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Mars 2004 Numéro 5 B.A.E.L : B izutage, Â ge ingrat E t L ancer de cailloux

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Mars 2004 Numéro 5

B.A.E.L : Bizutage, Âge ingrat Et Lancer de cailloux

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Edito

Récemment, je suis tombé par hasard sur un documentaire sur les pompiers d’élite. Je tiens d’ailleurs à souligner et à applaudir ici le courage de ces hommes et femmes qui 24 heures sur 24 sont prêts à mettre leur vie en danger pour aller sauver celle des autres. Respect. Mais là n’est pas le but de cet édito. Ce reportage a suivi les pompiers sur un chantier de bâtiment où une passerelle avait cédé, entraînant un ouvrier dans une chute mortelle. Et là, en voyant la flaque de sang qui commençait à noircir sur le béton blanc, j’ai eu peur. Peur qu’un jour, cela arrive sous ma responsabilité. Peur de devoir annoncer à ses collègues depuis plus de 30 ans qu’il ne reviendra plus. Peur d’avoir le poids de la vie d’un homme sur mon CV.

Car le métier d’ingénieur, ce n’est pas seulement la voiture de fonction, l’argent qu rentre à flots, l’enfer de la drogue et des soirées à Saint-Tropez (je m’enflamme un peu, là), c’est aussi savoir assurer la sécurité sur un chantier. Et en cas d’échec, c’est pas une pénalité financière, c’est allez en prison, ne passez pas par la case départ et vivez avec. Je sais pas vous, mais moi ça me fout un peu les boules de savoir que j’aurai ce genre de responsabilités…

On me dira que y a pas que ça, y a maintes (j’aime bien ce mot désuet) autres choses plus agréables dans un chantier : la fierté de pouvoir dire à ses enfants « tu vois la tour là-bas ? C’est moi qui l’ai faite… », le jonglage d’organisation à faire pâlir de jalousie le cirque de Pékin, la joie de finir le chantier avec seulement 6 mois de retard…C’est vrai, mais il faut aussi tempérer : qui dit responsabilités dit qu’on peut certes récolter les lauriers, mais aussi les ennuis qui vont avec.

Bref, tout ça c’est pas pour vous déprimer (ça risque même d’être la seule note négative dans ce petit opuscule (ouah, le mot qui tue !)). Après un coup d’état (place aux jeunes, un peu !), le BAEL a changé de direction. Enfin, diront certains. Cependant, la politique du journal ne change pas (tout comme l’équipe de rédaction, d’ailleurs) : notre but reste toujours de vous informer de manière amusante sur quoi qu’il se passe en GCU. Ne vous réjouissez pas trop vite, les articles édifiants sur le chou et nos musiques favorites sont encore à l’ordre du jour ! Le nouveau rédacteur en chef (moi, en l’occurrence, c’était juste pour voir l’effet que faisait ce titre) vous souhaite une bonne lecture !

Krum

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Sommaire Edito page 2. La soirée de Noël page 4. Le week-end ski page 5. La matière du mois page 6. Un peu de culture : Les fourmis page 7. Et encore une couche : Air, Talkie Walkie page 8. Petite réflexion sur les stages page 9. Gymnastique cérébrale : jeux de mots page 10. Mais au fait ! Et la question existentielle ? page 12. Parlons un peu de l’avenir page 14. Les potins page 15. ‘Tites annonces page 16.

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La soirée de Noël : En décembre, une nuit, des orgas se démènent. Surprenante manie, qu’a notre association ! Chaque année sans défaut, c’est la même chanson ; La soirée de Noël, ça vaut bien un poème… Il faut dire qu’en prose j’aurais eu du mal A coucher aisément sur ce papier glorieux Quelques mots traduisant ces moments fabuleux Sans tomber illico dans le constat banal. Fabuleux… j’en rajoute (c’est vrai, quoi, il faut vendre…) Ce n’était après tout qu’une soirée classique, Ambiance détendue, vodka-pomme et musique : J’ai l’habitude, mais je veux bien en reprendre ! Si je devais râler, il y en aurait un Dont je pourrais parler : une star des platines, DJ Manchot, qui ne connaît pas Indochine… Bravo ! Celui-là, il méritait son quatrain ! Cela dit, malgré tout, ça n’a pas empêché Les jolies danseuses de me tourner le tête. Ou était-ce la bière ? Je soutiens que la fête Est plus folle sans alcool, mais moins bien arrosée ! Les minutes futiles défilaient gaiement On entendait parfois « Ouais, ça va, ch’uis bien chaud ! » Mais que voulez vous donc, on n’est pas des robots… Chaque pas sur la piste se faisait plus pesant. Des étoiles plein les yeux et l’esprit embrumé, C’est à dire fins bourrés, dans mon joli langage, Il fut temps – Quel regret ! – de penser au rentrage (Ce mot n’existe pas, mais… il fallait rimer !)

