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N° 19 - Février 2017 N° 19 - Février 2017 LE MAGAZINE QUI RECONNECTE AU CORPS AU COEUR ET AUX SENS Au Nom du Corps Vivre sa Nature

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N° 19 - Février 2017N° 19 - Février 2017

LE MAGAZINE QUI

RECONNECTE AU CORPS

AU COEUR ET AUX SENS

Au Nom du CorpsVivre sa Nature

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Sommaire

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ARTICLE

PARCOURS DE VIE

TEMOIGNAGE

PLUS D'INFO

POÈME

P 3. "3 vieilles dames n'auront pas mapeau" par Caroline Gauthier

P 8. Interview de Eglantine BREMONDSOWILEN : "Orgie Vitale"

P 16. Témoignage d'un auteur surune EMI par Nicole CANIVENQ

P30.

P26. « Sommes-nous fous ? »

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"TROIS VIEILLES DAMES N’AURONT PAS MA PEAU"

par Caroline Gauthier

3 VIEILLES DAMES N’AURONT PAS MA PEAU

- Au Nom du Corps - N°19- Page 3 -

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écrire mon livre « Au Nom du Corps »,

que j’ai hésité à l’écrire sous mon

propre nom… La raison de la fuite de

ce je voulais transmettre ? La peur du

rejet de ces 3 dames et de tous les

autres !

J’ai même fait pire que de refuser

d’écrire… Toute ma première partie de

vie, j’ai refoulé ma vraie Nature pour

éviter le regard de ces 3 dames… et de

tous les autres…

Tout ce qui constituait la nappe

phréatique de mon essence n’était pas

« correcte »… Je l’ai donc muselée.

Mon âme ne voulait même plus

s’incarner dans ma chair et irradier, par

ce que ce qu’elle véhiculait ne « se

faisait pas »… J’aurais paru bien trop

suspecte. Je l’ai donc priée de rester au

ciel… et j’ai même fini par l’oublier…

Avez-vous, vous aussi, « 3 dames de

ce genre » dans votre entourage qui

vous empêchent d’être vous-mêmes ?

Ces 3 dames, elles peuvent être vos

parents, vos amis, votre mari, votre

femme, vos collègues de bureau…

lectrice, posté sur Facebook… Il sera

le point de départ de la mise en

lumière de la plus grande blessure qui

empêche de se mettre au monde…

Voici ce début de témoignage : « J’ai

eu la chance de lire le livre "Au Nom

du Corps" et j’étais en phase avec le

message lumineux qui émane

finalement de la recherche du "SOI"...

Depuis décembre dernier je fais partie

d’un club de lecture au sein de notre

bibliothèque municipale... Lors de

notre dernière rencontre, j’ai demandé

si je pouvais lire le prologue de ce

livre que j’avais imprimé... Cela a

réveillé trois dames qui se sont

ouvertement prononcées contre vous

ma chère Caroline : "Qu’est-ce qu’elle

se croit, celle-là ! … etc., etc. " (Le

point faible fait mal et c’est justement

là où il y a encore à creuser) - Je

risque de me faire "mal voir" LOL -...

Mais il faut rajouter que 3 autres

dames m’ont franchement souri et je

pense avoir fait des émules. . J’ai

encore du mal à mon grand âge

d’afficher ouvertement ma façon de

penser, mais les temps changent et

les mentalités aussi »

3 VIEILLES DAMES N’AURONT PAS MA PEAU

J’aimerais commencer cet article par

le début d’un témoignage, d’une

C’est exactement pour ce genre de

raisons que j’ai tant de temps hésité à

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C’est important de les

identifier… Parce que si

vous ne le faites pas,

vous risquez de faire

mourir votre belle nature

sous vos pieds, ou de

faire partir votre belle âme

dans le ciel en

l’empêchant de

descendre sur terre pour

qu’elle se donne à voir…

J’étais entourée de ces 3

vieilles dames… Il y en

avait même plus de 3 !

Peut-être même 1000…

Alors dès qu’elles étaient

là, j’envoyais un bel écran

de fumée autour de ma

belle nature, pour ne pas

qu’elle se voit.

rejet… Je refoulais mon

essence…

Et je me rejetais moi-

même… Ma nature

mourrait à petit feu…

Pourquoi avais-je si

peur ?

Une partie de ce qui

constitue la graine de

mon âme n’est pas

acceptée par la société

actuelle… Mieux valait

donc l’enfouir au plus

profond.

