Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

69
Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011

Transcript of Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

Page 1: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

Atelier 3: BMR / Infections urinaires

Pr A Sotto – Pr JP LavigneCHU Nîmes

septembre 2011

Page 2: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

QCM n°1

Parmi les résultats d’ECBU suivants, le ou lesquel(s) est(sont) en faveur d’une infection urinaire?

1- bactériurie <103/ml, leucocyturie <104/ml et hématurie 5106/ml

2- bactériurie 5105/ml, leucocyturie 106/ml et hématurie 104/ml

3- bactériurie 105/ml, leucocyturie <104/ml et hématurie <5103/ml

4- bactériurie 106/ml, leucocyturie 106/ml et hématurie 105/ml

5- bactériurie 103/ml, leucocyturie 104/ml et hématurie 104/ml

Page 3: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

QCM n°1

Parmi les résultats d’ECBU suivants, le ou lesquel(s) est(sont) en faveur d’une infection urinaire?

1- bactériurie <103/ml, leucocyturie <104/ml et hématurie 5106/ml

2- bactériurie 5.105/ml, leucocyturie 106/ml et hématurie 104/ml

3- bactériurie 105/ml, leucocyturie <104/ml et hématurie <5103/ml

4- bactériurie 106/ml, leucocyturie 106/ml et hématurie 105/ml

5- bactériurie 103/ml, leucocyturie 104/ml et hématurie 104/ml

Page 4: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

QCM n°2

Quels sont parmi les bactéries responsables d’infections urinaires suivant celui ou ceux qui ne sont pas détectés par la bandelette urinaire ?

1- Escherichia coli

2- Staphylococcus aureus

3- Pseudomonas aeruginosa

4- Proteus mirabilis

5- Enterococcus faecalis

6- Aucun

Page 5: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

QCM n°2

Quels sont parmi les bactéries responsables d’infections urinaires suivant celui ou ceux qui ne sont pas détectés par la bandelette urinaire ?

1- Escherichia coli

2- Staphylococcus aureus

3- Pseudomonas aeruginosa

4- Proteus mirabilis

5- Enterococcus faecalis

6- Aucun

Page 6: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

QCM n°3Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies ?

1- Les entérobactéries productrices de BLSE sont toujours d’origine nosocomiale

2- Les infections urinaires à répétition favorisent l’apparition d’entérobactéries productrices de BLSE

3- Les infections urinaires à entérobactéries productrices de BLSE sont principalement détectées dans les EPAHD

4- Le dépistage systématique des entérobactéries productrices de BLSE doit être effectué dans les établissements de soins

5- Les traitements antibiotiques visant à décoloniser les patients porteurs d’entérobactéries productrices de BLSE ne sont pas recommandés

6- En présence d’une infection urinaire avec BMR, un isolement géographique avec confinement dans la chambre est recommandée pour les personnes âgées

Page 7: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

QCM n°3Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies ?

1- Les entérobactéries productrices de BLSE sont toujours d’origine nosocomiale

2- Les infections urinaires à répétition favorisent l’apparition d’entérobactéries productrices de BLSE

3- Les infections urinaires à entérobactéries productrices de BLSE sont principalement détectées dans les EPAHD

4- Le dépistage systématique des entérobactéries productrices de BLSE doit être effectué dans les établissements de soins

5- Les traitements antibiotiques visant à décoloniser les patients porteurs d’entérobactéries productrices de BLSE ne sont pas recommandés

6- En présence d’une infection urinaire avec BMR, un isolement géographique avec confinement dans la chambre est recommandée pour les personnes âgées

Page 8: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

QCM n°4Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies ?

1- Escherichia coli est la bactérie la plus fréquemment impliquée dans les infections urinaires nosocomiales

2- La proportion d’E. coli résistants aux C3G a fortement augmenté en France représentant près de 20% des souches

3- La diffusion d’E. coli producteurs de BLSE est la conséquence de la transmission croisée de bactéries au sein des établissements de santé ou en ville et du mésusage des antibiotiques

4- Dès la mise en évidence d’un E. coli producteur de BLSE, il est nécessaire de faire des écouvillons rectaux et des prélèvements urinaires régulièrement pour surveiller son éradication

5- Un clone mondial d’E. coli producteur de BLSE isolé préférentiellement d’infections urinaires est actuellement identifié

Page 9: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

QCM n°4Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies ?

