Atelier de Yoga et Sophrologie Laurence Mouton€¦ · Web viewLa sophrologie est une méthode de...

Laurence MOUTON119, rue Pierre Legrand59000 [email protected]él. 06 81 39 06 73

Institut de Sophrologie Humaniste Jacqueline Baudet (Lille)32, place Augustin Laurent59000 Lille

RAPPORT DE STAGE

Sophrologie pour les personnes atteintes de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI)

Stage réalisé dans le cadre de l’Association François Aupetit

2 avril au 9 juillet 2013les mardis à 19h15

mailto:[email protected]

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« La maladie est l’effort que fait la nature pour guérir l’homme.

Nous pouvons donc apprendre beaucoup de la maladie pour notre retour à la santé. Ce qui apparait au malade indispensable à repousser renferme l’or véritable qu’il n’a trouvé nulle part ailleurs ».

Carl Gustav Jung

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Remerciements

__J’exprime toute ma reconnaissance à Jacqueline Baudet, énergisante chef d’orchestre qui a contribué à ce que je me réconcilie totalement avec la vie. Elle m’a permis de me réveiller de ce que je croyais être un cauchemar. Pourvue aujourd’hui du nouveau regard que je porte sur moi, je sais que cette impression de mauvais rêve était en réalité une opportunité. Chaque expérience sophrologique m’ouvre la voie de l’Ecoute de mon être profond. Si je n’y ai pas encore perçu tous les mystères, je continue à y puiser la force et à m’y ressourcer.

Ma gratitude va également à Emilie Demery, responsable des régions à l’Afa, sans qui ce stage n’aurait pas eu lieu. Son professionnalisme, son discernement et la confiance qu’elle a mis en moi m’ont portés.

Je remercie Chantal Boudot, sophrologue référente de l’Afa, atteinte elle-même d’une MICI, qui m’a offert le beau cadeau de son expérience.

Je remercie Valérie Kail, infirmière d’éducation thérapeutique du service des explorations fonctionnelles digestives du CHRU de Lille. Elle m’a fait bénéficier de sa connaissance des MICI, sur le plan scientifique et thérapeutique, et en particulier de sa connaissance des ressentis spécifiques des patients qu’elle accompagne.

Enfin, je remercie chacun de mes camarades de la promotion 9 de l’ISH avec lesquels nous avons constitué le GRES, Groupe de rencontres des élèves en sophrologie. Les rendez-vous réguliers que nous nous fixons font partie de nos respirations sophroniques. Nous nous y écoutons sans jugements, partageons nos expériences, y déposons nos questionnements et repartons plus légers.

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Sommaire

Page 2 : Remerciements

: Introduction

Pages 5 : Présentation de la sophrologie en une page

Pages 6 : Présentation de la sophrologie en quatre pages

Pages 10 : Mise en place du stage Sophrologie et MICI10: Démarches de prospection effectuées11 : Présentation du lieu de stage choisi15 : Règlement intérieur pour le bon fonctionnement des séances16 : Elaboration du programme Sophrologie pour les personnes atteintes de MICI ou Apprendre à lâcher prise

16: Intentionnalité des 12 séances et des activations 18: Fiche de renseignements et d’anamnèse

Page 19 : Déroulement et analyse des 12 séances

Pages 39 : Bilan du stage

Pages 40 : Projet professionnel40 : Présentation du projet42 : Budget prévisionnel

Annexes Echanges de courriels avec la sophrologue référente de l’Afa

Questionnaire aux participants aux séancesPages du blog Atelier de Sophrologie (Sophrologie et MICI)

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Introduction

__J’ai choisi de réaliser mon stage au sein de l’Afa (Association François Aupetit), association nationale accompagnant des personnes atteintes de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI). Les MICI comprennent deux pathologies auto-immunes principales, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, dite aussi RCH. Toutes les deux entrainent des ulcérations de la muqueuse intestinale progressant par poussées, notamment dans des moments d’anxiété, et générant beaucoup de souffrance physique et psychologique. Le choix de réaliser mon stage de sophrologie dans le champ de la gestion de la douleur chronique n’est pas anodin.

__Après 23 ans de journalisme en presse écrite, j’ai quitté volontairement ma profession en ce début d’année 2013.Un choc psychique vécu il y a quelques années m’avait plongé en quelques semaines dans une profonde dépression. Celle-ci a entrainé de grandes douleurs physiques entravant fortement la poursuite de mon activité professionnelle. La prise de notes lors des interviews, la rédaction d’articles sur un clavier m’épuisaient tant la douleur était présente. Chaque article envoyé à ma rédaction prenait la forme d’une victoire, d’un acte héroïque. Plus je me battais contre moi-même, plus je souffrais. Je ne comprenais pas et je me sentais incomprise. L’élan vital était bien présent, mais il restait bloqué quelque part en moi. Mon corps me parlait, je ne savais pas l’entendre.La pratique régulière du yoga et en particulier de la sophrologie m’ont permis de retrouver peu à peu l’usage normal de mes mains et d’apaiser mes céphalées invalidantes. Avec le temps, j’ai ainsi pu recommencer à travailler normalement. A l’heure de ma guérison, je savais pourtant déjà que ma place était ailleurs. J’avais à ce titre déjà entamé des études à l’Institut de Sophrologie Humaniste de Lille. Aujourd’hui, je peux exprimer que je ne me suis jamais sentie autant à ma place qu’en communicant l’espoir d’un retour à une vie normale à toute personne en difficulté.

__Mon stage n’a volontairement pas été réalisé dans le cadre hospitalier afin de ne pas induire le stress lié aux soins. En accord avec l’Afa, j’ai accueilli les adhérents de la fédération Nord à mon domicile les mardis soirs pendant trois mois. Ce rendez-vous hebdomadaire aménagé dans la simplicité a certainement contribué à l’alliance sophrologique.

__Aujourd’hui, je continue à accompagner des personnes atteintes de MICI dans le cadre de séances de groupes proposées à l’Atelier de Sophrologie Humaniste de Lille. Au sein de groupes hétérogènes, constitués principalement de personnes venant gérer leur stress, les résultats positifs constatés sur les malades sont rapides. Outre les effets des relaxations dynamiques, la relation symétrique qui s’installe avec les autres sophronisants participe sans aucun doute au nouveau regard que les malades portent sur eux.

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Présentation de la Sophrologie (1 page)

Qu’est-ce que la sophrologie ?La sophrologie est une technique permettant de dynamiser les capacités de chacun afin de mieux vivre le quotidien avec soi et les autres. En favorisant la détente et le bien-être physique et mental, elle augmente le champ des possibles. Nous abordons ainsi la vie, tant personnelle que professionnelle, de manière positive et constructive.

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Brève histoire de la sophrologieEtymologiquement, le terme sophrologie provient du grec "sos" qui signifie "harmonie" et "phren" qui signifie "esprit". Cette méthode fondée dans les années 60 par un neuropsychiatre, le Dr Alfonso Caycedo, s’inspire du yoga, du zen, du bouddhisme tibétain, mais aussi de l’hypnose médicale et des techniques de relaxation occidentales (training autogène de Schultz, relaxation progressive de Jacobson...). Différentes écoles de sophrologie se sont développées depuis avec des courants laïques différents, mais la technique continue de s’appuyer dans tous les cas sur la relaxation et la respiration, la visualisation et les affirmations positives.

Les finalités de la sophrologieLa sophrologie vise notamment l’action par le corps car celui-ci ressent ce que le mental pense.Tandis que les premières applications de la sophrologie étaient exclusivement médicales, elles ont très vite été expérimentées pour améliorer les performances des sportifs de haut niveau, puis dans le domaine du développement personnel et relationnel.La sophrologie est un puissant moyen de recentrage. Ses finalités sont la régulation du stress et de ses troubles associés (migraine, insomnies, fatigue, symptôme dermatologique, douleurs articulaires…), l’augmentation de la concentration, de la mémoire, de la créativité, la reconnexion à son intuition naturelle pour une meilleure prise de décision, ainsi que le renforcement de la confiance en soi. A ce titre, elle représente un outil efficace pour la préparation aux examens et aux entretiens de recrutement.Les professions médicales, en particulier les infirmières, les sages-femmes, les kinésithérapeutes et les psychologues s’y intéressent aujourd’hui, trouvant ainsi à offrir à leurs patients une voie nouvelle de soins centrés avant tout sur la personne.

Ses techniquesLa relaxation dynamique - détente musculaireLa respirationLes mouvements spécifiquesLes visualisations adaptées à chacun

Son public (groupes et individuels) Séances sur mesure pourLes enfants et scolaires (dès 4 ans)Les adolescentsLes adultes et seniors

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Les entreprises.Présentation de la sophrologie (4 pages)

La sophrologieTechnique de relaxation basée sur la respiration et inspirée de l’hypnose, la sophrologie est indiquée dans la gestion du stress et de ses manifestations, mais pas seulement… Née dans les années 60 au sein du milieu médical où elle a largement fait ses preuves, elle a rapidement fait son entrée dans celui de la performance sportive. Aujourd’hui, elle se pratique aussi dans l’entreprise et l’école à des fins de développement personnel.

Qu’est-ce que la sophrologie ?Pourquoi choisir la sophrologie ?Comment se déroule une séance de sophrologie ?A qui s’adresse la sophrologie ?

___Brève histoire de la sophrologie

La méthode a été fondée dans les années 60 par le psychiatre Alfonso Caycedo. Il s’est d’abord appuyé sur son expérience de médecin à Madrid, sur l’hypnose médicale et les techniques de relaxation occidentales (training autogène de Schultz, relaxation progressive de Jacobson…), puis sur ses voyages initiatiques. En Inde, il découvre le yoga, au Tibet, le bouddhisme, au Japon, la méditation zen. En s’intéressant à la philosophie orientale, il approfondit sa théorie de l’interaction entre le corps et le mental et l’adapte à l’esprit occidental. La sophrologie s’enrichira par la suite de l’approche humaniste du psychologue Carl Rogers, lequel encourage une écoute juste et active du praticien, laissant chacun trouver ses propres solutions et devenir plus autonome et responsable.Le terme sophrologie puise ses origines dans les racines grecques. « Sos » renvoie à l’harmonie, « phrên » à l’esprit« logos » à l’étude et la parole.

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La sophrologie est l’étude de la conscience en harmonie.

L’entrainement sophrologique

Guidés par la voix du sophrologue, assis, debout ou allongés, le participant à une séance de sophrologie individuelle ou de groupe est amené à respirer, visualiser, se mettre en mouvement par des exercices simples qu’il est libre d’adapter. Il apprend ainsi à porter son attention, instant après instant, sur les différentes parties de son corps, à se libérer de ses tensions et à atteindre un état particulier qui pourrait correspondre au doux flottement que l’on ressent avant de plonger dans le sommeil. Au début et à la fin d’une séance, la parole a sa place afin de permettre l’intégration de tous les phénomènes nouveaux ressentis et de faciliter ainsi la transformation. Un minimum de séances effectuées régulièrement est nécessaire pour atteindre le résultat défini au préalable avec le sophrologue. Car si la sophrologie est une méthode de développement personnel, elle a également des fins thérapeutiques.

Les personnes poursuivant leur pratique de manière assidue, notamment sans avoir besoin de la présence d’un sophrologue, la considère comme un art de vivre, une autre façon d’être au monde, à la manière des méditants.

Sophrologie : outil thérapeutique et de développement personnel

La sophrologie est une méthode de relaxation dynamique permettant de réduire le stress et les troubles associés (douleurs migraineuses ou vertébrales, insomnies…). Elle est aussi un outil de développement personnel susceptible d’agir sur l’affirmation et l’estime de soi. Certaines difficultés psychologiques, comme la timidité ou le trac avant un examen

ou un entretien d’embauche, sont efficacement améliorées par quelques séances individuelles.

La sophrologie est également utilisée pour apaiser les douleurs et/ou soigner. Dans le champ médical, elle est de plus en plus recommandée par les médecins en thérapie complémentaire. Elle est ainsi utilisée pour atténuer, voire dans certains cas faire disparaître, le psoriasis, l’eczéma, l’asthme, les maux de tête, les ulcères, les problèmes intestinaux, la spasmophilie et plus généralement les troubles liés à l’anxiété et les angoisses… Dans le domaine rhumatologique, elle atténue notamment les sensations de douleur. La méthode est un aussi un soutien efficace au sevrage tabagique et alcoolique. Elle accompagne également les personnes souffrant de troubles de la sexualité ou alimentaires, comme la boulimie et l’anorexie. A ce titre, quand le sophrologue ne travaille pas dans un établissement de santé, il s’informe toujours du suivi médical du patient et l’oriente si nécessaire vers un généraliste ou un spécialiste en vue d’un accompagnement global afin d’optimiser le résultat escompté.