Mais un beau jour... J’ai

fait mon Coming-out…

Celui d’une illuminée :) et

je me suis mise à écrire

mon Roman « Au Nom du

Corps », avec la peur au

ventre : celle du rejet et

de l’exclusion…

Un beau jour, j’ai décidé

de ne plus me rogner

pour plaire et pour obtenir

l’acceptation de ces 3

vieilles dames…

Ce que je produis

continuera parfois

surement à être attaqué…

Mais cela n’est pas

grave… car moi, je ne

m’attaque plus en reniant

qui je suis…

Mais pour tout vous dire,

cela n’arrive que très

rarement, car maintenant

dedans c’est « aligné »…

Cette peur n’était qu’un

écran de fumée… Elle

n’était pas réelle…

3 VIEILLES DAMES N’AURONT PAS MA PEAU

Juste pour faire plaisir à

ces dames… par peur de

leur regard et de leur

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ne voient rien préfèrent critiquer plutôt

que de s’ouvrir à la magie et aux

mystères de la vie. Mais ce n’est pas à

cause d’eux qu’il faut rester sous terre.

Dans cette société, on est acceptés si

on parle d’argent et d’or, rejetés si on

parle du monde de l’âme et de ses

trésors… On réussit si on amoncèle des

biens, mais pas si on parle de l’esprit et

du féminin.

Heureusement, les mentalités changent

aujourd’hui et cela me ravit… Il n’y a

qu’à voir les rayons de la FNAC qui

explosent sous des tas d’ouvrages de

développement personnel, de

développement durable… Il n’y avait

presque rien il y a 10 ans.

Depuis trop longtemps, on nous impose

une vérité qui nous écarte de notre

essence. La société n’a aujourd’hui plus

aucune direction et manque de sens.

On est quelqu’un si on a un titre ou un

gros compte en banque, ou même si on

se fait prêtre. Mais on est des farfelus

voire des fous déjantés, si on s’ouvre à

la magie de la vie et au monde de

l’Être…

n’est pas une raison valable pour ne

pas révéler votre essence au monde.

Ce que je produis aujourd’hui, ce sont

des écrits et des paroles sur les

mystères de la vie et de l’âme. Avant,

on nous brulait vives pour parler de

ces choses. Aujourd’hui, il n’y a plus

de bûchers…, même si parfois, ces

bûchers ont une autre forme.

J’avais peur de parler du monde des

mystères de l’âme par peur du rejet,

par peur de paraître folle ou

démentielle. J’avais peur que les gens

ouvrent des yeux ronds comme des

billes en parlant de la magie du vivant

et de ma reliance avec le cosmos.

Aujourd’hui, je ne fuis plus face à la

raillerie, au rejet, ou face à ces 3

dames…

Aujourd’hui, je clame haut et fort que

le vrai se trouve dans les livres,

dessiné dans des peintures, clamé

dans des contes, chanté par des

poètes… Le vrai se révèle à ceux qui

n’ont pas perdu la connexion avec le

vivant et avec leur âme…

3 VIEILLES DAMES N’AURONT PAS MA PEAU

Il y aura toujours des gens qui

critiquent ce que vous êtes ! Et ce

Tout est là, sous nos yeux, mais

beaucoup ne voient rien… Et ceux qui

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3 VIEILLES DAMES N’AURONT PAS MA PEAU

On est presque obligés d’avancer

masqués par peur d’être dénigrés.

Mais je ne me masque plus ! J’ose me

monter au grand jour ! Et il est de votre

devoir de faire de même… c’est-à-dire

« être juste vous-mêmes » et personne

d’autre… Facile, non ?

Cet éveil est en route, grâce à la crise

de la société et de sa déroute.

Beaucoup de gens sont à l’œuvre pour

accéder à ce qui a été caché… Ce ne

sera plus l’apanage de quelques

initiés…

Le vrai trésor alors se révèle à ceux qui

sont prêts…

N’en déplaise à ces 3 dames…

Caroline GAUTHIER

Auteure du Roman à succès

"Au Nom du Corps"

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"ORGIE VITALE"

Interview de Eglantine BREMOND SOWILEN

www.ensens.net

J'ai entendu une fois 2glantine sur une Vidéo... j'ai été frappée par la profondeur de

ce qu'elle disait... j'ai tout de suite "sentie" à quel point elle était connectée au monde

que j'affecionne particulièrement... Celui de la sensation et du senti...

Lui demander son témoignage est alors devenue une évidence...

PARCOURS DE VIE

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Pour commencer, j’ai envie d’exprimer

le plaisir que j’ai à poser des mots ici.

Je suis heureuse de rejoindre

Caroline dans son projet de faire

parler le corps… Il y a des requêtes,

telles que celle-ci ; écrire un article

pour « Au Nom du Corps », en raison

de la personne qui les énonce, de

l’espace où elles se déploient, qui

sont chargées de sens et vous

emmène loin… loin en vous-même.

