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1 Bulletin d’information du bcpf BAD’NEWS Juillet 2013 - N°6 Happy Birthday to you BCPF! 10 ans, ça se fête! Je vous invite donc à souffler avec moi les 10 bougies, à partager le gâteau d’anniversaire (forêt noir, de préférence), à savourer les excellents résultats de nos sportifs et à vous réjouir de la bonne santé du badminton dans le Pays de Fougères. Avec ses 772 licenciés, le BCPF reste toujours le plus grand club de France. Nos écoles de badminton continuent à prendre de l’ampleur. Premier sport scolaire en France, le badminton est de plus en plus présent dans les écoles primaires de Fougères. Nous avons officialisé cette année l’existence de la section scolaire du Lycée Jean Guéhenno. La pratique du badminton en équipe, en fonction du niveau de chacun, plait toujours autant. Les créneaux inter-associatifs à thème consacrés à la pratique du double et du mixte ont rencontré cette saison un vif succès. Nous avons pu vivre cette année sur le Pays de Fougères plusieurs évènements sportifs de haut niveau – Trophée National Jeunes, journées du championnat de National 3, le tournoi « handibad », les play-offs. Autant de moments pour partager ensemble des émotions fortes et se sentir membre d’une même famille de badminton. Les temps sont durs pour le bénévolat associatif, chez nous comme ailleurs. Et pourtant, nous avons encore au BCPF des bénévoles investis dans les différents secteurs d’activité du club. Au bout de 10 ans, le BCPF est un club vivant, dynamique, engagé, convivial et vous pouvez être fier d’en faire partie. Margaux Jovelin, Jus- tine Delatouche, Mélanie Ferrand, Antoine Bourges, omas Roszczypala, Sébastien Avenel et Daniel Roszczypala ont réalisé ce week-end du 4 / 5 mai 2013 une véritable perfor- mance en remportant, tour à tour, les trois rencontres, synonyme d’une montée en Nationale 2. C’est une victoire historique qui plus est n’a souffert d’aucune contestation. C’est un magnifique cadeau pour les 10 ans du club. Vous trouverez le récit complet de ce week-end de folie sur une double page au cœur de ce bulletin, bientôt collector. Ils l’ont faIt !

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Bad'news 6 sortie des bac avec le retour sur une saison fantastique et une montée en N2 extraordinaire !

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Bulletin d’information du bcpf

BAD’NEWSJuillet 2013 - N°6

Happy Birthday to you BCPF!10 ans, ça se fête!

Je vous invite donc à souffler avec moi les 10 bougies, à partager le gâteau d’anniversaire (forêt noir, de préférence), à savourer les excellents résultats de nos sportifs et à vous réjouir de la bonne santé du badminton dans le Pays de Fougères. Avec ses 772 licenciés, le BCPF reste toujours le plus grand club de France. Nos écoles de badminton continuent à prendre de l’ampleur.Premier sport scolaire en France, le badminton est de plus en plus présent dans les écoles primaires de Fougères. Nous avons officialisé cette année l’existence de la section scolaire du Lycée Jean Guéhenno.La pratique du badminton en équipe, en fonction du niveau de chacun, plait toujours autant.Les créneaux inter-associatifs à thème consacrés à la pratique du double et du mixte ont rencontré cette saison un vif succès.Nous avons pu vivre cette année sur le Pays de Fougères plusieurs évènements sportifs de haut niveau – Trophée National Jeunes, journées du championnat de National 3, le tournoi « handibad », les play-offs. Autant de moments pour partager ensemble des émotions fortes et se sentir membre d’une même famille de badminton.Les temps sont durs pour le bénévolat associatif, chez nous comme ailleurs. Et pourtant, nous avons encore au BCPF des bénévoles investis dans les différents secteurs d’activité du club.Au bout de 10 ans, le BCPF est un club vivant, dynamique, engagé, convivial et vous pouvez être fier d’en faire partie.

Margaux Jovelin, Jus-tine Delatouche, Mélanie Ferrand, Antoine Bourges, Thomas Roszczypala, Sébastien Avenel et Daniel Roszczypala ont réalisé ce week-end du 4 / 5 mai 2013 une véritable perfor-mance en remportant, tour à tour, les trois rencontres, synonyme d’une montée en Nationale 2.C’est une victoire historique qui plus est n’a souffert d’aucune contestation.C’est un magnifique cadeau pour les 10 ans du club.Vous trouverez le récit complet de ce week-end de folie sur une double page au cœur de ce bulletin, bientôt collector.

Ils l’ont faIt !

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TNJ is over

Préparatrice mentale

Les sciences pures et dures affirment que l’être humain est composé d’environ 70% d’eau. Les spécialistes de la Canebière le confirment à quelques pourcentages et degrés près. C’est un miracle qu’on tienne debout avec autant de flotte et ça, ça étonne tout autant les chercheurs marseillais. Mais l’homme n’est pas que H2O ou autre molécule plus ou moins prononçables comme l‘acide désoxyribonucléique. Les sciences molles, guacamole et ses illustrent représentants : Rimbaud, Verlaine, Baudelaire, Vian & com-pagnie, avec ou sans trompette, avec ou sans violon qu’il soit long ou monotone, démontrent que l’homme est aussi un être de sentiment, capable tour à tour de déplacer les montagnes et de douter de tout. Et s’il est plutôt facile d’apprendre à gérer ses besoins en H2O en écoutant son corps, la gestion de nos sentiments, est bien plus complexe et pourtant tout aussi capi-tale pour la réussite sportive et personnelle. C’est justement pour aider nos jeunes sportifs à mieux gérer le côté mental de leur pratique de haut niveau que nous avons fait appel aux compétences d’Anne-Julie, préparatrice mentale expérimentée avec une carte de visite plutôt bien garnie – le navigateur Thomas Coville, Fédération Française de Tennis et de Kayak.

Le BCPF en chiffresLa saison 2012-2013 vient de se terminer. Quel bilan tirons-nous de cette 10ème année d’existence du BCPF?

Nous sommes 772 licen-ciés, 336 femmes pour 436 hommes. 317 jeunes de moins de 18 ans pour 455 seniors. Le groupe de vétérans (plus de 35 ans) compte 233 licenciés alors que les jeunes de moins de 10 ans sont 82.Nous sommes de plus en plus nombreux à faire de la compétition 317 pour 454 de loisirs.

40 équipes ont été engagées dans les divers champion-nats :3 équipes jeunes9 équipes en TDP25 équipes départementales (1 D1, 2 D2, 3 D3, 6 D4 et 13 D5)2 équipes régionales1 équipes nationale4 équipes montent dans la division supérieure : la N3, la D4 de Fougères, les D5 de St Etienne et de St Ouen3 équipes descendent dans la division inférieure : la D2 de Fougères, la D3 de Fleu-rigné et la D4 de Tremblay.

Les 5 plateaux minibad ont accueilli plus de 25 enfants de 5 à 10 ans par plateauLes 4 stages de vacances ont eu beaucoup de succès et se sont déroulés quasiment à guichets fermés.

