieu, la domination de certaines espèces de laîches ou de joncs et favorisera

le stationnement des limicoles en particulier la Bécassine des marais Gallinago gallinago qui affectionnent les petites vasières.

8.Hydro/ - Réaliser deux ouvrages hydrauliques (petite pelle) afin de controler la zone des mares

L’alimentation en eau de la zone des mares grâce à une connexion à un fossé tout proche permettrait d’avoir une petite zone inondable en

hiver et le cas échéant de pouvoir recharger certaines mares en cas de déficit pluviométrique au printemps et en été. En attendant la

réalisation de cet ouvrage, il est préférable de ne pas dégager la buse permettant d’évacuer l’eau dans le secteur de la mare n°6. Un dispositif

de filtres et un trop plein seront nécessaire afin de limiter les risques d’introduction d’espèces invasives.

Un petit ouvrage (buse équipée d’une pelle) permettra également d’évacuer de la zone le trop plein d’eau par le biais du fossé longeant les

terrain de foot (est).

9.Hydro/ Préserver l’intérêt écologique de mares en procédant à un arrachage systématique des herbiers de plantes invasives.

Un arrachage annuel des pieds de Jussie permettrait de contenir son développement et d’éviter une colonisation totale des mares. La Jussie

sera arrachée manuellement et méthodiquement, elle sera déposée en tas sur une zone hors d’eau afin d’empêcher tout risque de reprise.

Recommandations : l’arrachage doit être pratiqué dès l’apparition des premiers pieds, au printemps, pour éviter la floraison et la production

de graines.Plusieurs passages sont nécessaires durant la période estivale.

La pose d’un filet à mailles fines de type « filet à lançon » facilitera la récupération des fragments à l’issu du chantier.

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10.Hydro/ Favoriser des zones de débordements afin de développer la biodiversité spécifique aux zones humides.

Une augmentation de 30 à 40 cm du niveau maximum de la pelle (ouvrage hydraulique au sud) favoriserait l’inondation hivernale de certaines

bordures et ainsi favoriser le développement d’espèces inféodées aux zones humides.

Recommandations : Une étude hydraulique permettrait de vérifier la faisabilité du projet.

Opérations réalisées en 2013

1.Hydro/ Reprofilage des berges sud du plan d’eau (plan d’eau central)

2.Hydro/ Creusement d’un réseau de mares (temporaires et permanentes)



3.Hydro/ Poursuite et fin de la mise en place du talus autour du plan d’eau (berge ouest).

4.Hydro/ Mise en place d’une clôture autour des mares (prairies pâturées).

5.Hydro/ Maintien d’une bande enherbée de 5 à 6 mètres autour des mares.

7.Hydro/ Coupe avec exportation, à l’automne, d’une partie des hélophytes du « petit marais »



Le talus a été planté avec des Aubépines, des charmes, des Prunelliers… mais le bétail est venu consommer et piétiner les plantations, la

circulation des animaux a entraîné une érosion du talus.

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Prairies bocagères

Opérations concernant les prairies

1.Prairies/ Pâturage et/ou fauche de certaines prairies dans un but de gestion raisonnée

La charge de bêtes à l’hectare (chevaux et/ou bovins) doit permettre le développement de la biodiversité. L’autosuffisance alimentaire des

animaux durant toute l’année est l’un des critères à retenir pour calculer la pression de pâturage des prairies. Une prairie quelle que soit la

saison ne doit pas offrir un profil uniforme.

Diminuer la charge d’animaux /hectare, elle doit être calculée en tenant compte des autres races comme les équidés mais une moyenne de 4 à

5 vaches serait suffisante pour la surface totale actuelle.

Recommandations : organiser un ou plusieurs réunions avec l’éleveur en charge du troupeau et le conservatoire des races anciennes pour

définir de nouvelles modalités de gestion.

Impliquer le personnel du bois de Bordeaux dans la gestion du troupeau.

Prévoir lors de situations exceptionnelles (évenements climatiques, bête à isolerd’urgence…) de pouvoir distribuer du foin (ratelier, enclos,

stock de foin)

Prophyllaxie : veiller à n’utiliser que les produits les moins toxiques pour l’entomofaune. Les animaux devront être confinés pour éviter une

dispersion du produit sur une large surface.

2. Prairies/ Contrôler les zones de refus par le bétail en les girobroyant à l’automne.

Le pâturage extensif doit être complété par un gyrobroyage de certaines zones insuffisamment pâturées en particulier celles colonisées de

manière trop importante par les ligneux et les ronciers.

Recommandations : Il est important de ne pas laisser le milieu se fermer sans pour autant avoir des prairies rases et uniformes.

3. Prairies/ Préserver des bandes enherbées lors de la fauche des prairies.

La fauche des prairies doit s’accompagner de la préservation de bandes enherbées d’au moins 10 m de large. Elles permettent aux espèces

animales d’y trouver un refuge et de la nourriture, les espèces végétales peuvent ainsi boucler leurs cycles. Les bandes enherbées servent

également de corridors écologiques.

Recommandations : les engins de fauche ne doivent pas rouler sur la bande enherbée ! Les dates d’intervention des fauches seront fixées par

une convention avec l’agriculteur. Certaines bordures des prairies seront systématiques fauchées en particulier celles au sud afin de préserver

la station d’Orchis à fleurs lâches Orchis laxiflora.

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4. Prairies/ Etoffer la haie en bordure de la route en limitant les interventions de coupe.

La haie le long de l’avenue du Golf est trop étroite et clairsemée par présenter un intérêt écologique et limiter les intrusions.

Une non intervention le long de certains tronçons de cette haie devrait favoriser rapidement une régénération naturelle.

(buse équipée d’une pelle) Il est important de se rapprocher des services de Bordeaux métropole en charge de l’entretien « coté route » pour

éviter un entretien en période de nidification et l’emploi (si une intervention est nécessaire !), d’un lamier et non d’une épareuse afin d’avoir

une coupe franche et non des branches déchiquetées.

5. Prairies/ Préserver ou reconstituer le bocage des prairies au moyen des doubles clôtures.

Les prairies situées à l’Est n’avaient plus de bocage, les plantations réalisées entre deux clôtures pourraient être étendues à d’autres secteurs

en particulier le long de l’avenue de Pernon et de l’avenue du Golf. Le système de la double clôtures permet de préserver les plantations et de

favoriser une régénération naturelle. Les clôtures doivent être parfaitement entretenues pour éviter l’abroutissement par le bétail.

6. Prairies/ Augmenter les surfaces pâturées

La parcelle à l’entrée du parc floral sur laquelle avait été aménagé de grands bassins en béton pourrait être pâturée plutôt que gyrobroyée.

7. Prairies/ Conduire des arbres en têtard

Le Parc floral et le Bois de Bordeaux sont des aménagements très récents, les vieux arbres sont très rares, ce sont souvent des chênes

pédonculés localisés autour des prairies (la seule partie non remaniée). La taille en têtard entraîne la formation très rapidement d’un tronc

volumineux riche en cavités, ces arbres sont des refuges pour de très nombreuses espèces dont beaucoup sont menacées du fait de la

raréfaction des vieux arbres.

On trouve des champignons lignivores, des oiseaux cavicoles, des insectes saproxylophages, des petits mammifères, des amphibiens …..

Recommandations : plantation de branches de saules blancs et roux, une branche de 2m plantée au moyen d’une barre à mine en fin d’hiver.

Taille en têtard d’arbres déjà sur le site : les feuillus peuvent être taillés en têtard contrairement aux résineux.

Les branches peuvent servir à faire du BRF (bois raméal fragmenté), la traçabilité de cet approvisionnement évite les risques de transmission

du chancre avec le BRF du commerce. Quelques secteurs préconisés : « Petit marais (aulnes et saules), haies des prairies, arbres isolés sous

la ligne, bordure du plan d’eau du parc floral….

8. Prairies/ Convertir des zones enherbées du parc floral en prairies de fauche en particulier la zone « Grande partie »

Des coupes moins régulières de grandes parcelles enherbées du parc floral permettront la création de prairies. Des fauches tardives sur la

majorité de la surface favoriseront la biodiversité en permettant aux espèces de boucler leur cycle. Les activités des usagers seront maintenues

jusqu’aux fauches grâce à un entretien minimal : Le public sera canalisé de manière douce, ludique et esthétique par le biais de cheminements

obtenus grâce à fréquence de tonte plus importante.

Recommandations : Une partie des balles obtenues pourront servir de paillage ou pour le bétail.

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5. Prairies/ Préserver ou reconstituer le bocage des prairies au moyen des doubles clôtures.

Opérations réalisées en 2015 et reconduites en 2016


Les bandes étaient plus larges qu’en 2014 et donc plus proches des largeurs préconisées.

Bandes enherbées maintenues après la fauche

7. Prairies/ Conduire des arbres en têtard

Des saules ont été plantés dans les haies, il est nécessaire de reconduire l’opération. Il est important de choisir des secteurs assez humides et

de planter les branches suffisamment profond à l’aide, par exemple, d’une barre à mine.

Des arbres en particulier des frênes ont été taillés en têtard en bordure de chemin mais aussi sous les lignes électriques.

Cette taille en dehors de son intérêt écologique permet d’espacer les interventions de RTE sous la ligne et de préserver les arbres.

8. Prairies/ Convertir des zones enherbées du parc floral en prairies de fauche

Boisements et haies (en dehors des prairies)

Opérations concernant les boisements et haies (en dehors des prairies)

1. Boisements/ Favoriser le développement de bosquets d’essences locales en particulier d’arbustes épineux et de ronciers

La strate arbustive est particulièrement importante pour l’accueil d’un grand nombre d’espèces (confère le tableau ci dessous)

Recommandations : contenir les îlots, ne pas faire de rotations, veiller à ne pas laisser s’implanter des essences invasives ou envahissantes,

intervenir en période hivernale (hors periode de gel).

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2. Boisements/ Préserver des arbres morts au sol et sur pied et les arbres sénescents

Les arbres morts constituent des abris et une source de nourriture pour une grande variété d’espèce (entomofaune, amphibiens, oiseaux

cavicoles, chiroptères…). ¼ des espèces animales et fongiques forestières sont dépendantes du bois mort et des micro-habitats associés en

particulier les cavités.

Recommandations : Les arbres sur pied doivent être situés en dehors des zones fréquentées par le public (arbre à l’écart des chemins),

répertoriés et marqués pour prévenir les risques lors des travaux d’entretien par le personnel, certains pourront faire l’objet d’intervention de

mis en sécurité (élagage). Lorsque l’abattage est inévitable, il est important de laisser sur pied la plus grande hauteur de tronc possible, les

parties abattues seront laissées sur place (tas).

