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ZIMBABWE LA PHASE TERMINALE ?! ÉDITION 105 VENDREDI 22 JUILLET 2016 L’ HEBDOMADAIRE ÉLECTRONIQUE GRATUIT LES PILIERS TRADITIONNELS DANS LA LIGNE DE MIRE BUDGET 2016-17 LA LISTE DES 17 SOUMISSIONNAIRES WASTE TO ENERGY Ce que les frais et commissions bancaires ont rapporté BANQUES

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ZIMBABWELA PHASE

TERMINALE ?!ÉDITION 105 – VENDREDI 22 JUILLET 2016 L’HEBDOMADAIRE ÉLECTRONIQUE GRATUIT

LES PILIERS TRADITIONNELSDANS LA LIGNE DE MIRE

BUDGET 2016-17

LA LISTE DES 17SOUMISSIONNAIRES

WASTE TO ENERGY

Ce que les frais et commissions bancaires

ont rapporté

BANQUES

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C l a u s e d e N o N - r e s p o N s a b i l i t éLes différentes informations contenues dans cette page ont une valeur purement informative. BIZweek ne donne toutefois aucune garantie quant à la précision, l’exactitude, ou l’opportunité des informa-tions ou des données. BIZweek ne s’engage nullement à prodiguer des conseils aux investisseurs et ne vise pas à influencer le marché. Ces textes ont pour objectif principal d’informer et ne constituent enaucun cas un avis ou une invitation à réaliser un investissement. Pour des informations précises, un conseil professionnel avec un expert en la matière est préconisé.

LUNDI UNE SÉANCE MAR-QUÉE PAR DES BAISSES

Cette semaine a démarré sur une note plutôtnégative. Plusieurs titres ont chuté, ce qui a en-traîné le SEMDEX vers une baisse de 0,5% à 1742.09 points. Les titres qui ont chuté : IBL(1,3%), New Mauritius Hotels (-2,3%), ENLCommercial (-0,7%), SBM (1 sous)… D’autres ont chuté un peu plus lour-dement. Ainsi, United Basalt Products a atteintson niveau le plus bas en trois semaines (Rs81,50). La MCB a atteint son plus bas en huit se-maines à Rs 207. Médine Limited est à son niveaule plus bas à Rs 55. Quelques titres ont pu se tirerd’affaire parmi cette tendance morose. ChemcoLtd a bondi de 5,3% à Rs 16,95 ; ce qui le ramèneà son niveau le plus haut depuis six ans. Sun Re-sorts a grimpé de 1,5% à Rs 34,50 tandis queLottotech a terminé stable à Rs 4,02.

MARDIDEUXIÈME SÉANCE MOROSE

L’annonce de la tenue de la réunion du MonetaryPolicy Committee pour mercredi n’aura eu aucuneffet sur la Bourse. Au contraire, la tendance de laveille a persisté. Ainsi, New Mauritius Hotels aencore glissé pour atteindre Rs 20,30 ; ainsiqu’Ireland Blyth Ltd qui termine à Rs 27,20. Au-tant dire que cela a impacté le SEMDEX qui ter-mine à son niveau le plus bas en trois ans et demi.Contrairement à la veille, la MCB a terminé sta-ble à Rs 207. Médine a atteint son niveau le plusbas à Rs 54,75. Lottotech perd 0,5%. Promotionand Development a clôturé à son niveau le plusbas en deux ans. Quelques rescapés de cette mo-rosité sont : Rogers, Alteo, Moroil, Phoenix

Beverages, Les Moulins de la Concorde.

MERCREDIMÉDINE CHUTE ENCORE

Le SEMDEX reprend de la couleur. L’indice agrimpé légèrement pour finir à 1 742.94 pointstandis que la valeur totale échangée est de Rs 33millions. En dépit des retraits considérables desinvestisseurs étrangers, la MCB, la SBM et SunResorts ont maintenu le statu quo à Rs 207, 64sous et Rs 34 respectivement. Par contre, MédineLtd a atteint un nouveau seuil vers le bas à Rs 54(-1,4%). IBL, qui a chuté lundi, a grimpé de0,2% à Rs 27,25. Terra a aussi terminé en hausseà Rs 30,25. Toutefois, des titres comme Air Mau-ritius, Moroil et CIEL ont tous terminé à la baisseà Rs 12, Rs 26,20 et Rs 6,04 respectivement.

JEUDILA VALEUR TOTALEÉCHANGÉE GRIMPE

Rs 167 millions. C’est la valeur totale échangéesur le marché boursier, hier. Ce serait le niveau leplus haut depuis février de cette année. Cela a étédû aux ventes de la part des investisseursétrangers. La Net Foreign Sale était à hauteur deRs 57 millions pour la MCB, et Rs 22 millionspour la SBM. CIEL, qui a terminé en baisse laveille, s’est finalement hissé à Rs 6,06. Innodisperd des points pour finir à Rs 39,50. Rogers aatteint son niveau le plus haut en huit mois à Rs29,10, et ENL Land en six semaines à Rs 40,50.Sur le plan hôtelier, Constance Hotels a plongépour atteindre son niveau le plus bas en deux ansà Rs 31,80 (-3,1%).

À la veille de la réunion du Monetary Policy Committee, la firmeAXYS Stockbroking avait déjà prévu que les membres pourraientannoncer une baisse du taux directeur. Cela s’est effectivementproduit. Le taux a été revu à son niveau le plus bas à 4%. Ce quirend désormais, selon un document de recherche de la firme, lerendement du dividende de la Stock Exchange of Mauritius – quiest à 3,1% - plus attrayant plutôt que l’épargne à la banque. Le‘savings rate’ est appelé à passer à de 2,5% à 2,1% suivant ladécision du MPC. Par ailleurs, la firme explique que cette baisse de 40 points debase du Key Repo Rate devrait permettre aux entreprises d’é-pargner Rs 4 sur chaque emprunt de Rs 1 000. « This minutecash flow boost will nonetheless provide additional breathingspace for highly leveraged entities, especially hôteliers, conglom-erates and property developers », indique-t-elle. La Bourse devrait ainsi, soutient AXYS Stockbroking, connaître un boost dans les jours et semaines à venirSur le plan international, la Bourse de Francfort faisait du sur-place jeudi en début de séance, freinée par un avertissementsur résultats du groupe aérien Lufthansa très mal accueilli. Legroupe aérien a prévenu que les réservations de vols à destina-tion de l'Europe souffraient fortement des récentes attaques ter-roristes mais aussi de l'incertitude politique et économiqueaccrue sur le Vieux continent. En conséquence, le groupe ne s'at-tend plus à ce que son bénéfice d'exploitation ajusté soit "légère-ment meilleur" en 2016 qu'en 2015, mais au contraire qu'il soitdésormais inférieur. Volkswagen faisait aussi quasiment du sur-place, après avoir dévoilé de manière inattendue mercredi desrésultats semestriels meilleurs qu'attendu, mais aussi descharges financières accrues pour faire face aux répercussions duscandale des moteurs truqués.Point d'orgue de la journée et même de la semaine, la réunionde politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE)et la conférence de presse de son président Mario Draghi endébut d'après-midi concentreront l'attention.Même si aucune nouvelle action n'est attendue de la part de l'institution monétaire, les paroles de M. Draghi seront d'autantplus scrutées qu'il s'agit de la première réunion de la BCE depuisle vote du Royaume-Uni en faveur d'une sortie de l'Union européenne.

J’AI ENTENDU...

