Paroisse Saint-Jean-BoscoAnceaumeville, Bosc-Guérard, Butot, Clères, Fontaine-le-Bourg, Grugny, La Houssaye-Béranger, Le Bocasse, Mont-Cauvaire, Montville, Sierville

de sel

ditorial

472

TrimestrielAvril 2010

N° 27Prix : 2 €

➔ PAGE 3Résistance à l’occupant

➔ PAGE 4A c(h)œur vaillant, rien d’impossible !

➔ PAGE 6Vivre, c’est prendre des risques

➔ PAGE 9Réouverture officielle de l’église de Sierville

➔ PAGE 12La devise républicaine sur l’église de Montville

Vivre, c’est prendre des risques. Qui d’entre nous n’a jamais pris des décisions qui pouvaient engager une vie entière ? Il y a les grands aventu-

riers, qui ont risqué leur vie pour découvrir des contrées lointaines, les grands chercheurs, qui ont pris des risques pour découvrir des nou-veaux médicaments, les inventeurs de génie qui ont expérimenté leurs inventions, parfois au risque de leur vie (invention du ballon dirigeable, de l’avion, du micro-onde, et j’en passe…). Il y a aussi ceux qui prennent des risques inconsidérés, à la limite de la stupi-dité (je pense à cet homme enfoui dans une avalanche, avouant avoir pris trop de risques pour quelques instants de frisson, et qui a

failli perdre la vie, et sa famille avec)… N’oublions pas ceux qui ont perdu la vie parce que missionnaires en des temps anciens, et ceux qui risquent leur vie chaque jour, parce que chrétiens en terre hostile (Corée du Nord, Cuba, Soudan, Algérie, Arabie Saoudite, Irak, Inde, Afghanistan, Pakistan…). Ils mettent leur vie en danger, mais ils savent que s’ils restent fidèles à leur foi, ils obtiendront la vie éter-nelle, celle qui ne se termine pas… et seront des exemples à suivre pour leurs frères !

STÉPHANE ANSART, CURÉ

Vivre, c’est prendre des risques

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Page 2 • INFOS

Rédaction : BP 22 – 9 rue baron Bigot – 76710 Montville – Tél. : 02 35 33 71 59 – Edité par Bayard Service Edition Nord : Parc d’activité du Moulin – 121 allée Hélène Boucher – BP 60090 – 59874 Wambrechies Cedex – Tél. : 03 20 13 36 60 - www.bayard-service.comDirecteur de publication : Didier Robiliard – Secrétaire de rédaction : Cécile Aubert – Maquette : Florence Dupond – Publicité : Bayard Service Régie, 03 20 13 36 70 – Textes et photos : droits réservés – Impression : Bridel Frères Impression – Dépot légal : avril 2010.

Coordonnées paroissiales– Curé : père Stéphane AnsartBP 22, 9 rue Baron Bigot 76710 Montville tél. 02 35 33 71 59Courriel : stephane.ansart@orange.frReçoit au presbytère sur rendez-vous uniquement, ou lors des permanences salle Saint-Luc à Montville (voir les panneaux d’affichage des églises, et celui du presbytère de Montville pour les dates et heures de permanence de la semaine).

Secrétariat paroissialSalle Saint-Matthieu rue du Docteur-Mathieu 76710 Montvilletél. 02 35 33 23 50Courriel : paroisse-cleres-montville@orange.frOuvert les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9h à 12h.Site Internet paroissial : http://pagesperso-orange.fr/paroisse-montville/

Messes de mars à début juillet 2010Samedi Dimanche

06 et 07 mars 2010 18h30 : Le Bocasse 10h30 : Montville13 et 14 mars 2010 18h30 : Clères 10h30 : Montville20 et 21 mars 2010 18h30 : Butot 10h30 : Montville27 et 28 mars 2010 18h30 : Grugny 10h30 : Montville (messe des familles)Jeudi 1er avril 2010 10h30 : cathédrale de Rouen (messe chrismale)/19h : Fontaine-le-BourgVendredi 2 avril 2010 19h : Sierville (office de la croix)3 et 4 avril 2010 20h30 : Clères (veillée pascale) 10h30 : Montville (messe de Pâques)10 et 11 avril 2010 18h30 : Anceaumeville 10h30 : Montville17 et 18 avril 2010 18h30 : Bosc-Guérard-Saint-Adrien 10h30 : Montville24 et 25 avril 2010 18h30 : Sierville 10h30 : Montville (messe des familles)1 et 2 mai 2010 18h30 : Mont-Cauvaire 10h30 : Montville8 et 9 mai 2010 18h30 : La Houssaye-Béranger 10h30 : MontvilleJeudi 13 mai 2010 10h30 : Clères15 et 16 mai 2010 18h00 : Clères (PF) 10h30 : Montville22 et 23 mai 2010 18h30 : Le Bocasse 10h30 : Montville (messe des familles)29 et 30 mai 2010 18h00 : Fontaine-le-B. (PF) 10h30 : Montville5 et 6 juin 2010 18h00 : Sierville (PF) 10h30 : Montville12 et 13 juin 2010 18h30 : Butot 10h30 : Montville19 et 20 juin 2010 18h30 : Grugny 10h30 : Montville (messe des familles)26 et 27 juin 2010 18h30 : Anceaumeville 10h30 : Montville3 et 4 juillet 2010 18h30 : Bosc-Guérard-Saint-Adrien 10h30 : Montville

