Dossier de presse 2012 "Jardiner, naturellement !"

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Dossier de presse VALLÉE DE L’OGNON www.jardiner-naturellement.org Une charte, des magasins signataires, des solutions pratiques pour jardiner sans pesticides ! 2012

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Beaucoup de jardiniers amateurs ont recours à des produits qui peuvent être dangereux pour l’environnement et la santé. Diminuer la consommation des pesticides dans les jardins en orientant les consommateurs vers des solutions naturelles est l’objectif de la charte régionale « Jardiner, naturellement ! ».

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Dossier de presse

VALLÉE DE L’OGNON

www.jardiner-naturellement.org

Une charte,des magasins signataires,des solutions pratiques pour jardiner sans pesticides !

2012

Page 2: Dossier de presse 2012 "Jardiner, naturellement !"

Préambule

Pourquoi une charte ?

Les engagements de la charte

Les magasins signataires

La charte en 4 volets

Les partenaires

Pourquoi jardiner sans pesticides ?

Jardiner naturellement, ça marche !

Annexes

> Les 10 fiches-conseils pour jardiner naturellement

> Le programme du week-end « Entrez dans mon jardin, naturellement ! »

Dossier de presseSommaire

CONTACT PRESSE :

Emilie Leboucher

[email protected]

03 84 31 75 49 / 06 82 92 00 68

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www.jardiner-naturellement.org

VALLÉE DE L’OGNON

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Entrez dans mon jardin, naturellement !

Une trentaine de jardins «naturels» ouvrent leurs portes au grand public.

Particuliers, associations et autres structures vous attendent pour vous faire découvrir leurs potagers, vergers, jardin d’ornement et de biodiversité et partager avec vous leur passion et leur savoir-faire du jardinage naturel.

Liste des jardins sur

www.jardiner-naturellement.org

« Jardiner, naturellement ! »Près de 60 magasins francs-comtois engagés dans la Charte

Vers une diminution de la consommation de pesticides91% des cours d’eau et 55% des eaux souterraines sont contaminés par les pesticides en France1. En Franche-Comté, les cours d’eau connaissent aussi une contamination par ces produits qui peuvent être dangereux pour l’environnement et la santé, et pourtant utilisés par beaucoup de jardiniers amateurs. Face à ce constat, la charte régionale « Jardiner, naturellement ! » a été lancée au printemps 2011 afin de sensibiliser les particuliers au jardinage naturel et réduire durablement l’utilisation de ces produits. Ainsi 56 jardineries, magasins de bricolage et libres-services agricoles volontaires répartis sur tout le territoire franc-comtois se sont engagés dès la première année auprès de FNE Franche-Comté, du CPIE de la Vallée de l’Ognon et de l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée & Corse pour diminuer la consommation de pesticides dans les jardins et promouvoir ensemble les techniques et solutions naturelles.

Changer les pratiques et comportements au jardinLa plupart des jardiniers amateurs ont recours aux pesticides sans vraiment avoir conscience des risques et conséquences liés à l’utilisation de ces produits sur la santé et l’environnement. Sur les 17 millions de jardiniers amateurs en France2, 32% seulement estiment que les pesticides sont dangereux et 20% considèrent encore que ces produits sont sans danger. Face à la recherche d’un produit « efficace » pour résoudre un problème ciblé, le risque de toxicité du produit à utiliser reste encore peu pris en compte par le particulier. Le changement de pratiques au jardin est donc un enjeu environnemental, de santé publique et de société. Les solutions alternatives existent pourtant, naturelles et simples à mettre en place…

De premiers résultats positifs en Franche-Comté… En 2011, près de deux tiers des magasins signataires ont respecté au moins la moitié de leurs engagements, et la majorité des enseignes ont ressenti une évolution de la demande des clients en direction du jardinage naturel (choix des produits, questions aux vendeurs, etc.). Le rôle des magasins pour informer les particuliers sur les risques liés à l’utilisation de pesticides et sur les alternatives proposées apparait essentiel et complémentaire aux animations des associations pour faire évoluer la demande du grand public. Une vraie dynamique s’est donc engagée autour du jardinage naturel et la réduction des pesticides.

Renouvellement de la charte en 2012 La charte s’est poursuivie et amplifiée en 2012 avec un lancement officiel au printemps marqué par plus de 70 animations réalisées dans les magasins signataires de la région, entre mars et mai. La charte compte désormais 58 magasins engagés et de nouveaux partenaires se sont associés en 2012 aux côtés de l’Agence de l’eau Rhône-Méditerrannée & Corse (liste actualisée sur le site de la charte) : Conseil général du Doubs, Conseil général de Haute-Saône, Sytevom, Sydom, Sybert, Préval, Ville de Besançon, Grand Besançon, Ville de Lons-le-Saunier, Communauté de communes du Sud Territoire, 1 % Pour la Planète et Jardin Bio…

Préambule

Entrez dans mon jardin, naturellement !

30 juin1er juillet

2012

trucs et astuces

biodiversitécompost

purin

grelinette

paillage

variétés anciennes

désherbage alternatif

VALLÉE DE L’OGNON

Liste des jardins et renseignements : www.jardiner-naturellement.org / 03 84 31 75 49 Dans le cadre de la charte régionale « Jardiner, naturellement ! »

Les jardins « naturels » de Franche-Comtéouvrent leurs portes au public !Particuliers, associations et autres structures vous attendent pour vous faire découvrir leurs potagers, vergers, jardins d’ornement et de biodiversité, et partager avec vous leur passion et leur savoir-faire du jardinage naturel.

Samedi 30 juin et dimanche 1er juillet

1 : Rapport Ifen 20072 : Etude Jardivert 2010, société Synapse

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Pourquoi une charte ?Les pratiques de jardinage doivent évoluer vers des méthodes plus respectueuses de l’environnement et s’orienter vers le zéro pesticide. C’est dans ce cadre que la charte régionale « Jardiner, naturellement ! » s’inscrit, pour permettre au jardinier amateur de découvrir le jardinage naturel, de comprendre comment appliquer des solutions sans pesticides, simples et efficaces, et de changer ses pratiques.

Réduire l’utilisation des pesticides : un enjeu régionalEn Franche-Comté, les analyses du réseau officiel de surveillance des eaux naturelles de sur-face et souterraines mettent en évidence une contamination par les pesticides, en zones agricoles mais aussi dans les zones plus urbanisées où prédomine un cocktail de désherbants, utilisés par les collectivités et les jardiniers amateurs. Cette pollution des eaux de Franche-Comté s’explique par la nature majoritairement karstique du sous-sol, mais aussi par la mécon-naissance de ces produits et leur mauvaise utilisation par le jardinier amateur. Celui-ci a tendance à surdoser et à appliquer ces produits chimiques dans des zones à risque (proximité de points d’eau, surfaces imperméables) alors même qu’ils sont reconnus nocifs pour l’envi-ronnement et la santé humaine. Face à ces enjeux et la nécessité de faire évoluer les comportements, la Charte, comme opé-ration de sensibilisation régionale et coordonnée, apparaît aujourd’hui comme une solu-tion pour restaurer la qualité des cours d’eau, préserver la biodiversité et diminuer les risques sanitaires et les coûts à la société (santé publique, production d’eau potable, traitement des déchets, etc.).

Une action régionale partenariale Depuis plusieurs années, l’Agence de l’eau, les associations et les collectivités se sont engagées dans diverses actions visant à la restauration de la qualité de l’eau, de la biodiversité et au changement de pratiques de jardinage. Initiée en 2011, la charte « Jardiner, naturellement ! » a permis la mise en place d’un partena-riat inédit entre associations, collectivités, administrations publiques et distributeurs de produits de jardin afin de sensibiliser collectivement et efficacement les particuliers aux solutions alternatives aux pesticides et de diminuer durablement l’utilisation de ces produits. Ce partenariat avec les jardineries, les magasins de bricolage avec un rayon jardin et les libres-services agricoles volontaires est essentiel pour que l’information délivrée à tout jardinier amateur de Franche-Comté soit entendue et cohérente avec l’ensemble des actions en cours.

Des engagements respectifs fortsEn signant la charte, chaque magasin s’inscrit dans une démarche citoyenne et éco-respon-sable mettant en avant les solutions sans pesticides et l’information sur les dangers liés à l’utilisation des pesticides. Les partenaires techniques (Agences de l’eau, associations, collectivités) s’engagent à accom-pagner les magasins dans leur démarche et à mettre en place les outils et actions de sensi-bilisation nécessaires pour faire évoluer la demande. Chaque magasin signataire s’engage quant à lui à former ses vendeurs, faire évoluer son conseil auprès des clients, mettre en avant les solutions alternatives et ainsi développer l’offre de produits alternatifs. La charte vise à diminuer la vente de pesticides au profit de la vente d’articles alternatifs.

Les aides pour ce programme Initiée par FNE Franche-Comté en 2010 puis animée et coordonnée par le CPIE de la Vallée de l’Ognon depuis 2011, la charte bénéficie du soutien technique et financier de l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée & Corse et de nombreux partenaires de la région (voir fiche partenaires n°6). En 2012, l’ensemble des actions mises en place dans le cadre de la charte représente un budget total de 149 615 euros, avec une aide financière de 50% de l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée & Corse, de plus de 20% des collectivités et des syndicats de traitements des déchets et la participation de fondations privées.

Un jardin rêvé…1 Français sur 3 rêve d’un jardin « nourricier » et 16% désirent un jardin à l’aspect sauvage.