3. Boisements/ Eliminer progressivement certaines essences exotiques en pratiquant l’annelage

Certaines essences sont peu attractives pour la faune, dangereuses pour le public (branches très cassantes) et envahissantes, c’est en

particulier le cas de l’Erable argenté Acer saccharinum.

Recommandations : les petits pieds seront arrachés, les plus gros seront annelés ou cerclés à la fin de l’hiver. Les troncs pourront être

préservés sur pied (abris pour la faune et support pour les champignons)en limitant toutefois la hauteur pour éviter les risques d’accident.

4.Boisements/ Dépôt de tas de bois pouvant servir d’abris et de nourriture à la faune

Ces tas de bois servent à de nombreuses espèces pour hiberner, se reproduire, se nourrir (principalement les insectes) s’abriter d’un danger

ou comme solarium (reptiles).

Opérations réalisées en 2015 - 2016

2. Boisements/ Préserver des arbres morts au sol et sur pied et les arbres sénescents

3. Boisements/ Eliminer progressivement certaines essences exotiques en pratiquant l’annelage, la coupe ou l’arrachage

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Espèces Hauteur du nid

Type et hauteur de végétation accueillant le nid

Accenteur mouchet Prunella modularis Très faible hauteur Taillis denses, buissons et fourrés, souvent ronciers et aubépines.

Bergeronnette grise Motacilla alba Très faible hauteur Cavité pouvant être : un espace sous des racines, trou dans un mur, cavité d’un arbre parfois

touffe de végétation dense et même meule de paille.

Bouscarle de cetti Cettia cetti Très faible hauteur Ronciers, phragmites, orties.

Chardonneret élégant Carduelis carduelis Faible hauteur Buisson, haies, enfourchure ou extrémité d’une branche.

Fauvette grisette Sylvia communis Très faible hauteur Végétation basse et dense, fourrés de Ronces, de genêts, massifs d’orties…

Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla Très faible hauteur (± 0,90 m) Buissons bas.

Grive musicienne Turdus philomelos Faible hauteur (1 à 4 m) Branche latérale d’un petit conifère, contre le tronc d’un gros arbre, couronne d’un arbuste,

fourré d’épineux comme l’Aubépine, rideau de Lierre grimpant.

Hirondelle de cheminée Hirundo rustica Faible hauteur Différentes sortes de bâtiments avec une prédilection pour les bâtiments d’élevage

Hypolais polyglotte Hippolais polyglotta Très Faible à faible hauteur (0,1 à 3m) Hautes herbes ou friches basses à épineux (Ronce, Prunellier, Aubépine…)

Merle noir Turdus merula Faible hauteur Arbres, buissons, contre des souches, trou des murs en milieu rural (30 % dans les ronciers,

12% Aubépine, 9% Houx) en milieu urbain (Buis, Lauriers, Thuyas…)

Pie grièche écorcheur Lanus collurio Faible hauteur (0,4 à 1,8 m) Souvent des buissons d’épineux (Ronce, Prunellier, Aubépine…).

Pinson des arbres Fringilla coelebs Enfourchure d’une branche ou contre un tronc.

Pouillot véloce Phylloscopus collybita Au sol ou à très faible hauteur (moyenne :

10 cm) Végétation herbacée

Roitelet triple bandeau Regulus ignicapillus Taillis sous futaie avec une forte couverture de feuillus persistant (Houx, Buis, Lierre

grimpant), nid dans un rameau de conifère ou dans du Lierre enlaçant un arbre

Rossignol Philomèle Luscinia megarhynchos Faible hauteur Fourrés denses

Rousserolle effarvatte Acrocephalus scirpaceus Faible hauteur Roseaux

Rouge gorge Erithacus rubecula Au sol ou à très faible hauteur Parfois cavités naturelles (talus, entre des racines).

Rouge queue noir Phoenicurus ochruros Variable Nichoir artificiel, ancien nid d’hirondelle, trou dans un mur, sur une poutre, sous un auvent…

Serin cini Serinus serinus Extrémité d’une branche

Tarier pâtre Saxicola torquata Très faible hauteur Touffes denses et assez élevées de plantes herbacées, base d’un buisson.

Troglodyte mignon Troglodytes troglodytes Très variable mais généralement près du

sol ou à faible hauteur Bâtiments, Lierre grimpant, base d’un arbre, divers objets abandonnés…

Verdier d’Europe Faible hauteur (moyenne 2,2m) Haies envahies par les ronces ou avec des Aubépines, des Prunelliers, Lierre grimpant tapissant

des troncs.

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Aménagements et information du public, mise en place et respect de la réglementation - formation du personnel

Le Bois de Bordeaux et le Parc floral accueillent chaque année, un nombre croissant de visiteurs, plusieurs dizaines de milliers par an. La

canalisation et l’information du public sont essentielles pour éviter les accidents, limiter les dégradations et les perturbations de la faune.

Ces sites sont des supports pédagogiques particulièrement importants pour communiquer et sensibiliser sur la biodiversité et les actions qui

peuvent être mis en place pour la sauvegarder. La plupart des actions et des petits aménagements sont reproductibles à une échelle individuelle.

L’implication du plus grand nombre est primordiale pour la sauvegarde des espèces car la surface couverte par l’ensemble des jardins de

France métropolitaine est quatre fois supérieure à celle couverte par l’ensemble des réserves naturelles.

1. Accueil - informations - réglementation - formation / interdiction des chiens sur le site même tenus en laisse.

La grande majorité des chiens ne sont pas tenus en laisse, pourtant le Bois de Bordeaux fait désormais partie des mesures compensatoires

retenues du fait de la destruction d’un habitat potentiel à Vison d’Europe Mustela lutreola (construction du nouveau Stade de Bordeaux).

La présence des chiens est incompatible avec la sauvegarde de cette espèce en voie de disparition. Les cas de mortalité dus aux chiens

domestiques sont importants, les agressions par les chiens sont estimées à 20 % (Vison Infos n°2). Le 26/06/1995 un Vison a été retrouvé mort

sur la Réserve Naturelle des Marais de Bruges, il avait succombé à une morsure de chien (animal autopsié par un vétérinaire spécialiste du

Vison (Mr Fournier pascal).

Les déjections canines sont également susceptibles de transmettre des maladies mortelles aux mustélidés et sont des barrières olfactives.

Les chiens représentent également un dérangement très important pour le reste de la faune et un risque pour le bétail (vaches et chevaux).

2. Accueil - informations - réglementation - formation / Prévoir une ou deux palissades plutôt qu’un observatoire

L’observatoire prévu au niveau d’un plan d’eau n’est pas un aménagement pédagogique nécessaire, les oiseaux sont parfaitement visibles du

chemin, les espèces farouches qui seraient amenées à fréquenter le site à l’issu des travaux (talus, reprofilage des berges…) pourraient tout

aussi bien être observées à travers une ou deux palissades. La palissade équipée de petites meurtrières à différents niveaux permettrait de

« fixer le public » et de servir de support à des informations sur l’identification des espèces, leur biologie, les types d’aménagements

écologiques réalisés sur le site. L’observatoire a plusieurs inconvénients : il est coûteux, risque d’être vandalisé, d’occasionner un

dérangement (mauvaise conception) de servir à d’autres fins que l’observation de la faune (lieu de rencontre ou toilettes).

3. Accueil - informations - réglementation - formation / Les panneaux d’information sur la gestion raisonnée pourraient avoir une

dimension plus importante.

Les panneaux actuels qui abordent diverses actions en matière de gestion écologique ( pâturage extensif, fonction des tas de bois…)

dispensent une information très intéressante mais les dimensions sont trop petites.

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4. Accueil - informations - réglementation - formation /Valoriser les actions menées en matière de gestion écologique.

La communication interne ou externe sur les résultats des actions menées en matière de gestion écologique est insuffisante pourtant elle

valoriserait le travail accompli par les agents et aurait une fonction pédagogique et incitative auprès du public.

Cette communication peut se décliner sous diverses formes : articles réguliers dans le journal communal ou autres, création d’outils

d’accompagnement du visiteur, visites guidées et animations thématiques, utilisation de réseaux sociaux…

5. Accueil - informations - réglementation - formation /Modules de formation

Mise en place de modules de formation portant sur la reconnaissance des espèces mais aussi des techniques de gestion, des méthodes de

suivi…

6. Accueil - informations - réglementation - formation /Réunion du comité scientifique

Des réunions régulières du comité scientifiques(2 à 3 fois/an) afin de recueillir son avis sur les projets et orientations.

7. Accueil - informations - réglementation - formation /Base de données et cahier d’observations

Une base de donnée sur fichier Excel est alimentée avec les observations réalisées par la SEPANSO et le personnel de la ville de Bordeaux.

Cette base a pour but d’évaluer l’évolution de certaines espèces.

Les données sous certaines conditions pourront être transmises à des bases régionales ou nationales pour contribuer à une meilleure

connaissance des espèces.

Un cahier d’observations (format papier ou numérique) sera tenu par une personne du bois de Bordeaux. Toutes les données « intéressantes »

seront consignées dans ce document.

8. Accueil - informations - réglementation - formation/ Fermeture du site lors des manifestations au Grand stade de Bordeaux Les fermetures du site à l’occasion des manifestations au Grand stade de Bordeaux évitent les dégradations et les accidents mais sont aussi

autant de jour de quiétude pour la faune.


5. Accueil - informations - réglementation - formation /Modules de formation

Formation sur les reptiles et la taille en têtards

8. Accueil - informations et réglementation/ Fermeture du site lors des manifestations au Grand stade de Bordeaux


4. Accueil - informations - réglementation - formation /Valoriser les actions menées en matière de gestion écologique.

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Relations avec les partenaires (liste non exhaustive)

Plusieurs structures (entreprises, etablissements publics, associations…) sont amenées à intervenir sur le site, la mise en place de partenariats

fixe les conditions.

1. Relations avec les partenaires/Etablir une charte avec RTE

Cette charte est destinée à fixer les conditions d’interventions pour l’entretien des lignes (coupe de la végétation ; travaux de peinture,

consolidation des pylones …) afin de minimiser l’impact sur la faune et la flore.

Les points principaux du document porteront sur les périodes d’intervention (la période idéale sera comprise entre mi-aout à fin septembre) ;

le repérage des points d’accès pour les engins ; le déplacement du bétail en dehors de la zone d’intervention ; le balisage des stations de

plantes protégées ; la pose systématique de baches (travaux de peinture) qui seront relevées chaque jour, l’aspiration des déchets (éclats de

peinture) ; la taille en têtard d’une partie des arbres plutot que l’élagage de quelques branches (la taille en têtard réduit les interventions et

augmente à terme, l’attractivité de l’arbre pour la biodiversité).

