BDI connexions
-
Upload
direction-de-la-culture-et-du-patrimoine-departement-de-lisere -
Category
Documents
-
view
242 -
download
0
description
Transcript of BDI connexions
BDIconnexions
TOUTE L’ACTUALITE de la BDI
L’ACTU ! Vie et actualité du réseau
ZOOM ! Les bibliothèques s’ouvrentau spectacle vivant
ACTION ! Quelles actions, quels services ?
MISE A JOUR ! Chronique
L’EVENEMENT ! Salon du livre Saint-Marcellin
n 2°Février2010
Sous le chapiteau du cirque, depuis
la nuit des temps les forains invi-
tent à la découverte de leur univers
merveilleux.
Sur la piste, acrobates, équilibristes,
dresseurs et clowns présentent des
numéros ou s’articulent adresse, magie
et rêve.Inscrire cette tradition dans la continuité
de l’histoire du spectacle vivant et
de son renouvellement, la partager
avec le public sont les intentions qui ont
donné naissance à cette exposition.
Ces quelques panneaux sont ainsi un
clin d’œil et un hommage à une des
plus anciennes formes des arts du
spectacle.
?Bibliothèque
départementale
Réalisation : service animation de la Bibliothèque départementale
conception : Arnaud Misse – impression : Roulet
famille
expression
identité
parents
travail
maltraitance
fille garçon
adoptionhandicap
frère
sœur
famine
naissance
différence
maladie
mariage
malnutritionnationalité
école
liberté
orphelin
religion
esclavagerespect
pauvreté
misère
hygiène
« Nul enfant ne fera l'objet d'immixtions arbitraires ou illégales dans sa vie privée, sa famille,
son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes illégales à son honneur et à sa réputation.»
Art. 16.1, Convention Internationale des Droits de l’Enfant.
POUR LES
DROITS
DES
FL
m
O
A
RG
EH
D
É
N
EditoPermettre à tous les Isérois d’accéder à la culture partout en Isère : c’est l’objectif du Conseil général qui soutient les bibliothèques et les médiathèques de l’Isère. Pour un tarif modique, quelques euros par an, elles don-nent accès à des milliers de livres, de revues, de CD et de documents audiovisuels. Pour conquérir un nouveau public, et rendre l’accès à la culture toujours plus facile dans notre département, elles accueillent désor-mais des spectacles de danse, de musique et de théâtre, avec un soutien fort du Conseil général et de sa bibliothèque départementale.
BDI connexions est une publication du Conseil général de l’Isère. Directeur de la publication : Erik Burdet. Comité de rédaction : BDI, 1 rue A.Gueymard, 38400 Saint-Martin-d’Hères.e-mail : [email protected] Crédit photos : CG38. A collaboré à ce numéro : Annick Berlioz (journaliste). Dépôt légal : à paraître N° ISSN : 1638-22 85. Création graphique : Laurent Courtois 09 50 72 45 60
Le Président de Conseil généralAndré ValliniDéputé de l’Isère
Sommaire03-04 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
• Rencontres d’auteurs avec le jeune public • D’est en ouest, “Le Pays se livre” • Connaissez-vous Al’Pages ?
05-08 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
• Les bibliothèques s’ouvrent au spectacle vivant
09-10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
• Action culturelle à la médiathèque de la CAPI • Ateliers créations dans et avec la nature • Pont en Royan et l’animation
11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
• Un bon plan qui innove encore et toujours : Oui !
12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • Salon du livre de Saint-Marcellin : L’aventure humaine
BDIconnexions
L’ACTU !Vie et actualités
du Réseau
Les bibliothèques s’ouvrent
au spectacle vivant
Quelles actions,
quels services pour
élargir les publics
de bibliothèques ?
Chronique de
Suzanne Ségui
Un événement
marquant du mois
ZOOM !
ACTION !
MISE A JOUR
QUEL EVENEMENT !
