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Bulletin d’Information de l’Ambassade des États-Unis au Sénégal N° 147 Jan/Fev 2017 ATTEINTE DES OBJECTIFS SANTÉ : Le mécanisme de financement direct salué ACTUALITÉS Page 2 : Les adieux au Sénégal de l’ambassadeur Zumwalt Page 3 : L’Ambassade des États-Unis soutient le SYNPICS Page 4 : Le mécanisme de financement direct salué dans l’atteinte des objectifs santé Page 5 : L’USAID lance son programme quinquennal de santé Page 5 : Le Sénégal se fixe l’objectif d’augmenter le taux de prévalence contraceptive à 45% en 2020 Page 6 : Fin de mission « MEDRETE » 2017 de l’armée américaine FOCUS Page 7 : Cinq faits méconnus sur Donald Trump Page 8 : « L’église des présidents » Page 9 : Dans les coulisses d’un bal d’investiture Page 10 : Discours du Président Trump après avoir prêté serment Page 11 : Melania Trump comme les Slovènes l’ont connue QUOI DE NEUF ? Page 12 : 64 nouveaux volontaires du Corps de la Paix américain

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Bul let in d’ Informat ion de l ’Ambassade des États-Unis au Sénégal N° 147 Jan/Fev 2017

ATTEINTE DES OBJECTIFS SANTÉ :Le mécanisme de financement direct salué

ACTUALITÉS Page 2 : Les adieux au Sénégal de l’ambassadeur Zumwalt

Page 3 : L’Ambassade des États-Unis soutient le SYNPICS

Page 4 : Le mécanisme de financement direct salué dans l’atteinte des objectifs santé

Page 5 : L’USAID lance son programme quinquennal de santé

Page 5 : Le Sénégal se fixe l’objectif d’augmenter le taux de prévalence contraceptive à 45% en 2020

Page 6 : Fin de mission « MEDRETE » 2017 de l’armée américaine

FOCUS Page 7 : Cinq faits méconnus sur Donald Trump

Page 8 : « L’église des présidents »

Page 9 : Dans les coulisses d’un bal d’investiture

Page 10 : Discours du Président Trump après avoir prêté serment

Page 11 : Melania Trump comme les Slovènes l’ont connue

QUOI DE NEUF ? Page 12 : 64 nouveaux volontaires du Corps de la Paix américain

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e m’apprête à vous dire adieu à la fi n du mois. Nous partirons, ma femme Ann et moi-même, pleins de souvenirs merveilleux de ce pays

extraordinaire. Nos amis sénégalais ont partagé avec nous la richesse de leur culture – notamment à travers la nourriture délicieuse, l’humour empreint de chaleur et la superbe musique. Nous avons appris tant de chose de nos amis sénégalais, sur l’importance de la famille, la nécessité de la tolérance envers les personnes de croyances différentes et, bien entendu, l’esprit de la Téranga. Dans tous nos déplacements à travers le Sénégal, nous avons été accueillis à bras ouverts.

Ce fut un honneur de travailler en s’appuyant sur la longue tradition de coopération qui existe entre nos deux pays. Lorsque je suis arrivé en 2015, l’Afrique de l’Ouest faisait face à l’épidémie mortelle du virus Ebola. Conscient qu’aucun pays ne serait épargné si l’épidémie n’était pas endiguée, le Sénégal a accepté d’accueillir des équipes médicales et logistiques américaines. Notre partenariat a réussi à contenir le virus et a permis de soigner les victimes dans les pays voisins.

En 2016, la région a été confrontée à un nouveau défi : les horribles attentats terroristes contre des civils innocents au Burkina Faso, au Mali et en Côte d’Ivoire. La culture pacifi que et les traditions religieuses du Sénégal ont été un rempart contre les idéologies extrémistes violentes ; notre coopération bilatérale en matière de sécurité prépare les forces chargées de l’application de la loi et les forces militaires sénégalaises à faire face à ces menaces.

Par ailleurs, au cours des deux années que j’ai passées au Sénégal, j’ai vu les progrès économiques réalisés dans le pays, avec une croissance de plus de 6% pour chacune de ces deux années. Les États-Unis ont joué un rôle en apportant leur soutien au Plan Sénégal Emergent. Le Compact réalisé dans le cadre du Millennium Challenge Corporation a été achevé, pour un montant total de 470 millions de dollars, permettant la rénovation de routes majeures et la construction d’infrastructures d’irrigation dans la Vallée du Fleuve Sénégal et en Casamance. Les projets d’infrastructures du MCC ont permis de doper les revenus des foyers d’un million et demi de Sénégalais. Je suis certain que le prochain Compact du MCC au Sénégal sera un succès.

Ces dernières années, j’ai fait beaucoup de déplacements à l’intérieur du Sénégal et

j’ai visité les 14 régions de ce magnifi que pays. Chacune des régions du Sénégal a la chance d’être dotée de populations engagées auprès de leurs communautés et de leur pays. Permettez-moi de partager avec vous les histoires de certaines de ces personnes.

« Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants. »

Léopold Sédar Senghor

Issa Kouyaté, fondateur et directeur de la Maison de la Gare, un abri pour enfants des rues à Saint-Louis, incarne vraiment ce proverbe. Actuellement, environ deux cents enfants des rues se rendent tous les jours dans ce refuge, pour y chercher de la nourriture, des médicaments, un abri et une protection contre la violence. Il a mis en place des partenariats solides avec des agences gouvernementales locales, des communautés religieuses et d’autres organisations, afi n de sensibiliser aux risques auxquels sont exposés les enfants forcés à la mendicité dans les rues. Issa a reçu une distinction du secrétaire d’Etat John Kerry l’an dernier pour son travail humanitaire. J’ai eu le privilège d’organiser conjointement avec Issa un diner pour les enfants des rues à Saint-Louis l’an dernier. En visitant le refuge, j’ai été saisi d’admiration devant ce qu’il a réalisé. J’espère que le Sénégal continuera à soutenir les efforts d’Issa et des autres personnes au Sénégal qui aident les enfants et œuvrent pour mettre un terme à la mendicité forcée des enfants.

Les États-Unis, à travers l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) et d’autres agences de développement, dépensent environ 130 millions de dollars chaque année au Sénégal, en étroite collaboration avec le gouvernement sénégalais et la société civile, pour l’amélioration des soins de santé, de l’accès à l’éducation et de la sécurité alimentaire. Si l’investissement américain est important, ce sont les Sénégalais qui appuient ces programmes qui sont les plus à même de raconter l’histoire de notre partenariat.