5 0 % d e s Fra n ça i s p l a ce n t les bénéfices sanitaires et environnementaux comme intérêt principal des jardins.Source : Enquête Unep-Ipsos 2010, « Le jardin, un bien social à partager » et enquête Unep-Ipsos 2011, « Le jardin rêvé »

Les Français et l’eau…49% des Français établissent une relation directe entre l’usage de produits de jardinage et la dégradation de la qualité des milieux aquatiques.

96% des Français souscrivent aux solutions novatrices comme l’entretien des espaces verts sans pesticides et 60% se disent prêts à titre personnel à acheter des produits bio ou non polluants pour favoriser la préservation des ressources en eau.Source : Baromètre d’opinion des Français sur l’eau 2011 (Ministère du Développement durable, les Agences de l’eau et l’ONEMA).

Prise de conscience des dangers des pesticides faibleSur les 17 millions de jardiniers a m a t e u r s e n Fra n ce, 3 2 % seulement estiment que ces produits sont dangereux et 20% considèrent que ces produits sont sans danger. Pourtant les produits chimiques utilisés par le particulier pour désherber ou lutter contre des pucerons ne sont pas anodins : ce sont des pesticides, conçus pour tuer des êtres vivants.Source : Etude Jardivert 2010 de la société SYNAPSE

Chaque année, environ 5 000 tonnes de pesticides sont répandues dans les jardins ou les potagers...

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L’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée & Corse soutient les actions de lutte contre les pollutions de l’eau par les pesticides.

Les pesticides constituent l’une des principales sources de pollution des eaux des bassins Rhône-Méditerranée et Corse, territoire de compétence de l’Agence de l’eau.

Une démarche globale de réduction de l’utilisation des pesticides en zone non agricoleAu delà de la problématique de réduction des pesticides en milieu agricole, l’Agence de l’eau incite également les collectivités, les gestionnaires d’infrastructures linéaires, (autoroutes, voies ferrées) mais aussi les jardiniers amateurs, à réduire, voire supprimer, l’utilisation des pesticides. En effet, jusqu’à 40 % des quantités d’herbicides répandues sur des surfaces imperméables très sensibles au ruissellement, comme c’est le cas en ville, sont rapidement entraînés vers les cours d’eau ou lessivés vers les nappes d’eau souterraines. L’Agence de l’eau mène une campagne de mobilisation et de soutien des collectivités intitu-lée « Zéro pesticide dans nos villes et nos villages », un engagement pour l’eau, la biodiversité et la santé. Sur le bassin versant de la Méditerranée, 450 collectivités sont déjà passées au « Zéro pesticide », comme Lyon, Grenoble, Dijon, Besançon, Pontarlier, Bourg-en-Bresse, les communes du Lac du Bourget, le Grand Narbonne, Castelnaudary, Aigues-Vives, Apt, ainsi que de nombreuses communes rurales.

L’Agence de l’eau, partenaire de la charte « jardiner, naturellement ! » en Franche-ComtéAujourd’hui, 9% des pesticides vendus sont destinés à l’entretien des jardins des particuliers. Afin d’inciter les jardiniers amateurs à réduire, voire supprimer le recours aux pesticides, l’Agence de l’eau est partenaire technique et financier de la charte régionale « Jardiner, naturellement ! ». Ce partenariat avec l’association CPIE de la Vallée de l’Ognon s’inscrit dans une politique globale de réduction des pollutions de l’eau par les pesticides. C’est en effet une priorité du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux et du Grenelle de l’environnement. L’Agence propose son appui technique et financier à tous les acteurs de l’eau qui souhaitent s’engager dans une démarche de suppres-sion des pollutions diffuses, de changements de pratiques ou de protection des captages d’eau potable. Elle peut apporter jusqu’au 50% d’aides pour des études ou l’achat de matériel.

Participation à la dernière campagne nationale « Les pesticides, apprenons à nous en passer ! »L’Agence de l’eau est également partenaire de la campagne de sensibilisation auprès des jardiniers amateurs pilotée par le minis-tère de l’Ecologie dans le cadre du plan d’action Ecophyto 2018. Dans ce cadre, des conférences sont organisées en France et la Société Nationale d’Horticulture de France coordonne depuis 2011 un concours qui récompense les jardiniers amateurs qui utilisent des techniques efficaces, originales et faciles à mettre en œuvre pour réduire l’usage des pesticides au jardin. En mai 2012, un forum d’échanges « jardiner autrement » a également ouvert sur le site. Pour en savoir plus : www.jardiner-autrement.fr.

Contacts Presse à l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée & Corse

> Valérie Santini : 04 72 71 28 63 - [email protected]

> Sébastien Canault : 04 26 22 31 73 - [email protected]

Réduire les pollutions de l’eau par les pesticides > Au cœur des objectifs du SDAGE, la réduction des pollutions de l’eau par les pesticides s’inscrit dans une volonté politique forte, dictée par le Grenelle de l’environnement, qui vise à réduire de 50 % l’usage des pesticides d’ici 2018 et à tripler les surfaces actuelles cultivées en «bio» d’ici 2012.

> Au service de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques, l’Agence de l’eau incite en particulier à la mise en oeuvre de solutions pour restaurer la qualité de l’eau des aires d’alimentation de captage d’eau potable touchées par les pollutions diffuses.

RepèresAu niveau national :> La France est le 1er producteur et utilisateur européen de pesticides (62 000 tonnes vendues en 2010). La France compte 3,5 % de surfaces agricoles en agricul-ture biologique, fin 2011.

> Les pesticides sont utilisés par les agriculteurs (90%), les particuliers (9%), et les collectivités et gestionnaires d’infrastructures linéaires (1%).

> 96% des Français sont favorables au zéro pesticide dans les espaces publics et sont prêts à accepter les « mauvaises herbes ».

Sur les bassins Rhône-Méditerranée et de Corse : > 84 % des points de suivi « eaux souterraines » et 90 % des points de suivi des cours d’eau présentent en 2010 une contamination par les pesticides.

> sur 415 points de suivi de la qualité de l’eau où le gly-phosate (herbicide total) a été recherché au moins une fois, 49% sont contaminés par cette substance.

> 182 captages en eau potable sont dégradés par les pesticides.

Réduire les pollutions de l’eau par les pesticides

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Avec le lancement officiel de la charte au printemps 2011, le bilan de cette première année pilote laisse apparaître de premiers résultats encourageants ainsi qu’une vraie dynamique pour développer le jardinage naturel et réduire l’utilisation des pesticides, qui ne demande qu’à être poursuivie pour que ces progrès deviennent durables.

Près de deux tiers des magasins signataires ont respecté au moins la moitié de leurs enga-gements pour promouvoir les produits, techniques et solutions privilégiant un jardinage sans pesticides.

Les 5 magasins qui ont le mieux respecté les engagements de la charte en 2011 sont : 1/ Ma Jardinerie à Botans (90) 2/ Jardival à Fougerolles (70) 3/ Jardival à Lure (70) 4/ Baobab à Dampierre-les-Bois (25) 5/ La jardinerie des lacs à Clairvaux-les-Lacs (39)

Quatre autres magasins sont également proches des 80% de respect des engagements : Jardival à Rioz (70), Jardival à Saint-Claude (39), Bricomarché à Saône (25) et Jardival à Froide-conche (70).

La majorité des enseignes ont ressenti une évolution vers le jardinage naturel dans les choix des produits et dans les questions des clients. 62% des enseignes ayant répondu au questionnaire d’évaluation estiment avoir ressenti une évolution de la demande des clients, totalement ou en partie. Parallèlement, les actions de sensibilisation mises en place en 2011 ont confirmé que la charte répond à une demande des jardiniers amateurs de s’informer sur ces « nouvelles » techniques de jardinage plus respectueuses de l’environnement et de leur santé et laisse apparaître une volonté d’une grande partie des particuliers à changer leurs pratiques.Dès cette première année, une évolution du conseil auprès des clients a été observée puisque les magasins avec au moins un vendeur formé dans le cadre de la charte obtiennent de meilleurs résultats sur les questions portant sur les alternatives et les préconisations pour utiliser les pesticides.

Retour d’expériences de Bretagne : Jardiner au naturel, ça coule de source !L’agglomération rennaise a été la première à lancer une charte en 2005, réunissant alors Rennes Métropole, le SMPBR, Jardiniers de France, la Maison de la consommation et de l’envi-ronnement et 25 jardineries sous l’égide de la DGCCRF.Depuis, des bilans réguliers ont été réalisés pour suivre l’évolution des engagements des signataires et analyser les résultats obtenus. Il est apparu de réels progrès en termes de qualité du conseil donné aux clients, celle des enseignes signataires de la charte étant bien meilleure que celle des autres enseignes. Les ventes de désherbants qui représentent environ 40% des ventes de pesticides ont fortement diminué depuis la mise en place de la charte sur le Bassin Rennais : -30% sur la période 2008/2010 contre -17% au niveau national. Parallèlement l’offre et les ventes des solutions alterna-tives ont progressé sur la période 2008/2010 : +20% pour les paillages, +28% pour les composteurs, et 21% pour les engrais organiques par exemple. Progressivement régionalisée à la Bretagne, cette opération compte aujourd’hui 17 chartes regroupant 239 jardineries signataires ! La mise en place de la charte aura permis indis-cutablement de sensibiliser davantage les jardiniers amateurs aux risques liés à l’utilisation de pesticides et de changer leurs pratiques de manière durable. Plusieurs collectivités en France ont également engagé le même type de programme (Vendée, Lubéron, etc.).