BDI connexions est une publication du Conseil général de l’Isère. Directeur de la publication : Erik Burdet. Comité de rédaction : BDI, 1 rue A.Gueymard, 38400 Saint-Martin-d’Hères.e-mail : [email protected] Crédit photos : CG38. A collaboré à ce numéro : Annick Berlioz (journaliste). Dépôt légal : à paraître N° ISSN : 1638-22 85. Création graphique : Laurent Courtois 09 50 72 45 60
L’ACTU !Vie et actualités du RéseauDes rencontres d’auteurs avec le jeune publicdes bibliothèques duGrésivaudanGiboulivres est une manifestation littéraire pour la jeunesse dans le Grésivaudan. Le principe est simple : chaque année en avril, Le Versoud, Bernin, Saint Ismier, Domène, Le Touvet, Crolles, Biviers et l’intercommu-nalité de Froges-Villard-Bonnot invitent deux auteurs pour des rencontres avec le jeune public des bibliothèques, des écoles, et des centres de loisirs. Cette manifestation est financée à part égale par les huit communes et subventionnée par le Pays du Grésivaudan et jusqu’en 2008 par le Conseil Général.
Giboulivres invitera Ramona Badescu et Max Ducos, du 7 au 9 avril 2010Les objectifs de ces rencontres tout-public ou scolaires sont de faire découvrir les livres, les auteurs et le métier d’auteur-illustrateur jeu-nesse. Concrètement, les bibliothécaires, les insti-tuteurs et divers intervenants encadreront les enfants dans leurs créations plastiques et dans leurs productions d’écrits ou de mises en scène pour préparer en amont ces ren-contres. Dans le cadre de l’événement, une visite au Musée de Grenoble sera organisée avec les classes pour découvrir et mieux com-prendre le travail du peintre et auteur Max Ducos. Le jour de la séance, les enfants feront cadeau de leur travail à l’auteur et amorce-ront un dialogue sur son univers littéraire.
03
Ramona Badescu
Max Ducos
CarmenSanoja,bibliothécaire bénévole
Oisans :Connaissez-vous Al’Pages ? C’est une association de bibliothé-caires du territoire de la vallée de la Romanche, regroupant quatorze communes. Son but : mettre en commun les compétences et les moyens des biblio-thèques du réseau de l’Oisans, de la Grave à Vizille en passant par Mizoën ou les Deux Alpes. Deux nouvelles adhésions, celle de Saint-Christophe en Oisans et de Venosc, sont venues enrichir dernièrement l’associa-tion, dont le siège est à Allemont. L’aventure a commencé en 2000. Depuis, les bibliothécaires organisent chaque année un prix “Coup de cœur” des lecteurs de l’Oi-sans” autour d’une sélection de six à huit ouvrages. La remise du prix est toujours l’occasion d’une soirée festive, avec invita-tion d’un auteur ou d’un conférencier, et de tous les lecteurs. Les rencontres 2010, déjà lancées, portent sur la littérature nor-dique. Au service des accueils de scolaires
en bibliothèque, l’association a conçu et préparé plusieurs malles théma-tiques de livres et d’objets divers, sur des sujets d’actualité, à vocation itinérante. Elle fait également vivre le patrimoine en acquérant des ouvrages sur la région, l’histoire locale et la montagne. Soutenue par le Conseil général de l’Isère ainsi que par le Sivom de l’Oisans pour son dynamisme, Al’Pages fêtera ses dix ans d’existence en 2010, avec un projet de voyage d’étude au salon du livre Etonnants voya-geurs de Saint Malo, d’où nos bibliothécaires reviendront avec de nouvelles idées de projets et d’animation !
D’est en ouest, “Le Pays se livre”
du 24 au 30 avril 2010
Depuis huit ans, le pays de Bièvre-Valloire est fortement impliqué dans le développement de la lecture publique. Lectures, festivals, contes… sont chaque année organisés à ce titre. Prochain rendez-vous du 24 au 30 avril 2010 avec “Le Pays se livre”.
Ce sera l’un des rendez-vous lectures les plus attendus de l’année. Pour la première fois, le Pays de Bièvre Valloire organise une manifestation visant à fédérer tous les acteurs culturels (bibliothèques, collèges et lycées…) et à mul-tiplier les rencontres avec la lecture. Ce temps fort se déroulera du 24 au 30 avril prochain d’est en ouest de la plaine de la Bièvre allant de Châbons à Beaurepaire.Les manifestations propo-sées favoriseront la mixité sociale et s’adresseront prin-cipalement aux familles. Avant le festival, des ateliers d’écriture, de mise en voix, de slam, d’arts plas-tiques, d’adaptations d’albums en spectacle vivant... permettront de mobiliser et sensi-biliser tous les publics. Cinq écrivains par-ticiperont à ces diverses approches. Ils ont notamment été choisis pour leur écriture contemporaine et leur expérimentation de la mise en voix ou mise en musique de leurs textes : Sébastien Joanniez, Fabrice Vigne, Mano Gentil, Jean-Yves Loude, Marcus Malte.
