Banyuls 2015 du 6 au 13 Juin - aquagazel.org · est ce phénomène qui touche cette ville ? La...

Club92Cmcas Aquatique

Tour Pacific – 11 Cours Valmy 92800 Puteaux

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Banyuls 2015

du 6 au 13 Juin

Le millésime 2015

Pour la quatrième saison consécutive, le CLUB92CMCAS vient tremper ses palmes dans les eaux banyulencques. Comme à l’accoutumée, le club REDERIS nous propose ses fameuses plongées dans la réserve « Cerbère-Banyuls ». Côté hébergement, la Villa Camille nous a fourni l’endroit parfait pour le repos du palmeur.

Cette année, une nouvelle formule est inaugurée avec une première partie de 3 jours dédiée aux premières bulles puis 4 jours pour une découverte bio. Une semaine éprouvante pour les organisateurs mais a priori un régal pour les participants.

Durant le séjour, toutes les stars locales sont venues nous saluer : la tylodine, la Godiva, le Sar tambour, le Sar à tête noir, le Corb, le Barracuda,…

Mais la plus grande surprise a été de voir notre star Martiniquaise « Christelle de Saint Pierre » le temps d’un après-midi !

On évitera de quantifier le nombre de boules de glaces et le nombre de sangria au Banyuls, mais avec plus de 150 plongées pour 22 participants, 4 niveaux 1 confirmés et 4 attestations de découverte BIO, ce séjour à Banyuls reste une valeur sûre !

Jmi

Notre séjour à Banyuls s’est déroulé comme un conte que je vais vous raconter.

Il était une fois une quinzaine de tétrapodes qui se sont retrouvés dans la jolie ville de Banyuls bordée par la côte vermeille.

Parmi eux la majorité a une activité aquatique intense et fatigante. Mais une se contente du plancher des vaches pour découvrir les habitudes des autochtones.

Un jour lors d’une de ces déambulations, elle rencontre un ours qui court après un petit lapin. Epuisé le petit lapin réussit à se cacher sous la

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racine d’un arbre, il en ressort casqué et chevauchant une superbe moto abandonnant un ours malheureux et dépité. Elle s’étonne, quel est ce phénomène qui touche cette ville ? La chaleur, la puissance du soleil ?

Lors d’une autre de ces balades matinales, elle fait la connaissance d’une femme attablée devant un croque-monsieur qui lui explique que sa vie a été transformée par la rencontre d’un gorille doté du don de soigner les maux de tête.

Elle n’en revient pas jusqu’à ce soir où en dégustant une glace à la menthe arrosée d’un verre de Banyuls rouge, elle découvre le pouvoir de ce breuvage qui l’entraine dans les bras non pas de Morphée mais de Doumé et de sa petite mèche…

Fanfan, la gardienne des clés

Il fait beau, il fait chaud, alors on saute à l'eau !

Il fait beau, il fait chaud alors on saute à l'eau :) ! Ahhhh mais cette eau, elle est belle mais elle est froide !! Les inquiétudes surgissent quant au prochain séjour à Lorient ;)

Nous voilà dans les "profondeurs" des eaux banyuliennes (en vrai, c'est Banyulencques mais c'est moins joli :)... on découvre les mérous, les poulpes mais aussi tous les petits êtres vivants que Jmi aime à dénicher, les nudibranches en force !! Bref, on découvre donc un monde minuscule mais sacrément mignon :)

Nous, on a encore beaucoup de travail concernant l'apprentissage de la faune et la flore miniatures pour éviter les boulettes du type "tu sais l'escargot jaune qu'on a vu !" :) (on l'appelle aussi la tylodine jaune).

Au milieu de cet univers marin et puisque nous sommes en prépa Niv 2, on nous a donné l'occasion de s'entraîner au parachute sous-marin. Kévin expérimente le premier cette nouvelle expérience... quelques bulles dans le parachute et le voilà déguerpir aussi vite que le parachute jusqu'à la surface... "bon ok, je redescends :)" dit-il derrière son masque ;) Autant d'expériences et de conseils qui me permettront de rester sous l'eau au moment de mon expérience parachute mais j'ai peut être un peu trop forcé sur les bulles qui font exploser ce pauvre parachute innocent en cours de chemin... Désolée Annick !

Merci pour ce séjour sacrément bien organisé !