Marmotte Baudelaire (en toute modestie…) (Chapeau bas, (ndrc))

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Le Week-End Ski

Le 12 janvier 2004. 5 heures du matin. Le réveil sonne. Je titube de sommeil dans la salle de bains, je mange deux trois céréales (l’estomac dort encore) et je harnache mon barda (deux sacs et les skis), direction le bus.

Bien, pour une fois, tout le monde est la à l’heure, on part donc l’esprit serein vers Valloire, où nous attend un week-end chargé. Le voyage se passe bien (à part pour les deux clochards qui s’allongent dans l’allée), et à l’arrivée au pied des pistes, c’est la ruée vers les œufs.

Premier contact avec la neige : un peu collante, mais rien d’insurmontable. Bon, bah plus qu’à chausser, et c’est parti pour une journée de folie (entre les chutes, les classiques trompages de télésiège qui obligent à se retaper une piste verte au lieu de la rouge convoitée et les traditionnels retardataires en snow qu’il faut attendre tous les 100 mètres (je ne vise personne, suivez juste mon regard)).

En bref, journée sympathique, on retrouve les réflexes montagnards

(sandwich au saucisson et terrine à l’armagnac le midi) et le sens de l’orientation légendaire des insaliens (dédicace spéciale aux 7 boulets qui se sont perdus à Valmeinier et qui ont donc du revenir à Valloire en taxi. Les débutants).

Ces péripéties passées, il a fallu affronter encore une demi heure de bus pour arriver enfin au gîte. Bon ben là, rien à dire : chambres luxueuses (avec même des toilettes, ce qui a ébahi les locataires du C), bouffe tout à fait correcte (mhhhh, tartiflette….), et ambiance animée, avec même un anniversaire surprise. On a même eu droit à des jeux super durs avec trois grammes, genre le Uno, on imagine pas comme c’est difficile à comprendre ce truc…

Et le lendemain, rebelote : on chausse les skis et on recommence, même si la neige est un peu plus molle que la veille et le ciel un tantinet plus menaçant. C’est pas ça qui nous arrête et on se rue à l’assaut des pistes, mêmes celles qui sont fermées on a pas peur, enfin on se retrouve avec un vrai niveau. La neige crisse sous les skis, on prend de la vitesse, on tente de trouver la bonne courbe qui nous permettra d’arriver avec le bon angle sur la bosse pour réussir LE saut ultime…

Et puis voilà, c’est la fin, il faut rentrer au bus (à l’heure ce coup-là, bravo à tous), puis à l’INSA, et retrouver avec passion l’Energie ou l’AD… Allez, vive le ski !

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La matière du mois : la socio