Quatre rendez-vous rythmeront cette semaine de fête. L’événement débutera le
samedi 24 en gare de Châbons avec des lectures à voix haute, un pique-nique, un atelier de dessins et d’arts et une biblio-
thèque informelle sera inaugurée “sur le quai !”. Il se poursuivra le
dimanche 25 avec un spectacle théâtral à Saint-Siméon de Bressieux : “Pourquoi mes frères et moi on est partis”. Cette pièce d’Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre raconte l’histoire de quatre frères qui veulent partir car ici c’est mourir un peu… Un
tourbillon d’optimisme et de dérision mis en scène par Jean-
Cyril Vadi. Le mardi 27 à Viriville, la soirée contes avec Layla Darwiche
autour des contes venus d’Orient précédée d’une restitution des travaux d’écoliers aura lieu. Et pour finir, un banquet de clôture à Beaurepaire le vendredi 30 sous le signe de la fête où tous les participants et partenaires seront conviés autour d’un reportage vidéo. Sébastien Joanniez donnera également lec-ture de ses textes et chacun pourra partici-per activement façon slam !
photo Eric Garault
04
BDI CONNEXIONSL’ACTU !
Les bibliothécairesde l’association
Al’pages
ZOOM !Les bibliothèques s’ouvrent
au spectacle vivant
05
Après les livres, les CD et les CD-Rom, ce sont les musi-ciens, les clowns et les comédiens qui font leur entrée dans les bibliothèques. Une volonté de la Bibliothèque départementale de l’Isère pour donner un nouveau souffle à la lecture publique et animer ses collections.
Un texte contemporain lu par une comédienne professionnelle, quelques meubles de la fin du XIXe siècle pour décor et une quinzaine de spectateurs médusés : nous ne sommes pas dans une salle théâtre, mais à la médiathèque de Pontcharra. Cette scène, qui aurait pu sur-prendre il y a encore dix ans, ne fait plus figure d’exception. Ici un concert, là une pièce de théâtre et ailleurs une lecture, tout comme cette médiathèque de la vallée du Grésivaudan, la quasi totalité des
bibliothèques et médiathèques du département ouvrent leurs murs à toutes les formes d’expression.A l’origine de ces initiatives, la Bibliothèque dépar-tementale de l’Isère. “L’objectif est de permettre aux 373 bibliothèques de notre réseau de s’ap-puyer sur des disciplines artistiques autres que la lecture pour conquérir un nouveau public”, explique Suzanne Ségui, directrice de la Biblio-thèque départementale de l’Isère.” Le théâtre, le cinéma et la musique conduisent inéluctablement au livre et réciproquement. ”
Ces trente dernières années, l’élargissement des publics et l’évolution des demandes ont conduit les bibliothécaires à s’ouvrir à de nouvelles pratiques. Dans les années 1970, les premières médiathèques se sont ouvertes à la musique, aux arts plastiques, au cinéma et ont ainsi permis à leur public d’emprunter des livres, des disques, des CD, des affiches et des œuvres d’art. De là, une véritable révolution culturelle est née. “Nous nous sommes rendus compte que le public fréquentait les média-thèques, non seulement pour la lecture mais aussi pour écouter de la musique, échanger avec les professionnels et les autres lec-teurs”, poursuit Suzanne Ségui. Dès lors, les bibliothèques, autrefois uniquement dédiées au livre et la lecture, sont
devenues des pôles d’animation et d’information. Dans la foulée, toute la profession a été chamboulée. “Nous avons dû
repenser notre métier de façon à devenir de véritables médiateurs culturels”, précise Suzanne Ségui.
