Blaze One "Je suis au-dessus de tous les rappeurs"

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2 7 septembre 2013No 933

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

Toujours au rendez-vous depuis tantôt six ans, le concours Digicel Stars sera lancé le samedi 7 septembre 2013. Les premières auditions débuteront dans le sud du pays, notamment aux Cayes, ce week-end. Ensuite, d’autres auront lieu dans des villes comme les Gonaïves et Port-au-Prince, respectivement les samedi 14 et dimanche 15 septembre 2013, nous a appris son présentateur vedette, Carel Pèdre.

Si l’année dernière, les auditions se faisaient à partir du réseau téléphonique de la Digicel, pour cette septième édi-tion, Digicel Stars revient avec son ancien format d’audition live.

Nous avons appris que Manzè, de Boukman Eksperyans et Lionel Benjamin pourraient faire partie du trio de juges de Digicel Stars pour cette nouvelle édition.

Qui succédera à Salina Charles, ga-gnante de la sixième édition de Digicel Stars en 2012 ?

Gilles Freslet ([email protected])

Digicel Stars revientavec son ancien format

La longue course à l’amour n’en finit jamais. Et quand enfin, le prince char-mant jaillit, il n’y a que lui qui compte. Il y a cette urgence de passer du temps avec lui, de faire des choses ensemble, de créer et d’alimenter cette nouvelle rela-tion. Cependant en route, nous perdons parfois ceux qui étaient là avant notre

heureux « happy ending » ou du moins « happy finding ». Très souvent incons-ciemment.

Quand un nouvel amour naît, tout est beau, tout est bon. Romance, passion. Je me souviens encore de ma mésaventure de ce côté-là. Il y a quelques années, fraîchement amoureuse après six mois

Nouvel Amour,vieilles Amitiés…

de « célibat », je ne vivais que pour ce moment. Nous deux. Notre couple. Cependant j’avais mis dans l’ombre mes amies. Je répondais aux appels de mes copines par des “Je te rappelle, je prends le lunch avec Jules », dans le meilleur des cas. Certaines fois je ne répondais carré-ment pas et j’oubliais d’envoyer un texto pour m’excuser.

Quand Marline m’a appelée pour me dire « cette relation ne te va pas du tout, tu oublies tes amies ! », je rétorquai, sûre de moi, « c’est faux, Chouquette, nous nous sommes vues… » Et je ne pouvais même pas me rappeler de la dernière fois que j’ai passé du temps avec ma meilleure amie.

Alors je me suis mise à cogiter. Comment faire la balance entre une histoire d’amour nouvelle – qui soi-di-sant, comme un nouveau-né demande beaucoup d’attention et de temps – et ses amies qui ont toujours été là et n’ont jamais compté leur temps ? Je n’ai jamais voulu intentionnellement blesser mes amies. Je les ai laissées sur la touche (sans le savoir) car j’avais fait de mon his-toire d’amour le point focus et j’ai oublié tout le reste. Mais aussi, je pensais que mes amies comprendraient que ce que je vis est spécial et que la petite distance – devenue trop longue avec le temps – passerait… comment dire ?… inaperçu. Il fallait donc me rattraper ipso facto avec mes partenaires « in crime » et me faire pardonner. Quoi de mieux qu’une sortie entre filles pour recoller les morceaux, renouer et leur dire que je suis désolée de les avoir « maltraitées ».

Oui… la balance. Comment la trou-ver ? Car on ne peut pas non plus leur payer des verres après chaque trimestre d’oubli ! En plus, si toutefois, le Jules ne s’avère pas être le Jules que l’on pensait, il faut bien avoir quelque part où retour-ner, quelque part où il y aura toujours des mouchoirs en papier, de la crème à la glace et du vernis à ongles ! S’il est vrai que nos vraies amies comprendront et nous pardonneront, il faut toujours et encore penser à arroser nos anciennes amitiés tout en semant les graines de nos nouvelles amours.

Allo, mes louloutes ! Tout le monde est sur conférence… Que pensez-vous d’une sortie à 5 ? Oui, Jules sera là. Ce sera l’occasion de le passer au peigne fin !