L’organisation du TNJ, le cinquième dans la courte histoire du BCPF, a mobilisé au total 45 bénévoles venus de 9 associations et soutenus par Cyril et Michael, nos deux salariés. Contrairement à l’édition précédente, nous n’avions cette fois-ci qu’une salle à gérer. Cela a rendu l’organisation plus simple et a permis aux bénévoles de se libérer davan-tage pour profiter du spectacle offert par les meilleurs jeunes badistes de France.Nos expérimentés responsables de divers secteurs ont déployé comme d’habitude des prodiges de gentillesse, d’adaptation, de patience mais aussi d’efficacité. Un grand merci à tous et chapeau bas à Patrick qui, pour sa première participation, nous a tous épatés par sa gestion de la buvette.Pour terminer, juste un petit mot tiré du rapport de Christophe Veillon, le juge-arbitre de l’événement :

«Diner et petit déjeuner au lycée Jean GUEHENNO à 300 M de la salle. Très bon accueil de l’équipe et un chef cuisinier aux petits soins.A la table de marque Anthony et toute l’équipe ont été très réactifs, concentrés et disponibles. C’est très appréciable de pouvoir s’appuyer sur une telle équipeRemerciements à toute l’équipe organisatrice, à Michael ERABIT qui a su répondre à toutes nos demandes, à tous les bénévoles qui ont fait de ce TNJ un évènement national réussi. Le club de FOUGERES est rodé à l’organisation de grands évènements et on reconnait ici un grand club. Assurément il peut postuler à l’organisation de mani-festations nationales de plus grande envergure. Il a les structures pour héberger et restaurer et un plateau sportif accueillant. »

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Ecole de bad à Saint Ouen L’argent qui, pour une fois, fait le bonheur

Les saisons se suivent et se ressemblent pour nos jeunes sportifs de la sec-tion scolaire du lycée Jean Guéhenno de Fougères. Engagés dans le cham-pionnat de France UNSS, l’équipe du lycée réédite sa performance de la saison dernière et conserve ainsi son titre de vice-champion de France.Félicitation à Manuella, Margaux, Vicente, Tho-mas, Jean-Charles, Lucie et Nicolas et bien sûr Anne et Eric, les profs accompa-gnateurs, pour cet excellent résultat.

Merci Guillemette

Quand on pénètre dans la salle de sport de Saint Ouen des Alleux un jeudi soir vers 17h on est surpris par le calme qui y règne et pourtant la salle n’est pas vide, loin de là. Une quinzaine d’enfant de 5 à 9 ans s’exercent au badminton sous le regard attentif de Cyril, Manu, Stéphane et Mike.Plusieurs ateliers se déroulent simultanément permettant à nos poussins et minibad d’acquérir les bases du « métier ». L’apprentis-sage de badminton c’est comme apprendre à lire ou à écrire. Il faut d’abord apprivoiser et maitriser le A, le B et le C délaissé exception-

nellement par W, avant d’espérer gagner un jour le championnat du monde.Regardez et retenez bien ces visages dont la concentration ferait pâlir plus d’une boite de tomates. Ce sont nos futurs champions, nos futures stars de la N3 ou N2 ou plus si le talent et le travail le permettent.

Frances universitaires

Une montée peut en cacher une autre

Après plusieurs années bien remplies, bien occupées au sein des officiels du BCPF, Guille-mette a pris la décision de s’éloigner des terrains de badminton en mettant un terme à sa mission d’arbitrage.Arbitre et juge-arbitre, Guillemette accompagnait depuis plusieurs saisons notre équipe N3 lors des journées de championnat à domicile et à l’extérieur. Sa pré-cieuse présence en tant que juge-arbitre nous a facilité quelques fois l’organisation des tournois.Merci Guillemette pour ce temps d’engagement bénévole en vert et en rouge et pour ton courage de l’assumer quoi qu’il arrive. Si jamais tu t’ennuies dans ta retraite d’officiel, tu sais où nous trouver.

Justine et Daniel ont participé début avril aux championnats de France universitaire. Le niveau était très relevé et nos étudiants en ont eu fort à faire en se mesurant aux joueurs classés parmi les meilleurs français, et même des TOP10 et des TOP5, tous au top pour l’évènement. Engagés dans plusieurs tableaux – simple, double et par équipe – Justine et Daniel n’ont pas à rougir de leur parcours. Classée B1 en simple, Justine s’im-pose notamment face à Cindy Guérin classée TOP 50. Quant à Daniel, associé à Nicolas Perrinel de Maure de Bretagne, il ramène de ce championnat universitaire une médaille de bronze bien méritée.

Pendant que notre équipe fanion validait son ticket pour la nationale 2, une autre montée se jouait dans la salle de Saint Brice en Coglès. Après une saison à rebondissement qui a maintenu le suspense jusqu’à la dernière rencontre, l’équipe de D5 du BCPF Saint Etienne ammenée par Manu, son vaillant capitaine, a réussi son objectif de monter en D4. C’est la victoire d’un collectif où cha-cun a su donner le meilleur de lui-même, que ce soit à l’entrainement, sur le terrain ou autour du pot d’amitié bien mérité clôturant chaque rencontre et tout cela dans une ambiance de vrais potes heureux de jouer ensemble. Il ne reste plus maintenant qu’à se mettre sérieusement au boulot pour assurer le maintien la saison prochaine.

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Le sport, c’est la santéPassage de témoin

Le bad en couple

Je sais, c’est un dicton qui manque d’originalité et pourtant il s’impose naturellement à vous lorsque vous vous trouvez nez à nez avec un magnifique athlète de 22 ans, et je pèse mes mots pour ne pas faire de jaloux, gémissant sur un lit d’hôpital. Il y a de quoi déprimer quand on voit un tel gâchis.

Alors, sans forcément vous faire marcher car, la marche est dangereuse, ne chantons-nous pas, petits et grands : « 5 km à pied, ça use, ça use… et pas que les souliers ». Il suffit de voir la longue marche de Mao en 1934 qui a usé plus d’un (environ 100 000 victimes). Même s’il faut reconnaître le rôle salutaire et libérateur de « la marche du sel » de Gandhi qui a largement prouvé qu’une petite balade de 1200 km entre amis est capable de changer le cours de l’histoire. Sans tomber dans le fatalisme aigüe car le fanatisme, surtout quand il est aigüe peut faire très mal, je voudrais juste lancer un apple, Golden, Granny Smith ou Reinette, ça n’a pas d’importance, à tous ceux qui pratiquent un sport : personne n’est à l’abri. J’aurais pu tout aussi bien dire « Brochant est au courant » en sollicitant la part de Pignon qui sommeille en chacun de nous. Bref, vous voilà avertis. Et quand on sait qu’un homme averti en vaut deux, nous voilà trouvé enfin un moyen efficace et rapide pour doubler nos effectifs au BCPF.

Il existe de nombreuses activités que l’on peut pratiquer en couple. En voici quelques une des plus courantes, des plus ordinaires : la poésie avec Rimbaud et Verlaine, la chimie radioactive avec Pierre et Marie, la politique avec Bill et Hilary, le crime avec Bonnie & Clyde & colonel Moutarde, la musique avec Stone et Charden, et on peut multiplier les exemples à l’infini. Valérie et Jean-Louis pratiquent le badminton en couple.

Alors, d’où vous viens cette idée de jouer ensemble au badminton ?

Valérie – Ca fait 23 ans qu’on est ensemble et le badminton nous accompagne pratiquement depuis le début. On s’est rencontré avec Jean-Louis dans un club de tennis de table en 1990. Jean-Louis – Pour ne rien te cacher, c’est Valérie qui m’a dragué la première en jouant une infirmière dévouée. Valérie - J’ai quitté le ping-pong pour le badminton le jour où le club a décidé de ne pas réinscrire une équipe de filles en compétition. Je me suis tournée vers le badminton car il est l’une des rares disciplines sportives qui permettent la mixité sur le terrain et dans l’équipe.Jean-Louis - Sauf dans les vestiaires, bien entendu. C’est donc Valérie qui m’a attiré dans le bad. Elle aime bien me faire découvrir des « trucs » nouveaux. On a démarré le bad en 1992 au Cercle Paul Bert à Rennes. On avait la salle quand on voulait. On jouait beaucoup, on jouait mal mais beaucoup. On a commencé à faire des tournois. Je me souviens avoir fait un tournoi à Fougères, au COSEC. Et puis on a embrayé sur la compet’ par équipe et on est toujours là.