Relâchement des tensions et présence à soi pour tous les publics

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Améliorer sa résistance au stress et ainsi mieux dormir, mieux digérer, mieux vivre. La sophrologie concerne tout le monde, y compris les adolescents et les enfants qui peuvent rencontrer des difficultés d’apprentissage, de concentration ou relationnels. Elle leur ouvre la voie de la connaissance d’eux-mêmes, de la régulation de leurs émotions, de la confiance en eux pour accéder à plus d’autonomie ou encore limiter les somatisations. Avec les enfants, pour lesquels la sophrologie est accessible dès quatre ans, l’approche est ludique. Elle fait particulièrement appel à l’imagination. Le dessin sera privilégié comme mode d’expression.

La sophrologie s’impose également dans l’univers du travail à travers les dirigeants et cadres qui ont déjà bénéficié de ses effets pour eux-mêmes. Limitant le surstress, nocif à long terme pour la santé, la méthode optimise les capacités de chacun, la prise de décision, la créativité et la cohésion sociale. Selon la demande de ses dirigeants, elle prépare le personnel aux changements d’organisation, à la réduction des effectifs et à l’accroissement d’activité susceptibles de générer des troubles anxio-dépressifs annonciateurs de burn-out.

Elle est, par ailleurs, particulièrement efficace pour la préparation mentale des sportifs. Durant les compétitions, il s’agit pour eux de maintenir un degré optimal d’attention afin de se concentrer sur l’épreuve. Grace à la reprogrammation du mental, il est possible de vivre par anticipation une action ou une situation à venir sous l’angle du positif afin de se mettre dans la peau du vainqueur. Grâce à l’imagerie mentale, le sportif se voit aussi corriger ses erreurs

passées qui ne lui ont pas permis de remporter sa ou ses dernières épreuves. Il se repasse la séquence mentalement lentement, plusieurs fois, avec la bonne attitude pour atteindre son objectif. Plus globalement, l’entrainement sophrologique quotidien pour les sportifs vise la récupération physique rapide, la décontraction dans l’action, une concentration maximale et l’optimisation de l’amplitude respiratoire. Cette technique est susceptible de s’étendre à toute situation de vie génératrice d’anxiété, comme les entretiens d’embauche, les examens, la prise de parole en public et, de manière générale, toute situation que l’on redoute.

Les professions médicales et paramédicales en particulier les infirmières, les sages-femmes, les kinésithérapeutes et les psychologues s’intéressent aujourd’hui à la sophrologie et ses techniques trouvant ainsi à offrir à leurs patients une voie nouvelle de soins centrés avant tout sur la personne.

La sophrologie en groupe ou en individuel

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La sophrologie se pratique toujours au rythme de chacun. Des séances de groupe sont proposées au sein des associations, dans les maternités pour la préparation à l’accouchement et le postnatal, les hôpitaux, les centres médicaux sociaux, les établissements accueillants des enfants ou des étudiants, ou encore dans certaines entreprises et administrations. Dans le cadre de prise en charge individuelle et thérapeutique, il est recommandé de s’adresser à un thérapeute ayant suivi une formation approfondie reconnue par la profession, dont la FEPS (Fédération des écoles professionnelles en sophrologie), fait partie.

Les indications de la sophrologie

Au quotidien et au travailGérer son stress et les troubles associés (fatigue, burn-out…)Améliorer son sommeilRenforcer l’estime de soi, vaincre la timiditéTravailler la confiance en soiApprendre à mieux se connaître, gérer ses émotionsAméliorer sa concentration et sa capacité de mémoireAméliorer sa relation aux autres, son expression en publicSe reconnecter à son intuition naturelle pour les prises de décisionMieux appréhender les changements (deuil, séparation, licenciement…)

En parallèle à un suivi médical et/ou psychologiqueAider à la parentalité/maternité, dont à la PMASoulager la douleurGérer son anxiété (examen et intervention chirurgicale…)Vaincre les phobiesDiminuer l’impact des acouphènesRéduire les blocages sexuelsAider au sevrage tabagique, alcoolique Réguler les troubles du comportement (alimentaire, jeu video…)

Dans le domaine pédagogiqueSe préparer à un examenAméliorer ses capacités d’apprentissage et de concentrationCultiver sa créativitéFavoriser un bon développement physique, émotionnel et

relationnel de l’enfant

Dans le domaine sportifAméliorer sa concentration et ses performancesParfaire sa préparation mentale

La médecine, les psychologues et les pédagogues conseillent aujourd’hui l’apprentissage et la pratique régulière de la sophrologie comme complément de soins et approche de la personne dans sa globalité. Actuellement, la technique prend toute sa place dans les actions de prévention santé (Prévenir plutôt que guérir). A ce titre, les caisses de mutuelle

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complémentaire santé commencent à encourager leurs adhérents à se maintenir en bonne santé, notamment par cette pratique, et à participer à sa prise en charge.

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Mise en place du stage de sophrologie

__Démarches de prospection effectuées

Mes premières investigations ont été effectuées au pôle de prévention des addictions, Epicéa, service du Conseil général du Nord. Ayant dans mon entourage proche une personne souffrant de dépendance au cannabis, j’ai dans un premier temps cherché à lui apporter mon soutien avec des séances de sophrologie. Pour les ajuster au plus près de son besoin, je me suis informé sur le sujet jusqu’à accéder au service de documentation du pôle de prévention des addictions, Epicéa, intégré au Conseil général du Nord. Particulièrement à mon écoute et sensible à la sophrologie qu’elle avait déjà pratiqué, la responsable du service, Valérie Hugot, m’a consacré un temps important. Nos entrevues à Epicéa se sont répétées, car chacune apportait des informations précieuses à l’autre. Nos échanges m’ont amenée naturellement à lui proposer une séance de sophrologie qu’elle a acceptée avec plaisir. En parallèle, j’ai pris contact par mail avec le directeur d’Epicéa, Samuel Tourbez, avec pour objet une demande de stage au sein de sa structure. Son secrétariat m’a rappelé afin que nous prenions rendez-vous quelques semaines plus tard fin août 2012. A cette occasion, j’ai découvert un directeur de service du Département particulièrement ouvert et atypique, puisqu’avant tout psychologue de formation. Notre échange a duré près d’1h30. Malgré son accord de principe, le stage ne pouvait malheureusement pas avoir lieu sur place dans la mesure où le service n’était pas habilité à recevoir le public correspondant aux séances que je souhaitais effectuer. Nous avons notamment évoqué la possibilité de l’effectuer dans un établissement scolaire sous le tutorat d’Epicéa. Le directeur m’avait informé au préalable d’une certaine forme de raideur qui régnait encore au Rectorat de Lille. Le mieux selon lui consistait à contacter directement les chefs d’établissement lesquels, pour certains, pouvaient être sensibles à l’approche sophrologique. Nous nous sommes quittés avec cet objectif. Puis, au retour de vacances de la personne d’Epicéa censée être ma tutrice durant ce stage, celle-ci m’a informée ne pas se sentir apte à cette mission dans la mesure où elle ne connaissait pas la sophrologie. L’aventure avec Epicéa relative au stage s’est arrêtée là. Il est possible qu’elle reprenne plus tard dans un cadre professionnel. Je suis heureuse d’avoir fait ces belles rencontres.

Tandis que se réduisait la possibilité de réaliser mon stage avec Epicéa, s’ouvraient les portes de l’Afa, association nationale accompagnant des personnes atteintes de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI). www.afa.asso.frAu cours d’une conversation avec un ami enseignant en informatique, je me suis aperçu qu’il comptait parmi ses élèves la déléguée Nord de l’Afa. Je lui ai demandé de nous mettre en contact. Le premier entretien informel, cordial et chaleureux avec cette personne a eu lieu par téléphone. Il a duré une belle demi-heure. Elle s’est ensuite en effet rapproché du siège national de l’Afa pour savoir si l’association était intéressée par l’organisation de séances de sophrologie pour ses adhérents du Nord - Pas de Calais. Emilie Demery, la responsable des régions de l’Afa m’a contacté en effet les jours suivants pour me mettre en relation avec la sophrologue référente de l’association, Chantal Boudot, laquelle prendrait la décision finale elle-même. Comme elle intervient à Paris et que je suis lilloise, notre échange a eu lieu par téléphone. Je me suis présentée. A cette époque, j’étais encore journaliste, je commençais à enseigner le yoga et lui confiait que mes nouvelles options professionnelles étaient liées à certains épisodes difficiles de mon histoire

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personnelle dont j’avais réussi à me libérer grâce à la sophrologie. En réponse chaleureuse, elle m’a expliqué son propre cheminement. Elle est elle-même atteinte de la maladie de Crohn. La sophrologie lui a permis de limiter les poussées inflammatoires et d’accéder à une vie normale. C’est donc naturellement qu’elle s’est orienté à titre professionnel vers la méthode pour accompagner et soulager d’autres personnes atteintes de MICI. L’alliance, la relation de confiance se mettaient en place. Notre entretien s’est achevé sur ses préconisations à suivre pour élaborer des séances en vue d’obtenir les meilleurs résultats pour les malades. Je comprenais alors que je pourrais faire un bout de chemin avec ces personnes pour leur communiquer l’espoir d’un mieux-être grâce à cette merveilleuse technique. J’en étais convaincue puisque j’avais moi-même expérimenté ses bienfaits sur mes problèmes de santé. Je pensais à ce moment qu’il suffirait aux gens de vivre quelques séances pour commencer à se sentir mieux, puis une dizaine pour faire partie, comme moi, des inconditionnels de la sophrologie… En réalité, si l’expérience fut d’une grande richesse pour mon apprentissage, rien ne fut si simple.

__Présentation du lieu de stage choisi

Au contact de l’Afa, dont une des activités premières est l’écoute et le soutien aux malades, je me suis trouvée immergée, ou plus justement témoin impuissante de leur réalité. Après chaque rencontre avec la maladie, un certain temps m’était nécessaire pour me remettre de la fatigue éprouvée.

Pour découvrir ce qu’était l’Afa, j’ai commencé par consulter son site internet. Il indiquait que l’association était l’unique organisation française reconnue d’utilité publique à se consacrer aux maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, lesquelles comprennent deux pathologies : la maladie de Crohn et la recto-colite hémorragique. Ces deux maladies qui touchent tout ou partie du tube digestif concernent aujourd’hui plus de 200 000 personnes en France. Créée en 1982 par Janine Aupetit, mère d’un jeune malade, l’Afa se bat depuis trente ans pour mieux comprendre et traiter les MICI avec l’espoir de les guérir un jour. L’effort pour la Recherche a atteint près d'un million d'euros en 2011 et 2012 grâce aux adhérents et donateurs. L’association œuvre aussi pour que les malades vivent mieux avec ces pathologies souvent mal comprises, voire taboues, en leur apportant, ainsi qu’à leurs proches, une aide de proximité et une information claire et complète, notamment à travers la ligne MICI Infos Services.

Par ailleurs, lors d’une conférence organisée le 22 novembre 2012 par la mairie de Lomme, j’avais également commencé à comprendre la physiopathologie des affections du tube digestif, plus spécifiquement celle des deux principales (maladie de Crohn et RCH) grâce aux explications, schémas et photos de son intervenant Pierre Desreumaux, médecin et chercheur au CHRU de Lille. En écoutant l’exposé clinique du scientifique, également directeur de DigestScience*, je découvrais l’inconcevable, et j’imaginais ce qui pouvait se passer dans l’esprit des malades présents dans la salle. A travers les questions qu’eux et leurs proches ont posées, je sentais une peur panique, un grand besoin d’aide, une quête d’espoir.Ce qui est ressorti de mes premières investigations, notamment auprès de la fondation de recherche DigestScience, est que les MICI sont encore mal connues, difficiles à diagnostiquer, invalidantes, chroniques et douloureuses. Elles se développent dans les

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régions et pays industrialisés et touchent de plus en plus d’enfants. Elles constituent aujourd’hui un problème de santé publique majeur, d'autant qu'elles connaissent une progression inexpliquée et régulière depuis 50 ans. En France, le Nord - Pas de Calais, région qui a connu un fort développement industriel, est particulièrement concernée. La maladie progresse désormais également au Maghreb, en Asie et en Afrique du Sud. Les MICI restent aujourd'hui incurables. Leurs formes sévères entrainent des douleurs se poursuivant tout au long de la vie des patients, avec des conséquences parfois invalidantes (chirurgie, stomie, etc.). Les difficultés imposées par ces maladies sont considérables. Liées tout d'abord à leur chronicité et leurs traitements parfois lourds chez des sujets le plus souvent jeunes, voyant leur avenir se grever de contraintes matérielles, professionnelles, existentielles… S'y adjoint le poids de maladies intimes et ressenties comme honteuses à travers leurs symptômes : diarrhées (parfois imprévisibles), douleurs abdominales, difficultés à contrôler les selles et stomie digestive. Un certain nombre de symptômes peuvent compromettre de façon importante leur qualité de vie avec des conséquences majeures sur toutes les dimensions de leur existence (vie affective et intime, scolarité, aptitude au travail...). Ces conséquences sont loin d'être négligeables car elles sont parfois sources d'isolement affectif et social.