PS: je vais louer une combi de minimum 15 mm pour Lorient ;)

Delphine & Kevin

Je suis dans l'étang !

Histoire d'être tout de suite dans le bain pour cette sortie première bulle, voilà que je prends l'eau à peine sortie de chez moi, un gros orage éclatant au dessus de la station de métro... Voyons le bon côté des choses, au moins la

cabine de train surchauffée aura vite séché mes affaires !

Arrivée au petit matin sur le quai de la gare, on se retrouve entre voyageurs nocturnes et on file sans attendre vers le club de plongée. On notera au passage que quatre personnes







peuvent tout à fait, sans s'être concertées, prendre quatre petit-déjeuners différents dans la boulangerie croisée en chemin !

On ne perd pas une minute, et le ventre plein, on saute dans les combinaisons prêtées par Rederis, je vérifie une demi-douzaine de fois que j'ai tout mon matos, et nous voilà sur le bateau pour notre première sortie en mer N1. Une bascule arrière, et à l'eau ! Passé les premières sensations d'oppression (faut dire qu'avec une combinaison épaisse, une ceinture de plomb et un gros gilet, on voyage moins léger qu'à la piscine !), on descend doucement, les oreilles passent bien, les yeux en prennent plein la vue et les aiguilles de la montre tournent presque aussi vite que celle du manomètre ! C'est fini pour ce matin, mais on a déjà vu plus d'espèces qu'on ne peut en retenir !

On rentre au club, on se change, et direction la villa Camille pour poser nos valises dans la chambre, se restaurer, et profiter de quelques minutes de répit pour faire un petit somme. Hop, hop, hop, c'est reparti pour l'après-midi, il ne faut pas traîner, il parait qu'on a un horaire très strict à respecter... Après le site de l'abeille sud, l'abeille nord ! Et un poulpe en prime ! Ou un poisson scie ? Ou lune ? La plongée finie, alors que certains se sont quelques peu égarés, d'autres ne perdent pas le nord et se retrouvent devant la demi-finale de rugby pour se réhydrater !

Bref, une journée pleine d'émotions d'où je retiendrai que manque de sommeil et excès de soleil ne font pas forcément bon ménage avec la plongée... Super séjour où j'aurais appris plein de choses grâce aux explications de mes gentils encadrants et à l'application Doris installée par Pascal (non, ce n'est pas un kiwi de mer, c'est un codium en boule ! Par contre, ça c'est bien un concombre de mer ! ).

Et pour perpétuer la grande histoire entre le club et la sncf, nous voilà bloquées pendant plus d'une heure avec Camille à Montpellier à cause de violents orages (pour finir ce séjour comme je l'avais commencé) ! Heureusement qu'on a pu récupérer nos boîtes "SNCF assistance repas" : une petite salade et pas de fromage, ils pensent à notre ligne... Et surtout des crayons et un joli carnet qui nous aura permis de réviser notre bio en attendant que le train reprenne la route !

Et toi, sauras-tu reconnaître quelle espèce se cache sous chaque dessin ?

Lucie & Camille

Plus qu’une plongée… une bataille ! Ils disaient « Plongée Loisir » : et moi, naïvement, qui pensais que la plongée sous-marine c’était le lagon, le grand soleil, les eaux

cristallines, les nuées de petits poissons tout mignons…

Et plouf !







Bon, ça a été : PLOUF + BRRRRRR + « M’enfin » + « Par Toutatis » + « Ils sont fous ces Romains !»

J’ignorais que le Banyuls sous-marin était géolocalisé dans la proche périphérie de l’Arctique et que, loin du maillot 2 pièces, il fallait prévoir une paire de Moon Boots. Loin de prendre un masque pour voir sous l’eau, il fallait une canne blanche, un GPS et un fil d’Ariane pour descendre ou espérer revoir un jour le point de départ…

Avec ces gens-là, on ne voit pas sous l’eau… On touche ! (le bout, la main amicale et compatissante qui vous guident…)

Heureusement mes Binômes, Binômettes, Guides, Chefs, Maîtres, que dis-je Maîtres…

Dieux… m’ont ouvert la voie… La voie pénétrable des eaux chargées de particules de Banyuls, aussi taniques, épaisses et enivrantes que leur vin !

Et sous les particules… Les éponges, les cnidaires (surprises), les lophophoriens (en concert), les tuniciers et autres échinodermes !

