Bad'news 10 1

16
1 Bulletin d’information du bcpf BAD’NEWS La saison sportive 2013/2014 s’est achevée en beauté avec la finale de Trophée du Pays jeunes qui a eu lieu le samedi 7 juin dans la plus belle salle du pays de Fougères – la salle Justy Specker. Trois catégories d’âge ont été représentées : poussins, benjamins et minimes. Les jeunes badistes ont du batailler dur tout au long de la saison pour s’y qualifier et pouvoir disputer le titre de vainqueur du TDP 2013/2014. (plus des détails à ce sujet dans les pages de ce Bad’news) Editorial Juillet 2014 - N°10 Sommaire Nouvelles de la N2, R2 et R3 Retrouvailles avec Jérôme Au coeur de l’asso de Fougères Un bénévole hors catégorie Résultats des jeunes Le tournoi national • Les Frances Jeunes Collectif handibad Et beaucoup beaucoup d’autres infos essentielles ... Les vainqueurs de l’édition 2013-2014 accompagnés des coachs et bénévoles

description

Un nouveau numéro exceptionnel fait uniquement par des bénévoles pour retracer la vie du club, ses joies, ses moments de convivialité, ses résultats et autant dire qu'il y en a en cette fin de saison ! Bravo encore à toute l'équipe de rédac

Transcript of Bad'news 10 1

Page 1: Bad'news 10 1

1

Bulletin d’information du bcpf

BAD’NEWS

La saison sportive 2013/2014 s’est achevée en beauté avec la finale de Trophée du Pays jeunes qui a eu lieu le samedi 7 juin dans la plus belle salle du pays de Fougères – la salle Justy Specker.Trois catégories d’âge ont été représentées : poussins, benjamins et minimes.Les jeunes badistes ont du batailler dur tout au long de la saison pour s’y qualifier et pouvoir disputer le titre de vainqueur du TDP 2013/2014.(plus des détails à ce sujet dans les pages de ce Bad’news)

Editorial

Juillet 2014 - N°10

Sommaire• Nouvelles de la N2, R2 et R3

• Retrouvailles avec Jérôme

• Au coeur de l’asso de Fougères

• Un bénévole hors catégorie

• Résultats des jeunes

• Le tournoi national

• Les Frances Jeunes

• Collectif handibad

• Et beaucoup beaucoup d’autres infos essentielles ...

Les vainqueurs de l’édition 2013-2014 accompagnés des coachs et bénévoles

Page 2: Bad'news 10 1

2

TNJ 2014 - Le Clap De Fin

Tournoi mixte de Gosné

Le volant était à l’honneur ce vendredi 16 mai à Gosné où avait lieu le tournoi annuel. Plus de 29 équipes mixtes NC/D4 formées de licenciés actuels et de futurs adhérents du BCPF se sont retrouvées pour s’affronter et passer une soirée sous le signe du badminton et de la bonne humeur. Ce tournoi n’aurait pu voir le jour sans nos deux piliers Sébastien et Patricia et bien sûr tous les bénévoles qui ont apportésleur aide : Françoise pour ses super crêpes, Chantal, Elodie et Aurélie pour leurs sandwichs, Maud pour le service. Et oui, Mesdames et Messieurs, nous avons vu les hommes mettre la main à la pâte, Antonin, Nicolas et Corentin nos gastronomes. Merci aussi à Quentin du BCPF St Aubin qui a prêté main forte à la table de marque et à tous les adhérents pour leurs délicieux mets. Sans oublier nos sponsors qui nous ont offert les lots. En espérant vous voir encore plus nombreux courir après le volant l’année prochaine et nous faire (re)vivre une soirée mémorable !!! :D

L’organisation du cinquième TNJ de l’histoire du BCPF s’est passée sans encombre, sans fausse note, comme une lettre à la poste. C’était une « compétition de très bonne qualité, très bien organisée par le badminton club du pays de Fougères ayant bien communiqué que ce soit auprès de ses partenaires ou de la presse. Félicitations au BCPF et à ses bénévoles pour cette belle compétition. Merci aux bénévoles pour leur accueil et leur disponibilité », note dans son rap-port Davy Michel, le juge arbitre principal de l’évènement. Et Jean-Paul Didier, président de la ligue de Bretagne renchérit dans les pages de Ouest France : « C’est vraiment une belle organisation que le BCPF a une nouvelle fois mise en place. Quand on

vient ici, on est rassuré car on sait que cela va rouler tout seul. Il n’y a rien à dire, tout est parfait. Félicitations au club et aux bénévoles. »

Ça va être difficile de faire mieux l’année prochaine à moins que l’on s’arrête là… Ca fait déjà deux ans qu’on en parle. Mais pouvons-nous réellement nous passer de ces moments extraordinaires où s’effacent les frontières associatives et où on devient tous membres d’un seul club du pays de Fougères au service de la promotion du badminton ?Sommes-nous prêts à abandonner ce temps fort qui nous demande beaucoup d’énergie, c’est indéniable, mais qui nous apporte le bonheur d’être ensemble et d’accueillir sur

Fougères les meilleurs jeunes badistes de France ?Pour ma part, la réponse est facile…Alors, à l’année prochaine, si bien sûr la Fédération le veut bien.

Page 3: Bad'news 10 1

3

Quand on est un jeune badiste compétiteur, on fait des tournois jeunes, ça va de soi. De toute façon on n’a pas le choix.Lorsqu’on est un jeune badiste compétiteur, on croise sur les tournois jeunes toujours les mêmes jeunes, saison après saison. On grandit ensemble, on progresse ensemble et on finit par connaitre les parents, les grands parents, les cousins germains, les tantes par alliance, même les voisins les plus proches et même le chien, la tortue et le poisson rouge de nos adversaires. Ça crée des liens, certes, mais à la longue jouer toujours contre les mêmes, ça devient lassant et ennuyeux. Et on se met à rêver d’affronter des adversaires inconnus venus d’autres planètes.Pour Simon, Ronan, Camille, Justine et Adrien, la saison 2013/2014 a été marquée par la décou-verte des compétitions seniors. Certains ont tenté leur chance en équipe régionale, d’autres en tournois. Ça n’a pas toujours été facile de s’imposer face aux vieux briscards souvent moins tech-niques mais plus réguliers, plus tactiques. La persévérance a payé en fin de saison à Isigny, petite bourgade pas loin de St Hilaire du Harcouêt, où Camille et Simon ont décroché leur première victoire dans un tournoi senior.

