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1 Au-delà : que se passe-t-il après la mort ? Vincent et Marie-Hélène CHEPPE-DOURTE

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Au-delà : que se

passe-t-il après la

mort ?

Vincent et Marie-Hélène CHEPPE-DOURTE

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TABLE DES MATIERES

Préambule et note des auteurs

Pour comprendre et accepter la mort, il faut comprendre la vie

La mort, une fatalité ?

Approche spirituelle de la mort

Chapitre 1 : Que se passe-t-il au moment de la mort ? p.9

Les différentes sortes de morts – Le tunnel - Quand les proches décédés

viennent chercher le mourant – Quand la personne décédée tente de

prévenir ses proches – Quand les défunts assistent à leur enterrement –

Revoir une dernière fois les siens – Quand les défunts errent sans savoir

où aller

Chapitre 2 : L’arrivée dans l’au-delà : p. 21

Accueil par les proches – Prise en charge par des guides au moment de la

mort – L’arrivée dans l’au-delà - La « revue de vie », la phase de repos et

les centres d’accueil/hôpitaux de l’au-delà

Chapitre 3 : Visite guidée de l’au-delà : p. 35

Où se situe l’au-delà – De quoi est fait l’au-delà – Les sphères (plans) de

l’au-delà - Description des sphères : enfer, bas-astral, sphères

intermédiaires et sphères supérieures - La vie « quotidienne » dans l’au-

delà. Les missions – Les types de « missions » - Dans l’au-delà, on avance,

on progresse à son rythme, sans être forcé - Passage dans une sphère

supérieure – Les questions fréquemment posées (Est-on heureux dans

l’au-delà ? Retrouve-t-on sa famille ? etc, etc)

Chapitre 4 : Les expériences de mort imminente (les

NDE) : p. 66

Chapitre 5 : Les signes de l’au-delà : p. 72

Chapitre 6 : Comment contacter l’au-delà : p. 83

Spiritisme – médiums – TCI – Voyage astral – Prier pour nos défunts

Bibliographie : p. 101

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Préambule et note des auteurs

Voici plus d’une quarantaine d’années que tous les deux nous nous interrogeons sur

la mort et l’au-delà. Confrontés très tôt (comme la plupart d’entre nous ici-bas) au

décès d’un être cher, nous nous sommes posé des questions : que se passe-t-il après

la mort ? Est-ce que tout est fini ? Est-ce que nous ne reverrons plus jamais cet être

aimé ? Est-il réduit à ce tas d’os au fond de sa tombe ? Est-ce que la vie se résume à

un « passage » sur Terre et puis basta ?

« Cela n’aurait aucun sens et serait bien triste », nous sommes-nous dit… Alors,

nous avons cherché, lu des tas d’ouvrages, nous avons ouvert les portes de

l’Invisible, nous avons consulté des médiums et reçu des messages de nos êtres chers

et ces messages étaient authentiques, nous le savions, nous le sentions et le contenu

de ces messages recoupait et corroborait ce que nous « savions » déjà par nos

lectures.

Nous avons également développé nous-mêmes nos capacités médiumniques et vécu

des expériences extra-sensorielles. Nous nous sommes ouverts à cette autre

dimension de l’après-vie et il nous est arrivé de rencontrer nos êtres chers disparus

en songe : ce qu’ils nous disaient, ce qu’ils nous montraient recoupait encore une fois

ce que nous avions appris dans nos lectures. Nous avons également reçu des tas de

signes de leur survie : ils tentaient de nous montrer que rien ne s’arrête avec la mort

du corps de chair…

Nous avons cherché encore plus loin parce que nous comprenions que ce cycle de la

vie et de la mort des êtres s’inscrivait sans doute dans un plus vaste « plan » qu’il

nous fallait découvrir. Nous avons continué à lire, à chercher, à expérimenter de

façon à ce que tout ce « mystère » devienne plus clair à nos yeux…

Aujourd’hui encore nous continuons à chercher, à nous informer, à apprendre. Nous

nous rendons deux fois par an chez un ami médium aux facultés extraordinaires

(c’est un des rares médiums à incorporation) et nos êtres chers nous « enseignent »,

nous conseillent parfois…

Nous nous sommes cependant rendus compte que nous ne pouvons tout savoir sur

l’après-vie même si nous en « connaissons » déjà un petit bout. Nos êtres chers ne

peuvent pas tout nous dire car nous devons expérimenter par nous-mêmes, nous

devons chercher à réussir seuls les épreuves qui jalonnent notre existence afin de

devenir plus « sages », plus aimants, plus tolérants, plus compassionnels, bref, afin

de retrouver notre identité divine, afin de remonter à la « Source » dont nous nous

sommes séparés depuis des temps immémoriaux…

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Il y a de nombreux plans, de nombreuses sphères dans l’au-delà : celui-ci est bien

plus « vaste » que notre petite planète Terre car le monde de l’esprit est infini,

intemporel comme « la source de toutes choses ».

Dans ce petit fascicule sans prétention, nous avons repris pas mal de textes émanant

de nos lectures et assez représentatifs de ce qu’il nous est permis de connaître sur

l’au-delà et son fonctionnement. Nous y avons ajouté certaines réflexions

personnelles et relaté certaines expériences vécues.

Nous avons souligné en vert ce qui nous paraissait important pour le lecteur afin

que lui aussi se fasse une idée plus précise de l’au-delà et de l’après-vie mais nous

sommes bien conscients qu’avec ce petit « résumé », nous ne sommes encore qu’au

tout début de la connaissance, cette connaissance que nous retrouverons tous

lorsqu’à notre tour nous franchirons le portail de la mort….

Bonne lecture et surtout… bonne recherche personnelle !

Vincent et Marie-Hélène Cheppe-Dourte

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Pour comprendre et accepter la mort, il faut d’abord comprendre la Vie, et le sens de celle-ci Quel est le sens de la vie, de ma vie ? Qui ne s’est pas posé un jour cette question existentielle ? Réfléchir au sens de la vie… Cela semble une évidence de se poser des questions sur notre présence ici, à la surface d’une petite planète apparemment perdue dans un univers sans limites. Une évidence, oui… Et pourtant, nous posons-nous vraiment les bonnes questions, happés que nous sommes par le tourbillon de la matérialité et la spirale du temps qui passe inexorablement ? Car, que signifie vraiment « réfléchir au sens de la vie » ? Réfléchir au sens de la vie, c’est se poser différentes questions et tenter d’y apporter les meilleures réponses. Suis-je heureux dans mon existence ou bien est-ce que je vis ma vie comme une fatalité ? Que suis-je venu faire ici ? Est-ce que je connais mes objectifs ou est-ce que je tourne en rond sans pouvoir les identifier ? Lorsque je réfléchis sérieusement à tout cela, je finis par comprendre que la vie n’est pas le fruit du hasard, mais qu’elle est le résultat d’un choix de mon âme qui a voulu l’incarnation dans le but d’apprendre à l’Ecole de la Vie. La Vie, c’est une expérience que nous commençons à la naissance et qui se termine par la mort. Et au cours de cette expérience, nous sommes confrontés à de multiples épreuves, comme autant d’exercices qu’il nous appartient ou non de réussir. Réussir sa vie : est-ce accéder à un poste important, être connu ou posséder une belle maison et de l’argent ? Non, bien sûr, nous sommes venus ici pour apprendre à mieux aimer... tout simplement.

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Notre âme a soif d’apprendre, et pour étancher cette soif, l’expérience de la vie dans la matière, pour difficile qu’elle puisse être, est effectivement la meilleure école qui soit. Notre âme a soif d’apprendre, mais apprendre quoi et comment ? Apprendre, réussir et intégrer les épreuves que celle-ci, à travers l’incarnation, veut expérimenter. Parmi ces épreuves, il y a la mort (la nôtre et celle de ceux que nous aimons) qui est inéluctable. Nous devons apprendre à l’accepter, à dépasser parfois notre révolte lorsqu’un de nos proches s’en va. Il nous faut avoir constamment à l’esprit que chaque être incarné sur cette planète a choisi de venir vivre durant un certain temps (cela peut aller d’un jour à…. 99 ans). Pourquoi nos enfants nous quittent-ils un jour ? Pourquoi mon bébé n’a-t-il pas vécu ? Pourquoi mon mari ou ma femme est-il (elle) parti(e), me laissant seul(e) avec mon chagrin ? Pourquoi tant d’injustice ? Il n’y a aucune injustice ! Tout a été planifié par l’âme de mon enfant (bébé, mari, femme, etc…). Il (elle) avait décidé avec ses guides de venir vivre un jour ou 99 ans sur cette Terre, tout comme moi. Je l’ai oublié mais moi aussi, j’ai choisi le nombre d’années que je voulais vivre sur terre, en fonction de ce que j’avais à apprendre, à régler, à améliorer… Nous sommes avant tout des êtres spirituels qui avons à cœur de nous améliorer sans cesse, de devenirs meilleurs, plus « sages », de balayer notre ego et ainsi d’aimer mieux et plus. Lorsque nous sommes encore dans l’au-delà, avant de nous incarner, nous choisissons notre famille, nos parents, notre environnement, afin que ceux-ci nous permettent de réaliser nos objectifs spirituels et nous choisissons de vivre certaines épreuves parce que nous avons envie de les surmonter, de les réussir. Souvent, avant de nous incarner, nous sommes impatients parce que nous voulons vraiment progresser … puis lorsque nous naissons, nous oublions tout cela, nous ne savons plus pourquoi nous nous sommes incarnés et nous nous révoltons contre ces mêmes épreuves que nous avions choisi de vivre… Lorsqu’on commence à comprendre le sens de la Vie, la mort ne nous fait plus aussi peur et ne nous révolte plus. La mort, c’est un « retour à la maison » car la vraie vie n’est pas toujours où on pense…

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La mort : une fatalité ?

La mort ! Voilà bien une notion inséparable de la vie. En effet, elles sont toutes deux intimement liées. Il est impossible d'évoquer l'une sans penser à l'autre. Elles sont d'une complémentarité indissociable. La mort, ce mot dont la connotation, ou la signification, fait si peur, qu'à sa seule évocation les visages se figent, est-elle ce moment tant redouté que l'homme tente de retarder par tous les moyens ? Cet événement qui nous attend tous, puisque nous devons tous sans exception mourir un jour, qui que nous soyons, quelles qu'aient été notre destinée, notre position sociale, la couleur de notre peau, que nous fussions spirituels ou pas, croyants en telle ou telle religion ou totalement athées, est le second moment, avec la naissance, le plus important de notre passage sur terre, et il mérite à ce titre d'être particulièrement bien préparé. En effet, cela ne sert à rien de tenter de l'ignorer, de le repousser avec l'énergie du désespoir, de connaître la panique à sa seule évocation, car même si toutes ces réactions sont parfaitement légitimes, la mort vient à nous quoi que nous fassions. Dès que nous sommes conçus, nous souffrons tous d'une maladie incurable qui est la mort. Pourquoi le futur passage à travers la mort est-il si redouté et vécu comme un moment de grande tristesse alors que la naissance est fêtée à l'inverse comme un événement joyeux ? On peut s'interroger sur les coutumes de certaines peuplades qui célèbrent la mort comme un heureux épisode. Comme nous, amis lecteurs, vous vous posez certainement beaucoup de questions sur la mort et ne savez pas toujours comment ébaucher, ne fût-ce qu'un fragment, de réponse à celles-ci.

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L'approche spirituelle de la mort.

La pratique de la spiritualité éclaire d'une lumière nouvelle tant la mort

que la naissance. L'approche spirituelle permet effectivement de lever les

voiles derrière lesquels ces deux événements majeurs sont dissimulés,

nous offrant ainsi une opportunité unique d'en saisir le sens.

La mort, comme la naissance d'ailleurs, est une porte qui s'ouvre sur un

autre monde.

L'existence en tant qu'êtres incarnés n'est pas éternelle. Nous sommes ici

pour apprendre, mais l'écolage n'a qu'un temps, nous devons repartir :

comment ? En franchissant le portail que nous appelons mort, de la

même manière que pour pouvoir nous incarner, nous avons dû franchir

le portique de la naissance.

Cette porte, a bien évidemment deux côtés : lorsque nous venons au

monde, nous la franchissons dans un sens, nous poussons le pan sur

lequel était écrit le mot naissance et nous entrons dans ce que nous

appelons la vie, mais qui n'est en réalité qu'une forme de vie, qu'une

étape dans notre cheminement spirituel. La porte se referme sur notre

passage, et nous voilà ici, bien en peine de nous rappeler ce qu'il y avait

de l'autre côté. Mais en même temps, à peine s'est-elle refermée, qu'elle

disparaît pour réapparaître devant nous, dans l'autre sens, à une certaine

distance que nous sommes incapables d'apprécier, mais qui, en quelque

sorte matérialise la durée de notre traversée ici. Plus cet intervalle

diminue, et plus nous apercevons clairement l'inscription mort qui nous

rappelle que nous devrons un jour retraverser la porte lorsque prendra

fin l'aventure terrestre.

Au terme de notre pèlerinage sur terre, nous retournons, par le portail

de la mort, dans le monde d'où nous venons ; mais en emportant avec

nous les richesses de notre apprentissage dans l'environnement parfois

agréable, mais souvent chaotique, de cette dimension matérielle.

La mort n'est donc que le retour à notre condition subtile.

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Chapitre 1 : Que se passe-t-il au moment de la mort ?

Werner Schiebeler dans son ouvrage " La vie après la mort terrestre " explique que, de son vivant déjà, l’homme possède un second " corps " connu sous le nom de corps astral ou éthérique. Ce corps astral est enfoui au sein du corps physique et relié à celui-ci par une fine corde très extensible : c’est la corde d’argent. En cas de mort, le corps astral quitte le corps physique et la corde d’argent se rompt définitivement au contraire de ce qui se passe dans un voyage astral ou le corps éthérique est toujours relié au corps physique par cette fameuse corde.

Il existe plusieurs sortes de morts : la mort naturelle ou la mort subite, la mort violente (accident, assassinat, suicide…), la mort suite à une maladie. Nous allons voir dans les témoignages suivants (témoignages recueillis par contacts médiumniques) que la personne décédée ne réagit pas de la même façon suivant le type de mort qu’elle subit. Certaines personnes sont préparées, c’est le cas des personnes mourant de maladie, mais d’autres, mourant subitement par exemple, n’ont parfois absolument aucune conscience de ce qui se passe.

1. Les différentes sortes de mort Mort violente - Le soldat Dowding : « … Je redoutais la mort, sûr qu’elle signifierait

pour moi l’extraction de toute vie … Quelque chose m’a heurté très

brutalement au cou ... C’est le seul souvenir désagréable que je garde de

l’aventure. Je me suis abattu sur le sol et retrouvé instantanément

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projeté hors de mon corps, apparemment sans évanouissement

intermédiaire … Essayez de vous mettre à ma place ! A l’instant même,

j’étais en vie, au sens terrestre du terme, je regardais par-dessus la

fortification d’une tranchée, le plus tranquillement et le plus

naturellement du monde, et cinq secondes plus tard, j’étais hors de mon

corps et j’aidais mes camarades à transporter ma dépouille jusqu’à un

poste de secours, dans l’enchevêtrement des corridors… » (Werner

Schiebeler, la vie après la mort terrestre, p. 52, voir fiche

bibliographique en fin de fascicule).

« Ca devait être en 1917 ou 1918. Je ne suis plus très sûr de moi-même. Il

y a si longtemps de cela. Je me souviens que nous avions été bombardés

pendant toute la journée et que je me suis dit à ce moment-là : si on s’en

sort, on aura bien de la chance. Puis au petit jour, nous avons reçu

l’ordre de passer à l’attaque. J’ai pensé : ça y est mon gars, t’y voilà ! Je

dois avouer qu’il m’a fallu tout mon courage pour sortir de la tranchée.

Je me suis mis à courir. Quelques soldats allemands venaient à ma

rencontre. Ils sont passés à côté de moi comme si de rien n’était. Au lieu

de m’attaquer, ils sont passés à côté de moi sans me voir ! (NDLR : Alf ne

s’est pas encore rendu compte qu’il est mort). (…) Je me souviens m’être

caché dans un cratère provoqué sans doute par une bombe, où je me suis

tout simplement allongé. (…) j’étais couché là et je pensais : c’est quand

même bizarre qu’ils ne m’aient pas vu. Ils auraient dû me voir. Et

pourtant, ils sont passés à côté de moi. (…) Je ne sais pas combien de

temps j’ai pu rester dans ce trou. Peu importe. J’ai dû m’endormir, car je

me souviens ensuite avoir vu une lumière très forte en face de moi. Je

n’arrivais pas à comprendre ce qui se passait. C’était une lumière

comme je n’en n’avais jamais vue de ma vie. L’endroit où je me trouvais

était comme illuminé… (Témoignage d’Alf Pritchett dans Nevill

RANDALL, La mort ouvre sur la vie, extrait des pages 11 et 12, voir fiche

bibliographique en fin de fascicule).

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Mort par accident

« Je traversais la rue quand, avant d’avoir eu le temps de dire ouf,

quelque chose m’a heurté de plein fouet. C’était un camion. Je crois que

le conducteur avait perdu le contrôle de son engin. Il m’a coincé contre

un mur et cela en a été fini de moi. Aucun souvenir de souffrance. Je me

souviens seulement de quelque chose qui venait vers moi. C’est tout. Cela

s’est passé extrêmement vite.

- Qu’avez-vous ressenti ?

- Et bien, je ne sais pas à vrai dire. Tout ce que je sais, c’est que j’ai vu

des tas de gens se pencher sur quelque chose qui gisait à terre. Je suis

allé jeter un coup d’œil, comme les autres, et j’ai vu un être humain

allongé, qui me ressemblait comme un frère jumeau. Je n’ai pas compris

tout d’abord que cet homme, c’était moi. (…) Puis j’ai vu que ma femme

était là, elle aussi. Elle pleurait comme une madeleine. Elle ne semblait

pas se rendre compte de ma présence à ses côtés… » (Récit de Ted Butler

dans Nevill RANDALL, La mort ouvre sur la vie, extrait des pages 47 et

48, voir fiche bibliographique en fin de fascicule).

Mort par maladie

- Jürgen Rombart, tailleur de pierres est mort en 1935.

« J’ai été longtemps malade, j’avais un cancer des poumons. Je délirais,

je n’étais déjà plus vraiment là, je flottais entre la terre et l’au-delà. Je

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ne me suis pas rendu compte du moment où je suis réellement mort. Je

me suis seulement étonné de ne plus ressentir de douleurs. Et

brusquement, je n’ai plus vu mon corps terrestre dans mon lit. Il était

parti, on l’avait déjà enterré. Je ne me suis pas non plus aperçu de

l’enterrement. J’ai essayé de parler avec mes enfants chez qui j’avais

logé le temps de ma maladie. Mais ce n’était plus possible ; à cet indice,

j’ai compris que j’étais bien mort ... J’avais un nouveau corps et me

sentais en bien meilleure forme. J’allais et venais dans mon ancienne

chambre, je pouvais même passer à travers les murs. Puisque je ne

pouvais plus parler avec les membres de ma famille, j’ai cherché ailleurs

… J’ai donc quitté ma maison terrestre … je me suis d’abord retrouvé

dehors, complètement désorienté. Je ne me sentais bien nulle part et

j’éprouvais un sentiment étrange, car je ne me sentais plus attiré par la

terre. L’attraction terrestre qui agit habituellement sur l’homme ne

jouait plus son rôle … Soudain j’ai aperçu plusieurs personnes qui se

déplaçaient comme moi … Je me suis approché d’eux et les ai salués. Je

leur ai demandé s’ils étaient morts. Ils m’ont répondu que oui et ont

expliqué qu’ils étaient venus me chercher … » (Werner Schiebeler, La vie

après la mort terrestre, pp.76-77, voir fiche bibliographique en fin de

fascicule).

Voici à présent le témoignage de notre frère et beau-frère Etienne décédé

en 1998 d’un cancer. Etienne nous dit ceci : « Dès les premières heures

que mon corps lâchait, différentes personnes, trois, sont venues dans la

chambre. Mon état, plus rien n’avait d’importance à mes yeux. Je ne

voyais plus la chambre.

Tu faisais partie des personnes présentes. Deux personnes décédées de

la famille sont venues me chercher : ma grand-mère et une autre dont je

ne te donnerai pas le nom. Réfléchis, tu trouveras. Pendant de longs

moments qui auraient pu être des mois pour vous, j’ai été pris en

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charge, assisté … » (Ce témoignage a été recueilli le 18 mars 2003 chez

Pascal RIOLO, voyant-médium de la région liégeoise).

Mourir, oui, mais encore faut-il s’en rendre compte !

« Et bien, j’ai eu une attaque ou quelque chose de ce genre. Je faisais les

moissons. Je me suis tout à coup senti un peu bizarre et je me suis dit

que c’était le soleil. Je me suis allongé, à l’ombre d’une haie. J’avais un

petit peu sommeil. Je me sentais tout chose.

J’ai dû m’endormir, m’assoupir plutôt. Et j’ai ressenti un de ces chocs, je

ne vous dis que ça mon petit. Le soleil s’était couché. Et j’étais là, du

moins ce qui semblait être moi. (…) Je me suis retrouvé en train de

marcher sur une longue route qui menait chez mon docteur. J’ai pensé

qu’il pouvait peut-être m’aider. J’ai frappé à sa porte, mais personne n’a

répondu. J’ai pensé : je n’aurais pas cru qu’il était absent. Je voyais, en

effet, des gens pénétrer dans la salle de consultation. J’ai vu un ou deux

de mes vieux potes. Ils semblaient tous comme passer à travers moi.

Personne ne faisait de commentaires à mon sujet. Je me suis dit que

c’était vraiment bizarre. Je suis resté là un moment à essayer d’y voir

clair et d’y comprendre quelque chose. Et puis j’ai vu quelqu’un arriver

en courant sur la route et se diriger comme un fou chez le docteur. Il est

entré sans attendre, en passant devant moi, devant tout le monde.

L’instant d’après, je les ai entendus parler de moi. Je me suis dit : mais

qu’est-ce qu’il y a d’anormal ? Et je les ai entendus dire que j’étais mort.

(…) J’ai ensuite vu qu’ils soulevaient mon corps (NDLR : le docteur s’est

rendu sur place dans le champ) et qu’ils le ramenaient. Ils m’ont déposé

dans la chapelle. Alors ça, je me suis dit, c’est le comble ! Je dois être

mort ! ... »

(Témoignage de George Hopkins dans Nevill RANDALL, La mort ouvre

sur la vie, extrait des pages 42 et 43, voir fiche bibliographique en fin de

fascicule).

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2. Le tunnel

A l’inverse des personnes qui font une NDE (expérience de mort

imminente), peu de personnes décédées font mention d’un passage dans

le tunnel qui aurait lieu juste après la mort. Nous avons eu la chance

d’entendre un témoignage de ce genre chez notre ami médium alors que

nous étions en contact avec notre amie M-L, décédée quelques mois plus

tôt d’un accident de la route. Le médium nous a confirmé que ce

témoignage était assez rare et plutôt exceptionnel ; il semblerait que les

personnes décédées évitent (on ne sait pas pour quelle raison) d’aborder

le sujet :

« Je me suis demandé ce qui m’arrivait lorsque je suis entrée dans ce

tunnel où les choses allaient tellement vite, moi qui ne supportais pas la

vitesse. J’avais l’impression d’être dans une voiture de course. Ce tunnel

était tellement rapide !

Je croyais en fait que j’étais toujours vivante et lorsque j’ai compris c’est

quand certaines personnes disparues me sont apparues. Quel choc de se

retrouver da la vie à la mort en quelques secondes ! » (Paroles de M-L

chez le médium, contact médiumnique du 28 novembre 2006).

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3. Quand les proches déjà décédés viennent chercher le

mourant…

Nous avons tous des parents ou amis déjà dans l’au-delà. Ce sont bien

souvent eux qui viennent nous « chercher » lorsque l’heure est là. Il y a

nos parents, bien sûr, mais il y a aussi nos guides spirituels qui peuvent

venir également. En ce qui concerne les jeunes enfants qui n’ont

personne connu par eux dans l’au-delà, ce sont souvent des Etres de

Lumière », des « anges » en quelque sorte qui viennent les chercher…

4. Quand la personne décédée tente de prévenir ses proches

Désemparées certaines personnes essaient d’alerter leur entourage, en

vain, car peu de personnes perçoivent la présence d’une personne

décédée. Voici la suite du témoignage de George Hopkins, qui vient de

mourir subitement et qui tente de comprendre ce qui lui arrive. Il

commence à se rendre compte que quelque chose d’anormal se passe

mais il n’a pas encore vraiment compris qu’il venait de mourir :

« J’avais entendu parler de gens en train de mourir, et voilà que c’était

mon tour à présent. J’ai pensé que le mieux c’était d’aller voir le curé. Il

devait sûrement savoir quelque chose. J’ai donc été au presbytère et j’ai

attendu.

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Le curé est entré et est allé s’asseoir à son bureau. J’ai remarqué que

rien n’était solide. Si je m’asseyais sur une chaise, j’étais d’une certaine

manière assis et pourtant je ne l’étais pas, je ne sentais rien sous moi.

Assis à son bureau, le curé écrivait des lettres. Je me suis mis à lui

parler. Il n’a pas fait attention à moi ! (…) je lui ai tapé sur l’épaule ; il

s’est retourné comme s’il avait senti une présence derrière lui et j’ai

pensé que j’allais rester là un petit moment. (…) Puis il s’est levé et s’est

comme secoué. J’ai cru alors qu’il frissonnait. C’était pourtant une

matinée tout à fait normale ; je ne voyais pas pourquoi il aurait eu froid.

