ASF : Dossier de presse

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SEPTEMBRE 2010CHARTE ÉDITION VINCI AUTOROUTESÉLÉMENTS DE BASE

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RÈGLES DE BASE / VINCI AUTOROUTES

DÉPLACEMENT DE L’A9MONTPELLIER

LE PROJET

Une déclaration d’utilité publique, publiée en mai 2007, autorise le dédoublement de l’A9 sur 25 km entre Saint-Geniès-des-Mourgues et Fabrègues. Le projet est relancé en 2011. Après une concertation publique, le ministre des Transports annonce le déplacement de l’A9, fondé sur la DUP. Dès octobre 2011, sur mandat de l’État, la direc-tion d’opérations d’ASF à Montpellier reprend le dossier : conception, acquisitions foncières, procédures administratives et diagnostics archéologiques. Le chantier démarrera à la mi-2013, pour une mise en service prévue en 2017. Il représente un investissement de 780 M€ HT � nancé intégralement par ASF.

Ce projet majeur concerne l’un des axes autoroutiers les plus importants de France, avec plus de 100 000 véhicules/jour*. Il ac-cueille un tra� c de fret de grande ampleur ainsi que des � ux tou-ristiques nord-sud intenses, qui font monter le tra� c quotidien à 170 000 véhicules/jour lors des grands départs. Par son échelle et par l’impact qu’il aura sur les déplacements à l’échelle française et européenne, c’est un projet d’envergure nationale, l’un des plus importants actuellement en cours sur le réseau autoroutier.

*en moyenne

Le déplacement de l’A9 est donc porteur d’une ambition forte au service des automobilistes, des transporteurs et de tous les utili-sateurs de l’A9. Cet investissement exceptionnel sera générateur de richesses pour le territoire de l’agglomération montpelliéraine.

SÉPARER LES FLUX POUR SÉCURISERET FLUIDIFIER TOUS LES DÉPLACEMENTSPour répondre aux problématiques dues à la saturation de l’A9, les di� érents tra� cs seront séparés physiquement. La nouvelle auto-route sera dédiée au tra� c de transit alors que l’A9 actuelle accueil-lera les � ux de la circulation locale.Ce projet, d’intérêt général, servira également le développement du territoire puisqu’il permettra aux trois grandes liaisons-clés (DEM, COM, LIEN) de se raccorder à l’autoroute actuelle et d’o� rir à la capitale régionale son contournement urbain, dans le cadre du plan de déplacements urbains de l’agglomération de Montpellier.

LE TRACÉ RETENU : UN CHOIX EFFICACEPOUR TOUS LES USAGERS ET POURL’AGGLOMÉRATION DE MONTPELLIERLe tracé mis en œuvre a été étudié et retenu par l’État. Aux extré-mités du projet (9 km à l’est, 4 km à l’ouest), la chaussée existante sera élargie et passera de 2X3 voies à 4X3 voies. Sur la partie cen-trale, une nouvelle autoroute (12 km), distincte de l’existante, sera construite. Les six voies centrales seront a� ectées au tra� c de tran-sit (dans les deux sens), les six voies latérales aux déplacements locaux (dans les deux sens).Le tra� c de transit ne s’arrêtera plus aux barrières de péage de Gal-largues, béné� ciant ainsi d’une totale � uidité. Les usagers locaux sortiront au péage de Baillargues. Les barrières de péage de Saint-Jean-de-Védas seront con� gurées pour améliorer leur eª cacité.

L’A9 à Montpellier, c’est une longue histoire. Depuis les années 80, l’État étudie les façons de séparer deux � ux -

tra� c local et de transit -, qui cohabitent di  cilement.

DÉPLACEMENT DE L’A9 : PRIORITÉ À LA SÉCURITÉ

ET À LA FLUIDITÉ

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MODE D’EMPLOI

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Nîmes Béziers

Péage Future LGV

Saint-Jean-de-Védas

Baillargues

A9a Sortie

MontpellierOuest

MontpellierSud

MontpellierEst

DÉPLACEMENT DE L’A9MONTPELLIER MODE D’EMPLOI

Marie habite à Baillargues et travaille près de

la gare à Montpellier. Le matin, elle prend l’A9 à

Vendargues et suit l’A9a direction Montpellier.

