Association Culturenepal

Projets de développement durable, valorisation des savoirs et échanges socioculturels

dans les villages népalais

Avril 2015

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Table des matières Présentation de l’association

Notre but………………………………………………………………………………………………. p. 3

Notre vision………………………………………………………………………………………….. p. 3

Nos objectifs………………………………………………………………………………………… p. 3

Contexte : les villages népalais………………………………………………………….. p. 4

Public cible………………………………………………………………………………………….. p. 5

Les partenaires locaux……………………………………………………………………….. p. 5

Nos valeurs………………………………………………………………………………………..... p. 6

Les projets…………………………………………………………………………………………. p. 7

Contact…………………………………………………………………………………………………. p. 11

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Présentation de l’association Culturenepal est une association à but non lucratif qui aspire à valoriser la culture népalaise et à promouvoir un développement durable des villages népalais.

1. Notre but

Notre but est de soutenir le développement de villages népalais en commençant par le village de Dadagaung, situé dans le district de Gorkha, à travers le soutien de projets locaux, la valorisation des savoirs et l’échange socioculturel.

2. Notre vision

A l’heure actuelle où le Népal est présenté comme l’un des pays les plus pauvres, il nous importe de valoriser ses habitants pour leur richesse culturelle et humaine. A travers nos actions, nous souhaitons ainsi valoriser la culture népalaise et les habitants des villages décentralisés.

3. Nos objectifs

Afin d’atteindre notre but, nous nous basons sur les objectifs suivants :

a) Objectifs généraux

§ Soutenir les projets des acteurs locaux (associations du village : groupe des mères, club des enfants et autres associations de villageois)

Par quels moyens ? Récolte de fonds pour les projets du village et supervision des projets

§ Valoriser les savoirs des villageois

Par quels moyens ? Soutien des projets des habitants basé sur la mobilisation et le renforcement des compétences locales

§ Promouvoir l’accès des enfants du village à différents types de savoirs et d’apprentissages

Par quels moyens ? Projets d’activités créatrices, d’ateliers découvertes et de bibliothèque en collaboration avec le club des enfants

§ Créer un esprit d’échange et de réciprocité avec les villageois

Par quels moyens ? Echanges socioculturels

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b) Objectifs spécifiques Les objectifs spécifiques relèvent de la mise en œuvre de divers projets dans le village de Dadagaung, définis et menés en collaboration avec les acteurs locaux, tels que :

§ Soutien du projet du groupe des mères de construction de deux réserves d’eau § Soutien du projet de champ communautaire § Poursuite des activités créatrices et des ateliers avec les enfants

4. Contexte: la situation des villages népalais

Le modèle économique actuel du Népal se base sur un modèle centre-périphérie. L’économie est ainsi concentrée sur Katmandou et sa vallée, et les districts les plus éloignés reçoivent peu d’aide du centre. Les villages népalais sont mal desservis et le gouvernement n’investit que très peu dans le développement des infrastructures, de l’éducation et de l’accès aux soins des régions reculées.

Un jeune Népalais venant du village pourra accéder à une bonne éducation si ses parents ont des moyens financiers. Sinon, il en revient à sa fratrie de gagner assez d’argent pour financer sa scolarité. Il est ainsi très fréquent que les jeunes abandonnent leurs études pour aller tenter leur chance à Katmandou afin d’aider leur famille. Ils sont éloignés de leurs proches, livrés à eux-mêmes, souvent sans savoir s’ils pourront trouver un travail. Ils quittent le village pour une ville offrant des opportunités, mais vivant avec un grand nombre d’enfants qui se retrouvent en situation de rue.

Beaucoup de jeunes Népalais ont donc des rêves, souhaitent apprendre et aspirent à l’amélioration des perspectives de vie dans leur pays. Mais pour les jeunes qui ne disposent pas de moyens financiers, le choix est restreint. Ces différentes raisons ont motivé l’association Culturenepal à agir pour un développement sain et durable des villages népalais en commençant par le village de Dadagaung, village d’origine de notre coordinateur Sanu Sapkota, qui présente incontestablement l’avantage de connaître le lieu, les habitants et le fonctionnement de celui-ci.

Plus d’informations sur le village en page 7 : Projet de construction de deux réserves d’eau

Dadagaung

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5. Public cible

Au Népal : les villageois de Dadagaung, le club des enfants (3 à 16 ans) et le groupe des mères (20-60 ans, fondé par les femmes du village).