Quand les petits défient les grands

Christophe Lainé vient d’être élu à la présidence de l’association de Fougères. Le nou-veau président remplace Christophe Hardy, figure emblématique du badminton à Fougères. Pratiquant le badminton depuis huit ans, Christophe Lainé est un badiste averti et on sait bien qu’un badiste averti en vaut deux. Il connait sur le bout des doigts et de sa raquette tous les arcanes du badminton, ou presque. Devenu président, il ne lui reste maintenant plus qu’à découvrir les arcanes de la vie associative.Cet artisan frigoriste passionné de moto et de voyages a la tête bien sur ses épaules et il est prêt à relever le défi.

« Je sais que j’ai beaucoup de choses à découvrir. Je ne me rends pas encore compte de l’ampleur du tra-vail qui m’attend mais je suis prêt à m’y investir et à redynamiser l’assos’ de Fougères. Je vais essayer de m’entourer de gens compétents et motivés, et créer un bureau qui tient la route. C’est l’essentiel »

Bon courage au nouveau président de l’asso de Fougères.

Changement à la présidence de Fougères

On a parfois tendance à considérer le BCPF comme un club à dominance de « pra-tique loisir ». Sans le nier, il faut néanmoins prendre conscience de l’existence au sein du BCPF d’un nombre important de compétiteurs. Sur plus de 700 licenciés du BCPF (729 exactement au 31 mai 2014) nombreux sont ceux qui pratiquent la compétition. La plupart font partie de l’une des 40 équipes du BCP évoluant cette saison dans différents championnats, certains participent aux tournois. Voici quelques chiffres pour illustrer cette réalité : Cette saison nous avons engagé 1 équipe en championnat National 2 ; 2 équipes en régionale ; 22 équipes seniors, 3 équipes jeunes et 2 équipes vétérans en cham-pionnat départemental ainsi que 2 équipes vétérans et 10 équipes en Trophée de Pays adulte.Ça en fait des compétiteurs !

A chacun sa compétition

Page 4: Bad'news 10 1

4

Ces gens-là……qui œuvrent pour le bad

La Bretagne compte parmi les régions les plus badistiques de France et de Navarre. De nombreux bénévoles, avec ou sans la coiffe, s’affairent au quotidien pour le développement et la promotion du badminton. Alice fait partie de ces gens, de ces bénévoles qui sont dans le bad jusqu’au cou. « Elle prend son pied à faire ça » confirme Dominique son mari, lui-même bien engagé dans l’affaire. Car chez les Guéguin, le bad c’est une histoire de famille. Mais revenons à Alice, « les familles de bad » est un sujet qui mérite d’être traité à part.

Alice est mobilisée sur plusieurs fronts, dans le bad on dirait qu’elle est engagée sur plusieurs tableaux : présidente des Volontaires Janzéens Badminton (160 licenciés, 3 équipes), joueuse de la D2, arbitre et juge-arbitre régional, trésorière de la Ligue de Bretagne de Badminton depuis 2007, sans oublier son tout nouveau projet du groupement d’employeurs pour soutenir les éducateurs sportifs travaillant dans le bad. Et la famille dans tout ça…

Voilà qui résume le résultat des équipes interclub régionales et nationale du BCPF sans pour autant refléter parfaitement la physionomie de leur saison.

L’équipe une, engagée pour la première année en nationale 2, s’était fixée pour objectif de se maintenir dans un groupe qu’on annonçait très relevé. Match après match, rencontre après rencontre, nos jeunes joueurs

ont su faire leur marque dans ce championnat. Et au terme d’une saison très intense, le pays de Fougères n’a pas à rougir de sa très belle 3ème place (derrière Les manchots de la Rade et La Chapelle sur Erdre) lui évitant largement la relégation.

La régionale 2 quant à elle avait l’espoir de frapper fort cette année. Ses joueurs, biens certains que ce ne serait pas une mince àffaire, ont pourtant bataillé dur pour tenter d’atteindre les 1ère ou 2ème place, synonyme de montée en R1. Souffrant de quelques absences et de plusieurs défaites à un cheveu, l’équipe 2 n’aura finalement pas démérité mais devra se contenter de finir 3ème de sa poule. Néanmoins, suite à la réforme des interclubs bretons intervenant à partir de la saison prochaine, le championnat de R1, puisqu’il sera composé de plus d’équipes, accueillera l’équipe du pays de Fougères. Exceptionnellement, la troisième place en R2 a pu suffire pour monter.

Enfin, l’équipe 3 du BCPF a également été bénéficiaire de cette même réforme qui l’a d’ailleurs sans doute sauvée de la descente. En effet, la régionale 3, composée d’un effectif très jeune dont de nombreux joueurs

encore cadets, a fait ce qu’elle a pu mais termine avant dernière de sa poule. Destinée à descendre, le miracle a finalement eu lieu puisque l’équipe 3 a été repêchée grâce à cette fameuse modification du cham-pionnat régional.

« C’est vrai que le badminton est très présent dans ma vie. Ce qui est bien, c’est que toute la famille est investie dans le bad. Les enfants jouent et les parents s’investissent en tant que bénévoles. Dominique ne joue pas mais il connait tous les joueurs. Moi je suis plus sur le terrain et Dominique c’est plus la logistique. On vit ensemble, en famille, notre passion et on s’épanouit. »

Laquelle de toutes ces casquettes préfères-tu ?« C’est difficile à choisir. Ce sont des engagements très différents et qui m’apportent beaucoup de plaisir. Je rencontre des gens formidables, passionnés. J’aime partager, apporter mon aide quand je peux mettre au profit des autres mes compétences professionnelles, comme c’est le cas à la Ligue ou au groupement d’employeurs. Je suis comptable de métier. »

Est-ce que l’exemple de ton engagement associatif a suscité de nouvelles vocations de béné-voles ?« La tendance à être consommateur, on la retrouve aussi à Janzé. Les parents accompagnent leurs enfants aux tournois mais ils refusent de s’y investir, de donner un coup de main. Les gens payent leur licence et exigent tout derrière. Il est difficile de renouveler aujourd’hui les bénévoles. »

Une raison de plus pour saluer, comme il se doit, l’engagement et l’investissement de ceux qui donnent de leur temps et de leur énergie pour faire vivre le badminton.

N2, R2 et R3 - Objectifs atteints !