Elle sort à Montpellier – Sud (sortie 30) et ne paye pas de péage.

Roberto est un transporteur espagnol qui amène du turrón à Turin toutes les semaines. Il

emprunte l’A9b en direction de Nîmes. Il passe en entrée

au péage sur l’A9 à la barrière du Perthus et sort au péage de

Valence (sur l’autoroute A7).

Jeanne et Serge sont retraités, ils habitent à Mauguio et vont garder leurs petits enfants le mercredi à Béziers. Ils rentrent sur l’A9a à Montpellier-Est, passent en entrée de péage à Saint-Jean-de-Védas et sortent au péage de Béziers.

Pierre et sa famille sont en vacances. Ils partent de Lyon et vont à Agde. Ils prennent l’A7 à Lyon, passent le péage en entrée à Vienne sur l’A7 et enchaînent sur l’A9. Un peu avant Montpellier, ils roulent sur l’A9b direction Béziers. Ils sortent au péage d’Agde.

A9a ou A9b, quelle autoroute est faite pour moi ?

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Marie habite à Baillargues et travaille près de

la gare à Montpellier. Le matin, elle prend l’A9 à

Vendargues et suit l’A9a direction Montpellier.

Elle sort à Montpellier – Sud (sortie 30) et ne paye pas de péage.

Roberto est un transporteur espagnol qui amène du turrón à Turin toutes les semaines. Il

emprunte l’A9b en direction de Nîmes. Il passe en entrée

au péage sur l’A9 à la barrière du Perthus et sort au péage de

Valence (sur l’autoroute A7).

Jeanne et Serge sont retraités, ils habitent à Mauguio et vont garder leurs petits enfants le mercredi à Béziers. Ils rentrent sur l’A9a à Montpellier-Est, passent en entrée de péage à Saint-Jean-de-Védas et sortent au péage de Béziers.

Pierre et sa famille sont en vacances. Ils partent de Lyon et vont à Agde. Ils prennent l’A7 à Lyon, passent le péage en entrée à Vienne sur l’A7 et enchaînent sur l’A9. Un peu avant Montpellier, ils roulent sur l’A9b direction Béziers. Ils sortent au péage d’Agde.

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DÉPLACEMENT DE L’A9MONTPELLIER MODE D’EMPLOI

Marie habite à Baillargues et travaille près de

la gare à Montpellier. Le matin, elle prend l’A9 à

Vendargues et suit l’A9a direction Montpellier.

Elle sort à Montpellier – Sud (sortie 30) et ne paye pas de péage.

Roberto est un transporteur espagnol qui amène du turrón à Turin toutes les semaines. Il

emprunte l’A9b en direction de Nîmes. Il passe en entrée

au péage sur l’A9 à la barrière du Perthus et sort au péage de

Valence (sur l’autoroute A7).

Jeanne et Serge sont retraités, ils habitent à Mauguio et vont garder leurs petits enfants le mercredi à Béziers. Ils rentrent sur l’A9a à Montpellier-Est, passent en entrée de péage à Saint-Jean-de-Védas et sortent au péage de Béziers.

Pierre et sa famille sont en vacances. Ils partent de Lyon et vont à Agde. Ils prennent l’A7 à Lyon, passent le péage en entrée à Vienne sur l’A7 et enchaînent sur l’A9. Un peu avant Montpellier, ils roulent sur l’A9b direction Béziers. Ils sortent au péage d’Agde.

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ENVIRONNEMENT

LE TRACÉ ET LA RÉALISATION :UNE CONCEPTION ÉTUDIÉE POURPRENDRE EN COMPTE L’ENVIRONNEMENTLe tracé retenu après concertation pour la nouvelle autoroute permet de réduire les emprises nécessaires à sa réalisation : ce choix limite les impacts sur l’environnement et sur le foncier.