2. Relations avec les partenaires/Arreté de destruction des sangliers

Ce document doit être renouvelé chaque année, à l’issu de la campagne une synthese du nombre d’individus capturés doit être remis à la

DDTM et à l’ONCFS.

3. Relations avec les partenaires/Convention avec le Conservatoire des races d’Aquitaine

Ce document est destiné à fixer les modalités de gestion du troupeau de Vaches marines et de Poneys landais, les points importants concernent

la pression de paturage (nombre de bêtes/ha, fréquence des rotations sur les prairies…), type de produits utilisés lors de traitement préventifs

et curatifs….

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Annexes

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Synthèse des oiseaux observés (118 espèces) (en rouge : nouvelles observations)

Localisation : Site (SS) - Hors site (HS) - Nicheur certain et probable (N) - Nicheur possible (NP) Non nicheur - (NN) - M (migrateur) - Halte

migratoire (HM) - H (hivernant) - Sédentaire (S)

N(HS) Oiseau nichant dans les environs immédiats - BM : oiseau ne nichant pas en périphérie immédiate mais sur Bordeaux Métropole.

Egaré (EG) - Fréquence des observations : Régulier (R) - Assez régulier (AR) - Occasionnel (O) - Rare (RR) - Habitats sur site : Haies et

bosquets - Phragmitaies - zones enherbées - Zones inondées - cours d’eau - Plan d’eau - espace aérien - proximité des bâtiments - Fossé -

Zones découvertes

Statut : Protection nationale (PN) - C (chassable) - N (nuisible)

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Espèces Statut

Accenteur mouchet Prunella modularis (Linnaeus, 1758) PN S-N(SS)(R) - BM

Aigrette garzette Egretta garzetta (Linnaeus, 1758) PN S(SS)(R) - BM Une colonie sur Parempuyre - quelques couples sur la Réserve Naturelle en 2014

Alouette des champs Alauda arvensis (Linnaeus, 1758) C HM(SS)(AR) - BM Petits bandes en migration

Balbuzard pêcheur Pandion haliaetus (Linnaeus, 1758) PN HM (SS)(RR)

Bécasse des bois Scolopax rusticola (Linnaeus, 1758) C H (SS)(R)

Bécassine des marais Gallinago gallinago (Linnaeus, 1758) C H(SS)(R) Espèce localisée dans le “Petit marais”

Bécassine sourde Lymnocryptes minimus (Brunnich, 1764) C H(SS)(RR) ? Espèce localisée dans le “Petit marais”

Bergeronnette grise Motacilla alba (Linnaeus, 1758) PN S- N(SS)(AR) - BM Abords des bâtiments

Bergeronnette printanière Motacilla flava (Linnaeus, 1758) PN M(SS) - N(HS)(R) - BM Prairies - anciennes décharges de Labarde - Pépinière ouest

Bergeronnette des ruisseaux Motacilla cinerea (Tunstall, 1771) PN H(SS)(O) - H(HS)(R) - BM Peu fréquent

Bernache du canada Branta canadensis (Linnaeus, 1758) - S - (SS)(RR) Individus provenant de captivité –oiseaux observés sur le lac de Bordeaux…

Bihoreau gris Nycticorax nycticorax (Linnaeus, 1758) PN M(SS)(AR) - BM Colonies sur Parempuyre et Blanquefort

Bondrée apivore Pernis apivorus (Linnaeus, 1758) PN HM(SS)(AR) - BM Principalement en août et septembre

Bouscarle de Cetti Cettia cetti (Temminck, 1820) PN S - N(SS)(R) - BM Peu fréquent

Bruant des roseaux Emberiza schoeniclus (Linnaeus, 1758) PN H(R) - N(BM) - BM Forme des petites bandes en hiver

Bruant zizi Emberiza cirlus (Linnaeus, 1758) PN HM(RR) - BM Rare

Busard des roseaux Circus aeruginosus (Linnaeus, 1758) PN H(RR) - H(HS) (R) - BM En diminution dans le secteur.

Busard St Martin Circus cyaneus (Linnaeus,1766) PN HM(RR) - H(HS) (R) - BM Hiver 2012 (ancienne pépinière à l’est)

Buse variable Buteo buteo (Linnaeus,1758) PN S - N(SS)(R) - BM Augmentation des oiseaux durant l’hiver - 2 couples sur le site en 2014

Canard chipeau Anas strepera (Linnaeus, 1758) C H(SS)(RR) - H(HS)(R) 50 à 100 hivernent sur la réserve de Bruges

Canard colvert Anas platyrhynchos (Linnaeus,1758) C S - N(SS)(R) - BM Principalement hivernant

Canard pilet Anas acuta (Linnaeus, 1758) C HM(RR) H(HS)(O) Communication. Agent technique

Canard siffleur Anas penelope (Linnaeus, 1758) C HM (RR) - H(HS)(AR) Communication. Agent technique

Canard souchet Anas clypeata (Linnaeus, 1758) C H(SS)(RR) H(HS)(R) 40 à 70 hivernent sur la réserve de Bruges

Chardonneret élégant Carduelis carduelis (Linnaeus,1758) PN S - N(SS)(R) - BM Fréquent

Chevalier cul blanc Tringa ochropus (Linnaeus, 1758) PN HM(SS)(R) Fréquente les berges

Chevalier guignette Actitis hypoleucos (Linnaeus, 1758) PN HM(SS)(R) Parfois oiseaux en hivernage 1(24/07/2015)

Chouette chevêche Athene noctua (Scopoli, 1769) PN S - N(HS)(R) - BM 2 couples dans la zone du Golf en 2011

Chouette effraie Tyto alba (Scopoli, 1769) PN S - N(HS)(AR) - BM Peu fréquent - 16/04/2013 observation dans les prairies nord

Chouette hulotte Strix aluco (Linnaeus, 1758) PN S - N(SS)(R) - BM 1 couple avec 3 petits en 2010 – 1 couple contacté en 2011

Cigogne blanche Ciconia ciconia (Linnaeus, 1758) PN H - S - N(HS)(R) - BM 28 couples sur la Réserve Naturelle de Bruges en 2015 - un individu a occupé la

plate forme n°1 au printemps 2013 et 2014 pendant plusieurs semaines.

65

Circaète Jean le blanc Circaetus gallicus (Gmelin, 1788) PN M - N(BM) Obs. à l’affût sur les pylônes durant la période estivale

Cisticole des joncs Cisticola juncidis (Rafinesque, 1810) PN S - N(SS)(R) - BM Principalement le pourtour de la roseraie et le “Petit marais”

Cormoran Phalacrocorax carbo (Linnaeus,1758) PN S (R) - BM Colonie sur Parempuyre et des dortoirs sur Parempuyre et en bord de Garonne.

Reposoir sur un îlot du Bois de Bordeaux.

Corneille noire Corvus corone corone (Linnaeus, 1758) C/N S - N(SS)(R) - BM Fréquent

Coucou gris Cuculus canorus (Linnaeus, 1758) PN M - N(SS)(R) - BM Quelques chanteurs chaque année

Cygne tuberculé Cygnus olor (Gmelin, 1789) PN S - (SS)(RR) - S- N(HS)(R) -

BM

Certaines gravières périphériques et la Réserve Naturelle accueillent plusieurs

couples.

Epervier d’Europe Accipiter nisus (Linnaeus, 1758) PN H et HM (SS)(AR) - BM -

Etourneau sansonnet Sturnus vulgaris (Linnaeus, 1758) C S - N(SS)(R) - BM Dortoirs ou prédortoirs en période hivernale

Faisan colchide Phasianus colchicus (Linnaeus, 1758) C S-N(SS) ? - BM Population sauvage présente dans le secteur depuis plusieurs années

Faucon crécerelle Falco tinnunculus (Linnaeus, 1758) PN S - N(SS)(R) - BM 1 à 2 couples

Faucon hobereau Falco subbuteo (Linnaeus, 1758) PN M - HM (O) - N(HS)(R) - BM Nicheur régulier en périphérie (Réserve de Bruges) - 28 juillet 2011 : 1 individu

Fauvette grisette Sylvia communis (Latham, 1787) PN M - N(SS)(R) - BM Augmentation des couples depuis 2011

Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla (Linnaeus, 1758) PN S - N(SS)(R) - BM Espèce très abondante

Foulque macroule Fulica atra (Linnaeus, 1758) C H (R) - N(HS)(R) - BM Quelques individus en hivernage sur les grands plans d’eau - effectif stable

Gallinule poule d’eau Gallinula chloropus (Linnaeus, 1758) C S - N(SS)(R) - BM Présente sur l’ensemble du réseau hydraulique

Geai des chênes Garrulus glandarius (Linnaeus, 1758) C S - N(SS)(R) - BM Effectif en augmentation depuis quelques années

Gobe mouche gris Muscicapa striata (Pallas, 1764) PN M - N(SS)(O) - BM Peu fréquent - espèce cavicole et discrète

Gobe mouche noir Ficedula hypoleuca (Pallas, 1764) PN HM - (SS)(R) Nombreux en fin d’été

Grèbe castagneux Tachybaptus ruficollis (Pallas, 1764) PN H - (SS)(O) - BM

Grimpereau des jardins Certhia brachydactyla (Brehm, 1820) PN S - N(SS)(R) - BM

Grive draine Turdus viscivorus (Linnaeus, 1758) C H - (SS)(O) - BM Quelques individus

Grive mauvis Turdus iliacus (Linnaeus, 1766) C H - (SS)(R) Dortoir en hiver 2011 - les arbres couverts de Lierre grimpant sont très attractifs

Grive musicienne Turdus philomelos (Brehm, 1831) C S - N(SS)(R) - BM Passages importants à l’automne

Grosbec casse noyaux Coccothraustes coccothraustes(Linnaeus,

1758) PN HM- H - (SS)(O)

Grue cendrée Grus grus (Linnaeus, 1758) PN M - (SS)R Des vols parfois importants survolent le site

Héron cendré Ardea cinerea (Linnaeus, 1758) PN S - N(HS) - BM Colonie > 100 couples sur la Réserve Naturelle de Bruges

Héron garde-boeuf Bubulcus ibis (Linnaeus, 1758) PN S - N(HS)(BM) - BM Visible toute l’année depuis la mise en place du pâturage, effectif fluctuant en

fonction des hivers - Colonie sur Parempuyre

Héron pourpré Ardea purpurea (Linnaeus, 1758) PN M - N(HS) - BM 1 colonie sur Blanquefort - des couples isolés pourraient nicher sur le site

Hibou moyen duc Asio otus (Linnaeus, 1758) PN H (SS)(RR) ? - BM 16/04/2013 observation en matinée prêt de la zone de dépôts de matériaux

Hirondelle de cheminée Hirundo rustica (Linnaeus, 1758) PN M - N(SS)(R) - BM Façades des locaux techniques et bâtiments d’habitation en regression

Hirondelle de fenêtre Delichon urbica (Linnaeus, 1758) PN HM - N(HS) - BM Peu commune

Hirondelle de rivage Riparia riparia (Linnaeus, 1758) PN HM - N(HS)(AR) - BM Niche de manière sporadique sur les zones de stockage des gravières proches

66

Huppe fasciée Upupa epops (Linnaeus, 1758) PN M - N(HS)(AR) - BM Espèce peu répandue dans le secteur.