Il est clair que la matière, qui a stupéfié bon nombre de 3CU, est la socio! Et oui, comme n'a pas manqué de souligner Mr D., professeur de socio, dans son mail à l'ensemble de la promo, "le taux de non validation du DS socio vient de pulvériser tous les records, en même temps qu'il nous a atterré vous et moi"!. Ça c'est sûr qu'il nous a atterré étant donné qu'il y a près de 50% de rattrapage! Quelle surprise ! Il faut dire qu'il n'a pas mâché ces mots dans son mail, et que sa franchise n'a pas plu à tout le monde (quelques petits exemples: humiliations (à cause de l'orthographe), navrant, aliénation, …). Surtout que personne n'a été épargné: " les validés sont priés de se sentir concernés, il n'y a personne à féliciter". Ça a le mérite d'être clair. C'est vrai aussi qu'il arrive qu'on se plaigne des méthodes de certains enseignants qui se taisent pour mieux nous descendre par derrière. Au moins, il a été franc et direct, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais ce qui est aussi un peu ironique, c'est de faire toute une histoire pour un ds que la promo précédente a eu le privilège de ne jamais passer!!! Effectivement, le ds des 3A de l'an passé ne s'est pas tenu (pour diverses raisons) et cette année, leur sujet était incomplet! Une des feuilles du sujet s'était glissée dans le sujet des 3A actuels. Comme quoi, ce n'est pas toujours très compréhensif la socio, étant donné que personne n'avait remarqué qu'il manquait la moitié du sujet ;)… Au moins, ça nous aura bien fait rire pendant un moment. Mais tout ça, c'était avant le drame bien sûr. Je parlais évidemment du jour où les résultats furent affichés. Les 4A quant à eux, plus chanceux, ont réussi à échapper au ds de socio une seconde fois étant donné que celui-ci n'a pas été reporté (ce qui est assez compréhensible). Enfin, pour en revenir au mail, il y a quelques passages mémorables comme: "vous obtenez la moitié de la promo qui me raconte sa vie", (et pourquoi, elle n'est pas intéressante ma vie? Au fait, je ne vous ai pas raconté le jour où…), ou encore "Mea culpa, je croyais le sujet facile et amusant" (c'est clair que je ne me suis jamais tant amusée que pendant ce ds de socio!), et le fin du fin "ça s'appelle une aliénation, et à ce stade, je ne peux rien pour vous, sinon vous prescrire des séances quotidiennes de gym cérébrale non calculatoire: LISEZ !" (je ne comprends pas, pourtant je lis beaucoup! Voici, Gala, Ici Paris, … on s'instruit énormément avec ces magazines! Au fait, vous saviez que Pierre Palmade et Véronique Sanson divorcent? Si si, je vous assure). Alors, vu qu’on est de pauvres étudiants analphabètes, il va falloir utiliser les grands moyens pour résoudre ce handicap collectif. Alors, au frais du département, un stage intensif d'un mois en école primaire pour apprendre l’orthographe est offert (et obligatoire) à tous les 3A (y compris pour les personnes ayant validé bien sûr, plus on est de fous plus on rit)!!! De plus, des bons de réductions chez tous les ophtalmos de France et de Navarre pour s’acheter (ou se racheter) des lunettes au cas où on aurait eu du mal à lire l’énoncé. Mais bon, il ne faut pas totalement désespérer, le petit mot de la fin pouvait laisser entrevoir

une lueur d'espoir pour le rattrapage…

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Pages culture :

Bon il est 11h du soir, je dois encore écrire une page parlant de culture, sinon mon rédac’ chef favori va me taper dessus et ça va faire très mal… (Et plus vite que ça, ndrc !)

Je sais je devrais pas parler de mes problèmes personnels dans un journal, mais bon que voulez-vous, on meuble comme on peut !

Bon finalement, j’ai décidé de faire un petit effort, mais de quoi pourrai-je bien parler ? Ceux qui ont déjà des idées pour le prochain numéro peuvent d’ores et déjà m’envoyer un courriel ([email protected]). Je vais vous parler de littérature, de science-fiction moderne (quoique ce soit difficile de classer cet auteur, roman post-moderne, thriller scientifique ?) pour être exact.

Bernard Werber, ça vous dit quelque chose ? C’est un des auteurs français les plus en vogue actuellement (et non, il est même pas mort). « Les fourmis », « Les thanatonautes », ça ne vous dit rien ? Vraiment ? Je sais qu’à l’INSA on ne lit pas beaucoup, mais quand même…

« Les fourmis » est le premier bouquin écrit par Werber. Il

raconte comment deux sociétés qui n’ont apparemment rien à voir vont se découvrir, puis apprendre à communiquer. Au-delà de l’histoire, qui peut paraître délirante (mais toujours réaliste, Werber n’étant pas journaliste scientifique pour rien), l’auteur nous livre une analyse de notre propre société, ses qualités, mais surtout ses défauts, vus par des yeux étrangers, tout en nous permettant de découvrir le monde passionnant (si si, je vous assure) des fourmis .Il place aussi dans chacun de ses bouquins des extraits de « L’encyclopédie du Savoir relatif et absolu », qui, sous forme d’anecdotes, de statistique, de problèmes de logique divers, permet souvent de voir un aspect de notre monde différemment.