La bibliothèque départementale de l’Isère s’est adaptée à cette nouvelle donne. Premier changement dans les années 1980, avec la création d’un service “animations” dans l’ob-
jectif de faire réaliser des expositions pour le compte des bibliothèques du réseau. “Sa vocation était de créer des événe-ments qui donnent à tous l’envie de lire et de se cultiver”, souligne Suzanne Ségui. Un succès assuré : aujourd’hui, pas moins de 55
expositions tournent chaque mois dans les bibliothèques de l’Isère avec tout autant de thématiques susceptibles d’intéresser les lecteurs : histoire locale, actualité, environnement. Ces opérations sont réalisées avec d’autres partenaires institutionnels, comme le Musée de la Résis-tance et de la Déportation de l’Isère ou les bibliothèques municipales
de Grenoble qui amènent leurs savoir-faire et compétences. En tant que financeur, concepteur et diffuseur, la BDI pro-
longe aussi les manifestations d’envergure produites par ces établissements. Le cas des expositions “Droits de l’enfant : rompre le silence” ou encore “Stendhal, la révolte et les rêves”.Il y a quatre ans, la bibliothèque départementale décide d’agrémenter ces expositions d’une conférence, voir d’une lecture théâtralisée. “Et
ce, dans le souci de donner un esprit encore plus ludique à l’accès au savoir.” Sur le terrain, les bibliothécaires se réjouissent d’une telle initia-tive. “Nos lecteurs sont friands de ce genre de manifestation”, témoigne
Monique Loyen, bibliothécaire à la bibliothèque de Bernin, qui a reçu en mai dernier une exposition sur le thé accompagnée d’une lecture
théâtralisée. “Cela leur permet d’échanger avec d’autres lecteurs et de s’ouvrir à de nouveaux centres d’intérêt.”
La nouvelle idée de la BDI est de diffuser des spectacles de théâtre, de musique ou de danse dans toutes les
bibliothèques de l’Isère à travers une véritable program-mation culturelle. Elle souhaite aussi encourager les bibliothé-
caires du réseau à organiser leurs propres manifestations par le biais de subventions. Cela peut prendre la forme de spectacles, de concerts ou, plus originale, de résidences d’artistes, voire encore
Les bibliothèques s’ouvrent au spectacle vivant ZOOM !
06
celle d’ateliers de danse tels que ceux qui seront proposés prochai-nement avec le chorégraphe grenoblois François Veyrunes à la média-thèque de Montalieu-Vercieu dans le Nord-Isère.
Pour réussir cette dynamique, “la BDI propose des journées de formation à toutes les bibliothécaires professionnelles et bénévoles du réseau qui sou-haitent accueillir une manifestation culturelle” explique Colette Garnier, conservateur, responsable animation et formation à la BDI. “Nous leur donnons toutes les bases qui vont leur permettre d’organiser ou de recevoir un événement. Cela va de l’apprentissage à la gestion de pro-jet en passant par l’action culturelle.
Autre condition : avoir des bibliothèques conçues et équipées pour recevoir des films, des concerts et des spectacles. C’est maintenant, la volonté du Conseil général qui intègre désormais ce critère dans tout projet de construction de médiathèque, avec pour ambition de rendre le livre et la culture accessibles à tous les Isérois.
Stendhal
In 2006, Grenoble, Stendhal’s birthplace, hosted
the Stendhal. Rebellion and Dreams exhibition.
Following on from its initial success, Grenoble
City Council and Isère Regional Government
are now proud to organise this travelling
exhibition. The exhibition showcases the wealth of
Stendhal’s work, based on the exceptional
collections of manuscripts, autograph letters,
paintings, engravings and drawings belonging
to Grenoble Municipal Library and the Stendhal
Museum.The exhibition, organised by Grenoble
Municipal Library and Isère Regional Library,
takes you into the world of Stendhal, where you
will discover the different and surprisingly
modern facets of a man and a writer…
“L’état habituel de ma vie a été celui d’amant malheureux, aimant
la musique et la peinture, c’est-à-dire à jouir des produits de ces
arts et non à les pratiquer gauchement. J’ai recherché avec une sen-
sibilité exquise la vue des beaux paysages ; c’est pour cela unique-
ment que j’ai voyagé. Les paysages étaient comme un archet qui
jouait sur mon âme […]. Je vois que la rêverie a été ce que j’ai pré-
féré à tout, même à passer pour un homme d’esprit.”Stendhal, Vie de Henry Brulard
“The habitual state of my life has been that of an unhappy lover,
fond of music and painting – by which I mean enjoying the produc-
tions of these arts, rather than producing them unskilfully myself.
I have sought with an exquisite sensibility the sight of beautiful
landscapes; it is to that end alone that I have travelled. The landsca-
pes were like a bow playing upon the violin of my soul […]. I see
that dreaming is what I have preferred to everything, even to being
considered a man of wit.”