Hypolaïs polyglotte Hippolais polyglotta (Vieillot, 1817) PN M - N(SS)(R) - BM Fréquent

Ibis sacré Threskiornis aethiopicus (Latham, 1790) - H - N(HS) Hivernant principalement sur Blanquefort et Parempuyre - effectif en baisse

Linotte mélodieuse Carduelis cannabina (Linnaeus, 1758) PN N(SS) ? - BM Peu fréquent

Locustelle tachetée Locustella naevia (Boddaert, 1783) PN HM - BM Point n°1 en 7/05/2013

Loriot d’Europe Oriolus oriolus (Linnaeus, 1758 PN M-N(SS)(AR) - BM Régulier mais peu nombreux

Martin pêcheur Alcedo atthis (Linnaeus, 1758) PN S - N(SS) ? - BM Augmentation des effectifs en hiver.

Martinet noir Apus apus (Linnaeus, 1758) PN M - N(HS)(R) - BM Niche sur les grands bâtiments des communes limitrophes.

Merle noir Turdus merula (Linnaeus, 1758) PN S - N(SS)(R) - BM Fréquent

Merle à plastron Turdus torquatus (Linnaeus, 1758) PN HM(RR) 9 en 2011 sur les berges du plan d’eau principal.

Mésange bleue Parus caeruleus (Linnaeus, 1758) PN S - N(SS)(R) - BM Fréquent

Mésange charbonnière Parus major (Linnaeus, 1758) PN S - N(SS)(R) - BM Fréquent

Mésange à longue queue Aegithalos caudatus (Linnaeus, 1758) PN S - N(SS)(R) - BM Fréquent

Milan noir Milvus migrans (Boddaert, 1783) PN S - N(SS)(R) - BM 3 couples en 2016.

Milan royal Milvus milvus (Linnaeus, 1758) PN HM - (AR) Obs à partir de la mi octobre - survol du site par des oiseaux en migration.

Moineau domestique Passer domesticus (Linnaeus, 1758) PN S - N(SS)(R) - BM Présent sur l’ensemble des bâtiments notamment le vélodrome.

Mouette rieuse Larus ridibundus (Linnaeus, 1776) PN H(O) Obs. lors de tempêtes sur la cote ou lorsque les prairies sont inondées (les lombrics

sont alors faciles à capturer).

Ouette d’Egypte Alopochen aegyptiaca (Linnaeus, 1766) - 10/02/2015 2 individus en vol

Petit Gravelot Charadrius dubius (Scopoli, 1786) PN M - N(HS)(R) - BM Nidification sur les zones rudérales au nord du vélodrome - très localisé.

Phragmite des joncs Acrocephalus schoenobaenus (Linnaeus, 1758) PN HM-M - N(HS)(R) - BM Localisé et peu fréquent.

Pic épeiche Dendrocopos major (Linnaeus, 1758) PN S - N(SS) ? - BM Peu fréquent

Pic épeichette Dendrocopos minor (Linnaeus, 1758) PN S - N(SS)(AR) - BM Principalement dans la partie ancienne du bocage des prairies.

Pic vert Picus viridus (Linnaeus, 1758) PN S - N(SS)(R) - BM Présent sur l’ensemble du site.

Pie bavarde Pica pica (Linnaeus, 1758) C/N S - N(SS)(R) - BM Effectif en augmentation.

Pie grièche écorcheur Lanius collurio (Linnaeus, 1758) PN M - N(SS)(O) - BM 1 à 5 couples (secteur des prairies) - 1 couple en 2011 - aucune observation depuis

Population importante sur la Réserve Naturelle de Bruges.

Pigeon colombin Columba oenas (Linnaeus, 1758) PN H - M (SS)(R) Bandes en hivernage dans le secteur (parfois plusieurs centaines).

Pigeon ramier Columba palumbus (Linnaeus, 1758) PN S - N(SS)R - BM Bandes en hivernage dans le secteur (plusieurs centaines).

Pinson des arbres Fringilla coelebs (Linnaeus, 1758) PN S - N(SS)R - BM Fréquent.

Pinson du nord Fringilla montifringilla (Linnaeus, 1758) PN H - HM (SS)(O) Parfois quelques individus avec des Pinsons des arbres.

67

Pipit des arbres Anthus trivialis (Linnaeus, 1758) PN HM(RR)

Pipit farlouse Anthus pratensis (Linnaeus, 1758) PN H- HM(SS)(R) Régulier.

Pipit spioncelle Anthus spinoletta (Linnaeus, 1758) PN H- HM(SS)(O)

Pouillot fitis Phylloscopus trochilus (Linnaeus, 1758) PN HM(SS)(AR) Irrégulier.

Pouillot véloce Phylloscopus collybita (Vieillot, 1817) PN S - N(SS)(R) - BM Fréquent.

Râle d’eau Rallus aquaticus (Linnaeus,1758) C H (SS) N(HS)(R) - BM Peu fréquent - zone notamment du petit marais.

Rémiz penduline Remiz pendulinus (Linnaeus,1758) PN H- (SS)(O) - BM Localisé aux zones de typhas et de roseaux.

Roitelet huppé Regulus regulus (Linnaeus,1758) PN RR Localisé dans les zones de résineux.

Roitelet triple bandeau Regulus ignicapillus (Temminck, 1820) PN S - N(SS)(R) - BM Localisé dans les zones de résineux.

Rossignol Philomèle Luscinia megarhynchos (Brehm, 1831) PN M - N(SS)(R) - BM Densité de chanteurs parfois importante sur le parc floral.

Rouge gorge Erithacus rubecula (Linnaeus,1758) PN S - N(SS)(R) - BM Hivernant abondant.

Rouge-queue noir Phoenicurus ochruros (Gemlin 1774) PN S - N(SS)(R) - BM Présent autour des bâtiments.

Rouge-queue à front blanc Phoenicurus Phoenicurus (Linnaeus,1758) PN M - N(SS)(O) - BM Secteur du golf.

Rousserolle effarvatte Acrocephalus scirpaceus (Hermann, 1804) PN M - N(SS)(R) - BM Présent au niveau des franges de roseaux - effectif très fluctuant.

Sarcelle d’hiver Anas crecca (Linnaeus, 1758) C H - (SS)(R) 1500 à 2000 individus hivernent sur la Réserve Naturelle de Bruges.

Serin cini Serinus serinus (Linnaeus, 1766) PN S - N(SS)(R) - BM Fréquent.

Sitelle torchepot Sitta europea (Linnaeus, 1758) PN S - N(SS)(R) - BM Localisée dans les vieux chênes des prairies et dans ceux du golf.

Tarin des aulnes Carduelis spinus (Linnaeus, 1758) PN H-(SS)(R) Localisé dans les zones avec des aulnes.

Torcol fourmilier Jynx torquilla (Linnaeus, 1758) PN M - N(SS)(AR) - BM Espèce cavicole - Localisé dans les vieux chênes bordant les prairies.

Tourterelle des bois Streptopelia turtur (Linnaeus, 1758) C M - N(SS)(O) - BM 1 couple en 2011 ?

Tourterelle turque Streptopelia decaocto (Frivald, 1838) C S - N(HS)(R) - BM Apparition récente de cette espèce dans le secteur.

Traquet motteux Oenanthe oenanthe (Linnaeus, 1758) PN HM - (SS)(R) Principalement à la fin de l’été.

Tarier pâtre Saxicola torquata (Linnaeus, 1766) PN S - N (HS)(AR) - BM Peu fréquent – diminution.

Troglodyte mignon Troglodytes troglodytes (Linnaeus, 1758) PN S - N(SS)(R) - BM Oiseaux en augmentation avec la gestion raisonnée.

Vanneau huppé Vanellus vanellus (Linnaeus, 1758) C H - HM (SS)(RR) - H(HS)(R) Hivernant en diminution dans le secteur.

Verdier d’Europe Carduelis chloris (Linnaeus, 1758) PN S - N(SS)(R) - BM Fréquent.

68

Comptages oiseaux hivernants

Plans d’eau

des floralies

Etang principal

Bois de Bx

Zone des 40

Petit marais

Bras mort

Ouest

Autres

Totaux

D J F D J F D J F D J F D J F D J F

Aigrette garzette 0 0 0 3 2 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 4 3 1

Bécassine des marais 0 0 0 0 0 0 1 5 9 0 0 0 0 0 0 1 5 9

Bécassine sourde 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Bruant des roseaux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Canard colvert 0 0 1 33 36 15 3 11 1 0 4 0 0 4 4 36 55 21

Canard chipeau 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Chevalier cul blanc 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0

Cigogne blanche 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Foulque macroule 0 0 0 16 16 5 0 0 0 0 0 0 0 0 0 16 16 0

Gallinule poule d’eau 2 2 2 2 2 2 0 1 1 0 2 0 0 2 3 4 9 8

Grand cormoran 3 0 0 17 13 4 0 0 0 0 0 0 0 0 0 20 13 4

Grèbe castagneux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Héron bihoreau 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Héron cendré 0 0 0 3 1 1 1 2 0 0 0 0 0 0 0 4 3 1

Héron garde bœuf 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Martin pêcheur 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 2 0

Râle d’eau 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Rémiz penduline 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Sarcelle d’hiver 0 0 0 0 0 0 5 2 3 0 0 0 0 0 0 5 2 3

Nbre d’espèces/ Nbre

d’individus 2013 1/13 2/15 3/4 4/56 6/52 3/20 6/24 5/37 5/20 0/0 2/3 0/0 3/12 5/9 2/2 8/105 8/116 7/45


d’individus 2014 2/12 2/10 3/7 4/56 6/53 5/19 7/50 4/18 5/7 0/0 0/0 0/0 3/6 2/5 2/4 8/124 7/83 7/37


d’individus 2015 0/0 1/2 1/1 6/113 6/94 0/0 4/9 6/10 0/0 0/0 0/0 0/0 3/6 5/8 0/0 6/127 10/114 8/86


d’individus 2016 2/5 1/2 2/3 6/74 6/70 0/0 6/28 7/23 4/14 1/1 2/6 0/0 0/0 3/7 2/7 9/91 9/108 7/49