Au cours de l’un de mes déplacements à Kédougou, j’ai rencontré Toumany Tigina, un agent de santé communautaire qui effectue des visites à domicile hebdomadaires pour prévenir, détecter et traiter les cas de paludisme, la diarrhée et les infections respiratoires aigües. En rencontrant des personnes comme Toumany, je pense au proverbe wolof Nit la mu jëf la,

du la mu wax (on mesure un homme à ses actes, pas à paroles). Alors que nous nous promenions ensemble dans le village de Faraba, il a diagnostiqué et traité une petite fi lle âgée de cinq ans atteinte du paludisme, en utilisant du matériel de dépistage et des médicaments fournis par les États-Unis. Grâce à son dévouement, cette fi llette et des milliers d’autres enfants comme elle pourront survivre et grandir, et devenir des citoyens productifs.

Quant aux volontaires du Corps de la Paix, ils sont près de 250 à travailler dans des villages isolés, dans les zones rurales à travers le Sénégal. Toutefois, avant d’arriver dans leurs communautés d’accueil, ces volontaires américains doivent apprendre le wolof, le pulaar, le mandingue ou d’autres langues locales, ainsi que les compétences techniques qu’ils pourront partager. Cette formation est dispensée par des gens comme Famara Massaly, qui a formé aux techniques agricoles et encadré 600 volontaires américains du Corps de la Paix au cours des vingt dernières années. Ces volontaires ont contribué à la sécurité alimentaire des communautés dans plus de 2.000 villages, grâce à l’amélioration des techniques des grandes cultures et du jardinage. Je suis fi er du travail réalisé par les volontaires du Corps de la Paix, mais également du soutien qu’ils reçoivent des employés sénégalais du Corps de la Paix comme Famara. Le Corps de la Paix au Sénégal représente un véritable partenariat bilatéral.

L‘augmentation des exportations vers les États-Unis peut stimuler l’économie et créer des emplois localement. Le Congrès des États-Unis a autorisé l’initiative Trade Africa et la loi AGOA (Loi sur la croissance et les opportunités en Afrique), afi n d’offrir de nouvelles perspectives aux entrepreneurs sénégalais. J’ai rencontré l’un de ces entrepreneurs, du nom de Mame Khary Diene, peu après mon arrivée. En 2007, elle

Adieu au Sénégal

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Par l’ambassadeur James P. Zumwalt

’Ambassade des États-Unis à Dakar s’est associée au Syndicat des Professionnels de l’Information et de la

Communication du Sénégal (SYNPICS) pour organiser un atelier de formation / réfl exion de trois jours, du 14 au 16 décembre, sur le thème « Comment la presse dite traditionnelle peut s’adapter aux évolutions numériques ». L’experte américaine, Marie Doezema, et l’expert sénégalais, Hamadou Tidiane Sy, ont animé l’atelier auquel a pris part une quarantaine de rédacteurs en chef, de journalistes et de personnels administratifs. Le Conseiller aux Affaires Publiques de l’Ambassade, Robert Post, le Directeur de la Communication du ministère de la Culture et de la Communication, Alioune Dramé, et le Secrétaire Général du SYNPICS, Ibrahima Khaliloulah Ndiaye, ont présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier qui s’est déroulée au Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI). Pendant la cérémonie, M. Post a rappelé que la liberté d’expression et la liberté de parler étaient au cœur de la démocratie, et qu’il y a une nécessité pour les maisons de presse de s’adapter car l’utilisation d’Internet au Sénégal augmente rapidement, en particulier chez les jeunes qui ont soif d’informations. Il

a aussi évoqué la nécessité d’avoir une presse avec une bonne santé économique qui signifi e plus d’indépendance par rapport aux infl uences politiques ou commerciales pour plus d’enquêtes et de reportages précis.

L’Ambassade des États-Unis à Dakar a soutenu cet atelier sur ce thème pour fournir aux rédacteurs sénégalais, aux responsables des médias et aux journalistes des outils essentiels pour adapter leurs médias traditionnels au nouveau monde de l’information en ligne. Les deux experts ont parlé, entre autres, de la nécessité de créer des sites Web, qui ne sont pas seulement des versions en ligne du journal en papier, mais qui respectent les principes de l’écriture web et comprennent des contenus multimédias adaptés. Grâce à des exercices pratiques et à des séances de discussion, ils ont également donné un aperçu de la manière dont les médias peuvent établir des modèles d’affaires durables, et comment ils peuvent atteindre un large éventail de personnes et attirer l’intérêt de ceux qui font de la publicité.

L’attachée de Presse de l’Ambassade, Marie Blanchard, a présidé la cérémonie de clôture et remis aux participants leur certifi cat

L’Ambassade des États-Unis soutient le SYNPICS pour un atelier sur l’adaptation des medias face aux nouvelles technologies

a commencé la création de produits de beauté naturels au Sénégal. Elle a développé des liens avec des coopératives de femmes dans la région de Kédougou, qui fournissent le beurre de karité et d’autres ingrédients naturels. Enfi n, Khary a pu exporter ses produits de beauté en Amérique en franchise de douane dans le cadre de l’AGOA. Aujourd’hui, elle est PDG des Laboratoires Bioessence. J’ai visité la coopérative de Kédougou, dans laquelle des femmes qui étaient auparavant sans emploi travaillent désormais, grâce à l’initiative de Khady.

Le Sénégal est un partenaire indéfectible des États-Unis en Afrique de l’Ouest. L’Accord bilatéral de coopération en matière de Défense que nous avons signé l’an dernier offre un cadre à notre collaboration qui nous permet de réagir rapidement ensemble aux menaces régionales telles qu’Ebola ou le terrorisme. Je suis fi er de cette réalisation. Mais ce sont les hommes et les femmes qui composent les forces armées et la police du Sénégal qui se distinguent vraiment. Je suis tellement impressionné par le professionnalisme et le sens du devoir de ceux qui servent au sein de l’armée et des services chargés de l’application de la loi. J’ai visité récemment un avant-poste de police isolé près de Matam. Malgré des ressources limitées, ces policiers sont dévoués à la protection des frontières du Sénégal. Dans un avenir proche, la coopération sera renforcée avec les agents américains chargés de l’application de la loi, au niveau de la formation de la police aux frontières, afi n de dynamiser leurs capacités à servir et protéger.