Et aujourd’hui, au bout de 21 ans, avez-vous toujours autant de plaisir à vous retrouver sur le terrain ?

Jean-Louis – Oui, on joue à peu près toutes les semaines et on fait partie avec Valérie de la même équipe. On a fait beaucoup de mixte ensemble par le passé et puis on a arrêté. Pour quelle raison ? En fait, je suis très peu patient et quand tu joues en couple, tu te permets des choses avec ta partenaire, que tu ne te permettrais pas avec d’autres, donc ça fini par nuire à la qualité de jeu et à l’ambiance.Valérie – J’ai un mari très compétiteur qui aime gagner, ou si tu préfères, qui n’aime pas perdre. Pendant

Alors que l’on entend par-tout qu’il est difficile de susciter des vocations de bénévole engagé dans la vie associative, l’associa-tion de Romagné nous prouve le contraire. Ici, Il suffit tout simplement de réunir tous les membres de l’asso’, leurs expliquer le fonctionnement et les besoins associatifs au niveau de l’équipe diri-geante pour que sponta-nément, au bout d’une heure d’échange à peine, les candidats se mani-festent. C’est incroyable mais vrai. Je sais de quoi je parle, j’y étais, j’ai vécu ce grand moment citoyen de la vie associative. Ils sont vraiment forts à Roma-gné. Cela montre l’excel-lente santé de cette jeune et dynamique association.C’est ainsi qu’après deux années bien occupées à la tête de Romasauv, Gwen-dal a réussi à trouver un successeur prêt à prendre la relève. Merci à Gwen-dal pour tout ce qu’il a apporté au badminton et bonne chance à Patrick, qui a accepté de prendre la présidence.

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Ouf ! On a eu chaud

Nos deux équipes régionales, la R2 et la R3, ont dû batailler-ferme jusqu’au dernier match de la saison pour s’assurer le maintien dans leurs cham-pionnats respectifs. Rien n’était acquis d’avance, rien n’était facile au cours de cette saison. Tout a commencé par quelques défaites surprises, des contreperformances inattendues, avec des points de pénalités en prime, suivies de près par des absences et des blessures mal tombées. Le tout, pour garder le sus-pense jusqu’au bout : mission accomplie et maintien assuré. Bravo donc au deux équipes qui ont montré beaucoup de courage et de détermination pour le maintien.

longtemps on jouait ensemble mais aujourd’hui, pour éviter le mélange des genres entre le partenaire de mixte et le partenaire dans la vie, et pour éviter de ramener la frustration d’une défaite à la maison, on ne joue plus ensemble en compétition. Par contre, à l’entrainement, sans pression et sans enjeu, je fais quasiment tous les mixtes avec Jean-Louis.

Le badminton, surtout celui pratiqué en double ou mixte, exige un effort constant de communication et d’acceptation de la défaillance de l’autre. Il impose la solidarité et l’entraide – des valeurs fondamentales

dans la vie d’un couple. Le fait de jouer ensemble, vous aide-t-il dans votre vie de couple ?

Jean-Louis – Ce n’est pas la pratique du badmin-ton qui enrichie notre vie de couple, c’est notre vie de couple, notre complicité au quotidien qui nous permet de partager la même passion. Bien sûr, la pratique du badminton en couple a des vertus pédagogiques considérables. Je trouve que la mixité est une vertu cardinale de badminton. Au badminton, il y a une sorte de modération entre les garçons et les filles. C’est extrêmement précieux dans une société où la différence entre

les garçons et les filles reste très marquée.

Nombreux couples divorcent tous les ans en France. Joueurs de mixtes expérimentés, vous connaissez l’existence de la zone de divorce, vous la côtoyez de très près sur le terrain. Ne craignez-vous pas pour l’avenir de votre couple ?

Valérie – Pas du tout. Je suis très confiante en général. Je pense que même s’il y a des zones de divorce ou de turbulence, des sujets de mésentente dans le couple, il y a aussi des valeurs, des choses encore plus fortes qui tiennent le couple. C’est compliqué de vivre en couple, comme ça peut être compliqué de pratiquer le sport avec son conjoint compétiteur, mais la moindre discorde ou divergence ne doit pas directement dériver sur le terrain du divorce.Jean-Louis – Si zone de divorce il y a, c’est une zone très temporaire. De plus en plus de personnes seules, célibataires utilisent aujourd’hui des différents moyens vir-tuels pour rencontrer l’âme sœur. Que pensez-vous d’une idée d’un tournoi spécial « célibataire » ?

Valérie – C’est une idée très intéressante. Le sport favorise la rencontre, nous, on est un bon exemple. Ça peut être une idée rigolote et ça reste beaucoup moins virtuel que les rencontres sur la toile.Jean-Louis – Pourquoi pas, en effet. Un tournoi accompagné d’un speed-dating à la buvette, d’un stand de planning familial et de témoignages du cercle de couples anonymes, mais ne compte pas sur moi pour l’organiser.

Merci à vous deux et longue vie à votre couple sur les terrains de bad et ailleurs.

Il est bien loin déjà le temps de Noël. Les sapins déplumés de leurs aiguilles ont quitté nos salons. Les pères Noël n’arpentent plus nos cheminées et nos balcons en bravant le vertige et les systèmes d’alarme. Au moment précis où nous bou-clons ce numéro les rennes fatiguées par de longues chevauchées nocturnes se reposent tranquillement dans le bois de Laponie. Il n’y a que Raphaël et Gabriel, deux anges infatigables à l’allure peu ordinaire avec leurs médailles au coup et raquettes de badminton à la main qui ne peuvent pas s’empêcher d’annoncer la bonne nouvelle : le badminton c’est vraiment chouette.

Les anges dans nos campagnes

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Parole de bénévole

Jeune, beau, diplômé, souriant, célibataire (mais pour combien de temps encore), engagé et géné-reux, Mickaël est une perle rare dans le monde associatif où le consommateur prend de plus en plus de place. Président du BCPF Livré depuis 2007, Mika affiche toujours la même décontraction, la même cool-attitude, quoi qu’il arrive.

Mika – « Rassure-toi, pas toujours. Quand il faut accepter une défaite 3-5 avec plusieurs matchs joués en 3 sets ou quand il faut appliquer un règlement imposé par la municipalité et engageant notre responsabilité en dehors de la salle de sport, ça m’arrive de perdre mon calme. »

Est-ce qu’on peut dire que ton engagement bénévole a grandi avec toi ?

Mika – « Ce n’est pas faux. Ma mère a créé la section gym à Livré. Pendant plusieurs années j’ai fait partie de l’encadrement. C’était mon premier contact avec le bénévolat. J’ai commencé le bad en 2001, en 2004 au BCPF. J’ai passé mon DIB et j’aidais Mike lors des stages jeunes. En 2005 je suis devenu le vice-président et en 2007 le président de l’association de Livré.