Gabrielle Jones

20, 938FANS

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37 septembre 2013No 933

« Marche arrière », Collectif Paroles & Roger Dorsinville (1911-1992)

Témoignage d’un grand homme d’Etat haïtien et écrivain qui a joué un rôle important dans divers domaines de la vie publique et privée de son pays. Il a évolué tour à tour comme enseignant, militaire, journaliste, homme politique, diplomate et a rempli bien d’autres fonctions. Ce livre est le récit sans com-plaisance de sa participation à des tâches relevant de la plus haute responsabilité d’Etat comme témoin privilégié d’une tranche importante de la vie nationale et internationale : « de l’Occupation amé-ricaine à la montée du duvaliériste en Haïti, et de l’avènement des luttes de li-bération en Amérique latine au parachè-vement des indépendances africaines ». C’est à mon avis un témoignage impor-tant recueilli à New York en 1981 par le Collectif Paroles grâce à la collaboration de Max Dorsinville, Claude Moïse, Emile Olivier et Gary Hector. Cette compilation de faits historiques aboutit, en été 1985, à « Marche Arrière ». Une œuvre digne de figurer dans toutes les bibliothèques.

« Le Prince », Nicolas Machiavel (1469-1527)

Ce livre a été produit par un homme politique et philosophe italien qui fut l’un des premiers à tenter de définir « l’action politique ». Sa vision des méca-nismes du pouvoir conserve aujourd’hui toute sa force, parce qu’encore d’actua-lité. La politique est d’ailleurs, selon lui, un jeu où s’affrontent, sans scrupules, les passions et les intérêts. Par les lois ou la force ? Peu importe, puisque « la fin justifie les moyens » et qu’il faut savoir

être « simulateur et dissimulateur », et que de plus, « les hommes sont si simples que celui qui trompe trouvera toujours qui se laissera tromper ». Vu sous cet angle, les observateurs ne seront pas sur-pris de découvrir la duplicité de certains hommes politiques, tenant compte des méthodes préconisées par Machiavel.

« Dialogue aux enfers entre Ma-chiavel et Montesquieu », Maurice Joly (1829-1877)

Ce livre, considéré comme un chef-d’œuvre de la « littérature politique », s’inscrit dans la même veine que « Le Prince », puisqu’il met en scène, dans le champ politique, au cours d’un dialogue imaginaire, deux personnages impor-tants de leur époque. Deux personnages qui s’opposent radicalement sur le méca-nisme et les méthodes de la bonne gou-vernance dans un débat contradictoire. A titre d’exemple, Machiavel conseille : « Tout l’art d’opprimer est dans le choix du seuil à ne pas franchir, que ce soit dans le sens d’une censure trop voyante, ou dans celui d’une réelle liberté. » Ce à quoi Montesquieu rétorque : « Vous ne faites aucune place dans votre politi-que, ni à la morale, ni à la religion, ni au droit ; vous n’avez à la bouche que deux mots : la force et l’astuce. » C’est en fait le dialogue de deux grands esprits dont l’écho continue de hanter les espaces de pouvoir. « Dialogue du cynisme et de la légalité, de l’autocratie et des institutions équilibrées… ».

« Les veines ouvertes de l’Amérique Latine », Eduardo Galeano (1940- )

Ce livre est publié à l’époque de forts affrontements idéologiques, politiques

Des livres qui ont marqué

Robert Paret « Mon pinceau et ma plume pour exprimer mes idées et extérioriser mes émotions »

Robert Paret est architecte de profession. Collaborateur béné-vole au quotidien Le Nouvelliste, ce peintre trouve sa source d’inspiration dans son environnement ou dans tout fait ba-nal. Il a entrepris sa première exposition de peinture en 1971 et depuis, il se consacre essentiellement à son art. L’artiste se sert de son pinceau et de sa plume pour exprimer ses idées et extérioriser ses émotions. « Du plaisir de milliers de pages dé-chiffrées, je garde l’attachant souvenir de quelques titres qui m’ont marqué. »

et sociaux, partout en Amérique Latine. C’est un émouvant réquisitoire contre le pillage des richesses du sous-sol dont est victime le sous-continent nord-amé-ricain depuis plus de cinq cents ans. Une dénonciation de l’exploitation de la pauvreté d’une classe d’hommes au bé-néfice des multinationales américaines et européennes. Depuis la découverte du continent par Christophe Colomb, les mines d’or, d’argent de cuivre sont exploitées sans retenue par des entrepri-ses étrangères, au détriment des popula-tions indigènes, ne leur laissant que des terres appauvries. S’en est suivi le ravage des productions agricoles de bananes, de cannes à sucre et autres denrées. Une histoire qui se rapproche du nôtre et qui nous enseigne sur le dilemme du développement face aux intérêts des superpuissances.

