Bell 2007 gb f
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Transcript of Bell 2007 gb f
www.bell.chwww.bell.ch
RAPPORT ANNUEL 2007SOMMAIRE
QUI EST BELL >
Bell Rapport annuel 2007
22_ FÊTE FÉDÉRALE DE GYMNASTIQUE
24_ Catering
25_ Maurer Frères SA/Frigo St. Johann AG
26_ Corporate Social Responsibility Gestion de la qualité et sécurité des
denrées alimentaires
Environnement, énergie et sécurité
Ressources humaines
Marketing/communication
30_ FÊTE DU FOOTBALL
34_ Rapport financier 2007
58_ Corporate Governance
64_ Organigramme
70_ Contacts
71_ Impressum
Qui est Bell_01
Editorial_02
Table ronde avec la direction générale_06
FÊTE D’ANNIVERSAIRE_10
Viande fraîche_12
Charcuterie_14
SOIRÉE GRILLADES_16
Volaille_18
Seafood_20
Convenience_21
RAPPORT ANNUELBell Holding SA
www.bell.chwww.bell.ch
RAPPORT ANNUEL 2007SOMMAIRE
QUI EST BELL >
Bell Rapport annuel 2007
22_ FÊTE FÉDÉRALE DE GYMNASTIQUE
24_ Catering
25_ Maurer Frères SA/Frigo St. Johann AG
26_ Corporate Social Responsibility Gestion de la qualité et sécurité des
denrées alimentaires
Environnement, énergie et sécurité
Ressources humaines
Marketing/communication
30_ FÊTE DU FOOTBALL
34_ Rapport financier 2007
58_ Corporate Governance
64_ Organigramme
70_ Contacts
71_ Impressum
Qui est Bell_01
Editorial_02
Table ronde avec la direction générale_06
FÊTE D’ANNIVERSAIRE_10
Viande fraîche_12
Charcuterie_14
SOIRÉE GRILLADES_16
Volaille_18
Seafood_20
Convenience_21
RAPPORT ANNUELBell Holding SA
Production de viande Abattages Achats com- Pourcentage 2007 2006
(en tonnes) propres plémentaires des
importations importations
Porc 53 056 2 994 1.3% 56 050 55 808
Boeuf 27 897 1 963 4.0% 29 860 28 523
Veau 5 587 674 3.9% 6 261 5 790
Agneau 587 1 335 69.5% 1 922 1 967
Gibier et autre viande 36 1 239 97.2% 1 275 1 224
Total 87 162 8 205 5.0% 95 367 93 312
Volaille 21 014 10 263 31.7% 31 277 25 063
Part de viande labellisée dans la viande d’abattage
Animaux élevés et nourris dans le respect de l’espèce 53.0% 54.0%
Transformation
Volume de production de charcuterie 29 245 29 611
Chiffres clés du marché
Viande d’abattage
Abattages du groupe Bell (en tonnes) 87 162 85 631
Part de marché de Bell* 22% 22%
Volaille
Abattages du groupe Bell (en tonnes) 21 014 16 301
Part de marché de Bell* 35% 32%
Effectif du personnel
Effectif moyen calculé sur la la base d’unités à plein temps 3 249 3 088
Décompte au 31.12. en nombre d’employés 3 341 3 234
* Source: estimation Bell
(en milliers de CHF) 2007 Variation 2006
Chiffre d’affaires 1 636 472 9.4% 1 496 290
Cash-flow 116 692 9.4% 106 684
en % des ventes 7.1% 7.1%
EBIT 72 954 25.0% 58 364
en % des ventes 4.5% 3.9%
Bénéfice net 56 553 28.8% 43 890
en % des ventes 3.5% 2.9%
Investissements dans les immobilisation d’exploitation 49 624 20.7% 41 105
en % du cash-flow 42.5% 38.5%
Fonds propres 522 981 9.2% 478 703
en % des actifs 66.3% 64.4%
Rentabilité des fonds propres (ROE) 11.8% 9.9%
Chiffres clés actions(en CHF)
Cours de l’action au 31.12. 1 925 36.5% 1 410
Cash-flow par action 293 9.2% 268
EBIT par action 183 24.8% 147
Bénéfice net par action 142 28.7% 110
Dividende par action 40 21.2% 33
www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
Chiffres clés financiers Chiffres clés rendement
Bell en bref
43% Viande fraîche
5% Ventes réalisées à
l'étranger et autres
4% Convenience
4% Seafood
1% Viande spéciale
19% Volaille
Charcuterie 24%
– Bell Groupe Impressum
Impressum
– 71
Commentaires prévisionnels
Ce rapport annuel contient des prévisions impliquant des risques connus et inconnus,
des incertitudes ainsi que d’autres facteurs qui pourraient rendre les résultats réels
sensiblement différents des prévisions de performance ou des réalisations annoncées ou
impliquées dans de telles déclarations.
Cette version du rapport annuel est une traduction française du rapport original
en allemand; en cas de divergence, la version originale fait foi. Les rapports annuels
sont disponibles sur le site www.bell.ch.
Editeur
Bell Holding SA, Bâle
Responsabilité générale
Davide Elia, Marketing/Communication
Contenu, concept, composition et traitement graphique
Trimedia Communications Schweiz AG, Bâle
Photos
Peter Schönenberger, Winterthur
Eugen Leu & Partner AG, Riehen
Claudia Albisser Hund, Bâle
Autres sources
Impression
Werner Druck AG, Basel
20
40
60
80
100
120
07060504030201
Evolution du cash-flow
(en millions de CHF)
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
55
07060504030201
Bénéfice annuel
(en millions de CHF)
0
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
70 000
80 000
90 000
100 000
07060504030201
Abattages du groupe Bell sans la volaille
(en tonnes)
Chiffre d’affaires par groupes de produits
Production de viande Abattages Achats com- Pourcentage 2007 2006
(en tonnes) propres plémentaires des
importations importations
Porc 53 056 2 994 1.3% 56 050 55 808
Boeuf 27 897 1 963 4.0% 29 860 28 523
Veau 5 587 674 3.9% 6 261 5 790
Agneau 587 1 335 69.5% 1 922 1 967
Gibier et autre viande 36 1 239 97.2% 1 275 1 224
Total 87 162 8 205 5.0% 95 367 93 312
Volaille 21 014 10 263 31.7% 31 277 25 063
Part de viande labellisée dans la viande d’abattage
Animaux élevés et nourris dans le respect de l’espèce 53.0% 54.0%
Transformation
Volume de production de charcuterie 29 245 29 611
Chiffres clés du marché
Viande d’abattage
Abattages du groupe Bell (en tonnes) 87 162 85 631
Part de marché de Bell* 22% 22%
Volaille
Abattages du groupe Bell (en tonnes) 21 014 16 301
Part de marché de Bell* 35% 32%
Effectif du personnel
Effectif moyen calculé sur la la base d’unités à plein temps 3 249 3 088
Décompte au 31.12. en nombre d’employés 3 341 3 234
* Source: estimation Bell
(en milliers de CHF) 2007 Variation 2006
Chiffre d’affaires 1 636 472 9.4% 1 496 290
Cash-flow 116 692 9.4% 106 684
en % des ventes 7.1% 7.1%
EBIT 72 954 25.0% 58 364
en % des ventes 4.5% 3.9%
Bénéfice net 56 553 28.8% 43 890
en % des ventes 3.5% 2.9%
Investissements dans les immobilisation d’exploitation 49 624 20.7% 41 105
en % du cash-flow 42.5% 38.5%
Fonds propres 522 981 9.2% 478 703
en % des actifs 66.3% 64.4%
Rentabilité des fonds propres (ROE) 11.8% 9.9%
Chiffres clés actions(en CHF)
Cours de l’action au 31.12. 1 925 36.5% 1 410
Cash-flow par action 293 9.2% 268
EBIT par action 183 24.8% 147
Bénéfice net par action 142 28.7% 110
Dividende par action 40 21.2% 33
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Bell Rapport annuel 2007 –
Chiffres clés financiers Chiffres clés rendement
Bell en bref
43% Viande fraîche
5% Ventes réalisées à
l'étranger et autres
4% Convenience
4% Seafood
1% Viande spéciale
19% Volaille
Charcuterie 24%
– Bell Groupe Impressum
Impressum
– 71
Commentaires prévisionnels
Ce rapport annuel contient des prévisions impliquant des risques connus et inconnus,
des incertitudes ainsi que d’autres facteurs qui pourraient rendre les résultats réels
sensiblement différents des prévisions de performance ou des réalisations annoncées ou
impliquées dans de telles déclarations.
Cette version du rapport annuel est une traduction française du rapport original
en allemand; en cas de divergence, la version originale fait foi. Les rapports annuels
sont disponibles sur le site www.bell.ch.
Editeur
Bell Holding SA, Bâle
Responsabilité générale
Davide Elia, Marketing/Communication
Contenu, concept, composition et traitement graphique
Trimedia Communications Schweiz AG, Bâle
Photos
Peter Schönenberger, Winterthur
Eugen Leu & Partner AG, Riehen
Claudia Albisser Hund, Bâle
Autres sources
Impression
Werner Druck AG, Basel
20
40
60
80
100
120
07060504030201
Evolution du cash-flow
(en millions de CHF)
0
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07060504030201
Bénéfice annuel
(en millions de CHF)
0
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
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80 000
90 000
100 000
07060504030201
Abattages du groupe Bell sans la volaille
(en tonnes)
Chiffre d’affaires par groupes de produits
LE LEADER SUISSE DE LA BRANCHE CARNÉE ET L’UNE DES MARQUES ALIMENTAIRES LES PLUS POPULAIRES DU PAYS.
Lorsque le maître boucher Samuel Bell ouvrit, en 1869, la boucherie «Ochsenmetzg» au
centre de Bâle, personne n’imaginait assurément que de ces débuts modestes naîtrait un
jour la plus grande entreprise suisse du secteur. Son dévouement, son sens de la qualité
et son courage préparaient pourtant la voie à la success story de Bell. Aujourd’hui, plus de
3000 collaboratrices et collaborateurs du groupe continuent de vivre ces mêmes valeurs.
En tant que prestataire complet pour le commerce de gros et de détail, la restauration et
l’industrie alimentaire, nous offrons un vaste assortiment de viande, volaille, charcuterie
et produits de la mer ainsi que des plats convenience d'actualité. Nos exigences en matière
de qualité maximale, saveur incomparable, engagement et innovation nous distinguent
à tous les niveaux de l’assortiment. Les produits de Bell font partie des ingrédients les
plus précieux d’un repas. Pour nos collaborateurs, un choix responsable des matières
premières ainsi qu’une extrême minutie à tous les stades des déroulements sont des
principes prioritaires.
Nos cinq divisions réunissent toutes les fonctions nécessaires à un traitement efficient
de chaque segment de marché considéré. Des sites spécialisés se distinguent par une
technologie de pointe et des structures rationnelles. Le développement durable de nos
secteurs d’activité nous tient à cœur et nos efforts visent une création de valeur délibérée.
Dans ce sens, nous prenons également très au sérieux nos responsabilités en matière
de développement social et écologique durable.
– Bell ‘07Qui est Bell
– 01
02 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
Editorial
Rapport du vice-président du conseil d’administration et du président de la direction générale
CHERS ACTIONNAIRES
Une année record Nous sommes très heureux de vous commu-
niquer les chiffres de l’exercice le plus réussi des 138 années
d’histoire du groupe Bell. Par rapport à l’année précédente, le
chiffre d’affaires a progressé en 2007 de 9,4% au niveau record
de 1,636 milliard de CHF et le bénéfice de 28,8% à 56,6 millions de
CHF. Nos abattages ont augmenté de 6,1% à env. 108'000 tonnes
au total – il s’agit là aussi d’un record.
L’excellente marche des affaires en 2007 est principalement
à rapporter à trois facteurs : Bell a d’abord profité des bonnes
performances de ses clients et d’un climat de consommation
favorable, ce qui s’est traduit par une augmentation de la
demande de viande et une bonne exploitation continue des
capacités de production. Dans ce contexte, Bell a par ailleurs pu
répercuter dans une large mesure la hausse des prix des matières
premières. Le deuxième facteur fut le redressement réussi dans
notre division Volaille, laquelle a réalisé un chiffre d’affaires
record et, ainsi, largement contribué au bénéfice de l’entreprise.
L’effondrement de la demande consécutif à la grippe aviaire a
donc été surmonté. Troisièmement, nous avons surtout très bien
vendu dans les domaines à forte valeur ajoutée. Après avoir de
nouveau lancé plusieurs innovations l’année dernière, Bell dis-
pose aujourd’hui d’une gamme de produits très complète qui
correspond au goût des clients et répond pleinement à tous
les besoins.
Bonne évolution dans tous les domaines Il est particulière-
ment réjouissant de constater qu’en 2007, les affaires ont très
bien évolué dans l’ensemble du groupe Bell. Toutes nos divisions
ont réussi à augmenter leurs chiffres d’affaires :
> La division Viande fraîche a profité de ventes en hausse parmi
les produits à forte valeur ajoutée dans le domaine du libre-
service ainsi que d’une bonne exploitation des sites de produc-
tion. La spécialisation des usines d’Oensingen et de Bâle a fait
ses preuves et apporté les gains d’efficience escomptés.
> L’augmentation du chiffre d’affaires de la division Charcuterie,
principalement grâce à de bonnes affaires saisonnières, est
aussi très prometteuse. En revanche, le résultat n’a pas évolué
parallèlement au chiffre d’affaires, en raison de l’augmentation
des coûts de revient conditionnés par le renchérissement.
> Bell Volaille a nettement augmenté tant son chiffre d’affaires
que le résultat et pleinement exploité le retournement de ten-
dances dans la consommation de volaille. Le facteur décisif
fut que la division a su miser au bon moment sur le regain de
popularité de la volaille. Grâce à une bonne planification de la
production et des processus efficients, Bell a pu réagir rapide-
ment à l’augmentation de la demande et développer ses parts
sur ce marché.
> Les secteurs d’activité Convenience et Seafood sont toujours
en plein essor et tous deux ont réalisé des hausses du chiffre
d’affaires à deux positions. L’approvisionnement représente
un défi croissant pour la division Seafood. Dans un contexte
de surpêche dans toutes les mers du monde, l’avenir passe là
aussi par un développement durable ; Bell s’engagera
fortement dans ce sens.
Adolphe R. Fritschi
Président de la direction générale
Hans Peter Schwarz
Vice-président du conseil d’administration – 03
– Bell Editorial
Le bon exercice 2007 prouve quele groupe Bell est aujourd’hui bien positionné.
Potentiel de croissance à l’étranger Le bon exercice 2007 prouve
que le groupe Bell est aujourd’hui bien positionné. Nous avons
concrétisé les principaux éléments de notre stratégie commerciale
à moyen et long terme. A l’avenir, nos efforts porteront d’une part
sur la consolidation de ce qui a été atteint, c’est-à-dire sur le main-
tien de notre position de leader en Suisse, et de l’autre sur une
exploitation accrue des chances de croissance à l’étranger.
L’année précédente, nous avions déjà initié une première offensive
d’exportation dans la division Charcuterie. Ces activités évoluent
positivement, bien qu’encore à un niveau relativement modeste.
Comme prochaine étape d’expansion, Bell étudie des acquisitions
chez nos voisins, en misant de nouveau prioritairement sur le
domaine Charcuterie.
D’importantes décisions tomberont en 2008 en matière de poli-
tique agricole du pays, dont la principale concerne l’ouverture du
marché cloisonné sous forme d’un accord de libre-échange avec
l’Union européenne. A notre avis, les avantages d’un tel accord
dominent clairement et compenseraient rapidement les inconvé-
nients que représentent les coûts d’adaptation : grâce à des prix
en baisse, la consommation augmenterait en Suisse et nous pour-
rions regagner le terrain perdu en raison du tourisme alimentaire.
Les prestataires suisses auront à leur tour accès à de nouveaux
et grands marchés. De plus, le secteur agricole, ainsi que les
entreprises des secteurs en amont et en aval, disposeraient de
perspectives claires pour orienter les projets d’investissement
à long terme.
Bonne évolution des cours et dividende en hausse En 2007,
l’action Bell a de nouveau connu une évolution très réjouissante :
à 2’250 CHF, son cours a atteint un nouveau sommet.
En fin d’année, la capitalisation boursière du groupe Bell était
de 770 millions de CHF, si bien que cette valeur du groupe Bell a
augmenté de plus de 200 millions de CHF en un an. Les investis-
seurs honorent ainsi la bonne évolution de la rentabilité à long
Editorial
04 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
– 05
– Bell Editorial
terme de notre entreprise, même s’ils sont conscients qu’à court
terme, nos marchés d’approvisionnement et d’écoulement peuvent
subir des fluctuations.
Compte tenu du résultat réjouissant et des bonnes perspectives
d’avenir, le conseil d’administration propose à l’assemblée générale
une majoration du dividende de 7 CHF à 40 CHF par action.
Le thème de la durabilité, en faveur duquel le groupe Bell consent
des efforts depuis relativement longtemps, représente également
un réel intérêt pour les actionnaires. Les programmes et mesures
mis en œuvre dans ce domaine portent leurs fruits. Bell consacre
des comptes rendus détaillés aux aspects relatifs à la durabilité
de ses activités ; vous trouverez ces informations dans la partie
« Corporate Social Responsibility » du présent rapport.
Personnel Comme autre bonne nouvelle, nous pouvons annoncer
que l’état de santé de notre président du conseil d’administration
Jörg Ackermann s’améliore constamment. Il a déjà rejoint le
conseil d’administration de Bell SA, même si pour l’instant, la
présidence reste assurée à titre intérimaire par le vice-président
Hans Peter Schwarz. Nous devons malheureusement également
vous faire part des problèmes de santé de Stefan Baumberger,
administrateur depuis de nombreuses années, qui ne lui permet-
tent temporairement plus d’assurer ce mandat. Nous lui souhaitons
un prompt rétablissement et espérons qu’il pourra bientôt revenir.
Changements dans l’organisation La société transGourmet
Schweiz AG, active dans le commerce de gros pour la restauration,
avec et sans livraison, se concentrera à l’avenir sur ses activités
commerciales, tandis que Bell reprend le domaine de la production
de viande et produits de viande. Les petites usines de Kriens et
Prilly, spécialisées dans la production d’assortiments pour la res-
tauration, seront de ce fait détachées de transGourmet et réintè-
grent le groupe Bell. Nous pensons que cette situation n’aura pas
d’influences notoires sur le résultat. Bell a déjà repris la responsa-
bilité opérationnelle au 1er janvier 2008.
Perspectives 2008 Pour 2008, nous pensons que le climat de
consommation restera favorable et stimulera la demande. Les prix
des matières premières se figeront probablement au niveau élevé
actuel, voire connaîtront une légère augmentation en raison de la
hausse du prix des céréales. En outre, les coûts du matériel annexe
et connexe augmenteront, tout comme ceux de l’énergie et des
transports. Bell ayant exploité dans une large mesure les potentiels
de rationalisation au sein de l’entreprise, ces hausses ne pourront
que très partiellement être résorbées par des gains d’efficience.
L’évolution du rendement dépendra par conséquent de la mesure dans
laquelle les majorations pourront être répercutées sur le marché.
Remerciements Si Bell est aujourd’hui au mieux de sa forme,
nous le devons principalement à nos collaboratrices et collabora-
teurs. Au nom du conseil d’administration et de la direction géné-
rale, nous vous remercions chaleureusement de votre intense enga-
gement dans l’exercice écoulé. Merci aussi à nos clients de leur
fidélité, à nos partenaires commerciaux pour l’agréable collabora-
tion et à vous, chers actionnaires, de votre confiance.
