Avr-Mai-Juin 2013

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La Distillerie à Cointreau, en France !

Édition: Marie-Eve Bourassa Rédaction: Alexandre Lefebvre, Marie-Eve BourassaPhotos (couverture et cocktails): Jessika Duquette, jessikaduquette.comAudio-Visuel: Valérie Chagnon & Jérôme Laflamme

Coordination cocktails vedettes: Monika BeaulieuService aux partenaires et soutient administratif: Anny PinardOpérations, membre fondateur de l’équipe: Philippe HamanDesign et infographie : David Simard, ektoplasme.com

Équipe de L’AlambicÉquipe de L’Alambic Pour nous joindre: [email protected] nous joindre: [email protected]

Charles Landry, c

hef d’équipe, et Benoit Barker, b

arman à

La Distillerie ont eu la chance, l’a

utomne dernier, de visiter le

s

installations de La Maiso

n Cointreau, en France. Voici quelques

souvenirs de leur in

oubliable passage dans la

Ville lumière.

L’Alambic a enfin son blogue! Pour être au courant de toutes les nouveautés, aimez notre page Facebook.

(magazinealambic)

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Sur notre couverture, l’Équipe Ouréa, «solidaire contre le cancer». Tout sur leur mission en page 15 et sur notre blogue. De gauche à droite: Olivier Dessureault-Lagarde, Simon Jussaume-Lavigne, Simon Harvey et Olivier Demers-Cloutier.

Gueule de bois Où sont passés les vrais rebelles?

FRÉDÉRIC LAFONTAINE 4

NEGRONI 5

F. SCOTT FITZGERALD 6

BOLS 7

RUSSIAN STANDARD 8

MARTINI 10

SOCIÉTÉ PERRIER 12

CALENDRIER 14

L’ÉQUIPE OURÉA 15

CARTE COCKTAILS 16

COCKTAILS SAISONNIERS 18

Par le Buveur

Sommaire

Pour nous joindre: [email protected] nous joindre: [email protected]

L’usage du masculin est employé pour alléger le texte faire plus mâle!

Moi, j’ai grandi dans un monde de géants; quatre pieds au-dessus de ma tête, à la table des grands, ça crachait de la boucane pendant que ça buvait solide. Ça riait gras, ça se tapait dans le dos. Bref un homme, dans ce temps-là, c’était mâle. Pendant que mes cousines pleuraient pour rien, je rêvais du jour où j’allais entrer dans la confrérie de mes oncles, quand j’allais être un homme avec un grand, très grand, H.

C’est jamais arrivé; le monde a changé avant que j’aie le temps de grandir. Les cendriers et les sections fumeurs ont disparu des restaurants et des salles d’attente. Magnum PI, Capitaine Kirk, pis Jean-Paul Belleau ont arrêté d’être des modèles de virilité. La notion de poids santé, le viagra pis la bière « 0.5 » ont été inventés. Par le temps que j’arrive à l’âge adulte, Macho Man avait rosi, Métallica s’étaient coupé les cheveux pis Ricardo était devenu le nouveau modèle masculin.

Mes oncles s’étaient tués dans des accidents de la route, pourrissaient en prison, ou bien avaient pogné le cancer. Avec la grosse mode des divorces, on voyait plus personne dans les partys de famille.

En grosse perte de repères, je me suis mis à me deman-der: à quel moment tout a changé? Quand est-ce qu’un homme, ç’a commencé à dire que pleurer c’est correct?

Je me suis mis à me chercher des nouveaux modèles.

Mon père tweet ses états d’âme en incluant des réfé-rences à Twilight, pis je vois des moustaches rien que sur les hipsters, qui jouent à Movember à longueur d’année. Je me sens comme Diane Dufresne : « J’ai besoin d’un homme, j’ai besoin d’un chum».

Mais mes chums travaillent demain, ou trouvent rien à se mettre (!), ou disent qu’y a trop de bruit dans les bars

pis qu’y doivent faire un massage à leur blonde.

Le monde d’aujourd’hui ne m’offre rien, fait que je me replonge dans les clas-siques. Je me rabats sur Henry Miller pis Ernest Hemingway. On commence

avec « Tropique du cancer » et « A Moveable Feast », voir si je trouve pas une place qui sent le poil pis où un gars peut sacrer sans se faire regarder croche par ses voisins de table.

Les derniers mâles ont dû voir le jour dans l ’entre-deux-guerres; après c’est juste des imitateurs. Si t’étais un américain en Europe après la Première Guerre mondiale, tu voulais pas vraiment rentrer chez vous. La prohibition allait tomber, pis comme l’Allemagne nazie pre-nait forme, y t’avait une vague d’excitation hors

du commun dans les grandes villes du vieux continent. Tout le monde vivait intensément en atten-dant que la marde pogne. Pas d’argent? Pas grave! Ma-rié? Pas grave! Immoral? Pas grave! Mortel? Qu’est-ce ça change?

Ça comptait pas le nombre de verres que ça buvait par semaine, dans ce temps-là : ça vivait. Pendant que la psychanalyse devenait une grosse affaire, il restait encore une couple d’hommes inexplicables, des amas de pulsions qui avaient peut-être pas d’allure, mais qui avaient des boules quilles à la place des gosses.

Je dis pas que je veux vivre de même, non. Mes enfants, je veux les connaître, pis j’aimerais ça avoir un sem-blant de qualité de vie, passé cinquante ans. Sauf qu’y doit ben y avoir un compromis possible entre se sacrer de toute pis avoir peur de vivre!

Quand est-ce qu’un homme, ç’a commencé à dire que pleurer c’est

correct?