1- Escherichia coli est la bactérie la plus fréquemment impliquée dans les infections urinaires nosocomiales

2- La proportion d’E. coli résistants aux C3G a fortement augmenté en France représentant près de 20% des souches

3- La diffusion d’E. coli producteurs de BLSE est la conséquence de la transmission croisée de bactéries au sein des établissements de santé ou en ville et du mésusage des antibiotiques

4- Dès la mise en évidence d’un E. coli producteur de BLSE, il est nécessaire de faire des écouvillons rectaux et des prélèvements urinaires régulièrement pour surveiller son éradication

5- Un clone mondial d’E. coli producteur de BLSE isolé préférentiellement d’infections urinaires est actuellement identifié

Page 10: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

QCM n°5

Actuellement la diffusion d’E. coli uropathogènes producteurs de BLSE induit des résistances à de nombreux antibiotiques utilisés dans les infections urinaires. Parmi ces antibiotiques, le(s)quel(s) est(sont) fréquemment inefficaces(s) ?

1- ceftriaxone

2- amikacine

3- ciprofloxacine

4- cotrimoxazole

5- furanes

Page 11: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

QCM n°5

Actuellement la diffusion d’E. coli uropathogènes producteurs de BLSE induit des résistances à de nombreux antibiotiques utilisés dans les infections urinaires. Parmi ces antibiotiques, le(s)quel(s) est(sont) fréquemment inefficace(s) ?

1- ceftriaxone

2- amikacine

3- ciprofloxacine

4- cotrimoxazole

5- furanes

Page 12: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

État des lieux de la résistance bactérienne:microorganismes urinaires

Page 13: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.
Page 14: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

• d ’après EARSS

Page 15: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

d’après Anne Vachée

Page 16: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

Pourcentage de chaque espèce parmi les BLSE

AP-HPCHU Nîmes

Source: ONERBA

Page 17: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

d’après A. Vachée, JNI 2010

Page 18: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.
Page 19: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.
Page 20: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.
Page 21: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

Emergence de la résistance des entérobactéries

•aux C3G▫Hyperproduction de céphalosporinase▫BLSE▫Acquisition de céphalosporinase

plasmidique•aux quinolones•aux carbapénèmes

Page 22: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

La résistance d’E. coli

Page 23: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.
Page 24: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.
Page 25: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.
Page 26: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

d’après A. Vachée, JNI 2010

Page 27: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

d’après A. Vachée, JNI 2010

Page 28: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

d’après A. Vachée, JNI 2010

Page 29: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

Fréquence de résistance aux FQ : E. coli

• Réseau REUSSIR 2007▫E. coli tout venant : FQ S = 87%

• Réseau ville MedQual 2009▫E. coli tout venant : CIP S = 89.8%

• EARSS (AZAY, REUSSIR, Ile de France) Europe 2008▫E. coli bactériémies : CIP S=85.4%

• ColBVH 2009▫E. coli bactériémies : CIP S=86%   ▫si souche AMX S : NAL S 93% et CIP S 96%▫si souche AMX I+R : NAL S 67% et CIP S 76% 

• Réseau Ile de France (communautaire) 2008▫E. coli bactériémies : CIP S=86.6%

 

Page 30: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

•Réseau Aforcopi-Bio (communautaire) 2009▫E. coli Inf Urinaires: CIP S=85% ▫chez femmes 15-65 ans, CIP S=91%;

femmes >65 ans, CIP S=78%; hommes, CIP S=72%

•Réseau ville MédQual données 2009▫E. coli Inf Urinaires: Nor S=85.9%

Fréquence de résistance aux FQ : E. coli

Page 31: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

E. coli BLSE

• Caractéristiques des CTX-M ▫Hydrolysent le céfotaxime,▫Codées par des gènes dérivant de gènes

chromosomiques naturellement présents chez des bactéries du genre Kluyvera

▫CMI de cefotaxime et de cefepime > 64 µg/mL / CMI de ceftazidime comprises entre 2 et 8 µg/mL

▫ CTX-M 15 CMI ceftazidime 256 µg/mL▫Aucune activité sur les cephamycines et les

carbapenemes. ▫Inhibées par les inhibiteurs des -lactamases =

tazobactam, sulbactam et à un moindre degré, l’acide clavulanique

Page 32: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

Diffusion des E. coli BLSE• Ils ne connaissent pas

les frontières▫ « Administratives »▫ Interhumaines

Page 33: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

Données EARSS•E. coli R aux C3G

Source: ONERBA

Page 34: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

E. coli totorésistants

•Caractéristiques ▫Type: OXA-48, NDM-1▫Résistance aux carbapénèmes▫Association avec BLSE▫Inefficacité des inhibiteurs▫Résistance associée: aminosides,

fluoroquinolones, cotrimoxazole

Données InVS: B. Coignard; Peirano et al., AAC, 2011

Page 35: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

Facteurs de risque de résistance

Page 36: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.
Page 37: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.
Page 38: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

Tous les patients porteurs d’une souche d’ E. coli BLSE à partir d ’un prélèvement écologique ou diagnostique entre le 1er novembre 2006 et le 31 octobre 2007 ont été inclus.