Hans Peter Schwarz
Vice-président du conseil d’administration
Adolphe R. Fritschi
Président de la direction générale
« Les investisseurs honorent ainsi la bonne évolution de la rentabilité à long terme de notre entreprise, même s’ils sontconscients qu’à court terme, nos marchés d’approvisionnementet d’écoulement peuvent subir des fluctuations »
06 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
«NOUS RESTONS
LE LEADER»Table ronde avec les membres de la
direction générale de Bell
Table ronde avec la direction générale
En 2007, Bell a réussi à augmenter son bénéfice plus que propor-
tionnellement à 57 millions de CHF – et ce malgré la forte pression
sur les marges conditionnée par les prix des matières premières.
Comment expliquez-vous l’amélioration de la rentabilité ?
Adolphe R. Fritschi : Ce bon résultat a plusieurs raisons, dont la
principale est que toutes les entreprises du groupe Bell ont connu
une bonne exploitation des capacités, grâce à un écoulement supé-
rieur à la moyenne, et ont travaillé de manière très rationnelle.
Ces facteurs sont à l’origine d’une bonne couverture des coûts fixes
et d’une meilleure rentabilité.
Martin Gysin : Il faut aussi rappeler que Bell a réussi le redresse-
ment dans la division Volaille vers fin 2006. Ses chiffres étaient
ensuite positifs pendant toute l’année 2007, ce qui était loin d’être
le cas en 2006.
Josef Dähler : Nous avons lancé de nouveaux produits à forte
valeur ajoutée. Par ailleurs, nous avons réussi à mieux valoriser
la viande fraîche, parce que tous les morceaux étaient de nouveau
demandés, contrairement à ces dernières années.
Est-ce que Bell a aujourd’hui exploité son potentiel de rentabilité
ou d’autres améliorations restent-elles possibles ?
Fritschi : Bell peut se retourner sur une année extraordinaire.
Nous avons évidemment bien l’intention de reproduire ces
prouesses en 2008, mais il faudrait pour cela qu’un grand nombre
d’éléments jouent en notre faveur.
Daniel Böhny : En ce qui concerne la volaille, nous avons récolté
en 2007 les fruits de nos efforts des années précédentes. Il y a bien
entendu toujours des chances d’optimisation, mais un tel saut de
rentabilité ne sera plus possible dans ce secteur.
L’action Bell a augmenté de 35% en 2007, même si le cours a
connu de fortes fluctuations. Comment l’expliquez-vous ?
Gysin : Les fluctuations étaient principalement conditionnées par
le marché, parce que globalement, la Bourse était très volatile en
2007. En considérant le cash-flow disponible qui a été réalisé,
l’évaluation du groupe Bell est aujourd’hui adéquate.
– 07
– Bell Table ronde avec la direction générale
«Le consom-mateur suisse
Au cours actuel, la valeur de Bell atteint à 760 millions de CHF,
contre 175 millions à la fin de l’année 2000. Est-ce que Bell vaut
réellement plus de quatre fois plus aujourd’hui qu’il y a sept ans ?
Gysin : Il y a sept ans, le cours de nos actions s’était effondré,
notamment en raison de résultats guère enthousiasmants.
A 175 millions de CHF, l’entreprise était quand même massive-
ment sous-cotée. Dès que les actionnaires ont constaté que Bell
réussissait le redressement et générait de nouveau une liquidité
élevée, les méprises d’appréciation se sont successivement com-
blées. En outre, Bell se distingue aujourd’hui par une meilleure
structure bénéficiaire ; le bon résultat 2007 a été obtenu dans un
contexte défavorable sur le plan des prix des matières premières.
Le groupe Bell a de nouveau augmenté son chiffre d’affaires en
2007. Quelles furent les principales raisons de la bonne marche
des affaires ?
Fritschi : Le bon climat de consommation a bien entendu été
déterminant ; les Suisses sont optimistes en ce qui concerne la
conjoncture économique et l’évolution des salaires. Les ventes
des meilleurs morceaux le prouvent : en 2007, nous n’en avions
presque pas assez. Il est réjouissant de constater qu’en plus de
hausses conditionnées par le renchérissement, Bell a aussi réussi
à augmenter les quantités. Les consommateurs n’ont donc pas
seulement acheté des morceaux plus chers, mais aussi davantage
rempli leurs paniers.
La branche a-t-elle également rencontré des problèmes en 2007 ?
Adolf Maassen : Aussi étonnant que cela puisse paraître, il y a
relativement longtemps que nous ne sommes plus confrontés à
des problèmes vraiment sérieux. Parmi les aspects probléma-
tiques, je citerai les hausses des matières premières, des addi-
tifs, de l’énergie et des transports. Nous devons également faire
face au renchérissement massif du matériel d’emballage à base
de pétrole et risquons d’être confrontés à une pénurie de
boyaux naturels.
sait se faire plaisir »
compromis sur la qualité et une production durable.
Bell Volaille a réussi à augmenter nettement son chiffre
d’affaires. Sommes-nous « simplement » revenus au niveau
normal d’avant la crise de la grippe aviaire, ou la division
a-t-elle si fortement développé sa position sur le marché ?
Böhny : Nous avions bien anticipé la reprise de la consommation
de volaille, si bien que cette division a progressé plus vite que
l’ensemble du marché. Il a fallu s’appuyer sur de bonnes planifica-
tions, lesquelles n’étaient pas réellement simples l’année derniè-
re. Il faut compter trois à quatre mois jusqu’à ce qu’un poulet soit
prêt à être vendu. Nous avons réussi à commercialiser au bon
moment la bonne quantité de poulets, ce qui nous a permis de réa-
liser un chiffre d’affaires record et de gagner des parts de marché.
Quelles furent les priorités de Bell en 2007 en matière d’innovation ?
Dähler : Nous avons lancé plusieurs nouveautés dans le domaine
des grillades, et ce avec succès. Les produits marinés, comme les
brochettes, se sont notamment très bien vendus. En outre, nous
avons commercialisé deux nouvelles gammes très prometteuses,
« Easy Gourmet » et « Bell Finest Swiss Beef ».
Böhny : En ce qui concerne Bell Volaille, il s’agissait d’abord de
créer les conditions-cadres et marges de manœuvre nécessaires
aux innovations. « Pronto al Forno », une nouvelle gamme de
produits du segment Convenience, a été lancée avec succès.
Les nouvelles conditions-cadres ont donc déjà porté des fruits.
Maassen : En 2007, nous avons fêté les 100 ans du salami Bell,
ce qui fait de nous le plus ancien producteur du pays. Mais nous
savons toujours associer traditions et innovation : en 2007, nous
avons lancé les « Bell Spécialités », une combinaison de produits
de charcuterie et de sauces dip. Cette gamme jouit d’une grande
valeur ajoutée grâce au confort d’utilisation.
08 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
Table ronde avec la direction générale
A quel point les matières premières ont-elles renchéri ?
Dähler : Dans le domaine de la viande fraîche, les hausses étaient
quasi généralisées en 2007 : 5% pour le porc, 4% pour le bœuf, 7%
pour la viande de vache et env. 1% pour le veau et l’agneau.
Böhny : La situation est moins linéaire pour la volaille : la branche
avait souffert des répercussions de la grippe aviaire il y a deux ans.
En réaction, les prestataires ont réduit leurs capacités de produc-
tion, même celles d’œufs à couver. Nous le ressentons aujourd’hui
encore. Les œufs à couver sont rares, ce qui pousse bien entendu
les prix vers le haut. En outre, les prix du fourrage ont de nouveau
nettement augmenté pour la première fois depuis vingt ans, entraî-
nant ceux des matières premières.
Et comment les prix des produits de la mer ont-ils évolué ?
Fritschi : Nous assistons à un phénomène paradoxal dans ce
domaine : la consommation ne cesse d’augmenter, malgré des ren-
chérissements massifs allant jusqu’à 20%. C’est un peu comme pour
la viande de premier choix: le consommateur suisse sait se faire plai-
sir.
On parle de plus en plus de développement durable dans le
contexte de la pêche. Comment réagissez-vous à ces enjeux ?
Fritschi : Coop, notre principal débouché, se profile fortement
comme défenseur du développement durable. Ce thème est donc
aussi prioritaire pour Bell. Nos efforts portent sur trois plans :
privilégier les poissons d’élevage, veiller au respect des principes
d’une « pêche durable » et renoncer à toutes les espèces claire-
ment menacées.
Comment pouvez-vous contrôler les principes de durabilité ou des
conditions d’élevage respectueuses des espèces ?
Fritschi : Les contrôles sont effectués par des organisations
indépendantes, comme le Marine Stewardship Council (MSC)
soutenu par le WWF pour la pêche. En ce qui concerne les condi-
tions d’élevage conformes aux besoins de l’espèce, les exigences
de la Suisse sont plus élevées qu’à l’étranger et contrôlées par la
Confédération. Par ailleurs, Coop procède à ses propres contrôles
dans le cadre du programme de production Naturafarm, alors que
d’autres sont confiés à la Protection Suisse des Animaux PSA.
Les produits biologiques sont soumis aux procédures de certifica-
tion de Bio Suisse. Le réseau de contrôles est donc très dense.
L’usine d’Oensingen vient d’être modernisée. Un an plus tard, les
gains de productivité escomptés ont-ils été obtenus dans ce centre
de la viande fraîche ?
Dähler : Oui, les attentes sont réalisées. Nous n’en sommes pas
encore tout à fait là où nous le voudrions, mais l’échéancier et
l’orientation sont bons. Une nouvelle usine est un projet d’une
extrême complexité et il faut du temps jusqu’à ce que tous les
processus soient parfaitement rodés.
Que pensez-vous des conditions liées au site en ce qui concerne
la transformation de viande en Suisse ?
Fritschi : Actuellement, nous évoluons encore dans le cadre
d’un marché agraire protégé ; à moyen terme, celui-ci s’ouvrira
inévitablement. Nous avons déjà pris nos dispositions : nous
sommes prêts à la libéralisation dans le domaine de la viande de
bœuf et nous réussirons aussi à maintenir le niveau actuel en ce
qui concerne la charcuterie et la volaille. La situation sera plus
délicate pour la transformation porcine, parce que les agricul-
teurs suisses ne réussiront jamais à produire de la viande de
porc conventionnelle aussi bon marché que dans les pays qui
nous entourent. Il sera donc essentiel qu’ils misent sans
En 2006, la division Charcuterie avait osé une première offensive
en direction du Luxembourg et de l’Allemagne. Quelles conclusions
en tirez-vous ?
Fritschi : L’expansion à l’étranger est un projet de longue haleine ;
il faut des années pour développer des activités dans un nouveau
pays. Notre but est d’être déjà sur place lorsque les accords de
libre-échange avec l’Europe entreront en vigueur. Aujourd’hui,
nous préparons le terrain.
Maassen : Nos voisins ne nous ont bien entendu pas attendus.
Pour s’établir sur les marchés européens, il faut de l’obstination,
des investissements et une présence. En 2007, nous avons déjà
réussi à prendre pied sur les marchés visés et en 2008, il s’agira
de développer cette présence.
Gysin : En outre, Bell poursuit des projets d’expansion sur deux
niveaux : d’une part, nous voulons développer les exportations
directes et de l’autre, les acquisitions représentent clairement un
objectif déclaré. Nous voulons croître à l’étranger par ce biais et ana-
lysons en ce moment un certain nombre de projets très prometteurs.
Dähler : Il est vrai qu’il faudrait intensifier le marketing pour la
viande suisse. Les Autrichiens nous montrent comment vanter la
production indigène. Sur ce plan, la Suisse a du retard à rattraper.
Bell a consolidé sa position de numéro un du marché suisse de la
viande. Qu’est-ce qui fait la force du groupe ?
Fritschi : Il y a tout un ensemble de facteurs, dont les trois princi-
paux sont à mon avis les suivants : Coop nous assure une certaine
exploitation de base des capacités de nos usines ; d’autre part,
nous avons systématiquement investi dans la modernisation de
notre production. Chacune de nos usines est aujourd’hui au top
niveau. Et troisièmement, notre personnel est lui aussi au top
niveau en matière de compétences et de motivation.
Böhny : Nous avons établi une marque solide ; en Suisse, Bell est
véritablement la marque pour la viande. Nous jouissons d’une
excellente notoriété et d’un positionnement positif. Cela nous aide
à nous imposer sur le marché et d’autre part, nos collaborateurs
sont également fiers de pouvoir représenter la marque Bell.
Quelles seront les priorités et défis du prochain exercice ?
Fritschi : Faire du bon travail jour après jour, satisfaire nos
clients jour après jour, compter sur des équipes motivées jour
après jour – cela peut sembler ennuyeux, mais c’est notre recette
de succès. Nous continuerons d’optimiser la qualité, les prestations
et processus, afin de maintenir le niveau atteint. Nous restons le
leader.
– 09
– Bell Table ronde avec la direction générale
Quels domaines et pays avez-vous définis comme prioritaires pour
des acquisitions à l’étranger ?
Gysin : Nous pensons principalement à la charcuterie produite à
partir de viande d’abattage. Géographiquement, il s’agit des pays
voisins, c’est-à-dire avant tout la France, l’Allemagne, l’Italie et
l’Autriche. Il y a quelques objets intéressants dans ces pays et, ce
qui est particulièrement réjouissant, Bell jouit d’une excellente
réputation dans la branche, même en dehors de ses frontières.
L’expansion à l’étranger n’est pas une voie à sens unique ;
comment vous préparez-vous à la concurrence étrangère en Suisse ?
Gysin : D’une façon générale, la concurrence anime le marché,
mais il ne sera certainement pas facile d’approvisionner notre com-
merce de détail depuis l’étranger. Nous avons une grande avance
sur les plans du service aux clients et de la logistique. Bell prépare
et distribue spécialement la marchandise pour chaque magasin, ce
qui n’existe nulle part ailleurs en Europe. Ce service représente un
avantage concurrentiel évident. En outre, Bell connaît le marché
suisse comme personne et apporte une énorme expérience.
«Bell jouit d’une excellente réputationdans la branche, même en dehors de ses frontières»
De gauche à droite :
Adolf Maassen, Josef Dähler, Martin Gysin, Adolphe R. Fritschi, Daniel Böhny
Des ballons multicolores volent par-ci, par-là, une guirlande de fanions décore la salle et des
bougies d’anniversaire sont allumées sur les tables joliment dressées.
Moritz a le droit de les souffler, parce qu’aujourd’hui, il est le roi de la fête. Il trône fièrement sur sa chaise haute au milieu
de tous ses amis et amies venus fêter son cinquième anniversaire avec lui. Il a demandé un gâteau en forme de hérisson, avec
des sucettes en guise de piquants et des dragées multicolores en chocolat. « Si on secoue Felix, plein de Smarties vont tomber
de son ventre ». Kirsten et les autres racontent des bêtises et ont envie de faire un jeu après le gâteau et le jus de pommes.
Fort heureusement, il fait beau aujourd’hui : Moritz et tous ses amis se précipitent dans le jardin. « Je vous attache les
jambes deux par deux, vous devrez ensuite sautiller ensemble jusqu’à l’arbre et revenir. On verra si vous y arrivez sans
déchirer le papier ! En place, prêts, partez ! »
La maman ne chôme pas, avec tous ces enfants à distraire et consoler. Moritz pleure, il est furieux d’avoir perdu. A-t-on
jamais vu une fête d’enfants sans ces petites crises ? Les larmes sont bien vite oubliées quand un nouveau concours commence :
se passer des ballons de nez à nez – tordant ! Pendant ce temps, Charlotte, la petite sœur de Moritz, commence à ranger.
Armée d’un râteau, elle rassemble énergiquement les morceaux de papier qui jonchent le gazon. Comme il fait encore si beau
dehors, les enfants ont le droit de peindre des masques d’animaux sur la terrasse. Excellente idée : l’activité calme tout ce
petit monde et les artistes en herbe bavardent sagement : « Les dents seront argentées et je lui ferai des yeux dorés. C’est un
beau tigre, qui vit normalement dans la forêt vierge. « Mon rhinocéros a encore du sang au bout du nez, parce qu’il a dévoré
de la peinture rouge au petit déjeuner ». Le rhinocéros et le tigre s’affrontent maintenant dans un jeu de rôles tandis qu’un
éléphant observe attentivement cet acte de bravoure.
A la maison, on prépare le souper que Moritz s’était souhaité : viennoises, frites et ketchup. Fatigués d’avoir tant joué
dehors, les enfants sont soudain tout calmes. Au moment de partir, ils sont heureux d’emporter le sachet de friandises
que Moritz leur a distribués.
« Un goûter d’anniversaire requiert une foule de qualifications : dompteur de cirque, psychologue,
infirmière, animatrice et médiatrice – le tout dans un enchaînement frénétique. Chaque enfant devrait
être le centre du monde une fois par an et sentir que c’est vraiment son grand jour rien qu’à lui. »
(Irene de Mühlendahl, maman de Moritz, Carolin et Charlotte)
– 011 –www.bell.ch
– Feature –
012 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
NOUVEAUX PROGRÈSCOMME LEADER DUMARCHÉ SUISSELa division Viande fraîche a connu un excellent exercice 2007 : le chiffre d’affaires a augmenté de 5,4% à 692 millions de CHF et l’écoulement a nettement progressé. Bell a donc clairement consolidé son leadership du marché suisse de la viande. Les mesures en vue de moderniser et de spécialiser les sites ont eu les effets de rationalisation visés.
A raison de 45’788 tonnes, Bell a de nouveau amélioré son écoule-
ment de viande de 0,5% en 2007. Les abattages ont augmenté de
1,8% à 87'162 tonnes. La hausse des volumes reflète l’excellent
déroulement de la saison des grillades. La viande de bœuf a connu
la plus forte augmentation dans ce domaine et tous les morceaux
se sont très bien vendus. Les prix des matières premières ont
augmenté de 6,4% dans l’exercice considéré, ce qui veut dire que
sans tenir compte des volumes, les agriculteurs suisses ont mieux
gagné avec leur bétail que l’année dernière. Ils ne sont d’ailleurs
pas les seuls gagnants : le nouveau concept d’attribution des
contingents par voie d’enchères a aussi rapporté env. 35 millions
de CHF supplémentaires aux caisses fédérales (dont 21 millions
grâce à la volaille).
La division Viande fraîche a lancé plusieurs innovations en 2007,
dont la plus importante concerne un nouveau concept d’embal-
lages pour les produits en libre-service. L’adaptation réussie a
nettement augmenté l’attrait de cet assortiment et fortement
contribué à son succès.
Modernisation des sites
Le plus grand projet d’investissement dans toute l’histoire de
Bell, la modernisation et l’agrandissement de l’usine d’Oensingen,
a pleinement rempli les attentes. Le groupe Bell dispose aujour-
d’hui d’une plate-forme ultramoderne et hautement performante
pour la viande fraîche et les articles destinés au libre-service qui
permet une production centralisée et, ainsi, une amélioration de
la rentabilité. Le centre d’Oensingen est dédié à l’abattage et la
découpe du bœuf et des veaux, alors que Bâle se concentre sur
les porcs. Cette spécialisation des sites a apporté les effets de
rationalisation voulus.
Une parcelle voisine a été acquise dans le cadre d’un projet
à Cheseaux-sur-Lausanne en Suisse romande. Elle servira à
intégrer les sites de Genève et Lonay. Un nouveau système ERP
(Enterprise Resource Planning) de SAP a en outre été introduit à
Cheseaux à titre de projet pilote. Le but est de regrouper dans un
système homogène tous les processus spécifiques à la branche –
achat, abattages, stockage, production, chargement, découpe, com-
missionnage et distribution – ainsi que les principales fonctions
de gestion. La multiplication à d’autres sites est en planification.