PF : Messes de profession de foi qui seront célébrées à partir de 18h précises.

Messes de semaine et permanences de l’abbé Stéphane AnsartMesses de semaine dans la paroisse Permanences de l’abbé Stéphane Ansart

LundiSelon présence du père Ansart, à 11h à Montville *

Pas de permanence

Mardi 9h : Montville * De 17h30 à 18h30 – salle paroissiale Saint-Luc à Montville

Mercredi 17h30 : Montville * Pas de permanence

Jeudi 17h : Montville * Pas de permanence

Vendredi 17h30 : Clères ** Pas de permanence

Samedi 9h : Montville * De 10h30 à 11h30 – salle paroissiale Saint-Luc à Montville

* La messe à Montville est célébrée dans la chapelle de semaine, Saint-Jean-Bosco, derrière l’église, dans les salles paroissiales.** Certains vendredis, la messe ne sera pas célébrée à Clères, mais à Montville, soit à la maison de retraite Les Myosotis, soit à la résidence Judith-Dutheil, selon le planning suivant :

Résidence Judith-Dutheil à Montville Maison de retraite de Montville

Mars 2010 Vendredi 5 mars 2010 à 10h30 Vendredi 19 mars 2010 à 10h30Avril 2010 Vendredi 9 avril 2010 à 10h30 Vendredi 16 avril 2010 à 10h30Mai 2010 Vendredi 7 mai 2010 à 10h30 Vendredi 21 mai 2010 à 10h30Juin 2010 Vendredi 4 juin 2010 à 10h30 Vendredi 18 juin 2010 à 10h30Juillet 2010 Vendredi 2 juillet 2010 à 10h30 Vendredi 16 juillet 2010 à 10h30Août 2010 Pas de messe

N’hésitez pas à regarder la feuille d’annonces paroissiales qui peut annoncer d’éventuelles modifications en ce qui concerne les messes et permanences. Vous la trouverez sur les tableaux d’affichage des églises de la paroisse, ainsi que sur celui du presbytère de Montville.

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ACTUALITÉS • Page 3

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iCi en 2010

J uin 1940 : Mont-C a u v a i r e e s t occupé par l’armée

allemande. Mais, comme si de rien n’était , le drapeau français continue de flotter devant l’église, au pied du monument de la guerre 14-18.Passe un soldat de l’ar-mée d’occupation qui tombe en panne avec sa moto. Après avoir effectué la réparation, il va décrocher le drapeau pour s’essuyer les mains et le jette un peu plus loin comme un vulgaire chif-

fon. Le maire, Placide Alexandre, à qui l’on remet le symbole pro-fané, va immédiatement se plaindre auprès de l’officier commandant l’unité.On raconte dans le vil-lage que le militaire fut sanctionné. En tout cas, le maire remplaça le dra-peau et le mit en berne, histoire d’adresser un message à l’occupant. Et le drapeau resta en place

jusqu’à la fin de la guerre ! CHRISTIAN BRÉANT, DIACRE PERMANENT

Histoire du drapeau de l’église de Mont-Cauvaire

Résistance à l’occupant

L e CMR (Chrétiens dans le monde rural) organise chaque année une vente d’œufs de Pâques en

chocolat au profit des mouvements ruraux d’action catholique. Cette vente leur permet de vivre et de pouvoir agir dans le monde rural.L’ACE peut ainsi rejoindre les enfants en leur proposant des camps d’été, des moments de temps forts (récollection, organisation de fête de jeux, rassemble-ments…). Le CMR peut organiser des rencontres comme celle qui a eu lieu le 15 janvier 2010 à Yvetot. Une soirée pour réflé-

chir sur le monde rural en mutation et la place de l’homme, sa foi. Là où je vis, comment je témoigne de l’Evangile, de notre foi ?Tout en faisant plaisir à vos proches en offrant les œufs (un euro les trois), vous permettez que des mouvements existent dans ce rural où la diversité est présente et fait sa richesse.

