Avertissement. - Le Proscenium · 2015-11-29 · ~ 3 ~ Les Protagonistes. La femme de ménage....

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Avertissement.

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« Désolé, mais, nous ne jouerons pas ce soir »Une comédie d'Eric Garandeau.

Cette pièce de théâtre comporte des combats d’escrime artistique, qui peuvent êtresupprimés, sans compromettre la logique de l’histoire.

Pièce en deux actes, durée 1h 30mn

Protagonistes

2 femmes : 4 hommes 1 adolescent.

"Un directeur de théâtre véreux, des acteurs persuadés d’avoir du talent, une femme de ménage sarcastique, un journaliste qui fouine partout, un décor inachevé,des costumes loufoques, un metteur en scène dépassé… Bref, C’est la trame, le drame, la catastrophe …Et pour compléter le tout, un inspecteur de police fait irruption en pleine répétition… "

Le décor de cette comédie sera composé comme un triptyque. Il représentera un théâtre miteux caché au fond d’une rue sordide. Les deux panneaux en avant-scène, coté jardin, l’entrée des artistes, coté cour, l’entrée du local à poubelle avec un interrupteur près de l’encadrement et une ampoule de couleur rouge au-dessus de la porte, sur scène la mise en place d’un décor 18e. Au début de la pièce de théâtre, les artistes seront en habits 21es.(après cela se gâte un peu !!!)

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Les Protagonistes.

La femme de ménage.Régine: ancienne femme de ménage d’une maison close, elle arrondissait ses fins de mois en exécutant quelques passes. Alcoolique, la fiole qu’elle sortira tout au long de la représentation, sera de taille de plus en plus grande durant la pièce.

L’actrice : Maryline Sarthe : de son vrai nom Simone Claquin, imbue de sa personne, persuadée que rien n’y personne ne peut résister à son charme, est folle de rage d’apprendre que celui sur lequel elle jette son dévolu, n’est attiré que par les hommes.

Le Directeur du théâtre : André Pinton : homme peu scrupuleux, criblé de dettes, et cherche à faire marcher l’assurance qu’il vient de contracter, il faudrait bien sûr que la pièce de théâtre en cours ne puissent être jouées.

L’éternel second rôle :Hector : cantonner au second rôle, n’ose avouer l’amour qu’il porte à Maryline. Deviens vite ingérable, lorsque son meilleur ami lui avoue son amour pour lui et qu’il se fait éconduire par Maryline là qui il viens d’avouer son amour.

Le jeune journaliste .Florian: jeune homme rêvant de devenir comédien, se fait passer pour journaliste, afin de rencontrer lesacteurs de ce théâtre de quartier.

Le policier. Stanislas Dubrosnikalaïka : À une semaine de la retraite. Son plus grand regret, n’avoir pu être comédien, malheureusement pour lui, la tradition de la famille a fait de lui un policier, tel son père, grand-père, arrière grand-père et patati et patata.

Le metteur en scène adjoint.Alexis : Doit remplacer le chef décorateur et le metteur en scène. Son bégaiement lui a enlevé tout espoir d'être acteur, ce qui le rend très irascible envers tous les comédiens, persuadé qu’il pourrait mieux que quiconque jouer tous les rôles.

La victime. (la victime)Romain Tarbouche : comédien de talent, à la carrière brisée par une lame d’épée au travers du cœur.

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Costumes et accessoires.

Gigi, 1er et 2ème acte : Une perruque rousse / des galoches / un foulard / une robe de soirée qui à bien vécu / une blouse de travail bien voyante / une paire de gangs à vaisselle / Une flasque / un chariot pour le ménage / un balai / un sceau / une lettre sous enveloppe.

Maryline, 1er acte : Une perruque blonde / une robe noir / un boa de couleur / un sac à main / des chaussures de ville à talon haut.

Maryline, 2ème acte : Une tenue de romaine / perruque blonde / pieds nue.

Dédé 1er acte : Un costume trois pièce de direction.Dédé 2ème acte : Un costume de sénateur Romain / une paire de sandale.

Hector,1er acte : Un costume de ville / un livret de théâtre.Hector,2ème acte : Un costume de centurion/ une paire de sandale.

Florian, 1er acte : Un costume classique jeune / un chapeau, style détective américain / un appareil photo.

Florian, 2ème acte : Un costume de sénateur romain / une paire de sandale / un appareil photo / une tête postiche de poulet.

Stanislas, 1er acte : Un pantalon, chemise, pull et chaussures de ville / une paire de chaussettes avec liseré bleu, blanc, rouge / un trench-coat / une casquette / une carte de police / un carnet / une paire de menottes / deux fleurets.

Stanislas, 2ème acte : Une tenue de centurion Romain / un képi / Chaussure de ville / une paire de chaussettes avec liseré bleu, blanc, rouge / un carnet / une paire de menottes / deux fleurets / un téléphone portable / une paire demenottes / un carnet.

Alexis, 1er et 2ème acte : Un costume de ville très avant-gardiste / Un texte de la pièce / un crayon.

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Accessoires principaux:

huit grande poubelles, qui une fois empilée, servirons de colonnes pour le deuxième acte.

Une colonne en marbre pour servir de pupitre en deuxième acte.

Un escabeau de peintre

une caisse à outils.

Divers matériaux pour montage décor.

Une petite statuette.

Une méridienne .

Le muret du fond d'un mètre de haut, sera monté sur roulette, il permet le camouflage de trois acteurs.

Une pancarte où il y a écrit « dites, rembourser »

Une paire de menottes ordinaire

Une malle à costume.

Un plateau sur quatre roulettes pour y déposer la malle à costumes.

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« Désolé, mais, nous ne jouerons pas ce soir »

Régine : le temps que le public s’installe, passe le balai et le chiffon dans le hall d’accueil ainsi que parmi le public, d’un ton très peu aimable compte tenu de son état d’ébriété très avancé. Elle a dans sa poche une fiole, elle n’hésite pas à lui rendre visite de temps en temps ...

Acte1, scène1

1) Régine : (à ce moment-là, elle est parmi le public avec un seau rempli de paillette un torchon recouvrant le sceau, un balai et une serpillière.(essaye de boire en regardant les projecteurs, et se renverse un peu de liquide surelle) (la lumière de la salle viens de s’éteindre) (regarde la technique) ah !!! Tout de même, tu t’es enfin décidé à éteindre tes loupiotes, fainéant !!! Avec ton machin dans les yeux impossible pour moi de trouver une trajectoire correcte entre ma goule et le goulot.

2) Alexis : (à la technique) Ta qu’à te mettre en pilotage automatique la vieille, depuis le temps que ton coude fait le trajet, poche, tronc, je suis sûr que tu peux réaliser le chemin les yeux fermés.

3) Régine : (regarde le public) au lieu de rire vous autres, feriez mieux d’éteindre vos bigophones postaux et de dire à vos mâchoires supérieures et inférieures de la mettre en veilleuse. (regarde son balai) Tiens il est comme mon bonhomme celui-là ! Il a le manche tellement sec que les poils ont du mal à tenir dessus. (c’est elle qui donne les trois coups)

Le rideau tarde à s’ouvrir.

4) Alexis : Et Sue Hélène « Rideaux »

5) Régine : Quoi « Rideaux »… Bobby.(au public) bah !!! Vous connaissez pas Dallas ?

6) Alexis : Tu pourrais peut-être bouger ton derrière et aller ouvrir le rideau…

7) Régine : dit donc morveux ! Ç’a t’écorcherais la goule d’être correcte avec moi. Je vais t’apprendre la politesse moi (prend le sceau et fait semblant de jeter le contenu à la technique)(s’adresse au public qui est sur la trajectoire) poussez vous de là, non de non.

Acte1, scène2

Pleins feux sur la porte des artistes, pour éblouir André

8) André : (sort la tête du rideau et se protège les yeux de la lumière) C’est quoi ce Bazar ? Qu’est-ceque tu fous encore là Régine ?

9) Régine : je peaufine le détartrage des lieux, M. le directeur. Je rince, je rince le reste de saloperie qui traîne dans les gradins.

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10) André : Et bien au lieu de peaufiner et de rincer, tu ferais mieux de t’occuper de ce qui se passe en coulisse. Et vous la technique éteignez moi ses projecteurs, vous vous croyez à Las Vegas ?

11) Alexis : On m’avait prévenu que c’était un théâtre de malade, mais si j’avais su que c’était à ce point-là, jamais je n’aurais accepté de signer le contrat. Tiens d’ailleurs ! En parlant de contrat, le directeur ne me la pas rendu ?

12) Régine : (rire) ah, ah, ah !!! T’es pas prêt de l’avoir ton contrat, c’est moi qui te le dis. Ah, ah,ah !

13) Alexis : Dis donc l’alambic portatif, tu ne pourrais pas aller voir en coulisse si j’y suis.

14) Régine : alambique portatif ! Espèce de…(prend le sceau et après deux tentatives déverse le contenu de paillette sur le public) vous n’aviez tout de même pas cru que c’était de l’eau ? Si !! que vous êtes bêtes… (quitte les gradins)

Acte1, scène3

15) Florian : (entre en fond de scène) Pardon Madame !

16) Régine : (continue en direction du l’entrée des artistes)

17) Florian : S’il vous plaît !

18) Régine (continue de marcher)

19) Florian : Excusez-moi, Madame !!!

20) Alexis : Te fatigues pas jeune homme, à l’heure qu’il est, avec tout ce qu’elle s’est ingurgité, son cerveau doit être en complète immersion, et en plus elle est sourde comme un pot.

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21) Fin de l’acte1 scène3 disponible auprès de l’auteur ou de la SACD *******

22) Régine : (en aparté) Serai t-il pas en train de se fiche de moi l’avorton ? Il s’agit encore d’un de ses morveux du quartier à la recherche d’un mauvais coup.(À Florian) La direction de la Direction, mais bien sûr, suivez-moi-jeune-homme, c’est par là(lui indique la direction du local àpoubelle)

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23) Florian : Vous êtes bien aimable Madame.

24) Régine : (en aparté) aimable, oui, oui, aimable c’est le mot qui conviens. (ouvre la porte du localà poubelle) toujours tout droit, tu ne peux pas te tromper.

25) Florian : (S’apprête à rentrer à entrer dans le local)

26) Régine : Attends j’allume la lumière, les escaliers sont tellement glissant qu’un jour ou l’autre quelqu’un finira par se rompre le cou.

27) Florian : Encore un grand Merci Madame.(entre dans le local)

Noir, lorsque Régine éteint la lumière du local à poubelle. Bruit d’une chute

28) Régine : (referme la porte derrière Florian, attends trois secondes puis éteins la lumière)(ont entendun cri et le bruit de poubelles qui tombe)(éclaire le public avec sa torche) quoi !!! Quelque chose quine vas pas ?(bois un coup et quitte la salle par l’entrée des artistes)

Acte1, scène4

29) André : (sort de l’entrée des artistes en se frottant les mains) bien, bien ! très bien, très bien ! Le

courrier est prêt, signé, daté avec le chèque à l’intérieur, si tout se passe comme prévu, je ne

devrais pas m’en sortir trop mal. Me reste plus qu’à l’envoyer (cherche dans ses poches) zut j’ai

laissé l’enveloppe sur mon bureau (reprend l’entrée des artistes)

Ouverture des rideaux

30) Hector : (en voix off) excuse moi pour le retard, mais au moment de quitter mon appartement, impossible de mettre la main sur mes chaussures.

Acte1, scène5

31) Maryline : (entre riant sur la scène) Mon pauvre Hector, ce n’est pas cela qui m’agace, mais le

fait que tu es cru que j’avais des sentiments pour toi, ah, ah, ah, ah ! mais regarde toi. Acteur

de second zone.

