Textes de Benoît ARENAUT

Illustration de couverture : ttGrito Corlrrrtrtl,,de Marcela COSTA, artiste plasticienne angolaise.

CENTRE INTERNATTONAL DES CIVILISATIONS BANTUB.P. 77O LIBREVILLE (CABON)

-

CENTRE INTERNATIONAL DES CIVIL ISATIONS BANTU

Le CtCtBA, créé en 1983 à t',initiative du président dela Républ ique Cabonaise, est un Centre de Recherche, deDocumentat ion, de Dif fusion, d 'Animation Scient i f iqueet Culturel le, de Formation et de Coordinat ion dont tepr incipal champ d'act ion est l 'Afr ique Centrale, Orientale,et Australe.

C e t t e z o n e , d i t e " b a n t u " , p r é s e n t e d e f o r t e ssimilitudes linguistiques et culturelles. Elle a une superficiequi est évaluée à plus de 11 mil l ions de km2, soi t te t iersde I 'A f r ique e t une popu la t ion es t imée à p tus de 150mi l l ions d ' ind iv idus .

ETATS MEMBRESA n g o l a , C e n t r a f r i q u e , C o n g o , C o m o r e s , C a b o n ,

Cuinée Equator iale, Rwanda, Sao-Tomé et pr incipe, zaïre,Zambie.

ETATS OBSERVATEURS OU ASSOCIESB o t s w a n a , B u r u n d i , c a m e r o u n , L e s o t h o ,

M a d a g a s c a r , M a l a w i , M o z a m b i q u e , N a m i b i e , N i g é r i a ,Kenya, Ou ga nda, Swaz i la nd, T anzanie, Zi m ba bwé.

ce catalogue a été publié avec le concours

du Fonds International pour le Développement des Etudes de Langues

et de civilisations Africaines (FIDELCA)'

de la Fonclation Rockefeller et de I'UNEscO.

La gestion du FIDELCA est assurée par

I'Agence de Coopération Culturelle et Technique (ACCD.

AGENCE DE COOPÉRAT]ON CU LTU RELLE ET TECHN IQU E

FIDELCAFONDS INTERNATIONALÉruo rs DE LANGUES ET

PouR LE oÉvr lopprMENT DESDE CIVILISATIONS AFRICAINES

ecnutÉ, colvlprÉu=nrnnltÉ, souonnttÉ

L'Agence de coopération Culturel le et Technique,o rgan isa t i on i n te rgouve rnemen ta le cha rgée de l aFrancophonie a été créée à Niamey en 1970. Elle rassembledes pays l iés par l 'usage commun de la langue franÇaiseà des f i ns de coopé ra t i on dans l es doma ines del 'éducat ion, des sc iences et des techniques et , p lusgéné ra lemen t , dans t ou t ce qu i concou r t audéveloppement des Etats membres et au rapprochementdes peuples.

ETATS MEMBRESBelg ique, Bénin, Burk ina Faso, Burundi , canada,

République Centrafricaine, Comores, Congo, CÔte d'lvoire,Djibouti, Dominique, France, cabon, cuinée Equatoriale,cu inée , Ha Ï t i , L iban , Luxembourg , Madagasca r , Ma l i ,Maur ice, Monaco, Niger , Rwanda, Sénégal , Seychel les,Tchad, Togo, Tunisie, vanuatu, vietnam, za'ire.

ETATS ASSOCIEScameroun, Egypte, cu inée Bissau, Laos, Maroc,

Mauritanie, sainte-Lucie.

GOUVERNEMENTS PARTICIPANTSNouveau-Brunswick. Québec.

INSTTTUTIONSPARTENAIRES ET SPONSORS

La lvème Biennale de l'Art Bantu contemporain a lrénéficié du soutien des institutionset des sociétés suivantes:

AGENCIA ESPANOLADE COOPERACION INTERNACIONAL

BIAO.GE A(

organisapour l'éducati

uniesla culture

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milrtion des nationson, la science et CENTRO WIFREDO LAM

eFgabon elf aquitaine angola

quernÈurBIENNALE

DU

Compagnie des Mines d'Uranium de Franceville

SOMMAIRE

r Institutions partenaires et sponsors

r Préface du Président de la Conférencedes Ministres de la Zone Bantu

r Liminaire du Président du Consei l d 'Administrat ion

r Introduction

r L 'a l locut ion du vernissage

r Les affiches

r Le JurV

r Le Palmarès

r Les æuvres primées

- 0rands Prix

- Prix de sculpture et domaines assimilés

- Prix de peinture et domaines assimilés

- Prix de promotion

- Qui sont les trois premiers lauréats

r Les autres æuvres

r Bibl iographie

I Les artistes et leurs æuvres

r Adresses et contacts des artistes

r ln Memoriam

r Annexes

- Bibl iographie

- Liste des édit ions de la biennale de I 'art Bantucontemporain et expositions itinérantes

- Liste de musées des états membres du CIC|BA organisantdes exposit ions d'art bantu contemporain

- Insti tut ions ou responsables culturels

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e catalogue de Ia IVème Biennale de I 'Art Bantu Contemporainest auant tout une conf i rmat ion du succès d'une manifestat ionart ist ique que nous auons eu I 'honneur de soutenir depuis Aur i l

1985.

ce sout ien est cussi uenu des plus Hautes Autor i tés des Etatsmembres du Centre. Et, c'est un grand honneur que nous a fait SonExcellence Teodoro OBIAIYG NGUEMA MBAS)G), Président de IaRépublique de Guinée Equatoriale d'auoir bien uoulu décerner le premierprix de la IVème Biennale.

En t'ait, cela traduit Ia uolonté de notre sous-région de reualoriserles æuures de nos artistes et de présenter la nouuelle créatiuité plastiquenégro-africaine. Aujourd'hui la multiplication à trauers Ie monde desactions autour de l'art at'ricain contemporain rend notre démarche plusopportune.

Parallèlement, nous engageons nos efforts pour Ia dét'inition d'uneapproche de I 'art bantu contemporain, qui doit être nécessairement unecréatiuité plastique qui a sa source dans les ciuil isations de I 'At'r iqueCentrale, orientale et Australe et qui use d'une grande liberté techniqueet expressiue.

lvous espérons que ce catalogue, uéritable espace de sensibilités,contribuera de manière et'f icace, à la diuulgation des tendances les plusrécentes de I 'art bantu contemporain dont de nombreux galeristes ontdéjà soupçonné les potentialités.

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V/rrr,r/, .-///orr',Mînistre de la Culture, du TourismeArtissnale de la Guinée Equatorialede la Conférence de Ia Zone Bantu.

et de Ia Promotion

Présîdent

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e CICIBA, institution sous-régionale africaine, est deuenu en peude temps un cadre d'accomplissement d'une uéritable coopérationculturelle internationale; Ia Biennale de I 'Art Bantu Contemporain

en est une illustration parfaite. Nous tenons donc à remercier tous ceuxqui ont rendu possibles I'exposition de la IVème Biennale et Ia publicationde ce catalogue, en particulier I 'Agence Espagnole de CoopérationInternationale, I'UNESCO, Ia Fondation Rocket'eller, Ie Centre WifredoLAM de la Hauane, Elf Gabon, Elf Aquitaine Angola, la Compagnte desMines d'Uranium de Franceuille (COMUF)et Ia BIAO-Guinée Equatoriale.

C'est par conséquent I'occasion d'exprimer ici Ia gratitude du CICIBAaux éminentes autorités dont relèuent ces Organrcmes, ces Sociétés ouces Pays amis:

A Monsieur Frederico Saragoss MAYOR, Directeur Général deI'UNESCO;

A Monsieur Jean-Louis ROY, Secrétaire Général de l'ACCT,

A Monsieur German Zurita y SAENZ DE NAVARRETE, Ambassadeurdu Royaume d'Espagne au Gabon;

A Madame Alberta ARTHURS, Directrice des Arts et Humanités àIa Fondation Rocket'eller ;

A Madame Lltl ian Llianes GODOY, Directrice du Centre WifredoLAM de Ia Hauane:

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Monsieur Gil les RAPPENEAU, Directeur Général d'Elf-Gabon;

Monsieur MOUSSAVOU DOUKAGA, d'Elf-Gabon:

A Monsieur Fernand POIMBOEUF, Directeur Général d'Elf-AquitaineAngola;

A Monsieur Pierre GRAZIANI, Conseiller Culturel du Groupe ELF;

A Monsieur Ie Directeur Général de Ia COMUF.

Hommage soit rendu, également, au regretté Andrés MOLONGUARAMBE, ancien Directeur de Ia BIAO Guinée Equatoriale, décédé àBata, le 28 Juil let 7997, dont I ' intérêt pour l 'art bantu contemporainreste dans nos mémoires.

Enfin, nous sommes redeuables à Monsieur Benoît AREIIAUT,critique d'art gabonais, dont la collaboration dans la rédaction des textesde présentqtion des æuures a été précieuse. Nul mieux que lui ne pouuaitappréc ie r I ' ensemble des æuures de ce t te B ienna le de man iè reconuaincante et féconde.

, .,,''%"r"** 9*ru Zrn--"âMinistre de Is Jeunesse, des Sporfs,

des Arts et de Ia Culture du Gsbon,Président du Conseil d'Administration du CICIBA

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omment dé f i n i r l ' a r t ban tu con tempora in? La ques t i on a é téposée et résolue par un postulat d'éuidence; les l iens de parentéentre les Bantu ne sont pas seulement linguistiques ou historiques,

f cussi, et essentiel lement, anthropologiques.

Le langage p ic tu ra l ou scu lp tu ra l y a lo rs t rès uar ié : masques,croyances et rites, folklore, culture matérielle. sens de la t'amille, symbolestradi t ionnels, musiques, médecines.. .

Nos p/osf ic iens sonf oussi sédui ts par Ia Femme Idéale. Là, leurf rénésie de créatiuité est débordante et part'ois audacieuse. Les diuersesstylisations t'ont de Ia femme: Ia mère digne, I'épouse infatigable, I'amanteparf a i te. . .

Enfin, sujet de prédilection, Ies æuures bantu se chargent d'émotion,sous /o forme d'éléments semi-abstraits, pour exprimer leur témoignagedes problèmes de l'At'rique contemporaine: conflits armés, misère, famine,pauureté, injustices sociales, déplacement des populations.

Le champ thématique ne se l tmite éuidemment pas à ces thèmes,I'on retrouue les paysages et les scènes quotidiennes.

L'art bantu contemporain restera un domqine priuilégié où I'identitéet Ia richesse expressiue des Bantu deuront se manifester. Car s' i l existeun domaine qui symbolise I ' identité culturelle bantu, c'est bien l 'art et,Ies présentations des æuures de ce catalogue ne répondent pas seulementà un souci esthétique, elles uisent en priorité, les t 'aits de ciuil isations,

@r.*,7"Mu*,/

A cet effet, la Biennale de l'Art Bantu Contemporain a été instttuéecomme Ie cadre de Ia mise en relief graduelle des "constances" de cetteproductton plastique.

L'une des uoies d'approche possible de ces similitudes réside, sansnul doute, dans ce catalogue. I I permet, en et ' t 'et , après une cr i t iquecomparatiue, de mettre en relief une dynamique conuergente propre àcet art. L' intérêt de la production plastique bantu actuelle réside dansle t 'ait qu'elle est I 'ceuure d'artistes ayant un héritage bantu c'est-à-direporteur de traits culturels apparentés.