Page 39: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.
Page 40: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

To analyze risk factors for colonization with ESBL-producing bacteria at intensive care unit (ICU) admission, we conducted a prospective study of a 3.5-year cohort of patients admitted to medical and surgical ICUs at the University of Maryland Medical Center. Over the study period, admission cultures were obtained from 5,209 patients. Of these, 117 were colonized with ESBL-producing Escherichia coli and Klebsiella spp., and 29 (25%) had a subsequent ESBL-positive clinical culture.

Page 41: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.
Page 42: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

A case-control study was performed to investigate the risk factors for all types of community-acquired infections caused by ESBL-producing E coli in 11 Spanishhospitals from February 2002 to May 2003. Controls were randomly chosen from among outpatients with a clinical sample not yielding ESBL-producing E coli

A total of 122 cases were included.

Page 43: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.
Page 44: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.
Page 45: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

Facteurs de risque d’infection à E. coli BLSE

• Atcds de traitement

par bétalactamines

ou fluoroquinolones

• Atcds

d ’hospitalisation

• Contexte nosocomial

• Age élevé

• Sexe féminin

•Comorbidités

•Diabète sucré

• Infections urinaires

récidivantes

•Sondage urinaire

•Chirurgie

gynécologique Brigante et al., Int J Antimicrob Agents. 2005 ; Lavigne et al., J Clin Microbiol. 2007 ; Apisarnthanarak et al., Am J Infect Control. 2007 ; Rodriguez-Bano et al., Arch Intern Med. 2008 ; Ortega et al., J Antimicrob Chemother. 2009

Page 46: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

Cas cliniqueUne patiente âgée de 80 ans est hospitalisée aux urgences pour nausées, vomissements et anurie, l’ensemble évoluant depuis 48 heures.

Antécédents: néphrectomie gauche il y a une dizaine d’année (motif non précisé)

La température est à 38,8°C. La patiente n’est pas confuse et l’examen neurologique est normal. L’auscultation cardiaque et pulmonaire sont sans particularité. L’abdomen est globalement sensible.

Un bilan sanguin est réalisé associé à des hémocultures ainsi qu’une radiographie de thorax qui ne montre pas d’anomalie pleuroparenchymateuse.

Page 47: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

Le bilan que vous avez demandé montre : leucocytes : 26 000/mm3  hémoglobine : 12 g/dl plaquettes : 320 000/mm3 urée : 2 g/l  Na : 128 mEq/l - K : 5.2 mEq/l  CRP : 250 mg/l

L’échographie demandée en urgence confirme l’existence d’un rein unique à droite. Celui-ci est augmenté de volume, dilaté. Il comprend plusieurs zones hypodenses. Il existe par ailleurs un calcul enclavé dans le haut uretère. La vessie est vide. Il n’y a pas d’autre anomalie visible.

Cas clinique

Page 48: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

1- Quel diagnostic posez-vous alors ?  

 

  

Cas clinique

Page 49: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

1- Quel diagnostic posez-vous alors ?  Pyélonéphrite aiguë compliquée sur obstacle urétéral sur rein unique 

2- Quel geste thérapeutique préconisez-vous en urgence ?  

Cas clinique

Page 50: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

1- Quel diagnostic posez-vous alors ?  Pyélonéphrite aiguë compliquée sur obstacle urétéral sur rein unique 

2- Quel geste thérapeutique préconisez-vous en urgence ? Montée de sonde ou néphrostomie 

Cas clinique

Page 51: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

3- Quelle antibiothérapie instaurez-vous (molécule(s), posologie(s), mode d’administration) ?

 

Cas clinique

Page 52: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

3- Quelle antibiothérapie instaurez-vous (molécule(s), posologie(s), mode d’administration) ?

 

Choix n°1 = céphalosporine de 3ème génération associée à un aminoside

Choix n°2 = fluoroquinolone associée à un aminoside

Si FQ = administration par voie IV, car vomissements

Exemples :

ceftriaxone (Rocéphine ) 2g/24h

amikacine (Amiklin ) 15mg/kg/24h à adapter à la fonction rénale

ofloxacine (Oflocet ) 200 mg/12h

Cas clinique

Page 53: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

La patiente est hospitalisée en Médecine Gériatrique.