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C’est pas parce qu’on est petit qu’on peut pas faire les choses en grand.Frédéric Lafontaine ne serait probablement pas votre premier choix si vous aviez à monter une équipe de football. Ceci dit, si c’est l’hospitalité que vous cherchez, c’est avec lui que vous crierez « Touchdown! » Non seulement est-il un bon parti, il fait aussi de bons partys!La fable de Lafontaine en est une d’attention et d’altruisme. Fred semble consacrer sa vie à prendre soin de ce qui l’entoure : ses plantes, ses poissons, et ses invités. Le temps que Fred consacre à écouter de la musique est inversement proportion-nel à celui qu’il investit à pousser de la fonte; c’est-à-dire qu’il est un mélomane accompli! Curieux de nature, Fred est très ou-vert et cultive une palette de goûts éclectiques, notons quand même un vif intérêt pour le punk et ses multiples dénominations. Son goût pour les bonnes choses, que ce soit en terme de cocktails ou de sons, traverse les époques. Avide d’histoire et convaincu que la culture du passé offre un contexte pour com- prendre le présent, Fred traine dans les limbes du swing et des

cocktails du guilded age. La rencontre parfaite entre musique et cocktails se fait lors de son premier voyage à La Nou-velle-Orléans. Il se promet de refaire le périple cette année encore, réservez vos places; la Grosse Facile en si bonne compagnie promet de faire rouler des bons temps à la pelle! Fred aborde les spiritueux avec curiosité et enthou-siasme, il aime tantôt le gin, tantôt le mescal, poursuit de multiples idylles avec de fa-meux whisky et chéri le rhum cubain. Notre mixologue ap-précie aussi découvrir les amers aromatiques et les ac-corde d’habile façon dans ses concoctions, tant à la maison que derrière le bar.Fredéric aime les soirées entre amis et les longues marches sur la plage. Il porte le t-shirt noir ajusté, Bad Re-ligion ou autre, et ses bras sont signés Yan Black de Your Meat is Mine. Il a la barbe pleine et le rire franc, l’esprit vif et le cœur sur la main.Il ne manque que deux choses à notre barman émé-rite :1) votre avis sur notre nou-velle carte cocktails, sur la-quelle il a vaillamment tra-vaillé2) votre numéro de télé-phone, Mesdames…

emploi-yé !

Frédéric Lafontaine

Par Alexandre Lefebvre

Frédéric LafontaineLafontaine de jouvence

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JOURNAL DE LA DISTILLERIE • 5 • ÉDITION NO.33, JANvIER 2012 www.distillerie.tv • L’ALAMBIC • 5 • avril - mai - juin 2013

Janvier 1920 : la guerre est finie depuis plus d’un an et un peu partout dans le monde, c’est la frénésie. Les années folles suivent les rythmes endiablés du jazz. Après avoir été témoin des horreurs de la guerre, une génération entière proclame «Plus jamais ça!» et boit et fête et boit, boit, boit pour oublier. On a réalisé que la vie était non seulement fragile, mais diffi-cile, et comme on ne peut plus être sûre de rien, on vit comme s’il n’y avait pas de lendemain. Tout est excès : Dieu est mort, Gabrielle «Coco» Chanel est sur le point de créer la «robe cocktail» et l’Amérique devient «sèche».

Pour un nombre assez important d’Américains, c’est la goutte qui fait déborder le vase. Ils décident de ne pas rentrer aux États-Unis. Parmi les expats les plus célèbres: Hemingway, Fitzgerald, Gershwin, Joséphine Baker... La liste est longue! Ce printemps, L’Alambic rend hommage à la Génération Per-due et à cette Europe enjazzée.

À chacun son cocktail

Mon cocktail Fou

N’hésite pas à demander au barman en service de

créer un cocktail spécialement adapté à tes goûts.

Negroni

1 oz Martini Rosso 1 oz Campari 1 oz Gin

PRÉPARATION : Dans un verre old fashio-ned, réunir tous les ingrédients, sur glace. Remuer. Servir avec un zeste ou un quartier d’orange, au choix. (Peut aussi être servi sans glaçon, dans un verre à cocktail.)

«The bitters are excellent for your liver, the gin is bad for you. They balance each other.»

Orson Welles

Comme c’est souvent le cas en matière de cocktails, les origines du Negroni sont nébuleuses. Mais parmi tous ces ragots, les historiens semblent avoir une préférence pour celui mettant en vedette un certain Comte : Comte Camillo Negroni.

Nous sommes en Italie, plus précisément à Florence. L’an-née : 1919. Et le Comte Negroni a soif. Le cocktail en vogue, bu sur toutes les terrazzas des alentours, est l’Americano, constitué de Vermouth rouge, d’amers Campari et de soda. Un cocktail fort désaltérant et moyennement alcoolisé. Un cocktail qui n’intéresse pas le moins du monde notre Comte… ou presque.

Il demande au barman en service de remplacer le soda (l’eau, c’est pour les plantes) par du gin. Et voilà! Le Comte réputé pour sa soif gargantuesque vient de créer un des cocktails les plus légendaires.

« The aim of life is to live, and to live means to be aware, joyously, drunkenly,

serenely, divinely aware. »Henry Miller

Class... hic!

En février dernier, on célébrait l’anniversaire du Harry’s New York Bar, à Paris. Véritable institution, le 5 de la rue Daunou fut un lieu culte de la Génération Perdue. Gershwin y aurait composé sa cé-lèbre chanson: An American in Paris.

C’est d’ailleurs derrière les autels du New York Bar et du Ritz, entre autres, que le Bloody Mary, le White Lady, le SideCar, le French 75, le Monkey’s Gland, pour ne nommer qu’eux, sont nés. L’union frivole américano-française a fait des enfants forts...

sur mesurela d

istillerie

la distillerie

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Francis Scott Fitzgerald, le MagnifiquePar Marie-Eve Bourassa

“First you take a drink, then the drink takes a drink, then the drink takes you.” Auteur de cinq romans, F. Scott Fitzgerald est, à l’époque connue comme le «Jazz Age», ni plus ni moins qu’une star. Avec sa femme, Zelda, il personnifie tout ce que ces années folles représentent : glamour, alcool, flappers. Bref : vivre comme s’il n’y avait pas de lendemain. Encore considéré comme un écrivain phare du XXe siècle, l’adaptation de son grand roman, The Great Gatsby, sera partout sur nos écrans de ciné-ma (et en trois dimensions à part de ça) ce printemps. Nous en profitons donc pour revisiter la vie de l’auteur qui avait si bien cerné la vacuité des années folles.