Page 5: Bad'news 10 1

5

Un nouveau visage à la tête du Codep

Une page se tourne au Comité Départemental de Badminton d’Ille et Vilaine (Codep 35 pour les intimes) avec le départ, plus précisément la démission, de Christophe Millet de la présidence. Je ne suis pas en mesure de vous communiquer le bilan de ces deux années de présidence de Christophe. Peu d’éléments, en effet, ont été fournis à ce sujet par le président démissionnaire lors de la dernière AG du Codep qui a eu lieu le 23 mai.Mais, même si au BCPF, nous avons eu, finalement, peu d’occasions pour l’accueillir

et discuter de sa vision du badminton à l’échelle du département, il faut être honnête et rendre à Christophe ce qui lui revient. Avec son équipe de salariés et de bénévoles, Christophe s’est investi dans les différents projets : pratique handibad et scolaire, réflexion autour des licences, travail sur la représentativité des clubs au Codep, actualisation des statuts, mise en place du tournoi de la St Patrick.

Dans ce monde où on ne jure que par la parité homme/femme devenue l’idéal absolu de nombreuses entreprises politiques, et pas seulement, nous ne pouvons que nous réjouir de l’élection d’une femme - Cyrielle Lemeunier, 30 ans, licenciée à Romillé, passionnée de patchwork et de romans policiers - à la tête du Codep. C’est un beau témoignage de la modernité du plus grand Codep de France (7144 licenciés tout de même) qui a cependant encore beaucoup de mal à entendre et à prendre en compte la voix de ses membres. « Il manque une vraie consultation avec la base, et ça, c’est primordial » me répète souvent mon ami Gilles, fervent démocrate, et il n’a pas tout à fait tort. Le Codep 35 est un patchwork de 88 clubs, un assemblage d’éléments hétéroclites de tailles et formes différentes. Ici, la pratique loisir côtoie la pratique compétitive ; les licenciés de la FFBAD croisent des adhérents « low cost ». Faire de ce patchwork un ouvrage solide, plein de couleurs, donnant l’envie de s’y associer sera un vrai défi pour la nouvelle présidente. Personne ne doute de sa réussite. Le patchwork, Cyrielle le connait comme si elle l’avait fait.

Tout au long de la saison, à raison d’un entrainement par mois, un groupe d’irréductibles vétérans s’est réuni pour taquiner un peu le volant «entre vieux ». Ils ont pu gouter à la joie de rencontrer d’autres vieux (un avant-gout de la maison de retraite) mais ils ont aussi pu suivre l’enseignement tactique (pour la technique parait-il c’est déjà trop tard) dispensé généreusement par notre Mike national. Car, il n’est jamais trop tard pour apprendre à faire du bad correctement.Ainsi est né « le collectif vétéran », constitué pour le moment de licenciés de Saint Aubin, Saint Etienne, Fougères, Gosné, Saint Georges et Saint Ouen. Les soirées vétérans vont se poursuivre l’année prochaine. Il y a de la place pour tout le monde, donc avis aux amateurs.

Collectif « vétéran » du BCPF

Page 6: Bad'news 10 1

6

Exister au milieu de tous, tout simplementSportive de haut niveau, médaillée d’argent à Barcelone et de bronze à Atlanta sur 200m quatre nages, Hadda Guerchouche est venue soutenir notre tournoi para-badminton et plus largement la pratique handisport. Je ne la connaissais pas. J’ai découvert une femme rayonnante d’une joie de vivre, relativisant la notion de handicap, convaincue que dans la vie rien n’est scellé d’avance et que chacun, qu’il soit handi ou valide, peut redessiner les contours de son destin. Même si parfois, cela semble mal parti…

« J’ai eu la polio à l’âge de 7 mois. J’ai passé plusieurs années en institution. Et heureusement d’ail-leurs, sinon je n’aurais probablement jamais fait de sport. En ce temps-là, on ne savait pas comment faire avec les enfants handicapés. Dans mon parcours personnel j’ai souvent été dans un PEC (prise en charge). J’ai commencé à nager à l’âge de 13 ans et grâce au sport, et surtout le sport de haut niveau, la natation, et le fait d’intégrer le Cercle Paul Bert, j’ai pu nager deux fois par jour ».

Tu t’entrainais toujours avec les valides ?

« Oui. Je suis pour l’entrainement mixte à partir du moment où le handi est autonome, c’est-à-dire qu’il est en paix avec son handicap. Je ren-contre beaucoup de handi qui sont à l’étape « colère », du rejet net, de la haine face à leur handicap. Il faut accepter son handicap et accepter d’être toujours à la traine. A l’entrainement avec les valides, j’étais souvent derrière, sauf que j’étais le plus courageuse. Je voulais marquer l’histoire. Tout en essayant de rester le plus humble possible. Je voulais démontrer qu’avec un handicap on pouvait y arriver en haut niveau. Pour moi, la performance c’est important parce que quand tu as un handicap, surtout quand il est visible, les gens s’imaginent des choses sur toi, on pense que ton destin est scellé et quand tu parles des résultats sportifs, on dit : il ne va pas y arriver, et on passe à autre chose. Moi ce qui m’anime c’est de faire en sorte que le handicapé qui fait du sport, on le regarde comme une personne pas exceptionnelle ou extraordinaire mais comme une personne qui s’est donnée des moyens pour arriver en haut niveau comme les valides ».

Ce n’est pas donné à tout le monde de devenir un sportif de haut niveau. Il faut avoir beaucoup de caractère…

« J’ai la chance d’être une femme, immigrée et handicapée. J’ai la totale. Ca forge le caractère, c’est une vraie prépa mentale. Dans la vie, il y a des choses qui ne sont pas faciles pour personne. Du coup, quand tu es handi, au moins tu sais pourquoi tu te lèves le matin. Un jour j’ai rêvé que j’étais valide. J’étais debout et j’avais peur de tomber. Non, être valide, ça fait trop peur »

Comment ça se passe entre les sportifs valides et handi de haut niveau ?