L'exposition de Ia lVème Biennale de I 'Art Bantu Contemporaina offert une sélection représentatiue d'ceuures qui nous permettent dedégager comme critère d'approche comparatiue décisiue, Ie champ et lechoix thématiques.

Beaucoup d'artistes plasticiens bantu s'inspirent, spontanément dela Tradition. Les dit'férentes dimensions sont pleinement exploitées.

l 2 I t

L'ALLOCUlIONDU UERNTSSAGE

Allocution prononcée

par le Directeur Général du CtCtBA,

le Pr Théophile OBENGA,lors du vernissage de la lvème Biennale

de l'Art Bantu Contemporain.

BATA, 25 juillet 1991 /7,,/

,. .-.%rrsi e u rs t es M i nistres,

Mesdames, Messieurs,

Chers Amis.

BATA oppose merveilleusement ta forêt êquatoriate, ses ma6ons ef sescollines, son so/ rouge, à la mer. s'v mêlent aussi ctartés tamisées de vieittesltâtisses ihériques et mystères des rituets ancestraux qui hantent encore lesconsciences. Cette ville de BATA, faite ainsi de figures et cte masses, de lignescourbes auxquelles répondent des chemins qui vont à ta mer sans V altervraiment, est une ville d'art. Une vilte qui est art en soi. tJn tieu d,images vivanteset de rêves infinis. lJn carrefour de beautés signifiantes. Dans ta vie quotidiennede ses habitants si fiers, un battement sourd, lointain et proche à la fois, aufond de ce oolfe de Guinée où nous partent encore nobtes heritages del'Espagne/et traditions africaines immémoriates. En 1777, quand te portugatcède à I'Espagne les îles d'Annobon et Fernando poo, t,Espagne a déjà donnéle sculpteur Alonso BERRUCUETE n486-1561), t',auteur des stalles de ta cathédratede Tolède; le GREco fl541-161Q, natif de t'îte de crète, qui devint te pointculminant de I'art européen au début du XVIte siec/e; Francisco de ZURBARANn598-1664, peintre retigieux d'une simpticité admirabte; vELAsQUEz HSgg_1660, né à sêville, I'un des ptus grands cotoristes de tous les temps; BartotoméEsteban MUR\LL) nil8-1682, natif égatement cte sévittê: êfif in GoyA yLUCIENTES n746-1829, natif de ta province de Saragosse, peintre et graveurd'une libertê et ct'une efficacité rares. Et l,Afrique, pour sa part, en ce coin ducolfe de Cuinée, avait déjà inventé tes statuaires qui incarnent tes figuresancestrales, traduisent des cosmogonies qui viennent d,un passé lointain.

Ainsi cette viile cte BATA, ibêrique et africajne, peuptée d,histoire et defortes emotions, une vitte de rêve, de poesie et d,art. BATA convenait donc àt'accueil de la tvème Biennate de t,Art Bantu Contemporain qui est unesotllptueuse exposition des créations ptastiques tes ptus récentes de nostneilleurs artistes.

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Je sais gré à tous ceux qui ont répondu avec amitié et générosité auxdiverses sollicitations du CICIBA, pour que cette Biennale de BATA s'organisâtau grand avantage des artistes et de leurs pavs" Je remercie, pour cela, au nomde tous les Etats membres du ClClBA, l'Agence Espagnole de Coopérationlnternationale, I' UNESCO, I'ACCT, Eff-Gabon, Elf-Angola, la Fondation Rockefeller,Ie Centre Wifredo LAM de la Havane, Ie Centre Culturel Hispano-Guinéen deMalabo, l'lnstitut Culturel d'Expression FranÇaise de Bata et Ia BIAO-GE.

A la presse écrite ettêlévisêe qui couvre cet événement culturel de portêetransnationale, je dis êgalement mon meilleur merci, et je pense toutparticulièrement à l'Agence lnternationale Française de Télévision (AITV) et àl'UNION , quotidien gabonais d'information.

En exprimant nos hommages très déférents à Son Excellence TeodoroOBIANO NOUEMA MBASOGO, Président de la Rêpublique de Guinée Equatoriale,nous tenons à lu i t radu i re d 'un même mouvement no t re en t iè rereconnaissance, pour Ie Grand Prix qu'i l entend dêcerner à I ' issue desproclAmations du JurV de cette lvème Biennale.

Mesdames et Messieurs,

Le hut qui est celui souhaité et voulu par le ClClBA, depuis longtemps,depuis toujours en réalité, est de faire de la Biennale, à une échelle immédiatequi est celle de notre sous-région, mais sans enclos, et donc en écho avec touteIa création artistique africaine contemporaine, notre hut, donc, depuis lapremière Biennale, à Libreville, en 1985, est de permettre l'affirmation d'uneidêe ou, plus exactement, sans doute, d'un acte, d'un discours picturalafricain.

Je vais vite en disant que la Biennale du CICIBA est par conséquent commeun grand Cantique en direction de l'Eurvthmie plastique du monde, dans unetotalité du Sens. Et un lieu d'histoire et de rêve comme BATA convient àmerveille à l'affirmation d'un tel acte, d'un tel discours pictural.

Ce qui se montre et se dérobe à la fois dans ces tableaux, ces gravures,ces dessins, ces sculptures, venus d'Angola, du Cameroun, du Congo, du Gabonde la Cuinée Equatoriale même, du Rwanda, de Saô Tomê et Principe et duZaTre, témoigne en vérité, d'une crêativité multiforme, visible sur l'étenduede la matière maîtrisêe ftoile, papier, bois, sable, argile, etil, et sous /es espècesde toutes les couleurs.C'est cela qui préside aux destînées mêmes du monde:I'Energie et le Nombre, deux versants liés du Mvstère.

Précisement ce Mystère du monde, le musicien nous le donne à entendre,le poète à intêrioriser, le peintre à voir, avec nos Veux de chair.

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Nos art istes nous donnent donc à voir , ic i et maintenant, par Ietruchement des l ignes et des couleurs, une espèces de manifestationdêmiurgique de la matière du monde qui est Energie et Nombre.

ll convient, dès lors, de prendre, avec toute la solennité requise ce queveulent traduire ces æuvres, en tant qu'écriture plastique contemporaine denotre sous-région. Nous sommes face à face à quelque chose de transcendant,devant de si fragiles æuvres qui, pourtant, ont nécessairement à faire àI'Essentiel, au rêve et au réel, et qu'est-ce le rêve et le réel, sinon la vie elle-même, la vie dans sa manifestation en tant que Art des lmages.

lci, chaque toile, chaque sculpture, chaque objet devenu, par le génie deI'artiste, un art de l'lmage, se veut par conséquent l'épiphanie d'une présence.Malgré la différence des registres, la multiplicité des tons, la variêtê des stvleset des thèmes, chaque æuvre ici traduit une palpitation profonde du mondedes énergies flamhovantes. Ainsi, la force et le mvstère dans les æuvres del'école gabonaise; la puissance et I'amour dans celles de l'école de Poto-Poto.Ainsi, les grandes liturgies du monumental et de l'éphémère à la fois dans lesæuvres de l'école de Kinshasa; la nature en son élan originel dans les æuvresd'Angola; la finesse des æuvres du Rwanda qui transforment I'inerte en feuqui appara'it et nous réchauffe, telle une grande svmphonie, ou un poème enson essor incessant

Ces æuvres qui sont là, devant nous, profusion inlassable du sensible dueà des mains habiles, à des esprits translucides, à des hommes et des femmesd'imagination et d'intelligencc; ces æuvres qui sont là, devant nous, imagesqui exigent du regard une sorte de participation dynamique; cês @uvrês euisont là, devant nous, sont par conséquent comme des clés majeures qui nouspermettent, tel Ie souhait des artistes, de tenter de saisir Ia métamorphoseincessante de la vie et de l'être, c'est-à-dire ce dialogue mvstérieux des forcesprimordiales que l'artiste a mission de transcrire pour nous. Ces lignes, cessurfaces, ces mille et une couleurs, ces lumières, nous apportent un surcro'itde vie, en accordant à notre oeil une impression heureuse de fête.

Et c'est la fête en effet, malgré la misère matérielle dêcrite par certainstahleaux, malgré le désespoir du chômeur, l'angoisse de l'amant malheureux,la faiblesse des devins. C'est la fête, parce que le peintre est comme une flammeparmi le feu, un souffle dans Ia respiration de tout ce qui vit. Le peintre purifie,console, apaise, toujours à la recherche de I'Essentiel, sous /es dehors fragilesde la toile. Ces æuvres qui sont des presque rien cachent en fait des intentionsprofondes. Et GOYA lui-même qui a montré le chemin à tout l'art pictural et

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graphique des temps modernes n'a-t-il pas révélé aussi les côtés ténêhreuxde l' existe nce hu m ai ne?

Si je conclus en revenant à BATA, ville d'histoire et d'art, c'est pour direqu'à travers BATA, la Biennale du CICIBA s'ouvre enfin à l'Espagne, à ses accentsessentiels, ses styles originaux, ses écoles nouvelles, enrichis tout à la fois, dansles temps qui sont les nôtres, par Juan GR|S n887-192n, pablo Ruiz PICASSOn881-1979, Joan MIRO n8%-1984 et Salvador DALI n904-1989)

Et, icimême en Guinée Equatoriale,le Ministre Léandro MBOMIO, artisteconsommé, prolonge et renouvelle l'Ecole de Picasso.

Léandre MBOMIO est à l'Afrique entière ce qu'est Wifredo LAM pour leNouveau Monde: I'un et l'autre appartiennent à la généalogie des artistes lesplus représentatifs de notre temps.

Nous pouvons considérer d'ores et déjà, la prêsence de la Biennale duCICIBA, en 1992, à Séville lors de l'Exposition Universelle, comme Ia consécrationmême de I'effort de nos artistes.

L'art, un monde d'encres, d'aquarelles et de couleurs, assurêment. Unmonde heureux, aussi.

Je vous remercie.

LES AFFTCHES

@burAl@

\Ie B\ËNN ALE ffiË [AR{sb$\\lù ÇA NT Erlyî P CI PA /N.

Oeuvre de Menon (Guinée Equotoriole) . [xposée ou Musêe des Arls Conlemporclns AlricoinslSrouoville]Congo

ffiæ 6ufne3æËqum\on&Jusffæf f Aæw\\Qq*\

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TJ|]BIIEJT\ONNTNO INTDANACIONAI-, DN CIYII,IZACIONDS BANTU

GUINDA NCUATOBIAI,

i{#IDNAI, DE An,rD BANTU CONTDMPOBANNOOICIBA

BAilA l09t

tE JURY

PRESIDEITlEMadame claudia oLlvElRA cEzAR,Directrice d'IDEES INCQRPQREES, société espagnole de conseil culturel

RAPPORTEURMonsieur Augustin GATERA (UNESCO)

MEMBRESMessieurs :

. LuPWiShi MBUYAMBA (PNUD/UNESCO)o Pierfranco ALOA (CCE)O S|MâO SOUINDOULA (CICIBA)O JOSEPh AUBIN,

Directeur de l 'Ecole Nationale d'Art et Manufacture (ENAM) de Librevi l le. Esteban Diaz-Maroto MARTINEZ,

Directeur du Centre Culturel Hispano-Cuinéen de Malabo. Jean François SAURE,

Attaché à l ' lnsti tut Culturel d'Expression FranÇaise (ICEF) de Bata

Cf,NTRO INTDANACIONAI, Df, CIVII,IZACIONDS BIINTUGT]INDA DCUATORIAT

{NGoLt! 0D\rRoamlca! corl0nrs! c0N0o, GAf,oN! cunTA f,cùrrr0nlil! nEAr\DA' sao mMD Y PnnclpD. zamf,. zA,uBIA

VI CONT'DRENCIA DE MINISTBOS IID CUTTURADD tOS ESTADOS MIDMBROS DEt

TTIJTTIIBT\BIITA DEt 20 AL26 DD JUTIO DB I99I

D'après une maquette initiate de Watker ONEWTN ( Oabon.

