AUDITEURS LIBRES - Premiers Plans · Accès gratuit sur inscription dans la limite des places ......

Premiers Plans - Ateliers d’Angers – Programme auditeurs libres - 4-11 juillet 2010 1

La 6e édition des Ateliers d’Angers accueille, du 4 au 11 juillet, 9 jeunes réalisateurs européens. Jeanne Moreau, fondatrice des Ateliers avec Claude-Eric Poiroux, en assure comme chaque année la direction et l’animation. Parallèlement, Premiers Plans propose un programme destiné à un public d’auditeurs libres (professionnels, enseignants, étudiants de cinéma, cinéphiles…).

Accès gratuit sur inscription dans la limite des places disponibles. Renseignements inscriptions : 02 41 88 92 94 - [email protected]

www.premiersplans.org

Direction artistique Jeanne Moreau

PROGRAMME AUDITEURS LIBRES 6e édition 4 au 11 juillet 2010


Présentation LES ATELIERS D’ANGERS Créés à l’initiative de Jeanne Moreau, les Ateliers d’Angers s’adressent à de jeunes réalisateurs européens ayant à leur actif un ou plusieurs courts métrages et se préparant à réaliser leur premier long métrage de fiction. Cette formation est destinée à leur apporter un soutien décisif au moment de leur passage du court au long métrage. Programme des résidents

• Visionner et analyser des œuvres de référence de l’histoire ou de l’actualité du cinéma, ainsi que des documents de travail originaux.

• Recevoir l’enseignement de cinéastes et techniciens confirmés illustré par des cas précis de leurs expériences et de leurs pratiques professionnelles.

• Perfectionner leur propre projet en travaillant avec les professionnels présents sur les technologies numériques, la mise en scène, la lumière et le cadre, le montage, la musique et le son, la direction d’acteurs, la production… LES AUDITEURS LIBRES Une partie des Ateliers d’Angers ainsi qu’un programme spécifique de conférences et d’ateliers sont accessibles à un public d'auditeurs libres : professionnels (producteurs, réalisateurs, techniciens, exploitants, festivals, médiateurs culturels, éducation à l’image), enseignants, étudiants de cinéma, cinéphiles. Gratuitement et sur inscription préalable, ils bénéficient ainsi de la présence des professionnels invités aux Ateliers d'Angers et participent chaque après-midi à des rencontres spécialement organisées pour eux sur des questions de l’actualité cinématographique et audiovisuelle.

Programme des auditeurs libres

Matin : programme commun aux auditeurs libres et aux cinéastes résidents Masterclass dirigées par des professionnels confirmés témoignant de leur propre expérience et apportant une réflexion sur le 7ème art.

Après-midi : conférences, atelier, rencontre spécifiques pour les auditeurs libres avec des intervenants professionnels

Soir : projections aux Cinémas Les 400 coups ouvertes au public présentées par les intervenants invités.

programme traduit en anglais programme accessible aux personnes déficientes visuelles


Dimanche 4 juillet 14h30- 18h Hôtel Lancreau Atelier tout public, à partir de 9 ans

Bruitages, mots, musique animé par Jean-Carl Feldis, compositeur, bruiteur, ingénieur du son Une sensibilisation ludique et pratique à vivre en famille, entre amis. Les participants vont fabriquer l’univers sonore de courts extraits de films à l’aide d’instruments, d’objets et de leur propre voix. Le tout est enregistré puis rediffusé durant d'atelier. Après cette expérience, vous aurez enfin l’impression d’écouter un film !

Jean-Carl Feldis compositeur - interprète. Bassiste, guitariste, percussionniste. Diplômé du Centre d’Information Musicale de Paris, il distille ses multiples influences dont le jazz, le rock et les musiques du monde, au sein des trois groupes que sont Natimbalès, Indofluence, et Tsikamoi. Jean-Carl Feldis a par ailleurs composé pour plusieurs œuvres audiovisuelles, dont L’Ombre sur le mur d’Alexy Lecaye, Le Monstre vert de Daniel Cacouault, Mercredi 13 de Nicolas Goetschel, ainsi que pour Thalassa, et Faut pas rêver pour France 3 Production. Il a également écrit des musiques pour les pièces de théâtre La Chose tendre de Marie de Beaumont, Le Schni de l’ensemble Tsikamoi, Radix d’Olivier Schneider, et Ceci est mon corps de Christian Blondel. En savoir plus http://www.pariscinema.org/fr/2008/direct/evenements08/quandlesonraconte1hist.html

programme accessible aux personnes déficientes visuelles


Lundi 5 juillet 9h30-12h30 Cinéma les 400 coups Projection

Les 8 courts métrages des résidents

Programme 1 - 1h31

Tre Ore de Annarita Zambrano / 12' - Italie Rome, aujourd’hui. Un père condamné pour meurtre, une fillette très franche. Le Tibre sépare la ville et unit leurs vies... le temps d'un après-midi.

Slice of life de Martin Türk / 15' - Slovenie Le couple de Iztok et Mateja traverse une période de crise. Un jour, sur un chantier, Iztok réalise qu’une maison supposée vide abrite une étrange créature.

Rita de Antonio Piazza & Fabio Grassadonia / 19' - Italie Rita, dix ans, est aveugle et habite au bord de la mer près de Palerme. C’est une petite fille têtue qui se sent étouffée par sa mère, trop protectrice et directive avec elle. Un jour, ce petit monde oppressant de la maison familiale reçoit la visite d’une présence mystérieuse. Tout d’abord terrifiante, cette rencontre pourrait bien être un moyen de s’échapper de ce quotidien si étriqué.