69

Comptages de janvier

Plans d’eau des floralies (zone 6) Etang principal Bois de Bx (zone 2) Zone des 40 - « Petit marais » (zone 9)

2011 2012 2013 2014 2015 2016 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2011 2012 2013 2014 2015 2016





Canard colvert 0 0 0 0 0 0 50 39 29 34 61 36 0 0 10 5 4 11



Grand cormoran 0 0 0 0 0 0 6 7 3 6 8 13 0 0 0 1 1 0

Héron cendré 0 0 0 0 0 0 1 0 1 3 0 1 2 1 2 0 1 2

Héron bihoreau 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 0 0 0 0 0 0 0

Héron garde bœuf 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Martin pêcheur 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1 1

Rémiz penduline 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Sarcelle d’hiver 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 3 0 2


d’individus 3/9 2/11 2/15 2/10 0/0 1/2 5/74 4/66 6/52 6/53 5/92 6/70 4/8 4/9 5/37 4/18 6/10 7/23

70

Comptages de janvier

Bras mort Ouest (zone 3) Autres Totaux

2011 2012 2013 2014 2015 2016 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2011 2012 2013 2014 2015 2016





Canard colvert 2 2 0 0 0 4 2 5 2 0 0 4 54 46 41 39 65 55



Grand cormoran 0 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 6 7 5 7 9 13

Grèbe castagneux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1 0

Héron cendré 1 0 0 0 2 0 0 0 1 2 0 0 4 1 4 5 3 3

Héron bihoreau 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 0

Héron garde bœuf 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 0 0 0 0 0

Martin pêcheur 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1 1 3 0 0 0 1 2

Rémiz penduline 0 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 0 0 0 0

Sarcelle d’hiver 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 3 0 2


d’individus 4/5 2/4 2/3 0/0 1/2 2/6 3/4 2/8 5/9 2/5 0/0 3/7 8/99 8/90 8/116 8/86 10 /110 9/108

71

Fiches des Points d’écoute

72

Point 1

IPA : indice ponctuel d’abondance Espèces Avril (22/04 :2016)

IPA ( en gras)

Calcul

IPA

Espèces Mai (28/05/2016)

IPA ( en gras) Calcul

IPA Pigeon ramier (c) Rossignol philomèle (c)

Pouillot véloce (c) Pigeon ramier (c)

Troglodyte mignon (c) Merle noir (c) + (O)

Rossignol philomele (c) Fauvette à tête noire (c)

Rouge gorge (c) Troglodyte mignon (c)

Etourneau sansonnet (c) Pinson des arbres 2 (c)

Mésange charbonnière 2 (c) Etourneau sansonnet (famille)

Fauvette à tête noire (c) Mésange charbonnière (c)

Cisticole des joncs (c) Rouge gorge (c)

Serin cini (c) Huppe fasciée (v)

Grimpereau (c) Cisticole des joncs (c)

Roitelet triple bandeau (c) Gallinule poule d’eau (cris)

Pinson des arbres (c) Milan noir (v)

Grive musicienne (c)

Merle noir (O)

Gallinule poule d’eau (cris)

Nidification certaine Nidification probable Nidification possible Nidification impossible

Etourneau sansonnet Pigeon ramier Huppe fasciée

Pouillot véloce Gallinule poule d’eau

Troglodyte mignon Milan noir

Rossignol philomele

Rouge gorge

Cisticole des joncs Mésange charbonnière

Fauvette à tête noire

Serin cini

Grimpereau

Roitelet triple bandeau

Pinson des arbres

Grive musicienne

Merle noir

1 14 3 0

18

73

Point 2

IPA : indice ponctuel d’abondance Espèces Avril (22/04/2016)

IPA ( en gras)

Calcul

IPA



IPA Rossignol philomele 2 (c) Pouillot véloce 2 (c)

Troglodyte mignon 2 (c) Mésange charbonnière (c)

Fauvette à tete noire 2 (c) Pinson des arbres (c)

Bouscarle de cetti (c) Buse variable 2 (cris d’alerte)

Pouillot véloce 2 (c) Rouge gorge 2 (c)

Grimpereau (c) Grive musicienne (c)

Pigeon ramier 2 (c) Fauvette à tête noire (c)

Pic vert (cris) Troglodyte mignon (c)

Pinson des arbres (c) Grimpereau (c)

Merle noir (c) + (cris)

Mésange à longue queue 2 (O)

Roitelet triple bandeau (c)

Mésange charbonniere (c)


Rossignol philomele Pic vert

Troglodyte mignon Buse variable


Bouscarle de cetti

Pouillot véloce

Grimpereau Pigeon ramier

Mésange charbonnière

Pinson des arbres

Rouge gorge

Grive musicienne

Merle noir


0 13 2 0

15

74

Point 3


IPA ( en gras)

Calcul

IPA



IPA Rouge queue noir (c) Fauvette à tête noire 2 (c)

Chardonneret élégant (cris) Troglodyte mignon (c)

Mésange charbonniere 2 (c) Rossignol philomèle (c)

Pinson des arbres (c) Serin cini (c)

Pigeon ramier (c) Hypolais polyglotte (c)

Pouillot véloce (c) Merle noir 2 (c)

Rossignol philomele 2 (c) Rouge gorge (c)

Troglodyte mignon 2 (c) Martinet noir (v)

Fauvette à tete noire (c) + (cris) Chardonneret élégant (v)

Gallinule poule d’eau (cris) Mésange charbonnière (famille)

Martin pêcheur (v)

Merle noir (O)

Mésange à longue queue (cris)


Mésange charbonnière Rouge queue noir Chardonneret élégant Martinet noir

Pinson des arbres Gallinule poule d’eau

Pigeon ramier Martin pêcheur

Pouillot véloce Mésange à longue queue

Rossignol philomele

Troglodyte mignon Fauvette à tête noire

Merle noir

Serin cini

Hypolais polyglotte

Rouge gorge

1 11 4 1

17

75

Point 4


IPA ( en gras)

Calcul

IPA



IPA Mésange charbonniere 2 (c) Chardonneret élégant (v)

Merle noir (c) + (O) avec

nourrissage

Troglodyte mignon 2 (c)

Fauvette à tete noire 2 (c) Etourneau sansonnet (v)

Pinson des arbres (c) Merle noir (c)

Rossignol philomele (c) Grimpereau (c)

Pouillot véloce (c) Fauvette à tête noire (c)

Rouge gorge 2 (c) Mésange charbonnière Famille

Roitelet triple bandeau (c) Mésange à longue queue Famille

Mésange à longue queue (O) Rouge gorge (c)

Troglodyte mignon (c) Pouillot véloce (c)

Etourneau sansonnet (O) Pigeon ramier (c)

Serin cini (c) Mésange bleue Famille

Pic vert (cris) Roitelet triple bandeau (c)

Pigeon ramier (c) Héron cendré (O)

Gallinule poule d’eau (cris)

Pinson des arbres (c)

Rossignol philomèle (c)

Pic vert (cris)


Mésange à longue queue Fauvette à tête noire Etourneau sansonnet

Mésange charbonnière Pinson des arbres Pic vert Mésange bleue Rossignol philomele Chardonneret élégant

Pouillot véloce Héron cendré

Rouge gorge Gallinule poule d’eau

Roitelet triple bandeau Troglodyte mignon

Pigeon ramier

Merle noir

Grimpereau

Serin cini

3 11 5 0

19

76

Point 5


IPA ( en gras)

Calcul

IPA



IPA Serin cini (c) Grimpereau (c)

Verdier d’Europe (c) Rossignol philomèle 2 (c)

Pinson des arbres (c) Troglodyte mignon (c)

Etourneau sansonnet (v) Verdier d’Europe (c)

Mésange charbonnière (c) Mésange charbonnière (c)

Rossignol philomele 2 (c) Chardonneret élégant (c)

Mésange à longue queue (O) Martinet noir (v)

Pouillot fitis (c) Serin cini (c)

Pigeon ramier (O) Pinson des arbres (c)

Bouscarle de cetti (c) Rouge gorge (c)

Fauvette à tête noire (c) Pigeon ramier 2 (c)

Chardonneret élégant 7 (O) Fauvette à tête noire (c)

Pouillot véloce (c)


Chardonneret élégant (c)


Etourneau sansonnet 2 (v)

Milan noir (v)


Serin cini Etourneau sansonnet Pouillot fitis

Verdier d’Europe Mésange à longue queue Martinet noir

Pinson des arbres Milan noir


Rossignol philomele

Pigeon ramier Bouscarle de cetti


Chardonneret élégant

Grimpereau

Troglodyte mignon

Rouge gorge

Pouillot véloce

Grive musicienne


0 15 3 2

20

77

Point 6


IPA ( en gras)

Calcul

IPA



IPA Fauvette à tête noire (c) Troglodyte mignon (c) -

Serin cini (c) Serin cini (c) -

Verdier d’Europe (c) Etourneau sansonnet (v) -

Etourneau sansonnet (v) Faucon crécerelle (v) male -

Corneille noire (cris) Pigeon ramier (c) -

Pigeon ramier (c) Grimpereau (c)

Bouscarle de cetti (c) Héron cendré (O)

Rossignol philomele 2 (c) Rouge gorge 2 (c)

Mésange bleue (cris) Chardonneret élégant 2 (v)

Fauvette grisette (c) Mésange charbonnière Famille

Faucon crécerelle (v) en chasse Mésange bleue Nourrissage

Rouge gorge (c) Pinson des arbres (c)

Canard colvert (v) Rossignol philomèle (c)

Chardonneret élégant 2 (cris)



Troglodyte mignon (c)


Mésange bleue Fauvette à tête noire Etourneau sansonnet

Mésange charbonnière Serin cini Corneille noire

Verdier d’Europe Faucon crécerelle

Pigeon ramier Canard colvert

Bouscarle de cetti Chardonneret élégant

Rossignol philomele Héron cendré Fauvette grisette

Rouge gorge


Pinson des arbres

Troglodyte mignon

Grimpereau

2 12 6 0

20

78

Point 7


IPA ( en gras)

Calcul

IPA



IPA Etourneau sansonnet 16 (O) + (c) Rossignol philomèle 2 (c)

Faucon crécerelle (v) Milan noir (v)

Rossignol philomele (c) Martin pêcheur (v)

Héron cendré (O) Chardonneret élégant (c)