Enfin ! Il n’ pas du tout senti ma présence dans la pièce, et je me suis dit :

ça ne sert à rien de rester ici. » (Récit de George Hopkins dans Nevill

RANDALL, La mort ouvre sur la vie, extrait de la page 44, voir fiche

bibliographique en fin de fascicule).

5. Quand les personnes décédées assistent à leur enterrement

Il arrive que nos proches décédés souhaitent assister à leur enterrement.

Leur présence n’est pas rare en tous cas. Si cette petite incursion dans

notre monde leur est permise par leurs guides spirituels, ils aiment voir

qui assiste à leur enterrement, comment celui-ci se déroule et il n’est pas

rare non plus pour ceux qui ne sont pas médiums de les percevoir par un

petit signe discret qu’ils font pour manifester leur présence, il s’agit

d’être attentif à tout ce qui n’est pas « normal » … (nous en reparlerons

dans le chapitre consacré aux signes des décédés)

« C’est étrange, murmure Elisabeth, je ne m’étais pas imaginé qu’ils

seraient tous venus. » Nimbée d’une clarté blanche qui lui donne l’air

d’une toute jeune fille, notre amie contemple la cinquantaine de

personnes qui franchissent en murmurant le portail de son jardinet (…)

Enfin le petit cortège s’ébranle : une quinzaine de voitures qui

manoeuvrent et tentent de se suivre tant bien que mal. Il y a là une

agitation fébrile, contraste surprenant avec cette force paisible que nos

âmes ressentent et qui rayonne à nouveau du cœur d’Elisabeth.

« Mon enterrement…mon enterrement, murmure alors avec hésitation

notre amie. Ce mot me paraît soudain tellement dérisoire ! J’ai peine à

croire que c’est moi que l’on enterre…Et voilà que j’éprouve une telle

indifférence par rapport à ce cercueil et à ce qui reste dedans ! Je

voudrais crier que ce n’est pas moi afin que chacun puisse m’entendre !

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Oh, dites-moi comment peut-on se tromper à ce point sur ce qu’est la

vie ? »

(Témoignage d’Elisabeth dans Anne et Daniel MEUROIS-GIVAUDAN,

Chronique d’un départ, extrait des pages 145 à 147, voir fiche en fin de

fascicule).

« Puis il y a eu l’enterrement. J’y suis allé, bien sûr. J’ai pensé en moi-

même : que de dépenses et de remue-ménage pour rien puisque je suis là,

moi. J’ai trouvé tout cela très touchant, mais cela me paraissait en

même temps stupide puisque j’étais là, présent. Personne n’a fait

attention à moi… » (Récit de Ted Butler dans Nevill RANDALL, La mort

ouvre sur la vie, page 48, voir fiche en fin de fascicule).

6. Revoir une dernière fois les siens

Certaines personnes décédées depuis peu éprouvent le besoin de

retourner un bref instant sur terre afin de revoir leur famille, de

s’assurer que « tout va bien ». Cela est possible mais pas toujours. Une

« autorisation » des guides préposés à l’accueil dans l’au-delà semble

nécessaire car parfois cela peut faire « plus de mal que de bien » à notre

décédé qui risque de mal supporter la détresse ou la tristesse des

personnes qu’il a laissées sur terre et de là le faire régresser…

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Alfred Higgins a émis ce vœu auprès de son guide. Voici l’échange qui

s’ensuit:

« - Tu aimerais retourner sur terre juste un instant pour revoir les

tiens ? Tu crois que ça t’aiderait ?

- Ce serait en effet intéressant. J’aimerais bien les voir.

- Ils ne se rendront absolument pas compte de ta présence, tu sais.

- Pourquoi ça ?

- Parce qu’ils ne peuvent pas te voir. Et ils ne t’entendront pas non plus,

si tu leur adresses la parole.

- Alors, ça ne vaut pas tellement la peine de leur rendre visite, n’est-ce

pas,

- A toi de décider.

- D’accord, allons-y. Il est possible qu’Ada, c’est ma femme…que ma

femme…elle pourrait… J’aimerais bien savoir comment elle va.

- D’accord, allons-y.

(Dialogue entre Alfred Higgins et son guide dans Nevill RANDALL, La

mort ouvre sur la vie, pages 57 et 58, voir fiche bibliographique en fin de

fascicule)

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7. Quand les défunts « errent » sans savoir où aller…

Il arrive parfois aussi que certaines personnes décédées restent sourdes

ou aveugles aux appels des proches, des guides ou des êtres de Lumière

venus les chercher pour passer dans l’au-delà. Elles errent, désemparées,

ne sachant que faire, où aller, jusqu’au jour où elles perçoivent l’appel :

« J’ai dû tourner autour de la maison pendant bien des semaines, je

crois. Une fois ou deux, j’ai pris les vieux tramways. D’abord j’étais un

peu perdu, mais il m’est arrivé de bien me marrer ; si les transports

publics avaient su que je prenais leurs tramways sans payer ma place,

ils y auraient certainement trouvé à redire.

J’ai constaté ensuite que tous les gens qui prenaient ce tramway-là ne

payaient pas leur place, eux non plus. L’une des premières

conversations que j’ai eues fut avec une femme, assise à côté de moi. Elle

avait l’air très gentille. Elle m’a dit :

- Qu’est-ce que vous faites là ? (j’ai pensé que c’était une drôle de façon d’engager la conversation et je lui ai répondu) :

- Que voulez-vous dire par « là ». Je pourrais être aussi bien ici qu’ailleurs.

- Je sais, m’a-t-elle dit, mais vous devriez faire autre chose que de monter et descendre des tramways et des autobus, et que d’aller constamment embêter votre femme. Vous n’avez pas le droit d’agir ainsi.

- Vous avez peut-être raison. Mais…et vous, où allez-vous ?

(J’ai, bien sûr, compris qu’elle était morte. Je me suis demandé ce

qu’elle faisait dans la même galère que moi.)

- En fait, m’a-t-elle dit, j’ai pris moi aussi des tramways et des autobus ; j’ai cessé de monter, de descendre comme vous… mais vous n’avez certainement pas remarqué ma présence, jusqu’à maintenant. J’attendais le moment propice pour vous tendre la main. »

(Récit de Ted Butler dans Nevill RANDALL, La mort ouvre sur la vie,

pages 49 et 50, voir fiche bibliographique en fin de fascicule).

« Un voile un peu grisâtre vient même, en une fraction de seconde, de se

faufiler devant les yeux de notre âme. Dans le cimetière, au-dessous de

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nous, cependant, hormis le fossoyeur qui entreprend de reboucher le

trou, rien ne bouge plus guère, tandis qu’au-delà de la grille, seuls

quelques bruits de pneus se font encore entendre.

« Vous aussi vous êtes morts ? »

C’est une voix un peu sèche qui a lancé cette interrogation. Elle provient

d’un vieillard qu’aucun de nous n’avait vu arriver. Avec son chapeau de

paille tressée et son vieux costume de coton gris clair élimé, il semble

presque pitoyable. Le dos légèrement courbé, le sourcil épais, il se tient

maintenant face à nous, l’air anxieux mais aussi inquisiteur. « Vous

aussi vous êtes morts alors ? »

« Je le suis…si vous voulez », répond alors Elisabeth avec beaucoup de

douceur dans la voix.

« Ah…faudra qu’on m’explique. Je veux bien être mort, moi aussi, mais il

y a des choses… » (…)

Nous sommes en présence de l’âme d’un vieil homme qui ne parvient pas

à s’extraire du monde terrestre…Son regard que nous percevons

maintenant clairement, reflète une sorte d’hébétude mêlée d’entêtement.

Sait-il seulement depuis combien de temps il est là ? Hors du corps,

lorsque la chair s’en est allée, les jours et les mois ne sont souvent plus

que des mots. (..)

« Alors, si vous êtes morte, vous allez peut-être pouvoir me dire où on

peut aller…je n’y comprends pas grand-chose. On m’a mis sous une

dalle, il y a un moment, là-bas dans la rangée de droite…J’ai tout vu…et

puis maintenant, je suis là ; que voulez-vous que je fasse ? Personne ne

m’entend ! Je ne veux plus aller chez moi, il y a des gens…il n’y a que

leur canari qui s’arrête de chanter si j’entre dans la maison. D’abord, si

c’est cela la mort, où sont-ils tous les autres morts ? Vous voyez bien

qu’ils disent n’importe quoi les curés ! Il faudrait déjà que je sois certain

d’être mort…Je veux bien le croire, on est déjà venu me le dire…un genre

de type tout blanc, tout transparent ; sur le moment je me suis senti

bizarre, et je l’ai cru mais tout de même…Je n’ai pas voulu le suivre. »

(Anne et Daniel MEUROIS-GIVAUDAN, Chronique d’un départ, extrait

des pages 160 à 162, voir fiche en fin de fascicule).

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Chapitre 2 : L’arrivée dans l’au-delà

Nous l’avons vu, en général, les personnes décédées sont accueillies dans

l’au-delà par des membres de leur famille, des amis très chers ou par des

êtres spirituellement très élevés. Commence alors pour certains, surtout

ceux qui sont morts de maladie, une période de " convalescence " qui

dure apparemment quelques mois (de notre temps terrestre). Après

l’arrivée dans l’au-delà, il semble que pour certains une période

d’adaptation est nécessaire. C’est à ce moment que les amis ou parents

proches font visiter les lieux au nouvel arrivé et s’appliquent à répondre à

toutes ses questions.

Accueil par les proches

Nous retrouvons dans cet extrait Elisabeth, qui vient de mourir, qui a

assisté à son enterrement et qui vient de passer dans le fameux tunnel

dont il a été question plus avant. Elle est accueillie par ses proches dans

l’au-delà et notamment sa maman.

« Tu…tu savais donc que je venais ?

- Nous le savions tous…tu n’imagines pas à quel point nous sommes

nombreux à t’avoir attendue.

- Alors papa et…

- Ils sont tous là, tous. Ils attendent juste que tes yeux se reposent un

peu, que tu sentes l’herbe sous tes pieds, et que tu reconnaisses la

lavande,… la maison.

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- La maison ? Mais c’est là que nous habitions…J’en reconnais toutes les

fenêtres avec leurs rideaux (…)

- (…) Regarde, tu la retrouves parce que ton cœur la gardait en lui (…).

- Oui…oui, mais comment tout cela peut-il être ici ?

- Ici ? Mais ici, c’est encore la Terre, Elisabeth… c’est l’âme de la Terre…

(…)

(Anne et Daniel MEUROIS-GIVAUDAN, Chronique d’un départ, extrait

de la page 171, voir fiche bibliographique en fin d’ouvrage).

Prise en charge par des guides au moment de la mort

Nous retrouvons Alf Pritchett tué dans un bombardement à la guerre 14-

18. A cet instant, il ne s’est pas encore rendu compte qu’il est mort. Il a

trouvé bizarre, sans plus, le fait que des soldats ennemis ne l’aient pas

attaqué alors qu’il courait sur le champ de bataille. Il est à présent caché

dans un cratère. Voici ce qu’il raconte :

« Je ne sais pas combien de temps j’ai pu rester dans ce trou. Peu

importe. J’ai dû m’endormir, car je me souviens ensuite avoir vu une

lumière très forte en face de moi. (…) Puis, tout à coup, j’ai vu une forme,

une silhouette apparaître. C’était un être humain ; il était lumineux. Il a

pris forme, peu à peu. J’étais en nage. C’était un de mes vieux amis. Je

savais qu’il avait été tué quelques mois auparavant ; il s’appelait Smart,

Billy Smart. (…) je suis allé vers lui comme si j’étais aimanté. En me

rapprochant, j’ai vu qu’il était en pleine forme, plein de vie ; il avait une

mine magnifique. Et puis, en me rapprochant un peu plus encore, il

m’est tout à coup venu à l’esprit qu’il était mort ! (…) il m’a tendu la

main. Je me suis senti un peu bête. Je sais que ça se fait de serrer la

main de quelqu’un. Mais moi, là, dans cette tranchée, serrant la main

d’un mort ! Ca m’a donné des sueurs froides. (…) je l’entendais qui me

disait : du calme, pas de souci à te faire. Tu vas bien mon gars. Allez,

viens. (…) Je lui ai pris la main et j’ai senti tout à coup comme un

flottement. Je me suis retrouvé en l’air, lui tenant toujours la main. (…)

Nous flottions dans l’espace. Je montais de plus en plus haut. Tout

s’éloignait de plus en plus. (…) Je me souviens être arrivé ensuite en vue

de ce qui semblait être une grande ville. C’était lumineux. C’est la seule

façon de décrire ce que je voyais. (NDLR : Alf et son ami arrivent dans

l’au-delà). (…)

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Bill me parlait :

- Bien sûr tu sais ce qui t’est arrivé, n’est-ce pas ?

- Qu’est ce qui m’est arrivé ? tout ce que je sais c’est que je me paie du bon temps ici. C’est bien mieux que d’être là-bas, en bas, dans cet enfer. Je vais regretter de me réveiller.

- T’inquiète pas, m’a-t-il dit. Tu ne vas pas te réveiller.

- Qu’est-ce que tu veux dire ?

- Tu as eu ton compte mon p’tit gars.

- Qu’est-ce que tu veux dire par là ? tu es mort. Ne sois pas stupide. Comment je pourrais être mort ? Je vois tout ce qui se passe autour de moi. Je te vois. Mais je sais que tu es mort il y a quelques mois. Tu t’es fait descendre. Mais comment ça se fait…Je ne sais pas. Il se peut que tu sois mort mais moi je rêve.

- Non, tu ne rêves pas. Tu es vraiment mort. Tu as été descendu au cours de l’attaque.

- Jamais, ai-je dit. Comment est-ce possible ? je ne serais pas ici, comme ça. Pas vrai ?

- Justement. Tu es ici. Tu es mort.

- Quoi ? Tu ne veux pas dire que c’est le Paradis.

- Pas exactement. Un aspect seulement.

(Témoignage d’Alf Pritchett dans Nevill RANDALL, La mort ouvre sur la

vie, extrait des pages 12 à 15, vir fiche bibliographique en fin de

fascicule).

Axel (NDLR : le petit-fils de Monique Simonet, décédé très jeune) dit à sa

maman le 24/01/1984 « Maman, au moment du passage, quelqu’un vient

nous aider. A cet instant précis, on reçoit une connaissance immense… »

(Monique Simonet, Images et messages de l’au-delà, p. 72, voir fiche

bibliographique en fin de fascicule).

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Alfred Higgins vient de mourir. Tombé d’une échelle, il n’est pas mort sur

le coup mais il est resté inconscient et est mort après son transfert à

l’hôpital. Voici ce qu’il dit au sujet de sa mort et de sa prise en charge

quasi immédiate par un guide de l’au-delà:

« Eh bien, quand j’ai compris ce qui m’arrivait, j’étais allongé sur une

berge surplombant une rivière. Je n’y comprenais rien. Je n’arrivais pas

à savoir où j’étais. Je ne reconnaissais pas l’endroit et ne comprenais

pas comment j’avais bien pu arriver là. Puis j’ai vu quelqu’un venir à ma

rencontre. Vêtu comme un moine, semblait-il ; Mais je n’ai compris que

plus tard que ce n’était pas un moine. L’homme portait une longue

chasuble et semblait chaleureux, serviable, très jeune. J’ai pensé qu’il

était bien jeune pour être moine. En fait, tout à fait sincèrement, j’ai

pensé à ce moment-là qu’il ressemblait à Jésus. Du moins aux images de

lui que j’avais vues. Mais j’ai, bien sûr, compris après coup, qu’il n’en

était rien. Il s’est approché de moi, s’est assis à mes côtés et m’a parlé.

- Ainsi tu es arrivé.

- Arrivé ? Je ne vois pas très bien ce que vous voulez dire.

- Tu ne sais donc pas où tu es ?

- Non. Tout ce que je sais c’est que je ne reconnais pas l’endroit. C’est très beau ici.

- Tu es mort ; tu le sais ?

- Quoi,

- Oui, tu es mort.

- Je ne suis pas mort. Comment serait-ce possible, je ne serais pas capable de voir. Regardez, je ne suis pas mort. Je suis bien solide.

- Ah, des tas de gens croient qu’une fois morts, ils ne sont plus rien et vont au paradis ou en enfer. Le paradis n’existe pas, l’enfer non plus. Tu vis une vie aussi réelle, comme tu peux t’en rendre

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compte, que celle que tu as connue. La vie, au-delà de ce que tu appelles la mort, est un état d’esprit…

(Récit d’Alfred Higgins dans Nevill RANDALL, La mort ouvre sur la vie, pages 56 et 57, voir fiche en fin de fascicule).

Terry Smith s’est noyé dans les eaux de l’Atlantique Nord. Nous le

retrouvons fraîchement arrivé dans l’au-delà en conversation avec un

guide :

« … Et tout m’est soudainement revenu en mémoire. Quand le bateau

avait coulé, la dernière chose que je me rappelais c’est que je me

raccrochais à une poutre. Je croyais que cela me permettrait de rester la

tête hors de l’eau, mais, bien sûr, c’était sans espoir.

- Tu te noyais…

- Oh !

- Des centaines et des centaines de jeunes gars sont arrivés ici.

- Ah ?

- Oui et chacun a trouvé quelqu’un pour s’occuper de lui. Certains ont leurs parents ou leurs amis. Moi, je suis celle qui a pour mission de s’occuper de toi. Tu ne t’en rends pas compte mais tu as été dirigé. Tu croyais que tu avançais sur cette route, comme ça, tout seul En fait, tu y étais aidé par l’inspiration d’une âme dont le travail est d’aider les gens qui meurent aussi brusquement que toi. » (NDLR : en effet Terry, juste après sa mort s’est retrouvé, marchant dans une rue bordée de maisons. Au portail de l’une d’entre elles l’attendait une femme, son guide…).

(Témoignage de Terry Smith dans Nevill RANDALL, La mort ouvre sur la

vie, page 98, voir fiche bibliographique en fin de fascicule).

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L'arrivée dans l'au-delà.

Que se passe t-il effectivement lorsque nous arrivons dans l'au-delà ?

Comme nous l'avons déjà évoqué, quelque soit l'événement qui a conduit

à notre mort, c'est-à-dire un accident, une maladie, un suicide, un

assassinat ou autre, la personne décédée est prise en charge dès son

arrivée, ou plutôt dès le départ définitif de son corps de chair, parfois

même avant pour les grands malades en phase terminale qui voient

souvent des proches eux-mêmes décédés, les rejoindre avant leur mort

proprement dite et ainsi les préparer au passage vers le monde qu'ils

entrevoient déjà.

« Pendant de longs moments qui auraient pu être des mois pour vous,

j’ai été pris en charge, assisté… » (Message d’Etienne du 18/03/2003).

Un autre témoignage corrobore celui d’Etienne, c’est celui de William T.

Stead (1849-1912).

« Je suis incapable de dire pendant combien de temps nous avons volé,

ni à quelle distance de la terre. Mais l’arrivée fut belle comme un conte

de fées. C’était comme si l’on nous avait brusquement transposés de la

grisaille du brouillard anglais à l’éclat du ciel de l’Inde.

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Tout était beauté et clarté … Nous sentions combien l’atmosphère était

apaisante. Elle pénétrait les nouveaux arrivants d’une force vivifiante,

de sorte que, très vite, chacun pouvait se reposer et retrouver son ancien

équilibre spirituel. » (Werner Schiebeler, La vie après la mort terrestre,

p. 59, voir fiche bibliographique en fin d’ouvrage).

William T. Stead poursuit son témoignage :

« Je me suis trouvé à ce moment-là en compagnie de deux amis très

chers, dont l’un avait jadis été mon père sur la terre. Il vint et resta près

de moi pour m’aider à me familiariser avec mon nouvel environnement.

C’était comme, sur la terre, lorsqu’on effectue un voyage à l’étranger et

que l’on est accueilli par une personne de connaissance qui vous facilite

les premières démarches… »

(Werner Schiebeler, La vie après la mort terrestre, p. 60, voir fiche

bibliographique en fin d’ouvrage).

« Question : Pourrais-tu me donner des renseignements sur ces "

stations orbitales " où se fait l’accueil des décédés ?

Réponse d’Isabelle : c’est tout simplement un groupement d’êtres de l’au-

delà qui ont connu ou aimé celui qui arrive, ou qui viennent l’aider. On

l’appelle comme on veut, mais je dirais que c’est un " noyau d’amour "

qui vient guider celui qui arrive (qui est souvent perdu et désorienté)

pour l’aider à franchir le cap, à s’initier à sa nouvelle vie. C’est une aide

précieuse pour le passage dans la vraie vie. » (Anne-Marie LIONNET,

Lumières de l’au-delà, pp. 29-30, voir fiche bibliographique en fin de

fascicule).

« … Celui qui arrive ici, d’un certain âge, par maladie ou par mort

naturelle, est toujours reçu par un membre de sa famille qui l’a

accompagné dans ses derniers instants terrestres. Il arrive très souvent

que ces personnes perçoivent dans leur chambre la présence de ceux qui

sont venus les chercher ; au pied du lit, près des portes, au plafond…

Ainsi au moment du dernier soupir, ils sont tranquilles parce qu’ils ont

perçu ce qui se passait et la transition est parfaite. Les explications sur

ce que chacun ressent sont variables mais souvent ils ont une sensation

de tournis et ils aperçoivent cette belle lumière qui brille sans éblouir.

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Toutes ces personnes ne ressentent jamais la peur parce qu’elles sont

avec des familiers, mais parfois elles hésitent en voyant la douleur de

ceux qui restent ; ressentir la douleur et pleurer sont des sentiments

normaux, mais il ne faut pas s’accabler à l’excès, surtout quand on sait

le mal que cela nous fait. Au contraire, il faut nous souhaiter un bon

chemin vers la lumière. Le décès par accident ou assassinat sont

différents parce qu’on se trouve projeté dans l’autre monde, sans

comprendre ce qui nous arrive. Ce n’est pas un être familier qui vient, à

cause de la violence de la séparation, mais il y a des âmes qui ont choisi

cette mission. C’est plus difficile que de faire la transition de manière

naturelle car on est toujours vivant, on parle, on entend, on voit et sur le

moment on ne comprend pas pourquoi la famille et les autres personnes

crient et pleurent. Tous n’acceptent pas si facilement de suivre leur

guide vers l’au-delà : c’est une réaction logique. Il n’y a que deux

solutions : accepter les explications de notre guide, car on ne peut pas

faire marche arrière, ou se rebeller et rester entre les deux vies. Cela

provoque des confusions auprès des personnes qui perçoivent des

manifestations d’âmes perturbées qui ne sont pas encore parties vers la

lumière et qui ne sont pas en paix… » (Message de Karine dans Karine

après la vie, p.110, voir fiche bibliographique en fin d’ouvrage).

La « revue de vie », la phase de repos et les centres

d’accueil/hôpitaux de l’au-delà

1. Phase de repos et revue de vie

« J’ai eu besoin de beaucoup dormir après avoir retrouvé toute ma

famille que je croyais éteinte à jamais. J’ai dormi dans la maison de

mon enfance, dans ce que mon souvenir en reconstituait parce que

c’était le lieu le plus rassurant que je pouvais imaginer. J’ai dormi et j’ai

rêvé…ou plutôt j’ai cru avoir rêvé car je sais bien maintenant que ce

n’est pas un rêve, mais un autre visage de la réalité. J’ai vu deux beaux

êtres de lumière qui venaient me chercher et me prenaient la main

jusque dans un lieu tout blanc. Je savais que c’était hors du temps, hors

de tout (…) Les êtres étaient bons, véritablement bons. Ils parlaient peu

mais chacune des phrases qu’ils prononçaient trouvait un écho puissant

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en moi. Ils me disaient simplement d’avoir confiance et qu’ils étaient là

pour m’aider parce qu’il y avait encore quelques plaies à panser en moi

(…) Soudain je me suis sentie réduite à la dimension d’un point dans

l’univers et toute ma vie s’est mise à défiler devant moi, comme je l’avais

vécue au plus profond de moi-même mais aussi comme je l’avais fait

vivre aux autres. (…)

(Témoignage d’Elisabeth dans Anne et Daniel MEUROIS-GIVAUDAN,

Chronique d’un départ, extrait des pages 174 et 175, voir fiche en fin de

fascicule).

« Tout le monde ne se régénère pas dans le même temps. Pour certains,

c’est très rapide mais pour d’autres cela peut durer des mois, voire des

années. Tout dépend de leur maladie et de leur état de conscience. La

maladie se guérit vite mais le reste est plus pénible et plus long. »

(Paroles de Karine dans Karine après la vie, p. 106, voir fiche

bibliographique en fin de fascicule).

La tante de Rudolf Schwarz en communication avec lui le 7 décembre

1947 :

« Mon esprit tutélaire me conduisit alors dans une maison où l’on me

salua avec la plus grande amabilité puis il m’expliqua que j’étais ici chez

moi. Une magnifique période de repos m’attendait dans cette demeure.

Elle dura quelque temps et cette détente me parut plus délicieuse que

tout ce que j’avais pu connaître auparavant sur terre. Je me reposais

entourée d’un amour et d’une sollicitude comme je n’en avais jamais

rencontrés sur terre … J’étais allongée dans une chambre ornée de

fleurs. Par les fenêtres grandes ouvertes, je pouvais apercevoir un

magnifique paysage de montagnes et de collines avec des champs et des

prairies, ainsi que de nombreux bâtiments comme on peut en voir sur

terre, mais tout était beaucoup plus beau… » (Werner Schiebeler, La vie

après la mort terrestre, pp. 164-165, voir fiche bibliographique en fin de

fascicule).

