Back to the blocus · L’ensemble des archis présente cette semaine son projet de 1er quadri dont...

janvier 2013

Mensuel gratuit édité par la Fédération des Étudiants de l’ULg

Conseils pour vos examensOù va-t-on étudier ?Visite du SMArT La FeF et la réussite des étudiantsLes musiques de NOël, à la mode ?Vos DVD pour le blocus

Back to the blocusles bons plans pour votre session

IV

3 mois !C’est le temps qu’il faut pour que des Gaulois construisent un palais, mais également le temps depuis lequel l’équipe ac-tuelle de la Fédé est en place. C’est encore le temps depuis lequel vous redoutez le moment qui va suivre sous peu : celui de la fin des sorties, du début des longues heures sur une chaise à tourner des pages. Toutefois, il y a du bon à cette période : c’est le moment où l’on se met à jour dans ses séries préférées, où l’on étudie les différents goûts de café existant dans le monde et où l’on fait les choses les plus improbables pour procrastiner en gardant bonne conscience.

Les examens, la réussite, l’accès aux études, c’est un peu pour la Fédé le nerf de la guerre, une des thématiques pour la-quelle nous avons le plus de pain sur la planche. Aussi une des plus complexes, car il n’y a pas une façon parfaite d’orga-niser les examens, mais il y a toujours des moyens d’avancer et d’améliorer la condition de chaque étudiant pour lui don-ner toutes les clés de la réussite, en commençant par regar-der l’état des choses. Ce que nous avons fait : la plupart des recours des étudiants sont liés à deux choses : des engage-ments pédagogiques peu ou mal remplis et des problèmes techniques de corrections.

Les engagements pédagogiques sont les descriptifs du conte-nu de vos cours, de la méthode d’évaluation et la bibliogra-phie des ouvrages nécessaires à ceux-ci. Vous les avez sans doute lus en début d’année pour voir de quoi parlera votre cours, enfin s’ils sont disponibles... C’est là que le bât blesse : comment se préparer à un examen si l’engagement est incom-plet, peu clair ou carrément vide ? Nous travaillons donc à rappeler aux professeurs l’importance de ceux-ci.

L’autre problème, c’est qu’il arrive à certains de se dire « Ah je pensais avoir plus ! », d’aller voir leurs copies et de se rendre compte que les points sont mal comptés. Mais c’est trop tard ! Le verdict est rendu : vous êtes ajournés. Dans bien des

cas, le recours n’aboutit pas. En effet il faut que le doyen se positionne contre le professeur et réunisse un jury. Alors on s’arrange, on magouille, on fait une proposition, et l’étudiant n’ayant que le Conseil d’État comme dernier ressort accepte. Comment éviter cela ? En publiant une note indicative avant la délibération ! Avoir 48h pour consulter sa copie corrigée antérieurement à celle-ci, et voir une erreur avant que votre proclamation soit coulée dans le bronze.

Si malheureusement votre échec était bien dû à vous-même en première session, vous recevrez une invitation pour la seconde session. Cependant celle-ci est payante, et plutôt obligatoire. Pourquoi payer pour la seconde session alors que vous avez déjà payé pour l’année complète ? Pourquoi vous faire dépenser de l’argent alors que vous avez raté pour une raison familiale ou de santé ? D’ailleurs nous entamerons au deuxième quadrimestre la proposition d’instauration d’un temps minimum entre deux examens (36h lorsque c’est pos-sible). Ceci paraitra être beaucoup de remue-ménage pour une si petite somme (35€ pour l’inscription). Il n’en est rien : le nombre d’étudiants étant au CPAS ou à leurs dépens est en perpétuelle augmentation. Il est dès lors normal de s’atta-quer à ces frais injustes. Au même titre, nous ferons la chasse à l’inscription « double minerval » pour ceux qui, en réussite partielle, doivent refaire un cours de bachelier alors qu’ils passent en master.

Ce numéro sera donc axé sur les examens : mais rassurez-vous, pas d’ennuis en vue ! Nous avons laissé la part belle à la détente et l’humour en cette période de stress !

Tom BARBETTEPrésident Fédé

Objectifs TorêLe P’tit Torê, un journal pour les étudiants,

écrit par les étudiants et qui parle des étudiants.

Reconnaissable à son logo à cornes, le P’Tit Torê a pris l’habi-tude de paraître dans les bacs de l’ULg à fré-

quence d’une fois par mois.

En plus d’être un animal de combat traitant l’actualité de la Fédé et de la vie étudiante avec une force légendaire, c’est

aussi une créature amusante qui amène au centre de l’arène des sujets tels que la musique, le cinéma ou encore la littéra-ture. Pas d’excuse, il y a forcément quelque chose pour vous

dedans. Sauf si vous êtes atteint de taurophobie, évidemment.

Ce journal à destination des étudiants est réalisé avec amour – et surtout, encre – par une équipe bénévole d’étudiants originaires de facs différentes. Pas omniscient pour autant,

nous avons régulièrement besoin de nos lecteurs et de leur lecture attentive pour nous améliorer. Ainsi, n’hési-

tez pas à partager avec nous vos réactions et idées !

Contact : [email protected]

2 Le P’tit Torê | Janvier 2013 | www.ptittore.be www.ptittore.be | Janvier 2013 | Le P’tit Torê 3

Édito

Le P’tit TorêJANVIER 2013

avec le soutien de

la loterie nationaleL’Université de Liège

Edité par

la Fédération des Étudiants de l’ULg asbl place du 20-Août 24,

4000 Liège

www.fede-ulg.bewww.ptitTore.be

Ont participé à ce numéro Margaux de ré / tom barbette / Alix BARDOUX / LÁszlÓ

Schonbrodt / William Donni /Anne-Sophie D’Haen / David

VERJUS / Rachel DESSEILLE / Dale KONINCKX / Tiou NGUYEN /

Yasmine Salami / carole pieri / Virginie DE VELLIS / Colombine

Parthoens / Adriano Tosoni / Céline bernatowicz /

Valentine Lilien / caroline remyPhot

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édito

Les droits des étudiants en examen

Comment réussir un QCM

Comment réussir un examen oral

État des lieux : Les Bibliothèques ULg : Au fil des étagères

Place à l’étude - Les endroits pour étudier

Premiers pas / Première session d’examens

Comment corrige-t-on nos QCM ?

Un peu d’exotisme dans ce monde de brutes !

Morne paysage - Réforme Marcourt

Le TEC réagit

Archi, première bloque

Expo - La moustache à l’honneur

Critique littéraire - OZ

Musique - Désespoir + blocus = DVD

Sudoku!

Chantons sous la neige

Mots-croisés

Comment faire une bonne pause pendant la bloque ?

Fil actu : @Typique_ULg

Mun Society Belgium recrute

Le Fiacre, the place to be

Margaux Leroy n’aime pas... la fin de la bloque

The Christmas village

L’art de se plaindre de la météo

Le fil d’Ariane

Alerte aux poux

J’ai adopté une liseuse

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DEPUIS 2009, LE MINISTRE MARCOURT TRAVAILLE à UNE REfONTE COMPLèTE DU PAYSAGE DE L’ENSEIGNEMENT SUPéRIEUR. APRèS PRESqUE 3 ANS, VOICI VENU LE TEMPS DU DéCRET « PAYSAGE ». PAS DE RIRES , PAS DE CHANTS PUISqU’AUCUN éTUDIANT N’A éTé CONSULTé POUR L’OCCASION.

Cette réforme souhaite reconsidérer le fonc-tionnement global des hautes écoles et uni-versités sur une base géographique, afin de permettre notamment une centralisation des décisions. Projet ambitieux, mais qui

serait préjudiciable à des institutions telles que l’UCL, l’IHECS ou les hautes écoles en général, ces dernières s’étant largement exprimées dans la presse du mois dernier.

À côté de cela, le projet de réforme autorise les établissements à refuser certaines ins-criptions et prévoit un gel de leur finance-ment. Mais que se passe-t-il quand les éta-blissements n’ont plus d’intérêt à voir croître leur nombre d’inscrits ? La question reste ouverte.

Autre nouveauté : l’abandon du système d’années d’étude. Chacun à sa sauce ferait son programme avec pour unique repère un

nombre de crédits. Quand on voit déjà à quel point le système majeures-mineures pose des problèmes – de qualité, mais également purement organisationnels –, quid d’un sys-tème aussi radicalement différent ?