32) Hector : (rentre en furie) tu t’es bien joué de moi, alors toutes les œillades que tu me lançais,

c’était du vent. Pour ta gouverne, je préfère être un acteur de second rôle qu’une actrice de

série B.

33) Maryline : Comme tu es susceptible et d’une naïveté, mon pauvre Hector. Tu as encore bien à

apprendre des femmes, ce n’est pas, parce qu’elles te font des sourires qu’automatiquement,

elles sont prêtes à finir dans tes bras.

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Fin de l’acte1 scène5 disponible auprès de l’auteur ou de la SACD *******

34) Hector : Ton cher et tendre petit amour secret de Romain et bien pas de chance pour toi, il

préfère le poil au menton , les biscoteaux, le côté viril de l’espèce humaine, tu vois où je veux

en venir ou tu veux un dessin?

35) Maryline : Tu prétends que Romain est…(montre le poing en bouge le petit doigt)

36) Hector : Oui ma vieille, cela te coupe le sifflet.

37) Marilyn : (triste) mais ce n’est pas possible. (se reprend) Tu racontes n'importe quoi (se met à

rire)et dire que j’allais lui déclarer ma flamme.

38) Hector : (en colère) Ah oui, ce n’est pas possible, et si je te disais qu’il m'a fait des avances

pas plus tard qu’ hier au soir. Ah ! le traître, je comprends mieux pourquoi il m’invitait chez

lui à répéter le texte.

39) Maryline : Tu devrais lui en être reconnaissant, car pour un acteur aussi médiocre que toi, on

est jamais trop aidé (faire la liaison) dans la vie.

40) Hector : Je ne suis pas sûr que c’est le moment de faire de l’humour.

41) Maryline :(ne se rend pas compte du jeu de mots qu’elle vient de faire) quoi ! Qu’ai-je, dis ?

42) Hector : Laisse tomber, de toute façon …

Acte1, scène6

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43) Alexis : (entre sur scène et y met quelques objets du décor) (en bégayant) faut vraiment que je fassetous dans c’te baraque. La technique, metteur en scène (regarde Maryline et Hector) Vous êtesdéjà en train de répéter ?

44) Hector : Tiens le voilà encore bloqué lui ! Passe la deuxième Alexis, tu attaques une côte.

45) Alexis : Très drôle. Tu ferais mieux d’apprendre ton texte. (veux dire amateur)À mama, a mama.

46) Hector : (joint les mains et lève les yeux au ciel) A mamamia !

47) Alexis : pauvre tache, à l’avenir, inutile de m’appeler pour vous donner la réréré (veux dire la réplique)

48) Maryline : pauvre chéri.

49) Alexis : (quitte la scène) bande de gros nul !

50) Hector : (en suivant Alexis du regard) Dommage qu’il est ce petit défaut de prononciation, autrement il se débrouillerait pas mal sur scène (regarde sa montre) et Romain qui n’est toujours pas là ! Il exagère ! Plus d’une heure de retard. Quel manque de respect pour ses partenaires ! quel ingrat, quel goujat.

51) Maryline : Et bien quel changement mon cher Hector ? Pas plus tard que la semaine dernière, tu étais tout miel avec lui, j’ai même cru que tu allais te transformer en carpette et voilà que maintenant Romain est un ingrat, un goujat… Seriez-vous fâchés? (se met à rire)

52) Hector : Ferme là veux tu ! Autrement je te laisse te dédédédé(veux dire débrouiller)(regarde endirection des coulisses) mince alors c’est contagieux son truc. (Regarde le public) Ben, c’est quoises gens ?

53) Maryline : Je n’en sais strictement rien moi, ou plutôt si, ce n’est pas vrai ! Elle a encorelaissé la porte d’entrée grande ouverte.

54) Hector : Qui ?

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Acte1, scène7

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55) André : (entre sur scène) alors les amoureux, on refait le décor ?

56) Maryline : Ah ! Parce que vous osez appeler cela un décor ?

57) André : Si j’étais toi la belle, je me concentrerais plus sur mon texte que sur cet oreiller !

58) Hector : (à André) vous avez tord mon cher André ! Madame est une spécialiste de l’oreiller.

59) Maryline : (lance l’oreiller à Hector, qui se baisse et c’est André qui se le prend en pleine tronche)

60) André : Non, mais vous êtes complètement faïencée du cerveau !

61) Maryline : Oh, ce n’est rien. (en aparté) Quelle chochotte !

62) André : Au lieu de prendre ma scène pour un stand de tir et ma tête comme ligne de mire,vous feriez mieux de répéter.

63) Hector : Nous on veut bien, mais il manque Romain.

64) Maryline : (moqueuse)Le beau Romain.

65) André : (L’air réjoui) Il manquerait plus qu’il ne vienne pas celui-là, obligé d’annuler lareprésentation.(appelle Alexis) Alexis !

Acte1, scène8

66) Alexis : (entre en regardant Maryline et se protégeant la tête) oui.

67) Hector : Ne crains rien, elle vient de vider son chargeur sur André.

68) Alexis : C’est pour quoi ?

69) André : Va voir si Le Romain est dans sa tente… Euh je veux dire dans sa loge.

70) Alexis : (toujours en bégayant) D’accord.

71) André : En attendant, trouvez quelqu’un pour vous donner la réplique.

72) Maryline : Plus facile à dire qu’à faire gros malin, et qui pourrait nous donner la réplique?

Acte1, scène 9

73) Régine : (entre en scène et traverse la scène en balayant, s’arrête au milieu et regarde les troiscompères) quoi ? (quitte la scène)

Acte1, scène10

74) Florian : (Ressort du local à poubelle )

75) André : Qui c’est celui-là ? Dit donc, fait comme chez toi.

76) Florian : Je n’oserais pas monsieur.(au public)et en plus il vaudrait mieux, vous verriez lebordel qu’il y a dans ma chambre.

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77) André : Te gêne pas ! T’as qu’à monter sur scène aussi !

78) Florian : Je peux ? Vraiment ?

79) Hector : Puisqu’il te le propose.

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Acte1, scène11

80) Alexis : (entre sur scène) il n’est pas là !

81) Florian : C’est ballot que le directeur soit absent!

82) Alexis : A, mais non ! Pas le directeur, mais le Romain.

83) Florian : Le Romain ?

84) Alexis : À, mais non, l’acteur, Rorororo.

85) André : bon nous verrons cela plus tard.(regarde Florian) qu'est-ce que tu lui veux auDirecteur ?

86) Florian : (tend sa main) Je me présente, Florian Bisson, du journal l’écho des coulisses.

87) André : (dédaigne la main de Florian)Et alors.

88) Florian : je viens pour faire un papier sur votre spectacle !

89) Maryline : (pousse tout le monde) tu es sûr que ce n’est pas sur moi que tu veux faire unarticle ? (tends la main pour recevoir un baisemain) Je me présente Maryline Sarthe (à Hector etAndré) qui voudrait user de l’encre pour écrire un article sur un tel trou à rat. (tend la main façonbaise main)

90) Florian : (sert la main de Marilyn maladroitement)

91) André : (a Maryline) Ta bien été contente la Simone de trouver un théâtre pour jouer la jeunepremière.

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92) Hector : Tiens prend çà dans les dents Simone.

93) Florian : (regarde Hector) je croyais qu’elle s’appelait Maryline ?

94) Hector : Maryline c’est son nom d’artiste, mais le vrai nom de madame c’est Simone Claquin,Momone pour les intimes !

95) André : (À Florian) Tu va m’attendre dans mon bureau. (Regarde le public) j’ai une chose àrégler avant.

96) Florian : Où est votre bureau ?

97) André : Première porte à droite, ensuite c’est toujours tout droit.

98) Florian : (regarde en direction du local à poubelle et se tiens le dos) toujours tout droit, vous êtessûr ?

99) André : Tu le veux ton article, oui ou non ?

100) Florian : (quitte la scène)

101) André : (au public) Qui vous a laissé entrer dans mon théâtre ?

Acte1, scène12

102) Alexis : (À Hector et désignant le public) C’est qui ?

103) Hector : Cela ressemble à un public, cela a la consistance d’un public, mais que ferait un public dans cette salle à cette heure-ci, et surtout aujourd’hui?

104) Maryline : (regarde effrayée le public et parcourt l’avant-scène de long en large) quoi ? Qui ? Que ? Un public !!!

105) Alexis: ******


106) Maryline : Alors ?

107) André : Apparemment l’imprimerie a fait une erreur !

108) Hector : Une Erreur ?

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109) André : Je devrais même dire une double erreur !

110) Maryline : (hystérique)comment çà, une double erreur !

111) Hector : (imite Maryline) comment çà, une double erreur !

112) André : Sur ce carton il est indiqué que la première est aujourd’hui et…

113) Maryline et Hector : Et !!!

114) André : Et que la représentation à lieu dans (regarde sa montre) exactement , une demi-heure, et il manque Romain, Pierre et Paul.

115) Maryline : (se tiens la tête à deux mains)je le crois pas, non, mais je ne le crois pas, je rêve !!! Alors d’après le cher directeur de ce théâtre de (un bip masque le mot merde)il s’agirait d’une erreur de (bip sonore), même une double erreur de(bip sonore), mon cul oui (le bip arrive trop tard)(quitte la scène)

116) Alexis : Glups !!! J'ai mis le bip trop tard.

Acte1, scène13

117) Florian : (sort du local à poubelle) Apparemment, je me suis encore trompé de porte (prendl’entrée des artistes)

118) Stanislas :(en voix off) Je voudrais parler au directeur de cet établissement, et dépêchez-vousun peu, je n’ai pas que çà à faire.

119) André : Mais ne me dites pas que c’est pas vrai !!! (regarde en fond de salle) qui c’est ?

120) Régine : (en voix off imitant un perroquet) C’est l’plombier !

121) André : Qui c’est ?

Acte1, scène14

122) Régine : C’est l’plom… Laissez tomber.

123) André : Alors !

124) Régine : Qu’est-ce que j’en sais moi ! Je n'ai pas les yeux derrière la tête.

125) André : Ce doit-être encore un de ses huissiers de malheur ! Manquait plus que ça.

Acte1, scène15

126) Régine : (entre dans la salle en poussant la malle devant l’entrée des artistes) bon j’en fais quoi moide l’autre pingouin qui est planté dans le hall d’entrée ?

127) Florian : (entre sur scène) pas trop tôt ! je commençais à désespérer de trouver la scène.

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128) André : (aperçois Florian) tiens voilà le fouille m… (bip) de journaliste (prend Florian par le

bras) toi suis moi, je vais avoir besoin de tes services !(à Gigi) quant à toi, fait poiroter l’autre

pingouin (quitte précipitamment la scène en voyant Stanislas entré)

Fermeture du rideau une fois que Stanislas a reconnu André

Acte1, scène16

129) Stanislas : (entre dans la salle avec les deux fleurets à la main ) Mais c’est Dédé (lui court après et

viens s’affaler sur la malle) Ah, mais c’est pas possible çà ! Quel est l’abruti qui a mis cette

malle en plein milieu?

Prévoir de mettre la malle sur un plateau équipé de petite roulette, pour donner un effet aquaplaninglorsque Stanislas tombera dessus

130) Régine : Non mais ! (empêche Stanislas de se lever en appuyant le manche du balai sur son dos) vasfalloir que tu apprenne à t’adresser à une dame de façon plus correcte « Monsieur » Carl’abruti en question c’est bibi !

******Fin de l’acte1 scène16 disponible auprès de l’auteur ou de la SACD *******

131) Régine : Là tu me fais de la peine ! Allons joli poulet, Stanislas mon petit Stanislas, tu nereconnais pas la Régine. Gigi la reine du balai, la princesse des aspirateurs la diva du divan .