Le bénévolat est un service, un don mais aussi un échange, un sentiment d’être utile. Quelqu’un a dit , j’espère que ce n’était pas Bernard tapis au fond de sa Mercédès, que l’on reçoit bien plus que l’on donne. Que t’apporte ton engagement associatif ?

Mika – « Je ne me suis jamais posé de question et pourtant c’est évident. J’aime beaucoup le côté relation-nel. Je préfère aller voir quelqu’un plutôt que de lui envoyer un mail. Rencontrer les gens, créer des liens me plaît beaucoup. C’est tout le contraire de ce que je vis au boulot avec l’obligation d’efficacité et de renta-bilité. L’engagement associatif m’apporte un équilibre. Et puis je n’aime pas rester à rien faire. »

En 6 ans de ta présidence tu avais le temps de laisser ton emprunte sur la vie associative de Livré. De quoi es-tu fier aujourd’hui ?

Mika – « On a réussi à créer et à conserver à Livré une espèce de symbiose entre les gens qui pratiquent le badminton loisir et les compétiteurs. Il y a chez nous cette convivialité qui est sincère et qui se vit au quotidien. Je suis fier aussi de la mixité générationnelle sur certains de nos créneaux où les ainés côtoient les plus jeunes. Ce sont des créneaux de 11 à 62 ans. Nos jeunes progressent et Livré compte de plus en plus de compétiteurs. J’espère que nous allons rapidement retrouver la D4, ça nous manque. »

Tu fais partie de ces dirigeants qui portent le souci du badminton à l’échelle du pays de Fougères et qui motivent leurs troupes pour soutenir l’organisation des évènements BCPF.

Mika – « Au début, notre lien avec BCPF se limitait à l’enregistrement des licences et le TDP adultes. Il y en avait beaucoup qui disaient que c’était couteux d’adhérer au BCPF. Aujourd’hui, nous avons plusieurs jeunes qui ont intégré le groupe de Mike, on se déplace sur des événements BCPF et on suit l’équipe N3. Je trouve aussi que le BCPF propose de plus en plus des choses pour les associations – séances à thème, plateaux, stages. »

Depuis quelques années on a de plus en plus de difficultés à faire venir des bénévoles dans la vie associative. Le bénévole, serait-il une espèce en voie de disparition ?

Mika – Aujourd’hui, il y a beaucoup de personnes qui viennent dans une association en consommateur. Il faudrait presque faire des tarifs en fonction de l’investissement de chacun. Le consommateur aura beaucoup de mal à devenir bénévole. A Livré, nous avons un noyau de bénévoles stables, inoxydables. Pour ma part, j’en ai encore pour quelques années. Dans l’avenir, je passerai la main à Livré et je serais peut-être d’avantage disponible pour le BCPF. Dans l’idéal, il faudrait consacrer quelques années pour un engagement bénévole tout en travaillant à préparer la relève.

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Play-offs. Le filmNous avons vécu ces 4 et 5 mai 2013 un week-end exception- nel, mémorable, historique pour le BCPF et le badminton du Pays de Fougères. Ceux qui se sont déplacés à la salle de Justy Specker de Fougères ont assisté à la consécration d’une équipe, d’une génération de badistes du BCPF. Les absents, ceux qui ont préféré la bronzette dans leur jardin ou le shoping chez Jules ou à Carrefour, en ont eu tort d’être ailleurs. Nous regrettons également l’absence des représentants de la Ligue de Bretagne ou du Codep 35 avec lesquels on aurait aimé partager notre joie.Voici, donc, pour tous ces absents mais aussi pour revivre une fois encore ces moments uniques, le résumé, le film de ce week-end en trois chapitres.

Tout a commencé par un derby BCPF – Rostrenen, les « rouges et noirs » contre les « bleu-ciel », clair et ensoleillé, réservé pour de grandes occasions. Ce sont les quatre mixtes qui ont ouvert les hostilités en essayant de tout faire pour mettre leur équipe sur les rails de la victoire. Malgré quelques hésitations et maladresses de part et d’autre (l’enjeu est là) Mélanie et Daniel (mixte n°1) et Margaux et

Thomas (mixte n°2) sortent vainqueurs de cette confrontation et confirment, une fois de plus cette saison, que les mixtes sont nos points fort. 2-0 pour le BCPF.Le ton est donné et c’est à Justine de poursuivre sur cette belle lancée. Elle assure sans forcer son talent. BCPF mène 3-0.Le double homme Sébastien/Antoine fait le maximum mais s’incline logiquement face aux costarmoricains plus « en jambes » et ayant l’habitude de jouer ensemble. Ceci marque un petit coup d’arrêt mais le BCPF reste toujours devant en menant 3-1.S’en suive les simples 1. Daniel et Mélanie remportent leur simple. Thomas est à deux doigts de la victoire livre mais s’incline finalement en trois sets. BCPF mène 5-2.La victoire est acquise, c’est donc sans pression que Justine et Margaux abordent leur double. Nos dames sont impériales et apportent le dernier point de la victoire. BCPF 6 - Rostrenen 2.La première marche est franchie, de quoi garder la confiance pour la suite de la compétition.

A table ! Une bonne et saine alimentation est la clef de la réussite de bons résultats sportifs. C’est alimentaire mon cher Watson. Rien d’étonnant alors que toute la crème de la crème de la gastro-nomie locale s’est donnée RDV le week-end de play-offs à la buvette de Justy Specker pour offrir aux sportifs des produits de qualité et des préparations faites avec amour. Merci donc à Fabienne – reine de la galette, à Jean-Louis – doseur de café et de bonne humeur, à Constance – notre VRP en crêpes, à Jean-Yves – responsable barbec’, à Franck – spécialiste de toastes bien grillés, à Annie – préparatrice en sandwichs, à Christian – champion de l’apéro et du rangement des chariots, à Nathalie dont la poly-valence n’étonne plus personne, à Gilles – intendant chef sans oublier Patricia – coor-dinatrice de tous ce beau monde.

C’est après des tonnes d’émotion, au terme des matchs à suspense, par-dessus des crampes pour certains et des cour-batures pour tous, que l’équipe 100% BCPF composée des joueurs formés depuis 10 ans au club marque l’histoire du BCPF en accédant à la Nationale 2. Un moment unique dans la jeune his-toire du BCPF et de son équipe fanion qui jouera une nouvelle partition la saison prochaine dans un championnat plus relevé que jamais.

Parole de coach

Chapitre 1Plus de peur que de mal

BCPF 6 - 2 Rostrenen

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L’équipe de Talence a débarqué à Fougères précédée d’un aura de favoris incontestable, au moins sur le papier, avec ses nombreux « A » et une « T20 » qui donnait frissons et sueurs froide aux équipes participantes aux play-offs. Une fois de plus nous avons démarré par les mixtes. Margaux et Tho-mas apportent rapidement et sans trembler, en deux sets, le premier point de la rencontre. Mélanie et Daniel échouent de peu face à un mixte « A1/T20 » en s’inclinant en trois sets pour la première fois de la saison. Ça fait 1-1, le suspense reste entier et la mobilisation sur le terrain et dans les gradins à son maximum.Vient ensuite le simple homme 2 qui sera le tournant de la rencontre, cette petite étincelle qui mettra le feu au poudre, cette petite goutte de potion magique qui immunisera l’équipe du BCPF contre toute défaite.

