UNICEF Annual Report 2014 Senegal · - Lenvironnement favorable pour la protection de lenfant...
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UNICEF Annual Report 2014
Senegal
Executive Summary
En troite ligne du Plan Sngal Emergent (PSE) lanc en 2014 comme la nouvelle politique
conomique du Pays pour les 10 prochaines annes, UNICEF a contribu de nombreuses
ralisations en faveur des droits de l'enfant:
- Dans loptique dacclrer la ralisation de l'OMD 4 (rduction de la mortalit infantile),
plusieurs interventions haut impact ont t introduites par le gouvernement et ses partenaires,
savoir l'introduction du vaccin Rotavirus contre les maladies diarrhiques, et une seconde dose
du vaccin Rougeole-Rubole dans le programme de vaccination; la fortification domicile en
micronutriments ciblant environ 240 000 enfants de 6 23 mois; et loffre de traitement contre la
paludisme plus de 600 000 enfants de moins de 10 ans en 3 passages au cours des campagnes
de prvention dans les provinces mridionales les plus touchs.
- Lenvironnement favorable pour la protection de lenfant contre les abus, violences,
exploitation et pratiques nfastes sest renforc par la mise en uvre de la Stratgie de la
Protection de lEnfant travers linstallation dorganes nationaux, et de Comits
Dpartementaux de Protection de lEnfant (CDPE) dont dix (10) fonctionnent sur les 24
officiellement installs. Sous le leadership des autorits administratives et territoriales, les
CDPEs comprennent les diffrents acteurs de la protection de lenfant et prestataires de services
et servent de cadre de planification, coordination et suivi des cas denfant ayant des besoins de
protection spciale.
- Suite la dtection du premier cas de maladie virus Ebola au Sngal en Aot, le
gouvernement et les partenaires ont mise en uvre une riposte vigoureuse et bien coordonne,
qui a permis de prvenir la propagation de la maladie reste sur ce seul cas confirm. Le pays
avait dj engag des activits prventives depuis le dbut de lanne.
- La synergie des activits dans lapproche quit du bureau de pays, a permis de soutenir un
systme de monitorage dcentralis (MoRES/L3M) travers les enqutes de suivi de loffre et de
la demande des services sociaux de base. Etant utilise depuis 2013 par les autorits et
partenaires locaux dans la planification locale intgre, le bureau a russi faire le transfert des
comptences techniques pour leur mise en uvre par la partie nationale contribuant aux rformes
de la dcentralisation dans 6 districts.
En 2014, l'UNICEF a largi ses partenariats pour faire avancer l'agenda des droits de l'enfant :
- Dans le cadre de lactuel PNUAD (2012-2016), le partenariat en appui la rforme de la
protection sociale et au dveloppement du systme national de protection sociale a t renforc,
ce qui a permis dassurer la finalisation, en 2014, de la formulation du Programme Conjoint
Protection Sociale (PC-PS), pour lequel lUNICEF est Lead.
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- L'UNICEF sest associ un partenariat public-priv lanc en 2014 intitul Afrivac, visant
assurer la disponibilit des vaccins pour le Sngal en 2019, lorsque GAVI arrte son appui.
- En formant un partenariat avec une coalition d'ONG travers ChildFund, en tandem avec
l'USAID, les efforts du gouvernement ont t soutenus pour acclrer le passage lchelle de la
prise en charge intgre des maladies de lenfant (Paludisme, IRA et Diarrhe) au niveau
communautaire, par des interventions synergiques et complmentaires bien coordonns. Chaque
anne plus de 1.300.000 enfants de moins de 5 ans dans les 14 rgions du Sngal sont couverts.
Il y a cependant des dfis importants dans latteinte des rsultats:
- La loi sur la modernisation des Daaras (coles coraniques) de 2010 n'tant toujours pas vote,
bien quadopte en Conseil des Ministres de septembre 2014 et les dcrets sur les normes et les
standards ne sont pas encore labors. Ceci ne permet pas d'appuyer les coles coraniques ni de
les surveiller en cas de violations des droits des enfants. Lapplication de la loi demandera une
forte volont politique et un grand plaidoyer auprs des autorits religieuses.
- Le systme de sant a fait des progrs importants en disposant environ 1300 structures
sanitaires fonctionnelles pour la prise en charge de la malnutrition aige svre, consquence de
la crise nutritionnelle de Sahel. Cependant, le systme demeure fragile, trop dpendant de lappui
des donateurs, et faible dans sa porte et la qualit des soins. On note un nombre lev
dabandons et une couverture en de des objectifs.
- Bien que le systme de protection de l'enfance se dessine et se renforce, les besoins dpassent
hautement le soutien dont les CDPEs bnficient, et les allocations budgtaires de l'Etat sont
insuffisantes pour soutenir les CDPEs. La problmatique des violences perptres contre les
enfants demeure encore leve.
Humanitarian Assistance
Au cours de 2014, le Sngal t encore confront une scurit alimentaire dficitaire, suite
une continuation de la mauvaise pluviomtrie dans les pays du Sahel. Les rsultats de lenqute
SMART 2014 rvlent un taux de malnutrition aige globale de 9.8 pourcent, avec deux rgions
dpassant le seuil critique. Le plan de rponse national envisageait un fardeau de 78 888 enfants
gravement touchs par la malnutrition aigu svre, avec une capacit de traiter 50 325 enfants,
dont 20 443 ont t traits la fin du mois d'aot. Le bureau pays demeure un partenaire cl dans
la riposte nationale, bnficiant des fonds ECHO et CERF pour appuyer la riposte nationale. Un
partenariat robuste existe avec les acteurs dans le secteur, y compris les ONG internationales.
Grace ce partenariat, la rponse la crise nutritionnelle est dsormais assure dans toutes les 14
rgions du pays. Le bureau pays assure l'achat et la distribution des intrants nutritionnels,
notamment les aliments thrapeutiques prts lemploi, des mdicaments pour le traitement
systmatique, du matriel anthropomtrique, et un soutien pour le renforcement des capacits des
prestataires de soins.
De mme, en rponse au menace et la dtection du premier cas de maladie au virus Ebola au
Sngal au cours dAout 2014, UNICEF a appuy le gouvernement depuis la phase prparatoire,
jusqu la riposte ventuelle. Un stock important des intrants dhygine ont ts pr positionns
et utiliss dans les rgions frontalires avec la Guine, ainsi que la formation de tous les agents
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dhygine sur les mesures et conduites tenir. Les activits de communication et sensibilisation
menes ont t largement finances par lUNICEF. Une contribution a t faite galement pour
le fonctionnement des quipes de suivi des contacts pendant la riposte. Dans le secteur de
l'ducation, l'UNICEF a facilit la mise en place dune Task Force EBOLA au niveau national, la
formation de 28 acteurs centraux et rgionaux, et un appui pour llaboration de guides
pdagogiques sur EBOLA. Au total, 320 coles dans les zones haut risque ont t dotes en
kits d'hygine. En ce qui concerne celui de la protection de lenfant sur la mme thmatique, il a
contribu conduire des interventions cibles vers les populations denfants les plus vulnrables,
notamment ceux prsents 60 daaras ainsi que la sensibilisation de 225 enfants et 120 maitres
coraniques.
Les dispositifs de la prvention des maladies potentiel pidmiques lors des grands vnements
religieux, notamment le Grand Magal rassemblant plus de 2 million personnes ont t renforcs
pendant lanne. Le bureau pays UNICEF a apport un appui financier et en matriels pour
minimiser le risque de la propagation des maladies telles que lEbola et le cholra. Les intrants
dhygine ont t pr positionns, et plus de 200 domiciles de responsables religieux ou chefs de
quartiers recevant le plus de plerins ont t dsinfects. Le suivi de la qualit de leau des 20
forages de Touba et des camions citernes a t assur durant la priode pour les 120 agents
dhygine mobiliss pour la circonstance grce un appui de lUNICEF. Dans le mme contexte,
UNICEF est entr dans un partenariat avec la Croix Rouge Sngalais pour mettre dispositions,
en accompagnant le Gouvernement locale, des mesures pour runir les cas de plus de 550 enfants
qui ont ts spars de leur parents au cours des rassemblements, et de crer les espaces protgs
pour les enfants entre temps.
Equity Case Study
Depuis le dbut du programme de coopration, le principe de lquit est devenu dterminant
dans le choix des interventions et des stratgies. Le bureau a investi considrablement dans la
collecte et lanalyse des donnes pour dterminer le profil de lquit de la situation des enfants
au Sngal. Dans cette optique sinscrit le monitorage dcentralis MoRES/L3M depuis sa phase
pilote en 2012, le projet de lEDS-C depuis 2013, ainsi que la SITAN 2012 et lanalyse de la
pauvret multidimensionnelle des enfants 2014.
Le MoRES/L3M fait partie de la stratgie de monitorage dcentralis et de la programmation
corrective en temps rel. Le systme fait le suivi rapproch des goulots dtranglements dans
loffre et la demande des services sociaux de base dans la perspective dassurer luniversalisation
de la couverture et la rduction des disparits, reprsentant par excellence lapproche de lquit
dans la prestation du programme de coopration au Sngal. Pour les zones dinterventions
Kolda et Sedhiou, lapproche a permis lobtention des meilleurs rsultats en termes du taux de
vaccination, de CPN, daccouchement assiste, denregistrement des naissances. Par contre, les
familles trouvent toujours levs les frais de scolarit, frais daccouchement, et nappliquent pas
systmatiquement les connaissances sur les pratiques familiales essentielles.
La pauvret et liniquit continue affecter les enfants, ncessitant une approche de
programmation adapte et informe par le profil de pauvret des enfants. Les rsultats de
lanalyse multidimensionnelle de la pauvret des enfants au Sngal 2014 montrent que les
enfants gs de moins de 5 ans sont particulirement dfavoriss dans le logement, les soins de
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sant, les toilettes et lenregistrement des naissances. Les enfants de 5-14 ans et ceux de 15-17
ans sont surtout affects par les privations de logement, ducation, toilettes et scurit
alimentaire.
Toutefois, les contributions des dimensions varient suivant le milieu de rsidence. Alors que
seuls 15,7 % parmi les enfants de moins de 5 ans ne souffrent daucune privation, ils ne sont que
22,5 % chez les enfants de 5-14 ans, et 24,2 % chez les adolescents chapper la privation.