Une nouvelle réglementation pour un changement des pratiques…

Le plan national Ecophyto 2018, lancé dans le cadre du Grenelle de l’environ-nement, vise à réduire pro-gressivement l’usage des pesticides de 50% d’ici 2018 si possible. Dans ce cadre, une nou-velle réglementation a été mise en place concernant les distributeurs de pro-duits de jardin : nouvel agrément pour toutes les entreprises de distribution, d’application ou de conseil à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques, comprenant notamment la nécessité d’obtenir la certi-fication individuelle (Cert-phyto) de chaque salarié concerné.Depuis juin 2011, tout usage phytosanitaire est interdit dans certains lieux publics (écoles, crèches, aires de jeux, etc.) et les usages de produits contenant des substances préoccupantes (cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques et bioaccu-mulables) sont restreints dans les autres lieux pu-blics. Ce nouveau cadre réglementaire contraint les collectivités à adap-ter leurs pratiques de jardinage et à dévelop-per des alternatives.

De premiers résultats positifs...

Page 7: Dossier de presse 2012 "Jardiner, naturellement !"

Les engagements de la chartePour orienter efficacement et durablement les jardiniers amateurs vers des pratiques respectueuses du milieu de vie, et ainsi réduire l’utilisation des pesticides, les signataires de la charte s’engagent à respecter les points suivants :

Engagements des associations et des partenaires techniques> Concevoir et mettre à disposition des enseignes signataires des outils

d’information et de communication pour promouvoir les solutions sans pesticides (affiches, fiches-conseil, présentoir, porte-brochure, stop-rayons, etc.).

> Assurer la formation des vendeurs sur les solutions alternatives et sur les risques liés à l’utilisation des pesticides.

> Prendre en charge une communication auprès du grand public visant à promouvoir les pratiques du jardinage respectueuses de l’environne-ment et à l’orienter vers les enseignes signataires de la charte.

> Assurer des animations dans les enseignes volontaires pour sensibiliser la clientèle.

> Respecter la confidentialité des informations et des données transmises par les enseignes.

Engagements des enseignes > Avoir au moins un vendeur ayant bénéficié d’une des formations pro-

posées dans le cadre de la charte sur les techniques alternatives aux pesticides (engagement prioritaire de la charte)

> Apporter à tout client demandeur une information sur les risques liés à l’utilisation des pesticides et un conseil de qualité sur les solutions alternatives.

> Afficher dans la surface de vente les supports d’information et de com-munication mis à disposition par les partenaires dans le cadre de la charte (affiches, fiches-conseil, présentoir, porte-brochure, stop-rayons, etc.).

> Accepter les animations de sensibilisation de la clientèle proposées par les associations dans le cadre de la charte et/ou créer un temps fort (podium de démonstration, animations, etc.) sur le jardinage naturel, à l’initiative de l’enseigne.

> Fournir les éléments nécessaires à l’évaluation de la charte, à savoir les réponses au questionnaire d’évaluation de la charte ainsi que les données chiffrées de l’évolution des ventes concernant les traitements chimiques, les traitements naturels et les solutions alternatives.

L’opération « Jardiner, naturellement ! » s’étend sur l’ensemble de la région Franche-Comté (Doubs, Haute-Saône, Jura, Territoire de Belfort), composée de cinq bassins versants hydrologiques : la Saône, l’Ognon, le Doubs, la Seille et l’Ain.

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Page 8: Dossier de presse 2012 "Jardiner, naturellement !"

Les magasins signataires

DoubsJuraHaute-SaôneTerritoirede BelfortAutre(*) Saône et Loire

L’ESPRIT JARDILAND ECOLE VALENTINBRICOMARCHE BESANCONLEROY MERLIN BESANCONBRICOMARCHE SAONELISADOU - Terre comtoise SAONEMr BRICOLAGE SAINT-VITGAMM VERT SAINT-VIT

LISADOU - Terre comtoise LIESLEGAMM VERT ORNANSLISADOU - Terre comtoise AMANCEYL’ESPRIT JARDILAND PONTARLIERGAMM VERT PONTARLIERC.M. BRICOLAGE ORCHAMPS-VENNESLISADOU - Terre comtoise PIERREFONTAINE-LES-VARANSLISADOU - Terre comtoise MAICHELISADOU - Terre comtoise SANCEY-LE-GRANDLISADOU - Terre comtoise BAUMES-LES-DAMES

LISADOU - Terre comtoise ROUGEMONTJARDIVAL PONT DE ROIDEBAOBAB DAMPIERRE-les-BOISCOTE JARDIN VALENTIGNEYVILLAVERDE TAVAUXBRICOMARCHE DOLEJARDIVAL DOLEJARDIVAL SALINS-LES-BAINSLISADOU - Terre comtoise CHAUSSINJARDIVAL ORCHAMPSJARDIVAL BLETTERANSJARDIVAL PERRIGNYJARDIVAL ARBOISLISADOU - Terre comtoise POLIGNYJARDIVAL SAINT-AMOURJARDIVAL SAINT-CLAUDELISADOU - Terre comtoise CHAMPAGNOLEJARDIVAL CHAMPAGNOLELA JARDINERIE DES LACS CLAIRVAUX LES LACSJARDIVAL ORGELETJARDIVAL ARINTHODL’ESPRIT JARDILAND LUXEUIL-LES-BAINSJARDIVAL FROIDECONCHEJARDIVAL FOUGEROLLESJARDIVAL LUREJARDIVAL RONCHAMPJARDIVAL VILLERSEXELJARDIVAL RIOZJARDIVAL FRESNE-SAINT-MAMESJARDIVAL VESOULJARDIVAL PORT SUR SAONEJARDIVAL JUSSEYJARDIVAL MARNAYJARDIVAL GRAYLISADOU - Terre comtoise CORRELISADOU - Terre comtoise BREVILLIERSLISADOU - Terre comtoise MELISEYMA JARDINERIE BOTANSBRICOMARCHE DELLEJARDIVAL DANJOUTINJARDIVAL SAINT-GERMAIN DU BOIS (*)

Les chiffres :58 magasins signataires en Franche-Comté, soit près de la moitié des magasins potentiels de la région !

> 21 dans le Doubs

> 17 dans le Jura

> 16 en Haute-Saône

> 3 dans le Territoire de Belfort

> 1 limitrophe à la région (dpt Saône-et-Loire)

Appel aux magasins volontaires !Les magasins non signataires souhaitant s'engager dans la démarche "jardiner naturellement!" sont invités à contacter la Maison de la Nature de Brussey pour intégrer la charte d'ici le printemps 2013.

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Top 2011

Top 2011

Top 2011

Top 2011

Top 2011

Top 2011

Magasins ayant le mieux respecté les engagements de la charte en 2011

8 jardineries

7 magasins de bricolage

43 libres-services agricoles

2012 !

Nouveaux magasins engagés dans la charte en 2012

2012 !

2012 !

2012 !2012 !2012 !

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La charte en 4 volets1. La formation des vendeurs

La formation consiste à initier les vendeurs aux solutions sans pesticides chimiques afin de leur donner un argumentaire de type « problème rencontré, solution proposée », ou « ques-tion des clients, réponse du vendeur ». Elle permet ensuite au vendeur de mieux conseiller et orienter les clients vers les solutions naturelles disponibles dans leur magasin. Elle constitue l’un des piliers de la charte et un engagement fort des magasins (formation d’une journée d’au moins un vendeur par magasin).En 2012, plusieurs sessions d’une journée sont proposées au cours de l’année, soit la forma-tion initiale à la charte et au jardinage naturel, soit les formations d’approfondissement sur des thématiques spécifiques (ravageurs, maladies et techniques de lutte, plantes du jardin et leurs utilisations, éco-marketing et techniques de ventes). Le contenu et les intervenants des formations évoluent chaque année pour que les vendeurs puissent approfondir leurs connaissances.La formation initiale, destinée aux vendeurs n’ayant jamais suivi de formation de la charte, porte sur :- les risques liés à l’utilisation des produits phytosanitaires, - les principes de base du jardinage au naturel, - les matériels et produits alternatifs aux pesticides, - le conseil auprès des clients sur les techniques de jardinage sans pesticides

Chaque magasin doit avoir au moins un vendeur ayant suivi une des journées de formation proposées pour devenir ou continuer à être signataire de la charte en 2012 et ainsi bénéficier de l’ensemble du programme. Aussi, chaque vendeur formé bénéficie d’une attestation nominative de participation. La participation aux formations de la charte joue un rôle prépondérant sur l’évolution du conseil auprès des clients en magasin ; ce dernier est évalué chaque année grâce à l’enquête « client mystère ».

2. Les outils d’information

• Chaque magasin signataire possède les outils d’information de la charte pour promouvoir le jardinage naturel au sein de sa surface de vente et signaler son appar-tenance à la charte.

> L’affiche de la charte placée à l’entrée du magasin, indique l’engagement du magasin dans la charte.

> Les 10 fiches-conseils (voir annexes) développant les thématiques essentielles du jardinage naturel :1 - Pesticides, pourquoi jardiner sans ?2 - Le compost et les engrais naturels3 - Le paillis4 - Les remèdes naturels contre les maladies et ravageurs5 - Les petits animaux assistants du jardinier6 - Le potager7 - Les herbes spontanées et la pelouse8 - Le jardin fleuri9 - La haie, les arbres et fruitiers10 - L’eau, sa gestion écologique

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4 journées de formation sont proposées aux maga-sins signataires en 2012 : 1 formation initiale et 3 journées d’approfon-dissement avec des professionnels du jardi-nage naturel

Votre magasin adhère

à la charte

Conseils, animations, liste des signataires et partenaires sur :

Jardiner,naturellement !