HERRSHA L-BOODHUN

LA SEM DÉSORMAIS PLUS ATTRACTIVE

VENDREDI 22 JUILLET 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 105 3A N A L Y S E B O U R S I È R E

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LA PUBLIC PROCUREMENTACT POURRAITÊTRE AMENDÉE Souvent, des contrats – après l’octroiofficiel suite à un appel d’offres – con-naissent des variations au-delà du seuilde 25% comme permis sous l’article46(3) de la Public Procurement Act.C’est dans ce cadre que le députéSudesh Raghoobur a adressé unequestion au ministre des Finances,mardi. Il voulait savoir si cette loipourrait être amendée pour éviter desabus au niveau des contrats. Ce à quoiPravind Jugnauth a répondu qu’ilprendrait cet aspect en considération.« … more importantly is section 46(4),which says that “no formal amendmentof the contract shall be required wherethe public body wishes to make a varia-tion or invokes a contract price adjust-ment which is expressly authorised in thecontract”. That is why in the past therehave been such wide variations and evenprices have doubled in cases which weknow. Therefore, I agree that considera-tion, as I have stated in my answer, willbe given to address this issue,” a indiquéle ministre des Finances.

APOLLOBRAMWELL:OMEGA ARKREPREND LE‘HOSPITAL BUSINESS’Fin des spéculations. Mercredi, lesreprésentants d’Omega Ark Group Plcont signé un ‘Asset Purchase Agree-ment’, avec la NIC Healthcare Ltd,pour la reprise du « hospital business »d’Apollo Bramwell Hospital. Le‘Transfer of Deeds’ est en train d’êtrerédigé par les notaires. Le groupe aural’option d’acheter l’hôpital et le terrainsur lequel a été construit l’hôpital dansune période de cinq ans. « We arehappy to sign the agreement. We willmake it a better hospital », a briève-ment commenté le directeur d’OmegaArk, Vikram Katral.

Le système de transportgratuit ayant coûtéprès de 10 milliards

depuis 2005, le ministre desInfrastructures publiques etdu Transport, NandoBodha, envisage une révisiondudit système. Un appeld’offres a été lancé et le con-

trat déjà alloué, le 29 juindernier, à la firme d’auditP r i c e w a t e r h o u s eCoopers (PwC). La signa-ture du contrat devrait in-tervenir dans les jours àvenir. Ainsi, PwC aura àmener une étude pour « re-engineer the public transport

industry in Mauritius ». Lecahier des charges est déjàprêt. Le consultant aura sixmois pour compléter cetteétude. Interrogé quant à lacompétence de PwC dans cecontexte, puisqu’elle est unefirme d’audit, le ministreBodha devait répondre : « A

tender exercise was carriedout. We have also had the ap-proval of the Agence Françaisede Développement as regardsthe choice of the Consultant.This consultancy is going tocost us Rs15 m. and it is goingto be funded by l’AgenceFrançaise de Développement.”

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VENDREDI 22 JUILLET 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 1054B i z - A l e r t

Une étude en cours par Pricewater-houseCoopers à Rs 15 millions

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BANQUES

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Ramesh Basant Roi exhortera les banques à revoir leurs frais et commissions. C’est ce qu’a annoncé le min-istre des Finances dans une réponse déposée à l’Assemblée nationale suite à une question du Chief Whip dugouvernement, Mahen Jhugroo, la semaine dernière. Les revenus tirés des frais et commissions bancaires ont

augmenté l’année dernière et rapportent des centaines de millions, voire des milliards, aux banques

CE QUE LES FRAIS ET COMMISSIONS BANCAIRES

ONT RAPPORTÉ

Les rapports annuels2015 des banquesfont état d’unehausse au niveau du‘fee and commission

income’. C’est-à-dire tout ce quireprésente frais et commissionsbancaires. Par exemple, legroupe MCB a enregistré unehausse de 16,5% à ce niveau, lechiffre passant de 3,6 milliardsà Rs 4,1 milliards. Pour la SBMHoldings, la hausse est de

12,4%, les revenus passant deRs 944 millions à Rs 1,058 mil-liard. Au niveau de la BarclaysBank, les frais bancaires ontcontribué Rs 564 millions auxcomptes (contre Rs 484 mil-lions en 2014). Pour la banqueAfrAsia, les chiffres passent deRs 330,7 millions à Rs 508,8millions. Enfin, Bank One a en-registré un ‘fee and commissionincome’ de Rs 318 millions(contre Rs 180 millions en

2014). Dans certains cas, cesfrais et commissions ont large-ment contribué aux profits. Parexemple, entre ce que rappor-tent les frais bancaires et lesprofits de la MCB, l’écart est deRs 1,6 milliard. Pour la SBM,l’écart est de Rs 549 millionsseulement. Pour Bank One, lesfrais bancaires n’ont pu em-pêcher que les profits soient plusbas que les revenus dérivés deces frais. En ce qui concerne

AfrAsia Bank, elle a même en-registré des pertes de 176 mil-lions (contre des pro-fits de Rs384 millions l’année précé-dente). Les comptes de ces banques

démontrent, par ailleurs, que lacontribution des cartes ban-caires, plus particulièrement descartes de crédit, est plus impor-tante que celle d’autres servicesqu’elles offrent. Ainsi, pour la MCB, les

revenus tirés des ‘cards andother related fees’ sont passés de Rs 1,27 milliard à Rs 1,39 mil-liard. Pour la SBM, le ‘card in-come’ passe de Rs 316,6 millionsà Rs 397,6 millions. Les ‘creditrelated fees and commissions’ d’AfrAsia Bank passent de Rs 182,45 millions à Rs 274millions. Quant aux ‘credit cardsand e-commerce related fees’ de

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Bank One, ils passent de Rs70,6 millions à Rs 185,2 mil-lions. C’est principalement leSegment B (le global business)qui a contribué à cette per-formance. C’est dans cette optique que

le ministre des Finances a an-noncé une probable révisiondes frais bancaires. Ceux-ci nesont pas fixés par la Banque deMaurice, mais déterminés par lemarché. Depuis octobre 2008,les banques commercialesdoivent d’ailleurs afficher lesfrais perçus pour les différentsservices qu’elles offrent.Parmi la panoplie des frais

bancaires, on retrouve un ‘an-nual fee’ sur les cartes de débitet de crédit. Les clients doiventdébourser un montant supplé-mentaire s’il faut remplacer lacarte. Ils doivent aussi s’acquit-ter d’un montant pour lepaiement par ‘direct debit’ desfactures de la CWA, du CEB ouencore de Mauritius Telecom.

