beaune 2010 - réel XP 6 - Côte-d'Or Tourisme · symphoniques mais dans l’accompagnement du...

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BEAUNE festival international d’opéra baroque Mécène Principal 31 e Festival International d’Opéra Baroque du 05 au 28 juillet 2013

Transcript of beaune 2010 - réel XP 6 - Côte-d'Or Tourisme · symphoniques mais dans l’accompagnement du...

BEAUNE

festival internationald’opérabaroque

Mécène Principal

31e Festival International

d’Opéra Baroquedu 05 au 28 juillet 2013

31e Festival International

d’Opéra Baroquedu 05 au 28 juillet 2013 . 4 week-ends

Basilique Notre-Dame XIIe & XIVe s.

Cour d’Honneur des Hospices de Beaune XVe .

Relations presse : Opus 64 Valérie Samuel / Pablo S. Ruiz

52, rue de l’Arbre sec 75001 Paris . Tél. (33) 01 40 26 77 94

E-Mail : [email protected]

Association Guillaume Dufay (Loi 1901)

Festival International d’Opéra Baroque

Siège : 10, rue Eugène Spuller BP 60071 / 21202 Beaune

Tél. 03 80 22 97 90 .

E-mail : [email protected]

Site internet : www.festivaloperabaroquebeaune.com

BEAUNE

festival internationald’opérabaroque

S o m m a i r e

Programme artistique

Présentation de l’édition 2013 4

Calendrier 5

Opéras & Oratorios 7 à 15

Récitals 17 à 19

Concours & partenariats 22

Historique du Festival 24 à 25

F E S T I V A L D E B E A U N E 31 e E D I T I O N 2 0 1 3 3

F E S T I V A L D E B E A U N E 31 e E D I T I O N 2 0 1 3

près avoir fêté ses 30 ans l’été dernier avec un trèsgrand succès, grâce aux très nombreux et fidèles amismélomanes venus des quatre coins du monde écouter lesmerveilleux chefs, ensembles et chanteurs qui font deBeaune la capitale estivale de l’opéra baroque : WilliamChristie, René Jacobs, Marc Minkowski, Paul McCreesh,Christophe Rousset, Ottavio Dantone, Federico Maria Sardelli,Rinaldo Alessandrini, Vincent Dumestre, Raphaël Pichon, lenouveau jeune chef à résidence du festival, Andreas Scholl etDavid DQ Lee que nous remercions chaleureusement et quenous retrouverons pour la plupart l’été prochain, le festivalprépare en 2013 l’ouverture au répertoire pré-romantique etromantique sur instruments d’époque, étant entendu que lanote dominante restera bien sûr baroque. Au programme 9opéras et oratorios en version concert ou mis en espace dont :

> la version originale en italien de l’Orfeo edEuridice de Gluck, chef-d’oeuvre post-baroque quirévolutionna le genre lyrique en inaugurant un nouveau goûtmusical en Europe et qui annonce déjà l’opéra romantiqueinfluençant ainsi très fortement Wagner, Strauss ou Berlioz(“Gluck est le premier des romantiques” écrivait Berlioz) ;

> deux chefs-d’oeuvre rares à redécouvrir :l’Incoronazione di Dario de Vivaldi avec ses fabuleux airsd’anthologie qui placent Vivaldi à la jonction du baroquefinissant et de l’âge classique par une représentationexpressive des mots, l’emploi d’un contrepoint luxuriant, lestyle concertant et l’extrême clarté des thèmes et Amadis deLully où la beauté de la musique naît de l’importance accruede l’orchestre, non seulement dans de grandes pagessymphoniques mais dans l’accompagnement du chant, quidonne désormais à la voix toute sa plénitude ;

> trois nouvelles productions haendéliennes touten contrastes : Orlando, qui a pour thème la magie et

l’enchantement, marque le renouvellement du génie du“Caro Sassone”et occupe une place éminente dans sescréations dramatiques, L’Allegro, il Penseroso ed Il Moderatodans lequel il nous donne à entendre une partition, à la foissymphonie pastorale et lyrique où la musique décrit avec uneinventivité enchanteresse les vertus de la nature et Le Messie,son oratorio le plus populaire et le plus joué dans lequel ilmet à la disposition de la prédication le ressort dramatique etmusical de l'opéra ;

> le rendez-vous montéverdien avec quelques unsde ses plus beaux madrigaux dont Il Combattimento diTancredi e Clorinda et Tirsi e Clori, au carrefour de la cantateou de l’opéra, ils marquent une étape majeure dansl’évolution de la dramaturgie montéverdienne au même titreque l’Orfeo ;

> les grandes pièces sacrées que sont la Passionselon St Jean de Bach, sans doute son oratorio le plusstupéfiant par sa force d’expression et sa manière de rendresensible et exaltante la Via Crucis, le Gloria et le Magnificatde Vivaldi qui allient le style "antique" propre à l’exécutionde la musique sacrée aux dernières découvertes en matièred'expressivité de la voix, et constituent ainsi deux des plusimpressionnantes et fascinantes réussites du compositeur ;

> mais aussi 3 récitals confiés à la fois à deschanteurs qui ont fait leurs débuts à Beaune et qui sontdevenus des stars comme Andreas Scholl et Max EmanuelCencic ou à de nouveaux talents comme le contre-ténorcanado-coréen David DQ Lee, digne de ses illustres aînés.

Également au menu des nouveautés, un livre-disque qui retracera l’histoire et les grands moments de ces30 années de festival avec plus de 50 extraits d’airs d’opéraset d’oratorios.

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P R É S E N T A T I O N

Anne BlanchardDirectrice Artistique

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Last summer the festival celebrated its 30th anniversary withgreat success in the company of all the marvellous conductors,ensembles and singers who have made Beaune the Europeancapital of baroque opera: William Christie; René Jacobs; MarcMinkowski; Paul McCreesh; Christophe Rousset; OttavioDantone; Federico Maria Sardelli; Rinaldo Alessandrini; VincentDumestre; the young Raphaël Pichon, a new conductor at thefestival; Andreas Scholl and David DQ Lee to whom we expressour warmest thanks. In 2013 the festival opens up for a pre-Romantic repertoire performed on period instruments althoughthe main reference will, of course, still be baroque. On theprogramme are 9 operas and oratorios in concert or semi-stagedversions, including the original Italian version of Orfeo ed Euridiceby Gluck – a post-baroque masterpiece which revolutionised theopera genre and introduced a new musical taste in Europe

foreshadowing the Romantic opera and strongly influencingWagner, Strauss and Berlioz (“Gluck was the first of theRomantics”, Berlioz wrote); two rare masterpieces to rediscover,i.e. L'incoronazione di Dario by Vivaldi and Amadis by Lully; tworevivals of great festival successes by Handel, i.e. Orlando andL'Allegro, il Penseroso ed il Moderato; a rendezvous withMonteverdi and some of his most beautiful Madrigals including IlCombattimento di Tancredi e Clorinda and Tirsi e Clori; greatpieces of sacred music such as Handel's Messiah, Bach's St JohnPassion and Gloria and Magnificat by Vivaldi; and finally threerecitals performed by singers who made their debut in Beauneand since have become internationally renowned such asAndreas Scholl and Max Emanuel Cencic, as well as upcomingtalents like the Korean-Canadian countertenor David DQ Lee.