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Dans notre salon sont accrochés trois tableaux qu’Ann et moi aimons particulièrement. Peints par Yélimane Fall, ils représentent une calligraphie colorée de poèmes en arabe sur le thème de la paix, avec du français et du wolof artistiquement entrelacés, à l’image de ces cultures qui coexistent pacifi quement dans la société sénégalaise. Yélimane m’a dit avoir été inspiré par la foi religieuse et la tolérance. Il travaille également avec des enfants des rues et leur enseigne l’art et la calligraphie, en insistant sur le message de paix, de tolérance et de compréhension.

Bientôt, je suspendrai l’œuvre de Yélimane Fall dans notre maison de Washington. Son art nous rappellera tous les jours le Sénégal, ce pays que nous sommes venus à aimer et qui nous manquera terriblement, à Ann et à moi-même. Cette calligraphie colorée nous rappellera les Sénégalais : Issa, le policier à la frontière, Toumany, Famara, Mame Khary et Yélimane, et tant d’autres qui ont contribué à rendre notre séjour ici vraiment spécial et à faire de notre partenariat bilatéral un tel succès

LPhoto de famille.

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ACTUALITES

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Le mécanisme de �inancement direct salué dans l’atteinte des objectifs santé

a directrice de l’USAID, Mme Lisa Franchett, et le ministre de la Santé et de l’Action sociale Professeur Awa Marie Coll Seck, ont procédé

à la remise de matériels et d’équipements, d’une valeur de 120 millions de F CFA, à la région médicale de Kaffrine dans le cadre du fi nancement Gouvernement-à-Gouvernement.

Depuis 2015, un programme de santé maternelle et infantile dénommé PASMESSIS est mis en œuvre à Kaffrine dans le cadre d’une politique de décentralisation de la santé initiée par le gouvernement du Sénégal. Cette politique vise une plus grande redevabilité des intervenants au niveau opérationnel.

Le Projet d’Amélioration de la Santé de la Mère et de l’Enfant et du Système d’Information Sanitaire (PASMESSIS) mis en œuvre dans les quatre districts de santé de la région médicale de Kaffrine a reçu quatre véhicules 4x4, 19 motocyclettes avec casques, des fi ches médicaux, des tables de consultations etc. pour ainsi marquer une nouvelle étape de renforcement de la santé de la mère et de l’enfant.

Ces équipements permettront d’assurer la pérennité du PASMESSIS et de veiller à ce que les programmes soient à la portée des populations et prestataires de services de santé qui en ont le plus besoin dans cette région où « le taux de mortalité maternelle est le plus élevé du pays ».

Se réjouissant du mécanisme de fi nancement devant un parterre d’invités lors de la cérémonie au Ministère de la Santé, Mme

Seck a précisé que « ce fi nancement direct qui n’a pas besoin d’intermédiaire est une marque de confi ance du gouvernement et du peuple américains ».

Depuis 2000, le Sénégal a presque divisé par deux la mortalité maternelle, le ministre a précisé que « la période néo-natale reste une période très diffi cile avec 315 décès sur 100 000 naissances vivantes soit 4 à 5 femmes qui décèdent des causes liées à la grossesse ».

« Tous les appuis que nous recevrons et les nôtres seront consacrés à la réduction de la mortalité infanto-juvénile », a-t-elle ajouté.

Mme Franchett a, pour sa part, rappelé que le PASMESSIS traduit la politique de décentralisation de la santé par le gouvernement sénégalais.

« Je tiens à féliciter le gouvernement pour cet engagement, qui témoigne de sa volonté d’œuvrer pour le succès de ce mécanisme novateur de fi nancement direct », a-t-elle précisé, saluant les mesures pris par le gouvernement pour assurer la pérennité du PASMESSIS, en consacrant 120 millions de F CFA du budget national à l’appui au préfi nancement d’activités de renforcement de la santé maternelle et infanto-juvénile.

Pour sa part, le maire de Kaffrine, M. Abdoulaye Wilane, s’est engagé à « doter

mensuellement en carburant le véhicule affecté à la région médicale de Kaffrine, la première région médicale à s’inscrire dans le fi nancement basé sur les résultats (FBR).

Depuis 2011, l’USAID a fourni environ 6 milliards de F CFA au secteur de la santé grâce au mécanisme de fi nancement direct qui aide à renforcer et à harmoniser les interventions, à améliorer la coordination des bailleurs de fonds et à optimiser la redevabilité des intervenants.

Pour rappel, le fi nancement direct ou fi nancement Gouvernement-à-Gouvernement est une mise à disposition directe de fonds par l’USAID pour le bénéfi ce d’une entité ministérielle ou d’une institution étatique via une lettre d’exécution signée avec le Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan. Les activités qui entrent dans le cadre du fi nancement direct sont dans certains cas préfi nancées par le gouvernement.

Cette approche permet une utilisation et un renforcement des systèmes du gouvernement dans le cadre d’un partenariat basé sur l’appropriation et l’alignement de l’assistance sur les priorités nationales, l’accroissement de la redevabilité et de la responsabilisation mutuelle en vue d’une pérennisation des résultats

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Le lot de motocyclettes remis à région médicale de Kaffrine.

Mme Lisa Franchett (à gauche) et Mme la ministre Awa Marie Coll Seck lors de la cérémonie.

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ACTUALITES

L’USAID lance son programme quinquennal de santé pour préserver les acquis et accélérer les progrès à travers le pays

Le Sénégal se �ixe l’objectif d’augmenter le taux de prévalence contraceptive à 45% en 2020

a directrice de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), Mme Lisa Franchett, et le ministre de

la Santé et de l’Action sociale, Professeur Awa Marie Coll Seck, ont présidé en mi-janvier le lancement offi ciel du Programme Santé USAID (2016-2021), d’une enveloppe d’environ 180 milliards de F CFA. Le but de ce programme est de préserver les acquis et accélérer les progrès en matière de santé selon les avantages et défi s propres à chaque région du Sénégal.

Lors de la cérémonie à laquelle ont participé divers acteurs régionaux et nationaux du secteur de la santé, Mme Franchett a déclaré que dans le cadre de ce nouveau programme, l’USAID poursuivra ses interventions dans chacune des régions et se focalisera sur les localités confrontées à des besoins plus urgents.

« Par exemple, nous allons investir dans des solutions à long terme en renforçant le système de santé dans l’Est du pays. Dans les régions du Sud, où le taux de transmission du paludisme est élevé, nos interventions seront davantage axées sur

le traitement », a-t-elle dit.