Un autre montant est réclamépour les relevés bancaires. Et si un ‘standing order’ n’a

pu être exécuté en cas desomme insuffisante sur lecompte d’un client, un mon-tant additionnel est déduit. Fi-nalement, les clients doivents’acquitter d’un frais d’enreg-istrement sur certains empruntsbancaires. (Ndlr: Voir tableaupour une indication non-exhaus-tive des frais imposés par cinqbanques)« I have discussed the question

of fees, charges and commissionswith the Governor of the CentralBank. The Governor of the Bankhas agreed to take up the issue athis next quarterly Banking Com-mittee Meeting this August. Hewill exhort bankers to reviewtheir stand with regard to the fees,charges and commissions », faitressortir Pravind Jugnauth. De plus, ajoute-t-il, la

Banque de Maurice a signé unMemorandum of Understan-

ding (MoU) avec la Competi-tion Commission of Mauritius(CCM). Cette institution aurapour tâche d’examiner les fraiset commissions bancaires quisont annexes aux cartes de débitet de crédit lorsqu’elles sontutilisées aux différents points devente. Cela devrait assurer queles banques commercialesn’abusent pas de leur position. Ce n’est pas la première fois

que les frais bancaires font l’ob-jet de critiques. L’année dernière,au Parlement, le député SudhirSesungkur avait soutenu que « the fees and charges of banks areconsidered as exorbitant and, insome cases, extortionate ».Rappelons également qu’en

juin, la Banque de Mauriceavait, après deux années de tra-vail par un ‘Task Force’, publiéun rapport intitulé ‘BankingYour Future : Towards a fair &inclusive banking sector’. Le rap-port avait fait cent recomman-dations, dont plusieurs

touchaient aux frais bancaires. Parmi ces recommandations

on retrouve celles-ci : Abolitiondes frais de clôture de compte(‘account closure fee’) pour leclient qui ferme son compte ouqui change de banque ; aboli-tion des frais d’annulation d’or-dres de virement permanentspour le client qui change debanque ; abolition des fraisd’annulation de carte de débit

pour le client qui change debanque ; abolition des fraisjusqu’ici réclamés pour le verse-ment au compte du client d’unsalaire, d’une pension ou d’uneautre prestation sociale ; aboli-tion des frais bancaires annuelsréclamés aux détenteurs decartes de débit et abolition desfrais pour les demandes d’aug-mentation de la limite sur lescartes de crédit.

FRAIS BANCAIRES ET COMMISSIONSET PROFITS DES BANQUES

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Dix ans déjà depuis quele projet d’incinérateurde Gamma-Covanta à

La Chaumière a créé desvagues. L’objectif du joint-ven-ture entre Gamma Civic et lafirme américaine Covanta étaitde brûler 300 000 tonnes dedéchets et de produire 20 mé-gawatts d’électricité. Le projet,qui nécessiterait des investisse-ments de Rs 5 milliards, estcependant au point mort, lepermis EIA (Environmental Im-pact Assessment) ayant été con-testé devant le tribunal del’environnement, qui doit en-core statuer sur la question.Entre-temps, en juin 2015,

le Central Electricity Board(CEB) a lancé un ‘Expression ofInterest’ pour des facilités uti-lisant des ‘Renewable EnergyTechnologies’. Des compagniesayant manifesté leur intérêt,dix-sept ont été ‘shortlisted’dont Gamma Civic Ltd, So-travic Ltd ainsi que des firmesinternationales. Elles ont en-suite été appelées, depuis le 11avril dernier, à participer au ‘Re-quest for Proposal’ pour la misesur pied de centrales ‘waste toenergy’. La date limite a été fixéeau 2 septembre prochain. À l’Assemblée nationale,

mardi, en réponse à une ques-tion du député Osman Ma-homed, Ivan Collendavelloo,ministre de l’Énergie et desUtilités publiques, a indiquéque dans le cadre du Requestfor Proposal, « (…) the promoteris required to carry out a full fea-sibility study as well as an envi-ronmental impact assessment.One of the mandatory conditions

for the project is that it shouldabide by the European Directivewith regard to gas emission. »Le ministre a aussi expliqué

que la production d’énergie àpartir de déchets fait partie durapport ‘National Energy Com-mission and Long Term EnergyStrategy 2009-2025’. À traverscette stratégie, le gouvernementvise à atteindre une productiond’énergie à partir de déchets àhauteur de 4% de la productiontotale. Cela s’avère d’autantplus important que le site d’en-fouissement de Mare Chicoseest au bord de la saturation. Dans sa réponse, Ivan Col-

lendavelloo a d’ailleurs rappeléqu’une centrale semblable, le‘Landfill gas to energy project’ deSotravic, est déjà opérationnelledepuis 2011. En ce qui concerne l’énergie

qui sera produite par les firmesqui seront éventuellementchoisies, il semblerait que celles-ci auront à signer un ‘Power Pur-chase Agreement’ avec le CEB.Dans une corres-pondanceadressée aux soumissionnaires,le 18 juin 2015, pour répondreaux questions additionnelles deces derniers, le CEB expliquececi : « Please be informed thatCEB usually signs an Energy Sup-ply & Purchase Agreement(ESPA) with the promoter for re-newable energy projects. The termof the ESPA is 20 years. »D’autre part, il n’y aurait pas

de limite imposée quant à la ca-pacité de la centrale. Le choix dela technologie utilisée re-viendrait également aux firmes. Dans son document d’appel

à intérêt, le CEB explique que

cela contribuera à réduire ladépendance du pays sur l’én-ergie fossile, tout en assurantune fourniture d’électricité à unprix abordable. Cela permettraégalement de diversifier lesmoyens de production d’én-ergie. Valeur du jour (à juillet

2015), les énergies renouve-lables (hydro, biomasse-bagasse,photovoltaïque et ‘landfill gas’)comptent pour 18% de la pro-duction d’électricité.

« The promoters shall be re-sponsible for the acquisition ofland as well as consents, permits

and licenses required to set up therenewable energy generation sys-tems. Moreover, no sovereignGuarantee shall be provided inrespect of any agreement to be en-tered into between the CEB andthe promoter », fait par ailleursressortir le document.

WASTE TO ENERGY

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La liste des 17 soumissionnaires

Les soumissionnaires de l'Expression of Interest initial qui devraient participer au Request for Proposal pour des centrales

‘waste to energy’ à travers le pays

Sotravic/OTV VeoliaWaste Power LtdGamma Civic LtdLee SarlSotravic Ltee (Landfill project)Hitachi Zosen InovaSolid Waste Recycling LtdRecycled Refuse International LimitedSotravic Ltee

Naanovo Energy UK Ltd & Naanovo Energy Mauritius LtdRenovo BioenergySynnove Energy LtdGreen Waste Energy GroupInnov Jobs Enterprise LtdCummins Power Generation Green Energy Meridian LtdRekorb

La décision a été prise mer-credi. Le Monetary PolicyCommittee (MPC) s’est

réuni au siège de la Banque deMaurice et a annoncé une baissedu taux directeur (‘Key RepoRate’) de 40 points de base à4%. Plusieurs facteurs ont étépris en considération. À l’instardu contexte international où lesrisques sont accrus dans le sil-lage du Brexit. Les marchés fin-anciers devraient aussi restervolatiles. Sur le plan local, les

membres du MPC sont d’avisque le pays continue de souffrird’un manque d’investissementsprivés, et le secteur d’exporta-tions affiche une certaine faib-lesse. “The MPC weighed therisks to the growth and inflationoutlook and considered that thedownside risks to the domesticgrowth outlook outweighed therisks to the inflation outlook.Taking into account the uncer-tainty created by Brexit and po-tential for the US November

elections to increase marketvolatility, the MPC deemed it im-portant to support investment ac-

tivity in the country and raise thegrowth potential of the economy.A cut in the Key Repo Rate is

warranted at this juncture to sup-port the economy,” soutient leMPC.