C’est Antoine (B3) qui est à l’origine de cet exploit en s’impo-sant face à un joueur « A3 » au terme d’un match héroïque qui a enflammé les supporters et galvanisé ses coéquipiers. BCPF 2 – Talence 1.Le simple homme 1 est disputé par Daniel, le « capitaine courage », solide, résistant aux intimidations de son adversaire et malin dans ces choix tactiques face à un joueur coriace et rameur de première. BCPF 3 – Talence 1

Justine fait son boulot comme d’habitude, sans fioritures, sans superflus et avec la grâce d’une danseuse de l’Opéra de

Paris. BCPF 4 – Talence 1.C’est Mélanie qui apporte le cinquième point, le point de la victoire, le point de la délivrance, le point syno-nyme de la montée en National 2.Nos doubles, hommes et dames, achèvent le travail en scellant définitivement le score de la rencontre. BCPF 7 – Talence 1.

Daniel RoszczypalaJeune - mais déjà expérimen-té - capitaine, il est à l’image de son équipe : formé au club, motivé et disponible. Meil-leur joueur du club, au sens tactique développé, il est prêt à mettre son sens de la straté-gie badistique à la disposition des autres équipes du club.

Margaux JovelinDéfinitivement la petite de l’équipe, elle sait égayer autant les rencontres par sa vivacité et son esprit de compétition, que les soirées par son humour qui fait tou-jours mouche.

Antoine BourgesSait manier avec la même dextérité l’art du massage (ki-nési) thérapeutique et la pra-tique du badminton. Animé d’une fougue olympique, nul doute qu’il nous surprendra sur le terrain par son style unique en son genre.

Mélanie FerrandSans doute la joueuse la plus expérimentée, avec 7 saisons en nationale 3 à son actif. Toujours battante et achar-née, Mel est un véritable pilier de l’équipe du pays de Fougères.

L’équipe en OR

Des suppor-teurs de choixDepuis sa création, le BCPF peut compter sur le soutien de la ville de Fougères. Ça a été encore le cas lorsqu’il a fallu trouver une solution pour pouvoir organiser les play-offs à domicile. Mais le soutien de nos élus va au-delà d’une simple aide administrative. C’est ainsi que nous avons eu le plai-sir d’accueillir au cœur du week-end Mr Louis Feu-vrier, maire de Fougères et Mr le député Thierry Benoit, venus encoura-ger nos jeunes sportifs et saluer leurs performances. Avec de tels supporteurs, on n’avait aucun doute sur l’issue positive de la ren-contre et sur notre mon-tée en Nationale2. Merci messieurs et on compte sur

Chapitre 2Veni, vidi, vici

BCPF 7 - 1 Talence

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La troisième rencontre fut beaucoup moins intense que les deux pré-cédentes. Avrillé a voulu terminer sur une bonne note et nous, on avait à cœur de conclure en beauté. La pression disparue a laissé la place au plaisir de jeu et à la compo expérimentale sur le terrain.Fort de sa prestation en simple contre l’équipe de Talence, Antoine s’est vu confier la lourde tâche d’assurer le simple 1. La mission s’est avérée périlleuse. Antoine s’incline en trois sets durement disputés.Le double dame inédit – Mélanie / Justine remet les deux équipe à éga-lité. BCPF 1 – Avrillé 1En simple homme 2, Sébastien s’accroche et mène la vie dure à son

adversaire (A4) mais cède finalement en deux sets en démontrant des belles choses.Le mixte 2 de Margaux et Thomas permet à nouveau au BCPF de recoller au score. BCPF 2 – Avrillé 2La suite de la rencontre est à sens unique. Margaux montre brillamment qu’elle n’est pas uniquement une joueuse de double ou mixte et peut aussi, si nécessaire, assurer un simple, toute seule, comme une grande.Le mixte 1 de Mélanie et Daniel apporte un autre point au BCPF.Justine réussie d’entretenir le suspense jusqu’au bout en sauvant plusieurs volants de set pour s’imposer au final 24-22 au deuxième.Et pour finir, Thomas et Daniel, le double familial, l’arme sécrète du BCPF, conclut la rencontre par une victoire en trois sets. Et tout le monde peut enfin rentrer chez soi pour manger des gaufres. BCPF 6 – Avrillé 2

Allez Le BCPF !!Venus nombreux, les supporteurs du BCPF ont usé de différentes techniques et de multiples stratagèmes pour encourager leur équipe durant les play-offs.Les plus jeunes ont déployé tout leur art et toute leur imagination en réalisant des vrais chefs-d’œuvre de peinture faciale aux couleurs du club. Une manière d’impressionner les adversaires et de crier au monde entier leur soutien aux rouges et noirs du BCPF.Notre section « rythme & blues » improvisée pour l’occasion et dirigée par Cyril et Benjamin a livré une véritable bataille, un combat acharné face aux nombreux et bruyants supporteurs de Rostrenen. Eh oui, la rencontre, ça se gagne aussi dans les gradins.

THOMAS RoszczypalaEx pensionnaire du pôle espoir interrégional de Dinard et ben-jamin de l’équipe, Thomas est la fine fleur de la nouvelle gé-nération de badistes du pays de Fougères. Joueur en constante progression, il a su trouver sa place au sein du groupe.

Justine DelatoucheSous ses airs de douceur, elle cache un impression-nant cocktail d’explosivité et d’énergie. Ses derniers résultats très prometteurs lui permettent d’approcher le Top100 français.

Sébastien AvenelJoueur expérimenté, travail-leur et assidu à l’entraine-ment, il a intégré l’équipe en cours de saison. Mais déjà sa disponibilité et sa bonne humeur sont devenues in-dispensables à notre équipe fanion.

L’équipe en OR

In the boite

Persuadés que nous allions vivre des moments excep-tionnels, nous n’avons pas hésité à faire venir aux play-offs le meilleur pho-tographe sportif de l’Ouest en activité, le disciple de Robert Doisneau et d’Hen-ri Cartier-Bresson réunis. A l’aise comme un poisson dans l’eau, Patrice a sillon-né tout au long du week-end tous les endroits straté-giques pour nous offrir des centaines de magnifiques photos qui immortalisent à jamais ce moment histo-rique. Merci Patrice.

Chapitre 3La cerise sur le gâteau

BCPF 6 - 2 Avrillé

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Merci coach

18h57, le soleil brille et n’ayant que faire du beau temps, les supporters du BCPF chantent. Et s’ils ne font, certes, nullement jalouser les nombreux rossignols de la ville fleurie de Fougères, ils défendent vigoureuse-ment leurs couleurs. Mais suite à une longue et progressive série d’applaudissements ils s’arrêtent brutalement. Justy Specker est plongée dans un silence palpitant ; plus rien ne bouge, le public retient son souffle, les yeux ébahis tournés vers le terrain numéro 1, la terre elle-même marque une pause dans son éternelle rotation. Seuls se déplacent une dernière goute de sueur froide sur le front du coach et un objet volant, identifié, pour-suivant sa trajectoire. Le bouchon de liège avec ses ailes en plumes d’oie, blessées par les coups de raquette, sent la fin proche. Il termine son vol en s’échouant entre les deux lignes du couloir extérieur gauche de Mélanie Ferrand, bien inspirée de le laisser mourir ici. Le public explose, ou plutôt implose. Si l’arbitre se contente d’un modeste « set », c’est l’expression « Nationale 2 » qui est sur toutes les lèvres, sur tous les sourires fougerais.