Bref, beaucoup de questions se posent, sur-tout si on ajoute le fait que le minerval serait le même pour tous – on ignore toujours s’il se calquerait sur le minerval le plus haut ou s’il serait revu à la baisse. Quant à la repré-sentation étudiante, on a du mal à savoir ce qu’elle adviendrait dans une telle situation.

Margaux DE Ré

Archi, la première bloque, c’était maintenant !L’ensemble des archis présente cette semaine son projet de 1er quadri dont les jurys sont publics. Ainsi, toi, petit curieux, profite de l’occas’ pour venir explorer nos bâtiments du Botanique et d’Outremeuse et découvrir nos jolies maquettes bien cirées et nos plans bien lissés !

B1 : 19 en Outremeuse / B2 : 17 et 18 en OutremeuseB3 : 20 et 21 au Botanique / M1 : 17, 18, 19 au Bota-nique et 18, 19 en OutremeuseM2 : 14, 19 en Outremeuse et 18, 20 au BotaniqueDe 8h à 18h

Archi, ça fait 5 jours que tu sues. Ta maquette, tu n’la vois plus. Tes yeux sont bouffis et ton ventre fait du bruit. Il n’y a plus rien dans ton frigo, les ampoules de ton kot ont chaud, ton bac de douche est sec. Archi, tu es normal.Archi ? On t’aime ! Léa PONS


Naissance : Cercle du double Master droit/HECUn nouveau cercle vient d’être reconnu par la FEDE, l’association des étu-diants Droit-HEC, ADHEC. Cette nouvelle association est composée des étudiants venant soit de HEC, soit de la faculté de Droit et réalisant le nou-veau master gestion-droit. Au terme de trois années de master, il leur sera conféré à la fois le diplôme de sciences de gestion et le diplôme de droit.Le but de cette nouvelle association est de faire la promotion du master au sein de l’Université, d’acquérir une certaine visibilité externe et l’entraide entre étudiants. Le tout, sans oublier le côté convivial du cercle ! Pas de doute : vous allez bientôt entendre parler de ce cercle... Contact : [email protected]

Quand la Fédé rencontre les CerclesLe 15 novembre dernier, à l’étage de l’Aller Simple, une rencontre avait lieu. D’un côté, la Fédé et la Mâson. De l’autre : les Cercles de différentes facs. Une occasion pour tout le monde de savoir qui est l’autre, une occasion aussi de se remettre à jour quant aux missions de chacun. Et puis, le prétexte était aussi celui de boire une bière tous ensemble. Merci d’ailleurs à tous ceux qui ont répondu présents ! Pour les autres, ceux qui auraient manqué l’événement, n’hésitez pas à prendre contact avec la Fédé et la Mâson afin de connaître les possibilités – nombreuses – qu’elles offrent aux cercles !

Contact : [email protected]@lamason.org

La Fédé, prochainement au Sart-TilmanDébut de l’année, nous vous parlions d’un local obscur et délabré du B8. Sachez que ces deux adjectifs n’ont désormais plus lieu d’être. Les membres du CA – enfin, les plus courageux – ont mis la main au balai au mois de novembre afin d’en faire un beau local blinquant. L’objectif est donc d’avoir un pied-à-terre au Sart-Tilman afin de pouvoir y rencontrer les étudiants. Si vous voyez de la lumière, n’hésitez pas à venir nous rencontrer ! Et puis, s’il n’y en a pas, vous trouverez peut-être un administrateur endormi…


Étudiant en langue et littérature moderne, le CELLM arrive !« Depuis un bout de temps, on avait tous l’idée en tête. Il fallait juste la concrétiser ». Ce sont les mots du Président du CELLM, nouveau cercle fraî-chement approuvé par la Fédé, lorsqu’on le félicite pour son initiative. Il ajoute qu’il s’agit d’un travail d’équipe. Et quelle équipe ! Première soirée et déjà une belle popularité avec la participation d’une petite centaine d’étudiants.


Cafet Philo, 20-AoûtLa plaisante cafétéria du 20-Août fermera son comptoir à la rentrée de janvier pour emména-ger, jusqu’à juin prochain, sous le chapiteau dans la cour de la salle académique.

Cafet Médecine au CHU : suites des «Tartines»Après avoir mobilisé près de 400 étudiants le 25/9 dernier dans la cour du CHU, la Fédé a rencontré l’administration de l’Ulg et un projet d’amélioration des conditions des étudiants sur leur temps de midi et temps d’étude libre est actuellement en discussion. Projetée pour 2015, une nouvelle salle verrait bientôt le jour. Est-ce suffisant ? Quelles sont les solutions tem-poraires d’ici là ? Pour en savoir plus, retrouvez notre article sur ptittore.be


FEF vs UNECOF : and the winner is …Il y a quelques jours avait lieu la confrontation FEF/UNECOF. Mais qu’est-ce donc ? Un combat de représentants étudiants dans la boue ? Pas exactement. Chaque année, les conseils étu-diants sont amenés à choisir leur représentant au niveau communautaire. Soit, en clair, ceux qui représenteront les droits étudiants à un niveau supérieur. Cette année, la Fédé reconduit donc son affiliation à la FEF, Fédération des Etu-diants Francophones.


décembre 2012 MORNE PAYSAGE

SUITE à NOTRE INTERVIEW D’UNE REPRéSENTANTE SYNDICALE DU TEC DANS NOTRE NUMéRO SPéCIAL MOBILITé, NOUS AVONS RENCONTRé CARINE ZANELL A , DIRECTRICE MARKETING ET PORTE-PAROLE DU TEC LIèGE-VERVIERS , AINSI qU’OLIVIA PERWEZ, GESTIONNAIRE RéSEAU DU MêME TEC. C’EST ICI L’OCCASION DE REVENIR SUR LE PRéCéDENT ARTICLE ET DE DONNER LE POINT DE VUE DE L A DIRECTION LOCALE DU TEC

SUR L A MOBILITé éTUDIANTE.

En février, un tout nouveau plan tarifaireSi la Fédé entend se battre pour des bus gratuits pour les étudiants, le TEC a décidé de ne pas suivre cette ligne et rejette la responsabilité d’une telle mesure à la région wallonne qui fourni aujourd’hui 75% de leur budget. Cependant, du côté de la ré-

gion non plus, la gratuité ne semble pas aller de soi puisque le ministre Henry vient d’accepter la proposition de modification tarifaire de la direc-tion du TEC impliquant une augmentation du prix du ticket.Dès le premier février 2013, le prix du ticket va pas-ser à 1,90€ et l’abonnement va légèrement aug-menter et passer à 120€ pour les étudiants. La justification de cette augmentation vient, outre de l’indexation, de la « vigilance » du TEC pour cette rentrée d’argent qui représente le quart restant de son budget. A côté de cela, deux changements : une refonte du système de carte de bus et l’élargisse-ment de la réduction étudiante à tous les jeunes de 12 à 24 ans. Pour ce dernier point, nous pourrons regretter que c’est une question de facilité admi-nistrative qui motive cet élargissement …Cette réforme tarifaire a également pour but de préparer le projet de février 2014 et verra aban-donner les tickets au profit d’une carte sans contact comme cela existe déjà à Bruxelles. Une nouvelle augmentation des prix ne semble pas à exclure dans ce cadre.

Avec ou sans tram, la mobilité étu-diante reste un casse-têteAvec l’échec de Liège 2017, les choses ne semblent pas claires sur l’avenir du projet tram. Pour le TEC qui s’estime bien conscient des problèmes spéci-fiques liés à la mobilité des étudiants, l’avenir des lignes 48 et 58 en cas de tram est toujours à l’étude mais l’option de les retirer du centre ville rempor-terait peu de succès. 28, 48 et 58 sont placés sous haute surveillance, un contrôleur y consacre en moyenne deux mois par an.Du noctambus au bus de nuitQuand on parle de bus de nuit à Liège, on pense au noctambus de la saint Sylvestre mis sur place pour permettre à tous de boire, rire et chanter en toute sécurité. Le TEC rappel les obstacles à une géné-ralisation : d’une part son coût (22 000€ pour une nuit de noctambus) et d’autre part le parcours de ce bus de nuit. Ceci étant, le TEC se dit prêt à étudier la question si la ville de Liège prend la décision de financer un tel service.