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www.jardiner-naturellement.org

Avec votre magasin, découvrez les solutions pratiques pour jardiner sans pesticides

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Elles sont disposées sur leur présentoir, généralement à l’entrée du magasin, à proximité des caisses ou au rayon des pesticides. En 2012, des portes-brochures fournies permettent également au magasin de mettre en avant une information spécifique (fiche-conseil « pour-quoi jardiner sans pesticides ? » devant les désherbants par exemple).

Les fiches-conseils permettent d’apporter une information pratique et rapide sur une ques-tion ou une thématique précise. En libre service, elles servent également de support au vendeur qui conseille une alternative.

> Les stop-rayons, avec le logo de la charte, pour que les magasins puisse les accrocher aux rails de leurs linéaires afin de signaler une solution de jardinage au naturel.

• Les outils d’informations web, en complément des autres outils proposés en magasin et pour tout public.

> Le site internet : www.jardiner-naturellement.orgLe site internet permet à tout jardinier amateur de télécharger les fiches-conseils, la lettre d’information électronique de la charte, de découvrir les animations à venir, l’astuce du mois, les conseils de Jojo le jardinier bio et de retrouver de nombreux liens pour approfondir ses connaissances.

> La lettre d’information électronique La lettre d’information électronique relaye l’actualité de la charte et donne tout au long de l’année des conseils, astuces et informations de saison pour jardiner au naturel. Intitulée, « la lettre de Jojo le jardinier bio », les inscriptions sont possibles directement sur le site internet ou lors des animations et événementiels.

> Les réseaux sociaux Pour connaître l’actualité de Jojo le jardinier bio et ses coups de cœur, une page Facebook a été créée.

3. Les animations

> Animations dans les magasins signatairesOrganisées de mars à octobre, ces animations consti-tuent un temps fort sur le jardinage naturel pour chaque magasin. Grâce à l’intervention d’un animateur spé-cialisé, les particuliers sont informés sur les « bonnes pratiques de jardinage » (démonstrations, mini-ate-liers, quiz, questions/réponses, etc.) sur leur lieu de consommation.

Différents thèmes ou ateliers peuvent être proposés : les animaux auxiliaires au jardin, les associations de plantes, les bons outils du jardinier, pourquoi jardiner sans pesticides, le compostage, le paillage, la gestion écologique de l’eau.10 animateurs de 6 associations d’éducation à l’environnement ont réalisé les animations en magasin : FNE Doubs, le CPIE du Haut-Doubs, le CPIE de la Bresse du Jura, le CPIE du Haut-Jura, le CPIE de la Vallée de l’Ognon et la Maison de la Nature des Vosges Saônoises.Le programme des animations est disponible sur le site internet de la charte et auprès des partenaires.

23 marsGRAY JARDIVAL 14h-17h

27 marsJUSSEY JARDIVAL 14h-17h

04 avrilFOUGEROLLES JARDIVAL 14h-17h

VILLERSEXEL JARDIVAL 9h-12h

07 avrilMARNAY JARDIVAL 14h-17h

VESOUL JARDIVAL 9h-12h

LURE JARDIVAL 14h-17h14 avril

MELISEY COMPTOIR DU VILLAGE 9h-12h

RIOZ JARDIVAL 9h-12h

FRESNE-SAINT-MAMES JARDIVAL 14h-17h

21 avrilRONCHAMP JARDIVAL 14h-17h

28 avrilFOUGEROLLES JARDIVAL 9h-12h

FROIDECONCHE L’ESPRIT JARDILAND 14h-17h

05 maiFROIDECONCHE JARDIVAL 9h-12h

LURE JARDIVAL 14h-17h09 mai

CORRE LISADOU (Terre ComToise) 14h-17h

12 maiBREVILLIERS LISADOU (Terre ComToise) 9h-12h

RIOZ JARDIVAL 15h-18h

FROIDECONCHE L’ESPRIT JARDILAND 14h-17h

19 maiRONCHAMP JARDIVAL 14h-17h

Haute-Saône

Jura24 mars

DOLE BRICOMARCHE 14h-17h

31 marsPERRIGNY JARDIVAL 9h-12h

CHAUSSIN LISADOU (Terre ComToise) 14h-17h

ARBOIS JARDIVAL 14h-17h

07 avrilDOLE JARDIVAL 9h-12h

BLETTERANS JARDIVAL 14h-17h

20 avrilSALINS-LES-BAINS JARDIVAL 9h-12h

CHAMPAGNOLE JARDIVAL 14h-17h

21 avrilSAINT-CLAUDE JARDIVAL 14h-17h

TAVAUX VILLAVERDE 14h-17h

ORCHAMPS JARDIVAL 9h-12h

28 avrilPOLIGNY LISADOU (Terre ComToise) 9h-12h

ARINTHOD JARDIVAL 9h-12h

04 maiPOLIGNY LISADOU (Terre ComToise) 9h-12h

ORGELET JARDIVAL 9h-12h

05 maiCLAIRVAUX LES LACS LA JARDINERIE DES LACS 9h-12h

CHAMPAGNOLE LISADOU (Terre ComToise) 14h-17h

SAINT-AMOUR JARDIVAL 9h-12h

12 maiSAINT-CLAUDE JARDIVAL 14h-17h

SALINS-LES-BAINS JARDIVAL 9h-12h

26 maiCLAIRVAUX LES LACS LA JARDINERIE DES LACS 9h-12h

La charte « Jardiner, naturellement ! » est une opération régionale de sensibilisation au jardinage naturel,

en partenariat avec une soixantaine de jardineries, magasins de bricolage et libres-services agricoles signataires.

Les animations en magasin

sont réalisées par les Centres

permanents d’initiatives pour

l’environnement de

Franche-Comté (CPIE),

la Maison de la Nature des

Vosges Saônoises et

FNE-Doubs.

VALLÉE DE L’OGNON

Doubs24 mars

SAINT-VIT Mr BRICOLAGE 9h30-12h30

31 mars

BESANCON LEROY MERLIN 9h30-12h30

PONT DE ROIDE JARDIVAL 14h-17h

ROUGEMONT LISADOU (Terre ComToise) 9h-12h

07 avril

LIESLE LISADOU (Terre ComToise) 9h-12h

ORNANS GAMM VERT 9h-12h

14 avril

PONTARLIER VIVE LE JARDIN 14h-17h

21 avril

ECOLE VALENTIN L’ESPRIT JARDILAND 15h-18h

SAONE BRICOMARCHE 14h-17h

SAINT-VIT GAMM VERT 9h30-12h30

25 avril

DAMPIERRE-LES-BOIS BAOBAB 14h-17h

28 avril

AMANCEY LISADOU (Terre ComToise) 9h-12h

PIERREFONTAINE-LES-VARANS LISADOU (Terre ComToise) 14h30-17h30

BAUME-LES-DAMES LISADOU (Terre ComToise) 9h-12h

Calendrier des animations printanières

dans les magasins signataires de la charte

31 mars

DANJOUTIN JARDIVAL 9h-12h

21 avril

BOTANS MA JARDINERIE 14h-17h

DELLE BRICOMARCHE 9h-12h

19 mai

BOTANS MA JARDINERIE 9h-12h

Territoire de Belfort

Pour en savoir plus :

www.jardiner-naturellement.org

Contact : 03 84 31 75 49

05 mai

PONTARLIER VIVE LE JARDIN 9h30-12h

MAICHE LISADOU (Terre ComToise) 9h-12h

BESANCON LEROY MERLIN 14h30-17h30

08 mai

VALENTIGNEY COTE JARDIN 9h-12h

12 mai

ORCHAMPS-VENNES C.M. BRICOLAGE 9h-12h

PONTARLIER GAMM VERT 14h-17h

SAONE LISADOU (Terre ComToise) 9h-12h

SANCEY-LE-GRAND LISADOU (Terre ComToise) 9h-12h

19 mai

ORNANS GAMM VERT 9h-12h

DAMPIERRE-LES-BOIS BAOBAB 14h-17h

PONTARLIER GAMM VERT 14h-17h

26 mai

ECOLE VALENTIN L’ESPRIT JARDILAND 15h-18h

BESANCON BRICOMARCHE 9h-12h

En 2011, 36 000 kits de dix fiches-conseils ont été distribués.

Plus de 1000 internautes visitent le site chaque mois..

Au printemps 2012, plus de 70 animations se sont dé-roulées dans les magasins signataires de la charte.

Environ 1 100 personnes ont été sensibilisées lors de ces animations en 2011.

avec votre magasin

www.jardiner-naturellement.org

Page 11: Dossier de presse 2012 "Jardiner, naturellement !"

Stand d’information et jeu de reconnaissance des légumes oubliés à la foire aux saveurs d’automne de Pouilley-Français, le 1er

octobre 2011.

> Le week-end «Entrez dans mon jardin, naturellement !»Les 30 juin et 1er juillet, en Franche-Comté, une trentaine de jardins «naturels» ouvrent leurs portes au public ! Particuliers, associations et autres structures vous feront découvrir leurs potagers, vergers, jardins d’ornement et de biodiversité, et partageront avec vous leur passion et leur savoir-faire du jardinage naturel.

Au programme des visites (libres ou guidées) : découverte des varié-tés anciennes et locales de fruits et légumes, trucs et astuces pour obtenir de belles plantes (fertilisation, prévention des ravageurs et maladies…), associations de plantes, techniques pour économiser l’eau ou recycler ses déchets verts, gîtes à installer pour accueillir la biodiversité… Des dégustations ou des animations sur les extraits fermentés à base de plante, le compost, le bois raméal fragmenté, les aromatiques… seront aussi proposées dans certains jardins.

