Bien entendu, les animaux de cette série de diaporamas ne sont pas exclusifs à l Asie. Simplement,...
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Transcript of Bien entendu, les animaux de cette série de diaporamas ne sont pas exclusifs à l Asie. Simplement,...
Bien entendu, lesanimaux de cette série de diaporamas
ne sont pas exclusifs à l ’Asie. Simplement, on peutles y rencontrer.
Mais, et notamment ceux de ce premier diaporama, on peutles retrouver dans toutes les zones arctiques ou froides
du globe...
Le renard polaire vit dansles régions arctiques d ’Europe, d ’Asie et
d ’Amérique. Plus petit que le renard commun, ilmesure environ un mètre, queue comprise, et pèse 5 à 6 kgs.
Son épaisse fourrure est gris-bleu en été et blanche en hiver. Seulson caractère très prolifique lui a permis de survivre à la chasse activedont il est victime à cause de sa fourrure très recherchée. En juin, les
femelles mettent au monde une douzaine de petits qu’elles élèvent avec amour.L ’été, il mange des oiseaux et de petits mammifères comme les campagnols et
les lemmings; en hiver, il mange les restes de repas des ours blancs, les cadavres de rennes morts d ’épuisement et les lagopèdes. Il semble qu ’ils se
déplacent en bandes et se comportent comme les oiseaux migrateurs, quand ildevient trop difficile de se procurer de la nourriture dans un territoire délimité.
Cet animal rusé se faufile parfois à l ’intérieur des maisons pour voler,nullement effrayé par la présence de l ’homme pourtant son plus mortel
ennemi. Certains renards gardent toute l ’année leur fourrurebleutée. Ces renards bleus ou isatis constituent une variété du
renard polaire. Pour leur fourrure très prisée, ils fontl ’objet d ’un élevage intensif, localisé
particulièrement en Alaska.
Le lemming variable, comme tous les lemmings,
voit sa population varier de façon cyclique sur une période de 4 ans.
Le lemming à une longévité de un an. La femelle peut mettre bas 1 à 3 fois par an avec une gestation
de trois semaines.
Chaque portée compte 2 à 7 petits pesant 4 à 5 g. Ils quittent le nid
dès l'âge de 3 semaines.
Il a notamment comme prédateur la chouette harfang qui se nourrit
de 4000 lemmings par saison ! Mais comme on vient de le
voir, le renard polaire ne les dédaigne pas non plus !
Les populations desrégions arctiques d’Asie et d’Europe
doivent beaucoup à cedocile ruminant apparenté aux cerfs, le renne,
habitant-type de ces régions froides et désolées. Lerenne, 1m 70 sans la queue, 150kgs) procure en effet de la viande,d ’excellentes peaux, de la viande, et même de la laine. De plus, les
spécimens domestiques, grâce à leur grande résistance et leur frugaliténaturelle sont capables de tirer des traîneaux et de traîner de lourdes charges
sur de longs parcours, moyennant une nourriture peu abondante.En Sibérie, Norvège, Finlande, des troupeaux très nombreux vivent à l’état semi-sauvage, se déplaçant des hauts pâturages d ’été vers la plaine à l ’approche dela mauvaise saison, se nourrissant de plantes aromatiques alpines et de lichens.Ce cervidé, qui n ’a pas l ’élégance des véritables cerfs, présente, chez les deux
sexes, des grands bois souvent asymétriques, très ramifiés;Ses pattes sont munies de sabots très larges à la base, lui assurant une
grande surface d’appui ce qui s ’avère très utile pour la marchesur ces sols souvent couverts de neige ou de boue.
Au Canada, on rencontre une sous-espèce de renne, lecaribou, qui présente les mêmes caractéristiques
physiques et les mêmes mœurs queson parent d ’Eurasie.
En entendant parlerd ’antilopes, on se représente souvent
des animaux élégants et racés, à la silhouetteharmonieuse. Ce n ’est guère le cas de l ’antilope saïga des
steppes de l ’Asie centrale.L’antilope saïga est plutôt laide à cause de son corps aux proportionsbizarres (80 cm au garrot, 1m30 de long, queue comprise, 50 kgs) et desa courte trompe terminée par deux grandes narines au-delà de la lèvre
supérieure.Ce disgracieux animal vit en troupeaux, dans des lieux complètement désolés, se nourrissant de la maigre pâture qu’il peut trouver et buvant dans des flaques
d ’eau saumâtre pour satisfaire son besoin de sel.Craintive, sans défense, la saïga n’a d ’autre ressource en face du danger que la
fuite ; étant donné sa grande résistance physique, elle parvient à découragerses poursuivants les plus acharnés, les loups.