Au moment où j’écris ces lignes, je

suis dans un café, au milieu de

l’après-midi, trois femmes seules sont

assises aux tables alentour, chacune

d’elle a une bière en face d’elle. Cela

me rappelle ce temps où je buvais de

la bière, moi aussi. Et, je ne sais pas

si c’est le cas pour ces femmes, mais

à l’époque, c’était une façon pour moi

de m’insensibiliser… de ne pas

sentir…

"Je suis heureuse de rejoindre Caroline

dans son projet de faire parler le corps… "

PARCOURS DE VIE

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Mon nez s’habitue à l’ambiance

olfactive du parfum de la femme, mais

j’ai l’impression que les odeurs du lieu

se sont effacées… Pour oublier cette

odeur qui me dérangeait, j’ai coupé

mon odorat. Heureusement que mon

corps sait se fermer aux sensations,

mais il m’a été difficile de savoir quand

le faire et de ne pas me fermer à moi-

même sous prétexte d’une agression

extérieure… Je vis en centre-ville. La

nuit, dehors, il se passe beaucoup de

choses… des bagarres des cris, la

violence de rue. Chaque son, même

lointain et à priori imperceptible pour qui

dort, me réveille.

À cette époque, je dors peu et j’ai

développé un eczéma, qui me rend

régulièrement sourde, à l’oreille qui se

trouve du côté de la fenêtre de ma

chambre, d’où on entend les cris… À

l’inverse, lorsque je suis en rendez-

vous, je perçois chaque émotion,

chaque mouvement interne du corps de

la personne que j’accompagne, et son

lien avec l’environnement. Lors des

ateliers collectifs, j’entends au-delà du

silence.

agréables puis désagréables, que je

pensais maîtriser, car elles étaient à

priori connues et relativement

uniformes. Cela m’éloignait de ces

sensations fluctuantes, déroutantes,

de mon corps blessé par sa propre

carapace intérieure. C’est ce que me

fit découvrir Darpan, dont j’ai dévoré

les vidéos et le livre ; « L’aventure

intérieure ». La conscience de ces

mécanismes, de la façon dont je

luttais contre ma propre sensation m’a

beaucoup aidée, guidée.

En redécouvrant progressivementEn redécouvrant progressivementma sensation, j’ai retrouvé desma sensation, j’ai retrouvé dessensations d’enfance, et monsensations d’enfance, et monhypersensibilité…hypersensibilité…

Une femme avec un parfum entêtant

vient de s’assoir à la table près de la

mienne… J’hésite à partir… En

redécouvrant progressivement ma

sensation, j’ai retrouvé des sensations

d’enfance, et mon hypersensibilité…

Aussi nombreux sommes-nous à être

hypersensibles, l’idée persiste,

encore, qu’il s’agit d’une difficulté à

gérer plutôt que d’un talent.

PARCOURS DE VIE

L’alcool générait en moi un

enchaînement de sensations,

Je suis persuadée du contraire, mais

des fois, j’avoue, ce n’est pas simple…

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PARCOURS DE VIE

Où était le noir, le sexy selon moi ? Il y

avait en moi cette opposition, entre noir

est blanc, violence et douceur, saleté et

pureté, qui perturbait ma sensation et

surtout, mon expression.

Je suis donc allée visiter ce noir, j’aiJe suis donc allée visiter ce noir, j’aiplongé dans ma colère.plongé dans ma colère.

Je sois donc allée visiter ce noir, j’ai

plongé dans ma colère. Merci à tous

ceux qui m’ont incité à cela, ma sœur

Capucine, et son compagnon, Thomas,

notamment, qui m’ont poussée à aller

au bout de ça, à laisser sortir tout le

« mauvais » en moi, ce qui juge,

critique, notamment, que je contenais,

par peur de ne pas être spirituellement

correcte… Ce fut une période de vie

très difficile à vivre au niveau

relationnel. Je suis entrée en conflit

avec des personnes parmi les plus

proches et les plus importantes pour

moi. J’apprenais à me protéger, et

j’étais maladroite dans l’expression de

cette colère, j’étais sèche avec ceux

que j’aime, parfois aphone sur ce qui

me blessait, parfois ayant envie de

rompre la relation ou un projet en cours,

laissant alors aller cette colère sans

contrôle.

Des personnes me disent, à la fin

d’un voyage imaginaire guidé, que je

verbalise ce qui leur est passé en

tête. Il est parfois délicieux de sentir

cette union… Mais que faire de cette

hypersensibilité, lorsque l’on vit dans

un monde où règne la guerre,

l’infamie, l’horreur… ?