Selon l'analyse de chevauchement, la plupart des enfants souffrent au moins de 2 privations
simultanment. En plus des privations vcues, les enfants sont galement fortement affects par
la pauvret montaire qui constitue un dterminant de la svrit des privations qui affectent les
enfants au Sngal.
Le profil type du petit enfant expos au risque de privation multidimensionnelle correspond un
enfant de moins de 5 ans qui vit dans un mnage financirement pauvre, dirig par une femme,
dont la mre est sans instruction. Issu du milieu rural, il rside souvent dans les rgions de
Kdougou, Sdhiou, Kolda, Tambacounda et Ziguinchor. Quant au profil de lenfant ou de
ladolescent confront au risque lev de privation multiple, il se confond avec un enfant g de
5 ans au moins vivant avec ses deux parents dans un mnage financirement pauvre, dirig par
un homme dge moyenne, occup ou au chmage et sans instruction, rsident en milieu rural,
notamment dans les rgion de Saint-Louis, Kaolack, Ziguinchor, Fatick, Tambacounda, Kaffrine,
Kdougou, Kolda et Sdhiou.
Ltude donne ainsi des indications sur les secteurs ncessitant de forts investissements pour
acclrer la rduction de la pauvret de privation des enfants. Elle fournit galement des
lments de stratgie, de politique et de plan daction, notamment en termes spatialisation et de
ciblage selon les caractristiques socioconomiques pour mieux tenir en compte les ingalits
actuelles dans la ralisation des droits des enfants partout dans le Sngal.
Summary Notes and Acronyms
APR : La Promesse Renouvele
ATPC: Assainissement Total Pilot par la Communaut
AGIR : Global Alliance for Resilience initiative
BCP: Plan de Business Continue
BP/CLAE : Budget participatif/ Collectivit locale amie des enfants
C4D: Communication pour le Dveloppement
CDPE : Comits dpartementaux de protection de lenfant
CERF: Fonds Centrale de Reserve aux Urgences
CEDAW : Convention des Nations Unies pour llimination de toutes les formes de
discrimination lgard des femmes
CLM: Cellule de Lutte contre la Malnutrition
CMT: Equipe Gestion Bureau Pays
CPAP : Plan d'Action de Programme de Pays
CPN : Consultation Prnatales
CRC : Convention des Nations Unies relative aux droits des enfants
DCT: Transfert des Fonds Directe
ECHO: Aide Humanitaire et Protection Civile du Commission Europen
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EDS-MICS : Enqute Dmographique et de Sant/Enqute par Grappes Indicateurs Multiples
FGM: Mutilation Gnitales fminines
FBA : Evaluation des services sociaux de base
FNUAP: Fonds des Nations Unies pour la Population
GAIN: Alliance Globale pour la Nutrition
GAVI: Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination
HACT: Cadre Harmonis de Transfert de Fonds
LQAS: Lot quality assurance sampling
LTA: Agrment long terme
MAS : Malnutrition aige Svre
MEN: Ministre de lEducation Nationale
MI : Micronutrient Initiative
MoRES/L3M : Systme de Suivi des Rsultats avec Equit / Monitorage Niveau 3
MoH: Ministre de la Sant
MOSS: Standard Minimum de Securit des Operations
N-MODA : Etude du chevauchement des Privations Multiples vcues par les Enfants
OIA: Bureau Interne d'Audit
OMS: Organisation Mondiale de Sant
OMD : Objectifs du Millnaire dveloppement
ONG: Organisation Non-Gouvernementale
PAM: Programme Alimentaire Mondiale
PECMAS : Prise en charge de la malnutrition aige svre
PEVA : Protection des Enfants contre les Violences et Abus
PISE: Plan Integr Suivi Evaluation
PNN: Plumpy Nut
PNBSF : Programme National de Bourse de Scurit Familiale
PNUAD : Programme des Nations Unies dAssistance au Dveloppement
RCA: Rpublique Centrafricaine
RMP : Revue Mi-Parcours
RMNCH: Sant Reproductive, Maternelle, Nonatale et Infantile
SitAn : Situation des Enfants
SNPE : Stratgie Nationale de Protection de lEnfant
SRMNI: Sant reproductive, maternelle, nonatale et infantile
SUN: Scaling Up Nutrition
SNU : Systme des Nations Unies
UNICEF: Fonds des Nations Unies pour lEnfance
USAID: United States Agency for International Development
WASH-NUT : Eau, Hygine et Assainissement- Nutrition
Capacity Development
En 2014, les capacits des partenaires institutionnelles et communautaires ont t renforces
travers 4 axes d'interventions:
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1) La formation des cadres des services techniques dans les domaines ci-aprs: diagnostic et
planification en Education, gestion des donnes sanitaires, gestion des finances publiques,
conception et mise en place d'un systme intgr de protection de L'Enfant, planification
transversale travers des outil (par tous les programmes sectoriels) de la prparation et de la
rponse aux situations d'urgences;
2) Appui aux partenaires locales pour la mise en place dun systme de monitorage dcentralis
(MoRES/L3M) travers les enqutes de suivi de loffre et de la demande de services sociaux de
base pour la planification et gestion axe sur les rsultats dans le cadre de la rforme de la
dcentralisation.
3) La dotation des institutions (coles, structures sanitaires, etc...) en ressources humaines,
intrants et quipements ncessaires a la mise en uvre des programmes.
4) La promotion de pratiques familiales essentielles la survie et au dveloppement de L'Enfant
travers les relais communautaires, ainsi que le renforcement des capacits des communauts
trouver des solutions locales aux problmes de survie, dveloppement et protection de L'Enfant,
via l'augmentation de la demande et de l'offre de services (ATPC, transfert conditionnel
d'espces aux familles dmunies, enregistrement des naissances, prise en charge de la
malnutrition aige et svre, abandon des pratiques nfastes / FGM, ...)
Les proccupations majeures demeurent:
a) l'absence de mcanismes de suivi et valuation qui permettraient de mesurer: l'application et
l'utilit des connaissances transmises par les formations, l'efficacit du mode de transfert des
comptences, particulirement en rapport la gestion (collecte et analyse) des donnes
dsagrges sur la situation des enfants et des femmes ;
b) La verticalit et le manque d'intgration des interventions de communication pour le
dveloppement ralises par les programmes sectoriels.
Fort de ce constat, la priorit sera accorde, au cours des annes 2015 - 2016, de dfinir des
mcanismes oprationnels d'valuation de l'efficacit des formations. Les Nouvelles
Technologies et les medias sociaux seront aussi mis davantage contribution pour amplifier
l'impact des stratgies de communication pour le dveloppement.
Evidence Generation, Policy Dialogue and Advocacy
La Coopration UNICEF a contribu la production des donnes de l'EDS-MICS 2010-2011,
qui ont t utilises pour soutenir l'analyse de la situation des enfants et des femmes. La Sitan de
2012 t approfondie en 2014 par l'tude du chevauchement des Privations Multiples (N-
MODA) vcues par les Enfants dans les 14 Rgions gographiques du Sngal, et les donnes de
2011 ont t compltes en 2014 par les rsultats de l'EDS continue et du recensement gnral de
la population de 2013.
La conduit de la Revue mi-parcours de la programme de coopration avec un grande nombre
de partenaires participant dans les revues sectorielles, revues rgionales en Casamance, et un
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revue globale ont permis de lgrement affiner les rsultats et les axes principaux du programme
et de discuter en profondeur avec l'ensemble des partenaires sur la meilleur positionnement de
l'UNICEF en s'accompagnant le Gouvernement pour le respect de ses obligations envers les
droits des enfants au Sngal.
les vidences ont sous-tendu l'laboration des politiques et stratgies nationales telles que: la
stratgie nationale pour la survie de L'Enfant qui sous-tend la mobilisation des acteurs nationaux
en vue de sauver 10,000 enfants d'ici 2015; la Stratgie Nationale de Protection de l'Enfant
(SNPE) adopte en 2013 et mise en uvre partir de 2014; le cadre stratgique de la Petite
Enfance labor et finalise en 2014; la loi et les dcrets de loi sur la modernisation des Daaras.
Le Plaidoyer conduit par la Coopration UNICEF dans le secteur de la Protection Sociale, a la
lumire des rsultats de l'exprience pilote de transfert d'espces a 900 enfants dmunis dans la
rgion de Kolda, a conduit le Gouvernement du Sngal a labor et mettre en uvre le
Programme National de Bourse de Scurit Familiale (PNBSF)en faveur des familles pauvres.
Le monitorage des indicateurs de performance du programme de coopration, partir des
enqutes MoRES, et la production de la Carte Score Sante, au regard des cibles des OMDs, ont
permis d'ajuster les plans d'action du Programme de Coopration, ainsi que les grandes priorits
nationales du secteur sant a la veille de l'chance 2015.
Partnerships
En 2014, le Sngal a clairement affirme son adhsion aux initiatives globales pour la sant de
l'enfant, travers sa participation effective aux mouvements SUN, AGIR et REACH sur la
nutrition, et avec la mise en uvre du plan national d'action pour la promotion des Produits
essentiels la sant de la mre et de L'Enfant (UN Commodities), comme rsultante du
lancement de la Promesse Renouvele en 2013. La plate-forme de coordination du RMNCH,
incluant les partenaires du Gouvernement, du SNU et l'USAID, a jou un rle primordial dans
l'laboration de la Carte Score Sante, permettant de mesurer les progrs nationaux vers les
OMDs la veille de l'chance 2015. De plus, des partenariats robustes ont t tablis avec les
agences du SNU (OMS, PAM), le Micronutrient Initiative (MI) et GAIN pour la promotion de
l'Iodation universelle du sel et l'augmentation de la consommation du sel adquatement iode.
Dans le secteur de la protection de L'Enfant, la coopration UNICEF a soutenu la participation
active du Sngal a la mobilisation globale contre des violences faites aux enfants et les
pratiques nfastes, travers l'implication des partenaires tatiques (Ministres et Assemble
Nationale), non-tatiques (les ONGs spcialises dans la lutte contre les pratiques nfastes /
FGM) et du SNU (FNUAP, ONUFemmes, UNHDCH,...) dans le lancement de la campagne
nationale contre les violences lies au genre et les mariages prcoces. Ce partenariat s'est
particulirement cristallise dans l'organisation du forum sur les violences faites aux filles et de
l'exposition international de photographies sur les mariages prcoces, de concert avec le
Gouvernement du Canada et l'Association des Juristes Sngalaises, en marge du 25eme sommet
des Chefs d'Etat de la Francophonie ralis Dakar en Novembre 2014.