132) Stanislas : Gigi ? Gigi ? Gigi !!! Ben mince alors !

133) Régine : Ah, ah, ah, ah, ah !!! Dis donc, monsieur a bien vite oublié les copines de la rue Mouffetard ! (donne un coup de balai à Stanislas)

134) Stanislas : T’as pas un peu fini tes bêtises ! et que fait la Gigi dans ses murs ?

135) Régine : C’est une vieille histoire, bien trop longue à t’expliquer. Mais toi, t’ as pris des cheveux blancs en même temps que du galon mon cochon ! Qu’est-ce qui t’amène dans ce trou à rat ?

136) Stanislas : Je ne peux pas te le dire, enfin pas pour l’instant. Tu sais où je peux trouver le directeur de ce théâtre ?

137) Régine : Il n’y a pas si longtemps que çà, il était sur la scène.

138) Stanislas : Et elle est ou la scène ?

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139) Régine : Ben toujours au même endroit ! A Paris mon chéri! (au public) Pas fut fut la maréchaussée.

140) Stanislas : Alors Gigi! La scène !

141) Régine : À ce que je vois, le cerveau de la maison poulagat n’est toujours pas connectée à la centrale du rire ! allez viens suis-moi, je te montre un raccourci (se dirige vers le local à poubelle)

142) Stanislas : Trop aimable de ta part.

143) Régine : On me la déjà dit ça.

144) Stanislas : plus serviable qu’autre fois.

145) Régine : serviable, serviable, je n’irais pas jusque-là, respectueuse des forces de l’ordre, c’est tout ..(ouvre la porte du local à poubelle)

146) Stanislas : Mouais !!!

147) Régine : (esquisse un large sourire) toujours tout droit, tu ne peux pas te tromper.

148) Stanislas : (S’apprête à rentrer à entrer dans le local)

149) Régine : Attends j’allume la lumière, les escaliers sont tellement glissants, qu’un jour ou l’autre, enfin bref…

150) Stanislas : Merci Gigi, je devrais tomber dessus sans problème.(entre dans le local)

151) Régine : Ah çà pour tomber, c’est sûr que tu vas tomber, sur quoi je sais pas, mais tomber çàc’est sur ( éteint la lumière du local à poubelle)

152) Stanislas : (on entend le bruit de sa chute)

153) Régine : ( allume la lumière du local à poubelle)

154) Stanislas : (en voix off) Ah ! La garce

155) Régine : ( éteint la lumière du local à poubelle)

Ouverture du rideau

Acte1, scène17

156) Hector : (entre sur scène)

157) Régine : Tu tombe bien toi ! viens donc me donner un coup de main, pour ranger c’te mallequi viens d’être livrée, il y a déjà eu un couillon qui s’est vautré dessus (regarde le public) il enfaudrait pas un deuxième, si vous voyez ce que je veux dire.

158) Hector : (examine la malle) enfin les costumes sont là ! Pas trop tôt, au moins nous ne joueronspas à poil.

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159) Régine : tu serais pas si vilain en tenue d’Adam !

160) Hector : Et, dis donc, tu peux toujours te brosser Martine… Heu ! Régine.

161) Régine : (avance sur Hector, comme pour lui pincer les fesses)

162) Hector : Elle se prend pour une couguar celle-là.(quitte la salle poursuivi par Régine)

Acte1, scène18

163) Stanislas : (Sort du local à poubelle en se frottant) j’aurais dû m’en douter qu’elle me préparait un coup tordu. Bouge pas la Gigi, tu ne perds rien pour attendre.(entre par l’entrée des artistes)

Acte1, scène19

164) Hector : (reviens dans la salle et se place devant la malle et la sous-pèse), mais ça pèse une tonne ce machin-là ! je me demande bien ce qu’il peut bien y avoir là-dedans (à quelqu’un du public) si monsieur veux bien me donner un coup de main pour porter cette malle sur la scène, vous comprenez, je ne voudrais pas me casser quelque chose avant la représentation (ils entrent par l’entrée des artistes)

Acte1, scène20

165) Alexis : (entre en fond de salle et viens en avant scène) quelqu'un a vu la malle qui était dans l’entrée ?

Acte1, scène21

166) Régine : Alors quoi beau mal ! Tu te sens mal parce que ta malle s’est fait la malle ? (au public) pas mal, non !

167) Alexis : C’est mamamama(veux dire malin)

168) Régine : tranquille Émile ! Cool Raoul, ta malle n’est pas perdu Lulu.

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169) Régine : (prend sa fiole et la porte à sa bouche) manquait plus que çà, le réservoir est vide, j’aiplus qu’à allé faire le plein (sort fond de salle)

~ 18 ~

Acte1, scène22

170) Hector : ( arrive sur la scène) merci beaucoup Monsieur, sans vous ce n’est pas sur que j’y sois arrivé. (fait descendre de scène le spectateur)

171) Maryline : (en voix off pousse un cri hystérique et rentre sur scène, prend le spectateur par les épaules et s’en sert comme bouclier contre un agresseur imaginaire) Au secours !!! Help me

172) Hector : Qu’est-ce qu’il lui arrive encore à la Maryline .

Acte1, scène 23

173) Maryline : Au secours !!!

174) Hector : Oui ça nous avions.

Acte1, scène 24

175) Alexis : (on entend le bruit d’un avion et Alexis traverse la salle en imitant l’avion)

176) Hector : qu’est-ce que tu fais ?

177) Alexis :Ben ! C’à nous l’avions ! Alors moi, avion (repart en imitant l’avion)

178) Hector : (À Marilyne) tu disais !

179) Maryline : (Hystérique) Au secours !!! Help me !!!

180) Alexis : Mais, elle va pas la mettre en sourdine la poupoupidou.

181) Hector : Alexis, si tu pouvais tripoter ta console plutôt que de t’occuper de ce qui se passe sur

la scène.

182) Maryline : Pour une fois qu’il tripotera quelque chose celui-là !

183) Hector : bon on s’égare !

184) Hector : (à Maryline) mais alors, pourquoi tu crie ?

185) Marilyne : (En se tenant les fesses) il y a un sadique dans les coulisses qui tripotent tout ce qui

bouge (toujours hystérique en montrant les coulisses) Le voilà le vieux sadique, le gros pervers qui

m’a tripoté dans les coulisses.

Acte1, scène25

186) Stanislas : (entre en scène en se tenant la joue) dit donc Madame !

~ 19 ~

187) Maryline : Cela ne vous écorchera pas la bouche de m’appeler Mademoiselle !

188) Stanislas : Mademoiselle si vous voulez.

189) Maryline : Non seulement je le veux, mais (hésite), mais je le veux !!!

190) Stanislas : Exige.

191) Maryline : Quoi ? Exige ?

192) Stanislas : Si madame, pardon, Mademoiselle veux sortir des grandes phrases, elle doit dire, je veux et j’exige et non je le veux, car je le veux, ce qui entre nous ne veut strictement rien dire.

193) Maryline : Oh, mais dit donc vous ! Pas la peine de sortir des grandes phrases, espèce de vieux vicelard. (à Hector) Quand je pense que je me suis fait peloter par cette espèce d’individu pendant au moins cinq minutes !

194) Hector : Et bien ! Il t’en a fallu du temps pour réagir ?

195) Maryline : (veux donner une gifle à Hector, mais il se baisse et c’est Stanislas qui se la prend en pleine face)

196) Hector : (en aparté) Paf! En plein dans la tronche.

197) Stanislas : (en se frottant la joue) décidément, cela devient une manie chez vous mademoiselle !Comprenez-moi, j’étais dans le noir et devant votre immobilisme, j’ai cru que je tenais un de ces mannequins qui sert pour les décors !

Acte1, scène26

198) Régine :(traverse la scène en balayant, s’arrête devant Maryline) M’vouais, certainement un mannequin pour la maison fil de fer.

199) Maryline : C’est mieux que de ressembler à une vieille serpillière !

200) Stanislas : (à Régine) tu tombes bien là Gigi, j’aurais deux où trois mots à te dire au sujet d’une lumière!

201) Régine : (se sauve en criant) Au secours ! À l’aide ! A l’assassin ! (en hurlant) Au viol !

202) Stanislas : (poursuis Régine en coulisse)

203) Hector : C’est qui au fait, lui !

204) Maryline : Comment veux tu que le sache !. Tout ce que je sais, c’est qu’il a une sacrée paire

de paluche le vieux.

Acte1, scène27

~ 20 ~

205) Florian : S’il vous plaît !(est ignoré de Maryline et d’Hector)

206) Hector : je ne savais pas que tu faisais dans le troisième âge.

207) Florian : Excusez-moi !

208) Maryline : (ignore Florian)peut-être est-il plus agréable de se faire caresser par un vieux singe que par un jeune bonobo tout excité.

209) Florian : Excusez-moi de vous demander pardon, mais !

210) Hector : (ignore Florian)Je te fais remarquer que dans les deux cas, tu as le rôle de la guenon ma vieille!

211) Maryline : (s’apprête à donner une gifle a Hector)

212) Hector : (écarte Florian de la trajectoire) Attention gamin, la grosse Berta prépare un nouveau tir de canon.

****

Fin de l’acte1 scène28 disponible auprès de l’auteur ou de la SACD ******

213) Florian : Justement, vous ne savez pas où est le directeur ?

Acte1, scène29

214) Stanislas : (s’adresse à Gigi dans les coulisses) Je t’aurais vieille baderne ! (aux acteurs sur la scène) Le Directeur, oui, parlons en du directeur. Il est où ?

215) Hector : (fait le tour de Stanislas) Et vous lui voulez quoi au juste au directeur, l’ami !

216) Florian : ben, cela fait maintenant une demie heure que je poireaute dans son bureau et…

217) Maryline : Ce n’est pas à toi qu’on cause.

218) Florian : Ah bon !

219) Maryline : (montre Stanislas) non, mais à cet hurluberlu qui semble en prendre à son aise.

220) Stanislas : Ô ! Mais elle commence vraiment à me chatouiller sérieusement à un endroit que la décence de ses lieux m’interdise de prononcer.

221) Alexis : Tu peux y aller, la technique a tout un stock de bips.

~ 21 ~

222) Stanislas : (à Florian) Tu es qui toi ?

223) Florian : Je suis ici pour écrire un article. Oui, je suis journaliste.

224) Stanislas : Tu me parais bien jeune pour être journaliste, et dans quel torchon ?

225) Florian : (hésitant) Pour l’écho des coulisses.

226) Stanislas : (prend son carnet et note)pour l’écho des coulisses ? Tiens ! Jamais entendu parlé.

Acte1, scène30

227) André : ( sort de l’entrée des artistes , est stoppé par Régine)

228) Régine : Ah ! Monsieur le directeur, il y a quelqu’un qui vous cherche.

229) André : Oui je sais, mais je ne suis là pour personne, faite comme si vous ne m’aviez pas vu.

230) Régine :(en gueulant) Comment voulez-vous que je fasse comme si je ne vous avais pas vus, puisque vous êtes là devant moi ? Je ne suis pas bigleuse tout de même.

231) André : Bigleuse, je ne sais pas, mais bourrée, certainement.