Mais la montée n’est pas le simple fait d’un volant qui sort. Il s’agit du résultat d’une préparation de plusieurs semaines, d’une saison parfaitement menée et de l’aboutissement de la création d’un groupe formé et emmené par son coach de toujours, Michael Erabit, alias Mike.Il ne doit certainement pas être peu fier de ses joueurs, et nous ne pourrions en vouloir à notre fidèle entrai-neur qui à son habitude n’aime s’attirer ni gloire ni félicitations d’éprouver en ce jour plus d’une mince vanité. Car cette place en Nationale 2, il est allé la chercher. Il fut notamment le premier à croire en cette nouvelle génération de badiste, génération qu’il connait parfaitement puisqu’un peu comme le père de cette famille grandissante, il enseigne son savoir à ses membres depuis leurs débuts.

La plupart d’entre eux ont gouté aux intenses entrainements de Mike dès leur plus jeune âge. Il y a de cela 10 ans, pour les badistes les plus précoces. Formateur et entraineur de talent, c’est essentiellement à son activité que l’on doit l’arrivée d’une jeunesse aussi compétitive et fleurissante sur le pays de Fougères. Mais au-delà d’être une encyclopédie toujours grandissante de la technique, tactique et autre joie badistique, c’est avant tout un coach humain, véritable donneur d’envie pour les joueurs et donc une pièce maitresse du groupe. Cette saison il a une nouvelle fois prouvé son professionnalisme en s’investissant pleinement dès la prépa physique d’aout, et ce jusqu’à la fin du championnat. Difficile de douter de cette dernière qualité au vu des brillants récents résultats de l’équipe 1. En effet, si nous, joueurs du BCPF, brillâmes les 4 et 5 mai derniers, nul doute que nous fûmes motivés, bien préparés, bien coachés. Voilà la recette.Et c’est ainsi qu’il semble loin d’être déplacé de recon-naitre et de saluer le considérable travail de notre coach Mike, travail qui a payé cette saison.

Quant à lui, il vous donne certainement rendez-vous la saison prochaine. Et puisqu’on le sait animé d’un réel esprit de compétition et d’une ambition débor-dante, la nationale 2 ne devrait pas consister une fin en soi. Pensons ainsi.

Des retrouvailles inattendues

Le week-end des play-offs nous a procuré beaucoup d’émotions. Des cris et des larmes de joie ont failli inonder nos tapis verts fraîchement achetés comme des eaux du Nil inondent en été des vastes champs de culture céréalière en Egypte (programme his-toire-géo de la 6éme pour ceux qui s’en souviennent).Au milieu de ces effusions de joie collective s’est produit un autre événement qui a ému plus d’un – les retrouvailles de deux amis, André et Gilles, perdus de vue depuis plus de 20 ans.Comme quoi, le hasard fait bien les choses et le badminton est toujours là quand il s’agit de lui donner un coup de pouce pour permettre de belles rencontres et aven-tures humaines.

Les Scorers au topL’organisation des play-offs a mobilisé nombreux passionnés de badminton sur le Pays de Fougères : les meilleurs joueurs sur le terrain, la table de marque expérimentée, le chauffeur de salle digne de grands shows télévisés, les suppor-teurs en or dans les gradins et les restaura-teurs cordon bleu à la buvette. Les scoreurs, eux aussi, étaient à la hauteur de l’évène-ment. Attentifs, volon-taires, disponibles, rapides comme éclair, « dégainant » plus vite que leur ombre et l’ar-bitre réunis les pages affichant le score de la rencontre.

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Les chemises noires sont de sortie, après tout, les ados et les potes de Benito n’ont pas à eux seuls le monopole de la chemise noire, pas plus d’ailleurs, qu’Eddy et sa bande n’a celui des chaus-settes de la même couleur. Et contrairement à Johnny qui trouvait qu’avec le noir « il n’y avait plus d’espoir » (à moins qu’il ait dit ça juste pour la rime), nous sommes intimement convaincu que nos ados assis dans les gra-dins vont s’en sortir et que tout espoir est permis, hor-mis bien entendu leur tenue vestimentaire.

Le bad de mère en filleIl n’est pas rare de voir plusieurs générations de la même famille s’adonner à la même passion. Nous connaissons tous des boulangers, des cordonniers, des médecins et de plus en plus de chomeurs de père en fils. A Saint Etienne et plus précisément à Saint Brice en Coglès on pratique le badminton de mère en fille ou plutôt de fille, Sophie, en mère, Gisèle.

« C’est moi qui a commencé, il y a une dizaine d’années déjà. Ma mère est venue dans le bad plus tard, ça fait cinq ans quand même. C’est sympa de pouvoir faire du sport avec sa mère on ne se prend pas la tête et on oublie facilement les petites divergences qu’il peut avoir entre une mère et sa fille ». (Sophie)« Quand Sophie a commencé le badminton, je me suis dit : pourquoi tu n’es-

sayerais pas ? Et je me suis mise au bad et j’y suis toujours. Pour moi, c’est plus une détente, alors que Sophie fait vraiment la compet. Elle a progressé rapidement et aujourd’hui on ne joue plus souvent ensemble, on n’est pas tout à fait du même niveau ». (Gisèle) « Et même si on n’a jamais fait un tournoi ensemble, on parle souvent du badminton des résultats de nos équipes, de nos matchs ». (Sophie)« C’est vrai, le lendemain de sa rencontre je lui demande : alors, t’as fait quoi ? Je suis curieuse de savoir avec qui elle a joué. Et quand son équipe joue à domicile je vais la voir jouer et je suis toujours autant impres-sionnée par sa combativité, elle ne lâche rien ». (Gisèle)« Quand je vois ma mère jouer, elle m’épate. Elle a la pêche, la niaque, la patate et elle toujours positive sur le terrain.» (Sophie)

Merci les filles et il ne nous reste plus qu’à attendre la troisième génération…

Bad à l’école

Black is black

Mo-bi-li-sez-vous !

Quand l’appétit va, tout va ! Mais quand l’appétit est parti, quand il vous a laissé tomber comme un vieux parapluie usé par le vent, vous vous retrouvez tout seul accoudé à un comptoir de bar, accroché à votre passé simple ou composé (en fonction du niveau de chacun), rien ne va plus, vous commencez à avoir les jetons, comme au casino.Anthony a perdu son légendaire appétit et la raison en est toute simple : manque de vocation d’arbitre et de juge-arbitre au sein du BCPF. Mo-bi-li-sez-vous, donc, pour aider Anthony à retrouver son appétit en vous inscrivant à la formation d’arbitre. Il n’y a pas que Willy qui a besoin d’être sauvé.

Plusieurs cycles de découverte de badminton ont été mis en place dans les écoles primaires publiques de Fougères au cours de cette saison 2012/2013. Une formation a été proposée aux professeurs des écoles pour leur permettre à être plus à l’aise dans l’animation des activités badistiques. 3 tournois de fin d’année ont permis de clôturer en beauté l’ensemble des cycles. Plus de 400 élèves ont été touchés par la « grâce » du badminton. Un grand merci à la ligue de Bretagne et au Comité Départemen-tal qui nous soutiennent en mettant à notre disposi-tion ces cadres techniques. Merci également à Cyril qui a coordonné l’ensemble du projet.

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Le Handibad à l’honneur

Le Trophée de Pays adulte, le TDP pour les intimes, est une sorte de champion-nat interne par équipe. Il s’adresse surtout aux licen-ciés débutant leur parcours badistique. C’est quelque part un avant-goût, une mise en bouche avant la compétition départemen-tale. Bien qu’il ne soit pas entièrement dépourvu d’une certaine recherche de résultat, toute propor-tion gardée, le TDP est avant tout un temps convi-vial, un temps de rencontre entre les licenciés du même club pratiquant le badmin-ton aux quatre coins du pays de Fougères.Il y a actuellement 9 équipes inscrites au TDP qui regroupent environ une centaine de licenciés comme ceux de Saint Ouen des Alleux que vous pouvez admirez sur la photo.