Stendhal, Life of Henry Brulard
La révolte et les rêvesRebellion and Dreams
En 2006, Grenoble, ville natale de Stendhal,
a proposé au public l’exposition Stendhal.
La révolte et les rêves. Devant son succès, la Ville
de Grenoble et le Département de l’Isère s’asso-
cient aujourd’hui pour la présenter, sous une
forme itinérante, en d’autres lieux.L’exposition témoigne de la richesse d’une œuvre
en donnant un aperçu des collections exception-
nelles de la Bibliothèque municipale de Grenoble
et du Musée Stendhal : manuscrits, lettres auto-
graphes, tableaux, gravures, dessins…Conçue par la Bibliothèque municipale de
Grenoble et la Bibliothèque départementale de
l’Isère, l’exposition vous invite à voyager en
Stendhalie, et à découvrir les différentes facettes
d’un homme et d’un écrivain qui restent éton-
namment modernes…
Graphisme : Laurence Maximovitch DesignCrédits photographiques : Bibliothèque municipale de Grenoble, Musée Stendhal
Impression : Alias - 2008
Les bibliothèques s’ouvrent au spectacle vivant ZOOM !
“Des formations très enrichissantes”Toutes les clefs du succès
07
Sous le chapiteau du cirque, depuis la nuit des temps les forains invi-tent à la découverte de leur univers
merveilleux.Sur la piste, acrobates, équilibristes, dresseurs et clowns présentent des numéros ou s’articulent adresse, magie et rêve.
Inscrire cette tradition dans la continuité de l’histoire du spectacle vivant et de son renouvellement, la partager avec le public sont les intentions qui ont
donné naissance à cette exposition.Ces quelques panneaux sont ainsi un clin d’œil et un hommage à une des plus anciennes formes des arts du spectacle.
?Bibliothèque départementaleRéalisation : service animation de la Bibliothèque départementale
conception : Arnaud Misse – impression : Roulet
Marie-Aimée Roybon, directrice de la Médiathèque de Saint-Marcellin.Je suis à la tête d’un équipement qui compte 2 000 lecteurs et effectue 52 000 prêts par an. Pour animer la médiathèque et promou-voir notre fonds documentaire, nous avons décidé d’organiser des manifestations cultu-relles quatre à cinq fois par an : des contes, des lectures musicales, des petits spectacles de théâtre et des conférences. Ce travail nous demande de nous remettre en question et de sortir du cadre fixé de notre métier. D’où la nécessité de formations telles que celles qui nous sont proposées par la BDI pour nous apprendre à rechercher des sub-ventions et monter des partenariats. Pour ma part, cela m’a beaucoup apporté.
Les formations suivies en ce domaine “Créer et animer une manifestation litté-raire”, “Action culturelle, mode d’emploi” ou encore “Les outils de communications”, “Création de jeux autour du livre”.
famille
expression
identité
parents
travail
maltraitance
fille
garçon
adoption
handicap
frère
sœur
famine
naissance
différence
maladie
mariage
malnutrition
nationalitéécole
liberté
orphelin
religion
esclavage
respect
pauvreté
misèrehygiène
« Nul enfant ne fera l'objet d'immixtions arbitraires ou illégales dans sa vie privée, sa famille,
son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes illégales à son honneur et à sa réputation.»
Art. 16.1, Convention Internationale des Droits de l’Enfant.
POUR LES
DROITSDES
FL m
OA
RG
E H
DÉ
N
Les bibliothèques s’ouvrent au spectacle vivant ZOOM !
Les clefs du succès
Les bibliothèques premiers lieux de diffusion culturelle
Claude Bertrand, vice-président du Conseil général chargé de la culture
Les bibliothèques de l’Isère s’ouvrent au spectacle vivant. Qu’en pensez-vous ?
C’est une excellente initiative. Tout d’abord parce que cela permet d’enrichir la curiosité du public. Entre le livre et le spectacle, il y a des liens de parenté évidents. Une pièce de théâtre, un film et même une œuvre musicale s’appuient sur un texte qu’il est nécessaire de connaître pour être mieux apprécié. Ce qui signifie qu’un spectacle donne envie de découvrir un livre et réciproque-ment. D’autre part, les bibliothèques sont bien souvent le premier vecteur de diffusion cultu-relle, voire dans les petites communes, le seul lieu de médiation du savoir. L’idée de recevoir des spectacles dans des bibliothèques participe pleinement au développement d’une culture accessible à tous les Isérois. Le Conseil général ne peut qu’encourager soutenir et financer de telles actions qui favorisent les échanges et la popularisation du savoir.