232) Régine :(toujours en gueulant) Ah oui, je suis bourrée, Monsieur le Directeur de ce théâtre de (bip) incinère que je suis complètement cuite ? (poursuit André dans le local, entrée des artistes)

233) Stanislas : Mais qu’est-ce qu’elle a, à gueuler comme ça la Gigi. (à Maryline, Hector et Florian)Vous, ne bougez surtout pas de là, je reviens.(quitte la scène)

234) Maryline : pas bouger d’ici, mais pour qui il se prend ce nain de jardin pour me donner des ordres. Non, mais c’est vrai quoi, mais pour qui il se prend ce nabot ? Non mais, allô quoi ! Sion me demande, je suis dans ma loge pour l’essayage de mon costume(essaye de soulever la malle, n’y arrive pas, appelle Alexis)Alexis ! Alexis.

Acte1, scène31

235) Alexis : Quoi, encore !

236) Maryline : Emmène cette malle dans ma loge .

237) Alexis : dis donc ! Je ne suis pas ton larbin ?

238) Maryline :de quoi ? On en reparlera plus tard, pour l’instant amène moi çà dans ma loge.(quitte la scène)

239) Alexis : Ben zut alors, c’est assistant-metteur en scène que je suis, pas décorateur ou valet depied. (à Florian) Tiens, donne moi un coup de main à emmener cette malle dans les loges(quittent la scène)

240) Hector :Je ne vais pas rester là moi non plus, je vais essayer de trouver quelqu’un pour me donner la réplique (quitte la scène)

Fermeture du rideau

~ 22 ~

Acte1, scène32

241) André : (en avant scène et à Gigi) bon maintenant cela suffit, enlève toi de mon chemin barrique à patte, sinon je te sers un de ses millésimes de taloche dont tu me diras des nouvelles.

242) Stanislas : (sort de l’entrée des artistes prend la main d’André et la bloque derrière son dos) pas de çà chez nous mon bonhomme. (retourne André, pour qu’ils soient face à face)Mais qui voilà ! Il me semblais bien t'avoir reconnu tout à l'heure ! Bien çà par exemple, ce cher Dédé et bien si je m’attendais à te retrouver ici !

****


243) Stanislas : c’est vrai ce que la Gigi dit! Tu es vraiment le directeur de ce théâtre !

244) Hector : Oui, et alors cela est interdit par la loi peut-être ?

245) Stanislas : un ton en dessous veux-tu, car si posséder un théâtre n’est pas répréhensible aux yeux de la loi, le meurtre lui , l’est.

246) Hector : Quoi un meurtre, qu’est-ce que tu me baragouines là ?

247) Stanislas : Je dois interroger tout ceux qui se trouve dans ce théâtre. Cela est valable pour toi Gigi.(cherche Gigi)elle est rendus où ? (appelle) Gigi !

248) Régine :(en voix off) Fout moi la paix Stanis, lâche moi la grappe cinq minutes.

249) Stanislas : (à Gigi) je m’occuperais de ton cas plus tard.

250) Régine :(en voix off) cause toujours tu m’intéresse.

251) André :(commence à vouloir partir)

252) Stanislas : Pas si vite mon gaillard. Allez direction la scène, tu connais le chemin(entrent par

l’entrée des artistes)

L’ouverture du rideau se fait sur un grand cri de Maryline.

Acte1, scène33

~ 23 ~

253) Maryline : (entre en scène en furie avec une toge dans les bras) Il est où ce directeur de (bip) que

je lui retire les tripes à la pince à épiler , que je lui lime le gros orteil jusqu’à l’os avec ma lime

à ongles?

254) Alexis : (rentre sur scène désolé) Je ne concon,je ne concon, je ne concon (veux dire je ne

comprends pas)

255) Maryline : (pique une crise de nerfs digne d’une enfant pourrie gâtée) elle est où la grande robe

que j’ai demandé, celle à fleurs, ornée de dentelles d’Espagne et des petits galons tout partout,

partout ? Je veux ma grande robe.

256) Hector : (entre avec un habit de Romain sur les bras) si c’est une farce Alexis, elle n’est pas drôle !

257) Alexis : Je ne concon,je ne concon, je concon (veux toujours dire, je ne comprends pas)

258) Hector : Quoi ?

259) Maryline : Il ne conconconcon !!!

Acte1, scène34

260) Stanislas : (entre en tenant André par le bras)

261) Hector : On peut me dire le rapport qu’il y a entre la pièce que l’on doit jouer et ses

costumes ? (ce retourne et vois André) Vous tomber bien vous ! c’est quoi çà !

262) André : (à Stanislas) tu peux me lâcher ?

263) Stanislas : (lui lâche le bras) Toi ! je te tiens à l’œil mon bonhomme.

264) André : (examine les costumes) je ne comprends pas ?

265) Alexis : Je ne conconcon (abandonne) C’est-ce que je voulais dire !

266) Maryline : Bravo l’organisation, entre les programmes et les costumes qui ne sont pas bon,

(montre Stanislas) cette espèce de gugusse de cirque qui semble en prendre à son aise et en plus

Le Romain qui n’est pas encore là.

~ 24 ~

267) Stanislas :Et il n’est pas prêt de venir, ça, je peux vous le garantir.

268) Hector : Ah oui, car monsieur est devin sans doute.

Acte1, scène35

269) Régine : (sort la tête du local à poubelle) C’est quoi cette histoire de vin. (regarde la scène) C’est

toi Stanis qui paye un coup à boire ?

270) Stanislas :tiens tu tombes bien la Gigi, tu viens de perdre une occasion de te taire! Viens nous

rejoindre.

271) Régine :c’est que je n’ai pas que çà à faire moi.

***


272) Stanislas : tu ne serais pas en train de te foutre de moi par hasard ?

273) Régine : Je n’oserais pas, voyons… Petit poulet (veux prendre la porte du local à poubelle, mais

ce reprend) non pas par là le terrain est trop glissant par là, c’est plus prudent.(prend l’entrée des

artistes)

274) Maryline : (à Stanislas) et vous !! Si ça ne vous dérange pas, nous pourrions revenir à nos

moutons .

275) Stanislas : (réfléchis) oui, vous avez raison, la situation est trop sérieuse pour (se rend compte

des propos de Maryline) dis donc la poupée Barbie, vas p’t’être falloir la mettre en veilleuse et

montrer plus de respect à(sort de sa poche intérieure une carte de police) à un représentant de la

loi.

~ 25 ~

276) Hector : Damned … 22 v’là les flics.

277) Alexis : Les poupou, les poupou.

Acte1, scène36

278) Florian : (entre sur scène en reculant, faisant fonctionner son flash en direction des coulisses, a une

position légèrement accroupie)trop génial vos coulisses, trop de la balle les costumes, je pourrais

vous emprunter celui du gros poulet ? (se retourne et se retrouve nez à nez avec Stanislas).

279) Florian : (timide) Du p'tit poulet !

280) Maryline : Si ce n’est pas trop vous demander, j’espère que monsieur envisage de nous

expliquer la situation avant la saint Glinglin. (regarde avec dédain Stanislas), car contrairement à

d’autres, j’ai un métier moi, et une pièce à jouer.

281) Stanislas : continue à me causer de la sorte espèce de décolorée capillaire, il vas falloir vous

calmer. Quant à la pièce de théâtre, il faudra attendre que j’ai résolu ce meurtre, pour jouer .

282) Florian : (fait marcher son flash) un meurtre.

283) Maryline : My God, un meurtre, mais qui ?

284) Alexis : Un assassa, un assassa, un assassa !

285) Hector : Mais, le meurtre de qui ?

286) Stanislas : (sort son petit carnet) le meurtre de Romain Tarbouche, comédien de cette troupe. Il

a été retrouvé ce matin par un voisin, étendu sur le carrelage de sa salle à manger, un objet

contendant lui ayant perforé le cœur de part en part, une épée (prends les armes )

Acte1, scène37

287) Régine : (traverse la scène et s’arrête devant les fleurets) ça mon coco, ce ne sont pas des

épées, mais des fleurets à lame équilatérale, avec une garde à œillet modèle 1800. (repart

dans les coulisses)si tu veux en savoir plus n’hésite pas à me demander.

~ 26 ~

288) Stanislas : (regarde Régine repartir en coulisse)je disais donc que, ce qui a eu pour effet

immédiat de le faire mourir d’une mort qui tue en lui faisant perdre la vie.(se reprend) Mais

qu'est-ce que je raconte moi ?

289) André : (en fait, un peut trop) Romain, mort ! Mais c’est une catastrophe, une calamité, un

désastre.

290) Maryline :Romain, mort ! quoi ? Comment ?

291) Florian : L’inspecteur Maigret vient de le dire, de la mort qui tue.

292) Maryline : (prend un air mélodrame) Romain mort, mais, c’est affreux ! Horrible !

Catastrophique.

293) Stanislas : Vous étiez très proches tous les deux ?

294) Maryline : Non ! Pourquoi ? Qu’est-ce qui vous fait dire çà ?

295) Stanislas : Ben apparemment, l’annonce de sa mort semble vous causer beaucoup de peine.

296) Maryline : Sa mort ! Sa mort ! La mort de mon rôle voila ce qui me rend malade. Non, mais

vous pouvez me dire quelle idée il a eu de se faire tuer, a t'il pensé une seule seconde à ses

partenaires de scène ? Non bien sûr, Monsieur a voulu encore jouer les stars ! Moi, moi, moi

et encore moi, toujours moi. (regarde Stanislas dans les yeux) Un égoïste voila ce que ce Romain

est. Il me reste plus qu’à retourner chez moi(commence à partir) tout ce travail pour rien.

***


297) André : Et combien de temps durera l’interrogatoire ?

~ 27 ~

298) Stanislas : Comment voulez-vous que je le sache ? Une heure, deux heures, voire plus si

affinité !

299) Hector : Je sais bien que la maison poulagat n’a jamais été très fut-fut, mais quand même ! Il

ne faut pas autant de temps pour effectuer un interrogatoire ?

300) Stanislas : Toi mon coco, si j’étais toi je commencerais par la mettre en veilleuse. Cela

prendra le temps qu’il faudra.

301) Florian : Poil aux bras !

302) André : (montre le public) et tu compte faire quoi d’eux ?

303) Maryline : Peut-être que monsieur l’agent va nous faire une petite démonstration de

marionnette ? Un sketch de guignol, ça devrait être dans ses cordes.

304) Stanislas : T’inquiète pas ma cocotte, je ferais le rôle du gendarme et pour ce qui est du rôle

de guignol, je pense avoir trouvé la candidate idéale .

305) Hector : Tiens prends çà dans les dents la Simone mets çà dans ta poche et ton mouchoir par-

dessus!

306) Stanislas : Bon maintenant fini la rigolade, la cloche viens de tintinnabuler, la récréation est

terminée, je sors mon carnet et vous vos papiers, allez oust du nerf ! (à Florian) Alors ! Vos

papiers ! Nom, prénom, âge, profession.

307) André : tu fais toujours dans la délicatesse les années ne t’ont pas adoucies le caractère.

308) Stanislas : Toi lorsque je t’appellerai pot de chambre, tu pourras sortir du dessous de lit. (A

Florian) Alors, ça vient !

309) Florian : (tremblotant en tendant sa carte d’identité) Florian Ragon, dix-sept ans, je travaille pour

le journal « l’écho des coulisses » comme journaliste (avec un débit important) enfin pas

vraiment journaliste, pour l’instant je suis pigiste et plus tard je ferais une école de journalisme

pour travailler dans un grand journal, car je ne compte pas rester ad vitam æternam à la

rédaction du journal l’écho des coulisses, c’est bien pour commencer, mais pour celui qui veut

progresser, il vaut mieux aller dans une grande ville.

~ 28 ~

310) Stanislas : « STOP » (rend la carte à Florian) Gratte papier quoi. (à Maryline) À vous la belle !

311) Maryline : (commence à se diriger vers les coulisses)

***


312) Florian : (reste sur place)

313) Stanislas : Alors qu’est-ce que tu attends que les poules aient des dents ?