J'ai besoin d'air de Natacha Samuel / 45' - France Mois d’août dans la ville. La chaleur écrase le bitume. Fin d’un long amour, solitude. Comment apprivoiser le vide ?

Programme 2 - 1h19

Les Liens du sang de Hugues Hariche / 23' - France La vallée du Doubs. Les corps nus. La maison au bord du canal. Un frère et une sœur. L’école buissonnière. La frustration. Les mauvais garçons. L’accident. L’affliction. Les liens du sang.

Native Son de Scott Graham / 19' - Ecosse Situé dans une ville côtière en pleine campagne écossaise, Native Son est l’histoire d’un ouvrier agricole tourmenté, aux prises avec sa solitude et son besoin de contact humain.

Le Meilleur ami de l'homme de Vincent Mariette / 10' - France Henri, la quarantaine fatiguée, travaille comme maître chien dans une gare de banlieue. Un jour, son patron lui explique qu’il va falloir se débarrasser d’Œdipe, son vieux rottweiler narcoleptique, son seul ami…

Dentro Roma de Francesco Costabile / 27' - Italie


Lundi 5 juillet 14h30-18h Hôtel Lancreau Conférence pour les auditeurs libres

Les sons du cinéma

par Daniel Deshays, ingénieur du son, réalisateur sonore et enseignant émérite « Loin des discours trop théoriques ou trop scientifiques, Daniel Deshays a un propos pensé, sensible et amoureux du son. » France culture Le son du cinéma se distribue en trois territoires : les voix, les musiques et les bruits. Si tous ces sons, à leur façon, véhiculent du sens, ils induisent aussi et surtout des sensations et cela quelle que soit leur puissance. Pour qu’il y ait sensation, il n’est pas besoin de violence. Cette prise au corps du spectateur demeure discrète. Aux sons qui les sollicitent, les corps répondent par empathie. Nous répondons à chaque sollicitation, à cet endroit, l’écoute a à voir avec le toucher. Ainsi, au sortir d’une projection, nous pouvons être fatigués, choqués ou bouleversés. Mais curieusement, nous ne nous souvenons pas de ce que nous avons entendu. Le sonore du cinéma n’apparaît à notre conscience que par sa répétition : la réitération des thèmes musicaux en est un exemple. Il fixe en nous les images auxquels il est associé, et ce, d’autant plus que cette musique nous est déjà connue. Quelques mesures d’Ainsi parlait Zarathoustra feront surgir chez chacun les images de Stanley Kubrick… Daniel Deshays

Daniel Deshays est ingénieur du son. Il a travaillé pour la musique, la télévision, le théâtre et le cinéma (avec Chantal Akerman, Philippe Garrel, Robert Kramer...). Il est également responsable de l'enseignement du son à l'Ecole nationale des arts et techniques du théâtre de Lyon et a créé le département son à l'Ecole nationale supérieure des Beaux-arts de Paris. Il a publié en 2006 Pour une écriture du son (Klincksieck).

En savoir plus - L’image sonore http://www.lemonde.fr/savoirs-et-connaissances/article/2004/06/30/daniel-deshays-l-image-sonore_371102_3328.html - Le son http://www.franceculture.com/emission-mythologie-de-poche-de-la-radio-28-2010-05-14.html - Ecouter et inscrire l’écoute http://www.entretemps.asso.fr/Samedis/Szendy2.Deshays.html - L’expérience du sonore http://www.mouvement.net/ressources-101789-l-experience-du-sonore - Watch arme http://www.vacarme.org/article987.html


Lundi 5 juillet 20h15 Cinéma les 400 coups Projection tout public présentée par Olivier Ducastel

Drôle de Félix Une comédie dramatique de

Olivier Ducastel et Jacques Martineau 2000 – 1h35 – France Interprètes : Sami Bouajila, Patachou, Ariane Ascaride Pour faire la rencontre de son père qu'il ne connaît pas, un jeune Dieppois se rend à Marseille. Il choisit l'auto-stop comme moyen de transport et n'hésite pas à emprunter des chemins de traverse. Parti pour faire la connaissance de son père réel, c'est en fait une famille idéale que Félix se construit tout au long de son trajet.

C'est l'un des questionnements du film (...) de défier ainsi ses propres limites, de mettre en conflit son regard inquiet sur une réalité sociale et humaine difficile et ses partis pris de stylisation. Jean-Michel Frodon – Le Monde On trouve dans Drôle de Félix un élan, une alacrité, un appel à la joie tout à fait précieux. Dans ses moments de grâce, le film parviendrait presque à nous faire pleurer du simple spectacle du bonheur. Jean-Marc Lalanne - Libération

programme traduit en anglais


Mardi 6 juillet 9h30-11h Cinéma les 400 coups Master class

La mise en scène par Olivier Ducastel, réalisateur-scénariste et référent pédagogique des Ateliers 2010 ouverte aux résidents et aux auditeurs libres

Né le 23 février 1962 à Lyon, Olivier Ducastel passe son adolescence à Rouen. Après des études de cinéma et de théâtre à l'Université, il intègre l'IDHEC et réalise en 1987 son film de fin d’études Le Goût de plaire, présenté lors de la première édition du Festival Premiers Plans. Assistant sur le dernier film de Jacques Demy (Trois places pour le 26 en 1988), il travaille comme monteur ou mixeur sur des films de Vitali Kanevski, Youssef Chahine ou encore Christine Pascal. En 1995, Olivier Ducastel fait la connaissance de Jacques Martineau, cinéphile à la formation à la fois littéraire (agrégé et enseignant à l'université) et musicale (chant lyrique). Tous deux se lancent dans l'écriture et la réalisation d'un premier film très audacieux, Jeanne et le garçon formidable, présenté à Berlin en 1998, comédie musicale inspirée des films de Demy, contant l'histoire d'amour entre une jeune fille (Virginie Ledoyen) et un garçon atteint du Sida (Mathieu Demy).