László SchONBRODT

LE TEC réagiT...

Carte blanche Fédé : réforme Marcourt de l’enseignement supérieur

actu fédé ACTU fédé

LEs droiTs dEs éTudianTs En ExamEnSUITE à L A CONfRONTATION ENTRE fEf ET UNECOf LORS DE L A DERNIèRE ASSEMBLéE GéNéRALE DE L A féDé DU 11 DéCEMBRE, L A féDé A DéCIDé DE RENOUVELER SON AffILIATION à L A fEf. Dans ce cadre, nous avons décidé d’inter-viewer Jean-Loup Chalono, administrateur communautaire Fédé et membre FEF, afin qu’il nous parle des droits des étudiants en examen.Au cours de cette interview, Jean-Loup a passé en revue une série de grands points chers à la représentation étudiante et plus encore à la FEF dont il en est membre de-puis 2 ans.La réussite à 48 cré-dits, un droit ?La proposition de la FEF est d’uniformiser le système des 48 crédits. Ce système est relatif à la pondération des cours en fonc-tion des crédits et donc tout droit issu du décret de Bologne. Lorsqu’un étudiant a réussi un bloc de cours ayant une valeur de 48 crédits et qu’il a une moyenne de 12, il aurait obligatoirement le droit de passer grâce à ce qu’on appelle communément l’article 49 dans l’année supérieure. La FEF aimerait que ce système, déjà présent

dans plusieurs facs, soit uniformisé au ni-veau de la Communauté Française et que tous les étudiants aient une réglementa-tion identique pour ces fameux 48 crédits. On note en effet une grande différence de règlements entre universités et hautes écoles ainsi qu’au sein même de l’univer-sité entre les différentes facultés. La FEF souhaite obtenir une base légale et égale pour tous avec un seuil minimal et contrai-gnant. Le jury de délibération reste bien entendu libre d’assouplir le règlement dans certains cas – maladie, etc.Accès aux copies d’examen sur le mode du 3+3Au départ, une intuition de la Jury Team FEF – soit, l’équipe de juristes de la FEF travaillant pour l’aide aux recours : la note 3 +3. L’idée que les copies d’examens puissent être consultées par les étudiants trois jours après les délibérations. Les étu-diants auraient ainsi au minimum 3 jours pour effectuer un éventuel recours. Cela permettrait d’accélérer les procédures et d’éviter que les démarches perdurent trop longtemps. Si une université estime que le délai est intenable, il peut être augmenté jusque 10 jours maximum. La période pour les recours augmente alors de manière proportionnelle puisqu’au jour de la délibération viendrait s’ajouter la période de consultation des copies. L’ob-jectif est d’avoir une période de réflexion

conséquente pour les étudiants qui sont souvent pris par le temps.Jean Loup explique ensuite qu’il existe un règlement général des examens pour l’ensemble de l’ULg ainsi qu’un document par département. Il est intéressant de connaitre ce règlement, car des irrégula-rités peuvent parfois apparaître. On y lit notamment lors d’un examen oral, tout étudiant est autorisé à demander la pré-sence d’une personne observatrice. Dans certains cas litigieux, ce recours peut être profitable à l’étudiant.Droits des étudiants, en généralDe façon plus globale que ce qui concerne les examens, Jean-Loup nous rappelle l’importance de la FEF quant aux droits étudiants. À plus forte raison dans une période de crise où le budget pour l’ensei-gnement connaît des coupes alarmantes, il est important pour chaque étudiant de rester conscient des droits dont il jouit. Si l’on prend l’exemple du soutien aux Erasmus ou encore de la Coopération uni-versitaire au développement mis à mal ces derniers temps, il apparaît qu’un droit n’est jamais totalement acquis et qu’il est du devoir de chacun de les défendre.

William DONNi

Interview FEF : Jean-Loup Chalono

Back to the blocusles bons plans pour votre session


CommEnT réussir un ExamEn oraL ?

CommEnT réussir un QCm ?

ES-TU PLUTôT ORATEUR DE TALENT OU BéGAYEUR INVéTéRé ? fAIS LE TEST ET DéCOUVRE TES CHANCES DE RéUSSITE !

C’est le J-J, tu arrives dans le couloir de la mort :A) À l’avance. Col serré et cheveux tirés à quatre épingles. Per-sonne n’ose te parler. C’est toi qui contribues à cette moiteur ambiante.B) Parfum fleuri, décolleté aguicheur, sourire ravageur. Par quelque moyen que ce soit, tu le décrocheras cet exam !C) Ouf ! Le prof a pris du retard, ça te laisse 5 minutes pour relire. C’est quoi déjà le premier chapitre ?

Une fois l’ordre de passage établi, (de façon plus ou moins organi-sée et logique selon les facultés), tu attends ton tour :A) Tu n’attends pas. Tu passes en premier. Comme ça, c’est fait et tu fous la pression à tous ceux qui suivent. Tu es l’Être détesté.B) « C’est qui le ministre machin ? » Tu n’en as aucune idée, mais une réponse convenable tu déblatéreras car un bon sens inné tu as. Au pire, Le prof passera un bon moment en riant à tes blagues légendaires.C) Tes fiches, tu les connais par cœur. Ou du moins, tu en connais l’ordre, car leur contenu, c’est une autre histoire.

Ca y est, tu pénètres dans ce temple sacré, le bureau du Profes-seur :A) Tu prends un vilain plaisir à étaler ton savoir. Tu récites les notes de bas de pages et les références des ouvrages, par ordre alphabétique. Tu seras désormais : l’étudiant modèle.B) Tu ne réponds pas aux questions. Dans le plus extrême des cas, tu apportes même ton point de vue. Et là, c’est le débat ! Les profs t’adorent. Félicitations, tu es l’élu. Le chouchou.C) Tu pensais pouvoir inventer, paraphraser, voire complimenter. Mais, « On se revoit en Août ! » Tu auras essayé.

Résultats :Un maximum de A : Tu es un futur Président névrosé.

Les oraux, ça te connaît. Tu t’exprimes aisément, tu retombes sur tes pattes. Toi, tu seras distingué – mais, sans aucun ami.

Un maximum de B : Tu es LE beau gosse de l’amphi.

Parfois à côté de la plaque, tu apportes un regard novateur. Tu es boute-en-train. Personne ne peut te résister et tu mises tout là-dessus.

Un maximum de C : « You got the talent »

Pas besoin d’étudier, tu y vas au talent. Mais là, c’est la désillusion : tu n’as pas de talent. Allez, encore une chance !

Tiou NGUYEN

RéPONSE A , B OU C ? HEU… RéPONSE D.

Non, je ne vous ferai pas l’affront de répéter (pour la cinquan-tième fois) le principe du QCM. Remplir dans les cases appro-priées, pas de ratures, tout ça. Soit dit en passant, si vous vous trompez de questionnaire, vous êtes quand même dans la merde.

Vous avez étudié comme un fou et ça y est, le jour J est arrivé : Le QCM de l’examen X est devant vous. Vous parcourez les consignes, puis les questions. Horreur ! Il n’y a pas d’appel au public, appel à un ami ou le 50-50. Comment faire ? Pas de panique, la réponse est écrite, il faut juste choisir la bonne. Réflexion, hésitation, frustration, exaspération (on parle de Twilight là ?) : réponse a. Oui mais, à quel point êtes-vous sûr ? Les problèmes com-mencent avec le coefficient de certitude. Puisque vous n’êtes plus à 100% de votre confiance, vous entrez en mode parano « Faut jamais mettre le 5, c’est trop risqué ». Vous serez côté à votre juste valeur si vous vous évaluez bien (ouais, c’est ça).

En gros, faut pas réviser, mais créer un algorithme, trouver la bonne combinaison pour avoir, au final, les mêmes points que si vous aviez étudié. Coefficient 5 (ou 4 ?)

Margaux LEROY

BIEN : Ne pas lire les

propositions, essayer de ré-

pondre à la question sans piste.

PAS BIEN : Changer d’avis dix fois par

question.

BIEN : Commencer par ce qui est cer-

tain, revenir sur le reste après.

PAS BIEN : faire un calcul à la fin de

l’examen pour estimer sa cote.

BIEN : Privilégier les coefficients 3

qui ne font pas perdre de point

quand l’hésitation est trop forte.

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Le P’tit Torê a testé pour vous : les endroits pour étudier

Rencontre et interview au SMART.