“You know, you’re a little complicated after all.”“Oh no,” she assured him hastily. “No, I’m not really - I’m just a - I’m just a whole lot of different simple people.” Tender is the Night

Même si la Guerre s’est termi-née avant qu’il ne soit envoyé au front, Fitzgerald, fort de ses succès littéraires, passe beau-coup de temps en Europe, particulièrement en France. C’est d’ailleurs au Dingo Bar de Paris qu’il fait la connaissance d’Ernest Hemingway avec qui, pour un temps du moins, il se liera d’amitié.

Si les lettres unissent les deux hommes, le goût im-modéré de l’alcool est un autre point commun qu’ils

partagent. Fitzge-rald boit du gin : naïf, il croit que le spiritueux ne se sent pas dans son haleine. D’après Hemingway, qui en est un remar-quable, Fitzge-rald n’est pas un très bon alcoolique. Il supporte très mal l’alcool et sa consommation démesurée interfère grandement avec son écriture.

“And I like large parties. They’re so intimate. At small parties there isn’t any privacy.” The Great Gatsby

Fitzgerald est un amateur de Gin Rickey et, dans ses an-nées de gloire, il ne jure que par cette mixture, embléma-tique des années folles. Mais l’homme qui jouissait d’une gloire exceptionnelle termine néanmoins sa vie sans le sou, peinant à survivre à titre de scénariste dans le Hollywood de Dorothy Parker (numéro 4 de L’Alambic), une flasque de whisky collée sur le cœur.

Les histoires de bouteilles de Zelda et Scott Fitzgerald sont

légendaires. Ils se seraient, entre autres, lancés tout habillés dans la fontaine de l’Hôtel Plaza de New York. Auraient fait bouillir les montres de leurs invités dans de la soupe tomate. Exécutés un strip tease au Folies Bergères…

“Here’s to alcohol, the rose colored glasses of life.” The Beautiful and Damned

F.S. Fitzgerald était un buveur de Gin Rickey

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Taste the RainBols !

Milano 9/171 oz Liqueur de banane Bols 1 oz Liqueur amère Fernet Branca 1 ½ oz Sirop maison au thé chai 1 oz Jus de citron Soda citron-lime

PRÉPARATION : Dans un pot mason, réu-nir les quatre premiers ingrédients et agiter, avec de la glace. Compléter avec le soda citron-lime. Décorer de deux rondelles de citron. Créé par Frédéric Messier.

Smokey Blues 9.501 morceau gingembre frais ¾ oz Liqueur à l’orange Bols blue ¾ oz Tequila Plata ¼ oz Scotch Laphroaig Quarter Cask ½ oz Nectar d’agave ½ oz Jus de lime

PRÉPARATION : Piler le morceau de gin-gembre, puis réunir le reste des ingré-dients. Agiter. Verser dans un verre old fashioned. Décorer d’un quartier de lime. Créé par Jean-Philippe Faille.

BOLS a vu le jour en 1575, à Amsterdam. Distillerie de famille, les recettes de spiritueux et liqueurs passent des mains d’un maître distillateur à un autre depuis plus de quatre siècles : tout de même !

Quatre siècles, ça fait beaucoup d’histoires, et si vous êtes cu-rieux, nous vous invitons à venir faire un tour sur notre blogue. En attendant, on se met l’eau à la bouche : voici le profil de quelques saveurs que nous possédons en succursale.

BOLS blue

Curaçao bleu le plus vendu à travers le monde, on avait attribué à la liqueur, au siècle dernier, le doux sobriquet de «crème de ciel». En plus de donner aux cocktails une teinte bleutée incomparable, le BOLS blue possède un puissant goût d’orange et un parfum

s’approchant de celui de la mandarine. BOLS blue est une des plus anciennes saveurs de la maison BOLS.

BOLS melon

Une liqueur au goût fruité de melon est d’un vert éme-raude remarquable. Cette saveur est devenue particu-lièrement populaire à l’ère du disco, à la fin des années 1970. Différente des autres liqueurs disponibles sur le

marché, le BOLS melon contient du miellat, un miel plus foncé, moins humide et particulièrement doux.

BOLS banane

Sa couleur évoque le chaud soleil des Caraïbes : c’est parfait ainsi, parce que le BOLS banane est un des in-grédients essentiels du bar tropical idéal. Au goût : la banane mûre, bien sûr, mais aussi la vanille et l’amande. Cette liqueur provient d’un distillat de rhum, auquel on ajoute une essence de ba-nane de qualité supérieure.

BOLS Academy

En 2006, Lucas Bols ouvre le «Bols Bartending Academy», à Ams-terdam. Il s’agit de l’école de bartending la plus avancée dans le monde. Elle offre à ses étudiants un environnement unique, douze bars professionnels et équipés ainsi que des équipes d’instructeurs d’une expertise irréprochable. L’école est acces-sible à tous, offrant des formations de niveau débutant à avan-cé. Pour en savoir plus, visiter le site internet de la maison BOLS.

Pfff… Comme si on avait besoin d’une nouvelle raison d’aller faire un tour à Amsterdam…

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Bons baisers de Russie

L’ours et l’aigle sont deux icônes traditionnelles russes. En les illustrant de façon moderne dans son logo, Russian Standard affirme sa vision stratégique d’une Russie moderne, fière de son héritage culturel.

L’ours, un symbole vieux de plus d’un siècle, représente la force et la détermination du peuple russe. Il fait toujours face à l’est.

Pour sa part, l’aigle symbolise le dynamisme et l’intelligence. Il fait face à l’ouest.