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2. Les centres d’accueil/hôpitaux de l’au-delà

Les personnes qui meurent suite à une longue maladie ou suite à un

accident ont souvent besoin d’un passage dans ce que l’on pourrait

appeler un hôpital de l’au-delà. Cela peut paraître étrange mais il faut

savoir que, comme dit précédemment, les êtres vivants ont, en gros,

deux corps lorsqu’ils sont incarnés : le corps physique et le corps

éthérique (c’est un peu plus complexe que cela mais nous nous en

tiendrons là dans ce fascicule).

Ouvrons donc une petite parenthèse pour expliquer ce que sont les corps

subtils : Il y a déjà quelques milliers d'années que s'est développée en Orient et en

Extrême-Orient une approche de l'être humain considérant que son corps physique

est le prolongement d'autres corps subtils situés à l'intérieur de lui-même. Selon

cette approche, l'homme, contrairement à son apparence physique est un système

complexe, dont le corps de chair, visible à nos yeux, n'est qu'une des manifestations ;

ce corps de chair est le prolongement de six corps subtils imbriqués l'un dans l'autre,

à la manière de " poupées russes " ou " poupées gigognes ", en commençant par

l'enveloppe physique. L'être humain a donc une constitution septuple ; son Corps

physique d'abord, ensuite les différents véhicules subtils, c'est-à-dire le Corps

éthérique qui est, lui, uni au corps physique, le Corps astral (ou émotionnel), le

Corps mental (monde de nos pensées), le Corps causal (support enregistreur de nos

expériences), le Corps de vitalité divine et enfin le Corps d'esprit divin.

Lorsqu’une mort par maladie ou accident survient, les corps subtils du

défunt sont abîmés puisqu’ils sont étroitement liés au corps physique. Ce

sont ces corps subtils qu’il convient de « réparer », de « régénérer » lors

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de l’arrivée dans l’au-delà. Voilà pourquoi un « séjour » dans un

« hôpital » de l’au-delà est nécessaire…

Alf Pritchett vient d’arriver dans l’au-delà. Il est guidé par un de ses

anciens camarades mort quelques mois auparavant :

« … Nous avons pris cette jolie route qui menait à la ville, nous sommes

arrivés sur une espèce de colline. Devant moi se dressait ce qui avait

l’air d’être un somptueux bâtiment. Il … comment le décrire ? Pareil à

quelque chose que j’avais déjà vu dans la City, à Londres, mais en plus

blanc et en plus beau.

- C’est quoi cet endroit ? Ai-je demandé.

- Oh, a-t-il dit, tu viens ici pour rencontrer quelques-uns de tes anciens camarades. C’est ce que nous appelons un centre d’accueil.

- Un quoi ?

- C’est une espèce d’hôpital.

- Mais je ne veux pas aller à l’hôpital. Je vais très bien. Je n’ai aucune raison d’y aller. De toute façon, je ne comprends rien de rien à tout ça.

- T’inquiète pas. Ménage ton cerveau pour l’instant. Tu comprendras par la suite. Détends-toi et profite du moment présent. (…)

Nous avons donc marché vers ce bâtiment. Nous sommes entrés. Il y

avait des tas de gens à l’intérieur. (…) les gens étaient assis et parlaient

entre eux. Il y avait des tables et des chaises je n’ai pas vu un seul lit et je

me suis dit que c’était un étrange hôpital. Peut-être d’ailleurs que ce

n’est pas un hôpital, ai-je pensé…

(Témoignage d’Alf Pritchett dans Nevill RANDALL, La mort ouvre sur la

vie, extrait des pages 15 et 16, voir fiche bibliographique en fin de

fascicule).

« Mon ami Philippe était décédé subitement en janvier 1998. Au mois de

septembre de la même année, une nuit, je me suis réveillée subitement,

consciente d’avoir vécu une fabuleuse aventure et ce grâce à mon ami

qui m’avait laissé entrevoir une toute petite partie de l’au-delà.

Je suis donc cette nuit-là partie en voyage astral et j’ai rencontré

Philippe. Rasé de près, visiblement rajeuni, vêtu d’une chemise à lignes

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bleues, Philippe dont je ne voyais que le buste, se tenait près de moi et

pointait son doigt vers un bâtiment situé au loin mais dont on pouvait

facilement distinguer les contours et l’allure générale.

Il s’agissait d’une grosse bâtisse allongée, construite en pierres et

entourée d’une immense prairie à l’herbe parfaitement égalisée, lisse et

soignée comme un parcours de golf. Philippe m’expliquait que c’était

l’endroit où il avait séjourné depuis sa mort. C’était d’après lui une

espèce d’hôtel-hôpital très plaisant où il avait eu la possibilité de se

soigner et de se régénérer durant ces derniers mois. Il m’expliquait

aussi qu’il allait devoir quitter cet endroit rassurant car il allait

rejoindre un autre plan (sans doute plus élevé). Il me fit part du fait qu’il

redoutait un peu de s’en aller. C’est à ce moment que j’ai remarqué,

dressée près de nous, une maisonnette. Celle-ci, m’expliqua Philippe, lui

appartenait. Il l’avait construite pour demeurer à proximité de l’hôtel-

hôpital. Il me fit visiter cette construction dans laquelle à ma grande

stupéfaction, il n’y avait point de meubles. La maisonnette de Philippe

était vide ! « Ce n’est pas nécessaire (les meubles) » m’expliqua-t-il. Je lui

posai des questions sur la vie dans l’au-delà et je lui demandai si son

existence était similaire à celle qu’il vivait sur terre : avait-il une

voiture, mangeait-il, etc … questions auxquelles il répondait : « Oui, tu

peux avoir ceci ou cela mais ce n’est pas nécessaire ». Forcément, je le

comprends bien maintenant, comme nous étions à un niveau spirituel,

le " matériel " n’était vraiment pas nécessaire. J’ai conscience d’avoir pu

poser des tas de questions à mon ami. Toutes ont reçu une réponse.

Malheureusement, à mon réveil, je ne me suis souvenue de rien,

probablement n’étais-je pas autorisée à emporter les réponses dans ma

vie terrestre à ce moment-là. Il n’en reste néanmoins que j’ai gardé un

magnifique souvenir de cette rencontre. L’impression que j’en ai retirée

est que cette partie de l’au-delà est un endroit très harmonieux et

empreint de sérénité. » (Témoignage de Marie-Hélène).

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Second contact avec Germaine la nuit du 11 au 12 mai 2010

« Vers la moitié du mois de mars 2010, une de nos amies, Germaine, une

dame d’un âge très avancé nous a quittés pour l’au-delà.

Une quinzaine de jours plus tard, il m’a été permis d’avoir un premier

contact avec elle mais voici l’histoire du second contact : en ce début de

nuit du 11 au 12 mai 2010, je suis profondément endormi, lorsque tout à

coup, je me retrouve dans un état de conscience que je commence

maintenant à connaître suffisamment pour pouvoir le distinguer du

simple rêve avec lequel il n’a aucune commune mesure.

Je suis hors de mon corps physique, je n’en ressens plus les limites

matérielles, tout me semble léger et fluide, les lourdeurs de notre

dimension ont disparu. Me voici devant une porte maintenue

entrouverte par un personnage que je distingue à peine tant ses formes

sont évanescentes ; ses contours changent constamment, il me paraît

être composé de fumée et est quasiment transparent. A mes côtés, se

trouve une autre personne, que je reconnaîtrai bientôt comme étant

mon épouse Marie-Hélène. Sans avoir prononcé un seul mot, notre hôte

entrouvre plus encore ce qui me semble être une porte de pierre, et nous

invite à pénétrer à l’intérieur d’une pièce ressemblant à une grotte. La

porte se referme et nous voici devant un sentier que nous empruntons

pour nous retrouver quelques mètres plus loin sur une petite

plateforme.

J’aperçois alors à ma gauche, une table de pierre dont une partie semble

dissimulée par de la roche, et à ma droite un petit banc, de pierre

également, constitué d’une dalle épaisse posée sur deux petites colonnes

rondes. Sur la table, il y a un personnage étendu, dont je reconnais

immédiatement le visage ; c’est celui de Germaine. Elle est couchée sur le

dos, la tête tournée vers nous, les yeux clos. Son corps est pudiquement

recouvert d’un tissu qui me semble de couleur brunâtre. Elle paraît

plongée dans un profond sommeil. Marie-Hélène et moi nous asseyons

sur le petit banc face à la table sur laquelle Germaine est couchée. Un

silence extraordinaire règne dans cet endroit, une sérénité bienfaisante

émane de l’ensemble de la grotte, qui ressemble, vue de la petite

plateforme, à l’intérieur d’un cocon. Aucune source agressive de lumière

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n’est visible ; la luminosité ambiante, assez faible mais néanmoins

suffisante, semble sortir des parois de la cavité elle-même.

Nous sommes assis là, dans un endroit qui évoque, toutes comparaisons

gardées, une chambre d’hôpital sur la Terre. Germaine paraît en

convalescence, dans une quiétude totale, sous une surveillance que je

devine bien présente, mais très discrète. Sans avoir la possibilité de le

distinguer, j’ai l’impression qu’un tableau de commandes destiné à

gérer et à contrôler les soins dispensés à Germaine, se trouve sur l’autre

côté du rocher au bout de la table.

Contrairement à Marie-Hélène, très impressionnée et sur le coup de la

peur, je me sens étrangement calme et serein. Nous sommes toujours

assis sur le banc de pierre ; aucun de nous n’a prononcé un seul mot.

Après un moment qu’il m’est impossible de quantifier, je ne sais

pourquoi, je me surprends à déchirer le silence du lieu en lançant à

l’adresse de notre amie : « Alors Germaine, vous nous croyez

maintenant ? » Germaine semble avoir entendu, car elle s’anime

soudain, sa tête se relève un petit peu et elle entrouvre les yeux à la

manière de quelqu’un que l’on vient d’arracher brutalement à son

sommeil. Je ne sais si elle nous reconnaît, ni même si elle nous voit. Ses

yeux se referment alors et sa tête retombe doucement. Je n’aurai pas la

possibilité d’en voir d’avantage, car nous sommes soudain comme

aspirés hors de ce havre de paix, dans lequel j’ai peut-être commis

l’erreur de parler, et je réintègre aussitôt mon corps physique. Je me

réveille instantanément, et un rapide coup d’œil sur ma montre

m’indique qu’il est aux alentours de 1 heure trente du matin. La nuit est

encore longue, je me rendors rapidement, mais au lever, plusieurs

heures plus tard, je me souviens parfaitement de cette deuxième

rencontre avec notre amie décédée depuis deux mois maintenant

Vincent)

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Chapitre 3 : Visite guidée de l’au-delà

La vie dans l'au-delà, loin d'être chaotique est parfaitement structurée. Il

existe des stades d'élévation spirituelle que l'on n'atteint qu'après avoir

terminé avec succès l'apprentissage dans le niveau précédent, un peu

comme les études que l'on mène dans les écoles et les universités sur la

Terre.

Lorsque nous mourons donc, nous commençons à vivre dans l’au-delà.

Mais qu’est-ce que l’au-delà ? Où se situe-t-il ? Qu'y fait-t-on ?

Pour répondre à ces différentes questions, voyons les réponses, que

certains décédés ont communiquées aux différents médiums qui sont

entrés en contact avec eux, et qui sont retranscrites dans les témoignages

qui suivent :

1. Où se situe l’au-delà ?

« Votre monde est interpénétré par un autre monde dont la substance

présente une fréquence supérieure à celle que vous pouvez capter.

L’Univers est un tout immense. Mais vous n’en concevez que ce que vous

voyez, entendez ou sentez. Croyez-moi, il existe un autre monde, d’une

essence beaucoup plus fine que la matière physique, dans lequel règne

la vie et dont vous ne pouvez vous faire une idée sur terre. L’Univers

dans lequel je suis arrivé après ce que vous appelez la mort, est

intimement lié à votre terre. Des couches de différentes épaisseurs

entourent votre monde. » (Contact médiumnique avec une entité

désincarnée dans Werner SCHIEBELER, La vie après la mort terrestre,

pp. 156-157, voir fiche bibliographique en fin de fascicule).

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« L’au-delà se trouve au milieu de vous, parmi vous et ailleurs. Il n’y a

pas de commencement ni de fin. C’est difficile pour vous de

comprendre. » (Isabelle dans Anne-Marie LIONNET, Lumières de l’au-

delà, p. 39, voir fiche bibliographique en fin de fascicule).

2. De quoi est fait l’au-delà ?

« Notre monde n’est pas matériel, et pourtant, il est malgré tout réel, il

est palpable et se compose d’une substance d’une fréquence beaucoup

plus élevée que la matière qui constitue votre univers. C’est pourquoi

notre esprit peut agir sur la substance de notre monde mais d’une

manière différente de vous sur la matière du vôtre. Notre condition de

vie est à l’image de notre esprit. L’environnement des bons est beau,

celui des méchants, affreux. » (Contact médiumnique avec une entité

désincarnée dans Werner SCHIEBELER, La vie après la mort terrestre,

p. 156, voir fiche bibliographique en fin de fascicule).

« Question : Croyez-vous qu’il soit possible que vous viviez dans un

monde de rêve où tout paraît réel, mais sans l’être ?

Non, nous ne vivons pas dans un univers de rêve ; comme je l’ai déjà dit,

nous vivons dans un monde réel, palpable, bien que les atomes qui le

constituent soient différents de ceux qui constituent votre sphère. Notre

esprit peut agir sur cette substance palpable d’une manière selon

laquelle votre esprit ne peut pas, lui, agir sur votre monde. Vous vivez

dans un monde aux vibrations plus lentes. »

(Question à une entité désincarnée dans Werner SCHIEBELER, La vie

après la mort terrestre, p. 159, voir fiche bibliographique en fin de

fascicule).

« Tous ceux qui se trouvent au même stade, peuvent voir et toucher les

mêmes choses. Si nous regardons un champ, c’est bien un champ que

tout le monde aperçoit. Tout est identique pour ceux qui se situent au

même niveau d’évolution spirituelle. Ce n’est pas un rêve. Nous pouvons

nous asseoir ensemble et profiter de la compagnie des autres comme

vous sur terre. Nous avons des livres et nous pouvons les lire. Nous

avons les mêmes sentiments que vous. Nous pouvons faire de longues

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promenades dans la campagne ou rencontrer un ami que nous n’avons

pas vu depuis longtemps.

Nous cueillons des fleurs comme vous. Tout est palpable, mais d’une

beauté d’un degré supérieur à tout ce qui se trouve sur la terre. Ici, les

fleurs et les champs ne se flétrissent pas comme chez vous. Quand la vie

végétale cesse sa croissance, elle disparaît tout simplement. Elle se

dématérialise. Il n’y a ici qu’une seule chose comparable à ce que vous

appelez la mort. Nous, nous la nommons, " transition ". Quand nous

nous sommes suffisamment développés, nous passons à un autre stade,

d’où il n’est plus aussi facile de revenir sur la terre. C’est ce phénomène

que nous baptisons " la seconde mort ". Ceux qui ont subi ce deuxième

passage peuvent revenir et nous rendre visite dans notre sphère, mais

nous ne pouvons pas accéder à leur niveau tant que nous n’avons pas à

notre tour franchi le pas… » (Contact médiumnique avec une entité

désincarnée dans Werner SCHIEBELER, La vie après la mort terrestre,

p. 161, voir fiche bibliographique en fin d’ouvrage).

3. Les sphères de l’au-delà

« Question : tu nous parles très souvent de sphères qui caractérisent un

niveau acquis. Y en a-t-il un nombre déterminé pour en arriver à la

dernière ? Combien ? Peux-tu me le dire ?

Réponse d’Isabelle : je parle de sphères, parce qu’il faut bien trouver un

mot, un symbole … disons qu’en évoluant on " monte " vers une autre

sphère (monter n’est pas exact !), cela se fait sans escalier, sans échelle,

mais on évolue si on se laisse guider par l’amour et on a envie d’accéder

à la dernière, car c’est le point de fusion totale. On peut quelquefois y

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arriver sans avoir à revivre une vie. » (Anne-Marie LIONNET, Lumières

de l’au-delà, pp. 33-34, voir fiche bibliographique en fin de fascicule).

« L’au-delà est composé de plusieurs sphères. Selon nos vies terrestres,

nous débutons nos vraies vies dans l’un ou l’autre de ces plans de l’au-

delà. Notre plus grand souci est de faire la mission que Dieu nous a

confiée … L’au-delà est merveilleux. Le passage vers celui-ci peut se

passer de différentes façons. Pour les humains qui croient à la vraie vie,

ce sera la plus belle expérience de leur vie terrestre … la porte s’ouvrira

après le passage dans un petit tunnel … Ce sera le début de votre Vraie

Vie. Les gens, pour qui la mort est la fin de tout, auront un réel choc. Les

premiers instants après leur mort, ils seront propulsés hors de leur

corps. Une partie d’entre eux voudra retourner dans leur enveloppe.

Avec amour, un messager de Dieu leur indiquera que leur temps sur

terre est terminé … les humains qui ne sont pas prêts à abandonner le

matérialisme de leur tristesse, verront la mort comme un malheur. Ils

s’accrocheront de toutes leurs forces au sol, n’écoutant pas les appels de

l’être qui essaie de leur faire comprendre qu’ils n’auront plus les mêmes

besoins là où ils sont… Malgré cela ils décideront de rester, errant dans

la nuit … ils resteront dans ce que vous appelez le bas-astral, jusqu’à ce

qu’ils choisissent de s’élever vers le plan supérieur. » (Message de Lina

dans Lina et Cathy MULLER, Passerelle vers l’au-delà, pp. 33 à 36, voir

fiche bibliographique en fin de fascicule).

« Question : existe-t-il une hiérarchie à votre niveau ?

Réponse d’Isabelle : pas vraiment. Je dirais plutôt des plans et des

sphères. Suivant notre évolution, on peut rester au bas de l’échelle, mais

on peut " grimper " si on le désire et si on se laisse porter par cette force

qui nous attire. Dans chaque plan, il y a différents niveaux. Nous

pouvons évoluer pour accéder à un niveau supérieur et ensuite changer

de sphère. C’est difficile à expliquer, mais c’est toujours l’amour qui

nous guide. » (Anne-Marie LIONNET, Lumières de l’au-delà, p. 17, voir

fiche bibliographique en fin de fascicule)

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4. Description des sphères : enfer, bas-astral, sphères

intermédiaires et sphères supérieures.

Le bas-astral ou l’enfer.

« Le bas-astral est un plan où les âmes qui refusent l’amour restent.

Malheureuses, elles se rattachent à la vie terrestre et n’acceptent pas de

s’élever… Vraie salle d’attente pour le bonheur, cette sphère est un

endroit que ne connaissent pas les personnes qui ont des valeurs non

intéressées par le matérialisme… » (Message de Lina dans Lina et Cathy

MULLER, Passerelle vers l’au-delà, p. 38, voir fiche bibliographique en

fin de fascicule).

« On dit que l’enfer n’existe pas. Il est vrai qu’il n’y a pas dans les

sphères spirituelles, un endroit tel que cela a souvent été décrit, avec le

Diable et des flammes… Mais il y a de toute façon, une sorte d’enfer :

c’est une existence très dure, où l’on souffre d’une privation totale de

bonheur. Pourtant, on peut toujours " sortir de là "…..et cela par la

prière et le désir sincère de s’améliorer. Et je sais aussi qu’il existe

également une sorte de Purgatoire : dans ces sphères plus supportables,

l’âme se purifie…..les guides des plans supérieurs pénètrent dans ces

atmosphères très pénibles, pour y apporter leur aide. » (Axel à sa

maman le 14/04/1984 dans Monique SIMONET, Images et messages de

l’au-delà, pp.95-96, voir fiche bibliographique en fin de fascicule).

« Question : que sont les mondes " obscurs " ou " inférieurs " dont tu

parles dans le livre ?

Réponse d’Isabelle : ce sont ces sphères où grouillent toutes ces âmes

torturées, torturantes. C’est un monde obscur, infernal et il faut aux

guides " chargés " de ces sphères une sacrée dose d’évolution pour

essayer d’aller les " repêcher "… » (Anne-Marie LIONNET, Lumières de

l’au-delà, p. 25, voir fiche bibliographique en fin de fascicule).

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« Le jour qui a suivi mon passage, je suis descendu dans la sphère

terrestre en compagnie d’Oncle F et d’Oncle C. Pas pour venir chez vous

mais pour aller là où règnent les conditions de vie du niveau le plus bas.

C’est pire qu’un asile d’aliénés où chacun serait atteint d’une forme

particulière de folie. Vous ne pouvez imaginer l’enfer que c’est… »

(Contact médiumnique avec W.Y. chez le Dr Wickland dans Werner

SCHIEBELER, La vie après la mort terrestre, p. 120, voir fiche

bibliographique en fin de fascicule).

Les sphères intermédiaires.

« Du troisième au cinquième univers : les 3e, 4e et 5e univers sont des

sphères intermédiaires entre le bas astral et le sommet de la pyramide.

Ce sont des endroits merveilleux où les âmes continuent à grandir …

pour nous, l’émerveillement pour ces lieux est magique et perpétuel. Les

descriptions sont difficiles à faire, parce qu’il n’y a rien de comparable

sur terre. Ce n’est pas le purgatoire qu’on vous a enseigné, c’est la

promesse d’un vrai pardon que nous devons nous accorder à nous-

mêmes … Nous sommes libres d’avancer à notre rythme, mais nous

voulons nous élever rapidement car nous savons ce qui vaut la peine de

progresser. Chaque plan (suivant) est encore plus extraordinaire et

lumineux. » (Message de Lina dans Lina et Cathy MULLER, Passerelle

vers l’au-delà, p. 40, voir fiche bibliographique en fin de fascicule).

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« Maman, je voudrais que tu puisses voir comme c’est beau ici. Il y a

tellement de lumière ... tout est lumineux et resplendissant… » (Axel à sa

maman dans Monique SIMONET, Images et messages de l’au-delà,

p.56, voir fiche bibliographique en fin d’ouvrage).

Les sixième et septième sphères.

« Quand nous sommes à ce niveau, les mots de votre vocabulaire sont

trop limités pour décrire ce paradis ...Tout est perfection et beauté. Nous

vivons en parfaite harmonie, y compris tous les enfants, car ils viennent

très vite à cet ultime éden … pour nous la vie est un délice, car ici tout est

merveilleux. Dieu est omniprésent et son paradis fait de nous de très

universels messagers de l’au-delà. Nous pouvons tout comprendre, de la

vie sur terre aux mystères de la spiritualité… »

(Message de Lina dans Lina et Cathy MULLER, Passerelle vers l’au-delà,

p. 41, voir fiche bibliographique en fin de fascicule).

Description des sphères supérieures

« Il est impossible, pour une âme de décrire les sphères plus avancées.

Les sphères proches de la terre peuvent être abondamment évoquées.

Mais les âmes qui ont atteint une atmosphère et un mode de vie très

éloignés de la terre, ne peuvent plus jamais traduire par des mots le lieu

où elles demeurent. »

(Paroles d’Ellen Terry dans Nevill RANDALL, La mort ouvre sur la vie,

p. 204, voir fiche bibliographique en fin d’ouvrage).

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5. La vie « quotidienne » dans l’au-delà. Les missions

La mort semble être loin de ce que l’on appelle généralement le repos

éternel. Bien sûr, chaque être a le libre de choix de faire ce qu’il veut mais

l’on constate qu’un point commun à tous les décédés est cette envie, tôt

ou tard, de progresser spirituellement et pour ce faire, rien de tel que de

« travailler », de faire des « missions d’amour » les « missions d’amour »

sont variées

« Nous avons des ruisseaux et des montagnes pas très hautes, nous

avons des vallées et des collines où les âmes peuvent se promener

tranquillement. Il y a peu de bruit et ceux que nous entendons sont ceux

de la nature. Tout est beau et bien vert et les fleurs sont magnifiques

mais on ne les coupe pas.

Nous n’avons pas besoin de dormir mais nous pouvons nous relaxer

dans les jardins. La fatigue n’existe pas, il y a encore beaucoup de chose

que je dois apprendre… Non maman, pas plus que sur terre, tu ne

pourras voir Dieu ici, on croit et c’est tout. Toutes les âmes sont dans

l’amour de Dieu. Certaines gardent quelques coutumes de leur religion,

on apprend comment gérer notre vie, sans temps, sans espace. On

apprend vite la façon de se déplacer, de voir, d’entendre, de se

manifester, mais ce n’est pas facile au début… » (Paroles de Karine dans

Karine après la vie, p. 107, voir fiche bibliographique en fin de fascicule).

« Ma vie dans les sphères de lumière est celle de tous les guides. Il n’y a

pas de temps, ni de sensation de durée, je ne sais même plus depuis

quand j’ai quitté la terre. Je suis tellement heureux qu’il me semble que

j’ai toujours été dans cette paix, dans ce sentiment d’épanouissement,

dans ces ailes déployées d’oiseaux d’or qui vont de monts en monts, de

cimes en cimes, de planètes en planètes. Parfois je suis sur telle ou telle

autre planète suivant les voyages de guides instructeurs qui nous

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emmènent et moi-même j’en reviens, chargé d’ondes, d’enseignements et

de richesses. » (CHRISTOPHE dans Paroles de Lumière, p. 41, voir fiche

bibliographique en fin de fascicule).

