Betteravier - CBB · 2015. 8. 13. · n° 496 – 46 ième année Sauvons notre sucre européen* à...
Transcript of Betteravier - CBB · 2015. 8. 13. · n° 496 – 46 ième année Sauvons notre sucre européen* à...
-
BetteravierLeo r g a n e m e n s u e L d e L a c o n f é d é r a t i o n d e s B e t t e r a v i e r s B e L g e s
asbl CBB – Bd. Anspach 111 Bte 10 – 1000 Bruxelles
T. 02 513 68 98 – F. 02 512 19 88 – P 806265
éditorial par Valerie Vercammen, Secrétaire général de la CBB
Goodwood : Gagnant IRBAB 2012• Financier : 104,3 % • Richesse : 103,0 %
Rambler : Gagnant dans la pratique jusqu‘à 17 tonnes de sucre/ha
Betaseed. simply diFFeRent.
2 Fois GaGnant en 2012goodwood & RambleR :
distribué par Clovis Matton.
Faire prendre conscience aux déci-deurs des conséquences néfastes d’une suppression prématurée du régime sucre actuel
Alors que le trilogue entre le Parlement Européen, le Conseil Européen et la Com-mission devrait être entamé début 2013, la filière betteraves-sucre poursuit ses efforts pour convaincre les indécis des avantages de notre régime sucre actuel et surtout des risques qu’entraînerait sa suppression en 2015 tant pour les consommateurs, les utilisateurs industriels de sucre que pour l’avenir de la filière betterave-sucre euro-péenne même.
Les mesures de gestion du marché: des outils précieux pour stabiliser le marché mais attention aux erreurs !
Les avantages majeurs de l’actuel régime sucre sont les instruments de gestion du marché qui, à condition d’être utilisés de façon correcte et proactive, permettent d’assurer la stabilité du marché. La Com-mission Européenne dispose d’outils effi-caces pour réagir de manière proactive contre le risque d’excédent ou de déficit en sucre, mais dans un marché aussi volatil que celui du sucre, elle doit agir avec pru-dence et précaution, car une seule mesure
de marché non appropriée peut déstabili-ser tout le marché. Au comité de gestion du 29 novembre der-nier, la Commission proposait 4 nouvelles mesures de marché pour la campagne 2012/13 :1. La suspension des droits additionnels
aux importations de certains produits ;2. L’ouverture de 4 tranches d’adjudica-
tions pour des importations de sucre à droits réduits ;
3. L’ouverture d’une deuxième tranche d’exportations de sucre hors-quota de 700.000 t ;
4. Le reclassement de sucre hors-quota en sucre quota.
Nous avons fait part aux autorités respon-sables que nous sommes favorables à la mise en œuvre de la 3ième mesure de marché : l’ouverture de la seconde tranche d’exportations. Avec la 1ère tranche de 650.000 t de sucre, l’Union Européenne aura après l’application de cette nou-velle tranche atteint son plafond maximal d’exportations autorisé par l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) de 1,35 M de tonnes de sucre. Avant de décider de l’application de la 4ième mesure de mar-ché, le reclassement, nous demandons à la Commission d’attendre les nouvelles prévisions de production pour voir si le
bilan justifie une telle mesure de marché. Les mesures 3) et 4) permettront à nos fabricants d’écouler une partie de leur production de sucre hors-quota. Il faut toutefois préciser que les conditions finan-cières ne sont pas optimales : le prix sur le marché mondial a chuté en-dessous du prix de référence et oscille autour des 395
€ par tonne et s’il y a un reclassement, la Commission appliquera de toute façon un prélèvement qui risque d’être assez élevé et qui met en question la rentabilité d’une telle opération.Les 2 premières mesures, quant à elles, ne sont aucunement justifiées par le bilan actuel. C’est surtout la première mesure de marché qui est totalement inacceptable
d a n s c e n u m é r o
p.2 : Participation betteravière : Paiement des dividendes
p.4 : La campagne à rt
p.6-10 : irBaB : Les variétés en 2012 – conseils pour 2013
p.12 : Bioéthanol : nouvelle proposition de la commission
p.12 : comité-Hainaut iscaL
déc
emB
re 2012
n° 496 – 46 ième année
Sauvons notre sucre européen*
à nos yeux. Sa mise en œuvre risque d’«inonder» le marché européen avec du sucre en provenance de nos plus grands concurrents et elle déstabilisera complè-tement notre marché de sucre européen. Nous comprenons le souhait de la Com-mission de faire baisser le prix du sucre européen, mais nous devons attirer son attention sur le fait que cette mesure est dangereuse et met en péril tous les efforts d’amélioration de compétitivité de notre filière. Faites passer le message : « sau-vons notre sucre européen » !
*Un clin d’œil à la campagne « Save our sugar » de Tate & Lyle
-
Le Betteravier2 — 12/2012
P a r t i c i P a t i o n B e t t e r a v i è r e à i s c a L e t à r t
Paiement des dividendes 2012
stagnation de la production mondiale en 2012
dans le dernier Betteravier, nous avi-ons annoncé que le paiement des dividendes normalement versés fin septembre serait retardé. nous étions en effet dans l’attente d’un arrêté royal, prévu fin novembre, qui devait préciser le nouveau régime de taxa-tion des dividendes et intérêts décidé par le gouvernement à partir de 2012.
Suppression de la « taxe des riches » à partir de 2013
L’arrêté royal encore à paraître devait notamment préciser les conditions de la nouvelle taxe de 4% sur les hauts reve-nus (revenus en intérêts et dividendes supérieurs à 20.020,00 € par an et par personne), la fameuse « taxe des riches » prévue à partir de 2012. Cette taxe a en effet fait couler beaucoup d’encre, no-tamment en raison de sa complexité : possibilité de choix entre une retenue des 4% à la source ou pas, obligation de déclarer les revenus en intérêts et dividendes à l’administration fiscale, etc. Au lieu de l’arrêté royal attendu, fin no-vembre, le gouvernement Di Rupo a fait machine arrière : la cotisation supplémen-taire de 4% pour les hauts revenus mise en place il y a 11 mois a été supprimée…Finalement, le taux de précompte mobi-lier passera de 21% à 25% pour tout le monde. Autre décision, le précompte de 25% sera à nouveau libératoire ce qui signifie que les revenus en dividendes et intérêts ne devront plus être déclarés. Mais attention, ces mesures ne s’appli-queront qu’à partir de 2013.
Pour 2012 : un système complexe et encore imprécis
Pour l’année 2012 subsiste un système fort
complexe dont tous les tenants et aboutis-sants doivent encore être publiés. La taxe supplémentaire de 4% sur les revenus mobiliers supérieurs à 20.020,00 € sera tout de même exigée. Et les contribuables (les personnes physiques, pas les socié-tés) devront déclarer dans leur déclara-tion d’impôts la totalité des dividendes et intérêts perçus en 2012 (sauf exceptions autorisées) de façon à permettre à l’admi-nistration fiscale de calculer qui est oui ou non redevable de cette taxe de 4 %.Le tableau 1 résume les grandes lignes du régime de taxation des revenus de la participation de 2011 à 2013 compte tenu des renseignements actuellement communiqués et sous réserve de modifi-cation éventuelle de la loi. Les dernières décisions budgétaires du gouvernement devant encore être officiellement concré-tisées par des textes légaux.
Quel impact auront les dernières déci-sions budgétaires du gouvernement Di Rupo pour le paiement des dividendes et intérêts de la participation bettera-vière ? A ce stade et à moins d’un mois de cette fin année 2012, la confusion règne encore. Nous attendons la paru-tion des mesures transitoires afin de pouvoir effectuer les paiements dans le respect de la législation. Un article y sera consacré dans le prochain Bette-ravier qui paraîtra fin décembre.
Quel taux de précompte sera retenu sur les dividendes et intérêts 2012 de la participation betteravière?
Pour l’année 2012, le taux de précompte mobilier est de 21 %. En plus de cela, pour les personnes physiques (pas les socié-tés) dont le total des revenus mobiliers de 2012 excède 20.020,00 €, une cotisa-tion supplémentaire de 4% est due sur la quantité des revenus au-dessus du seuil de 20.020,00 € par contribuable. Lorsque la cotisation supplémentaire de 4% est retenue à la source, ce qui signi-
fie que lors du paiement, 25 % (21 % de précompte + 4% de taxe) sont prélevés et versés au fisc, ces revenus déjà taxés sont exonérés d’impôts et ne doivent donc plus être déclarés. Si la taxe de 4% n’est pas retenue à la source, pour permettre à l’administration fiscale de calculer qui est oui ou non rede-vable de cette taxe, chaque contribuable (personne physique) devra déclarer la totalité des revenus mobiliers (dividendes et intérêts) perçus en 2012 sur lesquels la taxe de 4% n’aura pas été perçue, sauf exceptions autorisées. Cette déclaration ne devra être faite qu’une seule fois et ce, pour l’année 2012, dans la déclaration d’impôts à remplir en 2013 (sur base des revenus de 2012), Sous réserve de modification des me-sures budgétaires décidées par le gou-vernement Di Rupo à la fin du mois de novembre 2012, il a été décidé que, par défaut, seul le précompte mobilier de 21 % serait retenu sur les paiements de décembre 2012 pour tous les coopé-rateurs. La retenue de la taxe supplé-mentaire de 4% à la source ne sera pas effectuée.Néanmoins, si certains coopérateurs sou-haitent que Sopabe ou Sopabe-T effectue
selon l’iso, la production mondiale d’éthanol ne progresserait que de 0,6% en 2012, après une baisse de 1% en 2011.
Ce recul de la production de bioéthanol, le premier depuis plus de 10 ans, était principalement lié à un effondrement de la production d’éthanol au Brésil. En 2012, la consommation mondiale d’étha-nol augmenterait de 4,5% pour atteindre
une retenue de 25 % (21% + 4 %) sur les revenus de la participation betteravière afin de ne pas devoir déclarer les divi-dendes et intérêts de la participation sur leur déclaration fiscale et de conserver l’anonymat, ils doivent communiquer leur choix pour une retenue de 25 % par écrit AVANT LE 20 DECEMBRE PROCHAIN par courrier ou par mail.