Viande fraîche
– 013
– Bell Secteurs d'activité
Bell Finest Swiss Beef –
la viande de bœuf de classe supérieure
En 2007, Bell Viande fraîche a lancé une nouvelle gamme de qua-
lité supérieure. Cette exclusivité est destinée à tous les connais-
seurs qui recherchent une viande de tout premier choix. Mais
qu’est-ce qui distingue ce bœuf des qualités usuelles ? D’abord, il
est exclusivement produit à partir de certaines races à viande, ce
qui ne va pas forcément de soi dans un pays comme la Suisse où
ce sont principalement les races laitières qui dominent. Issues
d’élevages respectueux des besoins de l’espèce, les bêtes sont
sélectionnées individuellement par des spécialistes de Bell
attentifs aux facteurs qui conditionnent la tendreté et le goût
de la viande, à savoir la musculature, la part de graisse et des
limites de poids. Les morceaux nobles sont rassis sur l’os selon
la méthode traditionnelle qui leur confère un arôme intense et
naturel. Ces produits exceptionnels sont disponibles dans des
magasins de spécialités sélectionnés, le commerce de détail et
des restaurants.
014 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
LE BONUS DES ACTIVITÉSSAISONNIÈRESAu cours de l’exercice 2007, Bell Charcuterie a augmenté son chiffre d’affaires de 2,7% à 389 millions de CHF. La meilleure évolution des ventes a été enregistrée dans les groupes de produits des saucisses échaudées et des produits de salaison cuits, alors que celle des saucisses crues n’a pas tout à fait atteint les chiffres de l’exercice précédent. Les exportations démarrées en 2006 ont évolué conformément aux prévisions.
En plus d’une ambiance de consommation globalement favorable,
laquelle a stimulé la demande de charcuterie et produits labelli-
sés de qualité supérieure, la division Charcuterie a profité en
2007 de bonnes activités saisonnières : grâce à des tempéra-
tures très douces au printemps, la saison des grillades a débuté
relativement tôt et les affaires de Pâques et de Noël se sont
également déroulées favorablement. En revanche, les aspects
négatifs étaient un niveau de prix très élevé pour le bœuf ainsi
que pour le porc au dernier trimestre. En outre, le matériel
annexe et connexe a connu un renchérissement généralisé, en
particulier en ce qui concerne les emballages. Ces facteurs ont
comprimé les marges.
Succès des innovations et à l’exportation
En 2007, Bell Charcuterie a lancé une nouvelle gamme de pro-
duits, les « Bell Spécialités ». Il s’agit d’articles de qualité supé-
rieure vendus avec une sauce particulière. Les consommatrices et
consommateurs ont très bien accueilli cette innovation qui est pro-
mise à d’autres développements. Initiées l’année précédente, les
exportations connaissent un essor favorable, même si les quanti-
tés sont encore relativement modestes. Pour l’instant, ces activités
sont plutôt considérées comme un investissement dans de nou-
veaux marchés que comme des sources de volumes importants.
Le service des exportations a été étoffé et s’occupe désormais de
tous les produits destinés à l’exportation au sein du groupe Bell.
En 2008, de nouvelles mesures de communication sont prévues
pour soutenir ces activités.
Charcuterie
– 015
– Bell Secteurs d'activité
Salami Bell – un régal depuis 100 ans
En 2007, le salami Bell a fêté son centième anniversaire : c’est
un gage de qualité maximale et de saveur unique depuis 1907.
L’occasion était idéale de rappeler les débuts de cette success story :
L’histoire de ce qui allait devenir la dynastie des Bell a débuté au
18e siècle, lorsque le jeune Allemand Laurenz Bell, originaire de
la Lorraine, s’installa dans la région bâloise. Son descendant,
Samuel Rudolf Bell-Roth ouvrit en 1869 à la Streitgasse 13, l’une
des plus anciennes boucheries privées de la ville.
Du boucher au fabricant de viande et saucisses
Les affaires marchaient très bien et, vers 1890, Samuel Bell décida
de se lancer également dans la fabrication de saucisses. Il fit
construire une installation automatique de saucisses et débuta le
1er octobre 1897 la vente de charcuterie qui connut d’emblée une
bonne demande. L’espace devenant trop exigu à la boucherie
familiale, la société Samuel Bell Söhne AG s’installa en 1907 dans
une usine flambant neuve sise à la Elsässerstrasse, à proximité
des abattoirs – à l'époque sans doute la plus moderne de toute
l'Europe continentale dans la branche. L’événement marqua le
tournant de la boucherie artisanale des années 1890, occupant
une demi-douzaine de personnes, vers la production à grande
échelle de viande et charcuterie dans une usine comptant initiale-
ment 65 ouvriers. En 1914, l’entreprise possédait déjà 130 maga-
sins dans toute la Suisse.
Salami suisse –
une saucisse au goût d’immigration
Après 1880, de nombreux jeunes hommes sont venus d’Italie pour
travailler sur le chantier du grand tunnel ferroviaire à travers les
Alpes et dans la construction de nouveaux quartiers urbains. Ils
avaient amené avec eux un saucisson sec saupoudré de farine :
le salami. Les Suisses se laissèrent rapidement séduire par la
spécialité qui profita d’emblée de l’esprit inventif des bouchers de
Bell. Aujourd’hui, Bell est un des plus grands fabricants de salami
de Suisse avec quelque 3400 tonnes par an.
Bavarder tranquillement avec des collègues après une longue
journée, se détendre et refaire le plein d’énergie.
« Quand on se retrouve en dehors du travail, ce n’est pas forcément la grande
foire – parfois, ce sont même des moments très paisibles, que nous apprécions et qui
nous redonnent de l’énergie »
(Un employé de Bell)
– 017 –www.bell.ch
– Feature –
018 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
NETTE AMÉLIORATION
DU CHIFFRE D’AFFAIRES
ET DU RÉSULTAT
Bell Volaille peut se retourner sur un exercice extraordinairement réussi : avec une hausse de 27,1% à 333 millions de CHF, le chiffre
d’affaires a atteint un niveau record. Grâce à une excellente anticipation, Bell a pu répondre constamment à la forte augmentation de la
demande et développer sa position sur le marché.
Volaille
– 019
– Bell Secteurs d'activité
Viande spéciale de Bell –
retour aux racines de la branche
La chasse fait partie des toutes premières manières de se nourrir.
En Europe centrale, on en trouve des témoignages qui remontent
à 600'000 ans. Même si l’homo contemporaneus ne s’adonne plus
guère à la cueillette et à la chasse, il aime toujours autant le gibier.
Des spécialités plus exotiques comme les viandes de springbok,
kudu, blesbock et autruche complètent les offres traditionnelles
comme le chevreuil, le cerf, le chamois, le bouquetin, le mouflon,
le sanglier, le lièvre ou le gibier à plumes.
Ces produits composent l’assortiment de l’unité Viande spéciale
de Bell, en plus du lapin et du cabri. Dans ce secteur, l’approvi-
sionnement représente le principal défi. Des programmes d’éleva-
ge permettent dans certains cas d’y remédier, mais l’évolution des
prix et quantités est en général comparable à la situation qui
règne sur d’autres marchés spéculatifs des matières premières.
Même dans ce contexte tendu, l’approvisionnement et l’assurance
qualité sont soumis à des exigences élevées. Grâce à de nom-
breuses années de relations avec ses fournisseurs dans un esprit
de partenariat, Bell est en mesure d’assurer une bonne disponibili-
té et la meilleure qualité dans ce secteur de la viande spéciale.
La consommation de volaille a atteint des sommets en 2007 :
l’effondrement consécutif à la grippe aviaire appartient définitive-
ment au passé. La division Volaille a pu profiter de manière supé-
rieure à la moyenne du retournement de tendance qui s’est dessi-
né dès le deuxième semestre 2006.
L’anticipation comme clé du succès
Face aux bonnes dispositions des consommateurs, assurer une
production suffisante de volaille représentait un véritable défi.
Bell Volaille a su anticiper le retournement de tendance à un stade
précoce et planifier la production en conséquence. Cela nous a
permis d’éviter les ruptures de stock malgré la hausse très forte
de la demande. Une étroite collaboration très constructive avec
des fournisseurs sous contrat y a fortement contribué. Grâce à
une excellente productivité et une bonne disponibilité de volaille
tant suisse que d’importation, Bell a réussi à développer ses
parts de marché. Le volume des abattages a augmenté de 28,9%
à 21'014 tonnes. La vente de parties de volaille a connu la plus
forte augmentation, alors que la demande de poulets entiers
était plutôt en baisse.
La restructuration et le climat d’innovation
ont porté leurs fruits
La division Volaille a fortement contribué en 2007 au résultat
général du groupe Bell. Grâce à la bonne productivité, l’augmenta-
tion de la demande a pu être directement transformée en une
amélioration de la rentabilité. Les mesures de restructuration
initiées en 2005 et mises en œuvre systématiquement ces deux
dernières années ont ainsi pleinement atteint leur objectif.
Dans la perspective du développement futur de ses opérations,
Bell Volaille a encore amélioré en 2007 sa capacité d’innovation.
Développée pour le segment Convenience, la nouvelle gamme de
produits « Pronto al Forno » montre déjà de premiers résultats.
Le gibier a toujours les faveurs des consommateurs
Intégrée au sein de la division Volaille, l’unité Viande spéciale
a également enregistré un très bon exercice. Le bon climat de
consommation est à l’origine d’une saison de la chasse très positi-
ve, malgré des prix élevés. Alors que l’approvisionnement sur les
marchés mondiaux était souvent très délicat, Bell a toujours réussi
à maintenir une bonne disponibilité de ces produits.
CROISSANCE ININTERROMPUE
Bell Seafood peut de nouveau se retourner sur un exercice réussi : en 2007, le secteur
d'activité a augmenté son chiffre d’affaires de 22% à 67,9 millions de CHF.
Le secteur d'activité Seafood a lui aussi profité de l’excellent cli-
mat de consommation. Malgré la hausse massive des prix de cer-
tains poissons et fruits de mer, les ventes ont augmenté de 14,7%
à 2’598 tonnes. Après la croissance fulgurante des dernières
années, l’année 2007 était placée sous le signe de la consolidation :
Bell a optimisé les processus au sein du secteur d'activité Seafood
et, surtout, investi dans la logistique. L’engagement à l’égard du
développement durable représentait une autre priorité de l’année :
Bell Seafood se procure les poissons, fruits de mer et crustacés
selon des critères rigoureux du développement durable et suppri-
me les espèces menacées de son assortiment. La recherche d’al-
ternatives est un processus de longue haleine qui impose aussi
d’accepter des manques à gagner transitoires.
Seafood
Bell Seafood s’engage en faveur d’une pêche durable
Dans le cadre de l’approvisionnement et de sa production, Bell
mise systématiquement sur le respect de l’environnement et le
développement durable. Aujourd’hui, se procurer du poisson
frais d’excellente qualité, à prix raisonnable et en quantités suf-
fisantes, représente pourtant un défi de taille, la surpêche ayant
fortement réduit les effectifs de poissons dans le monde entier.
Pour de nombreuses espèces, une pêche écologiquement suppor-
table n’est possible que dans une mesure limitée. Bell a de ce
fait décidé de supprimer de son assortiment les espèces les plus
menacées selon le WWF, à savoir le requin, la raie, l’espadon, le
bar, le sébaste et le thon rouge.
A l’avenir, Bell collaborera avec Marine Stewardship Council
(MSC) dans ce domaine. Le WWF avait participé à la fondation
de cette organisation indépendante dont le but est d’encourager
une pêche durable et d’obtenir des déclarations transparentes
pour le consommateur. Pour qu’un poisson puisse porter le label
MSC, toutes les étapes de la production doivent être certifiées.
Ce label garantit la traçabilité du poisson et donne l’assurance
qu’il provient d’une pêche compatible avec le développement
durable. En 2008, Bell introduira les premiers produits labellisés
MSC dans son assortiment.
Le poisson d’élevage représente une alternative aux espèces sau-
vages, mais toutes les formes d’élevage ne sont pas écologiques.
Pour qu’une production soit considérée comme biologique, elle
doit répondre à des exigences précises allant de la provenance
et de la composition de la nourriture jusqu’aux types de bassins.
L’assortiment biologique de Bell comprend déjà les espèces sui-
vantes : petite morue, daurade, bar, saumon et crevettes.
020 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
LEADER DU MARCHÉ SUISSEAvec une augmentation du chiffre d’affaires de 14,8% à 65,8 millions de CHF, le secteur d'activité
Convenience a de nouveau réalisé une forte croissance en 2007. Bell est aujourd’hui le principal
fournisseur de produits de la gamme Convenience en Suisse.
En plus d’une météo favorable, la bonne marche des affaires s’ex-
plique principalement par un assortiment parfaitement adapté aux
besoins du marché et des processus efficients. En outre, l’exploita-
tion des capacités a été régulière tout au long de l’exercice. Tous
les groupes de produits ont bien évolué : sandwiches, salades,
amuse-bouches, pains garnis, éléments de menus et succédanés
de viande. Bell Convenience a pourtant également dû lutter contre
la hausse des matières premières, parallèlement à une forte pres-
sion sur les prix au niveau du marché.
Efficience et innovation comme facteurs de succès
Dans ce segment encore relativement jeune, l’efficience et l’inno-
vation sont des facteurs de succès décisifs. Bell Convenience a su
créer les conditions-cadres qui lui ont permis d’améliorer l’effi-
cience de ses prestations et de déployer son esprit d’innovation.
Le grand nombre de nouveaux produits lancé au cours de l’année
en est une preuve. Dans le cadre du développement de produits,
Bell Convenience s’appuie sur les connaissances les plus récentes
en matière de physiologie nutritionnelle.
En outre, nous recourons systématiquement aux ingrédients qui
correspondent aux tendances alimentaires dominantes et promet-
tent des expériences gustatives intéressantes.
Sandwiches pour Swiss – Bell Convenience décolle
Depuis le 1er juillet 2007, Bell fournit des sandwiches à la compa-
gnie aérienne Swiss. L’appel d’offres, âprement disputé, a finale-
ment été remporté par Bell Convenience en collaboration avec les
sociétés Howeg et LSG (Lufthansa Service Gesellschaft).
L’approvisionnement d’une compagnie aérienne confronte la pro-
duction à de nouveaux défis : d’une part, la place dans un avion
est limitée et il s’agit donc d’exploiter chaque centimètre carré et
de l’autre, les cabines sont soumises à des variations de pression.
L’emballage doit donc être conçu de sorte à résister aux différentes
conditions. Bell Convenience produit quotidiennement env. 10'000
sandwiches destinés aux vols de Swiss au départ de Zurich, Bâle
et Genève.
– 021
– Bell Secteurs d'activité
Convenience
Fête fédérale de gymnastique 2007,Frauenfeld, 50 000 participants et
100 000 visiteurs
Se dépasser, vivre des expériences
communes, célébrer des victoires
– Feature –
– 023 –www.bell.ch
TANT D’OCCASIONS DE
SE FAIRE PLAISIR!Le domaine Catering représente un important instrument de
marketing pour le groupe Bell. Les valeurs traditionnelles de la
marque – qualité, innovation et plaisir – sont quotidiennement
au premier plan lors d'un grand nombre de manifestations. Bell
Catering embellit ainsi de multiples occasions : apéritif spontané
au bureau, soirée exclusive avec dîner de plusieurs plats, grand
événement attirant des milliers de personnes. Grâce à des ser-
vices très complets, Bell Catering est le partenaire idéal des
entreprises qui souhaitent, afin d’approfondir les relations com-
merciales, organiser des réceptions dont les invités garderont le
meilleur souvenir.
Catering
024 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
En 2007 également, Bell Catering a accompagné une multitude
d’événements grands et petits. La Fête fédérale de gymnastique à
Frauenfeld, avec env. 150'000 visiteurs, l’Allianz Suisse Open de
Gstaad, la finale de la Coupe du Monde de ski à Lenzerheide, le
festival musical Tattoo à Bâle, le Greenfield Open Air d’Interlaken
et le marché de Noël de Bâle comptent parmi nos participations
les plus mémorables.
Bell Catering
à l’EURO 2008
L’année 2008 sera entièrement placée sous le signe de l’Euro 2008
organisé par la Suisse et l’Autriche. En collaboration avec Coop,
Bell s’engage comme partenaire officiel pour le catering des « UBS
ARENA ». Dans le cadre de ce projet unique, des arènes avec écrans
géants seront aménagées pour les fans de foot dans 16 villes du
pays qui n’accueillent pas de matches. Bell Catering se chargera de
la restauration du public, des VIP et des équipes, ce qui représente
jusqu’à 2 millions de personnes par événement. Environ 1500 colla-
boratrices et collaborateurs seront spécialement recrutés pour
les trois semaines en juin afin d’assurer des déroulements impec-
cables. Il s’agit du projet le plus ambitieux et le plus complexe
jamais relevé par Bell Catering. En outre, nous devrons également
assurer nos engagements au St. Jakob-Park à Bâle et au Stade de
Suisse à Berne pendant l’EURO 2008.
– 025
– Bell Secteurs d'activité
Maurer Frères SA
CROISSANCEGRÂCE À UNEACQUISITIONMaurer Frères, l’entreprise alsacienne de tradition, a explosé en
2007 : le chiffre d’affaires a progressé de 18,3% à 51,8 millions
de CHF. En plus d’une croissance interne respectable, ce bond
est à rapporter à l’acquisition de la société Hassler de St-Louis.
Ce rachat a permis à Maurer Frères de renforcer sa position sur
un marché soumis à une intense concurrence. L’intégration de
Hassler s’est effectuée à un rythme soutenu afin d’exploiter un
maximum de synergies en matière de pénétration du marché.
Les activités centrales demeurent la production et la vente de
spécialités de charcuterie alsaciennes, mais elles ont été concen-
trées à Kingersheim et dotées de structures communes. Des pro-
grammes supplémentaires permettront à Maurer Frères de tenir
compte des besoins des clients sur les plans de l’assortiment et
de la structure des prix.
Frigo St. Johann AG
NOUVEAUXCLIENTS POUR LE STOCKAGE DESPRODUITS FRAISLa société Frigo St. Johann de Bâle, active dans la logistique des
produits congelés, a de nouveau ressenti en 2007 les surcapacités
sur ce marché. La pression concurrentielle s’est encore accentuée,
ce dont le chiffre d’affaires s’est ressenti. Du côté des charges, la
hausse sensible des coûts de l’énergie représente le plus grand
défi. Initiée l’année précédente, la réorientation des activités vers
le stockage de produits frais porte de premiers fruits et sera pour-
suivie. Une nouvelle technologie d’information (système Pick-by-
voice) est à l’origine de gains sensibles d’efficience. Grâce à une
orientation plus large des activités, et un niveau de service encore
amélioré, nous avons gagné de nouveaux clients en 2007. GVFI
International, le plus grand importateur suisse de viande fraîche,
s’est également rapproché du site de transbordement. Dans le
courant de l’année 2008, GVFI s’installera dans des bureaux amé-
nagés sur le toit d’un entrepôt frigorifique à Bâle.
GESTION DE LA QUALITE ET SECURITE DES DENREES ALIMENTAIRES
tions et les données ont été relevées sur la carte cockpit. Le recen-
sement a confirmé que d’une manière générale, la satisfaction des
clients atteint un niveau très élevé. En 2008, le groupe Bell intro-
duira par ailleurs un système harmonisé de notification d’erreurs.
Sécurité des processus et des denrées alimentaires
Chez Bell SA, la directive BPH (Bonne Pratique d’Hygiène) préci-
se les conditions de base de la pratique relative à la production
et à l’hygiène. Elle définit les standards applicables à tout le
groupe Bell afin que les conditions d’hygiène, techniques et rela-
tives aux bâtiments présentent un niveau équivalent dans toutes
les unités. Le respect de la directive est régulièrement contrôlé
par les autorités compétentes et les vérificateurs. Le concept
HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point/Analyse des
Dangers Points Critiques pour la Maîtrise) repose sur cette
directive. Il s’agit d’une méthode systématique en vue d’analy-
ser, d’apprécier et de sécuriser les processus de production.
En 2008, ce concept sera harmonisé dans tout le groupe Bell.
Approvisionnement et qualification des fournisseurs
Bell a défini des conditions-cadres pour l’achat de viande d’abatta-
ge à travers différentes directives. Celles-ci sont publiées sur
notre site Internet. En ce qui concerne la volaille, Bell travaille
exclusivement avec des engraisseurs sous contrat. Les conditions
appliquées dans ce domaine sont régulièrement définies en colla-
boration avec l’organisation des engraisseurs de volaille MOSEG.