The 2013 edition

F E S T I V A L D E B E A U N E 31 e E D I T I O N 2 0 1 3

WEEK-END 1

V 05. 07 opéra "L’incoronazione di Dario" de VivaldiOrch. Accademia Bizantina | Ottavio Dantone | Cour des Hospices . 21 h

S 06. 07 récital Andreas Scholl “Stabat Mater”... de Pergolesi & VivaldiAccademia Bizantina | Ottavio Dantone | Basilique Notre-Dame . 21 h

D 07. 07 Madrigaux des 7e & 8e Livres : “Il Combattimento di Tancredi, Tirsi e Clori..." de MonteverdiConcerto Italiano | Rinaldo Alessandrini | Basilique Notre-Dame . 21 h

WEEK-END 2

V 12. 07 oratorio " La Passion selon St Jean" de BachCh. & Orch. Pygmalion | Raphaël Pichon | Basilique Notre-Dame . 21 h

S 13. 07 opéra "Amadis" de Lully Ch. de Namur & Orch. Les Talens Lyriques | Christophe Rousset | Cour des Hospices . 21 h

D 14. 07 récital David DQ Lee “Airs d’opéras” de Vivaldi, Haendel, ...Ensemble Pulcinella | Ophélie Gaillard | Hospices Salle des Pôvres . 21 h

WEEK-END 3

V 19. 07 oratorios "Gloria & Magnificat" de Vivaldi & "Messe ad majorem Dei gloriam” de CampraCh. & Orch. Le Concert Spirituel | Hervé Niquet | Basilique Notre-Dame . 21 h

S 20. 07 opéra "Orfeo ed Euridice" de GluckCh. de Namur & Orch. Modo Antiquo | Federico Maria Sardelli | Cour des Hospices . 21 h

D 21. 07 récital Max Emanuel Cencic “Airs d’opéras vénitiens”, Vivaldi, Gasparini, Caldara...Ens. Il Pomo d’Oro | Riccardo Minasi | Basilique Notre-Dame . 21 h

WEEK-END 4

V 26. 07 oratorio "The Messiah" de HaendelCh. de Namur & Orch. Matheus | J. Christophe Spinosi | Basilique Notre-Dame . 21 h

S 27. 07 opéra "Orlando" de HaendelOrch. Baroque B’ Rock | René Jacobs | Cour des Hospices . 21 h

D 28. 07 opéra ou grande Ode "L’Allegro, il Penseroso ed il Moderato " de HaendelGabrieli Consort & PLayers | P. McCreesh | Basilique Notre-Dame . 21 h

Calendrier

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L’INCORONAZIONE DI DARIO / VIVALDIDANTONE

AMADIS / LULLYROUSSET

ORFEO ED EURIDICE / GLUCKSARDELLI

ORLANDO / HAENDELJACOBS

L’ALLEGRO, IL PENSEROSO ED IL MODERATO / HAENDELMcCREESH

IL COMBATTIMENTO DI TANCREDI / MONTEVERDIALESSANDRINI

JOHANNES PASSION / BACHPICHON

GLORIA & MAGNIFICAT / VIVALDINIQUET

THE MESSIAH / HAENDELSPINOSI

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Opéras & Oratorios en concert

ANTONIO VIVALDI 1678 - 1741

L’incoronazione di DarioLe Couronnement de Darius

Dramma per musica en 3 actes . Créé au Teatro Sant’Angelo de Venise en 1717Livret d’Adriano Morselli

ORCHESTRE ACCADEMIA BIZANTINA Direction musicale : OTTAVIO DANTONE

Dario Anders Dahlin, ténor Statira Renata Pokupic, mezzo-soprano

Argene Delphine Galou, contralto Niceno Riccardo Novaro, baryton

Alinda Roberta Mameli, soprano Oronte Franco Fagioli, contre-ténor

Arpago Yuriy Minenko, contre-ténor Flora NN, mezzo-soprano

production du festival . Enregistrement discographique Naïve Collection Vivaldi

Nous poursuivons avec l’Accademia Bizantina et son chef Ottavio Dantone le cycle consacré auxopéras de Vivaldi avec Le Couronnement de Darius. Rarement joué, cet opéra propose de fabuleuxairs d’anthologies tels celui de Statira “L’adorar beltà” à l’acte 1 ou le duo amoureux de Darius etStatira “Pur t’abbraccio, pur t’annodo” à l’acte 3. Saluons la pleïade exceptionnelle de solistesrompus à la virtuosité du chant vivaldien qui enregistrera également le disque. Le livret contequ’après la mort de Cyrus, Roi des Perses, ils furent trois à prétendre à la couronne : Darius, par lanoblesse de ses origines, était soutenu par les Satrapes ; Oronte, jeune homme de bel aspect, étaitsuivi par le peuple ; Arpago, capitaine, était soutenu par l'armée. Au lieu de se battre et pouréviter de répandre le sang du peuple, Darius fit une proposition : la couronne irait à celui quiépouserait Statira, fille aînée de Cyrus. Cette idée fut aussi approuvée par l'Oracle du Soleil. Dariusétait amoureux de Statira et voulait l'épouser pour obtenir la couronne. Pour réussir, il se servit dela soeur cadette de Statira, Argene. Mais Argene était secrètement amoureuse de Darius, et,stimulée par l'ambition, elle complota contre sa soeur qui était un peu simple d'esprit. Lasupercherie fut découverte, Darius épousa Statira, et Argene fut sévèrement punie.

>> Vendredi 5 juillet - 21 h . Cour des Hospices** En cas de mauvais temps, repli à la Basilique Notre-Dame

We continue the Vivaldi opera cycle with the conductor Ottavio Dantone and his Accademia Bizantinaperforming L'incoronazione di Dario. This rarely performed opera offers truly memorable arias such as Statira’s“l'Adora belta” in Act I or Dario and Statira’s love duet “Pur t'abbracio, pur t'annodo” in Act III. We also salutethe glittering array of brilliant Vivaldi soloists who will record the CD. According to the libretto, they were threecontenders for the crown after the death of Cyrus, King of Persia: Dario, who was of noble origin andsupported by the Satraps; the young and handsome Oronte, who was supported by the people; and Arpago,the captain, who was supported by the army. Rather than fighting and spilling the blood of the people, Dariosuggested that the crown go to the one who marry Statira, Cyrus' elder daughter. This idea was approved bythe Oracle of the Sun. Dario was in love and wanted to marry Statira – and win the crown by marrying her. Heused Statira's younger sister Argene to succeed. But Argene was secretly in love with Dario, and driven byambition she plotted against her sister, who was a little simple. The deception was revealed, Dario marriedStatira, and Argene was severely punished.

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O P E R Aen concert

séries 1° 2° 3° 4°

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TARIF A

Cycle opéras de Vivaldi

JEAN-BAPTISTE LULLY 1632-1687

AmadisTragédie en musique en un prologue et 5 actes, créée à l’Académie royale le 18 janvier 1684Livret de Philippe Quinault

CHOEUR DE NAMURORCHESTRE LES TALENS LYRIQUESDirection musicale : CHRISTOPHE ROUSSET

Amadis Cyril Auvity, haute-contre Oriane Judith van Wanroij, dessus

Corisande Hasnaa Bennani, dessus Fée Urgande Bénédicte Tauran, bas-dessus

Arcabonne Ingrid Perruche, dessus Florestan Edwin Crossley-Mercer, basse-taille

Arcalaüs Benoît Arnould, basse-taille Alquif Pierrick Boisseau, basse-taille

Berger, Héros Reinoud van Mechelen, haute-contre

Production du Festival

Après Persée, Phaëton, Bellérophon nous poursuivons avec le chef Christophe Rousset le cycled’opéras de Lully avec Amadis. Dans “Lully ou le Musicien du Soleil”, Philippe Beaussant écrit : « D’oùvient qu’Amadis ait tant plu, et qu’aujourd’hui encore, il puisse nous plaire encore ? C’est à cause ducharme qui s’en dégage. Quinault lui a gardé la magie des vieux contes. Nous sommes entraînés parla diversité des émotions qui ne cessent de se succéder de scène en scène : tendresse, cruauté, unpeu d’effroi, beaucoup de langueur, et encore de l’amour tendre. Enfin, et surtout, la beautéd’Amadis lui vient de sa musique. Lully lui-même semble s’être laissé aller à cette matière foisonnanteet au charme de ces aventures. Nous sommes à l’opposé de ce qui faisait le défaut de Cadmus : icitout le monde chante, tout le temps, et d’abord l’orchestre… Presque sans récit, il n’y a place quepour des épanchements lyriques, et les airs chantants, les ariosi se succèdent sans interruption. Laseconde caractéristique vient s’ajouter à la précédente, puisqu’il s’agit de l’importance accrue del’orchestre, non seulement dans de grandes pages symphoniques, dont la chaconne de l’acte Vconstitue le sommet, mais dans l’accompagnement du chant, qui donne à la voix sa plénitude ».