Œufs de Pâques 2010

La vie

La vie est une chance, saisis-la.La vie est une beauté, admire-la.La vie est une béatitude, savoure-la.La vie est un rêve, fais-en une réalité.La vie est un défi, fais-lui face.La vie est un devoir, accomplis-le.La vie est un jeu, joue-le. La vie est précieuse, prends-en soin. La vie est une richesse, conserve-la. La vie est un amour, jouis-en. La vie est un mystère, perce-le. La vie est une promesse, remplis-la. La vie est une tristesse, surmonte-la. La vie est un hymne, chante-leLa vie est un combat, accepte-le. La vie est une tragédie,Prends-la à bras le corps. La vie est une aventure, ose-la. La vie est un bonheur, mérite-le.La vie est la vie, défends-la.

(Texte affiché dans le centre pour enfants de mère Teresa à Calcutta)

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E n 1994, il réunit dans la cathédrale de Sarajevo, une chorale composée de Croates, de Serbes et de

Bosniaques. Rien ne l’arrête et quelques années plus tard, il rassemble des musiciens et des chanteurs israéliens et palestiniens. Ils enregistrent un disque en 2003 : D’une seule voix.Après plusieurs mois de préparation, l’organisateur réussit, en 2004, à les réu-nir une première fois à Jérusalem pour se produire ensemble sur scène. Cette expérience très riche en émotions les pousse à entreprendre deux ans plus tard, une tournée en France : “Ce n’est pas le concert de la paix. Simplement, si on peut chanter et vivre ensemble le temps d’une tournée, alors il y a peut-être un espoir.”

Trois semaines sur les routes, malgré tout ce qui les sépare : ils ont surmonté les difficultés et les tensions, des amitiés même sont nées, mais surtout, ils ont partagé leur enthousiasme et leur amour de la musique.“Elle est arabe de Ramallah, je suis juive d’Israël et il faut que nous soyons amies !”, confie, très émue, une des chanteuses. Plus déterminé que jamais, l’ensemble D’une seule voix est un “véritable témoi-gnage de dignité, de respect mutuel et d’espérance” (J.-Y. Labat de Rossi).Le parrain de l’ensemble D’une seule voix, l’acteur Philippe Noiret, a résumé cette aventure en quelques mots : “Cent chanteurs, chœurs et solistes, originaires d’Israël et de Palestine, ensemble pour

un message commun de tolérance et d’espoir.”

BERNADETTE TASSART

Novembre 2009 : sortie du film D’une seule voixSortie du CD : D’une seule voix, les musiques du film

A c(h)œur vaillant, rien C’est un véritable défi qu’a lancé Jean-Yves Labat de Rossi : malgré leurs différences politiques, religieuses et sociales, il veut rapprocher des hommes et des femmes par le partage de la passion de la musique.

Le risque n’est pas étranger à l’Evangile, puisqu’il est le moteur même de la vie de Jésus. Les rencontres de Jésus sont toutes marquées du sceau du risque. Jésus fréquente celles et ceux qu’on ne veut pas voir : filles de “mauvaise vie”, collecteurs d’impôts, infirmes… De plus, il va jusqu’au bout du risque en acceptant les conséquences, la condamnation probable par les Romains au supplice radical. Dans les textes des quatre évangiles, nous découvrons un Jésus qui prend des risques parce qu’il estime que son action et que sa vie doivent aller jusqu’au bout du témoignage

qu’il rend à Dieu et à l’humanité. Le risque apparaît alors comme clef de voûte de l’Evangile. Et donner, se donner comme le Christ l’a fait, c’est aller jusqu’au bout du risque. Et l’Eglise catholique en béatifiant et canonisant donne l’exemple de héros, de celles et de ceux qui ont pris des risques au nom de leur foi. Et nous aujourd’hui, quels risques prenons-nous ?

JACQUES ET DOMINIQUE PECQUERY

Jusqu’au bout du risque

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n d’impossible ! Au risque de la libertéLa notion de risque est incluse dans la notion de liberté humaine. On nous a donné le libre arbitre, la possibilité de dire oui et de dire non, au risque de se mettre en marge par rapport à la norme sociale et à ses principes moraux. Quelle attitude avoir face au risque ? La sagesse populaire déclare : “Qui ne risque rien n’a rien.” Le risque est inhérent à l’existence. Comment un individu peut-il s’accomplir sans exercer cette capacité de choix qui peut le mettre dans une posture de danger par rapport à la vie ?On ne peut pas rester éternellement spectateur de sa vie, replié sur des acquis. Le risque, c’est la rupture, c’est plonger dans l’inconnu et assumer ses choix. Ce n’est pas toujours facile d’assumer cette attitude, mais de cela découle la grande valeur que l’on nomme liberté.