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PALMARESDE LA TU/EME BIENNATE

DE L'ART BANTUCONTEMPORAIN

[a Quatrième Biennale de I'Art Bantu Contemporain s'est tenue du 24 Juiltet au18 Août 1991, à Bata, en cuinée Equatoriale, dans le Hall du palais des ConférencesInternationales de Ngolo.

Cette lvème Biennale a rassemblé 68 æuvres de peinture et de gravure, 49 æuvresde sculpture, de céramique et cuivre repousse.

L'attribution des prix a étéfaite seton te paharès suivant:

Gnnruo PnlxTeooono OelnNc Ncueun Menzoco

PRÉsIDENT DE rA RÉpuelleuE DE GutNÉe EeuRronrnled'une valeur de 2.000.000 FCFA (Deux mill ions de Francs CFA)

Marcell in MTNKOE-MtNZEdu Gabon pour son ceuvre "Traversée init iatioue"

Gnnruo Pnx CICIBAd'une valeur de 1.000.000 FCFA (Un mi l l ion de FCFA)

José Paulo ESTEVES'.Paulo IAZZ"de l 'Angola pour son æuvre "Mulher"

Gnnruo Pnrx AcerucE EspAcNorE DE coopÉnmoN INTERNATToNATEd'une valeur de 800.000 FCFA (Huit cent mille FCFA)

JOSé MANANAde la Guinée Equatoriale pour son æuvre "lmpresion,,

Gnnruo Pnlx ELF GneoNd'une valeur de 700.000 FCFA (Sept cent mille FCFA)

Emite MOKOKOdu Congo pour son ceuvre "Testament muntu"

Afonso MASSONGUI,de I 'Angola pour son ceuvre "Reincarnaçâo"

2'"'PRtx UNESCOd'une valeur de 500.000 FCFA (Cinq cent mil le FCFA),

Daniel slMA MEsslEdu Gabon, pour son æuvre "Emergence"

3"'PRtx UNESCOd'une valeur de 500.000 FCFA (Cinq cent mil le FCFA)

JOhN FTANC|S LOKELAdu Congo pour son æuvre "La marche"

Pnrx ELF AQutrntrur Ancomd'une valeur de 500.000 FCFA (Cinq cent mil le FCFA)

Marcela Martins cosTAde l 'Angola pour son ceuvre "Simbologias tradicionais"

Pntx ELF GneoNd'une valeur de 300.000 FCFA (Trois cent mil le FCFA)

François PAMBOU BGrrtr42du Gabon pour son ceuvre de peinture "Le ref let du miroir afr icain"

Pntx AorrucE EsPAcNotE DE CooPÉRATloN lrutrnrunrlorunled'une valeur de 200 000 FCFA (Deux cent mil le francs CFA)

ISMAêI SEQUEIRAde Saô Tomé et Principe pour son ceuvre de peinture "Os homens"

Pnrx BIAO GulruÉe EQunronlnlrd'une valeur de 200.000 FCFA (Deux cent mil le FCFA)

Bernard BIRASAdu Rwanda pour son ceuvre de sculpture "Fil le à la calebasse"

Le Jury a décidé d'attribuer au lauréat du Grand Prix Teodoro OBIANG NGUEMA MBMOGO, Président

de la République de Guinée Equatoriale, le Prix Spécial Centre Wifredo LAM de Cuba qui lui permettra

de participer à la lVème Biennale de la Havane qui aura lieu en Novembre - Décembre 1991 .

Son voyage, le transpofi de ses æuvres et son séjour seront pris en charge pour le Centre Wifredo LAM.

N.B : Les ceuvres du Cameroun et du Zaïre bien que sélectionnées pour la Biennale, n'ont pas pu

être acheminées à Bata.

d'une valeur de 500.000 FCFA (Cinq cent mil le FCFA)

tEs GRANDS PRIX

Nature du Prix : 2.000.000 F.cFA (Deux mil l ions de F.cFA)

Nature du prix : prise en charge de la part icipation à la lVè'" Biennale de La Havane

(Novembre/Décembre 1 991 )

MINKOE.MINZE "Traversée I nitiatique"

Ce taOteau est une authentique expression de l 'excellence symholique bantu'

En effet, it restitue à la fois le véritable sens de l'organisation d'une société ésotérique

et de ta dimension de t 'éducation tradit ionnelle dans la formation de la personnalité

de l 'homme bantu.Le mouvement g i ra to i re est un jeu de couleur b lanche symbol isant la pureté des

profanes qui, sous l 'empire de ce monde matériel, plongent dans un combat' La mort

n'est ici, en fait, qu'un moment privi légié, pour la l iberté. L'âme de l 'Afr ique dans son

cheminement vers un espace qui le remodèle semble, dans ce point d'or du tableau,

laisser entrevoir un aboutissement harmonieux souligné par un graphisme directionnel

beigné par la tache verte; espérance d'une grande aventure de l 'art iste-anachorète

désormais tourné vers la reconstruct ion de sa propre personnal i té . L 'équi l ibre

chromatique et le poids de la vie dans le visage attentionné de la prêtresse au regard

figé expriment des interrogations très fortes. L'æuvre est à la fois forme et contenu

d,un langage l i turgique que I 'Afr ique exprime bien dans la solennité d'une palette.

L' init ié en est l i t téralement blanchi dans l 'esprit de ses ancêtres.i l V a dans la contemplation de l 'æuvre, outre l 'aspect de l 'accomplissement et de la

signif ication, la surface du tableau qui semble se décomposer en trois phases.pour la première, représentée par le visage de l ' init ié, tout en dégageant une distancequi ne l,absorbe pas, el le exprime la capacité d'opter pour la résurrection, dominantainsi sa faiblesse par un désir qui prend en compte son statut d'adulte. La deuxième.véritable ascension, semble hisser, aidée par une force mystique vers les entrai l lesfabuteuses où toute réussite est une insertion dans la société bantu adulte. La troisièmeinterprète un contexte extérieur qui est une victoire de la vie.

Nature du prix : 1.000.000 F.CFA (Un mil l ion de F.CFA) Nature du Prix : 800.000 F.CFA (Huit cent mil le F.CFA)

PAULO JAZZ "Mulher" MANANA

Ce tabteau est une express ion p last ique résul ta t d ,une démarche osée et d ,uneinspiration composite, audacieuse.La réduction des sonorités à des schémas géométriques trouve dans la surface paréede l ignes, la confusion raisonnée d'une synthèse; l ien subti l entre la femme et toutela représentation graphique rythmant à la manière de l 'art iste, te mystère vitat del 'expression quotidienne,d'une lutte permanente de la femme pour ses droits.L',æuvre ramène à la lecture d'une volonté de représentation intégrant dans unsyncrétisme lapidaire et obsessionnel, la marque d'un plasticien résolu au Kaléidoscope.lci, i l y a profusion des objets régis en nécessité intérieure spir i tuel le, conséquencesdes rêves d'une Afrique opposée à une instruction codifiée, inacceptabte par la tradition,mais qui a9Pelle à l 'expression du monde, par le modelage de symboles universelsprogressistes intégrés à la création artistique.æuvre très paterne.

"lmpresi6n"

Toile très contemporaine qui affirme par son unité surréaliste détach antpar endroitun résultat hasardeux où l'artiste arrive à affirmer une idée par le jeu calculé de surfacescolorées.on y trouve alors, transposit ion et imagination, importance de l ' imagerie, audaced'un plasticien convaincu qu'une æuvre n'est pas seulement une facture mais uneélucubration f inal isée avec justesse.La ligne décrit des sortes d'arabesques au moyen desquels apparaît comme essentiel,un visage maquil lant la morosité de l 'afr icain méditati f et accablé par I ' incert i tuded'une vie qui devait être le socle culturel de son identité. Celle-ci semble détachée,entraÎnant par I'enchevêtrement de valeurs, de formes tantôt tourmentées, tantÔtrepétées, une interrogation qui se révèle comme le centre d'intérêt de l'æuvre.lcl, l 'art iste exprime sa propre interrogation comme si au-delà des apparences, i ls 'attarde à souligner l 'engagement de l 'homme dans la vie et le non-respect des loisqul éternisent son existence.

Nature du Prix : 700.000 F.CFA (seot cent mille F.CFA)

Emile MOKOKO "Testament Muntu"

Fresque monumenta lep lu r i - exp ress ionn i s te .occurence d'un plasticis-me exubéran t symbo l i -san t l a cha rge d ' unephilosophie afr icaine mil-lénaire, d'une spir i tual i téanimiste, cette æuvre estl 'archétype produi t d 'unart iste qui s' i l lustre par lebonheu r que l a ma inn'arrête pas de f inal iser lamesure, le rendant a ins iind iv idual is te , t rad i t ion -na l i s t e , sp i r i t ue l , sanséclats, mais toujours plussurprenant.Mokoko , qu i f onde sapensée, par la rechercheeffrénée qu'on lui recon-na î t , se l a i sse t i r e r pa rI 'aventure d'un enseigne-men t aux mu l t i p l esaspec ts d 'une t ragéd ieconfl ictuelle.L 'Af r ique dépor tée puissoumise à une extraver-s i on , appa ra î t dans l afresque comme une cari-cature de grande origina-

l i té , candidate à une mode nouvel le qui , tout en la issant présente la la ideur qui acaractérisé son histoire recrée l'erreur commise par l,extérieur.l l serait temps dans lâ recherche du vrai visage de l 'Afr ique de retrouver l 'enthou-siasme des modèles du passé. des riches tradit ions, fondements d'un idéal existen-t iel, d'un futur capable de se revéler posit i f .Et personne n'a le pouvoir de di l igenter l 'avenir de notre continent.

a4

Plix de sculptureet domdines dssimilés

Nature du Prix : 500.000 F.cFA (cinq cent mille F.cFA)

MASSONCUI "Reencarnaçâo" SIMA MESSIE "EmergeJlce"

ScLr lp ture sur bo is d 'ébène. L 'express ion p last ique expr imée est fondée sur unestvl isation f i l i forme.L'approche d'un archétype de l'art sculptural traditionnel bantu est atteinte à traversune simplif ication des moyens aff irmatifs des volumes.L'art iste, qui est très attaché à un courant d'expression dynamique privi légiant lacomposit ion de modules étagés, démontre par cette sculpture sa parfaite maÎtr isedes instruments au point de présenter des æuvres f inies de grande valeur.

Sculpture sur bois très dépouil lée qui marque te respect d'une tradit ion d'expressionlocale mature.Recherche très contemporaine des formes plastiques dont la base d' inspiration estl'héritage ancestral.Effets de næuds abondants habilement structurés. Expression esthétique originaleet réussie.

Nature du Prix : 500.000 F.CFA (cinq cent mil le F.CFA)

7 l

Plix de peintureet domeiines qssimilés

LOKELA "La marche"

Pelnture de tendance surréaliste qui laisse apparaître la marche d'une Afrique bantuqui s 'assume.Le tableau souligne les démarches et les différents trajectoires accomplis par l'hommebantu dans la reconquête de son identité.Pour l 'art iste, l 'Afr ique doit continuer sa quête à piecl, c'est-à-dire graduellement, demanière équil ibrée et catculée.