6. Les partenaires locaux

Le groupe des mères de Dadagaung Dadagaung veut dire en népalais le village des collines. Un groupe des mères y a été créé dans il y a environ 10 ans. Chaque membre paie une cotisation et le groupe remplit diverses fonctions. A titre d’exemple, lorsqu’un habitant rencontre des difficultés telles qu’un problème de santé ou un manque d’argent pour payer la scolarité des enfants, il a la possibilité de faire un emprunt auprès de l’association des femmes. Le groupe se réunit également pour parler de projets de développement pour le village ainsi que pour la gestion des conflits. Les femmes revendiquent avant tout depuis de nombreuses années la construction de deux réserves d’eau, projet qui constitue ainsi leur priorité. Elles ont notamment pour objectifs de bâtir un temple et de construire un bâtiment pour leurs réunions ainsi que pour les rencontres du club des enfants, mais également d’acquérir et de transmettre les connaissances.

Réunion avec le groupe des mères Le club des enfants de Dadagaung Sur le même concept que le groupe des mères, les enfants ont décidé de s’organiser. Ils réunissent une somme d’argent par le moyen d’une cotisation mensuelle, qu’ils mettent à disposition de ceux qui en ont besoin (par exemple également maladie ou soutien financier pour acheter du matériel scolaire). Ils organisent de plus des activités culturelles et sportives pour les festivals et tournois de la région (chants, danses, volleyball, football).

Activité avec le club des enfants

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7. Nos valeurs

Pourquoi Culturenepal ?

La diversité des cultures népalaises attire et questionne les voyageurs, réveille des paradoxes et oppose des différences tout en se mariant et en se fondant dans un décor riche et déroutant. Il existe en effet au Népal de nombreuses ethnies parlant des langues différentes, croyant en des religions différentes et venant d’environnements naturels très différents, qui vivent pourtant dans une petite zone territoriale.

Ø Notre projet consiste à valoriser les savoirs et les connaissances en valorisant l’individu inscrit dans son environnement. C’est pourquoi notre projet met en évidence l’échange avec les habitants et le soutien, avant tout, de leurs projets communautaires.

Le développement durable

Le principal objectif du développement consiste à satisfaire les besoins et aspirations de l'être humain à long terme. Actuellement, les besoins essentiels de quantités d'habitants des pays en développement ne sont pas satisfaits, notamment le besoin de se nourrir et de se loger. Qui plus est, au-delà de ses besoins essentiels, les habitants aspirent à une amélioration de leur qualité de vie.

Ø Au vu des difficultés qui touchent spécifiquement les villages népalais, nous souhaitons nous investir dans des projets de développement durable et encourager les agriculteurs dans leurs projets impossibles sans soutien financier. Le village de Dadagaung fait partie de cette périphérie peu développée où les graines de productivité enregistrées sont absorbées par la croissance démographique.

L’échange socioculturel

Notre idée d'échanges de savoirs entre l’association et les habitants du village consiste à promouvoir l'accès des savoirs, et l’accès aux savoirs, dans les villages décentralisés. L'objectif est de valoriser d’une part le développement de l'individu selon son parcours de vie et son environnement et de l’autre, la culture népalaise.

Ø Nous souhaitons aussi donner la possibilité à des volontaires d’investir une part de leur voyage dans cet échange à travers la participation aux projets de réserves d’eau et de champ communautaire, ou à un projet socioéducatif, dans un cadre d’échanges et d’apprentissages mutuels.

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Les projets 1. Construction de deux réserves d’eau

Problématique A partir de 1970, un programme d’irrigation a été entrepris au Népal, mais on estime à 40% les surfaces irriguées alors que l’abondance des rivières permettrait à une grande partie des terres cultivables de ne plus être sous la dépendance des pluies de moussons. Durant la saison sèche, les villageois n’ont à présent pas toujours de l’eau en suffisance pour le ménage, le bétail et l’agriculture durant la saison sèche. De plus, le Népal recevant de moins en moins d’eau de pluies lors de la mousson, cette situation s’empire avec les changements climatiques.

Justification du projet Le village a depuis longtemps le projet de construire une réserve d’eau et demande depuis plus de 10 ans l’aide du gouvernement, qui n’est malheureusement pas suffisante pour assurer l’ensemble de la construction. Une étude de terrain a été réalisée fin 2010* et soulève que les villageois ont besoin d’une citerne et d’un meilleur système d’assainissement pour trois raisons majeures :

- Manque d’eau : Il y a deux grandes saisons au Népal, soit la saison des pluies de mi-juin à mi-septembre, puis la saison sèche de mi-septembre à mi-juin où le village peine de manière conséquente à s’approvisionner en eau saine.

- Dispersion géographique et manque de système d’irrigation : Le village est un village à

l’habitat géographiquement dispersé (42 maisons), divisé en « village du haut » et « village du bas ». Certains villageois n’ont ainsi pas d’eau potable à disposition près de leur habitation.