Il ne s’est pas arrêté là, et a écrit « La révolution des fourmis »

et « Le jour des fourmis », deux romans tout aussi passionnants. Werber se lâche et développe ses idées, ses utopies. Si ça peut parfois paraître farfelu, on se prend facilement au jeu, on s’imagine fourmi, on ose croire que de telles sociétés pourraient fonctionner. Werber c’est ça : arriver à créer des situations invraisemblables et pourtant tout à fait plausibles (non ce n’est pas paradoxal, laissez-moi écrire mon article d’abord ! Où j’en étais moi… Ah oui, ce n’est pas paradoxal, car tout est décrit très précisément). Qu’il parle de fourmis, de vie après la mort (« Les thanatonautes »), du chaînon manquant (« Le père de nos pères ») ou d’intelligence artificielle (« L’ultime secret »), il arrive à susciter l’intérêt du lecteur qui finit par se laisser entraîner dans l’aventure. Ne croyez pas non plus que sous prétexte que l’on parle de sciences (au sens large du terme) vous serez noyé sous une avalanche de termes techniques. Au contraire, ils ne sont là que pour donner plus de réalisme au récit et ne l’alourdissent jamais, Werber est avant tout un romancier. Je vous conseille donc vivement de vous essayer au moins à un roman de cet auteur génial, ça en vaut vraiment la peine, même si vous n’êtes pas un grand amateur de lecture (le style de Werber est facile à lire, et donc ouvert à tous, c’est presque le seul reproche que je pourrais lui faire, ses romans se lisent trop vite, malgré leur nombre de pages conséquent !). Pour les fans de Werber, je ne peux que vous conseiller d’aller sur son site officiel (www.werber.imaginet.fr), c’est un grand foutoir bourré de petits trucs passionnants, un vrai bonheur.

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Air : Talkie Walkie Il existe dans nos contrées prétendument développées deux principaux types de musiciens : les artistes, les vrais, les créateurs, à qui on devrait élever des monuments en place publique ; et ceux qu’on nous vend comme tels, et qu’on devrait pendre haut et court sur ces mêmes places, même s’ils n’ont pas volé l’orange du marchand. Seule la crainte du pléonasme m’empêche de qualifier d’escrocs ces bruyants émetteurs de vagissements creux, qui après des années d’entraînement en karaoké ne savent toujours pas écrire une phrase grammaticalement correcte. Vous l’aurez deviné, le groupe dont au sujet duquel je vais m’exprimer à vous dans cet article appartient à la première catégorie, vous savez, celle des statues. Il s’agit probablement d’un des groupes français les mieux exportés, et la sortie d’un nouvel album du duo versaillais (si, en général quand on dit « duo versaillais », tout le monde sait de qui il est question) est toujours un événement. Et n’allez pas dire que cette phrase est banale, parce que je l’ai repompée dans Tiercé Magazine, alors quand même. Bref, les plus perspicaces d’entre vous l’auront peut-être deviné au titre de l’article, c’est bien de AIR qu’il est question. Après un mini-album, Premiers Symptômes, Air aggrave son cas en 1998 avec un magnifique Moon Safari, splendide recueil débordant de beauté triste, d’étreintes romantiques, et de rayons de soleil printaniers : un groupe est né. En 2000, ceux qui ont vu Virgin Suicides de Sofia Copolla ne peuvent oublier l’atmosphère lumineuse autant qu’étouffante qui se dégageait de ce film et de sa BO éponyme, composée par le duo versaillais (vous voyez de qui je parle, non ?). Suit le très « PinkFloydien » 10000 Hz Legend, tourmenté et planant à souhait : il fallait bien qu’ils justifient leur nom un jour ou l’autre. Un album de remixes, quelques collaborations, et (ouf !) nous voilà en 2004, et à ce fameux Talkie Walkie. On y retrouve la légèreté qui caractérisait les débuts du groupe, et les mêmes sonorités minérales, voire cristallines, de Moon Safari, agrémentées par-ci par-là de couleurs plus boisées de guitares acoustiques ou de nappes de cordes : cette joyeuse nostalgie n’a pas disparu, et on ne peut toujours pas s’empêcher à l’écoute de certaines pistes de sourire tristement en se disant « quand même, qu’est-ce que c’était bien, avant », sans même savoir de quoi on parle. Au même titre que UNKLE dans son récent Never Never Land, Air sait à merveille marier les gadgets électroniques de notre temps avec une instrumentation plus traditionnelle : c’est l’art de la mélodie facile et bien arrangée, qui vous attrape par le col le matin au réveil et ne vous lâche pas de la journée (il vaut mieux que ce soit ça que Le petit bonhomme en mousse, quand même). Pas vraiment de prise de risque, certes, mais un disque qui se diversifie dans son unité (Ah bon, ça veut rien dire ?). Mixez d’un côté les très acoustiques Cherry Blossom Girl et Universal Traveller , et de l’autre le psychédélisme de l’énorme Alpha Bêta Gaga, avec quelques zestes de Trip-Hop dans Another Day (qui a des faux airs (hi hi !.. Hum…) de Massive Attack), et vous obtenez un fameux mélange, long en bouche, avec des notes parfumées d’Easy Listening et un arrière goût apaisant. La dernière chanson, Alone In Kyoto, qui figure sur la BO de Lost in Translation de la déjà citée Sofia Copolla vaut également son pesant de douce rêverie. Allez, c’est le moment ou jamais de prendre l’Air (oui, je sais, c’est tout pourri comme blague, mais bon, faisez-en vous des articles…). Le stress des exams ? Tu plaisantes ? J’ai mon Talkie Walkie ! !

