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9 Mars - Avril 2011 ble. Chaque maîtresse des novices a partagé : a. la réalité de la formation dans sa province à partir de sa propre perspective; b. ce qu’elle voit comme nécessaire à la forma- tion pour aujourd’hui; c. comment cela peut être concrètement réalisé en Europe aujourd’hui; d. ce qu’elle perçoit qui peut bloquer ou arrêter le mouvement dans cette direction. En essayant de comprendre les différentes réalités, nous avons fait l’expérience de notre unité et de notre diversité. Mais nous avons surtout senti le désir de chacune d’être ouver- te à l’Esprit. Un bref rapport a été rédigé à l’in- tention des provinciales d’Europe et du Conseil général. Ensuite un moment a été consacré pour mettre sur pied le pèlerinage prévu avec les novices l’année prochaine. Nous avons non seulement travaillé, mais aussi participé à la messe à St Stanislas Kostka et visité le musée qui présente la vie brève et la mort brutale du Père Popielusko. Nous avons appris l’histoire de son martyre et son courage pour « opposer l’amour à la haine et la vérité au mensonge. » Sa courte vie est une lampe pour notre marche, nous donnant le courage d’être ce que nous professons d’être, en vivant « vérité et charité ». Le dernier jour, nous sommes allées à Czestochowa au sanctuaire de la Vierge Noire. Ces deux visites et notre partage nous ont permis de mieux nous comprendre, et de saisir les liens d’affection qui unissent les FMM. Janina Tuszkowska et Margaret Taylor, fmm Du 14 au 16 janvier 2011, j'ai eu la joie d'encadrer le groupe Ephphata au camp de jeunes, à la Plaine des Cafres. L'objectif de ce camp: vivre les conditions des JMJ et approfondir la Lettre du Pape. Nous étions une cinquantaine pour vivre ce week-end magnifique; dans le froid. Le vendredi a vu l'installation : accueil, prière, partage au repas. Dans la soirée, nous avons un jeu pour mieux nous connaître. Samedi, de 9 à 16h, nous marchons en petits groupes de six, avec notre petit livret contenant la Lettre du Pape et un ques- tionnaire, une liste des plantes endémiques que nous devons trouver sur notre route, un plan pour ne pas se perdre et un temps de prière ensemble. En plus de cela chaque groupe devra préparer un mime, un chant ou un sketch à présenter le soir, sur ce qu’il a découvert durant la journée, avec trois mots : hortensias, JMJ et enraciné. De 17 à 18h, nous avons un temps d’adoration du St Sacrement où les jeunes ont l’occa- sion de faire une relecture personnelle de ce que le Pape leur a adressé comme message : temps fort très apprécié pour nous tous, de nous remettre en question devant le Seigneur ! A 21h après le repas festif, c'est le moment où chaque groupe peut exprimer par un chant, une mime, etc. ce qu’il a découvert durant Réunion, Maurice, Seychelles - Groupe Ephphata

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9Mars - Avril 2011

ble. Chaque maîtresse des novices a partagé :a. la réalité de la formation dans sa province àpartir de sa propre perspective;b. ce qu’elle voit comme nécessaire à la forma-tion pour aujourd’hui;c. comment cela peut être concrètement réaliséen Europe aujourd’hui;d. ce qu’elle perçoit qui peut bloquer ou arrêterle mouvement dans cette direction.

En essayant de comprendre les différentesréalités, nous avons fait l’expérience de notreunité et de notre diversité. Mais nous avonssurtout senti le désir de chacune d’être ouver-te à l’Esprit. Un bref rapport a été rédigé à l’in-tention des provinciales d’Europe et du Conseilgénéral. Ensuite un moment a été consacré pour mettre sur pied le pèlerinage prévu avec les novices l’annéeprochaine.

Nous avons non seulement travaillé, mais aussi participé à la messe à St Stanislas Kostka et visité le muséequi présente la vie brève et la mort brutale du Père Popielusko. Nous avons appris l’histoire de son martyreet son courage pour « opposer l’amour à la haine et la vérité au mensonge. » Sa courte vie est une lampe pournotre marche, nous donnant le courage d’être ce que nous professons d’être, en vivant « vérité et charité ».Le dernier jour, nous sommes allées à Czestochowa au sanctuaire de la Vierge Noire. Ces deux visites et notrepartage nous ont permis de mieux nous comprendre, et de saisir les liens d’affection qui unissent les FMM.