Face à cette représentation des MICI pour lesquels les traitements sont encore insuffisants, il me semblait que la sophrologie avait toute sa place pour améliorer le quotidien des malades.

Je fus invitée quelques jours plus tard, le 4 novembre 2012, par la déléguée départementale de l’Afa à une réunion d’informations ouverte aux adhérents du Nord - Pas de Calais. Ce serait pour moi l’occasion de découvrir l’Afa et, je pensais, de présenter la sophrologie à ses membres. Un peu stressée quand même à l’idée de devoir prendre la parole en public, je m’étais bien préparée à définir la méthode, son origine et ses bienfaits. J’avais également programmé une petite séance de présentation (ancrage, contact avec sa respiration, visualisation d’une image évoquant le calme). Le jour de la réunion, je me suis présentée à l’avance comme prévue pour faire connaissance de visu avec la déléguée que je n’avais pas encore rencontrée. Tout s’est déroulé normalement. Les adhérents sont ensuite arrivés. Nous étions une quinzaine de personnes réunies de manière conviviale autour d’une table basse. Certaines, dont la mère d’un malade ayant développé plusieurs pathologies du tube digestif, étaient en grande détresse et en demande d’aide. Une autre adhérente très agitée manifestait une grande anxiété face à la mort. Je n’avais toujours pas été présentée au groupe et ne me suis donc pas permis d’intervenir. La déléguée de l’Afa semblait particulièrement organisée. Je pensais donc qu’elle avait prévu de me présenter un peu plus tard. Et puis, le temps a passé. Je devenais témoin silencieuse de scènes de vie qui m’étaient jusque là étrangères. Personne ne savait qui j’étais, sinon la déléguée. Voyant que la réunion allait arriver à sa fin, je me suis décidé à prendra la parole sans qu’on me la donne afin d’expliquer les raisons de ma présence, ce qu’était la sophrologie, et aussi le fait que l’afa, nous - je ne savais pas quel pronom utilisé – avait prévu de mettre en place des séances de sophrologie pour ses adhérents. Certaines personnes se sont montrées très intéressées, une autre, très sympathique, a exprimé que ces techniques qu’elle avait déjà approchées n’étaient pas faites pour elle. J’en ai conclu, peut-être trop hâtivement, qu’il n’était pas opportun que je propose une séance à ce moment. Nous avons donc conclu que les personnes présentes à cette réunion seraient informées de la mise en place du stage. Pas la

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suite, j’ai regretté de ne pas leur avoir demandé leurs coordonnées. Je souhaitais que tout soit fait dans les règles. Il n’était pas question pour moi de prendre la place de l’organisatrice. Lors du rendez-vous qui a suivi, le 23 décembre, avec la déléguée départementale, nous avons convenu des modalités d’organisation du stage. Les 12 séances s’adresseraient aux personnes atteintes d’une MICI, adhérentes à jour de leur cotisation à l’Afa. Les ateliers d’une heure auraient lieu chaque mardi, à 19h15, du 1er avril au 2 juillet 2013. L’Afa se préoccuperait de communiquer l’information sur son site et par courrier à ses adhérents de la fédération Nord - Pas de Calais. Les participants auraient à régler 5 euros à l’association pour chaque séance. Cette somme avait une valeur symbolique pour l’Afa. Le lieu restait à définir car les délégations régionales n’ont pas de locaux. Par ailleurs, la déléguée départementale a pensé qu’il serait préférable de ne pas convier les personnes trop anxieuses que j’avais rencontrées dans le cadre de la réunion d’informations, car sources possibles de perturbation pour le groupe. Je pensais que c’était dommage, mais je n’ai émis aucune opposition. Elle savait, bien entendu, mieux que moi ce qui pourrait perturber les participants. Elle m’a informé qu’elle pourrait se rendre disponible pour assister à certaines séances, dont la première. Lors de ce rendez-vous, je lui ai proposé une petite séance de découverte. Elle ne l’a pas souhaité par manque de temps. Et puis, la sophrologie, elle connaissait… Dans le cadre de ma formation à l’ISH, j’avais appris qu’on ne devait pas vouloir pour l’autre. C’était son choix.

Afin d’entrer dans la concrétisation du projet, j’ai repris contact avec la sophrologue référente de l’Afa. Pour travailler le contenu de mon projet, ses conseils et son expertise m’ont été précieux. Au fil de nos échanges, notamment par courriel (voir en annexes), de mes rencontres, en particulier avec Valérie Kail, infirmière d’éducation thérapeutique du service des explorations fonctionnelles digestives du CHRU de Lille, et de mes lectures, s’est effectivement dessiné un profil général des personnes atteintes de la maladie de Crohn et de la RCH. Je précise général, car il y a bien entendu des particularités. A partir de ces premières recherches, j’ai pu commencer à comprendre ce qu’on attendait de moi et transmettre à mon école les premiers protocoles de séances et leur intentionnalité. Pour ce public particulier et selon les conseils spécifiques de la sophrologue référente de l’Afa, il s’agissait d’apprendre à lâcher prise, à gérer de très gros moments de stress, à passer du deuil de sa santé à la réappropriation de son corps, des idées négatives au positif, à gérer la fatigue propre à la pathologie et, bien entendu, la douleur. L’objectif global était d’améliorer le quotidien. Le fait de faire découvrir la sophrologie et ces bienfaits à ce public me paraissait accessible. Parallèlement au travail de fond que j’avais entrepris, l’organisation des séances n’avançait pas comme je l’aurais souhaité, et ce malgré la bonne volonté de chacun. La problématique qui se posait concernait le lieu où se déroulerait le stage. La déléguée et moi cherchions chacune de notre côté à Lille et ses environs. Les tarifs demandés par les salles privées étaient toujours trop élevés pour une association. Et il n’y avait pas de disponibilités dans les établissements publics. De manière générale, on nous conseillait d’écrire aux maires, au président du Conseil général… Un contact avait été pris avec le CHR, mais l’Afa préférait que ces séances ne se déroulent pas au sein du milieu hospitalier trop inducteur pour les malades. Un temps considérable a été consacré à ces démarches dans lesquelles je m’étais beaucoup impliquée. Sans doute trop au regard de ma décision finale. La date de démarrage

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du stage approchait à grand pas. Il fallait en outre boucler le magazine papier de l’Afa dans lequel les adhérents seraient informés de la mise en place des séances de sophrologie. Il devenait urgent de trouver une solution si je voulais que le stage se réalise. Je décidais donc que les séances se dérouleraient chez moi, dans mon appartement situé à proximité immédiate d’une station de métro. Tandis que j’écrivais l’annonce du stage à paraitre dans Afamag, me vint l’idée d’y adjoindre l’adresse d’un blog d’informations pour faciliter les relations avec les participants. Je le baptisais l’Atelier de Sophrologie. J’y communiquais les informations pratiques sur la mise en place des séances, y définissais de façon simple la sophrologie et ses bienfaits, et ce qu’était l’Afa. Ce blog a été validé par l’association. Au cours du stage, ce media a en effet été un vecteur d’informations car il a attiré l’attention de malades qui m’ont contactée. Mais de mémoire, aucune de ces personnes ne s’est inscrite aux séances. Il est possible qu’elles aient été freinées par l’obligation d’adhérer à l’Afa pour participer aux séances. J’avoue que je n’étais pas non plus à l’aise avec cette règle, même si je ne la juge pas. J’étais bien trop reconnaissante d’avoir l’opportunité de pouvoir transmettre les bienfaits de la sophrologie dans un cadre officiel.

*DigestScience : Fondation de recherche sur les pathologies du tube digestif et la nutrition.

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__Règlement intérieur de l’Atelier de SophrologiePour le bon fonctionnement du stage Sophrologie et MICI Article 1- Pratique des activitésLa participation aux ateliers de sophrologie ne sera ouverte qu’aux adhérents à jour de leur cotisation annuelle à l’Afa.

Article 2 - Adhésion en cours d'annéeLes participants peuvent remplir leur bulletin d’adhésion à l’Afa dans le cadre des ateliers de sophrologie. Ils seront transmis au siège national de l’association.

Article 3 - Paiement des ateliers de sophrologueChaque adhérent a l'obligation de payer 5 € la séance, 3 € pour les demandeurs d’emploi.Ces règlements peuvent s'effectuer en une ou plusieurs fois. Article 4 - Durée des séancesLes séances démarrent à 19h15 et durent 1h à 1h15. La salle sera accessible aux participants à partir de 19h.Il est dans l'intérêt de tous que les horaires soient respectés.Les séances ne sont pas assurées les jours fériés et durant les vacances scolaires.

Article 7 - Tenue vestimentaireIl est demandé aux participants d’ôter leurs chaussures à l’entrée de la salle et d’éteindre leur portable, sinon la sonnerie en cas d’obligation familiale.

Article 6 - Régularité La sophrologie est un entrainement. Pour l’obtention de résultats, il est conseillé d’être régulièrement présents aux séances.

Article 5 - Contre-indicationTout participant doit s'assurer auprès de son médecin que la pratique de la sophrologie ne lui est pas contre-indiquée. Cette pratique se fait par conséquent sous la responsabilité de chacun.

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__Elaboration du programme :Sophrologie pour les personnes atteintes de MICI ou Apprendre à lâcher prise

Douze protocoles issus des 1er et 2 e degré de la relaxation dynamique ont été élaborés pour réduire les difficultés propres aux personnes atteintes de MICI : douleurs abdominales, articulaires, dorsales, anxiété, stress, insomnies, peurs, dont celle des fortes hémorragies possibles au moment des crises, et de mourir. Les sujets souffrants de ces maladies possèdent une très grande sensibilité et émotivité. Ils sont souvent fatigués, déprimés, et ont une prédilection pour les situations de grands contrôles d’eux-mêmes et des autres. Ces éléments et d’autres recueillis au sein de mes entretiens, observations et de mes lectures (Ces enfants malades de leurs parents d’Anne Ancelin et Ghislain Devroede, spécialiste des troubles digestifs …) ont orienté mes choix. Tous les partis pris de ce stage, intentionnalités des séances, sophronisations, désophronisations, stimulations, techniques, respiration, ainsi que terpnos logos visent : le lâcher prise, la réappropriation de son corps après une période de deuil de sa santé, la réintégration de positif là où les idées noires se bousculent pour retrouver un bien-être dans son corps.

Intentionnalité des séances1 La respiration comme outil de détente (ancrage, LTI, respiration abdominale,

visualisation d’un paysage agréable, SPP)2 Vos capacités (se tenir debout, bouger en s’étirant par les hémicorps, capacités…)3 Mettre tout ce qui vous semble négatif à l’extérieur (soufflet abdo, LTI, exercice des

griffes, activation vitale…)4 Se libérer des tensions (soufflet thoracique, exercice du Karaté, LTI par zone

corporelle…)5 Chasser le stress (respiration abdominale, complète, stricmus, LTI)6 Développer la sensorialité (tratac, ex respiratoire n°1, LC en insistant sur les

sensations, déposer un objet dans la main…)7 Faire de son corps un allié (respiration en vague, pompage des épaules, nauli…)8 Remplacer une sensation par une autre (LC, LTI, technique de défocalisation de la

douleur, capacités…) 9 Se créer une bulle de protection (bulle perméable avec l’extérieur, LTI, SPL…)10 Reconnaître et accueillir ses émotions (observation des phénomènes dans le corps,

LTI, respiration, SPL…)11 Neutraliser ses émotions (concentration sur l’espace du 5e degré, rotation axiale,

LTI…)12 Apprendre à se situer dans l’espace (séance RD2)

Sophronisations & activations présentes dans toutes les séanceset leurs intentionnalités

Ancrage : trouver la sécurité, se réassurer, être dans le présent, serein, quelque soit l’endroit où l’on se trouve.