« Papillon », Henri Charrière (1906-1973)

Ce livre est le récit partiellement autobiographique d’un homme dont la vie a été une succession de longues tragédies. Il est arrêté le 7 avril 1930, à la suite d’un assassinat. Bien qu’il ait toujours nié les faits avancés par ses accusateurs, il est condamné aux travaux forcés à perpétuité au bagne de Guyane. Il s’évade en 1944, en compagnie de quatre de ses compagnons et arrive au Venezuela en 1945. Il refait sa vie dans ce pays et connaît diverses mésaventures. De là, il obtient la nationalité vénézué-lienne et la prescription de sa peine en 1969. En Haïti, la petite histoire raconte qu’il aurait séjourné un certain temps à Port-au-Prince et aurait même pignon

sur rue. Il s’était lancé, disait-on, dans la res-tauration en l’adresse d’une ancienne maison située au haut de Lalue, juste à côté du Coles Market. Si les faits sont exacts, c’est à son départ d’Haïti qu’il écrit, en 1968, en quelques mois, le livre « Papillon » que l’éditeur Robert Laffont décide de publier sous l’appellation « Récit ». Le livre, qui raconte ses péripéties au bagne, connaît un immense succès tant en France qu’à l’étranger. Près de treize millions d’exem-plaires sont vendus dès la parution. Livre poignant et boulever-sant qui vous prend à la gorge.

« Le vieil homme et la mer », Ernest Hemingway,

(1899-1961)Ce texte d’Hemingway a été l’une de

mes premières lectures de jeunesse. His-toire de la rencontre d’un jeune homme et d’un vieil homme au cours de laquelle naît une grande amitié. Relation fondée sur un échange émouvant de sentiments et la manifestation d’une sincère solida-rité du jeune homme vis-à-vis du vieux. Un ancien pêcheur qui se trouve dans un état d’extrême déchéance, et qui, pris dans les vicissitudes de l’existence, avait renoncé à s’aventurer en mer. Malgré l’opposition de ses parents pour le tenir à distance de la malchance attachée au vieil homme, le jeune homme s’accro-che et l’incite à reprendre goût à la vie. Les rôles sont inversement établis, car le jeune devient le mentor du vieux. Il le fait si bien qu’il le pousse à reprendre le large afin de se prouver à lui-même qu’il a encore droit à la vie. Dans cette aventure se jouera, en pleine mer, une lutte contre les éléments naturels et les requins qui veulent le déposséder d’un espadon qu’il avait, après maints efforts, réussi à capturer. Dans cette adversité, il connaîtra les pires moments, pour aboutir, en fin de compte, à un cuisant échec. La morale de l’histoire est : Mieux vaut savoir comment finir sa vie que de savoir comment la commencer. Pour ce roman, Ernest Hemingway recevra en 1952 le Prix Pulitzer, et l’année d’après Le Prix Nobel de Littérature.

Propos recueillis par Daphney Valsaint

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Article 50

Savoir se tenir à table est très impor-tant. C’est bien de connaître les ustensi-les, mais savoir s’en servir avec aisance est toute autre chose. Leur bonne utilisa-tion lors de la dégustation des mets met en relief un niveau de connaissance qui réduit d’ailleurs nos malaises en société.

Comment utiliser le sel et le poivre

La salière et la poivrière ordinaire-ment se trouvent sur la table. Dans un couvert élégant, si on en prévoit, elles peuvent même être individuelles et pla-cées au haut des assiettes.

Cependant, même s’ils sont faits pour la table, ils ne sont pas recommandés dans un dîner formel, car l’idée de redon-ner du goût à un mets est considérée comme une offense au chef cuisinier. Toutefois, comme le montre le schéma antérieur, des idées controversées les amènent parfois.

Cependant un jeu incluant de l’huile et du vinaigre est d’un usage purement familial ou de restaurant.

Ce jeu est pour du poivre granulé, il permet de le moudre à même la table.

MANGER CERTAINS METS Le sel et le poivre présentés en salière

ne suscitent aucun inconvénient, car les petits trous verseurs facilitent la tâche.

Cependant, quand il est présenté dans un saleron, il est important de s’adhérer aux convenances pour éviter de commettre des impairs.

Pour le saleron, on utilise la petite cuiller à sel et à poivre, qui est de beau-coup plus petite que la cuiller à moka.

On ne se sert pas du couteau et en encore moins de ses doigts.

Sur le marché, il existe des origina-lités. Pour une table attirante, lors des dîners simples entre amis, on choisit selon leur style montre une attention particulière à leur égard.

Comment manger les pruneaux

Le pruneau est un fruit en conserve, provenant de prunes séchées. Riche en fer, il a aussi un fort pouvoir antioxydant. De plus, sa forte teneur en sorbitol et en diphénylisatine fait qu’il ait une action laxative, particulièrement efficace si le fruit ou le jus sont consommés avant le sommeil.

Sa présentation la plus courante est sous forme de pâtisserie ou de compote.

Les pruneaux se présentent avec une pique.