Longtemps, j’ai contenu ma

sensation, et finalement ma propre

violence… Un beau jour d’été, guidée

par mon amie Jeya, j’ai sorti ce cri

énorme d’une hypersensible qui avait

tout retenu jusque-là… J’ai ressenti à

nouveau ce besoin de crier, lors d’un

autre cercle avec des amies, en

libérant mon désir contenu pour un

homme. Et cette fois-ci, je suis allée

au bout de ce cri, au bout de la rage,

et le cri s’est alors transformé en un

chant d’une puissance et pureté

incroyable, qui sortait de ma bouche

comme de nulle part. Mon corps

venait de donner une réponse, que

j’ai mis par la suite un peu de temps à

intégrer et comprendre. J’ai tout

d’abord été déroutée par la tonalité de

ce chant, par cette pureté que je

trouvais enfantine, lumineuse, non

séduisante en cela.

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choix en réalité, soit j’écoutais ma

vérité, soit la violence se retournait

contre moi ! Cette violence du monde,

j’allais l’utiliser pour créer, et pour cela,

je devais la vivre jusqu’au bout, c’est ce

que cette rage transformée en chant

m’avait fait sentir…

«« Orgie vitaleOrgie vitale », car cette énergie de», car cette énergie devie, ce désir, pour Louise en tousvie, ce désir, pour Louise en touscas, et pour moi, ne peut s’exprimercas, et pour moi, ne peut s’exprimerque de façon illimitée.que de façon illimitée.

Le plus important, pour moi, était

d’arriver à faire vivre cette histoire,

« Orgie vitale », que j’avais visualisée,

lors d’un voyage très lointain au pays

de l’imaginaire, retraçant mon propre

parcours initiatique de manière

symbolique, faisant la part belle à la

nature, métaphore de l’énergie, des

émotions et représentation réelle du

mouvement. L’histoire est celle d’une

femme, Louise, qui évolue en quatre

lieux et y rencontre quatre hommes,

quatre mouvements d’elle-même. Elle

se termine par un dernier acte,

dénouement, où Louise ressent la

plénitude de l’union du féminin et

masculin en elle.

de voir des personnes, pour un oui ou

pour un nom, et j’ai créé un désert

relationnel autour de moi. Ma fille m’a

beaucoup accompagnée au cours de

cette période, elle m’a appris à me

protéger, en jetant des flux de glace,

comme la reine des neiges, et à

alterner avec le personnage d’Anna,

plus douce et tendre. Elle a beaucoup

ri, quand je faisais la mauvaise mère

méchante avec elle. Nous avons ri en

faisant les mauvaises filles, en nous

bagarrant, en disant des bêtises sur

les gens, en nous autorisant à faire

des choses pas gentilles du tout,

beaucoup de joie ressortait au final de

ces moments… Comme les enfants

sont proches de leur corps, c’est

incroyable, ce sont de merveilleux

guides…

En parallèle avec cela, ma situation

économique s’est dégradée. Je ne

parvenais plus à mettre de l’énergie

ailleurs que dans ce qui me tenait

vraiment à cœur. Faire le moindre

acte pour une chose qui ne résonnait

pas avec ma vérité du moment

m’épuisait. À l’inverse, écrire ou créer

pour les projets qui me ressemblaient

intimement me régénérait…

PARCOURS DE VIE

Je me suis positionnée, parfois

violemment, parfois trop, en refusant

Je me suis donc lâchée, sans filets…

dans ces projets-là. Je n’avais pas le

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PARCOURS DE VIE

«« Souffle vitalSouffle vital » aussi est né de la» aussi est né de lalibération de cette énergie.libération de cette énergie.

« Souffle vital » aussi est né de la

libération de cette énergie… Nella, une

amie, et moi avions pris l’habitude de

nous soutenir dans nos projets, dans

nos vies… Nous nous voyions

régulièrement pour jouer au tao et faire

des points ensemble. Cela nous a tant

nourries et aidées que nous avons eu

envie de partager cela avec d’autres

personnes. C’est ainsi que nous avons

conçu « Souffle vital ».

Adeptes de l’écriture toutes les deux,

nous avons créé ce webzine mensuel,

inspiré de notre jeu du tao et des

cercles de parole. Aujourd’hui, cette

aventure s’ouvre à d’autres personnes

encore, « Souffle vital » devient un

collectif, et nous alimentons ensemble

une chaîne YouTube, où nous offrons

ce qui nous a aidés nous-mêmes à

nous retrouver et réaliser. Notre souhait

est de vivre et transmettre l’énergie du

cercle de parole, où chacun et chacune

peut s’exprimer dans sa vérité.

« Orgie vitale », car cette énergie de

vie, ce désir, pour Louise en tous cas,

et pour moi, ne peut s’exprimer que

de façon illimitée. La rencontre de

l’illimité et de la protection est l’un des

aspects importants de cette histoire.