« Dans le monde de l’esprit, l’être humain est libre à tous égards, libre de

travailler ou de ne rien faire, libre de faire le Bien ou le Mal, d’attirer

bénédiction ou malédiction. Mais il vivra dans la sphère qui lui

correspond, où il recevra l’aide pour accéder à une autre sphère plus

élevée. Ainsi le Bien n’a besoin d’aucune protection contre le Mal,

chacun occupant un niveau différent, ce qui équivaut à une barrière

insurmontable. Ceux du niveau supérieur ont toujours la possibilité de

descendre pour aider ceux du dessous, mais entre eux se trouve un

énorme fossé infranchissable pour les seconds… » (Message de Farnese

dans Pierre JOVANOVIC et Anne-Marie BRUYANT, L’explorateur de

l’au-delà, p. 64, voir fiche bibliographique en fin de fascicule).

« Nous pouvons décider de la mission dont nous avons envie. Dieu ou

nos guides nous proposent plusieurs possibilités, du plus petit au plus

grand travail. Selon nos aptitudes, nous avons le choix entre des actions

dirigées vers l’humanitaire ou vers l’organisation des sphères dans

lesquelles nous vivons. »

(Message de Lina dans Lina et Cathy MULLER, Passerelle vers l’au-delà,

voir fiche bibliographique en fin d’ouvrage).

« Question : en ce qui concerne vos missions, la majeure partie du

temps, vers quel domaine sont-elles orientées ? Serait-ce juste si je disais

vers l’Amour ?

Réponse d’Isabelle : nos missions sont en fonction de ce que nous

sommes, de nos dons, de nos qualités, de notre personnalité. Il est

certain que l’amour est la chose la plus importante, primordiale même,

et dans votre monde et dans le nôtre (mais pour nous, c’est tellement

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plus facile !)… » (Anne-Marie LIONNET, Lumières de l’au-delà, p. 33,

voir fiche bibliographique en fin de fascicule).

« … le monde où je vis est très comparable mais aussi très différent, ce

n’est pas facile à expliquer. Nous vivons avec des normes qui ne sont pas

les mêmes. Nous ne pensons qu’à faire le bien pour ceux qui sont restés

sur terre, nous avons la même mission qui est d’aider, chacun attend ou

a besoin de savoir des choses différentes, mais nous sommes toujours

avec vous, merci, surtout pour ne pas avoir cru que tout était fini… »

(Message de Karine à sa maman dans Karine après la vie, p.99, voir fiche

bibliographique en fin de fascicule).

« Question : votre temps libre est-il occupé à cent pour cent et de quelle

manière ?

Réponse d’Isabelle : comme je l’ai déjà dit, de multiples occupations,

suivant nos dons, nos qualités, nos missions. Mais aussi des

" récréations " : nous nous regroupons par affinités, nous nous

promenons (là où nous le désirons)… » (Anne-Marie LIONNET, Lumières

de l’au-delà, p. 21, voir fiche bibliographique en fin de fascicule).

6. Types de missions dans l’au-delà.

Missions dans les sphères inférieures.

« ... Je vous ai déjà dit que je ne m’occupais plus d’enfants, mais de

vieillards dont certains sont tellement entêtés qu’ils refusent toute aide.

D’eux-mêmes, ils ne veulent pas avancer d’un pas … chez certains, je

crois parfois avoir trouvé un angle d’approche : ils se laissent aborder,

finissent par sortir de leur torpeur et acceptent de coopérer. Mais dès la

fois suivante, je suis bien obligée de constater que tout est à reprendre

comme avant. Ce ne sont pas des malades dont on peut avoir pitié, mais

des êtres responsables de leur propre malheur, si dur que ce jugement

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puisse paraître. Ils sont dans une situation qui ne leur permet pas

d’autre comportement que celui qu’ils adoptent.

Question de W. Schiebeler : une situation déterminée par leur vie sur

terre ou par leur attitude dans l’au-delà ?

Réponse de Magdalena : à la fois par leur vie terrestre et leur attitude

ici. On ne se change pas du jour au lendemain. Nombre d’entre eux ne

veulent tout simplement pas admettre que la vie se poursuit, que l’on

continue à évoluer et que l’on peut aller vers les autres. Mais j’ai aussi

rencontré des êtres qui savaient parfaitement qu’ils étaient morts et qui

restaient néanmoins enchaînés à la terre et prenaient un malin plaisir à

influencer des hommes de votre terre, à les troubler, à les angoisser… »

(Un esprit nommé Magdalena chez le Dr Wickland le 11 septembre 1986

dans Werner SCHIEBELER, La vie après la mort terrestre, pp. 128-129,

voir fiche bibliographique en fin de fascicule).

« Lorsque je retournai dans Le Pays de l’Esprit, mon père

m’accompagna. Au cours de l’une de nos conversations, il me révéla

qu’une expédition était sur le point de partir de la sphère où nous nous

trouvions. Il s’agissait d’envoyer dans la sphère la plus basse de toutes

(connue comme " L’enfer ") une équipe d’esprits qui travailleraient en

tant que " sauveteurs ". Nous ne savions pas combien de temps durerait

l’expédition mais un travail devrait être fait, et comme une armée

d’occupation, nous resterions jusqu’à ce que la mission soit accomplie. »

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(Témoignage De Farnese dans Pierre JOVANOVIC et Anne-Marie

BRUYANT, L’explorateur de l’au-delà, p. 74, voir fiche bibliographique

en fin de fascicule).

Missions d’accueil des nouveaux arrivants dans l’au-delà.

« Je veux te parler de ma mission, maman. Elle consiste à accueillir les

enfants qui meurent, en particulier ceux qui meurent de faim. C’est

terrible, ils arrivent ici " par wagons ". Maman, il ne faut pas jeter la

nourriture. Il y a tous ces gens qui meurent de faim. » (Message d’Axel à

sa maman dans Monique SIMONET, Images et messages de l’au-delà, p.

53, voir fiche bibliographique en fin de fascicule).

Missions vers la Terre.

« Je suis bien là où je suis, heureux et entouré de 71 personnes. Avec ce

groupe nous luttons, nous faisons en sorte depuis l’an dernier de venir

en aide à cette pauvre population qui va souffrir. Ma mission est celle

d’aider. »

(Contact avec Etienne chez le médium Pascal Riolo le 18 mars 2003).

(NDLR : il semblerait que cette mission dont parlait à ce moment Etienne

était d’aider les populations d’Irak dont le conflit avec les Etats-Unis

allait commencer les jours suivants…).

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7. Dans l’au-delà, on avance, on progresse à son rythme, sans

être forcé

(Des guides parlent à Elisabeth)

« - Pourquoi n’irais-tu pas plus loin ? (NDLR : aller plus loin dans ce

cas signifie progresser spirituellement, avancer toujours vers la

Lumière).

Aller plus loin… je ne comprenais pas ce que cela signifiait. Je

croyais être enfin arrivée chez moi et voilà que l’ « on » me

demandait d’avancer encore. J’avais besoin de solitude…comme si

celle-ci était un ultime pansement posé sur les derniers flous de mon

âme…et j’ai compris que ce seul besoin suffisait à éloigner de moi

ceux qui m’étaient chers. Aussitôt, ma demande a été ressentie et

respectée. Alors j’ai su que l’ « on » ne me demandait pas

absolument d’avancer, que la voix qui s’exprimait au fond de moi

traduisait une simple suggestion, une sorte de conseil aimant venu

d’un ami inconnu mais bien réel qui se cachait encore quelque

part. »

(Témoignage d’Elisabeth dans Anne et Daniel MEUROIS-

GIVAUDAN, Chronique d’un départ, page 177, voir fiche

bibliographique en fin d’ouvrage).

« Mais la mort n’existe pas ici. Vraiment bizarre. On dirait que cela

peut continuer indéfiniment. Quand vous en avez assez, quand vous

pensez que vous savez tout ce qu’il y a à savoir, vous pouvez alors

vous en aller en fermant les yeux… et vous vous retrouvez dans une

sphère différente… Bien sûr, j’ai rudement peur de cela. Je ne veux

pas m’en aller, vous savez. Plusieurs de mes amis disent que je

devrais, mais je ne vois aucune raison à cela… » (Témoignage de

Rose dans Nevill RANDALL, La mort ouvre sur la vie, page 144, voir

fiche bibliographique en fin d’ouvrage).

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8. Passage dans une sphère supérieure

Nous avons bien compris à présent que lorsque qu’une personne décède,

elle se retrouve dans une sphère (un plan) qui correspond à son degré

d’élévation spirituelle. Au bout d’un temps plus ou moins long (rappelons

que le temps n’existe pas dans l’au-delà), cette personne aura envie de

progresser, d’évoluer : l’appel des sphères supérieures se fera sentir car

l’âme, tôt ou tard, veut rejoindre la Lumière, la vraie Lumière.

Voici ci-après le témoignage de Rose (qui nous a expliqué déjà pas mal de

choses sur la vie quotidienne dans l’au-delà) qui « avait fait le tour » du

plan dans lequel elle vivait et qui voulait « monter plus haut » mais

... lisez plutôt, vous allez comprendre…

« Comment avez-vous bougé (NDLR : changé de sphère). Je veux dire :

par où êtes-vous passée ? Avez-vous connu une expérience particulière ?

Je pense que tout cela vient en écoutant ceux qui sont plus expérimentés que vous (NDLR : des sortes de guides-instructeurs sont préposés à chaque sphère pour inciter et aider les décédés à progresser), en faisant attention, en essayant de suivre leurs conseils ; Vous atteignez ensuite un certain stade et vous saisissez que l’environnement dans lequel vous vivez est bien pour ce qu’il est, mais qu’il n’est pas suffisant ( NDLR : Pendant très longtemps Rose s’est contentée de vivre dans une sphère encore relativement proche du plan terrestre).

- A quoi ressemble votre nouveau mode de vie ? demanda Woods.

- C’est très beau, bien sûr. Je ne dirais pas que c’est plus beau que l’endroit où je vivais avant…mais comment exprimer cela ? je suis plus heureuse parce que je travaille (NDLR : elle exerce une mission plutôt). (…)

- Quel genre de travail faites-vous Rose ? demanda Betty Greene.

- (…) j’ai été au collège, dans une école si vous voulez, où j’ai appris des tas de choses sur moi-même et sur les possibilités qui étaient en moi. (…) Maintenant je peux retourner dans d’autres sphères. Je peux expliquer ces choses, je peux parler aux gens. (…) je suis capable d’aller dans les sphères inférieures, d’éduquer les gens, de leur faire comprendre que la situation dans laquelle ils se trouvent est, dans une grande mesure, de leur faute… » (Témoignage de Rose dans Nevill RANDALL, extrait des pages 197 et 198, voir fiche bibliographique en fin d’ouvrage).

« Il existe des lois que personne ne peut transgresser. Le fait est que

nous pouvons aller aussi loin que nous le permettent notre

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développement et nos actions. Mais nous ne pouvons atteindre une

sphère supérieure tant que nous ne sommes pas prêts à y accéder. Bien

sûr, nous pouvons nous rendre dans les sphères inférieures, mais nous

ne pouvons accéder à une condition supérieure tant que nous ne la

méritons pas… »

(Témoignage de Drayton Thomas dans Nevill RANDALL, La mort ouvre

sur la vie, p. 203, voir fiche bibliographique en fin d’ouvrage).

9. Les questions fréquemment posées

Est-on heureux dans l’au-delà ?

Oui, évidemment, on semble très heureux dans l’au-delà, cette dimension

où semblent régner fraternité, solidarité, compréhension, cette

dimension où il n’y a plus de maladies, de souffrance, de contraintes,

cette dimension où le mal n’a plus sa place (sauf peut-être dans les

sphères inférieures que l’on appelle bas-astral ou enfer).

Dans le premier message qu’un proche nous a donné le 18 mars 2003,

par trois fois il manifeste son bonheur de se retrouver dans l’au-delà :

« Aujourd’hui, jamais je ne pourrais revenir, je suis trop bien là où je

suis. »

« Jamais je ne voudrais être à votre place sur la terre ! Si tu voyais le

centième de ce qu’il y a ici ! »

« Là où je suis ma vie est changée, ma vie est plus belle… »

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Retrouve-t-on sa famille dans l’au-delà ?

Souvent des personnes inquiètes nous posent cette question. Il est

évident que l’on retrouve toujours d’une façon ou d’une autre ceux que

l’on a aimés dans l’au-delà. En fait on se retrouve par affinités, par degré

d’élévation spirituelle aussi… Quand on meurt, on abandonne notre

raisonnement humain car on a de nouveau accès à la connaissance

« totale », on se souvient de nos vies antérieures (et dans nos vies

antérieures, il y a plein de personnes aimées également !). Tout est

possible dans l’au-delà… Si vous avez envie de revoir telle ou telle

personne aimée, vous la reverrez…

« Pour la famille, c’est différent, nous ne vivons pas ensemble bien sûr,

nous pouvons nous voir quand nous voulons mais chacun vit dans un

endroit différent. Papy a retrouvé sa famille et il est heureux … Nous

sommes répartis par niveau. Je suis avec un groupe de jeunes, comme

moi, qui avons les mêmes affinités… » (Paroles de Karine dans Karine

après la vie, p. 105, voir fiche bibliographique en fin d’ouvrage).

« Ici, dit Rose, la marchande de fleurs, seuls ceux qui sont attirés les uns

vers les autres, qui s’aiment, sont ensemble… Un mari et une femme qui

se détestent, dans votre monde, ne sont tout simplement pas faits l’un

pour l’autre. Ils ne seront pas ensemble ici. » (Témoignage de Rose dans

Nevill RANDALL, La mort ouvre sur la vie, page 113, voir fiche en fin de

faascicule).

Peut-on posséder tout ce que l’on veut dans l’au-delà ?

Effectivement, tout est possible dans l’au-delà. Il suffirait de penser à une

chose, d’émettre un désir pour que celui-ci se réalise mais nous allons

voir que même si cela semble grisant pour le nouvel arrivé, il abandonne

très rapidement sa « lampe d’Aladin » car, répétons-le, le but de la survie

dans l’au-delà est avant tout spirituel et tout ce qui constitue les plaisirs

matériels terrestres ne revêt plus la même importance dans l’au-delà.

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« Les gens n’arrivent pas à comprendre que, selon votre accoutumance

ou votre comportement, vous trouvez, ici, les choses en accord avec vos

besoins. Si, lorsque vous arrivez pour la première fois, vous jugez

nécessaire d’avoir telle ou telle chose, on y pourvoit pour vous. Mais ce

n’est que provisoire. Jusqu’à ce que vous compreniez que vous n’en avez

absolument pas besoin.

Je ne bois pas de thé, normalement. Mais étant donné que vous êtes

mon invité et que vous ne pouvez pas vous habituer tout de suite au

nouvel ordre des choses, j’ai pensé que cela vous aiderait. »

(Conversation entre Ted Butler et un guide de l’au-delà dans Nevill

RANDALL, La mort ouvre sur la vie, pages 83 et 84, voir fiche

bibliographique en fin d’ouvrage).

Le temps et l’espace dans l’au-delà

« Vous dites que vous ne mesurez pas le temps et l’espace. Comment

faites-vous, alors, dans votre vie quotidienne ?

- Je ne sais pas. Nous n’avons pas conscience du temps. Je sais, vous ne pouvez pas comprendre. Vous voulez, bien sûr, parler du matin, de l’après-midi et du soir. Ces choses ne comptent pas pour nous. Nous n’avons pas « le temps », comme vous. Le temps, après tout, c’est une chose inventée par l’homme non ?

- Connaissez-vous le jour et la nuit ?

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- Non. Nous pouvons quand même voir le jour tomber, si nous le désirons. Si nous sentons le besoin de nous reposer, nous pouvons, en fermant les yeux, créer une espèce de crépuscule. Difficile d’expliquer cela.

(Témoignage de Rose dans Nevill RANDALL, La mort ouvre sur la vie, page 131, voir fiche bibliographique en fin de fascicule).

« Question : une notion de temps existe-t-elle pour vous ? Si oui, à quoi

pourrait-elle correspondre pour nous ?

Réponse d’Isabelle : il n’y a plus de notion de temps. On ne peut pas

trouver de correspondance avec votre temps. Nous vivons dans

l’intemporel, dans un présent éternel qui ne se mesure pas. C’est difficile

de comprendre cela pour vous qui vivez avec montres, pendules, hiver,

été, etc. » (Anne-Marie LIONNET, Lumières de l’au-delà, p. 19, voir fiche

bibliographique en fin d’ouvrage).

Boisson et nourriture

Il semble à première vue tout à fait absurde de se poser la question de

savoir si l’on mange et si l’on boit dans l’au-delà puisque l’esprit est

séparé du corps physique qui lui, est resté sur terre. Cependant, vous

serez peut-être surpris de constater au travers des prochains

témoignages qu’il est parfois encore question de nourriture autre que

spirituelle dans l’au-delà. Vous allez comprendre assez rapidement que

se nourrir n’est absolument pas nécessaire, juste peut-être dans les

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premiers temps et dans les premiers plans de l’après-mort mais lisez

plutôt….

(Mr Biggs vient de décéder inopinément, il est accueilli dans l’au-delà

par sa mère et des proches qui tentent de le mettre à l’aise….).

« Ils m’ont entraîné à l’intérieur (de la maison), m’ont fait asseoir. Tout

reluisait comme un sou neuf, comme un jour de printemps. Cela m’a

brusquement rappelé quelque chose. J’ai pensé : si c’est une journée

d’été, je ne sens pas la chaleur ; pourtant c’est comme une journée d’été.

Je ne vois pas le soleil et pourtant il y a cette jolie lumière. Et je leur ai

dit mes impressions là-dessus.

- Oh, m’ont-ils répondu, nous n’avons ni trop froid ni trop chaud. La lumière est toujours très plaisante. Voudrais-tu boire une tasse de thé ?

J’en suis resté par terre quand j’ai entendu cela.

- Ne charriez pas ! Si je suis mort, n’allez pas me dire que vous pouvez me préparer du thé.

Ma tante s’est mise à rire et a dit :

- Tu comprendras bientôt, comme te l’a déjà certainement expliqué ta

mère. Quand tu arrives ici pour la première fois, tout te semble

familier, pour que tu te sentes gai, à l’aise. Si tu désires quelque

chose, tu peux l’avoir ; mais tu te rendras très vite compte que toutes

ces choses ne sont pas nécessaires ; mais si tu veux une tasse de thé,

nous allons en prendre une bien vite.

- Je n’aurais jamais cru qu’il était possible de boire du thé quand on

était mort.

- Je ne vais pas me mettre à discuter avec toi. Je vais chercher le thé.

Elle est sortie aussitôt et est revenue avec une théière ; c’était la même,

celle dont je me souvenais.

- Ne me dis pas que tu as amené ça…Tu n’as pas emporté la théière avec toi quand tu es morte ?

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- Non mais j’ai été tout aussi surprise que toi quand je l’ai trouvée ici. Bien sûr, tu peux emporter avec toi tout ce qui te paraît important, tout ce qui a de la valeur à tes yeux. Tant que tu y penses très fort du moins. Si tu cesses d’y penser, si tu cesses de croire que ces choses te sont nécessaires, alors elles cessent d’exister pour toi. Elles existent aujourd’hui parce que tu es là, que tu repenses au passé, aux jours où tu venais nous voir et où nous prenions le thé ensemble…(…) et puisque tu venais, nous nous sommes dit que cela te mettrait à l’aise, que tu te sentirais chez toi. Mais dès que nous cesserons d’y penser, nous n’en aurons plus besoin »

(Témoignage de M. Biggs dans Nevill RANDALL, La mort ouvre sur la

vie, extrait des pages 75 et 76, voir fiche bibliographique en fin

d’ouvrage).

« …La faim est une chose matérielle. Cela n’existe pas ici, car le besoin

de manger se perd très vite.

- Quelle bonne chose ! s’exclama Betty Greene. Plus besoin de cuisiner !

- C’est réglé de ce côté-là ma petite. Il y a, bien sûr, des gens qui, lorsqu’ils arrivent ici, ressentent le besoin de manger. Ils le peuvent s’ils le désirent. Mais ce besoin diminue très vite et disparaît. »

(Témoignage de Rose dans Nevill RANDALL, La mort ouvre sur la vie, page 130, voir fiche bibliographique en fin d’ouvrage).

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Dort-on dans l’au-delà ?

« - Vous dormez ?

- Oh oui. Vous pouvez dormir si vous en avez envie.

- Mais ce n’est pas nécessaire ?

- Non.

- Vous ne vous sentez pas fatiguée ?

- Non, jamais.

- Que se passe-t-il quand vous vous sentez mentalement fatiguée ? pouvez-vous vous en aller et…. ?

- Si je me sens mentalement fatiguée, je me détends, je ferme les yeux. Je me repose, je rouvre les yeux au bout d’un moment et je ne suis plus du tout fatiguée. »

(Témoignage de Rose dans Nevill RANDALL, La mort ouvre sur la vie, page 131, voir fiche bibliographique en fin d’ouvrage).

Comment se déplace-t-on dans l’au-delà ?

« Comment vous déplacez-vous ?

- Nous marchons. Ou bien si nous avons une longue distance à faire, nous pensons très fort à l’endroit où nous voulons nous rendre : nous fermons les yeux et, à la minute, nous y sommes. » (Témoignage de Rose dans Nevill RANDALL, La mort ouvre sur la vie, page 127, voir fiche bibliographique en fin d’ouvrage).

Y a-t-il des maisons, des villes dans l’au-delà ?

Note de la rédaction : nous rappelons encore une fois que ces

témoignages (ceux qui sont issus du livre de Nevill Randall) émanent de

personnes décédées dans une sphère de l’au-delà encore proche de la

vibration terrestre (dans les premiers plans de l’au-delà). Il est bien

évident que plus on est élevé dans les sphères de l’au-delà, moins ces

questions matérielles se posent…

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« Vous vivez dans une maison Rose ?

- Oui. Mais on n’y est pas obligé.

- Quel genre de maisons ? Comme ici ?

- Différentes sortes de maisons. Certaines sont petites, comme celles qu’on trouve dans les hameaux ; d’autres sont immenses et abritent toute une famille. Toutes ces maisons sont bien réelles… (Témoignage de Rose dans Nevill RANDALL, La mort ouvre sur la vie, page 127, voir fiche bibliographique en fin d’ouvrage).

« Avez-vous des villages, des villes ?

- Nous n’avons pas de villes, au sens où vous l’entendez. Il y a des endroits où… où des milliers de gens vivent rassemblés. Mais il n’y a pas d’autobus ou de tramways, toutes ces choses idiotes.

(Témoignage de Rose dans Nevill RANDALL, La mort ouvre sur la vie, page 127, voir fiche bibliographique en fin d’ouvrage).

Le climat et les saisons de l’au-delà

« Un peu après elle (le guide de Terry Smith) m’a emmené. Ce qui

semblait être le soleil brillait. Elle m’a dit, plus tard, qu’il n’y avait pas

de soleil, que c’était une lumière dont nous pouvions tous…dont toute

vie était capable de tirer sa puissance…Drôle de lumière ! Cela peut

sembler bizarre mais elle ne faisait pas d’ombres. Il n’était pas

nécessaire de s’en protéger, car elle était plaisante et chaleureuse, mais

pas trop chaude. On ne la sentait pas. Elle ne vous brûlait pas… »

(Témoignage de Terry Smith dans Nevill RANDALL, La mort ouvre sur

la vie, page 100, voir fiche en fin d’ouvrage).

« … Nous n’avons pas de saisons. Pas au sens où vous l’entendez. Par

exemple, je n’ai jamais vu ce que je pourrais appeler la pluie.

- Vous n’avez jamais vu de pluie ?

- Et je n’ai jamais vu non plus un temps couvert ou une température torride il fait toujours très doux, une atmosphère légèrement chaude, et pourtant je n’ai jamais vu le soleil. Alors je ne crois pas que la clarté, la luminosité vienne du soleil… »

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(Témoignage de Rose dans Nevill RANDALL, La mort ouvre sur la vie,

page 142).

L’enfer et le purgatoire

« Le purgatoire ou l’enfer ? Dites bien que ce ne sont pas des lieux au

sens où on l’entend lorsque l’on a un corps de chair. Ce sont plutôt des

états d’être que l’on génère autour de soi selon la lourdeur de notre cœur

et d’où l’on finit toujours par s’extraire en appelant l’amour et l’espoir ».

(Paroles d’Elisabeth dans Anne et Daniel MEUROIS-GIVAUDAN,

Chronique d’un départ, page 180, voir fiche bibliographique en fin

d’ouvrage.)

Rencontre-t-on Dieu dans l’au-delà ?

« Je devine qu’en découvrant mes paroles, beaucoup vont se demander :

« Et Dieu, l’a-t-elle trouvé Elisabeth ? Qu’en pense-t-elle maintenant ? »

A ceux-là je voudrais d’abord dire qu’Elisabeth ne se sent plus seulement

« Elisabeth », mais bien autre chose qu’une simple femme qui s’est

incarnée au XXe siècle. Elisabeth se sent une cellule intelligente et

aimante d’un grand être qu’on appelle l’Humanité et qui est lui-même

une cellule d’un être infiniment plus grand que l’on peut appeler Dieu…

Non, Dieu n’est certainement pas ce patriarche barbu et inaccessible qui

récompense et punit. Ce n’est pas non plus ce doigt mystérieux venu du

Ciel qui donne la grâce à certains et pas à d’autres.