Vodka (водка)

Littéralement «petite eau», la vodka est un spiritueux fait traditionnellement à base de grain, de pomme de terre ou de betterave. Eau de vie incolore, inodore, on mesure la qualité d’une vodka à sa pureté (sans ar-rière-goût).La vodka est aux Russes ce que le vin est aux Fran-çais et est solidement imbriquée à la culture du pays depuis des siècles. De tout temps (avant l’avène-ment du communisme), les Tzars ont travaillé de concert avec les distillateurs pour que la vodka devienne le breuvage de leur nation. C’est le Tzar Alexandre III qui avait mandaté, en 1894, Dmitri Mendeleev (le créateur du tableau périodique des éléments) de définir les standards de qualité de la vodka russe, que voici :

• distillée seulement à partir de grain• mélangée avec de l’eau de glacier• 40% d’alcool par volume : parfait

équilibre entre l’eau et l’alcool• distillation continue• filtration au charbon

(afin de retirer les impuretés)

Roustam TarikoOn dit que derrière chaque grand homme, il y a une femme. Semblerait-il que derrière chaque grande vodka, il y ait un homme.Roustam Tariko est l’entrepreneur ayant le plus de succès en Russie. Ce multimillion-naire a commencé à construire sa fortune dès 1992, dans la Russie postcommuniste. Conscient du désir du peuple russe d’avoir accès à des produits de qualité premium, Roustam ouvre une entreprise d’importa-tion d’alcool, Roust Inc.Fort de ce succès, en 1998, Roustam entre-prend de raviver l’héritage de la vodka en Russie. Rus-sian Standard naît et redonne aussitôt ses lettres de noblesse à la vodka russe. Russian Standard : un luxe abordable, pour tout le monde.

Russian StandardLa vodka Russian Standard est élaborée à partir de blé d’hiver. Mais qu’est-ce que le blé d’hiver?Maturant pendant le long hiver russe, le blé d’hiver est particulièrement riche en protéines. C’est le plus dis-pendieux des blés, et la qualité irréprochable du sol sur lequel il pousse est aussi importante. La terre y est riche en nutriments et n’a habituellement pas besoin

qu’on y ajoute des engrais ou d’autres produits chimiques. Le mot d’ordre: pureté.L’eau utilisée pour équilibrer le spiritueux à 40% est celle du lac Ladoga, formé par la fonte de gla-ciers il y a plus de 10 000 ans. Avec ses 219 kilo-mètres de longueur et une profondeur moyenne de 82 kilomètres, il s’agit du plus grand lac d’eau fraîche d’Europe. Par ailleurs, son lit de granite

sert de filtre naturel.Le distillat obtenu est de la plus haute qua-lité (Grade Lux). Pour en connaître un peu plus sur les différentes méthodes de distil-lation, nous vous conseillons fortement de lire le billet d’Alexandre Lefebvre, «La Dis-tillation» disponible sur notre blogue.La distillation en colonne permet l’obten-tion d’un produit des plus purs, qualité ac-crue par la filtration au charbon. Celle-ci rehausse les parfums subtils de la vodka et élimine toute trace d’arrière-goût ou sen-sation de brûlure.On place ensuite la vodka dans une cuve de maturation/relaxation pendant 48 heures. Pour sauver de l’argent et du temps, la plupart des marques de vodka passent par dessus cette étape qui, se-lon les artisans de Russian Standard, fait

toute la différence.Avant d’être remplie, chaque bouteille de Rus-

sian Standard est soigneusement lavée à la vodka. Pourquoi? On évite ainsi de contaminer le produit avec des impuretés qui pourraient se retrouver dans l’eau ou de le diluer.

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Balade à Moscou 9.50/174 quartiers d’orange 1 oz Liqueur Bols melon ½ oz Liqueur Melon Bols ½ oz Schnapps à la pêche ¾ oz Jus de lime ½ oz Sirop simple Soda citron-lime

PRÉPARATION : Dans un pot mason, réunir les six premiers ingrédients et agiter, avec de la glace. Compléter avec le soda citron-lime. Décorer d’un quartier orange et d’une cerise griotte. Créé par Marilyn Gagnon.

Kremlin Pepper 9.503 tranches de concombre 1 oz Purée de framboise 2 oz Vodka Russian Standard ½ oz Sirop simple 5-6 Traits de poivre noir moulu

PRÉPARATION : Piler les concombres. Ajouter tous les autres ingrédients et agiter, sur glace. Passer au tamis et verser dans un verre à martini. Décorer d’une fine tranche de concombre et de poivre. Créé par Frédéric Lafontaine.

Selon la tradition russe, chaque gorgée de vodka doit être précédée par un toast. Même si «na zdo-rovye» (à votre santé) demeure la formule la plus connue, il en existe plusieurs autres, pouvant toutes être clamées en cas de grand soif.

Par exemple, «nado obmytj» (ça s’arrose) : un nouveau manteau, une promotion, l’achat d’une maison ou la découverte du grand amour, tout est enclin à lever le coude.

Habituellement, l’hôte ouvre avec le classique «za vstrechu» (c’est bien de vous revoir) ou encore «za dzoujibou» (à l’amitié).

Le dernier toast de la soirée est «na possoshok» (avant de partir) et, en quittant la fête, on lance «davai» (allez ! On y va !)

Bref, on lève notre verre sans arrêt, le plus pos-sible.

La bouteille de Russian Standard est inspirée de la Tsar Kolokol, une cloche en cuivre pesant 201 924 kg et haute de 6,24 mètres, que l’on peut admirer au Kremlin, à Moscou.

« Il faut boire de la vodka en deux occasions

seulement : quand on mange et quand on ne

mange pas » Proverbe russe

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Martini: 150 ans de savoir-faire!

C’est le genre d’histoire qui commence par un classique : «Il était une fois…» Il était une fois, donc, deux hommes. Deux hommes partageant une passion commune pour les nouvelles saveurs, l’innovation, mais surtout pour la Gioia di Vivere : la joie de vivre. L’année : 1847. Les noms : Alessandro Martini et Luigi Rossi. Le premier est un marchant de vin. Le deuxième, un maître her-boriste.

Ensemble, ils élaborent un breuvage qui reflète cette joie de vivre. Le Marti-ni Rosso, premier pro duit de la maison Martini & Rossi, est en effet un vin plein de vie.

Martini Rosso

Riche, complexe, et parfumé, Marti-ni Rosso est «l’origi-

nal» : la première — et non la moindre! — création de la maison Martini & Rossi, élaborée il y a 150 ans cette année. Élégant et harmonieux, Martini Rosso est le délicieux produit d’un mélange de vins blancs, coloré avec un caramel naturel et aromatisé à partir d’extraits d’herbes.

Sucré et amer, fort et persistant, son goût est à la fois balancé et complexe. On comprend pourquoi Martini Ros-so est, depuis sa création, un in-grédient clé dans la confection de cocktails légendaires, tel que le

Manhattan et le Negroni. Immortel.