PREMiERS PAS / PREMièRE SESSiON d’ExAMENS

qUI DIT EX AMENS DIT fORCéMENT BIBLIOTHèqUES. qUE CEL A SOIT POUR ALLER ROUPILLER UN COUP OU POUR CONSULTER DES OUVRAGES POUSSIéREUX, LES BIBLIOTHèqUES DEVIENNENT, POUR CERTAINS D’ENTRE NOUS, UNE VéRITABLE SECONDE MAISON. POUR L’OCCASION, LE P’TIT TORê A RENCONTRé UNE DES ATTACHéES à L A DIRECTION DU RéSEAU DES BIBLIOTHèqUES, STéPHANIE AUDRIT.Bien consciente des problèmes que constituent les lieux d’étude en période d’examens, c’est avec plaisir qu’elle a accepté de répondre aux questions du P’tit Torê. Elle nous explique que, comme l’an dernier, l’ULg met à disposition de ses étudiants des salles d’études supplémentaires. Au 20-août, les salles Kurth, S100 et Petit Physique sont accessibles depuis le 10 décembre. Au Sart-Tilman, c’est le B6 qui vous accueille. Ces salles sont disponibles de 15h à 21h en semaine pour le 20-août, de 17h à 21h pour le Sart-Tilman et de 9 à 18h le samedi.

Pour ceux qui n’auraient jamais testé, ces salles ont l’avantage de respecter les mêmes règles que celles des bibliothèques – pas de bruit, pas de festins autorisés pour des tables toujours propres, etc. Pour veiller à tout cela, l’ULg a fait appel à une série de jobistes qui veilleront au grain pendant que nous, nous étudions. Plus question d’utiliser l’excuse du « tout était complet, j’ai cherché une place, j’ai pas trouvé ».

D’ailleurs, en parlant de recherche, vous saurez que le catalogue Source, ce programme un peu 90’s dans son design, va se voir tota-lement réfectionné. Le but étant de répondre aux nouvelles exi-gences du web. Avis à ceux dont le mémoire ou le travail de fin de bac monte à la tête : bientôt, il sera encore plus facile de faire des recherches. Ajoutez à cela la nouvelle interface prévue pour le site du réseau des bibliothèques et nous aurons bientôt à disposition des outils tout beaux, tout neufs.Horaires disponibles sur le site de l’ULg

Margaux DE Ré

EN CETTE SOMBRE PéRIODE Où LES BIBLIOTHèqUES DéBORDENT D’éTUDIANTS STRESSéS – ET D’ODEURS DE CERVEAUX qUI SURCHAUffENT –, IL EST PARfOIS CONSEILLé DE fUIR L’UNIVERSITé. MAIS POUR ALLER Où ? SUIVEZ L’EXPERTE, LES BONS PL ANS, C’EST PAR ICI . 1. Les autres bibliothèquesGraulich : checked, la BG 20-août : checked, CHU : checked. Et le reste ? Chaque département possède sa propre bibliothèque. N’hésitez pas à aller y errer. Cela donne parfois une dimension un peu exotique à l’expédition, comme quand vous découvrez les énormes caméras du couloir commu du 20-août. Attention cependant aux horaires d’ouver-ture particuliers – « Tiens, si on fermait de 11h30 à 14h? ».2. Les salles cachéesSi l’ULg indique sur ses plans les bibliothèques, sachez que les chances d’y trouver une place pour asseoir votre royal postérieur en période de blocus sont quasiment inexistantes. La solution : les salles « secrètes ». Le grand malheur, c’est qu’il faut souvent arriver en Mas-ter pour les découvrir. Conseil : n’hésitez pas à aller traîner au-dessus du B8. Et pour les étudiants du 20-août, dans le bâtiment 4 – his-toire – vous trouverez des petites salles confortables et lumineuses. Je vous laisse chercher.3. Les cafés propices à l’étudeNous n’avons plus de doute sur le fait que Liège foisonne de bars en tous genres. Si certains sont propices aux fêtes, d’autres peuvent devenir le lieu d’une étude efficace. Privilégiez les grands cafés self-service : aucun serveur ne viendra vous solliciter pour une énième consommation après quatre heures d’étude acharnée. Repérez bien les options Wifi et prise de courant : on est jamais trop sûr. Testés et approuvés : la cafétéria HEMA, le MAD café, la Brasserie Sauvenière, Exki, le Quick et le McDo. 4. Les derniers recoursTout est complet ? Restent toujours les cafétérias bruyantes et sur-peuplées de l’Université. Vous y rencontrerez quelques âmes en peine. Et puis, sinon, le bus du retour et le bon vieux bureau de la chambre chez papa-maman. Les boules quies, c’est la solution miracle aux hur-lements des petites sœurs et autres joyeusetés.

Margaux DE Ré

L A SAINT-NICOL AS EST PASSéE DEPUIS LONGTEMPS, L AISSANT DERRIèRE ELLE UN TORCHON MALODORANT. MAIS VOUS, VOUS êTES ENCORE EN PLEINE PéRIODE DE fêTE AVEC NOëL ET LE NOUVEL AN. qUE D’éVéNEMENTS PL AISANTS ! LE PROBLèME C’EST qUE DERRIèRE CES BELLES OCCASIONS SE PROfILENT DES fESTIVITéS AMPLEMENT

MOINS ALLéCHANTES : LES EX AMENS.

Des « vacances de Noël » ? Haha, vous y avez cru. Vous aimez le bronzage néon blanchâtre ? Le parfum Caféine N°1 ? Effet garanti mieux que n’importe quel voyage au ski ! Mine blafarde, yeux rougeâtres, cernes creusées, mains tremblantes et cheveux gras. Là sont les principales ca-ractéristiques physiques de l’étudiant en blocus. Appelez-le plutôt « Le Monstre ». Ma foi, la bête que vous allez devenir n’est pas méchante. Elle est juste un peu tei-gneuse, et parfois hargneuse lorsqu’un malheureux bruit vient la déconcentrer dans son labeur. Au final, on peut tout remettre sur le dos du stress. La bête en

examen doit être nourrie avec soin. Sa-chez que non, les Aïkis au micro-ondes ne suffisent pas. Il n’est pas non plus conseil-lé de consommer des boissons autres que non alcoolisées en cette période. Bien que. Le plus important, c’est de veiller à accorder à la bête toute l’attention néces-saire. Uniquement lors des pauses toi-lettes, précisons-le. La chose à ne pas oublier, c’est qu’il est inutile de rester ce monstre tout le reste de l’année pour cause d’échec. La devise : ne jamais baisser les bras, il est toujours possible de sauver le navire en fin d’année.

David VERJUS

VRAI OU fAUX ? LE qCM, C’EST LE TRUC DES ENSEIGNANTS fAINéANTS qUI N’ONT PAS ENVIE DE CORRIGER DES COPIES D’EX AMEN. LE SMART, COMPLICE, IMPRIME DES fEUILLES ROUGES DESTINéES à ATTAqUER SANS CONSIDéRATION HUMAINE NOTRE SYSTèME NERVEUX.

Puis, le QCM, on le fout dans une machine énorme qui, sans cœur, comptabilise des points et inflige des zéros. Pour ces affir-mations, je réponds « faux » et je coche le degré de certitude maximal. En effet, le P’tit Torê s’est rendu pour vous au SMART et a rencontré son responsable acadé-mique, Pascal Detroz, ainsi que Vinciane Crahay, coordinatrice de l’évaluation des étudiants à l’ULg. Le SMART fournit une aide logistique considérable et réalise un score record annuel moyen de 700 tests corrigés, ce qui porte la quantité de copies avalées par la machine à 90 000 ! Cependant, cette « liseuse » de réponses n’est jamais seule et s’accompagne d’une équipe d’environ 5