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En tant que Chef de file du Groupe Thmatique Education / sous- groupe des Daaras, a la
coordination nationale des Partenaires Techniques et Financiers, et du Groupe Protection Sociale
au sein du Systme des Nations Unies, l'UNICEF s'est fortement positionne afin d'inciter une
approche intgre et synergtique de mobilisation de ressources, et de cadrage institutionnel
stratgique, axe sur l'accs quitable des enfants l'duction et la protection sociale.
External Communication and Public Advocacy
Les activits de plaidoyer et de communication ont utilis les canaux de communication
traditionnels et les mdias sociaux. Ebola a t un moment de mobilisation et de collaboration
entre la Communication Externe et la C4D particulirement apprci.
Des outils de communication, histoires dintrt humain, vidos et photos, ont t dvelopps
autour de linitiative Mettre fin la violence lencontre des enfants pour mobiliser les
partenaires nationaux autour des diffrentes formes de maltraitance comme les mutilations
gnitales fminines (MGF), la mendicit et les violences domestiques contre les filles et les
garons. Aminata Diallo, parlementaire engage, prsidente du rseau des Parlementaires pour la
Protection des Enfants contre les Violences et Abus (PEVA) a largement contribu au plaidoyer
en faveur de labandon de lexcision par la mobilisation dacteurs du terrain.
Le Rseau Islam et Population (RIP) a galement particip au plaidoyer et la mobilisation des
imams par la publication et la dissmination dun Argumentaire islamique sur lexcision et
dune fiche de prche ralis avec lappui de lUNICEF. Le 25me anniversaire de la
Convention des Droits de lEnfant (CDE) a t une occasion de plaidoyer pour les droits des
enfants les plus vulnrables et suscit le Maire de Dakar prononcer des forts engagements
envers la protection des droits des enfants dfavoris. Les vnements ont t clbrs avec le
Ministre de Famille, Femme et Enfant et avec la participation des rseau des associations pour
la protection de l'enfant, les lartistes et six mouvements de jeunesse.
Les bonnes pratiques visant amliorer les indicateurs de la sant mre-enfant pour la ralisation
de La Promesse Renouvele (APR) comme la mthode kangourou, ont fait lobjet de
reportages de mdias internationaux: El Pais- en collaboration avec le Natcom Espagnole, Le
Monde et Al Jazeera. Une srie dmissions de tlvision visant renforcer le plaidoyer en
faveur de la vaccination, lATPC, la lutte contre la malnutrition, liodation du sel ont t
ralises.
South-South Cooperation and Triangular Cooperation
Non applicable.
Identification Promotion of Innovation
Le Programme de Coopration a su exploiter lavantage des technologies innovantes pour
amliorer la qualit des services vitaux, particulirement dans le secteur Sante. Le Sngal
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figurera bien tt sur la liste restreinte des pays de la sous-rgion utilisant la dernire gnration
de rfrigrateurs solaires, et lintroduction des approches diffrentes, telle que les poudres de
micronutriments (MNPs) pour lutter contre lanmie chez les enfants. L'UNICEF s'est
positionne pour soutenir l'utilisation des nouvelles technologies de communication (tlphone
mobile - SMS) pour rsoudre les goulots d'tranglement au niveau de la chane
dapprovisionnement des intrants de sante, pour la collecte de donnes et le systme de rfrence
et contre-rfrence des enfants et femmes dans les structures sanitaires, pour la dclaration des
naissances dans les communauts, et le rapportage des cas de violences dans les tablissements
scolaires.
De plus, l'intgration de l'enregistrement des naissances dans les services de sant, bnficiant
d'investissements substantiels du Canada en 2014, constitue aussi une intervention innovante
avec une forte composante de communication et une approche communautaire pour la promotion
de l'enregistrement la naissance.
En 2014, l'utilisation des medias sociaux et des technologies numriques a t initie pour
soutenir la mise en uvre du plan de communication pour la prvention de l'Epidmie Ebola au
Sngal.
Les efforts d'innovation seront intensifies, au cours des deux prochaines annes (2015 - 2016),
avec le dploiement de "Rapid-Pro" et de "U-Report" (utilisant les SMS / messagerie mobile)
pour le monitorage et le rapportage en temps rel, particulirement dans les secteurs de la Sante
et de la Protection de l'Enfant, et pour favoriser la participation citoyenne des jeunes et des
communauts dans le processus de dveloppement local.
Support to Integration and cross-sectoral linkages
Les Plans de Travail Annuels dcentraliss, multisectoriels et intgrs, labors et excuts dans
les six zones de convergence des rgions de Kolda et Sedhiou en basse Casamance, demeurent la
pierre angulaire de l'approche intgre de programmation au Sngal. Ils comprennent un paquet
de services incluant tous les secteurs.
Au niveau national, des interventions thmatiques multisectorielles ont t excutes pour:
a) promouvoir l'enregistrement des naissances travers le systme sanitaire et les tablissements
scolaires;
b) rpondre la crise nutritionnelle avec le paquet "WASH in Nut" offert dans 850 Centres de
rcupration nutritionnelle;
c) renforcer l'approche "Ecoles Amies des Enfants" avec l'offre d'un paquet incluant WASH et
nutrition dans environ 500 coles.
d) faciliter l'accs quitable des enfants les plus dmunis aux services d'ducation, de sant et de
protection sociale partir du transfert conditionnel d'espces aux familles de 900 enfants dans la
rgion de Kolda.
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L'analyse N-MODA, ralise en 2014 dans le cadre de la Revue mi-parcours du Programme de
Pays, a contribu tablir un cadre de rfrence pour, d'une part, une plus grande concertation
entre les programmes sectoriels, d'autre part une meilleure coordination des efforts de
dveloppement local par les acteurs tatiques et non-tatiques, et finalement pour un ciblage plus
affine des situations d'iniquit dans l'accs aux services par les enfants.
Cependant, l'absence d'un cadre harmonise de suivi de la performance du paquet intgr de
services dans les zones de convergence et sur les thmatiques multisectorielles, l'ambigut de
leadership qui souvent limite l'efficacit de la multisectorialit, le manque de systmatisation et
l'absence d'un plan clair pour le passage l'chelle des interventions intgres, demeurent des
dfis majeurs adresser au cours des 2 prochaines annes.
Le Programme de pays compte exploiter le N-MODA pour un ciblage gographique mieux
convergent et pour l'offre d'un paquet de services plus intgr dans les zones fortes
concentration de privations des enfants. Le MoRES /L3 sera maintenu comme un outil intgr de
suivi de la performance des Plans de Dveloppement Local, dans le cadre de la coopration
dcentralise avec les autorits locales qui sera promue en 2015 2016.
Service Delivery
Les soins de sant au niveau communautaire ont t soutenus, rsultant en une augmentation de
la couverture vaccinale (>85% pour tous les antignes), du dpistage du VIH chez les femmes
enceintes (passant de 26% 75%) et de la mise sous prophylaxie ARV des femmes sro
positives (de 23% 62%). Les activits de communication pour le dveloppement ont contribu
tant la promotion des pratiques familiales essentielles la survie de L'Enfant, qu' lapplication
de la politique de gratuit des soins pour les moins de 5 ans. La promotion de l'ATPC a contribu
faire passer de 41% 61% la population ayant accs des toilettes amliores.
Larticulation du programme WASH la rponse la crise nutritionnelle (WaSH in Nut) a
contribu l'offre d'un paquet intgr de services dans les centres nutritionnels et au niveau des
mnages ayant des enfants malnutris. Les prestataires de services ont t formes sur la qualit de
leau, l'hygine pour labandon de la dfcation lair libre, le lavage des mains et lhygine
environnementale. A la fin 2014, environ, 30 000 kits dhygine ont t distribus des familles
avec des enfants svrement malnutris (MAS).
L'accs l'Education sest accrue grce l'amlioration de l'offre ducative formelle et aux
interventions base communautaire pour la consolidation de l'environnement ducative. La
proportion d'coles offrant le Paquet de Services intgrs (PSI) est passe de 21% 25.5%, en
fin 2014, dans les zones de convergence, avec 497 coles dont 10 Daaras offrant le paquet de
services, et 2160 acteurs ducatifs forms.
Le pilotage du paquet intgr de protection des enfants s'est poursuivi Gudiawaye. La
promotion de l'enregistrement des naissances a bnfici d'investissements additionnels dans 20
dpartements, et laccs des familles vulnrables aux transferts montaires pour 900 enfants s'est
maintenu Kolda.
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L'valuation de l'offre et de la demande de services dans les zones de convergence s'est ralise
travers les enqutes LQAS et FBA du MoRES, l'enqute SMART annuelle, l'EDS-continue et la
carte de score des indicateurs SRMNI, et les revues des programmes par les partenaires
d'excution.
Human Rights-Based Approach to Cooperation
Les droits des enfants et des femmes ont t promus par:
1) un cadre institutionnel consolide par des politiques et stratgies nationales sectorielles. La
SNPE et son plan oprationnel, adoptes en Dcembre 2013, ont t mis en uvre en 2014 et ont
concouru la constitution du Comite intersectoriel national de protection de L'Enfant et des
CDPE. Quatre textes de lois relatifs aux droits des enfants (codes pnal et de procdure pnal,
code de L'Enfant, et la loi sur la modernisation des Daaras) sont en cours d'adoption par le
gouvernement et favoriseront la cration d'un environnement propice au respect des droits de
l'enfant.
2) la participation citoyenne des enfants et des jeunes dans la planification du dveloppement
local, pour la prise en compte de leurs droits et besoins par la budgtisation sociale dcentralise.
L'exprience pilote BP/CLAE est en train d'tre value pour en tirer les bonnes pratiques
capables d'alimenter le plaidoyer au niveau national en faveur d'une politique de dcentralisation
inclusive et participative.
3) lorientation des interventions sectorielles vers les zones dfavorises ou risques, et les
enfants souffrant de dficiences. Des stratgies spcifiques ont t adoptes, telles : lutilisation
d'quipes avances et mobiles dans le cadre de l'approche "Atteindre Chaque District" par les
services de vaccination; la gratuit des soins de sant pour les moins de 5ans; l'accompagnement
du PNBSF...
4) lapprofondissement de la Sitan par le N-MODA, qui permettra un meilleur ciblage des zones
et populations les plus vulnrables en 2015 et 2016.