MONETARY POLICY COMMITTEE

Le taux d’intérêt revu à la baisse

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BUDGET 2016-17

Le ministre des Finances a affirmé, lors de sa conférence de presse vendredi dernier, que les quatre piliers traditionnels de notre économie font face à des difficultés et une compétition accrue. A une questionde BIZweek, il a soutenu qu’il compte venir de l’avant avec des mesures concernant ces secteurs, dans

la même philosophie de l’Economic Restructuring and Competiveness Programme (ERCP) qu’il avait lancé en 2010. Tour d’horizon des perspectives pour ces piliers : le sucre, le tourisme, le manufacturier

et le secteur financier

VENDREDI 22 JUILLET 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 1058B I Z D O S S I E R

LES PILIERS TRADITIONNELS DANS

LA LIGNE DE MIRE

«Nos quatre pilierstraditionnels fontface à d’énormesdéfis dans un con-texte défavorable,

ainsi qu’une compétition accrue.» C’estpour cela, a soutenu le ministre des Fi-nances à BIZweek, vendredi dernier, qu’ilviendra de l’avant avec des mesures con-cernant ces secteurs, à savoir le sucre, lamanufacturier, le tourisme et le secteurfinancier, dans le Budget 2016-17 quisera présenté vendredi prochain. Ilavance que ce sera dans « la mêmephilosophie que ‘l’Economic Restructuringand Competitiveness Programme’ qui apermis, dans le passé, de diversifier l’é-conomie». Pour rappel, Pravind Jugnauthavait lancé ce programme en 2010

lorsqu’il était ministre des Finances.

MANUFACTURIER – PERFORMANCE EN BAISSEAu dernier trimestre de 2015, Statis-

tics Mauritius a revu à la baisse ses prévi-sions de croissance du Produit intérieurbrut (PIB) à 3,1% pour l’année 2015« to reflect the weaker-than-expected per-formance of specific sectors like manufac-turing, construction and publicadministration». C’est ce qui découle dela lecture du ‘Monetary Policy and Fi-nancial Stability Report’ qui vient d’êtrerendu public par la Banque de Maurice(BoM). A décembre 2015, l’économiedomestique a décéléré pour atteindre2,6%, son niveau le plus bas depuis ledeuxième trimestre de 2014. La raison

principale, selon les analyses de laBanque centrale : une contraction aiguëdu secteur manufacturier. Ce secteurs’est contracté de 2,6% ; ce quireprésente sa première contractiondepuis le deuxième trimestre de 2014. Dans sa deuxième édition de SBM

Insights, Shailen Sreekeessoon, respons-able de la cellule Stratégie, Recherches etInnovation de la banque, soutient que laprévision de la croissance économique aété revue à la baisse à 3,4% « on accountof less favourable performances anticipatedin manufacturing and construction ». Ilaffirme que la performance au troisièmetrimestre de 2015 a été marquée par laperformance des secteurs sucrier, manu-facturier et la construction. En ce quiconcerne le manufacturier, les difficultés

devraient s’accroître en raison du Brexit.« These include pressures on exported man-ufacturers, particularly garments », fait-ilcomprendre.

TOURISME – TENDANCE POSITIVEMAIS…Ce secteur a contribué positivement

à la croissance l’année dernière. Selon laBanque de Maurice, cette contribution amême doublé en 2015 en raison d’unemeilleure politique d’ouverture aérienneet des campagnes promotionnellesréussies. Ainsi, les arrivées touristiquesont atteint 1,151,723 tandis que lesrevenus découlant du tourisme sont es-timés à Rs 50,2 milliards. Le secteur a

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crû de 10,8% au derniertrimestre de l’année dernière.Ce secteur devrait, par ailleurs,bénéficier du nouvel Air Corri-dor, entre l’Asie et l’Afrique, quia été lancé en mars dernier,ainsi que d’une meilleure con-nectivité aérienne et d’unmeilleur accès à la régionafricaine. Or, des dangers subsistent. «

Economic uncertainties in Euro-zone, if unaddressed, may consti-tute an important risk to tradeand tourism earnings which ac-count for an important source ofthe country’s external financing »,fait ressortir la Banque de Maurice. Au niveau de la SBM,

Shailen Sreekeessoon avanceque le secteur du tourismepourrait être impacté, surtoutau niveau du marché britan-nique dans le sillage du Brexit. «The growth in tourist arrivals isalso projected to slow down onconcerns relating to demand inthe United Kingdom and theeuro area, as well as base effects,although a welcome boost shouldbe received by initiatives aimedat increasing passenger trafficsuch as the Africa-Asia air corri-dor », lance-t-il. Pour Robert Desvaux,

Chairman de Tourism Author-ity, Maurice devra passer parune refonte de la qualité desproduits. « On doit améliorer laqualité au lieu de se focaliseruniquement sur le marketing.On ne s’endort pas sur ses lauriersparce que tout marche bien pourl’instant», souligne-t-il. De quelgenre de produits parle-t-il ? Ils’agit, par exemple, d’avoir desjetées pour monter sur les

bateaux de plaisance. Il fautaussi plus de ‘monitoring’ desactivités touristiques ainsiqu’une meilleure sécurité destouristes. Il y a déjà la classifi-cation des hôtels, et la catégori-sation des bateaux de plaisanceest en cours. « Pour pouvoirplaire aux touristes, il fautd’abord plaire aux Mauriciens.Regardons les plages. Il faut uneéquipe qui aide à améliorer la si-tuation. Nous avions un très bonproduit. On doit l’améliorer pourque les gens parlent du produitmauricien », explique-t-il.

FINANCIER – MI-FIGUE MI-RAISIN L’année dernière, la crois-

sance du secteur financier a étéau-delà de 5%. Et cette année,il sera un des « main drivers » des activités et de lacroissance. Selon Shailen Sreekeessoon,

il s’agit avant tout d’élargir etd’approfondir le secteur tout enétant à l’affût des opportunités.Sur le Global Financial CentreIndex (GFCI), Maurice estprésenté comme un « transna-tional specialist ». Pour parvenirà cette classification, l’indice apris en considération trois fac-teurs, à savoir la connectivité, ladiversité et la spécialité de notrecentre financier. « The currentclassification of the Mauritianjurisdiction indicates a lack ofbreadth and depth”, lit-on dansSBM Insights de juillet. Mau-rice pourrait offrir une gammeplus élargie de services qui ap-porteraient davantage de sub-stance aux compagnies localeset étrangères. Ces services pour-raient inclure des activités de

banques d’investissements, desservices de gestion d’actifs, desactivités de mobilisation descapitaux… Des packages in-téressants pourraient encour-ager les multinationales às’installer à Maurice.

« The concept of InternationalFinancial Services Centre can bepushed even further with the es-tablishment of an InternationalBusiness Centre not limited to fi-nancial services only », suggèreShailen Sreekeessoon. On pour-rait ainsi encou-rager les firmesà mener leurs recherches etdéveloppements à Maurice. Lepays devrait également se diver-sifier suite à la révision du traitéde non double imposition(DTAA) avec l’Inde. On pour-rait se tourner vers l’Afrique.Les obligations d’entreprise defirmes étrangères se tournantvers l’Afrique pourraient êtreémises à Maurice. Mais Penny Hack, avocat

d’affaires, n’en démord pas. Lesecteur est en difficulté. Selonlui, nous avons perdu des avan-tages après la révision duDTAA Maurice-Inde. « En cemoment, l’Inde commence à né-gocier avec Chypre. Si les deuxpays arrivent à négocier quelquechose qui dépasse les avantages deMaurice, on sera perdant »,lance-t-il. Par ailleurs, poursuitnotre interlocuteur, le Roy-aume-Uni – à travers ses paradisfiscaux comme les Iles Caïmans– est en train d’offrir des pro-duits semblables du paradis fiscal américain, le Delaware. «Pendant ce temps, nous restonsfigés. On se donne des balles dansles pieds. Au niveau de l’admin-istration, la Financial Services