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Il me semble qu’Il est tout ce qui réside au-delà de l’émerveillement, de

l’émotion, de la pensée et de l’amour humain. Il est… tout ce que je ne

saurai jamais dire et que pourtant je sais parce que j’en reconnais la

présence en moi ! Il est enfin bien au-delà des religions et de tous les

dogmes que nous avons inventés avec mille prétextes. »

(Paroles d’Elisabeth dans Anne et Daniel MEUROIS-GIVAUDAN,

Chronique d’un départ, page 181, voir fiche bibliographique en fin

d’ouvrage).

Comment est-on habillé dans l’au-delà ?

« Et les vêtements, en portez-vous ?

- Bien sûr ! vous posez de ces questions !

- Des vêtements pareils à ceux que nous portons ici ?

- Non. Je ne pense pas que vous aurez un costume comme celui que vous portez, quand vous serez ici

- Pouvez-vous nous décrire les vêtements que vous portez en ce moment ?

- Les gens portent les vêtements dans lesquels ils se sentent à l’aise. Bien sûr, les premiers temps de son arrivée, une femme pense que sa robe, c’est quelque chose d’essentiel. Elle la porte pendant un moment. Mais elle finit par comprendre que c’est sans importance.

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Sa vison des choses change peu à peu et elle change donc sa façon de s’habiller.

- Que portez-vous en ce moment Rose ?

- Je ne sais pas si cela veut dire quelque chose pour vous, mais je porte une très belle robe blanche, une longue robe avec une bordure dans le bas. Des manches longues et très amples et une espèce de ceinture d’or, qui ressemble à de la corde tressée, autour de la taille.

- Quel est le tissu ?

- Je crois que le tissu le plus ressemblant serait la soie… » (Témoignage de Rose dans Nevill RANDALL, La mort ouvre sur la vie, page 133, voir fiche bibliographique en fin d’ouvrage).

Culture et loisirs dans l’au-delà

« …Et nous avons des théâtres et des salles de concert. Tout ce que vous

avez sur terre mais à un degré bien supérieur. Tout a un but, une raison

d’être. Il n’y a rien de frivole dans tout cela. Oui bien sûr nous rions

Nous avons aussi des pièces de boulevard, vous savez. Nous n’avons pas

perdu notre sens de l’humour, parce que nous sommes là !(…)

Si j’ai bien compris, vous avez une école d’apprentissage ? demanda Woods Oh, nous avons de grandes écoles, des musées où vous pouvez aller admirer l’histoire de tous les individus et de toutes les nations. Nous avons des tas d’endroits merveilleux. Rien n’est perdu, vous savez… » (Témoignage de Rose dans Nevill RANDALL, La mort ouvre sur la vie, extrait de la page 134, voir fiche bibliographique en fin d’ouvrage).

« …Je suis toujours très intéressé par le théâtre. Nous donnons des

représentations. Tout ce que nous faisons ici a un motif. Toute pièce

produite, tout spectacle réalisé a un but véritable. Ce n’est pas fait

uniquement pour distraire et amuser. Nous jouons, par exemple, des

pièces, que vous appelleriez moralisantes, dans les sphères inférieures

et nous reproduisons la vie de certains individus que nous apercevons

parmi les spectateurs. Cela les aide à se voir tels qu’ils sont. Alors, ils se

mettent à réfléchir plus sérieusement : cela leur permet de faire le point

sur eux-mêmes et de désirer une existence meilleure. »

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(Témoignage de Lionel Barrymore dans Nevill RANDALL, La mort ouvre

sur la vie, page 152, voir fiche bibliographique en fin d’ouvrage).

Vieillit-on dans l’au-delà ?

(Elisabeth, décédée, vient d’arriver dans l’au-delà. Elle se repose et revoit

des personnes qu’elle a connues, décédées comme elle).

« Enfin j’ai vu Anita, mon amie d’enfance, franchir le portail du jardinet

courir vers moi à cloche-pied ainsi qu’elle le faisait souvent autrefois.

C’est cette vision qui a déclenché dans ma conscience un véritable choc.

Naïvement je lui ai dit :

- Mais comment se fait-il que tu conserves cette apparence de petite fille

alors qu’il y a tant d’années… c’est idiot, tu te refuses à grandir ! Ne

serais-tu pas mieux comme moi ? Nous pourrions avoir des

conversations !

Anita est partie d’un grand éclat de rire en m’écoutant dire cela tout

d’un trait.

- Mais enfin Elisabeth, fit-elle alors en se reprenant, ne comprends-tu

pas ce qui se passe ? C’est l’état de tes pensées qui entretient le passé et

recrée tous les décors de ta vie sur terre. Si tu me vois ainsi c’est

également parce que tu m’appelles à toi de cette façon, parce que tu ne

peux pas me concevoir autrement, parce qu’enfin tu ne me reconnaîtrais

pas. Tout ce que tu vois autour de toi est un décor qui est issu des ondes

émises par ta conscience. Aujourd’hui, sur la Terre d’où tu viens, je crois

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savoir qu’on parle d’hologrammes. Et bien, c’est un peu cela. Jusqu’à

présent, comme la plupart de ceux qui viennent en ce monde, tu n’as pas

pu faire autrement. Alors, ceux que tu aimes et qui t’aiment ont joué le

jeu de ce décor. (…)

C’est alors qu’elle terminait ces mots que je me suis rendu compte de la

disparition de la petite fille de mon enfance ; Anita était devenue devant

moi une belle jeune femme rousse…

(Témoignage d’Elisabeth dans Anne et Daniel MEUROIS-GIVAUDAN,

Chronique d’un départ, extrait des pages 177 à 179, voir fiche

bibliographique en fin d’ouvrage).

A quoi ressemble un être désincarné ?

« Question de Werner Schiebeler à une personne décédée :

Je ne peux pas te voir. Mais si je le pouvais, à quoi ressemblerais-tu ?

Réponse : j’ai un corps qui est la réplique de mon corps terrestre, avec

les mêmes mains, les mêmes jambes, les mêmes pieds, qui se meuvent

comme les vôtres. Ce corps éthéré que j’avais déjà sur terre, pénétrait

mon corps physique. Le corps éthéré est le vrai corps et c’est une copie

absolument conforme de notre corps terrestre. Au moment de la mort,

nous nous détachons de notre enveloppe charnelle et poursuivons notre

vie dans le monde éthéré ; nous agissons au travers de notre corps subtil

exactement comme sur terre nous agissions au travers de notre corps

physique. Pour nous, ce corps éthéré possède actuellement autant de

substance qu’en possédait notre corps physique lorsque nous vivions

encore sur terre. Nous avons les mêmes sensations. Quand nous

touchons un objet, nous pouvons le sentir ; quand nous regardons

quelque chose, nous pouvons le voir. Bien que notre corps ne soit pas

matériel, au sens où vous l’entendez, il a pourtant une forme, des traits

du visage et une expression. Nous nous déplaçons de lieu en lieu, comme

vous, mais beaucoup plus vite que vous. » (Témoignage d’une entité

désincarnée dans Werner SCHIEBELER, La vie après la mort terrestre,

p. 160, voir fiche bibliographique en fin d’ouvrage).

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Le suicide.

Lorsque nous comprenons le sens général de notre vie sur terre, il nous

devient plus facile d’accepter les aléas et souffrances que l’on peut

rencontrer dans celle-ci. On sait que ces épreuves ont été choisies par

nous-mêmes avant de nous incarner. On est conscient que les difficultés

rencontrées nous permettent de mettre à l’épreuve nos potentiels

d’amour afin que celui-ci finisse par occuper la place essentielle dans

notre vie, quoi que nous ayons décidé de subir. Car là est le but de toute

incarnation : faire grandir notre amour afin de retourner plus

rapidement vers notre divinité. Les difficultés les plus diverses (maladie,

souffrance, solitude, pauvreté etc, etc) sont placées volontairement par

nous-mêmes sur notre parcours parce que nous avons décidé, avant, de

les dépasser, de les réussir, de gagner.

Certains êtres cependant mettent fin à leur incarnation de manière plus

ou moins violente : ils se suicident, ils décident de quitter

prématurément le plan terrestre. Ils n’arrivent pas à concrétiser leur

expérience terrestre et à atteindre les buts qu’ils s’étaient fixés. Certaines

religions réprouvent et condamnent le suicide. Ont-elles raison ? Nous ne

le pensons pas. Lorsqu’un être décide de partir de l’autre côté, il est sûr et

certain qu’il n’encourra aucun châtiment de qui que ce soit et

certainement pas du Créateur lui-même. Il faut couper l’herbe sous le

pied à cette croyance erronée. Le seul problème risque de venir de l’âme

elle-même qui se culpabilisera sans doute de n’avoir pas réussi sa "

mission ", mais, rappelons-le, les foudres de Dieu n’existent pas même

dans ce cas. Dieu n’est pas un " être " qui punit, c’est un " être " qui aime

inconditionnellement. Nous ne prônons évidemment pas le suicide car

nous estimons que c’est un échec pour l’âme en incarnation qui retarde

ainsi quelque peu sa progression. Néanmoins nous pouvons très bien

comprendre qu’un être, inconscient de la mission qu’il s’est fixée

auparavant, se sente submergé de chagrin et de découragement à tel

point qu’il ne supporte plus de vivre. C’est bien pour cette raison qu’il est

impératif de comprendre le sens de toute vie terrestre afin d’en saisir

l’essence profonde et le but réel. S’intéresser à la spiritualité permet de se

poser les bonnes questions et d’y trouver les réponses. Lorsque nous

sommes en contact avec une personne suicidaire, nous estimons qu’il est

de notre devoir de lui faire entrevoir l’autre réalité, celle de l’invisible,

celle de Dieu (sans pour autant le forcer à croire à ce à quoi nous croyons,

évidemment).

Cela peut se faire notamment en lui prêtant un livre qui va peut-être faire

changer son optique des choses, cela peut se réaliser au cours d’une

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conversation (plusieurs dialogues sont souvent nécessaires), cela peut

survenir simplement par notre propre attitude confiante et de

compréhension du sens de la vie qui peut inspirer une réflexion profonde

à cette personne sur ses propres buts dans la vie. Sachons cependant que

nous ne réussirons pas toujours à convaincre tel ou tel de vivre, nous lui

aurons au moins fourni des pistes de réflexion. Chaque être humain a et

conserve toujours son libre arbitre et la décision finale lui appartient.

Lorsqu’il arrivera dans l’au-delà, il réfléchira longuement avec l’aide de

guides spirituels à son expérience avortée. Il décidera sans doute de

s’incarner à nouveau rapidement car il sera soucieux d’achever ce

pourquoi il était descendu dans la troisième dimension. Durant la courte

période suivant le suicide, il est important aussi d’aider l’âme en

partance à trouver à nouveau rapidement la Lumière. Celle-ci en effet

peut se trouver désemparée, ne plus savoir où elle se trouve, ne pas

vouloir quitter son corps physique, ayant pris soudainement conscience

de ce qu’elle a fait. Cette aide peut se réaliser par nos propres envois de

lumière à son égard, par nos " prières ". Des êtres de Lumière se

présenteront immanquablement à cette âme pour l’accompagner : ce sera

alors à elle et à elle seule de décider de les suivre avant d’entamer un

processus de réflexion intense et de revoir ce qui a freiné sa progression.

En tout cas, en ce qui concerne ceux qui vivent le suicide d’un de leurs

proches, ils ne doivent le condamner ni se culpabiliser de n’avoir pu

l’empêcher.

Vies antérieures, réincarnation, karma, épreuves

Question d’Anne-Marie LIONNET à sa fille Isabelle, décédée (message

reçu par écriture intuitive) :

« Les vies antérieures que l’on a pu avoir influencent-elles celle que l’on

a actuellement ?

Bien sûr, mais comme on les oublie ! Les enfants très jeunes s’en

souviennent mais on ne les croit pas. On s’en souvient aussi au moment

du passage et on comprend tout ! Tu es, actuellement, ce pour quoi tu es

revenue. Tu es dans une évolution où tu ne pourras pas régresser, mais

évoluer encore si tu le veux. Ainsi, tu en auras moins " à baver ".

(Anne-Marie LIONNET dans Lumières de l’au-delà, pp. 14-15, voir fiche

bibliographique en fin d’ouvrage).

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Réincarnation, karma, épreuves.

« Je me pris à penser qu’il était bien extraordinaire qu’un monde de

matière (NDLR : comme la terre) puisse attirer une âme qui a connu un

univers à sa mesure, un univers où le Beau et le Bon paraissent régner

en souverains incontestés. Notre ami (NDLR : un guide spirituel de l’au-

delà) me rétorqua alors que, bien qu’il ne soit pas inactif en ces lieux

(NDLR : l’au-delà), un corps astral y apprend moins qu’au travers d’une

enveloppe de chair. Le désir de réincarnation serait ainsi un véritable

besoin. Quiconque n’aurait pas assimilé tous les enseignements

qu’apporte la chair se sentirait irrésistiblement attiré vers elle comme

par un aimant, tôt ou tard. « Une entité se réincarne lorsque

insensiblement elle commence à perdre la joie de vivre dans le monde

qui l’a reçue », fit notre guide. « Elle connaît une sorte de sommeil

éveillé. C’est à ce moment précis qu’elle est prise en charge par les

entités qui oeuvrent ici et qui la dirigent vers sa nouvelle destination. »

(Anne et Daniel MEUROIS-GIVAUDAN dans Terre d’Emeraude, pp. 73-

74, voir fiche bibliographique en fin d’ouvrage).

« Le plan de la réincarnation est un contrat immuable, signé, une

tapisserie à broder selon un dessin absolument tracé. Si l’on a à broder

tel paysage, telle figure, on ne peut pas en broder un autre, mais on peut

le broder selon un choix de laine et de soie ou on peut le broder

exactement au modèle. Le choix des laines et des soies, c’est le libre-

arbitre. Nous avons tous choisi notre livre de vie … » (Christophe dans

Paroles de Lumière, p. 11, voir fiche bibliographique en fin d’ouvrage).

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Question de Farnèse à son guide :

« Tu soutiens donc la réincarnation ?

Je ne considère pas que ce soit une loi absolue à laquelle tous les esprits

sont soumis mais je crois que la réincarnation conditionne la

progression des esprits. »

(Pierre JOVANOVIC, Anne-Marie BRUYANT dans L’explorateur de l’au-

delà, p. 102, voir fiche bibliographique en fin d’ouvrage).

« La réincarnation est bel et bien une réalité et non une chimère, comme

on le croit trop volontiers dans le monde où tu es né. Seuls en rient les

ignorants, ceux qui n’ont pas cherché ou refusé de voir clair. Non, elle

n’est pas quelque chose de monstrueux et d’absurde, ainsi que la

majorité actuelle des humains le pensent ; voilà plutôt la plus belle loi

cosmique pour l’égalité parfaite et l’affinement de tous les corps, de

toutes les énergies. Ce lieu (NDLR : ce lieu se situe dans l’au-delà) n’est

autre que le point de départ des êtres qui s’apprêtent à retourner vers

un monde de matière dense , vers un monde où ils prendront d’autres

apparences , une autre personnalité, d’autres qualités… et d’autres

défauts quelquefois, hélas. Tout cela n’a qu’un but : multiplier au

maximum le nombre des expériences, fortifier chaque âme afin de la

rendre invulnérable à tout ce qui revêt une forme foncièrement

négative. La vie des hommes sur la terre d’aujourd’hui n’est que

momentanée, bien que ce moment-là s’étende sur des milliards d’années.

Un autre type d’existence viendra un jour prendre le relais… » (Paroles

d’un guide spirituel à Anne et Daniel MEUROIS-GIVAUDAN dans Terre

d’Emeraude, p. 70, voir fiche bibliographique en fin de fascicule).

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Chapitre 4 : les expériences de mort imminente (les

NDE)

La vie après la vie, best-seller mondial.

Le Docteur Raymond MOODY, docteur en philosophie et médecin aux

Etats-Unis, a publié dans les années 1980 un livre étonnant qui réunit

une centaine de témoignages de personnes ayant été considérées comme

cliniquement mortes ou qui ont approché la mort de très près. Celles-ci

furent ramenées à la vie grâce aux procédés modernes de réanimation.

Ce livre, best-seller bien connu de ceux qui s’intéressent aux phénomènes

étranges s’intitule " La vie après la vie ".

Dans cet ouvrage, le docteur Moody a dégagé de frappantes similitudes

dans les témoignages de ceux qui relatent leur expérience aux frontières

de la mort. Voici ci-après, établi par Raymond Moody, le modèle "

théorique " complet d’une expérience proche de la mort :

« Voici donc un homme qui meurt, et tandis qu’il atteint le paroxysme de

la détresse physique, il entend le médecin constater son décès. Il

commence alors à percevoir un bruit désagréable, comme un fort timbre

de sonnerie ou un bourdonnement, et dans le même temps il se sent

emporté avec une grande rapidité à travers un long et obscur tunnel.

Après quoi il se retrouve soudain hors de son corps physique, sans

toutefois quitter son environnement physique immédiat ; il aperçoit son

propre corps à distance, comme un spectateur. Il observe de ce point de

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vue privilégié les tentatives de réanimation dont son corps fait l’objet…

Au bout de quelques instants, il se reprend et s’accoutume peu à peu à

l’étrangeté de sa nouvelle condition. Il s’aperçoit qu’il continue à

posséder " un corps " mais ce corps est d’une nature très particulière et

jouit de facultés très différentes de celles dont faisait preuve la dépouille

qu’il vient d’abandonner. Bientôt d’autres événements se produisent :

d’autres êtres s’avancent à sa rencontre, paraissant vouloir lui venir en

aide ; il entrevoit les " esprits " de parents et d’amis décédés avant lui. Et

soudain une entité spirituelle d’une espèce inconnue, un esprit de

chaude tendresse, tout vibrant d’amour, un " être de lumière " se montre

à lui. Cet être fait surgir en lui une interrogation qui n’est pas

verbalement prononcée et qui le porte à effectuer le bilan de sa vie

passée. L’entité le seconde dans cette tâche en lui procurant une vision

panoramique instantanée de tous les événements qui ont marqué son

destin. Le moment vient ensuite où le " défunt " semble rencontrer

devant lui une sorte de barrière, ou de frontière, symbolisant

apparemment l’ultime limite entre la vie terrestre et la vie à venir. Mais

il constate alors qu’il lui faut revenir en arrière, que le temps de mourir

n’est pas encore venu pour lui. A cet instant, il résiste car il est

désormais subjugué par le flux des événements de l’après-vie et ne

souhaite pas ce retour. Il est envahi d’intenses sentiments de joie,

d’amour et de paix. En dépit de quoi, il se retrouve uni à son corps

physique : il renaît à la vie.

Par la suite, lorsqu’il tente d’expliquer à son entourage ce qu’il a

éprouvé entre-temps, il se heurte à différents obstacles. En premier lieu,

il ne parvient pas à trouver les paroles humaines capables de décrire de

façon adéquate cet épisode supraterrestre. De plus, il voit bien que ceux

qui l’écoutent ne le prennent pas au sérieux, si bien qu’il renonce à se

confier aux autres. Pourtant, cette expérience marque profondément sa

vie et bouleverse notamment toutes les idées qu’il s’était faites jusque là

à propos de la mort et de ses rapports avec la vie. » (Dr Raymond

MOODY dans La vie après la vie, pp. 35, 36, 37. Voir fiche

bibliographique en fin d’ouvrage).

(NDLR : Il va sans dire que nous parlons bien ici d’un modèle théorique

et si l’on s’attache à un témoignage en particulier, il peut diverger

légèrement ou ne pas relater l’entièreté de l’expérience du modèle

théorique. Ce que nous pouvons en tous cas affirmer, c’est que la grosse

majorité des témoignages convergent vers ce modèle théorique. Il faut

dire également que tous " les morts cliniques " réanimés ne rapportent

pas forcément un souvenir d’une expérience telle que celle dont il est

question ici).

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Une expérience aux frontières de la mort hallucinante, celle de Ned

DOUGHERTY !

Membre de la Jet Set, millionnaire, cocaïnomane et alcoolique, rien ne

prédisposait Ned Dougherty à s’occuper de questions spirituelles

jusqu’à ce que son cœur lâche brutalement sur le trottoir de sa

discothèque le 2 juillet 1984 à 22h30. Emmené par l’ambulance, Ned

Dougherty quitte son corps et se sent flotter au-dessus de lui : « j’étais

toujours en lévitation au-dessus de l’autoroute … Mon attention fut

alors attirée par le ciel brillant de toutes ses étoiles … Un champ

d’énergie gigantesque se forma alors dans le ciel juste en face de moi …

Il me sembla que l’obscurité du ciel se liquéfiait et que cette masse

d’énergie s’enroulait comme une vague sur l’océan pour former un

tunnel parfait s’étirant vers le Ciel… » (p. 23).

Ned se retrouve alors face à son vieil ami Dan mort au Vietnam : « Dan,

je te reconnais ! Tu as été tué au Vietnam ! Que fais-tu ici ? Du calme,

tout va bien … Je suis ici pour t’indiquer le chemin ! » (p. 25). C’est alors

que son ami lui révèle la mission qu’il aura à accomplir. Il est impératif

que Ned se souvienne de chaque détail de l’expérience qu’il va vivre

lorsqu’il reviendra sur terre. Ils entrent alors dans le tunnel pour une

traversée fantastique jusqu’au moment où, le tunnel étant à présent

derrière eux, Ned perçoit une immense source d’énergie devant lui. « Je

sus immédiatement que j’étais en présence de Dieu » (p. 27). Après cette

extraordinaire rencontre racontée dans le livre, Ned revoit alors des

proches et des amis décédés puis se retrouve à analyser, toujours en

présence de Dieu dit-il, le film de sa vie, plaçant sur la balance ses "

bonnes " et " mauvaises " actions. Il se sent ensuite propulsé dans un

magnifique jardin lorsqu’une lumière brillante lui apparaît. Il se

retrouve en présence d’une créature étincelante, vêtue de blanc. Cette

femme se présente comme " la femme de Lumière." Celle-ci entreprend

alors de montrer à Ned des scènes de son avenir qui se déroulent comme

dans un film puis lui révèle l’avenir du monde, lui montrant les grandes

catastrophes à venir et les régions du monde menacées... D’autres

rencontres et faits extraordinaires émaillent la suite du livre qui nous

donne également de précieux enseignements spirituels.

(Ned DOUGHERTY, Voie express pour le Paradis, voir fiche

bibliographique en fin d’ouvrage).

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Dans les bras de … la Lumière !

Betty J Eadie décrit également très bien dans son ouvrage " Dans les

bras de la Lumière " cet instant où à la suite de son opération, elle fit

l’expérience de sa mort. Une hémorragie importante la fit sombrer dans

l’inconscience. C’est à ce moment précis qu’elle sentit subitement une

montée d’énergie. Elle raconte que son âme sortit par sa poitrine et

s’éleva. Betty se retrouva ainsi à planer à hauteur du plafond éprouvant

une sensation de liberté sans limites. Quelle ne fut pas sa surprise en se

retournant de voir, là en bas, son corps physique étendu, inerte sur le

lit. De nombreuses questions l’assaillaient quand trois hommes

apparurent à ses côtés. Vêtus de robes brunes, âgés apparemment de 70-

80 ans, ils se présentèrent à elle comme ses " anges gardiens ", guides de

sa vie actuelle et lui dirent qu’elle était morte prématurément,

cependant elle n’avait pas à s’inquiéter car tout se passerait bien.

Inquiète tout de même pour ses proches qu’elle " laissait sur terre ",

Betty voulut (avec son corps éthérique) se rendre compte sur place et

entreprit un voyage à une vitesse fulgurante jusqu’à sa propre maison

pour s’apercevoir que là-bas, tout se passait bien. Son mari était assis

dans son fauteuil et lisait tranquillement le journal tandis que les

enfants s’étaient joyeusement lancés dans une bataille de polochons.

Betty les observait mais eux, ne se doutaient évidemment pas le moins

du monde de sa présence. C’est à cet instant qu’elle eut une sorte de

prémonition concernant leur avenir et prit conscience que chacun d’eux

avait bel et bien également son propre parcours à effectuer sur terre. «

Ils étaient à mon égal des âmes indépendantes dont l’intelligence s’était

développée bien avant leur apparition en ce monde. On leur avait

accordé la liberté d’agir à leur guise … L’existence de mes enfants avait

son programme et à la conclusion de celui-ci, ils achèveraient aussi leur

séjour ici-bas … » (p.41).

Ces réflexions eurent pour effet de rassurer Betty et de la ramener

directement à l’hôpital où son corps gisait toujours sur le lit.

A ce moment, un son saccadé se fit entendre accompagné d’une espèce

de carillon tintant dans le lointain. Toute la pièce devint sombre et Betty

(son esprit et corps éthérique) fut entraînée dans une énorme masse

noire et tournoyante : le fameux tunnel. C’est dans un état de bien-être

et de calme qu’elle se déplaçait d’abord lentement puis à une vitesse

grandissante. D’autres gens ainsi que des animaux voyageaient en sa

compagnie mais à quelque distance. Une petite lueur brillait au loin.

Betty cerna mieux les contours du tunnel fonçant littéralement en cet

instant vers cette lumière. En s’approchant, elle remarqua la silhouette

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rayonnante d’un homme. Cet homme était en effet entouré d’un halo

doré. Il ouvrit les bras pour l’accueillir. C’était Jésus en personne ! De

cela Betty n’en doutait point.