Couple à la ville, Ducastel et Martineau mêlent une nouvelle fois bonne humeur et gravité dans leur deuxième opus, Drôle de Félix (2000), road-movie porté par Sami Bouajila, dans le rôle d'un jeune beur gay et séropositif qui part à la recherche de son père. Autre récit initiatique, Ma vraie vie à Rouen (2002) brosse le portrait d'un ado qui, en filmant son entourage avec une caméra DV, découvre ses propres désirs. En 2005, Valeria Bruni-Tedeschi et Gilbert Melki sont les héros de leur quatrième film, Crustacés et coquillages, vaudeville anticonformiste dans lequel on retrouve le goût des cinéastes pour la musique et la danse. Ils se confrontent ensuite à l'Histoire, avec une saga sur l'héritage de Mai 68 (Nés en 68, 2008) puis avec L’Arbre et la forêt, évocation de la déportation des homosexuels à travers la révélation d'un secret de famille (2010).



Mardi 6 juillet 11h-12h30 14h30-18h

!!! Cinémas les 400 coups

Conférence pour les auditeurs libres

Le relief à l’offensive Avec Jean-Michel Frodon, journaliste, critique, écrivain et Jeanne Guillot, réalisatrice et stéréographe L’engouement pour le relief aujourd’hui marque-t-il un tournant pour le cinéma ? L’écriture d’un film en relief est-elle différente ? « Réfléchir à l’arrivée massive du relief, c’est prendre acte d’une évolution dont on est loin de mesurer encore toute l’ampleur et toutes les conséquences. Mais ce phénomène, quoi qu’il advienne, réinterroge notre position de spectateur, la nature de notre attente envers les films, notre relation avec le cinéma. (…) L’éventuelle généralisation de la 3D porte des promesses, mais aussi le danger d’une hégémonie accrue d’un certain type de spectacle cinématographique. » Jean-Michel Frodon. Edito des Cahiers du cinéma de l’été 2009. « Je suis assez confiante pour l’avenir du cinéma en relief. Je pense qu’il va susciter la curiosité et surtout la créativité de nombreux réalisateurs qui sauront emmener ce format vers des univers très différents. » Jeanne Guillot - Mémoire fin d’études : Le cinéma en relief est-il nécessairement spectaculaire ?

Jean-Michel Frodon, journaliste, critique, écrivain Né à Paris en 1953. 1983-1990 : Journaliste et critique de cinéma à l'hebdomadaire Le Point.1990-2003 : Journaliste et critique de cinéma au quotidien Le Monde. Responsable de la rubrique cinéma de 1994 à 2003. 2003-2009 : Directeur de la rédaction des Cahiers du cinéma. Depuis 2009 : Chroniqueur sur le site www.Slate.fr. A notamment enseigné à l'Ecole Normale Supérieure (Ulm) et à Paris I Sorbonne. Enseigne actuellement à l’Institut des Sciences Politique de Paris. Créateur en 2000 et animateur de l’association L’Exception, Groupe de réflexion sur le cinéma. Trois ouvrages publiés. Travaux en ligne sur http://lexception.rezo.net. Auteur ou co-auteur de nombreux ouvrages, dont L'Age moderne du cinéma français (Flammarion, 1995), La Projection nationale (Odile Jacob, 1998), Hou Hsiao-hsien (dir., Cahiers du cinéma, 2005), Conversation avec Woody Allen (Plon, 2000), Print the Legend, cinéma et journalisme (dir. Cahiers du cinéma, 2004), Au Sud du cinéma (dir. Cahiers du cinéma, 2004), Horizon cinéma (Cahiers du cinéma, 2005), Le Cinéma chinois (Sceren-CNDP/Cahiers du cinéma, 2005), Le cinéma et la Shoah (dir. Cahiers du cinéma, 2007), Robert Bresson (Cahiers du cinéma, 2008), Gilles Deleuze et les images (co-dir.. Cahiers du cinéma/INA, 2008), La Critique de cinéma (Sceren-CNDP/Cahiers du cinéma, 2008), Amos Gitai, Genèses (avec Amos Gitai and Marie-José Sanselme. Gallimard, 2009).

Réalisatrice et chef opératrice, Jeanne Guillot a grandit aux Ulis, en banlieue parisienne. A 15 ans, changement de décor, elle prépare son Bac Littéraire à Henri IV. Après deux ans d’Histoire de l’Art à la Sorbonne, elle intègre la section image de la FEMIS qui est à la croisée de ce qui la passionne depuis longtemps : la photographie et le cinéma.