Commission est toujours sansCEO », déclare Penny Hack. Surtout que notre centre fin-

ancier compte beaucoup decompétiteurs. « A la fin de lajournée, tout le monde est com-pétiteur. C’est une industrie glob-ale». Londres, l’Amérique,l’Inde, l’Afrique du Sud,Chypre, les Iles Caïmans… cesont autant de compétiteurs.Tous ceux qui parviennent à in-nover, ajoute notre interlocu-teur, ont une longueurd’avance. « La vitesse à laquelleles Iles Caïmans s’adaptent est ef-frayante. Maurice est resté figé.Par contre, on ajoute fardeau surfardeau en se pliant à tout ce quel’OCDE et autres organisationsimposent », poursuit-il. De plus,malgré la cherté des autres cen-tres financiers, les gens y vonttoujours car ils offrent unemeilleure panoplie d’avantages. Si, avec l’Inde, on avait un

pourcentage non négligeabledes parts du marché global, levent a tourné. Bien qu’on en-visage l’Afrique pour pallier cemanquement, Penny Hack estd’avis que l’Inde a déjà pris unelongueur d’avance sur nous.Récemment, le Premier min-istre indien, Narendra Modi, aeffectué une tournée au Kenya.« C’est nous qui aurions dû ciblerKenya et aller vers eux. Est-ce quemaintenant l’Inde aura besoin denous pour aller vers l’Afrique ?J’en doute ! » Selon lui, Mauricedoit cibler des pays africains(Kenya, Afrique du Sud,Éthiopie…) pour devenir desalliés sur le plan financer.

« On doit s’associer à eux à tra-vers la diplomatie. On ne pourrapas continuer seul. Je ne vois pascomment l’Inde peut nous dé-passer, et aller directement versKenya. C’est nous qui aurions dûêtre le pont entre l’Inde et leKenya. Mais personne n’y pense »,conclut-il.

SUCRIER – PERSPECTIVE INTÉRESSANTE

« The projection for the sugarsector has been upgraded as recentdata tend to support the view of amuch improved crop and extrac-

tion rate in 2016, in addition toan expected increase in the quan-tity of refined sugar produced outof imported raw sugar ». C’est cequ’on peut lire dans la deux-ième édition de SBM Insights. Pourtant, le secteur demeure

à risque. Dans une déclaration àBIZweek (paru dans l’édition 99du 10 juin dernier), NicolasMaigrot, CEO de Terra, soute-nait que nos compétiteurs, « cesont les Européens eux-mêmes. »Surtout avec la fin du quota su-crier en 2017, dont profiterontles betteraviers européens.Maurice devrait, selon lui, ex-porter des produits sucriers,comme les sucres spéciaux, versles régions de la SADC et duCOMESA. Dans le rapport annuel 2015

de Terra, l’ex-président du con-seil d’administration, DanielNairac, affirme que le déman-tèlement de la Mauritius SugarProducers Association (MSPA)a marqué la fin d’une ère pourl’industrie sucrière. Cettedernière a déjà fait du progrèsen se réinventant, c’est-à-direen bougeant d’une industrie deproduction de sucre vers uneindustrie cannière plus mod-erne et intégrée. Toutefois, sou-tient-il, l’industrie sucrière n’apas encore abouti sa transfor-mation vers une industrie “nor-malisée’’ et suffisammentéquipée pour pouvoir être encompétition avec d’autres ac-teurs internationaux.

“Il existe encore des zones oùl’industrie se retrouve aujour-d’hui encore restreinte par des facteurs historiques. Nous invi-tons donc les autorités à pallier lesmanquements dans ces zones oùdes reformes s’annoncent crucialespour assurer une meilleure tran-sition. Cela se traduit aussi parun cadre légal libéralisé, compa-rable à ce que nos compétiteursinternationaux ont déjà, pourl’industrie. Ce cadre pourrait agircomme un tremplin pour faire deMaurice un leader global dans letraitement de la canne. Cela,pour le bien-être du pays et toutesles parties prenantes”, soutient-il.

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OPINION

The publication ofthe New Code ofCorporate Gover-nance (the “NewCode”) is undoub-

tedly an important step for theMauritian Business communityand will definitely be an oppor-tunity for Mauritius to maintainits reputation as being a leader inthe field of Corporate Gover-nance and keep its first place inthe Mo Ibrahim Index for Go-vernance in Africa. The Survey conducted by the

National Committee of Corpo-rate Governance in 2014demonstrated that the 12 years-old Code issued in 2003 neededto be revised in order to alignwith international standards andfor Mauritius to learn from thecorporate governance crisis facedwith the collapse of the BAI andBramer Bank in 2015.The implementation of the

New Code is a significant steptowards protecting minorityshareholders, enhancing thequality of information investorsreceived from listed companiesand will strengthen transparencyof capital markets. One of the key changes is that

there is a move from a manda-tory and prescriptive approachthat focused on compliance re-quirements towards a moreadaptable approach which pro-vides organisations with the flex-ibility to adopt systems andprocedures that suit their indi-vidual circumstances.The old code applied the tra-

ditional mandatory “Comply orExplain”methodology based ona rigid set of rules. It was the“minimum consideration” thathad to be applied by all enter-prises. With the New Code,Mauritius will be one of the firstcountries in the world to use the“Apply-and-Explain” approach.

Every Board of Director,within which the responsibilityfor applying and implementingthe principles lies, should decidehow to apply each principle andshould focus on the annual re-port’s explanations on how anentity has applied the said prin-ciples. As indicated in the New

Code, the explanations for devia-tion from any guidance con-tained in the Code may beaffected by “individual circums-tances and, in particular, by thesize, sector and complexity of theorganisation and the nature of therisks and challenges it faces. Suchexplanations should not be eva-luated in a mechanistic and box-ticking way, and departures fromthe guidance should not automati-cally be treated as breaches.”The New Code encourages

flexibility and puts emphasis onthe fact that its application hasto be adapted taking into ac-count the type of sector, the so-phistication and scale of theorganisation. The New Code of Corporate

Governance lays the foundationof 8 principles which have beendesigned to be applicable to allorganisations covered by theCode. The following principlesemphasize that different types oforganisations can take differentways to achieving good corpo-rate governance.Principle 1: Governance Struc-

turePrinciple 2: The Structure of the

Board and its Commit-tees

Principle 3: Director Appoint-ment Procedures

Principle 4: Director Duties, Remuneration and Performance

Principle 5: Risk Governanceand Internal Control

Principle 6: Reporting with

IntegrityPrinciple 7: AuditPrinciple 8: Relations with

Shareholders andOther Key Shareholders

Among the new notions in-troduced, the 2016 Code en-courages the Board to have anon-discrimination policy thatcovers its senior governance posi-tions which includes genderequality, disability, sexual orien-tation, gender realignment, race,religion and belief, and age.Moreover, the New Code ini-

tiates an objective test with re-gards to Directors who arerequired to exercise all degree ofcare, skill and diligence which areasonably prudent and compe-tent director in his or her posi-tion would exercise. With regards to Information

Technology, the New Code in-troduced the organisation’s web-site as a tool to reportcom pliance with the Code. TheCode stated that static informa-tion, where appropriate, shouldbe put on the website ratherthan in the annual report.Furthermore, regarding Inte-

grated Reporting, the New Coderecommends that organisationshave a policy on carbon reduc-tion schemes and that the Boardof organisations reports on Cor-porate Social Responsibility(“CSR”). In addition to the general

guidance provided under thenew Code, specific guidelineshave been issued for applicationof the good governance princi-ples to Banks, Stock ExchangeListed Companies, Family Com-panies (unlisted), State OwnedEnterprises, Groups and Sub-sidiaries, Holders of Category 1Global Business Licence andManagement Companies.The 2016 Code gives a com-

plete guidance to corporationson how to implement the saidprinciples and how to effectivelyreport compliance in their an-nual report through implemen-tation guidance andrecommended disclosure. Thecorporations are also providedwith narrative reports which pro-pose wording to include in theirannual reports. The paradox lays in the fact

that these companies receiveguidance with respect to the veryfoundation of principles thatshould apply but remain flexibleon the ways to achieve good cor-porate governance. The NewCode gives the choice to adaptfor reasons such as size, boardcomposition and costs. However, the law and regula-

tory framework take precedenceover the Code in cases involvinginconsistencies or conflicts. TheNew Code is effective for the fi-nancial year ending 2017 andshould therefore be imple-mented as from 01 July 2016.