Bien que l'UNICEF ait accompagne la prparation du rapport de progrs vers l'atteinte des
OMDs en 2014, il demeure encore ncessaire de renforcer l'appui au rapportage sur les
instruments juridiques internationaux, et l'excution des recommandations des comits spciaux
sur le CRC et le CEDAW. Le plaidoyer pour de plus grands investissements publics en faveur de
l'oprationnalit du cadre institutionnel de promotion des droits de l'enfant, et pour l'application
des textes de loi, mrite aussi d'tre mieux structure. Les activits d'organisation et mobilisation
sociales des jeunes, en vue dune inclusion sociale croissante et d'un dveloppement conomique
et sociale quitable au Sngal, sont encore promouvoir.
Gender Mainstreaming and Equality
La perspective de genre a t promue travers les interventions suivantes:
1) la gnration d'vidence sexo-specifique, partir dun investissement d'environ $ 450,000
-
dans l'EDS continue, le N-MODA, la MICS urbaine, l'annuaire statistique scolaire et le systme
national d'information sanitaire. Les donnes dsagrges selon le genre, issues de ces enqutes
et systmes d'information, ont clair d'une perspective de genre la dfinition des cadres de
politiques et des stratgies nationales sectorielles.
2) Le Programme Protection de L'Enfant a investi $496,000, en 2014, dans la lutte contre les
normes sociales sous-tendant les pratiques nfastes, particulirement les mariages prcoces et la
mutilation gnitale fminine. Il en est rsult un lger diffrentiel intergnrationnel positif au
regard de la prvalence de l'excision dans les zones de convergence (Kolda = 84.8 % de femmes
contre 76.6 % d'enfants excises; Sedhiou = 86.3% de femmes contre 72.1% d'enfants excises),
avec un total de 5148 communauts ayant dj dclar avoir abandonn la pratique de l'excision.
3) Linitiative Badjenu Goxx, visant promouvoir la sant de la mre, du nouveau ne et de
lenfant par les femmes leaders (marraines) communautaires, illustre aussi les efforts de
promotion de la perspective de genre dans la programmation. L'UNICEF a soutenu llaboration
des modules de formation des femmes leaders et le financement des plans daction des districts
sanitaires.
Le programme protection de L'Enfant a bnfici des services d'un spcialiste en pratiques
nfastes / FGM. Cependant, les fonctions de spcialiste de genre n'existent pas encore dans la
structure du personnel.
La RMP 2014 du CPAP a rvl des thmatiques spcifiques lies aux relations de genre, et
d'importance pour le Sngal, telles que: les violences faites aux fillettes, les grossesses et les
mariages prcoces et leur impact sur l'ducation des filles, qu'il faut encore adresser de manire
plus systmatique. La non-disponibilit de services sexo-specifiques de protection de L'Enfant, la
faible collaboration intersectorielle (Education et Protection) sur les VBG, l'inexistence de
Rsultats spcifiques sur les problmatiques de genre et d'indicateurs sensibles au genre pour
mesurer les rsultats des programmes sectoriels, demeurent des proccupations qui seront
adresses au cours des 2 prochaines annes.
Environmental Sustainability
Non applicable
Effective Leadership
2014 a t une anne de transition au niveau du Management, avec le dpart et le remplacement
d'une grande partie des membres du CMT dont: la Reprsentante, les Chefs des Sections Survie,
Protection et Education, et l'arrive du Chef de la nouvelle Section C4D. Malgr ces
mouvements de staff, le CMT a fonctionn de manire rgulire avec la tenue de runions
mensuelles pour le suivi de la performance dans la gestion du bureau.
Suite la Revue Annuelle de Gestion de 2013, le Plan Annuel de Gestion 2014 t labor en
tenant compte des nouvelles priorits de gestion des programmes et des oprations, ainsi que des
changements portes dans la structure des comits statutaires et dans les indicateurs de
-
performance du bureau. Quatorze (14) domaines et 29 indicateurs de performance ont t retenus
et suivis rgulirement par le CMT au cours des runions mensuelles.
Le bureau a travaill avec le Bureau Interne d'Audit (OIA) pour assurer la mise en uvre des
recommandations de l'audit interne de 2012. Au 15 Aout 2014, toutes les recommandations de
l'audit ont t fermes. L'laboration d'une stratgie de leve de fonds pour le Sngal a t
complte, comme contribution une recommandation de l'audit pour rduire les risques de
mobilisation de ressources en faveur de partenaires spcifiques. Ce document servira de guide
aux efforts de leve de fonds auprs des bailleurs locaux, rgionaux et globaux, pour garantir
l'atteinte des rsultats programmatiques indpendamment des partenaires impliqus dans la mise
en uvre des interventions.
En mi- anne, le BCP a t mis jour. Compte tenu des changements au sein du Management, le
document reste encore tre approuv. En attendant, la version approuve de 2013 t utilise
pour guider les actions de mitigation de risques et pour assurer la continuit des oprations en
temps de crise.
La mise en uvre de HACT s'est poursuivi en 2014 avec: 1) la systmatisation des activits de
micro-valuation des capacits oprationnelles des partenaires d'excution (40/54 micro-
valuations ralises) pour la dfinition de leur profil de risque; 2) l'laboration et la mise en
uvre systmatique du plan d'activits d'assurance de qualit (spotchecks, et audits: 22/32
raliss ) suivi du rapportage, de l'archivage et du partage des recommandations avec les
partenaires; 3) la formation de 156 partenaires d'excution sur les procdures HACT et les outils
de gestions financires (FACE, ICE, QAPR). Cela a contribu identifier de manire prcoce et
subsquemment limiter les risques de mauvaise utilisation des fonds, pour ainsi garantir
l'intgrit financire du Programme de Coopration. Nanmoins, le plan d'activits d'assurance
qualit reste encore affiner, avec des visites programmatiques systmatiques pouvant attester
de la mise en uvre effective des activits finances par la coopration.
Financial Resources Management
Le CMT examine rgulirement l'tat des financements pour s'assurer de leur utilisation avant
expiration. Le "Manager Dashboard" est utilis pour le suivi rgulier de l'allocation budgtaire,
des engagements et des dpenses pour le Budget d'appui (Support Budget) et de Programme. Le
principe de la rpartition des cots rcurrents d'oprations, au regard des salaires du personnel, a
t mis en application en 2014. Bien que ceci ait rendu les allocations et le paiement des factures
plus complexes, il y a ainsi plus de clart et d'quilibre dans les rapports budgtaires.
Le processus d'mission de Bon de Services l'extrieur de VISION sera formalise, pour les
achats de moins de $2500, et pour les services rptitifs (approvisionnement en transport, petites
rparations de vhicule, etc..). Ceci sera examin par le CMT pour approbation en dbut 2015.
Le Bureau de Pays (BP) a acquis expertise dans l'mission et la liquidation des DCTs dans
VISION. Des solutions aux messages d'erreurs ont pu tre trouves sur place, avec moins de
messages d'erreur reus. 2014 a enregistr une nette amlioration dans la gestion des DCT>9
mois, qui sont rests en-dessous des 5% tout au long de l'anne. Au 30 Novembre 2014, les
-
DCT>9 mois se situaient 3% contre 6% en 2013. Un seul cas de demande d'ajustement et de
"Write Off" est en prparation pour soumission NYHQ.
A date, le Programme accuse un taux global de 88% d'utilisation des fonds alloues, avec 91%
des RR, 84% des ORR, 91% des ORE et 96% du Support Budget.
Les quipes Finance du BP et du Bureau Rgional ont travaill sous la supervision de l'Office
des finances du BP et du Chef des Operations en fin d'anne. Ceci dmontre que l'on peut en
effet travailler en quipe tout en n'tant pas co-logs.
Fund-raising and Donor Relations
La Stratgie de mobilisation de Ressources, mise jour en Juillet 2014 pour le BP Sngal,
constitue l'instrument cadre des efforts de leve de fonds pour le financement du Programme de
Coopration. La RMP 2014 a rvle que dj 74% ($54.6 million) du budget planifie pour tout le
cycle de programmation ($73.2 million) ont dj t mobiliss, avec 14 donateurs contribuant
pour plus de 50% des ressources obtenues.
A la revue mi-parcours de Novembre 2014, le Programme de Coopration enregistrait dj
90% d'utilisation des fonds alloues au Programme, toutes sources de financement confondues,
avec une moyenne de 87.5% d'utilisation des autres ressources (OR et ORE).
Le Manager Dashboard est rgulirement utilise pour suivre la priodicit et la rgularit des
rapports aux donateurs, avec un mcanisme interne de contrle de qualit impliquant les Chefs
de Section et la Coordination des Programmes. A la fin de dcembre 2014, le Programme
enregistrait 78% de rapports soumis aux donateurs dans les dlais. Le vide institutionnel cre par
le dpart de tous les Chefs de Section (Protection, Survie, Education) en 2014 a conduit a une
baisse du taux de soumission rgulire des rapports (68%), bien en dessous de la moyenne des 3
premires annes du cycle de programmation.
Les relations avec les donateurs ont t maintenues par des correspondances rgulires, des
visites du personnel de l'UNICEF Sngal aux bureaux des donateurs reprsentes Dakar
(Canada, Espagne, Luxembourg, UE, Allemagne, France...), et par des visites de terrain avec les
reprsentations locales (Union Europenne, Luxembourg, Japon,...), les Natcoms (UK, USA,
Espagne, France) et les officiels des Gouvernements donateurs de passage Dakar (Canada, ...).
Ces visites face face et dans les sites de mise en uvre des projets ont contribu renforcer le
climat de confiance entre l'UNICEF et ses partenaires financiers.
Evaluation
En 2014, la fonction de lvaluation a t renforce pour alimenter la rflexion autour de la RMP
du CPAP.
A ltape de planification, 32% des activits propose dans le PISE sont des valuations. Le
bureau rgional a t consult pour assurer la qualit des TdR et des protocoles de recherche
pour les valuations en cours. Vue la faiblesse chronique de la fonction suivi et valuation du
bureau et du gap svre des ressources humaines (RH) depuis 2013, surtout caus par les
-
difficults oprationnelles didentifier de bons experts, aucune des valuations planifie na pas
pu tre finalise a temps au cours de lanne et ces activits vont continuer en dbut de 2015.