Mardi 6 juillet 20h15 Cinéma les 400 coups Projection tout public présentée par Jeanne Moreau

Eva Drame de

Joseph Losey 1962 – 1h54 – France/Italie Interprètes : Jeanne Moreau, Stanley Baker, James Villiers, Tyvian Jones est un menteur qui s'est bâti une réputation d'écrivain grâce aux ouvrages de son frère. Arrivant à Venise, il rencontre Eva, dont il tombe follement amoureux. Mais cette dernière a choisi de vivre une vie indépendante, se refusant à aimer et ne voulant pas être aimée. Tyvian se marie avec une autre femme, Francesca, mais aime toujours Eva, ce qui fait de sa vie un enfer.



Mercredi 7 juillet 9h30-12h30 Cinéma les 400 coups Master class

Le scénario par Vincent Poymiro, scénariste ouverte aux résidents et aux auditeurs libres

Vincent Poymiro est né en 1969. Après des études de lettres, il produit des spectacles de théâtre (burlesque, gestuel) et de danse, et apprend son métier en regardant les comédiens travailler. Il fait la rencontre de Michel Muller avec qui il travaille sur la série télévisée Hénaut Président, et il collabore avec Raphaël Nadjari (Tehilim) et Sébastien Lifshitz (Plein Sud). Il continue de développer avec eux des projets pour le cinéma, mais travaille également sur deux séries télévisées pour Arte.

précédée de la projection de

A bout de course / Running on Empty de Sidney Lumet 1988 – 1h55– Etats-Unis Interprètes : River Phoenix, Christine Lahti, Judd Hirsch.

Arthur et Annie Pope sont traqués par la police après avoir plastiqué une usine de napalm au moment de la campagne contre la guerre du Vietnam et vivent en clandestins. Leur fils se révolte contre cette condition.



Mercredi 7 juillet 14h30- 17h30 Hôtel Lancreau Atelier ouvert aux professionnels du cinéma et de l’audiovisuel En partenariat avec l’OPCAL

Les différents contrats dans le cinéma et l’audiovisuel Intervenants - SACD - Jérôme Dechesne, directeur adjoint de l'audiovisuel - ADAMI - Alexandra Chicheportiche, juriste en charge du conseil aux artistes-interprètes - CNC - Philippe Lang, chargé de mission Cet atelier propose un tour d’horizon des principaux contrats en usage dans chaîne de production : - Contrat d’auteurs (scénariste et réalisateur) - Contrat de comédiens - Contrat de techniciens - Contrat de coproductions Déroulé de l’atelier - Présentation des différents organismes et contrats - Etude de cas sur des exemples dans chaque domaine (auteurs, réalisateurs comédiens, techniciens, producteurs, coproduction, musique…) - Questions / réponses

Mercredi 7 juillet 17h30-18h Hôtel Lancreau Atelier ouvert aux professionnels du cinéma et de l’audiovisuel

Panorama des tournages en région Proposé et présenté par le Bureau d’accueil des tournages de la Sem Régionale des Pays de la Loire Retour sur les tournages 2010 en région Pays de la Loire et présentation des prochaines productions.


Mercredi 7 juillet 14h30- 18h Hôtel Lancreau Conférence pour les auditeurs libres En partenariat avec l’association Valentin Haüy

Audiodescription des mots pour voir Avec Patrick Saonit, responsable audiovision à l’Association Valentin Haüy et Marc Vighetti, audiodescripteur

Voir avec les oreilles c’est possible ! On appelle ça l’audiodescription, un procédé qui décrit les éléments visuels d’un film pour les spectateurs aveugles et malvoyants, en insérant une voix-off entre les dialogues. Exemples à l’appui, nous explorerons ce procédé et ses principes visant à respecter aussi bien l'œuvre que les attentes des personnes déficientes visuelles. « Décrire une œuvre, c’est la comprendre, l’analyser, la décrypter pour transmettre son message et provoquer l’émotion par la verbalisation. » Charte de l’audiodescription

Patrick Saonit et l’association Valentin Haüy Chef de projet audiovision à l’AVH depuis 20 ans, Patrick Saonit a organisé en mai dernier le premier festival de films audiodécrits, au cinéma l'Arlequin à Paris. Fondée en 1889, l'Association Valentin Haüy poursuit son objectif premier : lutter avec et pour les personnes déficientes visuelles pour la reconnaissance de leur droits, leur participation à part entière à la vie sociale et professionnelle, le développement de leur autonomie au quotidien, leur information et l'information du grand public sur la réalité du handicap visuel, les moyens de sa prévention et la nécessité de toujours faire évoluer le regard que la société, et parfois les personnes déficientes visuelles elles-mêmes, portent sur le handicap. L’Association Valentin Haüy compte 85 comités régionaux et locaux, dont 1 à Angers et 8 établissements. Titulaire d’une Maîtrise de cinéma, Marc Vighetti a écrit quelques scénarios de courts métrages avant de se tourner, en 2001, vers l’audiodescription. Depuis, il a décrit près de 150 films (courts et longs métrages, films d’animation et documentaires), participé à la création du site www.audiodescription.fr et cofondé avec ses collègues audiodescripteurs l’Association Française d’Audiodescription (AFA) - dont il est le secrétaire - afin de promouvoir l’audiodescription auprès du plus grand nombre. En savoir plus L’actualité, l’éthique, l’histoire de l’audiodescription, liste de films audiodécrits www.audiodescription.fr http://www.travail-solidarite.gouv.fr/espaces,770/handicap,775/dossiers,806/l-accessibilite,1445/l-audiodescription,1454/qu-est-ce-que-l-audiodescription,9863.html Association Valentin Huäy, liste de films audiodécrits http://www.avh.asso.fr/rubriques/audiovision/audiovision.php Le premier festival de films audiodécrits http://www.liredanslenoir.com/index.php?option=com_content&task=view&id=483&Itemid=7