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Se tenir assis ou debout, se mettre en mouvement : notamment pour constater son champs de capacités.Lecture du corps : aller à la rencontre de son corps, le découvrir à chaque fois différent, augmenter ses perceptions.Se connecter à sa respiration de l’instant : apprendre à vivre le présent, faire le constat de son état dans l’instant, sans jugements… amener le calme.LTI par zone et complètes : pour le relâchement musculaire, amener la détente corporelle et mentale.Pauses d’intégration : développer sa qualité de présence à soi ;

Différentes techniques de RD1 et RD2 proposées dans les séanceset leurs intentionnalités dans ces séances-ci

Se connecter à sa respiration abdominale, notamment pour induire le calme, ralentir son rythme cardiaque, pour constater que dans l’abdomen il y a aussi de la place pour le positif et la détente. Etre présent dans chaque respiration, ni dans celle d’avant, ni dans celle d’après.Soufflet abdominal, LTI, exercices des griffes et du karaté : mettre à l’extérieur ce qui ne nous est pas utile dans l’instantStricmus : relâchement des muscles du visage, conscience de l’influence de l’expression de notre visage sur notre être tout entierTratac, ex respiratoire n°1 : augmenter sa concentration, ses perceptions, développer ses sensPompage des épaules : Remettre en circulation l’énergie, activer la concentration, les organes des sens, détendre le cou, cervicales contractées. Métaphore gestuelle de « Ca m’est bien égal » induisant une mise à distance des événements susceptibles d’amener de la contrariété. Exercice du cou : remettre de la souplesse dans une zone souvent très contractée, développer les organes des sens. Métaphores gestuelles : accueillir et dire non.Soufflet thoracique : redynamiserHémicorps : se détendre dans la tension et l’étirement, augmenter les perceptions de son corps en comparant notamment le côté droit et le côté gauche.Nauli : exercice inspiré du yoga reconnu pour remettre en circulation le système digestif et apporter un confort abdominal. Stimulation vivement conseillé par la sophrologue référente de l’Afa. Activation vitale : remettre de l’énergie, de la chaleur vitale dans les organes, renforcer leur santé.Technique de focalisation sur sa douleur : amener à faire évoluer une sensation de douleur (taille, forme, couleur…)SPP - Visualisations de moments, de lieux, d’être chers… qui nous sont agréables : amener au constat que chacun a des ressources, qu’il peut se relier à elles et qu’elles apportent bien-être dans le corps.SPR : Induire le calme – Défocalisation de la douleur vers la respiration, la sensation de calmeSPL : amener le bien-être dans le corps

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Sophro concentration : Développer la concentration, notamment sur un objet n’induisant pas d’émotions. Exercice de défocalisation pour ce public.Capacités : Prendre conscience de ses possibilités, induire du positif, gagner en confiance et estime de soiFuturisation simple : se visualiser en mouvement pour remettre son corps dans la mobilité, se projeter de manière positive dans un avenir proche, visualiser calmement un projet accompli pour se préparer à le réaliser sereinement.

__Fiche de renseignements et d’anamnèse pour les participants au stageLors de la réalisation de mon stage, ce questionnaire n’était pas demandé. Je l’ai toutefois réalisé a posteriori car la démarche me semble en effet très professionnelle. Elle permet une approche globale du patient. Si j’avais su qu’elle fut possible dans le cadre de mon stage, j’aurais choisi de rencontrer au préalable chaque personne en individuel. Mes séances auraient été encore plus adaptées, l’alliance d’autant plus aisée et les participants plus réguliers, je pense.

Prénom :Nom :Adresse :Téléphone :Situation familiale : Activité : Médecin traitant et/ou spécialiste :

Accompagnement psychologique :

Votre état de santé aujourd’hui ?Depuis quand ?Quel était le contexte au moment des premiers symptômes ?

Quantifiez sur une échelle de 0 à 10 votre niveau de mal être (stress, douleur, anxiété...)0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Détaillez

Qu’attendez-vous de la sophrologie ? Imaginez le futur une fois votre objectif atteint (modérer l’objectif avec le patient pour le rendre réalisable, au moins étape par étape) De quoi avez-vous besoin pour atteindre cet objectif ?

Souvenirs heureux

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__Déroulement et Analyse des séances

IntroductionLes séances durait en moyenne 1h15 à 1h30, selon le nombre de participants. Lors des premières séances, une personne, toujours la même, Virginie, particulièrement anxieuse, arrivait très à l’avance, et puis de plus en plus tôt. Cela a été compliqué à gérer lors des premières séances car elle sonnait à la porte alors que je n’avais pas terminé de préparer ma salle, de me centrer après ma journée de travail. Au début, elle participait avec moi à la préparation de la salle et puis les choses se sont régulées à force de rappeler régulièrement à tous par courriels et en début de séance que j’ouvrais la porte ¼ d’heure avant le démarrage des séances… et pas avant. Tous les participants aux séances étaient atteints de maladie de Crohn ou de RCH, excepté les personnes pour lesquelles j’ai précisé qu’elles souffraient de douleurs abdominales persistantes non diagnostiquées au cours de la période de stage. Durant tous les dialogues présophroniques, les participants ont indiqué leur grande fatigue présente dans l’instant, voire l’épuisement. Une seule personne ne l’a jamais formulé : Nathalie.

Première séance :

Intentionnalité : La respiration comme outil de détente (ou Apprendre à respirer)

AssisPosition toniqueTerpnos Logos (TL : Pour démarrer cette séance, je vous propose de prendre conscience de votre environnement, des formes, des couleurs… de votre place dans la pièce… Quand vous vous sentez prêts, dans une expiration vous fermez les yeux pour vous centrer sur vous-même, tout en sachant que vous pouvez les rouvrir à tout moment de la séance si vous en ressentez le besoin)

Ancrage (TL : vous vous déposez sur la chaise, conscience de vos points d’appuis sur le sol, sur la chaise…)

TL : Une main sur le ventre, la 2e sur la partie basse de vos côtesObservation de la respiration là où elle est, sans la modifier… Observez simplement.Respiration abdominale (TL : votre respiration se fait peu à peu abdominale, le ventre se gonfle à l’inspiration, se creuse à l’expiration. A l’inspiration, peut-être percevez-vous une sensation de liberté, à l’expiration une sensation de détente… Ecoutez les messages que vous envoie votre corps après cette respiration abdominale).Libération des tensions inutiles (3 fois – TL : si des tensions se sont logées à certains endroits du corps, repérez sans jugements… A l’expiration, lâchez, à chaque expiration lâchez davantage tout ce qui n’est pas utile dans l’instant. Accueil des sensations)Lecture du corps (TL : Concentrez-vous sur les muscles de votre visage…, bienveillance, sans jugements notamment au niveau de votre ventre… Sensations dans votre corps tout entier. Passez en revue toutes les zones)

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Posture fond de siègeVisualisation d’un paysage ou d’un lieu agréable pour vous (TL : faites venir à vous un paysage ou un lieu agréable réel ou imaginaire, celui qui vous vient dans l’instant… Si aucun lieu ne vient, profitez de l’instant de détente ici et maintenant. Retour aux sensations corporelles du présent au niveau de toutes les zones de votre corps, de votre respiration. Accueillez)Sophro Présence du Positif (TL : laissez venir un mot qui correspond à la sensation vécue. A l’inspir vous vous en imprégniez, à l’expir vous l’installez dans tous les espaces de votre corps)Pause de totalisation (1 minute)Désophronisation (TL : en maintenant vos yeux fermés, pour revenir à un état de vigilance normale vous amplifiez votre respiration. Reprenez contact avec votre environnement, votre place dans la pièce, les personnes autour de vous, vous commencez à mobiliser vos orteils, vos chevilles, vos doigts, vos mains… vous vous étirez profondément, vous commencez à vous frotter les mains…, à vous tapotez de la tête aux pieds… Remettez du tonus, baillez, soupirez… Quand c’est juste pour vous et seulement quand vous vous sentez prêts, ouvrez vos paupières et… souriez à la vie)Dialogue post-sophronique

- 1. Evaluation et analyse du contenu – auto évaluation – vécu personnelLes participants : 9 personnes Cette séance est plus longue que les autres d’une demi-heure environ. La déléguée départementale de l’Afa est présente. Nous posons le cadre.

Introduction Dans le dialogue pré sophronique, je présente en quelques mots mon parcours, ma formation et l’origine de la sophrologie : Caycedo, yoga, méditation, hypnose, phénoménologie…Puis, je propose à chacun de se présenter s’il le souhaite. Personne ne refuse. Les pathologies sont exprimées sur un mode plus ou moins émotif (7 femmes, 2 hommes). Je découvre lors de ce premier échange, des personnes très consciencieuses dans leur vie professionnelle, si elles sont encore en mesure de travailler bien sûr, actives et très fatiguées. Pour certaines en grande douleur physique. Des le début de mon terpnos logos, Nathalie forme de grand mouvements lents avec son corps. Stéphanie conserve ses yeux ouverts. Elle n’entre pas dans la séance. Elle garde un œil sur moi et les participants.

Phénodescription orale et écrite :Globalement, les participants constatent qu’ils peuvent s’autoriser. C’est une grande découverte pour certains. Xavier observe qu’il était bien debout alors qu’il pensait qu’il préfèrerait faire la séance assis à cause de la fatigue. J’ai vécu la séance assez calmement avec une période de bien être quasiment tout au long de la séance, sauf lors de l’invitation au lieu agréable, qui est toujours compliqué pour moi. Beaucoup de lieux me viennent, mais très flou. J’ai eu peu de douleurs abdominales. Je dirais même pas du tout.

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Carole dit avoir pris conscience de son corps, elle a pris le temps d’écouter et de ressentir après les mouvements. Elle sent qu’elle a lâché prise, mais pas assez, c’était encore retenu. J’ai bien senti l’air passer par mes narines. C’est une sensation particulière.Alice a eu des difficultés à tenir la position assise tonique. Elle est sortie de la séance avec moins de douleurs qu’au début. Pendant la LC, elle s’est sentie partir deux secondes dans un rêve. Durant la visualisation, elle a senti la chaleur, le soleil. Pourtant j’étais en Norvège, dans un coin de pêcheurs. Neyma a perçu une lourdeur au début de la séance avec un mal de tête, puis plus mal du tout au moment de la LC avec une sensation de légèreté. Elle ne s’est pas sentie à l’aise assise. Elle a constaté une grosse différence entre sa respiration habituelle et celle par le ventre. L’exercice l’a détendue. Lors de la LTI, elle a eu des difficultés à synchroniser sa respiration, à contracter, puis à relâcher. Lors de la visualisation, elle a senti de la chaleur. Virginie a ressenti beaucoup de tristesse au début de la séance, puis la visualisation lui a procuré du bien-être. Elle a pleuré durant le dialogue post. La déléguée, Stéphanie, l’a invitée à sortir et à l’accompagner en dehors de la pièce. Je suis intervenue avec le plus de tact possible en expliquant à tous qu’il n’y avait pas de honte à pleurer et que si Virginie souhaitait rester parmi nous, elle le pouvait. Pleurer est l’expression d’une émotion, une forme de libération des tensions, ai-je expliqué. Virginie a exprimé ses peurs, peur de mourir, peur d’être attaquée dans la rue…. Le mot peur revenait en boucle. Puis, elle a semblé sortir de l’échange très apaisée. Stéphanie exprime quant à elle qu’elle aurait préféré être allongée. La détente n’a pas été très profonde. Je n’ai pas trop ressentie de choses, ni positives, ni négatives.Nathalie, qui s’est annoncée durant le dialogue post sophronique pratiquante de tai chi chuan et d’auto hypnose, ne s’est pas exprimée verbalement après la séance. Dans son cahier, j’ai lu qu’elle avait écrit la recommandation de la sophrologue : « décrire ses ressentis » et qu’elle avait décrit la pièce dans laquelle elle se trouvait (pièce blanche, canapé rouge, collectif/groupe, première approche).Clément qui souffre de tensions non diagnostiquées dans le bas ventre explique que cette séance le conforte dans l’idée de cultiver les choses qui lui font du bien, qui ne sont pas souvent celles que la vie sociale invite à faire. Il a toutefois ressenti l’inconfort habituel.