314) Florian : (commence à quitter la scène) C’est que je ne connais pas très bien les lieux moi, et je

ne sais pas où est la loge de mademoiselle.

315) Hector : tranquillise toi, tu ne peux pas la louper, c’est la seule porte ou il y a une énorme

étoile, la star quoi, avec écrit en grosses lettres « Ici une artiste répète, merci de respecter son

talent comme elle tolère votre médiocrité ».

316) Stanislas : (à l’air surpris) Rien que çà ?

317) Hector : Oui le deuxième prénom de madame c’est « Modeste »

318) Florian : (quitte la scène)

319) Stanislas : Alors Nom, prénom, âge, profession.

320) Maryline : (prend son temps comme si elle était interviewée par la presse) je m’appelle Maryline

Sarthe, j’ai, je n’ose vous le dire, vingt-cinq ans, oui je sais je fais beaucoup plus jeune et je

suis comédienne professionnelle. J’ai déjà joué dans(commence à compter sur ses doigts) « Qui a

tué A .F. ? » « L’auberge de la gorge du boucher » « Ce bon vieux d’jim » « le mystère du

~ 29 ~

sarcophage » « Ô mon dieu, mon dieu » « Tableau de famille » « la farce de Dame Bertille »

Et …

On entend un bruit venant du local à poubelle

Acte1, scène38

321) Florian : (sort du local avec des détritus sur lui, regarde en direction de la salle puis de la scène) je

me suis encore trompé non de non (se dirige vers l’entrée des artistes)

322) Stanislas : Et là-bas !Tu comptes allez où ?

323) Florian : (montre le l’entrée des artistes) ben par là ! C’est bien les loges !

324) Maryline : (va chercher son sac dans sa loge)

325) Stanislas : dis donc jeune homme, je vous rappelle que pour l’instant vous êtes sur un lieu

d’enquête criminelle alors.

326) Alexis, André et Hector : (Parle entre eux et de plus en plus fort)

327) Stanislas : Silence !!! (cherche Maryline des yeux, puis la voyant entrer sur scène ) Vos papiers !

Acte1, scène39

328) Maryline : (entre sur scène)Pourriez dire s’il vous plaît, s’il vous plaît cela ne vous écorchera

pas la bouche, nous ne sommes pas des chiens !

329) Stanislas : Pour l’instant je me contenterais de prendre votre carte d’identité et vite… « S’il

vous plaît »

330) Hector : Vite, vite(au public) Il est pressé, ça doit être l’heure de l’apéro et il a peur d’être en

retard au Q.G.

Acte1, scène40

331) Régine : (sort des coulisses) L’apéro ? Qui vient de parler d’apéro ? Je prendrais bien un Ricard

moi ! C’est pas l’heure de l’entracte… Y a pas d’alcool, en plus !

~ 30 ~

332) Stanislas : (À Hector) il me semble t’avoir dit de te tenir tranquille tout à l’heure.

333) Hector : Tiens, tiens, on se tutoie maintenant, je ne me rappelle pas avoir gardé les vaches

avec toi ?

334) Stanislas : (arrache la carte d’identité à Maryline en regardant furieusement Hector tout en

regardant la carte à Maryline) toi mon bonhomme je vais m’occuper de ton cas(à Maryline)

vous- vous moquer de moi ?

335) Maryline : (ingénue) je n’oserais pas voyons, pourquoi il y a un problème ?

336) Stanislas : Le problème est que si j’en crois ce qui est inscrit sur ce document officiel, vous

ne vous appelez pas Maryline Sarthe, mais Simone Claquin et que des vingt-cinq ans que vous

m’annonciez tout à l’heure je vois que vous afficher trente-cinq ans au compteur ! Voilà où est

le problème Simone.

***


337) Maryline : (donne une gifle à Hector)

338) Hector : (se baisse)

339) André : (reçoit la gifle, veut la rendre à Maryline qui se baisse)

340) Florian : (reçoit la gifle, veut la rendre à André qui se baisse)

341) Alexis : (reçoit la gifle, veut la donner à Florian qui se baisse)

342) Stanislas : (reçois la gifle, veut donner un coup de poing à Alexis qui se baisse)

343) Régine : (reçoit le coup de poing en pleine figure, part les quatre fers en l’air dans les coulisses)

344) Stanislas : (regarde en coulisse) Gigi.

345) Alexis : (regarde Gigi en coulisse) Tiens ! Gigi, gît !

~ 31 ~

346) Stanislas : (se retourne vers les acteurs) Bon, maintenant fini la gentillesse, du camp de

vacances je vais vous faire entrer directement sur une chaîne de montage, suspendu le

spectacle , fin de la représentation. (à Hector) Pour commencer. Toi ! A nous deux ! Je vais te

choyer mon coco.

347) Hector : Attention monsieur l’agent, cela frôle le harcèlement sexuel.

348) Stanislas : (sort une paire de menottes) me faut-il en venir à ses extrémités ?

349) Hector : Oh le gros coquin ! sado-maso en plus, grand fou que vous êtes, calmez-vous,

tranquille l’Émile.

Acte1, scène41

350) Régine : (entre sur scène en se tenant l’œil) Ce n’est pas l’Émile qu’il s’appelle, mais Vodka,

Vodka lalaïka.

351) Stanislas :Toi la Régine tu ferais mieux d’aller voir plus loin si j’y suis.

352) Régine : (découvre son œil au beurre noir) voir plus loin, voir plus loin, je voudrais bien t’y

voire moi équipé d’un seul phare.

353) Stanislas : Ah oui ! et bien tu n’as qu’a mettre les antibrouillards !

354) Maryline: C’est vrai ! Votre nom c’est Vodka lalaïka.

355) S*

**

Fin de l’acte1 scène41 disponible auprès de l’auteur ou de la SACD *****

356) *

357) Hector : Alors quoi agent Balalaïka !

~ 32 ~

358) Stanislas : Nom, prénom, âge, domicile, taille et tutti quanti…

359) Hector : (montre sa carte d’identité) C’est marqué dessus, c’est comme le port-salut, lulu. Mais

peut-être que monsieur l'officier de police, ai des problèmes de lecture ?

360) Stanislas : (montre les menottes à Hector)

361) Hector : Non, non, je préfère que l’on fasse plus ample connaissance avant d’en arriver à des

moments si intimes.

362) André : Ce n’est pas que je m’ennuie, mais on ne va pas y passer la nuit !

363) Stanislas : (regarde la carte à Hector et se met à rire)

364) André : Qu’est-ce que j’ai dit de si marrant ?

365) Stanislas : (s’approche d’Hector, qui recule) alors comme ça Monsieur s’appelle Hector…

Hector heströlgrustream ?

366) Hector : Je ne vois pas ce qu’il y a de si poêlant ?

367) Stanislas : Et c’est quoi comme origine hestro grumgrum, suédois ? Norvégien ? Islandais ?

368) Hector : Breton !

369) Stanislas : (regarde à nouveau la carte à Hector et se remet à rire)Breton ? Et bien tu ressemble

autant à un Breton que moi à un Bignou ! (lui balance la carte et demande celle à Alexis)A toi

maintenant, nom, prénom et tout le toutim .

370) Alexis : (en bégayant fortement)Al, al , al, al

371) Florian : (A Stanislas) Doit-être Allemand sans doute!

372) Stanislas : Laisse tomber j’irais plus vite à lire (commence à parcourir la carte de Alexis) Alexis

Martin-Dupont !

~ 33 ~

373) Alexis : (sans bégayer) Oui, mais Dupont avec un T pas avec un D. Pour info, ma grand-mère

est Italienne, mon Grand-père esquimau. Mon père est né en Vendée, ma mère en Alsace et

moi je suis né à Tamanrasset d’où mon jolie teint bronzé.

***


374) Stanislas : inutile, ce sont de vieilles connaissances. Pour la Gigi cela remonte à (semble

réfléchir) à, à, à bien, bien trop loin. Quant à Monsieur André, que j’appellerai ce cher Dédé la

combine, ou Dédé le prince du rossignol, Dédé le roi des P… enfin bref, j’ai déjà eu

l’occasion de faire leur connaissance lorsque j’étais à la brigade celle des fraudes, puis, à celle

des mœurs.

375) André : Le plaisir n’était et n’est toujours pas partagé.

376) Stanislas : Je et rassure, cela ne va pas m’empêcher de dormir !

377) André : Tu peux nous dire maintenant ce que tu comptes faire, quelle est la suite des

évènements ?

378) Hector : Si toute foi, monsieur à prévu quelque chose !

379) Stanislas : Comme je vous l’ai dit tout à l’heure, nous avons retrouvé le corps de Romain

Tarbouche avec une épée dans le corps.

380) Maryline : Tant pis pour lui, il avait qu’à faire attention ! Et puis de toute façon, je ne vois

pas quel est le rapport avec ce théâtre ?

381) Florian : On ne peux pas dire que le chagrin vous étouffe !

382) Stanislas : Tout porte à croire que l’assassin s’est réfugié dans cette salle.

~ 34 ~

383) Hector : L’assassin serait parmi nous ???

384) Stanislas : J’ai pris vos identités je vais prendre celles du public et ensuite nous passerons à la

phase « Interrogatoire. »

385) André : (désigne le public) je ne suis pas sûr qu’il soit d’accord !

386) Stanislas : Ah oui, et bien désolé, tu peux lui annoncer que la représentation est annulée et

qu’ils peuvent commencer à sortir leurs papiers d’identité.

387) Florian : (regarde le public) ben normalement vous devriez marqué votre déception en faisant

un grand Ô et dire remboursé ! Donc, la représentation est annulée !

388) Gigi : (entre en fond de scène en brandissant une pancarte sur laquelle est inscrit « Remboursé »)

Remboursé! Remboursé !

389) Maryline : (ironique) je crois bien que si vous annulez la représentation, vous courrez droit à

l’émeute.

390) Stanislas : (se frotte le menton) oui, mais comment faire pour ne pas créer d’incident ? A une

semaine de la retraite je n’ai pas envie d’être à l’origine d’une émeute, je ne voudrais pas

louper ma sortie.

391) Florian : Et bien c’est simple.

Tous le regarde.

392) Florian : Il vous suffit de jouer la pièce !

393) Maryline : Et comment jouer dans de telles conditions, le Romain… Pff… Qui n’a rien

trouver mieux que de disparaître, les décors même pas finis, il manque des comédiens qui

n’étaient pas prévus pour aujourd’hui. Quant à parler des costumes, regardez moi çà, j’aurai

l’air de quoi moi dans cette serpillière.

394) André : (timide) je suis sûr que vous ressemblerez à une déesse.

~ 35 ~

395) Hector : (comme s’il était au volant d’une voiture) une déesse bonne pour la prime à la casse.

396) Alexis : Je pourrais remplacer Romain, je connais son rôle sur le bout des lèvres.

397) Hector : je crois qu’il sera plus raisonnable de me confier le rôle.

398) Alexis : (en bégayant fortement) Et pourquoi …

399) Maryline : (passe derrière Alexis et en bégayant) devine.

400) Alexis : n’importe quoi ! (quitte la scène)

Acte1, scène42

401) Régine : S’il manque quelqu’un pour remplacer la jeune fille, je suis dispo. (à Stanislas)Je sais,

je sais ! je retourne voir là-bas si tu y es (part)

402) Hector : bon ! Moi je fais l’amant, toi Simone la jeune fille.

403) Florian : (pouffe de rire)

404) Hector : Reste à trouver quelqu’un pour remplacer Pierre dans le rôle du père, Paul dans celui

du frère et Didier pour faire le serviteur. (viens derrière Florian) Et la presse cela te dirait de

jouer ?