Il prend en compte toutes les dimensions de l’environne-ment : assurer la qualité et la gestion de l’eau, lutter contre les nuisances, sauvegarder les espèces animales et végé-tales protégées ou particulièrement intéressantes.

Sa réalisation sera accompagnée de nombreuses mesures de suppression ou de réduction des impacts pour préserver les sites et le cadre naturel du projet.

UN PARTENARIAT DANS LA DURÉEAVEC L’ASSOCIATION DES ÉCOLOGISTESDE L’EUZIÈREASF observe rigoureusement la réglementation sur la protec-tion de l’environnement, mais a choisi d’aller plus loin pour pré-server le monde vivant. C’est dans ce but qu’ASF travaille depuis 2008 avec Les Écologistes de l’Euzière pour identi� er et préser-ver le patrimoine naturel autour de la nouvelle autoroute.

Ce partenariat se concrétise au travers d’études approfondies réalisées sur le terrain et de la préparation de mesures compen-satoires pour o� rir des espaces adaptés à l’accueil de certaines espèces. Des actions de suivi devront également être mises en place durant la réalisation des travaux de la nouvelle autoroute.

La prise en compte de l’environnement et du cadre de vie est aujourd’hui une dimension incontournable de

la réalisation des grandes infrastructures. Le projet de déplacement de l’A9 a été étudié pour prendre en

compte et limiter ses impacts environnementaux, tant dans le choix du tracé que dans les dispositifs de protection de la biodiversité, de gestion de l’eau ou de

réduction des nuisances sonores.

UN PROJET AMBITIEUX POUR LE RESPECT DE L’ENVIRONNEMENTET DU CADRE DE VIE

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ENVIRONNEMENT

C’est pourquoi le projet s’accompagne de dispositifs de protection des rivières, ruisseaux et nappes rencontrées (Mosson, Lez, Lironde, captages d’eau potable de Fles, Lantissargues.) pour supprimer tout risque de pollution accidentelle provenant de l’autoroute. Une attention par-ticulière sera apportée à l’intégration de ces dispositifs (bassins, fossés,..) dans leur environnement humain et naturel.

Des mesures de rétention et de régulation des eaux de ruissellement de l’autoroute sont prévues a� n de ne pas aggraver les risques d’inondation en aval du projet. De plus, la nouvelle autoroute o� rira une totale transparence vis-à-vis des crues exceptionnelles pour ne pas modi� er le niveau des eaux en amont lors de ces événements.

En� n, ASF a conçu ce projet a� n de respecter tous les dis-positifs précédemment mis en place pour lutter contre les inondations.

DE NOUVELLES PROTECTIONS ACOUSTIQUES POUR LES RIVERAINS La transformation de l’A9 actuelle en futur boulevard ur-bain sera précédée du traitement des nuisances sonores, tant sur la section centrale de l’autoroute existante qu’à l’est et à l’ouest du projet.Des protections à la source - murs ou talus anti-bruit – seront mises en place. Au total, une dizaine d’ouvrages représentant une surface de protection cumulée de l’ordre de 10 000 m2 seront déployés. Dans certains secteurs, des isolations acoustiques de façades seront réalisées.Les nuisances seront également réduites par le report de 60 000 véhicules/jour (soit 60 % du tra� c, dont la quasi-totalité des poids lourds) sur la nouvelle autoroute.

PROTÉGER LA RESSOURCE EN EAU ET PRÉVENIR LES RISQUES D’INONDATIONL’eau occupe une place essentielle dans l’agglomération montpelliéraine, proche du littoral méditerranéen. La re-quali� cation environnementale de l’actuelle autoroute va permettre de réaliser des dispositifs de traitement de la pollution chronique et d’assurer le con� nement d’une pol-lution accidentelle.