Retrouvez la liste complète des jardins sur www.jardiner-naturellement.org

> Participation à d’autres évènementiels tout au long de l’année : • Les ateliers éco-citoyens de la maison de l’environnement de Franche-Comté Ces ateliers ludiques et interactifs sont organisés certains mardis soirs à 18h30 et ont pour objectif de faire découvrir des gestes éco-citoyens simples à mettre en pratique à la maison. > mardi 20 mars : Le jardin pour les nuls. > mardi 22 mai : des poules dans mon poulaillerLes ateliers de la maison de l’environnement de Franche-Comté sont réalisés avec le soutien financier du Conseil régional de Franche-Comté, de la DREAL de Franche-Comté et de la ville de Besançon.

• La Cité des plantes à Besançon> vendredi 20 avril et samedi 21 avril Le végétal fait sa révolution autour d’un jardin créé pour cet événement. Une cité éphémère est bâtie en l’honneur des plantes. Cette année les plantes en mouvement étaient à l’hon-neur. Un stand spécifique à la charte a été mis en place avec des animations sur la fabrication de purin et sur les plantes sauvages vagabondes.Organisée par la Société d’Horticulture de Franche-Comté et le Jardin Botanique de la Ville de Besançon et de l’Université de Franche-Comté.

• Fêtes de jardin et foires d’automne en Haute-Saône, dans le Doubs et le JuraMise en place du stand d’information avec animations sur des thèmes spécifiques au jardi-nage naturel et à la thématique de la manifestation, en fonction de la saison.

4. L’accompagnement des magasins et le suivi de la charte

La charte est animée tout au long de l’année grâce aux actions, aux contacts et partenariats qui sont indispensables à son bon fonctionnement. La relation avec les magasins nécessite un suivi régulier pour un accompagnement plus personnalisé dans leur changement de pratiques au sein de leur surface de vente (réponses aux questions, veille réglementaire, choix de l’offre de produits alternatifs, suivi de formation et documentation, mise en place d’un événementiel spécifique, etc.).

Afin d’en évaluer les résultats, la charte fait l’objet de plusieurs enquêtes : > Evaluation de la formation par les participants ;> Enquête auprès des magasins pour recueillir leurs avis sur la charte ;> Enquêtes mystères dans les magasins afin de vérifier que les magasins

orientent leurs conseils vers des techniques de jardinage au naturel et utilisent les outils de la charte ;

> Enquête quantitative de l’évolution des ventes des produits phytosa-nitaires et des articles alternatifs.

En 2011, 27 jardins naturels ont ouverts leurs portes pour la 1ère édition de ce weekend où plus de 600 personnes ont pu profiter de conseils de jardiniers naturels avertis.

Entrez dans mon jardin, naturellement !

30 juin1er juillet

2012

trucs et astuces

biodiversité compost

purin

grelinette

paillage

variétés anciennes

désherbage alternatif

VALLÉE DE L’OGNON

Liste des jardins et renseignements :

www.jardiner-naturellement.org / 03 84 31 75 49

Dans le cadre de la charte régionale « Jardiner, naturellement ! »

Les jardins « naturels » de Franche-Comté

ouvrent leurs portes au public !

Particuliers, associations et autres structures vous

attendent pour vous faire découvrir leurs potagers, vergers,

jardins d’ornement et de biodiversité, et partager avec vous

leur passion et leur savoir-faire du jardinage naturel.

L’enquête en client mystère a montré que les magasins avec au moins un vendeur formé dans le cadre de la charte obtiennent de meilleurs résultats sur leur conseil concernant les alternatives et les préco-nisations pour utiliser les pesticides.

Page 12: Dossier de presse 2012 "Jardiner, naturellement !"

Les partenaires

La Charte régionale « Jardiner, naturellement ! » est animée par le CPIE de la Vallée de l’Ognon, avec FNE Franche-Comté à l’initiative du projet, et grâce au soutien technique et financier de l’Agence de l’Eau et de nombreux partenaires de la région.

• Initiateur et porteur de la charte

> France Nature Environnement Franche-Comté

FNE Franche-Comté est une fédération régionale d’associations née en 1975. Association loi 1901 agréée au titre de la protection de la nature, elle est membre de France Nature Environnement, qui représente 3 000 associations françaises. Elle fédère 5 associations régionales et 4 fédérations départementales qui elles-mêmes regroupent 150 associations locales. Elle a pour objectifs de : - prendre, promouvoir et soutenir toute initiative visant à la préservation de la nature et de l’environnement ;- prendre position sur les problèmes environnementaux en participant au débat public ;- coordonner l’action des fédérations départementales et des associations régionales.

> Le CPIE de la Vallée de l’Ognon

La Maison de la Nature de Brussey est une association loi 1901 qui agit depuis plus de 25 ans dans le domaine de la sensibilisation et l’éducation à l’environnement, en Haute-Saône et sur le secteur de Belfort-Montbéliard. Elle a obtenu le label CPIE (Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement) en 1991 et fait partie du réseau national regroupant 80 associations dont l’Union Régionale des 4 CPIE de Franche-Comté.Ses activités s’adressent à tous (enfants, adultes, professionnels, collectivités, etc.) et couvrent un domaine très large : animation, formation, sensibilisation, aménagement/interprétation, édition/publication, gestion et entretien d’espace naturel, accompagnement des territoires, expertise spécifique, etc. Les thèmes d’interventions concernent aussi bien l’environnement naturel que les grands enjeux du développement durable.

• Partenaires techniques et financiers

> L’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée & Corse

L’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée & Corse a pour mission de contribuer à améliorer la gestion de la ressource en eau, à protéger les milieux aquatiques et à lutter contre la pollution, à l’échelle du bassin versant français de la Méditerranée et du bassin de Corse.Pour agir, elle perçoit des redevances payées par les usagers de l’eau (ménages, collectivités, industriels, agriculteurs...). Elles sont fondées sur l’impact des activités humaines sur l’environnement. Elles incitent chacun à la gestion responsable de l’eau et à la protection des milieux aquatiques. Elles sont encadrées par la loi et leur paiement est obligatoire.Le produit des redevances permet à l’Agence de l’eau d’apporter des aides financières aux actions d’intérêt commun aux bassins menées dans le domaine de l’eau par les collectivités locales, les industriels, les agriculteurs, les associations : études, travaux, recherche, animation, assistance technique et toutes actions entreprises pour lutter contre le gaspillage et la pollution, selon le principe « celui qui protège les milieux est aidé ».L’Agence apporte un appui aux acteurs de la gestion de l’eau en développant des outils méthodologiques, en conseillant les maîtres d’ouvrages sur la mise en œuvre de solutions adaptées, en animant des réseaux, en développant une politique de connaissance et demise à disposition des données et en mettant en œuvre des actions de sensibilisation et d’information.

FNE Franche-Comté Maison de l’environnement7 rue Voirin25000 BesançonTél. 03 81 80 92 [email protected]

Maison de la Nature de Brussey CPIE de la Vallée de l’Ognon6 rue du Moulin70150 BrusseyTél. : 03 84 31 75 49www.cpie-brussey.com

L’Agence de l’eau, créée par la loi sur l’eau de 1964, est un établissement public de l’Etat, sous la double tutelledu Ministère de l’écologieet du Ministère du budget.

Agence de l’Eau Rhône- Méditerranée & Corse, Délégation régionale de Besançon Le Cadran 34, rue de la Corvée 25000 Besancon Tél. 03 81 25 23 50 www.eaurmc.fr

VALLÉE DE L’OGNON

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> Le Conseil général du Doubs : Avec le Conseil général : agir dès aujourd’hui pour les générations futuresPar la diversité de sa faune et de sa flore, par l’originalité de son sous-sol karstique, le patrimoine naturel du Doubs est unerichesse à la fois précieuse et fragile. Chacun doit s’attacher à la protéger. C’est pourquoi le Conseil général a placé la préservation des ressources naturelles et de la biodiversité au cœur des priorités de son projet Doubs 2017. En agissant aujourd’hui pour les générations futures, il contribue à l’amélioration durable du cadre de vie des habitants. Les partenaires institutionnels, le réseau associatif, la profession agricole, notamment, sont mobilisés à ses côtés. > Préserver les ressources en eau : le Conseil général accompagne les collectivités locales dans leurs projets de réhabilitationdes réseaux d’assainissement et des stations d’épuration, de restauration des cours d’eau et des zones humides… C’est unpréalable à toute politique environnementale ! > Préserver la biodiversité : pour l’entretien des routes départementales, le Conseil général a adopté le fauchage écologique. Un premier passage est effectué en mai sur environ un mètre de large et 10 cm de haut (en fonction des exigences de sécurité) ;un deuxième passage est réalisé au cours de l’été si la météo le justifie, sinon il n’a lieu qu’à l’automne. En outre, les produits phytosanitaires sont proscrits ! Après avoir réalisé un inventaire complet, le Conseil général a sélectionné une vingtaine des sites remarquables et fragilisés, prioritaires, qui constituent une vitrine de la biodiversité dans le Doubs. Ils bénéficient de sonlabel Espace naturel sensible (ENS). Des écosystèmes variés sont représentés : tourbières, marais, pelouses sèches, pré-bois… Le Conseil général accompagne les maîtres d’ouvrage locaux dans la restauration, la protection et la mise en valeur des ENS. Ni sanctuarisés, ni galvaudés, ces terrains privilégiés d’observation et de sensibilisation à la biodiversité sont ouverts progressivement au public. > Sensibiliser à l’environnement : l'éducation des futurs citoyens au respect de l’environnement n’attend pas ! C’est pourquoi le Conseil général propose aux enseignants une action pédagogique à la fois ludique et instructive : Sur la piste des Espaces naturels sensibles. Les écoliers et les collégiens mènent l’enquête, découvrent, recensent et partagent leurs connaissances. Par ses enjeux-clés en terme d’alimentation en eau, le bassin versant de la Loue est aussi un terrain de sensibilisation et d’information du grand public et des futurs professionnels, dans le cadre d’un partenariat avec l’Établissement public territorial du bassin de la Saône et du Doubs. Infos : 03 81 25 81 25 - 7 avenue de la Gare d’eau - 25031 Besançon Cedex - www.doubs.fr > Le Conseil général de Haute-Saône Le Conseil général de la Haute-Saône, soucieux du devenir des générations futures a mis en place depuis une quinzaine d’années, une politique d’éducation à l’environnement. Pour mener ces actions de sensibilisation à l’environnement, notamment auprès du public scolaire et jeune, le Conseil général s’appuie sur trois partenariats privilégiés et confirmés à savoir :- la Maison de la Nature de Brussey, labellisée CPIE- la Maison de la Nature des Vosges Saônoises, située au Haut-du-Them – Château-Lambert- l’association ADERA située à GourgeonLe partenariat a permis de faire bénéficier environ 25 000 enfants à des sessions de formation et de sensibilisation à l’environnement (200 demies-journées par an) sur des thèmes tels que l’eau et sa préservation, les vergers, le potager, la forêt, les amphibiens, les araignées, les abeilles, la botanique, les oiseaux,…La conception de ces animations et l’achat de matériel sont également financés par le Conseil général de la Haute-Saône.Infos : 03 84 95 70 70 - 23 rue de la Préfecture - 70006 Vesoul - www.cg70.fr