JACQUES & DOMINIQUE PECQUERY

N ous sommes en 1994. Nelson Mandela vient d’être porté à la présidence de l’Afrique du Sud.

A un an de la coupe du monde de rugby, les Springboks montrent des signes de faiblesse. Le moment semble opportun pour en finir avec cette équipe “vert et or” composée essentiellement de joueurs blancs. Mais quelle n’est pas la surprise des proches de Mandela quand il leur annonce qu’il accorde, malgré les vents contraires, toute sa confiance à cette équipe !Le capitaine de l’équipe, François Pie-naar est reçu au palais présidentiel. Entre les deux hommes naissent une amitié et un même objectif : offrir une victoire à leur pays !

Mais pardonner ne veut pas dire oublier ; Nelson Mandela offre à toute l’équipe une excursion à la prison où il a été privé de liberté pendant vingt-sept ans…Vous connaissez la suite…Par ses prises de position à contre-cou-rant et par le rejet de toute forme d’es-prit de revanche, Nelson Mandela a su prendre des risques. Il a fait le choix de la vie pour son pays. Toutefois, nous savons bien que ce pays, qui se prépare à accueillir le Mondial de football, n’a pas encore dominé toutes ses forces de mort. Il faudra encore beaucoup de “Nelson Mandela” pour gagner la coupe de la vie. En attendant, allez voir ce chef-d’œuvre de Clint Eastwood, c’est du tonique !

CHRISTIAN BRÉANT, DIACRE PERMANENT

Cinéma

“Invictus” : prendre le risque du pardon…

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Donner sa vie pour sa foiOui, ceux qui sont morts pour leur foi sont nombreux. Foi en Jésus-Christ, mort et ressuscité, les apôtres et les premiers chrétiens, crucifiés, battus à mort ou lapidés.

D ésignés par certains empereurs romains comme la cause de tous les maux, des chrétiens

sont livrés aux bêtes sauvages pour n’avoir pas voulu sacrifier aux multiples dieux romains. Ainsi, Blandine, jeune chrétienne à Lyon.Au fil des ans, à l’ombre de cathédrales, les chrétiens bâtissent des hôpitaux, des hospices, des orphelinats, illustrant ainsi leur foi en ces deux commandements rappelés par Jésus-Christ : “Aime Dieu. Aime ton prochain comme toi-même.”Avec la découverte de terres habitées au-delà des mers, les ordres missionnaires reprennent à leur compte cette invita-tion : “Allez, de toutes les nations faites mes disciples.” Au risque de leur vie, ils construisent une Eglise universelle, une famille où chacun a sa place. C’est donc un combat pour plus de justice et de paix dans le monde que des hommes et des femmes, chrétiens laïcs et reli-gieux, livrent au milieu de populations en souffrance. Dès lors, ils s’opposent aux intérêts mercantiles, aux puissants et beaucoup l’ont payé de leur vie ou de leur liberté. Vivre parmi les pauvres,

vivre comme eux, jusqu’au bout, c’est cette sainteté que le 11 octobre 2009 le pape reconnaissait à Damien De Veuster, mort de la lèpre au milieu des lépreux à Hawaï en 1890 et à Jeanne Jugan, fondatrice des Petites sœurs des pauvres. Les exemples ne manquent pas

autour de nous aujourd’hui, que ce soit au loin ou ici même, de chrétiens qui, comme le père Ceyrac, voient “le visage transfiguré du Christ en toute personne rencontrée” et donnent leur vie pour aimer toujours davantage.

MARIE-HÉLÈNE DUTHOIT

Bienheureux père Damien de Veuster (1840-1889), en 1888.

Le père Pierre Ceyrac. Ce jésuite missionnaire a consacré une grande partie de sa vie à l’Inde.

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Vivre, c’est prendre des risques

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S i le défi est extrême, c’est encore mieux pour Karine Baillet. Par exemple : courir des jours entiers

dans un désert sous 40°C aux Emirats arabes unis, traverser la Manche en kayak et wakeboard (combinaison de ski nautique et de surf) ou, plus simplement, pratiquer le VTT et la course intense dans les dunes du Nord.

