Bilan climatique de mai mi juin 2018 - Jardiner Autrement

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Parcs, jardins et autres zones non agricoles n° du TITRE Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte TITRE Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte vTexte texte Jardins, Espaces végétalisés et Infrastructures n° 3 du 14 juin 2018 La seconde quinzaine de mai et la première quinzaine de juin ont été marquées par de nombreux épisodes orageux sur l’ensemble du territoire français et plus particulièrement sur la façade ouest où les cumuls de pluie dépassent le plus sou- vent la normale mensuelle. Ces orages se sont accompagnés localement de chutes de grêles et de rafales de vent très localement supérieures à 100 km/h. « On compte déjà plus de 96 000 impacts au sol au 10 juin, pour une moyenne depuis 2000 d'un peu plus de 101 000 impacts sur le mois. Les 3 et 9 juin enregis- trent le plus grand nombre d'impacts, en dessous toutefois de la journée du 28 mai. » Nombre d'impacts de foudre quotidiens en France du 15 mai au 10 juin 2018 © Météo-France Avec 3 à 5 °C au-dessus des normales de saison sur le quart nord-est, la cha- leur était bien présente dans notre région : « depuis le 15 mai […] à Strasbourg, Metz ou Nancy, la moyenne des températures maximales n'a jamais été aussi éle- vée sur cette période ». Bilan climatique de mai-mi juin 2018 (Source météo France )

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Parcs, jardins et autres zones non agricoles n° du

TITRE Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte TITRE Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte Texte texte vTexte texte

Jardins, Espaces végétalisés et Infrastructures n° 3 du 14 juin 2018

La seconde quinzaine de mai et la première quinzaine de juin ont été marquées par de nombreux épisodes orageux sur l’ensemble du territoire français et plus particulièrement sur la façade ouest où les cumuls de pluie dépassent le plus sou-vent la normale mensuelle. Ces orages se sont accompagnés localement de chutes de grêles et de rafales de vent très localement supérieures à 100 km/h. « On compte déjà plus de 96 000 impacts au sol au 10 juin, pour une moyenne depuis 2000 d'un peu plus de 101 000 impacts sur le mois. Les 3 et 9 juin enregis-trent le plus grand nombre d'impacts, en dessous toutefois de la journée du 28 mai. »

Nombre d'impacts de foudre quotidiens en France du 15 mai au 10 juin 2018 © Météo-France

Avec 3 à 5 °C au-dessus des normales de saison sur le quart nord-est, la cha-leur était bien présente dans notre région : « depuis le 15 mai […] à Strasbourg, Metz ou Nancy, la moyenne des températures maximales n'a jamais été aussi éle-vée sur cette période ».

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Pyrale du buis Cydalima perspectalis

Les vols de papillons de la pyrale du buis semblent s’intensifier depuis début juin mais de manière hétéro-gène sur la grande région (voir carte et tableau ci-dessous).

Tableau des relevés de Mr De Suremain à Monthelie (21) des piégeages de papillons de la pyrale du buis sur son domaine (au total 8 pièges installés).

L’installation de pièges à phéromones est préconisée pour la lutte

massive et aussi pour déterminer le pic de vols des papillons qui

comme le montrent les données de ce début de mois de juin semble

être variable selon le secteur géographique. Lorsque les buis

‘sauvages’ naturellement présents dans l’environnement sont à proxi-

mité des pièges, le nombre de papillons piégés semblent déjà plus im-

portant qu’ailleurs. Il faut donc s’attendre à voir arriver la nouvelle

génération de chenilles plus précocement dans ces zones (fin

juin) et prévoir un

traitement à base

de Bacillus thurin-

giensis dès leur

apparition (plus

efficace sur jeunes chenilles). Pensez à combiner les

moyens de lutte : les trichogrammes lors des pontes (à

disposer actuellement si présence de papillons), et la lutte

manuelle et mécanique !

