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AU SOMMAIRE

1) 04/07/2018 : LINKY : Robin des toits : Lettre ouverte à propos du capteur Linky : Monsieur Mounir Mahjoubi,

Secrétaire d'État chargé du Numérique, ne prend même pas la peine de répondre ! .................. 2

2) 04/06/2018 : LINKY : Enedis impacte la cause des incendies aux vieilles installations non conformes : qu’en

est-il réellement ? .................................................................................................................... 3

3) 05/06/2018 : ANDROID : certaines applis effectuent des captures d'écran à l'insu de l’utilisateur ................... 4

4) 05/06/2018 : OBJETS CONNECTES : Manipulation des gens pour faire accepter les objets connectés ............... 6

5) 04/07/2018 : ENERGIE : Sdec, Enedis et EDF unis pour 30 ans ......................................................................... 8

6) 06/07/2018 : LINKY : 550 plaignants ont déposé un référé contre Énedis hier ................................................. 9

7) 07/07/2018 : GAZPAR : Longwy : GrDF entame le déploiement des compteurs communicants Gazpar .......... 10

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1) 04/07/2018 : LINKY : Robin des toits : Lettre ouverte à propos du capteur Linky : Monsieur Mounir Mahjoubi, Secrétaire d'État chargé du Numérique, ne prend même pas la peine de répondre !

Objet: assister et fédérer les personnes et les collectifs qui luttent pour la sécurité sanitaire des populations

exposées aux nouvelles technologies de télécommunications sans fil

Communiqué

Lettre ouverte à propos du capteur Linky : Monsieur Mounir Mahjoubi, Secrétaire d'État chargé du Numérique, ne prend même pas la peine de répondre ! Lors de l’émission 7/9 de France Inter, le 13 avril 2018, Monsieur Mounir Mahjoubi a répondu au journaliste Nicolas Demorand à une question concernant les compteurs d’électricité communicants Linky : " Il y a une procédure qui permet de refuser l'installation du compteur." Nous avons attendu très longuement une réponse à notre lettre ouverte à ce propos, pensant devoir laisser le temps nécessaire à un Secrétaire d'Etat, dont nous ne doutons pas de la charge de travail. Monsieur Mounir Mahjoubi n'a pas, à ce jour et à notre connaissance, daigné répondre à cette lettre ouverte. Outre que cela pose une vraie question quant à la valeur de l'affirmation soutenue, cela semble confirmer les orientations prises par le gouvernement dans ce domaine, ainsi que le mépris dans lequel il tient ce questionnement. Contact presse : pm-theveniaud@robindestoits.org Lettre ouverte envoyée le 18 avril 2018: Monsieur le Ministre, Lors de l’émission 7/9 de France Inter, le 13 avril 2018, vous avez répondu au journaliste Nicola Demorand, à une question concernant les compteurs d’électricité communicants Linky : « Il y a une procédure qui permet de refuser l'installation du compteur. Certains contestent en disant qu'elle est trop compliquée à mettre en place, que c'est trop dur de la demander mais c'est possible" Nous vous serions très obligés de bien vouloir nous communiquer les éléments nécessaires pour mettre en œuvre ladite procédure. Nous vous remercions et nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de nos sentiments respectueux. Pierre-Marie Théveniaud Président de Robin des Toits

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2) 04/06/2018 : LINKY : Enedis impacte la cause des incendies aux vieilles installations non conformes : qu’en est-il réellement ?

Le mercredi 4 juillet 2018 à 09:20:38 UTC+2, Next-up contact a écrit :

Sur Télé Matin (France 2) un incroyable reportage sur la publication d’une étude à paraître du Groupe de réflexion sur la sécurité électrique dans les logements (Gresel)

http://www.leparisien.fr/economie/installations-electriques-68-des-logements-ne-sont-pas-aux-normes-03-07-2018-7805847.php

Du début à la fin du reportage visuellement nous ne voyons que des compteurs Linky sur un commentaire où le nom du compteur Linky n’est jamais dit.

Ce reportage cherche à crédibiliser que presque les 3/4 des logements ne sont pas aux normes électriques et en conséquences (ce n’est évidemment pas dit mais suggéré) que les compteurs électriques ou le système Linky n’y sont pour rien dans les incendies !