personnes, le chiffre passant à 8 pendant la session d’examens : de la création des formulaires à l’affichage de nos points sur MyULg, il y a du pain sur la planche.D’abord, les professeurs entrent – physi-quement et par e-mail – en relation avec l’équipe. Parfois, le SMART les aide à por-ter leurs questionnaires au top niveau méthodologique : il conseille par exemple de s’intéresser à la compréhension ou à l’analyse plutôt qu’à la connaissance pure. Il peut aussi vérifier la formulation des questions (ôter les doubles négations par exemple). Ensuite, quand nous avons essuyé notre stress sur ces feuilles, elles sont portées en main propre aux pieds de la petite machine qui encode les réponses et détecte les papiers douteux. Dès lors, afin de pallier aux erreurs d’encodage, aux griffonnages ou aux oublis de « co-chage », l’employé relit véritablement les QCM douteux, s’assure de nos matricules, effectue une double lecture, etc. Sans accompagnement humain, les erreurs de traitement augmenteraient considérable-ment et un grand nombre d’examens ne pourraient être traités parce que certains formulaires sont incomplets. Après l’encodage vient le traitement des données. Toute une série de statistiques est donnée au professeur par les membres

du SMART. Question après question, cas par cas, on s’assure qu’il n’y ait pas de problème ou d’absurdité éventuelle. Tout est pensé en faveur de l’étudiant, et le dia-logue entre le professeur et l’équipe est de mise au moindre doute. Avant de valider les points sur MyULg, le professeur peut intervenir sur les statistiques et en amé-liorer la qualité en modifiant l’algorithme de correction. Enfin, toutes les actions post-codage sont soigneusement écrites afin qu’aucun détail ne passe à la trappe, ce qui assure la traçabilité complète des feuilles lues. En conclusion, le « Système Mé-thodologique d’Aide à la Réalisation de Tests » porte bien son nom et prône une approche qualité basée sur des critères d’objectivité et d’équité stricts. Les efforts fournis par l’équipe ont permis un parfait fonctionnement du système et aucune er-reur ou aucune injustice n’a été constatée à ce jour. Merci à nos informateurs pour le temps qu’ils nous ont consacré. N’hésitez pas à les contacter pour plus d’informations via [email protected] ou visitez leur site internet : www.smart.ulg.ac.be

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L’accès aux bibliothèques est un

dossier qui a maintes fois été

défendu à la Fédé. L’obtention de

salles d’étude supplémentaires a d’ailleurs

été obtenue en son temps par la Fédé. Pour

plus d’information, n’hésitez pas à contacter

la responsable de la commission bibliothèque

à l’adresse [email protected].

éTaT dEs LiEux : LEs BiBLioThèQuEs uLg

au fiL dEs éTagèrEs

PLaCE à L’éTudE

CommEnT CorrigE-T-on nos QCm ?

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LES EX AMENS à L’UNIVERSITé DE LIèGE, çA NOUS CONNAîT. CHACUN A VéCU CEL A UNE fOIS DANS SA VIE. OU DEUX fOIS . OU DIX fOIS . MAIS qUID DES AUTRES SYSTèMES ? POUR NOTRE DOSSIER « SPéCIAL EX AMENS », NOUS AVONS éTé VOIR UN PEU PARTOUT DANS LE MONDE AfIN DE VOIR COMMENT PEUT SE PASSER UNE SESSION à L’éTRANGER.

un PEu d’ExoTismE dans CE mondE dE BruTEs !

italie : Pas prêt pour le prochain examen qui arrive dans trois semaines ? Pas de soucis, l’Italie a la solution : choisissez une autre date ! En effet, le système universitaire italien permet aux étudiants de repasser un exa-men autant de fois qu’ils le veulent, et ce, à n’importe quel moment de l’année. Oh, j’ai oublié de préciser, mais au pays de la pizza, on ne « double » pas, on peut rater cinq fois le même examen sans être dé-gradé pour autant. Et je vais même pousser le vice jusqu’à vous avouer qu’il est tout à fait possible de ne pas aller en cours et de suivre alors un programme adapté par le professeur… Cependant tout n’est pas comme la dolce vita. La quantité de matière reste conséquente (voire énorme) et les professeurs exigent des élèves qu’ils soient franchement auto-nomes, car toute liberté a un coût.

Virginie DE VELLiS

France : Le déroulement d’une session en France varie selon les établissements. Pour valider une année, la seule condition est une moyenne de 10/20. La seule note de 0 est éliminatoire. La seconde session est incontour-nable dans le cas où la moyenne est inférieure à 10. La deuxième ses-sion peut se dérouler, selon les « facs » (= universités), soit quelques semaines après la session de fin d’année, soit en septembre. Dans le premier cas, les examens ont lieu très tôt afin de présenter les secondes sessions en juin. De plus, dans la majorité des facultés, une partie « contrôle continu » est également intégrée à la note globale. Il existe aussi en France, un système de mention au-delà de 12 : « assez bien », « bien », « très bien », « félicitations ». Comme ici, les étudiants sont stres-sés et vivent la bloque à la bibli. Pas de tuyaux, de QCM, de grille rouge, de grille noire, de coefficients de certitude, ni même de « SMART » ! La plupart du temps les épreuves se présentent sous la forme de disserta-tion, de commentaire de textes ou d’analyse de 4 heures, et ce, dès la première année ! À vos stylos !

Léa PONS

Suède :La Suède, c’est avec Uppsala, la 83e meilleure université du monde, contre une 125e place avec l’UCL en Belgique (QS World University Ranking 2011). La Suède, c’est l’éducation au fondement du système social national. Une seule devise : « l’enseignement pour tous ». Gratuité de la maternelle à la fin des études supérieures. La Suède, c’est aussi une moyenne de 15h de cours par semestre, pour rendre l’étudiant au-tonome avec ses lectures et ses propres recherches. Et si jamais vous avez des questions, votre pote, euh prof, vous répondra volontiers par mail ou téléphone. Pour ce qui est des examens à proprement parler : une seule semaine de session, des dates choisies, dans la mesure du possible, en concertation avec les étudiants et parfois, des « take-home exams » à rédiger en quelque jours à domicile. Autre avantage non né-gligeable, la plupart des professeurs s’arrangent pour terminer leurs cours et examens avant Noël. Ainsi, chacun peut profiter des fêtes de fin d’années (plus que féeriques, là-bas, dans le Nord !) en toute séré-nité. Et quand vous revenez d’Erasmus, ça vous fait deux mois de congé. Au fait, saviez-vous que « semester » signifiait « vacances » en suédois ?

Tiou NGUYEN

Flandre :Première agréable surprise : les Flamands s’assurent de vous donner vos horaires d’examens au moins 2 mois à l’avance, ce qui change un peu du suspense pénible typique ULg. Fini de patienter jusqu’à la dernière semaine avant le début de la session pour connaître vos dates. Très friands des oraux en général, à moins que le cours ne soit donné à un amphi entier, ici on aime vous regarder dans les yeux pendant le supplice. Joignables facilement, mettant les notes et/ou syllabus à dis-position en PDF, les profs maîtrisent plutôt bien la technologie. Gros avantage : à Gand, des logiciels hors de prix sont librement utilisables pour tous les étudiants de l’université, même à domicile. Pas de prise de présence non plus. Ici, chacun tire son plan et applique sa propre stratégie. Par contre, évitez d’arriver en retard aux cours, et a fortiori aux examens (même légèrement). Pour avoir testé, c’est franchement déconseillé.

Yasmine SALAMi

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IT’S WINTER TIME !FLOCONS De Neige, MOSAïque CADeAu eT FeSTiViTéS eN phOTOS

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rubrique photorubrique photo

AU MOMENT Où VOUS LISEZ CES LIGNES, C’EST LE BLOCUS. D’AILLEURS, VOUS AVEZ CHOISI DE LIRE LE P’TIT TORê ET C’EST DéJà UN BON PAS EffECTUé VERS L A « PAUSE PARfAITE ». VOICI L A SUITE DES CONSEILS qUE VOUS OffRE CE MOIS-CI « L’UTILITAIRE » :

1 / Regarder la TV, jouer à un jeu vidéo, lire une BD sont des solutions utiles pour se distraire et se changer les idées pendant le blocus. Cependant, il est im-pératif de les combiner à une « aération du regard » : élargissez votre champ de vision et allez promener le chien. N.B. : vous pouvez également promener votre petit frère, votre petite sœur ou votre chat, à condition de vous munir d’une laisse relativement longue. 2 / Ne pas draguer un mec/une fille et encore moins concrétiser l’affaire avant la session. D’une part, vous useriez les touches de votre GSM en chattant trop. Ceci peut être embêtant pendant la bloque, car lorsque les yeux sont fatigués, ils ont plus de mal à lire les touches. D’autre part, vous engageriez le risque d’un drame sentimental né d’une tension inhérente au retard accu-mulé sur votre planning. Ce qui peut, à terme, ruiner votre carrière, votre santé et enfin, votre vie. 3 / Lorsque vous pensiez faire une toute petite pause, prolongez-la volon-

tairement. Il vous faut en effet devan-cer votre subconscient : ce dernier est l’avocat du diable, celui qui vous fait regretter d’avoir commencé vos études et celui qui vous donne envie de devenir un chat inutile. En décidant vous-même de rallonger votre temps libre, vous res-tez maître de celui-ci et pourrez en sor-tir quand bon vous semble pour repartir étudier tout en étant bien concentré. 4 / Ne pas focaliser son attention sur des choses qui durent théoriquement plus longtemps que votre programmée pause en vous croyant capable de les quitter. C’est physiquement impossible. Par exemple, ne commencez pas une série TV – excepté Plus Belle La Vie, car les épisodes durent moins longtemps et vous en serez vite dégouté. NB : évitez quand même cette série si vous négli-gez le point 2.Bonne bloque et à très bientôt.