Taxation des revenus de la parti-cipation à 21 ou à 25 % ?
Par défaut, c’est la taxation à 21 % qui sera appliquée. La taxation à 25 % est possible mais doit être deman-dée AVANT LE 20 DECEMBRE 2012.L’option pour la retenue de 25 % sur les revenus de la participation bette-ravière doit être communiquée par écrit à l’adresse suivante : Société de participation betteravière, Bou-levard Anspach, 111 bte à B-1000 BRUXELLES en n’oubliant pas de mentionner le nom, l’adresse et le numéro de matricule. Cette demande peut également être adressée par mail à l’adresse sui-vante : [email protected]
Production mondiale de bio-éthanol
86,3 Mm3. Les Etats-Unis demeurent le premier consommateur mondial avec une demande de 50,5 Mm3.
Etats-Unis : diminution de la production
Aux Etats-Unis, premier producteur mon-dial de bioéthanol, la production devrait diminuer de 1,5% l’an prochain. Le mar-ché intérieur est saturé. La capacité de production est proche du plafond prévu pour l’éthanol de maïs et les possibilités d’exportations sont plus limitées. Suite à la sécheresse qui a sévi cette année aux Etats-Unis, l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a appelé les Etats-Unis à réduire l’utilisation de l’éthanol produit à partir du maïs comme carburant pour tenter de cal-mer la hausse des prix.
Brésil : perte de rentabilité de la filière éthanol
En 2009, les ventes d’éthanol au Brésil représentaient plus de la moitié du marché de l’essence. Aujourd’hui, elles ne repré-sentent plus que 35%. Depuis 2009, les ventes d’éthanol ont chuté suite à l’aug-mentation des prix du sucre sur le marché mondial qui met en concurrence sucre et éthanol. La production d’éthanol est
aussi moins compétitive qu’avant. Tandis que le prix de l’essence est resté stable, les coûts de production de l’éthanol n’ont cessé d’augmenter suite à l’augmentation des salaires, des intrants, etc.Le gouvernement brésilien étudie un en-semble de mesures pour tenter d’augmen-ter la production de bioéthanol. A partir de l’an prochain, le gouvernement brésilien devrait relever le taux d’incorporation obli-gatoire de l’éthanol à l’essence de 20 à 25%. Il prévoit également que les Etats-Unis importeront environ 1 Mm3 de plus que cette année. Ces deux facteurs conju-gués devraient augmenter la consomma-tion d’éthanol de 1,9 Mm3 en 2013, ce qui correspondrait à quelque 3,25 Mt de sucre. Le Brésil est le deuxième produc-teur mondial d’éthanol. Les champs de canne à sucre consacrés à la production d’éthanol y représentent 1,5% des terres arables et est produit dans près de 450 usines.
UE: augmentation de la production de 6,2 %
L’an dernier, la consommation euro-péenne du bioéthanol a augmenté de 6,2%, tirée notamment par l’arrivée du carburant E10 (90% essence/10% bioé-
thanol) dans les stations en France et en Allemagne. La production a augmenté de 3% à 4,39 milliards de litres. Malgré une production en baisse de 4% à 1 milliard de litres, la France est restée premier pro-ducteur d’Europe, devant l’Allemagne et l’Espagne. Les principales entreprises du secteur sont l’espagnol Abengoa devant le français Tereos, l’allemand CropEnergies puis le français Cristanol.
2011 2012 2013
Personnes Physiques résidant en Belgique
Taux de précompte = 15 %
Exonération de précompte pour la première tranche de 180,00 € de divi-dendes par action-naire
Taux de précompte = 21 %
Exonération de précompte pour la première tranche de 180,00 € de dividendes par actionnaire
Taxe supplémentaire de 4 % pour revenus mobiliers supérieurs à 20.020,00 € par contribuable ➔ Obligation de mentionner la par-tie des dividendes excédant 180,00 € et la totalité des intérêts dans la déclaration fiscale 2013
Taux de précompte = 25 %
Exonération de précompte pour la première tranche de 180,00 € de dividendes par actionnaire
Sociétés et résidents étrangers
Taux de précompte = 15 %
Taux de précompte = 21 % Taux de précompte = 25 %
Tableau 1 : Evolution de la fiscalité relative au paiement des intérêts et dividendes de la participation betteravière
En 2011, la consommation européenne du bioéthanol a augmenté de 6,2%, suite notamment à l’arrivée du carburant E10 (90% d’essence/10% de bioéthanol) dans les stations essence françaises et alle-mandes.
-
Le Betteravier 12/2012 — 3
www.kwsbenelux.com
La championne du revenu financier!
RHIZOMANIERESISTENT
TimoThea KWS●Financier numéro 1 (105%*)●Type équilibré - richesse● Parfaite combinaison: financier-richesse-racine●Excellente population
º
* Résultats IRBAB 2011–2012
-
Le Betteravier4 — 12/2012
www.betteravierswallons.be
f é d é r t
Nouveaux plannings de livraisons
Petit retour sur les faits : le 14 octobre, l’explosion d’un tuyau contenant la vapeur à 400°C et 35 bar à la sucrerie de Wanze a affecté le fonctionnement de différents éléments de l’usine (évaporation, chaudière et turboalternateur). Après un arrêt total de près de 5 jours, l’usine a redémarré avec des hauts et des bas plusieurs jours durant, accumu-lant au total 12 jours de retard. En plus de la concertation avec le Comité d’usine de Long-champs, une réunion d’urgence entre la RT et le Comité de Coordination de Hesbaye a alors eu lieu pour prendre les mesures nécessaires concernant les livraisons de betteraves et de pulpes. Suite aux discussions, il a été décidé que :• Tous les planteurs planifiés
o entre le 12 et le 21 octobre et qui ont été chargés plus de sept jours après la date prévue, ainsi que
o tous les planteurs planifiés les 22/10 et 23/10 dont les betteraves ont été livrées 7 jours après la date de planning et qui avaient signalé avant le 20/10 que leurs betteraves étaient arrachées (selon les modalités décrites dans les consignes campagne : 081/510215 ou [email protected])
seront indemnisés à hauteur de 0,6 €/t de bette-raves livrées durant cette période.
• Par ailleurs, un nouveau planning de chargement sera envoyé à tous les planteurs n’ayant pas terminé leurs li-vraisons. Il sera conçu de manière à ce que les deux usines de la RT terminent la campagne en même temps avec un décalage de 7 jours par rapport au planning ini-tial. La clientèle de Longchamps devrait donc diminuer son «retard » de 12 jours à 7 jours, alors que celle de Tirlemont sera progressivement retardée jusqu’à 7 jours.
• Enfin, si les conditions de livraisons et de qualité venaient à se dégrader en janvier, la RT fera preuve d’indulgence vis-à-vis des planteurs.
Pour les livraisons de pulpes, l’ordre de priorité suivant a été suivi afin de servir les commandes le mieux possible : (1) enfourragement direct, (2) clôture de silos entamés et silos avec couverture végétale et (3) les autres commandes. Ces dernières ont été replanifiées à partir du 19 novembre. Vu la situation, l’usine de Tirlemont a apporté son soutien à celle de Longchamps. Outre un glissement de betteraves de 6 500 t/semaine vers Tirlemont, Longchamps a aussi béné-ficié de pulpes de Tirlemont pour satisfaire certaines com-mandes. Sans oublier le décalage progressif du planning, afin que les deux usines finissent la campagne ensemble.Enfin, le retard de chargement s’accumulant à la mi-no-vembre, la RT a décidé de vendre des betteraves à ISCAL,
Une campagne plus longue que prévuLa campagne à la rt sera plus longue que prévu pour deux raisons. Les prévisions de rendement ont été revues à la hausse (à l’heure d’écrire ces lignes 72 t/ha à 18°s, soit 13 t de sucre par ha) mais surtout, une panne importante à l’usine de Wanze a engendré un retard de livraisons de 12 jours à Longchamps, soit 7 jours pour l’ensemble de la rt. si les deux usines continuent à tour-ner au-delà de la capacité prévue – 17 000 t/j à Longchamps et 12 000 t/j à tirlemont – comme ça a été le cas fin novembre, la campagne devrait prendre fin le 16 janvier 2013.
dont l’approvisionnement était alors menacé par de mau-vaises conditions d’arrachage. Cet accord « gagnant-ga-gnant » entre les deux groupes sucriers et en concertation avec les betteraviers a donc permis de travailler plus rapide-ment 10 000 t de betteraves « RT » (secteur grue Moulard-RT) à Fontenoy, évitant à cette dernière de ralentir son allure.
Tare et richesse
Fin novembre, la richesse moyenne de toutes les livraisons pour la RT s’élevait à 18,12°S, alors que la tare totale était de 15,5%. Plus en détail, la tare terre moyenne s’élève à 5,5% pour les betteraves déterrées contre 10,5% pour les betteraves non déterrées, soit des valeurs assez proches des taux pivots, qui sont de 6% et 10,5% respectivement. Finissons avec le collet : 7,64% de moyenne sur le net…
Bâchez pour mieux conserver !
Réceptionner des betteraves en janvier est synonyme de risque plus élevé de détérioration de la qualité, pour les betteraviers comme pour les sucriers. Il est donc essentiel de veiller à la bonne conservation de vos tas de betteraves, en appliquant une couverture Toptex efficace. Le Toptex permet non seulement de diminuer la tare terre, mais aussi d’améliorer la conservation des betteraves dans la durée. Pour être efficace lors du déterrage, le Toptex doit être posé sur les betteraves au moins 10 jours avant la reprise du tas (plus d’infos sur www.betteravierswallons.be). Pour rappel, les accords interprofessionnels prévoient un bâchage généralisé avec du Toptex pour toutes les bette-raves arrachées à partir du 15 novembre et livrées à par-tir du 1er décembre, moyennant une indemnité de 1,1 €/t. En cas de gel, des bâches plastiques seront mises gratuitement à disposition des planteurs ayant déclaré au préalable la couverture avec du Toptex. Un courrier a d’ailleurs été envoyé dans ce sens par la RT à tous les plan-teurs concernés.Attention, afin d’éviter le chargement de betteraves de mauvaise qualité dans les cas suivants : • après un avis de bâchage si les betteraves restent sans
protection,• après un avis de surbâchage si un tas bâché avec du
Toptex n’est pas surbâché, deux astreintes sont d’appli-cation, selon le choix du planteur :
• soit les betteraves sont chargées à la date planifiée moy-ennant une pénalité de 5 €/t nette,
• soit le chargement des betteraves est reporté en fin de campagne sans prime tardive, si elles sont encore sai-nes, loyales et marchandes.