> Samedi 13 juillet - 21 h . Cour des Hospices** En cas de mauvais temps, repli à la Basilique Notre-Dame

We continue the Lully opera cycle with the conductor Christophe Rousset and Amadis. In “Lully ou le Musiciendu Soleil”, Philippe Beaussant wrote: “Why has Amadis always captivated the audience – and continues to doso? This is because of its eternal charm. Quinault's libretto has preserved the magic of old fairy tales. We arecarried away by the variety of emotions that constantly change from one scene to another: tenderness,cruelty, a little fear, much languor and plenty of love and affection. Finally, and most importantly, the beautyof Amadis lies in the music. Lully himself seems to have indulged in the abundant material and charmingstory. Everything that Cadmus lacked, Lully brings into play: here every one sings all the time, especially theorchestra... With almost no recitatives, there is plenty of room for lyric effusions, and the arias and ariosossucceed one another without any interruption. The second reason adds to the first one: it refers to theimportant role of the orchestra, not only in the great orchestral passages including the highlight, thechaconne in Act V, but also in the accompaniment which allows the vocals to shine.”

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O P E R Aen concert

séries 1° 2° 3° 4°

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TARIF A

Cycle opéras français

CHRISTOPH WILLIBALD GLUCK 1714 - 1787

Orfeo ed EuridiceAzione teatrale per musica en 3 actes . Créé au Burgtheater de Vienne le 5 octobre 1762Livret en italien de Raniero de’ Calzabigi, tiré des Métamorphoses d’Ovide

CHOEUR DE NAMUR & ORCHESTRE MODO ANTIQUO Direction musicale : FEDERICO MARIA SARDELLI

Orfeo Clémentine Margaine, contralto Amore Mari Eriksmoen, soprano

Euridice Roberta Mameli, soprano

Production du festival

Orfeo ed Euridice, la version originale en italien créée à Vienne en 1762, est certainement le chef-d’oeuvre le plus populaire de Gluck, mais aussi l’un des grands événements de l’histoire de l’opéra. Enprônant un renouvellement de la forme et du langage musical notamment de l’opera seria, Gluck et sonlibrettiste Calzabigi opérent en quelque sorte une rupture avec un discours musical original proposantdes mélodies simples qui ne tendent qu’à l’expression la plus intense et au renforcement de ladéclamation et de la poésie. Avec dix interventions, le choeur joue un rôle plus important, il est unpersonnage de l’action, ainsi l’impressionnant No!-No!-No! à l’acte 2. L’orchestre tient un rôle capitaldans l’accompagnement et l’illustration de la psychologie des personnages. Enfin, l’opéra et le balletfrançais servant de modèle, la danse joue là aussi un rôle actif, illustré notamment par le fameux ballopresto de la “Danse des Furies” à l’acte 2. Le succès public fut grandiose. Les airs d’Euridice, “Che fieromomento”, à l’acte III ou d’Orphée, “Chiamo il mio ben cosi”, au premier acte, “Deh placatevi con me”au deuxième acte, et le cèlèbre “Che faro senza Euridice” au dernier acte, touchent au sublime.Influençant fortement Wagner, Strauss et surtout Berlioz, Gluck est le premier des romantiques (dixitBerlioz). Si Gluck écrivit le rôle d’Orfeo pour le fameux castrat contralto Guadagni, nous avons confié lerôle-titre à un contralto féminin (un retour en quelque sorte aux tonalités de la partition originale), à latalentueuse contralto lyrique française Clémentine Margaine, habituée du Deutsche Oper de Berlin oùelle s’apprête à chanter le rôle de Carmen, à l’aise dans tous les registres, au timbre chaleureux maisaussi remarquable tragédienne. À ses côtés, les voix transcendantes et angéliques des sopranos italienneet norvégienne Roberta Mameli et Mari Eriksmoen (qui fait ses débuts à Beaune) lui répondent.

>> Samedi 20 juillet - 21 h . Cour des Hospices** En cas de mauvais temps, repli à la Basilique Notre-Dame

The original Italian version of Orfeo ed Euridice is undoubtedly Gluck's most popular masterpiece, but also one of thegreatest events in the history of opera. Gluck and his librettist Calzabigi break with tradition by renewing the formand musical language, especially of the opera seria. The innovative musical language features simple melodies whichintensify the experience and strengthen the declamatory and poetic expression. The chorus is featured ten times andthus plays a more important role than earlier. It is a separate character, hence the impressive No!-No!-No! in Act II.The orchestra plays a key role in accompanying and illustrating the characters' personalities. Finally, as the Frenchopera and ballet genres are used as models, dancing also plays an active part, especially the famous ballet "Dance ofthe Furies" in Act II. The work was a huge success. Euridice's aria "Che fiero momento" in Act III and Orfeo's arias"Chiamo il mio ben cosi" in Act I, "Deh placatevi con me" in Act II and the famous "Che faro senza Euridice" in thefinal act are simply spectacular. Gluck, who strongly influenced Wagner, Strauss and especially Berlioz, was the first ofthe Romantics (according to Berlioz).

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O P E R Aen concert

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TARIF A

Cycle des opéras de Gluck

GEORGE- FREDERIC HAENDEL 1685 - 1759

OrlandoOpera seria en 3 actes . Créé au Haymarket de Londres le 27 janvier 1733.Livret anonyme d’après l’Orlando furioso de l’Arioste

ORCHESTRE B’ ROCKDirection musicale : RENÉ JACOBS

Orlando Bejun Mehta, contre-ténor Angelica Sophie Karthaüser, soprano

Dorinda Sunhae Im, soprano Medoro Kristina Hammarström, alto

Zoroastro Konstantin Wolff, basse

Coproduction Klara festival . Bruxelles

Dernier ouvrage italien composé par Haendel pour Senesino son castrat préféré, Orlando marque lerenouvellement de son génie en donnant naissance à un chef-d’oeuvre qui, par sa fraîcheur et sonoriginalité, occupe une place éminente dans la création haendélienne. Orlando constitue le premiervolet d’une “trilogie de l’Arioste”, bientôt suivie par Ariodante et Alcina (1735), deux drameségalement inspirés d’Orlando furioso du poète émilien et qui ont aussi pour thème la magie etl’enchantement. L’intrigue décrit comment la reine Angélique secourt le prince sarrasin Médorblessé, comment ils s’éprennent l’un de l’autre, comment il se trouve que le chevalier Roland aimeaussi Angélique, comment sa passion le conduira à la jalousie et à la folie et comment il recouvrerala raison grâce au magicien Zoroastre. La constante inspiration, l’exubérante variété de texture etl’approche chaleureuse et humaine des personnages révèlent un Haendel au meilleur de lui-même.Haendel réserve à Orlando, taillé à la mesure du castrat Senesino, contralto virtuose, des airsmémorables culminants dans la scène de folie “Ah! stigie larve” qui conclut l’acte II et dans la scènedu sommeil “Già l’ebro mio ciglio” à l’acte III qui firent l’admiration et l’émerveillement du public etdes commentateurs. Là aussi, René Jacobs a fait appel à une distribution de solistes exceptionnelledominée par le contre-ténor américain Bejun Mehta et la soprano belge Sophie Kathäuser.