Alors voilà, on peut le dire : Vous m’avez fait gagner mon Water-low !

Toute mon amitié,

Agnès, plongeuse en eaux chaudes

Arrivée à Banyuls sous le soleil, notre GO Jean-Michel vient à notre rencontre à la sortie de la gare pour nous piloter à travers les ruelles jusqu’à notre hébergement, la jolie Villa Camille. Je pense au retour dans quelques jours avec mon sac sans roulettes: dans l’autre sens, ça monte …

Installation rapide et déjà nous entrons dans le vif du sujet avec un cours en salle. Cela me rappelle un peu les bancs de la fac, mais aidés par une petite bière réparatrice, les bryozoaires et autres spongiaires passent mieux.

Enfin sous l’eau ! La visibilité assez moyenne mène assez naturellement à se concentrer sur le substrat plutôt que sur le grand bleu-vert. Cela tombe plutôt bien car le coin est riche en limaces colorées et autres petits organismes fixés que les connaissances dispensées par nos deux formateurs et approfondies lors des apéro-bio (un nouveau concept) me permettent de mieux identifier (pas à coup sûr quand même…). Arriver à distinguer un bryozoaire

d’une algue, il en faut peu pour satisfaire un plongeur…

C’est aussi l’occasion de découvrir les stars locales en la personne de la Godiva banyulensis et de la Tylodine perverse. Perverse pas seulement en raison de branchies à la position inhabituelle chez ces petites bêtes mais aussi en raison de sa couleur jaune sur fond d’éponges… jaunes qui lui servent de garde-manger. Ceci, combiné à une taille modeste, rend son repérage pas toujours facile quand la presbytie commence à jouer des tours ; pour de prochaines plongées bio, je m’équiperai d’une loupe !

Un bon orage en fin de séjour nous aura hélas privés de 2 plongées, les eaux de la réserve ayant pris une teinte plus proche de celle des bouches de l’Amazone que d’un lagon tropical, mais le séjour fût tout de même très réussi.

Jean-Paul







Plongée à Banyuls

Pour les parisiens, un séjour de plongée commence souvent par un voyage en train. Banyuls est conforme à cet adage. Tout doucement, nous descendons vers le sud, le paysage change, les collines, puis les villages aux toits plus plats, la mer… Sans parler du fameux croque-monsieur de la voiture bar du TGV.

Nous sommes hébergés Villa Camille, accueillant et confortable, avec un super label pour les repas savoureux.

Le samedi matin, nous commençons nos sorties plongées. Beaucoup moins d’appréhension que lors de mes premières plongées en Martinique. L’inquiétude principale : le froid et les oreilles. Départ en Zodiac pour le site des Abeilles. Première surprise : les oreilles qui réagissent bien pour la première fois, des records de vitesse pendant la descente… pour moi (tout est relatif). Quelques courants froids, plus ou moins fréquents lors des plongées, mais finalement le froid n’a pas posé de problème ; on apprend à gérer en remontant pour capter un courant chaud. Malgré une visibilité moins bonne qu’en Martinique, pas d’angoisse. Donc pas de secret, il faut pratiquer. Des exercices d’orientation et d’équilibrage.

Tout cela pour découvrir les fonds sous-marins : les poulpes cachés dans les rochers où il fallait les découvrir ou se déplaçant en pleine eau ; une méduse chrysaora ; une murène ; une langouste ; les tylodines sur les éponges tubulaires jaunes ; les nacres, le corail dent de cochon (tu vois Sylvain, j’ai retenu !) ; la dentelle de Neptune ; les tryptérigions jaunes ; le mérou mesurant facilement 5 m à l’arrivée au port ; les bancs de sars, corbs, saupes, castagnoles ; les mulets, les loups, et bien sûr le poisson scie que Sylvain a remonté du fond (seul écart à la réglementation).

…et cela en vaut la peine ! Largement.

Un grand merci aux encadrants pour leur investissement et leur patience.

Et bien sûr, les moments sympathiques pendant lesquels le groupe se retrouve :

la pause café et ses fameuses imitations de tétrapode poilu et musclé de la part de Philippe ;

l’apéritif dans le patio de la villa Camille où les cacahuètes et le saucisson coulent à flot ;

les promenades du soir avec l’arrêt chez le glacier où Lucie déguste ses glaces à la menthe ;

les digestifs du soir chez Bla Bla Bar : sangria et mojito.