Le n°1 du sucre français, tereos, a repris la sucrerie de Ludus en roumanie. cette sucrerie s’approvisionne auprès de 500 planteurs cultivant près de 5.000 ha de betteraves et produit 34.000 t de sucre par an.
Tereos espère à partir de cette base en Europe de l’Est, développer son réseau de clients industriels. L’Europe de l’Est est en effet l’une des grandes zones d’Europe encore fortement importatrice de sucre où la consommation de sucre pourrait encore croître sensiblement au cours des prochaines années. Le groupe coopératif Tereos travaillera en parte-nariat avec les agriculteurs roumains à la mise en œuvre de pratiques bettera-vières les plus performantes. L’opération reste soumise à l’approbation des autori-tés de la concurrence compétentes.
Le quota sucre roumain s’élève à 104.668 tonnes. Il est produit par 4 sucreries.
Prix, surprix et paiement
Le surprix définitif de la campagne 2011/12 est maintenant connu. Il s’élèvera à 13,03 €/t pour les betteraves en quota, 11,34 €/t pour les betteraves ayant été valorisées par le premier reclassement et 2,07 €/t pour celles valorisées par le second reclassement. Un acompte de 8 €/t avait été payé au 31/03/2012 pour les deux premières catégories. Le solde sera payé au 22/12/2012.Les payements de la campagne 2011-12 étant clôturés, il a été calculé qu’en moyenne (hors valeur pulpe et primes diverses), une tonne de betterave a été valorisée à 39,62 €, quota et hors quota confondus.Outre les semences, les différentes rubriques concernées par le payement du 22/12 de cette année sont reprises dans le tableau ci-contre.
RT – Paiement du 22/12/2012
En quota €/t* Hors quota €/t*
Acompte sur livrai-sons avant 14/12
11,83
Solde surprix 2011/12
5,06Solde du surprix 2011/12 reclas-sement 1 Surprix 2011/12 reclassement 2
3,34
2,07
* à 16°S. Ce tableau est un résumé simplifié, ne prenant pas en compte toutes les situations particulières.
RT - Primes tardives en quota
Date €/t nette Date €/t nette Date €/t nette
9-déc 0,0807
10-déc 0,1612 24-déc 1,2891 7-janv 2,4178
11-déc 0,2417 25-déc 1,3698 8-janv 2,4985
12-déc 0,3223 26-déc 1,4503 9-janv 2,5791
13-déc 0,4029 27-déc 1,5309 10-janv 2,6598
14-déc 0,4835 28-déc 1,6115 11-janv 2,7405
15-déc 0,564 29-déc 1,692 12-janv 2,8212
16-déc 0,6446 30-déc 1,7726 13-janv 2,9019
17-déc 0,7252 31-déc 1,8533 14-janv 2,9826
18-déc 0,8059 1-janv 1,9339 15-janv 3,0633
19-déc 0,8864 2-janv 2,0146 16-janv 3,14400
20-déc 0,9669 3-janv 2,0952 17-janv 3,22470
21-déc 1,0476 4-janv 2,1759 18-janv 3,30540
22-déc 1,1282 5-janv 2,2565 19-janv 3,38610
23-déc 1,2086 6-janv 2,3372 20-janv 3,46680
Benoît Haag, Secrétaire Fédé RT
tereos s’implante en RoumanieEn 2011, Tereos a réalisé un chiffre d’af-faires de 4,4 Mrds €. Il figure parmi les lea-ders mondiaux dans 3 secteurs d’activité : les sucres (n°4 mondial, n°1 en France et en République tchèque, n°3 au Brésil), l’alcool et l’éthanol (n°1 en Europe, n°3 au Brésil) et l’amidon (n°3 en Europe).
Le secteur sucrier en Roumanie
En 2010, il y avait 1.285 planteurs de betteraves en Roumanie. La production était de 860.00 tonnes de betteraves sur une surface 21.500 ha, soit un rende-ment moyen de 40 tonnes de betteraves à l’hectare. La superficie moyenne par planteur est de 16,7 ha de betteraves.Le quota de la Roumanie s’élève à 104.688 tonnes de sucre et se répartit entre 4 sucreries : • la sucrerie de Ludus, avec un quota
de 33.391 t de sucre et une capacité de transformation de 4.000 t de bet-
teraves/jour. Elle a été acquise par le groupe sucrier français Tereos.
• la sucrerie d’Oradea, avec un quota de 28.651 t de sucre et une capacité de transformation de 3.500 t de betteraves/jour, est une filiale du groupe sucrier allemand Pfeifer&Langen.
• la sucrerie de Roman, avec un quota de 24.240 t de sucre et une capa-cité d’écrasement de 4.000 t de betteraves/jour.
• la sucrerie de Bod, avec un quota de 18.406 t de sucre et une capacité d’écrasement de 2.500 t de betteraves /jour
La campagne betteravière dure en moyenne 60 jours
et commence le 1er octobreSources : www.tereos.com, CIBE
A ne pas rater actuellement sur notre (votre) site web :• Mise à jour hebdomadaire des résultats de la cam-
pagne,• Toutes les informations pratiques sur l’usage du
Toptex, dans la rubrique « Dossiers et publications / aides à la diversification
-
Le Betteravier 12/2012 — 5
Une campagne moyenne qui se termine …
P L a n t e u r s d e c H i c o r é e s d ’ o r e y e
La campagne 2012 ne restera sans doute pas dans les mémoires. même si tous les espoirs avaient pu être émis dès les semis (réalisés relativement tôt), la suite a été loin d’être enthousiasmante pour les planteurs d’oreye. en plus d’être constamment les bons derniers en ce qui concerne les conditions d’achat de leur production (par rapport à leurs collègues belges de Warcoing ainsi que par rapport aux planteurs hollandais), les conditions culturales de 2012 ne furent pas des meil-leures.
Pour rappel, le froid qui suivit les semis, le retard dans la végétation, les problèmes de mauvaise levée d’un lot de Orchies, le dé-veloppement spectaculaire du phénomène de montaison, avaient donné plus que des soucis à de nombreux planteurs.Quant à la récolte elle-même, d’autres élé-ments s’ajoutèrent à ce tableau morose : la mise en route de seulement deux chantiers de chargement, dont l’un se comportait d’une « avaleuse de tas », la réception 24 heures sur 24, la question du traitement en réception des racines montées, les condi-tions climatiques de récolte qui ne furent pas optimales …Le chantier de chargement avec l’avaleuse de tas connut une série de soucis et fut contesté durement en plusieurs occasions parce qu’une quantité parfois importante de marchandise était retrouvée sous le niveau d’avancement de la machine. Que ce soit suite à de mauvaises modalités de travail ou à une mauvaise conception de la ma-chine, cela est inacceptable et devra être corrigé. L’usine est au courant du problème et cherche à le résoudre. Les planteurs
concernés auront entretemps été contac-tés par l’usine. Si ce n’est pas le cas et que vous estimez avoir subi un préjudice, veuil-lez contacter le service agronomique.Selon les responsables, le travail de l’usine fut conforme aux objectifs, la fin de cam-pagne est prévue avant le 20 décembre.Au niveau de la réception, les craintes qui avaient pu être émises concernant le trai-tement des racines montées purent être relativisées. Des modalités de travail lors du contrôle de la qualité des chargements furent mises en application. Fin novembre la moyenne générale de la quantité de chicorées montées rejetées était de l’ordre de 0,5 % (pour tous les chargements confondus). Le contrôle des livraisons fut particulièrement attentif sur ce point, les marchandises rejetées étant systématique-ment conservées durant quelques jours aux fins de contrôle et d’analyses sup-plémentaires éventuelles. Ce point n’est cependant pas clôturé : une discussion est prévue fin de campagne afin d’analyser tous les chiffres. Des corrections devraient intervenir. L’Organisation des Planteurs
n’acceptant pas que soient écartées des racines dont il n’est pas démontré qu’elles ne sont pas «saines et marchandes ». Un des autres points qui reste égale-ment encore à discuter avec l’entreprise concerne la mauvaise levée d’un lot de la variété Orchies.A la fin novembre, les tares moyennes se composaient comme suit : tare totale 13.5 %, livraisons déterrées : 12.63 %, livraisons non déterrées : 18.70 %.La fin d’année est l’occasion de faire un bi-lan et si possible encore d’étudier les plans d’assolement en fonction des conditions de contrats pour l’année suivante. Pour rappel et à ce jour (sauf développement nouveau), les conditions de contrats chicorées à Oreye pour 2013 se présenteront comme suit : le prix de base est de 53 EUR par tonne, auquel s’ajoutent la prime d’Efficacité logis-tique de 3 EUR par tonne (sous conditions) ainsi qu’une prime « conjoncturelle » de 3,5 EUR par tonne. On atteint ainsi un prix total
de 59,5 EUR par tonne si on satisfait aux conditions de la Prime d’Efficacité logistique. Il faut cependant en déduire les frais de transport. D’après Orafti, ceux-ci augmente-raient de 6,6 % en 2013.Pour le contrôle de vos livraisons : pour rappel, l’organisation du contrôle avait été adaptée à la réception 24 heures sur 24. Le contrôle est effectué principalement entre 6 et 18 h mais aussi en partie au cours des heures de nuit, à des périodes totalement aléatoires.Pour toute question ou tout problème ren-contré vous pouvez contacter votre syndi-cat, à son bureau à l’usine (019/679 006) en tenant compte qu’une présence constante n’est pas assurée (en cas de non réponse, ne pas hésiter à reprendre contact plus tard).
Communiqué de l’Organisation Profes-sionnelle des Producteurs de Chicorées
d’Oreye (OPPCO).
Les chicorées montées ont été un des problèmes de la culture en 2012.