>> Samedi 27 juillet - 21 h . Cour des Hospices** En cas de mauvais temps, repli à la Basilique Notre-Dame

Orlando was Handel’s last Italian work composed for Senesino, his favourite castrato, and Handel renewshimself with this masterpiece, which holds a prominent place among his works thanks to its freshness andoriginality. Orlando was the first part of the so-called “Ariosto Trilogy” and was soon to be followed byAriodante and Alcina (1735), two dramas also inspired by the Italian poet's Orlando furioso and also revolvingaround the themes of magic and enchantment. The story describes how the queen Angelica rescues thewounded Saracen prince Medoro. They fall in love, but the soldier Orlando is also in love with Angelica and hispassionate feelings and jealousy will drive him to madness. He finally recovers his faculties thanks to themagician Zoroastro. The never-failing inspiration, the exuberant diversity of the work and the warm, humancharacters show Handel at his very best. Handel wrote some unforgettable arias tailor-made to suit the brilliantcastrato Senesino, including the highlights "Ah! stigie larve" in the mad scene in the end of Act II and "Giàl'ebro mio ciglio" in the sleeping scene in Act III, which mesmerised both the critics and the public.

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TARIF A

Intégrale des opéras de Haendel

GEORGE- FREDERIC HAENDEL 1685 - 1759

L’Allegro, il Penseroso ed il ModeratoGrande Ode ou Opéra pastoral en 3 parties, créé en 1740 à Londres au Théâtre Royal Lincoln’s Inn FieldsTexte de Charles Jennens, d’après les poèmes de John Milton

GABRIELI CONSORT AND PLAYERSDirection musicale : PAUL McCREESH

Soprano Gillian Webster Soprano garçon NNTénor Jeremy Ovenden Basse Ashley Riches

Production du festival

L’Allegro est la pièce la plus fondamentalement anglaise de Haendel, un pendant de la poésiepaysagiste de Gainsborough, à l’unisson de la sensibilité romantique de l’époque. Créé sur un texte deJennens, inspiré des deux poèmes allégoriques l’Allegro (l’homme gai) et Il Penseroso (l’hommeméditatif et mélancolique) de Milton auquel il rajouta une troisième partie Il Moderato (l’hommemodéré), Haendel nous donne à entendre une partition, à la fois symphonie pastorale et lyrique,comparable aux Saisons de Haydn ou à la 6e Symphonie de Beethoven. La musique décrit avec uneinventivité enchanteresse les vertus de la nature : à l’Allegro, tour à tour bucolique, insouciant, pleind’entrain, et spirituel (ainsi l’air de la danse avec carillon Or let the merry bells ring round - Lorsque lescloches carillonnent joyeusement) s’oppose Il Penseroso, plus majestueux, extatique et visionnaire(notamment dans la très belle mélodie Hide me from day’s garish eye - Cache-moi à l’oeil aveuglant dela lumière et l’air du rossignol Sweet bird - Tendre oiseau) Il Moderato nous réserve le duo As stealsthe morn upon the night (Tout comme le jour naît discrétement de la nuit), le plus beau des duoscomposés par Haendel.

>> Dimanche 28 juillet - 21 h . Basilique Notre-Dame

L'Allegro, il Penseroso ed il Moderato is truly Handel's most English work and a counterpart to Gainsborough'spoetic landscapes in line with the Romantic sensibility of the time. Handel wrote this work on a text by Jennensinspired by Milton's two allegorical poems L'Allegro (The Joyful Man) and Il Penseroso (The Contemplative Man) towhich he added a third part, Il Moderato (The Moderate Man). The work is a pastoral symphony and an opera atthe same time and comparable to Haydn's The Seasons or Beethoven's 6th Symphony. The music describes thevirtues of nature in an enchanting and imaginative way. L'Allegro is alternately bucolic, carefree, cheerful andspiritual (especially the aria with carillon “Or let the merry bells ring round”) in contrast to Il Penseroso, which ismore majestic, ecstatic and visionary (especially the wonderful melody “Hide me from day's garish eye” and the ariaof the nightingale, “Sweet Bird”). Il Moderato features “As steals the morn upon the night”, the most beautifulduet ever written by Handel.

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O P E R Aen concert

séries 1° 2° 3° 4°

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TARIF A

Cycle opéras de Haendel

CLAUDIO MONTEVERDI 1567-1643

Madrigaux des 7e & 8e Livres :Il Combattimento di Tancredi e ClorindaTirsi e Clori, Lamento della ninfa...

CONCERTO ITALIANODirection musicale : RINALDO ALESSANDRINI

Soprano Monica Piccinini Soprano Anna SimboliAlto Andrea Arrivabene Ténor Vincenzo Di DonatoTénor Gianluca Ferrarini Basse Matteo Bellotto

Après les extraordinaires Vêpres de St Marc l’été dernier, nous poursuivons avec Rinaldo Alessandriniet son Concerto Italiano l’intégrale des compositions de Monteverdi. Nous leur avons demandéd’interpréter les plus beaux Madrigaux de Monteverdi, extraits des 7e et 8e Livres composés à Venise,notamment les célèbres Combattimento di Tancredi e Clorinda de 1624 et Tirsi e Clori de 1616. Avecces deux chef-d’oeuvres, les règles fondamentales de l’opéra sont posées pour exprimer en musique,toutes les passions humaines. Dans Il Combattimento, c’est la notion même de l’affrontementamoureux qui est portée en scène jusqu’à l’incandescence. Au carrefour de la cantate ou de l’opéra,ce Combat marque une étape majeure dans l’évolution de la dramaturgie montéverdienne au mêmetitre que l’Orfeo. L’ouvrage est habité par une émotion et une poésie éperdue, musique de vertiges etde passion, de douleur et de défi, à l’enseigne de l’affrontement nocturne du chrétien Tancrède et dela sarrasine Clorinde qu’il aime, mais qu’il n’a pas reconnue. Dans le ballet Tirsi e Clori, lechorégraphe Monteverdi, en maître rythmicien, nous donne à entendre des grâces pastorales dansune écriture toujours plus virtuose et libérée mêlant les incises solistes au choeur à 5 voix évoquantnotamment les éléments naturels, l'air, les nuages, le vent, l'eau ou les fleurs. Nous entendronségalement le fameux Lamento della Ninfa, émouvante plainte sur le mot Amour, ou l’impressionnantHor ch’el ciel sur des poèmes de Rinuccini et de Pétrarque. Tous les interprètes du Concerto Italianosont rompus aux techniques vocales du baroque italien. Dolorisme, simplicité, émotion, ferveurs'unissent, dans un parfait équilibre, aux multiples expressions de la félicité.

> Dimanche 7 juillet - 21 h . Basilique Notre-Dame

After last year's extraordinary Vespro Solenne per la festivita di San Marco, we continue the complete works ofMonteverdi in the company of Rinaldo Alessandrini and his Concerto Italiano. We have asked them to performMonteverdi's most beautiful Madrigals from the 6th, 7th and 8th books, composed in Venice, including thefamous Il Combattimento di Tancredi e Clorinda from 1624 and Tirsi e Clori from 1615. These twomasterpieces represent the very essentials of the opera genre: a lyric vocal able to translate all human feelingsinto music. In Il Combattimento it is the very notion of a clash between lovers that is brought to life in the mostspectacular way. Il Combattimento is at the crossroads of cantata and opera and marks a milestone in theevolution of the dramatic art of Monteverdi in the same way as Orfeo. The work is filled with intense emotionand poetry, breathtaking and passionate music as well as suffering and defiance – as in the confrontationbetween the Christian Tancredi and the Sarecen Clorinda, whom he loves but does not recognise.