ANNABELLE RIBET

LEGAL EXECUTIVEJURISTCONSULT CHAMBERS [email protected]

VENDREDI 22 JUILLET 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 10510P O S T S C R I P T U M

The New Code of Corporate Governance“Corporate Governance is concerned withholding the balance between economic andsocial goals, and between individual andcommunal goals...the aim is to align asnearly as possible the interests of individu-als, corporations and society.”

SIR ADRIAN CADBURY CORPORATEGOVERNANCE OVERVIEW, 1999 WORLD BANK REPORT

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OPINION

Le Zimbabwe revient,pour la énième fois,dans l'actualitéafricaine avec soncortège d'agonie sans

fin, de famine et de luttes deplus en plus féroces pour le pou-voir. Du haut de ses quatre-vingt-

douze ans Robert Mugabe, telUbu Roi, regarde tout cela par lepetit bout de la lorgnette sansprendre la mesure du drame quise joue sous ses yeux. L'UnionAfricaine dont le président est...Robert Mugabe, se tait hon-teusement, préférant donner sesfaveurs silencieuses à son prési-dent plutôt que de le mettre enface du drame qui se joue dansce pays.Malgré la féroce répression ex-

ercée par le pouvoir contre toutce qui n'est pas ZANU/PF, le -

peuple zimbabwéen est descendudans la rue le 6 juillet, pour lapremière fois depuis trèslongtemps, pour manifester.Puis, mercredi dernier, une grèvegénérale a paralysé le pays. Butde l'opération: protester contreles nouvelles taxes à l'importa-tion et la corruption de la policequi rackette à tout va des habi-tants qui n'ont plus aucunrevenu et pour, beaucoup d'entreeux, rien à se mettre sous la dent. Pendant ce temps-là, la lutte

pour la succession du vieux tyranse fait de plus en plus féroceentre les plusieurs clans quigravitent autour du palais prési-dentiel. Le premier, composé devieux ‘war veterans’, de militairesde la première heure et dequelques apparatchiks duZANU/PF, n'a pour seul butque celui de maintenir Mugabe

en vie et au pouvoir. Le deux-ième s'articule autour de la per-sonne du sinistre deuxièmevice-président, Emmerson Mu-nangagwa, qui voudrait bien êtrecalife à la place du calife, et letroisième qui a les faveurs de(Dis)Grace Mugabe, la détestéeépouse présidentielle .En attendant, les caisses de

l'Etat sont non seulement vides,mais la dette du pays se monte à10 milliards de dollars améri-cains. Pour certains, la vie lux-ueuse continue comme si de rienn'était. Mugabe a visité huit paysdifférents depuis le début del'année et de nouvelles Mercedesdernier cri ont été distribuéesaux membres du gouvernement.Quant au deuxième vice-prési-dent, Phelekesala Mphoko, il apassé la bagatelle de 563 joursdans la suite présidentielle, avec

femme et nombreux enfants, del'hôtel cinq étoiles RainbowTowers, aux frais du con-tribuable.Tandis que les nombreux rap-

ports sur la corruption ambiantedorment dans les tiroirs, un denos compatriotes, Rhodésien dela première heure et Zimbab-wéen ensuite, est resté – contrevents et marées – là où il est ar-rivé dans les années soixante.D'abord fermier, puis com-merçant lorsqu'il a perdu saferme, Constant Bourgault tientcoûte que coûte en espérant desjours meilleurs. Voici, en encart,les principaux passages d'une let-tre qu'il vient d'écrire à ses amismauriciens au sujet du drame dece pays qu'il continue de chérir,car c'est SON pays puisqu'il aaujourd'hui la nationalité zim-babwéenne ...

VENDREDI 22 JUILLET 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 105 11P O S T S C R I P T U M

ZIMBABWE

JEAN PIERRE LENOIR

La phase terminale ?!

To our family and friends,

We wish to update you on our personnel position andthat of Zimbabwe at this time. The economy has beenand remains in turmoil. 90 % of the people are not for-mally employed. The country has run out of cashmoney, the banks have queues outside with people pa-tiently waiting their turn when and if the bank still hascash. Once this is finished everybody goes home to re-turn and try again the next morning...The masses havehad enough and anger is building up steadily againstthe government which has no answers to the problem.Hence the people successfully called for and peacefulshut down of Zimbabwe by staying at home lastWednesday, it brought the economy to a standstill. Thegovernment has again not been able to come up withanswers to their grievances. There was again a call fora two-day stay away this week; this was however done

in a fashion yesterday due to the authorities having ille-gally arrested the leader on Tuesday morning. He wasreleased yesterday evening by the courts who pro-nounced his arrest illegal and unconstitutional.... Whatis to happen in the near future remains to be seen.There has always been this big element of fearamongst the people as government does not hesitate tosend forward the military and the police, under thestandard instruction to be totally and indiscernibly bru-tal.As for ourselves, we have not been spared by the pre-vailing economical situation. Our business can unfortu-nately no longer sustain its overheads and obligations.Events have over taken its viability. We have decidedthat we will close doors in Harare and Banket branchesby end of August. It was a very hard decision but wecould no longer justify our business existence within thepresent effect and challenges. This will leave us and 60

members of staff with no prospects and income.Bev and I shall hence be leaving our home at the endof June and downsizing to a small flat lent to us by verykind friends. From there we will have to make a planon how to survive this impasse.As for our well-being and security, there is at this stageno apparent danger. Harare is for the time beingpeaceful. That this could all degenerate into a civil tur-moil is not ruled out. However, we do not see ourselvesas being the target of any anger from our fellow Zim-babweans.Whilst Zimbabwe is in a bad situation, we shall some-how manage. At no time should you be concerned forour safety despite what you might hear in the news. Weshall be OK.Bev joins me in sending all of you who have expressedconcerns our thanks.

Duke and Bev.

LA LETTRE DE CONSTANT BOURGAULT

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Le Groupe MCB a lancé, vendredi,une filiale dédiée à la microfi-nance. MCB Micro finance Ltd

offrira aux petits entrepreneurs des prêtssans garantie, allant de Rs 20 000 à Rs600 000, pour le financement dudéveloppement de leurs activités. Cetteinitiative – une première dans le paysagefinancier mauricien – vise à faciliter l’ac-cès des petits entrepreneurs à des sourcesalternatives de financement afin de fa-voriser leur expansion. MCB Microfi-nance proposera à ses clientsentrepreneurs deux types de prêts : LeMicro Loan Working Capital destiné au

financement des besoins en fonds deroulement tels que les matières pre-mières ou les stocks. Ce prêt est rem-boursable sur une période allant de 6 à18 mois. Le Micro Loan Investissementpour l’investissement dans le développe-ment du business. Ce prêt est rem-boursable sur une période allant jusqu’àquatre ans. Pour être éligibles à ces prêts,les entrepreneurs (tous secteurs confon-dus) doivent avoir été en activité depuisau moins un an, avoir un Business Registration Number (BRN)et brasser un chiffre d’affaires ne dépas-sant pas Rs 2 millions annuellement.