40

Nature du prix : 10 000 FF (Dix mil le Francs Francais)

MARCELA COSTA "Simbologias tradicionais,,

&uvre de composi t ion par fa i te dont le thème est r iche et fécond.L,express iongraphique produite est cel le que l 'on retrouve dans l 'art tradit ionnet afr icain.la composit ion présente une esthétique puissante qui phagocyte les éléments deI 'ar t des Lunda et des cokwé (Est de l 'Angola) . L 'ar t is te soumet te tangage l inéai retradit ionnel à son propre agencement ( l ignes horizontales, vert icates ou brisées ettÏasques). ce qui émotionne dans cette æuvre, c'est la l iberté de peindre de l,art iste,qui est en fait une l iberté d'esprit qui amène à rendre nécessaire ta connaissance d,unlangage plastique jugé primordial dans notre éducation esthétique tradit ionneile.

Nature du Prix : 500 000 F.cFA (cinq cent mil le F.CFA)

4 l

PRIX DE PROMOÎION

rI

PAMBOU BOULAZ "Le reffet du miroir africain"

Dégagean t une eXp ress ion es thé t i que g raph ique an t i que ( comb ina i son

d'idéogrammes), cette æuvre témoigne d'une certaine continuité historique.Le tableau souligne l'importance du miroir dans les pratiques animistes bantu. ll permet,en effet, de tout voir.Le miroir reflète aujourd'hui la situation de l'Afrique, faite de violence (taches de sang)et de mélancolie (signes noirs).ll V a sollicitation à un éveil pressant.

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Nature du Prix : 200.000 F.CFA (Deux cent mille F.cFA)

lsmaël SEQUEtRA "Os homens"

Ce tableau évoque avec symbol isme, une connivence qui ta isse t ransparaî t reI ' impress ion d 'un d ia logue inaudib le (é léments anatomiques repétés l donnant àl 'ensemble l 'unif ication d'un cérémonial.L 'ar t is te a voulu par cet te composi t ion soul igner deux va leurs essent ie l les descivilisations africaines, te dialogue et ta concertation.L',on remarquera un net progrès dans l'exécution technique et la recherche thématiqued'lsmaêl sEouEIRA. cette amélioration est sans nut doute, un effet posit i f du prix depromotion décerné, en 1989, au jeune peintre lors de la l i lème Biennale de l 'Art Bantucontemporain. Finalement, il se montre plus présent sur la scène sous-régionale aprèsla démobil isation des Protasio Pina, cicéro, cupert inho et césatt inho qui apportalentà la Biennale, une réconfortante fraîcheur insulaire.

4:t

Nature du Prix : 300.000 F.CFA (Trois cent mil le F.CFA)

Nature du Prix ; 2.000.000 F.CFA (Deux mill ions de F,CFA)

BIRASA "Fille à la calebasse"

Cette sculpture sur bois est extraordinairement fine. Elle dégage une forte expressionvoluptueuse et traduit non seulement le goût de I'artiste pour le modèle féminin maisaussl une application plastique de la poésie traditionnelle du Rwanda qui valorise àcæur joie, les traits cle beauté des femmes de cp pays.Par la candeur clu matériau utilisé et l'élancement d'un canon recyclé en son bassin,on retrouve cette Afrique belle, exprimée grâce à la palingénisie plastique d'uneféminité sélective (taille fine, bassin targe, seins voluptés, taille élancée).

ll5

QUI SONT LES TROISPREMIERS LAUREATS?

Marcell in MTNKOE-MtNZE PAULO JAZZ tJosé Pauto Esteves)

Marce l l i n M INKoE-MtNZE es t né l e 15Septembre 1953 au Lac Anengué, dans laprovince gabonaise de l'Ogooué-Maritime.Diplômé en Communications Visuelles del 'Eco le Supér ieu re d 'A r t s C raph iques(ESAG) dE PAT iS . M INKOE-MINZE S 'ES tparticulièrement distinguê au Cabon parses c réa t i ons g raph iques ( s i g l es desoc ié tés e t i ns t i t u t i ons , suppo r t simprimés, i l lustrations de l ivres, décors,f r esques e t t ap i sse r i es don t l a p l uss ign i f i ca t i ve es t ce l l e de I ' imposan timmeub le qu i ab r i t e , à L i b rev i l e , l esse rv i ces du M in i s t è re gabona i s desHydrocarbures.Artiste incontournable au Cabon depuisles débuts des années 80, MINKOE-MINZEa, à son actif de nombreuses expositionsindividuelles ou collectives au Cabon. enFrance et au Maroc.Très act i f . MINKOE-MINZE fa i t auss i duthéâtre, du cinéma et a fondé le groupede ballet tradit ionnel "Biéri".l l est lauréat d'une dizaine de prix dont lePremier Pr ix c le Peinture de la l l lèmeBiennale de l 'Ar t Bantu Contemporaintenue à Librevi l le en Juil let 1989.Réc ip ienda i re du P r i x spéc ia l cen f feWIFREDO LAM dE CUbA, MINKOE-MINZEparticipera, en Novembre/Décembre 1991à la lvème Biennale de la Havane.Ac tue l l emen t . M INKoE-M lNzE es tDirecteur du projet de la Calerie cl 'ArtBantu et Professeur à l 'Ecole Nationaled 'A r t e t de Manu fac tu re (ENAM) deLibrevi l le.

Né à Luanda, en Angota , le 11 Aout 1957PAULO JAZZ a fait un étonnant parcoursd'artiste autodidacte.Peintre et dessinateur confirmé au débutdes années 80, i t s, inscrit en 1982 à t,UnionNationate des Art istes plasticiens (UNAp)Depu i s l o r s , i l a o rgan i sé seu l ouco l l ec t i vemen t de nombreusesexpos i t i ons en A lgé r ie , en Ango la , auBrésil , au congo, en France, au portugalen Union Soviétique et en yougoslavie.f f vient de participer cette année, commeinvité spécial, à ta Biennate Internationated'obidos, au Portugal.Les æuvres de pAULO JAZ1 se s ingu_larisent, dans le panorama actuel des artsplastiques angolais, par leur composit ioncompac te . En e f f e t , ses t o i l es secaractérisent par un plein visuel saisissant.cons idé rée comme néo f i gu ra t i vebaroque, la peinture de Jazz résulte desdifférents parcours de I'artiste dans leslabyrinthes des contes africains.Edgardo XAVIER, cri t ique d,art portugais,affirme qu'it y a dans la peinture de pAULOJAzz " une ce r t a i ne sensua l i t é , uneobession de faire le plein de son espace,I 'u t i l isat ion c , 'é téments de ta t rad i t ionafricaine mais aussi une forte sensibilitéà l'abstrait".Très remarquées lors des expositions, lestableaux de PAULO JAZZsont, selon denombreux obse rva teu rs appe tés àintégrer le grand marché international del 'art.Avisés, de nombreux collectionneurs enEurope, en Amér ique et en Asie en ontdéjà acquis.

49

JOSé MANANA "MENAN"

JOSé MANANA ABAGA EDJO ' 'MENAN'' EStné l e 15 j anv ie r 1948 , dans l a l oca l i t éd 'Engon-Nsomo, D is t r i c t d 'Ev inayong ,p rov ince du cen t re sud , en cu inéeEquatoriale.Très tÔt, MENAN S'inscrit à l 'Ecole d'Art etde Manu fac tu re de San ta l sabe l(aujourd'hui Malabo). Véritable passionnéde pe in tu re , l e j eune é l ève se f a i tdispenser, en plus, des cours part icul ierspar des professeurs d 'ar t espagnols etéquato-guinéens.ce t t e f o rma t i on assez sou tenuepermettra à José MENAN d'être dans sonpays et cela depuis le mil ieu des années60, un art iste de premier plan s'adjugeantd i ve rs p r i x l ocaux e t ê t r ange rs -essentiel lement espagnols.De nombreux observateurs ont appréciéla v igoureuse express ion p ic tura le deMENAN après I 'attr ibution, en sa faveur,en juillet 1987 , à Kinshasa, auza;ire, du PrixAir Gabon de la llè'" Biennale de I'Art Bantucontemporain et surtout après l'utilisationde sa pe in tu re "La cu i s i ne " commeil lustration d'une des aff iches de la lVè'"Biennale.Professionnel confirmé, José MENAN estun a r t i s te p ro l i f i que p résen tan t uneproduction dont le style est tantÔt f igécomme dans les thèmes ri tuels tantÔtabs t ra i t dans l es messages con tem-porarns.l l a su , à l a pe r f ec t i on , ma rque r sap résence dans l a c réa t i on a r t i s t i queplastique actuelle de la sous-région Bantu.

LES AUTRES GUURES

50

ANGOLA

PAULO JAZZ "Mulher com galinha"

Mise en va leur du rô le de la femme dans les soc iétés af r ica ines. Sa fonct ionorganisationnelle est mise en rel ief et sa dimension sociale reconnue.Pour l'artiste, la femme africaine est le pivot, la première responsable de l'alimentationdu foyer.Par des représentations spirales ou circulaires, PAULO JAZZ rêussit une applicationadéquate du symbole de la fécondité de la femme.L'art iste fonde ses considérattons symboliques sur les l iens l iant la femme à la viesociale.

ANGOTA

Marcela cosTA "Grito comum"

Tissage très ingénieux. Expression d'une âme sensibte. Révolte contre t,esprit d,unsystème de contrainte dont sont victimes les femmes africaines.La tiberté chromatique comblne à travers la surface, l'effervescence du cri de révoltecommun. ce cri qui s'exprime exclusivement dans le noir, le jaune, le rouge, dist i l le àtravers la surface du tableau, une mélodie renouvelée par des formes concentriques.Les effets graphiques permettent d'êclairer te thème et dégagent te rythme.La qualité ptastique est ctigne et démontre une puiss ante créativité artistique.c'est un témoignage d,un parfait équil ibre ptastique.

ANGOTA

N'GOMBO "Bem vindo a democracia"

Peinture à l'huile où l'artiste souhaite la bienvenue à la clémocratie en Afrique. Thèmetrès actuel.N'GOMBO, observateur contemporain de cette accélération de I'histoire politlque etsociale du continent, croit à l'ifféversibilité de ce processus clémocratique.Les trois personnages sont ainsi bien plantés sur le tableau; ils avancent fermement,les yeux blen ouverts. Les yeux constituent pour la clémocratie et la transparence,une garantie.

AtrtGotAJorge GUMBE "Uma festa"

Acryl ique sur panneau inscrit surune su r f ace pa r t agée pa r unevafeur nor izonta le. La sur facesupé r i eu re essen t i e l l emen tca r i ca tu ra l e exp t i que t r èscertainement le moyen infai i l ibted 'une t rad i t i on , d ,un moyen det ranspo r t mys té r i eux que l esesprits des profanes soupÇonnent.cette l igne qul divise le tableau ausens aigu de l'anecdote est pour l'artiste, le moyen calculée d'une affirmation nouvelle.En effet, il considère cette version du sujet comme le moment merveiileux, autrementconté, d'un voyage dans une Afrique pleine de mythes et véritable conservatoired'histoires mortes qui peuvent être imagées de la sorte.La palette moins riche en teintes confirme l€racturede l'artiste, association de coupsde pinceaux volontairement exprimés dans une ambian ce carnavatesque vivante enpeinture codifiée.l l y a le comment d'un espace construit autour de l 'axe de la fête tradit ionnelle et del 'hospital i té afr icaine.