> La Ville de Besançon Dès 1999, la Ville de Besançon a engagé une démarche « zéro pesticide » et la protection biologique de ses parcs et jardins urbains (205 ha). Il n’a nullement été besoin d’introduire coccinelles, syrphes ou chrysopes, car il existait déjà une belle diversité d’organismes auxiliaires, favorisée par les actions de gestion conduites avec prudence depuis plus de vingt ans. Depuis 2002, tout usage de pesticides est proscrit et les méthodes alternatives au désherbage ont été développées : paillages, méthodes mécaniques ou couvert végétal.La création et la gestion des espaces verts intègrent systématiquement la préservation des habitats naturels en conservant les vieux murs, en plantant des espèces adaptées, procurant abris et nourriture à la faune auxiliaire. Les déchets végétaux des parcs sont réutilisés sur les espaces d’origine. L’utilisation de végétaux indigènes est renforcée et un travail est mené sur les strates végétales, jardin par jardin. Une gestion différenciée des pelouses pénètre dans tous les espaces, y compris au cœur historique de la ville le long des fortifications. L’ensemble des jardiniers est formé et impliqué dans la démarche. La mise en place d’un plan de désherbage à l’échelle communale est en cours. Il vise les espaces publics et privés.Infos : Michèle Mouneyrac, Direction des Espaces verts au 03 81 41 53 14 - www.besancon.fr > Le Grand Besançon Depuis 16 ans, le Grand Besançon a engagé un programme de sensibilisation des habitants de son territoire aux pratiques culturales respectueuses de l’environnement, dans le cadre de son concours de fleurissement. Chaque année, les participants peuvent apprendre les gestes et techniques éco-citoyens pour un jardinage sans produit chimique.Le Grand Besançon copilote avec la Ville de Besançon l’opération Familles actives pour le climat. Cette démarche a, entre autres, pour objectif de sensibiliser les familles au compostage des déchets verts (individuel ou collectif) et à la réduction de la toxicité des produits d’entretien ou de jardinage. Infos : www.grandbesancon.fr ou [email protected] - 03 81 65 07 00 > Le Sytevom Dans le cadre de sa politique préventive, le SYTEVOM (syndicat en charge du traitement des déchets sur la Haute-Saône) souhaite stabiliser la production des déchets verts en progression constante dans les déchetteries depuis 10 ans.Pour cela, le SYTEVOM propose un panel de solutions aux habitants pour agir « à la source » : des composteurs à prix préférentiel, des lombricomposteurs ou des composteurs en pied d’immeubles pour les résidents en habitat vertical. Bref, le compostage est désormais bien développé sur tout le territoire du SYTEVOM avec notamment la distribution de 27 000

Page 14: Dossier de presse 2012 "Jardiner, naturellement !"

composteurs équipant plus de 16 000 foyers, 50 lombricomposteurs en fonctionnement et une dizaine de collectifs équipés de composteurs.Mais il faut aller encore plus loin en développant des alternatives aux produits phytosanitaires utilisés dans les jardins pour réduire la toxicité des déchets produits, et en multipliant de nouvelles pratiques pour réduire la quantité des déchets verts produits par chacun d’entre nous (mulching, broyage des déchets verts, espèces végétales à pousses lentes, etc.).La Charte régionale « Jardiner naturellement ! » contribue ainsi pleinement à sensibiliser le grand public à cette thématique.Infos : 03 84 76 93 00 ou www.sytevom.org

> Le Sybert Dans le cadre de son programme local de prévention, le SYBERT s’engage à réduire la quantité et la toxicité des déchets produits sur son territoire. Infos : 03 81 21 15 60 - 4 rue Gabriel Plançon 25043 BESANCON Cedex - www.sybert.fr

> Le Sydom du Jura Le SYDOM du Jura, collectivité en charge du traitement des déchets dans le Jura, est engagé depuis juillet 2009 dans un Programme Local de Prévention (PLP) visant à réduire la production de déchets de 7% en 5 ans. Pour atteindre cet objectif ambitieux, le SYDOM développe et propose de nombreuses actions à destination des usagers, des associations, des collectivités et de tout organisme souhaitant participer à la réduction des déchets.Une des principales actions, nommée Communes 100% Compostage, consiste à aider et à accompagner les communes volontaires à faire évoluer leurs pratiques d’entretien des espaces verts dans un objectif d’éco-exemplarité : réduction de la quantité de déchets verts produits (mulching, prairies fleuries, espèces à pousses lentes…), valorisation locale des déchets produits (broyage et paillage, compostage…) et développement des alternatives aux produits phytosanitaires.Le second volet de ce projet est d’accentuer la sensibilisation des usagers et de leur fournir les outils nécessaires afin qu’ils puissent valoriser l’ensemble de leurs déchets organiques : distribution de composteurs à prix réduit, mise à disposition de broyeurs à végétaux ou broyage par la commune, développement du compostage en pied d’immeuble et du lombricompostage…La sensibilisation du public en général est également au cœur des préoccupations du SYDOM qui s’emploie à diffuser au plus grand nombre les bonnes pratiques de jardinage moins productrices de déchets, plus respectueuses de l’environnement et moins onéreuses pour les usagers.Infos : 03 84 47 44 41 ou www.letri.com

> Préval Infos : 03 81 46 49 66 - Les Petits Planchants, BP 235 - 25303 PONTARLIER Cedex - www.preval.fr

> La Communauté de communes du Sud Territoire Infos : 03 84 56 26 07 - 8, place Raymond Forni, BP 106 - 90 101 DELLE Cedex - www.cc-sud-territoire.fr

> La Ville de Lons-le-Saunier Depuis 2010, la Ville de Lons-le-Saunier s’est engagée dans le cadre de ses actions environnementales pour la protection des ressources en eau potable dans une démarche « zéro pesticides» pour l’entretien de son territoire.En 2010, un état des lieux a été fait avec la réalisation d’un plan de gestion différencié du désherbage de la ville. En 2011, le programme d’actions et des techniques alternatives aux pesticides a été lancé, avec notamment : l’utilisation de zéro désherbant et l’embauche de 3 éco-jardiniers pendant 3 mois en travail d’insertion au service voirie, peu de traitement et plus de travail mécanique dans le service des sports et l’essai au cimetière de réduire les désherbants grâce aux éco-jardiniers et des techniques de fleurissement et de revégétalisation. Les agents techniques ont pu être formés aux techniques alternatives aux pesticides et une communication sur ces nouvelles pratiques a été faite auprès des habitants (campagne d’affichage, semaine des alternatives, participation à différentes manifestations, etc.). En 2012, l’objectif est bien sûr le maintien du cap du zéro-pesticides, tout en cherchant à résoudre les difficultés qui se présentent ; la communication a été renforcée avec la seconde édition de la semaine des alternatives aux pesticides, proposant différentes actions et la participation de nombreux acteurs du développement durable, partisans d’une agriculture alternative : conférences-débats, ateliers, projections de films, visites, démonstrations, animations pédagogiques, repas bio...Infos : Christine Combe, chargée de mission environnement au 03 84 47 88 79.

> Léa Nature / Jardin BIO’ et 1% pour la planèteLe Groupe Léa Nature / Jardin BIO’ est l’un des 100 membres français adhérant au Club 1% Pour la Planète, mouvement mondial regroupant 1 360 entreprises qui versent 1 % de leurs ventes à des associations de protection de l’environnement. Comme pour la charte « Jardiner, naturellement ! », Léa Nature a soutenu ainsi plus de 150 associations avec les marques bio du Groupe, notamment pour soutenir des projets dans les domaines suivants : agriculture biologique, protection des sols et biodiversité cultivée, prévention des impacts de la dégradation de l’environnement sur la santé, protection végétale, jardins partagés, protection des mers et des océans. Infos : 05 46 34 30 00 - Groupe Léa Nature - Avenue Paul Langevin - 17180 Périgny - www.leanature.com

Page 15: Dossier de presse 2012 "Jardiner, naturellement !"