Merci à Jmi et Annick pour cette organisation.

Isabelle

Banuyls est une station balnéaire idéale pour faire ses premières bulles. Calme, apaisante, familiale et riche en biodiversité en particulier grâce à sa réserve. C'est cette atmosphère que j'ai ressentie dès la descente du train et que j'ai conservée pendant tout le séjour. L'accueil, l'écoute et la disponibilité du club de plongée Rédéris y a aussi beaucoup contribué.

La préparation à la première plongée a été un peu compliquée car en plus de l'anxiété, il fallait trouver ses nouveaux repères, sortir ses affaires enfouies tout au fond du sac et se trouver une petite place dans les vestiaires pour s'habiller. J'ai failli retarder mes camarades car je ne retrouvais plus mes







chaussons et j'ai dû en catastrophe demander au club de me prêter des palmes car les miennes étaient adaptées aux chaussons. Heureusement que l'eau n'était pas trop froide. Par la suite, j'ai retrouvé mes chaussons et pu nager avec mon matériel.

J'ai apprécié les 7 plongées effectuées pendant le séjour particulièrement la dernière car j'étais moins angoissé. Mon esprit n'était pas occupé à gérer ma stabilité et j'ai pu concentrer mon attention sur mon environnement. C'est lors de cette plongée que j'ai vu le plus de choses. Mais c'est dommage qu'elle ait été écourtée alors qu'il nous restait encore du temps et pour la première fois, j'étais largement au dessus de la réserve.

L'autre moment fort de la journée était le débriefing. Il prenait souvent l'allure d'un cours de science naturelle au collège. Il ne manquait plus que les blouses blanches, l'odeur de l'éther et de la craie qui grince sur le tableau noir pour réellement s'y croire. Et puis, il fallait bien écouter car gare aux questions impromptues sur le bateau. C'est arrivée à ma partenaire de palanquée juste après être sortie de l'eau où sa réponse approximative a mis en furie l'encadrant. Pour la punir, il l'a obligé à replier le parachute qui venait juste d'être bien rangé. Cette scène l'a tellement traumatisée que lors des plongées suivantes, à chaque retour sur le bateau, elle avait toujours des envies pressantes dès qu'elle retirait son équipement.

Enfin le soir, après le dîner, j'appréciais ce moment de tranquillité dans le patio. Mais j'ai vite compris que tout abus était sévèrement puni. Mes collègues de chambrée ont décidé de mettre en place un couvre-feu. Passée une certaine heure, j'avais de forte chance de coucher dehors et j'ai frôlé la catastrophe la seconde nuit.

Malgré toutes ces aventures, j'ai hâte de repartir.

Mohammed

Premières impressions de premières bulles...

Arriver le samedi matin par le train de nuit de Paris pour ensuite faire ma première plongée dans la foulée me tentait moyennement je dois dire. J'ai donc choisi l'option "luxe", arriver le vendredi après-midi et profiter de Banyuls en touriste. Bon début !

Très beau soleil, mer calme et chaleur pour ce samedi matin sur le port de Banyuls. Pascale du club Rédéris s'est occupée de me donner mon équipement combi, gilet, détendeur, poids avec gentillesse et un humour qui m'a aidé à me détendre. Eh oui, j'étais tendue car fini le liner de la piscine de Clamart pour tout horizon ! Cette fois c'est pour de vrai, je me jette à l'eau dans le grand bain de la Méditerranée.

Je retrouve Lucie et Mohamed pour lesquels c'est la première plongée aussi.

Il faut se concentrer pour écouter toutes les infos et ne pas les mélanger : s'équiper dans le bon ordre pour ne pas mourir de chaud sous la combi noire en plein soleil, gréer son matériel... Ah ! Pas de chance mon joint d'étrier fuit, mais Sergio qui s'occupe du gonflage des blocs me règle le problème illico.

Il faut mettre ensuite tout le matériel sur le zodiac et le repérer pour ne pas avoir à trop chercher au moment de s'équiper et c'est là que je suis contente d'avoir acheté des palmes rouges, seules parmi les jaunes !

Pour cette première, c'est JMi mon chef de palanquée et Lucie ma co-équipière.







Et c'est parti sur le site des Abeilles dans la réserve de Banyuls-Cerbère. Julien, notre directeur de plongée, nous explique ce que nous allons pouvoir observer. Concentrée, je m'harnache et hop, bascule arrière, c'est le grand bain.