Date du relevé Nombre de papillons piégés

8 juin 2018 215

10 juin 2018 229

12 juin 2018 630

Jardins, Espaces Végétalisés et Infrastructures n° 3 du 14 juin 2018

Buis

Présence des papillons :

Nulle

Faible

Moyenne

Relevé des pièges à phéromones de papillons de la pyrale du buis en Bourgogne-Franche-Comté

du 20/05/2018 au 12/06/2018.

La pyrale du buis adulte : un papillon noc-

turne de 36 à 44 mm aux ailes blanches

translucides bordées de brun. Les mâles

et femelles sont quasi semblables même

s’il existe une forme entièrement brune

Source : annabac.com

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,

Lophyre du pin Diprion pini Ces « fausses chenilles » (larves de ten-thrèdes) étaient présentes sur la côte de Beaune durant la deuxième quinzaine de mai sous forme de larves vertes en colo-nies qui se dressent en mouvement en S pour "impressionner". En fin de développe-ment, elles mesurent 25 mm et possèdent 8 paires de fausses pattes abdominales, une tête rousse, un corps ivoire avec une série longitudinale latérale de taches sombres qui disparaissent au dernier stade. Au printemps, les larves consomment uni-quement les aiguilles de l’année précé-dente d’où la présence de fouets d’aiguilles de l'année à l'extrémité des rameaux. En plaine, une deuxième génération peut se dé-velopper et consommer toutes les aiguilles provoquant les dégâts les plus graves à l’automne. La mort d'arbres uniquement liée à ce défoliateur est rare mais il entraîne un affaiblissement des sujets et des risques d'attaques de parasites secondaires. Source : ephytia.inra.fr

Mineuse Cameraria orhidella et Black rot Guignardia aesculi Des débuts de symptômes de la mineuse du marronnier ont été observés en ce début du mois de juin sur les localités de Beaune (21), Auxerre (89), Tournus (71, comptages pièges : 1er : 50, 2ème : 20, 3ème : 10), Voray-sur-Ognon (70) et Hugier (70). Elle se développe préférentiellement sur marronnier blanc et dans une moindre mesure sur marronnier rouge sous forme de mines ou de taches brunes translucides à la lumière dans les-quelles on peut voir les larves. On peut ainsi distinguer ces symptômes de ceux du Black rot : taches plus foncées opaques à la lumière dans lesquelles on ne peut voir aucune larve puisqu’il s’agit d’une maladie cryptogamique.

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Pin

Photo de Vincent Prudhon transmise le 25/05/2018, Côte de Beaune.

Marronnier

Symptôme de mineuse du marronnier. Source : jardinoscopeprat

Black rot, observation à Voray-sur-Ognon, le 12 juin

2018

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Tigre – oïdium - anthracnose La pression de ces trois ravageurs reste notée généralement de faible intensité. Ils sont parfois présents de manière simultanée (voir photo de gauche) : les tigres sont présents aux stades larvaire et adulte, en même temps que l’oïdium. Par ailleurs, l’oïdium sur chêne est également peu signalé, un sujet habituelle-ment bien atteint à Baume-les-Dames (25) présente cette année peu de symptômes. L’anthracnose du platane peut se manifester par des nécroses brunes le long des nervures (voir photo de

droite), puis une crispation des feuilles qui brunissent entièrement et tombent prématurément. Que ce soit à

Auxerre (89) ou à Voray-sur-Ognon (70), les dégâts restent de faible intensité.

Les pucerons modérément présents en ce début du mois de juin sur arbres (tilleul, érable) et sur arbustes (pommier, prunellier, rosier, Viburnum opulus, Kerria japonica, spirée de printemps) s’accompagnent souvent de la présence d’auxiliaires telle que la coccinelle asisatique (Harmonia axyridis). Cette espèce est aphidi-phage : elle se nourrit de pucerons (jusqu'à 100 par jour), mais également de psylles et de cochenilles. Elle a une voracité plus importante que celle des espèces autochtones et se trouve être désormais une espèce inva-sive nuisible pour les coccinelles autochtones qu'elle tend à éliminer. En effet, suite aux importations dans les pays occidentaux pour la lutte biologique, il s'est avéré qu'elle s'attaquait également aux autres coccinelles locales, à d'autres insectes et aux fruits abimés des vergers.