Tout mon chemin a consisté à ôter

ces limites intérieures, et j’ai

découvert plus tard, avec

la confrontation avec la violence du

monde, ma violence, qu’il fallait en

poser certaines, d’une certaine façon,

dans le réel, dans l’extérieur.

Chaque fois que je laissais glisser ma

main sur le papier pour écrire « Orgie

vitale », les mots couraient, les

métaphores affluaient, les doubles

sens, voire triples, sens nourrissaient

l’écriture, donnant une dimension et

une profondeur à mes écrits qui me

dépassait moi-même… Je mettais

parfois plusieurs mois à comprendre

et à ressentir, souvent vivre, mes

propres textes ! L’écriture de cette

histoire, qui me tenait à cœur, m’a

beaucoup aidée, guidée. J’ai trouvé

de nombreuses réponses à mes

blocages dans ce que j’ai écrit.

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Si « Orgie vitale » est mon

parcours personnel, et je

le vois depuis que je le

fais lire, il fait écho à de

nombreuses autres

personnes, hommes ou

femmes, car les chemins

se croisent et se

nourrissent les uns, les

autres, et « Souffle vital »

est l’expression du

collectif, chacun y dépose

son propre élan, son

propre chemin, pour le

partager.

Revenir à la réalité,Revenir à la réalité,vraiment, sans aucunevraiment, sans aucunedimension virtuelle a étédimension virtuelle a étéalors pour moialors pour moil’occasion de découvrir,l’occasion de découvrir,et de sentir danset de sentir danschaque cellule de monchaque cellule de moncorps qu’il n’y demeurecorps qu’il n’y demeureque l’amour…que l’amour…

J’ai écrit la fin d’« Orgie

vitale » il y a peu… et

mon corps l’a intégrée il y

a peu aussi… ce fut

douloureux, très,

physiquement même…

Mais j’ai appris et surtout

senti quelque chose

d’incroyable du

dénouement de cette

histoire… La violence est

nourrie de mes

fantasmes, eux-mêmes

nourris de mes propres

blessures du passé. Il me

fallait dépasser mon

sentiment de rejet,

profond, et accepter cela

« le monde a besoin de

moi »…

Revenir à la réalité,

vraiment, sans aucune

dimension virtuelle a été

alors pour moi l’occasion

de découvrir, et de sentir

dans chaque cellule de

mon corps qu’il n’y

demeure que l’amour…

PARCOURS DE VIE

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PARCOURS DE VIE

La fantaisie réaliste :

www.orgie-vitale.com

Le webzine collectif :

www.souffle-vital.com

La chaine YouTube : Ensens

(https://www.youtube.com/channel/

UCKNOoKBjnqq4WJ4KiMeHX2A)

Photographies : Muriel Despiau

www.despiau.com

Aujourd’hui, j’ai le bonheur de pouvoir

la faire vivre… cette histoire, entre

méditation guidée et opéra, que je

nomme « fantaisie réaliste », « Orgie

vitale », destinée à être mise en

mouvement, improvisée d’après le

texte, au gré des rencontres et des

lieux. La première représentation a

lieu le 9 février, « Orgie vitale » va

être récitée, dansée, chantée, jouée,

mise en photos et exposée par mes

proches… que j’ai donc retrouvés…

c’est un grand bonheur et

accomplissement pour moi, et je suis

très heureuse de partager cela avec

vous…

Que vos élans les plus proches de

votre véritable nature deviennent

réels.

Tendrement,

Eglantine Brémond SowilenEglantine Brémond Sowilen

Site Internet : www.ensens.net

Page Facebook : Sowilen

(https://www.facebook.com/

Sowilen-1180500335404036/?fref=ts)

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Témoignage sur une Expérience de Mort Imminente

Témoigner dans un livre de son parcours de vie,

quand ce parcours est loin de ce que la société prône comme

valeurs est un sacré processus...

Je sais de quoi je parle...

Voila donc le témoignage de Nicole.

TEMOIGNAGE D'UN AUTEUR

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TEMOIGNAGE D'UN AUTEUR

Et pourtant, grâce à ce stage, j’ai pu

valider intérieurement et profondément

mon droit à écrire mon vécu, mon droit

à prendre du temps pour cela et mon

droit finalement à exister et transcrire

mon intime.

Le livre est né et fut publié en mai 2010,

soit 7 ans après mon grave accident de

voiture.

J’étais morte de peur, car dans ce livre,

je me livrais vraiment sur ma réalité

intérieure, mes doutes, mes

incompréhensions de la vie, ma quête

de sens. J’étais authentique et vraie,

sans masque.

Écrire fut un acte créateur et libérateur.

Cela a contribué à l’intégration de mon

parcours et de voir - finalement - qu’il a

fait écho à tant et tant de personnes vu

les messages nombreux que j’ai reçu

des lecteurs… Ce fut un premier pas

vers ma Liberté et vers mon

dévoilement.