Marie-Pierre

Le mer. 4 juil. 2018 à 09:30, Maud Bigand a écrit :

Idem avec l'article suivant, qui cherche à expliquer la recrudescence de problèmes électriques comme antérieure au

déploiement du linky

https://www.lemoniteur.fr/article/le-nombre-des-degats-electriques-explose-en-france.1079589

De Patrice Goyaud ancien ingénieur chercheur ayant travaillé à RTE

La norme NFC 15100 a été modifiée en 2016 je crois.

D'une part, son application n'est pas rétroactive, donc ne s'applique qu'aux nouveaux raccordements.

Si elle n'est pas rétroactive, cela veut dire que les experts n'ont pas jugé nécessaire de l'imposer aux anciennes

installations, considérant qu'il n'y avait pas danger.

Les anciens compteurs ne semblent nullement affectés par cette pandémie de compteurs Linky "traumatisés par

de vieilles installations" (comme le dit Hainé dis)

On peut en déduire que les problèmes surgissent non parce que les installations sont vétustes et "pas aux normes"

mais que le CPL est incompatible (selon la Compatibilité Electromagnétique) avec un dispositif 220V alternatif

alimentant des appareils électriques, et que ce même compteur Linky, constructivement est une aberration

technologique: cohabitation d'un courant fort avec de l'électronique fragile, sans cloisonnement protecteur.

Patrice

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3) 05/06/2018 : ANDROID : certaines applis effectuent des captures d'écran à l'insu de l’utilisateur

https://www.01net.com/actualites/android-certaines-applis-effectuent-des-captures-d-

ecran-a-l-insu-de-l-utilisateur-1483226.html

Android : certaines applis effectuent des captures

d'écran à l'insu de l’utilisateur

Ludovic Bertron (Creative Commons)

Pour des raisons d’analyse application, des captures et des enregistrements vidéo

d’écrans sont transférés à des tiers sans que l’utilisateur soit averti. Parfois, ils

contiennent même des données personnelles.

Quand vous utilisez une appli mobile, il faut savoir que vous n’êtes jamais vraiment seul. En effet, les

éditeurs embarquent dans leurs applications non seulement une palanquée de mouchards publicitaires, mais

aussi des outils qui analysent les clics et le parcours des utilisateurs, pour savoir si l’interface graphique est

efficace et si les fonctionnalités sont utiles. Ce que l’on ne savait pas jusqu’à présent, en revanche, c’est

que certaines applications pistent les utilisateurs avec des copies d’écran et des screencasts qui sont ensuite

transmis par Internet à des tiers.

Cette découverte a été faite par un groupe de chercheurs de Northeastern University et UC Santa Barbara

qui ont analysé le fonctionnement de plus 17.000 applications Android de manière statique et dynamique.

A l’origine, cette étude avait pour but de savoir si les applications abusaient de leurs droits d’accès au

microphone et au module caméra en faisant des captations à l’insu des utilisateurs. Cette théorie du

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complot ne s’est pas confirmée. Par contre, en analysant les flux réseau, ils ont trouvé une poignée

d’applications qui procédaient à des transferts bizarres d’images et de vidéos.

Screencasts envoyés en cachette

L’une d’entre elles s’appelle GoPuff, l’appli mobile d’un service de livraison. Elle enregistre régulièrement

l’écran et envoie la séquence à AppSee, un prestataire d’analyse d’applications mobiles. En soi, on pourrait

s’en accommoder. Le problème, c’est que certaines séquences envoyées montraient le code postal de

l’utilisateur. Interrogé par Gizmodo, AppSee rejette la faute sur GoPuff tout en indiquant que ses droits

d’utilisations interdisent clairement la captation de données personnelles.

De son côté, Google estime que les fonctionnalités de captation d’AppSee n’apparaissent pas assez

clairement dans les applications qui les intègrent. Les utilisateurs ne sont donc pas au courant de cette

pratique et ils ne peuvent pas s’en protéger. En effet, à l’inverse du microphone ou de la caméra, la copie

d’écran ne nécessite pas un droit d’accès particulier.

Un autre logiciel problématique était SAHIC, l’appli mobile d’une conférence professionnelle. Elle

envoyait régulièrement des copies d’écran à TestFairy, un prestataire d’analyse applicative destiné aux bêta

tests. Là encore, la pratique est très discutable. Parmi les copies d’écran figurent des contacts et des

messages envoyés au sein de l’application.