Janina Tuszkowska et Margaret Taylor, fmm

Du 14 au 16 janvier 2011, j'ai eu la joie d'encadrer le groupeEphphata au camp de jeunes, à la Plaine des Cafres. L'objectifde ce camp: vivre les conditions des JMJ et approfondir laLettre du Pape. Nous étions une cinquantaine pour vivre ceweek-end magnifique; dans le froid. Le vendredi a vu l'installation : accueil, prière, partage au repas.Dans la soirée, nous avons un jeu pour mieux nous connaître. Samedi, de 9 à 16h, nous marchons en petits groupes de six,avec notre petit livret contenant la Lettre du Pape et un ques-tionnaire, une liste des plantes endémiques que nous devonstrouver sur notreroute, un plan pour

ne pas se perdre et un temps de prière ensemble. En plus de celachaque groupe devra préparer un mime, un chant ou un sketch àprésenter le soir, sur ce qu’il a découvert durant la journée, avectrois mots : hortensias, JMJ et enraciné. De 17 à 18h, nous avonsun temps d’adoration du St Sacrement où les jeunes ont l’occa-sion de faire une relecture personnelle de ce que le Pape leur aadressé comme message : temps fort très apprécié pour noustous, de nous remettre en question devant le Seigneur ! A 21haprès le repas festif, c'est le moment où chaque groupe peutexprimer par un chant, une mime, etc. ce qu’il a découvert durant

Réunion, Maurice, Seychelles - Groupe Ephphata

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la journée. Dimanche matin, les jeunes réfléchissent en groupe et préparent pour l’Eucharistie les intentions de prière,axées sur la prière d’Alliance : pardon, s’il te plaît et merci. Et nous, les animateurs, avons notre évaluationet essayons de voir ensemble comment aider ces jeunes à continuer de grandir dans la foi. Dans l’ensemble,nous avons senti un vrai esprit d’équipe qui s’est installé entre nous, contents de ce week-end. A l’envoi àl’Eucharistie, chacun a reçu un lumignon pour nous dire : soyons une lumière pour les autres là ou nous som-mes.

En effet, apprendre à se connaître, prier de différentes manières, chanter, découvrir nos talents, dormir sousla tente ou par terre dans les salles, marcher onze kilomètres, se doucher en seulement 3 minutes, etc. : toutcela a été le temps fort de notre week-end, et très riche.Je vous laisse le bilan des jeunes :Ce qui a été difficile: la nuit et le froid, dormir par terre, la marche, l'accès aux douches dans un temps tropcourt, se mélanger et se tourner vers les autres…

Ce qu’ils ont aimé : Les chants, les complies, prier le soir à la chapelle. L'adoration, l'ambiance. Les repas, lemélange des groupes, la rencontre de nouvelles personnes, l'entraide, la bonne humeur, le respect de chacun,la soirée festive du samedi soir, dormir sous la tente… Une très bonne entente entre jeunes et responsables,un week-end bien organisé, avec échange sur la Lettre du Pape pendant la marche-partage.

Daniela Andy, fmm

10 FMM Espace Rencontre VII/44

Le noviciat interprovince « Le Coin Franciscain », à Quito, Equateur, a accueilli, du 27 au 31 janvier 2011,la rencontre des provinciales de Colombie-Equateur, Mexique, Paraguay, Brésil sud et Brésil nord. L’objectifde la rencontre était d’évaluer l’expérience vécue depuis deux ans par le noviciat, spécialement le processusde formation des novices de deuxième année, réaffirmer notre engagement par rapport au projet, et élaborer

quelques stratégies pour l’avenir.

Nous avons vécu un temps riche dedialogue ensemble, d’échanges, deconvivialité internationale et inter-culturelle, de prière, de travail, d’ac-tivités communautaires, de détente,de repas, etc. Nous avons eu unejournée d’excursion qui nous a per-mis de découvrir les sanctuaires deNotre-Dame de Las Lajas(Colombie) et Notre-Dame de laPaix (Equateur).

Nous avons vu la grâce de Dieu nousaccompagner dans ce processus de

recherche et de vécu ensemble, pour des chemins nouveaux en vue de la formation initiale sur le continent.L’expérience du noviciat interprovince nous aide à vivre concrètement l’envoi et l’accueil, éléments tellementsignificatifs de notre charisme. Nous voulons être ouvertes pour que notre collaboration dans le projet du novi-ciat interprovince soit « au service du Royaume de Dieu, de la Vie et de la Mission, aujourd’hui et demain » (DC2008, D1).