Écrire mon expérience de mort

imminente et les changements

(nombreux !) qui s’en sont suivis fut

nécessaire, libérateur et finalement

thérapeutique.

Quand l’idée d’écrire a germé, en

2007, je suivais un stage de

sophrologie sur le thème de la

«confiance en soi ». Et justement, j’en

manquais vraiment.

À peine l’idée avait-elle éclot, lors

d’une méditation guidée, que mon

mental rebelle et mes

conditionnements familiaux s’en sont

mêlés : « Prendre du temps pour

écrire c’est ridicule », « Ce n’est pas

un vrai travail ça », « Et puis combien

de temps te faudra-t-il pour y

arriver ? » « Seras-tu même publiée

un jour ? » « Et si par le plus grand

des miracles c’est oui, vendras-tu ce

livre ? », « Et comment vas-tu vivre au

RSA ? »…

Et patati et patata… Je vous passe

les commentaires nombreux et bien

argumentés de ce mental bien

présent.

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Vivre une expérience de mort

imminente est un choc, un tsunami, on

ne peut plus être comme avant. Intégrer

cette expérience est un chemin, parfois

chaotique, parfois extravagant et on dit

qu’il faut en moyenne 10 ans à ce

cheminement.

J’avais 35 ans quand ma vie a basculé

et que j’ai bien failli la perdre ! C’était un

6 mai 2003, jour de la Sainte Prudence

(humour et clin d’œil cosmique !). Ce

jour-là, je roulais sur une nationale suite

à un entretien professionnel et je

rentrais à la maison. Un merveilleux

déjeuner m’attendait. Mon amoureux

avait préparé des légumes farcis et mon

entretien s’était bien passé. J’étais

embauchée pour animer une formation

en vente le mois qui suivait.

Et puis hop, en un instant la Vie en

décida tout autrement. Je vécus alors

mon expérience de mort imminente.

Ma voiture quitta la route et alla

percuter un arbre, un chêne puissant.

Et ce pas important m’a permis d’oser

faire des conférences pour évoquer

ce sujet « bizarre » voir «illuminé » ou

«paranormal» des expériences de

mort imminente (NDE ou EMI ou EMP

pour Expérience de Mort Provisoire)

et des états de conscience modifiée

ou élargie.

Finalement, je dirai que tous ces pas,

qui m’ont sorti de ma zone de confort

tranquille, mais endormie, m’ont

permis d’assumer qui je suis et d’oser

me montrer en plein jour sans faux

semblant.

J’ai aussi cessé de me juger pour

témoigner tout simplement. J’ai

réalisé que j’étais loin d’être seule à

vivre des expériences particulières,

mais qu’un grand silence régnait,

comme si ce thème était tabou.

J’ai senti aussi le risque d’être taxée

de folle et je l’ai dépassé. En quelque

sorte, je n’avais pas vraiment le choix

et une force intérieure m’animait.

TEMOIGNAGE D'UN AUTEUR

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Pour le monde extérieur, j’étais peut-

être morte dans cette voiture vu son

état et le mien. Mais moi, je vivais.

J’atterris dans une sorte de prairie

merveilleuse et j’étais à l’envers.

Le ciel en bas et l’herbe en haut. Je

fis alors une roulade pour être dans

le bon sens.

Je découvris que je n’avais pas de

corps ! Surprise ! Mais je vivais tous

ces évènements de manière très

naturelle et sans grand étonnement.

L’herbe me semblait vivante, vibrante

et dotée d’une forme de Conscience,

sa couleur était intense. Verte oui,

mais un vert puissant.

Et je vis arriver des Etres, blancs,

lumineux, que j’ai appelés plus tard

les « Etres de Lumière », car il faut

bien leur donner un nom pour

s’exprimer sur Terre. Ils étaient

environ 12, des grands à l’arrière et

des petits devant, sur deux lignes. Ils

glissaient vers moi et je ressentis un

Amour, une Joie infinie, indescriptible

avec nos mots humains. C’était d’une

puissance, d’une intensité.

TEMOIGNAGE D'UN AUTEUR

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J’eus alors le sentiment

d’être rentrée à la Maison,

dans ma véritable

demeure, peut-être dans

ma famille d’âme.

L’Extase, la Béatitude, la

Félicité.

J’ai appelé cette

expérience « mon

expérience sacrée », car

elle m’a ouvert de

nombreuses portes pour

savoir qui j’étais.