405) Florian : (déclenche le flache dans la figure à Stanislas) super !!!

406) Hector : Reste à trouver pour le père et le frère ! (regarde avec intérêt André) je suis sûr que

Monsieur le Directeur se fera un plaisir de nous rendre ce service !

407) André : Non, mais çà ne vas pas, et puis je n’ai pas que çà à faire.

408) Stanislas : çà mon bonhomme c’est moi qui le décide.

409) André : Mais je ne suis pas comédien !

410) Stanislas : Mon cher André, en tant que directeur de ce théâtre, ton intérêt est bien que la

pièce se joue, n’est-ce pas ?

~ 36 ~

411) André : bien sûr, bien sûr, mais !

***


412) Stanislas : Je vous rassure, Mademoiselle Claquin, la dernière fois que Monsieur André était

dans les locaux de la brigade des mœurs, il fut magistral, il nous a fait un plaidoyer digne du

plus grand avocat du Barreau. Il a même réussi à tirer les larmes à tous ceux qui était dans le

bureau, alors s’il y a quelqu’un ici qui peut monter sur les planches, c’est bien le Dédé.

413) Hector : C’est réglé pour le frère, reste maintenant à trouver le père.

Stanislas se retrouve seul au milieu de la scène, tous les autres forme un arc de cercle et le

fixe.

414) Stanislas : Quoi ! Qu’est-ce que vous avez tous à me regarder comme çà ? Non, mais çà ne va

pas la tête ! Oubliez-vous que je suis en service ?

Acte1, scène43

415) Régine : Arrête tes chichis mon chéri. Tu peux bien rendre service et puis tu as juste deux

mots à dire ce n’est pas la mer à boire.

416) Régine : Alors, Stanis, tu te magnes, j’ai une sacrée soif moi !

417) Stanislas : Après tout, à une semaine de la retraite. Mais je vous préviens, je veux bien jouer

le jeu, à une condition !

418) Maryline, Régine, Hector, Florian : Laquelle ?

~ 37 ~

419) Stanislas : il faut que tout le monde sache que je représente les forces de l’ordre.

420) Alexis : J’ai ce qu’il vous faut ! (quitte la scène et reviens avec un képi) Voilà qui devrais faire

l’affaire.

421) Maryline : (entame une crise d’hystérie) un képi, il nous em… (bip) avec son képi de (bip). Et le

décor ! Reste le problème du décor, le décor, un décor grand siècle avec des costumes de

romano !

422) Hector : De Romano ?

423) Maryline : Ben oui les habitants de Rome c’est bien les Romanos !

424) Hector : (au public) elle est mignonne. Mais elle a raison, comment faire pour le décor ?

425) Alexis : ( regarde la scène, l’avant-scène, le public) moi je sais.

***


426) Alexis : Toi la sainte nitouche, je ne t’ai rien demandé ! Je crois que j’ai une idée pour le

décor! Quant à vous, allez vous changer. Régine peux tu t’en occuper ?

427) Régine : Allez, allez Oust tout le monde, vous avez entendu ce qu’a dit l’assistant-metteur en

scène ? Direction les loges.

~ 38 ~

Deuxième acte

Tout les comédiens entreront avec des costumes romains, sauf gigi et Alexis.

Acte2, scène1

428) Alexis : (sur scène, il réfléchit à comment modifier le décor avec tout le nécessaire qui est sur la

scène, en vrac)

Acte2, scène2

429) Maryline : Ah non ! Non ! mais regardé moi çà ! Se n'est pas possible. Je ressemble à un sac !

Acte2, scène3

430) Hector : (entre sur scène en riant)

431) Maryline : Je te dispense de tout commentaire ! (marche en manquant de tomber plusieurs fois en oscillant)

432) Hector : Je ne trouve pas !(fait le tour de Maryline) Enfin pas trop ! Attends voir ! Penche-toi pour voir !

433) Maryline : Quoi ! (Cherche un fil qui pendrait derrière elle) Il y a quelque chose qui pend ?

434) Hector : Penche-toi, je te dis !

***


435) Maryline : (montre la sagulum d’Hector) c’est toujours mieux que de ressembler à la folle de Chaillot échappé du bois de Boulogne.

436) Hector : Tout le monde n’a pas la chance de pouvoir faire des heures supplémentaires dans les beaux quartiers !

~ 39 ~

437) Maryline : Vas-y développe! Vide ton sac, si tu en as dans ton tut

Acte2, scène4

438) André : (en voix off) Tu ne vas pas me dire que c’est sérieux tous ça !(entre sur scène)

Acte2, scène5

439) Stanislas : (entre avec le képi à la main) allons, allons, mon cher André, c’est bien la moindre des choses que tu puisses faire pour ton théâtre (montre d’un large geste le public) et aussi pour ce magnifique public !(après un petit temps) si, si, vous êtes magnifique ! enfin pour l’instant.

440) Alexis : (s’impatiente) bon ! Tout le monde en place ! Dépêchons, dépêchons.

441) Maryline : Oui, oui, deux secondes ! Il n’y a pas le feu au lac ! (regarde Stanislas) déjà qu’il vafalloir répéter avec un !

442) Stanislas : Un ?

***


443) Maryline : Vous m’agacez aussi, comment voulez-vous que je me concentre sur mon texte, avec vous en tutu ?

444) Hector : (à Stanislas) avouez que là… La Simone n’a pas tort !

Acte2, scène6

445) Florian : (avec son appareil autour du cou) je me mets où ? (déclenche le flash dans la figure de

Stanislas)

446) Stanislas : dit donc gamin, tu vas arrêter avec ton engin de malheur ! (enlève l’appareil photo à

Florian)et puis donne moi çà.

Acte2, scène7

~ 40 ~

447) Régine : (entre en mangeant une tranche de brioche) surtout que j’ai bien dit au début « Pas de

plache fendant se lesplaque »

448) André : Comment ?

449) Alexis : Elle a dit « Pas de flache pendant le spectacle »

450) Florian : Mais c’est l’appareil photo du journal !

451) Stanislas : Et bien confisqué l’appareil du journal, je te le rendrai une fois cette histoire

terminée. Enfin, si elle se termine un jour !

***


452) Maryline : Nous pourrions peut-être reprendre la répétition, lorsque les deux danseuses

étoiles auront fini leurs ballets. Crotte et zut crotte alors.

453) Hector : (étonné) où zut crotte ? (viens près de Maryline)

454) Maryline : Je voulais dire(épelle) M.E.R.D.E. Mais il m’énerve l’autre là-bas (montre la

technique) avec ses bips (se penche pour arranger le fauteuil)

Acte2, scène8

455) La Technique : (éteins toutes les lumières)

456) Maryline : (pousse un grand cri hystérique)Ah, ah, ah, ah !!!! (ou oh, oh, oh !!!)

457) Stanislas : Au nom de la loi ! Ouvrez ! Je veux dire allumer !

~ 41 ~

458) La technique : (rallume)

459) Maryline : (se tenant les fesses) qui a osé ?

460) André, Florian, Hector : (mettent leurs mains dans les poches et s’écartent de Maryline en

sifflotant)

Acte2, scène9

461) Régine : (assise à côté des spectateurs, viens se mettre devant les marches de la scène et ce penche à

son tour. À la technique) Tu peux éteindre la lumière, juste pour voir si cela fonctionne aussi

avec moi. (au public) on ne sait jamais ! Des fois que...

462) André : Dis donc la Régine ! Tu n’aurais pas autre chose à faire ?

463) Régine : Si on ne peux plus rire maintenant (bois un coup et vas s’asseoir dans la salle)

*

**


464) Stanislas : (regarde en fond de salle)

465) Hector : Alors, on a le tract ?

466) Stanislas : Oui et non, enfin c’est surtout que je ne voudrais pas que mon chef me voit dans

cette tenue !

467) Maryline : Qu’ils sont lents, mais qu’ils sont lents !

468) Alexis : (pris d’enthousiasme il se met à courir sur scène pour voir si tout est bien et donne le clap

comme si c’était un tournage) allez go ! Silence ! On tourne !

~ 42 ~

Fermeture du rideau…… puis, ouverture.

Régine et Alexis : (occasionne beaucoup de bruit en installant leurs chaises en avant scène)

469) Hector : « Je ne vois que par vous ma dulcinée. Vous, hors de mes yeux, je deviens aveugle. »

470) Régine : Va falloir penser à t’acheter des lunettes mon garçon.

471) Hector : (poursuit comme si de rien n'était) « Et lorsque vous êtes près de moi, je me sens

tout ..Tout ?? » (cherche le mot sur le texte)

472) Stanislas : Tout raplapla ?

473) Hector : Vous n’allez pas vous y mettre vous aussi ! Occupez vous d’apprendre votre texte

(en aparté) pas sur qu’il soit équipé pour ce genre d’exercice !

474) Stanislas : Comment ?

475) Hector : rien, rien. Bon, reprenons.

476) André : Ah ! Parce que cela avait commencé ?

477) Florian : Bon et bien là c’est à moi ?

478) Hector : « Laissez-moi au moins me rapprocher de vous et tenter de vous embrasser… »

479) Alexis : baisés !

480) Hector : Quoi, baisés ?

481) Alexis : « Laissez-moi au moins me rapprocher de vous et tenter de vous baiser… La main. »

482) Hector : (vérifie sur son texte) ah ! oui, tu as raison. « Laissez-moi au moins me rapprocher de

vous et tenter de vous baiser la main »

483) Florian : Je parle quand ?

484) Maryline : (à Hector) « Mais je ne puis, doux amour vous autoriser cela ! »

~ 43 ~

485) Florian : Ah bon ! et pourquoi ?

***


486) Maryline : (avec fort dédain)pfff !!!

487) André : (commence à vouloir partir)

488) Stanislas : (le rattrape par le bras) hop, hop, hop ! Mon gaillard, et ont comtes-tu aller comme

ça ?

489) André : Oh ! Arrête ton char Ben-Hur ! juste une envie de me dégourdir les guibolles.

490) Stanislas : (prend sa matraque) Et moi les mains.

491) Alexis : concentrez-vous tout le monde ! on reprend, silence !

Acte2, scène10

492) Régine : Oh ! là, là.(se lève et parle aux acteurs) J’ai une sacrée soif moi ! Pas vous ?

493) Stanislas : Gigi !

494) Régine : Oui !

495) Stanislas : tais-toi !

496) Régine : (très lentement, très, très chiante) OK, OK ! D’accord, je me tais, j’ai bien compris le

message. À partir de maintenant je m’abstiens de tout commentaire, plus rien ne sortira de ma

bouche, plus un son, plus le moindre filet d’air, que dalle. Tiens, même pas çà, pas l’ombre

~ 44 ~

d’un petit çà ! Rien, niet, que de chiques, pas le moindre murmure…(viens s’asseoir dans le

public)

497) Stanislas : Gigi ! LA FERME !!!

498) Régine : (semble vouloir répondre, mais se ravise et mime qu’elle ne dira plus rien).

499) Stanislas : (à Hector) A toi, à ton tour !

500) Hector: Que je la ferme ?

501) Stanislas : Mais je ne te demande pas de te taire, mais au contraire, de parler triple buse!

502) André: faire parler. Ah ! ça monsieur connaît ! Dans la police on sait faire parler !

***

Fin de l’acte2 scène10disponible auprès de l’auteur ou de la SACD ******

503) Alexis : Alors ! C’est pour aujourd’hui ou pour demain ? (à Stanislas) Continuer à interrompre

la répétition toutes les cinq minutes et je peux vous garantir que nous courrons droit à l’échec.