En outre Mme Franchett a mentionné que « dans les localités enclavées et diffi ciles d’accès nous allons déployer des services mobiles de proximité pour atteindre des zones qui, autrement, seraient mal desservies ». Le programme, articulé autour des axes stratégiques du Plan national de développement sanitaire (PNDS), est mis en œuvre à travers divers mécanismes pour aider le gouvernement du Sénégal à atteindre ses objectifs pour améliorer entre autres la qualité des services sanitaires, l’accès aux services de santé et le changement de comportements.

Le programme 2016-2021 concentrera ses efforts dans 7 régions appelées « régions de concentration » (Saint Louis, Matam, Tambacounda, Kédougou, Kolda, Sédhiou et Diourbel) ou les localités sont confrontées à des besoins plus urgents.

Il consolidera les acquis dans les 7 autres régions (Dakar, Thiès, Fatick, Kaffrine, Kaolack, Ziguinchor et Louga) appelées

« régions de consolidation » pour maintenir les acquis grâce à des investissements s’appuyant sur les structures existantes du gouvernement du Sénégal.

Déclarant offi ciellement lancé le Programme Santé 2016-2021, le ministre de la Santé et de l’Action sociale a salué la coopération entre le Sénégal et les États-Unis, à travers l’USAID, dans le domaine de la santé. Cette coopération, selon elle, a contribué à la réalisation des objectifs prioritaires du PNDS.

Elle a relevé que « le Sénégal est l’un des rares pays africains à avoir connu une baisse considérable de 25% de la mortalité des moins de cinq, depuis 2010 » et cela grâce à des partenaires comme l’USAID.

Mme Coll Seck a ajouté que ce nouveau programme est le résultat de la pertinence du mécanisme de fi nancement « Gouvernement-à-Gouvernement » qui se caractérise à la fois par la confi ance aux acteurs de la santé et des valeurs partagées par les gouvernement américain et sénégalais

e Sénégal a fait le choix stratégique de faire de la planifi cation familiale une priorité nationale pour accélérer

la réduction de la mortalité maternelle et infantile et s’est fi xé l’objectif ambitieux d’augmenter le taux de prévalence contraceptive pour les femmes en union de 21% en 2015 à 45% en 2020.

Cet objectif entre dans le nouveau Cadre Stratégique National de la Planifi cation Familiale 2016-2020 offi ciellement

lancé le 26 janvier 2017 par le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Lors de la signature et du lancement du plan stratégique, la directrice du Bureau Santé de l’USAID/Sénégal, Mme Alisa M. Cameron, a encouragé le ministre de la Santé et de l’Action sociale Professeur Awa Marie Coll Seck, dans cet effort qui aura certainement des effets positifs sur la santé de la mère et de l’enfant au Sénégal.

Pour rappel, les investissements de

l’USAID en matière de planifi cation familiale ont contribué à faire baisser le taux de mortalité maternelle, à améliorer la santé néonatale et infantile et à contribuer à réaliser des progrès durables en matière de santé et de développement.

L’USAID a récemment lancé son Programme Santé (2016-2021) qui consacre 23% (42 milliards FCFA) de son enveloppe d’environ 18 milliards de francs CFA à la santé de la reproduction dont la planifi cation familiale

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ACTUALITES

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es professionnels de santé militaires sénégalais et américains ont organisé une cérémonie de clôture le dernier jour de l’Exercice

de préparation médicale « MEDRETE » 2017 à l’Hôpital Militaire de Ouakam à Dakar, le 25 janvier, soulignant ainsi un partenariat renforcé.

Cette expérience d’apprentissage collaboratif de 21 jours a été un exercice mutuellement bénéfi que qui a réuni des organisations militaires africaines et américaines pour favoriser la coopération tout en accomplissant des tâches médicales et en fournissant des soins de santé à la population locale.

« Peu importe d’où vous venez, peu importe votre langue ou vos antécédents, les soins de santé de base sont essentiels pour une vie décente », a déclaré le Général de brigade Kenneth H. Moore, commandant général adjoint pour le Commandement américain en Afrique et commandant de sa cellule d’engagement de la Réserve de l’Armée de terre, dans son discours lors de l’événement.

MEDRETE 17-1 était un effort conjoint entre le gouvernement sénégalais, le Commandement américain en Afrique, la 332éme brigade médicale de la réserve

américaine à Nashville, en Tennessee, et la garde nationale aérienne du Vermont. Au cours de la mission, l’équipe combinée a passé 64 heures à effectuer des opérations chirurgicales, à entretenir des équipements médicaux et à prodiguer des soins dentaires et d’urgence, tout en améliorant les processus et en partageant les leçons tirées. « Je suis convaincu que l’échange d’idées et d’expertise aidera vos médecins et infi rmiers à relever les défi s médicaux auxquels ils sont

confrontés quotidiennement, tout autant qu’il aide aussi nos fournisseurs de soins là où ils travaillent », a déclaré le Général Moore.

Il s’agit de la première d’une série d’exercices de préparation médicale de cette année que l’armée américaine va soutenir dans divers pays d’Afrique, offrant aux militaires partenaires la possibilité de s’entraîner côte à côte dans un environnement à ressources alternatives

Sur cette photo, le docteur Balla Diop (à gauche), chirurgien en chef, et le lieutenant-colonel Stephen Buergin (à droite), médecin de la garde nationale de l’air du Vermont, effectuent une réparation de hernie ombilicale dans le cadre d’un exercice militaire médicale à l’hôpital La Santé des Armées à Dakar, le 11 janvier.

L’armée américaine termine sa première mission « MEDRETE » 2017

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Discussion entre participants à l’excercice.

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FOCUS

L’armée américaine termine sa première mission « MEDRETE » 2017

Cinq faits méconnus sur Donald Trump

Donald Trump a fait tellement parler de lui ces derniers mois, aux États-Unis et dans le monde entier, qu’on a l’impression de presque tout savoir sur le nouveau locataire de la Maison Blanche. En plus de cela, il était déjà très connu avant de se présenter à l’élection présidentielle. Que reste-t-il donc à découvrir du 45éme président américain ?Voici cinq faits qui risquent de vous surprendre.