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Platane

Oïdium et tigres du plantane, observation à Beaune, le 13 juin

2018

Antrachnose, observation à Voray-sur-

Ognon, le 12 juin 2018

Pucerons et auxiliaires

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Fil rouge Laetisaria fuciformis et Limonomyces roseipellis

L’aspect de cette maladie cryptogamique, observée à Auxerre début juin avec une intensité moyenne, est diffus et réparti dans la pelouse. « Des taches très allongées appa-raissent sur les feuilles et peuvent fusionner. Ces taches sont blanchâtres à brunes. Les feuilles prennent ensuite une couleur rose puis rouge caractéristique puis elles sèchent et se décolorent par la pointe. Les dégâts restent limités, ils sont principalement liés à une gêne esthétique. Le développement du champignon est favorisé par la présence d’eau liquide et d’humidité atmosphérique (brouillard, rosée). Mieux vaut donc arroser le matin, en grande quantité mais moins souvent. Cette maladie est généralement associée à une carence en azote. L’équilibre des apports en engrais est primordial pour éviter cette maladie cryptogamique. »

Pour réduire cette maladie, il est aussi important de « choisir un mélange de gazons variés et d’éviter les gazons mono spécifiques type ray-grass, de nettoyer le matériel de tonte pour éviter l’infection de l’ensemble des zones engazonnées du jardin, d’éviter les tontes trop courtes. Plus la surface de feuille est réduite plus le gazon est affaibli. Une hauteur de coupe de 8 à 10 cm est souhaitable. De plus les coupes répétées sont autant de points d’en-trée potentiels du champignon dans la plante. » Source : www.jardiner-autrement.fr

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Harmonia axyridis sur rosier, observa-tion à Beaune, le 13 juin 2018

Harmonia axyridis sur pommier et larve à droite, observation à Vinzelles, le 22 mai 2018

Gazon

Fil rouge du gazon. Source : ephytia.inra.fr

Fil rouge du gazon. Source : ephytia.inra.fr

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Chalara fraxinea Les frênes ont actuellement tous feuillés. L’impact de la maladie est donc visible sur les sujets déjà atteints les années précédentes. L’épiphytie semble s’atténuer. Des arbres très sensibles sont morts ou en survie (souvent abattus). Des arbres sains côtoient des arbres malades. Comparaison séquentielle des frênes affectés par la maladie de 2014 à 2017 : Site Baumes les Dames :

2014-2016 : régression de la surface foliaire, aggravation du faciès de «boule de gui». 2017 : l’arbre est plus touffu sur les rameaux en survie, ce faciès souligne une relative résilience face à la maladie. 2018 : une partie des branches mortes est tombée, l’arbre parait moins feuillé.

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Dépérissement des Frênes

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Site Ranchot :

28 mai 2015 26 mai 2016

30 mai 2017 4 mai 2018

2015-2016 : réduction du houppier (mortalité d’extrémités de branches). 2017 : stagnation (réduction /croissance). 2018 : à nouveau régression (légère) du houppier.

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Chenilles processionnaires

Processionnaires du pin

Thaumetopoea pityocampa

Les pièges à phéromone ont été posés sur les sites de surveillance puis relevés toutes les semaines. Objectif : connaitre le début de vol des papillons et affiner la con-naissance de la biologie de l’espèce par l’établissement de la courbe de vol (en 2017, les premières captures onteu lieu le 14 juin - année précoce pour se terminer au 15 août). Pour l’instant aucune capture n’a été observée dans les pièges.