54u- 55

ANGOTA

Jorge GUMBE "A luta pela sohrevivência"

Peinture exprimant une situation vénéneuse qui habite la pensée de l'auteur au pointde caractériser une allégorie de formes titanesques dans un fort gnosticisme chaotiqueavec cette tendance à représenter l'Afrique affligée dans sa lutte contre la misère, lafaim et les conflits.Tentation excessive d'une lutte sans fin. En effet, pour l'artiste, même le regroupementdes personnages symbolisant l 'unité afr icaine, n'arrête pas le mythe de Sisyphe pourI 'Afr ique.Le serpent fait des ravages et constitue un danger permanent.Ceffe æuvre frappe fortement I'imagination.

ANGOTA

Joâo INCLES "Uma composiçâo"

Toile peinte en acryl ique. Produite sur une surface de couleur intense, l ,æuvre, outrequ 'e l le reprodui t une scène quot id ienne en Afr ique (une mère à la cu is ine et sonenfant) saisit un moment de bonheur simple.La répart i t ion colorée de ce tableau souligne l ' intensité sentimentate de cet instant.

J '

Reprise d'une photographie ethnographique. Expression descriptive bien restituée

du grimpeur de Palmier.L'acrylique que l'artiste présente symbolise l'une des tâches cle production parmi les

plus virils des paysans africains.

58

ANGOTA

"Figuras tristes"

TaOteau d'un effet picturaltrès stylé inspiré des sculptures traditionnelles africaines.La gravité des personnages et les contours nettement cubistes traduisent des momentsde tr istesse, de désolation, de douleur, de consternation d'une famil le vivant dans unpavs riche soumis à un conflit armé dévastateur.Le caractère austère de l'æuvre confirme le drame quotidien de ces personnages, leurexpérience existentielle douloureuse.

"O trePador"

ANGOLA

VAN "Formas e simbologias"

Toile en l inogravure. Mult iples expressions picturales svmboliques. Composit ion etdécor à agencement p lur i technique qui en fa i t un bel exemple p last ique; l 'auteurexpr ime a ins i sur une sur face in tégrée dans un carré, la t rame de la phiso lophiefonctionnelle d'une culture productrice d'images reconnaissables à travers les conteset les légendes dont les symboles sont ici le l ièvre et I 'oiseau.

ANGOLA

"Aves em fuga"

Xytogravure sur support de papier. L'art iste se préoccupe des conséquences de laguerre sur l 'environnement.La cause des confl i ts, c'est l 'homme, cet être de confl i t qui compromet d,une manièreou d'une autre, le grand cycle de la nature. La stupidité de l,homme c,est qu,il n,exécutepas seulement son prochain, i l crée en même temps un cycle infernal de violencegénérale, bousculant par là, les lois harmonieuses de la nature, rompant les équil ibresnaturels indispensables. i l provoque, par exemple, l ,émigration forcée de la faune.lci, I ' image forte est le couple d'oiseaux et le serpent qui émigrent.cette æuvre harmonisée dans un décor rupestre résulte d'un art graphique angolaisprometteur et dont le chef de file reste incontestablement vAN. Les jurys des Biennalesdu CICIBA devraient accorder plus d'attentron aux gravures.

ANGOTA

KABISI "Nostalgia do Grande Chefe"

Uæuvre réalisée sur un panneau ensablé semble poser le problème de l 'avenir de lachefferie en Afrique.En effet, clésarmé face à une succession incertaine et une évolution trop rapide desstructures poli t iques et administratives de l 'Etat moderne, le Grand Chef sait queI' insti tut ion qu' i l représente est appelée ou à s'adapter aux nouveaux contextestoujours plus envahissants ou tout simplement à disparaÎtre.Et le Crand Chef anticipe l'évolution de l'histoire et se retrouve terriblement nostalgique.Des images d'autrefois I'assaillent: le seuil de prospérité que son peuple avaitatteint,l'organisation sociale qui était à visage humain, les activités de production qui étaientfructueuses.Ces images sont restituées par une palette riche de tons chauds.

62

ANGOTA

KABISI "o amor perdiclo no horizonte,,

Uamour est une dimension fondamentale de t,équit ibre de l,homme.Malheureusement, ce sentiment peut faire souffrir. preuve, cette femme, esseulée,cherchant vainement son compagnon. son désespoir devient réel au passage d,unjeune couple heureux. La femme scrute bien l'horizon mais n'entrevoit aucune ombre.lnquiétude. Pteurs.L'art iste a réussi une mosar'que très belle et digne d'un plasticien émérite.

63

ANGOTA

PEdTO TCHIVINDA "O fardo"

Peinture surréaliste. L'æuvre souligne le fardeau que la nature et la société ont réservé

à la femme.Artiste résidant dans la vi l le de Lubango, dans la province de Huila, dans le sud de

t'Angota, pedro TCHIVINDA rajoute aux lourds coll iers et à la coiffure pesante de la

femme de la région, le fardeau que constitue I 'homme nyaneka et humbé.La f ixité sereine de la femme s'oppose à l 'expression du cri d'angoisse de I 'homme.En fait. ta femme est. en cas de détresse, et cela spontanément, le premier secoursque l 'on soll ici te.

64

ANGOLA

PEdrO TCHIVINDA "Leite materno,,

Peinture sur toile très réaliste. lmage émouvante ct'un bébé nyaneka/numbé, assissur une peau de bæuf, réclamant le lait maternel.A travers l ' image de ce vigoureux bébé, l 'art iste i l lustre la quali té de t 'al imentationdes populations de Plateau de Huila, riche région cl'élevage de bovins et d'agriculture.Les nourrissons et enfants nyaneka/humbé séduisent de nombreux aftistes plasticiensangolais par leur constitution physique et les ornements qu'ils portent. Ces artistes,réussissent des reproductions de bonne facture et très attachantes.

AIIGOLA

N'ZINGA Antonio "Jubileu"

Toile peinte et "grattée'Oeuvre plaisante par les couleurs utilisées. Expression de retrouvailles culturelles entreles vivants d'un vi l lage et leurs ancêtres autour d'un baobab. Cet arbre, véritabletémoin et héritage, svmbolise une structure généalogique, avec ses racines fécondes,son tronc mûr et ses nombreuses branches.Nzinga reprend les croyances des Bantu des savanes cl'Afrique Centrale sur le baobab.Pour lui, la culture bantu doit être solide comme un baobab, capable de résister auprocessus cl'acculturation galopante à laquelle nous assistons presque impuissants.

66

ANGOTA

NZtNcA Antonio "Chorar com olhos secos,,

Expression fascinante par la puissance de l'espérance et de la cohérence picturale del 'æuvre' Le thème peint est soutenu par des arabesques repétés. Une fois encore,NzlNcA fonde son message symbolique sur le baobab. 1 s,empresse de l ier le destindu coupte à cetuide l,arbre.Ainsi, malgré les conflits armés, les discriminations sociales, les injustices de toutenature, les calamités qui s'abattent sur l,Afrique, le baobab sacré nous protège et,nous ne plierons jamais. Tôt ou tard, nous sécherons nos larmes. Ators, une nouvellevie s'ouvrira.

67

AIIGOTA

MASSONGUI "Figurina"

Sculpture ronde bosse sur bois. Expression pathétique d'un aspect tradit ionnel

contenant le souffle vital d'un élément naturel auquel l'artiste accorde une puissance

suggestive.MASSONCUI manifeste ainsi un profond amour pour sa culture' L'æuvre devient

f inalement un déPositaire noble.

6A

ANGOTA

MASSONGUI "Consolaçao"

Sculpture sur bois. Expression symbolisant un l ien parentat ou amicat dissimuté dansdes volumes enserrés.L'æuvre tente à figurer un drame. Et, la symbiose ctu partage du moment critique esttrès intense. Déticate responsabilité que celle de consoler.La manifestation spirituelle y est remarquablement restituée.

A]TGOtA

MPAMBUKIDI "Desenredar-se"

scutpture en bronze coulé. Noblesse du matériau qui exprime par la l igne torsadéeet soti taire I ' importance de l ' init iat ive individuelle dans la famil le, dans la société.Libérat, I 'art iste encourage ses concitoyens à cette prédisposit ion mentale afin depouvoir rompre avec les facilités de I'Etat-providence ou de la famille "africaine" etsaisir les opportunités qu'ouvre le contexte de l'économle de marché.En somme, pour MpAMBUKtDt, ses concitovens, doivent, par I ' init iat ive individuelle,devenir des hommes libres et créateurs.

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CAITIEROUTT

MONCO SAtr,tE "Traditions ancestrales,,

Guvre réatisée avec de la peinture à l ,hui le, du gouache et du vernis.Elle présente un ensemble de rythme, de mérodie et de violence qui s,entremêlentdans un enchaînement cadencé, dans un tourbiilon spectacuraire.Le tableau est coloré dans un graphisme diffus et il s'en dégage une véritable ivressetonale.

@e uvre réal isée sur toi le avec de la peinture à l 'hui le. Sorte d'encari ' i i r . lb l ic i talre

La materni té meRacée, thème que MBABANG MENANC trempe d'ahoir . i r . lans la poes

de BOSCH, inserit Barfaitement l ' intention de l'auteur. A la fois mise c'n Uilir' io et nécesslt'

imBérieuse de la préservat ion de la femme afr ie aine (Bar Une protcr; l i r r i r t "nécaniqtte

d'un syndrome eosmo-biologique.L'angoisse d'être atteinte Bar le terr ible virus et ele l 'aVOir t ransmis i l t l i 'oetLls ' et l

innocent venu des eieux, obsède eette femme.

ta vis ion d'une attaque de la maladie,dont le Bersonnage en arr ièrÛ r i l ; r l l caractet s

l 'étape cr i t ique, l 'abr i te.

GANdE[R@UIN]

i, rl\ lGt,E "Les passions de [a.Fo["

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, r la r rs une apprée ia t ion remarquab lement ob jee t ive du: i l i tn ' ro dans cette o3uvre, le earaetère profondement crervant

i t i ( ) { ; c i . p ra t iques de eu l tu re , l ,essent ie l es t la re la t ion quei , t { r t tde r ïé taphys ique"

EAMER@Ë9EU

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VB

CAMEROUN

OTENIA "Joie de vivre"

Expression très esthétique.OTENtA, art iste plasticien béninois résidant à Douala, est engagé depuis quelques

années - et cette æuvre en est un bel exemple - dans une recherche d'expressions

plastiques audacieuses.En effet, ilfait de l'ornementation de surfaces parées cle bÛchettes teintées, sa vocation.

Cela lui permet d'obtenir des formes rigides proches de la configuration de la sculpture

africaine.lci, dans une rivière, quafie jeunes filles joyeuses s'amusent à s'éclabousser'

Les personnages sont partiellement traités en bûchettes d'allumettes (têtes, bras), le

reste étant en peinture. Les mot i fs f igurant sur les pagnes sont en bÛchet tes

d'al lumettes.L'æuvre procure une véritable joie de vivre dans une musique pour les Veux'

a4

CAMEROUN

OTENIA "Mère et enfant, chaleur maternelle',

Peinture avec usage, par endroit, de bûchettes d,ailumettes.Express lon d 'une mère pauvre. E l le est ass ise seule, dans une chambre aux murslézardés à peine éclairée par un lampion posé sur un tabouret.Cette pauvre femme n'a pour tout espoir que son enfant.