Bozena Stencel, fmm

Quito, Equateur - Rencontre au noviciat interprovince « Le Coin Franciscain »

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11Mars - Avril 2011

La Conférence sur « LesFemmes face à l’émigration »,organisée par CaritasInternational, s’est tenue à Saly,Sénégal, du 30 novembre au 2décembre. Des millions de fem-mes quittent leur maison pouréchapper à la pauvreté et à l’op-pression. Elles s’embarquentdans un voyage plein de risquesà la recherche d’une viemeilleure. Pour mieux soutenir

et encourager les femmes émigrées, Caritas a voulu mettre l’accent sur « la féminisation de l’émigration » etcréer une plus grande compréhension face à ce phénomène. Les sujets traités dans cette conférence ont étéentre autres : mondialisation de l’émigration, contribution des femmes émigrées aux communautés et à lasociété, réseau entre les pays d’origine, de transition et de destination, politiques migratoires, etc.

Plus de 100 représentants de Caritas et d’autres organisations internationales de 50 pays ont participé à laConférence. S. Noriko Hosobuchi, fmm, est venue pour y prendre part en tant que représentante de laCommission catholique du Japon, pour les Migrants, Réfugiés et Gens du voyage, au Japon.

A la fin de la rencontre, les participants se sont mis d’accord sur les points suivants : - accepter le défi d’accompagner et de protéger les femmes émigrées, et de prendre en compte ces femmesdans le travail de Caritas ;- construire un réseau et accroître la coopération entre les différentes ‘Caritas’ dans les pays d’origine, detransition et de destination, et responsabiliser les femmes émigrées ;- faire pression sur les gouvernements pour obtenir des lois internationales pour la protection des migrants ;- conscientiser les autorités de l’Eglise et les communautés chrétiennes sur le phénomène de l’émigration, par-ticulièrement l’émigration des fem-mes ;- promouvoir des politiques quifavorisent la protection des famillesséparées entre les pays d’origine etde destination (cf. Déclaration fina-le).

Pendant la Conférence, j’ai vu clai-rement que le phénomène de l’émi-gration, spécialement concernant lesfemmes, est un grand défi pour nous.Comme le dit le Chapitre général de2008, « le phénomène de l’émigra-tion nous fait voir la grande détresseet l’insécurité de ceux qui se trou-vent dans cette condition. En étantproche des migrants, nous pouvonsdécouvrir comment Dieu leur est présent, et construire avec eux une nouvelle culture. La présence et la foivibrante de nombreux migrants changent le visage de nos églises… ». (CG 2008, C3).

Maria Cecilia Noriko Hosobuchi, fmm

Sénégal - « Les femmes face à l’émigration »

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3-6 septembre 2010C’était la première fois que je sortais de mon pays pour assister à uneréunion internationale. Nous étions 100 participants venus de l’Indedont 20 prêtres, conseillers des associations d’infirmier(e)s catho-liques ; la conférence rassemblait à Singapour 500 personnes venuesde 22 pays d’Asie.Mr Georges Yeo, ministre singapourien de la Santé, a déclaré ouver-te la Conférence.Le thème principal en était : Prendre globalement en charge la santégrâce à la pratique, l’éducation et la recherche. Chaque jour un sous-thème était développé, tels que : Spiritualité de la profession d’infir-mier(e)s, Education des soignants pour le 21ème siècle ou La recher-che dans le domaine du soin et les questions éthiques qui se posent