504) Alexis : Pas de panique, pas de panique, le bateau coule mais normalement. (entraîne André,

Stanislas, Florian derrière le mur du fond) Placez derrière ce mur, et à mon signal, toi (désigne

Florian) Tu t’avancera vers Sim… Vers Maryline.

505) Florian : Je n’ai pas tout compris mais bon, on verra bien.

~ 45 ~

506) André, Stanislas, Florian : ( caché derrière le muret, on ne vois que le dessus de leurs têtes)

507) Alexis : On reprend ! Hector, à toi.

508) Hector : (prends son texte et se place près de Maryline) « Laissez-moi au moins me rapprocher de

vous et tenté de vous baisé la main »

509) Maryline : « Mais je ne puis doux amour vous céder en cela(regarde autour d’elle)et je tremble

de tout mon être de me savoir épié ! »

510) André, Stanislas, Florian : ( sortent la tête, André avec une longue vue, Stanislas avec une paire de

jumelle et Florian avec son appareil photo)

511) Stanislas : Aïe mes orteils ! Attention imbécile heureux, tu me piétines les pieds.

512) Florian : Qui moi ?

513) Stanislas : Non, lui !

514) André :Quoi moi ?

515) Stanislas : Oui toi !

516) Florian : Quoi ! Lui ?

517) Stanislas : Oui, lui !

518) André : Non, mais, as tu vu la place que tu prends ! Si tu arrêtais de prendre tous les draps !

Tu te crois en terrain conquis ?

519) Stanislas : Ne joue pas au plus fin avec moi Dédé , car ils sont légion ceux qui ont perdu à ce

petit jeu.

520) André : Ave césar !

521) Stanislas : Tu sais ce qu’il te dit le César (commence à parler, mais est coupé par Hector)

~ 46 ~

522) Hector : Si on vous gêne, dîtes le nous, nous pourrons revenir plus tard !

523) Florian : (passe la tête au-dessus du muret) C’est pas moi ! Ce sont les deux vieux qui n’arrêtent

pas de se crêper la prothèse.

524) Stanislas : Vous auriez préféré une émeute peut-être. Il est vrai qu’avec des gens comme vous

il est plus facile de créer le désordre que de maintenir l’ordre.

525) Maryline : (calmement) pour l’instant celui qui met le bazar sur scène (avec un doigt accusateur

et en haussant la voix) C’est vous ! (porte la main au front et de façon très tragique) « O

TEMPORA ! O MORES ! » (Ô temps ! ô mœurs !) Mais que fais-je dans cette galère ?

**


526)

527) André : (la diction seras très écolière) voyez père ! Je vous l’avais bien dit ! Regardez, ils sont

là tous les deux à fomenter de vils projets . »

528) Hector : « Quel est donc ce vil félon, ce butor » (avance en regardant Stanislas)Cet imbécile

heureux, qui ose dresser des barricades à notre amour. »

529) Stanislas : c’est dans le texte çà ? (regarde sont texte)

530) Maryline : « Chut ! taisez-vous ! je vous en conjure ! Car celui que vous traitez de félon est

mon père »

531) Hector : « Alors cachons nous de lui, il ne pourra vous châtiez si nous restons caché »

532) Maryline : « les espions nous guettent et les murs ont des oreilles»

~ 47 ~

533) Florian : (avance maladroitement vers Maryline, la tête dans le morceau de muret, et tombe)

534) Maryline : Ah ! Non alors ! Non seulement les murs ont des oreilles, mais en plus ils ont deux

pieds gauches.

535) Florian : Oui, bon, ben, le mur fait ce qu’il peut

536) Maryline : Et bien le mur peut peu et en plus il est parfaitement ridicule !

537) Florian : Je peux peu, peut-être, et suis ridicule, peut-être, mais pas plus que la situation dans

laquelle nous sommes.

538) Maryline : Quelle situation ?

Pour faciliter l’apprentissage d’une partie du texte, certain mots sont transcris

phonétiquement

539) Florian : ne voyez-vous pas tout les Erratom.

540) Maryline : Erratom ? Quoi erratom !

541) Florian : Ben, erreur, Erratom, parce que Textoum pas en adéquationem avec décorom.

542) Hector : Et que nous propose Romulus ?

**


543)

Acte2, scène11

544) Régine : Et ben, quel capharnaom ! On n’est pas sortoum de l’aubergoum !

~ 48 ~

On entend le bruit d’une sirène de police qui arrive.

545) Régine : Tiens ! On dirait qu’il y a un chargement de volailles fraîches qui arrive !(au public)

faut que j’y aille, sinon ils vont me saloper toute l’entrée.(va en fond de salle)

546) Stanislas : (court se mettre derrière le muret et laisse paraître le haut de son képi) manquait plus

que çà ! Qu’est-ce que c’est ?

547) André : (regarde par le trou où parait les hanches de Stanislas) je veux pas dire, mais, dans la

discrétion, ce n’est pas ce que l’on fait de mieux !

548) Stanislas : Quoi ? On voit juste ma tête !

549) André : Ben pas vraiment.

On entend le bruit d’une sirène de police qui repart.

550) Régine : (reviens dans la salle) un courrier pour toi Stanis.

551) Stanis : Il doit s’agir d’éléments qui me manquaient pour commencer mes investigations.

Bon alors ce courrier, ça viens !

552) Régine : T’on pas appris la politesse tes vieux ? (met le courrier en boule et le jette par terre)

Tiens tu n’as qu’à venir le chercher.

553) Stanislas : Quel caractère de cochon. (sort de derrière le muret et commence à descendre de la

scène)

554) Régine : (fait semblent de parler à quelqu’un en fond de salle) comment ? Oui mon capitaine,

l’agent Stanislas est bien ici…

**

Fin de l’acte2 scène11disponible auprès de l’auteur ou de la SACD **

~ 49 ~

****

555)

556) Stanislas : (ramasse le courrier et prend la direction du local à poubelle) non ! Pas par là (prends

l’entrée des artistes et fais le tour du décor et vas se mettre derrière le muret)

557) Régine : (vient s’asseoir dans le public et regarde le public avec un large sourire)

558) Stanislas : (passe la tête par dessus le muret) il est où ?

559) Régine : Qui ?

560) Stanislas : Ben le capitaine !

561) Régine : Le Capitaine ?

562) Stanislas : Eh bien oui ! Tu parlais bien à l’instant à mon capitaine ?

563) Régine : Ton capitaine ? Tu entends des voix mon chéri.ya pas de capitaine ! (au public) Vous

avez vu un capitaine vous ?

564) Stanislas : (sort de derrière le muret) tu ne perds rien pour attendre.(décachette l’enveloppe et

commence à lire le courrier) Non de non, voilà qui est intéressant. (regarde André)

565) André : Quoi ?

566) Stanislas : (avec un rire en coin) rien, rien.

567) Maryline : On peut être au courant de ce qui se passe ?

568) Stanislas : Tu le sauras bien assez tôt ma cocotte.

569) Maryline : Pas trop de familiarité entre nous … Mon poulet.

~ 50 ~

570) Stanislas : bon il est grand temps que je reprenne cette affaire en main. (Regarde les comédiens

et sa tenue) Très bien, très bien. À partir de maintenant « Bouclarer la bouchom j’usquam

nouvel ordus!

571) Maryline : Comment ? Comment çà ! bouclarer la bouchom ?

572) Stanislas : Parfaitement bouclarem la bouchom Simone, sinome moi le flicoum je vous

arretoum.

573) Maryline : Bouclarem la bouchom ! Bouclarem mes fessom oui.

574) Stanislas : Refusèm d’obtempérèm ?

**


575)

576) Hector: Non, mais écoutez le insultaré le quidam ! Coup de tempom dans les michoum qui

dis ? Coup de tempom dans les michoum ? Laisse moi rigolèm.

577) Stanislas : Et pourquoi artisrum Hectorus rigolaré du flicom ?

578) Hector : (désigne la salle et commence à rire) parce que sallum, pleinus d’anus.

579) Stanislas : D’anus ?

580) Florian : Je crois que monsieur (montre Hector) veut dire Unus. Unus qui veux dire témoins

en latin.

581) Stanislas : Et ?

~ 51 ~

582) Florian : et que vous ne pourrez lui donner coup de tempum dans les michum, parce que dans

la salloum il y a plein d’Unus, de témoins quoi !

583) Stanislas : Ah ! Merdoum alors !

584) Alexis : Comme vous dîtes, merdoum,(commence une crise de nerfs) merdoum, merdoum et

remerdoum.

585) André : Qu’est- ce qui lui arrive ?

586) Régine : je crois qu’il en a raz la casquetome de vos historoum et qu’il soit le seuloum à ce

preoccuparèem de la piècoum.

587) Stanislas : On reprend la répétition et je vous rappelle qu’il y a eu meurtre et que malgré mes

apparences, je suis ici pour découvrir le ou les coupables !

588) André : Les coupables ?

589) Stanislas : Oui le ou les coupables, ne joue pas les innocents Dédé, tu m’as bien compris.

590) Alexis : (pousse André et Stanislas au milieu de la scène) Coupable ou non coupable, on a une

pièce à jouer. Allez, dans l’arène les deux cons, cons, cons, conspirateurs. Mettez-vous à votre

place

**


591)

592) Maryline : « Mais je ne puis doux amourom vous cédoum en cela(regarde autour d’elle)et je

tremblom de tout mon êtroum de me savoir opium ! Euh épiom »

~ 52 ~

593) André : Voyez pèroum ! Je vous l’avais bien dit ! Regardèm, ils sont tous les déoum à

fomentaré de viloum proj’toum . »

594) Hector : « Quel est donc ce viloum félonus, ce butorom qui osaréré dréssraré des barricadom

à notre amouroum. »

595) Alexis : Stopum, stopum, arréteum ce circus! (à Hector) Hectorius. Heureusement que tu ne

t'appelle pas Alain !!!

596) Hector: Hectorius? (fait un petit tourniquet avec son doigt, pour montrer qu’il a compris) Hector..

Hectorius. Alain, pourquoi Alain ? (viens de comprendre)

597) Alexis :. Bon si tu pouvais mettre plus de conviction dans ton texte et toi Ma, ma, ma,

Maryline, plus d’émotion, pour que çà roule mieux.

598) Hector : (moqueur à Maryline) allez, en voiture Simone, c’est reparti pour un tour !

599) Maryline : (balance un coussin dans le visage d’Hector) je t’ai déjà dit de m’appeler Maryline

espèce d’idiot !

600) Hector : Dis donc la star, tu vas te calmer. (prends le coussin) sinon je vais te radoucir tes

ardeurs (menace Maryline avec le coussin)

**


601)

602) André : (au public) ce coup-ci, je crois bien que la flamme est complètement éteinte.

603) Hector : répète un peu, pour voir !

~ 53 ~

604) Stanislas : Du calme vous deux, je ne suis pas sûr que ce soit bien le moment de se fâcher !

605) Maryline : (à Stanislas) pauvre petit chéri, il n’a pas supporté que je le remette à sa place (à

Hector) pauvre cloche, tu croyais vraiment que tu avais la moindre chance avec moi ?

606) Hector : Et toi ! avec Romain peut-être?

607) Maryline : Moi non, mais toi si.

608) Stanislas : (sors son carnet et commence à prendre des notes)

609) Hector : Je ne pouvais pas savoir qu’il avait des idées derrière la tête.

610) Maryline : Je ne suis pas sûr que ce soit derrière la tête… Enfin bref !!! En attendant, là où il

est, il nous emmerdera plus.

611) Stanislas : (commence, les mains dans le dos, à tourner autour de Maryline et d’Hector)très, très

intéressant tout çà. Si je comprends bien, vous aviez tous les deux une bonne raison de vouloir

éliminer votre camarade de scène, ce (regarde son carnet)Ce Romain Tarbouche vous (à Hector)

vous n’avez pas supporté que Monsieur Tarbouche vous face des avances et dans un moment

de colère vous prenez une épée et hop (mime une fente) à la fin de l’envoi je touche.