Autoévaluation, autoanalyse, conclusions de la séanceLe fait que la déléguée de l’Afa soit présente m’a mise mal à l’aise car je voyais qu’elle ne la vivait pas avec nous. Elle observait. Ses yeux sont restés ouverts. Elle me faisait des clins d’œil. C’était sympathique, mais non approprié. Sinon, j’ai ressenti entre moi et les participants une forme de fluidité. J’ai eu l’impression qu’ils se sentaient en sécurité.J’étais contente de ma séance. Epuisée ensuite.Je découvrirais toutefois plus tard avec beaucoup de surprise que certains événements se sont joués en dehors de ma conscience lors de cette séance. Je pense que j’étais très axée sur le fait de bien faire (accueil des participants, mise en place de l’alliance, écoute bienveillante…). Cette première étape était très importante pour moi.

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Deuxième séance :

Intentionnalité : Vos capacités (de se tenir debout, de respirer, de bouger… )

TL : Je vais demander à chacun d’entre vous, sans trop réfléchir, d’exprimer une, deux ou trois de vos capacités (courageux, enthousiaste, attentionné…). Allez, qui se lance ?...

Regardez autour de vous, puis fixez un point, par exemple au sol, et fermez les paupières sur une expiration…

Debout Ancrage debout (TL : … balancez-vous légèrement d’avant en arrière… puis de chaque côté. Observez comment se répartit votre poids dans la plante des pieds… Comment se placent les genoux, le bassin pour trouver son équilibre. Conscience de la nuque qui porte la tête. Comment votre tête trouve son équilibre sur votre cou pour être dans le confort. Les épaules s’abaissent sous le poids de vos bras…)LTI (TL : autant de fois que nécessaire. Autorisez-vous les positions dont votre corps a besoin… Prenez votre temps)

Etirement du haut du corps pour atteindre le plafond (hémicorps). Côtés droit et gauche, 3 fois chacun, puis les deux. Avec la tension souhaitée…

TL : avant de vous asseoir, visualisez les muscles que vous allez mobiliser…AssisPosture tonique dos droitAncrage (TL : … vos pieds libérés du poids de votre corps…)LC (TL : contacts des cheveux sur le visage, les lunettes peut-être, l’air qui pénètre dans vos narines, desserrez la peau du buste, du ventre… conscience de votre globalité) LTI (3 X)Respiration 1 temps inspiration, 2 temps expiration, 2 temps inspiration, 3 temps expir…

Posture fond de siègeCapacités (TL : faites venir à vous une capacité, celle qui vous vient dans l’instant… A l’inspir…, à l’expiration, elle se fait plus présente dans le corps…)Pause de totalisation (1 minute)Désophronisation Dialogue post-sophronique

- 2. Evaluation et analyse du contenu – auto évaluation – vécu personnelLes participants : 5 personnesDurée de la séance : 1h15

Phénodescription :Deux personnes disent avoir eu des difficultés à se tenir debout les yeux fermés. Elles se sont senties tanguer. La prochaine fois, elles s’autoriseront à s’asseoir. Carole a su se poser, alors qu’elle dit être si rationnelle en général, elle ne se reconnait pas. Elle a apprécié le fait que le groupe soit plus petit.

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Alexandra a réussi à détendre tout son corps sauf son ventre. Elle n’a pas eu d’angoisse en respirant alors que lors de séances de relaxation elle en avait ressenties. Les pensées intrusives sont présentes, mais en en prenant conscience, elle arrive à s’en détacher. Xavier : Durant la séance, je garde une appréhension à me plonger totalement dans ce qu’on me propose. C’est un peu le combat pour trouver le bien être corporel, en particulier dans le ventre, le dos, le côté gauche en général. Pas de douleurs après ma séance, je me sens bien, mon esprit est calme. Je suis relié avec le reste. Virginie se trouve dans un état émotif haut. J’ai eu les yeux chagrin pendant toute la séance. Je ne sais pas pourquoi. Enfin si, j’ai mal. Ah non, je n’ai plus eu mal quand je me suis vu dans ma chambre et mon lit. Et puis ça a recommencé après. Elle a eu des difficultés à se tenir debout les yeux fermés. Elle s’est sentie tanguer. La prochaine fois, elle s’autorisera à s’asseoir.

Autoévaluation et autoanalyseJe suis un peu déçue car il y a moins de personnes que la première fois, mais je me sens plus libre lors de cette deuxième séance car la déléguée de l’Afa n’est pas présente.

Troisième séance

Intentionnalité : Mettre tout ce qui nous semble négatif à l’extérieur

Description de la position debout pour un bon ancrage : tonicité et détente. Genoux déverrouillés, bascule du bassin vers l’avant pour décambrer le dos, donner du confort, épaules basses et ouvertes…

DeboutAncrage (TL : conscience de votre verticalité…)Observation de la respiration là où elle se trouve…Soufflet abdominal LTI (dans l’inspir, croisez les doigts, paumes face à vous, levez les bras au dessus de la tête, paumes vers le plafond, et dans la rétention d’air, étirez tout votre corps en n’oubliant aucun espace. Dans l’expir, lâchez… tout ce qui n’est pas utile dans l’instant…)

AssisPosture toniqueAncrageExercice des griffesLCActivation vitale (faites venir à vous une couleur représentant une sensation agréable : chaleur, fraicheur ou toute autre sensation agréable pour vous dans l’instant. Dirigez-là dans tous les espaces de votre tête…)

Posture fond de siègeVisualisation d’une maison que vous ne connaissez pas (parfums, sonorités, silence… et retour aux sensations corporelles)Laissez venir à vous un mot qui résumerait la séance

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SPPPause de totalisation (2 minutes)DésophronisationDialogue postsophronique

3. Evaluation et analyse du contenu – auto évaluation – vécu personnel

IntroductionLes participants : 8 personnes, dont trois nouveaux que j’ai recrutés sur OVS (site de sorties thématiques). Dans l’annonce, j’avais indiqué que les séances étaient destinées aux personnes atteintes de MICI et souffrant de douleurs abdominales. La diminution du nombre de participants lors de la deuxième séance m’avait en effet un peu inquiété dans la mesure où il est demandé dans le cadre du stage de réunir des groupes et non pas deux ou trois personnes. Et puis, l’Afa, ainsi que l’infirmière du CHR m’avaient prévenu des fortes probabilités d’absentéisme propres à ces pathologies.

Phénodescriptions :Alexandra prend conscience de tensions dans la nuque. Une petite boule d’angoisse au niveau du diaphragme lors de la respiration. La LC est plus rapide que la première fois pour elle. Elle se ressource vraiment dans la visualisation. Elle nous explique ce qui lui est apparu. Elle exprime qu’elle a d’ailleurs eu du mal à émerger. La séance est positive pour elle.Carole a apprécié les sensations agréables dans tout le corps après les 3 LTI. La couleur orange lui a tapissé l’intérieur du corps durant l’activation vitale. Elle lui a apporté beaucoup de chaleur. Elle reste toutefois très fatiguéeComme la fois précédente, Virginie a eu des difficultés à rester debout car elle a eu mal au dos, puis très froid. Elle s’est toutefois autorisée à s’asseoir. Je vois que sa respiration est encore haute quand elle s’exprime. Elle exprime peu le vécu de la séance pour formuler toutes ses difficultés quotidiennes, en particulier celles liées à ses douleurs dorsales.Nathalie, dont l’expression du visage restera impassible durant toutes les séances et les échanges verbaux de ce stage, a eu sa douleur réactivée lors de l’exercice respiratoire. Un souvenir d’hospitalisation m’est revenu, mais je ne l’ai pas vécu comme un problème durant cette séance. C’est plutôt intéressant. Elle dit avoir vécu une bonne autohypnose en début de séance. Puis, une prise de conscience de certaines tensions, lors de la LTI. Dans son cahier de phéno, je lis qu’elle redécrit son environnement : photos/tableau, changement de groupe, tapis au sol, chat qui saute après la séance : rigolo.Chloé (très grande douleurs abdominales, maladie non diagnostiquée - la mère de l’adolescente de 16 ans est particulièrement inquiète). Durant sa LC, des douleurs lui sont apparues partout, très fortes dans le ventre, puis elles ont disparu. Durant l’activité vitale, j’ai pensé à du violet, du rose et du blanc. Ca m’a détendu, puis réchauffé. Pendant les exercices d’étirement, mon corps s’est détendu mais pas mon esprit.Olivia et Véronique (venues entre amies après avoir consulté OVS, sont venues goûter à la sophrologie avec un prétexte de douleurs abdominales). Olivia nous confie finalement en dialogue post qu’elle a prévu de s’inscrire prochainement à l’ISH pour enrichir sa pratique en réflexologie plantaire. Elle venait juste expérimenter la sophrologie et se conforter sur ses choix. Elles expriment toutes les deux avoir eu des difficultés à rester debout, à se concentrer.

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Autoévaluation, autoanalyse, conclusionsAu début de la séance, les mouvements de Nathalie semblent déstabiliser les autres participants, mais j’ai l’impression les autres participants réussissent ensuite à en faire abstraction en constatant que ça ne me gène pas. Nous avions échangé un certain temps au téléphone au moment de son inscription. Son discours ne m’avait pas semblé irrationnel. Je n’émets aucun jugement. Je lui fais confiance. Son retour postsophronique de cette séance m’a semblé cohérent. RAS pour moi. Je constate juste qu’elle est un peu spéciale, différente, peu prolixe. Elle peut refroidir les autres participants. Je m’arrange pour mettre de la chaleur dans mon écoute, mon regard. En vérité, je ne me force pas.Virginie exprime quant à elle ses difficultés à vivre son quotidien, ses peurs. Je la replace dans le présent et dédramatise en expliquant que le corps réagit à la peur même quand le danger n’est pas réel. J’invite tout le monde à prendre conscience des mécanismes que notre corps met en place pour survivre... Virginie est une personne qui prend beaucoup de place dans le groupe. Elle renvoie un miroir de la maladie à chacun. Ca n’est pas facile pour les autres qui cherchent à sortir des séances détendus. Je prendrai davantage conscience de ce paramètre important plus tard durant le stage.La mère de Chloé qui est venue déposer sa fille et la rechercher était particulièrement inquiète. Les médecins ne trouvent pas ce qu’elle a. On sait que les MICI sont très longues à diagnostiquer. Je voyais Chloé très mal à l’aise. J’ai recommandé la consultation d’un bon ostéopathe. La jeune-fille pratiquant l’équitation se sera peut-être déplacé une vertèbre ou un muscle attenant. Ces gens-là font des miracles, leur ai-je dit. Elles sont reparties avec de l’espoir. Je ne les ai pas revues. En dialogue post, Olivia était davantage intéressée par mes réponses à ses questions concernant l’ISH que par son propre vécu de sa séance. J’ai perçu ce moment comme surréaliste. Je n’ai renvoyé que du positif concernant ma formation. Cela a semblé beaucoup la satisfaire. Je ne les ai revues ni l’une ni l’autre. Je me dis que cela fait partie de mon expérience. J’accueille.

Quatrième séance :

Intentionnalité : Se libérer des tensions

DeboutAncrage (conscience de chaque pas, de la plante des pieds qui se déroulent, se délient dans le mouvement, des points de contact avec le sol…)LTI en marchant, (TL : croisez les bras au dessus de la tête, puis décroisez rapidement dans l’expiration…)

Devant la chaiseSoufflet thoracique (3X)Exercice du karaté (3 X de chaque côté, puis 1 X des 2 côtés)

AssisPosture toniqueLTI par espace corporel (dont l’abdomen et ses organes internes)

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LC

Posture fond de siègeSophro protection liminaleCapacités de la sophrologie ou tout autrePause d’intégration Dialogue postsophronique


Introduction :Les participants : 6 personnes, dont, Odile, venue d’OVS, diagnostiqué RCH, et Lucie, maladie de Crohn. Durée de la séance 1h10. Carole m’a envoyé au préalable un très long mail dans lequel elle m’expliquait qu’elle ne reviendrait plus en raison de sa très grande fatigue. Voir annexe.