aux soignants.S. Marie Elisabeth BL.Lim a dit que les soignants prennent de plus en plus conscience que les patients ont deprofonds besoins spirituels, même parfois inconscients. La plupart des soignants ne se sentent pas capablesde répondre à ces besoins. Ils apprennent par leur expérience personnelle à « être présents » aux malades, àsavoir écouter les mots souvent non dits, à communiquer avec les patients de diverses manières et à leur offrirconcrètement un contact vivifiant. Tout cela affecte et a un effet sur la santé globale. La profession de soi-gnant se tient sur une terre sacrée : elle existe dans l’aura de l’amour et de la vie. L’Esprit est le souffle de viedans tous les êtres. La spiritualité dans la profession de soignant est le fondement même de la vie et de l’Etre.Nous avons débattu de plusieurs sujetscomme les hospices, la douleur et lessoins palliatifs, la santé mentale, les soinsde gériatrie en communauté, le soin destout-petits et des enfants et celui desmalades en phase terminale.Le second jour été consacré à l’éducationdes soignants pour le 21ème siècle.L’intervention principale a été celle duprofesseur Sally Wai Chi Chan qui a ditque les infirmières et les sage-femmessont des membres essentiels des équipessoignantes et sont capables d’apporterune contribution significative à la sociétéglobale. C’est ainsi que la profession desoignant a bonne réputation, grâce à unbon système de formation et de diplômesreconnus. Le domaine où elle s’exerces’est étendu pour réponde aux défis d’au-jourd’hui .Le troisième jour, le Dr Christopher Lien a parlé de « La recherche dans le domaine du soin et des questionséthiques qui se posent aux soignants ». Il a dit que les gens de tous âges recherchent et aspirent à une viepleine de sens au delà de la routine. Certains expriment ces aspirations dans des pratiques religieuses, d’au-tres l’expriment dans leurs intérêts personnels, leurs aventures, des relations qui apportent du réconfort auxautres, ou en partageant leur histoire. Tous ces aspects font partie de leur cheminement de foi et de croyan-ces. Le dernier jour, les participants des 22 pays ont expliqué le fonctionnement de l’association des infir-miers(e) catholiques dans leur pays et les problèmes qu’ils rencontraient.Annonce a été faite de la prochaine Conférence, la onzième, qui se tiendra au Kerala, en Inde en 2014.

Georgina Thomas Valiaparambil, fmm (Chennai, Inde)

12 FMM Espace Rencontre VII/44

Singapour - Dixième Conférence de la Région Asie du ComitéInternational des infirmier(e)s et assistants médicaux catholiques

Au centre, S. Georgina

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13Mars - Avril 2011

Cette année a été déclarée par l’Assemblée des Nations Unies : Année Internationale de la Jeunesse. Commeplus de la moitié de nos étudiants sont catholiques, nous avons décidé d’organiser une Convention de laJeunesse intitulée : « A l’écoute de Jésus », le 4 décembre 2010. Ce rassemblement des jeunes étudiants catho-liques de différents collèges de la ville avait pour but d’encourager en eux-mêmes la résurgence des valeursévangéliques et des idéaux bibliques, pour servir de tremplin à leur action. La Convention consistait en unforum au cours duquel les étudiants pouvaient échanger leurs idées et discuter de problèmes qu’ils doiventconfronter, afin de devenir témoins du Christ,imprégnés des valeurs de l’Evangile, et qu’ilsredonnent de la vitalité à leur foi. Six cents étudiantsenviron, de cinq collèges de la ville, participèrent àce débat.

La personne ressource était le Père Joe Andrew, sdb,qui a parlé aux jeunes de « Jeunesse et Sainteté. » Ila fait remarquer que nous ne devons pas avoir peurde la sainteté. La sainteté émane de l’amour duChrist et nous devons la désirer. Il a cité en exempledes jeunes qui ont été des modèles de sainteté pourla jeunesse, et il a exhorté les participants à suivreces modèles. Il a souligné le fait que le fondement de la sainteté est la relation avec Jésus Christ. Il a invitéles jeunes à établir une relation intime avec le Christ, et il a ajouté qu’ils doivent passer du temps à prier. Il a

identifié sept habitudes que les jeunes doi-vent acquérir : prier personnellement, vivreen présence de Dieu, faire le chemin decroix, lire la parole de Dieu, participer àl’Eucharistie, prier le rosaire et pratiquerl’examen de conscience. Il a suggéré une for-mule pour la sainteté avec l’acrostiche :ACASA : adoration, contrition, action degrâces, supplication, abandon. Un diapora-ma : « Mes chers garçons, soyez des saints »,basé sur le message de St Jean Bosco, a clai-rement montré l’essentiel. Une équipe dejeunes professionnels, membres d’une chora-le de Gospels, a animé la partie « Liturgie etLouange », avec des chants et de la musique.

Il y eut d’autres activités comme la présentation d’une vidéo sur un jeune Américain, Vick Vijuick, qui n’a-vait pas de membres, mais était heureux de vivre ; une pièce présentant la part du divin dans la vie des jeu-nes, et de nombreux partages. Monseigneur A.M. Chinnappa, archevêque de Madras-Mylapore, célébra l’Eucharistie.