Dénoyautés, ils facilitent le consom-mateur, mais il faut prévoir une assiette à déchets pour le noyau.

À l’apéritifÀ l’apéritif, les mets servis ont pour

but d’exciter l’appétit et non de le cou-per. Ainsi, le pruneau en hors-d’œuvre est inadéquat, vu qu’il est sucré. Comme le sucre augmente le taux de glucose dans le sang, il risque alors comme cité antérieurement, de couper l’appétit.

Cependant, le pruneau au four enroulé dans une tranche de bacon fait que le mets salé rétablisse l’équilibre. En hors-d’œuvre, on se sert d’une pique pour les manger.

En plat principalEn nourriture de base, les pruneaux se

prêtent aussi volontiers aux préparations salées et accompagnent agréablement le lapin, le porc, la volaille et le gibier pour faire des recettes délicieuses. Ils se mélangent aux salades, accentuant ainsi leur coté exotique. Dans ce cas, cela va sans dire qu’ils se mangent à la four-chette.

Le pruneau est également le condi-ment idéal des tajines. Le tajine - plat traditionnel du Maroc- est un ragoût rus-tique qui combine subtilement les épices orientales, le salé et le sucré. Il peut être préparé aussi en pot-au-feu, et se mange à la cuiller.

Il se présente aussi dans le plat à tajine.

EN LIBRAIRIE Le tome V (le savoir-faire du monde

professionnel) Pour contacter l’auteur :[email protected] twitter : dismoicommentrecevoir

cuiller à moka

cuiller à sel et à poivre

Empreint de spiritualité

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57 septembre 2013No 933

Blaze One ne se contente pas d’être présent sur la plupart des affiches de Port-au-Prince ou sur les scènes des clubs. L’artiste est en studio et prépare un nouvel album, apprend-on de Patrick Chéry, directeur de Zoom Entertainment, qui assure le management de l’artiste de-puis un certain temps. Quinze morceaux sont en phase de finalisation. « Remèd fèy », une de ses nouvelles chansons que le staff prévoit de distribuer dans les médias dès ce vendredi, sera vidéoclipée à la fin du week-end, pour promouvoir le nouveau projet à divers niveau.

Pour ce nouvel opus, Blaze One continuera sur la voie qu’il a toujours empruntée pour arriver au cœur des

mélomanes, nous a fait comprendre l’ar-tiste. Il ne s’évertuera pas dans le rap de clan, n’entrera en polémique avec aucun groupe ou artiste, affirme-t-il avant de préciser : « Je suis unique, je dégage une vibration positive dont je suis le seul à connaître le secret. Je suis au-dessus de tous les rappeurs ! » Une affirmation que quelques-uns confirmeront en analysant les travaux de recherches de certaines de ses chansons et ses capacités artistiques.

Parcours /RêvesFils de pasteur, né le 5 novembre 1983

à Port-au-Prince, Elysé Sénora connaît la réalité du ghetto, lui qui a grandi à Martissant. Cette réalité, il la chante, la clame aux oreilles attentives qui encais-

sent ses hits. Champion en 2006 du concours « Lari Pwòp » de Yele Haiti avant de retrouver NGS (Nèg Geto Salomon/ Nouvelle Géné-ration Squad), il reçut en 2012 le titre de Meilleur artiste de l’année de T-Guy Converse Production. « Federal la », première chanson qui lui attira la grande foule, est loin d’avoir été un coup de chance pour cette bête de scène. Hormis son désir de réaliser de nouvelles choses dans le secteur du rap kreyòl, Blaze One est connecté à l’actualité politique. Il y puise des sujets et en tire des leçons pour sa carrière de politicien : « Je suis un futur officiel. Faut bien que quelqu’un du rap kreyòl occupe une place au Parlement... », a-t-il lâché.

Les hitsLes chiffres de vente de son

album n’ont jamais été com-muniqués, mais les impressions

Blaze One « Je suis au-dessusde tous les rappeurs »

Blaze One est entré par la grande porte dans la musique haïtienne. Avec « Prizon federal », il a su attirer l’attention dès sa première chanson en solo, avant de confirmer ses potentialités avec « Gran dosye », texte d’une grande re-cherche et titre de son premier album. Il a su ainsi s’éviter les péripéties de l’artiste-qui-traîne-devant-les-locaux-des-médias pour être populaire. Blaze One, avec son talent, son caractère et ses textes bien structurés, est de ces rappeurs qui se sont démarqués du lot.

laissent croire, que Gran Dosye a reçu un accueil favorable. « Fon Macaya », « Gadon Fanm », « Pou fanm », « Wanted » sont des morceaux populaires. D’autres chansons sont carrément des hits qui séjourneront encore longtemps dans les mémoires. « Prizon Federal », à titre d’exemple, loin d’être une histoire vécue, raconte avec élégance la misérable vie des citoyens dans les centres d’incarcéra-tion du pays.