Elle lâcha un moment son étreinte et plongea ses yeux dans le regard du

Christ qui lui dit avec une infinie bonté que son heure n’était pas encore

venue, que sa mort était prématurée. Betty se lança alors dans une série

de questions auxquelles Jésus apporta des éclaircissements et

notamment à la question essentielle du sens de notre vie sur terre…

(Betty J. EADIE, Dans les bras de la lumière, voir fiche bibliographique

en fin d’ouvrage).

Qu’as-tu fait de ta vie ?

(George Ritchie raconte son expérience NDE…)

« … je regardai, stupéfait, tandis que la lumière augmentait encore,

venue de nulle part, paraissant briller partout en même temps. Toutes

les lampes de la section n’auraient pu fournir une telle luminosité. Et

toutes les lampes de l’univers pas davantage ! C’était une lumière

incroyable : comme si un million de lampes à souder s’étaient embrasées

en même temps. Dans mon étonnement, me vint une pensée prosaïque

dont l’origine était probablement une lecture de biologie à l’université :

« j’ai de la chance de ne pas avoir d’yeux naturels : cette lumière

m’aurait détruit la rétine en 1/10e de seconde. »

Non. Je me corrigeai : ce n’était pas la lumière. C’était LUI. Il était trop

brillant pour qu’on puisse le regarder en face. Je voyais alors que ce

n’était pas de la lumière mais un Homme qui était entré dans la pièce,

ou plutôt un Homme fait de lumière, quoique cela n’ait pas paru plus

concevable à mon esprit que cette incroyable intensité d’éclat qui

composait Sa personne.

Au moment où je m’aperçus de sa présence, un ordre se forma de lui-

même dans mon esprit : « Debout ! » Les mots venaient du dedans de

moi, et cependant ils possédaient une autorité que mes pensées

n’avaient jamais eue. Je me mis sur pied et, pendant que je me levais, me

vint cette prodigieuse certitude : « Tu es en présence du Fils de Dieu. » A

nouveau, l’idée paraissait se former au-dedans de moi, mais ce n’était

pas un raisonnement spéculatif. C’était une sorte de connaissance,

immédiate et complète. J’appris d’autres choses à Son sujet. D’abord : il

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était l’Etre le plus totalement viril que j’aie jamais rencontré. S’Il était le

Fils de Dieu, Son nom était Jésus … Par-dessus tout, avec la même

certitude intérieure mystérieuse, je sus que cet Homme m’aimait. Plus

encore que la puissance, ce qui émanait de cette Présence était un amour

inconditionnel. Un amour surprenant. Un amour situé au-delà de mes

rêves les plus fous. Cet amour connaissait tout ce que j’avais fait de

désagréable : les querelles avec ma belle-mère, mon caractère explosif,

les rêveries érotiques que je ne pouvais contrôler, toutes mes pensées et

mes actions basses et égoïstes depuis le jour où j’étais né. Il m’aimait

cependant et m’acceptait… (George Ritchie voit alors toute sa vie défiler

devant lui…) …

Chaque détail de ces vingt années d’existence était là pour être vu. Le

bon, le mauvais, les points forts, les fuites. Avec ce spectacle qui

englobait tout, se posait une question : elle était implicite dans chaque

scène et, comme les scènes elles-mêmes, paraissait provenir de la

Lumière vivante à côté de moi : « Qu’as-tu fait de ta vie ? » A l’évidence,

ce n’était pas une question dans le sens où Il cherchait une information :

ce que j’avais fait de ma vie apparaissait en pleine vue. En tous cas, ce

rappel général, parfait et détaillé, venait de Lui et non de moi. Je

n’aurais pu me souvenir du dixième de ce qui était là jusqu’à ce qu’Il me

le montrât. …

« Qu’as-tu fait de ta vie que tu puisses me montrer ? » J’avais déjà

compris que dans mes efforts frénétiques pour formuler une réponse

impressionnante, j’avais complètement raté mon objectif : Il ne me

demandait pas des réalisations et des brevets. La question, comme tout

ce qui venait de lui, avait trait à l’amour : combien as-tu aimé au cours

de ta vie ? As-tu aimé les autres comme je t’aime ? Totalement ?

Inconditionnellement ? » (Témoignage de George RITCHIE dans Retour

de l’au-delà, extraits des pages 64 à 72, voir fiche bibliographique en fin

d’ouvrage).

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Chapitre 5 : les signes de l’au-delà

Les morts nous font signe parfois : soyons attentifs !

Bien sûr, nous sommes tous médiums à des degrés divers. Il n’est

cependant pas nécessaire d’être clairvoyant ou clairaudient pour recevoir

et percevoir les signes que nous font parfois les personnes décédées.

Celles-ci, lorsqu’elles en ont l’autorisation, peuvent se manifester à nous

de plusieurs façons. Nous reprendrons ici la liste qu’élabore James Van

Praagh dans son livre " Dialogues avec l’au-delà " car elle nous semble

assez complète. Les morts utilisent donc des éléments de notre vie

quotidienne pour se manifester et par exemple :

- Ils peuvent utiliser l’éclairage domestique en diminuant l’intensité

d’une ampoule par exemple. D’autres fois ils peuvent faire un signe en

faisant " griller " une ampoule neuve.

- Les appareils de télévision sont souvent utilisés. Les décédés

brouillent les images. Parfois ils apparaissent sur l’écran ou alors c’est le

poste TV qui s’allume spontanément ou il s’éteint sans raison particulière

juste au moment où l’on était en train de penser à nos êtres chers. Ceci

nous fait d’ailleurs penser aux différentes manifestations de notre frère

et beau-frère après sa mort. Lors de notre séance chez le médium, le

mardi 18 mars 2003, dans son message oral, Etienne nous avait dit qu’il

se manifesterait à nous. Il nous demandait en quelque sorte d’être

attentifs à ce qui pourrait se passer " d’anormal ". Deux semaines après

ce contact, Vincent regardait le JT sur une chaîne française. A 13h15

exactement, ce mardi, le poste s’est brouillé. Zappant sur d’autres

chaînes, Vincent s’est aperçu qu’elles fonctionnaient correctement et

lorsqu’il est revenu aussitôt sur la chaîne française, celle-ci fonctionnait à

nouveau. Intuitivement, il a tout de suite fait le rapprochement. Mardi …

13h15 pile … c’était le second signe d’Etienne (nous parlerons ci-après du

premier signe).

- Les postes de radio : il se peut que la radio se mette en route toute

seule à une heure déterminée, souvent importante ou revêtant une

signification spéciale pour la personne décédée. Ou alors le poste de

radio s’allume alors que passe une chanson " importante " pour la

personne décédée.

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- Les horloges : on a déjà vu des horloges s’arrêter au moment précis

de la mort d’un être cher. En ce qui nous concerne, nous dirions que c’est

plutôt l’inverse : il s’agit d’une horloge se remettant à fonctionner.

Après notre visite chez le médium et le contact avec Etienne, celui-ci

nous avait donc annoncé qu’il se manifesterait. Exactement 24 heures

après la séance, une vieille horloge de cuisine reléguée dans l’abri de

jardin (cette horloge avait appartenu à maman et Etienne) et dont la pile

était complètement plate (ayant subi deux hivers avec le gel, l’humidité

etc…) s’est remise en route. Elle a admirablement fonctionné encore

pendant 20 mois. Avec une pile plate, il faut le faire ! Il va s’en dire que

nous l’avions nettoyée complètement et accrochée au mur de mon

bureau. Elle n’a pendant ce temps pris aucune minute d’avance ou de

retard et son tic-tac était franc et régulier. Quel magnifique signe dont

nous remercions encore aujourd’hui Etienne.

- Les téléphones et répondeurs : il a déjà été rapporté que des personnes

ont reçu un appel téléphonique d’une personne décédée. Dans ce cas, le

message est souvent court mais la voix du disparu est reconnaissable. De

même on a rapporté aussi le cas de messages enregistrés sur répondeur.

- Les appareils électriques : c’est ici une façon courante pour les décédés

de se manifester à nous. Soudain, un appareil électrique se met en route,

sans qu’on y ait touché…

- Les ordinateurs : certains esprits ayant eu un intérêt particulier pour

l’informatique vont choisir ce mode de communication avec les vivants.

Ils peuvent apparaître sur l’écran ou imprimer un message, etc.

Ce type de manifestation nous est personnellement arrivé quelques mois

après la mort de mon frère. Un après-midi, j’étais assise à mon bureau

devant l’ordinateur lorsque celui-ci s’est soudain mis à " disjoncter ". En

effet, l’écran laissait défiler et se superposer des tas de " fenêtres " et

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l’ordinateur produisait un bruit ressemblant à une sonnerie. Des

dizaines de messages se présentaient à une allure vertigineuse. Bref, j’ai

cru un instant que l’engin allait exploser tant ce remue-ménage était

impressionnant et franchement inhabituel. Je fis appel à Vincent qui

accourut et constata ce que je vous raconte.

C’était hallucinant ce défilement de fenêtres et cette sonnerie. Soudain,

l’écran est devenu noir, la sonnerie a cessé, et sont apparues deux lettres

" M A " suivies d’un petit cœur blanc. Nous nous sommes regardés

devinant tout de suite qu’il s’agissait d’une tentative de communication

émanant d’Etienne. Mais que signifiaient ces lettres ? Tout simplement M

(arie) A (ntoinette), c’était le prénom de maman à qui Etienne semblait

communiquer un petit message d’amour. Ce qui était surtout surprenant,

c’est ce petit cœur que l’on trouve après quelques manipulations dans les

caractères spéciaux de l’ordinateur. Nous avons alors éteint la machine

pour la rallumer aussitôt et là … L’ordinateur après s’être de nouveau

emballé a à nouveau affiché un écran noir sur lequel figurait le même

petit message. Quelle ne fut pas la joie de maman d’entendre notre récit

de ce contact. Plusieurs fois par la suite, alors que je travaillais sur

l’ordinateur, l’imprimante se mettait en route toute seule et m’imprimait

… un petit cœur ! Nous apprîmes plus tard par Etienne lui-même, lors

d’une consultation chez un médium, que c’était bien lui qui avait

provoqué ces manifestations.

- Les odeurs : c’est un signe très répandu. Nombre de personnes

racontent avoir perçu le parfum d’une personne décédée après sa mort.

Parfois, c’est une odeur de roses ou un autre parfum de fleurs. Le Padre

Pio se manifeste encore très souvent par une odeur de violettes et de

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roses… Vincent, qui recevait de temps à autre, par écriture intuitive des

messages de Lina, la fille de Cathy Muller (Passerelle vers l’au-delà) a eu

plus d’une fois l’occasion de sentir un superbe parfum juste en dessous

de son nez. C’était la petite Lina qui se manifestait à lui.

Et encore d’autres manifestations.

Jean Riotte (Ces voix venues de l’au-delà) a eu la surprise très tôt d’une

manifestation de son fils. Pascal Riotte est décédé en 1988. Il était pilote

de chasse et mourut dans un accident d’avion le 7 juin 1988. Le

lendemain des obsèques, Jean (son papa) était assis dans son salon. Il eut

une vision très nette pendant quelques secondes. Sur la vitrine d’un

meuble situé en face de lui apparut une image en couleur, une photo

représentant Pascal. Cette représentation montrait cependant Pascal

" dans une pose grave et le regard insistant ". De plus il semblait plus

jeune que lors de son décès. Ceci interloqua quelque peu Jean Riotte. Sa

surprise fut alors immense lorsque quelques semaines plus tard, un de

ses amis, s’étant procuré les journaux relatant le crash d’avion, lui

présenta une photo absolument identique à sa vision du 11 juin.

Monique Simonet (Images et messages de l’au-delà) raconte également

que quatre jours après son départ, son petit-fils Axel lui fit un " cadeau

exceptionnel " de même qu’à la maman de Monique. Les deux femmes

s’apprêtant à aller dormir, il est 22h 30, entendent soudain une musique

magnifique (" ressemblant au requiem de Fauré ") alors que tous les

appareils radio et TV sont fermés dans la maison. Ce fait est inexplicable

car la maison est isolée, sans voisins et les portes et les fenêtres sont

closes et de toute façon la musique semble baigner la pièce où elles se

trouvent. Aussitôt les deux femmes pensent à un signe d’Axel. Le

lendemain matin, Monique tente un contact de transcommunication

instrumentale et obtient une courte phrase bien prononcée et émanant

d’un enfant : « Je n’ai plus mal ». Elle reconnaît Axel…

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Les matérialisations. Apparitions.

Se montrer aux proches restés sur terre est également possible. Ceci se

fait apparemment dans certaines conditions et en tous cas avec

l’autorisation des guides de l’au-delà.

Mon oncle nous raconta un jour l’histoire suivante : c’était la nuit, il

somnolait quand soudain il entendit une petite voix lui dire d’ouvrir les

yeux et de regarder dans le coin de la chambre. Il ouvrit donc les yeux et

vit effectivement dans le coin de la chambre … son beau-fils qui souriait

en le regardant. L’apparition resta muette. Mon oncle ne vit que le buste

de son beau-fils.

Monique Simonet dans son livre " Images et messages de l’au-delà "

raconte une histoire semblable qui est arrivée à sa fille. Alors que celle-ci,

se rendant au cimetière, s’était arrêtée pour acheter des fleurs, elle se

figea subitement car là à quelques pas, Axel, son petit garçon décédé

venait de se matérialiser pendant quelques secondes. Il était vêtu de

blanc, il souriait. Là aussi, sa maman ne vit que le haut de son corps.

Les matérialisations d’objets

Un coeur venu... de l'au-delà

Les personnes décédées ont cette faculté de pouvoir nous montrer

parfois des signes de leur présence à nos côtés. Ces signes sont de nature

diverse, le tout est d’être attentif à tout ce qui peut paraître « anormal »

ou « saugrenu » dans notre vie quotidienne.

Ainsi, il y a quelques temps, nous avons reçu un magnifique signe venant

de mon frère Etienne, décédé en 1998. Je vous raconte :

Je devais faire une photo d’identité destinée à ma nouvelle carte.

Disposant d’un bon appareil photo, nous décidons de la prendre nous-

mêmes et pour ce faire je me place devant le mur blanc de la façade-

arrière de la maison… Vincent s’applique à prendre une photo, puis

deux, puis trois. Dehors, le vent est soutenu et fait voler les premières

feuilles mortes et les brindilles venant des arbres. Nous terminons notre

séance photo lorsque, sur le rebord de la fenêtre, nous apercevons

ensemble un « morceau de papier » qui se révèle être un cœur d’environ

5 cm de large en « papier de soie ». Ce cœur, rose et blanc, malgré le vent

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reste tout de même en place sur l’appui de fenêtre, alors que la logique

voudrait qu’il se soit envolé depuis belle lurette !

Je dis à Vincent : « cela, c’est un signe d’Etienne, j’en suis sûre ! »

Et effectivement j’en ai la conviction intime, c’est comme une évidence.

Quelques jours plus tard, nous avons rendez-vous chez notre ami

médium pour un contact avec mon frère et lors de ce contact, je lui pose

la question : « c’était toi le cœur ? »

Il me répond dans l’affirmative en précisant qu’il avait essayé de le

déposer sur le seuil mais qu’il n’y était pas parvenu (sans doute à cause

du vent)…

Il nous demande en outre de le garder précieusement…

Il ajoute qu’il aime beaucoup nous faire des signes et qu’il en fait

souvent (je confirme !).

Par curiosité, Vincent a calculé le taux vibratoire de ce petit cœur :

431.000 unités Bovis ! (pour info, le taux vibratoire d’une personne en

bonne santé se situe entre 7000 et 9000 unités Bovis).

(Témoignage de Marie-Hélène)

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Les animaux… messagers de l’au-delà

L’oncle de Marie-Hélène, mon épouse, est décédé tout récemment, le 10

août précisément. Jules était un homme âgé de 81 ans, il vivait seul et

avait fait appel à nous un matin de juin, nous disant qu’il ne se sentait

pas bien. Accourus auprès de lui, nous avions décidé de faire appel au

médecin de garde qui l’avait aussitôt fait hospitaliser. A la clinique, on

lui découvrit un cancer déjà bien avancé. Il passa ses derniers jours

dans une chambre d’hôpital, entouré par sa famille. Nous discutions

souvent de la vie après la mort avec lui (déjà bien avant son

hospitalisation d’ailleurs) et il aimait lire des livres sur ce sujet et sur la

spiritualité en général.

Il semblait très serein face à ce qu’il savait inéluctable et nous «

plaisantions » avec lui, lui demandant qu’il nous fasse des signes

lorsqu’il serait enfin arrivé dans l’au-delà. Il nous l’avait promis, avec

un large sourire entendu.

Il est donc parti de l’autre côté du miroir le 10 août. Durant les jours où

son corps reposait au funérarium, nous sentions très fort sa présence «

joyeuse », en effet, nous ressentions une forme de légèreté émanant de

lui, invisible à nos yeux de chair mais tellement présent «

vibratoirement » parlant.

L’enterrement eut lieu le 14 août sous un soleil éclatant. Notre oncle

assistait, amusé et curieux, à son enterrement, nous en étions

persuadés.

Une semaine plus tard, Marie-Hélène et moi sommes retournés sur sa

tombe poussés par une envie de « communion » avec lui. Dès notre

arrivée au cimetière, nous avons immédiatement senti ces fameux

frissons qui signent la présence d’une personne désincarnée et toujours

cette joie émanant de « nulle part », cette espèce de légèreté qui prenait

place au centre de notre poitrine et qui nous était manifestement

communiquée par l’oncle Jules. Quand soudain, je m’aperçus qu’un joli

pigeon, perché sur le toit du presbytère voisin, essayait par tous les

moyens de capter notre attention en roucoulant à qui mieux-mieux,

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ayant planté son regard droit dans nos yeux. Je le fis remarquer à

Marie-Hélène qui confirma mon ressenti : « c’est un signe de l’oncle

Jules, c’est certain ! ». Le pigeon continuait à roucouler, perché à

l’extrême bord du toit, son regard rivé sur nous. Il avait l’air de nous

dire « coucou, oui c’est bien moi, Jules, qui utilise mon ami des airs

pour vous manifester un signe de ma présence ! ». Nous avons remercié

l’oncle Jules et le joli oiseau de ce beau cadeau et sommes repartis le

cœur encore plus léger…Soyez attentifs vous aussi aux signes des

oiseaux, humbles et merveilleux messagers de l’au-delà…

(Témoignage de Vincent)

Il existe encore d’autres possibilités de signes émanant de nos défunts :

- Une plume d’oiseau qui atterrit devant nous alors que l’on pense à

une personne chère décédée…

- Un rayon de soleil qui éclaire subitement le cercueil de notre être

aimé lors de son enterrement alors qu’il fait gris dehors…

- Un nuage qui prend une forme qui nous rappelle l’être aimé ou qui

dessine un symbole alors que l’on pense à notre cher disparu, etc,

etc,

Nos défunts ont de multiples possibilités de nous faire des signes : il nous

incombe d’être attentifs, d’avoir l’esprit et le cœur ouverts sur ces

manifestations subtiles ou parfois plus flagrantes…

Les petits enfants : de bons médiums.

Il semble que les jeunes enfants ont cette faculté de voir des êtres

désincarnés que nous, adultes, ne discernons même pas … nous serions

tentés de dire « que nous ne discernons plus ». A ce sujet, Monique

Simonet (Images et messages de l’au-delà) raconte cette très belle

histoire dont elle a été témoin peu de temps après la mort de son petit-fils

Axel. C’était le 2 janvier 1984, soit deux semaines après le décès d’Axel.

Son frère Frédéric fête son anniversaire en compagnie de la famille. Le

temps est assez doux pour cette période de l’année et tout le monde est

sur le pas de la porte lorsque la petite sœur d’Axel (3 ans) s’écrie

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joyeusement : « Maman, Néné est là ! » (Néné, vous l’avez compris, c’est

Axel). Elle montre du doigt un endroit dans la cour et s’y précipite en

disant : « Je vais lui faire un mimi » (l’embrasser). C’est alors que toute la

famille voit cette petite fille tendant ses bras qui paraissent réellement

toucher quelqu’un. Elle retourne ensuite vers sa maman, contente d’avoir

" vu " son grand frère.

Cette histoire me fait également penser à la fille de notre cousine, qui,

hospitalisée pour des problèmes bénins, refusa de réintégrer son lit

affirmant qu’un vieux monsieur se trouvait dedans…

Il existe de nombreuses histoires racontant le même phénomène. On

pourrait se demander pourquoi les enfants possèdent apparemment ce

don de voir les personnes décédées, don qui disparaît souvent lorsqu’ils

grandissent. Ils semblent en tous cas bien plus proches des autres

dimensions que nous et ils n’ont surtout pas d’a priori comme nous et

voient " tout " avec un cœur pur, un cœur d’enfant. C’est le cas de le dire !

Question souvent posée : j’aimerais tant recevoir un signe de

l’au-delà : pourquoi est-ce que je n’en ai pas ?

Souvent, des personnes nous posent cette question car elles viennent de «

perdre » un être aimé et sont dans un désarroi total, une tristesse infinie

(que l’on comprend facilement, bien sûr). « Pourquoi mon mari ne me

fait-il pas un signe ? » ; « Pourquoi mon enfant ne se manifeste-t-il pas ? »

; « Pourquoi les autres ont-ils des signes et pas moi ? » ; « Cela veut-il

dire qu’il n’y a rien après la mort ? »

Rassurez-vous, il y a bel et bien une vie après la mort et un au-delà et une

possibilité pour nos défunts de se manifester à nous. Les signes que nous

envoient les personnes défuntes sont de plusieurs ordres, nous l’avons vu

précédemment…

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Pourquoi donc alors certaines personnes reçoivent-elles des signes et

d’autres pas ? Quelle est donc cette injustice qui semble frapper certains

d’entre nous ?

Rassurez-vous une fois encore, il n’y a aucune injustice et tout ce qui se

passe (ou ne se passe pas) a une raison d’être. L’au-delà a ses « règles »,

sa « façon de fonctionner » et si nous ne recevons pas un signe lorsque

nous le demandons, il y a forcément une raison qui est toujours dictée

par la sagesse. La première chose à faire est d’accepter qu’il en soit ainsi

momentanément (ce n’est pas parce que l’on ne reçoit pas de signe

lorsqu’on en demande que l’on n’en aura jamais…).

Venons-en donc aux raisons pour lesquelles nous ne recevons pas de

signe… En voici quelques-unes mais cette liste n’est pas exhaustive :

1°) Tout simplement parce que nous ne voyons pas le signe qui nous est

envoyé. Il faut savoir que les personnes décédées, n’ayant plus de corps

physique, ont très difficile de se manifester de façon ostensible. Elles

choisissent donc des signes plus « subtils ». A ce propos, je me souviens

que mon frère Etienne me disait un jour à propos des signes qu’il me

faisait : « Je déplace parfois des objets mais tu ne le vois pas ». Vous

voyez ? Il faut être très attentif et même moi qui suis aguerrie aux signes

de l’au-delà, et bien, je ne vois pas tous les signes que mon frère m’envoie

par exemple.

2°) Dans le cas d’une personne morte d’une longue maladie, il faut savoir

que chaque personne décédée de cette façon doit lors de son arrivée dans

l’au-delà « régénérer » ses énergies qui ont été très perturbées. Cela

prend du temps avant qu’elle soit apte à faire un signe (on compte en

général six mois de notre temps terrestre, mais rappelons-le, il n’y a

aucune généralité dans l’au-delà, tout se passe au cas par cas, et certaines

personnes peuvent régénérer leurs énergies plus vite que d’autres, bien

entendu). Lors de son arrivée dans l’au-delà, la personne morte de

maladie est prise en charge et « conduite » dans ce que l’on pourrait

appeler ici-bas un « hôpital » où d’autres âmes vont s’occuper d’elle

pendant un certain temps…

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3°) Parfois, il n’est pas bon pour notre propre évolution du moment de

recevoir un signe d’une personne aimée. Cette épreuve du deuil, si

terrible soit-elle, doit en principe être vécue, acceptée et dépassée afin

que nous évoluions vers plus de sagesse et parfois, si nous recevons un

signe, nous risquons de stagner, de nous accrocher à ces éventuels signes

et d’en devenir dépendants et donc au final de ne plus progresser, car,

rappelons-nous, nous sommes incarnés pour nous améliorer sans cesse

et nous avons choisi de vivre certaines épreuves, parfois très difficiles

comme celle de la mort d’un proche. Nos guides veillent sans cesse à

favoriser notre évolution et s’ils jugent qu’il n’est pas opportun qu’un

proche nous fasse un signe, celui-ci sera invité à ne pas en faire… jusqu’à

ce que nous comprenions et acceptions l’épreuve et jusqu’à ce que nous

lâchions prise. Alors, sans doute, au moment où nous nous y attendrons

le moins, un joli signe viendra nous « récompenser » pour notre épreuve

réussie.

4°) La personne qui vient de mourir doit en principe se détacher assez

rapidement du plan terrestre pour continuer son périple dans l’au-delà

(ce que beaucoup font relativement facilement). Certains esprits y

rechignent un peu et sont tentés de se rapprocher de ce plan où ils n’ont

désormais plus leur place, ils s’accrochent à leur vie d’avant (à leurs

possessions matérielles, à leurs richesses, à leur maison) ou à leurs

proches dont ils sentent le désarroi et ils veulent leur prouver qu’ils sont

toujours vivants, ils oscillent un peu entre les deux plans. Ce n’est pas

non plus une bonne chose pour ces âmes que de rester tout le temps trop

proches du plan terrestre, elles doivent continuer leur route et dans ce

cas, leurs propres guides leur conseillent fortement (toujours en

douceur) de ne pas faire de signe jusqu’à ce qu’ils soient eux-mêmes

suffisamment détachés du plan matériel (eh oui, le travail sur soi

continue dans l’au-delà)…..