Bizarrement, une telle

expérience est le début

du chemin de conscience

et non l’aboutissement,

car après l’éveil à ma

véritable nature, il a bien

fallu intégrer à nouveau

mon corps et donc la vie

terrestre et tout ce qu’elle

implique. Je me retrouvais

donc à l’hôpital avec de

nombreuses fractures,

toutes intérieures et

graves et cela allait durer

de longs mois… je frôlais

la tétraplégie.

Allongée en permanence

pendant un mois sans

pouvoir bouger, ne serait-

ce que pour se tourner

dans le lit. Ce fut le début

de l’introspection, des

questionnements

nombreux, des émotions

aussi intenses.

Le début de l’affinement

de ma conscience. Un

chemin souvent

douloureux, car une partie

de moi voulait tout

simplement retrouver et

rester auprès de ces

Êtres.

TEMOIGNAGE D'UN AUTEUR

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TEMOIGNAGE D'UN AUTEUR

De directrice commerciale dans la

publicité, je suis devenue sophrologue

et praticienne en soins énergétiques.

Un virage à 360 ° degrés, comme

disent mes amis. Certains ne m’ont plus

reconnue et se sont éloignés. Les

transformations étaient trop

nombreuses et déroutantes pour eux.

Je me suis intéressée aux Amérindiens

et aux chamans alors que je ne l’avais

jamais fait.

J’ai commencé un chemin de guérison

très profitable. J’ai voyagé et vécu des

expériences peu évidentes comme de

prendre l’Ayahuesca au Pérou, guidée

par un rêve puissant où un chaman

entouré d’un gros serpent m’indiquait

que « lorsque j’aurais dépassé toutes

mes peurs, alors je brillerais de toute

ma lumière et de cet amour connu dans

ma NDE ». Quel programme n’est-ce

pas ?

Tout s’est alors enchainé naturellement

et avec grande facilité pour me faire

partir au Pérou, moi la rationnelle ! Je

dois dire que par moment, même moi je

ne me suivais pas tout à fait.

J’ai longtemps été en colère d’être

revenue sur la Terre. Je voulais rester

pour toujours avec eux, dans cet

Amour Vibrant et si intense, dans ce

niveau de Joie. J’ai d’ailleurs écrit un

poème pour tenter de l’évoquer.

Je compris au fur et à mesure qu’il

fallait passer par un chemin de

« nettoyage » et de conscience pour

me dégager de tout ce qui bloquait la

Vie en moi et me libérer de mes

souffrances. Et bien sûr le ménage,

ce n’est pas toujours une partie de

plaisir !

J’ai eu la chance de rencontrer des

personnes merveilleuses sur ma route

: thérapeutes, amis, écrivains,

chamans... J’ai une grande gratitude

pour tous ces rendez-vous orchestrés

par la Vie quand nous sommes

ouverts, sensibles et reliés à notre

guidance interne. Quand nous

voulons bien suivre les signes que la

vie nous envoie, car nous pouvons

aussi les ignorer ! C’est toute la

beauté et parfois le drame de notre

libre arbitre.

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J’étais guidée par une

force qui me dépassait

complètement, car aller

au Pérou pour faire du

tourisme oui, avec plaisir.

Mais aller au Pérou dans

la jungle pour vomir

toutes les souffrances non

exprimées… je dois dire

que mon mental m’a bien

demandé ce que je faisais

là quand je me suis

retrouvée dans la Molaca

(sorte de maison où se

passent les cérémonies la

nuit) ! Je n’avais qu’une

envie, me retrouver

tranquille chez moi et

quitter cet endroit !

Mais, je savais bien dans

mes profondeurs que je

n’étais pas en phase

avec moi-même l’année

qui a précédé mon

accident et en même

temps je ne savais pas

suivre ce que je

ressentais profondément.

Je fermais les yeux et

faisais l’autruche, l’air de

rien. Que d’efforts pour

rien ! Au fond, l’accident

est venu pour me réveiller

et me montrer violemment

que je faisais fausse

route. Je n’étais pas

heureuse. J’avais des

projets, oui, mais c’était

des projets avec ma tête.

Et mon cœur, et mon

corps… Où étaient-ils

abandonnés ?

Le corps, c’est donc la Vie

qui m’y a ramené et avec

la douleur, la souffrance

physique que j’ai

longtemps connue suite à

l’accident.

TEMOIGNAGE D'UN AUTEUR

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TEMOIGNAGE D'UN AUTEUR

Des questions auxquelles j’ai dû faire

face et le constat était bien loin d’être

glorieux !

Je m’étais endormie moi-même et je

voulais surtout ne rien sentir de mon

mal-être.

Avant cet éveil, quelque part je

subissais ma vie, emmenée par mon

mental qui faisait ses plans comme on

fait un plan de carrière.

Depuis, j’essaie de suivre mes élans et

d’oser être celle que je suis

dans l’instant, même si parfois il

m’arrive encore de me piéger moi-

même dans des chemins de traverse où

je m’ennuie.