J'appréhendais un peu la descente, car je suis du genre bouchon qui remonte et après quelques yoyos et 1 kg de lest en plus, c'est parti...

Quelle différence avec la surface ! Qu'est-ce que je me sens bien et que c'est agréable cette sensation de voler et ce plaisir de nager avec les bancs de castagnoles !

Si sur les toutes premières plongées je ne voyais pas grand chose malgré le faisceau de la torche qui révélait les couleurs et les petits organismes vivants, j'ai ensuite aimé repérer et observer les ascidies rouges ou translucides, les doris et plus facilement les anémones de mer.

Mais après j'ai eu la chance de voir les barracudas en maraude, un groupe de six sars tambour majestueux et une rascasse bien "déguisée" en pierre attendant que son repas passe à sa portée. Et pour bien apprécier toutes ces plongées, l'accueil sympathique et le confort de la villa Camille qui hébergeait notre groupe à contribuer à me donner ce plaisir. La situation était parfaite. A deux pas du club, face à la mer.

Premières bulles réussies donc avec bonheur et l'envie de refaire des plongées avec des groupes aussi sympathiques que celui que nous formions pour ces trois jours !

Marie-Hélène

Il était une fois…

Il était une fois, dans une mer lointaine, tout près d'un charmant petit port d'une ville qui se nommait "Nyuls". Cette ville était extrêmement difficile à trouver. Quand on questionnait les "auto-nomes" (qui étaient aussi "chtones"), ils disaient toujours "c'est par là-bas-Nyuls". Les anciens autonomes étant économes de leur salive, sachant que les nouveaux venus avaient des soucis d'orientation et connaissant la question qui était toujours la même. Les anciens autonomes finissaient par répondre avant même le questionnement, "bas-Nyuls" en montrant du doigt le petit port.

Un beau jour, par un beau temps, sur un beau bateau, deux nouveaux venus, décidés à rentabiliser leur séjour, décidèrent d'effectuer deux plongées pour le prix d'une. Ils firent donc dans la même plongée les deux héminoptères (abeille Nord et abeille Sud). Pour éviter de montrer leur pingrerie, en montant sur le bateau, nos deux compères prétextèrent s'être perdus...

Un néophyte les entendant et se mêlant de ce qui ne le regardait pas, leur a proposé un compas. Ne souhaitant pas être découverts, les deux compères dirent d'une même voix : "nous ne savons pas nous en servir". "Qu'à cela ne tienne !" répondit le neophyte : "je m'en vais vous le conter". Nous vîmes ce soir-là, à la tombée du jour trois ombres se promener en faisant des quadrilatères à angle droit (certains disent rectangles) sur la place jouxtant le petit port de "bas-Nyuls". Ils faisaient des carrés, qu'ils disaient. Nous imaginons plutôt qu'ils cherchaient, avec quelques soucis d'orientation, le glacier du petit port.

Le lendemain, le néophyte propose à un des deux compères de solidifier la superbe expérience de la veille au soir. Et voilà une rencontre du compère, du néophyte et de deux nouvelles bulles qui adorent palmer...







Le parcours devant solidifier la prise de compétence était un aller/retour. Là le néophyte a commis une énorme bourde. Il n'a pas informé le compère qu'un aller/retour c'est un rectangle dont la largeur fait moins d'un mètre... Toujours est-il que le cap fut pris, la distance évaluée, puis la plongée commença. Respect des consignes, du cap, de la distance. Nos quatre lascars arrivent sur le dôme au point précis proposé par le compère (à qui il ne faut pas en conter). Puis le tour du dôme comme planifié (enfin nous devrions peut-être dire le demi-tour)... Là le compère propose au néophyte de rejoindre le bateau. Le néophyte interroge les nouvelles bulles pour savoir si elles aimaient palmer, et devant l'approbation collective, nos quatre gaillards palment, palment, palment. Puis le compère, content de la farce qu'il venait de faire, propose de faire surface. Donc parachute, palier de sécurité et surface ou plutôt surprise. La palanquée était plus près du port que du site de plongée... Le compère riait dans sa barbe (nous l'avons vu), les deux nouvelles bulles ont passé leur brevet de 800 mètres capelé, le néophyte s'est donné des coups de palmes où je pense en se promettant de ne plus se mêler de la conversation des grandes personnes.