Martini Extra Dry

En 1890, suivant les pas de son père, le fils de Luigi Rossi commence à développer une nouvelle recette de vermouth. Dix ans d’expérimentation plus tard, Martini Ex-tra-Dry naît. On lance le nouveau produit

le premier jour de l’an 1900.

Arborant une magni-fique robe dorée, ce

vermouth assemblé à partir de vins blancs raffinés se caractérise par un parfum délicat

et des notes de framboises, de citron, d’orris et de bois.

Le Martini Extra Dry est un des deux ingrédients composants le roi de tous les cocktails : le Dry Martini.

Martini Asti Spumante

Le mot d’ordre : élégance.

Léger, effervescent et fruité, le Martini As-ti est fait de muscat blanc et est un vin de style «dolce» (sucré). À la fois parfumé et léger, ce vin d’appellation DOCG se boit comme tel. Il ajoute aussi une touche fes-tive aux cocktails qu’il complimente.

Au nez : raisins frais, melon, pêche et brioche. Parfait pour célébrer les 150 ans de la maison!

Alessandro Martini

Luigi Rossi

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Grand Fruit 10.50/19

1 Quartier de citron, orange, lime et pamplemousse 1 oz Vermouth sec Martini Dry 1 oz Vermouth sucré Martini Rosso ½ oz Liqueur d’herbes Bénédictine ¾ oz Sirop simple Vin mousseux Martini Asti Soda citron-lime

PRÉPARATION : Piler les quartiers d’agrumes. Dans le pot mason, réunir tous les autres ingré-dients (sauf le soda citron-lime et le Martini Asti) et agiter. Compléter avec le Martini Asti et le soda. Décorer d’un quartier de citron. Créé par Jean-Philippe Faille.

Lampone 9.50

½ oz Purée de framboise ¾ oz Vermouth sec Martini Dry 1 oz Gin ½ oz Liqueur amère Apérol ¾ oz Grenadine maison 1 oz Jus de pamplemousse 1 trait Amers au pamplemousse & houblon

PRÉPARATION : Réunir tous les ingrédients et agi-ter, avec de la glace. Passer au tamis et verser dans un verre old fashioned rempli de glaçons. Décorer d’un zeste de pamplemousse. Créé par Gabrielle Plastre.

Martini : c’est une question d’aromates

À l’ère médiévale, les mar-chands vénitiens et génois en-treprirent de ramener dans leur belle Italie des épices exotiques et des aromates, en provenance de partout dans le monde. De tout temps, ces trouvailles étaient utilisées dans la fabrica-tion de vins aromatiques.Et depuis 150 ans, Martini épouse cette tradition riche.

BOIS EXOTIQUESQuassiaLe quassia est un petit arbuste que l’on retrouve dans la forêt ja-maïcaine. Son bois accorde amertume et épice au Martini. Longtemps utilisées pour combattre la malaria, les infusions étaient, jadis, réputées pour insuffler au buveur puis-sance et vitalité.

CascarilleAussi appelé «bois sucré», le cascarille est l’écorce du Cas-carilla : un arbre poussant, entre autres, aux Antilles. Après la coupe, on rince le bois dans l’eau de mer. On le fait ensuite sécher au soleil.

ÉPICESCannelleSeule la cannelle du Sri Lanka, la plus douce, est utilisée dans la confec-tion des produits Martini. Ex-trêmement aromatique, elle en est un ingrédient clé.

Clou de girofleEn provenance de Madagas-car, les clous de girofle utili-sés par Martini sont choisis à la main. On ne conserve que les plus jeunes, qui sont plus aro-matiques.

RACINESRacines d’Iris de FlorenceDe Toscane, les racines d’Iris doivent être séchées pendant un minimum de trois ans. Ainsi, les huiles gagnent en maturité et en caractère.

Racines de GentianeMartini utilise les racines de la grande Gentiane jaune, qui pousse dans les montagnes de

Puy de Dôme, en France. Elles octroient aux produits des notes herbacées et amères.

HERBES AROMATIQUESDictame de CrèteEn provenance de Grèce, long-temps, on a cru que le Dictame possédait des vertus magiques, inspirant la passion et l’amour.

ArmoisePoussant dans la région de Piedmont, plusieurs types diffé-rents d’armoise (artemisia) sont spécialement cueillis pour la confection de Martini. Possé-dant un caractère amer bien spé-cifique, l’armoise est utilisée de-puis l’époque romaine.

FLEURSRoses de ProvinsIl y a bien long-temps, la rose de Provins représentait la joie, la vie et l’amour : les Ro-mains plaçaient d’ailleurs des pétales dans les bains et dans les verres de vin. Chez Martini, on utilise une variété de rose en provenance du Maroc.

Violettes odorantesCultivée à la main, en Italie, cette variété de violettes est, comme son nom l’indique, parti-culièrement parfumée et douce. Elle a aussi la particularité de relever le caractère des autres aromates.

FRUITSCitronLe choix des agrumes ne se fait pas à la légère chez Martini, qui n’utilise que les ci-trons sucrés d’Espagne, répu-tés pour être moins acides et plus frais.

FramboiseCueillies à la main, les framboises sont ensuite mé-langées avec de l’alcool de grain pur. On distille le tout dans un alambic charen-tais en cuivre.

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Ce n’est pas la première fois que la marque d’eau minérale numéro un se prête au jeu de la métamorphose. On se souvient d’ailleurs de la magnifique (et très sexy) campagne avec la non moins sexy Dita Von Teese.

Eh bien, Perrier se transforme encore! Même bon produit intemporel, même sa-voir-faire de plus d’un siècle, mais un look définitivement plus jeune. (Sincè-rement, on ne leur donnerait pas 20 ans!) La Slim Can arrive chez nous, et pour qui aime ses cocktails avec Perrier, c’est de loin le format idéal, puisqu’on évite ainsi les pertes.

Société PerrierLa Source… de nightlife et culture

Perrier Slim Can

À l’instar d’un chasseur de têtes, Société Perrier s’est donné pour mission de ratis-ser les métropoles du globe pour couvrir les évènements branchés, les mixologistes passionnés et le meilleur de la scène culturelle.