GONGO

DI[UGA "LaReêtre de la tr ihu"

Peinture svmbolique caractérist ique des pures pratiques claniques négro-afr icaines.Un vér i tab le chef-d 'æuvre tant du point de vue c le l ' ins t inct esthét ique que de latranscript ion plastique.L'art iste a tenté une représentation d'un ancêtre mythique aux formes diff ici lementreconstituables mais généalogiquement connu.L'assemblage de ce totem que DINGA a réussi à faire sur le plan Blastique, est Unepratique négro-afr icaine mil lénaire.La fonction du totem est essentiel lement r i tuel le. C'est ainsi que l 'on retrouve dansl 'ceuvre, sous un arbre, dans la forêt, le masque représentant l 'ancêtre, des cauris, desbr is de miro i r , e tc . . . mais , e t sur tout , le rouge dominant , croÛtes de sang séché,résultats de nombreux sacrifices effectués à cet endroit.

, 6

GONGO

DIh!GA "te sac!^lfiee"

Tabteau en toi le de jute. DINGA persiste et signe sa saison portant sur tes pratiquesanimistes négro-af r ica ines. son décor est rouge, du sang d,of f randes ef f reRées,réBétées de dizaines cle coqs,Là, fe fét icheur est en pleine séance. l l étabtira un l ien avec le monde surnaturet etsacre.Pour l 'art iste, i l n'v a ptus aujourd'hui en Afrique beaucoup de sacrif ices pour simpteadoration des "divinites" ou pour des buts expiatoires. Le féticheur est devenu t,officiant,par excellence, des sacrifices uniquement propiciatoires. ll est devenu une institution- mais toujours informelle. l l aide à maintenir et à rendre favorable te destin (guérisor1,emploi, maternité, promotion, prospérité)

CONGO

MAKOUMBOU "La génése"

Peinture très contemporaine qul réalisée en épalsseur, donne une densité remarquableau thème de l'accouplement, source de renouvellement cle la vie. Diptyque inséparabledans la reproduction biologique I'homme et la femme le sont aussi sur le plan social.En effet, les deux "supportent" (par les mains) et veillent (par l'æil) sur la grossêsse.La reproduction de I'espèce est ainsi assuree.

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COIIGO

MAKOUMBOU "Stérilité"

Peinture d' avant-garde.L'artiste lève le voile sur le clésarroi des femmes africaines stérites. celles-ci doivent.en effet, affronter un contexte social qui ne tolère pas cet handicap.Humiliations. Frustrations. Angoisse. Pressions. Divorce annoncé ou foyer polygéniqueinévitable.Après avoir subi maints examens et suivi les traitements les plus divers, elles recourent,en désespoir de cause, aux tradi-praticiens. Là, el les font I 'objet de traitementstraditionnels et de prières collectives. Plus, ctes séances dites de ,,purification,, sontmultipliées Pour jugulsr le mauvais sort, réparer le mariage contracté contre l,avisdes parents, combattre l,incompatibilité natureile ou ,,effacer,, tes ctégâts ifféversiblescausées par des maladies.

Y_

CONGO

MAKOUMBOU "supplication ou action de grâce"

Tabteau peint avec une vision plastique très svmbolique où la disposit ion des bandescrée un vitrai ldigne d'un luminisme moyenageux.La prière faite avec profondeur, la soumission et le respect de Dieu, le Grand Architectede l 'univers, est fondamentale pour la famil le.L'enchevêtrement des formes signif ie le resserrement sous la protection divine decette famil le. lci , le père, la mère, t 'aînée et les jumeaux.

ao

CONGO

OUENADIO "Village eoopérative"

I

Tabfeau sort i cles mains d'un peintre très expérimenté. ouENADt o,51 ans,a réussiune æuvre pteine de quali té dont l 'harmonie est dégagée par une teinte mauve.L'art iste préconise un certain modèle de développement rurar pour I,Afr ique; pourcela, i l embell i t à dessein ce ,,vi l lage_coopérative,,.Le fait selon lequel des artistes de différents milieux produisent quetquefois ctes oeuvrestechniquement apparentées, se confirme par ce tableau rempli de poésie, ct igne cl,unmaÎtre expressionniste occidental. cela n'est pas étonnant pour ouEN/\Dto; i t est passéà Léopoldvi l le (Kinshasa) à la f in des années 50, aux atetiers de Maurice t\t .HADEFF.

corucoFYLLA "Repas en rythme"

Peinture à l 'hu i le d 'une composi t ion t rès cubique et sobre qui démontre t rèsagréablement, un métier, une technique.La tonatité générale est descriptive. L'æuvre est dominée par des lignes et renforcéepar des coups de pinceaux énergiques.L'Afrique, indigente, effrondrée, recourt bien souvent pour nourrir ses enfants, àl'assistance étrangère.Musicien, Guy Léon FYLLA, obserue ces enfants africains faméliques que I'on fait mangerà la chaîne, en rythme.Cette comparaison musicale cache mal la fureur de l'artiste contre la faillite alimentairecle I'Afrique.

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CONGO

MIENANDI "La liberté"

Peinture à I 'hui le d'un ton obscur dégagé par un ctair de lune.cet effet de contraste réussi, les tons utilisés, les magnifiques rochers et la rivière quicoule paisiblement créent un paysage cre paradis et de riberté.

CONGO

HE[UGO "Danseuses l ikouala"

Peinture produite par une palette éclatante. L'expression plastique y est recherchée.

En effet, tes l ignes hachurées décrivent savamment des volumes rythmés dont lâ

diaprure résulte d'une combinaison de toUches juxtaposées et harmonieuses-Les variantes colorées sont comparables aux poésies de La signac.HENCO saisit un passage de la danse "Molenga", typique de la région de la Likouala,située au nord du congo.L'oeuvre pousse à une bienveil lante contemplation et confirme bien la coupure del 'art iste avec I 'Ecole de Peinture de POTO-POÎO.

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CONGO

HENGO "La vendeuse d,ananas,,

Le tab leau p résen te avec é légance une scène quo t i d ienne en A f r i que , l e pe t i tmarchandage de rue.La composit ion de l 'oeuvre crée entre les deux femmes un dialogue, sans nul clouteharmonieux.L'acheteuse est magnif iée par une élégante droiture vestimentaire et la vencleuse esttrès gracieuse. ces effets sont des marques eff icientes d'une call igraphie qui ne sontque des moyens d'expression d'une émotion esthétique de l,art iste.Les corps des personnages ne sont pas les seules causes matériel les du contexte dela scène, i ls sont aussi les mobiles de l 'ornement dont les formes situent, ou l imitentun tout équilibré. Belle Afrique chatoyante, champ d'application d'une passion cte laféminité.

K[TSNBA "L'ex@de"

Cuivre reBoussé svmbolisant le déplacement d'une famil le à la suite d'un eonfl i t arméet de la famine quiy résul te .ce départ est une véritabte quête existentiel le. La misère exprimée par les visagescoforés par oxvdation restitue toute la gravité du drame que connait cette famille.En effet, le chef de famille dirige la marche et tient désespérement dans sa main droite,le maigre pécule famil ial tandis que son épouse éclate en sanglots et que ses enfantssont complètement désemparés.

86

GONGO

KITS!BA "Bereeuse"

Cuivre repoussé d'une ordonnance plast ique parfai te. Expression d,un art iste suil . rouve dans l 'af f i rmation de la tendresse, son credo art isf lque.L:n effet , ic i , une grand'mère t ient son pet i t - f i ls dans ses bras et chante d, interminabtesDerceuses.l( lTslBA met en rel ief par un thème aussi s igni f icat i f , l 'équi l ibre qu'assure la grancJ,"tnère dans les famil les afr icaines. El le est la garante d'une dignité sécutaire et d,uneÔducatrice protectrice.

e@ftqG@

Ii([TSIBA "TefiÎol ress@ firl; ;,,,r

IIIII

I_ l

Guivre reBoussé dégageant une so l ide es thé t ique. t ' ceuvre s l t t t l i i l i i l a tenc l re s '

maternel le par une exeel lente eomposit ion, avec un prof i l des l iqrt t l l ; ( lL l i i l rv i te lcrr l '

pareourir ees divers trajets et Un raff inement de l 'arabesqUe qui c{) l ' j i ' i i rnê la t t rat t l t r t

technique ele l'artiste ainsi que son énorme travail de reehercho.

Le thème seel le dans ee e uivre est Un appel AuX jeUneS mèreS afr i i l ; ' i i i r () : ; , écrasées l) r '

le poids des ci tés, pour plus de responsabi l i té maternel le.

MOUI \ I

€@BUG@

"[Jangoflsse"

r i ' { r i . r . f f re technique plast ique quirésume le sent iment éBrouvé

. ix)ur l 'avenir cte l,Afrique. En effet, notre eonunent se trouve'iiIl;lge cle cette oeuvre, dans cles méanelres, sans perspectives

i \ / l0t_l l \KALA ne sait pas d,où viendra te coup fatat. peur sans

s i r t t t t t , s I i ' l r

, r ' r ) i ) o l es ; , r 1 ,' l ' c x l ) t . i i I if ( l l t l i e t t i r ,I I I t :

I l . l C t F S I l l , rI

- P a u t - e x ; t r ,

CONGO concoMOUANGA KODIA 'Tendresse maternelle"

Sculpture sur bois qui a réussi à saisir et à mettre en vateur te geste quotidien del ' inf lexion de la mère vers I 'enfant.L'observation devient plus pénétrante dès qu'on apprécie les votumes magnifiquementl iés dans le geste d'une préciosité théâtrale. L'æuvre reproduit un véritabte r i te.

MOUANGA.KODIA "La vierge et l'enfant"

Sculpture sur bois de très bonne facture. L'artiste confirme l'africanisation du fameuxmythe biblique de la mère, Marie, et de l'enfant Jésus.Cette croyance est devenue universelle.

90 g l

CONGO

KONONGO "La famille'

Sculpture sur bois de fer. Ensemble de personnages qui exprime la joie de vivre'

Perfection d'Un artporté sur la composition harmonieuse, les formes élégantes et

les l ignes sobres.L'æuvre atteste de la maÎtrise technique de la taille par le sculpteur.

92

Plèce ceramique enserrant des formes styl isées des visages humains à dominanteclalr.obscur.ouels que soienr res domaines de création (peinture, t issage, scurpture, ou gravure)Ies masgues inspil-ent beaucoup d,art istes plasticiens de la zone bantu.

'.-.

CONGO

"Masques"

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KrzoNzoLoCOilGO

"Danse"

CONGO

MASSAMBA "La paix"

rrE

Cette céramique exhorte tous les peuples du monde à soutenir et à préserver la paixsur la planète Terre.L'ceuvre est un bel exemple de I'artisanat africain qui allie l'utilitaire et le pédagogique.

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Ptat en céramique. ove d'un raffinement se rapprochant d,une expression graphiquede l'Egypte ancienne. Mais en réalité, agencement cle motifs empruntés aux dansestradit lonnelles d'Afrique centrale. Réali té d'un sous-continent où tout geste de la vieaboutit à la danse, mère de toute gestuelle animiste et où l.homme communie avectoutes les forces immatérielles.

L'ar t is te a modelé une posi t ion d 'une jeune femme soumise au r i te , p lus que

svmbolique de la "Tchlkumbi', longue retraite purificaffice'

Là. elle est en contact permânent avec le fétiche "Kinguizila". Efflcace. ce vieux rite,

insti tut ionnatisé ctans de nombreuses sociétés afr icaines, vlse à améliorer I 'unité

corps/esprit.c'est pour cela que la jeune femme est resti tuée dans toute son élégance et avec

toutes ses parures (coiffure ordonnée, colliers et braCelets posés, corps enduit de

poudre rouge, le "Takula').