• Les partenaires des actions de la charte

> CommunicationConservatoire d’espaces naturels de Franche-Comté 03 81 53 04 20 - Maison de l’environnement - 7 rue Voirin - 25000 Besançon - Infos : [email protected] - www.cen-franchecomte.org

> AnimationsCPIE du Haut-Jura Infos : 03 84 42 85 96 – 1 Grande rue – 39170 Saint-Lupicin – www.cpie-haut-jura.org CPIE du Haut-Doubs Infos : 03 81 49 82 99 – 8 rue Charles le Téméraire – 25560 La Rivière Drugeon – www.cpiehautdoubs.org CPIE de la Bresse du JuraInfos : 03 84 85 12 75 – Maison de la nature – 39140 Arlay – www.cpie-bresse-jura.org La Maison de la nature des Vosges SaônoisesInfos : 03 84 63 89 41 - Le Belmont – 70440 Haut-du-Them-Château-Lambert – www.mnvs.fr FNE-DoubsInfos : 03 81 61 36 44 - 7, rue Voirin - 25 000 Besançon - www.doubs-nature-environnement.com

> Autres partenaires associés aux actions de la charte Directions régionales de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DRAAF), Pays de Montbéliard Agglomération, Jardiniers de France, Réseau Pass’ Graine, Associations des jardins familiaux, FREDON Franche-Comté, Société d’Horticulture de Franche-Comté, Associations de jardiniers, etc.

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Pourquoi jardiner sans pesticides ?Les pesticides, tous concernés !Désherber son allée ou lutter contre des pucerons n’est pas anodin, les pesticides ce sont des produits chimiques, appelés aussi produits phytosanitaires par les professionnels, conçus pour tuer des êtres vivants. Ils servent principalement à : > éliminer les herbes jugées « indésirables » ; > éliminer certains animaux dits « ravageurs » ou « parasites » (insectes, mulots, limaces...) ; > lutter contre les maladies causées par des champignons. Des actions sont menées concernant les agriculteurs et les collectivités pour réduire l’utilisation de pesticides mais c’est aussi l’affaire de tout jardinier amateur où chacun à son échelle peut réduire voire supprimer l’utilisation de ces produits ! Avec 17 millions de jardiniers, les risques sanitaires et environnementaux n’en sont pas moindres, bien au contraire puisque les particu-liers, sans formation spécifique à ces produits, ont des comportements à risques : surdosage, absence de protection, traitement de surfaces imperméables ou peu perméables (trottoir, cours pavée, bitume, pente de garage…), proximité des populations en milieu urbain, etc. « Prévenir plutôt que guérir », « agir avec la nature plutôt que contre elle », « observer et voir autrement » sont autant d’approches du jardinage naturel à privilégier… Objectif zéro pesticide, c’est possible ! De nombreuses solutions efficaces et simples à mettre en place existent, alors n’attendez plus, jardinez naturellement! !

Pesticides, danger ! • Sur l’eau Les pesticides utilisés par le jardinier empoisonnent l’eau car ils peuvent : > ruisseler jusqu’à un cours d’eau, surtout lorsque le sol est imperméable ; > être entraînés dans le sol par les eaux de pluie jusqu’aux nappes souterraines ; > s’évaporer dans l’atmosphère (air, eau de pluie, brouillard). La Franche-Comté souffre d’une contamination de ses eaux par les pesticides, notamment par les herbicides. En moyenne, pas moins de 38 molécules actives différentes ont été recen¬sées sur les 10 stations d’observation des rivières en Franche-Comté. • Sur la biodiversité La plupart des pesticides ne sont pas sélectifs : en traitant un seul « problème », d’autres espèces sont tuées, directement ou indirectement. Ainsi les « amis du jardinier » sont très sensibles à ces produits. C’est le cas des prédateurs de ravageurs (coccinelle, mésange, hérisson, etc.) ou encore des pollinisateurs (abeille, bour¬don, etc.). De même, les pesticides sont toxiques pour les êtres vivants du sol : vers de terre, cham-pignons, bactéries, acariens, etc. Un cercle vicieux s’installe… Au fil des ans et dans l’espoir d’obtenir un meilleur résultat, le jardinier est amené à traiter plus souvent avec également la tentation de surdoser. Au final, le sol se meurt, les plantes les plus résistantes s’installent et les ravageurs, sans aucun prédateur naturel, pullulent. C’est tout le jardin qui est fragilisé ! • Sur la santé Les pesticides peuvent également intoxiquer l’homme : > par dose forte (pendant l’utilisation ou par ingestion) : brûlure, irritation, allergie, mal de tête, vertige, tremblement, vomissement, mal de ventre… > par dose faible et répétée : absorption par l’air, l’eau et les aliments consommés.

Utilisation rime avec précautions d’usage…Avant toute utilisation de pesticides, quelques règles sont à observer : > respecter la bonne dose indiquée sur l’étiquette, même si elle paraît minime ; > ne pas traiter à proximité de l’eau (rivière, ruisseau, caniveau, mare, fossé, puits, regard d’eau, bouche d’égout, etc.) ; > ne pas désherber chimiquement les zones imperméables (bitume, dallage, béton). Cette pratique pollue fortement et rapidement l’eau. Eviter également au maximum les autres sur-faces (gravier, sable, etc.) ; > ne pas traiter avant une pluie ou par temps venteux ; > porter des protections pendant l’utilisation (gants, lunettes, masque, bottes).

> Attention, poison ! Le glyphosate est un désherbant total très utilisé par les jardiniers amateurs. C’est aussi une des substances dangereuses que l’on retrouve le plus dans les eaux franc-comtoises.

> Respecter la loi…Peu connue du grand public, l’arrêté du 12 septembre 2006 fixe pourtant une interdiction de traiter à moins de 5 mètres des cours d’eau et plans d’eau figurant sur les cartes IGN 1/25000e (en cas de non respect, jusqu’à 75 000 € d’amende et 2 ans de prison)

> Une étude de l’Université du Minnesota * évalue à moins de 1% la part des pesticides qui entre en contact avec l’organisme ciblé et donc à 99% les substances qui se dispersent… dans notre environnement. * Source : Pimentel, University of Minnesota, 1996

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Un problème de santé publique… D e nombreuses études démontrent que les pesticides auraient des effets à plus ou moins long terme sur notre santé. En s’accumulant progressivement dans notre organisme, les pesticides augmenteraient les risques de certains cancers, maladies neurologiques et troubles de la reproduction.

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Jardiner naturellement, ça marche !Que changer pour avoir un jardin naturel ? Quel matériel et quels produits naturels utiliser à la place des pesticides ? Pour chaque question ou problème rencontré au jardin, il existe une solution naturelle efficace et facile à mettre en place, comme par exemple :

Choisir des plantes adaptées> Le choix des variétés au jardin est vaste et toute plantation demande réflexion au préalable ! Il est important de bien lire les indications sur les sachets de graines avant d’acheter et de pré-férer des variétés tolérantes aux maladies et adaptées au climat local (demander conseil en magasin).

> En fonction de l’utilisation souhaitée et de l’organisation de son jardin, penser à l’empla-cement des plantations qui doivent être adaptées à la nature du sol, à l’exposition, l’humi-dité, etc. Les espèces locales s’adaptent bien plus facilement et nécessitent souvent moins d’entretien.> Des plantes utiles pour la biodiversité… Les arbres, arbustes, haies et plantes du potager ou du jardin d’ornement peuvent attirer de nombreux insectes utiles au jardinier. De plus, l’aspect sauvage et fleuri apporte une nouvelle esthétique au jardin.> Par affinités au potager... Certaines plantes ont des interactions bénéfiques, d’autres limitent des maladies ou repoussent des ravageurs comme le poireau qui protège par son odeur la carotte de la mouche et inversement, celle-ci le protège du ver du poireau. > La rotation des cultures limite le développement de certaines maladies et ravageurs spécifiques d’une famille de plantes. Le sol ne s’épuisera pas en alternant l’emplacement des familles de légumes qui ont des besoins différents : légumes feuilles, légumes racines, légumes fruits et graines, légumineuses.

voir fiches 6, 8 et 9

Ne pas laisser le sol nuLorsque la terre est nue, elle est soumise aux effets du climat (sècheresse, intempéries) et devient un terrain idéal pour les plantes indésirables. Couvrir le sol en toute saison est donc un geste primordial au jardin.

Comment recouvrir son sol ? Au potager, il est possible de planter des engrais verts par exemple lorsque celui-ci n’est plus cultivé (entre deux cultures, après la récolte ou juste avant l’hiver). En bordure de haies, au pied des arbres, rosiers et arbustes ou sur un talus, la plantation de plantes couvre-sol permettra notamment d’empêcher d’autres plantes indésirables de s’installer, de faciliter l’entretien du jardin tout en protégeant la terre et en attirant les animaux utiles grâce aux fleurs et feuillage persistant.Avec le paillage, il n’y a que des avantages !Qu’ils soient faits maison ou achetés tout prêt sont indispensables au jardin (tontes de pelouse, feuilles mortes, broyats, paillettes, écorces…). Ils sont faciles à mettre en place et permettent notamment : d’éviter l’installation des herbes indésirables et donc l’utilisation de désherbants chimiques, de maintenir le sol à bonne température, de protéger la terre, de limiter l’évaporation de l’eau et de favoriser la vie du sol.

voir fiches 3, 6 et 8

Après la taille des arbres, arbustes et haies, broyer les branches et utiliser ce broyat comme paillis est un réflexe simple à adopter pour recycler ses déchets verts !