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S E M I - O P E R A

séries 1° 2° 3° 4°

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TARIF B

Cycle Monteverdi

JOHANN SEBASTIAN BACH 1685-1750

Johannes Passion BWV 245

Oratorio créé à l’église St Thomas de Leipzig le 7 avril 1724.Textes tirés des Évangile de Jean et de Matthieu

CHOEUR & ORCHESTRE PYGMALIONDirection musicale : RAPHAËL PICHON

Soprano Sabine Devieilhe Alto Damien GuillonTénor Tilman Lichdi Ténor Thomas HobbsBasse Konstantin Wolff Basse Christian Immler

Coproduction ensemble Pygmalion

La Passion selon St Jean, considérée comme l’un des chefs-d’oeuvre vocaux absolus de Bach, estchantée ici par un sextuor vocal d’un très haut niveau dont notamment l’évangéliste de TilmanLichdi qui l’interprète sur les plus grandes scènes du monde. Cette pièce, grâce à de nombreuxprocédés théâtraux, possède les caractères dramatiques d’un véritable opéra sacré. Ainsi, une ariacomme «Zerfließe, mein Herze» est typiquement une aria d’émotion dans le style de l’opéraitalien, et le choeur grandiose d’ouverture «Herr, unser Herrscher» commence avec unenchaînement typiquement italien de dissonances dans les hautbois. Alors que la plupart des ariasde la Passion selon saint Jean sont particulièrement brèves, de façon à ne pas entraverl’écoulement du récit de la Passion, Bach s’est catégoriquement écarté de ce concept à un seulendroit : le couple arioso/aria, n° 19 et 20. Ici, Bach fait usage de deux violes d’amour, considéréesà l’époque comme des instruments d’un caractère nettement profane et très rares dans lamusique d’église de Bach. Dans l’arioso «Betrachte meine Seel’» [n° 19], tout aussi profane, le luthest ajouté à l’ensemble. Le texte de ces deux pièces, une réaction à la flagellation du Christ, estexpressément mystique et piétiste avec son culte du sang et des blessures du Christ (son «dos,tout rouge de sang» devient le plus bel arc en ciel qui révèle la bénédiction de Dieu). “Jamaisauparavant on n’avait atteint un résultat aussi stupéfiant quant à la force d’expression, jamais onn’avait rendu de manière aussi sensible, aussi exaltante, la Via Crucis...” (Alberto Basso).

> Vendredi 12 juillet - 21 h . Basilique Notre-Dame

Bach’s St John Passion, considered as one of its absolute vocal masterpieces, is sung by a vocal sextet of a highlevel including evangelist Tilman Lichdi which interprets this Passion on the whole world. This piece, with manytheatrical process, has the character of a true dramatic sacred opera. Thus, an aria as "Zerfließe, mein Herze" istypically an aria of emotion in the style of Italian opera, and the grand opening choir "Herr, unser Herrscher"begins with a series of classic Italian dissonances in oboe. While most of the arias of St. John Passion areparticularly short, so as not to impede the flow of the story of the Passion, Bach has categorically rejected thisconcept in one place: the couple arioso / aria , No 9 and 20. Here, Bach uses two violas d'amore, considered atthe time as instruments of a distinctly secular and very rare in the church music of Bach. In the arioso"Betrachte Meine Seel" [No. 19], profane too, the lute is added to the set. The text of these two parts, areaction to the Flagellation of Christ, is expressly mystical and pietistic with its cult of blood and wounds ofChrist (his "back, all red with blood" becomes the most beautiful rainbow that reveals blessing of God). "Neverbefore had reached a staggering result also about the strength of expression, never had made so sensitive,exhilarating, Via Crucis ..." (Alberto Basso).

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O R A T O R I Oen concert

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TARIF A

Cycle Bach

ANTONIO VIVALDI 1678 - 1741

Gloria RV 589 & Magnificat RV 610créés respectivement vers 1716 et 1713-1717 à Venise

ANDRÉ CAMPRA 1660 - 1744

Messe ad majorem Dei gloriamcréée en 1699

CHOEUR & ORCHESTRE LE CONCERT SPIRITUELDirection musicale : HERVÉ NIQUET

coproduction Le Concert Spirituel à l’occasion de ses 25 ans

Vivaldi bénéficia de l’extraordinaire opportunité de disposer d’un des meilleurs ensemblesvénitiens, et c’est pour les fameuses jeunes filles de la Pietà qu’il composa le Gloria, sans doutesa pièce sacrée la plus célèbre. Musique théâtrale, frémissante, chatoyante et même légère, leGloria RV 589 allie le style "antique" propre à l’exécution de la musique sacrée aux dernièresdécouvertes en matière d'expressivité de la voix, et constitue ainsi l’une des plus grandesréussites du compositeur qui se révèle impressionnante et fascinante à l’audition. Très joué duvivant de Vivaldi, le Magnificat date de la période 1713-1717. On trouve déjà dans cette oeuvreles qualités qui placent Vivaldi à la jonction du baroque finissant et du classique : unereprésentation expressive des mots, l’emploi du contrepoint luxuriant, le style concertant etl’extrême clarté des thèmes. En cette année 2013, la Provence sera sous le feu de l’actualité dansle cadre de Marseille-Provence Capitale Européenne de la Culture. Dans ce contexte, HervéNiquet a souhaité mettre en regard de ces deux oeuvres très populaires de Vivaldi, lapassionnante et rare Messe ad majorem Dei gloriam du compositeur aixois André Campra.Empruntant son titre à la fameuse devise des Jésuites, la Messe fut éditée en 1699. Elle sedistingue par la souplesse de sa mélodie, sa théâtralité et ses contrastes, et offre à l’auditeur uneextraordinaire palette d’émotions, de sonorités et de rythmes.

>> Vendredi 19 juillet - 21 h . Basilique Notre-Dame

Vivaldi had the extraordinary pleasure of writing for one of the best Venetian ensembles, the girls of thePietà, and he composed Gloria, perhaps his most famous sacred work, especially for them. Gloria RV 589is dramatic, quivering, radiant and even light and combines the "antique" style of performances of sacredmusic with the latest discoveries relating to voice expressiveness. It is an impressive and fascinating workand one of Vivaldi's greatest achievements. Magnificat dates from 1713-1717 and was very popularduring Vivaldi's lifetime. This work already has the characteristics that place Vivaldi at the meeting pointbetween Late Baroque and Classicism: expressive word representation, ample use of counterpoint,concertante style and extremely clear texture.

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O R A T O R I Oen concert

séries 1° 2° 3° 4°

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TARIF A

Cycle oratorios & opéras de Vivaldi

GEORGE- FREDERIC HAENDEL 1685 - 1759

The MessiahOratorio en 3 parties . Créé à Dublin, le 13 avril 1742Livret en anglais de Charles Jennens

CHOEUR DE NAMURORCHESTRE MATHEUSDirection musicale : JEAN-CHRISTOPHE SPINOSI

Soprano Mari Eriksmoen Contre-ténor David DQ LeeTénor Julien Behr Basse Andreas Wolf

Production du festival

Le Messie est sûrement l’oratorio le plus populaire et le plus joué de Haendel. Il porte à la scène unépisode de l'histoire sainte, d'après le livre prophétique d'Isaïe : la vie et la mort de Jésus, jusqu'auretour du Christ le jour du Jugement dernier. Découpé en trois parties (l'Avent et la Nativité, laPassion et la Résurrection), Haendel met à la disposition de la prédication le ressort dramatique etmusical de l'opéra. Bien que considéré comme un «oratorio sacré», le Messie est résolument sortide l'église, plus que bien des oeuvres créées dans ce genre ; il épouse toutes les ressourcesdramatiques et musicales de la scène. Deux des airs les plus célèbres, “He was despised et “Thetrumpet shall sound”, l’illustrent parfaitement. Ce développement opéré par Haendel lui permetd'atteindre une dimension nouvelle par une large amplification théâtrale, qui laisse libre cours à lavolonté de l'ancien compositeur d'opéras, de prolonger son succès auprès d'un nouvel auditoire,entreprise entamée dès 1739, avec l'oratorio Saül. Entreprise combien réussie si l’on croit lesjournaux de l’époque : “Les mots nous manquent pour exprimer le ravissement exquis qu’il a offertà un public admiratif. Le sublime, le grandiose et le tendre, mis au service des mots les plus nobles,les plus majestueux et émouvants, conspiraient à transporter et à charmer le coeur et l’oreille ravis.”