Voilà donc quelques raisons pour lesquelles parfois, malgré nos prières

et nos demandes, nous ne recevons pas de signe de nos chers disparus. Il

y en a sans doute d’autres, bien sûr. Il ne faut cependant pas désespérer

si vous ne recevez pas un signe dans l’immédiat, continuez à parler à vos

proches dans l’au-delà et continuez à leur envoyer des pensées positives,

de la force pour qu’ils continuent eux aussi leur parcours vers la

Lumière. Et rappelez-vous ce que nous disions plus haut, il y a toujours

une raison pour que nous ne recevions pas dans l’immédiat ce que nous

demandons. Si nous ne le savons pas, notre âme, elle, le sait !

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Chapitre 6 : comment contacter l’au-delà ?

Pratiquer le spiritisme ?

Quand on parle de spiritisme, on pense à Allan KARDEC (1804-1869) et à

Léon DENIS (1846-1927). Ces deux hommes ont largement contribué à la

connaissance et à la diffusion de cet ensemble de " techniques " de

communication avec les esprits de l’au-delà et des autres dimensions.

Une séance de spiritisme bien menée doit être conduite par un médium

(terme que nous approfondirons plus loin). Plusieurs supports existent

pour communiquer avec les autres dimensions. Nous allons les citer ci-

après :

- La table ou le guéridon : un médium dirige la séance. Après une prière

ou une méditation, les participants posent très légèrement leurs mains

en effleurant à peine la table ou le guéridon. Ils peuvent également

garder les mains suspendues au-dessus de celle-ci. Après un temps qui

peut varier, la table ou le guéridon se soulève légèrement ou peut se

mettre à tourner. Quelques craquements peuvent se faire entendre. C’est

le moment choisi pour poser la célèbre question : « Esprit es-tu là ?...si

oui, frappe un coup… ». On prendra une convention avec l’esprit : frapper

un coup pour dire oui, deux coups pour dire non. L’esprit pourra

également répondre par des phrases entières en frappant un coup pour la

lettre A, deux coups pour la lettre B, et ainsi de suite…

- Le Oui-ja : c’est une planchette en bois comportant les lettres de

l’alphabet, les chiffres, le oui et le non avec un pointeur à roulettes qui est

" déplacé " par l’esprit contacté (suivant le même principe que celui

employé pour les tables, les participants ayant la main légèrement posée

sur le pointeur).

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- Le verre à pied : c’est encore une fois le même principe que le Oui-ja mais il s’agit ici d’utiliser un verre à pied retourné comme pointeur. On utilise une grande feuille de papier absolument lisse sur laquelle sont inscrits les différents caractères de l’alphabet, les chiffres, le mot " oui " et le mot " non ". Les participants, toujours accompagnés d’un médium expérimenté posent alors très légèrement leur index sur le pied du verre…

- L’écriture automatique : cette expérience se réalise seul. Il faut du papier et un stylo. On appelle l’esprit avec qui on veut entrer en communication et on pose des questions, puis on laisse courir le stylo sur la feuille de papier. C’est l’esprit qui va " prendre possession " de la main et va écrire. Autant dire tout de suite que cette pratique nécessite de l’entraînement et il est assez rare que l’on obtienne des résultats satisfaisants du premier coup.

Personnellement, nous déconseillons fortement ce genre de pratiques énoncées

plus haut tant il est vrai qu’elles doivent être pratiquées sous la conduite de

personnes très expérimentées, des médiums confirmés et honnêtes parce que

l’on risque toujours d’attirer vers soi des esprits malveillants du bas-astral

(encore très attachés à la terre). En tous cas, ce type d’exercice doit être

toujours réalisé dans le respect total de ce que l’on fait, sans curiosité malsaine,

avec sérieux, et avec les protections d’usage…

Channels, médiums, écriture intuitive, canalisations : tout ce

que vous devez savoir sur le sujet…

« On nomme médium une personne qui s'autoproclame intermédiaire

entre notre monde et un autre. Il peut s'agir de l'au-delà, monde des

défunts (voir spiritisme) ou tout autre « plan » d'existence qu'elle soit ou

non reconnue par nos connaissances scientifiques actuelles. ... » (Extrait

de l’encyclopédie en ligne Wikipédia, pour de plus amples informations,

tapez " medium ").

Nous allons essayer de développer cette définition en parcourant

notamment l’excellent livre de Jon KLIMO, Les médiateurs de l’invisible,

Editions Robert Laffont (voir fiche bibliographique en fin d’ouvrage)

auquel nous emprunterons quelques passages.

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Qui sont les médiums ?... Des gens comme vous et nous !

« A toutes les époques, y compris la nôtre, les gens qui prétendent

communiquer avec d’autres mondes semblent rester tout à fait dans les

normes. De l’étude de leur vie se dégage un modèle typique de relations

sociales et familiales, de soucis financiers, avec tous les problèmes

habituels de la vie courante, et ses diverses échéances. On trouve parmi

les médiums des universitaires de haut niveau et des gens qui ont

abandonné leurs études en cours de route ; on trouve tous les types de

personnalité et de caractère, des introvertis et des extravertis ; des

employés, des chauffeurs de poids lourd, des cadres, des écrivains, des

enseignants, des scientifiques, des ménagères de banlieue, des artistes

graphiques et des vendeurs. Pratiquement tous les contextes socio-

culturels sont représentés : croyants, agnostiques, athées, et de multiples

groupes ethniques, nationalités, cultures et croyances. Il est

pratiquement impossible a priori de savoir qui est médium, que l’on

assiste à une soirée entre amis ou que l’on fasse la queue aux caisses du

supermarché. A de très rares exceptions près, ils vivent tout à fait

normalement. Simplement, un jour, ils se découvrent capables de se

mettre sur la longueur d’onde d’informations inaccessibles aux autres,

ou de leur servir de canal » (Jon KLIMO, Les médiateurs de l’invisible, p.

3, voir fiche bibliographique en fin d’ouvrage).

Dans ce chapitre l’auteur mentionne également qu’il y a plus de femmes

que d’hommes parmi les médiums (ou channels, le terme anglais) car

celles-ci auraient développé davantage leur cerveau droit que les hommes

(l’hémisphère droit étant la partie du cerveau plus créative, plus

intuitive). Ce en quoi, l’auteur est rejoint par les récentes recherches du

pédiatre-urgentiste Melvin MORSE qui lui, désigne le lobe temporal

droit du cerveau comme le siège d’un " point de Dieu " plus ou moins

activé chez chacun d’entre nous et qui expliquerait donc tous ces

phénomènes dits " paranormaux " : rêves prémonitoires, voix, visions,

sorties hors du corps, etc… ;

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Quelles sont les diverses formes de médiumnité ?

Il existe plusieurs sortes de médiumnités que l’on peut notamment

classer selon le degré de conscience que conserve le médium (ou

channel) durant son expérience.

1°) la transe profonde : le médium perd conscience, ou entre en transe et

semble laisser sa place à quelqu’un d’autre qui " entre " dans son corps et

dans son cerveau pour parler, délivrer des messages, écrire, voire même

bouger … En général, après l’expérience, le médium ne se souvient de

rien mais certains rapportent que durant l’expérience, ils se sont

retrouvés à flotter regardant leur corps utilisé par quelqu’un d’autre…

« Au cours d’une séance de transe, l’entité utilise généralement un ton de

voix nettement différent de la voix normale du channel » (Jon KLIMO,

op.cit., p. 183).

2°) La médiumnité dans le sommeil : « Au cours d’un cycle de sommeil ou

d’une sieste, un individu peut recevoir des informations médiumniques

en dehors des rêves. En se réveillant, il sait quelque chose qu’il ne savait

pas auparavant, mais il est incapable de se souvenir de la façon dont

l’information lui est venue. Eventuellement, il aura la sensation que,

pendant son sommeil, il y a eu une sorte de communication et que

certaines connaissances ou capacités lui ont été transmises … Il y a en

effet des entités qui, tout en communiquant par d’autres voies

médiumniques, affirment qu’elles donnent souvent des informations à

l’esprit inconscient de leur channel pendant qu’il dort. » (Jon KLIMO, Les

médiateurs de l’invisible, p. 184, extrait, voir fiche bibliographique en fin

d’ouvrage).

3°) La médiumnité en rêve : « Dans la médiumnité en rêve, la source peut

apparaître dans le rêve de façon directe, sous l’aspect d’un personnage

qui parle … Au réveil, le rêveur réalise parfois immédiatement qu’il y a eu

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une communication personnelle inhabituelle et il sait même parfois de

qui elle émanait. (Jon KLIMO, op. cit. p185).

(NDLR : c’est de cette façon que parfois les personnes décédés se

manifestent à nous, intervenant dans nos rêves et nous délivrant un

conseil, un message, une mise en garde ou simplement nous assurant

qu’elles vont bien … Vous lirez ci-après quelques témoignages de rêves

durant lesquels il y a une visite de décédés).

4°) La transe légère : « Dans la transe légère, l’individu est partiellement

ou totalement conscient de ce qui se passe dans son environnement et à

l’intérieur de lui. On dit alors que l’entité qui communique avec ou à

travers le channel, que ce soit en se servant de ses cordes vocales pour

parler ou de sa main pour écrire, est une personnalité cohabitante qui

travaille avec le channel. Pourtant, si le téléphone sonne, le channel

l’entend, peut interrompre la séance pour répondre puis la reprendre

sans interrompre le processus ». (Jon KLIMO, op.cit., p. 186).

5°) La clairaudience : « Dans ce type très courant de médiumnité, le

médium (ou channel) peut être conscient ou dans un état de conscience

légèrement modifié. Il mobilise l’attention de « l’oreille intérieure » en se

relaxant et en dirigeant son écoute sur l’intérieur de lui-même, même s’il

peut entendre en même temps les sons extérieurs. Cela fait, il peut

entendre une voix ou une sorte de langage de transmission qui lui donne

l’impression de venir de l’intérieur de lui-même. Son travail de médium

est de répéter ce qu’il entend aux personnes présentes qui peuvent

l’enregistrer… » (Jon KLIMO, op.cit., p. 187).

(NDLR : c’est de cette façon que personnellement nous canalisons les

autres dimensions ou les personnes décédées. Des signes physiques

précurseurs se manifestent toujours avant un contact : ils se traduisent

par des fourmillement voire de forts picotements sur le sommet du

crâne. Ceux-ci peuvent se déplacer sur le lobe temporal droit et parfois

se manifester comme un bandeau à l’arrière de la tête mais ils sont

différents et très reconnaissables des frissons que nous éprouvons

quand une entité désincarnée se manifeste plus physiquement à nous. A

noter que nous ne prenons jamais d’enseignements ou de messages sans

éprouver auparavant les symptômes cités plus haut qui sont, selon

nous, bons gages d’une réelle connexion avec les plans supérieurs. Nous

retranscrivons ensuite ce que l’on nous dit, ou ce que l’on nous envoie

comme images mentales, concepts, voire même phrases qui s’inscrivent

sur un écran intérieur).

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6°) La clairvoyance : « Le médium clairvoyant dit qu’il reçoit des

informations sous forme d’images qu’il voit dans son imagination. Le

channel croit pourtant que l’imagerie en question ne relève pas de

l’imagerie mentale mais prend sa source à l’extérieur de celle-ci. Ces

images peuvent se présenter comme des photos en deux dimensions, des

hologrammes à trois dimensions ou des séquences animées. Elles

peuvent montrer des objets concrets, des dessins de lumière abstraits, ou

des schémas énergétiques… Comme le channel clairaudient, le

clairvoyant peut en principe faire la différence entre le matériel issu de

son esprit et celui qui vient de l’extérieur… » (Jon KLIMO, op.cit., p. 188).

7°) La médiumnité globale : « L’expression de médiumnité globale (open

channeling) désigne simplement la faculté de capter des pensées, des

images, des sensations et des informations apparemment situées en

dehors du soi normal ou de l’esprit d’autres personnes physiques, ou

dans la réalité physique. Cela se produit d’une façon apparemment

banale, sans aucun des phénomènes bizarres et incontrôlés constatés

dans d’autres situations médiumniques. Il n’y a pas de source identifiable

du message reçu ; c’est ce qui différencie la médiumnité globale de la

médiumnité classique. Ce terme de médiumnité globale englobe

l’essentiel de ce que l’on classe traditionnellement sous les concepts

d’intuition, de sixième sens et d’imagination… » (Jon KLIMO, op.cit., p.

188).

(NDLR : Nous parlons, nous, dans ce cas d’un contact avec notre " soi

supérieur ", que l’on peut appeler " âme " si vous voulez….).

8°) La médiumnité à effets physiques : « La médiumnité objective ou à

effets physiques, par opposition à la médiumnité subjective ou à effets

psychiques, se définit comme la faculté de capter des énergies inconnues

pour modifier l’environnement physique qui peut être directement

observée par des tiers … Parmi les effets, on trouve des matérialisations

et dématérialisations, la lévitation, la téléportation*, la typtologie (coups

frappés par une table), les coups, les esprits frappeurs, les

poltergeists*… » (Jon KLIMO, op.cit., p. 193, extraits).

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Le voyage astral (ou " sortie hors du corps ").

Le voyage astral n’est autre que la projection de notre corps subtil en

dehors de notre corps physique. Lorsque nous sommes en état de

relaxation intense, le plus souvent quand nous dormons, il arrive que

notre corps subtil se dégage de notre corps physique (comme nous

l’avons vu pour les NDE ) tout en restant relié à ce dernier par la corde

d’argent. Le " double " de notre corps physique s’en va ainsi " visiter "

d’autres dimensions. En fait, il semble que nous effectuons tous, chaque

nuit, un voyage astral mais nous n’en sommes pas conscients et en tous

cas il est assez rare que nous en gardions le souvenir, juste peut-être

parfois quelques " bribes " qui nous font dire « j’ai l’impression que

j’étais loin, cette nuit ! ». Dans quel but ce voyage astral a-t-il lieu ? La

sortie hors du corps serait le moyen qu’utilise notre âme pour voyager

dans les autres dimensions, apprendre, voir, comprendre, recevoir

certains enseignements, acquérir des expériences en vue de ce qui lui

importe le plus c’est-à-dire son (notre) élévation spirituelle.

Il est possible d’opérer des voyages astraux de façon totalement

consciente (les maîtres de sagesse en sont coutumiers). Nous suggérons à

nos lecteurs de se renseigner parmi les nombreux livres traitant le sujet.

Le voyage astral permet quelques fois de rencontrer des êtres chers

disparus, de parler avec eux…

Anne et Daniel MEUROIS-GIVAUDAN ont largement expérimenté cette

technique de sortie hors du corps et en ont ramené de multiples

enseignements qu’ils diffusent dans leurs nombreux ouvrages (voir fiche

bibliographique en fin d’ouvrage). Cependant, leur première sortie

consciente hors du corps s’est opérée de façon fortuite, comme ils le

racontent dans le témoignage ci-après : (c’est Daniel qui raconte…)

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« Je me rappellerai toujours cette fameuse soirée d’avril où, m’étant

abandonné à cet état qui est à la frontière de la veille et du sommeil, je

me vis soudain étendu sur mon lit. Comment décrire les impressions

d’un être qui se voit pour la première fois de l’extérieur ? Non, je ne parle

pas d’une projection sur un écran de cinéma, cela, chacun en a déjà fait

l’expérience, elle n’est pas, d’ailleurs, toujours très agréable : n’est pas

photogénique qui veut !

Quand je dis se voir de l’extérieur, je veux dire se voir … en chair et en

os. Lequel est moi ? Suis-je lui ou moi ? Sommes-nous moi ? En un éclair

ces questions fusent dans mon esprit. Le choc des premières secondes

passé, on en vient à se demander si la mort n’est pas cela, si l’on n’a pas

franchi la grande porte et, en se regardant ainsi les yeux clos, les

membres abandonnés nonchalamment, on se prend à penser qu’on n’est

pas bien beau. Un peu inquiet, on continue de se demander qui on est.

« Je ne suis pas lui puisque je le regarde ! ». C’est alors qu’on s’aperçoit

qu’on n’est pas qu’une paire d’yeux qui voient l’autre qui est allongé,

mais qu’on est aussi un corps, qu’on est nu comme un ver, et que ce

corps se met à flotter à droite et à gauche, de bas en haut, comme s’il

venait d’absorber quelques bonnes doses d’alcool … (C’est) la sortie

astrale.

(Ce moyen) peut être considéré comme une technique et j’en ai décrit les

premiers effets ci-dessus. Ce qui fut accompli un soir d’avril,

accidentellement, peut être répété à souhait, et a effectivement été

répété …Cela s’apprend de la même façon qu’on apprend à lire ou à

rouler à bicyclette, c’est-à-dire avec un peu de volonté et de patience. Ce

livre relatera donc une série de sorties astrales qui, espérons-le,

lèveront quelque peu le voile qui couvre certains problèmes cruciaux

pour l’Humanité, ou plus simplement pour l’homme lui-même. »

(Extraits du témoignage de Daniel MEUROIS dans A. et D. MEUROIS-

GIVAUDAN, Récits d’un voyageur de l’astral, pp. 19-20, voir fiche

bibliographique en fin d’ouvrage).

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La TCI : transcommunication instrumentale.

Petit historique.

Il semblerait que la découverte de cette possibilité d’établir un contact

avec des personnes décédées au moyen d’appareils d’enregistrement a

été effectuée simultanément dans les années cinquante par trois

personnes qui ne se connaissaient pas. Il y eut le Père Agostino Gemelli,

physicien et médecin qui lors de manipulations d’un magnétophone

découvrit la voix de son père décédé, ce dernier s’identifiant clairement.

De son côté, le suédois Friedrich Jürgenson, artiste peintre et réalisateur

de films, qui enregistrait dans un coin de forêt des chants d’oiseaux eut la

surprise d’entendre sur la bande un solo de trompette suivi plus tard de

voix en norvégien et en russe et finalement la voix de sa maman décédée

quatre ans plus tôt. En 1964, un Letton, traducteur de profession, fit à

son tour la même découverte en réécoutant la bande de son

magnétophone. Les premiers mots qu’il reçut étaient le diminutif que sa

mère employait jadis à son égard : « Kosti, kosti ». Depuis cette époque,

de nombreux chercheurs ont expérimenté la transcommunication.

Comment pratiquer la TCI ?

Une remarque préalable d’une importance capitale s’impose d’emblée : la

TCI ne se pratique pas dans un esprit de curiosité mais avec respect,

amour et sincérité ! La patience est également de rigueur. On utilise de

préférence un magnétophone à cassettes. Certains arrivent cependant à

des résultats au moyen d’un ordinateur et il existe actuellement des

logiciels de TCI. Revenons au magnétophone. Celui-ci n’a nul besoin

d’être sophistiqué pourvu qu’il possède un variateur de vitesse de

défilement à la lecture. En effet, parfois les propos des décédés sont dits

de façon très rapide et apparaissent très clairs lorsqu’on ralentit la

lecture. Un micro extérieur au magnétophone est également utile. On

branchera celui-ci et on le placera à quelque distance de l’appareil. Un

casque d’écoute peut apporter une aide supplémentaire de manière à

affiner la réception sans bruits provenant de l’extérieur. L’Abbé Martin,

spécialiste en TCI avec les animaux décédés nous a également

recommandé un magnétophone avec compte-tours de manière à toujours

savoir où on se trouve sur la cassette.

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Comment se déroule une séance.

Il s’agit de s’installer dans un endroit calme. Beaucoup de

" transcommunicateurs " travaillent en soirée ce qui semble favoriser le

contact. Les perturbations atmosphériques (orage, vent et tempêtes)

peuvent rendre le contact plus difficile. Beaucoup d’expérimentateurs

adjoignent un bruit de fond constitué par exemple d’un fond de radio

étrangère, ou une musique, voire même un écoulement d’eau (les

fontaines sont à la mode en ce moment, pourquoi ne pas les utiliser ?)

mais il semblerait que ce ne soit une obligation. Cependant, les

personnes décédées disent en majorité préférer utiliser l’énergie

émanant d’une source sonore. En tous cas, il s’agit aussi d’exercer son

oreille pour capter plus vite et d’une façon plus sûre les messages. Tout

ceci s’acquiert avec le temps.

Images en provenance de l’au-delà : le cas " Romy Schneider ".

Il nous a paru intéressant de vous livrer ici un extrait du livre de Rémy

Chauvin et François Brune, En direct de l’au-delà, (voir fiche

bibliographique en fin d’ouvrage). « Les ondes rémanentes pourraient

aussi être à l’origine de certaines images paranormales. Ce serait peut-

être l’explication la plus satisfaisante, par exemple, pour la déjà célèbre

image de Romy Schneider reçue par Klaus Schreiber, à Aix-la-Chapelle.

L’origine paranormale de cette image ne fait guère de doute. D’abord

parce que, avant d’apparaître ainsi sur écran, elle s’était déjà manifestée

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à Klaus Schreiber par la voix, et même plusieurs fois. Voici les dernières

phrases reçues d’elle avant son image :

- Klaus, ici Romy. Que c’est beau !

- J’aimerais venir après-demain !

- Je vais me montrer à toi par vidéo.

Effectivement, deux jours plus tard, son image se formait peu à peu sur

l’écran de téléviseur de Klaus Schreiber ! Les précisions sur cette image

n’ont pu venir que progressivement. Un autre expérimentateur

allemand, qui n’a que très peu de résultats personnellement, passe une

bonne partie du temps qu’il consacre aux recherches de TCI à démontrer

que les autres sont des faussaires. Il faut bien alors, pour réfuter ses

accusations, pousser les études plus loin. C’est ainsi qu’il avait repéré que

cette image de Romy Schneider correspondait à un passage du film " La

jeune fille et le commissaire ". Une comparaison minutieuse des images a

donc été entreprise à Vienne. Il en ressort que l’image reçue par Klaus

Schreiber ne peut venir directement du film ni même de ses chutes. Dans,

ce film, Romy est en plein mouvement, et un certain angle blanc que l’on

aperçoit derrière son profil ne se trouve que sur une seule photo. A Aix-

la-Chapelle, Romy ne bouge pas mais cet angle glisse légèrement derrière

sa chevelure. La largeur du visage n’est pas tout à fait la même. Il semble

que l’angle de prise de vue ait été un peu différent. Mais surtout, sur

l’écran de Klaus Schreiber, l’image ne se forme que lentement, en partant

d’une masse blanche très confuse où le profil de Romy ne devient

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reconnaissable que tardivement. Aucun cadreur ne garderait son emploi

avec une mise au point si défectueuse. Enfin, répétons-le, Klaus

Schreiber travaillait en circuit fermé, ce qui tout de même exclut en

principe toute interférence. Redisons-le aussi, tous ceux qui ont connu K.

Schreiber sont absolument formels. Il était au-dessus de tout soupçon.

Martin Wenzel, ingénieur en électronique, qui l’a bien connu pendant des

années et a pu contrôler son travail, me l’a confirmé plusieurs fois. Il n’y

a aucun doute là-dessus.

Mais alors, d’où vient cette image où Romy apparaît toute jeune encore,

dans tout son éclat ? Probablement de Romy elle-même dans l’au-delà,

puisqu’elle s’était annoncée à Klaus. Mais comment expliquer à la fois,

cette extraordinaire ressemblance avec le film jusqu’à ce détail de cet

angle blanc derrière sa chevelure, et la différence qui rend possible

d’admettre une provenance directe ? Et bien, il est fort possible que

Romy ait puisé elle-même dans ces fameuses archives akashiques, dans

les ondes rémanentes du temps où elle tournait ce film, pour nous

envoyer une image d’elle-même qui lui plaisait particulièrement. Peut-

être voulait-elle par là nous faire comprendre qu’elle avait aujourd’hui

retrouvé sa jeunesse, comme au temps où elle tournait ce film. »

(François Brune).

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Prier pour les défunts : est-ce utile ?

Avant d’en faire réellement l’expérience, nous pensions que prier pour

les défunts était une action certes louable et bénéfique envers ceux qui

nous ont quitté mais nous ne doutions pas à quel point nos défunts

pouvaient en retirer un bénéfice considérable voire une aide colossale et

le terme est faible…

Nous en voulons pour preuve trois expériences de contacts

médiumniques réalisées chez un ami médium où des défunts nous

demandent de l’aide. Nous vous les livrons ici :

1er contact

Dans ce premier contact, il s’agit d’un homme, membre de notre famille.

Voici ce qu’il nous dit :

« … Depuis ce que vous appelez trois années, mon âme est en paix mais

j’ai besoin de vous pour que vous puissiez m’envoyer de la lumière…

Un peu plus loin dans le message…

« …Faites en sorte de m’aider pendant quelques jours pour que la

Lumière puisse m’aider à reprendre ma place…

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A la fin du message…

…. C’est pour cette raison que je te demande de l’aide. Envoie-moi de la

Lumière !

Bien évidemment, nous avons envoyé de la Lumière à cette personne et

voici ce qu’elle nous dit deux mois plus tard :

« …Je ne sais pas par où commencer. Est-ce que cela relève du miracle,

est-ce que cela relève dela Foi, moi-même je ne sais pas. Grâce à notre

dernier entretien me concernant, je ne sais pas comment vous le dire :

TOUT a changé !