Une étoile parmi les stars

Donald Trump est le deuxième président américain, après Ronald Reagan, à avoir une étoile à son nom gravée sur le Hollywood Walk of Fame, le trottoir mythique d’Hollywood Boulevard qui rend hommage à plus de 2 500 personnalités du monde du spectacle. Trump a reçu cette distinction en 2007 pour son émission de télé-réalité « The Apprentice ». L’hommage avait été rendu à Reagan en 1960 pour sa carrière d’acteur avant qu’il ne se reconvertisse dans la politique.

Des poignées de main à gogoIl y a quelques dizaines d’années, Trump a confi é qu’il n’aimait pas serrer la main des gens parce qu’il était « obsédé par la propreté des mains ». Mais au cours de la campagne

présidentielle, il a très vite dépassé son aversion : « Je suis un politicien. Imaginez ce qui se passerait si je disais que je n’allais donner aucune poignée de main », a-t-il déclaré pendant la campagne. En tant que président, il aura l’occasion de serrer environ 65 000 mains par an.

Des débuts très modestes

Dans une interview accordée à Forbes, Trump l’entrepreneur a parlé de son tout premier boulot. Avec son frère (à droite sur la photo ci-dessus), le jeune Donald (à gauche) ramassait les bouteilles de boisson gazeuse que les ouvriers laissaient traîner sur les chantiers de son père, un professionnel de la construction immobilière à New-York. Les deux garçons les rapportaient au point de vente et récupéraient l’argent de la consigne, quelques centimes par bouteille. « C’était probablement l’équivalent d’un argent de poche en-dessous de la moyenne », se souvient-il.

Noms de code

Le Secret Service, qui est chargé d’assurer la sécurité du président et de sa famille, leur donne des noms de code à tous. Tous les surnoms commencent par la même lettre. Pour la famille Trump, c’est la lettre M. Donald Trump a été baptisé « Mogul » ; son épouse, Melania Trump, « Muse » ; et sa fi lle, Ivanka, « Marvel ».

Citizen Trump

Le fi lm préféré de Trump est « Citizen Kane », un classique du cinéma réalisé en 1941 qui raconte l’histoire d’un magnat de la presse. « Je crois qu’on apprend dans Citizen Kane que, peut-être, il n’y a pas que la richesse dans la vie. Parce que la richesse, il l’avait, mais il n’avait pas le bonheur », a-t-il fait remarquer en 2002

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)Donald et Melania Trump posent pour une photo avec leur fi ls Barron après que le célèbre homme

d’affaires américain s’est vu attribuer une étoile sur le Hollywood Walk of Fame.

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#TBT Avec ma famille dans ma jeunesse – je suis sur la gauche.

Donald Trump, à gauche, serre la main de Mike Pence.

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Orson Welles, le réalisateur du fi lm « Citizen Kane » (1941).

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Cinq faits méconnus sur Donald Trump

Sur l’investiture du nouveau Président Américain

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FOCUS

« L’église des présidents », première étape de Donald Trump le jour de son investiture

a Constitution des États-Unis garantit la liberté de religion tout en interdisant l’établissement d’une religion offi cielle nationale. Mais la séparation

entre l’église et l’État n’empêche nullement les dirigeants du pays de prier en public.

L’une des traditions les plus vénérables liées à l’investiture d’un nouveau chef de l’exécutif américain est sa participation à un offi ce religieux à l’église épiscopale St. John. Sa structure jaune imposante, avec sa girouette dorée, se dresse face à la Maison Blanche, de l’autre côté de la place Lafayette.

Le quatrième président du pays, James Madison, a été le premier à prier dans cette église et, depuis, tous ses successeurs y ont assisté à au moins un offi ce religieux. Le président élu Donald Trump n’a pas manqué pas à la coutume, instituée par Franklin D.

Roosevelt en 1933, de s’y rendre au matin du jour de son investiture.

Comme le veut la tradition, le vice-président élu et les membres nommés au Cabinet, ainsi que leurs épouses, assistent aussi à ce service. Donald et Melania Trump ont occupé le 54ème banc, qui est réservé au chef de l’exécutif comme l’indique une plaque apposée. Le banc n’est pas au premier rang mais au huitième.L’église, conçue par Benjamin Latrobe, l’architecte du Capitole, a ouvert ses portes en 1816, l’avant-dernière année du mandat de James Madison.

Son emplacement est peut-être ce qui a valu à l’église St. John son surnom ‘d’église des présidents’ ; il n’en demeure pas moins que depuis deux siècles, de nombreux occupants de la Maison Blanche, dont le président

George H. W. Bush, ont régulièrement prié dans cette église classée monument historique national.

Pendant la guerre de Sécession, Abraham Lincoln s’y glissait tranquillement pour prier dans la solitude, d’après Richard Grimmett, dont l’ouvrage St. John’s Church, Lafayette Square : The History and Heritage of the Church of the Presidents retrace l’historique de l’église. En novembre 1963, Lyndon Johnson y a assisté à un service funèbre à la mémoire de John Kennedy. Le président Johnson avait demandé que l’offi ce commémoratif ait lieu au lendemain même de l’assassinat de Kennedy

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Le président Franklin Roosevelt a été le premier à assister à un offi ce religieux à l’église St. John le jour de son

investiture. On le voit ici qui salue la foule, en compagnie de la Première dame Eleanor Roosevelt, en quittant l’église

avant d’aller prêter serment le 20 janvier 1941.

Le président George W. Bush et son épouse Laura Bush allument un cierge lors d’un offi ce commémorant, un an plus tard, les attaques du

11-Septembre. L’église, conçue par l’architecte Benjamin

Latrobe, remonte à 1816.

Le cortège du président Obama devant l’église St. John, le dimanche de Pâques en 2009. Tous les présidents américains depuis James Madison ont assisté à des offi ces religieux dans cette église historique de Lafayette Square.

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http://dakar.usembassy.gov - Facebook: http://www.facebook.com/usembassydakar - Twitter: @usembassydakar 9N° 147 Jan. - Fév. 2017N° 147 Jan. - Fév. 2017Panorama

FOCUS

Dans les coulisses d’un bal d’investiture aux États-Unis

Des ambassadeurs et invités du monde entier se sont retrouvés à Washington pour le coup d’envoi de l’investiture de Donald Trump, le 20 janvier.Le 17 janvier, le bal d’investiture de Sister Cities International fi gurait parmi l’une des premières festivités organisées à l’occasion de l’entrée de Donald Trump à la Maison Blanche.L’association Sister Cities International a été fondée par le président Dwight Eisenhower en 1956 et, depuis, chaque chef d’État américain en a été nommé président à titre honorifi que. L’organisme crée des jumelages entre des villes, des comtés et des États américains et d’autres lieux dans le monde. Elle en compte aujourd’hui 2 300.Voici quelques-uns des moments forts du gala d’investiture de 2017 :

Ambiance slovène

La Première dame Melania Trump avait beau être absente, son pays d’origine était bien représenté. Les invités du bal ont dégusté du vin et de la vodka de Slovénie, et la réception était animée par de la musique slovène. « J’espère que c’est un peu le début d’une coopération fructueuse entre nos deux pays », a déclaré Božo Cerar, l’ambassadeur de Slovénie aux États-Unis.