Pie bavarde (O) Merle noir (O)

Fauvette grisette (c) Héron cendré (O)

Verdier d’Europe (c) Serin cini (c)

Mésange charbonnière (c) Rousserolle effarvatte (c)

Merle noir (O) Pie bavarde (O)

Pigeon ramier 3 (v) Martinet noir 2 (v)

Bouscarle de cetti (c) Cisticole des joncs (c)

Fauvette à tête noire (c) Bouscarle de cetti (c)

Gallinule poule d’eau (cris) Accenteur mouchet (c)

Serin cini (c) Etourneau sansonnet Famille

Fauvette grisette (c)

Pigeon ramier (c)

Corneille noire (v)


Etourneau sansonnet Rossignol philomele Faucon crécerelle Martinet noir

Fauvette grisette Héron cendré

Verdier d’Europe Pie bavarde

Mésange charbonnière Merle noir

Pigeon ramier Gallinule poule d’eau

Bouscarle de cetti Milan noir Fauvette à tête noire Martin pêcheur

Serin cini Corneille noire


Rousserolle effarvatte

Cisticole des joncs

Accenteur mouchet

1 12 8 0

21

79

Point 8

IPA : indice ponctuel d’abondance Espèces Avril (14/04)

IPA ( en gras)

Calcul

IPA



IPA Mésange charbonnière 2 (c) Mésange charbonnière (c) -

Martin pêcheur (v) Gallinule poule d’eau (cris) -

Héron cendré (O) Etourneau sansonnet famille -

Pigeon ramier (v) Milan noir (v) -

Corneille noire (v) Verdier d’Europe (c) -

Chardonneret élégant (v) Pie bavarde (O)

Gallinule poule d’eau (cris) Merle noir (c)

Mésange bleue (c) Martin pêcheur (cris)

Pinson des arbres (c) Martinet noir 3 (v)

Etourneau sansonnet (c) Chardonneret élégant (c)

Rossignol philomèle (c) Pinson des arbres (c)


Pigeon ramier (c)



Etourneau sansonnet Mésange charbonnière Martin pêcheur Martinet noir

Pigeon ramier Héron cendré

Chardonneret élégant Corneille noire

Mésange bleue Gallinule poule d’eau


Verdier d’Europe Pie bavarde Rossignol philomèle

Merle noir

1 8 6 1

16

80

Point 9


IPA ( en gras)

Calcul

IPA



IPA Pinson des arbres 2 (c) Rouge gorge 2 (c)

Rossignol philomele 2 (c) Pic vert (c)

Mésange charbonnière (c) Grimpereau (c)

Mésange à longue queue (O) Merle noir (O)

Pie bavarde (cris) Troglodyte mignon (c)

Pouillot véloce (c) Martinet noir (v)

Pigeon ramier (c) Pie bavarde (O)

Rouge gorge (c) Gobe mouche gris (O)

Troglodyte mignon (c) Pinson des arbres (c)

Roitelet triple bandeau (c) Chardonneret élégant (c)

Corneille noire (v) Rossignol philomèle (c)

Merle noir (v) Fauvette à tête noire (c)

Chardonneret élégant (c)

Fauvette à tête noire (c)


Pinson des arbres Mésange à longue queue Martinet noir

Rossignol philomele Pie bavarde

Mésange charbonnière Corneille noire

Pouillot véloce Merle noir

Pigeon ramier Pic vert

Rouge gorge Gobe mouche gris Troglodyte mignon




Grimpereau

0 11 6 1

18

81

Point 10


IPA ( en gras)

Calcul

IPA



IPA Martin pêcheur (v) Serin cini (c)

Merle noir (v) Fauvette à tête noire 2 (c)

Fauvette à tête noire (cris) + (c) Pouillot véloce (c)

Rossignol philomèle 2 (c) Rossignol philomèle (c)

Gallinule poule d’eau 2 (O) Grive musicienne (c)

Canard colvert 2 (O) Grimpereau (c)

Pouillot véloce (c) Etourneau sansonnet Famille

Pic vert (cris) Merle noir (v)

Troglodyte mignon (c) Cisticole des joncs 2 (c)

Héron cendré (v) Corneille noire (O)

Pinson des arbres (c) Phragmite des joncs (c)

Rousserolle effarvatte (c) Gallinule poule d’eau (cris)

Mésange charbonnière (c) Canard colvert (O)

Mésange à longue queue 2 (O) Pinson des arbres (c)

Cisticole des joncs (c) Pigeon ramier (O)

Rousserolle effarvatte (c)

Rouge gorge (c)

Mésange charbonnière (c)



Etourneau sansonnet Fauvette à tête noire Martin pêcheur

Rossignol philomèle Merle noir

Pouillot véloce Gallinule poule d’eau

Troglodyte mignon Canard colvert

Pinson des arbres Pic vert

Rousserolle effarvatte Héron cendré Mésange charbonnière Mésange à longue queue

Cisticole des joncs Corneille noire

Serin cini Pigeon ramier

Grive musicienne

Grimpereau

Phragmite des joncs

Rouge gorge

1 13 9 0

23

82

Point 11

IPA : indice ponctuel d’abondance Espèces Avril (15/04)

IPA ( en gras)

Calcul

IPA



IPA Accenteur mouchet 2 (c) Héron cendré 2 (v)

Etourneau sansonnet (v) Fauvette à tête noire 2 (c)

Pouillot véloce (c) Pigeon ramier (v)

Cisticole des joncs (c) Rossignol philomèle 2 (c)

Rossignol philomèle 2 (c) Cisticole des joncs (c)

Troglodyte mignon (c) Martinet noir 2 (v)

Pigeon ramier (v) Milan noir (v)

Corneille noire (O) Merle noir (v)

Mésange charbonnière (c) Etourneau sansonnet 2 : familles

Canard colvert (v) Hirondelle de cheminée (c)

Chardonneret élégant 3 (O) Faucon crécerelle (v)

Rouge gorge (c)

Serin cini (c)

Pic vert (cris)

Merle noir (cris)


Etourneau sansonnet Accenteur mouchet Pigeon ramier Martinet noir

Pouillot véloce Corneille noire

Cisticole des joncs Canard colvert

Rossignol philomèle Chardonneret élégant

Troglodyte mignon Pic vert

Mésange charbonnière Merle noir Rouge gorge Héron cendré

Serin cini Pigeon ramier

Fauvette à tête noire Milan noir

Hirondelle de cheminée Faucon crécerelle

1 10 10 1

22

83

Point 12


IPA ( en gras)

Calcul

IPA



IPA Rossignol philomele 2 (c) Fauvette à tête noire 2 (c)

Accenteur mouchet (c) Rossignol philomèle 2 (c)

Pinson des arbres (c) Bouscarle de cetti (c)

Troglodyte mignon 2 (c) Troglodyte mignon (c)

Grive musicienne (c) Pouillot véloce (c)

Rouge gorge (c) + (cris) Pinson des arbres (c)

Pigeon ramier (v) Rouge gorge (c)

Grimpereau (c) Grimpereau (c)

Pouillot véloce (c) Merle noir (v)

Bouscarle de cetti (c) Mésange bleue famille

Héron cendré (v)


Sittelle torchepot nid


Sittelle torchepot Rossignol philomele Pigeon ramier

Mésange bleue Accenteur mouchet Héron cendré

Pinson des arbres Merle noir

Troglodyte mignon

Grive musicienne

Rouge gorge Grimpereau

Pouillot véloce

Bouscarle de cetti



2 11 3 0

16

84

Point 13


IPA ( en gras)

Calcul

IPA



IPA Verdier d’Europe (c) Martinet noir (v)

Mésange charbonnière (c) Mésange charbonnière 2 (c)

Etourneau sansonnet 2 (v) Pie bavarde (O)

Rouge gorge 3 (c) Pigeon ramier (v)

Pie bavarde (O) Pinson des arbres (c)

Pouillot véloce (c) Serin cini (c)

Pinson des arbres (c) Rouge gorge (c)

Corneille noire 3 (v) Pouillot véloce (c)

Verdier d’Europe (c)

Merle noir (c) + (v)

Sittelle torchepot Nourrissage



Sittelle torchepot Verdier d’Europe Etourneau sansonnet Martinet noir

Mésange charbonnière Pie bavarde

Rouge gorge Corneille noire

Pouillot véloce Pigeon ramier

Pinson des arbres Serin cini

Merle noir


1 8 4 1

14

85

Point 14


IPA ( en gras)

Calcul

IPA



IPA Pigeon ramier (c) Grive musicienne (c)

Mésange charbonnière (c) Bouscarle de cetti (c)

Pouillot véloce 3 (c) Rouge gorge (c)

Rousserolle effarvatte (c) Troglodyte mignon 2 (c)

Fauvette à tête noire 2 (c) Pinson des arbres (c)

Bouscarle de cetti 2 (c) Pigeon ramier (c)

Corneille noire (O) Pouillot véloce (c)

Rossignol philomèle 2 (c) Troglodyte mignon 2 (c)

Troglodyte mignon 2 (c) Hypolais polyglotte 2 (c)

Serin cini (c) Rousserolle effarvatte (c)

Buse variable (v) Pie bavarde (O)

Merle noir (c)


Pinson des arbres 2 (c)


Pigeon ramier Corneille noire

Mésange charbonnière Buse variable

Pouillot véloce Pie bavarde



Bouscarle de cetti Rossignol philomèle

Troglodyte mignon

Serin cini

Merle noir

Grive musicienne

Pinson des arbres

Rouge gorge

Hypolais polyglotte

0 14 3 0

17

86

Point 15

IPA : indice ponctuel d’abondance Espèces Avril (22/04 :2016)

IPA ( en gras)

Calcul

IPA



IPA Mésange charbonnière 2 (c) Rousserolle effarvatte (c)

Rossignol philomèle (c) Troglodyte mignon (c)

Pouillot véloce 2 (c) Bouscarle de cetti (c)

Rouge gorge 2 (c) Rouge gorge 2 (c)

Corneille noire (O) Roitelet triple bandeau (c)

Pic vert (O) Pigeon ramier (c)

Pinson des arbres (c) Grive musicienne (c)

Troglodyte mignon 2 (c) Fauvette à tête noire (c)

Grive musicienne (c) Pouillot véloce (c)

Pigeon ramier (c) Mésange charbonnière (c)

Fauvette à tête noire (c) Etourneau sansonnet (v)

Chardonneret élégant 2 (v) Fauvette grisette (c)

Roitelet triple bandeau (c) Mésange bleue famille

Fauvette grisette (c) Corneille noire (v)

Serin cini (c)

Merle noir (c)