Cruiser Force SB garantit une protection large et de longue durée de vos betteraves depuis le semis. Depuis des années Cruiser Force SB assure une protection effi cace des semences de betteraves contre les insectes, et ce par tous les temps. Vos betteraves peuvent ainsi exprimer leur meilleur potentiel de rendement.
Cruiser® Force SB, le traitement de semences qui protège vos betteraves de manière optimale
Syngenta Crop Protection NV, Lange Ambachtstraat 16A, B-9860 Oosterzele.Tel. 09 210 1760, Fax 09 231 3013. www.syngenta.be
CRUISER® SB-contenant 600 g/l de thiamethoxame. Agréation n° 9763/B. FORCE® CS-contenant 200 g/l de téfl uthrine. Agréation n° 7744/B. CRUISER&FORCE : combinaison d’insecticides pour le traitement des semences de betteraves, apportant 60 g de thiamethoxame (venant de CRUISER®) + 6 g de téfl uthrine (venant de FORCE®) par unité de semences. Utilisez les produits phytopharmaceutiques avec précaution. Avant toute utilisation, lisez l’étiquette et les informations concernant le produit. ®/TM Registered Trademark of a Syngenta Group Company.
TM
-
Le Betteravier6 — 12/2012
? ? ?
Le Betteravier
Techniques culturales betteravières
P V B C - P R O G R A M M E V U L G A R I S AT I O N B E T T E R A V E C H I C O R É E , D A N S L E C A D R E D E S C E N T R E S P I L OT E SRubrique rédigée et présentée sous la responsabilité de l’IRBAB, J.-Fr. Misonne, Directeur de l’IRBAB, avec le soutien financier du Ministère de la Région Wallonne
I N S T I T U T R O Y A L B E L G E P O U R L ’ A M É L I O R A T I O N D E L A B E T T E R A V E A S B LMolenstraat 45, B-3300 Tienen (Tirlemont) – F. +32 16 820468 – [email protected] – www.irbab-kbivb.be
10/2009 — 7
L’utilisation des bâches TOPTEX®Le produit et son historique
La bâche TOPTEX® est un produit fabriqué par la Royal Ten Cate, société spécialisée dans différents produits dont les géotextiles. Cette société compte trois sites de pro-duction et a son siège à Almelo aux Pays-Bas. Les bâches TOPTEX® sont fabriquées dans le site de production de Ten Cate Geosynthetics en Autriche.
Photo 1. Bâche TOPTEX® xée sur le tas de betteraves à l’aide de sacs remplis de betteraves et reliés par des liens
La bâche est une toile blanche en bres de polypropylène, non tressées. Elle est donc perforée d’une multitude de petits trous de la taille d’une aiguille. Ces trous permettent une circulation de l’air entre les betteraves tout en limitant l’introduction de l’eau de pluie dans le tas.
L’objectif de la bâche est triple :- réduire la tare terre,- protéger les betteraves du gel et de la pluie,- réduire la perte en sucre en cours de conservation.
Le TOPTEX® est importé en Belgique par la société PYPE sprl. Il est utilisé en Europe depuis 1990 et a été introduit en Belgique en 2000. Jusqu’à présent, le produit a été utilisé à faible échelle (0,2% de la surface betteravière sur base annuelle). Au cours de ces années, l’IRBAB a effectué quelques essais ponctuels en vue d’analyser l’im-pact de ce type de bâche sur la réduction de la tare terre et l’aptitude à protéger les betteraves contre le gel.Le nouveau régime sucre, les nouveaux barèmes concernant la tare terre, les ferme-tures d’usines et l’allongement des campagnes ont suscité un regain d’intérêt pour ce type de produit.Des accords interprofessionnels ont été conclus, dont certains éléments sont repris ci-dessous. Pour les termes précis de l’accord, se référer auprès de la CBB.Pour la RAFFINERIE TIRLEMONTOISELe taux pivot de référence pour la tare terre est de 6 % pour les betteraves déterrées. Un malus de 10€ à la tonne de tare terre est appliqué pour une tare supérieure à ce niveau et un bonus équivalent pour une tare inférieure.Pour les betteraves déterrées, le planteur reçoit 1€/tonne de betteraves nette s’il achè-te des bâches TOPTEX® et couvre les betteraves qui sont ou seront mises en tas à partir du 15 novembre et à livrer après le 1e décembre. Les années suivantes le plan-
teur reçoit 0,50€/tonne de betteraves.Pour les betteraves non-déterrées 2009 reste une année transitoire avec la possibilité d’utiliser soit le TOPTEX® avec l’indemnité, soit le plastique noir (distribué gratuite-ment comme auparavant) mais sans indemnité de bâchage.Si la Raf nerie Tirlemontoise devait émettre un avertissement gel pour les betteraves à livrer avant le 1e décembre, les betteraves couvertes avec le TOPTEX® béné cie-ront également des indemnités mentionnées plus haut.Pour ISCAL SUGARLe taux pivot de référence pour la tare terre est de 5,5 % pour les betteraves déter-rées. Un malus de 10€ à la tonne de tare terre est appliqué pour une tare supérieure à ce niveau. Pour les betteraves livrées avant le 15 novembre et bâchées avec du TOPTEX® (sur base volontaire) le planteur reçoit 0.80€/tonne de betteraves. Pour des livraisons après le 15 novembre et bâchées avec du TOPTEX® (sur base volontaire) le planteur reçoit 1.10€/tonne de betteraves. Pour des betteraves bâchées (bâchage obligatoire avec du plastique ou du Toptex) après un avertissement de risque de gel par la sucrerie, le planteur reçoit 1,10€/tonne de betteraves Les indemnités de bâchage proposées actuellement par les sucreries sont destinées à couvrir les frais de bâchages mécanisés (voir plus loin).
Dimensions et couverture des tas
Les bâches commercialisées en Belgique ont une longueur de 16m et une largeur de 9,80m et coûtent 120€. Elles permettent la couverture d’approximativement 80t de betteraves. Elles sont prévues pour des bâchages manuels. Elles sont bien adaptées pour des tas repris par des déterreurs qui ont des tables d’avalage de 8m. Dans ce cas, les 16m sont placés dans le sens de la longueur. Pour les tas (non-déterrés) qui ont une base plus large, les 16m doivent être placés dans le sens de la largeur. Si la bâche dépasse la base du tas, replier le surplus sur la base du tas. Ceci renforcera la protection à la base du tas.
Figure 1 . Positionnement des bâches TOPTEX® sur des tas confectionnés pour des déterreurs à table d’avalage ou à trémie d’attente ou pour des chargements directs à la grue.
A la jointure entre deux bâches, il faut les superposer sur une largeur de 10 à 15cm. Il est conseillé de tenir compte de la direction des vents dominants pour que les rac-cords entre bâches restent bien collés aux betteraves. On peut éventuellement relier les bâches entre elles en utilisant des liens (type colson).
OKT_09_FR.indd 7 26/09/09 8:41:32
techniques culturalesbetteravières
P v B c – P r o g r a m m e v u L g a r i s at i o n B e t t e r a v e c H i c o r é e , d a n s L e c a d r e d e s c e n t r e s P i L ot e sRubrique rédigée et présentée sous la responsabilité de l’IRBAB, J.-P. Vandergeten, Directeur de l’IRBAB, avec le soutien du Service public de Wallonie
i n s t i t u t r o y a L B e L g e P o u r L’ a m é L i o r a t i o n d e L a B e t t e r a v e a s B LMolenstraat 45, B-3300 Tienen (Tirlemont) – F. +32 16 820468 – [email protected] – www.irbab-kbivb.be
Au 15 mars, tout pensait à croire que l’année 2012 aurait pu démarrer comme 2011, mais les espoirs ont rapidement fait place au pessimisme du climat d’avril et mai. Les levées ont souvent été lentes et irrégulières, parfois aussi (pas toujours constaté) avec des pertes de plantules dû à une combinaison froid-gel-herbicide-profondeur-vigueur…..
En 2012, les variétés rhizomanie ont été étudiées sur un nombre réduit de sites dont Graux, Saint-Germain, Braffe et Heestert. Les variétés « nématodes » ont été étudiées à Lens St-Rémy, Acosse, Gingelom, Saint-Germain, Graux, Luttre, Braffe et Brielen, la moitié infestés par le nématode dans la couche 0-60 cm. Les arrachages ont démarré le 17 septembre et se sont terminés vers le 15 novembre. Tant dans la pratique que dans les essais, des richesses voisines de 18-19°Z étaient mesurés tout au long de la campagne. La tare terre variait de moins de 3 tonnes/ha à plus de 9 tonnes dans les sites plus argileux et dans des conditions humides.
Printemps froid Suite aux froideurs du mois d’avril (avec deux nuits de gel nocturne vers le 17 avril), une forte coloration pigmentée rouge est apparue sur certaines génétiques en particulier (KassiaKws, LouellaKws). Dans la majorité des cas, le phénomène disparaissait avec le pic de chaleur de début mai, mais certaines plantules n’y ont pas survécu. Pour l’ensemble des variétés, le développement était ralenti.
Beaucoup de feuilles Avec le mois d’avril glacial et les conditions non moins chaudes en mai, la minéralisation de l’azote organique a été retardée. Les pics de prélèvement se sont déplacés vers l’été. Une production excessive de feuilles, au détriment de la racine, a été mesurée par les sucreries au mois d’août, phénomène encore plus important en région limoneuse. La croissance des racines s’est poursuivie pendant l’automne, vraisemblablement pas toujours équivalent pour toutes les génétiques.
Plus de montées Comme on pouvait s’y attendre, le nombre de montées a été plus important, tant dans les semis de la mi-mars que début avril. C’est particulièrement dans les variétés rhizomanie-rhizoctone qu’on dénombre un taux de montaison élevé (parfois plus de 1000 montées / ha). Certaines variétés rhizomanie et rhizomanie-nématodes ont également plus de montées, mais heureusement ceci reste occasionnel.
Maladies foliaires Pour gérer les maladies foliaires dans les essais, le traitement fongicide est réalisé en fonction de leur apparition dans les sites. Afin de favoriser la résistance variétale, le traitement est retardé d’une semaine. En 2012, les avertissements ont été déclenchés début août, les traitements réalisés vers le 8 août ou plus tard.