Mardi 9 décembre après-midi à la média-thèque de Pontcharra : ils sont tous là. Une vingtaine de personnes, hommes et femmes de tous âges, sans emploi et pour certains parlant le français avec grande difficulté, à écouter une comédienne lire un texte du dramaturge Gilles Granouillet. Pour la plu-part d’entre eux, c’est une grande première ! Cette action atypique est le fruit d’une étroite collaboration entre l’équipe de la médiathèque de Pontcharra, le collectif artis-
tique Troisième bureau et la bibliothèque départementale de l’Isère. Au programme : 15 jours d’ateliers, de rencontres et de lectures autour d’un écrivain de théâtre et de ses textes, avec clou de la manifesta-tion : la présence de l’auteur le 2 décembre, venu parler de son œuvre. Un pari fou qu’a fait la médiathèque de la Pontcharra avec pour objectif de faire découvrir le théâtre contemporain à tous ses lecteurs. “Ce style d’expression est souvent jugé difficile d’accès”, explique Christine Gibert, directrice de la médiathèque de Pontcharra. “Nous avons voulu prouver le contraire en organisant ces rencontres chaleureuses et conviviales où tout le monde était invité à participer. Pour monter cette opération, nous avons multiplié les parte-nariats. Le lycée, le collège, le centre social, les écoles et l’atelier lecture de la médiathèque : tout le monde a été associé.”
08
Médiathèque de Pontcharra : une initiative exemplaire
ACTIONS !Quels services et actions ?
Ateliers créations dans et avec la nature.
Avril 2009, médiathèque de Montalieu-Vercieu - Parc du château
Action culturelle à la médiathèque de la CAPI Culture, lien social, ouverture au monde, spectacle vivant, musique, cinéma, université populaire… sont les mots clé pour animer son réseau.
Au-delà des thématiques trimestrielles, des animations régulières, de la participation aux grands événements nationaux, les média-thèques de la communauté d’agglomération Porte d’ Isère (CAPI) mènent une politique culturelle variée et innovent à travers des actions originales.
Avec des événements hors-les-murs, biblio-thèque de rue, conteurs au jardin… les médiathèques apportent à des publics diffé-rents une ouverture culturelle.Les rendez-vous réguliers décryptent les évolutions qui influencent notre quotidien autour de sujets d’actualité, véritables phé-nomènes de société avec les programmations de “Phil’autrement”, “Petits déj de l’actu”, “l’Université populaire”, “Mois du film docu-mentaire”.A travers des concerts et spectacles, nos équipements sont des acteurs essentiels pour
la promotion de la musique, du cinéma, du spectacle vivant. Pour cette année, quelques productions à citer, Camel Arioui, Balmino, des mises en scène originales comme Phèdre à peu près, Compagnie Téatralala, L’Arbre aux secrets de Claude Ponti, plus de nom-breuses auditions, ateliers slam, contes, BD et des projections commentées de fiction et de documentaire. Ainsi, puisque “tous les goûts sont dans la culture”, chacun trouvera son bonheur parmi l’éventail des propositions mises à disposition et à la proximité de tous.
Les bibliothèques sont souvent des lieux où l’art est “donné à voir”: collections, expositions, rencontres... cette fois, la médiathèque a décidé de “faire faire” ! Une autre approche de la création : par l’expérimentation, en famille et en plein air.Le défi lancé par Nathalie Monnier, plas-ticienne : utiliser l’environnement proche pour créer, composer ou fabriquer quelque chose... une œuvre d’art ! Première étape, celui de l’exploration : regarder, toucher, écouter, sentir et res-sentir... chacun part ramasser ce qui l’ins-pire : feuilles, cailloux, fleurs... Ensuite vient le temps de l’expérimenta-tion : rythme, forme, couleur et matière, trace écrite, accumulation : cinq notions, cinq ateliers disséminés dans les sous-bois et au bord du ruisseau, où les participants
se relaient pour donner naissance à des créa-tions collectives : animaux, cabanes, tapisseries végétales... Les artistes d’un jour ont enfin décou-vert leurs créations sous un nouvel angle : ces œuvres éphémères ont en effet donné naissance à une exposition photographique, présentée à la médiathèque avec une scéno-graphie originale, inspirée du land art.