La viande importée provient de producteurs sélectionnés dans le
monde entier selon des critères rigoureux, lesquels portent sur un
mode d’élevage naturel et conforme aux besoins de l’espèce, la
santé et le bien-être des animaux. Les fournisseurs sont régulière-
ment soumis à des audits internes et externes et doivent établir
que les conditions stipulées par Bell ont été respectées.
Les fournisseurs de produits pour la commercialisation et articles
non alimentaires font l’objet d’une évaluation par le service
Achat du groupe Bell. Tous les fournisseurs d’ingrédients et
emballages primaires (matériel d’emballage en contact direct
avec les produits) sont certifiés selon le standard GFSI (Global
Food Safety Initiative).
Corporate Social Responsibility
026 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
Système de gestion
Bell a mis en place un système de gestion à l’échelon du groupe,
lequel définit les processus et paramètres pour ensuite les analyser
et les évaluer systématiquement. Les paramètres sont repris dans
un rapport sous forme d’une carte cockpit. La direction s’y réfère
afin d’apprécier les différents sites et de contrôler les progrès.
Tous les deux mois, les résultats sont discutés avec les divisions et
secteurs d'activité. Le système de gestion de Bell fait régulièrement
l’objet d’audits internes et externes ainsi que de vérifications de la
part de sociétés de certification. En 2007, la certification commune
de toutes les unités a pu être entièrement réalisée.
Audits
Des audits internes et externes ont été menés en 2007 à l’en-
semble des sites qui sont tous certifiés selon IFS (International
Food Safety), ISO 9001:2000 et ISO 14001. Un audit externe a
été réalisé pour la deuxième fois en 2007 par une société de
certification externe pour la direction, le Competence Center et
les services centraux. Un Competence Center Vente a été nou-
vellement constitué, lequel fera également l’objet d’un audit en
2008. La version 5 du standard IFS entre en vigueur au 1er
janvier 2008. Cette nouvelle version modifie les intervalles
d’audit ainsi que le nombre d’objectifs centraux à remplir.
En fonction des besoins, les certifications spécifiques de diverses
unités Bell ont par ailleurs été confirmées ; il s’agit notamment
des certificats Bourgeon Bio, Suisse Garantie, Pro Montagna,
Naturafarm et EFSIS. Dès 2008, une certification selon Marine
Stewardship Council (MSC) sera en outre visée pour Bell Seafood.
Le système de contrôle interne (IKS) a pu être intégré comme
prévu au cours de l’exercice dans le système de gestion existant
et soumis à des audits internes aux différents sites. Suite à l’har-
monisation de la structure des processus dans toute la division
Viande fraîche, ce système sera implémenté dans toute l’entrepri-
se en 2008.
Satisfaction des clients
La satisfaction des clients a de nouveau été vérifiée en 2007 par le
biais des éléments retours, disponibilités de livraison et réclama-
ENVIRONNEMENT,ENERGIE ET SÉCURITE
– 027
– Bell Corporate Social Responsibility
Le groupe Bell perçoit le développement durable dans un sens
global qui englobe trois piliers : économie, écologie et sécurité.
Bell veut faire partie des meilleures entreprises de la branche
pour l’ensemble de ces trois domaines et tous les sites du groupe
sont certifiés selon la norme environnementale ISO 14001:2004.
Ecologie
Le rôle du groupe Bell est de se procurer de la viande pour la pro-
duction de produits carnés savoureux et répondant à tous les cri-
tères de sécurité. La viande d’abattage est transformée selon des
directives rigoureuses et en appliquant un niveau de rationalisa-
tion élevé. Bell s’engage à produire de la viande issue d’animaux
nourris et élevés conformément aux besoins de l’espèce. Une tra-
çabilité sans faille de la viande utilisée est assurée. Les clients et
consommateurs sont informés de son origine par le biais de décla-
rations transparentes et détaillées.
Les produits secondaires issus de la transformation rejoignent un
circuit de marchandises distinct selon des conditions d’hygiène
confirmées. La société Centravo transforme ensuite ou élimine ces
produits de manière écologique et économique. Comme tous les
autres grands transformateurs de viande, Bell SA détient une par-
ticipation financière de Centravo qui lui permet d’être représentée
au conseil d’administration et d’exercer une influence. Le fait de
regrouper tout le volume de produits secondaires permet un recy-
clage judicieux sur le plan écologique.
Les déchets sont constamment contrôlés et gérés dans le cadre
d’un concept spécifique (éviter, réduire, recycler). De nouveaux
progrès ont été réalisés dans l’exercice considéré dans le cadre
du recyclage, davantage de déchets ayant pu être séparés et, ainsi,
intégrés aux circuits de recyclage. D’autres mesures en vue d’évi-
ter et de réduire les déchets sont en planification.
Compte tenu des exigences actuelles en matière de conservation
et d’hygiène, l’emballage de la viande représente une partie com-
plexe de la production. Bell s’efforce, dans l’esprit du consomma-
teur et des distributeurs, de trouver les meilleures solutions sur
le plan écologique. Nous avons déjà réalisé de grands progrès en
matière de réduction du matériel d’emballage.
Energie
D’ici 2010, Bell veut réduire de 10% pour l’ensemble du groupe
les émissions de CO2 par rapport au niveau de 1990. Cet objectif
a été fixé dans le cadre de la législation en la matière par le biais
d’une convention avec l’Agence de l’énergie pour l’économie
(AEnEC). L’AEnEC est une plate-forme de prestations pour les
entreprises et représente le lien entre l’Etat et l’économie, dans un
esprit de partenariat, en vue d’atteindre les objectifs relatifs à la
politique de l’énergie et du climat.
Grâce au contrôle actif de l’énergie et à des améliorations en
rapport, Bell a déjà réussi à réduire sa consommation de manière
significative. C’est ainsi que dans la division Charcuterie, la pro-
duction consomme 35% d’énergie en moins par rapport à 1990.
Les installations de production sont optimisées sur la base de
critères techniques de sécurité, de consommation d’énergie et
d’économicité. Le remplacement d’installations plus anciennes par
de nouvelles technologies a permis à Bell de réduire l’âge moyen
des installations à huit ans. De petites installations de réfrigéra-
tion, décentralisées et gourmandes en énergie, sont réunies dans
des unités plus grandes et équipées de compresseurs à vis plus
efficients. Par ailleurs, des pompes à chaleur haute température
permettent de récupérer la chaleur perdue pour la production
d’eau chaude à des fins de chauffage et nettoyage.
Sécurité
Dans la perspective d’une nouvelle amélioration du standard
de sécurité, Bell a effectué des analyses en 2007 qui ont servi
à définir des mesures d’optimisation. La formation globale des
responsables de la sécurité dans l’entreprise, ainsi que des forma-
tions ciblées pour le personnel, faisaient partie des objectifs prio-
ritaires. La gestion des absences est supervisée par le service du
personnel et des responsables hiérarchiques et montre de bons
résultats. Les absences suite à des accidents ont diminué de plus
de 20% l’année dernière.
Satisfaction du personnel
En 2007, l’effectif du personnel du groupe a augmenté de 161 per-
sonnes à un total de 3249 unités de personnel, principalement
suite à l’intégration des deux usines de Kriens et Prilly. Pour l’en-
semble du groupe, le taux de fluctuation se situait à 14%, soit dans
la moyenne pluriannuelle. La satisfaction du personnel reste très
élevée : il ressort des entretiens menés que plus de 90% des colla-
boratrices et collaborateurs sont satisfaits ou très satisfaits de Bell
SA comme employeur.
L’attrait du groupe Bell comme employeur s’exprime également
par le fait que les candidatures ont de nouveau augmenté d’env.
20% par rapport à l’année précédente. En moyenne, nous recevons
une centaine de candidatures par semaine. En ce qui concerne les
places d’apprentissage, nous avons également enregistré une
augmentation de l’ordre de 20%, avec env. 200 candidatures.
Formation et perfectionnement
Bell accorde une grande importance à la promotion de son per-
sonnel. Une offre étendue de formations comprend des cours
standardisés et individuels, tant internes qu’externes. Toutes les
offres de formation sont conçues par fonction et niveau hiérar-
chique. Elles sont régulièrement soumises à une analyse critique
et adaptées aux exigences croissantes du marché. L’ensemble du
programme de cours, constamment actualisé, peut être consulté
sur l’Intranet en toute transparence, ce qui réduit également les
procédures administratives.
En 2007, environ 700 personnes ont suivi des cours de forma-
tion et perfectionnement au sein du groupe Bell. Les réactions
quant à l’utilité de la formation sont majoritairement positives.
Un nouveau concept de formation a été introduit l’année derniè-
re pour le personnel du Catering. Même si la plupart de ces
Corporate Social Responsibility
RESSOURCESHUMAINES
personnes travaillent à temps partiel, la formation leur permet
d’assumer davantage de responsabilités et d’améliorer leurs
compétences sur le marché du travail. Le thème « Empowerment »
a de nouveau occupé les cadres du groupe Bell l’année dernière.
L’attention s’est principalement portée sur une formation de base
systématique. Les exigences spécifiques dans les différentes
divisions et secteurs d'activité ont été approfondies dans le cadre
de groupes de travail.
Le profil de la profession de boucher a été adapté dans le cadre
de la nouvelle ordonnance sur la formation professionnelle. En plus
des nouvelles désignations de boucher-charcutier et d’assistant
en boucherie-charcuterie, la révision a également introduit une
nouveauté de taille sur le plan du contenu : parallèlement aux
domaines actuels de la production, transformation et du condi-
tionnement de viande, la transformation industrielle fera égale-
ment partie du programme de formation. Dès 2008, les nouveaux
apprentis du groupe Bell seront ainsi initiés aux processus
industriels et aux systèmes internes de flux de marchandises.
Pour l’entreprise, cela représente une étape importante en vue
de préparer une relève qualifiée.
Responsabilité sociale
L’entreprise Bell est consciente que son succès dépend essentielle-
ment de son personnel et de partenariats équitables. Par consé-
quent, nous assumons pleinement nos responsabilités tant à
l’égard du personnel que de la branche. L’ensemble du groupe Bell
pratique une politique sociale qui définit des droits essentiels tels
que la liberté d’exprimer son opinion, l’égalité de traitement entre
femmes et hommes, mais aussi une rémunération basée sur les
prestations et une information du personnel ouverte, rapide et
adaptée au niveau hiérarchique. L’engagement à l’égard de la
formation des jeunes est un élément central de la responsabilité
sociale. Bell propose des formations dans sept professions.
A l’avenir, l’entreprise disposera d’encore plus de places d’ap-
prentissage à d’autres sites, p. ex. d’informaticien de gestion BA
à Bâle ou de logisticien à Zell.
028 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
En 2007, Bell a de nouveau intensifié la collaboration déjà excel-
lente avec ses partenaires sociaux. Le contract collectif de
travail (CCT) a été renouvelé au printemps ; le nouveau CCT Bell
peut servir d’exemple dans la branche.
Le 5e Championnat suisse de désossage s’est déroulé le 8 sep-
tembre 2007 à l’usine d’Oensingen. Cette manifestation annuelle
est devenue un important rendez-vous de la branche qui permet
à ses représentants de faire connaissance et d’entretenir des
contacts en dehors de l’entreprise.
– 029
– Bell Corporate Social Responsibility
MARKETING/COMMUNICATION
Cette distinction est particulièrement précieuse parce qu’elle
n’évalue pas uniquement les mesures de communication, mais
aussi leur impact sur le succès commercial.
Sponsoring
Le sponsoring fait partie intégrante du marketing de Bell. Son
impact à travers différents engagements est encore renforcé par la
présence de Bell Catering. La combinaison d’activités de sponsoring
et de notre propre catering permet en effet au groupe Bell de faire
expérimenter sa marque et ses produits lors d’événements. Les par-
tenariats entretenus avec les stades St. Jakob-Park à Bâle et Stade de
Suisse Wankdorf à Berne, les deux plus grands de Suisse, sont au
cœur de nos activités de sponsoring. En outre, nous tenons égale-
ment à souligner nos engagements auprès de Live Music Production,
principal organisateur de concerts en Suisse romande, aux Davidoff
Swiss Indoors, troisième plus grand tournoi de tennis en salle du
monde, et au Tour de Romandie.
Communication d’entreprise
Différentes études indépendantes confirment que les perfor-
mances de communication de Bell sont bonnes à très bonnes.
Cela s’applique en particulier aux domaines de la communication
et des relations avec les investisseurs. Les principaux canaux d’in-
formation sont le site Internet, les rapports annuels et semestriels
ainsi que les divers communiqués de presse. Le service de presse
de Bell répond en moyenne à dix demandes des médias par semai-
ne. En 2007, un total de 2700 demandes sur le site Internet a été
enregistré et traité. La communication interne sert principalement
à informer le personnel des principales évolutions au sein du
groupe par le biais de communications personnelles, de l’Intranet
et du journal interne Bell News. La plupart des mesures de com-
munication internes et externes comprennent des possibilités
de dialogue.
Marketing
Le positionnement de la marque fait partie des attributions cen-
trales du marketing. Bell demeure le numéro 1 incontesté de la
branche et, avec une notoriété de 90% en assisté, la marque ali-
mentaire la plus populaire du pays. Selon l’étude intersectorielle
sur la réputation d’entreprises suisses menée par l’institut
d’études de marché Gfk et baptisée « BusinessReflector », la
dimension de compétence « qualité » fait partie des principales
valeurs associées à l’industrie alimentaire. Cette valeur est égale-
ment l’un des piliers du positionnement de la marque Bell. Il est
d’autant plus réjouissant que selon cette étude, Bell occupe la pre-
mière place d’un ensemble de 100 entreprises de 12 branches.
De nombreuses mesures de marketing ont été conçues et réalisées
en vue de positionner la marque et de promouvoir les gammes,
dont des publicités à la télévision, annonces, affiches, promotions,
dégustations, plate-formes Internet, sponsoring, produits de mer-
chandising et bien d’autres. En 2007, Bell a remporté le trophée
d’or du marketing dans la catégorie des grandes entreprises pour
sa campagne « Chef barbecue Bell » et la promotion de la marque.
Le football, c’est de l’émotion à l’état pur. Avant, pendant et après, le fanest submergé par un torrent de sentiments différents. La passion du foot,
c’est partager la tension de la victoire et des échecs.
Se réjouir ensemble, se remonter le moral quand l’équipe n’a pas été à la hauteur :
le foot, c’est tout ça.
> C’est la proximité de l’équipe favorite, la fierté de son stade, où l’équipe et les fans sont chez eux. > C’est se réjouir.
La fièvre. Le rythme du jeu. Des gens qui partagent leur propre enthousiasme. La fête de l'amitié ou la déception, personne n’est
seul avec ses sentiments. Parce que toute la communauté vibre, sur le terrain ou dans les tribunes. > C’est la bonne ambiance
entre fans. Ils se passionnent ensemble pour l’action dans le stade. On discute autour d’une bière et d’une saucisse. Tout cela fait
partie d’un bon match. > C’est les discussions après le coup de sifflet final : sur les occasions manquées, les scènes passion-
nantes sur la touche, le penalty décisif. Sur les bonnes ou les mauvaises réactions de l’arbitre. Critiques, déception, euphorie.> C’est ce qu’on ressent encore longtemps après le match : l’entrain, l’amitié, le plaisir, l’ivresse de la victoire ou la douleur
de la défaite. Ce qui reste, c’est l’agréable sentiment d’avoir participé à l’événement.
Le football, c’est bien plus que 90 minutes de match.
– 031 –www.bell.ch
– Feature –
032 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
– 33
– Groupe Bell Rapport financier
Rapport financier et Corporate Governance
Bellen chiffres
34_ Rapport financier
36_ Bilan
37_ Compte de résultats
38_ Flux de fonds
39_ Justification des fonds propres
40_ Principes de consolidation et d’évaluation
42_ Annexe au bilan
47_ Annexe au compte de résultats
52_ Données complémentaires
53_ Rapport de l’organe de contrôle du groupe
54_ Collaborateurs
55_ Aperçu sur plusieurs années
56_ Informations sur les actions
57_ Participation
57_ Dates importantes
58_ Corporate Governance
64_ Organigramme
66_ Bilan
67_ Compte de résultats
68_ Répartition du bénéfice/Annexe
69_ Rapport de l’organe de révision
70_ Contacts
71_ Impressum
Groupe
Bell
Bell
Holding
34 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
34 – www.bell.ch
Rapport financier
Résultat record pour le groupe BellRapport financier de Martin Gysin,
directeur division Finances/Services
En 2007, le groupe Bell a augmenté son chiffre d’affaires de
9,9 pour cent parallèlement à une hausse du produit net de 9,4
pour cent. Toutes les divisions ont contribué à cette évolution
positive, avec une progression plus que proportionnelle pour
les divisions Volaille, Convenience et Seafood. La bonne crois-
sance et les processus de production et distribution efficaces
ont généré un développement réjouissant du résultat.
La marge bénéficiaire brute, mesurée au produit net, a reculé
de manière marginale de 32,4 à 32,3 pour cent, suite à nos
efforts permanents en vue d’améliorer le confort d’utilisation
de nos produits et de réaliser des gains qualitatifs.
A raison de 5,6 pour cent, les frais de personnel ont nettement
augmenté par rapport à l’exercice précédent. 2,5 pour cent de
la hausse sont à rapporter au renchérissement des coûts sala-
riaux et des prestations sociales. En tenant compte de l’aug-
mentation des quantités et de la modification de la composition
de l’écoulement, il en résulte une nette hausse de la producti-
vité de l’ordre de 2 pour cent, si bien que rapportés au produit
brut, les frais de personnel ont reculé de 16,4 à 15,9 pour cent.
Les autres charges d’exploitation ont évolué dans le cadre de la
variation du produit. Le résultat d’exploitation avant intérêts
et impôts (EBIT) se situe, à raison de 4,5 pour cent ou CHF 73
millions, dans le cadre des objectifs à long terme. A CHF 56,6
millions, le résultat net marque un nouveau record.
Contrairement à ce que nous avions annoncé, la cessation
d’activités de notre site de Genève est reportée d’un an; les
provisions correspondantes pour frais de fermeture ont été
reportées.
L’exploitation toujours insatisfaisante des capacités de notre
stock de produits congelés chez Frigo St. Johann AG, ainsi que
les faibles chances d’amélioration à l’avenir, nous ont incité à
réexaminer la valeur de ce site. En tenant compte des manques
à gagner à prévoir, nous avons procédé à un ajustement de
CHF 3,2 millions. Les autres amortissements extraordinaires de
CHF 2,55 millions concernent quelques autres installations
anciennes dont la valeur s’est dépréciée ou qui ne sont plus
utilisées.
Une analyse du sol de notre parcelle Elsässerstrasse à Bâle a
révélé des résidus de produits chimiques dont Bell était à
l’origine. Nous avions déjà cessé dans les années 1980 les
activités auxquelles ils ont été rapportés. Un montant total
de CHF 1,5 million sur les cinq prochaines années est prévu
pour l’assainissement.
Au printemps 2007, nous avions décidé d’assurer le catering
sur les «UBS ARENA» dans le cadre de l’Euro 2008. L’UEFA a
octroyé à un groupe international la place de sponsor officiel
pour la restauration, si bien que nous ne disposerons d’aucune
présence visible. En approfondissant le projet, nous avons par
– 35
– Groupe Bell Rapport financier
ailleurs constaté que le contrat signé donnerait lieu à une
perte, même avec des prévisions optimistes, si bien que nous
avons provisionné un montant de CHF 1,4 million à ce titre.