La ramulariose s’étant développée déjà au mois d’août, les variétés ont pu être cotées pour leur résistance. Les variétés EleonoraKws, SabrinaKws, RosalindaKws, Goodwood et ClaudettaKws ont montré une meilleure résistance. Par contre, les variétés TimotheaKws et Rubens se sont montrées fort sensibles à la cercosporiose.
Tare terre Les conditions d’arrachage ont été faciles en septembre, mais dès le début du mois d’octobre, le nombre de jours permettant d’arracher dans de conditions optimales était compté. La tare terre était alors plus élevée (jusque plus de 10%) et malheureusement aussi plus variable dans ces conditions. La caractéristique variétale a néanmoins pu être déterminée dans plusieurs essais. Rappelons que le potentiel financier publié inclus la pénalité tare terre à 10€/tonne.
Conservation Des essais parallèles de conservation reprenant les principales variétés commercialisées et recommandées ont été menés (et le sont encore aujourd’hui). Ils seront commentés dans des éditions ultérieures.
Les variétés en 2012 et résultats moyens sur 3 ans Conseils pour 2013
A. Wauters IRBAB asbl - KBIVB vzw
Julietta
Baloo
Perruche
Baiji*
Charly
LouellaKws*KassiaKws
Rentamax*
Sanemax*Cleanmax*
Lassie*
BengalVienna*
Gandhi
17.2
17.6
18.0
18.4
18.8
19.2
19.6
70 75 80 85 90
Richesse
tonnes racines/ha
Résultats des variétés nématodes : racines et richesseMoyennes de 7 sites en 2012
Coyote
Ardamax
EleonoraKws
SabrinaKwsRosalindaKws
BennoRubens
BernadettaKws
Pasteur
Rambler
Husky
Cherokee
Magellan
Candimax
TimotheaKws
Goodwood
Mercator
SY Demeter*
SY Muse*
ClaudettaKws*
Watson*
Tyler*
Prodige*
18.0
18.2
18.4
18.6
18.8
19.0
19.2
19.4
80 85 90 95 100
Richesse
tonnes racines / ha
Résultats des variétés rhizomanie : racines et richesseMoyennes de 4 sites en 2012
-
Le Betteravier 12/2012 — 7
levée
mon
tées racines
net
tare
terre
teneur en
sucre
sucre
blan
cfin
ancier
net
oïdium
cerco‐
spora
ramu‐
laria
rouille
levée
recouvre‐
ment
racines
net
tare terre
tare
totale
teneur en
sucre
sucre
blan
cfin
ancier
net
%/ha
t/ha
t/ha
%t/ha
**
sol
**
**
**
9424
846.7
18.9
14.8
96Ch
erokee
3.1
4.6
3.3
6.5
101
6.7
95118
105
102.3
9797.2
Cherokee
900
894.7
18.6
15.2
99Ru
bens
4.8
2.9
3.3
4.4
986.6
9787
92100.7
9898.4
Rube
ns94
090
6.2
18.4
15.3
99Magellan
3.3
4.5
4.3
6.5
101
6.4
100
115
9999.6
9999.1
Magellan
93145
945.0
18.3
15.9
103
SabrinaKws
7.5
4.6
7.8
7.1
100
5.6
102
98106
99.0
101
100.9
SabrinaKws
9248
905.2
19.1
15.9
104
BernadettaKw
s6.1
4.1
4.5
5.6
985.9
9597
100
105.0
100
101.1
BernadettaKw
s94
4889
6.0
18.5
15.3
99Be
nno
3.8
4.5
3.5
6.8
101
6.4
99107
98100.1
9999.2
Benn
o94
2486
6.2
18.6
14.9
97Co
yote
3.8
4.2
4.0
6.3
101
6.8
98110
100
100.3
9998.4
Coyote
9348
955.2
18.2
15.9
103
Rosalin
daKw
s7.6
4.7
8.0
7.8
101
5.6
105
9599
97.8
102
101.9
Rosalin
daKw
s93
2492
5.4
18.6
15.8
103
Eleo
noraKw
s7.5
4.0
7.3
6.2
995.8
100
96107
100.8
101
101.5
Eleo
noraKw
s92
090
5.4
18.4
15.3
99Hu
sky
3.7
4.2
2.5
5.8
100
7.7
103
103
9298.5
101
101.1
Husky
9373
886.4
18.8
15.2
99Rambler
7.4
4.8
5.8
6.5
100
5.8
97107
105
102.4
9999.5
Rambler
9548
856.2
18.5
14.6
94Ardamax
3.3
4.3
3.5
6.8
101
6.3
98111
100
99.9
9897.7
Ardamax
930
885.3
18.3
15.0
97Pasteu
r3.9
4.2
2.8
6.4
101
7.4
102
102
9398.9
101
100.4
Pasteu
rpp
ds1
83
0.5
11.1
9424
925.4
18.2
15.5
100
Mercator
4.2
5.1
4.0
5.6
101
6.9
104
100
9197.0
101
100.0
Mercator
9173
914.6
19.0
16.0
104
Good
woo
d4.9
6.3
7.5
5.3
986.1
9882
96103.3
101
102.0
Good
woo
d93
098
4.9
18.6
16.9
110
Timothe
aKws
4.8
3.4
3.0
7.0
101
5.7
104
95104
100.7
105
105.0
Timothe
aKws
9397
875.6
18.3
14.8
96Cand
imax
4.3
3.8
3.3
6.2
101
7.0
100
101
9398.9
9998.9
Cand
imax
93266
885.4
18.7
15.2
98Watson
4.7
4.9
3.8
8.0
101
6.6
98100
95100.9
9998.5
Watson
8848
884.0
18.7
15.1
99SY Dem
eter
3.9
5.2
5.5
5.4
966.2
9674
90100.5
9696.8
SY Dem
eter
850
914.3
18.2
15.2
99SY M
use
4.7
4.7
5.3
5.4
936.5
100
7894
98.3
9897.8
SY M
use
940
895.4
19.3
15.9
104
ClaudettaKws
4.4
6.9
8.0
5.7
101
6.1
9587
95103.5
9999.2
ClaudettaKws
900
884.6
18.5
15.0
98Tyler
6.4
5.7
5.5
6.4
986.7
9689
106
100.4
9797.1
Tyler
9497
944.9
18.1
15.7
102
Prodige
4.4
5.1
5.8
5.6
101
6.3
102
8596
97.4
9998.9
Prodige
ppds
111
40.6
11.3
88459
854.7
18.5
14.5
94Zorro
2.5
4.8
3.5
4.8
9691
7990
99.8
9090.2
Zorro
91677
854.6
18.3
14.3
93Iguane
2.3
4.8
4.8
5.1
9791
8089
99.3
8989.6
Iguane
911909
815.8
18.3
13.5
88Ve
deta
3.3
6.3
5.3
6.1
9886
109
101
99.4
8484.8
Vede
ta90
314
783.9
18.5
13.3
86Ge
cko
3.5
6.6
5.8
6.1
9884
8092
101.2
8484.5
Gecko
9224
855.9
18.5
14.4
94IsabellaKw
s7.9
4.8
4.8
6.6
9997
105
113
100.1
9696.6
IsabellaKw
spp
ds1
83
0.5
11.1
(*) chiffres re
latifs pa
r rap
port à la
moyenne
du témoin (Coyote, Eleon
oraK
ws, Sab
rina
Kws, Rosalinda
Kws, Benno
, Rub
ens, Pasteur, Ram
bler)
appréciation de facteu
rs environnem
entaux :
significativ
emen
t meille
ur que
témoin
significativ
emen
t moins bon
que
témoin
confirmées nouvelles lots restreints rhizoctone(classem
ent
aléatoire des
variétés)
(classem
ent
aléatoire des
variétés)
9 = feuilla
ge sain
Les résultats de 20
12Les résultats pluria
nnuels (201
0‐)201
1‐20
12
varié
tés "Rh
izoman
ie" confirm
ées
varié
tés "Rh
izoman
ie" no
uvelles
variétés "Rhizomanie" testées à partir de lots restreints
varié
tés "Rh
izocton
e"
confirmées nouvelles rhizoctonelots restreintsVariétés « rhizomanie » et « rhizoctone »
-
Le Betteravier8 — 12/2012
Variétés pour les semis 2013. Un choix important de variétés s’offre au planteurs. Il s’agira d’étudier les résultats et de faire un choix judicieux parmi les variétés rhizomanie (elles le sont toutes), les doubles tolérantes rhizomanie-nématodes (présence ou doute de présence de nématodes) ou rhizomanie-rhizoctone (si présence de rhizoctone brun, et en particulier les rotations avec beaucoup de maïs).
Pour faire un bon choix, il faut
• connaître les problèmes pathologiques sur la parcelle (nématodes, rhizoctone) et choisir en conséquence ;
• répartir le risque en choisissant plusieurs variétés (pas plus de 5 ha par variété dans les exploitations moyennes, 10 ha dans les plus grandes exploitations) ;
• préférer le choix parmi les variétés « confirmées » en examinant la variation des résultats entre les années ;
• ne pas exagérer les surfaces en variétés nouvelles : parfois très prometteuses, elles doivent confirmer !
• outre le revenu financier, il est intéressant de considérer certaines caractéristiques payantes : sensibilité aux maladies foliaires, terre adhérante aux racines, levée au champ, … recouvrement foliaire.
Variétés rhizomanie
Outre le revenu financier des variétés, le choix parmi les variétés rhizomanie doit tenir compte de plusieurs caractéristiques spécifiques. Dans les terres plus lourdes et collantes, le facteur tare terre peut jouer un rôle essentiel car la pénalité « tare terre » peut engendrer des différences de plus de 40 Euro entre variétés. De plus, la résistance aux maladies peut être mis à profit tant pour les livraisons hâtives que celles de fin de campagne.
Stabilité
Nous insistons sur une analyse mi-nutieuse des résultats prenant en compte, outre la performance moyenne des variétés (tableau ci contre et graphiques de la der-nière page), la variation entre les performances dans les différentes années.