Karine Baillet, vous pratiquez le VTT, la course à pied, le kayak, l’escalade, l’équitation, le roller, le funboard, le kit surf (planche de surf tractée par un cerf-volant), ou encore le fitness… Vous vous définissez volontiers comme une boulimique de sport ?Oui, j’ai aussi appris la moto ou à être tractée sur une planche de surf derrière un bateau. Le sport fait partie intégrante de ma vie et de mon équilibre. C’est vrai que j’aime me lancer des défis mais c’est aussi la rencontre de personnes qui me pousse à pratiquer de nouveaux sports comme quand je me suis lancée dans le quad. Il faut du risque et de l’au-dace : sans cela, on ne peut pas gagner de course.

En 2002, pour le raid Gauloises au Vietnam, vous avez réalisé l’exploit de

faire un raid de mille kilomètres – trek, VTT, canoë, tyrolienne, etc. – en moins de sept jours… Qu’est-ce qui vous a poussé à aller au bout de vos limites ?C’est vrai que c’était un exploit, je rêvais d’y participer et nous avons gagné. C’était dans un climat très humide, mon corps a souffert. Les pieds étaient en sang et tellement clo-qués qu’on n’arrivait plus à mettre nos chaussures ; un membre de l’équipe a même fini la course en sandales ! A Abu-Dhabi, en décembre dernier (un raid nature multisports où l’équipe de Karine est arrivée en 5e position sur 39 équipes), il y avait une étape qui enchaînait 130 kilomètres de kayak avec 130 kilomètres de course dans le désert. C’est extrême mais ça reste du plaisir, sinon, je ne recommencerais pas !

D’où vous vient cette énergie ? Je suis passionnée de la vie et ma manière de l’exprimer, c’est le sport. Dans la vie quotidienne, je suis plutôt quelqu’un de calme mais j’ai aussi besoin de me défouler et de m’enga-ger… C’est clair que mon engage-ment dans le sport se fait un peu au détriment de moments calmes et tran-quilles passés avec ma famille et mes

amis. Mais ils le savent et l’acceptent. J’ai commencé à évoluer en sport haut niveau dès l’âge de 17 ans et beau-coup de mes amis sont des personnes avec qui j’ai d’abord commencé à m’entraîner !

Vous enseignez aussi le sport : qu’est-ce que vous dites aux jeunes et aux adultes concernant la prise de risque et le dépassement des limites ?Il faut commencer par réussir des petits projets, d’envergure plus modeste. C’est comme ça, personnellement, que j’ai commencé. Actuellement, je donne des conférences aux entreprises sur le thème du dépassement de soi et sur le manage-ment des équipes. Gagner une course ou gagner un marché, c’est la même dyna-mique. En entreprise ou ailleurs, c’est important de savoir préparer une équipe à prendre des risques et à garder le cap, même dans les moments difficiles. Le but, c’est d’aller au bout d’un projet, même si c’est difficile. Il faut y croire, ne pas baisser les bras. C’est la volonté et la ténacité qui permettent de réussir et d’aller plus loin…

PROPOS RECUEILLIS PAR ARNAUD ARCADIAS

Le goût du risque dans le sport extrêmePrendre des risques, c’est une autre manière d’aimer la vie. Une vie intense, basée sur l’effort et le plaisir. Spécialiste multisports et de raid nature, Karine Baillet est du genre à se lever chaque matin avec la volonté de relever un nouveau défi.

En plus d’être sportive, Karine Baillet est aussi consultante pour les entreprises, sur le management des équipes.

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Il n’est pas nécessaire d’être chrétien pour prendre des risques à cause de nos convictions ou de nos valeurs .Vivre, c’est faire des choix qui nous engagent.Vivre, c’est poser des actes qui parfois dérangent.Et comme dit l’Evangile : “Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis .” Alors, puisque Pâques est la fête de la vie , osons prendre des risques au nom de Jésus-Christ.

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Page 8 • B IBLE

P our commencer, Dieu a pris un risque énorme en créant l’homme : il lui a donné la

liberté ! En effet, le premier couple, Adam et Eve, a dit non à Dieu ; c’est le péché originel. L’homme et la femme eux aussi ont pris des risques en disant non à Dieu ; ils ont été chassés du paradis terrestre, et ont dû vivre plus difficilement qu’auparavant. Ils ont été contraints (non par punition, mais en conséquence de leur refus d’obéissance à Dieu) à prendre leur vie en main.Le peuple hébreu, quant à lui, a aussi pris de gros risques au cours de son exis-tence. Le premier d’entre eux, Abraham, a pris le risque de suivre le commande-ment de Dieu et d’aller en terre incon-nue, la terre de Canaan, pour y faire vivre sa descendance. Celle-ci vint en Egypte, où elle fut réduite en esclavage. Là encore, elle prit le risque de traverser un grand désert (où elle resta quarante ans) pour vivre en liberté sur la terre pro-mise à Abraham.Voulant vivre libre, y compris vis-à-vis de Dieu, le peuple d’Israël prit un risque trop grand en oubliant les commande-ments du Seigneur. Cela aboutit à un long exil, de plusieurs dizaines d’années à Babylone. C’est en prenant le risque de revenir que ce peuple put à nouveau vivre sur sa terre, cinq cents ans avant la naissance du Christ.La deuxième personne de la Trinité, le Verbe de Dieu, “prit le risque” de s’in-