- Risques de maladie : Cette communauté utilise les toilettes en plein air (toilettes turques

construites sur les terres). Le village du haut est confronté à une eau potentiellement dangereuse pour la santé (l'eau de Kuwa, source traditionnelle).

Stratégie En raison de la dispersion géographique, les villageois souhaitent construire deux citernes : une pour le bas du village et une pour le haut. Actuellement, les habitants du bas ont la possibilité d’accéder à de l’eau potable tandis que les habitants du haut font face à davantage de difficultés pour trouver de l’eau saine proche de leur maison. Construire deux citernes permettra ainsi à la partie haute du village et à la partie basse d’avoir une réserve d’eau. La citerne du haut récupérera l’eau à une source différente que celle du bas. L’idée est de relier les sources d’eau à la citerne avec un système de tuyaux, pour ensuite construire un système d’irrigation avec différents robinets menant aux habitations. Les sources identifiées sont potables et approvisionneraient suffisamment le village. Selon les calculs réalisés dans l’étude de terrain, l'approvisionnement en eau est prévu 302 personnes de 31 ménages. *Etude et plans réalisés par l’ingénieur Ratna Prasad Lamichhane, Directeur de Prism Engineering Services, Katmandou, 2010 (disponible sur demande, en anglais).

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Participation active des villageois

En accord avec les villageois, ces derniers participeront activement à la construction des réserves. Selon la planification effectuée par le bureau d’études, une part des activités sera rémunérée (env. 75%) et une part des activités sera en contre-partie bénévole (env. 25%).

Impacts

Ø Accès facilité à l’eau pour le village du haut et le village du bas Ø Approvisionnement en eau saine durant toute l’année Ø Système d’irrigation Ø Minimisation des risques de maladie Ø Implication active des villageois dans leur projet

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2. Champ communautaire

Pourquoi les légumes ?

Ø Une alimentation plus diversifiée La cultivation de légumes permet d’apporter une alimentation plus riche et plus variée au village. La viande étant un aliment cher, l’alternative se trouve dans la diversification des légumes et des féculents. Le repas typique (dal bhat) au village se compose principalement de riz, d’une soupe de lentilles et d’un curry de légumes du jardin. Cependant, les légumes cultivés actuellement ne sont pas suffisants pour toute l’année.

Ø Un autofinancement à long terme Le projet permettra d’engager des personnes du village pour un travail rémunéré mais également de recevoir une recette de la vente des légumes. Dans le contexte du village, cette recette visera à éviter l’attente d’une trop grande rentrée d’argent de la part des enfants, qui pourront ainsi être plus libres dans leur choix de vie.

Ø Valorisation et estime de soi Un tel projet n’est pas uniquement de nature financière. Il permet surtout de soutenir un projet dont rêve depuis longtemps un habitant du village, qui lui permettra d’avoir un but et de se réaliser.

Impacts

Ø Diversification de la nourriture Ø Engagement de plusieurs villageois Ø Recettes financières Ø Valorisation de soi à travers la réalisation d’un projet personnel

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3. Activités avec les enfants

Le projet Nous souhaitons donner la possibilité aux enfants de vivre un partage et d’acquérir de nouvelles connaissances, ceci à travers des activités créatrices et ateliers d’échange. L'éducation populaire à travers ces activités à vocation créative et socioculturelle présente un complément à l’éducation par la scolarité.

L’apprentissage par l’échange Culturenepal souhaite donner la possibilité aux enfants du village d’avoir accès à différentes fenêtres sur le monde. En effet, les villages mal desservis sont souvent déconnectés du monde qui les entoure. L’échange et à l’accès à différentes sources de savoirs sur divers domaines vise à permettre aux enfants d’améliorer leurs connaissances et leur éducation, de pouvoir se faire un avis sur le monde qui les entoure et de se construire avec des exemples extérieurs. Nous entendons par ce projet leur donner la possibilité d’apprendre sur le monde sans devoir quitter leur village et sans devoir passer par internet qui ne leur est, pour la majorité d’entre eux, pas accessible. L’idée est également d’offrir aux enfants un espace de parole où ils peuvent échanger avec les adultes.

Atelier Suisse-Népal

Les activités créatrices Les activités créatrices permettent aux enfants de découvrir leur richesse, de connaître le monde au travers de leur sens et d’entrer en contact avec l’autre L’idée de l’activité créatrice est également de permettre d’établir un contact d’échange et de valorisation mutuels, et non un contact de demandeur-donneur que l’on peut très souvent observer dans les lieux touristiques.

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Contact Elodie Antony et Frédéric Barman Avenue de Béthusy 32 1005 Lausanne infoculturenepal@gmail.com 077 416 28 62 et 079 626 55 04 Pour nous soutenir : Compte : 12-720902-9 IBAN : CH82 0900 0000 1272 0902 9

MERCI !