MCB Microfinance facilite l’accès aucrédit pour les petits entrepreneurs

BLUELIFE RENFORCESON ENGAGEMENTAUPRÈS DES JEUNESDonner l’opportunité aux jeunes de la région d’appren-dre un métier et leur offrir des perspectives d’emploisdans des hôtels ou des grandes surfaces. Ce sont là les ob-jectifs du groupe BlueLife et de Caritas avec les cours depâtisserie offerts gratuitement aux jeunes. Ils viennentrécemment d’accueillir la 3e promotion au sein du Cen-tre de formation Canne en Fleur, à Pointe-aux-Piments.Parrainé par BlueLife Limited à hauteur de Rs 1 633 000, en collaboration avec une banque privée,ce centre dispense des cours aux personnes à la recherched’une formation. Inauguré le 4 décembre 2015, il offre lapossibilité aux personnes venant de familles vulnérablesd’avoir une formation en pâtisserie avec le chef expéri-menté Simon Carnel. À ce jour, deux groupes ont étéformés dans le centre et des cours sont actuellement dis-pensés à un troisième groupe.

NOUVEAU GENERAL MANAGER AU LONGBEACH GOLF & SPA RESORTSun Resorts a annoncé la nomination de Jean-Marc Ma-Poon au poste de General Manager du Long Beach Golf& Spa Resort. De nationalité mauricienne et diplômé del’Ecole Hôtelière de Glion, Jean-Marc Ma-Poon, a com-mencé sa carrière dans le groupe Starwood Hotels andResorts en 2001 et tant que Outlets Operations Managerau Westin à Dallas puis au Westin aux Iles Vierges. Il de-vient ensuite directeur de la restauration du SheratonSkyline à Londres pendant trois ans, puis en Jordanie entant que Directeur Général adjoint du Sheraton AmmanAl Nabil Hotel and Towers. En 2012, il est nomméHotel Manager de W Retreat and Spa à Bali avant de de-venir General Manager aux Maldives en 2014, toujourspour W Hotels. Avant de revenir à Maurice, Jean-MarcMa-Poon dirigeait Anantara Kihavah Villas aux Mal-dives, flagship du groupe MINOR.

YASIIRAH ALLYKHAN,28ÈME BOURSIÈRE DE LA MCB FOUNDATIONYasiirah Allykhan, du Queen Elizabeth College (QEC), aofficiellement reçu la bourse d’études 2016 de la MCB

Foundation. La cérémonie officielle a eu lieu, jeudidernier, au siège de la MCB. La boursière effectuera un « Bachelor of Commerce (BCom) in Economics and Finance» à l’université de Melbourne, Australie. Elle envisage unecarrière dans la finance après ses études. « Avec le taux dechômage montant en flèche chez les jeunes Mauriciens lorsde ces dernières années, la finance est un des rares secteursqui n'est pas encore complètement saturé. C'est donc unchoix d’études pragmatique, mais qui est également alimentépar ma passion pour l’économie, les chiffres et les statistiques», explique Yasiirah. Cette dernière devient ainsi la28ème bénéficiaire de la MCB Foundation Scholarship

LUX* SOUTH ARI ATOLLMALDIVES DÉCROCHELA PRESTIGIEUSE INTER-NATIONAL TRAVELIFEGOLD CERTIFICATIONLes efforts consentis par l’équipe de LUX* South AriAtoll Maldives pour le tourisme durable ont été récom-pensés. L’hôtel s’est vu décerner la Travelife Gold Certifi-cation.“Cette certification témoigne du dévouement de l’équipe deLUX* South Ari Atoll qui consacre toute son énergie et faitpreuve de passion dans le travail au quotidien. Comme l’hô-tel occupe toute l’île, nous pouvons opérer comme une com-munauté familiale ici au LUX* South Ari Atoll et cetterécompense met en exergue l’engagement continu de l’équipepour la durabilité à l’hôtel”, déclare Glenn Daniels, di-recteur général de LUX* South Ari Atoll Maldives. “Encollaborant avec une organisation telle que Travelife, LUX*South Ari Atoll continue à faire de son mieux pour rendrechaque moment passé à l’hôtel une expérience inoubliable”,ajoute-t-il.

JO 2016: KENNEDY ST-PIERRE PARRAINÉ PAR ABC MOTORSABC Motors, distributeur officiel de Nissan sur lemarché local, annonce avoir signé un accord de par-rainage avec le boxeur Kennedy St-Pierre en soutien à saparticipation aux prochains Jeux Olympiques de Rio.Fort de cet appui, le pugiliste mauricien a déjà mis le capsur Cuba pour sa dernière phase de préparation précé-dant son rendez-vous brésilien. Le concessionnaire deNissan entend aussi montrer la voie dans des domainesqui dépassent les frontières de son activité propre. ABC

Motors dit avoir observé la progression du boxeurmauricien qui a démontré des potentiels qui méritentune attention particulière.

PNL (PHARMACIE NOU-VELLE) COURONNÉE DESUCCÈS POUR LE PREMIER COURS DEMANAGEMENT ENPHARMACIE À MAURICEFavoriser la formation continue en prenant appui sur soncœur de métier c’est l’idée de Pharmacie Nouvelle qui alancé fin mars dernier le premier cours de managementen pharmacie en partenariat avec l’Open University ofMauritius. Ces cours, destinés aux pharmaciens, sont proposés encollaboration avec un des plus grands laboratoires phar-maceutiques au monde et ont pour but d'acquérir descompétences en lien avec des enjeux stratégiques en ges-tion pharmaceutique en plus des connaissances de baseen administration. « A PNL nous croyons en l’efficacité du développement pro-fessionnel à travers l’apprentissage continu. C’est pourquoinous avons voulu promouvoir ce cours conçu spécialementpour les pharmaciens et qui a pour but de répondre aux be-soins d’une profession en constante évolution. Nous remer-cions donc l’Open University of Mauritius qui a bien voulunous accompagner dans ce projet dont la première éditionfut un succès », explique Daniel D’Arifat CEO de PNL.

GRANT THORNTON : RAJ THACOOR PREND SA RETRAITEAprès plus de 16 ans chez Grant Thornton, Yuvraj Tha-coor, Managing Partner de cette firme d’experts-compta-bles, prend sa retraite. Il a été l'un des membresfondateurs de la firme avec Sattar Hajee Abdoula. Cedernier, Chief Executive Officer de Grant Thornton, en-dossera désormais les responsabilités occupées par l'ex-Managing Partner.Yuvraj Thacoor continuera à exercer en tant qu’adminis-trateur sur les différentes missions où il est déjà engagé.Ayant longtemps œuvré en Afrique, Yuvraj Thacoor resteégalement une ‘resource person’ pour Grant ThorntonInternational.

VENDREDI 22 JUILLET 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 10512D E B R I E F

INITIATIVE

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Bank One s’investit dans la préservationde l’oiseau endémique avec la Maurit-ian Wildlife Foundation à travers sa

nouvelle carte prépayée Visa, dont les fraisd’émission seront essentiellement dédiés à cevaste projet écologique. L’établissement ban-caire a lancé, le 15 juillet dernier, cette nou-velle carte à l’effigie de la Crécerelle deMaurice et aux couleurs de ce projet vert.