Le bureau doit encore tablir un comit de revue technique des TdR pour les valuations, les
tudes et les enqutes, ainsi que des relations formelles de collaboration avec lAssociation
nationale des valuateurs du Sngal, mme si le bureau a sponsoris la participation de quatre
fonctionnaires des ministres cls dans la confrence du Rseau Francophones des Evaluateurs
en septembre 2014.
En 2014, lUNICEF et FNUAP, les co-prsidents du groupe Suivi et Evaluation dans le cadre de
lactuel PNUAD, ont facilit trois rencontres du Groupe Suivi et Evaluation du SNU, qui
pourtant est rest passif, par manque de RH de la part des agences participantes, pendant la
pluparts de lanne 2014.
Une innovation de 2014 a t lintroduction opportuniste de lvaluation conjointe. Lvaluation
conduite conjointement avec la Dlgation Nationale de Protection Sociale et de la Solidarit
Nationale du programme cash transfert de lUNICEF en vue de son harmonisation avec le
Programme National de Bourse de Scurit Familiale est en cours dimplmentation.
Pour la premire fois en 2014 le bureau a labor un PISE budgtis et estim 7% du budget
programme 2014.
Efficiency Gains and Cost Savings
Il n'y avait pas une vraie rduction dans les couts oprationnels et de gestion, mais une meilleure
gestion pour montrer plus comment les fonds ont t utiliss et pour quoi. Les principes de cost
apportionment ont t appliqus de manire consistante. Cest--dire que les couts oprationnels
et de gestion ont t reparti parmi les sources de financement des salaries de staff, donc, les couts
rels pour le soutien et fonctionnalit de staff, soit un membre des Oprations, ou de Programme
ont t reflt sur ces sources de financement, qui change de manire signifiante les couts
oprationnels qui sont lourds mais en fait lie galement au soutien et aux activits de staff
programmatiques.
On peut noter galement que lo systme tlphonique et lutilisation des systmes lync et skype
on rduit les couts de tlcommunication. Les efforts se poursuivront fin de rduire d'avantage
les couts de tlcommunication.
LUnicef est un membre trs actif sur lOprations Management Team, et les activits pour faire
des achats et crer des accords long-terme ont t relances en 2014. Il y a un LTA pour lachat
de carburant pour les vhicules pour qui une lgre rduction de prix unitaire a t ngocie. Un
processus de slection dagence de voyages, rvisions des agences de gardiennage et initiatives
pareils sont prvue pour achvement en 2015.
Laccord reu par le sige en dcembre pour le dmnagement du Bureau de pays et Bureau
rgional va nous donner lopportunit rduire nos couts avec la cration des services communs
en 2015.
-
Supply Management
Senegal CO 2014 Value of all supply input (goods and services)
Programme Supplies $ 4,001,628.54
Operational Supplies $ 60,328.00
Services $ 635,384.00
Construction (where applicable) $ -
Grand Total $ 4,697,341
WCARO REGION - 2014 Value of supplies channeled via Procurement Services
via Regular Procurement
Services $ 3,043,141
via GAVI $ 12,598,679
Grand Total $ 15,641,820
Senegal CO 2014 Value of locally managed procurement
Programme Supplies $ 549,344.00
Operational Supplies $ 60,328.00
Services $ 635,384.00
Grand Total $ 1,245,056
The value of the inventory of Programme supplies controlled by the SENEGAL Country Office
recorded as beeing physically in the warehouse as at 8th of January 2015 is $US 534,988 of
which $US 90,474 were supplies prepositioned for Emergencies.
The value of Programme supplies issued from local warehouses controlled by SENEGAL CO
recorded in VISION at 8th January 2015 is $US 2,342,945.
The total value of supplies managed in the SENEGAL CO controlled warehouse through the
year is $US 2,877,933.
Emergency response was conducted with satisfaction: inputs for the food crisis (Plumy Nut, F75
and F100) and those for flooding (Bowl, kit, hand washing, soap, bleach, etc.) were supplied in
time and distributed to the beneficiaries without delay. No out of stock of these items at field
partners level, shipments from warehouse were made regularly.
Security for Staff and Premises
Un examen MOSS la fois des bureaux de Dakar et de Ziguinchor a eu lieu en 2014. A Dakar,
UNICEF a t parmi les trois plus grandes agences en termes de conformit. Le seul lment qui
ne pouvait tout simplement pas tre abord a t le set back . L'immeuble au centre-ville de
-
Dakar (Plateau) na absolument pas de set back et il est impossible d'en crer un. Alors que
l'UNICEF Sngal BP cherchait de nouveaux locaux depuis un certain temps en raison des
besoins pour la rnovation du btiment existant, au dernier trimestre de 2013, un site a t
identifi comme espace potentiel de bureau non seulement pour le BP, mais aussi pour le Bureau
rgional.
Peu avant fin 2013, le gouvernement a sign pour quatre tages sur les huit tages du btiment
pour le Bureau de pays. Suite l'tablissement d'un dossier justifiant le dmnagement, les cots
pertinents, les avantages pour l'Agence long terme, en dcembre 2014, le Siege a approuv le
dmnagement de ces deux bureaux dans le nouveau btiment, qui sera beaucoup plus sr que le
site actuel du CO et permettra l'quipe de crer des services communs. La planification de
l'espace est en cours, et les amliorations de scurit sont intgres dans le plan.
Pour Ziguinchor, lamlioration de la scurit de l'espace de bureau, initie en 2013, sest
poursuivie. Une porte de scurit, le scanner de mail et le x-ray scanner ont t installs. Des
mesures ont t prises pour scuriser les sources d'nergie, rduire l'encombrement et modifier
les emplacements de stockage - de manire rduire le risque d'incendie - et ajouter des gardes
afin d'amliorer la surveillance du primtre bureau. Dans le mme temps, les ngociations ont
t lances pour un ventuel nouvel espace bureau pour le PAM et l'UNICEF (qui partage le
btiment), car le PAM souhaite des locaux plus srs cause des recommandations de leur
Bureau de Scurit. Le gouvernement a offert l'espace pour le PAM et l'UNICEF. Le mme
dossier doit tre constitue pour le btiment de Dakar, afin d'examiner la justification et les cots
pertinents un dplacement au nouvel espace, et d'obtenir l'approbation requise du sige.
UNDSS a reconnu en 2014 qu'un systme de warden One-UN ne fonctionnerait pas et a
demand aux agences de crer leurs propres systmes. L'UNICEF avait dj le systme en place
et, par consquent, tait prte se conformer cette nouvelle exigence. Une formation a t
dispense au personnel et UNDSS SOPs mis en 2014. Un nouveau kit PEP est disponible dans
le bureau, un gardien nomm, form, et encadr par un personnel qui est un docteur en mdecine.
Des rapports rguliers sur les incidents, petits vols et accidents de la route ont t faits au besoin
la fois pour UNDSS et OPSCEN.
Human Resources
Le bureau utilise l'approche base sur les rsultats comme un moyen fournir les conseils et
outils ncessaire pour achever les buts du programme et dterminer le ressources humaines et
autres ressources exigs pour l'atteinte des rsultats. Les objectives du programme dterminent
les besoins de ressources et capacits humaines, et les comptences pour le profil de staffing
pour le bureau.
La gestion de performance est un outil critique pour le suivi des priorits et taches, et pour
l'valuation de la performance de staff. Les systmes des PAS et EPAS est soigneusement utilis
pour mesurer le progrs de staff dans leur travail et le dveloppement de leurs comptences li
l'atteinte des objectives du programme. Les textes en vigueur sont implments et un suivi fait au
niveau du CMT sur une base mensuelle; le systme de PAS/EPAS est galement un lment
intgr dans la culture du bureau. En mars 2014, il y avait des sances de la formation Gestion de
-
la Performance pour les Rsultats (Managing Performance For Results) organis de manire
conjointe avec le bureau rgional pour les superviseurs et supervises. Des efforts
supplmentaires s'imposent pour amliorer le taux de finalisation des PAS dans les dlais
d'organisation.
Suite aux rsultats de l'enqute sur le moral de staff, le bureau a identifi et partag avec le staff
les problmes et proccupations du l'quipe. Le staff counselor du bureau rgional a organis une
retraite de staff pour adresser ces problmes et pour identifier des solutions et actions prendre
pour faire face aux dfis. L'quipe a trouv cet vnement trs participatif et satisfaisant. Des
actions sont en cours, avec un suivi par l'quipe de gestion.
Le bureau a t actif dans le partage des infos lies aux VIH et SIDA en collaboration avec
ONUSIDA et OMS depuis des annes. Depuis 2010 le bureau a dissmin et suivi les 10
principes sur le VIH et le staff, et ces infos sont disponible toute l'quipe tout moment.
Comme une partie de lexercice GSSC, toutes les descriptions de poste pour le staff des
Oprations ont t rvises de manire collaborative et ouverte, pour dterminer la nouvelle
configuration des taches et le staffing ncessaire ds que le GSSC sera oprationnel. Que deux
postes ont t proposs pour abolition directement li au GSSC, mais une autre poste a t aboli
et un nouveau cre du aux exigences actuels. Un staff sur un poste aboli a trouv un poste au
bureau rgional comme une partie des mesures de mitigation. Cela a t aussi une bonne
opportunit pour la mise jour des descriptions de poste de staff des Ops.
Effective Use of Information and Communication Technology
Les outils informatiques standards de lUNICEF bass sur le cloud ont permis au staff de
pouvoir travailler nimporte o et davoir une plus grande mobilit. Le personnel a accs toutes
ses donnes ds linstant quil a linternet disponible. La disponibilit dOutlook dans les
smartphones et autres devices facilitent aussi le travail. Notre bureau a mis la disposition de
certains staffs (BCP staff) des cls Internet. Laccessibilit des emails, des documents travers
Outlook et OneDrive est devenue plus facile. De mme que le web confrence travers LYNC
permet au staff de faire des runions avec partage de documents sans grande difficult.
Lunit ICT commence tre implique par les programmes dans les projets ICT4D. Il joue un
rle de conseil mais avec des potentiels pour tre impliqu davantage. Cela permettra dtre
membre actif dans limplantation de ses outils pour les partenaires.
Le bureau utilise maintenant beaucoup les mdias sociaux. Cela permet latteinte plus facile des
cibles. Mme les ressources humaines utilisent maintenant les mdia sociaux pour publier les
postes. Plus de candidatures sont reues quavec les autres supports utiliss auparavant.