L'après-midi, la même palanquée a effectué une plongée similaire avec quelques aménagements. La boussole fut confisquée au compère, les nouvelles bulles lui ont proposé, gentiment mais fermement de ne prendre aucune initiative en terme de direction et ont mis en demeure le néophyte de sortir à moins de 50 mètres du mouillage. Bien sûr à la sortie le compère, pour bien prendre sa vengeance a insisté sur le fait que cela faisait plusieurs années qu'il n'était pas sorti si près d'un bateau (qui était le bateau duquel il était parti)...

Moralité 1 : quand on ne souhaite pas palmer, on travaille l'orientation.

Moralité 2 : quand on ne souhaite pas travailler l'orientation, on travaille son capelé.

Moralité 3 : quand on ne souhaite pas être ridiculisé, on ne se mêle pas de la conversation des autres.

Moralité 4 : C'est là que le corps-beau jura (ça c'est pas beau de jurer) mais un peu tard...

Moralité 5 : merci aux nouvelles bulles de leur indulgence.

Moralité 6 : merci à tous de votre accueil et de ce moment que je narrerai à mes petits enfants.

Sylvain (dit le néophyte) et les autres qui ont souhaité rester anonymes.

Photo prise par un paparazzi du modèle de compas déposé à l'INPI par les Compères sous le joli nom de : "Où ce qu'il est le nord ?".

Pas de jalousie !

Une rencontre avec un être particulier, des poissons d’une taille respectable et la re-découverte de certains petits animaux (et végétaux) grâce aux piqûres de rappel quotidiennes de la part de nos G.O.







La première partie de cette semaine était consacrée aux premières bulles et grâce à ça, un couple idéal de N3 s’est formé : aucun désaccord et aucune dispute sous-marine ! Grâce à cette parfaite entente, nous avons pu rencontrer de magnifiques poulpes, murènes, mérous, sars, corbs, une galathée, bernards l’hermite, sarrans écritures, planaires, doris célestes, doris dalmatiens, clavelines, bonellies, étoiles, holothuries, dentelles de Neptune, roses de mer, sabelles, nacres.

La deuxième partie de cette semaine m’a permis de rencontrer avec une certaine appréhension (qui a disparu dès le début de ma plongée) une deuxième personne (merci JMI !) . Jmi m’a dit : “Tu verras, elle est particulière, elle rigole tout le temps.” En effet, j’ai pu la voir rigoler sous l’eau lorsque lors de l’une de nos plongées, nous avons rencontré une ascidie rouge : lorsque vous caressez gentiment et doucement le bout d’une ascidie rouge, celle-ci se rétracte et devient dure. C’est également lors de cette toute première fois que j’ai appris deux nouveaux signes du langage aquatique : le « high five » et le « yes » qui m’ont laissé perplexe lors de leur première utilisation.

J’ai testé également le « plongeuse-sitting » qui ne m’a posé aucun problème ainsi que la perte de palanquée dans 3m de fond au début de la plongée.

Le temps quasi-magnifique de cette semaine a été un gage de réussite de ce séjour.

Je n’oublie pas non plus de remercier nos G.O. qui ont beaucoup travaillé pour cette semaine et j’avoue que le séjour à la villa Camille (tout près du centre de plongée) a été une réussite. Un grand merci aussi pour leurs documents BIO et la qualité de leur animation.

Un grand merci à ma compagne de plongée (F-ORENCE) et à sa concurrente (A-NES) : j’ai enlevé une lettre afin qu’on ne les reconnaisse pas et éviter ainsi toute jalousie future.

Xavier

Découverte de Banyuls, par une parigo-lyonnaise

Banuyls, tout d'abord, avant de regarder la carte de France, je n'avais aucune idée d'où se trouvait cette charmante bourgade...

Après un épique trajet lourdement chargée, j'ai pu découvrir une mini gare déserte et fermée, à la sortie de laquelle, bien sûr, aucune ligne de taxis m'attendait (désolée, déformation parisienne !). Après consultation, tant bien que mal, de mon appli mappy pour savoir où se trouvait la Villa Camille, essayant veinement de trouver du réseau pour contacter notre G.O. préféré, le JMi, aucun plan B ne se profilait devant moi pour éviter les 1,3km à pied. Cela m'a valu une bonne suée et une petite visite fort sympathique de Banyuls.