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GABON

Pepin ANToNto "Souvenir"

Tenace, l'histoire de l'Afrique des cinq derniers siècles rattrape ta mémoire de pEptN.Le fait majeur et constant de cette période historlque est ta viotence (ffaite des noirs.répression cotoniate, apartheicl).ces chaÎnes scellant et brûlant des chairs afr icaines font frémir et rappeilent lesconditions de vie impitoyables des esclaves noirs dans les Amériques.

CONGO

KtzoNzoLo "Tchikumbi"

GABON

MBOUROU DONDIA "Guerre et famine"

Peinture à l 'hui le sur toi le.Le jugement du thème porté sur ce tableau est sans contexte le problème de la surviectes populations dans de nombreuses régions cl'Afrique oÙ se sont développés desconflits armés.Ces régions vivent une véritable tragédie existentielle, elles sont emprisonnées (les

murs du tableau) dans un tumulte alimentaire atroce.La faim brûle les entrailles de cet enfant et lui fait voir un mirage, une belle orangematheureusement séparée de lui par une vision hypnoide barbelée I lmage insoutenable.MBOUROU exprime ainsi ce que signifie souffrir de la faim dans un contexte de guerreet lance "cessons les conflits armés, les enfants ont faim!".

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Fougueusement souligné par un entreracs de vareurs construites, ce tabreau qui estparsemé de formes intei l igibres recourt à ra mythorogie afr icaine. L,Afrique, mèrecréatrice de mythes. source génératrice de beauté, de fécondité inclte l,artiste àreconnaître la féminité comme un étatde vie fascinant.La puissance soulignée des figures rehausse la pensée africaine qui se veut d,abordmagie de la vie, mutation d'une nature exorcisée par le drame qui entoure notrepatrimoine.

GABONMINKOE.MINZE "Forum,,

GAEON

MTNKOE.MINZE "Ayuma"

Vision peinte polychrome qui exhalte les différentes étapes de la vie afr icaine. La

méditation constante de l 'homme sur ses relations cosmogoniques v est soulignée.

La structure formelle des motifs tient de l'instinct esthétique de l'artiste et la richesse

décorative V est exprimée par des cercles. Véritable technique de reproductionpoétique.L,apport d'une vision contemporaine opportune incite MINKOE-MINZE obsédé d'union

avec ses propres convic t ions cu l ture l les à exploser dans une fougue p last ique

enrichissante. Celle-cifinalise l'envahissement de couleurs qui s'estompent et laissent

transparaîffe de nombreux agencements de signes géométriques dont la marque'par répétition de valeurs, en font une sorte d'abdomen sacrifié de toute part.

Expression d'une Afrique riche et d'une étonnante production esthétique. L'oeuvre

est une fenêtre sur laquelle I'artiste, dans son mobile créateur, démontre la cohésion

artistique par le dépouillement caractêriel qui habite son esprit.

Peinture à dominante monochrome relevé de taches. La totalite de la surface est unecréation qui découte du l ibre choix de I 'art iste. L, idée de voyage se trouve ici commeprétention d'un épanouissement avec le drame c,e Iinstant qui oppose res vertus quesont l 'arnour ou l 'aboutissement d,une coupure. Mais à travers cette épreuve, c,estle besoin d'une libération d,énergies profondes des deux protagonistes qui vient toutl e b ien qu i es t à r ' o r i g ine d 'un concep t qu i exp rose dans l ,un i ve rs s t y r i s t i quecontemporain à clominante arricaine. L,artiste, sensualiste, dramatique, s,attardedavantage à un contenu formel exubérant.

MINKOE.MINZE

GABON

MINKOE.MINZE "Déchirure hantu"

cleuvre très plaisante par la description formelle quitémoigne d'une grande maÎtrisegraphique. E l le par t ic ipe dans le cr i éperdu d 'un contact douloureux d 'une Vie

compromisê : c'êst l'Afrique d'auiourd' hui transpercée de toutes parts'

ro2

GABON

MINKO-MINZE "les baigneuses,'

L'æuvre exhorte avec insistance les femmes afr icaines à retrouver leurs racinesancestrales par un bain culturel.Vision agreste. Ecartellement de flots soulevé par I'acculturation.

GABOTI

WAIKET ONEWIN "ldentité N"2"

Peinture à I'huile sur toile de caractère uni-surréallste. Cette æuvre ne révèle pas ununivers pictural bantu contemporain quelconque, el le est le produit d'un crêateurhors pair. il manifeste admirablement bien sa "bantuité" à travers les canons de I'artcontemporain. Les éléments plastiques du tableau sont divisés par une sorte deverticalité.watker oNEW|N définit ctairement l ' identité culturel le des Négro-afr icains. El le estsuperposition de valeurs traditionnelles (masques, statuettes) et de signes modernes( veste et cravatet.Fascinante logique picturale.

t04

WAIKET ONEWIN "Le porteur de masques,,

Guvre symbolique réalisée sur toi le.Figure picturale d'une exceptionnelle profondeur. ce masque tai l lé sous la formestyl isée rl 'un visage faci l i te-t- i l son porteur à avoir des capacités de médium, bonnesinterprétations des rêves ou des visions psychanalytiques ? [a morosité des couleursutillsées par l'artiste renforce le caractère énigmatique de ceffe image.

GABON

WAIKCT ONEWIN "Rythme"

En Rtrique, musique et danse sont inséparables; cette æuvre d'ONEWIN résume cette

réalité. Le savoir-faire musical influence les mouvements de danse.

L'artiste a usé d'une palette chaude pour tracluire un attachement des africains à des

temps musicaux forts.tci, t,écartèlement du doigtier, foncté sur le tempo rythmique, se détermine dans une

vision ordinaire numérique. L'artiste l'obiective sur le corps de l'instrument par une

sor te de graphisme numér ique. Les Vi fs mouvements f igurat i fs t raduisent une

exubérance sensorielle provoquée par cette musique Vertigineuse, envoÛtante et

ensorceleuse.

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GABON

GrAtiEN KOUMBA "Espoir"

Tabteau très caricatural de ta lutte contre t'apartheid.Le clair de lune qui pénètre à travers les barreaux de ta cel lute de prison ,,btanchit, , tecondarnné et lui porte bonheur.Par ai l leurs, ce clair de lune tranche avec l ' inévitable humidité carcérale qui nousenvahit et restitue toute I'espérance fondée dans la tutte.

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GABON

NZIGOU BOUSSOUGOU "Le monde des ancêtres"

L'æuvre est un assemblage de matériaux divers (pierre, bois, sciure). El le i l lustre

l ' impor tance accordée aux matér iaux dans la p last ique négro-af r ica ine. Dès leur

agencement, i ls prennent formes et dégagent un contenu.PoUr l 'art iste, l 'essentiel est de briser par la composit ion décorative proposée, lalecture de l'oeuvre par le rappel du déchiffrement des signes de ce langage peint.

[e corps central immaculé suppose que par un symbolisme syncrétique, l 'Afr iquepourra sol idif ier les éléments de son édlf ice culturel.

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GABON

EKORE "Les petites héninoises du marché de Mont-Bouët"

Peinture à l 'hui le sur bois entoi lé. Choix f igurati f et expression du quotidien dans teplus grand marché de Librevi l le. cette æuvre confirme bien que "ta cristal l isation desart istes (bantu) dans des courants n'est pas absolue" Biennale après eiennale, l ,onassiste à des changements de style... EKoRE préférant de ptus en ptus le réatisme à tasymbolique des masques...". (1)optant pour l'expression symbolique ou réaliste, cet artiste reste, dans tous les cas,très attaché au petit peupte. Approximation populi te? Convict ions poli t iques? Ousimplement sentiments humains? L'iflustration par cefte composition très simple d,unmoment d'un grand marché afr icain est très originelle. La scène offre une surfacebeignée par l 'ambiance de la lumière du tableau qui laisse transparaître la chaleur descouleurs et l 'élégance des personnages drapes.n) Simâo S)UIND)ULA "La Biennate de t'Art Bantu contemporain: renouveau de I'artafricain" in Le courrier. ACp/cEE. N" l2s-sept/octobre 1990, p.47_50.

GABOTU

EKORE "Dissoumha"

Peinture à l 'hui le sur bois entoité.La palette de l'artiste, par un jeu plaisant de clair-obscur restitue le dialogue du médiumavec l'au-delà. Son but est de découvrir et d'expliquer l'origine et la fféation du monde.ce médium, adepte d 'un cu l te syncrét ique, recour t au premier l iv re de l ,AncienTestament, Cenèse.Quant àl'araignêe, elle symbolise, le Dieu Crêateur, tissant patiemment sa toite spiratede la planète Terre.

l lo

EKORE "Le décès du grand-père,;

Pelnture à I 'hui le sur bois entoi lé.La composition est faite par plans successifs. Le contenu psychotogique qui s,y dégagetracluit une hantise que traÎne nos imaginaires col lecti fs et la menace qui pèse surnotre héritage cutturet.Le grand-père tenant et garant d'une tracti t ion mil lénaire meurt. Et i l a taissé unreliquaire. eu,en faire?

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GAÉOTU

PAMEOU EOUTAZ "Fim du rmur de l'apafi"thcfrd"

Bel le teehnique graBhique qui eont inue et i l lustre vigoureusement l 'é lan mi l i tant etesjeunes Beintres gabonais du "e ercle Art ist ique Nouvel les Palettes", aBrès la tenue enJui l let 1989 à t ibrevi l le, en marge de la l l lème Biennale de l 'Art eontemporain Bantu,du Salon Spécial "Expressions d'art ant i -apartheid".Ces jeunes parmi lesquels PAMBOU BOULAZ ont découvert un thème mobi l isateur, laI ut te contre I 'apartheid.lc i , MANDELA, tr iomphe après sa l ibérat ion. Le peuple l 'acclame. L'oeuvre est harmoniea u x c o u l e u r s c r é p u s c u l a i r e s , a u r é o l e e t c o n j u g a i s o n d e g r a p h i q u e s r é p a r t i svert icalement. La l igne qui br ise le tableau est le début d'une f in annoncée, cel le del 'aoartheid.

l l 2

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"Sou[^[fi,e"

l ' lxpression très moderne. Le tableau qui se caractérise par son équilitlre proportionnel,suggère la promotion de t,iclentité cultureile africaine.Ia propulsion de la f igurine au sourire extasié de ta ieune f i l le en est un exenlpte.[''artiste, jeune dans sa pratique, gagneraità sortir des images reconraissar]res.

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GABOIU

BOUSSOUGOU DI NZIENGUI ' lmmortalisée"

Guvre très f igurative. Reconstitut ion du masque 'moukondji" du groupe ethno'linguistique punu (Congo, Cabon). Ce masque avait un caractère éminemment sacré.l l est la reconstitut ion du visage d'une jeune f i l le décédée. Tradit ion typiquementanimiste, el le permettait de garder à travers un masque, l 'esprit de la défunte. Cesymbole plastique est rendu vivant par l'esprit ou la force vitale qui l'habite.

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GABON

N'ZASSY "Le coucher du soleit,,

lci , l 'art iste révète sa véritable passion: les paysages. i l a réussi à recréer avec unectouceur poétique exceptionnelle, une atmosphère crépusculaire sur ta côte nord deLibreviile.

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GABON

N'ZASSY "Le retour du marché"

Tanteau cte tendance décorative caractéristique d'un autodidacte attaché aux sujetsfiguratifs. Suotidlen très pittoresque de l'Afrique occidentale.