Lutilisation des mdias sociaux positionne le bureau dans le monde de la communication. Nous
disposons dune bonne bande passante et cela permet de poster rapidement les informations.
Le bureau a commenc dvelopper des ides pour limiter les impressions. Par exemple, la
section des Operations a initi cette anne des runions sans papier. Chaque participant vient en
-
runion avec son laptop et les documents sont partags lectroniquement. Il y a aussi la
systmatisation des impressions recto verso.
Programme Components from RAM
ANALYSIS BY OUTCOME AND OUTPUT RESULTS
OUTCOME 1 1. D'ici 2016, au moins 80% des mres et des enfants, particulirement les plus
vulnrables, utilisent le paquet complet intgr d'interventions de qualit pour la sant de la
mre, du nouveau-n et de l'enfant.
Analytical Statement of Progress:
Le Sngal a continu enregistrer des avances importantes dans le domaine de la survie de
lenfant de faon globale. De 55 selon les estimations du Systme des Nations Unies en fin
2013, la mortalit infanto-juvnile suit une tendance significativement la baisse vers la cible
OMD de 44. Cependant, une analyse approfondie des rsultats montre que des efforts doivent
tre faits pour adresser les ingalits importantes dans les zones les plus dfavorises.
Durant l'anne 2014, l'accent a t mis sur la mise en uvre du plan d'acclration des
interventions pour la survie de l'enfant, qui a t labor dans le cadre de la " Promesse
renouvele", ceci en synergie avec l'oprationnalisation des divers plans stratgiques
programmatiques. La performance des programmes est suivie travers 21 indicateurs doutput
dont 10 progressent de manire satisfaisantes en terme d'activits et de rsultats; 9 indicateurs
ont des rsultats mitigs; 2 indicateurs en rapport avec la sant maternelle et les activits de C4D
enregistrent des progrs faiblement apprciables
Concernant la nutrition, selon les rsultats de l'enqute SMART de 2014, peu de progrs sont
nots sur la rduction de la prvalence de la malnutrition aige dans certaines parties du pays
malgr toutes les interventions menes en termes d'amlioration de la couverture de l'offre de
services prventifs et curatifs. Un affinement de l'analyse des dterminants spcifiques dans ces
zones sera ncessaire pour lutter plus efficacement contre la malnutrition. Les processus en cours
dans le cadre de AGIR, du SUN et du REACH ont contribu une optimisation de la
coordination dans le secteur de la nutrition et lamlioration de la rsilience des communauts.
Dans le domaine du WASH, le Sngal vient datteindre lOMD relatif leau potable ; un taux
daccs global de 90,4% a t atteint. Laccs lassainissement reste un dfi ; le taux daccs
global est de 49% en 2013 pour un objectif global fix 72%. Le focus mis sur l'extension de
l'ATPC intgre la riposte la crise nutritionnelle a permis d'atteindre le statut FDAL dans
56% des villages dclenchs en 2014.
La revue mi-parcours ralise au cours de l'anne 2014 a t loccasion daffiner les volets peu
performants du programme survie pour les deux ans venir.
-
OUTPUT 1 IR1.1 : Fin 2016, au moins 80 % des mres et des enfants, particulirement les plus
vulnrables, utilisent le paquet complet intgr d'interventions de qualit pour la sant de la
mre, du nouveau-n et de l'enfant.
Analytical Statement of Progress:
Grce la convention avec le consortium des ONGs, la couverture des soins domicile du
nouveau-n est passe de 7% 25% des districts, et la mise lchelle de la Prise en charge des
cas domicile intgre Palu/IRA/Diarrhe a t complte. La rvision et l'harmonisation des
outils communautaires ont t effectives conformment la stratgie nationale de sant
communautaire dont loprationnalisation sera optimise durant 2015. Dans le domaine de la
vaccination les efforts faits dans la communication, la stratgie ACD et pour l'introduction des
nouveaux vaccins (Pneumocoque, Rotavirus, Rougeole-Rubole, Polio injectable) ont contribu
renforcer les acquis du PEV de routine qui comporte 13 Antigenes. Lextension de la prise en
charge de la diarrhe et des IRA a t significative avec 491,549 enfants de moins de 5 ans
souffrants de diarrhe traits par SRO-Zn et le Cotrimoxazole chang par lAmoxicilline pour le
traitement de la pneumonie dont la couverture est 80%. Concernant la PTME et le traitement
du VIH pdiatrique, 51 % des districts ont labor et mis en uvre les micros-plans et les
stratgies de dpistage actif des enfants infects tendues dans les 5 rgions o la prvalence du
VIH est la plus leve. Bien que plus de 50 % des femmes enceintes bnficient du test VIH et
de mme pour la mise sous ARV des sropositives, il est ncessaire damliorer la qualit et la
continuit des services pour le couple mre-enfant en vue de leTME. Les 4 passages de la
campagne de chimio prvention saisonnier du Paludisme dans les 4 rgions forte endmicit
palustre ont t raliss avec 616,918 enfants touchs (couverture de 98%) permettant de rduire
considrablement la prvalence parasitaire et lincidence du paludisme chez les enfants de moins
de 10 ans dans ces 4 rgions. La relance du monitoring dcentralis est effective mme si
seulement 40% des districts ont ralis le monitoring du 1er Semestre du fait de linsuffisance
de capacit au niveau local.
OUTPUT 2 IR1.2 : Fin 2016, au moins 75% des mres, particulirement les plus vulnrables,
bnficient d'un suivi prnatal et post natal de qualit.
Analytical Statement of Progress:
Durant lanne 2014, la rduction des goulots et des gaps relatifs aux interventions ciblant le
nouveau-n a t une priorit nationale fortement soutenue par UNICEF grce une forte
contribution du Trust Fund RMNCH. Ainsi, 1080 prestataires ont t forms sur la prise en
charge du nouveau-n intgrant l'approche Help Baby Breath (HBB) et 130 nouveaux points de
prestations quips en matriels pour la ranimation nonatale permettant 80% de ces
structures de sant maternelle et nonatale doffrir des soins essentiels plus de 200,000
nouveau-ns lchelle nationale couvrant ainsi prs de 65% de la cible. Dans le cadre du plan
de scurisation des produits dimportance vitale, la Chlorhexidine 7% solution et la
Dexamethasone ont t rendus disponibles au niveau national, mais les mesures
daccompagnement pour une bonne oprationnalisation des interventions doivent tre entreprises
en 2015 pour avoir les rsultats escompts. Les efforts ont t maintenus pour la prise en charge
-
des faibles poids de naissance avec la mthode Kangourou travers la mise en place de 4
nouvelles units pour amener la couverture de cette intervention 45% des structures sanitaires.
Cependant lvaluation de la mise en uvre nationale des soins maternels Kangourou na pas pu
tre ralise comme prvu du fait de conflit de priorits et dagenda au niveau des principaux
partenaires d'excution. Cette valuation sera replanifie pour 2015 et les rsultats complteront
ceux de lenqute SONU de 2013 pour servir lidentification dactions correctrices pour une
rponse plus approprie et quitable aux besoins des districts. Le dfi sera dassurer la qualit et
la continuit des services travers le renforcement de la supervision formative tous les
niveaux, mais aussi la mise en uvre dinterventions de C4D avec des approches appropries
pour l'amlioration des indicateurs de sant maternelle et nonatale.
OUTPUT 3 IR1.3 : D'ici fin 2016, au moins 75% des enfants gs de moins de 5 ans,
particulirement les plus vulnrables, ont un accs accru aux services de prvention et de prise en
charge de qualit de la malnutrition.
Analytical Statement of Progress: La rponse la crise nutritionnelle a concern 14 rgions : environ 1,300 centres fonctionnels de
prise en charge de la malnutrition aige svre, 20,443 cas (41%) pris en charge en Aout, 10777
prestataires et agents communautaires recycls/forms sur diffrents aspects de la prise en
charge, et 1,382,858 enfants (74%) de 6-59 mois dpists trimestriellement, une SMART
ralise, plaidoyer contribuant l'intgration du dpistage dans les JSE et l'intgration des
aliments thrapeutiques dans la liste des mdicaments essentiels effectu. Cependant, les
admissions rapportes restent faibles car le systme de gestion des donnes a des insuffisances
dans la promptitude et la compltude. La qualit de la prise en charge dpend aussi de la
prsence ou non de partenaires dappui (ONGI). Les indicateurs de performance constituent un
dfi quant latteinte des normes sphres, les gurisons sont faibles et les abandons levs
particulirement dans les rgions nomades.
Pour la lutte contre les carences en micronutriments, 2,169,338 (90%) enfants de moins de 5 ans
ont t supplments en Vitamine A et 1,941,464 (89%) dparasits lors des journes survie de
l'enfant. Le plaidoyer a conduit la rvision des normes pour l'iodation du sel et le plan
stratgique de communication est valid. Le Sngal a introduit la fortification domicile pour
renforcer lalimentation complmentaire et lutter contre lanmie chez 239,882 (35%) enfants de
6-23 mois. Aussi 256,119 enfants de 0-23 mois bnficient du suivi promotion de la croissance,
et 175,231 gardiens d'enfant touchs par les causeries ducatives. Dans loptique du
renforcement de la gouvernance, ltablissement de la plate-forme REACH et la validation du
plan daction pays contribuent oprationnaliser le SUN, la rvision de la politique de
dveloppement de la nutrition a dmarr de mme que l'laboration du deuxime plan stratgique
pour la fortification alimentaire et lidentification des priorits rsilience pays dans le cadre
dAGIR
OUTPUT 4 IR1.4 : Au moins 50% des villages des zones les plus vulnrables adoptent des
pratiques d'hygine adquates grce l'approche ATPC
-
Analytical Statement of Progress:
Les principales interventions en WASH au cours de 2014 ont consist au renforcement de
capacit et la mise en uvre de lATPC, de la stratgie WASH NUT avec comme activits
phares : le contrle de la qualit de leau, la promotion de lhygine au niveau communautaire et
dans les CREN/UREN en appui la riposte la crise nutritionnelle et dans le cadre de la
prparation a l'pidmie Ebola. Ces interventions ont conduit aux rsultats suivants :
- 20 agents dhygine et de 600 leaders naturels locaux forms sur les techniques de mise en
uvre lATPC
- 435 villages dclenchs rpartis dans 08 rgions les plus affectes par la crise nutritionnelle
dont 245 villages pouvant tre dclars FDAL.