Avec les bons sentiments du Nicaragua

L’ambassadeur Francisco Campbell, du Nicaragua, n’a aucun mal à citer les noms de toutes les villes américaines que l’organisation a jumelées avec d’autres dans son pays. « Les bons sentiments, les rapports positifs sont là et nous continuons à les renforcer », a-t-il souligné.

Un buffet international

Personne n’a quitté le gala le ventre creux. Au menu, entre autres, un croustillant aux pommes, des hauts-de-côtes et des biscuits (ci-dessus). Mais aussi, un gratin de pâtes, des verdures asiatiques, des ravioles de chou frisé, des nachos au thon et des ravioles de langoustes.

Des villes jumelles au Sri Lanka : une idée qui enchante

« Les villes jumelles sont une bonne idée », déclare Prasad Kariyawasam, l’ambassadeur du Sri Lanka aux États-Unis. « Le jumelage entre des villes de toute la planète est une excellente idée qui reprend l’esprit de l’Amérique qui est amie avec tout le monde ».

Le lieu : l’Organisation des États américains

Le gala a eu lieu au siège de l’Organisation des États américains, qui regroupe les 35 États indépendants des Amériques. Le bâtiment est connu pour son patio tropical, ses escaliers en marbre et ses couloirs grandioses.

Réaction de l’ambassadeur du Botswana

« C’est la réception la plus gaie à laquelle j’ai assisté depuis mon arrivée il y a 18 mois », s’est réjoui David Newman, l’ambassadeur du Botswana aux États-Unis. « Quand il y a autant de monde aux soirées de cette nature, il y a une raison, et la raison est que les gens doivent bien s’amuser ».

Danser la conga

Des diplomates et d’autres invités ont pris d’assaut la piste de danse, se déhanchant au son de classiques de la chanson américaine, dont « Sing, Sing, Sing » de Benny Goodman et « My Way » de Frank Sinatra. Ils ont aussi dansé la conga.Le bal d’investiture n’est qu’un des évènements prévus parmi des dizaines d’activités liées à l’arrivée d’un nouveau président. Plusieurs États organisent des bals offi cieux. Le Black Tie and Boots Ball (smoking et bottes) organisé par le Texas fait partie de la tradition, pour ne citer que cet exemple

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L’orchestre Mood Swings joue au gala d’investiture 2017 organisé par Sister Cities International.

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L’ambassadeur de Slovénie, Božo Cerar (à droite), discute avec des invités.

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L’ambassadeur du Nicaragua, Francisco Campbell, (au centre) avec son épouse Miriam Hooker (à

droite) en compagnie de l’ancien gouverneur de la Virginie Jim Gilmore (à gauche).

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Prasad Kariyawasam (au centre), l’ambassadeur du Sri Lanka, et un invité échangent leurs cartes de visite.

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Juan José Arcuri, qui représente l’Argentine à l’Organisation des États américains, avec sa fi lle Olivia.

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David Newman (au centre), l’ambassadeur du Botswana aux États-Unis.

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http://dakar.usembassy.gov - Facebook: http://www.facebook.com/usembassydakar - Twitter: @usembassydakar10N° 147 Jan. - Fév. 2017N° 147 Jan. - Fév. 2017Panorama

FOCUS

Le président Trump prononce son discours après avoir prêté serment, le 20 janvier

e président – Monsieur le Président de la Cour suprême Roberts, Monsieur le Président Carter, Monsieur le Président Clinton, Monsieur le Président Bush,

Monsieur le Président Obama, mes chers concitoyens et habitants du monde entier, merci.

Nous, citoyens d’Amérique, participons maintenant à un grand effort national pour reconstruire notre pays et rétablir sa promesse envers tous ses habitants. Ensemble, nous allons déterminer l’avenir de notre pays et celui du monde pour de nombreuses années à venir. Nous aurons des défi s à relever. Nous aurons des diffi cultés à surmonter. Mais nous ferons ce qu’il faut pour réussir.

Tous les quatre ans, nous nous rassemblons sur ces marches pour effectuer une passation méthodique et pacifi que des pouvoirs. Et nous sommes reconnaissants au président Obama et à la Première dame Michelle Obama de leur bienveillance tout au long de cette transition. Ils ont été magnifi ques. Merci à eux.

Mais la cérémonie d’aujourd’hui revêt un sens très particulier. Parce qu’aujourd’hui, il ne s’agit pas d’une simple passation de pouvoir entre deux gouvernements ou entre deux partis. Il s’agit d’une passation du pouvoir qui part de Washington et qui vous est rendu à vous, le peuple.

Pendant trop longtemps, une petite élite dans la capitale de notre pays a tiré profi t du gouvernement au détriment du peuple. Washington a prospéré mais le peuple n’en a pas profi té. Les politiciens ont prospéré mais les emplois ont disparu. Et les usines ont fermé leurs portes. Les membres de l’establishment se sont protégés mais ils n’ont pas protégé les citoyens de ce pays. Leurs victoires n’ont pas été les vôtres. Leurs triomphes n’ont pas été les vôtres. Et pendant qu’ils les célébraient dans notre capitale, les familles en diffi culté partout à travers le pays avaient peu de raisons de se réjouir.

Tout cela va changer, ici, et maintenant. Car ce moment est votre moment. Il vous appartient. Ce moment appartient à tous ceux réunis ici et à tous ceux qui nous suivent à travers l’Amérique.Ceci est votre jour. Ceci est votre célébration. Et ces États-Unis d’Amérique sont votre pays. Ce qui compte vraiment, ce n’est pas de savoir quel parti est au pouvoir ; l’important, c’est de savoir si le gouvernement est aux mains du peuple. On se souviendra du 20 janvier 2017 comme de la date à laquelle le peuple aura retrouvé le pouvoir dans cette nation. Les laissés pour compte de

notre pays ne seront plus laissés pour compte. Tout le monde vous écoute. Vous êtes venus par dizaines de millions pour participer à ce mouvement historique, un mouvement comme le monde n’en avait encore jamais connu.