Mais bien vite a été oubliée cette épreuve à l'arrivée, car j'ai passé une excellente semaine, très bien organisée, dans un complexe de vacances très sympa, calme, propre, en pension complète vraiment de bonne qualité... Bon, je passe les groupes de scolaires hurlant en mangeant... Il faudra qu'ils m'apprennent comment ils peuvent faire autant de bruit la bouche pleine !

Ce 1er stage bio pour moi, aura été super agréable. J'ai vraiment appris beaucoup de choses, dans une ambiance extra, bien dosée en séance théorique "apéro" et gestuelle sous l'eau qui m'a value à







plusieurs reprises de m'interroger sur mon niveau de narcose à 10m... n'arrivant plus à savoir quel doigt utiliser et quelle gestuelle réaliser pour montrer telle ou telle petite bête !

Bref, un bilan super positif. Merci à toute l'équipe organisatrice et aux potes de palanquée; j'ai pris beaucoup de plaisir à plonger avec vous tous.

Florence

Banyuls Cru 2015

Notre séjour à Banyuls version 2015 s'achève. Cette année, plusieurs innovations.

Tout d'abord, un séjour commun pour deux thématiques :

- les 4 premiers jours étaient consacrés aux "premières bulles"

- les 5 derniers à la découverte BIO

Les premières plongées en mer ont permis aux nouveaux niveaux 1 de valider définitivement leur brevet acquis en piscine durant l'année (4 plongées en milieu naturel sont nécessaires dans les 12 mois). Session réussie avec même 7 plongées pour les plus tenaces, dans le cadre idéal de la réserve marine de Cerbère-Banyuls.

L'encadrement était assuré par Sylvain, Pascal, Jean-Michel et moi-même (toute contente de vivre cette expérience avec "mes premiers niveaux 1").

Côté BIO, la formule était différente des années passées. Une session orientée "Découverte", privilégiant les plongées et les échanges lors des briefings et débriefings.

Les séances de théorie durant les longs samedis d'hiver en attendant la sortie de fin d'année ont laissé place à une session de 2 heures de présentation des concepts de base de la vie sous-marine, puis à des séances "apéro-bio" en fin de journée. Quelques embranchements ciblés étaient présentés, fixant les objectifs d'identification pour les plongées du lendemain. En introduction, chacun restituait les espèces rencontrées dans la journée.

L'animation était assurée par François, Jean-Michel et moi-même.

Cette année, les Tylodines perverses étaient au rendez-vous sur les éponges jaunes et même en balade. La Godiva et les autres nudibranches étaient plus rares qu'à notre habitude. En revanche, pour rester dans les mollusques, beaucoup de poulpes.

Les poissons osseux étaient très largement présents. On ne comptait plus les corbs, sars de toutes sortes, bars, mulets, castagnoles, oblades, crénilabres, barracudas, dentis... et bien sûr les mérous et les triptérygions.

Quelques chanceux ont même pu voir une raie pastenague ou encore une petite cigale de mer.







Côté météo, la chance habituelle d'un temps fort agréable, après pourtant de nombreuses semaines de vent. Un gros orage a cependant perturbé les dernières plongées bio, déversant la rivière de Banyuls (très récemment renflouée de terre...) dans la mer Méditerranée.

Autre nouveauté pour la cuvée Banyuls 2015, l'hébergement en pension complète à la Villa Camille. A 100 m du club de plongée Rédéris, c'est 20 minutes de gagner pour la sieste..... Un réel atout dont il ne me semble pas avoir été la seule à profiter :-) Le confort et l'accueil étaient tout aussi appréciables.

Seules constantes, et non les moindres : Banyuls, le club Rédéris et la réserve marine de Cerbère-Banyuls : toujours au rendez-vous pour nous accueillir dans de très bonnes conditions et nous régaler sous l'eau (et en dehors pour les gourmands...) ! Un plaisir renouvelé une année encore !

Merci à tous les participants pour avoir contribué à un séjour bien agréable et riches en échanges !

Annick

Pour prolonger les instants subaquatiques...

Une vidéo d’instants plongées choisis par notre équipe de production !

http://www.facebook.com/Aquagazel

Merci à Elise, Simon et Xavier !



http://www.facebook.com/Aquagazel





Le groupe « 1ères Bulles »







Le groupe « Bio »

Crédit photos : Fanfan, Pascal, Annick, Lucie, Camille



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