« Gran Dosye » est une musique qui cite les plus grands bandits du pays et les noms des policiers qui ont péri dans l’exercice de leurs fonctions. Blaze One dit avoir fait des recherches sur le net, à la télévision, la radio… pour écrire ce tex-te. « Il y a eu des frustrés, mais personne ne m’a fait de menaces officiellement », nous confie le rappeur, serein.

Ils sont cinq ! Cinq pasteurs-chan-teurs qui s’allient pour la première fois à travers un événement inédit. Sur l’initiative de Alléluia FM, le samedi 7 septembre 2013 au Palais Municipal de Delmas, Claudel Sénat, Jean Enock Louis, Lionel Mentor, Gary St-Hubert et Jean Héder Petit-Frère partageront le même podium en une seule voix : « La voix des bergers ». L’un des plus beaux concerts évangéliques qui s’annonce pour ce week-end. Avec la participation de YES, un jeune groupe du milieu qui signera bientôt son premier album, « La voix des bergers » est une invitation à revivre des morceaux à succès de ces pasteurs qui jouissent d’une carrière musicale parallè-lement à leur ministère. Aux conditions participatives de deux cents gourdes à l’avance, les intéressés peuvent retirer leurs tickets à Radio Télé Caraïbe, Alliance Informatique(Diquini) et Good News Marquet. Brebis ou pas, invitation est faite au grand public.

Dimitry Nader Orisma

La voix des bergers

Pour « Istwa d’Ayiti », l’artiste dit qu’il voulait que les jeunes connaissent l’his-toire de leur pays, leur rappeler leurs ori-gines. Cela lui a pris entre deux ou trois jours pour accoucher les sept minutes qui figureront sur son deuxième album. Cette chanson, sourit-il, est un livre musi-cal, une source de connaissances.

Têtu, vantard, en couple avec G-Shine Zion, la voix féminine qui l’accompa-gne sur divers morceau, Blaze One est un artiste talentueux, un professeur de sciences sociales qui dispense ses cours à travers ses chansons.

Plésius Junior LOUIS (JPL 109)[email protected]

Claudel Sénat Gary Saint-Hubert Jean Enock Louis Jeran Heder Petit Frère Lionel Mentor

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Samedi 6 et dimanche 7 septembre 20136

SELECTION NATIONALE / mArAThON

Corée du Sud 4, Haïti 1hAITI / mATCh AmICAL

La grande finale du tournoi de football dénommée «Réunion sportive d’Haïti 2013» a eu lieu dimanche au parc Réunion, à Dumont (Port-Salut). L’Association a couronné la victoire des équipes Super cool de Dumont, de Florentina et d’Aigle Volant, qui est la résultante d’un bon parcours logique dans ce championnat de vacances organisé depuis tantôt quatre ans.

Tenu du 14 juillet au 1er septem-bre, cette quatrième édition a drainé un public enthousiaste,

évalué à des milliers de spectateurs, pendant les 50 jours d’une compéti-tion saine entre 36 équipes de trois catégories différentes issues d’une vingtaine de villes du département du Sud et de Port-au-Prince. De manière globale, le championnat a réuni 792 joueurs âgés entre 10 et 25 ans.

La compétition s’est déroulée

POrT-SALuT/ FOOTbALL/ ChAmPIONNAT/ 4E édITION

«Réunion sportive d’Haïti» couronne les champions

Charles hérold Junior avait retrouvé les Grenadiers en Corée du Sud (Photo : Yonel Louis)

Aigle Volant championne de la catégorie senior (Photo: Francis Concite)

dans un bon état d’esprit, les matchs ont été d’un très bon niveau, avec la participation de jeunes talentueux, et

d’un fair-play admirable.Lors de ce tournoi, les équipes

championnes Super Cool de Dumont

(catégorie junior), Florentina (catégorie féminine) et Aigle Volant (catégorie senior) ont tout

Pour son premier match disputé après sa laborieuse Gold Cup aux USA (sortie au premier tour), son dixième pour l’année

2013, la sélection haïtienne de football a été sèchement battue ce vendredi 6 septembre par l’équipe de la Corée du Sud (4-1), mi-temps (1-1), devant plusieurs milliers de Sud-coréens qui ont pris d’assaut l’enceinte du Sungui Arena Park situé à Incheon.