Particularité de cette séance sur le thème de la libération des tensions : la déléguée départementale dont je n’ai plus eu de nouvelles depuis trois semaines arrive la première. Je découvre qu’elle est très en colère contre moi. J’ai alors la sensation de basculer. Je me sens prise d’un léger vertige. Comme si le monde se retourne sans moi. Je ne comprends pas, j’ai une séance à animer dans quelques minutes avec l’intentionnalité d’amener du bien être et je suis là dans l’incompréhension et dans un stress qui monte. La déléguée se trouve chez moi. J’entends de sa bouche que je ne connais rien à la sophrologie, que les gens ne doivent pas pleurer, qu’on ne parle pas après une séance, que la sophrologie n’est pas de l’analyse… qu’elle en a discuté avec les autres participants, qu’ils sont d’accord. Que je ne reverrais plus certains, dont elle me cite les noms. Je m’entends lui demander ce qu’elle est venue faire ici juste avant une séance, sinon me déstabiliser. Que fait-elle de ma posture de sophrologue ? Je pense à appeler le siège de l’Afa pour mettre un sens à ce qui est en train de se produire, mais je sais qu’il est trop tard, les bureaux sont fermés à cette heure. Je pense à joindre Jacqueline Baudet, la directrice de l’ISH sur son portable pour lui demander comment agir dans cette circonstance, mais la sonnerie de la porte retentit. Je ne connais pas la suite à ce moment. Mon appartement se trouve au deuxième étage. Le temps de descendre ouvrir, je ne sais pas si je pourrai poursuivre mon stage, je libère mes tensions, réorganise ma pensée et j’ouvre la porte aux participants avec un sourire. Je vois dans leurs yeux qu’ils ne voient rien à ce qui est en train de se jouer. Quatre personnes montent avec moi avec apparemment un sentiment de confiance qui me redonne confiance. Arrivée dans mon appartement, je prends le risque de présenter la déléguée de l’Afa à la nouvelle participante inscrite. J’ai tellement envie que mon stage se passe bien que je me vois ne laisser aucune alternative. Ainsi, je contrôle mon dialogue présophronique pour le réduire au minimum de manière à ne pas créer de réactions négatives de la part de la déléguée. J’explique la LTI, la relaxation progressive de Jacobson, ses vertus… La déléguée me coupe pour expliquer aux participants qu’il ne faut pas qu’ils culpabilisent, les MICI ne sont pas des troubles psychosomatiques. Je ne fais aucun commentaire à cette réflexion, en particulier à la deuxième phrase que je trouve dommageable pour le mieux-être des malades. Au contraire, j’acquiesce pour que cette quatrième séance ait bien lieu et que chacun profite des vertus de la LTI. En dialogue présophronique, la déléguée exprime avoir des douleurs abdominales avant cette séance.

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Phénodescriptions :Stéphanie exprime qu’elle n’a plus mal au ventre après cette séance et qu’elle se sent très détendue. Sensation de massage interne. Elle dit avoir vu une bonne osmose du groupe. Odile est atteinte de RCH (et son fils de la maladie de Crohn). A 50 ans, elle a décidé de maitriser sa vie en la vivant au mieux. En fin de séance, je ne pouvais définir mon état. Cette expérience a été très forte. Après les contractions, je me suis relâchée un maximum : c’était puissant.Je me suis rendue compte par la suite que je veux contrôler mon mental (positive, positive et positive encore) mais mon corps ne suit pas : il se contracte. C’est une grande découverte. Mes épaules doivent se dénouer je dois éviter de contrôler mais me relaxer. A moi d’avancer.Au yoga, j’apprends à me détendre à respecter et à écouter mon corps toujours en douceur. Mais au cours de cette séance de sophrologie : je n’ai pas ressenti cette douceur mais un relâchement impressionnant après une tension accumulée. Je n’ai pas l’habitude de me détendre avec autant d’énergie et de force durant autant de temps, je me suis un peu effrayée. Lucie : Pendant la séance m’est revenu un souvenir très stressant que j’ai pu évacuer par les exercices de LTI. Pour moi, c’est très puissant. La libération de l’abdomen m’a fait du bien car j’ai bien ressenti sa détente comme si j’étais dans une crispation constante. Au début de la séance, j’ai ressenti une libération des tensions lors des expurations, ainsi qu’un ancrage dans le sol lors de la marche.Nathalie explique qu’elle a dû se recentrer à plusieurs reprises. Elle ne connait pas ces postures. Elle a du mal à se concentrer. C’était un peu long pour elle. Dans ses phéno en général, elle ne situe pas les exercices. Elle se souvient ici qu’elle a voyagé et vu des fruits d’ailleurs. Dans le cahier de phéno qu’elle m’a laissé, elle a dessiné un soleil, des nuages, des oiseaux. Elle y a écrit qu’il y avait du soleil aujourd’hui. Alexandra s’est ancrée plus facilement que les fois précédentes. C’était plus agréable pour elle. Une petite boule d’angoisse au niveau du diaphragme est toujours présente. Elle s’est révélée particulièrement ici à l’exploration du corps. Elle a réussi à détendre son ventre après les LTI. Elle a beaucoup baillé. Les pensées désagréables n’ont fait que passer. Xavier : Séance très agréable, mouvementée en pensées. Mais, là, je me dis que c’est ok, j’ai passé un cap. Les pensées polluantes, les blocages, je peux les gérer. J’ai pu gérer aussi la position assise, plus agréable tonique que fond de siège. Une prise de conscience supplémentaire : l’immobilité peut parfois me faire du mal. Cela se traduit par des craquements des cervicales.

Autoévaluation, autoanalyse, conclusionCette fois, la déléguée a vécu la séance avec nous. En sa présence, j’ai minimisé au maximum les temps de parole pour qu’elle ne se sente pas dérangée. J’ai juste acquiescé, remercié, peu accompagné. Les phénodescriptions ont été dans leur grande majorité écrites dans les cahiers que j’ai récupérés. Ce jour-là intérieurement je n’en menais pas large car pétrie d’incertitudes concernant les réactions décisives de la responsable départementale. Elle est restée une dizaine de minutes après le départ des autres, nettement plus détendue qu’avant. J’ai continué à acquiescer en parlant le moins possible décidée toutefois à appeler le lendemain à la première heure le siège de l’Afa. Je voulais comprendre les raisons pour lesquelles on ne m’avait pas averti plus tôt.

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Le lendemain matin, j’ai appelé la responsable des régions de l’Afa qui a entendu ce que j’avais à dire. Elle m’a expliqué ensuite que la décision de me faire confiance avait été prise trois semaines auparavant, sans que je n’en sache rien. A l’issue de ma première séance, la déléguée départementale avait très vite averti le siège de l’Afa et les autres participants à la séance pour évoquer ce qui ne lui convenait pas. L’Afa s’est alors référé à sa sophrologue. Ensemble, ils ont décidé de me laisser maître à bord, selon leurs termes. Dans ce qui a été rapporté sur le contenu de ma séance et la façon dont elle a été menée (dialogue pré et post sophronique, accompagnement d’une des participantes en pleurs…), tout leur a semblé normal et naturel. Emilie Demery m’a donc conforté. Durant les séances, vous êtes seule maitre à bord. Elle m’a d’ailleurs appris que la déléguée départementale n’était plus qu’adhérente depuis quelques semaines et qu’à ce titre, elle pouvait bien sûr assister aux séances, mais pas plus. Ils ne comprenaient pas eux-mêmes pourquoi elle n’avait pas évoqué le problème directement avec moi. Cet épisode de mon stage a influencé toutes mes autres séances. Jusqu’à la fin, j’ai eu des appréhensions. Rien n’interdisait à cette personne de revenir lors de mes séances et d’en influencer le déroulement. Je sentais en permanence une ombre planer au dessus de mes séances. A ce titre, la dernière séance de mon stage a été un réel soulagement.

Cinquième séance

Intentionnalité : Chasser le stress

Introduction : quelques minutes pour expliquer les mécanismes du stress. Mises en tension utiles dans certaines conditions, mais qui ne doivent pas durer… Impact sur la douleur, le sommeil.

DeboutAncrageLC longue (accueil des sensations, sans jugements…)Observation de la respiration sans chercher à la modifierRespiration abdominaleRespiration complèteHémicorps (3 X de chaque côté, puis 1 X les deux en même temps)

AssisPosture tonique Stricmus 3 X (conscience des sensations au niveau des mâchoires et du cou après ce sourire, accueillez…)

Posture fond de siège SPP (objet cher à votre cœur, qui vous rassure…)CapacitésPause de totalisationDialogue postsophronique

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Introduction :Les participants : 4 personnes, dont une nouvelle, Charlotte, atteinte de la maladie de Crohn. Durée de la séance 1h15.Charlotte s’est mise à pleurer quand elle a été amenée à prendre la parole. Elle s’excuse. Elle ne peut pas faire autrement. Elle exprime qu’elle est très sensible, qu’en ce moment elle au toujours envie de pleurer. Les trois autres participantes sont touchées, la rassure. Elle est immédiatement intégrée au groupe. L’alliance s’est mise en place très rapidement.

Charlotte : au début, j’ai eu peur de me relâcher. Une sensation de vide, de perdre l’équilibre, puis je me suis détendue, mais sensation de fatigue et tensions dans les épaules. J’ai été plus ou moins déconcentrée quand on s’est levé. Puis, je n’ai pas réussi à trouver l’image. Je suis moins stressée qu’en arrivant.Alexandra : pensées parasites au début puis prise de conscience a permis de lâcher à chaque expiration. Bon relâchement des épaules et détente de la nuque après 2e et 3e sourire du clown. Ma respiration abdo a été de plus en plus ample pendant la séance : impression de lâcher. Très bonne sensation de détente à la globalisation du corps après LC et avant visualisation. Odile : séance très zen pour moi. En suivant les consignes, j’ai bien ressenti mon corps : c’était agréable, très ressourçant. Je me suis tellement concentrée que j’avais l’impression que mon corps se résumait à un tronc. Puis, j’ai repris conscience des membres droits, puis gauche et enfin le tout. Par contre, je suis très touchée et troublée par le témoignage du ressenti des gens présents. C’est stressant pour moi. On a envie de les aider et on se sent impuissant. Ecouter les autres, c’est aussi sentir que la vie peut basculer à nouveau. Virginie était vacillante durant la séance avec beaucoup de tensions au niveau des sourcils. Elle a pleuré au moment de la visualisation. Je suis restée debout avec très mal au dos. J’ai vu le soleil se coucher et mon père était là. Elle dit s’être sentie rassurée par la présence de son père qui n’est plus là aujourd’hui. Ce qui a amené une émotion forte.

Autoévaluation, autoanalyse, conclusionVoyant Virginie profondément mal debout et les sourcils très froncés, je me suis approchée pour lui toucher le haut du visage. Elle s’est immédiatement détendue et assise. Elle nous a dit ensuite que ça l’avait beaucoup apaisée. J’avais conscience que je sortais du cadre de la sophrologie, mais c’était exceptionnel et je pressentais que ce serait vécu comme non intrusif.

Sixième séance

Intentionnalité : Développer sa sensorialité

Debout TratacAncrage (points de contact, sensations de toutes les parties du pied, à l’avant, au niveau des talons, sur les bords internes, externes…)

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LTI autant qu’on le souhaite, quatre fois, cinq fois si nécessaire..Exercice respiratoire n° 1

AssisPosture toniqueAncrage (ancrage + LC en évoquant la texture des vêtements, des sous-vêtements sur la peau, paupières fines sur les yeux, température de l’air à l’inspiration, à l’expiration…)Dépôt d’un objet dans la main (découverte texture, poids, forme, sans a priori, comme un enfant qui découvre…odeur)Dépôt d’un aliment dans la main (découverte tactile…, parfum, goût, sensations dans la bouche..)

Posture fond de siègeImaginez un mot correspondant à cette expérience de sensitivitéA l’inspiration, vous vous en imprégniez, à l’expiration vous l’installez dans toutes les parties de votre corpsPause de totalisationDésophronisationDialogue postsophronique

6. Evaluation et analyse du contenu – auto évaluation – vécu personnelLes participants : 2. Durée : 1h15. Peut-être est-ce lié au comité très restreint ? Nathalie se montre sous un nouveau jour. Odile m’a envoyé un mail avant cette séance dans lequel elle m’explique que malgré le plaisir qu’elle a pris à vivre les séances et le fait qu’elle m’apprécie particulièrement, elle ne reviendra plus car entendre les autres participants la renvoie à sa propre maladie et à celle de son fils. Voir annexe.