Les étudiants ont trouvé que la rencontre était un temps nécessaire dans leur vie très occupée par les études.Ils se sont sentis motivés et inspirés par le message qui leur était présenté. La profondeur de l’amour de Dieuleur est apparue avec une plus grande clarté et ils ont beaucoup apprécié la musique de la chorale de Gospels.Le ‘quiz’ biblique a incité les étudiants à étudier la Bible avec davantage d’amour, de zèle et d’enthousiasme,et à vivre la Parole de Dieu.

Maria Sundari Innaya Kadsani, fmm

Chennai – « A l’écoute de Jésus » - Une convention de la jeunesse catholique au Collège Stella Maris

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C'est ainsi que s’approcha de moi un des partici-pants à Woodstock. Ce n'était pas une exception, carnous étions constamment accostées, appelées, invi-tées à parler. A la question: «Voulez-vous parlerde Jésus avec nous ?», la réponse la plus fré-quente était «OUI».

“ARRET JESUS” ?

Des dizaines de milliers de jeunes, habillés decouleurs vives et curieusement coiffés, se sontrassemblés sur le terrain Woodstock. Devant lascène quelques centaines de personnes partici-paient aux concerts, le reste allait et venait,regardant quelque chose par ci, grignotantquelque chose par là, en faisant de nouvellesconnaissances. La poussière était visible de loin,parce qu’elle se soulevait à quelques mètres.

Ainsi se passaient les jours à Kostrzyn sur l’Oder.C’est justement là que nous voulions partir avec laBonne Nouvelle.L’«Arrêt Jésus» était bien visible grâce à une trèshaute croix. Sous la croix on pouvait prier, se reposeret bavarder. Pas loin de là étaient notre scène et latente où le soir nous passions des films. Beaucoup degens s’intéressaient, s’arrêtaient. Les prêtres confes-saient, les évangélisateurs engageaient volontiers laconversation. En plus, la plupart d’entre nous mar-chions deux par deux sur la place de Woodstock.- Etes-vous venues convertir? crie quelqu’un

derrière nous.- Non. Nous voulons partager notre rencontre avec

Jésus. Ainsi commencèrent de belles rencontres.

NE PAS CROIRE ? QU'EST-CE ?

Ce qui m’a le plus étonnée, c’est une grande ouver-ture, un désir d’écouter l’Evangile, une immense

14 FMM Espace Rencontre VII/44

Je voudrais te raconter mon histoire

Mobilisée avec deux autres FMM pour témoigner de sa foi à la manifestation l'«Arrêt Jésus» à Kostrzyn, enPologne, S. Marta Naumczyk nous raconte son expérience avec les jeunes…

Europe Centrale et de l’Est

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15Mars - Avril 2011

faim de Dieu. Une jeune fille, grande, très belle, trèsmaquillée, habillée tout en noir, m’aborda: - Ma sœur, vous êtes une vraie sœur?- Oui.- Et vraiment vous croyez en Dieu?- Oui.- Alors croyez… Aumoins vous, croyez enDieu.- Mais pourquoi ?- Car c’est un senti-ment terrible de ne pascroire.- Qu’est-ce que c’est ?- Comme si quelqu’unm’avait frottée toutentière au papier deverre.J’ai demandé si onpouvait "câliner" cepapier de verre. – Oui !Je pensais qu’elle ne me lâcherait plus. Plusieurs foisencore elle a répété cette demande: «Au moins vous,croyez...» Elle n’avait que 15 ans!

JÉSUS – FORCE DANS LA FAIBLESSE

Pour cette manifestation de l’«Arrêt Jésus», plus de200 évangélisateurs laïques, 150 séminaristes, 60prêtres, 24 religieuses (2FMM : S. AldonaDyczewska et moi, MartaNaumczyk) ont été mobi-lisés. Nous étions soutenus parla prière de beaucoup depersonnes des différentescommunautés du mondeentier. Pendant toute cettemanifestation, il y avaitl’adoration du SaintSacrement à l’église deKostrzyn. Je pense quegrâce à cela, le cheminvers les cœurs était ouvert.Une fois à l’adoration j’ai pensé: "Jésus! Quand jemarche durant la journée, peut-être que je vais parleravec trois, quatre personnes, quelques-uns ensuitedans la nuit. Seulement çà, c’est si peu! Alors qu’ilssont des milliers. Et lorsque je suis ici, cette prièrepeut aider tous les évangélisateurs, Tu peux peut-êtretoucher par ton amour des milliers de cœurs!..."