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LA BIODIVERSITÉLA BIODIVERSITÉ

La biodiversité, une responsabilité citoyennePrésent dans les textes officiels depuis le milieu des années 1970, l’environnement (la qualité de l’eau, de l’air, des paysages, la lutte contre les nuisances...) a pris toute son importance dans la décennie 2000/2010, en tant que dimension indispensable à tout projet d’aménagement du territoire.Parmi les nombreux sujets environnementaux, l’érosion de la diversité biologique est devenue une thématique centrale.La préservation du monde vivant (les écosystèmes, la flore, la faune) fait partie des préoccupations des sociétés modernes. Au-delà des aspects strictement réglementaires, elle mérite, au même titre et avec la même importance que les aspects humains, économiques ou techniques des projets, l’attention de tous.

Tout programme d’aménagement du territoire est donc aujourd’hui aussi évalué dans ses impacts sur le patrimoine naturel.

Une association active depuis 40 ans

Travailler ensemble sur la durée

L’association des Écologistes de l’Euzière, créée en 1974 par des universitaires montpelliérains, s’est donnée deux missions :

sensibiliser l’ensemble de la société à la richesse de la nature et des paysages méditerranéens, et à la complexité de leur histoire et de leur gestion,apporter son expertise scientifique et pédagogique à de nombreux projets d’aménagement, de gestion ou de mise en valeur des sites.

Depuis 2008, les Écologistes de l’Euzière travaillent aux côtés d’ASF à l’identification et à la préservation du patrimoine naturel autour de l’autoroute

A9 dans le département de l’Hérault. Ce partenariat se poursuit au travers d’études spécifiques réalisées sur le terrain et d’actions de suivi qui seront mises en place

durant la réalisation des travaux.

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LA BIODIVERSITÉ

La biodiversité, une responsabilité citoyenne

des paysages, la lutte contre les nuisances...) a pris toute son importance dans la décennie 2000/2010, en tant que dimension indispensable à tout projet d’aménagement du territoire.Parmi les nombreux sujets environnementaux, l’érosion de la diversité biologique est devenue une thématique centrale.

modernes. Au-delà des aspects strictement réglementaires, elle mérite, au même titre et avec la même importance que les aspects humains, économiques ou techniques des projets, l’attention de tous.

Tout programme d’aménagement du territoire est donc aujourd’hui aussi évalué dans ses impacts sur le patrimoine naturel.

Une association active depuis 40 ans

Travailler ensemble sur la durée

L’association des Écologistes de l’Euzière, créée en 1974 par des universitaires montpelliérains, s’est donnée deux missions :

sensibiliser l’ensemble de la société à la richesse de la nature et des paysages méditerranéens, et à la complexité de leur histoire et de leur gestion,

d’aménagement, de gestion ou de mise en valeur des sites.

Depuis 2008, les Écologistes de l’Euzière travaillent aux côtés d’ASF

A9 dans le département de l’Hérault. Ce partenariat se poursuit au travers d’études

durant la réalisation des travaux.

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LA BIODIVERSITÉ

QUEL EST L’OBJET DE LA MISSIONQUE VOUS A CONFIÉE PAR ASF ?Notre association a été retenue après appel d’o� res en 2008 pour établir un repérage scienti� que dé-taillé de la faune et de la � ore dans les secteurs concernés par la nouvelle autoroute. Pour respecter la réglementation, très exigeante sur ce sujet, nous avons identi� é les espèces protégées et les zones fragiles. Nous proposons aussi des mesures com-pensatoires pour recréer des milieux propices aux espèces impactées par l’autoroute.Après cette première mission, ASF nous a demandé en 2010 d’actualiser notre base de données avant le lancement du chantier.

COMMENT RÉALISEZ-VOUS CETTE MISSION ?Une douzaine de spécialistes ont passé environ 200 jours sur le terrain, dans la garrigue ou dans les ruisseaux. En e� et, pour rencontrer certains ani-

maux, il faut s’adapter à leur mode de vie… Nous avons fait plusieurs dizaines de milliers d’observa-tions et même quelques découvertes.