Les troupeaux dirigés par de vieux mâles se déplacent entrele nord et le sud, selon les saisons.
Les belles cornes annelées caractérisent le mâleet ne se retrouvent pas chez la
femelle.
Il existe dansle monde deux espèces de chameaux
présentant de nombreux points communs et dontle croisement peut donner de bons résultats : le chameau
proprement dit, ou chameau de Bactriane, typiquement asiatique,et le dromadaire africain. Le chameau possède 2 bosses (le dromadairen ’en a qu’une) et son poil est plus épais en certains endroits du corps.
Le chameau proprement dit (2m de haut, 3 m de long sans la queue, 550kgs)est capable de supporter le climat froid des steppes de l ’Asie centrale où il
vit et où il est couramment utilisé comme bête de somme.Gourmand de sel, le chameau se nourrit d ’herbes sèches et salées, et boit
dans les flaques d ’eau saumâtre.Ses bosses constituent une réserve de graisse. Comme le dromadaire,
il possède un estomac à trois poches, alors que les autresruminants ont un estomac à quatre poches.
Dans la panse se trouvent des cavités appelées cellulesaquifères, où l ’eau est emmagasinée.
A la fin dusiècle dernier, un officier russe
signala le premier la présence d ’un chevalsauvage dans les steppes de l ’Asie centrale, sur les
pentes du mont Altaï en Mongolie. De nos jours, c’est le seulcheval véritablement sauvage. Les autres chevaux vivant en liberté
dans le monde sont en effet des animaux domestiques retournés à l ’étatsauvage. Pas très beau, assez petit (2m50 de long, 250 kgs) il ressemble
plus à un mulet qu ’à un pur-sang ! Il vit en petits troupeaux que dirige un mâle, et il est très difficile à apprivoiser. Il descend directement des chevaux qui
peuplaient en grand nombre l ’Asie comme le démontrent certaines peinturesrupestres datant de la préhistoire;
Aujourd ’hui en voie d ’extinction, cette espèce animale est en outredéfavorisée par des conditions de vie difficiles;
Mais des lois très strictes protègent maintenant les chevaux sauvagesen Russie, ou l ’Académie des Sciences a créé une réserve
spéciale pour protéger l ’espèce.
Félins souples etélancés, les léopards (ou panthères,
puisqu’il s’agit du même animal) sont parmi lesanimaux les plus agiles, les plus rapides et les plus rusés.
La panthère des neiges, espèce très rare, possède une épaissefourrure blanchâtre tachée de gris foncé, qui la préserve des grandsfroids. Elle vit dans les montagnes du centre de l ’Asie, entre 2 000 et
6 000 mètres d ’altitude, au milieu de paysages rocheux.Ce fauve mesure 2 m 20 de long, queue comprise, et pèse 35 kgs. Pour
satisfaire son vorace appétit, il passe la plus grande partie de son temps àchercher des proies, plutôt rares étant donné le milieu où il vit !
Patiente et rusée quand elle est à l affût, la panthère s ’abat telle lafoudre sur ses victimes qui lui échappent rarement ; Les petits- deux ou trois par portée - apprennent vite l ’art de la chasse
en suivant leur mère.La fourrure de la panthère des neiges compte parmi les
plus recherchées pour sa beauté. Hélas pour cebel animal !!!
Découvert au siècledernier seulement, le panda géant
vit dans les régions montagneuses de la Chineet du haut plateau tibétain. Il se nourrit essentiellement
des pousses q ’il trouve dans les forêts de bambous, maisc ’est un animal carnivore qui mange aussi de petits mammifères.
Le panda géant mesure entre 1m20 et 1m50, et pèse environ 100 kgs.Gracieux et sympathique, il est devenu le symbole de la nature perturbéepar l ’homme : le Fonds Mondial pour la protection de la Nature l ’a choisi
comme symbole. Très rares, ils sont convoités par les jardins zoologiques dumonde entier.