>> Vendredi 26 juillet - 21 h . Basilique Notre-Dame

Messiah is probably Handel's most popular and most performed work. It puts biblical history into musicaccording to the Book of Isaiah and relates the life and death of Jesus Christ until the Second Coming onJudgement Day. Handel divides the work into three parts (the Messiah's Coming and the Virgin Birth; thePassion of the Christ; the general Resurrection) and combines the drama and musicality of opera withbiblical preaching. Even though it is considered a “sacred oratorio”, Messiah is definitely out of thechurch, much more than other works in this genre. It uses all the dramatic and musical resources of thestage. Two of the most famous arias, “He was despised” and “The trumpet shall sound”, are perfectexamples of this. This development allows Handel to reach a new dramatic dimension giving free rein tothe imagination of the former opera composer and letting him extend his success to a new audience –something he initiated already in 1739 with the oratorio Saul. A very successful achievement if one is tobelieve the newspapers of the time: “Words cannot express how much he enchanted the public.

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ORATORIOen concert

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TARIF A

Intégrale des opéras & oratorios de Haendel

Récitals

RÉCITAL ANDREAS SCHOLL / PERGOLESIACCADEMIA BIZANTINA / OTTAVIO DANTONE

RÉCITAL DAVID DQ LEE / VIVALDI / HAENDELENS. PULCINELLA / OPHÉLIE GAILLARD

RÉCITAL MAX EMANUEL CENCICENS. IL POMO D’ORO / RICCARDO MINASI

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>> Samedi 6 juillet - 21 h . Basilique Notre-DameRÉCITAL ANDREAS SCHOLL, contre-ténorACCADEMIA BIZANTINA dir. OTTAVIO DANTONEElisabeth Scholl, soprano

Motets "Miserere" de Vivaldi,"Stabat Mater" de PergolesiCantates "Il duello amoroso"de Haendel...Après le mémorable récital de l’été dernier donné pour les 30 ans du festival, Andreas Scholl asouhaité interpréter cette année à la fois des pièces sacrées et profanes. Ainsi, nous entendrons lesfameux “Miserere” de Vivaldi et Stabat Mater de Pergolèse, d’une virtuosité stupéfiante. Les textestrès poétiques permettent à Vivaldi et à Pergolèse de composer une musique religieuseextrêmement théâtrale où tous les mouvements sont lents, allant du largo à l’andante en passantpar le lento et l’adagio. Vivaldi et Pergolèse sont bouleversants dans le sentiment d’affliction etdans l’incitation à la méditation. La cantate Il duello amoroso de Haendel dépeint la quêteamoureuse du berger Daliso désespéré par la cruelle Amaryllis. Au vu de son succès, le compositeurréutilisa certains airs de cette cantate dans les célèbres opéras Agrippina et Rinaldo. Andreas Schollest accompagné par l’Ensemble Accademia Bizantina dirigé par Ottavio Dantone, son ensemble etson chef favoris.

After his memorable recital given last summer for 30 years of the festival, Andreas Scholl has wished to performthis year both sacred and secular pieces. Thus, we hear the famous Vivaldi’s "Miserere" and Pergolesi's StabatMater, very virtuosic. Very poetic texts allow Vivaldi and Pergolesi to compose a sacred music extremely dramaticand theatrical where all movements are slow, ranging from the largo to andante through the lento and adagio.Vivaldi and Pergolesi are deeply moving in their way of expressing great distress and encouraging meditation.The Handel’s cantata Il duello amoroso paints the deseperate quest for love of shepherd Daliso for Amaryllis,cruel and without compassion. Because the success of its cantata, the composer reused arias in its famousoperas Agrippina and Rinaldo. Andreas Scholl is accompanied by the Ensemble Accademia Bizantina directed byOttavio Dantone, whole and chief favorites.

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séries 1° 2° 3° 4e

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TARIF B

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>> Dimanche 14 juillet - 21 h . Hospices Salle des PôvresRÉCITAL DAVID DQ LEE, contre-ténorENSEMBLE PULCINELLA dir. OPHÉLIE GAILLARD"Grands Airs d’opéras" de Haendel, Vivaldi...Le contre-ténor canado-coréen se fait connaître en remportant le prestigieux Concours PlacidoDomingo, attribué pour la première fois à un contre-ténor. Il fait ses premiers débuts en France àBeaune en 2009, puis dans l’Orlando de Vivaldi où son interprétation de l’air avec flûte obligée “Solda te, mio dolce amore”, rêverie lunaire, fut prodigieux. Réinvité enfin l’été dernier en récital, ildéchaîna l’enthousiasme et le délire des mélomanes, le même délire que provoqua Andreas Scholl àses débuts à Beaune. Son interprétation des airs d’opéras composés par Haendel et Vivaldi pour lesplus grand castrats fit sensation et digne de son illustre aîné. Toujours accompagné par lemagnifique Ensemble Pulcinella d’Ophélie Gaillard, il propose une suite des grands airs de Vivaldi etde Haendel composés pour les grands castrats de leurs temps notamment des airs des opéras deHaendel qui ont pour thème l’extrême Orient : Tamerlano, Poro, Serse, Alessandro... Nousentendrons notamment le fameux et doux larghetto “Ombra mai fu” ainsi que l’air “Più chepenso” extraits de Serse.

The Korean-Canadian countertenor David DQ Lee became known to the public eye after winning theprestigious Placido Domingo Competition as the first countertenor ever. In 2009 he made his French debut inBeaune and later performed in Vivaldi's Orlando with an astounding interpretation of the aria with fluteobbligato “Sol da te, mio dolce amore”, a reverie in C minor. When he was invited again last year, his recitalperformance made the audience go wild, exactly as Andreas Scholl in his early days in Beaune. Lee’sperformance of great castrato arias by Handel and Vivaldi was sensational and worthy of his predecessors. Hewill be accompanied by the magnificent Pulcinella Ensemble directed by Ophélie Gaillard and perform a series ofgreat arias written by Vivaldi and Handel for the great castrati of their time, including arias from Handel's operasof the Far East, Tamerlano, Poro, Serse, Alessandro, etc. In particular, we will hear the famous, sweet larghetto“Ombra mai fu” as well as the aria “Piu che penso”, both from Serse.