Pour sa deuxième édition la Ladys Badminton Cup – LBC s’est trans-formé en Ladys Para-badminton Cup – LPC. Le même tournoi à une lettre près et quand une lettre nous manque tout est dépeuplé dirait Alphonse, celui de la Martine. Quelle Martine ? Je n’en sais trois fois rien. Et si les ladys, pour des raisons diverses et variées, ont été peu nombreuses à venir, les athlètes « handi » ont répondu présent et n’ont pas hésité à faire des kilomètres pour rejoindre Fougères. Ils sont ve-nus de Grenoble, Bourges, Thonon-les-Bains, Rennes, Betton et Saint Georges des Groseilles en Normandie. Les premiers joueurs arrivés vendredi soir ont participé à l’entraîne-ment avec l’équipe de Nationale et les élites accompagnés par nos deux initiateurs Handibad - Joris et Cyril spécialisés dans l’accueil du public en situation de handicap.

Le tournoi se déroulait en deux catégorie : « fauteuil » et « débout ».En simple hommes « fauteuil », 7 joueurs se sont disputés la victoire finale. C’est, presque un record en France pour un tableau Handibad en fauteuil. Le plus gros tournoi recensé de la saison qui était celui de Cas-telnau-le-Lez comptait 8 participants. C’est Sébastien Martin, joueur In-ternational et ancien licencié du Pays de Fougères qui s’im-pose face à François Nalbor-czyk, de Thonon-les-Bains.

Richard Perot (Grenoble) et Yannick Jouenne (Betton) complètent ce podium. Julien Agin (BCPF) a vécu une très belle expérience sur cette journée mais ne sort pas de poule.Chez les Handibad « debout », on note la victoire de Régis Jean-neau (Bourges) face à Fabrice Reichert (RUC)En double hommes handibad fauteuil, victoire de la paire François Nalborczyk/Richard Perot face à la paire Yannick Jeanneau /Sébastien Martin. Franck Lejop(RUC)/Yannick Jouenne compléteront ce podium.Le Dimanche matin était consacré à l’entraînement de ces joueurs venus des 4 coins de la France. Cette

matinée a permis aux joueurs de profiter au maximum de ce tournoi que nous renou-vellerons sur le Pays de Fou-gères dès la saison prochaine autour du 24/25 mai 2014 avec, on l’espère, encore plus de joueurs.

Le Trophée de Pays Adutles

En présence des élus du Conseil Régional de Bretagne et de la ville de Fougères ainsi que le représentant de la Sous-Préfecture de Fougères nous avons signé, on ne peut plus officiellement, la convention de partenariat avec le Lycée Jean Guéhenno officia-lisant l’ouverture d’une Section Scolaire Sportive de Badminton – 3SB. Un grand merci à Mr André Rault, proviseur-adjoint qui a soutenu ce projet depuis le début et à Mme………qui l’a accom-pagné jusqu’à la signature.

La 3SB est en marche

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Courant la saison 2001 / 2002 ont lieu les premières réunions préparant la venue d’un club du pays.En juillet 2003 le BCPF est né officiellement et l’association de Livré fait partie des 6 assos fon-datrices du BCPF.La saison 2003 / 2004 est témoin de nos premiers pas avec le BCPF, la mise en place d’un cham-pionnat loisir et notre sortie à l’open de France. L’équipe dirigeante de l’association montre une certaine stabilité dans le temps. Quatre béné-voles - Huguette Jean-Louis, Mickaël, Henri « portent » l’association depuis sa création ainsi que Laëtitia, la capitaine de notre équipe fanion. L’association n’a connu que deux présidents : Huguette Bouvet de 1999 à juin 2007 et Mickaël Delaunay, depuis la saison 2007 / 2008.

L’association est dynamique et accueillante et l’ambiance est chaleureuse. Telle est la vie paisible de notre asso’ qui compte actuellement une quarantaine d’adhérents, dont 7 dans notre section jeunes. Tout le monde est le bienvenu chez nous, chacun peut pratiquer le bad à son niveau, sans pression et dans la bonne humeur.

Nous disposons de 5 terrains de double dans une salle qui sera rénovée à partir de mai 2014 – isolation des locaux de rangement, restau-ration des vestiaires et sanitaires, mise en place d’une pièce « convivialité » pour nous assurer plus de confort surtout pendant nos soirées hivernales, nous allions dire polaires.

Nous avons trois créneaux d’entrainement par semaines : le lundi et jeudi avec un entraineur du BCPF un lundisur deux et les séances du mardi qui sont encadrées par Jean-Philippe Binois de l’OSPAC accompagné de Jean-Louis. Cette saison, trois équipes sont engagées dans divers championnats : deux en D5 et une en trophée de pays. Des nouvelles générations progressent dans l’art de manier la raquette. La section « jeunes » a été créée en 2000 en collaboration avec Didier Renaut, Thierry Libs et Jean-Louis Fasquel. Le nombre de licenciés jeunes est en moyenne de 14 par saison. Ils sont âgés de 9 à 12 ans. Nombreux de nos jeunes, dont la famille Baudy, se font leur place sur le Trophée de Pays. Depuis quelques années nos jeunes compétiteurs bénéficient d’une séance supplémentaire par semaine à St Aubin du Cormier, grâce à « l’esprit bad » de Marc Loquen. Deux de nos jeunes, Clément et Horace, ont intégré la section élite avec Mike. Grâce à Jean-Louis, cinq minimes et benjamins sillonnent au moins deux fois par mois les routes du département pour participer aux nom-breux tournois.

Nous sommes aussi impliqués au niveau du BCPF : Mickaël, notre président, assiste aux réunions du CA, Henri est impliqué au sein du trophée de pays adulte et Jean-Louis fait partie de l’ETP - équipe technique du pays. Nous sommes également présents lorsqu’il s’agit de donner un coup de main lors des manifes-tations organisées par le BCPF. Voilà, la messe est dite…

A l’assaut des assos…

C’est l’association de Livré sur Changeon qui est à l’honneur dans ce sixième numéro de Bad’News. La parole est à Henri, l’homme qui a grandi, enfin, qui s’est épanoui avec l’asso’.

L’association de Livré est née en novembre 1999 d’une rencontre entre Didier Renaut, éducateur sportif du Conseil Général et Huguette Bouvet et Karine Delaunay, deux pionnières du bad à Livré. Cinq dames se lancent alors dans l’aventure, suivies bientôt par un homme, Henri, c’est-à-dire moi-même.

C’était le temps de pionniers. Le matériel utilisé était une authentique bande plastique noire pour délimiter les terrains, des poteaux « made in » Livré et filets prêtés par un badiste de plage, mais ça fonctionne.

D’autres adhérents comme Jean-Louis, Thierry et Mickael nous rejoignent rapidement.L’association est en marche. Huguette devient la première présidente. On fait nos premiers pas avec Didier Renaut. Des rencontres loisirs ont lieu avec des associations voisines dont st Georges, St Aubin et Liffré.