A 72h, un ECBU de contrôle est réalisé.

Les résultats sont les suivants:

Leucocyturie 104/ml

Présence d’un Acinetobacter baumannii 105/ml

Antibiogramme: BMR avec résistance à tous les antibiotiques sauf les polymyxines

4- Quel est votre attitude ?

Cas clinique

Page 54: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

La patiente est hospitalisée en Médecine Gériatrique.

A 72h, un ECBU de contrôle est réalisé.

Les résultats sont les suivants:

Leucocyturie 104/ml

Présence d’un Acinetobacter baumannii 105/ml

Antibiogramme: BMR avec résistance à tous les antibiotiques sauf les polymyxines

4- Quel est votre attitude ?

Désondage dès que possible

Précautions standard et complémentaires

Cas clinique

Page 55: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.
Page 56: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.
Page 57: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.
Page 58: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.
Page 59: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.
Page 60: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.
Page 61: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

Après quelques jours, le laboratoire de bactériologie vous contacte car 3 patients de Médecine Gériatrique présente un Acinetobacter baumannii totorésistant.

5- Quels outils permettent de valider la transmission croisée de l’Acinetobacter ? Quelle attitude adoptée?

Cas clinique

Page 62: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

Après quelques jours, le laboratoire de bactériologie vous contacte car 3 patients de Médecine Gériatrique présente un Acinetobacter baumannii totorésistant.

5- Quels outils permettent de valider la transmission croisée de l’Acinetobacter ? Quelle attitude adoptée?

PFGE

Diversilab

Cohorting

Mesures d’hygiène patients

Désinfection des chambres

Cas clinique

Page 63: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

Perspectives dans le choix antibiotique

D’après

Page 64: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

L ’épidémiologie de la résistance bactérienne en France ne justifie pas à ce jour la modification de nos pratiques

A terme, si l'endémie des E. coli BLSE se majorait en France, le référentiel pyélonéphrite/prostatite pourrait évoluer essentiellement dans deux directions

Page 65: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

1/ajout systématique d'un aminoside jusqu'à réception de l'antibiogramme Avantages = disponibles en extrahospitalierInconvénients

○ Néphro et ototoxicités potentielles○ Administration parentérale ○ Nécessité de dosages plasmatiques en cas de

traitements prolongés 2/substitution de la C3G ou de la

fluoroquinolone par un carbapénèmeAvantages = efficacitéInconvénients

○ Risque écologique majeur○ Administration parentérale

Page 66: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

Eléments de réflexion sur les éventuelles molécules utilisables dans la prise en charge des infections à E. coli BLSE

Fosfomycine-trométamol Alternative aux furanes dans le traitement des

cystites compliquées à entérobactéries BLSE Epargne des carbapénèmes et aminosides dans

le traitement des infections urinaires parenchymateuses

Mais risque d’augmentation de la résistance à la fosfomycine parallèle à l’accroissement de la consommation et de résistance croisées aux furanes

Page 67: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

Céphamycines (céfoxitine) Risque de R par "imperméabilité" chez

certaines entérobactéries BLSE ; plus rare chez E. coli

Très peu d'utilisations cliniques ont été rapportées pour les entérobactéries BLSE

Témocilline 90 % des entérobactéries BLSE sont sensibles

in vitro

Page 68: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

Associations C3G (voire monobactames ou mécillinam) + inhib de -lactamases céfopérazone-sulbactam (Sulperazon®) est

actuellement en cours d'investigation aux Etats-Unis et en Asie

ceftriaxone + sulbactam et céfepime + tazobactam sont disponibles ou en cours d ’investigation en Inde

ceftriaxone + sulbactam a fait l’objet d’études cliniques

À évaluer○ ceftazidime avec l’acide clavulanique (quitte à utiliser

l’association amoxicilline + acide clavulanique)○ céphamycine(s) + inhibiteur de bétalactamases○ monobactames + inhibiteur de bétalactamases

Page 69: Atelier 3: BMR / Infections urinaires Pr A Sotto – Pr JP Lavigne CHU Nîmes septembre 2011.

Association pipéracilline + tazobactam Intérêt restant à préciser

Tigécycline Active in vitro vis-à-vis de ces souchesExcrétion rénale minoritaire

Colimycine À réserver au traitement des infections à BGN

MR (en particulier sécrétrices de carbapénémases) et étant uniquement sensibles à la colimycine

Toxicité, usage hospitalier