Marmotte

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Les stages

Je m’adresse à toi, oui toi, qui es en 3e ou en 4e année… tu le sais, tu dois accomplir un stage cet été, pendant les vacances (d’ailleurs, pour ceux qui n’auraient pas commencé à chercher, il serait temps de s’y mettre). Et je le sais, en voyant la seizième lettre de refus, tu te demanderas « mais qu’est-ce que j’en ai à faire, moi de ce stage ? De toute façon ça sert à rien ! »

En effet, on peut se demander pourquoi deux stages, dans le cursus GCU ? C’est vrai, on est le seul département qui en demande autant, les autres ont seulement un stage longue durée en 4e ou 5e année. Quel est l’intérêt (je n’ose pas dire l’utilité) du stage « court » de découverte entre la troisième et la quatrième année ?

Personnellement, je trouve que ce stage court est une bonne initiative (je critiquerai juste le fait qu’il ne soit pas intégré à la scolarité comme dans les autres départements, mais que l’on doive prendre sur ses vacances. Enfin, bref, là c’était le fainéant qui parlait). En effet, il permet aux gens qui n’étaient pas encore définitivement fixés sur leur choix de carrière (route, bâtiment, constructions civiles ?) de se faire une première opinion d’un domaine encore un peu inconnu. C’est toujours mieux d’avoir deux chances pour pas se planter…

Par contre, pour les autres, ceux qui savent dur comme fer qu’ils feront du dimensionnement de charpentes en pain d’épices pour maisons de sorcières, ce stage peut apparaître comme inutile car trop court, ça serait mieux d’avoir un seul stage long pour avoir plus de chances d’être embauché à la sortie tout ça tout ça…. En clair, et je ne peux qu’être d’accord avec eux, le stage long en fin de 5e année serait plus porteur de promesses d’emploi.

Alors, finalement, ces deux stages sont-ils utiles ? Nous permettent-t-ils de mieux nous y retrouver dans l’univers du BTP ? Seraient-ils mieux intégrés dans la scolarité en fin de 5e année ? Vous êtes plutôt tongs ou sandales ? Le débat reste ouvert…

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Mots croisés et mots mêlés

Et allez, on se remue les neurones !!! Mots croisés des GCU

Horizontalement: I armé ou précontraint, il est partout / matière adorée des GCU II déesse égyptienne / Métal III de crayon ou gisement souterrain IV note de musique / dans GCU V Matière colorante rouge utilisée pour soigner les petits bobos / Note de musique VI avoir au présent / Allez …! VII participe passé du verbe rire / machine utilisée au 1er cycle VIII Autre matière des gcu pour faire joujou avec l'eau IX Inde en anglais / négation Verticalement: 1 boisson de réconfort après les ds / revenu minimum d'insertion 2 docteur … sciences / relatif au vent 3 à l'arc ou de mines / … de musique par exemple 4 composent le squelette / central intelligence agency / avoir au présent 5 tout petit / et encore une note de musique 6 bord d'un cours d'eau 7 négation / … et fier (fière) de l'être! 8 il était d'or au wei 9 agent de sécurité / article défini

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Mots mêlés ABBATAGES ENCERCLER ABATIS ETE ABBE FACIAL ABETIR IAMBES ABRI OBERER AIGLONS OBESITES ALPHA OSTENSOIR ARETE PARTIS BIENSEANT BORDURE BRIGADE BRYON

(ça c’est tous les mots que vous devez retrouver dans la grille sous-ditement fournite, pour ceux qu’auraient pas compris)

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Mais au fait, Pourquoi je suis en GCU et pas en…

…IF ?