En effet, les Grenadiers n’ont pas fait le poids face aux Sud-coréens, demi-finaliste de la Coupe du monde de la FIFA, Corée du Sud Japon 2002. Ils ont pris quatre buts pour en mar-quer seulement un. L’unique but de l’équipe haïtienne a été inscrit par Kervens Fils Belfort de la tête (45+1) à la suite d’une passe d’Yves Hadley Desmaret alors que nous jouions les arrêts de jeu.

Peu avant ce but égalisateur, les Sud-coréens ont ouvert le score par Heung-Min Son. Ce dernier a récupéré un ballon perdu au milieu du terrain par Sony Mustivar pour fusiller Johnny Placide d’une frappe splendide (21’).

A la reprise, les locaux ont inscrit trois autres buts. D’abord, ils ont bé-néficié d’un penalty généreux sifflé par l’arbitre central et transformé de fort belle manière par Ja-Cheol Koo (50’). Quelques cinq minutes avant l’heure de jeu, Yves Hadley Desmaret (55’) s’est fait expulser pour avoir écopé un deuxième carton jaune.

Entre-temps, en supériorité numé-

rique, les Sud-coréens en ont profité pour faire mainmise sur la rencontre. Dépassés par les événements, les Haïtiens n’ont fait que regarder jouer l’équipe locale qui allait inscrire deux nouveaux buts.

Le premier buteur de la rencontre, Heung-Min Son s’est offert un dou-blé (73’) et avant son but, Keun-Ho

Lee avait déjà aggravé le score pour l’équipe de la Corée du Sud qui dé-tient déjà son billet pour disputer la phase finale de la coupe du monde de la FIFA, Brésil 2014.

On notera que dans cette rencon-tre le sélectionneur de la Corée du Sud, Myung-Bo Hong, a effectué cinq changements. En face, Pierre Roland

Saint-Jean en a effectué six. Pour l’occasion, l’excellent défenseur cen-tral du Valencia FC, Jean Robert Jean a joué son premier match en équipe nationale, mais seulement pendant quelques secondes jouées à la place de Monumat Constant Junior (90).

Pour cette rencontre, les diri-geants de la Fédération haïtienne de football ont perçu la somme de 150 000 dollars américains entre les mains de leur homologue de la Corée du Sud. « Pour faire venir les seize expa-triés et les trois joueurs évoluant dans le championnat national, à payer les billets d’avion pour le staff technique y compris les per diem, approximati-vement, nous aurons à dépenser plus de 89 000 dollars américains », a fait savoir le président de la Fhf.

De son côté, le secrétaire général de la Fhf annonce pour bientôt le nom du nouveau sélectionneur de la sélec-tion nationale. « D’ici fin septembre ou au début du mois d’octobre, le comité exécutif de la Fhf dévoilera le nom du remplaçant d’Antonio Israël Blake Cantero. Ce sera un entraîneur issu du continent européen », a pré-cisé Carlo Marcelin.

Deux matches attendent les Sud-coréens. Ils affronteront le 10 sep-tembre leur homologue de la Croatie et le 12 octobre, ils auront affaire à l’équipe du Brésil. Pour leur part, les Grenadiers disputeront en octobre, et ce, au stade Sylvio Cator, leur onzième match pour l’année 2013, le premier en Haïti. Ils

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Samedi 6 et dimanche 7 septembre 2013 7

Les équipes de la cité d’Anacaona, le Valencia FC et le Cavaly AS se trouvent dans l’obligation de

gagner leurs matches respectifs à l’occasion de la sixième journée de la compétition reine du pays qui se joue-ra samedi 7 et dimanche 8 septembre, à cause de leurs défaites respectives (0-2) devant l’AS Mirebalais et (1-2) face à Victory SC lors de la dernière journée du championnat national disputée le week-end écoulé.

En effet, détrôné du groupe des Champions par le Racing Club Haïtien

ChAmPIONNAT NATIONAL d2

donné, pour venir à bout de leurs adversaires.

Selon Area Yardley, gérant de la société Digicel dans le Sud, ce tournoi organisé par « Réunion spor-tive d’Haïti» a été l’occasion pour sa compagnie de soutenir une initiative dont l’objectif était de réunir les jeu-nes pendant les vacances d’été afin de leur permettre de s’épanouir par le sport et de cultiver le fair-play.

Dans le cadre de ces activités de plus en plus importantes pour la jeu-nesse, le coordonnateur général de l’association Réunion sportive d’Haïti, Jean Michel Voltaire, a tenu à remer-cier ses collaborateurs, notamment Emmanuelo Cherlien, Clarel Musca-din, Orélus Stanley, Josué Amazan, Charles Julio, le commissaire du gouvernement Jean-Marie Salomon, le sénateur Francky Exius et ses par-tenaires qui ont fait de cette activité une réussite.