Enfin, les chercheurs signalent une troisième catégorie de fuite de données : les éditeurs de photos. Il

s’avère que certains traitements d’image ne sont pas effectués en local mais sur les serveurs du fournisseur.

Les photos sont donc transférées sans que l’utilisateur ne soit averti. Les chercheurs estiment que ces

différentes techniques représentent un risque non négligeable pour la protection des données personnelles

si elles ne sont pas bien encadrées et, surtout, si l’utilisateur ne donne pas explicitement son consentement.

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4) 05/06/2018 : OBJETS CONNECTES : Manipulation des gens pour faire accepter les objets connectés

Linky, aux frontières du réel

Promotelec a réalisé une étude sur la perception qu’ont les Français·es des objets

connectés. Premier enseignement : l’objet connecté le plus répandu dans les foyers est

un objet qui leur a été imposé, à savoir le compteur Linky. Les « smart machins » ne

semblent en fait pas intéresser grand monde, à l’exception de ceux qui les vendent.

« Si les Français sont prêts à basculer, quand l’adoption massive [d’objets connectés] va-t-elle se faire ? »

Pour Promotelec, la question n’est apparemment pas de savoir si les citoyen·nes vont ou non plonger dans

le modèle du « smart », où chaque objet est « intelligent » et connecté. Il faut simplement se demander

dans combien de temps cela se fera.

Il faut dire que, pour Promotelec, ce modèle du tout connecté constitue une véritable raison de vivre.

Réunissant des professionnels du bâtiment et de l’électricité, ce lobby vante les bienfaits de tout ce qui est

qualifié d’intelligent : une ville, une maison, un compteur, un réseau, un frigo (mais pas un humain, bien

entendu)… Parmi les missions qu’il se donne, on trouve ainsi celle de faire la « promotion de la domotique

et des objets connectés ». Les opposants au Linky ont d’ailleurs sans doute déjà entendu parler de cette

structure. Sur son site internet, on trouve une page consacrée au compteur communicant. Il y était autrefois

mentionné que « Dans le cas où les sections de câbles ne sont pas adaptées aux nouveaux réglages, des

accidents (feu) peuvent se produire le jour où le particulier fait la demande auprès d’Enedis afin

d’augmenter la puissance de son compteur à distance ». Pour l’opposant à Linky Stéphane Lhomme, cette

phrase constituait une preuve que les nouveaux compteurs pouvaient bel et bien provoquer des incendies.

Après que le militant a dénoncé cela, Promotelec a subrepticement supprimé cette phrase de son site… Ce

qui est sans doute malhonnête, peut-être dangereux, mais somme toute logique : EDF et Enedis font partie

de ce lobby !

Des rêves de vidéosurveillance connectée ?!

Le 22 juin 2018, Promotelec a rendu publique une étude portant sur la perception qu’ont les Français·es

des objets connectés dans l’habitat. Réalisée du 14 au 24 mai sur un échantillon de 1625 personnes,

l’enquête permet, selon le lobby, de faire un constat « largement positif pour les objets connectés dans

l’habitat ». Cette industrie est donc très optimiste quant à son avenir – et certainement s’apprête-t-elle à

communiquer (encore plus) massivement pour faire ingurgiter un maximum de smart-machins à la

population.

Une première précision quant aux résultats de l’étude : nous n’avons accès qu’aux résultats réécrits par ce

lobby, sans connaître exactement la formulation des questions posées ni dans quelles conditions elles l’ont

été. Que penser, par exemple, de celle qui consiste à demander les « trois premiers objets connectés qui

font le plus rêver aujourd’hui » ? Au passage, on ne résiste pas à vous faire part des résultats tels que

présentés par Promotelec : « système de chauffage intelligent : 33 % », « système de vidéosurveillance

connecté : 31 % » ; « système d’éclairage intelligent : 30 % ». Mais combien ont pensé à expliquer que

leurs rêves étaient beaucoup trop beaux pour s’occuper d’objets connectés et de vidéosurveillance ?

Mystère.