Pendant longtemps, je n’avais qu’un seul rêve : devenir ingénieur informaticien ! Passer sa vie devant un ordinateur, être riche, célèbre, entourée de jolies filles / de beaux mecs (rayer la mention inutile… le BAEL, le 1er journal interactif !), vivre sur la côte d’Azur… Etre informaticien, c’est la classe ! Un jour, alors que je mangeais tranquillement au Prévert, je vois un troupeau de gens bizarres venant du bâtiment voisin de l’arrêt de tram. Et, là, c’est le drame. Tout s’enchaîne… J’apprends alors que ce bâtiment est le bâtiment IF, et donc, a fortiori, que ces gueules d’autistes sont des Ifs ! J’apprends en même temps qu’il n’y a que 4% de filles, qu’être en if ça rend pas célèbre, ni riche, et que… heu… comment dire pour ne froisser personne, passer sa vie devant un écran, ça transforme en taupe et ça n’apporte pas d’amis. Un ordi c’est sympa, intelligent, affectueux, mais je préfère quand même parler à de vraies personnes ! Adieu la Côte d'Azur… PS : je sais, je suis méchant, mais vous inquiétez pas, j’ai plein d’amis en IF…

…GE ? D’abord, parce que les GE ont besoin d’avoir une bonne vue : ils travaillent sur des tout petits petits composants alors que nous, on bosse avec des poutres de 30m de long (soit dit en passant, chacun fait ce qu’il peut, hein. Nous il nous faut des grues, eux des pincettes. Les pauvres). Autre raison, le nom de leurs cours. Franchement, ça vous motiverait, vous, d’avoir 5 cours sur 7 qui comportent le mot « électro- » ? Entre Electromécanique et Architecture Des Systèmes Electriques (il doit faire mal, celui-là), mon cœur balance…Remarque, les 2 autres cours sur les 7, c’est statistiques( la bonne vieille AD qu’on retrouve partout) et EPS, alors… Ensuite, (là on sent le pervers qui point le bout de son…nez), le taux de filles en GE est de environ une par demi-promo. Ca doit pas être super motivant de se lever le matin pour aller dans un amphi rempli à craquer de poilus et de refoulés d’IF. Alors que nous, quand même, on s’en sort mieux (tant au niveau poilus qu’au niveau gent féminine, d’ailleurs). Et enfin, le pot. Le fameux pot GE, avec son accessibilité que l’on ne retrouve que dans les boucheries russes du temps de Staline, ses orgas qui hurlent toutes les minutes le temps écoulé depuis le début du pot (alors qu’ils le savent, qu’ils ne peuvent pas nous battre) et sa bière qui donne mal au ventre avant même de l’avoir bue. Ca se passe de commentaire, quand on voit que le pot GCU a été animé (oui, le strip-tease) par des GE (ils sont obligés d’aller dans d’autres départ’ pour s’amuser, les pauvres…). Bref, je suis bien content d’être en GCU, en grande partie parce que ça veut dire que je suis pas en GE !

…GI ? Pourquoi je ne suis pas en GI? Déjà, parce que ce n'est pas un département mais plusieurs en un! On dirait une pub pour vendre un produit vaisselle (désolée de la comparaison mais y'a un peu de ça): "GI, c'est la solution 3 en 1! Tandis que les autres départements ne font que de l'informatique, ou que des matériaux et encore que de la méca, avec GI vous avez la garantie