Leur exportation étant maintenant interdite, on ne peut les admirer que dansquelques grandes villes, notamment Londres, Chicago, Moscou, Paris.
On sait encore peu de choses sur leur manière de vivre. Au printemps, lesfemelles donnent le jour à un ou deux petits qu ’elles élèvent avec beaucoup
de dévouement, leur enseignant tout ce qui peut être utile à leur survie.Bien qu ’il lui ressemble comme un frère, le panda n ’est pas un ours.
Contrairement à ce dernier, il possède une démarche semi-plantigrade. Il ne faut pas le confondre avec le petit panda
ou panda roux, de très petite taille, qui vit dansles forêts himalayennes.
Dans lesmontagnes de l ’Asie centrale, surtout
sur les hauts plateaux tibétains, vit un bovinde grande taille (2m de hauteur au garrot, 700kgs) :
le yack. Son long pelage soyeux est noir, tacheté de blanc surle museau. Très peu exigeant, ce bœuf sauvage réussit à subsistersur ces terres de haute altitude où la rigueur des températures et la
rareté du fourrage ne permettent de vivre qu’à un petit nombre d ’espèces.Ennemis pendant la période des amours, au mois de septembre, les mâles sont
très unis le reste du temps, surtout lorsqu’il faut protéger femelles et petitscontre les tempêtes de neige: ils forment une barrière circulaire avec leurs corps.Ce gros ruminant, facile à domestiquer, constitue l ’une des rares ressources des
populations locales en leur fournissant du lait et de la viande. Comme tous les ruminants, le yack ne mastique pas immédiatement l’herbe qu’il
broute lorsqu’il est dans les prés : il l ’avale directement et l ’emmagasinedans sa panse ou rumen. La mastication a lieu quand l’animal se repose.
L ’herbe passe alors du rumen au bonnet ou réseau où se formentdes bouchées qui reviennent dans la bouche pour être ruminées,
c ’est-à-dire mastiquées avec des mouvements latérauxde la mandibule. La nourriture est enfin envoyée
dans l’omasum puis dans l ’abdomenou se fait la digestion
proprement dite.
Le markhor est une chèvre sauvage de grande taille (1 m 15 de hauteur
au garrot, 1 m 50 de long, 100 kgs) Cet animal habite les régions montagneuses de l’Afghanistan, du Béloutchistan etdu Cachemire. Les cornes du mâle sont spiralées de manière
très caractéristiques. Elles peuvent atteindre 90 cm de long ! Leuraspect a peut-être inspiré aux populations locales la légende selon laquelle
le markhor (mot signifiant « mangeur de serpents) dévore les reptiles.
Les markhors vivent en troupeaux, dirigés par un mâle ; souvent, ilsquittent les roches escarpées pour descendre dans la vallée à
la recherche des pâturages : là, ces ruminants trouventde l ’herbe à brouter.
Le harfang desneiges est un grand rapace diurne qui
habite toutes les régions arctiques du mondeSon cycle de vie est étroitement dépendant de
l ’abondance des lemmings, qui sont un des principauxéléments de son alimentation. Pendant les années où la
nourriture est abondante, le harfang des neiges se reproduit. Parcontre, dans les années de jeûne, il n ’y a pas de ponte,et les oiseaux
émigrent vers le sud. Ce cycle se produit tous les 4 ou 5 ans.Ce superbe et majestueux hibou dépourvu d’aigrettes possède un plumage
très caractéristique, blanc plus ou moins marqué de rayures et de pointsbruns, qui le rend facile à distinguer des autres oiseaux. Les femelles sont plus
foncées que les mâles, et les jeunes encore davantage. Chez les 2 sexes, leplumage blanchit avec l’âge, le mâle pouvant devenir d ’un blanc immaculé.
Comme tous les hiboux, il possède une grosse tête arrondie, un visageaplati avec de grands yeux situés dans des disques appelés faciaux,
un court bec fortement crochu et des doigts armés de griffes pointues et crochues. Ses yeux jaunes sont très grands, disposés
vers l ’avant et fixes, ce qui explique que leharfang doit tourner la tête si fréquemment.
Texte et illustrations tirés en grande partie d ’un livredes éditions des Deux coqs d ’Or « Animaux d ’Asie »
Musique : Asie - Nature Voice
Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la [email protected]://jackydubearn.over-blog.com/Site : http://www.jackydubearn.fr/