« J’ai fait les jeux méditerranéens avec les valides. Il y avait Franck Esposito, Plewinski…Mais pour eux, on n’existait pas. J’ai compris qu’il valait mieux que chacun reste chez soi. Il faut comparer ce qui est comparable. Le fait de nager avec les valides, ça m’a beaucoup appris mais le geste sportif parfait, ce sont les valides qui l’ont. »

Championne de France, d’Europe et du monde à plusieurs reprises, aujourd’hui, tu as tourné la page de la performance sportive… « Il y a quatre ans j’ai créé ma boite pour être coach. J’ai une formation : coach sportif préparation mentale performance sportive. Je l’ai transformé en la performance d’être soi et je me suis plutôt orientée vers les personnes en situation de handicap pour la plupart invisible. Donc, ce sont des personnes qui sont tombées dans le handicap suite à une maladie, un événement, tout ce qu’on veut… C’est plus le handicap social. Les

personnes sont reconnues par la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) et sont suivies par le Cap emploi (pôle d’emploi pour les handis). Je travaille avec eux. Mon travail consiste à mettre en évidence les compétences physiques et sportives pour une meilleure recherche d’emploi mais surtout pour ne pas se laisser aller, pour rester dynamique. Parce que, une fois que tu tombes dans ce milieu, tu suis le système et tu sombre. Tu n’es plus acteur de ta vie, tu subis et tu considères que tout est la faute des autres. Donc, moi, mon travail, c’est à travers la pratique sportive d’apprendre à prendre sa part de responsabilité. Je crois en la vie et je crois que tu n’es pas handi par hasard. Le handicap te permet d’oser être ce que tu es. J’ai une citation pour conclure. C’est un coach sauteur en hauteur qui disait ceci à ses sportifs : Lance ton cœur au-dessus de la barre et ton corps suivra. Tout se résume à ça ».

Merci Hadda et reviens nous voir quand tu veux.

Page 7: Bad'news 10 1

7

S’il y a quelqu’un qui nous a épaté cette saison par l’évolution de son niveau de jeu, c’est bien Margaux. Elle a enchaîné les matchs et les compétitions (journée de N2, qualif ’ au championnat de France, championnat univer-sitaire, championnat de France jeunes et séniors). Mais ce qui est plus important, Margaux a enchaîné les victoires et souvent contre des adversaires mieux classés qu’elle : vainqueur en simple à Maromme, Carquefou et aux Ponts de Cé ; en double à Talence, St Jacques, Maromme et Quimperlé ; en mixte à Brest, Angers, Ligné et Carquefou.Elle a littéralement explosé son classement en passant de B3/A3/A3 en début de saison à B1/A2/A2 en février et au virtuel A2/A1/A2 en fin de saison. Elle occupe aujourd’hui la 64ème en simple, 49ème en double et 52ème en mixte place nationale. Cerise sur le gâteau cette saison – deux médailles au cham-pionnat de France : bronze universitaire en équipe et bronze en double avec Marie Leduc au championnat de France jeunes.Bravo Margaux !Nous sommes fiers de toi !

Halte aux idées reçues !

La reine Margaux

Un instant de calme et de sérénité après l’effort et la concentration intense, le calme après la tempête, à moins que ce ne soit le calme après la défaite…

En Bref

« Les sportifs ça ne réfléchit pas. » FAUX ! La technique sans tactique n’est rien, et la force de ton esprit tu devras maitriser jeune padawan. Un match de badminton est un jeu de stratégie.

Chaque joueur possède ses atouts : plus rapide, plus puissant, plus technique, plus malin … Pour gagner il faut savoir composer avec ses atouts et ses défauts, repérer les points faibles de l’adversaire et les utiliser à son avantage. Et cela com-mence dès l’échauffement, où chaque coup apporte une information sur ce que sait faire le joueur en face, c’est le moment propice pour le jauger et subtilement prendre l’avantage tactique dès les premiers points. La victoire dépend de ses capacités à construire l’échange pour se mettre dans des situations favorables tout en empêchant l’adversaire de faire de même.

Il peut être tactique d’écraser l’adversaire dès les premiers échanges ou de garder ses coups magiques pour pouvoir le surprendre dans les moments décisifs. Attention toutefois à ne pas se poser trop de questions (n’est-ce pas Gaëtan) et risquer de totalement perdre en spontanéité.Il faut ajouter à cela la nécessité de maîtriser ses émotions et garder la tête froide dans les situations cri-tiques. Dans les confrontations tendues et équilibrées, c’est souvent le mental qui fait la différence.

Le badminton fait donc partie de ces sports où le muscle ne suffit pas à prendre le dessus sur son adver-saire, et la maîtrise complète de cet art délicat nécessite d’acquérir une habileté dans tous les domaines : vitesse, endurance, technique, et bien sûr tactique et mental.

Page 8: Bad'news 10 1

8

Pour ce neuvième assaut le Bad’news fait un saut dans l’asso de Fougères. La parole est à Christophe Hardy, président du BCF pendant 18 ans. Le badminton est lancé sur Fougères en septembre 1988 au collège Jeanne d’Arc dans le cadre des cours d’EPS. En septembre 1989, un club se crée sur Fougères sur l’initiative de deux fougerais André Le Balc’h et Jean-Michel Le Duff. Ces 2 amis qui pratiquent le badminton à Rennes décident de créer leur association lorsqu’ils s’installent à Fougères. Si Jean-Michel quitte rapidement Fougères pour raisons professionnelles, André Le Balc’h reste fidèle au club qu’il préside pendant 7 ans jusqu’en septembre 1996. 22 adhérents sont inscrits lors de cette première saison dont seuls deux sont toujours inscrits : Christine Buffet et Christophe Hardy

Quelques chiffres :1989-1990 : 22 adhérents la 1ere annéeDans les années 1990, les effectifs vont augmenter régulièrement pour arriver à 100 en 1997-1998.Puis après une certaine stagnation, la hausse va reprendre de plus belle à partir de 2002 et notamment à partir de la création du BCPF et l’arrivée d’un entraîneur : 145 adhérents en 2002-2003, 180 en 2004-2005 et 231 en 2005-2006 qui reste le nombre record de licenciés à Fougères. Depuis avec la création de nouvelles associations comme Romagné-St Sauveur, Fougères est redescendu sous les 200 licenciés : 156 en 2013-2014.