carner, de vivre parmi nous. C’est le Christ lui-même. Ce risque de vivre la vie des hommes, et celui d’annoncer les

bienfaits de Dieu, l’ont conduit à don-ner sa vie et à mourir sur la Croix. C’est volontairement qu’il a pris ce risque.Ses disciples, enfin, ont eux aussi pris un risque, au nom même de la vie éter-

nelle : annoncer au monde, et surtout aux hommes, la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Ils ont pris des risques pour ce message : rejet, attaques, fouet, lapidation, et même mort pour la plupart d’entre eux. Ceux qui, au nom du Sei-gneur, ont continué l’œuvre des apôtres, ont également pris des risques pour ce message, dont saint Nicaise, qui mou-rut pour avoir refusé de renier son Dieu et d’adorer les idoles païennes. Et puis, il y a ceux d’aujourd’hui ; tous ceux et celles qui annoncent l’Evangile… C’est au nom de la vie elle-même, en vue de la vie éternelle qu’ils ont pris le risque de donner leur vie pour ce message. Pour eux aussi, vivre, c’est prendre des risques.

STÉPHANE ANSART

Le risque dans la BibleNous avons dans la Bible des exemples où Dieu, puis l’homme, ou des peuples, ont pris des risques. Le premier n’avait aucun intérêt à prendre des risques, mais les seconds, eux, l’ont fait pour mieux vivre, ou pour vivre, tout simplement.

RCF Haute-NormandieVous pouvez écouter RCF sur les fréquences Rouen : 88.1Le Havre : 88.2Dieppe : 87.7Yvetot : 106.5Neufchâtel-en-Bray : 103.0

Ce risque de vivre la vie des hommes, et celui

d’annoncer les bienfaits de Dieu, ont conduit le

Christ à donner sa vie et à mourir sur la Croix.

J’ai besoin de vousJe cherche des photos de tous les prêtres qui ont œuvré sur notre paroisse, pour illustrer des prochains articles à venir… Si vous avez chez vous des photographies représentant les anciens curés des différentes communes de notre paroisse, pourriez-vous me les prêter, le temps pour moi de les informatiser ? Il est possible de me confier vos clichés dans des enveloppes, avec votre nom et votre adresse, pour que je puisse vous les rendre dans les meilleurs délais, soit directement à la fin des messes, soit dans ma boîte aux lettres, soit au secrétariat paroissial, du lundi au vendredi de 9h à 12h. D’avance, merci pour votre aide.

STÉPHANE ANSART

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VIE DE LA PAROISSE • Page 9

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S amedi 5 décembre dernier a v a i t l i e u à S i e r v i l l e l a r é o u v e r t u r e o f f i c i e l l e d e

l’église, après plusieurs années de travaux. En présence de membres du conseil général, du député de la circonscription, de plusieurs élus voisins, de Monsieur Loisel, maire de Sierville et de son conseil municipal, et aussi en présence de Monseigneur Jean-Charles Descubes, archevêque de Rouen.

Votre générosité au profit d’Haïti Suite aux opérations en faveur de la population sinistrée en Haïti, nous sommes heureux de vous annoncer que le Secours catholique a collecté 263,20 euros de dons suite à la vente de gâteaux, plus 246 euros au profit des scouts d’Haïti lors de la matinée solidarité du 24 février, et la quête spéciale nous a permis de donner la somme de 2100 euros à l’association Aide à l’Eglise en détresse (AED). Je vous remercie tous pour votre généro-sité. Que Dieu vous bénisse tous !

STÉPHANE ANSART

Réouverture officielle de l’église de SiervilleUne foule nombreuse a pu réaliser que cela valait le coup d’attendre, et surtout d’entreprendre les travaux. L’église, superbement restaurée, a pu être visitée avant qu’une messe avec bénédiction solennelle de l’église soit célébrée…

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Page 10 • VIE DE LA PAROISSE

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Tél. 02 35 34 83 55

C A R N E T PA R O I S S I A L

Baptêmes (dans, ou originaires de la paroisse)Alexia Legué (12.12). Jeanne Gerard et Florian Brigaudin (20.12). Marie Godebout (20.02). Lara Cahard- -Coudray (06.03). Maëlys Lainé, Léa Leroy, Gabriel Leprêtre et Antoine Louchel (04.04).