À QUOI SERVENT TOUTESCES INFORMATIONS ?Sur cette base, nous avons travaillé avec les ingé-nieurs d’ASF pour évaluer les impacts et étudier des solutions, de manière très constructive, avec une volonté partagée d’aller au-delà de la stricte réglementation. Par exemple, ASF nous demande d’étudier la question complexe des plantes enva-hissantes qui nuisent à la végétation existante, a� n de les éradiquer au moment des travaux.En� n, ces informations sont versées, avec l’accord d’ASF, dans des banques de données universitaires. Ainsi, au-delà du projet de l’A9, notre travail enrichit la connaissance scienti� que et devient un « bien commun ».

Jean-Paul Salasse, 60 ans, directeur depuis 1981 de l’association des Écologistes de l’Euzière, pilote les missions con� ées par ASF pour que la réalisation du déplacement de l’A9 se fasse dans le respect du milieu naturel, à partir d’un recensement minutieux de toutes ses richesses.

INTERVIEW DE JEAN-PAUL SALASSE, DIRECTEUR DE L’ASSOCIATION DES ÉCOLOGISTES DE L’EUZIÈRE

LA BIODIVERSITÉ

La biodiversité, une responsabilité citoyennePrésent dans les textes officiels depuis le milieu des années 1970, l’environnement (la qualité de l’eau, de l’air, des paysages, la lutte contre les nuisances...) a pris toute son importance dans la décennie 2000/2010, en tant que dimension indispensable à tout projet d’aménagement du territoire.Parmi les nombreux sujets environnementaux, l’érosion de la diversité biologique est devenue une thématique centrale.La préservation du monde vivant (les écosystèmes, la flore, la faune) fait partie des préoccupations des sociétés modernes. Au-delà des aspects strictement réglementaires, elle mérite, au même titre et avec la même importance que les aspects humains, économiques ou techniques des projets, l’attention de tous.

Tout programme d’aménagement du territoire est donc aujourd’hui aussi évalué dans ses impacts sur le patrimoine naturel.

Une association active depuis 40 ans

Travailler ensemble sur la durée

L’association des Écologistes de l’Euzière, créée en 1974 par des universitaires montpelliérains, s’est donnée deux missions :

sensibiliser l’ensemble de la société à la richesse de la nature et des paysages méditerranéens, et à la complexité de leur histoire et de leur gestion,apporter son expertise scientifique et pédagogique à de nombreux projets d’aménagement, de gestion ou de mise en valeur des sites.

Depuis 2008, les Écologistes de l’Euzière travaillent aux côtés d’ASF à l’identification et à la préservation du patrimoine naturel autour de l’autoroute

A9 dans le département de l’Hérault. Ce partenariat se poursuit au travers d’études spécifiques réalisées sur le terrain et d’actions de suivi qui seront mises en place

durant la réalisation des travaux.

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LA FAUNELA BIODIVERSITÉ

La biodiversité, une responsabilité citoyennePrésent dans les textes officiels depuis le milieu des années 1970, l’environnement (la qualité de l’eau, de l’air, des paysages, la lutte contre les nuisances...) a pris toute son importance dans la décennie 2000/2010, en tant que dimension indispensable à tout projet d’aménagement du territoire.Parmi les nombreux sujets environnementaux, l’érosion de la diversité biologique est devenue une thématique centrale.La préservation du monde vivant (les écosystèmes, la flore, la faune) fait partie des préoccupations des sociétés modernes. Au-delà des aspects strictement réglementaires, elle mérite, au même titre et avec la même importance que les aspects humains, économiques ou techniques des projets, l’attention de tous.

Tout programme d’aménagement du territoire est donc aujourd’hui aussi évalué dans ses impacts sur le patrimoine naturel.

Une association active depuis 40 ans

Travailler ensemble sur la durée

L’association des Écologistes de l’Euzière, créée en 1974 par des universitaires montpelliérains, s’est donnée deux missions :

sensibiliser l’ensemble de la société à la richesse de la nature et des paysages méditerranéens, et à la complexité de leur histoire et de leur gestion,apporter son expertise scientifique et pédagogique à de nombreux projets d’aménagement, de gestion ou de mise en valeur des sites.