Il est encore temps de poser les pièges à phéromone.

La stratégie de lutte contre la processionnaire du pin repose sur le posi-tionnement des plusieurs techniques de lutte selon la biologie de l’espèce : Septembre : échenillage des nids non urticants. Octobre-janvier : échenillage des nids urticants avec EPI. Janvier- avril : pièges de parcours capturant les chenilles. Juin-août : pièges à phéromone capturant les papillons. Fin août : taille des pontes. Des arrêtés de lutte obligatoire au titre de la santé publique peuvent être pris pour organiser la défense collective.

Protection par la lutte intégrée d’un pin noir proche d’un terrain sportif ; hiver piège de parcours

(chenille), printemps-été piège à phéromone (papillon)

Thaumetopoea processionea Extrait de http://ephytia.inra.fr « Il y a une génération par an. La femelle pond ses œufs au cours de l'été (mi-juillet à mi-août), sur de fins rameaux dans la partie supérieure des houppiers, de préférence en orientation sud. Une ponte peut contenir de 30 à 300 œufs. L'insecte hiverne à ce stade. L'éclosion a lieu groupée, au printemps, au moment du débourrement des arbres (en avril). Les chenilles vivent en colonies dont l'unité est constituée par l'ensemble des individus issus d'une même ponte. Elles ont une activité nocturne. Le jour, elles séjournent dans des nids soyeux dont la taille grossit avec l'âge et le nombre des chenilles. Ces nids sont plaqués sur le tronc ou sous les branches charpentières. Elles se déplacent entre le nid et les rameaux en procession. Elles s'alimentent en feuillage jusqu'au mois de juillet.

Processionnaires du Chêne

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.Thaumetopoea processionea L., La Processionnaire du Chêne, www.lepinet.fr

La nymphose a lieu dans les nids. Les adultes volent en juillet août. Ce sont des papillons nocturnes qui ne vi-vent qu'un ou deux jours. Les gradations peuvent s'étaler sur 3 à 5 ans pour atteindre une phase de culmi-nation suivie d'une chute brutale due à l'intervention mas-sive des ennemis naturels. Un équilibre s'établit alors et les parasites maintiennent la population à un niveau peu dommageable pendant de longues années.

Symptômes et éléments de diagnostic - Chenille à tête brun-noir, corps à flanc brun clair, avec de nombreux poils longs gris argentés et des plaques rouge-brun sur le dessus du corps. Longueur de plus de 5 cm en fin de développement. - Défeuillaison partielle du houppier (peut être quasi totale si peuplement ouvert et en période de gradation). - Présence de nids soyeux plaqués sur l'écorce. - Chenilles urticantes en procession sur le tronc. Dégâts - Dommage aux peuplements forestiers : Défoliation des chênes couvrant la période de présence des chenilles d'avril à juin-début juillet. La pousse de la saint Jean peut donc être également consommée. La défoliation peut être totale en phase de pullulation. La vie d'un arbre vigoureux n'est pas compromise par une défoliation même totale une année, mais des défo-liations successives contribuent à l'affaiblir et le prédisposent à des attaques de ravageurs ou patho-gènes secondaires. La conjonction des défoliations avec d'autres facteurs, notam-ment des attaques de champignons foliaires (oïdium en parti-culier) au cours de l'été peut conduire à un dépérissement. - Dommages sanitaires : La chenille processionnaire du chêne est connue comme étant très urticante à partir du 3ème stade larvaire. En ef-fet, elle libère dans l'atmosphère des poils urticants qui sont responsables chez l'homme d'une dermite de la chenille ou érucisme. Les risques d'urtications subsistent même après disparition des chenilles, par la présence des poils urticants dans les nids de mue. L'allergie due à ces poils urti-cants va progressivement en augmentant et peut être très invalidantes pour les professionnels de la forêt ou le public. »

Cocon processionnaire du Chêne, commune de Thise (25220) le 7 juin 2018, FREDON FC.