Mercredi 7 juillet 20h15 Cinéma les 400 coups

Projection en audiodescription En partenariat avec l’association Valentin Haüy Introduction sur l’audiovision par Patrick Saonit de l’association Valentin Haüy Casques à disposition des aveugles et malvoyants

Train de vie Une comédie dramatique de

Radu Mihaileanu 1998 – 1h43 – France/Belgique/Israël Musique : Goran Bregovic Interprètes : Lionel Abelanski (Schlomo), Rufus (Mordechai), Clément Harrari (le rabbin), Michael Muller (Yossi) Primé aux Festivals de Venise et de Sundance Radu Mihaileanu était le président du Festival Premiers Plans en 2006. Filmo : Va, vis et deviens (2005), Le Concert (2009) Un soir de 1941, Schlomo, le fou du village arrive dans son shtetl, apportant une terrible nouvelle : les Allemands déportent les villages voisins. Le Conseil des Sages se réunit et après maintes querelles, une idée jaillit de la bouche même du fou : pour échapper aux nazis, ils organiseront un faux train de déportation !

Critiques de spectateurs « Une jolie fable faussement naïve dont le propos n’est pas sans rappeler celui de La vie est belle de Benigni et dont la réalisation lorgne vers le cinéma de Kusturica. » « Une satire drolatique remplie d'émotion et d'intelligence. L'humour juif y atteint un tel paroxysme qu'on oublie rapidement les poncifs du genre. » Fiches pédagogiques http://www.film-et-culture.org/trainvie/trainvieA.htm http://www.institut-francais.fr/cinefete/3/dossiers/traindevie.pdf



Jeudi 8 juillet 9h30-12h30 Cinéma les 400 coups Master class Avec Raphael Nadjari, réalisateur, scénariste ouverte aux résidents et aux auditeurs libres

Originaire de Marseille, Raphaël Nadjari étudie les arts plastiques à Strasbourg avant de travailler pour la télévision. Même s'il ne parle pas un mot d'anglais, ce fan de cinéma américain indépendant décide ensuite de partir aux Etats-Unis, où il tourne le court métrage Snow Bird en 1998. Installé à New York, Raphaël Nadjari y met en scène en 1999 son premier long métrage The Shade, adaptation de Douce, nouvelle de Dostoïevski déjà portée à l'écran par Bresson. Un sentiment d'urgence se dégage de cette oeuvre exigeante, réalisée avec peu de moyens, et présentée à Cannes dans le cadre de la section Un Certain Regard. Un an plus tard, il tourne en super 8 I am Josh Polonski's brother, hommage à Abraham Polonsky et à la série B des années 40, dans lequel on retrouve les thèmes chers au cinéaste (la judéité, la famille, le désir refoulé), son goût pour l'improvisation, ainsi que son acteur-fétiche Richard Edson, figure-

culte de l'underground new-yorkais. Raphaël Nadjari poursuit dans cette veine avec Apartment # 5 C, nouvelle variation autour du film noir, présentée à la Quinzaine des réalisateurs en 2002. Portée par la lumineuse comédienne israélienne Tinkerbell, cette oeuvre semble clore une trilogie américaine, puisque Raphaël Nadjari part tourner son film suivant à Tel-Aviv. Avanim, remarqué au Festival de Berlin en 2004, décrit le quotidien d'une femme éprise de liberté et de modernité, dans un pays marqué par le poids des traditions. Toujours en Israël, mais à Jérusalem, il réalise son cinquième long métrage, qui lui ouvre les portes de la compétition cannoise, Tehilim, le portrait d'une famille désemparée après la mystérieuse disparition du père. Il a achevé en 2009 un documentaire, Une histoire du cinéma israélien, diffusé en deux parties sur Arte en mai 2009.

précédée de la projection de

Le Verdict de Sidney Lumet 1982 – 2h09– Etats-Unis

Interprètes : Paul Newman (Frank Galvin), Charlotte Rampling (Laura Fischer), James Mason (Ed Concannon), Jack Warden (Mickey Morrissey), Milo O'Shea (Juge Hoyle). Scénario : David Mamet d'après le roman de David Mamet Directeur de la photographie : Andrzej Bartkowiak Musique : Johnny Mandel Avocat déchu et alcoolique, Frank Galvin racole ses clients dans les salons funéraires jusqu'au jour où il accepte de travailler sur l'affaire d'une jeune femme victime d'une erreur médicale et plongée dans le coma. Ce dossier qui risque de provoquer un scandale et de nuire à la réputation de l'hôpital, va être pour l'avocat l'occasion de retrouver sa dignité... ou de la perdre définitivement.