Quelques dates :Aout 1989 : création de l’ABF (Association Badminton de Fougères), premier nom du club.1989-1996 : Président : André LeBalc’h1990 : engagement en championnat départemental par équipes (D4), création d’une section jeunes1995 : après avoir démarré en Division 4 Départementale, après une accession tous les ans, le BCF joue pour la première fois en Nationale 31996 : Première grande organisation du BCF avec l’accueil du Championnat de Nationale 3 (sur un week-end) dans la toute récente salle Justy Specker (1994)1996-2014 : Président : Christophe Hardydécembre 1996 : le BCF organise son 1er tournoi national2001 : l’équipe de France vient à Fougères pour la première fois2001 : les dirigeants fougerais lancent 4 grands projets dont trois vont se concrétiser rapidement :- 2002 : création d’une section sportive badminton au collège Jeanne d’Arc- 2003 : création du BCPF- 2004 : embauche d’un breveté d’état badminton (Michaël Erabit) (1ETP)Le club de Fougères va progressivement transmettre sa culture de la compétition aux autres associations du BCPF, et va transférer la gestion de ces deux équipes fanion au BCPFAvril 2014 : Nouveau Président : Christophe Lainé

Des événements qui ont marqué l’histoire de l’association :

Après avoir gravi tous les échelons départementaux (Champion de D4 en 1991, Champion de D3 en 1992, Champion de D2 en 1993, Champion de D1 en 1994, l’équipe 1 du BCF s’essaye au championnat de Bretagne par équipes (qui se joue sur un week-end) et doit s’incliner contre le FLSM de Brest. A cette occasion, ils ap-prennent que le championnat de France Nationale 3 se joue également sur un week-end et qu’il suffit de poser sa candidature. Or en cette année 1995, le championnat de N3 se déroule à Aix en Provence. Aucune équipe bretonne n’est intéressée et ne pose sa candidature, sauf l’irréductible club du BCF, tout récent et surmotivé et

pas du tout effrayé par les kilomètres. En avril 1995, le BCF participe donc pour la première fois au championnat de Nationale et se classe à une très valeureuse 4e place (sur 8). Ironie de l’his-toire : c’était la dernière année où il suffisait de s’inscrire ! Grâce à cette participation, le BCF fait désormais partie de la N3. Les autres équipes Bretonnes devront désormais obtenir leur accession à la N3 sur le terrain (hormis St Méen Le Grand qui était alors en N2) ce qui nous permettra de taquiner plusieurs années nos amis Brestois !

Le collège Jeanne d’Arc organise dans le cadre de son centenaire le championnat de France UG-SEL de badminton, les 1er et 2 mai 1997. Le BCF s’implique activement dans cette manifesta-tion, contribuant ainsi à son succès.

Deux jeunes licenciées du BCPF – Constance et My-riam ont participé au cham-pionnat de France d’UGSEL qui s’est déroulé cette année à Beauvais dans l’Oise. Les demoiselles terminent cin-quièmes, à une marche du podium et donc de la mé-daille de bronze.

En Bref

A l’assaut des assos…

Page 9: Bad'news 10 1

9

Le BCF a également organisé en 1999 la finale du cham-pionnat de Bretagne jeunes (toutes catégories), ainsi que de nombreux tournois départementaux jeunes et non-classés.

Dans le cadre du palmarès sportif de l’OSL, le BCF invite le 23 mars 2001, 4 joueurs de l’équipe de France de Badmin-ton à passer la journée à Fougères. Les Fougerais assistent alors à un spectacle de haut niveau ; en effet deux des quatre champions présents, Sandra Dimbour et Bertrand Gallet avaient participé aux Jeux Olympiques de Sydney.

Des sportifs qui ont marqué l’histoire de l’association :

Le BCF créé en septembre 1989 remporte en moins de 2 ans son premier titre de champion de Bretagne en avril 91 avec Christophe Hardy. Depuis de nombreux joueurs ont également remporté des titres de champion de Bretagne, et ont aussi participé au championnat de France:Johan Durand, 6 titres et 1 participation au France.Marie-Anne Botrel, 5 titres et 1 participation au France.Marie Destais, 4 titres et 1 participation au France.Pierre Guinnebault, 3 titres et 2 participations au France.Enfin, Rozenn Dalibot, Nicolas Destais, Mélanie Ferrand et Christophe Hardy qui ont remporté chacun 2 titres

Très vite, dès 1990, le BCF créa une section jeune. Les résultats n’ont pas tardé, puisque les jeunes Fougerais ont remporté en 10 ans 15 titres de champions départementaux avec notamment Pierre Guinnebault (5 titres), Mélanie Ferrand (4 titres), Marie Destais (3 titres). En 1998, le BCF se distingue en remportant le classement jeune départemental.

L’association de Fougères aujourd’hui :

Si le passé est glorieux, rempli des titres et de manifestations réussies, le présent montre quelques signes d’essouf-flement de la plus grande association du BCPF.L’association de Fougères compte aujourd’hui 156 licenciés, dont 85 jeunes de moins de 18 ans.Avec 55% des jeunes, l’association de Fougères est résolument tournée vers l’avenir même si aujourd’hui la plu-part de nos jeunes limitent leur pratique du badminton aux seuls entrainements associatifs. Il n’y a, en effet, que 7 jeunes à avoir participé cette saison au TDP.Trois équipes évoluent en championnat départemental : D3 et D5 ainsi qu’une équipe de vétérans.

La vitalité d’une association repose en grande partie sur l’investissement de ses bé-névoles. Il faut souhaiter à l’association de Fougères qu’elle retrouve vite des gens motivés, prêts à mouiller le maillot pour que Fougères redevienne à nouveau la locomotive du BCPF.

A faire « ami ami » avec le gros poilu on finit par avoir la grosse tête. Alors, atten-tion Sophie !

En Bref

Un bénévole sur qui on peut compter

Jean-Yves n’est pas homme de discours. Ça se saurait depuis le temps. Vous aurez du mal à le faire parler de son engagement bénévole, de la richesse des rencontres qu’il réalise dans le bad ou du plaisir qu’il prend lorsqu’il donne de son temps aux autres. Il est de ces bénévoles qui s’expriment par leurs actes. Demandez-lui une tâche précise, un coup de main à la buvette, griller des saucisses ou faire des frites, transporter des jeunes badistes d’une salle à une autre, faire les courses, là, il est votre homme.Discret, disponible, fidèle et efficace, Jean-Yves est un bénévole multitâche, multifonction. On peut toujours compter sur lui.Merci Jean-Yves.Ne change rien.On a besoin de toi.

Page 10: Bad'news 10 1

10

Trois juniors membres de l’équipe une du BCPF – Margaux, Jean-Charles et Thomas – ont été sélectionnés pour participer au championnat de France jeunes organisé cette année par la région PACA et ayant lieu à Cannes. C’est une première dans l’histoire du club et nous en sommes extrêmement fiers.

Coté résultats, la paire Jean Charles / Thomas échoue à une marche du podium en s’inclinant en quart de finale, en trois sets très disputés (19-21, 25-23, 18-21) contre la paire qui deviendra par la suite vice-championne de France.