Les graphiques ci-contre montrent la stabilité du facteur richesse et financier pendant les années étu-diées (petites barres, petite varia-tion). Idéalement, cette variation doit être la plus faible possible, pour tous les facteurs pris en compte. Une variation importante peut pro-venir soit d’un changement de la génétique elle-même, soit d’une interaction de la génétique avec le milieu (climat, pression maladies, rhizomanie, etc…).
CoyoteArdamax
EleonoraKws
SabrinaKws
RosalindaKws
Benno
Rubens
BernadettaKws
Pasteur
Rambler
Husky
Cherokee
MagellanCandimax
TimotheaKws
Goodwood
Mercator
96
98
100
102
104
106
96 98 100 102 104 106
Richesse
Potentiel financier Euro/ha
Résultats des variétés : financier et richesseMoyennes de (2010‐)2011‐2012
‐4 ‐3 ‐2 ‐1 0 1 2 3 4
CoyoteArdamax
Eleonora KwsSabrina Kws
Rosalinda KwsBennoRubens
BernadettaKwsPasteurRamblerHusky
CherokeeMagellanCandimax
TimotheaKwsGoodwoodMercator
SY DemeterSY Muse
ClaudettaKwsWatson
TylerProdige
stabilité financier2010 2011 2012
‐2 ‐1.5 ‐1 ‐0.5 0 0.5 1 1.5 2
CoyoteArdamax
Eleonora KwsSabrina Kws
Rosalinda KwsBennoRubens
BernadettaKwsPasteurRamblerHusky
CherokeeMagellanCandimax
TimotheaKwsGoodwoodMercator
SY DemeterSY Muse
ClaudettaKwsWatson
TylerProdige
stabilité richesse2010 2011 2012
RosalindaKwsSabrinaKws
EleonoraKwsRambler
BernadettaKwsBenno
MagellanCoyote
ArdamaxCherokeePasteurHusky
Rubens
GoodwoodMercator
TimotheaKwsCandimax
ClaudettaKwsTyler
WatsonProdige
SY DemeterSY Muse
oïdiumcercosporaramulariarouille
-
Le Betteravier 12/2012 — 9
L’accent est aujourd’hui plus que jamais mis sur le choix des variétés tolérantes au nématode de la betterave. Bien que le potentiel des variétés actuelles soit encore quelques pourcents en dessous des meilleures variétés rhizomanie, ce déficit de potentiel est rapidement compensé par le gain de rendement en présence de nématodes, même en faible densité. Aujourd’hui, il faut moins de 150 œufs+larves/100g de sol pour rentabiliser une variété tolérante l’année même, sans compter les effets bénéfiques à moyen terme sur les popula-tions de nématodes.. Au cours des années 2011 et 2012, on constate une évolution importante du potentiel de rendement des variétés nématodes, qui se rapproche de celui des variétés rhizomanie en sol sain. Plusieurs nouvelles variétés (encore testées actuellement) ont atteint et même dépassé la productivité des variétés normales en sol sain.
‐4 ‐3 ‐2 ‐1 0 1 2 3 4
Baloo
Perruche
Baiji
Charly
LouellaKws
KassiaKws
Rentamax
Sanemax
Cleanmax
Lassie
Bengal
Vienna
Gandhi
stabilité financier2010 2011 2012
‐2 ‐1.5 ‐1 ‐0.5 0 0.5 1 1.5 2
Baloo
Perruche
Baiji
Charly
LouellaKws
KassiaKws
Rentamax
Sanemax
Cleanmax
Lassie
Bengal
Vienna
Gandhi
stabilité richesse2010 2011 2012
levée
mon
tées
racines
net
tare terreteneur en
sucre
sucre
blan
cfin
ancier
tous
site
s
finan
cier
sites
infestés
oïdium
cerco‐
spora
ramu‐
laria
rouille
levée
recouvre‐
ment
racines
net
tare
terre
tare
totale
teneur en
sucre
sucre
blan
cfin
ancier
tous
site
s
finan
cier
sites
infestés
%/ha
t/ha
t/ha
%t/ha
**
*sol
**
**
**
*
9455
814.7
18.4
13.9
99100
Baloo
5.0
5.1
3.3
5.1
101
6.7
100
119
104
99.0
9998.9
99.5
Baloo
89178
832.9
17.7
13.3
97100
Julie
tta
2.4
4.2
5.0
8.1
986.6
9977
9995.4
9293.3
96.2
Julie
tta
9314
834.7
18.1
13.8
9999
Perruche
6.3
6.2
7.3
6.6
996.8
100
123
107
98.6
9998.5
99.7
Perruche
9455
814.1
18.3
13.9
9999
Bengal
5.1
4.6
4.0
5.9
101
6.7
102
9596
98.3
100
99.9
99.6
Bengal
930
814.0
18.5
14.0
100
101
Charly
4.5
4.7
3.3
5.0
102
6.7
102
100
9799.3
101
100.7
101.2
Charly
900
803.7
19.1
14.3
103
102
KassiaKw
s6.2
4.2
3.0
8.0
976.1
9887
103
103.0
101
101.5
100.6
KassiaKw
s93
2780
4.3
18.4
13.8
9999
Gand
hi5.8
4.9
3.5
5.6
101
6.9
100
9897
99.6
100
99.8
100.3
Gand
hi
9014
764.1
18.7
13.3
9599
Baiji
6.1
4.8
3.3
5.6
977.1
96103
100
100.3
9696.1
97.2
Baiji
9468
774.7
19.2
13.9
99102
LouellaKws
6.9
7.0
7.3
7.7
101
5.0
94116
119
103.7
9998.5
99.8
LouellaKws
9568
844.8
18.1
14.0
100
101
Sanem
ax
4.1
4.8
3.5
5.1
103
6.9
105
103
9796.1
101
100.2
101.4
Sanem
ax
9414
864.4
17.7
14.1
100
102
Ren
tamax
3.2
4.9
3.5
6.4
103
7.1
109
109
100
94.5
102
101.5
103.6
Ren
tamax
910
764.0
18.7
13.3
9699
Lassie
6.3
4.8
3.8
4.3
997.5
94107
103
101.7
9696.1
98.4
Lassie
940
804.4
18.3
13.6
9796
Vienna
5.2
5.3
4.5
7.0
102
7.1
101
108
9596.8
9897.2
95.0
Vienna
90355
863.0
18.1
14.4
104
104
Cleanmax
2.8
3.4
3.8
5.7
996.8
103
7290
98.2
101
101.2
102.1
Cleanmax
29
30.6
21.7
1.7
(*) chiffres re
latifs pa
r rap
port à la
moyenne
du témoin (Baloo
, KassiaK
ws, Bengal et G
andh
i)
appréciatio
n de
facteu
rs enviro
nnem
entaux
: significativ
emen
t meille
ur que
témoin
significativ
emen
t moins bon
que
témoin
confirmées nouvelles lots restreints
(classem
ent
aléatoire des
variétés)
(classem
ent
aléatoire des
variétés)
varié
tés "Ném
atod
es" n
ouvelles
variétés "Nématodes" testées à partir de lots restreints
confirmées nouvelles lots restreints
Les résultats de 20
12Les résultats pluria
nnuels 201
0‐20
11‐201
2
9 = feuilla
ge sain
varié
tés "Ném
atod
es" c
onfirmées
rhizomanie
Baloo
PerrucheCharly
KassiaKwsBengal
Gandhi
85
90
95
100
105
110
85 90 95 100 105 110
revenu
sol ném
atod
es
revenu sol sain
comportement variétés nématodessol sain ‐ nématodes
Variétés « nématodes »
BalooPerruche
Charly
KassiaKws
Bengal
Gandhi
94
96
98
100
102
104
106
94 96 98 100 102 104 106
Richesse
Revenu financier Euro/ha
Résultats des variétés nématodes : financier et richesseMoyennes de 2010‐2011‐2012 sol nématodes
-
Le Betteravier10 — 12/2012
Vari
ati
on
des
résu
ltats
20
10
-11
-12
Var
iété
s rh
izom
anie
confirm
ées
Var
iété
s nouve
lles
Var
iété
s ném
atodes
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
92
96
100
104
108
112
Cherokee
Rube
nsMagellan
SabrinaKwsB
erna
dettaK
ws
Benn
oCo
yote
RosalindaKw
sEleon
oraKws
Husky
Rambler
Arda
max
Pasteu
r
Poid
s de
raci
nes
en 2
012 c
om
par
é à
2011 e
t 2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
96
100
104
108
Cherokee
Rube
nsMagellan
SabrinaKwsB
ernade
ttaKws
Benn
oCo
yote
RosalindaKw
sEleon
oraKws
Husky
Rambler
Arda
max
Pasteu
r
Ric
hes
se e
n 2
012 c
om
paré
e à
2011 e
t 2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
92
96
100
104
108
Cherokee
Rube
nsMagellan
SabrinaKwsB
erna
dettaK
ws
Benn
oCo
yote
RosalindaKw
sEleon
oraKws
Husky
Rambler
Ardamax
Pasteu
r
Prod
uct
ion d
e su
cre
bla
nc
en 2
012 c
omparé
e à 2
011 e
t 2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
92
96
100
104
108
Cherokee
Rube
nsMagellan
SabrinaKwsB
erna
dettaK
ws
Benn
oCo
yote
RosalindaKw
sEleon
oraKws
Husky
Rambler
Arda
max
Pasteu
r
Pote
ntiel
fin
anci
er e
n 2
012 c
omparé
à 2
011 e
t 2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
2012
60
80
100
120
140
Cherokee
Rube
nsMagellan
SabrinaKwsB
erna
dettaK
ws
Benn
oCo
yote
RosalindaKw
sEleon
oraKws
Husky
Rambler
Ardamax
Pasteu
r
Ter
re e
xpor
tée
en 2
012 c
omparé
e à 2
011 e
t 2010
oïdium
oïdium
oïdium
oïdium
oïdium
oïdium
oïdium
oïdium
oïdium
oïdium
oïdium
oïdium
oïdium
cerco
cerco
cerco
cerco
cerco
cerco
cerco
cerco
cerco
cerco
cerco
cerco
cerco
ramularia
ramularia
ramularia
ramularia
ramularia
ramularia
ramularia
ramularia
ramularia
ramularia
ramularia
ramularia
ramularia
rouille
rouille
rouille
rouille
rouille
rouille
rouille
rouille
rouille
rouille
rouille
rouille
rouille
Cherokee
Rube
nsMagellan
SabrinaKwsB
ernade
ttaK
ws
Benn
oCo
yote
RosalindaKw
sEleon
oraKws
Husky
Rambler
Arda
max
Pasteu
r
Mal
adie
s fo
liair
es :
un h
isto
gra
mm
e co
urt
sig
nifie
un feu
illag
e sa
in !