Depuis 2008, les Écologistes de l’Euzière travaillent aux côtés d’ASF à l’identification et à la préservation du patrimoine naturel autour de l’autoroute

A9 dans le département de l’Hérault. Ce partenariat se poursuit au travers d’études spécifiques réalisées sur le terrain et d’actions de suivi qui seront mises en place

durant la réalisation des travaux.

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La faune sauvage aux abords de l’A9

préserver la biodiversité aux abords de l’A9. En voici quelques exemples :

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LA FAUNEDÉPLACEMENT DE L’A9MONTPELLIER

La DianeLa Diane est un papillon protégé, assez courant aux bords des rivières.

consommer les feuilles. On peut l’observer au début du printemps.Des fossés favorables à la plante-hôte, et donc aux papillons seront créés ou protégés non loin

de l’autoroute pour assurer la conservation de ce papillon méditerranéen. © Écologistes de l’Euzière

© Écologistes de l’Euzière

© Écologistes de l’Euzière

Le Lézard ocelléLe Lézard ocellé est le géant des lézards européens puisqu’il peut atteindre 60 cm de longueur.C’est une espèce protégée, en grand danger à cause de la disparition de ses milieux de vie, les garrigues peu embroussaillées.

puissent durablement accueillir cet animal étonnant.

Le RollierLe RollierLes populations françaises sont inférieures à 1 000 couples. Le département de l’Hérault en accueille, à lui seul, au moins 200 couples reproducteurs.C’est un habitué des paysages agricoles où prospèrent ses proies (gros insectes) et où des haies

cet oiseau.

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LA FLORELA BIODIVERSITÉ

La biodiversité, une responsabilité citoyennePrésent dans les textes officiels depuis le milieu des années 1970, l’environnement (la qualité de l’eau, de l’air, des paysages, la lutte contre les nuisances...) a pris toute son importance dans la décennie 2000/2010, en tant que dimension indispensable à tout projet d’aménagement du territoire.Parmi les nombreux sujets environnementaux, l’érosion de la diversité biologique est devenue une thématique centrale.La préservation du monde vivant (les écosystèmes, la flore, la faune) fait partie des préoccupations des sociétés modernes. Au-delà des aspects strictement réglementaires, elle mérite, au même titre et avec la même importance que les aspects humains, économiques ou techniques des projets, l’attention de tous.

Tout programme d’aménagement du territoire est donc aujourd’hui aussi évalué dans ses impacts sur le patrimoine naturel.

Une association active depuis 40 ans

Travailler ensemble sur la durée

L’association des Écologistes de l’Euzière, créée en 1974 par des universitaires montpelliérains, s’est donnée deux missions :

sensibiliser l’ensemble de la société à la richesse de la nature et des paysages méditerranéens, et à la complexité de leur histoire et de leur gestion,apporter son expertise scientifique et pédagogique à de nombreux projets d’aménagement, de gestion ou de mise en valeur des sites.

Depuis 2008, les Écologistes de l’Euzière travaillent aux côtés d’ASF à l’identification et à la préservation du patrimoine naturel autour de l’autoroute

A9 dans le département de l’Hérault. Ce partenariat se poursuit au travers d’études spécifiques réalisées sur le terrain et d’actions de suivi qui seront mises en place

durant la réalisation des travaux.

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© Écologistes de l’Euzière

Les ripisylves

Au bord des ruisseaux, les alignements d’arbres et leur sous-étage de grandes herbes sont appelés ripisylves.Ce sont des sites particulièrement intéressants pour les libellules, les papillons et les oiseaux.Pour compenser la destruction de certaines portions de ripisylves liée au déplacement

nombreuses espèces.

LA FLORE

Des milieux naturels à préserver

secteurs où le patrimoine naturel était le plus remarquable.Parmi eux, les garrigues rases et les bords de cours d’eau présentent un intérêt particulier car ces sites

L’Ail petit-Moly

L’Ail petit-MolyCette espèce protégée rare vit dans les zones herbeuses arides des secteurs rocailleux.