Jeudi 8 juillet !!! 14h- 17h Hôtel Lancreau Conférence pour les auditeurs libres

Les sons de Jacques Tati par Daniel Deshays, ingénieur du son, réalisateur sonore et enseignant émérite Si l’œuvre de Jacques Tati passe pour connue, il n’en est de même de son travail sonore. Du moins, le spectateur n’a pu en saisir au vol que la part émergente : les musiques de ses films qui perdurent dans les têtes et la singulière étrangeté de quelques sons réitérés. Pourtant, la richesse et la complexité de sa démarche sonore est à la mesure de l’exigence qu’il a tenue tout au long de sa vie avec la totalité des éléments collaborant à la fabrication de ses films. De même que chaque geste fut au cours des tournages précisément mimés à chacun des figurants, chaque son fut façonné ou bien il fut choisi méticuleusement au sein d’un large panel. En évacuant l’excédent sonore, il est, par ses seuls sons, parvenu à donner à voir dans ses images. Daniel Deshays

En savoir plus : commentaires de films et leur bande son par Daniel Deshays http://www.radiocampusparis.org/?p=6034



Jeudi 8 juillet 20h15 Cinéma les 400 coups Projection tout public présentée par Olivier Assayas

Carlos

Olivier Assayas 2010 - 2h45 - France / Allemagne Interprètes : Édgar Ramírez, Alexander Beyer, Anna Thalbach Filmo : L'Heure d'été, Clean, Demonlover Ilich Ramirez Sanchez, alias Carlos est au cœur de l'histoire du terrorisme international des années 1970 et 1980, de l'activisme pro-palestinien à l'Armée rouge japonaise. A la fois figure de l'extrême gauche romantique et mercenaire opportuniste à la solde des services secrets de puissances du Moyen-Orient, il a constitué sa propre organisation, basée de l'autre côté du rideau de fer, active durant les dernières années de la guerre froide. Le film est l'histoire d'un révolutionnaire internationaliste, manipulateur et manipulé, porté par les flux de l'histoire de son époque, acteur et victime de ses dérives. Nous le suivrons jusqu'au bout de son chemin, relégué au Soudan où la dictature islamiste, après l'avoir un temps couvert, l'a cyniquement livré à la police française.

Cette version courte destinée au cinéma sort le 7 juillet, après la diffusion sur Canal + d’une version longue en trois épisodes et une projection remarquée au Festival de Cannes.


Vendredi 9 juillet 9h30-12h30 Cinéma les 400 coups Master class

Le montage Par Olivier Assayas, réalisateur et Luc Barnier, monteur ouverte aux résidents et aux auditeurs libres

avec la projection d'extraits des versions longue et courte de Carlos

Olivier Assayas D'abord attiré par la peinture, Olivier Assayas réalise son premier court-métrage en 1979, Copyright, issu de la marginalité post-punk. De 1980 à 1985 il écrit aux Cahiers du Cinéma, réalise quelques courts métrages (notamment Laissé inachevé à Tokyo en 1982) et collabore avec André Téchiné à l'écriture des films Rendez-Vous (1984) et Le Lieu du Crime (1985). Son premier long métrage, Désordre (1986), portrait de jeunes gens tourmentés dans lequel apparaît déjà sa passion pour le rock, est primé au Festival de Venise. Depuis, il a écrit et réalisé L'Enfant de l'hiver (1989), Paris s'éveille (1991), Une Nouvelle vie (1993), L'Eau froide (1994), Irma Vep (1996, présenté à

Cannes dans la section Un Certain Regard), HHH - Portrait de Hou Hsiao-hsien (1997). Olivier Assayas élargira ensuite l'horizon du cinéma d'auteur à la française en se lançant dans des projets ambitieux et éclectiques : Fin août, début septembre (1999), Les Destinées Sentimentales (2000), Demonlover (2002), Clean (2004), émouvant portrait d'une ex-junkie décidée à récupérer la garde son fils, qui vaut à Maggie Cheung, le Prix d'interprétation à Cannes. Puis il part filmer Asia Argento à Hong Kong à l'occasion d'une incursion dans la série B, Boarding Gate (2007), avant de revenir en France tourner, dans le cadre d'une collection initiée par le Musée d'Orsay, L'Heure d'été, une histoire de famille avec Juliette Binoche (2008). Il a également publié un Eloge de Kenneth Anger, des Conversations avec Bergman et un essai autobiographique, Une Adolescence dans l'après-Mai. Il vient de réaliser Carlos pour Canal+, une fiction de 5h30 sur le terroriste, présenté hors compétition lors du dernier Festival de Cannes. Le film a été projeté en trois parties sur Canal+ en mai dernier et sort en salles dans une version plus courte de 2h45 le 7 juillet.

Luc Barnier Luc Barnier a monté une cinquantaine de films et collaboré depuis 1979 avec certains des réalisateurs les plus côtés du cinéma français. Monteur de la plupart des films d'Olivier Assayas (dont Désordre, Irma Vep et Fin août, début septembre), il a également travaillé avec Anne Fontaine (Nettayage à sec, Augustin, roi du kung fu), Youssef Chahine (Le Sixième jour), Nicole Garcia (Place Vendôme), Maroun Bagdadi (La Fille de l'air), Idrissa Ouedraougo (Le Cri du coeur, Tilai) et Benoît Jacquot (L’école de la chair, À tout de suite, L'Intouchable…). Il a également travaillé à l'adaptation du roman Balzac et la petite tailleuse chinoise réalisé par Dai Sijie. Plus récemment, il a monté Bienvenue chez les Ch'tis, de Dany Boon, Inju, la bête dans l'ombre, de Barbet Schroeder, Tête de Turc de Pascal Elbé et vient de retrouver Olivier Assayas pour le montage des deux versions de Carlos.