- Environ 2,530 latrines munies de dispositifs de lavage des mains avec prsence de savon ont
t installes par les communauts aprs dclenchement de lATPC
- 1,300 gestionnaires de points deau forms sur les techniques de traitement de leau
- Environ 3,000 points deau ont t contrls et des mesures prises pour amliorer la qualit au
niveau des points deau contamins.
- Environ 60,000 visites domicile et 1150 causeries ducatives ont t organises permettant la
sensibilisation denviron 640 000 personnes.
- 13,751 couples mres enfants MAS sensibiliss ont reu des kits dhygine
Les principaux goulots sont l'insuffisance de ressources financires et le manque de moyens
logistiques adapts.
OUTPUT 5 IR1.5 : D'ici 2016, les capacits nationales sont renforces pour l'amlioration du
systme de planification, de budgtisation et de suivi du PNDS et une meilleure prise en compte
de l'quit dans les programmes de sant
Analytical Statement of Progress:
Le programme a continu apporter un appui pour le renforcement de la planification et
budgtisation bas sur lquit dans le Secteur Sante. A la suite de l'adoption du nouveau cadre
de budgtisations bases sur lapproche programme par le Sngal, en ligne avec les autres pays
de la sous-rgion, le Programme Survie de l'Enfant a financ la premire sance de la
planification nationale et rgionale au cours de laquelle les plans sanitaires prliminaires pour les
trois ans venir ont t prpars.
La formation de 799 prestataires (soit 90% de la cible) sur les outils rviss du systme
d'information sanitaire a contribu renforcer la gestion de l'information sanitaire. Le
renforcement des capacits des acteurs dans 3 rgions mdicales et 13 districts sanitaires a
permis l'extension du DHIS2 un total de 12 rgions mdicales sur 14. Les 2 rgions restantes
seront capacits durant le 1er trimestre 2015. Le focus sera mis sur la compltude et la qualit
des donnes qui sont importantes pour l'efficacit du systme de gestion de l'information
sanitaire, en vue dune utilisation de l'information en temps rel pour la prise de dcision tous
les niveaux.
-
En vue d'amliorer la demande et l'utilisation des soins de sant, la mise en uvre de la
couverture maladie universelle a t soutenue travers l'laboration et l'excution d'un plan
national dinformation et de communication, la formation de pools de formateurs et de 275
acteurs sur la mise en place des mutuelles de sant, et les missions de supervision. Cependant, le
nombre de bnficiaires de la gratuit des soins reste encore faible, avec seulement 666,237 sur
2.8 millions d'enfants de moins de cinq ans ayant accs aux consultations gratuites en
2014. Avec lappui dUNICEF, une enqute nationale sur la prise en charge des enfants en
situation prcaire a t conduite et les rsultats sont en cours de validation. Pour les deux
prochaines annes, UNICEF continuera d'appuyer le gouvernement afin de mieux positionner le
programme de soins gratuits, travers le dveloppement du plan de financement pour la CMU
et les tudes pour dterminer les cots des soins de sant pour les enfants.
OUTCOME 2 2. D'ici 2016, au moins 80% des enfants d'ge scolaire, particulirement les plus
vulnrables, ont accs une ducation de base de qualit.
Analytical Statement of Progress:
En 2014 les donnes du Ministre de lEducation montrent des progrs en termes de taux bruts
aux niveaux du prscolaire (14,7% en 2014 contre 11,4% en 2013) et du primaire. Les coles
primaires accueillent un total de de 1888 159 lves en 2014 sur une demande potentielle des 6-
11 ans constitue de 2 286 933 enfants (dont 51,5 % sont des filles. Si les taux d'accs ont
augment, la qualit de l'ducation est encore un dfi pour le systme avec un taux extrmement
bas de 34.31% de russite au Certificat de Fin d'Etudes Elmentaires au niveau national pour
l'anne scolaire 2013-2014.
Le gouvernement a engag depuis 2013 des rformes devant soutenir le Nouveau Plan sectoriel
(PAQUET 2014-2025) et devant aboutir la rduction des iniquits dans le systme et
lamlioration des performances des lves. Dans cette perspective, lanne 2014 a connu :
1- la tenue des Assises Nationales de lEducation avec tous les partenaires sociaux, les PTF et la
socit civile avec un engagement fort du Gouvernement pour le suivi des recommandations
2- Lapplication de lobligation scolaire de 10 ans devant faciliter la transition primaire-collge
avec une entre paritaire lge de 6 ans lcole,
3- Ladoption par le gouvernement des textes de Loi sur la modernisation des Daaras (coles
coraniques).
4- Ladoption de lacte 3 de la Dcentralisation avec lEducation comme une comptence
transfre aux collectivits locales et aux acteurs rgionaux et dpartementaux de lducation.
Linitiative de transfert direct de fonds (3500F/lves) aux Comits de gestion des coles du pays
sinscrit dans ce cadre.
Enfin, lanne 2014, lUNICEF a organis avec le Gouvernement du Sngal et ses partenaires
de mise en uvre, la revue mi-parcours de son programme de coopration2012-2016. Ce
processus participatif a t organis de Octobre Dcembre 2014 et a abouti une
rorganisation des axes dinterventions de la composante Education afin de mieux reflter les
priorits du Plan sectoriel du Sngal et celles du nouveau Plan Stratgique de lUNICEF de
organis qui sest tenue de
-
OUTPUT 1 IR2.1 : D'ici 2016, les filles et les garons d'ge scolaire, particulirement les plus
vulnrables, bnficient d'une rduction des barrires l'accs et au maintien l'cole. (2012-
2014)New: D'ici 2016 les filles et les garons gs de 6-15 ans notamment les plus vulnrables
accdent une structure ducative adapte leurs besoins et promouvant leur sant, leur
nutrition et leur protection contre les abus et violences y compris dans les situations d'urgence.
(2015-2016)
Analytical Statement of Progress:
L'accs l'Education sest accrue grce l'amlioration de l'offre ducative formelle et aux
interventions base communautaire pour la consolidation de l'environnement ducative travers
la stimulation de la demande ducative, prscolaire et lmentaire, par des campagnes de
sensibilisation sur linscription ltat civil et lappui financier avec des audiences foraines, de
recrutement des enfants en premire anne du primaire, avec un focus sur les filles. La
proportion d'coles offrant le Paquet de Services intgrs (PSI) est passe de 21% 25.5%, en
fin 2014, dans les zones de convergence, avec 497 coles dont 10 Daaras offrant le paquet de
services, et 2160 acteurs ducatifs forms.
On note une lgre hausse des taux bruts de prscolarisation et une variation du taux de
scolarisation du primaire. Durant lanne 2014, les indicateurs du DIPE sont mesurs sur les
tranches dges de 3 5 ans au lieu des 4 6 ans utiliss jusquici.
Le TBS, galement calcul sur la tranche dge de 6 11 ans au lieu de 7 12 ans, passe de
93,0% en 2013 82,6 en 2014 soit une variation de -10,4 avec un indice de parit toujours en
faveur des filles avec 0 ,04 .
De mme au titre du renforcement des capacits UNICEF a assur plusieurs formations en
diagnostic, analyse, planification et pilotage en Education, en droits de lenfant, en didactique du
prscolaire, en gestion des classes spciales pour les IA/IEF, les animateurs de la petite enfance,
les maitres et les membres des comits de gestion en droits de lenfant.
Sur le plan de la gnration dvidences et la production de donnes, UNICEF a soutenu :
- La publication du Rapport national sur la situation de lEducation et les annuaires
statistiques
- llaboration et la validation dun cadrage stratgique et financier moyen terme de la
petite enfance
- lenqute sur le bilan de comptences des enfants en entrance au primaire
- une tude sur les enfants en dehors du systme scolaire formel conduite par l'IRD et la
FASTEF qui permettra d'identifier les causes et le profil des enfants non et dscolariss.
Enfin, au titre de lEducation en situation durgence, les capacits des gestionnaires du systme
ducatif ont t renforces pour faire face aux urgences et catastrophes, mme si le systme
ducatif reste faible en termes de planification dun Plan de prparation et de riposte aux
urgences et catastrophes.
-
De mme UNICEF a appuy 320 coles des zones risque dinondation et dpidmie EBOLA
en kits dhygine et en matriels pdagogiques
En 2015, les recommandations de ltude en cours sur les out of school, serviront mettre en
place des interventions spcifiques aux besoins des enfants exclus.
OUTPUT 2 IR2.2 : D'ici 2016, des modles alternatifs pour l'ducation des filles et garons
dscolariss et marginaliss sont dvelopps et mis en uvre par les partenaires nationaux
(2012-2014) New: D'ici 2016, 50 000 jeunes enfants (filles et garons) 0-5 ans particulirement
les plus vulnrables dveloppement des comptences qui facilitent leur prparation et leur
transition vers l'cole. (2015-2016)
Analytical Statement of Progress:
Durant lanne 2014, des contraintes lies en grande partie la non-finalisation par l'Etat du
Sngal des textes lgislatifs et rglementaires relatifs aux modles alternatifs et surtout les
daaras, ont limit les progrs vers l'atteinte des rsultats escomptes. En plus, aucune requte du
MEN et des partenaires au niveau dconcentr n'a t reue pour des modles alternatifs, bien
que des discussions aient t engages. La demande ducative pour un apprentissage dispens
dans les coles coraniques est relle et pressante. L'Unicef assure le lead du groupe thmatique
sur les Daaras et les enfants exclus au sein du Groupe Sectoriel de l'Education, ce qui permet de
continuer le plaidoyer en faveur de normes et de standards reconnus et contrls par le
Ministre de l'Education et compatibles avec le respect des droits des enfants en matire
d'Education. Dans toutes les rencontres de l'UNICEF avec les autorits du MEN l'accent a t
mis sur la ncessit d'aller vers une rglementation des daaras et leur recensement exhaustif. La
loi sur la modernisation des Daaras de 2010, bien quadopte en Conseil des Ministres cette
anne, n'tant toujours pas vote, les dcrets sur les normes et les standards ne sont pas encore
signs., ce qui ne permet pas d'appuyer les coles coraniques car elles ne sont pas encore
reconnues et accrdites par le MEN, lexception des daaras modernes. Les capacits des
acteurs communautaires des Rgions gographiques de Kolda et Sedhiou ont t renforces pour
leur permettre de dvelopper des alternatives de prise en charge des enfants non scolariss,
dscolariss et / ou marginaliss. LEtude sur les enfants en dehors de lcole lance par
UNICEF en 2014 va renseigner mieux sur ces enfants et permettre de dfinir des stratgies
approprie pour les atteindre.