Le meilleur résultat de ce championnat revient à Margaux qui décroche la médaille de bronze en double dame avec son amie Marie Leduc, joueuse des Manchots de la Rade de Brest.

Tapis rouge pour les juniors du BCPF

C’est avec un grand plaisir que nous avons retrouvé Jérôme Perez, un « ex » du BCPF, lors du tournoi national de Fougères. Jérôme est l’un de ces jeunes pionniers qui ont participé au lancement du badminton dans le pays de Fougères. Formé au BCPF, il y resta plus de 10 ans en évoluant en équipe régionale et natio-nale. Aujourd’hui kiné sportif dans un club professionnel de football et licencié à l’Union Sportive de Lillebonne, Jérôme garde un lien fort avec le BCPF, le club de ses débuts. Il a accepté de nous en dire quelques mots.

« J’ai connu la création du BCPF. Quand j’ai commencé le badminton, c’était encore le BCF (Badminton Club de Fougères). C’était au départ un club familial. On aimait bien se retrouver ensemble, aller sur les compétitions. C’était plus facile à l’époque. Aujourd’hui, pour connaitre les gens de 12 associations, c’est plus compliqué. Mais je vois quand même qu’il y a un noyau de compétiteurs qui reste très soudé et ça se voit sur le tournoi. Le BCPF a bien évolué depuis sa

création. C’est une très belle évolution quand on voit le parcours de l’équipe N2 cette saison avec que des jeunes issus du club. C’est une belle réussite. Le tournoi national est très bien organisé, on voit que le club se structure. Depuis que je suis parti, ça a vraiment bien progressé. Ça fait plaisir de retourner sur Fougères et de faire un double avec Nicolas, ça me rappelle de bons souvenirs.

Je joue actuellement au club de Lillebonne où j’ai retrouvé une autre « ex » du BCPF, Sophie Neveu. J’ai connu Sophie toute petite, on a grandi ensemble. On s’est perdus de vue et on vient de se retrouver cette année et ça fait énormément plaisir.

Le travail de kiné sportif me plait beaucoup même si l’année prochaine je vais changer radicalement. Je m’en vais travailler en libéral en Martinique et qui sait, faire du bad au soleil.Pour finir, juste un petit mot d’encouragement pour les gens du BCPF. Surtout continuez comme ça. Quand on arrive ici, on voit vraiment que les gens sont motivés, qu’ils ont envie d’être là et de faire du bad ensemble. On sent que l’ambiance est bonne. Bravo pour ce que vous avez déjà réalisé et continuez comme ça ! » (Jérôme)

Perdu de vue…

Page 11: Bad'news 10 1

11

Depuis plusieurs saisons le BCPF tente différentes formules pour son traditionnel et annuel tournoi national. Après avoir joué à fond mais sans grand succès la carte de la féminité (Lady’s Bad cup 100% féminin en 2012) ; après avoir délocalisé l’évènement sur Antrain et Tremblay pour offrir aux licenciés du pays de Fougères un spectacle de haut niveau au plus près de leurs chaumières (tournoi A,B,C 2013), nous avons tenté cette année, pour la 12ème édition, une version plutôt haut niveau « Elite, A , B » associé au tournoi para-badminton. L’évènement a rassemblé environ 120 badistes dont plusieurs Top 50 venus de nombreux clubs du grand ouest et d’ailleurs. Les matchs étaient très disputés. Environ un match sur deux s’est joué en 3 sets.Plusieurs sportifs à mobilité réduite ont répondu présent. Nous avons pu ainsi accueillir entre autre David Toupé (champion du

monde 2013 en double), Sébastien Martin (ex-licencié du BCPF), sans oublier nos vaillants badistes fou-gérais : Franck et Julien qui se sont préparés depuis plusieurs semaines déjà à participer à cet évènement.

Un grand merci à tous les jeunes membres du collectif élite soutenus par Jean-Yves tout au long du wee-kend end qui ont assuré l’organisation de ce tournoi. Merci à Justine qui n’a pas failli à sa réputation en nous concoctant ses délicieux fondants au chocolat caramel au beurre salé.

Tournoi National Para-badminton du BCPF -Edition 2014-

Pour la première fois dans son histoire le BCPF Saint Aubin a relevé le défi d’organiser un tournoi dépar-temental jeunes. Avec les 17 poussins licenciés au BCPF sur les 24 participants, le tournoi avait pris l’allure d’une compétition interne. Il faut saluer la jeune équipe d’organisateurs avec une mention spéciale pour le trio à la buvette qui prouve que la relève est bien en marche et pas seulement sur les terrains mais aussi dans les rangs des bénévoles.

Tournoi poussin à Saint Aubin

Page 12: Bad'news 10 1

12

Est-ce l’appréhension des suites post-op. ou le laps de temps nécessaire à l’évaporation des produits anesthésiants ... mais le corps et l’esprit doivent se resynchroniser après un tel traumatisme ... c’est le temps de la lenteur et de la récupération !! Tout doit être mis en place pour que ... tout doucement le champion puisse retrouver l’EQUILIBRE vital...

Mais il s’agit aussi de redéfinir l’espace (qu’il est long le chemin à parcourir ...). C’est un vrai parcours du combattant que de se déplacer avec des béquilles en évitant les obstacles !! C’est bruyant un badiste blessé à la maison, on entend raisonner ses petits pas chassés toute la journée ... Le sportif sait aussi piétiner pour se maintenir en forme et travailler son endurance.Quelques fois ça dérape, c’est dangereux la pratique des cannes anglaises quand on n’a pas fait un stage de perfectionnement !!!

Il faut savoir aussi que le convalescent grogne ... il trouve le temps long, n’arrive pas à s’installer conforta-blement pour se reposer ... Il n’arrive pas à contrôler les béquilles qui s’échappent à longueur de temps, quel gros travail sur la patience !!!

Par contre l’heure des repas reste un moment important, à cause de tous ces exercices, l’appétit reste conser-vé, on se met même à grignoter du chocolat régulièrement. Mise en place d’un room service indispensable: service des plateaux TV-repas et de la bière hebdomadaire à ne pas oublier ... comme l’heure de la prise des médicaments; «c’était quand la dernière fois?»L’heure des pansements a sonné: ce n’est pas une question d’être douillet ou pas ... mais juste une question de méfiance peut être ou de faire confiance?! Par contre, le «pacha» aime être soutenu et entouré dans une atmosphère chaleureuse et conviviale...