Dale KONiNcKX

CommEnT fairE unE BonnE PausE PEndanT La BLoQuE ?

fiL aCTu @TyPiQuE_uLg

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En décembre dernier, les rédacteurs du P’tit Torê fêtaient la St Nicolas avec vous, au Chapi et dans les rues du Carré.

Nous avez-vous peut-être croisés, entre deux chopes? Un mois plus tard, retrouvez dans la Torê Camera Crew, vos têtes de

vainqueurs!

La saint-nic !

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LE MODEL UNITED NATIONS SOCIET Y BELGIUM, « MSB », fONDé EN 2006, ENTAMERA TOUT PROCHAINEMENT SA PRESTIGIEUSE SéLECTION DE DIPLOMATES AMATEURS.

Vaste organisation regroupant Démos-thène et Cicéron en devenir, elle prend part à des simulations académiques du système des Nations Unies et vise à sensibiliser les étudiants, toutes facultés confondues, aux problématiques plané-taires. Et si d’illustres universités situées aux quatre coins du globe, telles qu’Ox-ford et Harvard, y participent assidument

depuis la naissance du MUN en 1955, c’est à la Belgique que revient le privi-lège de s’enorgueillir, avec au compteur 5 victoires consécutives remportées en Europe et à l’international.

Si vous êtes désireux de vous glisser dans la peau d’un membre du Conseil de Sécu-rité, ou de vous muter en un gestionnaire actif du FMI, et de défendre vos idées le temps d’un gigantesque champion-nat, envoyez une lettre de motivation à [email protected]. Ils vous transmettront, dans les plus brefs délais, une problématique à approfondir (« la sécurisation du Sida », «la désertification au Moyen-Orient », etc.). Ce « position

paper » doit être envoyé trois jours avant votre entretien et joint d’un C.V. Le jour J, vos facultés de rhéteur et vos capacités à interagir dans une équipe seront soigneu-sement étudiées par le comité officiel. Alors, passionnés de rhétorique, d’éco-nomie et de politique, enfilez votre plus beau costume et tentez de vous mesurer à ceux qui deviendront, sans aucun doute, les leaders de demain.

céLiNE BERNATOWicz

*Pour de plus amples informations : www.munsocietybelgium.org

mun soCiETy BELgiumrECruTE !

DEVANT UN CONCERT INDé OU UN DJ SET, IL VIENT Y SAVOURER UN PRESTIGIEUX BREUVAGE : L A CURTIUS AU fûT. OH ! UNE EXPOSITION D’ART CONTEMPORAIN. IL RECONNAîT, BIEN SûR, L A PATTE DE SON AMI . HUM, S’IL S’ASSEYAIT SUR CETTE CHAISE DESIGNéE PAR D’ANCIENS éTUDIANTS DE ST LUC ? PLUS « COOL », IL MEURT. VOUS L’AVEZ RECONNU: LE HISPTER.

Ce spécimen aime se déhancher au Fiacre. Peu commun dans notre Cité, il se multiplie pourtant dans ce café. Il se reconnaît à sa moustache, signe de virilité, à sa coiffure side-cut ou encore

à son bonnet qu’il porte été comme hiver. Le hipster parle le franglais et la musique belgo-anglaise diffusée ici lui plait. Les groupes internationaux qui se produisent aussi le comblent. Si pas for-cément artiste, le hipster est un grand consommateur de culture : friand de musique underground, il vient y décou-vrir les talents montants.À l’origine de ce lieu se cache l’ASBL R-7, agence de promotion culturelle lié-geoise. Et oui, le hipster, il aime ça, ce qui est local et privé. Comme pour sou-tenir sa cause, il arbore un tatouage. Ou moins trash, un pin’s Me Myself & Music, label de musique partenaire qui y organise apéros et soirées diverses. Être hipster, c’est non seulement un (non) style, c’est aussi une façon de vivre. Ici, il débat, danse et trinque avec ses paires. Dénicheur de coins rares, il a fait du Fiacre, son repère.

Tiou NGUYEN

Moi j’aime pas la fin de la bloque. Non, ce n’est pas à cause du début des examens. C’est plu-tôt un regret de la période achevée.

La bloque, c’est le merveilleux moment où ta vraie nature peut enfin se révéler. À partir du 21 décembre, tout ce qui porte le nom de « jupe », « t-shirt » ou encore pire « robe » passe à la trappe. Bon OK, pour Noël, le jeans est toléré. Mais sinon, le jogging de 10 ans d’âge et le vieux pull rhéto sont les seules tenues appréciées. Le blocus se résume en fait à une personne devant un feu, plaid sur les épaules et chat sur les genoux. Mode mamie : ON. Une place pour les cours ? Pas sûr. La bloque peut aussi se définir comme la pé-riode où l’étudiant est roi. Personne n’ose faire de remarques sur tes cheveux gras ou ta prise de poids. Toute façon, avec le jogging, ça ne se remarque pas (encore). Que tu sois mé-chant, pénible, craintif, en manque d’affection (etc., etc.), tes proches sont obligés de subir tes caprices. Bin oui, c’est la bloque « pauvre petit, étudier en cette période de fête… »

Enfin, tout ça, c’est si on a survécu à la fin du monde.

Margaux LEROY

LE fiaCrE, ThE PLaCE To BEon a TEsTé Pour vous : LE fiaCrE / PLaCE sainT dEnis 2

margaux LEroy n’aimE Pas La fin dE La BLoQuE

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L AST fRIDAY Of NOVEMBER, I HOP Off THE BUS AND NOTICE THE HUSTLE AND BUSTLE TAKING PL ACE AT PL ACE SAINT L AMBERT AND PL ACE CATHéDRALE. THE CHRISTMAS VILL AGE OPENS TODAY, AND THE ENTHUSIASM IS SOAKING INTO MY VEINS fAR TOO MUCH.

I know what you are going to say: “Once again, she is talking about food”. I am totally aware that you put on weight every month while reading my article... but, let us face it: Liège is all about food and beers (crazy truth, isn’t it?). The Christmas Vil-lage is another good example. My friends and I are just chuf-fed because it is the best pretext to drink mulled wine (can you already smell this marvelous cinnamon emanation penetrating your nostrils?), to stuff ourselves with some “poutine” (tha Cana-dian way of life), and to avoid to study for our exams. BEST-DEAL-EVAAAAAH!

This deal has been made for 25 years now (“happy birthday to you dear Christmas market”). It is not only the oldest, but also the biggest one in Belgium that is as appealing as partying in Le

Carré after the exams. According to the official website, last year, more than one million and a half visitors came to Liège in order to enjoy its magical atmosphere.

I have to admit that I love taking a walk through the two hun-dred chalets and singing-along those (has-been?) classical Christmas songs. Then, whether you are an athlete or a beginner and that you are not afraid of falling down or being ridiculous, why not ending up this enchanted night in Liège at the ice-ska-ting rink (Place Cathédrale). If you fancy, you can also go back in time and go to Place Saint-Lambert to go on the Giant Toboggan Run. For five euros, you get an unlimited number of descents. Fun, fun, FUN!

In short... Hurry up guys, there are only ten days left to enjoy this Christmas Village (if it is not done yet)... and if you do not go... you will -maybe- never gain weight, but I am pretty sure you will regret it.

carole PiERi

PARLER DE L A PLUIE ET DU BEAU TEMPS, C’EST BIEN UN TRUC DE VIEUX . POURTANT, AU VU DE MON fIL D’ACTU fACEBOOK DèS qU’UN POIL DE fLOCON DE NEIGE LèCHE LE SOL, çA DOIT êTRE L A MODE qUAND MêME.