Mésange bleue Mésange charbonnière Corneille noire

Rossignol philomèle Pic vert

Pouillot véloce Chardonneret élégant

Rouge gorge Etourneau sansonnet

Pinson des arbres

Troglodyte mignon Grive musicienne

Pigeon ramier



Fauvette grisette

Serin cini

Merle noir


Bouscarle de cetti

1 15 4 0

20

87

Point 16


IPA ( en gras)

Calcul

IPA



IPA Merle noir (cris) Pouillot véloce (c)

Cigogne blanche (materiaux) (v) Milan noir (v)

Rossignol philomele 2 (c) Fauvette à tête noire 2 (c)

Héron cendré (v) Martinet noir 4 (v)

Etourneau sansonnet 3 (v) Etourneau sansonnet famille

Chardonneret élégant (c) Rossignol philomèle 2 (c)

Troglodyte mignon 2 (c) Mésange à longue queue (cris)

Mésange charbonnière (c) Hypolais polyglotte (c)

Pinson des arbres (c) Accenteur mouchet (c)

Corneille noire (O)

Mésange bleue (c)

Hypolais polyglotte (c)



Pigeon ramier (O)


Etourneau sansonnet Rossignol philomele Merle noir Martinet noir

Chardonneret élégant Héron cendré

Troglodyte mignon Corneille noire

Mésange charbonnière Pigeon ramier


Mésange bleue Mésange à longue queue Hypolais polyglotte Cigogne blanche


Pouillot véloce

Accenteur mouchet

1 10 7 1

19

88

Point 17


IPA ( en gras)

Calcul

IPA



IPA Pic vert (cris) Pigeon ramier (c)

Milan noir (nid) Mésange charbonnière (c)

Verdier d’Europe (c) Serin cini (c)

Cigogne blanche (v) Etourneau sansonnet 2 (c)

Etourneau sansonnet 2 (c) Pic vert (O)

Hirondelle de cheminée (v) Moineau domestique (c)

Moineau domestique 2 (O) Grand cormoran (v)

Troglodyte mignon 2 (c) Martinet noir (v)

Rouge queue noir (c) Milan noir (v)

Mésange à longue queue Nourrissage Grimpereau (c)

Pie bavarde Nid Sittelle torchepot nourrissage

Merle noir (c) Hypolais polyglotte (c)

Fauvette grisette (c) Rossignol philomèle (c)

Pigeon ramier (v) Troglodyte mignon (c)


Chardonneret élégant (cris)

Rossignol philomèle 2 (c)

Sittelle torchepot Nid

Mésange bleue (c)


Chevêche d’athena (cris)

89


Milan noir Verdier d’Europe Pic vert Martinet noir

Mésange à longue queue Etourneau sansonnet Cigogne blanche Pie bavarde Moineau domestique Hirondelle de cheminée Sittelle torchepot Troglodyte mignon Chardonneret élégant

Rouge queue noir Chevêche d’athena

Merle noir Grand cormoran Fauvette grisette

Pigeon ramier


Rossignol philomèle

Mésange bleue


Serin cini

Grimpereau

Hypolais polyglotte

4 15 6 1

26

90

Point 18


IPA ( en gras)

Calcul

IPA



IPA Fauvette grisette (c) Serin cini (c)

Troglodyte mignon (c) Hypolais polyglotte (c)

Fauvette à tête noire (c) Fauvette grisette (c)

Pinson des arbres (c) Pouillot véloce 2 (c)

Mésange charbonnière (c) Fauvette à tête noire 2 (c)

Gallinule poule d’eau (cris) Rossignol philomèle (c)

Verdier d’Europe (c) Mésange à longue queue famille

Milan noir (v) Canard colvert Cple (v)

Phragmite des joncs (c) Etourneau sansonnet (v)

Rossignol philomèle 3 (c) Milan noir (v)

Corneille noire (v) Corneille noire (v)

Martinet noir 3 (v)

Pigeon ramier (v)


Mésange bleue (c)

Etourneau sansonnet (v)


Mésange à longue queue Fauvette grisette Gallinule poule d’eau Martinet noir

Troglodyte mignon Milan noir

Fauvette à tête noire Corneille noire

Pinson des arbres Pigeon ramier

Mésange charbonnière Etourneau sansonnet

Verdier d’Europe Canard colvert Phragmite des joncs


Pouillot véloce

Mésange bleue

Serin cini

Hypolais polyglotte

1 12 6 1

20

91

Point 19


IPA ( en gras)

Calcul

IPA



IPA Grand cormoran (O) Buse variable (v)

Canard colvert 8 (O) Mésange charbonnière (c)

Pinson des arbres (c) Fauvette à tête noire (c)

Pouillot véloce (c) Gallinule poule d’eau 2 (cris)

Rossignol philomele (c) Etourneau sansonnet (O)

Accenteur mouchet (c) Corneille noire (O)

Verdier dEurope (c) Canard colvert (O)

Bouscarle de cetti (c) Cigogne blanche (v)

Gallinule poule d’eau 2 (cris) Grand cormoran 2 (O)

Rousserolle effarvatte (c) Pinson des arbres (c)

Héron cendre (v) Merle noir (c)

Mésange charbonnière (c) Rouge gorge (c)

Fauvette à tête noire (c) Héron cendre (v)

Merle noir 2 (O) Serin cini (c)

Troglodyte mignon (c) Troglodyte mignon (c)

Chardonneret élégant (cris)

Pic vert (O)

Hirondelle de cheminée (v)

Pigeon ramier 4 (v)

Corneille noire (O)


Pinson des arbres Grand cormoran

Pouillot véloce Canard colvert

Rossignol philomele Gallinule poule d’eau

Accenteur mouchet Héron cendre

Verdier dEurope Chardonneret élégant

Bouscarle de cetti Pic vert Rousserolle effarvatte Hirondelle de cheminée


Fauvette à tête noire Corneille noire

Merle noir Buse variable

Troglodyte mignon Etourneau sansonnet

Rouge gorge Cigogne blanche

Serin cini

0 13 12 0

25

92

Point 20


IPA ( en gras)

Calcul

IPA



IPA Merle noir (cris) Martinet noir 2 (v)

Fauvette à tête noire 2 (c) Pic vert (cris)

Canard colvert (v) Hypolais polyglotte (c)

Rossignol philomèle 2 (c) Chardonneret élégant (v)

Pigeon ramier (c) + materiaux Milan noir (O)

Coucou gris (c) Mésange charbonnière (c)

Etourneau sansonnet (v) Cisticole des joncs (c)

Corneille noire 2 (v) Hirondelle de cheminée (v)

Pie bavarde (v) Gallinule poule d’eau (cris)

Cisticole des joncs (c) Rossignol philomèle 2 (c)

Cigogne blanche (v) Pigeon ramier (c)

Martin pêcheur (v) Pinson des arbres (c)

Pinson des arbres (c) Fauvette à tête noire (c)

Rouge queue noir (c)



Fauvette à tête noire Merle noir Martinet noir

Rossignol philomèle Canard colvert

Pigeon ramier Etourneau sansonnet

Coucou gris Corneille noire

Cisticole des joncs Pie bavarde

Pinson des arbres Cigogne blanche Rouge queue noir Martin pêcheur

Mésange charbonnière Pic vert

Hypolais polyglotte Chardonneret élégant

Milan noir

Hirondelle de cheminée

Gallinule poule d’eau

0 9 12 1

22

93

Point 21


IPA ( en gras)

Calcul

IPA



IPA Rossignol philomèle 2 (c) Fauvette à tête noire 2 (c)

Grive musicienne 2 (c) Merle noir (cris)

Pouillot véloce (c) Martinet noir 2 (v)

Fauvette à tête noire 2 (c) Milan noir 2 (v)

Chardonneret élégant (c) Chardonneret élégant 3 (v)

Corneille noire (v) Faucon hobereau (v)

Pigeon ramier (v) Gallinule poule d’eau (cris)

Troglodyte mignon 2 (c) Pigeon ramier (c)

Etourneau sansonnet (c) Troglodyte mignon (c)

Pinson des arbres (c) Pinson des arbres (c)

Milan noir 2 (v) + nid Etourneau sansonnet famille

Fauvette grisette (c) Pouillot véloce (c)

Accenteur mouchet (c) Héron cendré (O)

Mésange charbonnière (c) Fauvette grisette (c)

Martin pêcheur (v) Mésange bleue famille

Hypolais polyglotte (c) Rossignol philomèle (c)

Martin pêcheur (cris)


Milan noir Rossignol philomèle Corneille noire Martinet noir

Etourneau sansonnet Grive musicienne Martin pêcheur Mésange bleue Pouillot véloce Merle noir

Fauvette à tête noire Chardonneret élégant

Chardonneret élégant Faucon hobereau

Pigeon ramier Gallinule poule d’eau Troglodyte mignon Héron cendré

Pinson des arbres

Fauvette grisette

Accenteur mouchet


Hypolais polyglotte

3 12 7 1

23

94

Point 22


IPA ( en gras)

Calcul

IPA



IPA Grive musicienne (c) Coucou gris (c)

Troglodyte mignon 3 (c) Etourneau sansonnet (O)

Mésange charbonnière (c) Mésange charbonnière (c)

Corneille noire (v) Serin cini (c)

Canard colvert 2 (v) Pigeon ramier (c)

Verdier d’Europe (c) Rossignol philomèle 2 (c)

Fauvette à tête noire (c) Verdier d’Europe (c)

Pouillot véloce (c) Troglodyte mignon (c)

Serin cini (c) Pouillot véloce (c)

Rouge gorge (c) Martinet noir 4 (v)

Rossignol philomèle 2 (c) Pinson des arbres (c)

Martin pêcheur (v) Gallinule poule d’eau 2 (O)

Etourneau sansonnet (O) Roitelet triple bandeau (c)




Grive musicienne Corneille noire Martinet noir

Troglodyte mignon Canard colvert

Mésange charbonnière Martin pêcheur

Verdier d’Europe Etourneau sansonnet

Fauvette à tête noire Gallinule poule d’eau

Pouillot véloce Serin cini

Rouge gorge


Coucou gris

Pigeon ramier

Pinson des arbres


Hypolais polyglotte


0 15 5 1

21

95

Point 23


IPA ( en gras)

Calcul

IPA



IPA Grive musicienne (c) Chardonneret élégant (O)

Verdier d’Europe (c) Corneille noire 2 (O)

Mésange charbonnière (c) Mésange à longue queue (cris)

Chardonneret élégant (c) Mésange charbonnière (c)

Grimpereau (c) Rouge gorge (c)

Troglodyte mignon 2 (c) Pouillot véloce (c) + (cris)