Vincent, Marie-Hélène, vous m’avez fait entrer dans la Lumière. Vous

devez comprendre que ce qui m’arrive est un miracle, un miracle sans

lequel jamais je n’aurais pu avancer aussi vite dans la Lumière. Grâce à

vos nombreuses prières, vous m’avez permis de dégager suffisamment

d’énergie céleste de manière à m’avoir fait trouver la Paix. Est-ce que

vous vous rendez compte du bonheur, de la chance que vous m’avez

offerts? Je suis bien, je suis dans les meilleures conditions qu’il soit

possible d’imaginer. Vous m’avez permis de gagner l’équivalent d’une

dizaine de vos années. Est-ce que vous vous rendez compte ?... »

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2e contact

Voici un deuxième contact, cette fois avec une amie, une jeune femme qui

est morte brutalement d’un accident. Voici ce qu’elle nous dit lors du

premier contact que nous avons avec elle, à peu près six mois après son

décès :

« …Du jour au lendemain, les choses peuvent basculer et je n’y étais pas

préparée. Si tu veux me rendre un grand service, prie pour moi Vincent.

Je ne vois même pas à qui je peux demander cela… »

Environ un an après, nous avons contacté à nouveau cette femme, après

lui avoir envoyé de la Lumière pendant un certain temps. Voici ce qu’elle

nous dit :

« … Mes enfants, merci ! Merci à tous les deux pour la Lumière que vous

m’avez envoyée. Je tiens à vous dire que grâce à vous, j’ai pu remonter à

travers le royaume céleste. Aujourd’hui je suis bien, je suis heureuse ma

vie s’est améliorée de façon considérable grâce à vous. Vous m’avez

envoyé de la Lumière. Jamais vous ne pourrez comprendre à quel point

vous m’avez permis d’évoluer. Vous avez en vous énormément de

potentiel, énormément de force car si j’avais dû évoluer à mon rythme, il

m‘aurait sans doute fallu cinq à six années avant de pouvoir évoluer vers

la Lumière. A cause de cela, grâce à vous, je vous serai à jamais, à jamais

reconnaissante. Vous m’avez fait un précieux cadeau, vous m’avez offert

un bien inestimable… »

Un peu plus loin dans la conversation… Vincent pose une question

« V : Est-ce que tu ressens bien nos envois de lumière ?

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Réponse : Mon Dieu, Vincent, mon Dieu, bien sûr que oui ! J’ai peur que

vous ne réalisiez pas tous les deux à quel point vous m’avez été d’un

énorme secours !... »

3e contact

Le troisième contact émane d’un homme, qui lui aussi, demande notre

aide. Il faisait partie également de notre entourage familial. Voici ce qu’il

dit :

« … Je suis bien, je vais bien depuis que je suis rentré au Royaume des

morts. Cependant j’ai beaucoup de mal à évoluer parce que trop de

choses me manquent et m’empêchent d’avancer dans ma propre

évolution spirituelle. Il va me falloir du temps, beaucoup de temps. Si tu

es d’accord, j’aimerais te demander de l’aide… »

Un peu plus loin dans le message, il nous fait part de ses difficultés à

oublier sa vie sur terre et ses attaches matérielles. Voici ce qu’il dit

encore :

« …En principe lorsque vous rentrez là-haut, vous ne devez plus avoir ce

genre d’état d’âme. Il faut avancer et ne pas régresser. Et moi

aujourd’hui, je stagne ! Peut-être que ce n’est pas un hasard si tu es venu

près de moi avec Marie-Hélène. Peut-être que tu as reçu mon message.

J’ai besoin de votre aide et de votre énergie… »

Voilà, on le voit ici au travers de ces deux contacts, il semble que prier ou

envoyer de la Lumière est un moyen important qui nous est donné à tous

pour aider nos défunts à évoluer dans l’au-delà. En effet, certains défunts

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ont véritablement besoin de notre aide, de notre soutien pour « accepter

» leur nouvel état, ou pour dépasser certaines difficultés liées sans doute

à leurs actes passés.

Evidemment, tous les décédés n’éprouvent pas ces difficultés. Tout

dépend un peu de la façon dont ils acceptent leur mort, de leurs

croyances en matière de vie après la mort durant leur vie ici-bas et bien

sûr de leur évolution spirituelle.

Comment prier ? Comment envoyer de la Lumière ?

Il n’y a pas une seule façon de prier, ni une seule façon d’envoyer de la

Lumière et nous serons tentés de dire que chacun doit trouver sa propre

méthode. Il y a la prière classique, celle qui est récitée et qui s’adresse à

Dieu, ou au Christ, ou à la Vierge ou aux Anges. Elle est toujours

bénéfique mais nous pensons qu’il y a des moyens plus efficaces comme

le fait « d’envoyer de la Lumière ». C’est d’ailleurs toujours ce que les

défunts que nous contactons nous demandent : « Envoyez-moi de la

Lumière. »

Envoyer de la Lumière c’est tout d’abord se connecter à la personne

défunte (y penser très fort), puis lui prodiguer des paroles

d’encouragement et de réconfort, lui envoyer de la Force, de l’Amour

afin qu’elle progresse. Personnellement, nous parlons à la personne

décédée et nous la visualisons baignant dans une colonne de lumière

dorée ou nous faisons « tomber » sur elle une pluie virtuelle de lumière

dorée. Nous visualisons toujours que nous lui tenons la main et que nous

l’aidons à avancer vers la Lumière en marchant avec elle vers cette

Lumière… c’est notre façon de procéder et apparemment cela marche…

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Vous pouvez imaginer tout ce que vous voulez du moment que cela se fait

avec Amour et désir sincère d’aider. Notre façon de procéder est loin

d’être une panacée, nous le répétons.

Nous attendons vos commentaires, réactions et peut-être nous ferez-vous

partager votre façon de prier, d’envoyer de la Lumière, afin d’aider

d’autres lecteurs à trouver leur propre « prière ». Merci.

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Bibliographie

Remarque : ceci est une liste non exhaustive d’ouvrages sérieux sur le

sujet de la mort et de l’au-delà. Il est bien entendu qu’il existe une

multitude d’ouvrages sur le sujet, mais nous avons choisi ici ceux que

nous avons personnellement lus…

BELLINE, La troisième oreille, Editions Robert Laffont, 1975.

Au sommet de sa carrière, sollicité dans le monde entier pour ses dons de

voyance, Belline n’était plus qu’un homme déchiré au lendemain de la

disparition de son fils unique Michel, mort à 22 ans des suites d’un

accident de voiture. Accident que Belline avait pressenti, impuissant,

deux heures avant. Brisé par le chagrin, gagné par le doute, il doit à ce

que certains appelleraient " un miracle " d’avoir trouvé plus que de

l’espoir, une certitude dans l’immortalité des êtres. Concentrant toutes

ses facultés devant la souffrance de sa femme, il tente l’impossible : après

vingt mois de silence, la voix de Michel lui parvient, perçue tout d’abord

sous forme de présence invisible, puis de vibrations sonores et

lumineuses…

François BRUNE, Les morts nous parlent, Editions du Félin, 1988.

La réalité de la survie après la mort devient maintenant un fait

scientifique. L’humanité commence à rentrer en communication avec

l’au-delà. L’ouvrage de François Brune fournit au grand public tous les

éléments de ce dossier encore objet de méfiance et de suspicion. Il fait le

point sur les principales découvertes scientifiques les plus récentes : on

enregistre les voix des morts sur bande magnétique. On capte des images

vidéo de l’au-delà. Grâce au chronoviseur, on remonte même dans le

temps pour filmer les images du passé…

François BRUNE et Rémy CHAUVIN, En direct de l’au-delà, Editions R.

Laffont, 1993.

Des visages de défunts qui surgissent à la télévision ; des voix de disparus

enregistrées sur bandes magnétiques après leur mort ; des textes qui se

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forment comme par magie sur des écrans d’ordinateurs… ; la trans-

communication instrumentale : mystification ou réalité scientifique ? Sur

ce phénomène qui déchaîne passions et controverses, un homme de

science, Rémy Chauvin, et un homme de foi, François Brune osent

s’exprimer en leur âme et conscience.

Dr Jean-Jacques CHARBONIER, Les 7 bonnes raisons de croire à l'au-

delà : Le livre à offrir aux sceptiques et aux détracteurs, éditions

Tredaniel, 2012

De récentes études démontrent que croire en l'existence de l'au-delà

stimule les défenses immunitaires, améliore le pronostic des maladies

liées au stress, et augmente l'espérance de vie. Et si nous avions d'ores et

déjà en notre possession suffisamment d'éléments rationnels et

scientifiques pour pouvoir prétendre que l'au-delà existe ? Et si ces

preuves étaient au nombre de sept ? Sept phénomènes déroutants et

difficilement contestables ? Et si après la lecture de cet ouvrage vous

n'étiez plus tout à fait comme avant ? C'est le pari ambitieux que fait

l'auteur en exposant de façon claire les sept bonnes raisons de croire en

l'au-delà. Son texte, qui fait voler en éclat tous les arguments classiques

des sceptiques et des détracteurs, sera sans nul doute d'un puissant

réconfort pour celles et ceux qui sont dans la douleur du deuil ou

angoissés par la mort. Un livre essentiel, concis et percutant, qui pourrait

radicalement changer votre regard sur la vie et la mort.

Biographie de l'auteur

Le docteur Jean-Jacques Charbonier est médecin anesthésiste-

réanimateur depuis plus de vingt ans. Membre de la Société Française de

Réanimation, conférencier, auteur de plusieurs livres sur les états de

conscience modifiée et les expériences de mort imminente, il a acquis, au

fil des années, la certitude que la vie ne s'arrête pas au moment de la

mort mais se poursuit dans une dimension parfois perceptible.

CHRISTOPHE, Paroles de lumière, Editions Fernand Lanore, 1988

Christophe, né en 1956, a quitté ce monde en 1978 sur l’autoroute de

Nemours (France). Il roulait seul en moto et a dérapé. Il a été tué sur le

coup. Le 19 avril 1979, soit environ 8 mois après sa mort, son premier

message a été transmis par un médium, interprète spirituel en pleine

affinité vibratoire avec lui. Christophe dit dans ses messages être le

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porte-parole d’un groupe de maîtres et guides où interviennent

notamment : Rudolf Steiner, Edgard Cayce, Teilhard de Chardin, Ramana

Maharshi, Parahamsa Yogananda et Khalil Gibran.

Ned DOUGHERTY, Voie expresse pour le Paradis (l’expérience aux

frontières de la mort la plus extraordinaire jamais vécue), Editions Le

Jardin des livres, 2004.

Membre de la Jet-set, millionnaire, cocaïnomane et un peu alcoolique,

rien ne prédisposait Ned Dougherty à s’occuper de choses spirituelles

jusqu’à ce que son cœur lâche brutalement sur le trottoir de sa

discothèque. Alors que des urgentistes tentent de le réanimer, cet homme

d’affaires se sent soudain quitter son corps et flotter au-dessus de lui. Il

ne comprend pas ce qui lui arrive lorsque soudain un tunnel lumineux

s’ouvre devant lui. Il fait ce que l’on appelle une expérience aux frontières

de la mort (NDE) qui va lui faire vivre des événements extraordinaires et

rencontrer des personnages " de lumière ".

Maryvonne et Yvon DRAY, Karine après la vie, Editions Albin Michel,

2002.

Karine a 21 ans. C’est une jeune fille d’aujourd’hui qui vient d’obtenir son

diplôme de commerce et s’apprête à partir en vacances avant d’entrer

dans la vie active. Un accident de voiture en décide autrement. Ses

parents qui pensent que tout s’arrête après la mort physique, sont brisés

par le drame. Jusqu’au jour où ils commencent à recevoir des messages.

Du magnétophone à l’ordinateur, de l’écriture automatique à la

matérialisation de son image, Karine Dray semble utiliser tous les

moyens mis à sa portée pour continuer de faire entendre sa voix, avec

l’énergie, le rire et les impatiences qui émanaient d’elle sur terre…

Patrick DROUOT, Nous sommes tous immortels, Editions France-loisirs,

1990.

Un livre pour comprendre l’être humain aujourd’hui, tel est l’ouvrage

étonnant que nous propose un physicien français, Patrick Drouot. Après

des études à l’Université Columbia de New York, Drouot prend la suite de

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Grof, de Capra, de Pribam, de Bohm et étudie la nature de la conscience

humaine. Il suit la voie des Yogis des Himalayas et des Tibétains et nous

offre une perspective d’unification entre la vision scientifique occidentale

et la tradition spirituelle orientale. Patrick Drouot cherche ici à mieux

comprendre le phénomène de la réincarnation. Après dix ans de travaux

où il a effectué quelque trois mille plongées dans le passé, il est en

mesure de faire des révélations étonnantes sur les vies antérieures, le

passage de la mort et la période prénatale. Il a lui-même " revécu " le

voyage avant la vie. Hors des sentiers battus, Patrick Drouot réussit une

étonnante synthèse de ces visions nouvelles. Il donne un certain nombre

de réponses à ces questions fondamentales et ouvre d’ores et déjà la voie

de la pensée du XXIe siècle.

Betty J. EADIE, Dans les bras de la lumière, Editions Filipacchi, 1994.

Morte à l’âge de 31 ans à la suite d’une intervention chirurgicale, puis

revenue à la vie, le récit que fait Betty J. Eadie de son aventure dans l’au-

delà dépasse, et de loin, tout ce qu’on avait pu lire auparavant sur ce

sujet…

Pierre JOVANOVIC et Anne-Marie BRUYANT, L’explorateur de l’au-delà,

Editions Le Jardin des Livres, 2004. " L’explorateur de l’au-delà "

commence là où les biographies normales se terminent : debout à côté de

son cercueil, Franchezzo, un aristocrate richissime, découvre qu’il est

mort. N’étant guère familier avec les questions spirituelles, il refuse son

état, puis, dépité, commence à explorer son environnement jusqu’à

découvrir progressivement les différentes sphères qui composent ce que

les Evangiles appellent " les nombreuses demeures du Père ".

Témoignage unique sur le fonctionnement des diverses strates de l’après-

vie, " L’explorateur de l’au-delà " (qui a inspiré les films " Ghost " et " Au-

delà de vos rêves ") est le plus grand texte disponible à ce jour parce qu’il

emporte le lecteur dans un véritable tourbillon avec des descriptions à

couper le souffle.

Elisabeth KUBLER-ROSS, La mort est un nouveau soleil, Editions du

Rocher, 1988.

« Mourir est déménager dans une maison plus belle. C’est tout

simplement abandonner son corps physique de même que le papillon

sort de son cocon ». Ces mots de joie sont ceux que prononçait chaque

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jour le docteur Elisabeth Kübler-Ross au chevet de ses patients. Docteur

honoris causa de plusieurs universités dans le monde, ce médecin suisse

était reconnu par ses pairs comme faisant autorité en matière de

thanatologie. En effet, elle avait compris que les êtres qui sont au seuil de

la mort " n’hallucinent " pas quand ils voient des personnes décédées

venir les chercher. Les expériences scientifiques du docteur Kübler-Ross

permettent de confirmer l’existence d’une vie après la mort…

Anne-Marie LIONNET, Lumières de l’au-delà (messages d’Isabelle),

Editions du Rocher, 1992. Le 9 janvier 1983, Isabelle meurt d’une

leucémie. Elle a 16 ans. Elle est fille unique… Révolte, désespoir,

incompréhension puis un soir Isabelle " parle " à sa mère par écriture

intuitive. Elle lui adresse des messages de réconfort et d’amour mais

aussi des messages pour nous tous qui sommes sur la terre.

Anne et Daniel MEUROIS-GIVAUDAN, Chronique d’un départ, éditions

SOIS, 1997

Les auteurs, à l’aide de leur méthode de décorporation, ont pu suivre

pendant les derniers mois de sa vie l’itinéraire d’Elisabeth, une femme

parmi d’autres, atteinte d’un cancer. Semaine après semaine, ils ont

fidèlement retranscrit le vécu de son être profond au seuil de la mort.

Anne et Daniel MEUROIS-GIVAUDAN, Terre d’Emeraude (témoignages

d’outre-corps), Editions Arista, 1989. La mort ? Et après ? A cette

question, les auteurs ont apporté une première réponse dans " Les récits

d’un voyageur de l’astral ". Voici la suite de ce voyage, en couple, selon la

technique ancestrale qui a permis à Anne et Daniel Meurois-Givaudan de

quitter consciemment leur corps et de pénétrer en liberté dans les "

territoires d’outre-corps ".

Paul MISRAKI, L’expérience de l’après-vie, Editions Robert Laffont, 1974.

L’écriture intuitive procure-t-elle réellement, sous certaines conditions,

le moyen de converser avec les morts, comme le suggèrent les

témoignages de Marcelle de Jouvenel et de la mère de Pierre Monnier,

pour ne citer que ces deux noms connus en France ? Une nouvelle

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expérience réalisée ici, apporte à cette question une réponse résolument

positive…

Dr Raymond MOODY, La lumière de l’au-delà, Editions France loisirs,

1989.

Dans La vie après la vie, le Dr Moody rassemblait les surprenantes

expériences rapportées par des gens qui avaient failli mourir. Dans ce

nouvel ouvrage, tout aussi captivant et conduit avec une grande rigueur

scientifique, il apporte de nouveaux témoignages sur ces voyages " au-

delà " de la mort, retrace les conditions dans lesquelles ils se sont

produits, la façon dont ils se déroulent et dont les sujets en parlent. Il

passe ensuite en revue les différentes tentatives d’explications de ces

phénomènes provoqués par " l’Expérience de la mort proche ". En

conclusion, il explique pourquoi, à ses yeux, ces expériences sont bien

des aperçus d’un autre monde.

Lina et Cathy MULLER, Passerelle vers l’au-delà, Editions Indigo

Montangero, 2004.

Cet ouvrage raconte l’histoire d’une maman ayant perdu son enfant de 10

½ ans, emporté par la maladie. Dès ce moment, la fillette (Lina) entre en

contact avec sa mère et lui transmet régulièrement des messages lui

permettant d’accepter son départ et de voir la mort différemment.

Nevill RANDALL, La mort ouvre sur la vie, Editions France loisirs, 2006.

Au cours d’une enquête consacrée à la parapsychologie, le journaliste

britannique Nevill Randall a pu écouter près de 500 voix paranormales

enregistrées lors de séances médiumniques conduites par le célèbre

médium Leslie Flint. Leslie Flint est un des rares expérimentateurs à

avoir la faculté de se faire manifester les voix des défunts dans

l’atmosphère, de manière directe, sans le moindre support. Testé par de

grands laboratoires et la Société de Recherches Psychique (SPR) de

Londres, il a été reconnu comme un médium sérieux, un véritable

phénomène…

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Jean RIOTTE, Ces voix venues de l’au-delà, Editions France loisirs, 2002.

Ancien avocat international admis à l'honorariat, rationaliste et réaliste

convaincu, Jean Riotte communique par transcommunication

instrumentale depuis plus de dix ans avec son fils Pascal, mort

accidentellement aux commandes de son avion de chasse.

George RITCHIE, Retour de l’au-delà, Editions Robert Laffont, 1986.

George Ritchie exerce la médecine dans l’état de Virginie. Psychiatre,

titulaire de différents postes dans les hôpitaux de virginie, il est

également fondateur et président de l’Universal Youth Corps. En 1943, il

meurt et revient miraculeusement à la vie pour raconter l’expérience

bouleversante de la mort et de l’au-delà … « Voici la chronique de l’une

des trois ou quatre plus extraordinaires et plus enrichissantes

expériences de la mort que je connaisse » dira le Dr Raymond Moody de

ce livre.

Lino SARDOS ALBERTINI, L’au-delà existe, Editions Filipacchi, 1992.

Avocat en Cour de Cassation à Trieste, Lino Sardos Albertini a perdu son

fils dans des circonstances dramatiques. Grâce à l’intermédiaire d'une

médium, il entre en contact avec Andréa. D’abord critique et incrédule,

l’auteur se rend peu à peu aux faits inexplicables sans pour autant

déroger au dogme catholique. Car ce contact tout particulier a un but :

contribuer à faire grandir chez les hommes la croyance en l’au-delà.

Werner SCHIEBELER, La vie après la mort terrestre, Editions Robert

Laffont, collection la vie et au-delà, 1992.

L’auteur est docteur en Sciences naturelles, il est né à Brême en 1923. Il

donne régulièrement depuis 1964, des cours et des conférences sur la

parapsychologie et la parapsychophysique. Il est l’auteur de nombreuses

publications sur le sujet. Il va plus loin dans ce nouvel ouvrage qui

contient des témoignages inédits et qui élargit le champ d’investigation

ouvert par le best-seller de Raymond MOODY : La vie après la vie.

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Monique SIMONET, Images et messages de l’au-delà, Editions du Rocher,

1991.

Une grand-mère, Madame Simonet, reçoit sur son magnétophone la voix

de son petit-fils décédé quelques mois auparavant. Elle reçoit même son

image sur son téléviseur. A des centaines de kilomètres de là, la fille de

Madame Simonet reçoit souvent, par télépathie, la voix de ce même Axel,

son fils… Les messages se complètent, se confirment…

Patrice VAN EERSEL, La source noire (révélations aux portes de la

mort), Editions Le livre de poche, 1989.

L’auteur est né en 1949. Il est journaliste. La source noire est un livre qui

fait découvrir au lecteur que la mort cacherait une clarté à l’éblouissante

beauté, pleine de vie, pourrait-on dire.

James VAN PRAAGH, Dialogues avec l’au-delà (les preuves d’une vie

après la mort), Editions J’ai lu, collection aventure secrète, 2004.

James van Praagh jouit d’une faculté hors du commun : il parvient à

communiquer avec les morts. Au cours de ses consultations, il reçoit des

hommes et des femmes qui ont perdu un être cher ; avec beaucoup

d’humilité, il transmet les communications qu’il reçoit par médiumnité.

Sarah WILSON ESTEP, La communication avec les morts, Editions du

Rocher, 1994.

Depuis douze ans, Sarah Wilson Estep explore l’au-delà. Armée d’un

magnétophone, elle interroge les entités susceptibles de l’entendre dans

l’autre monde. Elle partage ici avec nous leurs messages relatifs à la mort

et l’expérience de mourir, la vraie nature de l’au-delà, la prémonition et

la voyance, la réincarnation, les mondes autres que celui que nous

connaissons, y compris l’origine des ovnis.

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Bibliographie de Vincent et Marie-Hélène CHEPPE-

DOURTE

Voyage dans l’Invisible, paru en 2007, toujours disponible en version

papier mais également en pdf : ce livre rassemble en douze chapitres

toutes les bases pour mieux comprendre et connaître le monde invisible et

la spiritualité en général ( avec entre autres des infos sur : Dieu, les

Anges, les Maîtres de sagesse, la vie après la mort, l‘au-delà, le sens de la

vie, la médiumnité, les signes des décédés, les extraterrestres, etc… le

tout émaillé de nombreux témoignages, bref un ABC pour mieux

comprendre et connaître ce qui est invisible mais bien réel toutefois).

NB : une grande partie de ce pdf « Au-delà, que se passe-t-il après la

mort » est extrait de cet ouvrage

Disponible dans www.laboutiquedelarcenciel.be

Je parle aux arbres et ils me répondent : un ouvrage paru chez Lanore

(Paris) en 2012 et qui relate mes expériences de communication avec la

Nature, les arbres, les petits êtres invisibles tels que fées, elfes etc…A la

fin de l’ouvrage, une méthode simple est donnée pour aider les lecteurs à

faire leurs propres expériences de contact avec le monde végétal.

Disponible en librairie, sur Amazon, à la Fnac…

Changer notre vie en 100 jours – cahier pratique, paru chez Lanore (Paris)

en 2013 et qui nous a été inspiré par nos guides spirituels et de l’au-delà

pour aider les lecteurs à mieux comprendre le sens de leur vie et qui leur

donne par de « simples recettes » le moyen d’améliorer leur vie pour être

heureux quotidiennement. C’est un ouvrage de développement personnel

pratique et facile à lire et à en appliquer les conseils.

Disponible en librairie, sur Amazon, à la Fnac…

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Animal, mon ami, qui es-tu vraiment ? qui nous explique et nous fait

découvrir qui sont nos animaux familiers, quelle est leur mission de vie

auprès de nous, où ils vont lorsqu’ils meurent, ce qu’ils font dans l’au-

delà, les signes qu’ils nous font par-delà la mort… le tout émaillé

d’exemples nombreux de communications avec eux réalisées par Vincent…

Disponible en PDF sur www.laboutiquedelarcenciel.be et en version papier

sur www.thebookedition.com

Oscar et Basile, un conte pour enfants, disponible en achat version papier

ou e-book sur www.thebookedition.com et qui raconte l’histoire d’un petit

bonhomme en bois nommé Oscar et partant avec son ami Basile, un vieux

cheval, à la recherche de l’Homme qui comprend le langage des animaux

afin de lui remettre une pétition pour aider les animaux maltraités….

Contes du mercredi pour Lou et ses amies, 5 contes pour enfants,

disponibles sur www.thebookedition.com

Des PDF sur divers sujets (radiesthésie, fleurs de Bach pour animaux,

communication animalière, les couleurs, etc, etc, à découvrir sur

www.laboutiquedelarcenciel.be

Groupes FB :

Au-delà, que se passe-t-il après la mort

Voyage dans l’Invisible

Mails : [email protected]

[email protected]

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NOTES PERSONNELLES

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