100=
Bal
oo,
Ben
gal
, Kas
siaK
ws,
Gan
dhi
100=
Coyo
te,
Ele
onora
Kw
s, S
abrinaK
ws,
Rosa
lindaK
ws,
Ben
no,
Ruben
s, P
aste
ur,
Ram
ble
r
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2012
2012
2012
2012
2012
2012
92
96
100
104
108
Baloo
Perruche
Bengal
Charly
KassiaKw
sGandh
i
poid
s de
raci
nes
en 2
012 c
om
par
é à
2011 e
t 2010
oïdium
oïdium
oïdium
oïdium
oïdium
oïdium
cerco
cerco
cerco
cerco
cerco
cerco
ramularia
ramularia
ramularia
ramularia
ramularia
ramularia
rouille
rouille
rouille
rouille
rouille
rouille
Bal
oo
Perr
uch
eBen
gal
Char
lyKas
siaK
ws
Gan
dhi
mal
adie
s fo
liaires
: u
n h
isto
gra
mm
e co
urt
sig
nifie
un
feuill
age
sain
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2012
2012
2012
2012
2012
2012
92
96
100
104
108
Bal
oo
Perr
uch
eBen
gal
Char
lyKas
siaK
ws
Gan
dhi
rich
esse
en 2
012 c
om
par
ée à
2011 e
t 2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2012
2012
2012
2012
2012
2012
92
96
100
104
108
Bal
oo
Perr
uch
eBen
gal
Char
lyKas
siaK
ws
Gan
dhi
pro
duct
ion d
e su
cre
bla
nc
en 2
012 c
om
paré
e à
2011 e
t 2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2012
2012
2012
2012
2012
2012
92
96
100
104
108
Baloo
Perruche
Bengal
Charly
KassiaKw
sGandh
i
pote
ntiel
fin
anci
er "
infe
sté"
en 2
012 c
om
par
é à
2011 e
t 2010
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2011
2011
2011
2011
2011
2011
2012
2012
2012
2012
2012
2012
60
80
100
120
140
Bal
oo
Perr
uch
eBen
gal
Char
lyKas
siaK
ws
Gan
dhi
terr
e ex
port
ée e
n 2
012 c
om
paré
e à 2
011 e
t 2010
2011
2011
2011
2011
2012
2012
2012
2012
92
96
100
104
108
112
Mercator
Goo
dwoo
dTimothe
aKws
Cand
imax
poid
s de
raci
nes
en 2
012 c
om
par
é à
2011
2011
2011
2011
2011
2012
2012
2012
2012
94
97
100
103
106
Mercator
Goo
dwoo
dTimothe
aKws
Cand
imax
rich
ess
e en
2012 c
om
par
ée
à 2011
2011
2011
2011
2011
2012
2012
2012
2012
92
96
100
104
108
112
Mercator
Goo
dwoo
dTimothe
aKws
Cand
imax
pro
d. su
cre b
lanc
en 2
012 c
om
paré
e à
2011
2011
2011
2011
2011
2012
2012
2012
2012
92
96
100
104
108
112
Mercator
Goo
dwoo
dTimothe
aKws
Cand
imax
pote
ntiel
fin
anci
er
en 2
012 c
om
paré
à 2
011
2011
2011
2011
2011
2012
2012
2012
2012
60
80
100
120
140
Mercator
Goo
dwoo
dTimothe
aKws
Cand
imax
terr
e e
xport
ée e
n 2
012 c
om
par
ée à
2011
oïdium
oïdium
oïdium
oïdium
cerco
cerco
cerco
cerco
ramularia
ramularia
ramularia
ramularia
rouille
rouille
rouille
rouille
Mercator
Goo
dwoo
dTimothe
aKws
Cand
imax
mala
die
s fo
liair
es :
un h
isto
gra
mm
e c
ourt
si
gnifie
un f
euill
age
sain
!
-
Le Betteravier 12/2012 — 11
www.kwsbenelux.com
La variété qui a le plus d’atoutsProductivité n°1Financier n°1*Le top de la stabilitéExcellent comportementaux maladies foliaires
RHIZOMANIERHIZOMANIENEMATODESNEMATODES
TOLERANTTOLERANT
Financier et richesse auTop en champs sainset infestés.Très faible tare terre
KWS
RHIZOMANIERHIZOMANIERESISTENTRESISTENT
KASSIAKWS
* Résultats IRBAB 2010-2011-2012
KWSROSALINDA
-
Le Betteravier12 — 12/2012
B i o é t H a n o L
c o m i t é H a i n a u t - i s c a L
L’Europe propose de réduire ses agrocarburants
des betteraves, un cadeau pour la Saint-Sylvestre ?
Le mois dernier, la commission eu-ropéenne a publié une proposition visant à réduire l’utilisation de terres agricoles destinées à la production de biocarburants.
Désormais, l’utilisation de biocarburants produits à partir de denrées alimentaires pour atteindre l’objectif de 10 % d’énergies renouvelables fixé en 2008 par la direc-tive sur les énergies renouvelables serait limitée à 5 %. Le but est de stimuler les biocarburants produits à partir de matières premières non alimentaires, telles que des déchets ou de la paille. Des biocarburants qui n’entrent pas en concurrence avec la production alimentaire.
Modifications proposées par la Commission
La Commission Européenne propose :• de porter à 60 % le niveau minimal de
réduction des émissions de gaz à effet de serre pour les nouvelles installations, afin d’améliorer l’efficacité des processus de production des biocarburants en ma-tière d’émissions de gaz à effet de serre;
• d’inclure des facteurs liés aux change-ments indirects d’affectation des sols (ILUC) dans les rapports que doivent soumettre les fournisseurs de carburant et les États membres sur la réduction des émissions associée aux biocarbu-rants;
• de restreindre jusqu’en 2020 au niveau actuel de consommation, c’est-à-dire à 5 %, le volume de biocarburants produits à partir de cultures alimentaires pour le secteur des transports.
2/3 des betteraves usinées, des ren-dements inattendus … tout comme les conditions de récolte. voici le cocktail de cette campagne.
De bons rendements dans de mauvaises conditions
Depuis l’ouverture de la campagne le 24 septembre, plus de 800 000 t de betteraves ont déjà été travaillées à l’usine de Fontenoy. Cela représente 2/3 de la production prévue. La bonne nouvelle, c’est que le rendement est plus élevé que prévu (voir tableau ci-contre) : on attend 70 t/ha de moyenne, alors que les plannings de chargement ont été calculés sur … 66 ! Le tout, avec une ri-chesse moyenne de 18°S. Par conséquent, la fin de campagne, initialement prévue fin décembre, est reportée au 3 ou 4 janvier 2013, pour autant que l’usine continue à tourner comme en novembre, en écrasant
• de promouvoir les biocarburants produits à partir de matières premières n’entraî-nant pas de besoins de terres supplé-mentaires, telles que des algues, de la paille ou divers types de déchets.
La proposition doit être avalisée par les Etats membres et le Parlement européen avant d’entrer en vigueur.
Réactions du secteur
Selon les industriels de la filière, les inves-tissements consentis il y a 5 ans ne sont pas encore amortis et les procédés de fa-brication des biocarburants à partir de dé-chets, fibres ligneuses, etc. sont loin d’être au point. Parmi les problèmes encore à résoudre : la collecte de la biomasse et le passage des procédés de transformation du stade expérimental au stade industriel.Pour les associations professionnelles agricoles (Copa-Cogeca), les projets de la Commission menacent l’emploi et la croissance dans les zones rurales de l’UE. Autre conséquence : limiter les bio-carburants produits à partir de cultures alimentaires revient à diminuer la produc-tion des coproduits destinés à l’alimenta-tion animale issus de la fabrication de ces biocarburants et à limiter l’autosuffisance européenne en protéines destinées à l’ali-mentation animale.
Biocarburants : la règlementation actuelle
Les critères actuels de durabilité des bio-carburants sont fixés par la directive euro-péenne sur les énergies renouvelables de 2009. Pour le maillon agricole, afin d’éviter un changement d’affectation des sols, il faut
près de 12 400 t de betteraves par jour.Même si ces résultats sont encourageants, ne nous réjouissons tout de même pas trop vite. Les conditions de récolte et de char-gement des betteraviers néerlandophones d’ISCAL dans le Westhoek sont particuliè-rement préoccupantes. Détrempées voire inondées par des pluies côtières abon-dantes, certaines parcelles sont tout sim-plement devenues inaccessibles aux ma-chines. Nous ne pouvons qu’espérer que toutes les betteraves puissent être récol-tées et travaillées.Début novembre, l’approvisionnement de l’usine Fontenoy étant menacé par ces conditions de récolte et de chargement péril-leuses, ISCAL a décidé d’acheter des bet-teraves à la RT, qui accumulait du retard à cause d’une importante panne à la sucrerie de Wanze. Cet accord « gagnant-gagnant » entre les deux groupes sucriers et en concer-tation avec les betteraviers a donc permis de travailler 10 000 t de betteraves « RT » (sec-teur grue Moulard-RT) à Fontenoy, évitant à cette dernière de ralentir son allure.
Bâchez pour mieux conserver !