La dissolution de la Fondation de prévoyance du personnel de
Bell SA, qui gérait les fonds patronaux, a été décidée au cours
de l’été 2007. Cette fondation étant soumise aux dispositions de
la LPP, laquelle ne reconnaît toutefois pas les particularités
d’une fondation patronale, nous sommes parvenus à la conclu-
sion que son maintien comme patrimoine distinct n’avait plus
de sens. Les avoirs de la fondation ne pouvant être transférés
en une seule tranche, la liquidation s’étendra sur plusieurs
années. Au cours de l’exercice écoulé, env. 60 pour cent de la
fortune ont pu être transférés à Bell SA. Les immobilisations
financières détenues directement par Bell SA augmentent
proportionnellement à la diminution des avoirs de la fondation.
La dissolution des réserves pour fluctuations de valeurs est par
ailleurs à l’origine d’un produit unique de CHF 1,55 million,
lequel a été imputé aux frais de personnel dans les comptes du
groupe. Cette situation est sans autres incidences sur les
comptes.
Suite à un réexamen de l’imposition et à la liquidation de Bell
Finance Ltd. (Jersey), nous avons dû augmenter le taux de
provision pour impôts latents de 20 à 23 pour cent. Parallèle-
ment, nous avons dissous des provisions pour impôts latents
sur des participations. Formellement, la défiscalisation n’inter-
viendra pourtant ici qu’à partir du 1.1.2009, mais matérielle-
ment, nous pouvons d’ores et déjà renoncer à ces provisions.
Au 31 décembre 2007, nous avons repris le secteur Production
Bell Gastro de transGourmet Schweiz AG. 96 personnes
reviennent ainsi dans notre giron. Nous évaluons à env. CHF
20 millions par an l’incidence sur le chiffre d’affaires, alors que
cette réintégration ne devrait pas influencer le résultat.
Au cours de l’exercice écoulé, la quasi totalité des investisse-
ments concernait des remplacements. Le bon résultat opéra-
tionnel a généré une hausse du cash-flow disponible, lequel n’a
pas pu être entièrement affecté à une nouvelle diminution
des engagements en crédits, certains d’entre eux étant conclus
à termes fixes. Ce contexte explique l’augmentation des
disponibilités.
En 2007, nous avons augmenté notre participation de Centravo
AG de 22,3 à 24,8 pour cent des actions émises, resp. 29,8
pour cent du capital en circulation. En 2006, Centravo avait
cédé des éléments du patrimoine extérieurs à l’exploitation et
réduit le produit 2007 sous forme d’un dividende extraordi-
naire aux actionnaires. Ces mesures ayant entraîné un «appau-
vrissement» de Centravo, nous avons déduit ce dividende de
substance de la valeur de la participation.
36 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
en milliers de CHF Annexe 31.12.2007 31.12.2006*
Disponibilités 1 67 378 41 604
Titres 2 17 770 –
Créances de livraisons et prestations 3 56 912 47 021
Créances d’entreprises affiliées 4 72 319 65 123
Autres créances à court terme 13 037 7 994
Stocks 5 74 828 74 938
Comptes de régularisation 6 234 905
Actifs circulants 308 478 39.1% 237 585 32.0%
Immobilisations financières 14 37 065 47 969
Terrains et bâtiments 12 240 211 251 545
Installations techniques et agencement 13 194 049 194 310
Immobilisations incorporelles 15 8 861 11 713
Actifs immobilisés 480 186 60.9% 505 537 68.0%
Actifs 788 664 100.0% 743 122 100.0%
Engagements financiers à court terme 9 30 363 34 159
Dettes sur livraisons et prestations 72 317 57 634
Dettes d’entreprises affiliées 6 18 584 9 422
Autres engagements à court terme 7 18 380 9 926
Provisions à court terme * 10 8 960 7 244
Comptes de régularisation * 8 24 769 18 021
Fonds étrangers à court terme 173 373 22.0% 136 406 18.4%
Engagements financiers à long terme 9 39 160 74 463
Provisions à long terme 11 53 150 53 550
Fonds étrangers à long terme 92 310 11.7% 128 013 17.2%
Fonds étrangers 265 683 33.7% 264 419 35.6%
Capital-actions 2 000 2 000
Réserves de bénéfices 460 900 429 620
Actions propres –1 036 –1 232
Bénéfice de l’exercice 56 553 43 890
Fonds propres avant part de tiers au capital 518 417 65.7% 474 278 63.8%
Part de tiers au capital 4 564 4 425
Fonds propres 522 981 66.3% 478 703 64.4%
Passifs 788 664 100.0% 743 122 100.0%
* Réorganisation des passifs de l’année précédente suite à l’adaptation du concept cadre de Swiss GAAP RPC; présentation et classification.
Bilan
– 37
– Groupe Bell Rapport financier
– 37
en milliers de CHF Annexe 2007 2006
Chiffre d’affaires 16 1 629 918 1 483 289
Autres produits d’exploitation 16 31 247 23 984
Produits bruts d’exploitation 1 661 165 1 507 273
Diminution des produits 16 –24 693 –10 983
Produits nets d’exploitation 1 636 472 100.0% 1 496 290 100.0%
Charges de matières premières et de matières consommables 1 108 383 67.7% 1 010 848 67.6%
Résultat brut d’exploitation 528 089 32.3% 485 442 32.4%
Charges de personnel 17/24 259 653 15.9% 245 811 16.4%
Loyers 18 15 078 14 534
Energie, matériaux d’exploitation et auxiliaires 19/24 23 845 23 265
Réparations et entretien 28 714 25 503
Transports externes 32 672 30 469
Publicité 15 393 11 349
Autres charges d’exploitation 20/24 15 823 14 544
Charges d’exploitation 21 391 178 23.9% 365 475 24.4%
Résultat d’exploitation avant intérêts, impôts et
amortissements (EBITDA) 136 911 8.4% 119 967 8.0%
Amortissements sur immobilisations corporelles 12/13/24 57 395 3.5% 54 767 3.7%
Amortissements sur immobilisations incorporelles 15 3 562 3 836
Amortissements sur Goodwill 15 3 000 3 000
Résultat d’exploitation avant intérêts et impôts (EBIT) 72 954 4.5% 58 364 3.9%
Produits financiers 22 4 813 2 185
Charges financières 22 3 450 4 026
Bénéfice d’exploitation avant impôts (EBT) 74 317 4.5% 56 523 3.8%
Impôts 23/24 17 648 12 338
Bénéfice d’exploitation après impôts 56 669 3.5% 44 185 3.0%
Part de tiers au bénéfice –116 –295
Bénéfice de l’exercice 56 553 3.5% 43 890 2.9%
Compte de résultats
38 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
Flux de fonds
en milliers de CHF 2007 2006
Bénéfice d’exploitation après impôts 56 669 44 185
Amortissements des immobilisations corporelles 51 645 50 679
Amortissements exceptionnels des immobilisations corporelles 5 750 4 088
Amortissements des immobilisations incorporelles 6 562 63 957 6 836 61 603
Produits issus de l’évaluation des participations non consolidées –2 662 –779
Bénéfice des actifs de la fondation –2 570 –
Variation des provisions 1 298 1 675
Cash-flow 116 692 106 684
Augmentation (–) et diminution (+) des stocks 166 16 223
Augmentation (–) et diminution (+) des créances –21 977 8 504
Augmentation (–) et diminution (+) des comptes de régularisation actifs –5 326 4 380
Augmentation (+) et diminution (–) des engagements 32 223 –28 128
Augmentation (+) et diminution (–) des comptes de régularisation passifs 6 608 11 694 5 329 6 308
Flux de fonds relatifs à l’exploitation 128 386 112 992
Investissements dans des installations techniques et agencement –40 292 –33 218
Désinvestissements des installations techniques et agencement 936 –39 356 598 –32 620
Investissements dans l’immobilier et terrains –6 473 –2 633
Désinvestissements de l’immobilier et terrains 217 –6 256 5 552 2 919
Investissements dans des immobilisations financières –2 554 –1 166
Désinvestissements des immobilisations financières 9 072 1 110
Investissements dans des titres –8 120 –
Désinvestissements des actions propres 606 –996 271 215
Investissements dans des immobilisations incorporelles –3 700 –5 254
Désinvestissements des immobilisations incorporelles – –3 700 – –5 254
Flux de fonds relatifs aux investissements –50 308 –34 740
Modification des obligations financières –39 147 –69 602
Dividendes –13 232 –12 019
Flux de fonds relatifs aux opérations financières –52 379 –81 621
Solde des flux de fonds 25 699 –3 369
Disponibilités au 01.01. 41 604 44 801
Influence des comptes libellés en monnaies étrangères sur les liquidités 75 172
Variation des disponibilités 25 699 –3 369
Disponibilités au 31.12. 67 378 41 604
– 39
– Groupe Bell Rapport financier
Justification des fonds propres
Part de Fonds
Capital- Réserves Actions Bénéfice Fonds tiers au propres
en milliers de CHF actions bénéfices propres exercice propres capital total
Fonds propres au 01.01.2006 2 000 405 805 –1 417 35 497 441 885 4 060 445 945
Répartition du bénéfice – 35 497 – –35 497 – – –
Dividende – –11 929 – – –11 929 –90 –12 019
Achat/vente actions propres – 86 185 – 271 – 271
Bénéfice de l’exercice – – – 43 890 43 890 295 44 185
Influence du taux de change – 161 – – 161 160 321
Fonds propres au 31.12.2006 2 000 429 620 –1 232 43 890 474 278 4 425 478 703
Fonds propres au 01.01.2007 2 000 429 620 –1 232 43 890 474 278 4 425 478 703
Répartition du bénéfice – 43 890 – –43 890 – – –
Dividende – –13 137 – – –13 137 –95 –13 232
Achat/vente actions propres – 410 196 – 606 – 606
Bénéfice de l’exercice – – – 56 553 56 553 116 56 669
Influence du taux de change – 118 – – 118 118 236
Fonds propres au 31.12.2007 2 000 460 900 –1 036 56 553 518 417 4 564 522 981
Entrée ac- Sortie ac-
Nombre Entrée Sortie tions propres tions propres Nombre
d’actions actions actions participation participation d’actions
au 01.01. propres propres du personnel du personnel au 31.12.
Titres
Actions émises 400 000 – – – – 400 000
Actions propres détenues par la société –2 725 – – – 355 –2 370
Titres en circulation 31.12.2006 397 275 – – – 355 397 630
Actions émises 400 000 – – – – 400 000
Actions propres détenues par la société –2 370 –67 – – 625 –1 812
Titres en circulation 31.12.2007 397 630 –67 – – 625 398 188
40 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
Principes de consolidation
et d’évaluation
Principes Les principes de consolidation, d’évaluation, de
répartition et de présentation sont conformes aux recomman-
dations relatives à la présentation des comptes (Swiss GAAP
RPC). Ils sont appliqués par toutes les sociétés du périmètre de
consolidation à l’exception de Maurer Frères SA. Conformément
à la législation française, les standards IFRS s’appliquent à
Maurer Frères SA. Les incidences de l’application de standards
différents étant négligeables, une présentation séparée n’est
pas nécessaire.
Périmètre de consolidation L’ensemble des participations de
Bell Holding SA dans lesquelles Bell détient directement ou
indirectement plus de 50 pour cent des droits de vote ou exerce
la direction par un accord contractuel sont incluses dans le
présent bilan et compte de résultats. Les parts de sociétés
supérieures à 20 pour cent des voix, mais inférieures à 50 pour
cent, ont été évaluées et prises en compte dans le bilan selon
la part effective des fonds propres. Les participations avec une
part inférieure à 20 pour cent ont été prises en compte dans
le bilan à leur valeur boursière au 31 décembre. En l’absence de
valeur boursière, l’évaluation a été faite à la valeur d’acquisi-
tion moins une correction de valeur en cas de diminution de
valeur. L’aperçu des participations est présenté à la page 57 du
rapport de gestion. En 2007, la participation de Centravo a
été majorée de 2,5 pour cent à 29,8 pour cent des actions en
circulation. La société Bell Finance Ltd., Jersey, a été liquidée
et rayée du registre du commerce de Jersey au 26.10.2007.
Comptes libellés en monnaies étrangères Les bilans des
sociétés en monnaies étrangères ont été convertis au cours du
dernier mois de l’exercice au 31 décembre, les comptes de
résultats de ces sociétés au cours moyen de l’exercice. Les
écarts de conversion du bilan d’entrée et du bilan de clôture
ainsi que les écarts découlant de l’utilisation de taux de conver-
sion différents entre le bilan et le compte de résultats ont été
compensés de manière à ne pas affecter le compte de résultats.
Taux de change
Bilan EUR 1.– = CHF 1,655
USD 1.– = CHF 1,125
CR EUR 1.– = CHF 1,646
Consolidation des actifs et passifs, chiffres d’affaires
internes et bénéfices intermédiaires Tous les avoirs et les
engagements internes au groupe ont été compensés et éliminés
dans le cadre de la consolidation. Les différences provenant de
l’utilisation de différents cours de conversion sur l’investisse-
ment net dans les sociétés étrangères ont été compensées de
manière à ne pas affecter le compte de résultats. Toutes les
livraisons et prestations internes au groupe ont été compensées
et éliminées dans le cadre de la consolidation. Il a été possible
de renoncer à une élimination des bénéfices intermédiaires
puisque les sociétés se livrent entre elles aux conditions
usuelles du marché et les effets sur le compte de résultats du
groupe sont insignifiants.
Consolidation du capital La consolidation du capital a été
effectuée selon la Purchase Method, c’est-à-dire que le capital
d’une société est décompté du prix d’acquisition au moment de
la transaction. Un goodwill de ce type est ensuite activé et
amorti par le biais du compte de résultats sur une durée de
cinq ans. En cas de goodwill négatif, celui-ci est imputé aux
comptes dès la première consolidation.
Evaluation On a choisi d’une manière générale les principes de
la valeur historique. Les actifs circulants sont alors évalués en
fonction de leur valeur d’acquisition ou à une valeur de marché
inférieure. Les immobilisations corporelles sont inscrites au
bilan à leur valeur d’acquisition moins les amortissements
nécessaires sur le plan de l’exploitation. L’évaluation est réali-
sée selon les mêmes principes pour l’ensemble des sociétés
du groupe.
Disponibilités Les dépôts à terme et les créances comptables
ont une durée de moins de 90 jours.
Titres Les titres comprennent les titres négociables qui sont
portés au bilan à leur valeur boursière au 31 décembre.
Créances Les pertes décelables et encourues sont imputées sur
le compte de résultats l’année où elles sont survenues. La
correction de valeur pour les risques non décelables représente
1 pour cent du portefeuille de créances. Le montant global des
corrections de valeur est présenté dans l’annexe.
Stocks L’évaluation des stocks se fait selon la Fifo Method au
coût de production. Les diminutions de valeur par rapport à la
valeur d’acquisition sont prises en compte. Les risques de tenue
des stocks sont pris en compte dans la mesure où ils sont
décelables.
– 41
– Groupe Bell Rapport financier
Autres immobilisations financières Les autres immobilisa-
tions financières comprennent les titres non cotés. Ils sont
portés au bilan à leur valeur d’acquisition ou à la valeur vénale
la plus basse.
Capital immobilisé Les participations qui n’ont pas été con-
solidées en 2007 sont indiquées dans le schéma des participa-
tions à la page 57.
L’évaluation des immobilisations corporelles se fait à la valeur
d’acquisition moins les amortissements nécessaires et les
diminutions de valeur durables. Les amortissements ont été
passés sur une base linéaire, conformément à la durée
d’utilisation. Les corrections de valeur découlent des comptes
libellés en monnaies étrangères. Les objets en leasing sont
activés dans le cadre de la consolidation et amortis par le biais
de la durée d’utilisation régulière. Les passifs correspondants
sont indiqués dans la rubrique «Engagements financiers».
Durée d’utilisation du capital immobilisé:
Bâtiments administratifs et de production 30–40 ans
Machines et dispositifs 8–10 ans
Installations 10–15 ans
Véhicules 5–7 ans
Mobilier 5–10 ans
Informatique Hardware 4 ans
Informatique logiciels 4 ans
Goodwill 5 ans
En plus de logiciels, les investissements immatériels con-
tiennent également le goodwill. En 2007, un goodwill de CHF
841 000 a été porté en compte dans le cadre de la reprise des
activités de Hassler SA, St-Louis (France), dont la valeur fera
l’objet d’examens ultérieurs réguliers et d’amortissements
éventuels, selon les standards comptables IFRS appliqués pour
Maurer Frères. L’an passé, ces réévaluations n’ont pas donné
lieu à des rectifications.
Provisions/obligations de prévoyance Les régularisations et
les provisions ont été constituées et évaluées selon des princi-
pes objectifs d’économie d’entreprise; une attention suffisante
a été vouée aux risques. Les impôts latents sont provisionnés
sur les différences entre les valeurs RPC et les valeurs compta-
bles fiscalement déterminantes selon la «Liability-Method»,
au taux fiscal déterminant pour notre entreprise de 23 pour
cent (année précédente: 20 pour cent). L’augmentation du taux
d’imposition est consécutive à un rééxamen de celle-ci ainsi
qu’à la dissolution de Bell Finance Ltd., Jersey.
Les collaborateurs du groupe Bell sont assurés auprès de
l’Assurance du Personnel Coop CPV/CAP, dont le taux de cou-
verture selon art. 44 BVV2 était de plus de 100 pour cent à fin
2007. L’excédent de couverture ne peut être activé pour Bell.
D’autres engagements en faveur du personnel n’apparaissent
au bilan que dans la mesure où ils ne sont pas pris en charge
par l’Assurance du Personnel Coop.
La Fondation de prévoyance du personnel de Bell SA est en
liquidation. La réserve sur cotisations de l’employeur figurant
dans les immobilisations financières a été entièrement dissolue
en lieu et place du paiement de cotisations. Ce processus n’a
pas eu d’incidence sur le compte de résultats. Le capital libre
apparaît parmi les immobilisations financières.
Fonds propres Les modifications du capital découlant de la
conversion sont directement imputées aux réserves de béné-
fices en raison de leur insignifiance. Les bénéfices réalisés sur
les transactions et les dividendes sur les actions propres sont
directement attribués aux réserves.
Participation des collaborateurs Tous les collaborateurs du
Groupe Bell peuvent, dès leur troisième année de service et par
année civile, acquérir cinq actions (conseil d’administration,
direction générale et membres des cadres 10) de Bell Holding
SA à un prix de 80 pour cent du cours moyen du mois civil
précédent. En outre, la moitié de la participation aux bénéfices
attribuée aux membres de la direction et aux cadres supérieurs
peut être convertie en titres de Bell Holding SA. Les titres
remis dans le cadre de ce programme de participation du per-
sonnel sont soumis à une interdiction d’aliénation de quatre
ans. Dans le cadre de ce programme, 625 actions ont été
distribuées au personnel en 2007 (année précédente: 355).
Rabais, ristournes et escomptes Les rabais, ristournes et
escomptes sont directement déduits du poste considéré et le
prix de revient est réduit en conséquence.
Acomptes Les acomptes versés à des fournisseurs sont
imputés aux postes correspondants.