Musique, mode, voyage, nightlife, art et culture cock-tail : voici les champs d’inté-rêt couverts par les radars de Société Perrier, qui par-tagent leurs découvertes et trouvailles sur leur site inter-net, à travers les réseaux so-ciaux, dans différents événements et dans les «Socié-té Perrier Hot Spots» - bars, cocktail lounges, cafés, boutiques...

Mise sur pied en 2009, Société Perrier a un pied à terre dans 13 des plus belles villes du monde : Beirut, Dubai, Milan, Miami, Londres, Los Angeles, Mexico, Moscou,

New York, São Paulo, Tokyo, Toronto et, bien entendu, Montréal. Depuis, d’autres métropoles se sont jointes au lot, on pense entre autres à Berlin, Barcelone, Milan, Rio de Janeiro, Istanbul, et Tel Aviv.

En addition au site web, aux évènements cocktails dans les bars locaux et à leur pré-sence dans le nightlife Mon-tréalais et Torontois, l’équipe de Société Perrier Cana-da s’est associée aux in-fluenceurs d’ici tel que Ze-

ma (artiste), DL Jones (promoteur), Zubi (DJ), Jacques Greene (DJ), Amélie Thellen (propriétaire d’une bou-tique de vêtements / Unicorn) et bien d’autres.

Découvrez la société sur www.societeperrier.com

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www.distillerie.tv • L’ALAMBIC • 13 • avril - mai - juin 2013

La Bohème 9.50/19

¾ oz Purée de fruit de la passion 1 oz Vodka ½ oz Liqueur d’agrumes ½ oz Liqueur Galliano ¾ oz Blanc d’oeuf ¾ oz Cordial de Sureau Perrier

PRÉPARATION : Dans un pot mason, réunir tous les ingrédients (sauf le Perrier). Agiter. Compléter avec le Perrier. Décorer d’une rondelle d’orange et une branche de menthe. Créé par Monika Beau-lieu.

Eiffel 9.50

1 Zeste de citron ¾ oz Gin ¾ oz Vin fortifié ½ oz Cordial de Sureau Perrier

PRÉPARATION : Dans un verre boston, réunir les quatre premiers ingrédients sur glace et remuer. Passer au tamis et verser dans une coupette. Compléter avec le Perrier. Décorer d’un zeste de pamplemousse. Créé par Jonathan Haman.

C’est toujours un plaisir de s’associer avec un partenaire pour qui l’art du cock-tail est quelque chose qui mérite d’être bien exécuté. C’est pour-quoi nous étions aux anges à l’idée de re-travailler avec Société Perrier pour vous créer «la bulle de la bulle» des cocktails, tous in-fusés de printemps.

L’été dernier, vous aviez été plusieurs à tomber sous le charme du Mohawk. Eh bien, vous serez heureux d’ap-prendre que Monika Beaulieu, la barmaid derrière ce coup de cœur de plusieurs, s’est prêtée une fois de plus au jeu de Société Perrier pour vous concocter un nou-vel incontournable.

Brève rencontre avec l’artiste derrière La Bohème.

Il y a un an, tu nous présentais le Mohawk, un cock-tail créé en collaboration avec Société Perrier. Et ce printemps, nous avons droit à une toute nouvelle créa-tion de ta part : La Bohème. Les noms des deux cock-tails sont aux antipodes : est-ce que les breuvages le sont aussi?

Je crois que les deux boissons sauront plaire à ceux qui ont la dent un peu plus sucrée, et qui recherchent un profil floral et fruité. Par contre, cette nouvelle créa-tion est un peu plus exotique: fruit de la passion, vanille, orange - il ne manque que la plage!

Selon toi, qu’est-ce que l’ajout du Perrier octroie à un cocktail?

Le Perrier allège le cocktail, le rend agréablement doux et pétillant en bouche. Lorsqu’on l’ajoute à un cocktail qui a été préparé avec du blanc d’oeuf, le Perrier agré-mente l’onctuosité du cocktail et met en valeur sa belle mousse!

Quelle est ton inspiration derrière La Bohème?

Ma mère était présente au concours où l’on présentait nos créations avec Perrier. Elle m’a demandé de recréer un cocktail que nous avons dégusté à Londres, à l’ex-cellent LAB bar (London Academy of Bartenders), qui mettait en valeur les saveurs que l’on retrouve désor-mais dans La Bohême.

De Mohawk à Bohème

Monika Beaulieu

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10 avrilLe grand classique américain The Great Gatsby a 88 ans. L’œuvre intemporelle de Fran-cis Scott Fitzgerald a été adap-tée au cinéma six fois et est tou-jours dans la liste des meilleurs romans. Vous ne l’avez pas en-core lue? Le bouquin, qui fait moins de 200 pages, regorge de fêtes, d’insouciance, d’alco-

ol, de crime et de trahison. Allez! On court à la librairie et on commence ce classique... avec un verre de Eiffel pour nous mettre dans l’ambiance. 12 avrilJoséphine Baker est souvent considérée comme étant la première star afro-américaine. Lors du jazz age, sa danse endiablée séduit et amuse le Tout-Paris. En 1937, elle devient citoyenne française et luttera chaude-ment durant la résis-tance tout en conti-nuant le combat pour l’émancipation des noirs. Elle est décédée un 12 avril, et en l’honneur de sa célèbre Banana Dance, on s’offre un verre de Milano.

10 maiOn a eu droit aux premiers extraits il y a déjà… un an! Alors oui : oui, on est pas mal excités par la sortie de The Great Gatsby sur nos écrans. Pourquoi? Baz Lu-rhmann, Leonardo DiCaprio, F.S. Fitzgerald... (on a be-soin d’en ajouter?) Ça mérite des bulles, tout ça. Gar-çon! Un Grand Fruit!

28 maiOn souhaite un très joyeux anniversaire au créateur de Bond. James Bond. Ian Fleming est né un 28 mai. Qui dit père de James Bond, dit, du même coup, père du Vesper. À la tienne, Ian!