Au cœur de ce mouvement réside une conviction profonde – à savoir que la nation existe pour servir ses citoyens. Les Américains veulent de bonnes écoles pour leurs enfants, des voisinages où règne la sécurité pour leur famille, de bons emplois pour eux-mêmes. Ce sont là des revendications justes et raisonnables, celles de gens vertueux et d’un public vertueux.

Mais trop de nos concitoyens sont confrontés à une réalité entièrement différente. Des mères et leurs enfants pris au piège de la pauvreté dans nos quartiers défavorisés, des usines délabrées dispersées à travers notre pays comme des tombes dans un cimetière, un système scolaire riche, mais qui n’enseigne rien à notre belle jeunesse. Et la criminalité, les gangs et la drogue qui ont dérobé trop de vies et ont privé notre pays de tant de son potentiel. Ce carnage américain s’arrête ici et maintenant.

Nous formons une seule nation, et leur souffrance est la nôtre. Leurs rêves sont les nôtres, et leurs succès seront les nôtres. Nous avons un cœur, un foyer et une glorieuse destinée en commun.Le serment que j’ai prêté aujourd’hui est un serment d’allégeance à tous les Américains.

Pendant de nombreuses décennies, nous avons enrichi des industries étrangères aux dépens de la nôtre, subventionné les armées d’autres pays alors que nous assistons à la déperdition de la nôtre. Nous avons défendu les frontières d’autres pays tout en refusant de protéger les nôtres. Et nous avons dépensé des milliers de milliards de dollars à l’étranger alors que l’infrastructure américaine est tombée dans le délabrement et le déclin.

Nous avons enrichi d’autres pays tandis que la richesse, la force et l’assurance de notre pays se sont dissipées au fi l du temps. L’une après l’autre, nos usines ont fermé et ont quitté nos rives, sans même une pensée pour les millions et millions de travailleurs américains laissés pour compte. La richesse de notre classe moyenne a été arrachée de nos foyers pour être redistribuée dans le monde entier. Mais c’est le passé et nous nous tournons maintenant vers l’avenir.

Nous qui sommes réunis ici aujourd’hui prenons un nouveau décret qui sera entendu dans toutes les villes, toutes les capitales étrangères et tous les centres du pouvoir. À partir d’aujourd’hui, une nouvelle vision gouvernera notre nation. À partir d’aujourd’hui, ce sera strictement l’Amérique d’abord – l’Amérique d’abord. Toutes les décisions sur les échanges, la fi scalité, l’immigration, les affaires étrangères seront prises pour bénéfi cier aux travailleurs américains et aux familles américaines. Nous devons protéger nos frontières des ravages que font d’autres pays quand ils fabriquent nos produits, volent nos entreprises et détruisent nos emplois.

La protection aboutira à la prospérité et à la force. Je me battrai pour vous avec chaque souffl e en moi. Et jamais, jamais, je ne vous décevrai. L’Amérique sera de nouveau gagnante, plus encore qu’autrefois. Nous ramènerons l’emploi. Nous rétablirons nos frontières. Nous rétablirons notre prospérité et nous rétablirons nos rêves.

Nous construirons de nouvelles routes et autoroutes, et des ponts, et des aéroports, et des tunnels et des voies de chemin de fer à travers notre magnifi que nation.

Nous libérerons les gens de l’aide sociale et nous les remettrons au travail pour reconstruire notre pays avec une main-d’œuvre américaine et un labeur américain. Nous respecterons deux règles très simples – acheter américain et embaucher américain.

Nous chercherons l’amitié et la bonne volonté auprès des nations du monde.Mais nous le ferons en sachant que toute nation a le droit de mettre ses propres intérêts en avant. Nous cherchons non pas à imposer notre mode de vie sur les autres, mais à le faire rayonner par l’exemple. Nous rayonnerons par l’exemple.

Nous renforcerons les alliances existantes et en forgerons de nouvelles. Et nous unirons le monde civilisé contre le terrorisme islamiste radical, que nous éradiquerons entièrement de la surface de la Terre.

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Donald Trump prête serment en tant que 45e président des États-Unis, la main posée sur une bible que tient son épouse,

Melania Trump. Cette bible lui a été donnée par sa mère quand il était enfant. Elle repose sur une autre, utilisée par

le président Abraham Lincoln lors de sa première investiture.

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FOCUS

orsque le président élu a pris ses fonctions le 20 janvier, sa femme Melania, née en Slovénie, est devenue seulement la deuxième

Première dame à ne pas être née aux États-Unis.

Elle est aussi la 42ème épouse d’un président en place. La liste des Premières dames de la Maison Blanche comporte 46 noms, mais trois sont mortes avant la prise de fonction de leur époux, une était la nièce du chef de l’État et une autre a été comptée deux fois parce que son mari a effectué deux mandats non consécutifs.

Melania Trump est née Melanija Knavs en 1970 dans l’ancienne république yougoslave de Slovénie, un petit pays avec des châteaux médiévaux, de grandes forêts et des rivières, bordé par l’Autriche, la Hongrie, l’Italie et la Croatie.

Melania a quitté son pays natal pour poursuivre une carrière de mannequin. Les Slovènes sont ravis de l’attention qu’ils vont recevoir du monde entier grâce à la fonction extrêmement publique que leur enfant du pays s’apprête à remplir.

Jakob Susteric, qui gère une société d’équipements médicaux à Ljubljana, la capitale, déclare que peu de gens connaissent la Slovénie, mais que ça va bientôt changer.

« C’est une grande chance que notre pays de deux millions d’habitants (…) va trouver sa place en Europe, dans le monde », se réjouit-il en ajoutant que c’est bon aussi pour l’image des États-Unis. « Ça renvoie le message (…) que les États-Unis sont une terre d’opportunités, que quiconque vit ou vient en Amérique peut accomplir de grandes choses ».

Le photographe Stane Jerko l’a aperçue pour la première fois alors qu’elle était une jeune fi lle discrète de 17 ans, à un défi lé de mode à Sevnica, la ville natale du mannequin. Déjà à l’époque, elle se faisait remarquer par sa beauté et son énergie.