La majeure partie des frais d’émission de lacarte, soit Rs 100 sur Rs 150, sera reversée àla MWF pour aider à la sauvegarde de

l’espèce en danger. Le protocole d’accord,effectif depuis le 1er juillet 2016, prévoit leversement de Rs 100 pour chaque émission decarte prépayée durant les 3 ans à venir.

La nouvelle carte de Bank One est valableà l’international, soit dans plus de 30 millionsde points de vente et plus de 2 millions deguichets automatiques dans le monde. Elle estégalement destinée à faciliter les paiementsd’achats en ligne de sa clientèle jeune et hyper-connectée. Valable 5 ans, cette carte ne com-porte aucun frais de renouvellement annuel.

G2ACAMAS LANCE LE ‘DIPLOMA INAVIATION OPERATIONS ON THEGROUND’En pleine expansion, G2ACAMAS étoffe son portefeuille de cours et offreun nouveau diplôme aux Mauriciens qui veulent poursuivre leur carrièredans le domaine de l’aviation. Ce diplôme est une nouveauté ; c’est le pre-mier ‘awarded diploma’ en aviation, non seulement à Maurice, mais aussidans la région océan Indien. Ce nouveau cours vient s’ajouter à la liste decours déjà bien établie de G2ACAMAS et est en ligne avec la stratégie d’ex-tension de l’académie mauricienne. Le ‘Diploma in Aviation Operations onthe Ground’ est spécialement adapté aux jeunes ou ceux qui recherchentune carrière dans le domaine de l’aviation ainsi qu’aux professionnels del’aviation qui veulent approfondir leurs connaissances dans le domaine. Cescours seront délivrés à l’ancien terminal de Plaisance. En effet, c’est enpartenariat avec Airports of Mauritius (AML), compagnie d’État qui assurela gestion de l’aéroport, qui compte transformer l’ancienne aérogare en Aviation Academy.

CLÔTURE DE LA PREMIÈRE ÉDITION DU STARTUP WEEKENDMAURITIUS 2016Belle avancée le weekend dernier à Maurice dans le domaine de l’innova-tion et de l’entrepreneuriat ! La première édition du Startup Weekend Mau-ritius 2016, clôturée le dimanche 17 juillet, intègre désormais Maurice dansle plus grand réseau d’incubateur au Monde ! Pour rappel, ce 1er StartupWeekend a été organisé à Maurice par le ministère des TIC et les associa-tions TIC que sont l’OTAM, la MITIA et la CCIFM du 15 au 17 juillet àla BPML CyberTower1 à Ebène. Le temps d’un weekend, étudiants, profes-sionnels, entrepreneurs, designers, développeurs, se sont réunis autour d’uneidée pour créer des ‘business models’ innovants et convaincre le jury d’ex-perts de la viabilité de leur projet. Cet événement ouvert à tous se fonde surles convictions que la création d’entreprise est à la portée de tout un chacunet que l’esprit d’équipe est la clef de voûte de la réussite d’un projet.

DÉVELOPPER UNE PRATIQUESPORTIVE EN ENTREPRISE AVEC LE PROGRAMME “BOUZÉ MAM”L’équipe paramédicale de la Fortis Clinique Darné (FCD), menée par Yan-nick d’Hotman et composée de physiotherapists, coaches spécialisés, diététi-ciens, psychologues et podologues, revient pour la troisième année avec leprogramme « Bouzé Mam ». Un concept introduit pour les entreprises en2014, qui comprend un plan d’activité physique simple et efficace, étalé sursix semaines, et qui vise à préparer les employés participant au Ferney Trail,en amont de la course. La Clinique Fortis Darné est un partenaire du Fer-ney Trail depuis plusieurs années. Elle déploie à chaque édition une logis-tique importante de soins sur la course, notamment grâce à son équipeparamédicale hautement qualifiée. Le programme « Bouzé Mam » s’inscritdans une logique de prévention et agit comme élément catalyseur pour en-courager la pratique sportive en entreprise.

LUX* GRAND GAUBE FLATTELES PAPILLES DE SES CLIENTSLe décor était posé. Le temps d’une soirée, le LUX* Grand Gaube a plongéses clients dans l’ambiance de Marrakech vendredi dernier, 15 juillet 2016.Sous la houlette de son chef exécutif, Dominik Ambros, l’établissementhôtelier a fait voyager ses convives à la découverte du Maroc à travers sessenteurs, sa musique et surtout sa cuisine authentique berbère. Avec unmenu spécialement conçu à cette occasion, les invités ont pu goûter à unsomptueux tajine de bœuf aux pruneaux, à un poulet aux citrons confits etaux olives, accompagnés d’un couscous aux légumes. Le tout dans une am-biance festive, avec de la danse du ventre, rappelant l’univers des mille etune nuits sous une tente bédouine.

34 ÉCOLES PRIMAIRES DÉCOUVRENTLE NESTLÉ HEALTHY KIDS PROGRAMMELes bonnes habitudes alimentaires se prennent à un jeune âge. Et c’est pourcette raison que le Nestlé Healthy Kids Programme (NHKP) a été lancé àl’intention des élèves du Std II. Ce programme national a intégré sur unebase pilote le curriculum de Health & Physical Education du Std II. Dejuin à septembre, 1 500 enfants de 34 écoles primaires participeront auNHKP, dont l’objectif est d’informer et d’orienter les bénéficiaires du pro-gramme vers des choix alimentaires et activités physiques bénéfiques à leursanté. Un premier exercice d’observation a commencé dans les écoles par lesacadémiciens du Mauritius Institute of Education depuis le mercredi 13juillet. Ce programme est une initiative de Nestlé en collaboration avec leMauritius Institute of Education et le ministère de l’Éducation.

Une nouvelle carte prépayéepour la sauvegarde de laCrécerelle de Maurice

BANK ONE

THE SECOND meeting of the Mauritius-European Free Trade Association (EFTA)Joint Committee will be held today at theHennessy Park Hotel. The EFTA delegationwill be led by Martin Eyjólfsson, Ambassa-dor, from the Permanent Mission of Icelandin Geneva and comprise 4 delegates. TheMauritian side will be led by Mr Boodhoo,Ag Director, Trade Policy Unit, and com-prise representatives from relevant Mi-nistries and institutions including, Board of

Investment, Enterprise Mauritius, Mauri-tius Chamber of Commerce and Industry,Mauritius Exporters Association amongstothers. EFTA consists of four countries,namely Iceland, Liechtenstein, Norway andSwitzerland. It is an intergovernmental or-ganisation set up for the promotion of freetrade and economic integration to the ben-efit of the four Member States. Mauritius in2009 signed a Joint Declaration on Coo-peration (JDC) with EFTA states.

Second meeting of theMauritius-European FreeTrade Association held

LA DEUXIÈME édition deSBM Insights a été lancée le 18juillet 2016. Shailen Sree-keessoon, le responsable de la cel-lule Stratégie, Recherches etInnovation, souligne que “le con-texte pour cette édition de SBM In-sights est très complexe avec des défismultiples, incluant le Brexit et leschangements à l’environnementglobal de la fiscalité”. Une grande

partie de la publication est foca-lisée sur l’impact probable duBrexit sur l’économie mondialeainsi que sur l’économie mauri-cienne. Le vote Brexit a été suivid’une forte baisse de la livre ster-ling (GBP), et la valeur de la de-vise britannique devrait resterfaible, en moyenne, à l’avenir,bien que les marchés pourraientdevenir volatiles.

SBM lance la deuxièmeédition de SBM Insights

VENDREDI 22 JUILLET 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 105 13D E B R I E F