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des 3 en même temps (voire même plus!) pour un meilleur résultat!". Whaou! On y croirait presque! Le pire, c'est que ça marche vu le nombre de pauvres insaliens naïfs qui sont tombés dans le panneau! Ça c'est sûr qu'il y a tout dans ce départ' mais de là à garantir le résultat, c'est presque de la publicité mensongère. En plus, si c'est pour avoir l'air idiot en théâtre… Et oui, ils ont des cours de théâtre pour apprendre à "s'exprimer"… Non mais on n'est pas à la Star' Ac! C'est déjà assez débile à la télé, faudrait pas en rajouter une couche ici. C'est vrai que c'est utile de savoir s'exprimer en public mais quand on voit les thèmes farfelus, ça ne donne pas envie. Juste un petit exemple, histoire de se moquer un peu plus (c'est pas bien de se moquer!!!): un groupe a dû imiter la frite quand elle rentre dans l'huile bouillante de la friteuse… Ridicule! Ça donne vraiment envie de rire. On a de la chance en GCU, on est parmi les quelques veinards qui ont échappés à cette épreuve. D'ailleurs, même le nom fait rire. Et oui, anciennement nommé GPR (génie productique, tout le monde le sait mais ça permet de meubler un peu…), le départ' s'appelle à présent GI (à prononcer Djee Aïe pour faire un peu plus américanisé…). C'est vrai que comme ça, ça change tout! En GCU aussi on pourrait changer de nom… On n'a qu'à s'appeler GBS (Génie 3 Brouettes 1 Sac …), vous en dites quoi?

…BIOCH ? En voilà une question ! J’ai une piste : je pense avoir maintenant suffisamment de recul sur mes jeunes années pour convenir d’un fait : j’ai toujours été proche du zéro absolu en bio, et ce depuis que ma maîtresse m’a démontré, preuve en main, que les asticots n’ont pas d’arête, et que les singes ne se nourrissent pas exclusivement de cacahuètes.. vous imaginez le désarroi pour un enfant fort brillant par ailleurs (hum, merci, ça me fait plaisir). Bref, je n’ai jamais été très pertinent dès qu’il s’est agi de décrire un truc qui bouge (c’est vrai quoi, au moins une poutre précontrainte ça ne gigote pas en permanence). Jugez plutôt : « Elève : Marmotte Baccalauréat 1999 Matière : Sciences de la Vie et de la Terre Sujet : Le Biochimiste, sa vie, son œuvre. Le biochimiste est un cas à part dans l’évolution des espèces. Le biochimiste permet en effet à Darwin d’alimenter à l’aide d’une dynamo tout le réseau électrique de son cimetière tellement il se retourne dans sa tombe. C’est bien sa seule utilité… Chaque espèce a en effet une place dans la grande chaîne de la vie, sauf peut-être le biochimiste. Génétiquement, il n’est pas très éloigné d’espèces telles que le Gécéhu, pourtant il ne parvient que très rarement à trouver la place qui lui convient au sein du fragile écosystème insalien (tiens, Word veut me remplacer insalien par insuline, c’est marrant… non ? Tant pis !).

Tout en soutenant, avec une mauvaise foi qui n’a d’égale que sa froideur dans l’exécution (le mot est faible) de son forfait, qu’il « aime beaucoup les z’animaux », le biochimiste continue impunément de tuer de petites bêtes à seule fin de s’amuser avec leurs cadavres, sans tenir compte des regards éplorés que ces innocentes victimes de la science lui lancent de leurs grands yeux tristes. D’aucun s’insurgeraient, criant à l’atteinte aux droits les plus stricts des animaux, les biochimistes vont plus loin dans l’ironie en qualifiant dans leur jargon ces actes du doux nom de dissection : on n’est pas plus cynique !

En terme de coutumes de vie, le biochimiste affectionne beaucoup les grandes salles blanches et stériles, et aime exhiber le samedi soir devant le tout-lyon la dernière blouse qu’il s’est offert. Il collectionne les scalpels en corne de rhinocéros et se nourrit exclusivement de petits animaux morts (ces deux dernières informations n’étant actuellement pas encore démontrées scientifiquement). En terme de reproduction, le bioch… » Je crois que je sais maintenant pourquoi je ne suis pas en bioch : seul un Gécéhu peut écrire de pareilles âneries !

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Les projets de CAPGCU

Une soirée est prévue, on sait pas encore où, mais elle aura lieu dans la dernière quinzaine de mars (plutôt fin mars, d’après nos dernières infos)…

Au programme, un week-end camping dans l’Ardèche, sur le même concept que le week-end ski : toutes les promos se réunissent pour mieux se connaître et passer de bons moments ensemble, voire se faire pourrir par les 4e années en n’importe quel sport ou activité…Prévu en fin d’année.

Pareil, en fin d’année (plus probablement vers Pâques), un petit séjour à Walibi, histoire de se défouler un peu entre promos.