Chaque année en hiver, certains sont per-suadés d’être les seuls à posséder une fe-nêtre. Leur mission à eux, c’est de revêtir la cape de Captain Obvious, et de signifier les moindres aléas du temps capricieux belge

à qui veut l’entendre. Vous les connaissez bien, ceux qui s’empressent d’écrire un pé-nible « Il neige ! », la queue frétillante et la langue visqueuse. Ceux-là mêmes qui, en été, hurlent à la canicule dès que le ther-momètre s’en va titiller timidement la tren-taine de degrés.

En Erasmus, ces rituels autour de la météo deviennent encore plus comiques. Il est dès lors possible de jouer à « Devine la nationa-lité des étudiants, d’après leurs tenues ves-timentaires ». Par exemple, les Espagnols portent des cache-oreilles et des moufles alors qu’il fait un doux 15°C, tandis que

le Belge se balade encore en T-shirt, l’air satisfait et épanoui. Normal.

Mais en pleine session d’examens, le jeu se corse : tout le monde revêt son plus moche training et reste chez soi. Alors, face à cette pile de syllabus qui s’amoncèle, et cette odeur douteuse qui s’installe, on se console comme on peut. Un statut rédigé honteusement, comme pour s’écrier au monde qu’on existe toujours, malgré cette malheureuse période de mort sociale : « Il neige encore, pffff LOL ». Vivement la fin.

Yasmine SALAMi

THE CHRiSTMAS ViLLAGE... i HAd bEEN wAiTiNG FOR YOU FOR ONE YEAR.

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dE L’arT dE sE PLaindrE dE La méTéo

Chronique Erasmus @ Gand

B31 , VéRITABLE CASSE-TêTE CHINOIS POUR NOS AVOCATS EN DEVENIR , éCONOMISTES ET âMES éGARéES DU 20-AOûT. BREf, POUR TOUT LE MONDE. TROUVER UNE SALLE DANS CE L ABYRINTHE GéANT EST COMPAR ABLE à CHERCHER UNE AIGUILLE DANS UNE BOT TE DE fOIN. C’EST SANS COMPTER SUR L’AIDE DE PATRICIA STOqUART, GESTIONNAIRE DU BâTIMENT. PORTR AIT.

Oui, il existe bien un accueil au B31. Non, vous n’êtes pas seuls. Un conseil : évitez de risquer de rater 15 minutes de cours en zo-nant partout à la recherche d’une salle baptisée du nom d’un il-lustre inconnu. Rendez-vous plu-tôt à l’accueil où Patricia Stoquart se fera un plaisir de vous aider.

En plus de s’occuper de la gestion et de la maintenance du B31 et du B33, notre Ariane made in ULg y est également « agent-logé ». Elle réside au B31 et cumule les

fonctions d’une concierge, tech-nicienne et gestionnaire des bâti-ments. Tout ça repose donc sur les épaules d’une seule femme, me demanderez-vous ? Hé bien non, depuis cette année, l’ULg a mis à sa disposition des jobistes. Cette fonctionnaire multifonc-tions pourra donc souffler un peu avant d’affronter le prochain minotaure.

Maurine PiETTE

LE fiL d’arianE

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« TOUT CE qUE VOUS AVEZ TOUJOURS VOULU SAVOIR SUR DALI , SANS JAMAIS OSER LE DEMANDER… ». TELLE EST L A PHRASE D’ACCROCHE DE L’EXPOSITION « VISAGES CACHéS » CONSACRéE à SALVADOR DALI . VOUS AVEZ JUSqU’AU 19 JANVIER POUR VOUS RENDRE à L A MéDIACITé ET PARTIR à L A RENCONTRE DE L’UNIVERS SURRéALISTE DU GéNIE ESPAGNOL. EN ROUTE POUR LE PAYS DES RêVES.

Une moustache, un grain de folie et un pinceau. L’idée communément admise que nous nous faisons de Salva-dor Dali est un peu simpliste. C’est un véritable univers propre à lui-même que Dali s’est construit au fil de sa carrière. « Visages Cachés » nous en apprend plus sur l’homme, mais aussi sur son œuvre : Saviez-vous qu’il a collaboré avec Walt Disney à l’élaboration du dessin animé « Destino » ? Qu’il a écrit un livre dont le nom de

l’exposition est tiré ? L’artiste ne se limite donc pas aux « Montres Molles », mais nous cache encore bien des choses.Une fois arrivée à l’exposition, je suis accueillie par deux hommes semblant ravis de me voir. Je comprends très vite qu’elle est légèrement boudée par la foule. Privi-lège de journaliste en herbe oblige, après avoir payé ma place 6 euros, je reçois un audioguide gratuitement qui m’accompagnera tout au long de ma rencontre avec Dali. Munie de mes écouteurs, j’appuie sur 1 et me voilà partie pour plus d’une heure de découvertes. Toutefois, il y a toujours un bémol. La salle est trop pe-tite pour contenir plus de cent œuvres et est donc mal agencée. Heureusement, tout est numéroté. La salle est pourvue d’une télévision où l’on peut découvrir divers documentaires où l’espagnol vante ses mérites, mais toujours avec une pointe d’humour. « Visages Cachés » est sans conteste une exposition réussie où l’on peut en apprendre plus sur l’artiste, son mode de pensée et les étapes constructives de sa per-sonnalité. À ne pas manquer pour les amateurs d’art ou même les novices. De quoi monter au 7e ciel.

Maurine PiETTETERRAIN DANS UNE éCOLE MATERNELLE. SISSI , PETITE fILLE à L A LONGUE CHEVELURE, ARRIVE EN CL ASSE, SAUTE DANS MES BRAS, ME CâLINE ET ME DIT: «JE PEUX TE DIRE UN SECRET?»

Se collant à mon oreille, elle murmure :- J’ai des insectes sur la tête.- Quoi ? Tu veux dire, tu as des poux ?- Oui, des poux... Mais tu peux par le diiire, sinon les copains vont se moquer de moi ! Elle se gratte. Je la pose par terre et tente de faire comme si de rien n’était, tout en gardant mes distances - debout sur la plus haute des armoires, en aspergeant ceux qui me parlent de produit désinfec-tant. Plus tard, l’institutrice ramène une feuille « d’étiquettes à poux » qu’elle pose sur son bureau. Elle s’en va vers le fond de la classe. Voulant faciliter son travail, je plaque une étiquette sur le front de Sissi. Ses copains commencent à s’écarter et à se moquer. Elle fond en larmes et me lance : « Je t’avais diiit de pas le diiire ! ». Je

la regarde à mon tour avec un air contrit et lui répond : « Ah, mais je n’ai rien dit du tout, moi». Elle hurle. J’ai un éclair de compassion et dis à ses camarades : « Ne vous moquez pas de cette petite pouil-leuse : celui qui lui a refilé des poux doit être l’un d’entre vous ! Et au fait, Saint Nicolas n’existe pas ». Ma remarque a l’effet escompté : les enfants se séparent rapidement et se regardent en chien de fusil, tous en larmes. L’institutrice arrive alors et, voyant le spectacle, s’écrie en ma direction: - Mais pourquoi tu as fait ça ?- Il fallait bien que quelqu’un leur dise…- Je parlais de l’étiquette !- Un moyen de les distinguer ! - Enfin, ces étiquettes, c’est pour mettre dans le cahier de communication, à des-tination des parents !- Et quoi, on ne dénonce même pas les coupables ? On ne les mets pas dans des cages, en quarantaine ?- Non !Je ne sais pas ce qui est le plus dange-reux de nos jours : les petits pouilleux… Ou l’institution scolaire.

cotte

JE fUS LONGTEMPS CONTRE UNE MACHINE REMPL AçANT L A DOUCE ODEUR DES PAGES D’UN LIVRE, MAIS UN fUTUR STAGE EN éDITION M’A POUSSé à ALLER CONTRE MES RéTICENCES. AVEC SUCCèS.