Et pourtant... quelle sagesse dans notre charisme :Jésus adoré nous envoie vers les frères pour que nousne commencions pas à nous adorer nous-mêmes etnotre prière, puis les frères, pour qui nous nous sen-tons impuissantes, pauvres, nous envoient de nou-veau à Lui, qui est tout et notre bien, pour ne pas

sombrer dans l’activisme et la promotion de soi. Toutdoit être autour de Jésus et pour Jésus. Ne rester nullepart pour ne pas rester pour soi-même!Comment avons-nous proclamé Jésus? Comme cha-cun a pu. Dieu nous étonnait en utilisant tout, mêmel’absence de mots appropriés, la timidité, la faiblesse.

J’ai expérimenté quevraiment Jésus vient etagit justement par «lafolie de la proclama-tion de la Parole ».Notre incapacité n’estpas un obstacle à lagrâce.

QUI EVANGELISEQUI?

Un garçon est venuvers moi en disant: «Jevoudrais te raconter

mon histoire»; et il m’a complètement surprise:« Tu sais, quand j’étais petit, je devais porter deslunettes. J’en avais très honte devant mes camaradesà l’école. Je paraissais laid et me sentais bête. Unjour, dehors, j’étendis les mains (il a montré le gestede mains tendues vers le ciel) et j’ai demandé: « J’aihonte de porter des lunettes et je me sens très malavec. Jésus, fais, s’il te plaît, que je n’aie plus à les

porter.» Et c’était tout.Imagine que, dans lamême semaine, ma mèrem’a appelé pour medemander si je ne vou-lais pas porter des verresde contact ! Et ce n’étaitpas encore l'époque oùils étaient si populaires,mais chers et nécessitantplus d’entretien. Mais tusais quoi? Depuis lors, jesais que là (il montra leciel au-dessus de nous) ily a quelqu’Un qui se

soucie de moi et que là onsera mieux un jour.- Et ici, tu n’attends rien ?- Tu sais… Non. L’alcool ne me donne pas le bon-heur, je suis ici parce qu’il y a quelque chose qui sepasse, mais... tout simplement je sais que là-bas onsera mieux. Je t’ai raconté mon histoire, parce quevous êtes là probablement pour convaincre que Dieuexiste. Alors tu peux leur raconter mon histoire.Je le fais avec joie. DIEU EST. Il agit à travers tout,par tous et malgré tout.

Marta Naumczyk, fmm (Pologne)

Marta Naumczyk, fmm (à gauche) etAldona Dyczewska, fmm

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La première fondation fmmen Chine fut à Chefoo en1886. Le noviciat et l’internatétaient situés dans un très belendroit près de la mer. Quiaurait pensé que plus de centans après, en novembre 2010,l’Ecole St François existeraitencore à Taipei ?

« Les Sœurs ont été commeune Mère pour moi »: cettephrase a été le début de larecherche. Mrs Nancy ChangIng, une personnalité bienconnue, qui a publié beaucoup

de livres et est vice-présidentede PEN International, parlede son enfance en Chine etintitule cette partie : « LesSœurs ont été comme uneMère pour moi ».

Sa mère américaine, avant departir pour les Etats-Unisaprès son divorce, la confia, àl’âge de 8 ans, à l’internat StFrançois, en face du couventdes FMM à Chefoo. Les pre-miers jours son cœur étaitdéchiré et ses yeux inondés delarmes. Elle désirait être con-

solée et recevoir l’affection maternelledans les bras des sœurs. Mais tout cequ’elle obtenait était, de temps entemps, une petite tape d’encouragementsur l’épaule. Elle ne savait pas que lessœurs, en ce temps-là, n’avaient pas ledroit d’embrasser les gens ou même decâliner les petits enfants. Elle en fut trèsdéprimée.

Farces et sottises révélèrent son carac-tère rebelle. Mais les sœurs lui pardon-naient avec une affection compréhen-sive. Peu à peu elle se mit à les aimerbeaucoup. Elle apprit à connaître Dieu,à prier, et elle apprit aussi que Dieurépondait toujours aux prières.

Elle désirait de tout son cœur le retourde sa mère, mais elle comprit que c’était

16 FMM Espace Rencontre VII/44

L’Ecole St François à Chefoo – Qui la connaît à Taipei ?

Alors que ses deux filles réalisent son souhait, un court épisode de la vie de Mrs Nancy Chang Ing qui a passé4 années de son enfance avec nos sœurs à Chefoo en 1937, nous conte une histoire pleine de sens pour nous.

Taiwan

Notre chapelle à Taipei