L’Isle d’Abeau. Mercredi 18 nov. Espace 120 - 10h30•Villefontaine. Mercredi 18 nov. Salle Volodia - 15h30•Contes cosmopolites dès 8 ans. Sur inscription.
Renseignements : L’Isle d’Abeau : 04 74 27 13 38Villefontaine : 04 74 96 78 88
Catherine Gendrin C O N T E
09
Quelles actions et quels services ?ACTIONS !
Pont en Royanset l’animationPourquoi ? L’animation en bibliothèque dépasse lar-gement le cadre du livre et si sa fonction première pouvait être la simple découverte d’auteurs ou de textes, elle est, aujourd’hui, créatrice de lien social !Mettre en place un programme d’animations pour l’année, c’est s’interroger sur ses mis-sions, sa responsabilité en terme d’image au sein de la commune voire du canton, mais aussi prendre en compte toutes les forces qui animent le territoire et devenir ainsi un relais, un tremplin, pour celles-ci. Tout naturellement ces réflexions amènent notre programmation à s’articuler aussi en fonction des événements et des actions créés par les tutelles ou parte-naires de proximité : écoles, services sociaux, associations, bibliothèques...De même que partager l’espace avec le lieu d’art contemporain ouvre vers une dimen-sion culturelle et sociale plus grande.Comment ?Lorsqu’il s’agit d’intervenants extérieurs, budgétiser est une priorité. Cela permet de maîtriser, de justifier les dépenses, d’obtenir des subventions mais également de mettre en place un cadre précis sur le nombre d’actions ainsi que sur leur coût moyen.Pour les animations menées par les bibliothé-caires, il s’agit là de prendre en compte les forces humaines afin de ne pas s’épuiser sur un seul aspect de notre métier.
La programmation s’effectue par tranche de six mois. Pour cela des réunions sont mises en place et faites de façon collégiale afin de définir les actions consacrées au secteur adultes et celles destinées au secteur jeu-nesse avec le souci d’un équilibre budgétaire. Ce cloisonnement reste théorique dans les petits équipements et chacun est parti pre-nante de l’événement. C’est aussi l’occasion d’échanger des envies, des idées, des pistes puis de se partager les tâches, les responsabi-lités. Une large part est consacrée au travail effectué avec le milieu scolaire et celui de la petite enfance.Les animations se planifient et s’intercalent avec des actions qui reviennent de façon plus récurrentes : atelier d’écriture, soirée pyja-ma, “les bouts d’choux”, accueils de classes, halte garderie ...et d’évènements régionaux ou nationaux : “prix frissons du Vercors”, “la caravane des dix mots”...Certaines propositions qui ne demandent pas une grande préparation et dont la mise en place peut s’effectuer rapidement, viennent s’articu-ler et enrichir notre programmation au cours de l’année grâce à la réactivité de l’équipe.L’Association pour l’animation de la Halle Jean Gattégno est une composante et une particularité de cette bibliothèque puisque l’on pourrait dire qu’elle possède trois visages : associatif, communal et inter com-munal ! Il est du rôle de l’association d’avoir connaissance des activités de la halle et de sa programmation. Ses membres bénévoles sont également source de propositions et assurent également la mise en oeuvre des idées, enca-drées par les bibliothécaires.
La communication de notre programmation passe par un livret “Les rendez vous” dis-tribué par la Poste dans tout le canton, le site de la Halle, le carnet des “rendez-vous culturels du Sud-Grésivaudan” et celui du réseau Sud Grésivaudan. Avant l’événement, la presse régionale, les affiches, les flyers relaient l’information.