C’est pô facile à accepter tout ça !!! «Vivement que je reprenne le bad!!»En espérant que rien... ne lâche et qu’une prochaine intervention ne soit pas envisagée ... et surtout qu’une prothèse ne soit pas indispensable ... (témoignage de Carole)

Il y a des badistes qui n’aiment pas perdre leur temps et ça se voit sur le terrain lorsqu’ils expédient, rapi-dement et sans état d’âme, vers les vestiaires leurs valeureux adversaires. Or, les tournois de badminton comportent de nombreux créneaux de « non-activité badistique », des plages horaires entières qu’il faut combler à tout prix car la nature, même badistique, a horreur du vide.

Il existe différentes manières d’occuper ce temps. La manière ludique avec les jeux de cartes ou autre Nintendo ; la manière sociable qui pousse les uns vers les autres ; la pantagruélique ou épicurienne qui conduit les amateurs de la bonne chair à la buvette. Et puis il y a ceux (ou celles) pour qui le temps d’attente entre les matchs se transforme en temps de travail, temps d’étude car ils savent que le temps est un bien précieux qui passe trop vite et qu’il ne faut pas déconner avec lui.

Le temps est précieux

«La convalescence d’un badiste»... Ou quand une petite blessure articulaire entraine une sorte de bouleversement personnel et une grande aventure familiale.

«Les enfants s´ennuient le dimanche.Le dimanche, les enfants s´ennuient.En knickerbockers ou en robes blanches,Le dimanche, les enfants s´ennuient.»

En bref

Page 13: Bad'news 10 1

13

L’équipe minime du BCPF composée de : Manon, Constance, Alex, Lucas, Horace et Jean Philippe, a décro-ché cette saison le titre de champion d’Ille et Vilaine et un billet pour aller disputer le championnat régional interclub jeunes en espérant conserver le titre obtenu l’année dernière par nos minimes. Au terme d’une finale très serrée, perdu sur le fil (3-2) face à l’équipe de Quimperlé, nos minimes deviennent vice-cham-pions de Bretagne.

Merci Patricia

Après quatre années d’engagement bénévole au sein de l’équipe du trophée de pays jeune du BCPF, Patricia tire sa révérence en laissant derrière elle plein de souvenirs, des rencontres et une place de responsable de TDP à pourvoir. (avis aux amateurs) Entre les deux exercices, deux routines d’une soirée vétéran, elle a eu la gentillesse et la souplesse (ah ! la souplesse ! quand tu nous tiens !) de dresser un rapide bilan de ces quatre années.

« C’était quatre bonnes années, sympathiques, avec des rencontres, avec des hauts et des bas, pleines de belles choses. L’équipe du TDP est stable et fidèle depuis des années, mais elle est, à mon humble avis, un peu trop restreinte. C’est toujours les mêmes assos’ qui répondent et qui s’investissent. Et ce sont toujours les mêmes absents. J’étais bien entourée durant ces années, par Jean-Louis, Thierry, Patrick L., Jean-Michel et bien sûr Didier et Miguel. La réservation des salles n’était parfois pas simple, mais ce qui était le plus difficile ce sont les non-réponses à mes mails, un manque de communication et de retour. Ma grande satisfaction c’était de pouvoir offrir aux jeunes du BCPF une occasion de faire du bad, un avant-goût de la compétition. Je suis contente aussi d’avoir pu préserver une certaine souplesse qui contribue à la réussite du TDP. Après une baisse de fréquenta-tion la saison dernière, ça a bien repris cette année et je suis heureuse de pouvoir finir ma mission de responsable du TDP sur un bel évènement comme cette finale que nous allons vivre le 7 juin à Justy. Je voudrais juste dire un grand merci à Didier et à Miguel qui m’ont accompagnée durant ces années ».

C’est à notre tour de te dire merci pour ton investissement au TDP.

Les minimes vice-champions de Bretagne

Habituellement, il n’y a que deux coachs qui sont auto-risés à soutenir la morale des troupes lors d’un match de badminton. Il y en a qui se permettent de défier en toute impunité le règlement fédéral des compétitions.

En bref

Page 14: Bad'news 10 1

14

Formule gagnante

Le BCPF Saint Etienne vient d’organiser le dimanche 13 avril son tournoi C, D et NC. 55 badistes ont fait le déplacement dans le Coglais pour faire du badminton, bien en-tendu, mais aussi pour profiter de la désormais célèbre formule de Jean-Mi. Car Jean-Mi a le sens de la formule. Einstein, lui-même, avec sa célèbre E=mc² n’a qu’à bien se tenir. Jean-Mi va beaucoup, beaucoup plus loin, sans tirer la langue, en proposant une formule révolutionnaire défiant toute concurrence :Sandwich + boisson + gâteau + chips² = 5€Ça, c’est une formule gagnante.

La finale du Trophée de Pays jeunes a tenu toutes ses promesses.Il y avait beaucoup d’émotion, des larmes de la défaite et des poings serrés rageurs de la victoire et un petit pincement au cœur chez Patricia lors des adieux au TDP.

Postés aux quatre coins de la salle avec leur plus belle quincaillerie, des paparazzi sont restés en alerte tout au long de la journée, toujours prêts à dégainer sur tout ce qui bouge.Des supporters déchainés dans les gradins et aux bords des terrains ont soutenu bruyamment leurs champions jusqu’à la perte totale de l’usage de leurs cordes vocales.

Finale du TDP jeunes

Assis gracieusement à califourchon sur une chaise ou tout simplement par terre, les coachs officiels ou familiaux, ont accompagné de leurs conseils les jeunes joueurs.

Il y avait de l’engagement, de la transpiration et de l’effort sur les terrains. Certains ont « sué comme des bêtes », d’autres ont eu recours au vaporisateur d’eau pour se rafraichir le visage avant de retourner au combat.Les matchs étaient équilibrés et pour beaucoup disputés en trois sets.

Les bénévoles étaient au taquet même si certains se sont retrouvés au bout du rouleau vers la fin de la journée.

Le protocole de la remise des récompenses a été scrupuleusement respecté avec un podium, les panneaux publicitaires de nos partenaires, des poignées de mains et des bises d’usage et bien entendu avec un feu d’artifice de flashs et des cascades d’applaudissements.

Et surtout, surtout il y avait des jeunes formidables qui se sont donnés à fond, sans compter les efforts ni les gouttes de sueurs déversées sur le parquet et les tapis de Justy.