Fauvette à tête noire (c) Troglodyte mignon (c)

Rouge gorge (c)

Merle noir 2 (c)

Geai des chênes (cris)

Pie bavarde 2 (cris)

Pigeon ramier (v)

Corneille noire 2 (O)




Grive musicienne Geai des chênes

Verdier d’Europe Pie bavarde


Chardonneret élégant Corneille noire

Grimpereau Mésange à longue queue

Troglodyte mignon Fauvette à tête noire

Rouge gorge

Merle noir

Pouillot véloce


0 11 5 0

16

96

Point 24


IPA ( en gras)

Calcul

IPA



IPA Bouscarle de cetti 2 (c) Bouscarle de cetti (c)

Mésange à longue queue (cris) Fauvette grisette (c)

Troglodyte mignon (c) Pouillot véloce (c)

Pigeon ramier (v) Troglodyte mignon (c)

Serin cini (c) Rouge gorge (c)

Pouillot véloce 3 (c) Verdier d’Europe famille

Rossignol philomèle 2 (c) Roitelet triple bandeau (c)

Mésange charbonnière (c) Martinet noir (v)

Milan noir (v) Pinson des arbres 2 (c)

Roitelet triple bandeau (c) Chardonneret élégant (c)

Pinson des arbres (c) Coucou gris (c)

Sittelle torchepot (c) Pigeon ramier (O)

Rousserolle effarvatte (c) Pic vert (cris)

Corneille noire (cris) Merle noir (cris)

Fauvette à tête noire 2 (c)


Mésange bleue Famille

Corneille noire (cris)


97


Verdier d’Europe Bouscarle de cetti Mésange à longue queue Martinet noir

Mésange bleue Troglodyte mignon Pigeon ramier

Serin cini Corneille noire

Pouillot véloce Pic vert

Rossignol philomèle Merle noir

Mésange charbonnière Milan noir


Pinson des arbres

Sittelle torchepot


Fauvette grisette

Rouge gorge


Coucou gris


Hypolais polyglotte

2 17 5 1

25

98

Point 25


IPA ( en gras)

Calcul

IPA



IPA Mésange charbonnière 2 (c) Torcol fourmilier (c)

Pouillot véloce (c) Fauvette grisette (c)

Rossignol philomèle (c) Hypolais polyglotte (c)

Troglodyte mignon 2 (c) Serin cini (c)

Pinson des arbres (c) Mésange charbonnière (c)

Héron cendre (v) Etourneau sansonnet famille

Fauvette grisette (c) Troglodyte mignon 2 (c)

Merle noir (c) Pigeon ramier (c)

Etourneau sansonnet (c) Fauvette à tête noire 2 (c)

Fauvette à tête noire (c) Pouillot véloce (c)

Rouge gorge (c) Roitelet triple bandeau (c)

Verdier d’Europe (c) Pic vert (cris)


Rouge gorge (c)


Etourneau sansonnet Mésange charbonnière Héron cendre

Pouillot véloce Pic vert


Troglodyte mignon

Pinson des arbres

Fauvette grisette Merle noir


Rouge gorge

Verdier d’Europe

Torcol fourmilier

Hypolais polyglotte

Serin cini

Pigeon ramier


1 15 2 0

18

99

Point 26


IPA ( en gras)

Calcul

IPA



IPA Pinson des arbres (c) Roitelet triple bandeau (c)

Mésange à longue queue (cris) Chardonneret élégant (c)

Fauvette à tête noire (c) Pic epeiche tambourinage

Etourneau sansonnet 4 (v) Pinson des arbres (c)

Mésange bleue (c) Etourneau sansonnet 2 (v)

Pouillot véloce 2 (c) Mésange à longue queue famille

Rossignol philomèle 2 (c) Serin cini (c)

Troglodyte mignon 2 (c) Mésange bleue famille

Pinson des arbres (c) Hypolais polyglotte (c)

Rouge gorge (c) Martinet noir 5 (v)

Mésange charbonnière (c) Fauvette à tête noire (c)

Pigeon ramier (c)

Troglodyte mignon (c)

Merle noir (cris)


Rouge gorge (c)

Corneille noire (cris)

Héron cendré (v)

Milan noir (v)

Coucou gris (c)



100


Mésange à longue queue Pinson des arbres Etourneau sansonnet Martinet noir

Mésange bleue Fauvette à tête noire Merle noir Pouillot véloce Corneille noire Rossignol philomèle Héron cendré Troglodyte mignon Milan noir Rouge gorge


Serin cini

Hypolais polyglotte

pigeon ramier



Pic epeiche

Coucou gris


Grive musicienne

2 15 5 1

22

101

Coléoptères

Arrêté du 23 avril 2007 fixant les listes des insectes protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection


Liste rouge européenne - Coléoptères saproxyliques (évaluation 2010)

Les coléoptères évalués sur les listes rouges européennes sont pour la plupart des espèces saproxyliques, qu'il s'agisse de xylophages, de saprophages,

de mycétophages ou de prédateurs des précédents. Ils constituent d'excellents bio-indicateurs de la qualité des milieux car ils ont des exigences parfois

extrêmement strictes. Pour ces espèces, la qualité du milieu s'exprime par l'hétérogénéité spécifique et paysagère des peuplements, par la présence

d'arbres appartenant à toutes les classes d'âge, d'arbres dépérissants, d'arbres à cavités, d'arbres attaqués par des champignons, etc... et par l'abondance

de bois mort à terre (chablis) et sur pied (chandelles).


2 espèces protégées au niveau national

Le Grand Capricorne Cerambyx cerdo et la Rosalie des alpes Rosalia alpina

3 espèces inscrites dans la Directive habitats

Le Grand Capricorne Cerambyx cerdo en annexes II et IV (état de conservation région Atlantique : défavorable - inadéquat).

Lucane cerf-volant Lucanus cervus en annexe II (état de conservation région Atlantique : favorable).

Rosalie des alpes Rosalia alpina en annexes II et IV (état de conservation région Atlantique : favorable ).

2 espèces ont un statut préoccupant sur la liste rouge mondiale

Le Grand Capricorne Cerambyx cerdo et la Rosalie des alpes Rosalia alpina sont inscrits dans la catégorie "vulnérable".

2 espèces ont un statut préoccupant sur la liste rouge européenne

2 espèces inscrites dans la catégorie "quasi menacé" : Le Grand Capricorne Cerambyx cerdo, le Lucane cerf-volant Lucanus cervus.


Grand Capricorne Cerambyx cerdo, Lucane cerf-volant Lucanus cervus, Rosalie des alpes Rosalia alpina

102

Papillons hétérocères

1 espèce est inscrite dans la Directive habitats

L'Ecaille chinée Euplagia quadripunctaria, espèce prioritaire en annexe II (état de conservation région Atlantique : favorable).

Poissons

Arrêté du 8 décembre 1988 fixant la liste des espèces de poissons protégées sur l'ensemble du territoire national.

Liste rouge mondiale de l'UICN (évaluation 2008)

Liste rouge européenne de l'UICN (évaluation 2008)

Liste rouge des poissons d'eau douce de France métropolitaine (2009)

Les poissons d'eau douce de France - P. Keith, H. Persat, E. Feunteun, J. Allardi - Biotope éditions (2011).


1 espèce est protégée au niveau national

L'Anguille européenne Anguilla anguilla

Cette espèce figure dans l’article 1 de l'arrêté du 8 décembre 1988 fixant la liste des espèces de poissons pour lesquels il est interdit en tout temps, sur

tout le territoire national de détruire ou d’enlever les œufs, de détruire, d’altérer ou de dégrader des milieux particuliers et notamment des lieux de

reproduction, désignés par arrêté préfectoral.

Les espèces ayant un statut préoccupant sur les listes rouges

2 espèces ont un statut préoccupant sur la liste rouge mondiale et la liste rouge européenne

L'Anguille européenne Anguilla anguilla est dans la catégorie "critique".

La Carpe commune Cyprinus carpio est dans la catégorie "vulnérable".

103

1 espèce a un statut préoccupant sur la liste rouge française

L'Anguille européenne Anguilla anguilla est dans la catégorie "critique".

1 espèce est inscrite sur la liste des espèces déterminantes pour la désignation des ZNIEFF de la région Aquitaine

L'Anguille européenne Anguilla anguilla

Mammifères

Arrêté du 23 avril 2007 fixant la liste des mammifères terrestres protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection

Arrêté du 9 juillet 1999 fixant la liste des espèces de vertébrés protégées menacées d'extinction en France et dont l'aire de répartition excède le territoire

d'un département

Liste rouge mondiale de l'UICN (évaluation 2015)

Liste rouge européenne de l'UICN (évaluation 2007)

Liste rouge des mammifères continentaux de France métropolitaine (2009)

Plans nationaux d'actions pour les chiroptères (1999-2003 et 2008-2013)

Plan régional d'actions aquitain pour les chiroptères

Inventaire des chiroptères de la réserve par observation acoustique - Y. Tupinier (1999)

Atlas des mammifères sauvages d'Aquitaine - Cistude Nature, LPO (2011-2015)


5 espèces protégées au niveau national

le Campagnol amphibie Arvicola sapidus, la Loutre d'Europe Lutra lutra, L’Ecureuil roux Sciurus vulgaris, le Hérisson d'Europe Erinaceus

europaeus, la Musaraigne des jardins Crocidura suaveolens

Les espèces ayant un statut préoccupant sur les listes rouges

3 espèces ont un statut préoccupant sur la liste rouge mondiale

1 espèce est inscrite dans la catégorie "vulnérable" : le Campagnol amphibie Arvicola sapidus.

2 espèces sont inscrites dans la catégorie "quasi menacé" : le Lapin de garenne Oryctolagus cuniculus, la Loutre d'Europe Lutra lutra

104

3 espèces ont un statut préoccupant sur la liste rouge européenne

1 espèce est inscrite dans la catégorie "vulnérable" : le Campagnol amphibie Arvicola sapidus.

2 espèces sont inscrites dans la catégorie "quasi menacé" : le Lapin de garenne Oryctolagus cuniculus, la Loutre d'Europe Lutra lutra.

3 espèces ont un statut préoccupant sur la liste rouge de France métropolitaine

3 espèces sont inscrites dans la catégorie "quasi menacé" : le Campagnol amphibie Arvicola sapidus, le Lapin de garenne Oryctolagus cuniculus, la

Musaraigne des jardins Crocidura suaveolens.


le Campagnol amphibie Arvicola sapidus, la Loutre d'Europe Lutra lutra, le Putois Mustela putorius.

Bois de Bordeaux - Prefecture De La Gironde · 8 Autres orchidées La prospection des orchidées...

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