42 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
Annexe au bilan
en milliers de CHF 2007 Quote-part 2006
1. Disponibilités
Caisse 345 0.5% 237
Avoirs en comptes de chèques postaux 363 0.5% 571
Avoirs en banque à vue 3 907 5.8% 5 353
Dépôts à terme et créances comptables 62 763 93.2% 35 443
Disponibilités 67 378 100.0% 41 604
2. Titres
Actions et placements similaires 5 885 33.1% –
Obligations et placements similaires 11 885 66.9% –
Titres 17 770 100.0% –
3. Créances de livraisons et de prestations
Correction de valeur soldée dans les créances –1 766 –1 466
4. Créances d’entreprises affiliées
Sociétés du Groupe Coop 60 000 83.0% 53 963
Autres entreprises affiliées 12 319 17.0% 11 160
Créances d’entreprises affiliées 72 319 100.0% 65 123
5. Stocks
Matières premières et produits finis 76 125 101.8% 75 537
Matériaux auxiliaires 2 637 3.5% 2 129
Réajustement de valeurs suite à des dépréciations –3 934 –5.3% –2 728
Stocks 74 828 100.0% 74 938
– 43
– Groupe Bell Rapport financier
Annexe au bilan
en milliers de CHF 2007 Quote-part 2006
6. Dettes d’entreprises affiliées
Engagements Coop 17 309 93.1% 8 574
Engagements autres sociétés affiliées 1 275 6.9% 848
Dettes d’entreprises affiliées 18 584 100.0% 9 422
7. Autres engagements à court terme
Actionnaires 10 0.1% 10
Taxe sur la valeur ajoutée 53 0.3% 56
Impôts sur le capital et le bénéfice 17 320 94.2% 8 931
Divers tiers 997 5.4% 929
Autres engagements à court terme 18 380 100.0% 9 926
8. Comptes de régularisation
Divers passifs transitoires 13 993 56.5% 8 946
Comptes de régularisation du personnel et des oeuvres sociales 10 776 43.5% 9 075
Comptes de régularisation 24 769 100.0% 18 021
9. Engagements financiers
Emprunts bancaires et crédits à court terme 25 800 37.1% 23 063
Emprunts de tiers – – 4 957
Comptes courants avec tiers 4 563 6.6% 6 139
Engagements financiers à court terme 30 363 43.7% 34 159
Emprunts bancaires et crédits à long terme 34 160 49.1% 45 763
Dettes hypothécaires 5 000 7.2% 28 700
Engagements financiers à long terme 39 160 56.3% 74 463
Engagements financiers 69 523 100.0% 108 622
Structure de l’échéancier des engagements financiers
Remboursables dans les 360 jours 30 363 43.7% 34 159
Remboursables en deux ans 39 160 56.3% 31 230
Remboursables en trois ans et plus – – 43 233
Engagements financiers 69 523 100.0% 108 622
44 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
Annexe au bilan
Congés- et
Cadeaux heures Autres Restruc-
en milliers de CHF Pré-retraite d’ancienneté supp. provisions turation Total
10. Provisions à court terme
Provisions au 01.01.2006 824 709 4 910 – – 6 443
Reclassement issu des provisions à long terme 1 533 598 – – – 2 131
Création 59 139 5 160 – – 5 358
Emploi –930 –848 –4 910 – – –6 688
Provisions au 31.12.2006 1 486 598 5 160 – – 7 244
Provisions au 01.01.2007 1 486 598 5 160 – – 7 244
Reclassement issu des provisions à long terme 771 753 – – 1 010 2 534
Création 853 130 5 025 1 400 – 7 408
Emploi –2 338 –728 –5 160 – – –8 226
Provisions au 31.12.2007 772 753 5 025 1 400 1 010 8 960
Pré-retraite Cadeaux Autres Impôts Restruc- Total
d’ancienneté provisions latents turation
11. Provisions à long terme
Provisions au 01.01.2006 12 260 2 207 764 38 156 – 53 387
Reclassement dans les provisions à court terme –1 533 –598 – – – –2 131
Création 3 492 289 79 – 1 010 4 870
Emploi –1 455 – – – – –1 455
Dissolution – – – –1 142 – –1 142
Influence du taux de change – – 12 9 – 21
Provisions au 31.12.2006 12 764 1 898 855 37 023 1 010 53 550
Provisions au 01.01.2007 12 764 1 898 855 37 023 1 010 53 550
Reclassement dans les provisions à court terme –771 –753 – – –1 010 –2 534
Création 1 600 1 013 2 000 1 375 – 5 988
Dissolution – – –73 –3 799 – –3 872
Influence du taux de change – – 13 5 – 18
Provisions au 31.12.2007 13 593 2 158 2 795 34 604 – 53 150
– 45
– Groupe Bell Rapport financier
Annexe au bilan
Bâtiments Transfor-
adminis- mations Bâtiments
Terrains tratifs et de dans bâti- en
en milliers de CHF construits production ments loués construction 2007 2006
12. Terrains et bâtiments
Valeur nette comptable au 01.01. 33 890 216 788 337 530 251 545 268 970
Valeur d’acquisition au 01.01. 33 890 391 244 482 530 426 146 437 489
Investissements 1 163 2 736 596 1 978 6 473 2 633
Désinvestissements –217 –69 – – –286 –14 107
Regroupement – – 1 314 –407 907 –187
Différences de conversion 6 232 – 3 241 318
Valeur d’acquisition au 31.12. 34 842 394 143 2 392 2 104 433 481 426 146
Amortissements cumulés au 01.01. – 174 459 144 – 174 603 168 519
Amortissements courants – 15 145 172 – 15 317 13 254
Réajustement de valeurs – 2 629 – – 2 629 1 191
Amortissements cumulés/désinvestissements – –69 – – –69 –8 555
Regroupement – – 641 – 641 –
Différences de conversion – 149 – – 149 192
Amortissements cumulés au 31.12. – 192 313 957 – 193 270 174 601
Valeur nette comptable au 31.12. 34 842 201 830 1 435 2 104 240 211 251 545
Machines
et installa- Mobilier
tions méca- Installa- Informatique et
niques tions hardware véhicules Acomptes 2007 2006
13. Installations techniques
et agencement
Valeur nette comptable au 01.01. 91 085 79 703 6 170 16 372 980 194 310 201 701
Valeur d’acquisition au 01.01. 205 176 152 025 33 381 50 434 980 441 996 434 851
Investissements 21 054 7 359 2 250 8 402 1 227 40 292 33 218
Désinvestissements –7 878 –1 506 –4 010 –2 374 – –15 768 –26 796
Regroupement 784 –824 – 58 –925 –907 187
Différences de conversion 161 155 10 96 – 422 540
Valeur d’acquisition au 31.12. 219 297 157 209 31 631 56 616 1 282 466 035 442 000
Amortissements cumulés au 01.01. 114 092 72 322 27 210 34 063 – 247 687 233 150
Amortissements courants 17 486 9 978 3 199 5 665 – 36 328 37 425
Réajustement de valeurs 2 297 719 4 101 – 3 121 2 897
Amortissements cumulés/
désinvestissements –7 006 –1 506 –4 010 –2 310 – –14 832 –26 198
Regroupement – –641 – – – –641 –
Différences de conversion 135 102 8 78 – 323 416
Amortissements cumulés au 31.12. 127 004 80 974 26 411 37 597 – 271 986 247 690
Valeur nette comptable au 31.12. 92 293 76 235 5 220 19 019 1 282 194 049 194 310
46 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
Annexe au bilan
Réserve de
Participations Prêts aux Fonds pro- cotisations Autres
non entreprises Prêts à pres de la de immob.
en milliers de CHF consolidées affiliées* des tiers fondation** l’employeur** financières 2007 2006
14. Immobilisations financières
Valeur nette comptable au 01.01. 24 401 5 500 670 8 365 8 385 648 47 969 47 089
Valeur d’acquisition au 01.01. 24 401 5 500 670 8 365 8 385 648 47 969 47 089
Investissements 1 476 – 1 000 – – 78 2 554 1 166
Désinvestissements –5 635 –1 100 – –2 338 –9 650 – –18 723 –1 110
Réévaluation 2 662 – – 1 305 1 265 – 5 232 779
Différences de conversion – – 31 – – 2 33 45
Valeur nette comptable au 31.12. 22 904 4 400 1 701 7 332 – 728 37 065 47 969
** Il n’existe pas de prêts aux organes de la société.
** En 2006; regroupement des deux postes sous «Institut de prévoyance» (16 750 mille CHF). La réévaluation comprend 1 550 mille CHF suite à la
dissolution de la réserve de fluctuations de valeur.
Logiciels Goodwill 2007 2006
15. Immobilisations incorporelles
Valeur nette comptable au 01.01. 7 213 4 500 11 713 13 281
Valeur d’acquisition au 01.01. 16 823 26 615 43 438 38 877
Investissements 2 859 841 3 700 5 254
Désinvestissements –745 – –745 –662
Regroupement – – – –
Différences de conversion 17 – 17 22
Valeur d’acquisition au 31.12. 18 954 27 456 46 410 43 491
Amortissements cumulés au 01.01. 9 610 22 115 31 725 25 596
Amortissements courants 3 562 3 000 6 562 6 836
Réajustement de valeurs – – – –
Amortissements cumulés sur désinvestissements –745 – –745 –662
Regroupement – – – –
Différences de conversion 7 – 7 8
Amortissements cumulés au 31.12. 12 434 25 115 37 549 31 778
Valeur nette comptable au 31.12. 6 520 2 341 8 861 11 713
– 47
– Groupe Bell Rapport financier
Annexe au compte de résultats
en milliers de CHF 2007 Variation 2006
16. Produits nets d’exploitation
Viande fraîche 692 167 5.4% 656 630
Charcuterie production propre 325 871 1.8% 320 164
Charcuterie achetée 63 277 7.7% 58 757
Volaille 309 420 28.1% 241 525
Viande spéciale (gibier/lapin et autres) 23 947 14.8% 20 851
Seafood 67 865 22.0% 55 648
Convenience 65 752 14.8% 57 261
Ventes réalisées à l’étranger et autres 81 619 12.7% 72 453
Chiffre d’affaires par groupes de produits 1 629 918 9.9% 1 483 289
Chiffre d’affaires avec Coop 999 625 8.4% 921 833
Chiffre d’affaires avec les autres entreprises affiliées 162 962 7.0% 152 250
Chiffre d’affaires avec d’autres acheteurs en gros 439 462 14.2% 384 940
Chiffre d’affaires avec les consommateurs 27 869 14.8% 24 266
Chiffre d’affaires par canaux de distribution 1 629 918 9.9% 1 483 289
Commerce de détail 1 059 953 7.8% 982 954
Marché de gros 126 543 12.2% 112 747
Gastronomie 129 750 5.8% 122 623*
Industrie/commerce 229 623 12.6% 203 966*
Autres acheteurs 84 049 37.8% 60 999
Chiffre d’affaires par catégories de clients 1 629 918 9.9% 1 483 289
Autres produits avec Coop 1 666 37.6% 1 211
Autres produits avec des entreprises affiliées 2 503 –3.4% 2 590
Autres produits avec des tiers 27 078 34.2% 20 183
Autres produits d’exploitation 31 247 30.3% 23 984
Diminution de produits avec Coop 20 661 172.5% 7 582
Autres diminutions de produits 4 032 18.6% 3 401
Diminutions de produits 24 693 124.8% 10 983
Un contrat de dix ans avec Coop (avec obligation de fournir et d’acheter) a pris effet au 1er janvier 2001. La fourniture des produits a
été réalisée aux conditions du marché, en prenant en compte le volume d’achat de Coop. En 2007 le mode de facturation a été modifié
ce qui impliqua une augmentation des diminutions de produits.
* adapté à la structure 2007
48 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
Annexe au compte de résultats
en milliers de CHF 2007 Variation 2006
17. Charges de personnel
Salaires et traitements 183 890 3.8% 177 096
Prestations sociales 37 732 2.1% 36 962
Autres charges de personnel 5 132 9.2% 4 701
Salaires étrangers 32 899 21.6% 27 052
Charges de personnel 259 653 5.6% 245 811
Les prestations de l’assurance du personnel de Coop CPV/CAP et les autres institutions de prévoyance figurent dans
les prestations sociales à hauteur de 18 872 mille CHF (17 211 mille CHF l’année précédente)
Rétributions versées aux conseil d’administration Rénumération en espèces Actions attribués Total
et membres de la direction fixe variable nombre mille CHF mille CHF
Conseil d’administration
Jörg Ackermann, Président 1) 2007 50 20 3 6 76
2006 50 20 3 4 74
Hans Peter Schwarz, Vice-président 1) 2007 30 12 5 10 52
2006 30 12 4 5 47
Stefan Baumberger, Membre 2007 25 10 3 7 42
2006 25 10 4 5 40
Anton Felder, Membre 1) 2007 25 10 5 10 45
2006 25 10 4 5 40
Prof. Dr. Joachim Zentes, Membre 2007 25 10 4 8 43
2006 25 10 4 5 40
Conseil d’administration; total 2007 155 60 20 41 256
2006 155 60 19 24 239
1) Les rénumérations en espèces sont directement versées à la Coop.
Avantages en
nature et
cotisations de
Rénumération en espèces Actions attribués prévoyance Total
fixe variable nombre mille CHF professionnelle mille CHF
Direction
Adolphe R. Fritschi, Président de la direction 2007 431 50 28 44 114 638
2006 3) 389 45 31 40 65 540
Autres Membres; total 2) 2007 1 196 132 72 112 476 1 916
2006 3) 1 046 150 61 79 175 1 450
2) En 2007, les émoluments de la direction comprennent 242 mille CHF versés à un membre de la direction sortant.3) dans le rapport annuel 2006 figuraient des montants approximatifs dans la partie variable.
2007 2006
Portefeuille d’actions au 31.12. (nombre)
Conseil d’administration 230 173
Membres de la direction 206 118
Personnel 2 150 1 752
– 49
– Groupe Bell Rapport financier
Annexe au compte de résultats
en milliers de CHF 2007 Variation 2006
18. Loyers
Location d’immeubles 8 021 –1.5% 8 146
Location de machines et de mobiliers 5 053 4.2% 4 849
Stockage externe 2 004 30.2% 1 539
Loyers 15 078 3.7% 14 534
19. Energie et matériaux d’exploitation
Electricité 9 185 11.5% 8 236
Eau 3 847 –2.5% 3 946
Carburants 492 –1.1% 497
Autres énergies 3 587 –15.7% 4 257
Matériaux d’exploitation et auxiliaires 6 734 6.4% 6 329
Energie et matériaux d’exploitation 23 845 2.5% 23 265
20. Autres charges d’exploitation
Frais de gestion 5 463 –9.6% 6 042
Assurances choses et taxes 2 296 –9.8% 2 545
Impôts sur le capital et autres impôts 1 665 –19.1% 2 058
Autres charges d’exploitation 6 399 64.1% 3 899
Autres charges d’exploitation 15 823 8.8% 14 544
Compris dans les charges d’exploitation:
21. Charges sociétés affiliées
Location d’immeubles 3 919 –12.6% 4 483
Location de machines et de mobiliers 4 321 17.1% 3 691
Réparation et entretien 508 –57.5% 1 193
Energie et matériaux d’exploitation 2 860 54.8% 1 847
Publicité 4 031 198.3% 1 351
Autres charges d’exploitation 694 7.3% 647
Charges sociétés affiliées 16 333 23.6% 13 212
50 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
Annexe au compte de résultats
en milliers de CHF 2007 Variation 2006
22. Compte financier
Intérêts sur les dépôts à terme et autres intérêts 500 –42.2% 865
Intérêts d’entreprises affiliées 220 –35.6% 342
Bénéfices sur titres réalisés et non réalisés 1 284 – 1
Produits des participations 2 809 187.6% 977
Produits financiers 4 813 120.3% 2 185
Intérêts d’entreprises affiliées 30 77.5% 17
Autres intérêts sur le capital 2 649 –31.7% 3 879
Frais de banque 140 7.6% 130
Pertes sur titres réalisés et non réalisés 631 – –
Charges financières 3 450 –14.3% 4 026
Compte financier 1 363 –174.0% –1 841
Coûts moyens des engagements financiers soumis aux intérêts 3.01% – 2.72%
Les taux des intérêts sur avances fixes et hypothèques varient entre 2,0% et 3,02%.
– 51
– Groupe Bell Rapport financier
Annexe au compte de résultats
en milliers de CHF 2007 Variation 2006
23. Impôts
Impôts payés et variation des impôts dus 20 072 13 480
Variation des impôts latents affectant le compte de résultats –2 424 –1 142
Impôts 17 648 43.0% 12 338
Résultat du groupe 56 669 44 185
Dont charges fiscales 17 648 12 338
Résultat avant impôts 74 317 56 523
Dont impôts sur le revenu au taux d’imposition moyen 17 687 12 401
Influence des différents taux d’imposition –1 249 –1 100
Adaptation du taux des impôts latents 1 375 –
Impôts indépendants de la période et autres impôts –165 1 228
Impôts sur les pertes reportées non activées – –191
Impôts (selon attestation) 17 648 12 338
24. Frais et produits exceptionnels
Frais et produits exceptionnels compris dans les charges d’exploitation:
Charges de Frais de cession des activités à Genève – 1 010
personnel Adaptation des provisions pour la pré-retraite – 1 073
Dissolution réverve de fluctuations de valeurs
de la fondation –1 550 –
Matériaux d’exploi- Mesure en relation avec la
tation/entretien marque Naturafarm – 750
Autres charges Charges exeptionnelles en rapport avec l’Euro 2008 1 400 –
d’exploitation Charges exceptionnelles en rapport avec un
sinistre chez des tiers 500 –
Mesures d’assainissement de résidus
toxiques dans le sol 1 500 –
Amortissements Amortissements exceptionnels Frigo St. Johann AG 3 200 –
Amortissements exceptionnelle sur
installations usagées 2 550 –
Amortissements exceptionnels année précédente – 4 088
Impôts Charges spéciales en rapport avec la
révision du taux des réserves latentes 1 375 –
52 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
Données complémentaires
en milliers de CHF 2007 2006
Montant total des cautions, garanties,
nantissements en faveur de tiers 3 426 3 914
Montant total des actifs gagés à leur valeur comptable 104 512 113 236
Engagements de crédits-bail non comptabilisés – 243
pour l’exercice en cours – 243
Instruments financiers dérivés sur
Devises Valeur de contrat 6 308 –
Valeur de remplacement positif 120 –
Valeur de l’assurance incendies bâtiments 467 125 418 645
Valeur de l’assurance incendies agencement 408 774 383 501
Charges pour les engagements de prévoyance 18 872 17 211
Obligations résultant de contrats de tiers 9 280 13 849
pour l’exercice en cours 670 1 702
pour l’exercice suivant 670 1 650
pour les exercices à venir 7 940 10 497
Obligations résultant de montants dus à des
entreprises affiliées 11 015 9 548
pour l’exercice en cours 3 877 2 695
pour l’exercice suivant 3 626 2 262
pour les exercices à venir 3 512 4 591
Montant total de l’augmentation de capital conditionnée 1 000 1 000
Principaux actionaires Coop, Bâle; 60,54%
Bestinver Gestion S.G.I.I.C., Madrid, Espagne; 5,07%
Sarasin Investmentfonds AG, Bâle; 4,08%
Pas d’autres actionnaires avec plus de 3% des actions
Actions donnant droit au dividende Toutes
Règles de vote Tous les actionnaires tiers inscrits disposent du droit de vote
– 53
– Groupe Bell Rapport financier
Rapport de l’organe de contrôle du groupe
A l’Assemblée générale des délégués de Bell Holding SA, Bâle, du 15 avril 2008
En notre qualité de réviseur des comptes consolidés, nous avons vérifié les comptes
consolidés (bilan, compte de pertes et profits, tableau de financement, tableau de variation
des fonds propres et annexe/page 36 jusqu’à 52) de Bell Holding SA pour l’exercice arrêté
au 31 décembre 2007.
La responsabilité de l’établissement des comptes consolidés incombe au conseil d’administration
alors que notre mission consiste à vérifier ces comptes consolidés et à émettre une appréciation
les concernant. Nous attestons que nous remplissons les exigences légales de qualification et
d’indépendance.
Notre révision a été effectuée selon les Normes d’audit suisses. Ces normes requièrent de planifier
et de réaliser la vérification de manière telle que des anomalies significatives dans les comptes
consolidés puissent être constatées avec une assurance raisonnable. Nous avons révisé les postes
des comptes consolidés et les indications figurant dans ceux-ci en procédant à des analyses et à
des examens par sondages. En outre, nous avons apprécié la manière dont ont été appliquées les
règles relatives à la présentation des comptes, les décisions significatives en matière d’évaluation,
ainsi que la présentation des comptes consolidés dans leur ensemble.
Nous estimons que notre révision constitue une base suffisante pour former notre opinion. Selon
notre appréciation, les comptes consolidés donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation
financière et des résultats, en conformité avec les Swiss GAAP RPC et sont conformes à la loi
suisse.