Réceptionner des betteraves en janvier est synonyme de risque plus élevé de détério-ration de la qualité, pour les betteraviers comme pour les sucriers. Il est donc essen-tiel de veiller à la bonne conservation de vos tas de betteraves, en appliquant une
que les matières premières utilisées pour fabriquer les biocarburants ne soient pas produites sur :• des terres ayant une grande valeur du
point de vue de la diversité biologique : forêts primaires, zones protégées (Na-tura 2000,…), prairies naturelles (décla-rées comme telles avant le 1er janvier 2008);
• des terres présentant un important stock de carbone comme les prairies perma-nentes, les bois et les tourbières ;
Il faut également que les matières pre-mières utilisées pour fabriquer le bioé-thanol soient produites en respectant les règles de conditionnalité de la PAC, autre-ment dit que l’exploitation agricole per-çoive des DPU et soit en ordre du point de vue social (respect de la législation du travail).
couverture Toptex efficace. Le Toptex per-met non seulement de diminuer la tare terre, mais aussi d’améliorer la conserva-tion des betteraves dans la durée. Pour être efficace lors du déterrage, le Toptex doit être posé sur les betteraves au moins 10 jours avant la reprise du tas (plus d’infos sur www.betteravierswallons.be). Pour rappel, l’accord interprofessionnel 2012-13 prévoit que pour les betteraves protégées avec du Toptex sur base volon-taire à partir du lundi 19 novembre ou suite à l’émission d’un avis de protection par ISCAL en cas de gel, une indemnité de 1,1 (€ t/bett) soit octroyée (détail dans le Bette-ravier d’octobre-novembre). Pour en béné-ficier, il est nécessaire de prévenir l’usine (par courrier, fax ou e-mail) dans les 24h suivant le bâchage.Attention, les betteraves qui resteraient non bâchées après la demande de l’usine, si elles sont livrables, seront chargées avec une pénalité de 5 €/t à 16° S.
Un acompte avant Noël
Le 22 décembre aura lieu le premier paye-ment de la campagne 2012-13, qui est aussi le dernier de la campagne 2011-12. Il concerne uniquement les betteraves en quota et comprend :• Un acompte de 45% sur les betteraves
livrées jusqu’au 13/12 inclus,• Le surprix 2011/12, soit 14,55 €/t par
En pratique, pour le maillon agricole, le respect des exigences ne comporte pas de problèmes majeurs hormis celui des prairies retournées après le 1er jan-vier 2008. Actuellement, une déclaration de l’agriculteur stipulant que le blé ou les betteraves ont été produites sur des terres respectant les critères de durabilité fixés par la directive européenne sur les éner-gies renouvelables suffit.Pour la suite de la chaîne (négociants, stockeurs), une certification avec audit est nécessaire pour garantir la traçabilité des lots de matières premières destinés à la production de biocarburants. L’usine aussi doit être certifiée et garantir la du-rabilité de ses intrants. Elle doit en outre calculer la réduction des émissions de CO2 lors de la fabrication des biocarbu-rants de façon à atteindre le minimum de 35% de réduction des émissions de CO2 fixé par la directive européenne.
tonne de quota,• Le payement des semences.www.betteravierswallons.be
Benoît Haag, Comité Hainaut-ISCALISCAL - Primes tardives en quota
Date €/t nette Date €/t nette
9-déc 0,0873
10-déc 0,1077 24-déc 0,7000
11-déc 0,1281 25-déc 0,7817
12-déc 0,1485 26-déc 0,8635
13-déc 0,1689 27-déc 0,9452
14-déc 0,1893 28-déc 1,0269
15-déc 0,2097 29-déc 1,1087
16-déc 0,2301 30-déc 1,1904
17-déc 0,2505 31-déc 1,2721
18-déc 0,2709 1-janv 1,3539
19-déc 0,2913 2-janv 1,4356
20-déc 0,3730 3-janv 1,5174
21-déc 0,4548 4-janv 1,5991
22-déc 0,5365 5-janv 1,6808
23-déc 0,6183 6-janv 1,7626
A BioWanze, le procédé de fabrication du bioéthanol au départ d’un mélange de sucre de betteraves et de céréales permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 70 % par rapport aux combustibles fossiles.
Rendements indicatifs au 20/11/2012, sur base des planteurs ayant livré toutes leurs betteraves
Hainaut-ISCAL ha t/ha °S* t S/ha*
Région des Collines 383,94 66,22 18,02 11,93
Limon 1277,61 67,05 18,12 12,15
Quévy 221,69 72,75 18,18 13,23
Sable Péruwelz 30,05 65,33 17,94 11,72
Total ISCAL (Hainaut + Flandres) 7727,34 69,07 18,07 12,48
*Sucre polarisé
www.betteravierswallons.be
A ne pas rater actuellement sur notre (votre) site web :• Mise à jour hebdomadaire des résul-
tats de la campagne,• Toutes les informations pratiques
sur l’usage du Toptex, dans la ru-brique « Dossiers et publications / aides à la diversification ».
-
Le Betteravier 12/2012 — 13
d a n e m a r k
c r o a t i e
Un quota sucre de 192.877 tonnes
annulation de la taxe sur le sucre
La croatie va entrer dans l’union européenne à partir du 1er juillet 2013 et deviendra le 28e etat membre de l’ue.
Le mois dernier, le danemark a indiqué qu’il allait supprimer la taxe sur les graisses qu’il a été le premier au monde à mettre en place il y a un peu plus d’un an, en octobre 2011. L’instauration d’une taxe sur le sucre prévue pour 2013 a elle aussi été supprimée.
En vertu de l’acte d’adhésion, la Croatie a obtenu un quota de 192.877 tonnes de sucre attribué sur base de la campagne de référence 2007/2008. Ce quota entre déjà dans la production européenne 2012/13.
Lui a également été attribué un quota d’importation de 40.000 tonnes de sucre brut destiné au raffinage, avec des taxes d’importation réduites de 98 €/tonne et ce, pour les campagnes 2012/13, 2013/2014 et 2014/15. La première saison complète de vente sera la campagne 2013/14.
En raison des quotas européens, la Croatie va sans doute devoir réformer son indus-
La taxe sur les graisses saturées (viande, fromage, beurre, margarine, snacks, etc) équivalait à 2,15 euros par kg de graisses saturées. En mettant en place cette taxe, le Danemark avait l’intention de diminuer les niveaux de consommation de 4%. Selon le Ministre de la Fiscalité danois, la mesure s’est révélée coûteuse et elle a échoué à modifier les habitudes alimen-taires des Danois. La taxe sur les graisses et l’extension de la taxe sur le chocolat - ap-pelée taxe sucre - ont été critiquées pour la hausse des prix pour les consommateurs, l’augmentation des coûts administratifs pour les entreprises et la mise en danger d’emplois. Dans une certaine mesure, cette taxe a contribué à ce que les Danois tra-versent la frontière pour faire leurs achats, en Allemagne notamment.
Taxes sur les aliments gras ou sucrés en Europe
Alors que le Danemark renonce aux taxes sur les graisses et le sucre, de plus en plus
trie sucrière. Avec une production annuelle de 300.000 tonnes de sucre par an dans trois usines, la Croatie a obtenu un quota de 193.000 tonnes de sucre à partir de betteraves et un quota d’importation de 40.000 tonnes de sucre brut. Cela signifie une réduction d’un tiers de sa production annuelle. Il serait dès lors probable qu’une de ses trois usines doive disparaître.
La Croatie serait traitée sur un pied d›égalité avec les autres États membres à
partir de 2014.
Les taxes sur les graisses et le sucre ont été abandonnées à cause de la hausse des prix pour les consommateurs et de l’augmentation des coûts administratifs pour les entreprises.
de pays envisagent d’instaurer des taxes sur les aliments considérés comme nocifs pour la santé. Des mesures fiscales « ali-mentaires » en réponse à la croissance de l’obésité mais aussi à la crise financière et aux difficultés budgétaires. Petit tour d’hori-zon en Europe. En 2010, le gouvernement roumain a annoncé l’introduction éventuelle d’une taxe qui aurait un impact sur les aliments qui riches en graisses, en sel, en sucre et d’additifs mais cette initiative n’a pas abouti. En 2011, la Finlande a rétabli les taxes sur les bonbons (bonbons, chocolat, cacao, produits à base de crème glacée, sucettes glacées, etc) qui existaient jusqu’en 1999 (0,75 euros par kg). Les impôts sur les boissons gazeuses ont également aug-menté (passant de 4,5 cents à 7,5 cents le litre) et sa portée a été élargie pour couvrir d’autres catégories de boissons. Suite à l’instauration par les danois de la première taxe sur les graisses saturées, la Finlande et la Suède envisageaient de mettre en
œuvre une taxe semblable. En 2011, la Hongrie a augmenté une taxe sur une série de produits peu sains pour la santé: certaines boissons gazeuses, boissons énergétiques, des produits en préemballages sucrées, snacks salés, etc. L’argent récolté est utilisé pour financer le système de santé national qui a été forte-ment touché par la crise économique. En Août 2011, le gouvernement français annonçait l’introduction éventuelle d’une taxe à appliquer sur les boissons sucrées. En octobre 2011, les membres du Parle-ment français ont non seulement voté en faveur de la taxe, mais a également doublé le seuil initial et ajouté les boissons com-prises artificiellement sucrées qui étaient auparavant exemptés du champ d’applica-tion. Ainsi, depuis le 1er Janvier 2012, un taux de 7,16 euros par hectolitre s’applique à toutes les boissons avec sucre ajouté ou avec des édulcorants artificiels (jus de fruits avec sucre ajouté, eau, boissons gazeuses contenant du sucre ajouté). En Septembre 2011, le ministre de la Santé de l’Irlande a annoncé qu’il envisageait d’introduire une taxe sur le sucre bois-sons gazeuses sucrées. Fortement affecté par les maladies liées au régime alimen-taire, l’Irlande compte notamment plus de 180.000 personnes atteintes de diabète dans sa population. Une taxe sur le sucre et le chocolat a déjà été mise en place en Norvège. Le Royaume-Uni est également en train de discuter de l’introduction d’une taxe sem-blable à la taxe danoise sur les graisses
saturées. En Septembre 2012, le Parti libé-ral-démocrate examine dans le cadre de la fiscalité l’introduction d’une taxe sur les boissons gazeuses.Alors que le ministre italien de la Santé en-visageait, en août 2012, l’introduction d’une taxe sur les boissons gazeuses, comme en France, cette possibilité a été reportée jusqu’à nouvel ordre. La taxe prévue s’éle-vait de 3 centimes d’euro par canette, avec comme objectif de générer 250 millions d’euros de recettes supplémentaires pour l’Etat destinées au financement de la s