Malgré ces difficultés, nous avons une lecture bien différente de cette étude : selon nous, il en ressort plutôt

que les Français·es se moquent assez royalement de tous ces fantasmes technologiques. Exemple : à la

question de savoir ce à quoi ressemblerait leur habitation idéale, ils n’ont été que 15 % à répondre « un

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espace high-tech, connecté, où je peux tout contrôler à distance » – sachant que les sondé·es avaient le

choix entre 13 propositions, et que nous ne connaissons pas la teneur des autres possibilités de réponses.

Par ailleurs, 72 % des sondé·es estiment (à raison) que ces objets peuvent les espionner. Et 64 % pensent (à

raison), qu’ils « génèrent des ondes mauvaises pour la santé ». Alors, les Français·es souhaitent-ils

vraiment « basculer » vers des habitations high-tech comme croit le savoir Promotelec ? Ne serait-ce pas

plutôt les professionnels du milieu qui s’apprêtent à les pousser, dans le dos, pour les faire tomber dans ce

grand bain ?

Une com’ « à la frontière du rationnel »

Une partie de la réponse se trouve peut-être ici : l’objet connecté le plus répandu chez les Français·es est le

compteur Linky ! Et loin devant les autres : selon Promotelec, 19 % des foyers sont équipés du compteur

« intelligent »*. Suivent les systèmes de vidéosurveillance connectés (11%) et les appareils

électroménagers connectés (11%). L’objet connecté le plus répandu est donc un objet imposé !

En fait, il ressort en creux de cette étude que les gens se passent très bien d’objets connectés et n’en

réclament pas. Pire, ils s’en méfient, en raison des ondes qu’ils émettent et de l’atteinte à leur vie privée.

Car dans la vraie vie, personne n’a besoin de frigo connecté ou de four « intelligent ». Mais les

communicants ne manquent pas d’imagination, et les industriels n’en démordent pas : ils veulent imposer

leurs produits. Ainsi, Promotelec conseille aux professionnels du secteur d’ « axer la communication sur

des bénéfices à la frontière du rationnel et de l’émotionnel (Vie augmentée, futur positif) » ! Seuls les

agents Fox Mulder et Dana Scully peuvent trouver un intérêt réel au compteur Linky, qui se situera

certainement « aux frontières du réel »…

Nicolas Bérard

Notez : " axer la communication sur des bénéfices à la frontière du rationnel et de

l’émotionnel " Pour ceux qui auraient encore des doutes et croiraient que l'on fabrique ces

objets pour notre "bien", pour que l'on vive mieux .... Cette phrase révèle bien à quel point

ils sont conscients de nous manipuler et donc leur totale responsabilité.

Le 05/07/2018 à 00:13, Eve Pèlerins a écrit :

… selon Promotelec, 19 % des foyers sont équipés du compteur « intelligent »*

(…)

* Ce chiffre de 19 % interroge… En effet, cela équivaut à 6,65 millions de compteurs. On peut penser que Promotelec, qui a réalisé son étude en mai 2018, est bien informé, puisque Enedis fait partie de cette structure. Ce même Enedis qui, dès décembre 2017, publiait un communiqué pour se réjouir d’avoir franchi la barre des 7 millions de compteurs installés et qui, à l’occasion du documentaire Envoyé Spécial consacré à la question, a expliqué en être à 11 millions. Et si l’entreprise avait plus de mal qu’elle ne veut bien l’avouer pour déployer ses compteurs ?

Eve Pèlerins

-- Photographe auteur

Port : +33 (o) 6 42 83 96 58

Fixe : +33 (o) 1 45 34 65 73

Site : http://www.evepelerins.com

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5) 04/07/2018 : ENERGIE : Sdec, Enedis et EDF unis pour 30 ans

Stéphane Lhomme :

https://twitter.com/StephaneLHOMME/status/1014807942137344000

« Jacques #Lelandais (@SdecEnergie) plombe les communes et usagers du #Calvados en signant pour 30 ans

un nouveau contrat de concession totalement favorable à la mafia #EDF/#Enedis/#Linky, et en plus il parade

pour la photo au lieu de raser les murs :

Tout ce beau monde nous livre, pieds et poings liés, au BIG DATA !