Vendredi 9 juillet 14h30- 17h !!! Hôtel Lancreau Rencontre débat

Créer, produire et diffuser un ciné-concert en présence de Matthieu Bablée et Vincent Erdeven, musiciens de Zenzile Wilfried Thierry, musicien Modérateur : François Delaunay, Le Chabada. à l'occasion de la soirée Ecran sonore au Château le soir même en partenariat avec le Chabada Les ciné-concerts fleurissent depuis quelques années, portés par des artistes classiques, rocks, jazz ou électro, connus ou inconnus. Effet de mode ? Réel champ d'innovation artistique ? Opportunités locales ? Professionnelles ? Détour pour redécouvrir le cinéma muet ? Objet artistique valant caution pour découvrir des musiques électroniques, actuelles ? Au delà de ces questions, la mise en musique d'un film du répertoire patrimonial relève une démarche très particulière, un rapport musique/image bien réfléchi. L'intérêt financier de la production d'un spectacle de ce type reste très aléatoire et la diffusion d'un ciné-concert ne fonctionne pas sur les mêmes codes que celle d'un concert d’une part ou d’un film d’autre part. Autant de questions précieuses, techniques auxquelles les témoins, fraîchement impliqués dans la création, la production et la diffusion de ciné-concerts, tenterons de rendre. Zenzile est un groupe angevin, qui s'est fait un nom en tant que fer de lance français du courant dub. Aujourd'hui, après 5 albums, le groupe propose un équilibre entre rock, pop et dub, faisant d'eux "l'un des tout meilleurs groupes français" (France Info-2010). Le Cabinet du docteur Caligari est leur premier ciné-concert.

Wilfried Thierry, musicien multi-instrumentiste, réalise des ciné-concerts depuis 2002, répondant à des commandes du Cinématographe à Nantes ou du Forum des images à Paris… Repéré avec l'Homme à la caméra de Vertov, il poursuit avec des propositions pour le jeune public : Chang de Cooper et Schoedsack, Gosses de Tokyo d’Ozu, courts métrages burlesques, Alice in Wonderland de Young… Il a également travaillé avec le collectif « jlgactionpinball » sur une adaptation de La Nuit des morts vivants de Romero. D’autres projets sont en cours et pas uniquement pour les plus jeunes !

Le Chabada est une scène de musique actuelle qui propose environ 80 concerts par an, des locaux de répétitions, un espace de création et de résidence (Studios Tostaky). Le Chabada s'implique dans la production d'une demi-douzaine de projets par an (Diving With Andy, Pony Pony Run Run, Framix, Le ciné-concert "Le cabinet du Docteur Caligari mis en musique par Zenzile"...) En savoir plus Le Cabinet du docteur Caligari par Zenzile Extraits vidéo : reportages répétition et ciné-concert http://www.facebook.com/pages/Le-cabinet-du-docteur-caligari-par-Zenzile/303308738759 http://www.dailymotion.com/video/xcbrqb_cine-concert-le-cabinet-du-docteur_music Wilfried Thierry Extraits vidéo des ciné-concerts http://ikkini.net/cineconcerts.html Article http://www.lecinematographe.com/reflexions/articles/murnau_live.htm


Vendredi 9 juillet De 19h à 2h Château d’Angers

Ecran sonore Ciné-concert "Le Cabinet du Docteur Caligari" par Zenzile et courts-métrages - 19h : Ouverture des portes : restauration et balade dans les jardins et sur les remparts - 20h30 : Dj Evelyn Tremble - mix cinématographique - 22h30 : Le Cabinet du Docteur Caligari ciné-concert par Zenzile - 0h-2h : Courts-métrages musicaux

Le Château d’Angers, Le Chabada et Premiers Plans proposent une soirée en plein air qui fait la part belle au cinéma et aux musiques, le tout dans le cadre magnifique du château. Cette soirée est l’occasion pour le groupe Zenzile de rejouer son ciné-concert créé pour la première fois en janvier dernier au Chabada dans le cadre du Festival Premiers Plans. Le Cabinet du Docteur Caligari est un film expressionniste de 1919 sur lequel se pose parfaitement l’univers musical de Zenzile… En somme, deux véritables chefs d’œuvres qui n’en font qu’un ! Fidèle aux anciennes éditions de "La longue Nuit du Court", la soirée se poursuivra avec une sélection de courts-métrages, tous autour de la musique et des musiciens. En début de soirée, profitez d’un accès privilégié dans l’enceinte de la forteresse pour vous promener sur les remparts, grignoter ou dîner au "logis du château", danser sur les musiques de films mixées par Dj Evelyn Tremble.

Pratique Tarif unique 9€ Billetterie - Cinéma les 400 Coups à partir du 21 juin - Chabada, Fnac, Géant, Hyper U, Leclerc et Digitick Renseignements - Premiers Plans : 02 41 88 92 94 - Le Chabada : 02 41 96 13 40 Adresse Château d’Angers 2, promenade du Bout-du-Monde - 49100 Angers


Samedi 10 juillet 9h30-12h30 Cinéma les 400 coups Master class avec Benjamin Heisenberg, réalisateur

ouverte aux résidents et aux auditeurs libres

Né à Tübingen en Allemagne en 1974, Benjamin Heisenberg étudie la sculpture à l’Académie des Beaux-arts de 1993 à 2000 puis la réalisation à l’Ecole supérieure de la télévision et du cinéma de Munich de 1998 à 2005. Il y réalise plusieurs courts métrages dont Die Gelegenheit qui a obtenu le Grand Prix du Jury des films d’écoles au Festival Premiers Plans en 2003. Il fonde en 1998 avec Christoph Hochhäusler et Sebastian Kutzli le magazine de cinéma Revolver dont il est encore aujourd’hui l’un des directeurs. Son premier long métrage, Schläfer, un thriller complexe sur l’amour, la carrière et la trahison a été présenté dans la section Un Certain Regard du Festival de Cannes 2005 et a reçu le Prix spécial du Jury à Premiers Plans en 2006. Son deuxième long métrage Der Räuber (The Robber) était présenté au dernier Festival de Berlin.