10
MISE A JOUR !Infos techniques, juridiques, etc
Un bon plan qui innove encore et toujours : Oui !…la preuve en lecture. La lecture publique semble toujours être très appréciée de nos élus isérois. Le 7 janvier sont en effet prévus deux grands événements : la pose de la première pierre de la future médiathèque tête de réseau (MTR) de Vienne et la restructuration intégrale de la MTR de Saint-Marcellin.Autre bonne nouvelle : l’avant-projet sommaire (APS) de l’équipement de la communauté de communes de Bièvre-Est a été validé. Le projet consiste en la réhabilitation des locaux de l’ancienne distillerie du Grand Lemps en une médiathèque de plus de 1300 m². Véritable pôle culturel et lieu de mémoire, cet équipement sera également un outil d’insertion et de lien social. Des services jusqu’à présent peu développés dans les équipements de lecture publique seront innovés notamment pour faciliter la création artistique comme des studios d’enregistrement. Début 2010, nous aurons aussi et enfin la joie d’inaugurer la nouvelle médiathèque tête de réseau de la Matheysine. Cet équipement moderne, situé à la Mure, s’intégrera parfaitement à son environnement. Il sera également le premier de ce type à s’inscrire dans une démarche HQE, le premier d’une série que nous souhaitons très longue…Pour finir, mais pour eux et pour nous, ce n’est qu’un début, nous souhaitons la bienvenue à quatre nouvelles et charmantes personnalités : Elisabeth Rivoire vient de prendre ses fonc-tions à la communauté de communes des Vallons de la Tour-du-Pin où elle occupe le poste de bibliothécaire-réseau. Michaël Bachet, ancien formateur chez Opsys, devient l’animateur du réseau des bibliothèques de Bièvre-Est. Plus au sud, le réseau de Saint-Marcellin a été confié à Marie-Noëlle Villard que la plupart des bibliothécaires du sud Grésivaudan connaissent puis qu’elle faisait déjà partie de l’équipe saint-marcellinoise. Sophie Danièle ex-responsable de la médiathèque de Roybon pour sa part rejoint l’équipe de Vienne pour occuper ce même type de poste. Enfin Delphine Louis-Leroux a pris la direction de la médiathèque de la Mure et saura, à n’en pas douter, dynamiser tout le réseau des bibliothèques municipales associées au projet. La BDI leur souhaite un avenir professionnel riche de succès et de belles réalisations.
11
Suzanne SéguiConservateur
en chefDirectricede la BDI
Marie-Noëlle Villard
Michaël Bachet
Elisabeth Rivoire
DelphineLouis-Leroux
SophieDanièle
L’EVENEMENT !Salon du livreL’aventure humaine
Saint-Marcellin 12, 13 et 14 mars 2010
Retrouvez tous les événements de la BDI sur le site :
www.bdp38.fr
dessin : Hassan Musa
Pour sa septième édition, le Salon du livre de Saint-Marcellin s’ouvre plus que jamais à différentes formes d’expression : bandes dessinées, polars ethnographiques, éditions et illustrations pour la jeunesse, récits journalistiques, romans ou récits de voyage.
Rappelons qu’à chaque parution, l’événement attire plus de 1 500 visiteurs dont près de 260 scolaires. Nul doute que le succès sera à nouveau au rendez-vous. Qu’ils mettent en lumière la face noire ou la face lumineuse de l’humanité, les auteurs invités feront décou-vrir aux visiteurs, les aspects les plus singu-liers comme les plus ordinaires des peuples de notre monde. Au programme : Maud Lethielleux, Frédé-rique Deghelt, Jean Pierre Ostende, Darina Al Joundi, Erwann Surcouf, Amandine Laprun, Jerôme Behé, Sarah Dars, Laurence Gavron, Armin Arefi, Elsie Herberstein, les éditions Bleu Autour, Raphaël Krafft, Perrine Griso-lin (invitée en résidence par Textes en l’air) et bien d’autres encore. Avec bien sûr des auteurs jeunesse : Pef, Didier Jean et Zad, ainsi que le directeur et les auteurs des éditions Grandir : René Turc, Hassan Musa (calligraphe soudanais), Bénédicte Nemo. Tous racontent une aventure proche ou lointaine, exaltante ou émouvante. Et vous pourrez tous les ren-contrer lors d’une table ronde le samedi 13 mars à 10H. Le Salon, c’est aussi de nombreuses anima-tions : expositions, lectures en boutique, tables rondes, crossbooking, ateliers, prix des lycéens et prix de la nouvelle. Deux soirées sont prévues : un spectacle, le vendredi 12 mars à 20H30 : “le jour où Nina Simone a cessé de chanter”.Et une conférence : “Elles ont conquis le monde, les grandes aventurières de 1850-1950” par Christel Mouchard.L’aventure durera trois jours !