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Les sites fréquentés par le public sont à protéger. Au-delà de la mise en place de panneau d’information, la lutte directe passe par le brûlage au chalumeau du nid (porter un EPI) et par la mise en place de pièges à phéromone pour capturer les papillons. Des arrêtés de lutte obligatoire au titre de la santé publique et de la santé des végétaux peuvent être pris pour organiser la défense collective.

Melasoma populi L’édition du mois dernier évoquait cette chrysomèle sur saule. Depuis d’autres signalements ont eu lieu.

Ce mois-ci, les larves de Melasoma populi ont quitté leur nymphe. Les dégâts larvaires se sont arrêtés. A priori on s’attend encore à 1 ou 2 autre(s) génération(s) dans l’année avec des dégâts potentielle-ment croissants. Reste de mues nymphales, saule pleureur, Baume les Dames, 13 juin 2018.

Hyponomeute Yponomeuta L’édition du mois dernier évoquait d’importantes présences et dégâts de l’hypo-nomeute sur fusain et cornouiller (une génération par an, attaque importante aussi en 2017). En zone de plaine, les chenilles et toiles tissés ne sont plus vi-sibles. Par contre en altitudes les chenilles (non urticantes) d’hyponomeute sont encore présentes.

Fusain 100% grignoté et recouvert de toile il y a un mois. Aujourd’hui cet arbuste a refeuillé et ne présente plus de

trace de présence d’hyponomeute. Pouligney-Lusans (25640,) FREDON FC ; 13 juin 2018

Ambrosia artemisifolia Cette plante allergisante par son pollen, de lutte obligatoire sur tous les départements franc-comtois et Saône et Loire (et bientôt pour le reste des départements de la région, PRSE3) par la loi et arrêté préfectoral, est désormais bien visible. Toute plante sur tous les terrains doit être éliminée avant le 15 aout par son détenteur. La police du Maire et les agents de l’Etat sont chargés de son contrôle. La FREDON est le coordinateur du plan de lutte ré-gional et recense toute localisation. Chaque commune (et communauté de communes) nomme un réfèrent ambroisie assurant la coordination locale de la défense collective. https://www.bourgogne-franche-comte.ars.sante.fr/ambroisie-mobiliser-et-informer-en-bourgogne-franche-comte

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Chrysomèle du peuplier

Fusain et autres feuillus

Ambroisie

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A ce titre, une rencontre est prévue à Beaune le 26 juin 2018 dans le cadre de la journée internationale de lutte contre l’ambroisie :

Ne laisser surtout pas grainer la plante, éliminer la dès que possible et faite un signalement à votre mairie. Consulter les arrêtés préfectoraux sur http://www.fredonfc.com/activite-lambroisie.html

Actuellement la plante est au stade 4-5 feuilles. Mais les levées continuent. Dole sur route départementale

Message du Ministère de l’Agriculture : http://agriculture.gouv.fr/mots-cles/xylella « La réussite de la prévention et de la lutte contre Xylella fastidiosa passe par la connaissance des risques liés à la bactérie et des mesures à res-pecter. Sont concernés : les professionnels du végétal, les collectivités locales, les jardiniers amateurs, les voyageurs et toute personne qui achète des végé-taux. Pour informer, sensibiliser et formuler des préconisations afin de prévenir toute introduction et expansion de la maladie sur notre territoire, une nouvelle campagne de communication et de prévention a été lancée au salon de l'agriculture, le 2 mars 2018. »

Affiche imprimable sur http://agriculture.gouv.fr/campagne-de-communication-xylella

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Papillon de pyrale du buis certains secteurs détectent déjà les vols des papillons. La pose des pièges est en-core possible ; la lutte sur ce premier vol est importante. Chalarose des frênes : l’épiphytie semble s’atténuer. Processionnaire du pin : les vols de papillons devraient bientôt débuter. La pose des pièges est encore pos-sible. Processionnaire du chêne : risque foliaire et d’urtication. Chrysomèles du peuplier : dans l’attent e de la deuxième génération. Ambroisie : stade 4-5 feuilles, amorcer la lutte, rencontre d’organisation de la lutte à Beaune le 26 juin. Alerte xylella : communication et affiche du Ministère de l’agriculture.