612) Maryline : Ce serait bien un de ses coups à ce don Juan de pacotille.

613) Stanislas : (se retourne brusquement vers Maryline) vous-même Mademoiselle Simone Claquin

614) Maryline : Mademoiselle Maryline Sa. (est coupé par Stanislas)

615) Stanislas : « ÇA » suffit ! Lorsque je constate votre caractère irascible, vos caprices d’enfants

gâtés, rien ne vous empêchait d’adopter la même stratégie que ce monsieur pour assouvir

votre contrariété d’avoir été rejeté par Monsieur Tarbouche.

616) Florian

**

Fin de l’acte2 scène11disponible auprès de l’auteur ou de la SACD *

~ 54 ~

*****

617)

618) Stanislas : Arrête-toi Dédé ! Ce ne sont pas les seuls ici à avoir eu, une bonne raison de

vouloir tuer Monsieur Tarbouche ! (sort la lettre de son carnet)

619) André : (reviens sur la scène) qu'est-ce que tu veux insinuer par là ?

620) Stanislas : (montre la lettre à André) tu reconnais çà ? Une lettre à l’intention d’une compagnie

d’assurance.

621) André : (s’approche et regarde la lettre de plus près), mais il s’agit de ma lettre, de quel droit.

622) Stanislas : Mais force est à la loi mon cher André, force est à la loi.

623) André : Je ne vois pas en quoi le contenu de cette lettre te permet de croire que j’ai pu d’une

façon ou d’une autre, occire le Romain.

624) Stanislas : Permet moi de n’être pas d’accord avec toi.

625) André : Le contraire m’aurait étonné.

626) Florian : (se déplace en plusieurs endroits différents de la scène et prend des photos discrètement)

627) Stanislas : Dans cette lettre tu demandes d’augmenter la prime d’assurance que tu toucherais

en cas de non-représentation de la pièce. Quoi de plus radical que de tuer l’acteur principal

pour être sûr de toucher le pactole et de disparaître avec l’argent.

628) André : Trop facile de me mettre ça sur le dos ! tu déjantes complètement Stanislas. (montre

chaque acteur) Tout à l’heure le jeune coq, après la diva, maintenant moi ! Et pourquoi pas ce

(prend Florian par le bras) ce jeune trou du cul qui n’arrête pas de nous mitrailler avec son

engin de malheur depuis tout à l’heure.

~ 55 ~

629) Stanislas : Oui ! Pourquoi pas, ce ne serait pas la première fois qu’un jeune loup aux dents

longues provoquerait un crime pour être sûr d’avoir la une de son journal. Oui !Pourquoi pas !

630) Maryline : On nage en plein délire avec ce type.

631) S

**


632)

633) Hector : pitoyable !

634) Stanislas : (ressort la paire de menottes) quand il y en a pour un il y en a pour deux.

635) Florian : ce n’est pas moi, monsieur l’agent, j’ai inventé cette histoire pour pouvoir entrer

dans le théâtre et approcher les comédiens, je me suis dit que j’aurais plus de chance en me

faisant passer pour journaliste. Voyez monsieur l’agent que je n’ai aucun intérêt à tuer,

Monsieur Tarbouche, que je ne connais même pas !.

636) Régine : (au public) je ne sais pas pour vous, mais pour moi il est grand temps de faire ma

soupe, toutes ses émotions ça fini par me creuser (réfléchis) et me donner soif. (commence à

partir)

637) Stanislas : Pas si vite la Gigi, j’aurais quelques questions à te poser !

638) Maryline, André, Hector, Florian : (ensemble) vous n’allez tout de même pas accuser cette

pauvre femme.

639) Gigi : tranquillisez vous les enfants, Stanis déconne. (repart vers le fond de la salle et parle à elle-

même) Quel déconneur ce Stanislas, il me fera bien toujours autant rire.

640) Stanislas : Régine Pinchon de Ménil-Much! Je vous ordonne de rester sur place.

~ 56 ~

641) Gigi : (au public) va pas être pratique d’aller jusqu’à ma cuisine, si je dois rester sur place.

642) Stanislas : Au nom de la loi la Gigi, je te dis de bouger ta carcasse et de ramener ton derrière

ici et le tout, sans moufter.

643) Florian : Cela ne doit pas être réglementaire monsieur l’agent.

644) Stanislas : Au lieu de t’occuper de ce qui ne te regarde pas, aide la à monter sur scène, il ne

doit pus rester beaucoup de souplesse dans les entournures.

645) Gigi : C’est çà, fou toi de ma (bip)(regarde en direction de la technique) tiens il a retrouvé le

bouton l’autre zozo ?

646) Stanislas : Dis donc la Gigi, tu n’aurais rien à me dire ?

647) Gigi : Que veux-tu que je te dise ? (à la manière d’Arletty dans l’hôtel du nord, se place devant

Stanislas) Hou !!! Tas d’beaux yeux tu sais !

648) S

**


649)

650) Stanislas : (prend son carnet et lit ) ce qui me chiffonne la belle c’est que des témoins t’ont vu

sortir de la résidence de monsieur Tarbouche et comme par hasard, à l’heure présumée de sa

mort.

651) Hector : De la à prétendre que cette pauvre femme est la meurtrière de Romain !.

652) Gigi : Meurtrière, meurtrière ! n’exagérons pas.

653) Stanislas : (aperçois dans une poche de Régine, et prend le gant) Et Et çà ! Je suis sur que tu les as

utilisés pour ne pas laisser tes empreintes chez Monsieur Tarbouche.

~ 57 ~

654) Gigi : (parle à sa paire de gants) ah ! Vous voilà vous ! (à Stanislas) je les cherche depuis ce

matin. J’ai dû les mettre dans ma poche quand je suis sortie de chez le p’tit Romain !

655) Stanislas : Donc tu avoues que tu étais bien chez le suce nommé Romain Tarbouche.

656) Gigi : Suce nommé, suce nommé, je ne sais pas qui c’est ce nommé! Une chose est sûre que

moi, c’est chez le p’tit Romain que j’étais et pas pour y faire tes cochonneries, mais pour y

passer la serpillière.

657) Stanislas : À d'autres (prend un fleuret) ! Ah, ah, ah laisse-moi rire. (avec un ton solennel) Régine

Pinchon au nom de la loi, je vous arrête pour le meurtre de Monsieur Romain Tarbouche, je

vous prierai de me donner votre main (prend une paire de menottes)

658) Gigi : Ma main ! Tu ne serais pas en train de me faire une demande en mariage des fois ?

La sonnette d’un téléphone portable résonne.

659) Stanislas : (remue de la tête, car il à placer son téléphone dans son képi)(à Gigi) toi bouge pas de

la !

660) Gigi : (met les mains comme pour priées) oh non, ne t’inquiète pas mon chéri. (au public) vous,

vous rendez compte ! Il m’a demandé en mariage.

A chaque fois que Stanislas dira le mot Procureur Hector, André, Maryline, Florian et

Alexis se rapprocheront de Stanislas.

661) S

**


662)

~ 58 ~

663) Alexis : (fini le mot après tout le monde) Cu, cureur.

664) Stanislas : (après avoir jeter un œil mauvais et fait reculé tout le monde avec le fleuret) vous en êtes

sur Monsieur le Procureur ? Il n’y a qu’une chose que le médecin légiste ne comprend pas !

Ah !! (après un petit moment de réflexion) quittez pas Monsieur le Procureur, je crois que j’ai ma

petite idée sur le sujet.(s’adresse à Gigi) Gigi.

665) Gigi : Oui mon chéri !

666) Stanislas : Dis-moi ce matin, lorsque tu as quitté Monsieur (est coupé par Hector, André,

Florian, Maryline et Alexis)

667) Hector, André, Maryline, Florian : « Le Procureur »

668) Alexis : (fini le mot après tout le monde) Cu, cureur.

669) Stanislas : (demi-volte pour les menacés puis reviens sur Gigi) Monsieur Tarbouche, lorsque tu as

quitté Monsieur Tarbouche, avait-il les fleurets en main ?

670) Gigi : Comment veux tu que je me rappelle moi ! Depuis ce matin, bien de l’eau a coulé sous

les ponts (prend la bouteille dans sa poche) tiens en parlant d’eau (s’envoie une grande rasade)

hip !!! Pardon.

671) Stanislas : Alors !

672) Gigi : Alors quoi !

673) Stanislas : Il avait les fleurets ou pas ?

674) Gigi : (réfléchis grave) Ben oui, enfin je crois, p’têt bien !(devant l’impatience de Stanislas) non !

Il venait de poser les fleurets sur sa commode pour les nettoyer.

**

Fin de l’acte2 scène11disponible auprès de l’auteur ou de la SACD **

~ 59 ~

****

675) Stanislas : Et que t’a-t-il répondu ?

676) Gigi : Ben je n’ai pas trop compris… C’est que j’étais déjà dans l’escalier… Ça commençait

par "Dac" quelque chose et puis ça a fini par un hrgrrrgr !!! (faire le bruit de quelqu’un qui vient

de recevoir une lame d’épée dans le corps)

677) Stanislas : (Reprend le téléphone) Je confirme, la victime était bien face à la lame Monsieur le

Procureur. Bien Monsieur le Procureur je rentre. Mes respects Monsieur le… tient il a

raccroché.

678) Hector, André, Florian, Maryline et Alexis : (à Stanislas) alors ?

679) Stanislas : Et bien il semblerait d’après le médecin légiste qu’il ne s’agit pas d’un meurtre,

mais d’un regrettable accident, Monsieur Tarbouche aurait glissé sur le sol et ce serrait empalé

sur une lame de fleuret posée sur la commode.

680) Alexis : Co, co, co, co …

681) Florian: Comment cela a t-il pu arriver ?

682) Stanislas : (regarde Gigi) J’ai comme qui dirais une petite idée là-dessus.

**


683)

~ 60 ~

684) Gigi : pas encore marié et tu me proposes déjà tes jeux érotiques ? Grand fou.

685) Stanislas : non, c’est juste pour t’emmener au poste et t’y faire cuver ton vin.

686) Gigi : (prend le fleuret) Tu veux faire quoi mon petit poulet ? (avance sur Stanislas) Tu veux

m’emmener dans ton poulailler ! Moi la Gigi de Ménil-Much ! Essaye un peu pour voir (se

met en garde) allez viens mon bonhomme ! viens !

687) Stanislas : (devant la menace, pose la matraque et les menottes et se saisit du fleuret) arrête tes

conneries la Gigi, tu vas finir par te faire mal avec cet engin.

688) Gigi : Cet engin est un fleuret et tu vas voir si je ne sais pas m’en servir.

Combat de fleuret, à la fin de celui-ci, Stanislas se réfugie dans le local à poubelle.

689) Gigi : (éteins la lumière)

On entend Stanislas qui tombe.

690) Stanislas : (en voix off) ah, ah, ah !!! Maudite Gigi tu me le paieras!

691) Hector, André, Florian, Maryline et Alexis : (en avant-scène, se mettent à rire)

692) Gigi : au lieu de rire vous autres, feriez mieux d’apprendre votre texte (montre le public) je

vous rappelle que vous avez une pièce à jouer pour ses Messieurs, Dames !

693) Hector, André, Florian, Maryline et Alexis : « Ah non ! Désolé mais, nous ne

jouerons pas ce soir ».

Finum

~ 61 ~

Avertissement. - Le Proscenium · 2015-11-29 · ~ 3 ~ Les Protagonistes. La femme de ménage....

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