« C’est grâce à leur soutien et à ceux de l’équipe de l’Association que nous pouvons multiplier nos efforts pour éloigner notre jeunesse de tous les maux sociaux, par l’intermédiaire du sport », a-t-il déclaré, l’air visible-ment satisfait.

D’après M. Voltaire, regarder ces jeunes venus de milieux sociaux économiquement défavorisés jouer

au football avec persévérance, un bel esprit sportif et une détermination à aller de l’avant, a été une expérience inoubliable qui a touché son âme.

« Nous avons voulu à tout prix contribuer à l’épanouissement de ces jeunes, explique-t-il. Le courage et la persévérance de cette couche impor-tante de notre société qui se retrouve dans l’adversité illustre le meilleur d’Haïti et de la résilience d’un peuple prêt à relever les défis avec grâce.»

Réagissant autour de cette initia-tive, Jacques Voltaire et Wilson Dena ont fait savoir que « An nou rebati Ayiti» est le thème de leurs projets. « Ce thème reflète les idéaux sur les-quels le pays a été fondé: l’unité et la force. Ces idéaux doivent continuer à vivre dans nos coeurs et servir de principes fondamentaux à nos efforts collectifs pour relever Haïti qui est à genoux», ont-ils ajouté.

De nombreux cadeaux et tro-phées ont été remis aux différents participants. Des vêtements de sport, de la nourriture, des médailles et des chèques ont été distribués aux équipes championnes, dont les traditionnelles récompenses aux meilleurs joueurs défensifs, offensifs et aux meilleurs gardiens de but.

Amos Cincir

auront à coeur de jouer l’équipe de la Nouvelle-Zélande.

Les Grenadiers ont déjà dis-puté dix rencontres cette année. Trois (3) matches de compétitions (Gold Cup) et sept (7) matches amicaux. Bilan : une seule victoire (2-0), le 15 juillet face à Trinidad & Tobago dans la Gold Cup et neuf (9) défaites, 22 buts encaissés et 8 buts marqués.

Signalons que, avec chacun deux (2) buts inscrits, Kervens Fils Belfort et Jean Eudes Maurice sont les deux meilleurs buteurs des Grenadiers cette année. Suivent respectivement avec une réalisation: Charles Hérold Junior, Wilde Donald Guerrier, Jean Philippe Peguero et Olrish Saurel.

Fiche technique de la rencontre :Vendredi 6 septembre 2013

Sungui Arena Park (Incheon) : Corée du Sud - Haïti : 4-1. Heung-Min Son, 21’ et 73’; Ja-Cheol Koo (P), 50’; Keun-Ho Lee, 58’ (Rep Corée); Kervens Fils Belfort, 45+1 (Haïti).

Avertissements : Donald Guerrier, 12’; Kervens Belfort, 45+1; Yves H. Desmaret, 50’; Méchack Jérôme, 54’; Jeff Louis, 60’ (Haïti); Joo-Ho Park,

86’ (Rép Corée).Expulsion : Yves Hadley Desma-

ret, 55’ (Haïti)Formation des deux équipes :Haïti : Johny Placide (GK, Cap);

Wilde Donald Guerrier (Pascal Milien, 89’); Jean Jacques Pierre (Garry Am-broise, 72’); Méchack Jérôme; Kévin Lafrance; Monumat Constant Junior (Jean Robert Jean, 90’); Sony Musti-var; Jeff Louis (Hérold Junior Charles, 79’); Yves Hadley Desmarets; Jean Eudes Maurice (Léonel Saint-Preux, 83’) et Kervens Fils Belfort (Sony Nordé, 70’).

DT : Pierre Roland Saint-JeanCorée du Sud : Seung-Gyu Kim

(GK); Jeong-Ho Hong; Young Gwo Kim; Joo-Ho Park; Chang-Soo Kim (Yong Lee, 46’); Dong Won Ji (Ja-Cheol Koo, 46’); Yo-Han Ko (Chung-Yong Lee, 46’); Dae-Sung Ha (Kook-Young Han, 66’); Myeong-Ju Lee; Heung-Min Son et Keun-Ho Lee (Bo-Kyung Kim, 76’). DT : Myung-Bo Hong

Légupeterson Alexandre /[email protected]

Corée du Sud 4 ...

à la suite de sa dernière défaite, le Valencia FC doit rebondir à domicile face à l’imprévisible formation de l’AS Petit-Goâve s’il désire conserver son titre de champion. De même, le Ca-valy AS, qui lui aussi avait subi la loi du Victory SC (1-2), doit impérativement gagner face au Fica dans son fief du parc Julia Vilbon.