Ayant la plus petite liseuse du marché, celle-ci tient même dans une poche (d’un jeans de mec, je ne m’avancerai pas sur les poches de certains jeans de nanas où même un mouchoir ne tient pas), ce qui me permet d’avoir plus de 1000 livres sur moi pour moins de 200g. Le poids n’est pas négligeable quand on rentre chez maman en train et qu’on est déjà chargé du linge sale de la semaine. Outre l’écran magique qui ne fait ni mal à la tête ni aux yeux, cette liseuse me permet de lire gratuitement les grands classiques de la littérature comme les Arsène Lupin, les romans de Jules Verne, et j’en passe beaucoup (disponibles en versions légales sur divers sites) que je n’ai jamais pris le temps d’aller cher-cher en bibli. Pour les e-books payants, ils sont forcément moins chers que les livres papier, ce qui permet de rentabi-liser la liseuse et d’acheter des livres même si on n’a pas un gros budget sur le moment.

À mon plus grand étonnement donc, la liseuse a toute sa place à côté de mes bons vieux bouquins sur ma table de nuit !

Rachel DESSEiLLE

LAMOUSTACHE à L’HONNEUR

aLErTE aux Poux !

oZ

J’ai adopté une liseuse électroniqueChronique

Test

L’HIVER EST à NOS PORTES, LE fROID S’INfILTRE DANS NOS CHAUMIèRES ET LES EX AMENS HANTENT NOS SONGES. UNE PETITE AVENTURE VOUS TENTERAIT-ELLE ? PAR CONTRE, NE PENSEZ PAS Y TROUVER DE qUOI VOUS RéCHAUffER. JE VOUS PROPOSE UN VOYAGE DANS UN AUTRE-MONDE ! Maxime Chattam revient avec un cin-quième tome toujours plus sombre et torturé de sa nouvelle saga. L’auteur nous plonge encore plus loin dans la folie d’un monde où nos sociétés modernes ont implosé. Les choses ont changé, muté même. Adultes et enfants se battent entre eux. Les premiers pour asservir et les seconds pour être libre. Barbarie et moments épiques seront votre lot durant votre lecture.

Ce qu’il y a d’intéressant avec Chattam — outre son style nerveux —, c’est le dé-sespoir qui habite ces récits. Ici, la seule lueur de l’humanité sera les enfants. Autant vous le dire, ils vont en baver les gosses ! Ce vieux filou 1 d’écrivain va en rajouter une couche en leur enfonçant la tête sous l’eau. Bref, une noirceur assumée 2. Attention au cafard ! Jouant avec les codes du thriller et de l’heroic fantasy, Chattam propose une suite plus que correcte 3 pour une série qui a su attirer l’attention du grand public. Une série à lire absolument, mais dans son ensemble. Vous ne pourrez pas en décrocher si facilement 4. Et ce gredin 5 de maintenir une tension folle, nous obligeant à attendre la suite.

1Oui, j’ai aussi des expressions qui datent d’une autre époque.2Lire toutes ses œuvres.3Et vraiment de qualité.4Cadeau de Noël.5Ou sacripant !

Adriano TOSONi

Critique littéraire

temps librevie étudiante

SUDOkU !


A A AH NOëL ! SON SAPIN, SA BûCHE GL ACéE, CETTE ODEUR DE PAIN D’éPICE UN PEU PARTOUT, SON VIN CHAUD, SES MAGASINS BONDéS, SA CHEMINéE fUMANTE, SES CADEAUX ET… HUM, SES CHANSONS.

Quel thème merveilleux et ô combien inspi-rateur pour cette nouvelle chronique (bien que pour être tout à fait honnête avec vous, j’ai grandement hésité à vous conter le show de Chantal Goya de ce 2 décembre) ! Noël, en plus de se goinfrer et de supporter les blagues grivoises de tata Yolande le soir du réveillon, c’est aussi l’occasion d’écouter voire de réécouter pour la millième fois les grands classiques du genre. Comment ne pas commencer cette brève typologie sans mentionner la reine du kitsch, la diva du chasse-neige aux paroles aussi poétiques et gracieuses que Miss pâté de foie Poitou-Charentes : j’ai nommé « Last Christmas » de Georges Michael (ou des Wham !, comme vous voulez). Un clip dans les montagnes en 1984, un brushing mé-

ché blond, de la fausse neige, une histoire d’amour et des paroles poignantes : « Au Noël dernier, je t’ai donné mon cœur ; Mais dès le jour suivant, tu l’as abandonné ; Cette année, pour me protéger des larmes ; Je le donnerai à quelqu’un de spécial. ». Snif.

Dix ans plus tard, reprenez le même cock-tail, mais cette fois-ci, c’est Mariah Carey qui endosse le costume de mère Noël. « All I want for Christmas is you », tel est le titre de ce grand moment poétique (Baudelaire, si tu m’entends…). Mariah court et tombe dans la neige, Mariah fait un câlin à un petit chien déguisé en rêne, Mariah ouvre ses cadeaux : « oh, des bébés lapins hihihi », Mariah dé-

core son sapin près du feu de bois. Oui, c’est Noël, et Mariah est heureuse. Histoire de rendre cette chanson encore plus crédible auprès de vos oreilles, sachez que Justin Bieber l’a remixée en 2011.

Bon, c’est vrai, je suis cynique et très carica-turale. Après tout, Noël ce n’est pas unique-ment des chansons ringardes, vous avez peut-être eu la chance, petits, de déballer vos cadeaux en compagnie de Bobby Helms (« Jingles Bells rock »), Elvis Presley (« Silent night ») ou Tino Rossi (« Petit Papa Noel»). Quoiqu’il en soit, enfants ou adultes, Noël est et restera une fête inévitable dans notre société, avec sa hotte pleine de clichés aussi kitsch que rassurants. Ps : ah oui, joyeux Noël chers lecteurs !

Virginie DE VELLiS

VOUS êTES AffALé SUR VOTRE BUREAU ? SéVèRE DéPRESSION ET éCHEC IMMINENT EN PERSPECTIVE ? UNE POSE S’IMPOSE ! LE P’TIT TORê VOUS PRéSENTE SA SéLECTION DE DVD SPéCIALE BLOCUS! ALORS, qUE REGARDER SI…

Si vous avez perdu foi en l’humanité…Awakenings (de P.Marshall): L’émou-vante et authentique aventure d’un laborantin introverti (Robin Williams) qui découvre le moyen de ressusciter

des patients comateux. La miraculeuse réviviscence de Leonard Lowe (Robert De Niro) va bouleverser son quotidien morose et redéfinir sa conception de l’amitié. Poignant.

Si vous commencez à re-gretter ces instants de pa-resse …The Big Lebowski (de J.Coen) : « The Dude », en éternelle tenue de blocus (à savoir peignoir-sweatshirt-Slash) voit sa tranquillité chamboulée après le mys-térieux vol de son tapis de salon. Mais c’est seulement après quelques pétards, séances de Taï Chi improvisées, et par-ties de bowling entre potes qu’il mène l’enquête. Un film délirant qui vous rap-pellera l’insignifiance de vos problèmes d’antan !

Si vous songez déjà à votre reconversion … Casino de (M. Scorsese): Ambiance seventies, fourrure, diamants, voitures de collection, et l’énigmatique « Ace » qui, sur un fond de Rolling Stone, vous fait part de son ascension fulgurante. Non un diplôme n’est pas primordial. Même avec un ami sanguin et une épouse hystérique imprégnée d’alcool vous pouvez vous ériger en seigneur de la ville. Tout espoir n’est pas perdu !

céline BERNATOWicz

désEsPoir + BLoCus= dvdChanTons sous La nEigEChanTons sous La nEigE

1/ Les frères Dardenne y ont déjà fait un tour

2/ Ce qui est gratuit au Sart Tilman, mais très cher au 20-août

3/ Le p’tit nom sexy du site HEC4/ Le «Seattle Grace» des étudiants liégeois5/ Le repère des baptisés6/ Club de sports pour les étudiants à prix

réduits7/ Plus qu’une union, un bâtiment design!8/ Programme de correction rapide9/ Sainte fête où l’on peut porter son tablier10/ Passage piétonnier qui enjambe la Meuse11/ Chambrette12/ Concerts du 1er jeudi d’octobre13/ Rassemblement d’étudiants14/ Les nouveaux amphis s’y trouvent15/ « Une prof qui arrive en retard à son

cours, c’est… »16/ Site qui bug en janvier comme en juin

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Back to the blocus · L’ensemble des archis présente cette semaine son projet de 1er quadri dont...

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