Phénodescriptions :Nathalie a vécu la séance de sophrologie pour la première fois, exprime-t-elle. C’est une découverte pour elle car elle était toujours auparavant dans son imaginaire propre en autohypnose. Elle ne maitrisait pas. J’ai ressenti un véritable bien-être dans l’exercice respiratoire n°1. En plongeant, j’avais l’impression de partir sous l’eau. J’ai fait de la plongée. J’étais bien en apnée, j’avais envie d’y rester encore. Et à chaque fois que je remontais, je me grandissais encore comme le Réveil du géant, pièce qu’elle a jouée. Debout, je me sentais très grande et très à l’aise. De mieux en mieux. Puis, je n’avais pas envie de m’asseoir. Durant la LC, je me suis sentie très lourde, trop relâchée. Ca n’était pas confortable. Ca m’a permis de comprendre qu’on pouvait ressentir du bien être en position debout. L’objet en bois que j’ai eu en main m’a automatiquement rappelé mes vacances au bord de la mer, les forêts dans les Landes. J’adore ! Et le raisin, le pop corn au cinéma. Sensation très agréable. Et sa texture, la tétine d’un biberon. Mais aussi les raisins que je piquais dans les gâteaux de ma mère. Puis le mot détente m’est venu pour représenter la séance que j’ai vécue. Ainsi que différentes nuances de violet en mouvement. Très bonne séance. Découverte, nouveauté pour moi. Virginie qui est arrivée avec une plante pour moi. Elle a décidé de vivre la fin de la séance assise dans le canapé car trop de douleurs dorsales. Impression d’avoir le bas du corps enflammé, dit-elle. Elle a l’impression de s’être endormie

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durant la LC. Ca semble être effectivement le cas. Et pourtant elle dit avoir entendu les consignes, mais était tellement bien qu’elle ne les a pas suivies. « Puis, j’ai reconnu tout de suite le bois. Cela m’a rappelé que nous avions avec mon frère pris un bais de sciure dans une scierie proche chez nous. Nous avions beaucoup apprécié, joué. Le goût sucré du raison était très agréable dans la bouche.Elle a toujours mal au dos et aux épaules, même si elle se sent bien détendue.

Autoévaluation, autoanalyse, conclusions de la séanceComme nous sommes peu nombreux, j’ai laissé le dialogue post s’installer entre Virginie et Nathalie, laquelle s’exprime en général très peu. Alexandra devait nous quitter plus tôt. J’ai assisté à un échange sympathique, et toutefois étrange entre Virginie et Nathalie. Nathalie expliquait à Virginie qu’elle elle ne ressentait pas la douleur et que c’était un problème dans la mesure où elle arrivait toujours à l’hôpital dans un état extrêmement grave. Cette possibilité de ne pas souffrir avec une pathologie telle que Nathalie la décrivait a laissé Virginité dans un état perplexe, moi aussi d’ailleurs.

Septième séance

Intentionnalité : Mettre tout ce qui nous semble négatif à l’extérieur

DeboutAncrage Observation de la respiration Soufflet abdominal LTI AssisPosture toniqueAncrageExercice des griffesLCActivation vitale

Posture fond de siègeVisualisation d’une maison que vous ne connaissez pas Laissez venir à vous un mot qui résumerait la séance


Introduction :Les participants : 5. Durée : 1h20. Je note le retour de Xavier. Trois nouvelles personnes intègrent le groupe : dont Delphine et Valérie, étudiante à l’ESJ qui a pour mission de rédiger pour le lendemain midi un article sur la sophrologie et la douleur. Elle nous a dit avoir juste entré ces deux mots clef sur son moteur de recherche et l’adresse de mon blog est arrivée en haut de la page. Avec l’accord préalable des autres participants, je lui propose de vivre la séance avec nous.

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Béatrice, une personne très active, très agitée, qui exprime sa passion par son travail. Elle est contrôleur fiscale. Comme elle l’expliquera durant le dialogue présophronique, son travail est sa priorité. Elle est arrivée à la séance très souriante. Elle a expliqué qu’elle avait déjà fait du yoga et que ça l’énervait. Elle préfère le cardio, se défouler. Elle espère que la sophrologie va lui convenir…Sur les conseils de Chantal Boudot, la sophrologue référente de l’Afa, je décide de ré expérimenter une séance déjà proposée. Même protocole, mais nouvelle expérience pour moi car les participants ne sont pas les mêmes.

Phénodescriptions :Béatrice qui baillait beaucoup, ouvrait les yeux, était très agitée durant la séance, explique que debout elle était très mal. Je ne trouvais pas l’équilibre. J’avais des sensations de vertige, j’étais mal à l’aise. J’ai failli quitter la séance. Je n’en pouvais plus, j’étais énervée. Sensation de ne plus avoir d’air, malgré la fenêtre ouverte. Durant l’activation vitale, avec la couleur, je me suis arrêtée à la gorge. Je n’en pouvais plus. Je ne comprenais pas ce que signifiais diriger la couleur. Avant la LTI, je n’avais plus de douleurs d’arthrite, maintenant j’en ai à nouveau. Il est vrai que je vais moins bien depuis environ un mois. Je lui ai répondu que parfois quand on ne va pas très bien dans sa vie, on peut avoir des difficultés à se concentrer sur soi avec les yeux fermés. Rien d’anormal donc. Xavier : J’ai remarqué que depuis que je me tenais assis avec le dos droit et les épaules ouvertes et basses, je n’avais plus mal dans le bas du dos. C’est une découverte pour moi. Bonne séance. Delphine que je connais pas ailleurs et qui a de grosses difficultés de concentration : J’ai réussi à me concentrer sur la LC cette fois. Dans l’activation, je n’arrive pas à voir une couleur qu’avec les yeux mi-clos : le violet.Valérie a eu des difficultés à rester debout, à se détendre, mais elle a quand même fini par relâcher la tête durant la LC comme si elle s’endormait, puis à ressentir quelques fourmillements dans les mains. Nathalie :

Autoévaluation, autoanalyse, conclusionJ’avais averti avant la séance et pendant que les LTI pouvaient se faire en douceur, voire être juste visualisées quand il y a douleurs articulaires. La personne n’a pas suivi mon conseil. A la fin, je lui ai proposé de s’allonger avec les mains sur le ventre. Elle s’est calmée. Je lui ai expliqué que parfois quand on ne va pas très bien dans sa vie, on peut avoir des difficultés à se concentrer sur soi avec les yeux fermés. Rien d’anormal donc. Elle nous a promis qu’elle reviendrait la semaine suivante. Je ne l’ai plus revue.

- Huitième séance

Intentionnalité : Faire de son corps un allié

Pour un ancrage stable et solide debout : TL : Faites rouler sous vos pieds ce morceau de bois… Observez, écoutez les sensations…

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Pour acquérir une bonne position debout, regardez devant vous, ouvrez vos épaules, elles sont basses, les pieds à la largeur du bassin, vos genoux sont déverrouillés, votre bassin bascule en avant, votre respiration se fait plus basse…

DeboutAncrage (TL : imaginez que des racines poussent sous vos pieds jusqu’au cœur de la terre… imaginez que vous êtes tirés par un fil depuis le sommet de votre tête. Vous êtes entre le ciel et la terre…)Observation de votre respiration là où elle estRespiration abdominale (TL : posez une main sur votre ventre. A l’inspiration, votre ventre se gonfle, à l’expiration, il se creuse en direction de la colonne vertébrale, vers les dorsales…)Respiration thoracique (TL : posez l’autre main sur votre poitrine….)Respiration en vague (TL : alternez la respiration, une respiration par le ventre, une respiration thoracique… je vous accompagne…)Pompage des épaules poumons pleins

AssisPosture toniqueAncrageLTILC

DeboutNauli

AssisPosture toniqueAncrageFuturisation simple

Posture fond de siègePause de totalisationDésophronisationDialogue postsophronique

8. Evaluation et analyse du contenu – auto évaluation – vécu personnelLes participants : 4. Durée : 1h30.Je note le retour d’Alice qui ne pouvait plus venir. Alice travaille à Dunkerque. Pour elle, j’ai retardé l’heure de la séance d’un quart d’heure. Cette séance est particulière car lors du séminaire sur la douleur auquel j’ai assisté à Pont l’Evêque, j’ai interrogé l’intervenante Marie-Thérèse Paul-Coudray sur l’absence de ressentis de la douleur de Nathalie. Dans le groupe d’élèves, il y avait également une psychologue. Toutes les deux m’ont questionnée sur les raisons pour lesquelles Nathalie assistait à mes séances. J’avoue que j’étais bien incapable de répondre. Nous sommes restés longtemps sur ce sujet car elles voyaient dans le cas de Nathalie une psychotique qui pourrait décompresser pendant une séance et ne jamais revenir. Pour elles deux, il n’était pas

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question que je lui fasse revivre une seule séance de sophrologie sans avoir contacté les médecins ou psychothérapeutes qui la suivent. Dès que je suis rentrée à Lille, j’ai pris contact avec l’infirmière d’éducation thérapeutique, puis la psychologue du service des explorations fonctionnelles digestives du CHRU. Elles deux n’ont rien remarqué sur la structure de personnalité, sinon sa maladie est a un stade avancé et qu’elles l’ont vu en grande souffrance. Par ailleurs, Nathalie m’avait communiquée les coordonnées de sa psychologue, praticienne en hypnose ericksonienne. J’étais effectivement intéressée par le sujet de l’hypnose à titre personnel. La psychothérapeute m’a recontactée deux heures avant ma séance de groupe. Pas de psychose. Elle m’a rassuré. Nathalie est une personne extrêmement sensible, qui a énormément souffert et qui a mis en place son mécanisme de défense, de survie. Pour ce qui la concerne et au regard de la séance qui suit, on peut utiliser l’expression forte comme un roc.

Phénodescriptions :Nathalie qui vient de faire rouler la plante de ses pieds sur un bout de bois pour renforcer son ancrage. En la poussant au niveau de l’épaule, je constate que rien ne bouge. Je n’ai jamais vu un ancrage de cet ordre. Pour la 2e fois, elle vécu la séance. Elle a bien senti l’énergie, la racine des pieds au plus profond du sol. Cela lui a rappelé le spectacle du Grand Pur, un grand-père qui a des racines lui poussant sous son siège. C’est un très beau souvenir. Elle ne sait plus si c’est au moment de l’ancrage ou de la LC, elle avait des couleurs plein les yeux (bleu ciel, violet, vert…). Elle a senti une vertèbre craquer et se débloquer dans le bas de son dos sans doute lors d’une LTI. Belle présence à soi. J’ai totalement suivi ta voix. Douce voix, berçante, relaxante. Sinon, je rentrais toujours un peu en autohypnose car tu démarres la séance de la même façon que me psychothérapeute qui fait de l’hypnose. Après le pompage des épaules ou peut-être au moment de la LC, au moment où j’arrive à la partie abdominale, j’ai vu quelque chose de glauque qui a amené l’émotion de tristesse, comme un liquide amniotique, une image fœtale. Nathalie rappelle qu’elle a beaucoup de vide dans le ventre lié à ses opérations, et donc encore beaucoup de liquide. D’ailleurs, elle explique que même en tai chi, elle ne fait pas les exercices dans lesquels il faut se plier vers l’avant. Je lui rappelle que je me souviens qu’elle a bien vécu l’exercice respiratoire n°1 lors de sa précédente séance… Virginie : Pas de sensation d’ancrage debout malgré les bouts de bois. Elle a senti de la chaleur sous un pied, mais pas sous l’autre. Assise, elle ressent bien l’ancrage. Elle s’est assise car elle dit faire régulièrement des malaises vagaux. Je sentais que ça tournais. Je n’étais pas dans ma séance car trop accaparée par ma douleur. Et je me suis endormie durant la LC. J’ai trop mal au ventre, côté droit. Je sens quand même que ma douleur au dos a disparu… Mais je sais qu’elle va revenir… Alice : Ancrage très très difficile. Pourtant j’ai senti le poids de mon corps lourd dans mes pieds. Mais mauvais appuis. Je n’arrivais pas à poser totalement les orteils au sol. Douleurs au niveau de la base du gros orteil gauche. Sensation de vertige comme un arbre enraciné, mais dont les branches vacillent. Je lui suggère de relier ce qu’elle vit en ce moment à son corps qui cherche l’équilibre. Alice nous apprend qu’elle déménage en ce moment. Respiration abdominale difficile car peut-être énergie bloquée, par d’air. Je n’arrive pas à inspirer totalement du côté droit. Ca se bloque à un moment. Beaucoup de tensions ressentis dans la nuque, bas du dos. L’exercice du mouvement du ventre (barattage) très agréable. L’énergie s’est débloquée à ce moment. Plus fluide.