Nous recommandons d’approuver les comptes consolidés qui vous sont soumis.
PricewaterhouseCoopers AG
Daniel Suter Ralph Maiocchi
Réviseur responsable
Bâle, le 8 février 2008
54 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
Collaborateurs
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Effectifs du personnel au 31.12.
Nombre de personnes 3 968 4 040 3 931 3 540 3 326 3 234 3 341
Effectifs moyens du personnel
convertis en unités à plein temps
(= unités de personnel UP) 3 654 3 716 3 693 3 394 3 146 3 088 3 249
Chiffre d’affaires par unité de personnel
(en milliers de CHF) 403 406 416 448 459 480 502
UP dans la vente/distribution 372 376 389 215 173 170 175
UP dans la production 2 896 2 946 2 921 2 839 2 640 2 593 2 751
UP dans les domaines centraux 386 394 383 340 333 325 323
Apprentis 67 58 79 51 59 49 35
Préapprentis 3 7 7 6 5 4 10
28% femmes
hommes 72%
2% bis 19 ans
20% 20–29 ans
27% 30–39 ans
> 60 ans 2%
50–59 ans 18%
40–49 ans 31%
5% Vente/ distribution
10% Domaines centraux
Production 85%
Secteur d'activité 2007
Catégories d'âge 2007 Répartition hommes/femmes 2007
0
1000
2000
3000
4000
07060504030201
Ø Unités de personnel
– 55
– Groupe Bell Rapport financier
– 55
Aperçu sur plusieurs années
en milliers de CHF 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Entreprises affiliées 883 095 868 886 911 751 909 595 1 054 989 1 074 083 1 162 587
Autres acheteurs en gros 509 739 562 579 553 804 580 788 364 730 384 940 439 462
Consommateurs 79 734 75 971 71 092 29 047 23 729 24 266 27 869
Chiffre d’affaires 1 472 568 1 507 436 1 536 647 1 519 430 1 443 448 1 483 289 1 629 918
Produits nets d’exploitation 1 479 256 1 504 942 1 542 898 1 525 119 1 452 646 1 496 290 1 636 472
Abattages hors volaille (en tonnes) 81 810 83 471 82 675 86 634 84 341 85 631 87 162
Part de marché abattage 21% 22% 22% 24% 23% 22% 22%
Données financières
Résultat brut d’exploitation 489 497 512 778 516 790 487 117 454 745 485 442 528 089
Charges de personnel 268 154 274 600 277 642 261 739 240 936 245 811 259 653
Amort. sur les immob. corporelles 44 134 45 985 48 559 49 306 48 506 54 767 57 395
Résultat d’exploitation avant
intérêts et impôts (EBIT) 64 591 71 185 68 015 51 265 43 595 58 364 72 954
Bénéfice annuel (avant parts de tiers) 37 669 45 305 48 424 35 835 35 847 44 185 56 669
Cash-flow 90 934 102 068 95 629 85 315 83 426 106 684 116 692
Résultat financier –9 612 –9 101 –4 688 –5 682 –4 760 –1 841 1 363
Actifs circulants 315 325 319 668 322 866 292 989 269 652 237 585 308 478
Immobilisations 411 326 429 766 475 704 513 726 531 041 505 537 480 186
Actifs 726 651 749 434 798 570 806 715 800 693 743 122 788 664
Capitaux empruntés 232 029 199 787 176 819 217 860 178 143 108 622 69 523
Fonds propres 317 809 356 204 397 235 421 723 445 945 478 703 522 981
Marges
Marges brutes en % du produit net 33.1% 34.1% 33.5% 31.9% 31.3% 32.4% 32.3%
Cash-flow en % du produit net 6.1% 6.8% 6.2% 5.6% 5.7% 7.1% 7.1%
EBIT en % du produit net 4.4% 4.7% 4.4% 3.4% 3.0% 3.9% 4.5%
Bénéfice d’exploitation en %
du produit net 2.5% 3.0% 3.1% 2.3% 2.5% 3.0% 3.5%
Résultat financier en %
des dettes productives d’intérêts 4.1% 4.6% 2.7% 2.6% 2.7% 1.7% –2.0%
Fonds propres en % du capital 43.7% 47.5% 49.7% 52.3% 55.7% 64.4% 66.3%
Rendement fonds propres (ROE) 1) 12.9% 14.3% 13.6% 9.0% 8.5% 9.9% 11.8%
1) Bénéfice/fonds propres au début de l’exercice
56 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
Informations sur les actions
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Chiffres clés sur les titres
Cours de l’action au 31.12. CHF 530 705 829 1 030 992 1 410 1 925
Plus haut cours de l’exercice CHF 560 775 829 1 330 1 197 1 450 2 250
Plus bas cours de l’exercice CHF 390 530 700 829 940 975 1 410
Ø volume échangé nombre 144 210 187 256 230 173 129
Capitalisation boursière
Valeur au 31.12. en mio. de CHF 212 282 332 412 397 564 770
Plus haute valeur en mio. de CHF 224 310 332 532 479 580 900
Plus basse valeur en mio. de CHF 156 212 280 332 376 390 564
Fonds propres par action CHF 800 893 990 1 053 1 112 1 193 1 302
Bénéfice net par action CHF 94 113 121 90 89 110 142
Cash-flow par action CHF 227 255 239 215 210 268 293
EBIT par action CHF 161 178 170 129 110 147 183
Rentabilité de l’action 1) 17.7% 16.0% 14.6% 8.7% 9.0% 7.8% 7.4%
Répartition par action CHF 20 25 30 30 30 33 40
Ratio de distribution 21.3% 22.1% 24.8% 33.5% 33.6% 29.9% 28.2%
Rend. sous forme de dividende 2) 3.8% 3.5% 3.6% 2.9% 3.0% 2.3% 2.1%
1) Bénéfice par action / cours de clôture annuel
2) Répartition par action / cours de clôture annuel
Structure du capital au 31.12.
Capital-actions en mill. de CHF 16 000 12 000 2 000 2 000 2 000 2 000 2 000
Nombre
d’actions enregistrées nombre 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000
Valeur nominale par
action enregistrée CHF 40 30 5 5 5 5 5
Changements dans le capital
Remboursement à la
valeur nominale en mill. de CHF 4 000 4 000 10 000 – – – –
Remboursement à la
valeur nominale CHF/action 10 10 25 – – – –
Actions propres détenues
par la société nombre 10 455 7 877 4 047 3 135 2 725 2 370 1 812
Actions enregistrées dans
le registre des actions nombre 365 470 365 770 368 137 365 031 362 833 363 329 364 294
Actionnaires enregistrés nombre 2 697 2 840 2 943 3 040 3 219 2 989 3 153
No de valeur 441 041
ISIN CH 0004410418
Symboles Telekurs: BELN
Reuters: BELZn
Négoce SWX Swiss Exchange
– 57
– Groupe Bell Rapport financier
Participation
Méthode de Capital social Part du capital
Société Domicile Champ d’activité consolidation CHF du groupe
Bell SA Bâle Viande fraîche, charcuterie
volaille, Convenience, seafood � 20 000 000 100.0%
Frigo St. Johann AG Bâle Logistique, exploitation de frigos � 2 000 000 100.0%
Maurer Frères SA Kingersheim/ Viande, charcuterie,
FR traiteur � EE 960 000 50.0%
SBA Schlachtbetrieb
Basel AG Bâle Abattoir * 250 000 48.0%
Centravo AG 1) Zürich Transformation
produits dérivés * 2 400 000 29.8%
GVFI International AG Bâle Commerce de viande � 3 000 000 15.8%
Pensionsstiftung der
Bell AG en liquidation Bâle Fondation � – –
� Entièrement intégrée dans la
consolidation (gestion uniforme)
* Intégration avec la part effective des
capitaux et des bénéfices
� Valeur d’acquisition
� Intégration selon Swiss Gaap RPC 16
1) La part du capital se rapporte à la quote-part des actions en circulation.
La société Bell Finance Ltd., présentée séparément en 2006, a été intégrée dans la société Bell Holding SA en 2007.
Dates importantes
Clôture des comptes 31 décembre
Publication des chiffres d’affaires 1re quinzaine de janvier
Conférence des médias rapport annuel 14 février 2008
Présentation aux analystes financiers 14 février 2008
Assemblée des délégués 15 avril 2008
Résultats semestriels 14 août 2008
Présentation aux analystes financiers 14 août 2008
58 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
Corporate Governance
Une gestion d’entreprise responsableLes entreprises du groupe Bell s’alignent aux lignes générales de conduite du «Swiss Code of Best
Practice» d’economiesuisse et appliquent les exigences de la Directive concernant les informations
relatives au gouvernement d’entreprise (Directive Corporate Governance, DCG) de la Bourse
suisse SWX. Les disciplines et règles du groupe Bell dans ce domaine sont ancrées dans la loi,
dans les statuts de la société ainsi que dans les règlements commercial et d’organisation de
Bell Holding SA. Les statuts et règlements commercial et d’organisation sont régulièrement
vérifiés par le conseil d’administration et adaptés aux exigences. Les statuts actuellement en
vigueur peuvent être consultés sur www.bell.ch.
Structure du groupe Page 57 Le groupe Bell ne détient pas de participations à des sociétés
cotées ni de participations croisées.
Principaux actionnaires Page 56
Structure du capital Page 56 La société n’a pas de prêts convertibles, d’options ni d’actions
gratuites en cours.
Modifications du capital; actions Page 56 Aucune restriction
Transfert d’actions Statuts Art.5 Approbation du conseil d’administration
Restrictions des inscriptions Statuts Art.5 Ne peuvent être refusées que pour juste motif et si un
actionnaire individuel détient plus de 5% des droits de vote.
Conseil d’administration*
Jörg Ackermann, 1958, Suisse, Président de 2001 à 2011; membre depuis 2000
Economiste d’entreprise ESCEA Vice-président de la direction de Coop; depuis 2004;
Responsable direction Logistique/Informatique/Production; depuis 2004
Responsable direction Informatique/Production; depuis 2007
Mandats de conseil d’administration
> transGourmet Schweiz AG, Bâle
> HiCoPain, Dagmersellen
> Autres mandats d’administrateur dans des filiales de Coop
Hans Peter Schwarz, 1950, Suisse, Vice-président depuis 2004; membre jusqu’en 2011; membre depuis 2001
Expert fédéral diplômé en comptabilité et controlling Membre de la direction de Coop depuis 2001; Responsable
de la direction Finances et Services (CFO); depuis 2001
Mandats de conseil d’administration
> Coop Mineraloel AG; Allschwil
> Bank Coop AG, Bâle
> transGourmet Schweiz AG, Bâle et dans ses filiales
> CPV/CAP Assurance du Personnel Coop, Bâle
> Coop Vitality AG, Berne
> Dipl. Ing. Fust AG, Oberbüren
> Tropenhaus Frutigen AG, Frutigen et Wolhusen AG, Wolhusen
> Banque Raiffeisen Ettingen, Ettingen
> Autres mandats d’administrateur dans des filiales de Coop
– 59
– Groupe Bell Rapport financier
Stefan Baumberger, 1948, Suisse, Membre jusqu’en 2011; membre depuis 2001
Chimiste ETS CEO et délégué du conseil d’administration Hänseler Holding
AG, Herisau; depuis 1997
Mandats de conseil d’administration
> Coop, Bâle
> Coop Immobilien AG, Berne
> Hänseler AG, Herisau
> Appenzeller Bahnen AG, Herisau
> Steinegg Aktiengesellschaft, Herisau
Anton Felder, 1948, Suisse, Membre jusqu’en 2011; membre depuis 1986 et 2002
Expert fédéral diplômé en comptabilité et controlling Président de 1991 à 2001
Président du conseil d’administration de Coop à temps complet; depuis 2001
Mandats de conseil d’administration
> CPV/CAP Assurance du Personnel Coop, Bâle (président)
> Coop Immobilien AG, Berne (président)
> Coop Mineraloel AG, Allschwil
> Betty Bossi Verlag AG, Zurich
> Dipl. Ing. Fust AG, Oberbüren
> Autres mandats d’administrateur dans des filiales de Coop
> Membre du conseil de fondation ETH Zürich Foundation, Zurich
Prof. Dr. Joachim Zentes, 1947, Allemand, Membre jusqu’en 2011; membre depuis 1997;
Professeur d’économie d’entreprise Directeur Institut Handel & Internationales Marketing
(H.I.MA.) et Europa-Institut, section sciences économiques,
Université de Saar; depuis 1991
Mandats de conseil d’administration
> Goodyear Dunlop Tires Germany GmbH, Hanau (Allemagne)
(président du conseil de surveillance)
* Autres détails et activités antérieures, voir www.bell.ch/management
60 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
Corporate Governance
Principes et éléments de rétribution
La rétribution se compose d’une part fixe et d’une composante
variable, ne pouvant excéder 40 pour cent de la part fixe et
versée en fonction de la réalisation des objectifs de rentabilité.
En plus de leur indemnisation, les membres du conseil
d’administration perçoivent des jetons de présence par réunion
d’un montant équivalent à une demi-action de Bell Holding SA.
Les représentants de Coop travaillant sous mandat, leurs
honoraires sont, à l’exception du honoraire de Stefan Baumberger,
réservés au constituant du mandat. Les sommes totales et
actions remises figurent à l’annexe du rapport annuel, page 48.
Election et durée du mandat
Le conseil d’administration est en principe élu par l’assemblée
générale à main levée. La nomination des membres du conseil
d’administration incombe à son président. Le conseil d’admini-
stration se compose d’au moins trois membres qui sont élus
par l’assemblée générale pour une période de quatre ans et sont
rééligibles. Le mandat prend fin à l’issue de l’assemblée géné-
rale ordinaire de l’année considérée.
Les membres du conseil d’administration ayant atteint l’âge de
65 ans révolus quittent cet organe à la prochaine assemblée
générale ordinaire.
Organisation interne et réglementation des compétences
Le conseil d’administration de Bell Holding SA détermine les
directives stratégiques, donne les instructions qui s’imposent et
surveille les activités générales du groupe, alors que la direc-
tion est responsable des activités opérationnelles. Le conseil
d’administration supervise les plans et les objectifs fondamen-
taux de l’entreprise, en particulier les planifications annuelles,
pluriannuelles et les projets d’investissement. Il identifie les
opportunités et les risques et initie les mesures nécessaires.
Un règlement d’organisation détaillé fixe les compétences et
responsabilités du conseil d’administration et de la direction.
Outre les responsabilités et compétences intransmissibles, le
conseil d’administration se prononce notamment sur les fusions,
litiges et contrats d’une importance particulière, sur les projets
d’investissement dépassant 2 millions de CHF ainsi que sur
l’achat et la vente de sociétés et biens immobiliers. Il détermine
l’organisation du groupe et nomme, licencie et supervise les
personnes chargées de la direction opérationnelle. Il définit la
politique de rémunération, sociale, des investissements et
placements et contrôle son application. Par ailleurs, il se pro-
nonce sur une représentation au sein de groupes d’intérêt
et associations ainsi que sur l’octroi de prêts de plus de 100 000
de CHF à des tiers et les cautions en général.
Au sein du groupe Bell, les recommandations figurant dans les
directives en ce qui concerne la fonction et les tâches des
différents organes sont assumées par le conseil d’administra-
tion in corpore. Ce principe se justifie tant du point de vue de la
transparence qu’en ce qui concerne les rapports spécifiques
de Bell en tant qu’organisation maîtrisable.
Le conseil d’administration dans son ensemble siège en règle
générale huit fois par an, la durée de chaque réunion variant
normalement entre quatre et six heures. En outre, une à deux
réunions exceptionnelles consacrées à des activités stratégi-
ques et opérations de grande envergure sont organisées chaque
année. Le président de la direction générale ainsi que le respon-
sable de la division Finances/Services y participent. Deux fois
par an, le conseil d’administration se réunit avec l’ensemble de
la direction. Lorsque la situation l’exige, la participation
de consultants externes est sollicitée (ce ne fut pas le cas en
2007).
En 2007, le conseil d’administration a tenu 8 réunions ordinaires
et une réunion stratégique. En plus des activités courantes, il
s’est principalement consacré à la stratégie d’internationali-
sation du groupe Bell. Diverses options ont été examinées et les
répercussions potentielles d’une libéralisation du marché
évaluées. Deux projets concrets ont été traités de manière plus
approfondie, dont l’un fut ensuite abandonné. Le système de
contrôle interne a également été minutieusement étudié, pa-
rallèlement à l’optimisation de la gestion des risques. Le conseil
– 61
– Groupe Bell Rapport financier
d’administration a en outre décidé de la réintégration du secteur
Production Bell Gastro, de la liquidation de la Fondation de
prévoyance de Bell SA et approuvé l’affectation d’une réserve
paritaire à des rachats dans la caisse de pension. Le conseil
d’administration a ratifié un projet d’agrandissement et adap-
tation à Cheseaux portant sur un montant de CHF 6 millions
ainsi qu’un autre projet d’adaptation à Oensingen pour CHF
4 millions. Ces deux projets seront réalisés en 2008.
Instruments d’information et de contrôle
La direction générale informe régulièrement le conseil d’admi-
nistration de la marche des affaires. Le président du conseil
d’administration, ou son vice-président, entretient des contacts
réguliers avec le président de la direction générale et le respon-
sable de la division Finances/Services et participe généralement
une fois par mois aux réunions de la direction.
La direction générale établie le reporting du management
(MIS) tous les deux mois en un rapport englobant le compte de
résultat global et par division, le bilan ainsi que de nombreuses
statistiques et chiffre-clés. Le rapport financier est un
élément essentiel des réunions du conseil d’administration.
Les écarts sont discutés et le cas échéant des mesures
introduites.
En plus de l’organe de révision statutaire, un organe de
révision interne de Coop supervise, sur mandat du conseil
d’administration, le respect des directives et règlements ainsi
que l’adéquation des instruments de contrôle et des déroule-
ments. Le travail de la révision interne constitue également
dans certains domaines la base des vérifications externes. Cet
organe interne relève notamment les priorités à fixer dans le
cadre des vérifications en fonction des risques et, plus particu-
lièrement, des risques futurs. Les conclusions sont rapportées
au président du conseil d’administration. Par ailleurs, le travail
de l’organe de révision externe est apprécié par le président
du conseil d’administration, le président de la direction
générale et le directeur de la division Finances/Services, et
ce indépendamment les uns des autres.
Un système global de contrôle interne (IKS) a été conçu et im-
plémenté en 2007. Il s’inspire des recommandations COSCO et
fait partie intégrante de l’assurance qualité (QS). L’attention se
porte principalement sur la sécurité financière des processus,
du fait que des thèmes tels que la sécurité des produits, l’assu-
rance qualité et la traçabilité sont déjà pris en compte par
divers standards (ISO 9001, IFS, etc.). En plus de la protection
de l’entreprise face à des actes délictueux ou négligents, la
sauvegarde de son patrimoine constitue un enjeu prioritaire
dans le cadre des processus de gestion. Au moment de l’im-
pression du présent rapport, la mise en œuvre a atteint env.
70 pour cent. Le taux de réalisation dans les secteurs ayant
appliqué IKS se situe dans le cadre des objectifs.
En ce qui concerne la gestion des risques, le conseil d’admi-
nistration et la direction évaluent une fois par an les risques
majeurs. Sont considérés comme tels, les risques susceptibles
d’influencer le résultat net de plus de 25 pour cent et présentant
une certaine probabilité de survenue. En plus de risques en
dehors de notre domaine d’influence, tels que de brusques
majorations du prix des matières premières, les risques majeurs
se situent à notre avis en particulier dans les domaines des
décisions relatives à la politique agricole, d’épidémies et de la
sécurité des produits et processus et nous nous efforçons, dans
la mesure de nos moyens, de prendre des dispositions à même
de les limiter. La Zurich Assurance a mené en 2007 une
évaluation des risques relatifs à la sécurité environnementale,
des produits et processus, et attribué l’appréciation «bon» à
tous les secteurs étudiés.