En cas de faux pas, le Cavaly AS risque de se faire devancer par les équipes en position de relégation dont le Tempête FC. Ce dernier recevra la formation du Victory SC qui avait

remporté son premier match après cinq journées de championnat.

Dans les autres matches, le Bal-timore affrontera le Racing Club Haïtien pour le choc au sommet de la journée et l’Aigle Noir tentera de faire chuter l’AS Mirebalais jusque-là invaincue, et ce, avec pour objectif de signer sa première victoire dans cette phase finale.

Dans le groupe des relégables, le Don Bosco, auréolé d’une écrasante victoire (4-0) face au Fica, a le vent en poupe. Cependant, il n’aura pas une

Défaite interdite pour les Léogânaispartie de plaisir en affrontant l’Amé-rica FC, privé de son entraîneur, Jean Renaud Abélard, qui a démissionné.

Les joueurs suivants ont été sus-pendus pour cause de carton jaune. Ce sont respectivement: Jean Paulin (Aigle Noir AC), Légende David (Tem-pête FC), Rubin Jean Garry (América FC), Harold Milord (Cavaly AS). En revanche, Toussaint Philippe Jr (Vic-tory SC), Nicolas Junior (Fica), Marcel Joinvilma (Racing Club Haïtien) et Guiliano Philippe (Aigle Noir AC) ont été tous expulsés lors de la cinquième journée et sont logiquement suspen-dus pour cette nouvelle journée de compétition.

Groupe des Champions, calen-drier de la 6e journée

Samedi 7 septembre 2013Stade Sylvio Cator 6h p.m.: Aigle

Noir AC - AS Mirebalais:Dimanche 8 septembre 2013Parc Hendrich 4h p.m.: Valencia

FC - AS Petit-Goave:Parc Levelt 6h p.m.: Baltimore

SC - Racing Club Haïtien:Classement1-Racing Club Haïtien : 10 points

6BP - 5BC (+1)2-AS Mirebalais : 9 points 7BP -

4BC (+3)3-Valencia FC : 9 points 7BP -

4BC (+3)4-Baltimore SC : 5 points 1BP -

2BC (-1)5-AS Petit-Goâve : 5 points 3BP

- 5BC (-2)6-Aigle Noir AC : 2 points 4BP -

7BC (-3)

[email protected]éunion sportive ...

A trois journées de la fin, les équi-pes de l’Eclair AC (19 points) dans le groupe I, Panthère Noire

(19 points) dans le groupe II et US Frères (19 points) dans le groupe III doivent impérativement gagner ce week-end à l’occasion de la 20e journée du championnat national de D2, sous peine d’éviter la relégation en ligue. En revanche, la guerre fait rage entre les équipes de tête pour le gain des deux premières places de chaque groupe, synonyme de qualifi-cation pour le tournoi hexagonal final, au terme duquel : les deux premiers accéderont directement en première division l’an prochain.

A ce titre, le leader du groupe I, l’AS Capoise se rendra aux Gonaïves

D2, sprint finalpour y jouer l’Eclair AC. Son dauphin, le Racing FC sera à domicile face à Port-de-Paix FC. Dans le groupe II, l’AS Verrettes, premier du groupe passera un examen difficile à Peti-te-Rivière face à l’ASR et l’équipe de la Police Nationale (2e) jouera à l’Arcahaie contre la formation locale. Dans le groupe III, la Relève (leader) accueillera son homologue de Ran-gers de Miragoâne. Ses dauphins, Juventus, US Dufort et Amateur ont chacun (33 points). Ils auront fort à faire pendant cette journée.

D’abord, l’US Dufort se rendra au stade Sylvio Cator pour affronter le Violette AC dans un choc à tout casser. Enfin, la Juventus et l’Amateur jouent entre eux, et ce, avec pour

objectif premier de s’emparer de la deuxième place du groupe.

Pour rappel, les équipes de l’AS Limonade (Groupe I), le Dynamite de Saint-Marc et l’AS Maïssade (Groupe II) et l’AS Carrefour et le Barcelone de Carrefour (Groupe III) ont déjà la porte de la descente en ligue.

Groupe I, calendrier de la 20e journée

Samedi 7 septembre 2013Parc Vincent 4h Pm: Racing des

Gonaïves - Port-de-Paix FC:Dimanche 8 septembre 2013Parc Saint-Joseph 4h Pm : Limbé

FC - Racine de GM:Parc Vincent 4h Pm: Eclair AC -

AS Capoise :Parc Sainte Claire 4h Pm: AS Des-

salines - AS St-Louis du Nord :Parc Saint-Victor 4h PM: Jeunesse

Sportive Capoise - US la Jeune

Légupeterson Alexandre

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8 7 septembre 2013No 933