précédée de la projection de son film

The Robber / le voleur 1h33 – Allemagne L'histoire s'inspire de faits réels. Le charme d'une double vie absurde. Johann Rettenberger est coureur de marathon passionné. L'exactitude et la vitesse conditionnent sa vie. Pendant des mois, il se joue de la police en cambriolant des banques sans se faire prendre. Poursuivi sans relâche, il ne trouve sa place dans aucun des deux mondes, sauf lorsqu´il court. Le régisseur Benjamin Heisenberg façonne la trame de son film à l'image de son personnage : par rupture.



Dimanche 11 juillet !!! 10h-13h Cinéma les 400 coups Master class

L’image avec Matthieu Poirot-Delpech, chef opérateur et Olivier Ducastel, réalisateur et scénariste ouverte aux résidents et aux auditeurs libres

Matthieu Poirot-Delpech Matthieu Poirot-Delpech est directeur de la photographie. Il a éclairé tous les longs métrages d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau, mais aussi Harry, un ami qui vous veut du bien de Dominik Moll ou encore La Vérité ou presque de Sam Karmann.

Précédé de la projection de

L’Arbre et la forêt Une comédie dramatique d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau 2008 - 1h37 – France Avec Guy Marchand, Françoise Fabian, Sabrina Seyvecou… Chef opérateur : Matthieu Poirot-Delpech Frédérick fait pousser des arbres et, depuis près de soixante ans, cultive un secret. Autour de lui, seuls sa femme et son fils aîné savent la vérité sur son histoire. La mort de ce fils, avec qui il entretenait des rapports conflictuels, le conduit à révéler enfin à ses proches ce qu'il n'avait jamais pu dire.



du 4 au 7 juillet 4 journées Hôtel Lancreau Atelier pour 9 professionnels du cinéma et de l’audiovisuel

Atelier scénario accompagnement à l’écriture Pour la troisième année, 8 réalisateurs ou scénaristes des Pays de la Loire bénéficient d’un atelier de 4 jours pour travailler sur leur projet de film (court ou long métrage) de fiction ou documentaire (hors cinéma d’animation). L’objectif de cet atelier est d’aider les participants à définir les enjeux principaux de l’écriture d’un scénario, à partir de leurs projets personnels, d’analyses d’extraits de films et d’exercices pratiques.

Les participants - Gwenn Guery – Angers (Maine-et-Loire) Projet : White, court métrage de science fiction - Julien Leloup – Coulonge (Sarthe) Projet : 3€50, série télé - Arthur Lemasson – Angers (Maine-et-Loire) Projet : Lavomatic, court métrage de fiction - Maryline Leray – Nantes (Loire Atlantique) Projet sans titre, long métrage de fiction - Pierre Mathiote – Nantes (Loire Atlantique) Projet : Gudak, long métrage de fiction

- Marie Morellini – Angers (Maine-et-Loire) Projet : A l’abri, court métrage de fiction - Céline Novel et Céline Gautier – Nantes (Loire Atlantique) Projet : Sur les terres, long métrage de fiction - Marie-Hélène Poiré – Le Lude (Sarthe) Projet : La souricière, long métrage de fiction - Virginie Schneider – Angers (Maine-et-Loire) Projet : Don Jeanne, long métrage de fiction

Intervenante : Anne Huet, scénariste et réalisatrice Formée à l’écriture de scénario à La fémis, elle réalise un moyen métrage, Julie Meyer (2004, avec Elisabeth Depardieu, Romain Goupil, Aurore Jaume, Sylvain Jacques…) et des films documentaires pour France 5. Elle conçoit et réalise également les bonus pour la collection de DVD Eden cinéma pour le Ministère de l’Education Nationale. Elle prépare, actuellement un premier long-métrage, produit par Gilles Sandoz. Elle est également l’auteur de Le scénario et Faire un film (co-écrit avec Frédéric Strauss) aux Editions de L’étoile – Les Cahiers du cinéma.

Atelier 2008 avec Anne Huet


Pratique

INFORMATION ET INSCRIPTIONS AUDITEURS LIBRES

Contacts : Mathilde Prodhomme et Véronique Charrat - 02 41 88 92 94 Inscriptions : en ligne http://www.premiersplans.org/ateliers/inscriptions.php par mail [email protected] // par téléphone par courrier : 9 rue Claveau – BP 82214 – Angers cedex 2 LIEUX

Hôtel Livois Lancreau .1. 14, rue Poquet de Livonnières

Cinémas Les 400 coups .2. 12, rue Claveau

ADRESSES UTILES

Gare SNCF – Angers Saint Laud .3. Place de la gare www.sncf.com

Stationnement gratuit .4. Place de La Rochefoucault Avenue des droits de l’homme

Transports urbains Keolis-Cotra www.cotra.fr

Office du tourisme du Grand Angers 7, place Kennedy Tel. 02 41 23 50 00 www.angers-tourisme.com


Partenaires

AUDITEURS LIBRES - Premiers Plans · Accès gratuit sur inscription dans la limite des places ......

Documents

Transcript of AUDITEURS LIBRES - Premiers Plans · Accès gratuit sur inscription dans la limite des places ......