MariageAnggelis Asteriou et Aurélie Coelho (à Montville le 27 mars).

Inhumations AnceaumevilleDenise BouralyBosc-Guérard-Saint-AdrienRaymond Vanthournout

ButotJean LebrunClèresPascal Dussaux, Jacques DubocageFontaine-le-BourgRaymond Dupressoir, Joséphine Barray, René BertinGrugnyPatrice BissonLa Houssaye-BérangerGeorgette Duval, Davy Dupont, Thérèse AndrieuMont-CauvaireGérard Poret, Renée SaffreyMontvilleJeanne Paplorey, Odette Boué, Jacques Motte, Claude Beurion, Ernest Luce, Ernest Belien, Alexis Archeray (d’Anceaumeville), Jean Tavelet, Michel Dehodencq, Madeleine Lefebvre, Simonne Boulet, Yvonne Faure, Guy Deconihout, Angèle Pochon.

Dates des rencontres de préparation au baptême des petits enfantsLes dates des rencontres

1re réunion 2eréunion

Vendredi 16 avril 2010 Samedi 24 avril 2010

Samedi 22 mai 2010 Vendredi 28 mai 2010

Vendredi 18 juin 2010 Samedi 26 juin 2010

Samedi 17 juillet 2010 Vendredi 23 juillet 2010

Le vendredi soir, de 20h30 à 22h-22h30 environ, salle paroissiale Saint-Luc à Montville. Le samedi matin, de 10h30 à 12h, salle paroissiale Saint-Luc à Montville.

En bref• ChapeletLe chapelet sera prié et médité les :- 1er lundi du mois à Sierville à 14h30 ;- 2e et 4e lundi du mois à Montville à 14h30 ;- 3e et 5e lundi du mois à Mont-Cauvaire à 14h30.

Capacités de lecturePetit exercice de lecture ! Bonne chance ! is vuos pvueoz lrie ccei, vuos aevz asusi nu dôrle de cvreeau. Puveoz-vuos lrie ceci? Seleuemnt 55 porsnenes sur cnet en snot cpalabes. Je n’en cyoaris pas mes yuex que je sios cabaple de cdrpormendre ce que je liasis. Le povuoir phoémanénl du crveeau huamin. Soeln une rcheerche fiate à l’Unievristé de Cmabridge, il n’y a pas d’iromtpance sur l’odrre dnas luqeel les lerttes snot, la suele cohse imotprante est que la priremère et la derènire letrte du mot sineot à la bnone palce. La raoisn est que le ceverau hmauin ne lit pas les mtos par letrte mias ptuôlt cmome un tuot. Etonannt n’est-ce pas? Et moi qui ai tujoours psneé que svaoir élpeer éatit ipomratnt ! Si vuss poevuz le lrie, fitaes le svirue !

Monsieur le curé est très fatigué ce matin, vraiment très fatigué. C’est tout juste s’il arrive à ouvrir son bréviaire. – “Est-ce que je dis mon bréviaire ou est-ce que je ne le dis pas ?”, se dit-il à lui-même. “Le dire, je n’en ai pas la force ; mais ne pas le dire,

c’est un péché mortel.” Terrible cas de conscience… Et à force de réfléchir, il croit avoir trouvé la solution : “Si je dis mon bréviaire, j’en ai pour deux heures ; si je me confesse, j’en ai pour cinq minutes. Allez, je ferme mon bréviaire et j’irai me confesser ce soir…”

Homme religieux

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• Page 11I N T E R D I T

E t toutes ces responsabilités font que parfois la vie pour papa, maman et aussi toi, c’est une

aventure difficile. On a peur de ne pas réussir ! Ce sentiment nous paralyse et on fait des bêtises : que vont penser les autres ? J’ai honte, je vais me retrouver

tout seul à la récré, je vais avoir une punition… Mais parfois, quand on se trompe, on découvre quelque chose de nouveau qu’on n’avait pas imaginé. Ce qui semble une erreur pour certains ne l’est pas pour d’autres. Et on ne réussit

pas tout du premier coup : cela s’ap-pelle l’expérience. Tant pis, je vais recommencer, j’ai fini par y arriver… Bravo !Pour donner un sens à sa vie, quelle que soit la difficulté, il faut souvent prendre le risque de se tromper.

Vivre, c’est prendre un risque !