Comme l’an dernier, début mai, un concours de pétanque GCU, tout en tongs et bobs aura lieu, avec un petit apéro offert à la fin et un barbeuk pour finir en beauté. Ouvert à tous (même les GE, si si), probablement sur le terrain de foot en stabilisé derrière le départ’, si tu aimes taquiner les boules, c’est pour toi ! (ça peut prêter à confusion, ça (note du correcteur))

Et enfin, d’autres activités ludiques et champêtres, comme les traditionnels barbeuks (enfin dès qu’on en aura reconstruit un, parce que vu l’épave qu’il nous reste maintenant, qui fait peine à voir… (ndrc : ayé, il est réparé, il est flambant neuf, on a même pas envie de l’utiliser pour pas le salir tellement il est beau et il brille…)).

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POTINS

Mr K., prof de méca sols aux 3GCU : « Comme tout le monde le sait, Lyon est baigné par trois fleuves : le Rhône, la Saône …et le Beaujolais ! ». En voila un qui ne doit pas être bien frais en amphi le lendemain du Beaujolais nouveau !

D.C., prof de STA : « Le boulon tombe sur la tête de l’ouvrier, et là, n’oubliez pas : E=mc²… » Oui, y a aussi U=RI, mais c’est inutile aussi dans ce cas là.

Monsieur L, élu client de la décennie par les gérants de la machine à café et prof de comportements non linéaires à ses moments perdus, vient d’être inscrit dans le livre des records : il aurait officiellement battu le record du monde du nombre de prononciations de « mettre en exergue » lors d’un seul amphi. En tant que sportif complet, il a décidé de changer de catégorie et de s’attaquer à « exhiber ». Souhaitons-lui bonne chance !

Monsieur M, deuxième client de la décennie pour la même machine à café,

trouve que les cours de structure manquent de chien, et en profite donc pour initier en TD la touffe de poils Salsa aux bonheur des rotules plastiques.

Décidément la SVA est sujette à potins, cette année, comme en témoigne monsieur D, prof de TD du groupe 1. Devant les regards amusés de ses élèves, suscités par une attaque un peu vive d’une étudiante dont nous tairons le nom, celui-ci répond en effet « C’est pas grave, vous savez, j’ai l’habitude …». Aurait-il la même à la maison ?

Deux 4GCU1 viennent prendre rendez-vous pour une soutenance de topographie avec monsieur M, représentant en cigarillos. Celui-ci, assis à son bureau, demande à l’une d’entre eux de lui donner son nom et son prénom complet, parce que « oui, des fois il faut que j’envoie un mail pour annuler la soutenance. Aujourd’hui, par exemple, on a fait une galette des rois au labo, alors j’ai du annuler… ». Encore un qui pense avec son estomac ?

Une petite douceur de Monsieur C, prof de statut du constructeur : « En France, on a ça aussi, tenez, à Pise …(pause)… en Italie ». En voilà un qui est déjà à l’heure de l’Europe.

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‘TITES ANNONCES. Quatrième année cherche prof de latin pour comprendre cours de mécanique des sols. Merci de prendre contact pour une rencontre de visu, in situ, et caetera… Même étudiant cherche d’ailleurs aussi prof de mécanique des sols pour la même raison que précédemment. Compétence et sérieux requis. Poutre en béton armé cherche poteaux porteurs pour liaison encastrée durable. Pas sérieux ou rotule, s’abstenir. Vends paire de rollers tombés du camion. Rendez-vous pour l’échange à 2h du matin au quatrième sous-sol du parking, venez seul et n’appelez pas la police. Homme cherche Femme. Etudiants en 3GCU cherchent désespérément tout moyen (légal ou non) de valider les mathématiques générales. Vend très beau lot de poutres en béton armé de deuxième main, rompues par effort tranchant ou flambement des armatures. Pour toute poutre achetée, une éprouvette cylindrique est offerte, n’hésitez pas ! S’adresser à Monsieur A. Perdu deuxième feuille du DS de sociologie, s’adresser à Monsieur D. Forte récompense en points ECTS à l’appui. Echange co-projet d’atelier contre n’importe qui possédant un cerveau, même de deuxième catégorie. Recherche prof d’anglais compétent. Si vous trouvez, appelez-nous ! Etudiant en troisième année échange chambre au C contre n’importe quoi de vivable pour l’an prochain. Colocataire féminine souhaitée (pas jolie, s’abstenir). Théorème de Jacky cherche nouvel inventeur avec un nom moins ridicule. Caquot s’abstenir…