La différence, c’est que je le sens et

que je le vois. Je peux donc agir, car il

est hors de question dorénavant de

m’abandonner et de vivre à côté de

moi-même ou comme un robot, une

« morte vivante » comme je l’écris dans

mon livre.

Morphine, antidépresseurs… J’ai

connu et j’ai quitté.

Quelque part, j’étais probablement un

« gros mental sur pattes » avant que

je ne sois stoppée net par la Vie dans

son immense sagesse. Et, mon

accouchement à moi-même fut long,

car un mental puissant est difficile à

contourner.

Mais, j’ai toujours été remise sur les

« bons rails » par la Vie elle-même,

cette grande Initiatrice comme peut

l’être aussi la Mort.

Je dirai que la mort provisoire m’a

initiée à la Vie. Elle est venue me

poser des questions : Tu es en Vie,

comment utilises-tu ton énergie ?

Qu’est-ce que tu fais pour aller vers

ton bonheur ? Comment tu t’investis

selon tes ressentis, tes sensations,

tes émotions ?

Quelle action tu poses pour aller vers

ce qui t’enthousiasme et te

passionne ?

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TEMOIGNAGE D'UN AUTEUR

Il y a quelques jours, j’ai créé un tout

nouveau site Internet pour coller plus

à celle que je suis à présent.

J’ai donc osé montrer mon côté

chamanique et l’assumer.

Je me sens à présent plus

authentique, plus vraie. Les

personnes qui seront attirées par mon

travail auront le goût de venir.

Celles à qui il ne parle pas ne

viendront pas.

Et alors ?

Tout est parfait !

Nicole CANIVENQNicole CANIVENQwww.nicolecanivenq.fr

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« SOMMES-NOUS FOUS ? »

POÈME

POÈME par Caroline Gauthier

Pourquoi les religions ont réussi à

imposer des dogmes puissants,

Sans que l’on ne leur demande de

preuves un instant ?

Pourquoi par contre devons-nous

passer notre temps à prouver des

choses Qui sont pourtant bien

réelles,

Que de plus en plus de gens vivent,

mais que l’on catalogue comme de

l’ordre de l’irrationnel voire du

démentiel ?

Synchronicités, éveil énergétique,

Contact avec les guides, lien avec

les archétypes et j’en passe...

Pourquoi dans le monde

moderne,les gens ouvrent-ils des

yeux ronds comme des billes ou

même font des drames,

Quand on parle de la magie du

vivant et du monde de l’âme ?

Pourquoi s’échappent-ils comme si

l’on était des cinglés,

Face à cette vérité ?

Pourtant, le vrai savoir se trouve

écrit dans des livres, dessiné dans

des peintures, clamé dans des

contes lors de fêtes,

Ou chanté par des poètes...

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POÈME

Dans cette société, on est acceptés si

l’on parle d’argent et d’or,

Rejeté si l’on parle du monde de l’âme

et de ses trésors...

On réussit si l’on amoncèle des biens,

Pas si l’on parle de l’esprit et du

féminin.

Depuis trop longtemps, on nous impose

une vérité qui nous écarte de notre

essence.

La société n’a aujourd’hui plus aucune

direction et manque de sens.

On est quelqu’un si l’on a un titre ou un

gros compte en banque, ou même si

l’on se fait prêtre.

Mais on est des farfelus voire des fous

déjantés, si l’on s’ouvre à la magie de la

Vie et au monde de l’Être...

On est presque obligés d’avancer

masqué,

Par peur d’être dénigré.

Mais l’éveil est en route,

Grâce à la crise de la société actuelle

et de sa déroute.

Tout est là sous nos yeux, mais on ne

voit rien...

On est devenu des aveugles, des

obsédés du néant et des potins.

Trop occupés à détourner notre

regard de l’essentiel,

Nous nous perdons dans le superflu,

Et nous n’existons plus.

Pourquoi ceux qui parlent du vrai

subissent-ils encore les railleries, des

soi-disant sachants,

Ou de ceux qui se trouvent très bien

placés dans la société ou dans les

hauts rangs ?

Rangée dans le tiroir du comique ou

dans celui du folklorique, la puissance

de la vie spirituelle, est l’arme

classique utilisée par ceux qui sont à

la tête du monde.

Ce n’est plus une chasse aux

sorcières, mais c’est tout comme...

Et nous sommes obligés de nous

cacher comme des fantômes.

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Beaucoup de gens sont à l’œuvre

pour accéder à ce qui a été caché...

Ce ne sera plus l’apanage de

quelques initiés...

Le vrai trésor alors se révèle à ceux

qui sont prêts.

Caroline GAUTHIER

POÈME

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