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>> Dimanche 21 juillet - 21 h . Basilique Notre-DameRÉCITAL MAX EMANUEL CENCIC, contre-ténorENSEMBLE IL POMO D’ORO dir. RICCARDO MINASI"Airs d’opéras vénitiens " de Vivaldi, Gasparini, Albinoni, Caldara...Enfant prodige, Max Emanuel Cencic chantait l'air culte de La Reine de la nuit à l'âge de six ans, alorsqu'il faisait encore partie des Petits chanteurs de Vienne ! Un peu moins de trente ans plus tard, il s'estimposé comme le plus flamboyant héritier de l'art des castrats. Croisant une technique exceptionnelleavec une remarquable intelligence musicale, il réintroduit un expressionnisme qui donne le sentiment dechanter ici et maintenant. Avec ce nouveau programme vénitien, Max Emanuel Cencic présente des airssublimes de l'ère baroque, d’Antonio Vivaldi bien sûr, mais aussi des grands noms injustement oubliés :Francesco Gasparini, Tomaso Albinoni, Antonio Lotti ou Antonio Caldara comptent parmi lescompositeurs inspirés par la flamboyante Sérénissime. Nous entendrons notamment de Gasparini, lemaître de Vivaldi, son déchirant air “Dolce mio ben” tiré de son opéra Flavio Anicio Olibro, de Caldarason vibrant “Barbaro non comprendo” à la verve mélodique irrésistible extrait de son Adriano in Siria,de Vivaldi son bouleversant “Quel rossor che in volto miri “ dans son Montezuma ou le trépidant “Mivuoi tradir, lo so” dans la Verita in cimento.

Child prodigy, Max Emanuel Cencic sang aria of the Queen of the night at the age of six, when he was still part ofthe Vienna Boys Choir! A little less than thirty years later, he has emerged as the most flamboyant heir to the art ofthe castrati. Crossing an exceptional technique with a remarkable musical intelligence, he reintroduces anexpressionism that gives the feeling of singing here and now. With this new venetian program, Max Emanuel Cencicpresents sublime arias from the Baroque era, from Antonio Vivaldi of course, but also great names unjustly forgotten: Francesco Gasparini, Tomaso Albinoni, Antonio Lotti and Caldara among composers inspired by flamboyantVenezia. We hear especially from Gasparini, the Vivaldi master, his heartbreaking air "Dolce mio ben" extracted fromhis opera Flavio Anicio Olibro, from Caldara's vibrant aria "Barbaro non comprendo", with irresistible melodic verveextracted from Adriano in Siria, from Vivaldi its upsetting "Quel rossor che volto in miri" in his Montezuma or thehectic aria "Mi vuoi tradir, lo so" in La Verita in cimento.

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séries 1° 2° 3° 4e

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TARIF B RÉDUIT

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Livre-Disques 30e Anniversaire

À l’occasion du 30e anniversaire du festival, un livre-disques sera édité en 2013 chez Alpha. Il comprendra à la foisun livre qui retracera l’histoire du festival avec les principauxévénements qui ont été créés tout au long de ces années ainsiqu’un coffret de 8 disques qui présentera plus de 50 extraitsd’airs d’opéras, d’oratorios et de récitals emblématiques desproductions du festival.

BEAUNE

festival internationald’opérabaroque

À CD/book kit will be released by Alpha in 2013 to celebrate the30th anniversary of the Festival. It includes a book tracing thehistory and highlights of the last 30 years of festival and an 8-CDbox set with more than 50 extracts of the most emblematicoperas, oratorios and recitals.

30e

Anniversaire

Réservations

> Beaune Bureau du Festival BP 60071 - 21202 Beaune Cedex> Tél. 03 80 22 97 20 . Fax. 03 80 24 90 09> E mail : [email protected]> site internet : www.festivaloperabaroquebeaune.com> Magasins Fnac & France Billets, Carrefour : 0 892 683 622 . Internet www.fnac.com

Prix des places

* Le tarif réduit est accordé :- aux groupes à partir de 10 personnes - aux personnes qui prennent l’abonnement par week-end et aux personnes qui prennent la Carte d’Adhésion des Amis du Festival qui donne droit au tarif réduit à tous les concerts.- aux chômeurs, RMI, scolaires et étudiants sur présentation des justificatifs correspondants

séries 1° 2° 3° 4° 1° 2° 3° 4°

euros 95 70 35 15 80 60 30 12

séries 1° 2° 3° 4° 1° 2° 3° 4°

euros 75 60 30 15 64 50 25 12

TARIF A TARIF A RÉDUIT*

TARIF B TARIF B RÉDUIT*

TARIF C TARIF C RÉDUIT*

I N F O R M A T I O N S

séries 1° 2° 3° 1° 2° 3°

euros 55 30 12 46 25 10

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Concours

Entreprises Mécènes

Le 31e Festival International d’Opéra Baroque de Beaune

Partenaires Médias

est réalisé grâce

HOSPICES DE BEAUNE

BASILIQUE NOTRE-DAME

CCI DE CÔTE D’OR

OFFICE DE TOURISME INTERCOMMUNAL BEAUNE CÔTE SUD

COTE D’OR TOURISME

BOURGOGNE TOURISME

CLUB DES ENTREPRISES MECENES :

FNAC, RENAULT BEAUNE AUTOMOBILES

Hospices Civils de BeauneMécène principal

enchanter le mondeMécène de la musique vocale depuis 1987, la Fondation Orange contribue à la découverte de nouveaux talents et à l!émergence de groupes vocaux. Elle intervient dans les répertoires classiques, musiques du monde, jazz et contemporains. Elle accompagne des festivals, théâtres et opéras qui sensibilisent des nouveaux publics à la création musicale et participent à la démocratisation de la musique. Elle a créé le programme Orange Chante qui compte 33 chorales réunissant plus de 1200 salariés qui chantent et découvrent la musique sur leurs lieux de travail.Fidèle partenaire du Festival de Beaune, la Fondation Orange renouvelle son soutien à ce grand rendez vous musical : rencontre des plus prestigieuses formations baroques et découverte de nouvelles voix et de jeunes chefs prometteurs.

www.fondationorange.com

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Le Festival Internationald’Opéra Baroque de Beaune

Historique

Fondatrice et Directrice artistique du Festival d’opéra Baroque de Beaune, AnneBlanchard y a développé dès 1983 : une politique artistique pionnière dans la redécouverte durépertoire lyrique baroque sur instruments d’époque, centrée sur l'excellence des productions, larecréation et la diffusion d'oeuvres inédites d'après les dernières recherches musicologiques ; unepolitique de chefs invités qui fait appel aussi bien aux chefs les plus réputés qu'aux jeunes chefsde la nouvelle génération ; une politique de repérage des jeunes voix de talent par des auditionsen France et en Europe ; une politique de production et de coproduction par la mise en placed’un réseau de diffusion au niveau national et européen et une politique d’enregistrementsdiscographiques de ses événements avec plus de 20 réalisations en relation avec les grandesmaisons de disques. À ces divers titres, le Festival d’Opéra Baroque de Beaune, considéré commele festival lyrique européen de référence du répertoire baroque (“le Salzbourg du Baroque” selonle magazine Diapason), a largement participé à la “révolution du mouvement baroque”accompagnant notamment sa diffusion et sa programmation dans les maisons d’opéras enFrance et en Europe.

Ainsi, depuis sa création le Festival a programmé plus de 90 opéras baroques, mis enespace et en version concert, dont 30 recréations ou premières mondiales, européennes oufrançaises ; plus de 80 concerts d’oratorios et de musique sacrée dont 5 recréations ou premières; plus de 40 récitals, plus de 10 concerts symphoniques et une Académie de Chant baroque.