Petra Sedej se souvient de leurs conversations sur leurs rêves de vouloir découvrir le monde. Certaines fi lles étaient jalouses de sa beauté, mais elle les ignorait. « Je pense que c’est une force

qu’elle a en elle », admire son ancienne camarade de classe.

Melania est partie de Sevnica pour devenir mannequin, d’abord à Ljubljana, puis à Milan et à Paris. Elle a changé de patronyme et se faisait appeler Melania Knauss.

Donald Trump l’a rencontrée à la Fashion Week de New York en 1998. Oprah Winfrey, le prince Charles et Mohamed Ali faisaient partie des invités à leur mariage en 2005.

À Sevnica, un village de 5 000 habitants, Zdravko Mastnak, un ami de la famille, se souvient que le père de Melania ressemblait beaucoup à Donald Trump : un homme d’affaires bon et ambitieux, qui aspirait toujours à améliorer sa vie au-delà de ce qu’il gagnait à vendre des voitures dans une entreprise publique. Sa mère, Amalija, faisait des patrons dans une usine de vêtements pour enfants.

« C’était l’une des nôtres et nous sommes vraiment contents pour elle », confi e Nusa Vidmar, propriétaire d’une pâtisserie près de l’immeuble où Melania Trump a grandi.

Avant elle, Louisa Adams, la femme de John Quincy Adams, aura été la seule première Dame à ne pas être née aux États-Unis. Louisa Adams est née à Londres d’un père américain et d’une mère anglaise

Melania Trump comme les Slovènes l’ont connue

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Melania Trump pendant la campagne présidentielle.

Le socle de notre politique sera l’allégeance totale aux États-Unis d’Amérique, et par notre loyauté envers notre pays, nous redécouvrirons notre loyauté les uns envers les autres. Quand vous ouvrez votre cœur au patriotisme, il n’y a pas de place pour les préjugés.

La Bible nous dit comme il est bon de voir tous les peuples de Dieu vivre en harmonie. Nous devons parler franchement, discuter de nos désaccords ouvertement, mais toujours rechercher la solidarité. Lorsque l’Amérique est unie, rien ne peut l’arrêter.

Il n’y a pas de raison d’avoir peur. Nous sommes protégés, et nous le serons toujours. Nous serons protégés par les hommes et femmes remarquables de nos forces armées et de la police. Mais surtout, Dieu nous protégera.

Enfi n, nous devons penser grand et rêver plus grand encore. En Amérique, nous comprenons qu’une nation ne peut vivre que tant qu’elle fait son possible. Nous n’accepterons plus les politiciens qui ont du bagou mais qui ne font rien, qui se plaignent tout le temps mais qui ne font jamais rien pour changer les choses. Le temps de la parlote est fi ni. L’heure de passer à l’action est arrivée. Ne laissez personne vous dire que ça ne peut pas se faire. Aucun défi n’est trop grand devant le cœur, l’ardeur et l’esprit de l’Amérique. Nous n’échouerons pas. Notre pays va réussir et prospérer de nouveau.

Nous sommes à l’aube d’un nouveau millénaire, prêts à percer les mystères de l’espace, à libérer la Terre des misères de la maladie, et à maîtriser les énergies, les industries et les technologies de demain. Une nouvelle fi erté va nous animer, élever nos regards, panser nos divisions.

Le moment est venu de nous rappeler les sages paroles que nos soldats n’oublieront jamais – à savoir, que nous soyons noir, brun ou blanc, nous avons tous dans nos veines le même sang rouge des patriotes. Nous jouissons tous des mêmes libertés glorieuses, et nous saluons tous le même grand drapeau américain. L’enfant né dans la ville tentaculaire de Detroit et celui né dans les plaines du Nebraska balayées par le vent voient le même ciel nocturne, emplissent leur cœur des mêmes rêves, et leur souffl e de vie leur a été donné par le même Créateur Tout-Puissant.

À tous les Américains de toutes les villes proches et éloignées, petites ou grandes, d’une montagne à l’autre, d’un océan à l’autre, écoutez ces paroles : vous ne serez plus ignorés. Vos voix, vos espoirs et vos rêves défi niront notre destinée américaine. Et votre courage, votre bonté, votre amour nous guideront pour toujours tout au long du chemin.

Ensemble, nous rendrons à l’Amérique sa force. Nous rendrons à l’Amérique sa richesse. Nous rendrons à l’Amérique sa fi erté. Nous rendrons à l’Amérique sa sécurité. Et oui, ensemble, nous rendrons à l’Amérique sa grandeur.

Merci. Que Dieu vous bénisse. Et que Dieu bénisse l’Amérique. Merci. Que Dieu bénisse l’Amérique

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QUOI DE NEUF ?

nouveaux volontaires du Corps de la Paix

américain ont prêté serment en décembre

2016. Ils travaillent en agriculture urbaine,

durable et en agroforesterie.64Directeur de la publication : Marie BLANCHARDRédacteur en chef : Ndèye Fatou WILANEComposition : N. F. WILANEConception - Réalisation : Imprimeries GRAPHI PLUS

Route des Almadies • BP 49 Dakar SénégalTél. (221) 33 879 40 00 • Fax: (221) 33 822 23 45http://dakar.usembassy.gov

U.S. EMBASSY DAKAR

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Bul let in d’ Informat ion de l ’Ambassade des États-Unis au Sénégal N° 147 Jan/Fev 2017

ATTEINTE DES OBJECTIFS SANTÉ :

Le mécanisme de financement direct salué

ACTUALITÉS

Page 2 : Les adieux au Sénégal de l’ambassadeur Zumwalt

Page 3 : L’Ambassade des États-Unis soutient le SYNPICS

Page 4 : Le mécanisme de financement direct salué dans

l’atteinte des objectifs santé

Page 5 : L’USAID lance son programme quinquennal de santé

Page 5 : Le Sénégal se fixe l’objectif d’augmenter le taux de

prévalence contraceptive à 45% en 2020

Page 6 : Fin de mission « MEDRETE » 2017 de l’armée

américaine

FOCUS Page 7 : Cinq faits méconnus sur Donald Trump

Page 8 : « L’église des présidents »

Page 9 : Dans les coulisses d’un bal d’investiture

Page 10 : Discours du Président Trump après avoir prêté serment

Page 11 : Melania Trump comme les Slovènes l’ont connue

QUOI DE NEUF ?

Page 12 : 64 nouveaux volontaires du Corps de la Paix américain

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