As-tu le goût de l’aventure ?Sais-tu ce qui nous différencie des animaux ? Grâce à notre intelligence, nous parlons, nous imaginons, nous transformons le monde, nous pensons aux autres, mais surtout, nous savons que nous allons mourir. A cause de cela, nous avons plus de responsabilités que les animaux.

P our te souvenir de tout ce que tu auras fait, je te propose de bricoler une “tirelire-souvenirs”.

Il te faut :1 boîte carrée de mouchoirs en papier1 feuille de papier à dessinDe la colleDe la peinture4 photos1 cutter

Et toi, qu’est-ce que tu veux faire dans ta vie ?

Une tirelire pour les souvenirs !

Moi je veux avoir des enfants

Moi je veux profiter dechaque instant

Moi je veux protéger la Terrepour la laisser en bon état

Moi je veux aider ceux qui souffrent

Moi je veux apprendreplein de choses

Et toi, qu’est-ce que tu veux faire dans ta vie ?

1. Pose la boîte vide sur la feuille. Trace ses contours, puis découpe ton dessin. Demande à un adulte de faire une fente de 3 cm sur 3 cm, au centre du carré.2. Colle ce carré de papier sur le dessus de la boîte les uns après les autres. Laisse sécher un côté avant d’en commencer un autre.3. Découpe les quatre photos en carrés un peu plus petits que ceux de la boîte. Place aux coins de chaque photo un point de colle pour les fixer sur la boîte.Et voilà, tu n’as plus qu’à la remplir de petits souvenirs qui te serviront d’expérience.

FABIENNE BAILLIEUL

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Page 12 • PAT R I M O I N E

POMPES FUNEBRESPRÉVOST Père & Fils

5 & 7, place de la République 76710 MONTVILLEPermanence décès 24h/24 - 7j/7

Inhumation - CrémationChambre funéraire rue Marcel Paul à MarommeThanatopraxie (soins de conservation)Transport de corps avant mise en bièreArticles funéraires - CONTRATS OBSÈQUESPartenariat avec Entreprise de Marbrerie

✆ 02 35 33 86 86

E n 1859-1860, l’église, devenue trop petite (heureuse époque !), fut agrandie, en grande partie aux frais

de la commune de Montville. Le curé de l’époque était l’abbé Jules Picquenot. Quelques années plus tard, les rapports entre la municipalité et le clergé montvillais n’étaient pas vraiment au beau fixe. Le 14 février 1887, le conseil municipal décide, sous la présidence de monsieu r Evode Cheval ier , illustre maire de Montville, et aussi anticlérical notoire, de faire inscrire la devise républicaine “Liberté, Egalité, fraternité” sur tous les monuments publics communaux. C’est ainsi que la commune s’autorise à faire inscrire cette dernière sur la façade de l’église, le 12 octobre 1887, au grand désespoir du curé de l’époque, l’abbé Chapelet, et de son vicaire. La commune fait même

inscrire “République Française” sur le clocher, qui ne lui appartient pas encore, mais alors à la fabrique, qui gère les biens de la paroisse.Les inscriptions ont été restaurées juste avant Noël 2006. Une anecdote pour terminer : début 2008, à la suite d’un baptême célébré dans l’église de Montville, le parrain, qui portait ostensible-ment une fleur de lys à la boutonnière, me demande s’il était possible de faire enlever les inscriptions de l’église. Je lui répondis que non, pour plusieurs raisons : 1) Cela ne relevait pas de la paroisse, 2) C’est ce qui fait aujourd’hui pour beaucoup son intérêt historique, et 3) La devise républicaine ne reflète que des valeurs chrétiennes.

Voici quelques textes tirés du Nouveau Testament, pour illustrer mon propos - Liberté, “Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, vous connaîtrez la vérité, et la vérité fera de vous des hommes libres” (Jean 8,31-32) ; - Egalite, “Il ne s’agit pas de vous mettre dans la gêne en soulageant les autres, mais d’établir entre vous l’égalité” (2 Corinthiens 8,13) ; - Fraternite, “Pour vous, ne vous faites pas appeler « maître », car vous n’avez

qu’un seul maître, et vous êtes tous frères” (Matthieu 23,8).

Je suis désolé pour Monsieur Evode Chevalier de “récupérer” ainsi la devise de la République Française, mais ren-dons “à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu” (Matthieu 22,21).

STÉPHANE ANSART, CURÉ

SourcesMontville, son histoire, Alain Poulain, Montville 1988, Et Grain de sel n°14, page 4, décembre 2006 (article de M.- J.L. Richard)

La devise républicaine sur l’église de MontvilleIl arrive que des touristes, ou des gens de passage, soient intrigués par la devise républicaine qui orne la façade de l’église de Montville. D’où cela vient-il ? Voici une brève explication.

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