En mettant l’accent sur l’opéra baroque européen, et plus particulièrement l’opera seriaitalien des 17e et 18e siècles, le Festival a grandement favorisé la renaissance des opéras etoratorios de Haendel en France et révélé au public des chaînons manquants de l’histoire de lamusique. Il a notamment redonné vie aux opéras de : Haendel : Flavio (1990, Dir. René Jacobs),Scipione (1993, Dir. Christophe Rousset), Poro (1994, Dir. Fabio Biondi), Riccardo Primo (1995,Dir. Christophe Rousset), Admeto (1998, Dir. Christophe Rousset ; de Jommelli : ArmidaAbbandonata (1994, Dir. Christophe Rousset) ; de Porpora : Arianna in Nasso (1995, Dir. RinaldoAlessandrini), Semiramide (2011, dir. Stefano Montanari) ; de Traetta : Antigona (1997, dir.Christophe Rousset) ; de Cavalli : I Strali d’Amore (2001, dir. Gabriel Garrido), de Conti : DonQuichotte (2005, dir. René Jacobs) ; de Pergolèse : L’Olimpiade (2003), Il Flaminio (2004), Adrianoin Siria (2008, dir. Ottavio Dantone) et Septem Verba (2012, dir. René Jacobs) ; de Vivaldi :l’Olimpiade (2001, dir. Rinaldo Alessandrini), Tito Manlio (2005, Dir. Ottavi Dantone) et l’Orlandode 1714 (2012, dir. Federico Maria Sardelli) ; de Lully : Persée (2001), Bellérophon (2011) etPhaëton (2012) dir. Christophe Rousset. Le Festival a contribué à la redécouverte d’opérasbaroques espagnols fortement influencés par l’opera seria italien, comme Los Elementos (1997)et Acis y Galatea (1999) de Literes, dirigés par Eduardo Lopez Banzo ; mais aussi de rarestragédies lyriques françaises de Campra : l’Europe Galante (1993, Dir. Marc Minkowski) ; deDesmarest : Didon (1999, Dir. Christophe Rousset) ; de Lully : Acis et Galatée (1996 Dir. MarcMinkowski) ; de Rameau : Zoroastre (1998, dir. William Christie), Hippolyte et Aricie (1997, Dir.Marc Minkowski), Dardanus (2011) et Hippolyte et Aricie (2012) dir. Raphaël Pichon ; deDestouches : Callirhoé (2005) et de Marin Marais : Sémélé (2006) dirigés par Hervé Niquet.

Outre ces opéras remis au jour, le Festival a permis la présentation dans leur intégralité departitions plus connues de Haendel : Jules César dirigé par Réné Jacobs (1991), Orlando (1996),Xerses (1997), Rodelinda (2006) dirigés par Paul McCreesh ; Rinaldo (1996), Tamerlano (2000)dirigés par Christophe Rousset, Ariodante (2009) dirigé par Federico Maria Sardelli ou de Purcell :

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The Fairy Queen (1993), Le Roi Arthur (1994), dirigés par Paul McCreesh. Le festival a noué avecWilliam Christie et ses Arts Florissants une collaboration privilégiée depuis 1985, permettant deprésenter notamment les chefs-d’oeuvre de : Purcell Didon et Enée couplé avec Actéon de Charpentier(1988), de Beethoven La Missa Solemnis (1995), de Haendel Acis and Galatea (1996), Alcina (1999, avecl’Opéra National Garnier), L’Allegro, il Penseroso ed il Moderato (2001) et Hercules (2004, avec le festivald’Aix-en-Provence), de Monteverdi Les Vêpres de la Vierge de 1610 (1997) et Le Retour d’Ulysse dans sa Patrie(2000), de Rameau Zoroastre (1998), et de Haydn les oratorios Les Saisons (2003) et La Création (2007).

Le Festival encourage aussi l’interprétation des opéras de Mozart et Gluck sur instrumentsd’époque : notamment de Mozart : Zaïde (1996), L’Enlèvement au Sérail (1997) dirigés parChristoph Spering, Cosi fan tutte (2000, Dir. René Jacobs), La Flûte enchantée, Don Giovanni(2005 et 2006, Dir. Sigiswald Kuijken), Idomeneo, Les Noces de Figaro et Cosi fan tutte (2006,2007 et 2008 Dir. Jérémie Rhorer) ; de Gluck : Iphigénie en Tauride (2006) et Orphée et Eurydice(2008) dirigés respectivement par Marc Minkowski et Jérémie Rhorer.

En offrant à de jeunes chefs talentueux (Christophe Rousset, Paul McCreesh, RinaldoAlessandrini, Fabio Biondi, Ottavio Dantone, Emmanuelle Haïm, Jérémie Rhorer, Federico MariaSardelli, Raphaël Pichon...) la possibilité de diriger leurs premiers opéras dans le cadre d’unerésidence de trois ans, le Festival, à l’instigation d’Anne Blanchard, a durablement participé à leurpromotion et à leur notoriété : ainsi, Rinaldo Alessandrini invité à diriger la trilogie des opéras deMonteverdi à Beaune depuis 2005, dirige cette même trilogie à la Scala de Milan depuis 2009 ;Jérémie Rhorer invité à diriger avec son orchestre Le Cercle de l’Harmonie ses premiers opérasIdomeneo (2006) et Les Noces de Figaro (2007) à Beaune, a dirigé ces mêmes Noces en 2009 àl’opéra de Bologne et l’opéra L’Infedelta delusa de Haydn en 2008 au festival d’Aix-en-provence ;Paul McCreesh invité à diriger un cycle des opéras de Haendel et Purcell dès 1993 à Beaune, adirigé Tamerlano du même Haendel au Teatro Reale de Madrid avec certains des solistes découvertspar Anne Blanchard (Ann Hallenberg et Renata Pokupic) et Ottavio Dantone a dirigé Rinaldo deHaendel à Beaune et à la Scala de Milan en 2009.

Le Festival a, dans le même temps, révélé de nombreuses jeunes voix qui chantentaujourd’hui sur les plus grandes scènes européennes : parmi les plus marquantes : Sara Mingardo,Laura Polverelli, Andreas Scholl, Brian Asawa, Annick Massis, Véronique Gens, Raffaella Milanesi,Renata Pokupic, Ann Hallenberg, David DQ Lee, Max Emanuel Cencic ou Gaëlle Arquez...également programmées en récital dans le cycle “Les Nouvelles voix”.

Le Festival en développant, parallèlement, une importante collection discographique (plusde 20 disques) en liaison avec les grands labels français et européens (notamment Jules César deHaendel dirigé par René Jacobs chez Harmonia Mundi qualifié de “disque du siècle” par TheTimes), participe activement à la mémoire du patrimoine musical baroque français et européen.

Enfin, grâce aux médias nationaux et internationaux (journaux, chaînes de radios ettélévisions) qui couvrent les événements programmés par Anne Blanchard, le Festival participelargement à la diffusion et au rayonnement de la musique baroque en France et dans le monde :citons sans être exhaustif, parmi les journaux : Le Monde, Le Figaro, Libération, Les Échos, La Croix,Télérama, Figaro Magazine, Figaro Madame, L'Express, Le Point, Le Nouvel Observateur, ValeursActuelles,... De Standaart, Le Soir de Bruxelles, La Libre Belgique, (Belgique), La Tribune de Genève,Le Temps (Suisse), Opera News (USA), Concerto Magazine, Orfeus (Allemagne), "Il Sole 24 Ore", LaRepublica, La Musica (Italie), El Mundo, El Païs, ABC (Espagne)... parmi les radios et télévisions :France Musique, France Infos, France Culture, France Inter, Europe 1, RTL, France Télévisions, TF1,Arte, Mezzo, Radio Télévision Belge, WDR, NDR Allemagne, RAI Italie, BBC Grande Bretagne, Radioet Télévision Suisse Romande, ORF Autriche, NHK Japon, Radio et Télévision canadienne, Radio etTélévision australienne...

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Cour d’Honneur des Hospices de Beaune en concert

Parce que la musique classique et contemporaine

est un patrimoine à partager, nous la soutenons

en participant largement à sa diffusion, à la sensibilisation

des nouveaux publics et à l!encouragement de la pratique amateur.

Pour faire de la culture un lieu de rencontres ouvert à tous.

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