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Ce qu’il faut retenir

Ravageurs Situation Maladies Situation Tigre du platane Black rot sur marronnier A surveiller Processionnaire du pin Chancre bactérien sur marronnier Mineuse du marronnier Anthracnose sur platane Processionnaire du chêne A surveiller Oïdium sur platane A surveiller Puceron sur feuillus Oïdium sur érable Acarien sur feuillus Tache noire sur érable Cochenilles sur feuillus Maladie de la suie sur érable Chenilles défoliatrices sur feuillus Oïdium sur rosier A surveiller Coléoptères défoliateurs sur feuillus Tache noire sur rosier A surveiller Cynips du châtaignier Rouille sur rosier Puceron sur rosier Fusariose sur gazon Pyrale du buis Fil rouge sur gazon Psylle sur buis Maladies fongiques sur buis A surveiller Dégâts nuls à faibles

Dégâts modérés

Dégâts ou risques sanitaires importants

Toujours d’actualité

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Afin d’avoir un meilleur suivi sur toute la région Bourgogne Franche-Comté, nous invitons toute personne voulant devenir observateur à nous contacter en nous renvoyant par fax la fiche de renseignements suivante au 03.80.25.95.49 ou par mail à l’adresse [email protected]

Je souhaite intégrer le réseau d’observateurs du BSV JEVI

(Jardins, Espaces Végétalisés et Infrastructures) :

Nom :………………………………………… Prénom :……………………………………… Structure :……………………………………………………………………………………….. Adresse : …………………………………………………………………………………….…. Mail : ………………………………………………… et tel :…………………………………. Profession :……………………………………………………………………………………..

Ravageurs pouvant être suivis : ……………………………………………………………...

Pour toutes questions complémentaires, contactez-nous : FREDON Bourgogne - 21 rue Jean Baptiste Gambut - 21200 BEAUNE

Tel : 03 80 25 95 45 - Fax : 03 80 25 95 49 Mail : [email protected]

FREDON Franche-Comté – Espace Valentin Est – 12 rue de Franche-Comté 25480 ECOLE VALENTIN

Tel : 03 81 47 79 20 – Fax : 03 81 47 79 29

Les partenaires dans la réalisation des observations nécessaires à l’élaboration de ce Bulletin de santé du végétal Jardins, Espaces Végétalisés et Infrastructures sont les suivants : Des particuliers : Mr De Suremain, Poly Isabelle, Jacqueline Kerveillant, Francine Canty, Vincent Prudhon, Jean-François Bonvallot, Jean-Yves Normand, Gilles De Courtivron. Des communes : Jean-Pierre Trivulce / Hélène Joly (Beaune), Malherbe H / Chevallier A / Cormerois L / Taffi-neau M (Auxerre), Jean-Yves Dubois (Tournus). Diverses structures et entreprises : Anne-Marie Saadia (Centre hospitalier Saint-Ylie Jura), Richard Bonnot (Elagage Arborescence). Bulletin édité sous la responsabilité de la CRABFC. Co-rédaction réalisée par la FREDON Bourgogne (animateur filière) et la FREDON Franche-Comté en colla-boration avec les membres de la cellule d’analyse de risque composé de EST HORTICOLE Bourgogne (animateur filière) et EST HORTICOLE Franche-Comté.

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« Action co-pilotée par le Ministère chargé de l’Agriculture et le Ministère chargé de l'environnement, avec l’appui financier de l’Agence Française pour la Biodiversité par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attri-bués au financement du plan Ecophyto 2 ». Avec la participation financière de :

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