Bref, ce fût un bel événement qui devrait s’installer durablement dans le calendrier du BCPF dans les années à venir.

Page 15: Bad'news 10 1

15

Légendes du bad…Lee Chong Wei est sans doute le joueur de badminton à avoir fait couler le plus de larmes. Des larmes de joie pour le peuple Malaisien et tous les amateurs de badminton émus par les exploits du numéro 1 mondial. Des larmes de tristesse pour toutes ces mêmes personnes qui furent privées à plusieurs reprises de la joie de voir leur idole remporter le championnat du monde et les jeux olympiques.

Mais avant de faire pleurer les gens, Chong Wei a dû naitre. Et ça s’est passé le 21 octobre 1982 à Bukit Mertajam en Malaisie. Une fois en mesure de pouvoir marcher, il fut temps de trouver une activité sportive. Mais le chemin qui menait au badminton ne fut pas aussi court qu’on pourrait le penser puisqu’au départ intéressé par le basketball, Lee ne rencontra un volant pour la première fois qu’à l’âge de 11 ans. Très vite il se découvrit des aptitudes exceptionnelles pour ce sport et notamment une discipline : le simple. Et à l’âge de 17 ans, il fit son entrée dans l’équipe nationale de Ma-laisie. Année après année, son niveau de jeu n’a cessé de croître. Initialement orienté vers un jeu défensif basé entre autre sur des réflexes dont lui seul a le secret et sa légendaire rapidité, LCW a su transformer son jeu et le perfectionner progressivement. Il est, au fil du temps, devenu une pointure technique et un attaquant terriblement efficace. Cette évolution vers un jeu qu’on pourrait qualifier de « complet » est la clef d’un succès qui commença par sa place de numéro 1 mondial, acquise dès 2006.

Depuis ce jour, Lee Chong Wei est vu par beaucoup comme le joueur de simple homme par excellence. Fermement attaché à son ranking, il n’a été délogé de la première place mondiale qu’en de rares et courtes occasions de 2006 à aujourd’hui. Il est d’ailleurs le premier joueur à être resté numéro 1 mondial pendant 199 semaines d’affilées (entre 2008 et 2012). Mais malgré cet hallucinant record, Chong Wei doit être l’un des badistes les plus frustrés de la terre. Le Malaisien n’a jamais remporté ni de titre olympique, ni de titre de champion de monde. Ce n’est pas faute d’avoir essayé. En effet, on se souvient tous de ces nombreuses, historiques et extrêmement accrochées finales qu’il a laissées filer. Médaillé d’argent aux jeux olympiques de Pékin puis de Londres, aux championnats du monde en 2011 et en 2013, il a buté ces quatre fois contre sa bête noire, le chinois Lin Dan, toujours plus fort dans les moments importants.

Il manque donc ces deux titres internationaux majeurs au tableau de chasse de Lee Chong Wei. Et même si on aime beaucoup Lin Dan, on peut souhaiter au champion malaisien qu’après toutes ses défaites à deux doigts, il parvienne à remporter le championnat du monde de 2014 ou les JO de Rio.

Où est, à votre avis, la place d’un scorer lors d’une compétition de badminton ? Sur le terrain, au pied de l’arbitre, bien évidemment. N’est-ce pas Raphael ?N’empêche, certains tentent de se démarquer et d’affirmer leur différence en scorant ostensiblement et à contre-courant dans les gradins. Serait-ce une forme de contesta-tion, une timidité paralysant tout mouvement vers le terrain, un besoin de prendre du recul ou tout simplement une forme d’adaptation à la presbytie galopante des joueurs engagés sur le terrain ? Le mystère reste entier.

Une autre façon de scorer

Vous êtes quelqu’un d’étour-di dans la vie ? (Rien à voir avec mon ami Leturdu, le père d’une grande cham-pionne de badminton de FIB et lecteur assidu de Bad’news). Il vous arrive d’oublier vos volants et votre bouteille d’eau sur le terrain lorsqu’il faut commencer un match ? Pas de panique ! Vous avec un problème, nous, on a la solution : Christine, un distributeur automatique et surtout sym-pathique d’eau et de volants. En plus, Christine se fera plaisir de vous prodiguer quelques conseils tactiques à 11 ou à 21.

En bref

Page 16: Bad'news 10 1

16Ce bulletin a été imprimé par nos soins. Ne pas jeter sur la voie publique.

Responsable de la publication : Zbigniew Roszczypala

L’équipe de la rédaction vous remercie

Ont collaboré à ce numéro :Marie-Odile Reniero

Jérôme PérezHadda GuerchoucheDaniel Roszczypala

Audrey (Gosné)Carole Fasquel

Christophe LainéAlice Guéguin

David RoszczypalaChristophe Hardy

Mise en page : David Roszczypala

Retrouvez-noussurwww.bcpf.fr

Envoyez-nousvos remarques, suggestions,

propositions d’articles à :

[email protected]

L’Ecole d’Etiopathie de Rennes est depuis deux ans partenaire du BCPF. Elle nous apporte son soutien financier (non négligeable par ce temps de crise) mais aussi, grâce aux séances mensuelles assurées par les futurs praticiens, elle nous gratifie de

son savoir-faire en matière de remise en état de notre mécanique corporelle. Ainsi, celui qui le désire, peut se faire manipuler pour son bien, car, évidement, l’étiopathe, le mécanicien du corps humain, ne vous veut que du bien.

Héritier d’une longue tradition de manipulation (rien à voir avec Le Prince de Machiavel) l’étiopathe cherche avant tout la véritable origine d’un mal pour l’éliminer par une technique de soins qui s’attaque directement aux causes pour les faire disparaitre. Mais ne lui demandez surtout pas de vous bichonner, de vous masser le dos avec des huiles essentielles pour vous pro-curer du bien-être. Sans traitement, sans instruments, sans piqûres, dans un corps à corps viril adouci quelquefois par des airbags inattendus, ce chirurgien non-instrumentaliste affectionne un geste efficace, un mouvement qui remet tout en place (du pain béni dans cette époque sans repères) et qui guérit tout un tas de trucs en « ite » comme la tendinite, sinusite, périarthrite, bronchite… La liste complète est disponible sur www.etiopathie.com

Merci donc à l’Ecole d’Etiopathie et à Jean-Louis, son illustre représentant, pour leur soutien.Vive le bad ! Vive l’étiopathie !