62 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
Corporate Governance
Principes et éléments de rétribution
La rétribution se compose d’un salaire de base et d’une composante variable. Le salaire de base repose sur les conditions du
contrat de travail, lesquelles sont réexaminées chaque année et adaptées selon les circonstances. Parallèlement, un forfait pour
frais est versé aux membres de la direction qui disposent d’un véhicule de fonction. La composante variable (participation aux
bénéfices) dépend de la réalisation des objectifs de rentabilité du groupe et ne peut excéder 24 pour cent du salaire de base;
le conseil d’administration définit chaque année les principes d’attribution et le montant de la participation aux bénéfices. Celle-
ci peut être versée à 50 pour cent en actions de Bell Holding SA, la valeur de chaque action étant calculée au cours moyen du
mois précédent le versement (généralement mars), minoré de 20 pour cent. Les actions acquises à ce titre ne peuvent être cédées
pendant un délai de quatre ans. Les objectifs financiers ayant été dépassés, la direction a bénéficié d’une participation aux
bénéfices de 23,5 pour cent en 2007. Les sommes totales et actions remises figurent à l’annexe du rapport annuel, page 48.
Direction générale *
Adolphe R. Fritschi, 1950, Suisse, Président de la direction générale; directeur de la division Convenience
Maîtrise fédérale de boucher; diplôme de chez Bell depuis 1993; dans cette fonction depuis 1994
commerce; diplôme en technologie Mandats de conseil d’administration
bouchère (Kulmbach, Allemagne) > Centravo AG, Zurich
> Gesellschaft für Vieh- und Fleischimport International AG (GVFI), Bâle
Martin Gysin, 1960, Suisse, Vice-président de la direction générale; directeur de la division
Expert diplômé en comptabilité et controlling Finances/Services chez Bell depuis 1992; dans cette fonction depuis 1994
Mandats de conseil d’administration
> CPV/CAP Assurance du Personnel Coop, Bâle
Daniel Böhny, 1961, Suisse, Directeur de la division Volaille
Economiste d’entreprise (GSBA) Chez Bell depuis 2004; dans cette fonction depuis 2005
Josef Dähler, 1955, Suisse, Directeur de la division Viande fraîche
Maîtrise fédérale de boucher; diplômé de commerce Chez Bell depuis 1996; dans cette fonction depuis 2007
Adolf Maassen, 1964, Allemand, Directeur de la division Charcuterie
Maîtrise de boucher; technicien en Chez Bell depuis 1990; dans cette fonction depuis 2007
denrées alimentaires; diplômé en gestion
technique d’entreprise IHK
* Autres détails et activités antérieures, siehe www.bell.ch/management
– 63
– Groupe Bell Rapport financier
Droits de participation des actionnaires Statuts art. 8; Chaque actionnaire peut se faire représenter à l’assemblée
art. 12 et 13 générale par un autre actionnaire, la banque de dépôt
CO ou un représentant indépendant.
Clause de contrôle des changements CO Pas de restrictions ou réglementations statutaires.
Organe de révision PricewaterhouseCoopers depuis 1998
Daniel Suter, réviseur principal depuis 2003
L’organe de révision est élu chaque année.
Les honoraires de l’organe de révision se sont élevés à
CHF 306 000 en 2007 (année précédente:
CHF 273 000). Il n’y a pas eu d’honoraires versés en
2007 au titre de conseils fiscaux et services de
transaction (année précédente: CHF 60 000).
Le conseil d’administration supervise les révisions externes. Deux fois par an, l’organe de révision informe le président du con-
seil d’administration des constatations faites lors de la vérification des comptes. En outre, il en informe une fois par an l’ensemble
du conseil d’administration. Le président du conseil d’administration, le président de la direction générale ainsi que le directeur
de la division Finances/Services procèdent à l’appréciation de l’organe de révision sur la base de critères d’évaluation détaillés,
lesquels tiennent compte de réflexions tant internes qu’externes.
En plus des obligations statutaires, l’activité de révision en 2007 a principalement porté sur l’évaluation de l’efficacité du système
de contrôle interne et des processus de livraison et facturation.
Politique d’information Pages 56, 57 et 70 www.bell.ch
64 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
OrganigrammeAu 1.1.2008
Président de la direction généraleAdolphe R. Fritschi
Secrétariat généralElisabeth Wegeleben
Planification/TechniqueHanspeter Gysin
Marketing/CommunicationDavide Elia
Division Viande fraîcheJosef Dähler
Achats/VentesPaul Fahrni
VentesJosef ZuberAchatsMartin ReinhardMarketingRoland Lienhard
Usines Suisse AllemandePaul Flückiger
Usine BâleMichel LerchProduction SG OensingenRobert Kurt
Division VolailleDaniel Böhny
Production animaleChristoph Schatzmann
UsineThomas Graf
Ventes/Commerce/AchatsWalter Bieri
Ventes/KAM/MarketingChristine Schlatter
Management qualitéJosé-Michel Perez
Usines RomandieMarcel JosephViande fraîche RomandieChristian Gremion
Ventes RomandieJean-Luc Aebischer
SBA Schlachtbetrieb Basel AGStefan Seiler
– 65
– Bell Groupe Organigramme
Division Conveniencei. P. Adolphe R. Fritschi
Division Finances/ServicesMartin Gysin
Comptabilité/ControllingMartin Gysin
Comptabilité financièreUlrich SüssControllingThomas DenneProjet SAP myMeatThomas Studer
Organisation/InformatiqueRudolf Graf
Contolling ITMario Bobbià
Personnel/FormationJohannes Meister
Division CharcuterieAdolf Maassen
MQ/LaboratoireUrsula Kuhn
Processus
Saucisses échaudées BâleKurt ZengerSaucisses échaudées GossauDaniel FässlerSaucisses cruesJacques GrossenbacherProduits de salaison cuitsAndreas NielingCommissionnageThomas Abt
Achats Non-Food/Articles decommerceRoland Rufener
Bell ConvenienceMarkus Bänziger
Marketing/VentesPeter SchneiderUsineRené Wirz
Bell SeafoodJosé-Manuel Seabra
Achats/VentesMarco MärsmannVentesEmilenne Sester
Bell CateringMarcel Allemann
Frigo St. Johann AGBruno Flückiger
Maurer Frères SAPhilippe Hazout
VentesJean-Matthieu WurthUsineJean-Noël PourprixAdministration/FinancesAndré RothTechniqueGeorges Hassler
Gastro ProductionFranz Kupper
66 – www.bell.ch
Bell Holding SA Rapport annuel 2007 –
Bilan
en milliers de CHF 31.12.2007 31.12.2006
Disponibilités 31 31
Titres 8 475 –
Créances des entreprises affiliées 20 081 10 457
Autres créances 54 136
Actifs circulants 28 641 11.8% 10 624 4.8%
Immobilisations financières Participations majoritaires 54 884 199 935
Participations minoritaires 8 784 7 309
Prêts/autres immob. financières 147 478 1 332
Immobilisations corporelles Terrains 715 344
Bâtiments 2 367 2 549
Capitaux immobilisés 214 228 88.2% 211 469 95.2%
Actifs 242 869 100.0% 222 093 100.0%
Autres dettes à payer pour biens et services 687 304
Engagements envers les sociétés affiliées – 6 575
Comptes de régularisation 50 33
Fonds étrangers à court terme 737 0.3% 6 912 3.1%
Fonds étrangers à long terme – –
Fonds étrangers 737 0.3% 6 912 3.1%
Capital-actions 2 000 2 000
Réserves légales 10 000 10 000
Réserves pour actions propres 1 036 1 232
Autres réserves 188 945 167 514
Bénéfice au bilan 40 151 34 435
Fonds propres 242 132 99.7% 215 181 96.9%
Passifs 242 869 100.0% 222 093 100.0%
– 67
– Bell Holding SA Rapport financier
Compte de résultats
en milliers de CHF 2007 2006
Produits des participations 32 976 33 871
Autres produits financiers 6 704 227
Autres produits 3 139 2 918
Produits 42 819 37 016
Charges administratives 1 035 740
Autres charges 172 437
Intérêts débiteurs 45 396
Autres charges financières 392 –
Charges amortissement sur des immobilisations corporelles 455 468
Charges 2 099 2 041
Résultat ordinaire avant impôts 40 720 34 975
Produits issus de la cession d’immobilisations corporelles 81 –
Bénéfice d’exploitation avant impôts 40 801 34 975
Impôts 650 540
Bénéfice d’exploitation après impôts 40 151 34 435
68 – www.bell.ch
Bell Holding SA Rapport annuel 2007 –
Répartition du bénéfice
Proposition du Conseil d’administration à l’assemblée générale
en milliers de CHF 2007 2006
Répartition du bénéfice
Bénéfice de l’exercice 40 151 34 435
Dividende 40 CHF (33 CHF pour l’exercice précédent) 16 000 13 200
Affectation aux réserves libres 24 151 21 235
Total des répartitions 40 151 34 435
Annexe
en milliers de CHF 2007 2006
Montant total des cautions, garanties,
nantissements en faveur de sociétés du groupe 1) 3 426 23 914
Montant total des actifs gagés à leur
valeur comptable – –
Valeur assurance incendies bâtiments 4 050 3 943
Actions propres selon justification des fonds
propres des comptes du Groupe – –
Actionnaire principal: Coop 60.54% 60.54%
Bestinver Gestion S.G.I.I.C., Madrid, Espagne 5.07% 5.07%
Sarasin Investmentfonds AG, Bâle 4.08% 4.08%
Montant total de l’augmentation du capital-actions limité 1 000 1 000
Rétributions versées aux conseil d’administration et membres de la direction voir page 48.
1) La société répond solidairement et sans restriction pour tous les
suppléments d’impôts issus de la taxe à la valeur ajoutée y.c. les intérêts
et les éventuelles pénalités du groupe d’imposition – TVA, et ce durant
toute la période d’inscription en tant que membre du groupe.
– 69
– Bell Holding SA Rapport financier
Rapport de l’organe de révision
A l’Assemblée des délégués de Bell Holding SA, Bâle, 15 avril 2008
En notre qualité d’organe de révision, nous avons vérifié la comptabilité et les comptes annuels
(bilan, compte de pertes et profits et annexe/pages 66 jusqu'à 68) de Bell Holding SA pour l’exercice
arrêté au 31 décembre 2007.
La responsabilité de l’établissement des comptes annuels incombe au conseil d’administration
alors que notre mission consiste à vérifier ces comptes et à émettre une appréciation les concernant.
Nous attestons que nous remplissons les exigences légales de qualification et d’indépendance.
Notre révision a été effectuée selon les Normes d’audit suisses. Ces normes requièrent de planifier et
de réaliser la vérification de manière telle que des anomalies significatives dans les comptes annuels
puissent être constatées avec une assurance raisonnable. Nous avons révisé les postes des comptes
annuels et les indications fournies dans ceux-ci en procédant à des analyses et à des examens par
sondages. En outre, nous avons apprécié la manière dont ont été appliquées les règles relatives à la
présentation des comptes, les décisions significatives en matière d’évaluation, ainsi que la présenta-
tion des comptes annuels
dans leur ensemble.
Nous estimons que notre révision constitue une base suffisante pour former notre opinion. Selon notre
appréciation, la comptabilité et les comptes annuels ainsi que la proposition relative à l’emploi du
bénéfice au bilan sont conformes à la loi suisse et aux statuts.
Nous recommandons d’approuver les comptes annuels qui vous sont soumis.
PricewaterhouseCoopers AG
Daniel Suter Ralph Maiocchi
Réviseur responsable
Bâle, 8 février 2008
70 – www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
Contacts
Bell SA Elsässerstrasse 174 • 4056 Bâle • Téléphone +41 61 326 26 26 • Fax +41 61 322 10 84 • [email protected] • www.bell.ch
Registre des actions Bell Holding SA Elsässerstrasse 174 • 4056 Bâle
Elisabeth Wegeleben Téléphone +41 61 326 22 08 • Fax +41 61 326 22 15 • [email protected]
Relations publiques/Investor Relations Bell SA Elsässerstrasse 174 • 4056 Bâle
Davide Elia Téléphone +41 61 326 22 12 • Fax +41 61 326 21 14 • [email protected]
Information courante www.bell.ch
Bell Viande fraîche Bell SA Dünnernstrasse 31 • 4702 Oensingen • Téléphone +41 62 388 53 00 • Fax +41 62 388 53 98
Bell Suisse romande Bell SA Chemin du Châtelard 5 • 1033 Cheseaux-sur-Lausanne • Téléphone +41 21 731 99 00 • Fax +41 21 731 99 99
Bell Charcuterie Bell SA Elsässerstrasse 174 • 4056 Bâle • Téléphone +41 61 326 26 26 • Fax +41 61 326 21 10
Bell Volaille Bell SA Zelgmatte 1 • 6144 Zell • Téléphone +41 41 989 86 00 • Fax +41 41 989 86 01
Bell Viande spéciale Bell SA Zelgmatte 1 • 6144 Zell • Téléphone +41 41 989 86 00 • Fax +41 41 989 86 01
Bell Convenience Bell SA Rupperswilerstrasse 5 • 5503 Schafisheim • Téléphone +41 62 885 95 55 • Fax +41 62 885 95 66
Bell Seafood Bell SA Neudorfstrasse 90 • 4056 Bâle • Téléphone +41 61 326 29 29 • Fax +41 61 326 29 28
Bell Catering Bell Catering Bâle
Elsässerstrasse 174 • 4056 Bâle • Téléphone +41 61 326 22 01 • Fax +41 61 326 26 24
Bell Catering Lucerne
Nidfeldstrasse 1 • 6010 Kriens • Téléphone +41 41 317 01 17 • Fax +41 41 317 01 12
Bell Catering Oensingen
Dünnernstrasse 31 • 4702 Oensingen • Téléphone +41 62 926 01 44 • Fax +41 62 926 05 56
Bell Catering Berne
Stauffacherstrasse 73 • 3014 Berne • Téléphone +41 31 330 25 15 • Fax +41 31 330 25 10
Bell Boutique Cadeau Elsässerstrasse 174 • 4056 Bâle • Téléphone +41 61 326 22 66 • Fax +41 61 326 26 24
Bell Gastro Production Bell Gastro Production Kriens
Nidfeldstrasse 1 • 6010 Kriens • Téléphone +41 41 317 01 89 • Fax +41 41 310 21 66
Prilly
Av. du Chablais 18 • 1008 Prilly • Téléphone +41 21 623 99 26 • Fax +41 21 623 99 08
Finances/Services Bell SA Elsässerstrasse 174 • 4056 Bâle • Téléphone +41 61 326 26 26 • Fax +41 61 326 21 22
Autres sociétés du Groupe Bell Maurer Frères SA 12 rue de l’Industrie • 68260 Kingersheim • France • Téléphone +33 389 52 21 11 • Fax +33 389 57 22 66
[email protected] • www.maurerfreres.fr
Frigo St. Johann AG Neudorfstrasse 90 • 4056 Bâle • Téléphone +41 61 327 11 33 • Fax +41 61 327 12 33
[email protected] • www.frigo-ag.ch
SBA Schlachtbetrieb Basel AG Schlachthofstrasse 55 • 4056 Basel • Téléphone +41 61 385 32 32 • Fax +41 61 322 66 63
Production de viande Abattages Achats com- Pourcentage 2007 2006
(en tonnes) propres plémentaires des
importations importations
Porc 53 056 2 994 1.3% 56 050 55 808
Boeuf 27 897 1 963 4.0% 29 860 28 523
Veau 5 587 674 3.9% 6 261 5 790
Agneau 587 1 335 69.5% 1 922 1 967
Gibier et autre viande 36 1 239 97.2% 1 275 1 224
Total 87 162 8 205 5.0% 95 367 93 312
Volaille 21 014 10 263 31.7% 31 277 25 063
Part de viande labellisée dans la viande d’abattage
Animaux élevés et nourris dans le respect de l’espèce 53.0% 54.0%
Transformation
Volume de production de charcuterie 29 245 29 611
Chiffres clés du marché
Viande d’abattage
Abattages du groupe Bell (en tonnes) 87 162 85 631
Part de marché de Bell* 22% 22%
Volaille
Abattages du groupe Bell (en tonnes) 21 014 16 301
Part de marché de Bell* 35% 32%
Effectif du personnel
Effectif moyen calculé sur la la base d’unités à plein temps 3 249 3 088
Décompte au 31.12. en nombre d’employés 3 341 3 234
* Source: estimation Bell
(en milliers de CHF) 2007 Variation 2006
Chiffre d’affaires 1 636 472 9.4% 1 496 290
Cash-flow 116 692 9.4% 106 684
en % des ventes 7.1% 7.1%
EBIT 72 954 25.0% 58 364
en % des ventes 4.5% 3.9%
Bénéfice net 56 553 28.8% 43 890
en % des ventes 3.5% 2.9%
Investissements dans les immobilisation d’exploitation 49 624 20.7% 41 105
en % du cash-flow 42.5% 38.5%
Fonds propres 522 981 9.2% 478 703
en % des actifs 66.3% 64.4%
Rentabilité des fonds propres (ROE) 11.8% 9.9%
Chiffres clés actions(en CHF)
Cours de l’action au 31.12. 1 925 36.5% 1 410
Cash-flow par action 293 9.2% 268
EBIT par action 183 24.8% 147
Bénéfice net par action 142 28.7% 110
Dividende par action 40 21.2% 33
www.bell.ch
Bell Rapport annuel 2007 –
Chiffres clés financiers Chiffres clés rendement
Bell en bref
43% Viande fraîche
5% Ventes réalisées à
l'étranger et autres
4% Convenience
4% Seafood
1% Viande spéciale
19% Volaille
Charcuterie 24%
– Bell Groupe Impressum
Impressum
– 71
Commentaires prévisionnels
Ce rapport annuel contient des prévisions impliquant des risques connus et inconnus,
des incertitudes ainsi que d’autres facteurs qui pourraient rendre les résultats réels
sensiblement différents des prévisions de performance ou des réalisations annoncées ou
impliquées dans de telles déclarations.
Cette version du rapport annuel est une traduction française du rapport original
en allemand; en cas de divergence, la version originale fait foi. Les rapports annuels
sont disponibles sur le site www.bell.ch.
Editeur
Bell Holding SA, Bâle
Responsabilité générale
Davide Elia, Marketing/Communication
Contenu, concept, composition et traitement graphique
Trimedia Communications Schweiz AG, Bâle
Photos
Peter Schönenberger, Winterthur
Eugen Leu & Partner AG, Riehen
Claudia Albisser Hund, Bâle
Autres sources
Impression
Werner Druck AG, Basel
20
40
60
80
100
120
07060504030201
Evolution du cash-flow
(en millions de CHF)
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
55
07060504030201
Bénéfice annuel
(en millions de CHF)
0
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
70 000
80 000
90 000
100 000
07060504030201
Abattages du groupe Bell sans la volaille
(en tonnes)
Chiffre d’affaires par groupes de produits
www.bell.chwww.bell.ch
RAPPORT ANNUEL 2007SOMMAIRE
QUI EST BELL >
Bell Rapport annuel 2007
22_ FÊTE FÉDÉRALE DE GYMNASTIQUE
24_ Catering
25_ Maurer Frères SA/Frigo St. Johann AG
26_ Corporate Social Responsibility Gestion de la qualité et sécurité des
denrées alimentaires
Environnement, énergie et sécurité
Ressources humaines
Marketing/communication
30_ FÊTE DU FOOTBALL
34_ Rapport financier 2007
58_ Corporate Governance
64_ Organigramme
70_ Contacts
71_ Impressum
Qui est Bell_01
Editorial_02
Table ronde avec la direction générale_06
FÊTE D’ANNIVERSAIRE_10
Viande fraîche_12
Charcuterie_14
SOIRÉE GRILLADES_16
Volaille_18
Seafood_20
Convenience_21
RAPPORT ANNUELBell Holding SA