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Alexandra : A un moment de mouvements, j’ai eu des pensées parasites, une envie de pleurer ca ça n’allait pas assez vite. Sensation que mon corps a changé de place par rapport à la position initiale. Mes genoux étaient plus bas. Mon souhait était très présent, le vécu très positif, réconfortant. A la fin, beaucoup de fourmillements agréables.

Autoévaluation, autoanalyse, conclusions de la séanceMon terpnos logos était cette fois axé sur l’énergie, sur ce que je ressens lors de mes séances de yoga, donc inductif au moment des intégrations : Sentez l’énergie du chakra du ventre se diriger vers celui du cœur, de la gorge, du 3e œil entre les sourcils. Sentez l’énergie se propager dans tout le corps. Un lien s’est créé entre ces quatre personnes et moi-même. Elles étaient présentes toutes les quatre à chacune des dernières séances. Alice nous tenait au courant de son déménagement qui la faisait tant vaciller. Elle a beaucoup travaillé seule l’ancrage et le barattage qui lui procurait beaucoup de bien.Cette séance a été suivie d’un échange entre Nathalie et moi. Je l’ai informée de mes questionnements et de mes appels téléphoniques. Ca l’a fait beaucoup rire. Elle m’a parlé de sa vie médicale, ses choix professionnels (éducatrice spécialisée en extérieur, dans la rue) qui expliquaient la distance qu’elle avait mise entre elle et les autres.

Neuvième séance

Intentionnalité : Remplacer une sensation par une autre

AssisPosition toniqueAncrage

LTI (… dans l’expiration, lâchez, mettez à l’extérieur tout ce qui n’est pas utile dans l’instant, les tensions physiques et psychologies….)

LC (… laissez vos yeux se déposer dans leur cavité… laissez glisser la détente dans tous les espaces de la gorge….)

Observation de votre respiration

Activation vitale (faites venir à vous une couleur représentant le calme, la douceur… dirigez la couleur dans tous les espaces de votre tête, votre cerveau, les petits vaisseaux qui l’irriguent… poumons, cœur… organes internes de votre ventre, l’estomac… vos intestins… votre périnée)

Technique de focalisation sur sa douleur (passez en revue toutes les zones de votre corps. Si une douleur ou une tension y est logée, concentrez toute votre attention sur cette partie. Situez-là bien. Restez bien focalisés sur cette zone que vous délimitez et posez-vous ces questions dans l’ordre. Prenez bien le temps d’y répondre. Quelle forme a cette douleur ou cette tension, peut-être une forme géométrique.. ? Quelle couleur a cette douleur ou cette

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tension ? Quelle est sa taille ? Concentrez-vous bien sur une dimension précise en centimètres. Quelle sensation vivez-vous – lourdeur, pincement, lancement… Puis recommencez dans l’ordre : forme, couleur, taille, sensation… Vous pourrez constater que la douleur, la tension change… la couleur est peut-être moins vive, taille de plus en plus petite…)

Observation de la respiration. Peut-être percevez-vous des modifications par rapport à tout à l’heure…

LTI

Position fond de siège Laissez venir à vous une pensée positive, une émotion agréable.Respiration synchronique. Dans l’inspiration, vous vous imprégniez de la sensation que vous procure cette pensée ou émotion, à l’expiration, vous l’installez dans toutes les zones de votre corps, dans toutes vos cellules.

CapacitésPause de totalisationDésophronisationDialogue postsophronique

9. Evaluation et analyse du contenu – auto évaluation – vécu personnelLes participants : 5. Durée : 1h15.Je décide de réaliser cette séance sachant que ces techniques spécifiques ne sont pas opérantes sur la douleur. En fonction de ce qui va se produire ici, j’ai prévu de l’expliquer aux participants après la séance. Lors du séminaire sur la douleur, il nous a été expliqué et prouvé par des expérimentations sur nous-mêmes que ce qui fonctionnait était la défocalisation, en particulier par la RD1 (LC, activations, respiration…). Je confirme cette théorie expérimentée sur mes propres douleurs. Je pense que cela peut éventuellement fonctionner, mais avec un terpnos hypnotique, un débit rapide visant à amener de la confusion et non pas de la conscience. Ce paradigme de la défocalisation proposé par l’intervenante n’a pas convaincu l’ensemble des autres élèves du séminaire qui souhaitaient repartir avec de nouveaux outils pour travailler.

Phénodescription :Alice, Delphine, Nathalie, Virginie, AlexandraLa séance a été appréciée de manière générale, mais les douleurs de chacune n’ont pas diminué. Au contraire, le fait d’être allongée sur le sol en a créé de nouvelles au niveau du dos. Le retour à la détente est revenu pour toutes en fin de séance avec la pensée positive.

Autoévaluation, autoanalyse, conclusions de la séancePour être la plus enveloppante possible, je m’étais inspirée d’un terpnos logos de Raymond Abrezol. Malgré cette douceur, les participantes ne se sont pas détendues durant la technique de focalisation sur la douleur. Je leur ai expliqué à la fin de la séance ce que j’avais appris lors de mon séminaire. Je leur en ai fait profiter sur le plan théorique et empirique. Elles ont apprécié, je pense.

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Dixième séance

Intentionnalité : Se créer une bulle de protection

Ancrage. Visualisez vos racines comme celle d’un arbre, larges, profondes…Respiration basse avec la main sous le nombril.LTIVisualisation d’une colonne de lumière ou de couleur traversant votre corps. Visualisation de l’axe s’ancrant dans la terre et remonter vers votre tête…Visualisation d’une bulle autour de vous de lumière, de couleur… de la taille et texture que vous choisissez. Vous pouvez respirer dedans, bouger, l’agrandir. Elle vous protège et ne vous isole pas de l’extérieur…Connexion à la respiration. Peut-être une respiration calme s’installe…LC et Globalisation en mémorisant son corps relâché de toute tension.Pause de totalisation..

10. Evaluation et analyse du contenu – auto évaluation – vécu personnelParticipants : 4. Durée 1h15

PhénodescriptionsAlexandra reste très souriante et ouverte, polie durant ses phéno, mais le contenu reste celui d’une personne très angoissée. Impression de s’enfoncer dans le sol. Sensation de lourdeur, désagréable, envahissant, angoissant. Dans son cahier, je lis qu’elle a eu envie de sortir de la séance de sophro car trop de pensées parasites auxquelles elle a envie d’échapper. Pas nécessairement facile d’insuffler le calme. Elle écrit être sortie de la séance avant la fin car envie d’échapper à ça. Virginie : Je n’étais pas dans la séance car toujours trop concentrée sur ma douleur. Je voudrais être moins angoissée…AliceNathalie

Analyse, autoévaluation, conclusionsAlice s’est un peu mise en colère lors de la phéno de Virginie qu’elle trouve de manière générale trop longue. Elle explique qu’elle lui renvoie en miroir trop d’elle-même, trop de négatif et que c’est parfois dommage de sortir d’une séance détendue, puis d’y remettre du stress ensuite. Ca n’est pas comme ça qu’elle voit la sophrologie. Le message est très bien passé auprès de Virginie qui s’est régulé elle-même lors des séances suivantes. Pour ma part, j’ai pris note d’une de mes insuffisances à réguler ces états émotifs qui s’autoalimentent. Je serai plus vigilante dans toutes mes prochaines séances.

- Onzième séance

Intentionnalité : Reconnaître, accueillir ses émotions et s’en détacherAncrage :

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LCLTIObservation de la respiration là où elle se trouveFaire venir une émotion, une pensée, celle qui vient dans l’instant. Ecoutez les messages, les phénomènes dans le corps.LTIObservation de la respiration de l’instantFaire venir une image de bien-être pour vous uniquement (lieu, paysage, objet, petit animal, être cher…)SPLTotalisation…

Douzième séance

Intentionnalité : Apprendre à situer son corps dans l’espace

SBV de 2e degré Objet de concentration neutreConscience enveloppanteVivance contemplative de sa tête. Conscience de la forme, de la mesure, gravité, température, du mouvement lent d’avant en arrière, puis…Vivance contemplative de ses membres supérieurs et inférieurs. Conscience de la forme, de la mesure, gravitée, température, du mouvement lent de votre bras droit…..Vivance contemplative de son corps dans sa globalité (posture de l’étoile)Dynamisation d’une capacité ou qualité que vous désireriez renforcer en respiration synchronique

12. Evaluation et analyse du contenu – auto évaluation – vécu personnelParticipants : 4. Durée 1h15Je ne suis pas à l’aise avec le terpnos de la vivance contemplative tel qu’il m’a été enseigné. Je le trouve trop répétitif, ennuyeux, pas adapté aux personnes que j’ai en face de moi. Dans le cadre de mon stage, il nous est demandé de travailler la RD2. J’essaie donc d’entrer dans le cadre avec cette dernière séance.

PhénodescriptionAlice, Virginie, Nathalie, Alexandra n’ont pas compris l’intérêt de cette séance. Mais elles ne l’ont pas trouvé désagréable. Plutôt fatigante. Elles ont eu des difficultés à se concentrer.

ConclusionsJ’ai expérimenté pour la 1e fois l’animation de la séance de RD2 - Corps/mouvements. Je l’appréhendais car je ne m’y sentais pas à l’aise. J’ai suivi à la lettre le protocole. Je pense qu’il y a une autre approche possible. Je trouverai avec l’expérience et mon propre vécu. Ici, personne n’est sorti de la séance en courant. C’est déjà pas mal.

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__Bilan du stage Extrêmement stressant car le groupe comptait une psychiatre, des éducatrices spécialisées, des cadres susceptibles de juger mon approche, mais chacun est resté bienveillant. Le problème évoqué lors des analyses de séances est venu d’une autre personne en période de reconversion professionnelle, peut-être moins sûre d’elle sur le plan professionnel. C’est une hypothèse. Et puis, l’Afa a finalement choisi de me faire confiance et de poursuivre le stage.

Par ailleurs, avant chaque séance, je craignais qu’il puisse n’y avoir aucun participant car le groupe s’est fortement réduit au milieu du stage. Mais les plus motivées ont finalement trouvé les moyens de venir malgré leur activité professionnelle, la maladie et la douleur. Certains qui ont décidé de ne plus assister aux séances m’ont d’eux-mêmes communiqués leurs motivations, notamment par des courriels : la fatigue et le stress lié aux phénodescriptions des autres participants. La communication a été très fluide. J’ai senti de la part des participants beaucoup de reconnaissance à mon égard. C’était de toute façon réciproque compte-tenu de tout ce qu’ils m’ont permis d’apprendre.

De manière générale, j’ai gagné en expérience et en confiance en moi.

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__Projet professionnel

1. Activité de l’association Atelier de Yoga et de Sophrologie

Promouvoir le bien-être à travers le yoga et la sophrologie, deux méthodes

complémentaires visant à harmoniser le corps et l’esprit

2. Le praticien

a. Expérience :

. Pratique l’ashtanga vinyasa yoga depuis 10 ans

. Assistante d’un professeur de yoga depuis septembre 2012

. Stage pratique de sophrologie dan le cadre de l’Afa, association

accompagnant des personnes atteintes de MICI.

. Elève en fin de cursus à l’Institut de Sophrologie Humaniste de Lille

. Animations de groupes en sophrologie depuis septembre 2013 dans le cadre

de l’association Atelier de Yoga et de sophrologie.

b. Objectif personnel

Enseignement du yoga et accompagnement en sophrologie, deux méthodes

de relaxation, à visée prophylactique et thérapeutique.

c. Calendrier du projet

A l’issue d’une année de bénévolat jusqu’en septembre 2014 en tant que

directrice de l’association, il s’agira de passer peu à peu au statut de salarié.

Présentation du projet concernant la Sophrologie

. Activité : sophrologie proposée aux groupes et, d’ici à septembre 2014, en

individuel

. Clientèle ciblée au démarrage de l’activité : pratiquants de yoga

débutants/confirmés qui rencontrent des difficultés passagères, notamment

en matière de gestion de leur stress, par exemple au sein de leur entreprise.

. Stratégie commerciale

Sensibiliser les pratiquants de yoga avec de courtes séances de relaxation

inspirées des techniques de sophrologie en fin de cours, puis leur proposer

des forfaits découverte.

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. Partenaire : en association avec un professeur de yoga, président de

l’association.

3. Dossier financier

a. Budget prévisionnel sur 3 ans

b. Démarrage de l’activité en fonds propres, puis passage à partir de septembre

2014, au statut de salarié.

4. Structure associative (loi 1901)

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Atelier de Yoga et Sophrologie Laurence Mouton€¦ · Web viewLa sophrologie est une méthode de...

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