13 maiNous aussi, on aime la simplicité d’un verre de bière ou de vin, d’un scotch sans glace ou d’une rasade de tequila. Mais aujourd’hui, spécialement aujourd’hui, on ne veut que des cocktails. Pourquoi? Parce que c’est la Journée mondiale du cocktail. Quelle belle occasion d’initier un proche à la chose cocktail-lienne! «Les cocktails, très peu pour moi!» Eh bien, pas aujourd’hui, papa!

19 juinC’est la Journée nationale du Martini. On vous laisse deviner ce que vous devriez commander.

Calendrier

Josephine Baker

Francis S. Fitzgerald

L’éditrice de L’Alam-bic, Marie-Eve Bou-rassa, publiait en février dernier son premier roman, Par le feu (Vlb éditeur). Non seulement le bouquin est-il beau, il est bon, et ac-compagne à mer-veille les soirs de scotch…

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« There, ahead, all he could see, as wide as all the world, great, high, and unbelievably

white in the sun, was the square top of Kilimanjaro. And then he knew that there

was where he was going » Ernest Hemingway, The Snows Of

Kilimanjaro

L’Équipe OURÉAIls sont quatre : aventureux, téméraires, motivés et, surtout, généreux. Au nom d’une noble cause et en l’honneur des héros du cancer, ils ont décidé de re-lever le défi que leur proposait la Société de Re-cherche du Cancer (SRC) : cet automne, ils s’envo-leront jusqu’en Tanzanie pour réaliser l’ascension du Kilimandjaro.

Composée de trois volcans, la mon-tagne atteint son point culminant au pic Uhuru, à 5 891,8 m d’altitude, ce qui en fait le plus haut sommet de l’Afrique.

La SRCC’est grâce à un programme de la So-ciété de Recherche sur le Cancer qu’Olivier Dessureault-Lagarde, Olivier Demers-Cloutier, Si-mon Jussaume-La-

vigne et Simon Harvey auront la chance cet automne de fouler le sommet mythique du Ki-limandjaro. Le Challenge SRC est un programme mariant expédi-tion et cueillette de dons, afin de soutenir la recherche sur le can-

cer. Pour réaliser cet exploit, nos quatre gail-lards doivent amasser la somme de 44 000$.Olivier Dessureault-Lagarde est un lea-der naturel. Il se fait un devoir de gar-der l’équipe OURÉA sur le chemin de la réussite.Olivier Demers-Cloutier est le moti-vateur des troupes. Son énergie et sa bonne humeur sont contagieuses.

Simon Jussaume-Lavigne est l’entraîneur personnel de tout ce beau monde. Il prépare l’équipe au défi physique qui les attend.Simon Harvey est en quelque sorte le psychologue. Il prend le temps de veiller à ce que chacun se sente bien moralement.

Vous voulez aussi atteindre des sommets, sans avoir à engager de sherpas? Des bannières sont accrochées aux murs des trois succur-sales de La Distillerie, en lien avec le défi Kilimandjaro. En échange d’un don de 20$ et plus (il s’agit du minimum pour un reçu fiscal et formu-laire de don), vous pourrez mettre votre autographe sur la bannière. Nos courageux explorateurs s’engagent à monter ces bannières au sommet, prendre des photos et vous envoyer une copie.

Saviez-vous que les neiges éternelles du Kili-mandjaro seront bientôt un simple souvenir? En effet, la calotte glaciaire est en phase de re-trait depuis le début du XXe siècle. Les spécia-listes estiment qu’elle devrait complètement disparaître d’ici 2020 à 2050.

Pour aider l’équipe Ouréa à at-teindre leur objectif et faire un don, rendez-vous sur la page de la SRC, au

CRSChallengeSRC.kintera.org/kilimanjaro2013/ourea

Quatre membres de l’équipe de La Distillerie ont décidé de relever le défi proposé par la Société de la Recherche sur le Cancer.

LA DISTILLERIE DANS LE MONDE

Olivier D. LagardeBarman

Olivier D. CloutierBarman

Simon J. LavigneBarback

Simon HarveyServeur

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LES ALLONGÉS

Mohawk #2P 10,50 • G 19PURÉE DE PÊCHEGIN TANQUERAYVIN MOUSSEUX MARTINI ASTICORDIAL DE SUREAUSIROP MAISON AU THÉ VERTJUS DE CITRON

Sangria CalienteP 9,50 • G 17PURÉE DE FRAISEPIMENT FORT OISEAUBASILICTEQUILA CAZADORES BLANCOVIN ROUGEJUS DE CITRONSIROP SIMPLESODA CITRON-LIME

MojitoP 9,50 • G 17LIMEMENTHERHUM BACARDI SUPÉRIEURSIROP SIMPLESODA

Mtl Iced Tea #2 P 9,50 • G 17RHUM ÉPICÉ BACARDI OAKHEARTGIN TANQUERAYJUS DE CITRONSIROP SIMPLEAMERS ANGOSTURACOLA

Pudding ChômeurP 9,50 • G 17LIQUEUR À LA CRÈME AMARULALIQUEUR GALLIANOLIQUEUR SORTILÈGEBLANC D’OEUFSIROP D’ÉRABLELAIT

Chupa ChupaP 9,50 • G 17PURÉE DE MANGUEWHISKY CANADIAN CLUB PREMIUMLIQUEUR AMARETTOLIQUEUR À L’ORANGESIROP D’ORGEATJUS DE CITRONSODA CITRON-LIME

Blast!P 9,50 • G 17PURÉE DE POIREVODKA SKYYLIQUEUR À L’ORANGE BOLS BLEULIQUEUR D’HERBES CHARTREUSEJUS DE CITRONSODA CITRON-LIME

HurricaneP 9,50 • G 17PURÉE DE FRUIT DE LA PASSIONRHUM BACARDI SUPÉRIEURRHUM BACARDI BLACKJUS DE LIMESIROP SIMPLESIROP DE GRENADINEJUS D’ORANGE

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SUCRÉAMERFAIBLE FORT

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VSPot masson500 ml

(2 oz alcool)

Pot masson1 litre(4 oz alcool)