Avant de semer ou planter, le travail de la terre est une des clés du jardinage ! Pour cela, pas de bons jardinier sans bon outils (biogriffe, grelinette, fourche à bêcher, sarcloir, binette...)

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Entretenir et nourrir sa terreLa terre est bien plus qu’un support de culture, c’est un milieu vivant qui conditionne l’alimentation des plantes et leur assure une bonne résistance aux maladies et ravageurs. Sous terre, il

existe de très nombreux êtres vivants dans le sol (vers de terre, insectes, champignons, bactéries, etc.) ! Cette vie permet notamment de décomposer la matière organique en minéraux et en humus, d’aérer le sol ou d’en améliorer la structure. L’objectif est d’obtenir un sol souple et aéré qui retient l’eau et les éléments nutritifs pour les laisser à disposition des plantes ; elles auront ainsi besoin de moins d’engrais. Le jardinier sera aussi moins fatigué grâce à cette bonne terre simple à travailler ! Les herbes indésirables seront plus faciles à arracher par exemple.Comment améliorer sa terre ? En apportant du compost qu’il est possible de fabriquer soi-même grâce aux déchets biodégradables du jardin ou de cuisine. On trouve également des amendements tout prêt en magasin et des engrais (poudre de corne torréfiée, poudres de roches, préparations à base de plantes, engrais verts, etc.), à utiliser modérément pour certains et avec précaution.

voir fiche 2

Inviter la biodiversité dans son jardinEn diversifiant les espaces et les plantes sauvages, la faune est plus variée et protège naturellement le jardin : fleurs, gîtes à insectes, haies et prairies fleuries, points d’eau, murets, etc.

Les assistants du jardinierToute espèce qui s’attaque aux cultures (le ravageur) a des ennemis naturels (les prédateurs) qui limiteront sa prolifération. Ces animaux jouent un rôle primordial au jardin, ce sont des auxiliaires : coccinelle, syrphe, chrysope, perce-oreille, guêpe solitaire, carabe, chauve-souris, hérisson, passereaux… Cette auto-régulation des ravageurs par les animaux du jardin permet ainsi d’éviter toute utilisation de traitements, chimiques et naturels. Lorsque des pesticides, non sélectifs pour la plupart, sont utilisés au jardin, ils tuent directement ou indirectement les animaux utiles et rompent cet équilibre essentiel.En apprenant à reconnaître ses alliés et en patientant un peu après une invasion, vous pour-rez voir par exemple des larves de coccinelles se délecter des pucerons de vos rosiers.Comment accueillir la biodiversité ? Pour favoriser la présence des auxiliaires, vous devez leur offrir le gîte et le couvert : plantes à fleurs variées, tas de feuilles, de branches, piles de bois, pierrier, mare, etc. Vous pouvez aussi installer des nichoirs et de nombreux gîtes ou abris (perce-oreilles, coccinelles, abeilles solitaires, hérissons, chauves-souris…), disponibles en magasin ou à fabriquer soi-même.

voir fiche 5

Cultiver une autre esthétique ! En acceptant les plantes qui poussent spontanément dans la pelouse, de belles plantes sauvages s’inviteront dans votre jardin et pourront prendre la place d’herbes indésirables.

Des «mauvaises herbes» pas si gênantesJardiner au naturel, c’est aussi adopter un regard différent sur les « mauvaises » herbes car toutes les plantes ne sont pas indésirables ! Beaucoup sont utiles à la biodiversité, pour les pollinisateurs notamment, à l’entretien naturel du jardin (ingrédient essentiel des prépara-tions à base de plantes) et à l’homme, par leurs vertus culinaires et médicinales. Diversifier son jardin en installant des massifs de fleurs, des plantes couvre-sol, des haies, arbres, prairies fleuries, apportent couleur et (bio)diversité !Désherber naturellementLes désherbants sont surtout utilisés pour tenter d’éradiquer toute herbe qui oserait pousser au milieu de son allée. Cette pratique est aussi la plus dangereuse pour les eaux car l’appli-cation de produits sur ces surfaces, dites imperméables, induit un gros risque de pollution, par ruissellement ou par infiltration des eaux de pluie. Et si vous souhaitez vous débarrasser des herbes indésirables, il est possible d’adopter quelques recettes simples et naturelles : désherbeur thermique et eau bouillante (pour provoquer un choc thermique), couteau à désherber, paillis, sarcloir, binette, bâche poreuse type géotextile, etc.

voir fiches 7 et 8

En dix jours, une larve de coccinelle peut manger jusqu’à 600 pucerons !

coccinelle et larve

de syrphe dévorant

des pucerons.

Ne vous laissez pas envahir par les herbes !N’attendez pas que les « mauvaises herbes » s’installent ou, pire, montent en graine : désherbez quand elles sont encore petites pour éviter le développement des racines et rhizomes.De nouveaux outils sont disponibles en magasin pour vous faciliter le désherbage comme la pince à désherber pour extirper de grosses racines (exemple du pissenlit) ou le couteau grattoir pour enlever petites herbes entre les dalles de votre allée et gratter la mousse.

Les 30 premiers centimètres du sol abritent 80% de la biomasse du globe : insectes, acariens, myriapodes, vers, bactéries, champignons… Ainsi pour chaque hectare, on compte entre 500kg et 5 tonnes de vers dans le sol !

Une plante puise 28 éléments dans le sol alors que les engrais chimiques en apportent principalement trois : azote, potassium, phosphore. Préférer le compost et autres amendements naturels !

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Economiser l’eau !La ressource en eau n’est pas inépuisable, sans parler de pénurie, des restrictions ont déjà été mises en place dans différentes communes franc-comtoises ces dernières années. L’eau est pourtant vitale au jardi-nier et à ses plantations, alors comment ne pas la gaspiller ? Récupérer et valoriser l’eau de pluie, adopter de bonnes pratiques d’arrosage, bien choisir ses plantes et leurs emplacements ou encore travailler le sol sont autant de solutions pour économiser l’eau tout en ayant des plantes en bonne santé !

Quelques réflexes à adopter :- Arroser uniquement lorsque cela est nécessaire pour vos plantes, le matin ou le soir de préférence, en privilégiant un long arrosage hebdomadaire à un bref arrosage quotidien en fonction du sol. - Arroser au pied des plantes plutôt que par aspersion sur le feuillage, avec une eau tempérée comme l’eau de pluie.

voir fiche 10

Remédier naturellement à certaines maladies ou ravageursPrendre l’habitude d’anticiper !La prévention est la clé de la bonne santé des plantes du jardin. Il est possible de renforcer leurs résistances naturelles grâce à des remèdes préventifs à base de végétaux. De nombreuses plantes peuvent être préparées puis pulvérisées, comme l’infusion, la

décoction, la macération ou l’extrait fermenté (souvent appelé à tort purin). Par exemple, l’extrait fermenté d’ortie, excellent fertilisant, favorise la croissance des feuilles et racines, ainsi que la vie du sol ; il peut également être utilisé en préventif contre certaines maladies. Comment faire face à une maladie ou à des ravageurs ?Si des taches apparaissent sur les feuilles ou si celles-ci sont mangées, il sera alors temps de passer à la lutte active. Il faut enlever les parasites ou couper les parties atteintes et traiter avec des produits naturels, seulement si cela s’avère indispensable ! Contre les limaces par exemple, il est possible d’utiliser : des cendres autour des plantes, des pièges à limace (avec ou sans bière), des épluchures de pommes de terre sous un abri, des feuilles d’ortie fraîches, un paillis de fougère aigle, des granulés à base de phosphate de fer (Ferramol)… Contre les maladies, la plupart dues à des champignons, une observation régulière des plantes permettra une détection précoce et donc l’application rapide d’un fongicide naturel (à base de cuivre, soufre, plantes, lait de vache, etc.).

voir fiche 4

Les produits naturels sont à employer avec mesure et précaution car certains d’entre eux ont un impact défavorable sur la biodiversité ou le sol (exemple des pyrèthres).

Au jardin, on ne jette rien !

Tontes de pelouse, tailles de haies, d’arbustes et d‘arbres, feuilles mortes, fanes de végétaux, fleurs fanées… Ces déchets du jardin sont autant de ressources à utiliser sans modération, comme paillage au pied des plantes, pour créer une allée, au compost, en mulching sur la pelouse, ou pour construire un jardin en lasagne !

Bien préparer sa pelouse, ses parterres de fleurs et de vivaces ou son potager, c’est gagner du temps dans l’entretien de son jardin. Un paillage mis en place dès que le sol s’est réchauffé évite la repousse des herbes. Recycler les déchets du jardin est aussi une astuce pour éviter des aller-retours inutiles à la déchetterie.

Le jardin est auto-suffisant : il produit ses propres ressources pour se nourrir et se défendre.

Pour en savoir plus : Le petit manuel des ressources au jardin(réalisé par l’Ascomade, en partenariat avec l’Ademe, le Conseil général du Doubs et du Jura et les syndicats de traitements des déchets - www.ascomade.org)

Plus de 60 % de notre consommation d’eau ne justifie pas l’utilisation d’une eau potable. L’eau de pluie, une ressource précieuse au jardin, gratuite, non calcaire, apprécié des plantes et idéale pour la fabrication de vos purins !

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CONTACT PRESSE :

Emilie Leboucher

[email protected]

03 84 31 75 49 / 06 82 92 00 68

www.jardiner-naturellement.org

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