OUTPUT 3 3.1.1 Evaluer, harmoniser, valider et diffuser des Guides et autres outils EAE pour
passage progressif l'chelle. New: D'ici fin 2016 300 000 lves filles et garons gs de 6-15
ans bnficient d'un encadrement pdagogique de qualit et dveloppement des comptences de
vie facilitant leur insertion sociale, scolaire et professionnelle.
Analytical Statement of Progress:
-
La mise en uvre de l'approche "Ecole Amie des Enfants" a t effective dans 500 coles dans
les rgions de Tambacounda, Matam, Kdougou, Ziguinchor, Sedhiou, Kolda et Dakar. Deux
ONG appuient les inspections dAcadmie et les coles.
Le mcanisme de Suivi et Evaluation de la performance des EAE a t renforc par
l'identification et l'laboration d'outils spcifiques de suivi au cours de deux ateliers organiss
avec le Ministre de l'ducation Nationale. A ce jour, un Cadre logique harmonis des
diffrentes interventions lies cette approche est disponible grce la contribution des ONG
partenaires et du MEN. La mise l'chelle de l'approche est en cours de discussion avec le
niveau central du Ministre de l'ducation nationale et les inspections dAcadmie cibles. Une
base de donnes pour les 500 coles est disponible et en cours de renseignements. Des progrs
tangibles ont t faits pour mettre en uvre l'approche dans les rgions cibles et les rsultats
sont reconnus par les coles et les communauts en termes de participation scolaire croissante,
damlioration de lenvironnent scolaire en gnrale et une meilleure comprhension de droits de
l'enfant et le rle des enseignants dans les communauts.
L'amlioration des mcanismes de Suivi et dEvaluation permettra de mieux mesurer et de
documenter les progrs raliss et les leons apprises, en vue du passage de lapproche
lchelle nationale.
OUTCOME 3 3. D'ici 2016, au moins 70 % des enfants identifis et ayant t en contact avec
un service quelconque de protection bnficient d'un systme de protection renforc pour la
prvention et la prise en charge des situations de vulnrabilit (2012-2014)3 (new): D'ici 2016,
les enfants les plus vulnrables sont mieux protgs contre les violences, l'exploitation et les abus
dans toutes situations (2015-2016)
Analytical Statement of Progress:
Au 31 dcembre 2014, lenvironnement favorable pour la protection de lenfant sest renforc,
d'une part, avec l'installation du Comit Interministriel National pour la Protection de l'Enfant
(CINPE) et de son secrtariat technique qui assurent la coordination et la mise en uvre au
niveau national de la stratgie nationale de protection de l'enfant (SNPE), et d'autre part, par
loprationnalisation de dix (10) Comits Dpartementaux de Protection de lEnfant (CDPE) sur
la vingtaine installe.
La mise en uvre de la SNPE et la synergie dveloppe avec les autres secteurs de lducation et
de la sant, ainsi que le renforcement du systme dinformation sur les enfants victimes de
violences et dabus, ont contribu la prise en charge mdicale, psychosociale et alimentaire de
7 441 enfants (3768 garons, 3673 filles) victimes de violences, dabus et dexploitation, et la
distribution 700 familles dmunies des allocations montaires conditionnes la prise en
charge de 895 enfants sur les 900 prvus Kolda.
La mise en uvre du plan daction national pour acclrer labandon de lexcision a conduit
5,935 villages dclarer avoir abandonn lexcision. Nanmoins, la faible disponibilit du
-
paquet de services de protection, qui varient entre 17 47% dans les 35 villages des 03
dpartements de la Casamance, la prvalence des pratiques nfastes, les taux levs dexcision,
de violences et de mariage denfants, demeurent encore des dfis relever.
Ladoption de normes sociales positives par les communauts et les gouvernants, tape cl vers
labandon des pratiques nfastes, est lente obtenir. En consquence, la C4D et le plaidoyer
constitueront des stratgies programmatiques essentielles pour la protection de lenfant en 2015
2016.
[1] Donnes du L3/M Juillet-Aot 2014
[2] Donnes EDS-MICS 2010-2011 et EDS continue 2012-2013
OUTPUT 1 3.1: D'ici 2016, les enfants, particulirement les plus vulnrables, bnficient d'une
prise en charge accrue de leurs besoins dans le ciblage et la budgtisation des politiques sociales
et des mcanismes de protection sociale (2012-2014)3.1 New: D'ici 2016, les acteurs intervenant
dans le domaine de protection de l'enfance bnficient d'un cadre lgal harmonis et des
capacits renforcs afin d'assurer la prvention et la rponse aux violences, l'exploitation et aux
abus (2015-2016)
Analytical Statement of Progress:
Au 31 Dcembre 2014, lenvironnement lgal au plan du code pnal et du code de procdure
pnale a fini d'tre rvis et amlior pour une meilleure protection des enfants en danger, des
enfants victimes, des enfants en conflit avec la loi et des enfants tmoins. En plus, le processus
d'laboration et finalisation du code de l'enfant en cours va offrir une opportunit
d'harmonisation globale du droit interne dans les domaines de l'ge du mariage, de la protection
des enfants contre les pires formes de travail. La mise en place des cadres de coordination, de
mise en uvre et de suivi des interventions au plan national (CINPE) et local (CDPE) intgrant
tous les secteurs de la sant, de l'ducation et de la justice, la renforcement et la formalisation de
la collaboration entre l'tat-civil et la sant, aident amliorer sensiblement l'environnement
institutionnel favorable une meilleure protection de l'enfant. Ce processus va se poursuivre en
2015 par le plaidoyer pour l'harmonisation des lois nationales, leur vulgarisation et le plaidoyer
pour leur application, le renforcement des capacits d'intervention du CINPE et des CDPE pour
rendre effectif l'approche systmique et intgre de protection de l'enfant travers les 16
Dpartements prioritaires du programme.
OUTPUT 2 3.2 Renforcement Capacits Services: d'ici 2013 les services ont des capacits
renforces et assurent une meilleure prise en charge des filles et garons victimes de
maltraitance, d'abus et de violences conformment aux protocoles et standards.
Analytical Statement of Progress:
Au 31 Dcembre 2014, la trousse de formation initiale des policiers et gendarmes en droits et
protection des enfants, dont le processus technique et financier dlaboration et de validation a
file:///C:/Users/yokassoka/Documents/Protection%202014/COAR%202014/PCR3%20rapport%20annuelinputs%20version3-%20Cleaned_Yok.docx%23_ftnref1file:///C:/Users/yokassoka/Documents/Protection%202014/COAR%202014/PCR3%20rapport%20annuelinputs%20version3-%20Cleaned_Yok.docx%23_ftnref2
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t appuys par lUNICEF entre 2012 et 2014, a t officiellement prsente et remise aux
autorits des Ecoles Nationale de formation de la Police, des Officiers et Sous-Officiers de la
gendarmerie Nationale. Une proposition de plan de lancement et de droulement des cours a t
faite par les diffrentes Ecoles pour 2015. En partenariat avec IBCR et Save The Children, une
formation exprimentale de 300 Sous-Officiers gendarmes, dont 105 filles, a t ralise
lEcole des Sous-Officiers de la Gendarmerie de Fatick.
Suite la dlocalisation de la formation des Educateurs Spcialiss au CFJ, lUNICEF a
appuy le Centre de Formation Judiciaire, la DESPS et lENTSS dans la formation de 15
Inspecteurs de l'Education Surveille et 18 Educateurs Spcialiss dans les domaines de la
surveillance des Centres daccueil privs et publics denfants, laccueil durgence des enfants en
danger ou victimes dabus et violences. Ces processus lancs en 2014 devront permettre
laccompagnement des acteurs et structures daccueil dans lamlioration de la qualit de leurs
services, conformment aux standards en vigueur. La qualit et loffre de services de prvention
et prise en charge des violences et abus aux enfants, au niveau des CDPE et Comits locaux, ont
t renforces par la formation de 235 acteurs institutionnels (173 hommes et 62 femmes) sur la
dlivrance du paquet de services de protection.
Dans le domaine des MGF, le module de formation des acteurs de la Sant a t valid et sera
utilis en 2015 pour former le personnel de sant et les acteurs communautaires afin de faciliter
la dtection prcoce des victimes et amliorer leur prise en charge.
OUTPUT 3 IR3.3 : D'ici 2016, les filles et les garons en situation de vulnrabilit, notamment
ceux des rgions d'intervention du programme, ont un accs accru aux services de protection.
Analytical Statement of Progress:
Au 31 Decembre2014, l'UNICEF a renforc le soutien la dlivrance de l'offre de service de
protection qui a permis la prise en charge intgre de 7441 enfants( 3768 garons et 3673 filles)
grce aux dispositifs des Services d'Appui et d'Orientation (SAO) et au Comit Technique
Restreint oprant dans 10 dpartements. En plus, le nombre denfants en dtention, gs de plus
de 13 ans, a baiss entre Juillet et Dcembre 2014, passant de 176 132 (15 filles) selon le
dernier rapport de la Direction de lAdministration Pnitentiaire. Cette situation sexplique par la
tenue dsormais hebdomadaires des audiences du Tribunal pour enfants ( la place des audiences
par quinzaine) pour rduire au maximum la dure des enfants dans les liens de la dtention. En
effet, lanalyse, les cas de dtention prventive (cas non encore jugs) constituent les 2/3 des
enfants, soit 88 contre 44 enfants effectivement jugs. Ces rsultats sont rendus possibles
grce au fonctionnement effectif des CDPE dans 10 Dpartements, avec notamment
loprationnalisation des dispositifs de prvention et prise en charge travers les SAO et les
Comits technique restreint. La synergie dveloppe entre le mcanisme formel des CDPE et le
dispositif communautaire autour des Comits Locaux de protection (CVP, CAVE, COVA)
contribuent l'identification et la notification de plus en plus effective et prcoce des cas
d'abus par les appels tlphoniques aux SAO ou aux sorties de rue. Ainsi 196 cas de violences
faites aux enfants (189 filles et 7 garons) ont t rfrs au SAO et services de lAEMO, grce
-
aux dispositifs communautaires ports par les CVP, les rel