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Etirements…

Fashion night au CosecOu Quand la mode cherche à influencer le résultat

L’équipe de jeunes du Codep 35 est devenue le week-end du 25-26 mai 2013 championne de France de Comités Dépar-tementaux. Deux Fouge-rais étaient du voyage : Manon et Thomas pour lequel c’était sa dernière participation à cette com-pétition bien particulière qui regroupe au sein de la même équipe les meilleurs joueurs du département. Bravo à tous les jeunes et les coaches sans oublier de nombreux supporteurs et parents (ce sont souvent les mêmes) portant fière-ment la marinière « made in » Bretagne qui ont ac-compagné l’équipe du Co-dep 35 jusqu’à Arnas, dans le Rhône.

Deux nouvelles tenues officielles du BCPF ont été inaugurées dans la salle du Cosec de Fougères lors de la 9ème journée du championnat départemental D2. L’équipe de Fougères recevait l’équipe de Betton toute de bleu ciel vêtue. En quête des points pour le maintien, nos fins stratèges ont décidé de jouer à fond la carte de la déstabilisation vestimentaire de l’équipe adverse en adop-tant les tenues, pour le moins, inattendues et étonnantes. Résultat des courses – l’équipe de Fougères obtient un bon match nul 4-4. Merci donc à Nicolas et Christelle. C’est ça de l’expérience.

Codep 35 venu pour vaincre

Que serait la rencontre de N3 sans buvette ?Une question on ne peut plus simple : une rencontre du haut niveau privée des crêpes et de café.Mais que serait la buvette sans les gâteaux de Clément ?Ça, c’est une autre histoire.C’est comme Starsky sans Hutch, Columbo sans son imperméable, Churchill sans son cigare, le guerre sans ses étoiles, le bon sans la brute ni le truand, la chevauchée sans Walkyries, Tintin sans Milou et Mowgli sans Baloo, et on peut multiplier les exemples à «en veux-tu, en voilà».C’est impensable, inimaginable, inconcevable.Alors, je le dis sans outrecuidance quelconque : chapeau bas Clément et merci pour tes gâteaux qui nous pro-curent quelques petits instants de douceur dans ce monde des brutes.

Clémentpâtissier officiel de la N3

Quel drôle de concept que celui de souffrir en tirant sur ses muscles préalablement usés après une sévère séance d’entrainement. Cette pratique masochiste qu’est l’étirement n’en reste pas moins une nécessité (et souvent un plaisir) pour tout badiste digne de ce nom. Puisant ses racines dans d’antiques tortures, l’étire-ment a su évoluer avec le temps pour s’adapter de mieux en mieux aux besoins des sportifs. Il peut avant toute chose être associé à une sorte de pratique spirituelle ou magique permettant d’atténuer voire d’éviter les tristes courbatures du lendemain, séquelles d’un entrainement corsé. Mais au-delà de fa-ciliter sa récupération musculaire, s’étirer est un moyen de s’assouplir. Et pour tout compétiteur ou badiste

ayant à cœur de progresser, ce petit exercice régulier (environ 15 min après chaque en-trainement) est conseillé dans l’optique de se déplacer de façon plus élégante, fluide, efficace. Le moment de l’étirement est à considérer comme un temps de repos et de commu-nication. C’est l’occasion de partager, de ba-varder, de plaisanter avec les autres joueurs dans une douleur collective et bénéfique. Alors étirons-nous ! Ça fait du bien.

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On est les champions !!!

L’équipe de minimes du BCPF décroche le titre de champions d’Ille et Vilaine 2013. Pour y arriver, nos jeunes badistes ont tout d’abord rencontré dans leur poule les équipes ue FIB St Grégoire, Vitré et Bruz. Premiers de leur poule, nos minimes se sont qualifiés pour la finale départementale qui a eu lieu le 3 juin 2013 à Fougères. Le titre de champion se jouait lors d’une rencontre « au sommet » face à l’équipe de Laillé, vainqueur de l’autre poule. Au terme d’une rencontre bien maitrisée l’équipe du BCPF

s’impose 4 – 1.Bravo aux joueurs : Sabine, Constance, Simon, Ronan, Jean-Philippe, Lucas, Be-noit et Alex et à Patricia, le capitaine d’équipe qui a su motiver les troupes tout au long de l’année et surtout trouver les salles et les dates satisfaisant tout le monde et permettant les rencontres. Et la cerise sur le gâteau, nos minimes décrochent ensuite le titre de champions de Bretagne lors de la finale régionale qui a eu lieu

Le bad en roseLa Circulaire Compétition du 1/10/1997 de la Fédération Française de Badminton sti-pule dans son Article 1.1 que « les joueurs devront obligatoirement porter une tenue de Badminton correcte ». Cette « tenue de badminton » est définie dans l’Article 1.2 comme « une tenue de sport à l’exclusion de tout vêtement qui soit spécifique à des sports autres que les sports de raquette », à savoir : le maillot de bain, les cuissards des cyclistes, les bermudas et les caleçons ou encore les vêtements des sports nautiques, équestres, spéléologiques. Tout est clair, plutôt du bon sens, précis, sans équivoque mais laisse, heureusement, une petite ouverture – « Les couleurs de l’habillement sont libres ». Ainsi chacun peut y apporter sa touche personnelle de fantaisie, ce petit rien qui vous permet d’exister au milieu de la foule des badistes anonymes.

Fanny et Steph ont saisi cette opportunité pour affirmer avec force leur identité badistique et leur vision quelque peu psychédélique du monde. Pour le faire, ils ont choisi la couleur « pink », celui de Floyd, de la panthère de David Niven et de l’amie du Petit Prince.

Championnat de Bretagne jeunes

Le week-end de 1-2 juin 2013 a eu lieu à Lanester dans le Morbihan, le championnat de Bretagne jeunes. Pour aborder la compétition dans les meilleurs conditions possibles, nos jeunes sportifs et leurs accompagna-teurs ont effectué une préparation intensive au bord de la piscine dans un camping 4 étoiles. Tout a été pensé et réfléchi dans le moindre détail pour offrir à nos sportifs des conditions optimales de la réussite : les activités aquatiques, la cuisine légère et riche en vitamines, des lits confortables et douillets, des chambres insonorisées à l’écart de tout bruit empêchant la récupération. Rien d’étonnant, alors, que les résultats étaient au RDV. Nos jeunes reviennent avec des titres et des médailles pleines les poches.

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Responsable de la publication : Zbigniew Roszczypala

L’équipe de la rédaction vous remercie

Ont collaboré à ce numéro :Constance Ledru

Daniel RoszczypalaThomas Roszczypala

Cyril BouvetMichael Erabit

JulienCorentin Simonot

Didier RenautChristophe Hardy

Lydie MonfortPierre Guinnebault

Stéphane DesruesFamille Méheut

Mise en page : David Roszczypala

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Ce bulletin a été imprimé par nos soins. Ne pas jeter sur la voie publique.

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Partenaire du Badminton Club du Pays de Fougères depuis deux ans, la pizzeria Capri et son chef Alfio apportent leur précieux concours à la pratique compétitive de nos équipes régionales et nationale. Qu’il soit Calzone, Calabraise, Margherita, Napolitaine, Savoyarde ou Quatre Fromages, le soutien d’Alfio ne manque ni d’exo-tisme ni de saveur ni de sucres longs indispensables à la vie d’un sportif du haut niveau. Mais, si d’ordinaire, les grands sportifs, ceux qui ne laissent rien au hasard, font le plein de sucres longs avant la compétition, nous, on laisse le meilleur pour la fin, pour pouvoir savourer sans modération la victoire accompagnée d’une pizza toute chaude sortie du four à bois. Et vous êtes tous invités à en faire autant.

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