Avec l'absolution des politiques .... »

https://www.ouest-france.fr/normandie/caen-14000/sdec-enedis-et-edf-unis-pour-30-ans-5861300

Philippe Guillemet, directeur d’Enedis Normandie ; Jacques Lelandais, président du Sdec Energie, et Jean-

François Morlay, directeur du développement d’EDF commerce Ouest. | Ouest-France

Par Ouest-France

Jacques Lelandais, président du Sdec Energie, a signé un nouveau contrat de concession, vendredi 29

juin 2018, avec Enedis et EDF pour 30 ans.

Pourquoi ? Comment ?

Quelles sont les missions respectives de ces trois entités ?

Le Syndicat départemental des énergies du Calvados (Sdec) est le service public de l’énergie dans le département

auquel adhèrent toutes les communes. Propriétaire du réseau électrique moyenne et basse tension, le Sdec assure

la maîtrise d’ouvrage des travaux et contrôle la... (pour lire la suite : https://www.ouest-france.fr/normandie/caen-

14000/sdec-enedis-et-edf-unis-pour-30-ans-5861300

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6) 06/07/2018 : LINKY : 550 plaignants ont déposé un référé contre Énedis hier

https://www.ledauphine.com/drome/2018/07/06/linky-550-plaignants-ont-depose-un-refere-contre-enedis-hier

550 plaignants ont déposé un référé contre Énedis

Les plaignants ont été divisés en plusieurs catégories : compteur posé, non posé, électro-sensible, non électro-

sensible. Le DL/F.A.

C’était hier un premier aboutissement pour la class action des anti-Linky. Après plusieurs mois de

réunions, d’informations, et de montages de dossiers, des référés ont été déposés dans 21 tribunaux de

France.

Si c’est à Nanterre que le plus grand nombre de dossiers a été comptabilisé (tribunal de référence pour le

siège d’Énedis), la Drôme est le département qui compte le plus important nombre de plaignants (430). En

Ardèche, ils ont été 120 à rallier cette action juridique collective.

Un peu partout, des demandes sont restées en suspens, car arrivées trop tard pour que les dossiers soient

complets à temps pour ce premier référé. Une seconde action sera sans doute conduite dans les mois à

venir. Le but des plaignants : que les compteurs soient enlevés lorsqu’ils ont été posés, ou bien qu’ils ne

soient pas installés.

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7) 07/07/2018 : GAZPAR : Longwy : GrDF entame le déploiement des compteurs communicants Gazpar

GrDF entame le déploiement des compteurs communicants Gazpar à Longwy. 6 500

foyers sont concernés. L’opération devrait durer six mois. Suivront Saulnes,

Herserange ou encore Mont-Saint-Martin.

Photo HD A Longwy, les premiers compteurs communicants Gazpar ont été installés dans les collectifs de la rue

d’Halanzy. Photo DR

C’est une opération d’envergure que vient de lancer GrDF (Gaz Réseau Distribution France) : le

remplacement des anciens compteurs de gaz au profit de Gazpar, des nouveaux appareils communicants.

Les clients pourront ainsi suivre au quotidien l’évolution de leur consommation. Et donc réaliser des

économies.

Le calendrier

Le déploiement a débuté en début de semaine. À Longwy, ce sont 6 500 compteurs qui vont être

remplacés. L’opération devrait durer six mois. Ensuite, les communes de Saulnes, Herserange ou encore

Mont-Saint-Martin seront concernés.

Comment ça marche ?

Les nouveaux compteurs, dits communicants, transmettent les informations relatives à la consommation de

gaz à GrDF. Les clients peuvent consulter leurs données personnelles, au jour le jour. « Nous sommes dans

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le cadre de la loi sur la transition énergétique. L’objectif est de favoriser les économies », indique un des

responsables de GrDF.

Comment obtenir ses données ?

Les données, « sécurisées », sont traitées par les systèmes de la société de distribution de gaz. Pour y avoir

accès, gratuitement, il convient de se créer un compte sur www.grdf.fr/monespace. À noter que ce ne sont

pas les chiffres de la journée qui sont accessibles, mais ceux de deux jours en arrière, le temps que les

informations soient traitées.

À quoi ça sert ?

En ayant un accès régulier à vos données, vous pouvez maîtriser votre consommation de gaz naturel au

quotidien. Cela permet d’envisager d’éventuels travaux ou de revoir ses habitudes domestiques (chauffage,

cuisine).