P G

COCKTAIL LEGENDE

Lynchburg Lemonade

P 9,50 • G 17CITRON

WHISKY

LIQUEUR

D’AGRUMES

SIROP SIMPLE

SODA CITRON-LIME

FAIBLE FORT

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LES CLASSIQUESREVISITÉS

«D» Piña ColadaP 9,50PURÉE DE NOIX DE COCOPURÉE D’ANANASRHUM BACARDI ROCK COCONUTRHUM BACARDI GOLDRHUM BACARDI LIMONJUS DE CITRONSIROP SIMPLELAIT

Rive SudP 9,50MENTHEGIN TANQUERAYLIQUEUR À LA POMMEJUS DE CITRONSIROP D’ORGEATAMERS PAMPLEMOUSSE & HOUBLON

Lost HighwayP 9,50ORANGEBOURBON JIM BEAMVERMOUTH SEC MARTINI DRYVERMOUTH SUCRÉ MARTINI ROSSOLIQUEUR AMÈRE CAMPARILIQUEUR DE CERISE MARASCHNO

Cucumber RickeyP 9,50CONCOMBREGIN TANQUERAYAMERS ORANGE & GENIÈVREJUS DE LIMESIROP SIMPLE

Rum RunnerP 9,50LIMERHUM BACARDI GOLDRHUM BACARDI 151LIQUEUR DE BANANE BOLSLIQUEUR DE FRAMBOISEGRENADINE MAISON

RAMP 9,50LIQUEUR À LA CRÈME AMARULARHUM BACARDI BLACKAMERS ANGOSTURAOEUFSIROP D’ÉRABLEMÉLANGE 5 ÉPICESLAIT

PistoleroP 9,50LIMEPURÉE DE FRUIT DE LA PASSIONTEQUILA CAZADORES BLANCOSCOTCH LAPHROAIG QUARTER CASKLIQUEUR D’AGRUMESNECTAR D’AGAVEAMERS MOONDOG

Mad ManP 11,50ORANGEBOURBON MAKER’S MARKCOGNAC COURVOISIER VSLIQUEUR AMÈRE APÉROLRHUM ÉPICÉSIROP SIMPLEAMERS ANGOSTURAAMERS ORANGE & GENIÈVRE

Castro FlambéP 9,50LIMERHUM BACARDI 8 ANSAMERS ANGOSTURA SIROP SIMPLE

sur mesurela d

istillerie

la distillerie

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VS

verre old fashioned(2 oz alcool)

verre martini(2 oz alcool)

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Jess

ika

Duqu

ette

, pho

togr

aphe

LES COCKTAILS SAISONNIERSBalade à MoscouP 9,50 • G 17ORANGEVODKA RUSSIAN STANDARDLIQUEUR DE MELON BOLSSCHNAPPS À LA PÊCHEJUS DE LIMESIROP SIMPLESODA CITRON-LIME

Grand FruitP 10,50 • G 19CITRON ,LIMEORANGE, PAMPLEMOUSSEVERMOUTH SEC MARTINI DRYVERMOUTH SUCRÉ MARTINI ROSSOLIQUEUR D’HERBES BÉNÉDICTINESIROP SIMPLEVIN MOUSSEUX MARTINI ASTISODA CITRON-LIME

La BohèmeP 9,50 • G 17PURÉE DE FRUIT DE LA PASSIONVODKALIQUEUR D’AGRUMESLIQUEUR GALLIANOBLANC D’OEUFCORDIAL DE SUREAUPERRIER

Smokey BluesP 9,50GINGEMBRELIQUEUR À L’ORANGE BOLS BLUETEQUILA PLATASCOTCH LAPHROAIG QUARTER CASKNECTAR AGAVEJUS DE LIME

EiffelP 9,50ZESTE DE CITRONGINVIN FORTIFIÉCORDIAL DE SUREAUPERRIER

Kremlin PepperP 9,50PURÉE DE FRAMBOISECONCOMBREVODKA RUSSIAN STANDARDSIROP SIMPLEPOIVRE NOIR

LamponeP 9,50PURÉE DE FRAMBOISEVERMOUTH SEC MARTINI DRYGINLIQUEUR AMÈRE APÉROLGRENADINE MAISONJUS DE PAMPLEMOUSSEAMERS AU PAMPLEMOUSSE & HOUBLON

MilanoP 9,50 • G 17LIQUEUR DE BANANE BOLSLIQUEUR AMÈRE FERNET BRANCASIROP MAISON AU THÉ CHAIJUS DE CITRONSODA CITRON-LIME

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Le délice du chauffeur

désigné!

Mocktail saisonnierKing MedicineP 5,50 • G 11PURÉE DE FRAMBOISEJUS DE LIMESIROP SIMPLEJUS D’ALOÈSSODA CITRON-LIME

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www.DISTILLERIE.Tv • L’ALAMBIC • 19 • AvRIL - MAI - JUIN 2013

Bieres et cidreBelle Gueule Hefeweizen 6Blonde (Tremblay) 5,50Griffon Rousse 5,50St-Ambroise Cream Ale 6St-Ambroise Noire 6Cidre du Minot 7,50

a La distillerie, N’hesite pas a demander au barman un cocktail fait sur mesure pour toi ! en plus des differenTS alcools, tu peux Choisir parmi les ingredients de qualite suivants :

SIROPS MAISONGrenadineTonicThé vert HibiscusGingembre

PUREES Fruit de la Passion Fraise Framboise Mangue Poire, PêcheAnanas, Coco

AROMATES BasilicMentheGingembreAmers Épices

Ton cocktail personnalise

Gin & Tonic Rhum & Coke Vodka & Soda Rye & Ginger

Cuba Libre, Screwdriver, Rye & Ginger... Tu préfères les choses «simples»? Ça tombe bien! Avec des ingrédients uniques, comme son tonic maison, La

Distillerie t'offre les cocktails simples les plus stylisés qui soient.

(16 OZ)

Cocktails simples

Nouvel arrivage

À partir de 6$...1 oZ

(2 OZ)

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Quartier Latin300 rue Ontario EstT : 514-288-7915

Plateau Mont-Royal2047 av. Mont-RoyalT : 514-523-8166

Rosemont - Petite-Patrie2656 rue MassonT : 514-528-9846

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