Elle a fait l’objet d’un inventaire précis et des terrains seront mobilisés par ASF puis gérés par des organismes compétents pour la protéger.

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L’ACTUALITÉ DU PROJET

Objectif : achever les études techniques et obtenir les autorisations administratives � n 2012, pour démarrer le chantier à la mi-2013. C’est dire que le travail est mené tambour battant, avec une intense coopération entre tous les métiers : ingénieurs, géomètres, naturalistes, archéologues...Un travail encore invisible, mais essentiel pour que les travaux démarrent et que la nouvelle autoroute voit le jour.

ETUDES ET AUTORISATIONS PRÉALABLESLa réalisation d’une infrastructure de l’importance de la nouvelle autoroute impose de mener à bien de nombreux dossiers d’autorisation préalables et des études tech-niques très précises. À ce jour, l’équipe opérationnelle en a bouclé la quasi-totalité. Passage en revue…

Études foncières et acquisitionsDes relevés topographiques et orthophotographiques ont été réalisés en amont des acquisitions foncières (220 ha) pour en délimiter parfaitement les contours, en fonction du tracé de la nouvelle autoroute. Les acquisitions fon-cières se poursuivent.

Études des solsPour s’assurer de la qualité des sols sur lesquels la nouvelle autoroute va être construite, les études géotechniques incluant des sondages sont en cours de réalisation. �

Après une première étape entre 2007 et 2009, l’équipe d’ASF dédiée au déplacement de l’A9

a repris très activement le travail préalable au lancement des travaux en 2011, avec notamment

l’appui d’Ingerop pour les études techniques, des Écologistes de l’Euzière pour les études

environnementales et de l’INRAP pour les fouilles archéologiques préalables.

2012 :UN ENGAGEMENT FORT

D’ASF POUR PRÉPARER LE LANCEMENT DU PROJET

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SEPTEMBRE 2010CHARTE ÉDITION VINCI AUTOROUTESÉLÉMENTS DE BASE

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RÈGLES DE BASE / VINCI AUTOROUTES

DÉPLACEMENT DE L’A9MONTPELLIER

L’ACTUALITÉ DU PROJET

� Mise en application de la loi sur l’eauLes études portant sur les conditions hydrolo-giques de réalisation de la nouvelle autoroute et les mesures compensatoires nécessaires ont été déposées � n avril 2012. L’enquête aura lieu de sep-tembre à octobre 2012.

Protection des monumentshistoriques et des sites classésASF a mené des études très précises pour dé� nir les mesures qui assureront la protection de trois monuments historiques – l’ancienne église Saint-Antoine de la Cadoule, le château de la Mogère et les vestiges de l’oppidum romain de Laroque – et d’un site protégé – le massif de la Gardiole -, situés à proximité de la nouvelle autoroute. Le dossier a été déposé en mars 2012 et est actuellement en phase d’instruction.

Sondages et fouilles archéologiquesConformément à la réglementation, une campagne

de sondages archéologiques préalables à la réali-sation de la nouvelle autoroute a été réalisée par l’INRAP (Institut National de Recherche d’Archéolo-gie Préventive) en 2011 et 2012. Elle porte sur l’en-semble des emprises concernées par le projet dans des secteurs qui ont un « potentiel archéologique » important. 95 % des sondages sont réalisés. Les rapports d’étude sont transmis à la DRAC (Direc-tion Régionale des A� aires Culturelles) qui dé� nit ses préconisations concernant les sites à fort intérêt archéologiques. Des fouilles plus poussées pourront ensuite être réalisées sur ces sites par l’INRAP entre septembre et décembre 2012.

L’AVANT-PROJET, LA DERNIÈRE PHASE D’ÉTUDES OPÉRATIONNELLESL’équipe en charge du projet boucle l’avant-projet, c’est-à-dire le dossier technique complet et � nalisé sur la base duquel les travaux s’engageront. L’objectif étant d’avoir réalisé le phasage du chantier pour la � n 2012.

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