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GABON

MBADTNOA MOUNOUENCUI "Rite bantu',

Guvre illustrant une tentative de la scutpture figurative s'attardant sur les effetspsychologiques.La matière morose (bois noir) utilisé renforce re mutisme rituel et crée une lourdeurmorbide.

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GABON GABON

"La solitude" MBADINGA MOUNCUENCUI "L'affamée"MBADINOA MOUNGUENGUI

lsolement d,une veuve. cette sculpture est la parfaite représentation d'une épouse

en malheur. Son existence est brisée'

t l a

Accordant une préférence aux formes denses caractéristlques du sculpteur, l'æuvreest perÇue comme le recroquevil lement gestuel d'une Afrique résignée et vaincuepar la faim. La patine, tel le une coulée de suie, ajoute à l 'æuvre un aspect dramatique.Les arabesques offrent un spectacle d' impuissance et t iennent comme enserréel'Africaine incapable de maîtriser son destin.Malgré ces apparences, l'artiste, maître de sa technique, exorcis e l'affamée par un jeusavant de forme exécutées, à sortir de cette situation d'abattement.En réali té ce que MoUNoUENCUI veut par delà sa création, c'est d'arr iver à maÎtr isertoutes les combinaisons possibles, depuis le moclèle des formes jusqu'à l 'étude despatines. La valeur du noir semble être son dada.

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l l9

GulIrÉE ÉQunroRlALE

untunruR "Divinidad ancestral"

Tanteau présentant une description en filigrane' souligné de tons chauds symbolisant

la scène de l 'union de Dieu et de l 'Homme'

Lacomposit ionc|e|,æuvresecaractériseparunhiératismecommunicatif .

r20

GUTNÉE ÉQUNTORIALE

MANANA "Templo de oraci6n"

Cette æuvre se caractérise par une sobriété et une élégante expression liturgique.L'atmosphère psvchologique y est très intense.

l2l

culNÉE ÉQunroRlAtE curnÉe ÉeunroRrArEBUALO BOKAMBA "La nuera"

lJexpression gracieuse du corps de cette jeune fiancée relevée par une surface éclairéenous place devant une æuvre produite par un art iste de grande sensibi l i té.Les objets art isanaux de la pièce attestent d'un prochain mariage. BUALO se sert deces objets pour I 'organisation plastique de son æuvre.La subdivision géométrique par plans successifs, crée des perspectives saisissantes.Tout cela ne manque pas de génie. L'æuvre matérial ise énergiquement le contrasteen objetisme.

"Busqueda"NVO NSEFUMU

Peinture à l 'hui le.L'æUVre met en relief un rite traditionnel qui vise à protéger le clan par les esprits des

ancêtres.ceux-ci sont logés dans une sorte d'alcôve et svmbolisés par des rel iquaires, objets

decrovance.L,ar t is tenousint rodui tdans| 'épreuvephysiqueetmora|equ, i |subi t . | |inscrit dans notre conscience collective le mal et le bien que sanctionneront les esprits'

Leur suprême volonté est transmise par les mains'

r22l 2 l

GUINÉE ÉQUNTORIALE

BUALO BOKAMBA" La fidelidad"

Artiste mûr et équilibré, BUALO encourage la ficlélité conjugale' Cette exigence est

aussi bien morale que sociale.L'æuvre le fait savoir sous une forme crue. Là, I'artiste retrouve relation charnelle et

graphique.L'æuvre svmbolise le bonheur du couple dans toute sa plénitude int ime' L'art iste ne

ménage pas les formes et le couple s'affirme'

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GUINÉE ÉQUNTORIALE

BUALO BOKAMBA "Joven con calabaza verde"

Expression figurative natve qui rompt avec certaines traditions picturales.L 'æuvre est une exal ta t ion sensuel le de la beauté fémin ine bantu. E l le inv i te lecontemplateur à admirer les formes généreuses de cette jeune fille.

GUINÉE ÉQUNTORIALE

NVO NSEFUMU "El mercado"

Toi le peinte d'une vision populaire très colorée. Lieu d'abondance, le marché i l lustrL'l 'ardeur des populat ions. l l est une inst i tut ion dynamique et un tableau vivant.

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RWANDA

BIZIMANA JEAN DAMASCENE "La guérison traditionnelle,

Aquarelle' symbolisation chez les Bantu de la guérison par le trucnement de ta danse:celle-ci devient arors un moyen psychothérapique visant à supprimer tous res mauxPhysiques et spir i tuels. La guérison ne pouvant réussir que sous un êtatcre chocémotionnel, I'artiste a reproduit une scène mouvementée et rythmeL.. cette frénésiegestueile active re traitement du guérisseur sur ra jeune f i i le.

RWANEA

NGUIVlIRE "Le.ieune pasteur"

&uvre réalisée sur toi le par le procédé de cl i lut ion de couleurs. Figuration où se mêlele rythme des plans dans un décor recherché.Dans une volonté alerte,le jeune peintre exprime à l 'aide de la lumière fr isante la viede la savane et le rôle des pasteurs dans l 'économie vi l lageoise.Les f igures des bæufs dir igés vers des pâturages sont caractérisées sur le tableau parune tension marquée par la couleur blanche.D'une belle facture, l 'æuvre est insoli te par l 'ambiance environnante d'un pavsage decoll ines harmonieusement revalorisé.

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RWANDAHAKIZIMFURA "Les vaRnières,'

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lPanneau de bois rouge sculpté et ciré. Scène vi i lageoise quotidienne reprise clansune composition artisanale parfaite. L'on remarquera les motifs de cloisons de cetter:ase typique et res coiffures tradit ionneiles ramasunzu) des jeunes vannieres.sculpteur très actif, HAKIZIMFURA est Président de t'Association des Artistes plasticiensr{wandais (AApR).

RWANDA

SIBOMANA "Umuvuzi""Le regard mutuel,,

Panneau en bois rouge sculpté, ajouré en sa partie supérleure. Bas'relief.Figure d'un thème qui met en relief le rôle des ffadipraticiens dans les soins pédlatriquesbantu.

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Sculpture sur bois rouge présentant une parFaite ordonnance tonique elllpsoidale.Témoignage d,un moment de tendresse maternelle.

RWAIUDA RITANDA

SENGIYUMVA "Umunyagatebo" KABAYTSA "Coffret"

scutpture 9ur te bois ,,umunzenzé". Umunyagatebo signif ie en kinyarwanda celle qui

porte un panier.Les lignures propres à ce bois et une taille opportuniste font de cette sculpture une

æuvre digne d'admiration.Le regard involontaire de la jeune fille, porté sur le sol et le maintien sur la tête du

panier offre une forme plastique (courbe du corps et déhanchement).

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Cofret utititaire en bois sculpté à usage multipte. D,une belle facture, l,æuvre, avecses reliefs harmonieux présentés sous un contraste cle fonds gris foncé, illustre unartisanat qui est l'un des plus créatifs de la région des crands Lacs.

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RWAlIDATUTIKUNKIKO "La récolte,'

Sculpture sur bois.Après un travaildur et acharné sur une terre couverte de laves volcaniques, t,agriculteurs'attend à une récompense. C,est la moisson.

RWANDA

TUTIKUNKIKO "Le forgerolt"

Scutpture sur bois, ajourées de quelques éléments tels que les anneaux. Les formeslongil ignes sont remarquables.L'art iste, dans une volonté d'auto-identif ication, se compare au Crand Maître descivilisations bantu.comme lu i , i l faÇonne, invente des formes, c lonne des d imensions, déf in i t descaractéristiques.

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RWATUDA

KAYITANA "Guterekera""La porteuse"

Scutpture sur bois qui saisit un moment de libation clestinée au culte des ancêtres.Le personnage est prêt à faire l'offranc,e rituelle sur un autel fait de paille. Attitudegestuelle tracluisant une grande dévotion.

f inesse plastique.lomme facteur revalorisant de cette beautéiâle, profit soigné de la tête, accentuationIe.

RWANDA RWANDAHARELIMANA "Les forgerons" HARELIMANA " Statuett e nyiranzage"

Racine de bois "umunzenzé", sculptée.HARELIMANA est devenu le chef cle file de cette technique.L'æuvre teintée et cirée est remarquable par son plan de progression.

Sculpture sur bois, teinté et ciré. Nette tendance à la stytisation traditionneile. L,æuvresou lig ne' en effet' un hiératisme caractéristique d' un art négro - africaincrassique.La composition archaisante rappeilq ra figure d,un ancêtre puissant.

ra9

RWANDA RWANDA

SENGIYUMA "Jeune f i l le" BIZIMANA MEDAR "Le désæuvré,,

Sculpture sur bois. L'art iste continue les belles formes.La structure plastique de cette æuvre est remarquable par l'attitude courbe du corps.Cette æuvre pourrait illustrer toute une tendance sculpturale rwandaise fondée surle culte du corps et de la beauté de la femme.

Sculpture sur bois.L',artiste a accentué les traits psychologiques du personnage, et il incarne bien l,oisiveté,le vagabondage, l'inactivité volontaire et I'insouciance pathorogique.son attitude confirme bien que re désæuvrement attaque r,âme.

...-ô--r4l

SAO TOMÉ ET PRINCIPE

Placido VICENTE "Gémeas"

Sculpture sur bois représentant des figures figées de jumeiles monozygotes. premièrepart icipation d'un sculpteur saotoméen à la Biennate du CtCtBA.L 'ar t is te ne v ise pas seulement à met t re en re l ie f la symétr ie anatomique ouphysiologique des jumeaux, il symbolise la simultanéité cte leur comportement sociat.Les mortiers par teur êtan auréolê cte tignes obtiques des pitons, donnent à l,ensemblede l'æuvre une remarquable dimension d'équilibre fondée sur un jeu cle composantesplastiques.

Guvre scurptée sur bois symborisant re fardeau que représente pour ra paysanneafricaine les travaux agricoles et domestiques.VICENTE tuia donné te visage d,une brave paysanne de t,î te de principe.

SAO TOIHË ET PRINGIPEPIACIdO VICENTE "Camponêsa',

l4 t

I

SAO TOMÉ ET PRINCTPEZAiRE

Carlos SILVA "Objectos" NDAMVU ",r anort,aOarta@

J chæur conduite par ta cantatrice centrale

remarquabtes du kimbanguisme, rel igionlynamisme de la musique kongo oans tes

crand amateur de musique, NDAMVU ne pouvait éviter sur sa parette, cette chorarevibrante. Le langage pictural v est vigour.u* ., spontané.

tal\ ^ r .5

Peinture à t 'huite sur toite.Le jeune Carlos SILVA a rassemblé des pointes à cheveux, objets artisanaux d'usagequotidien. lmage colorée.

ZAiRE

NDAMVU "Naître bantu"

Peinture à l'huile sur toile. La maîtrise picturale y est digne de la palette d'un maÎtrevirtuose. ll y représente un acte éminemment humain, l'accouchement. ll s'attardesur le dégagement de la tête et des épaules, phase cruciale qui nécessite l'interventionhabile de l'accoucheuse. Pour le peintre, si la naissance est, pour l'enfant la premièreexpérience de vie, elle est pour la parturiente, une épreuve douloureuse. L'artiste aaclopté la couleur dominante, rouge sang, pour restituer cet instant.

146

L'.æuvre quia été, sans nut doute, réarisée sous r,émotion des premières rueurs dujour et de la promptitude des femmes au travail, est une palette pteine de mosaîeues.La diaprure v est exceilente et res arabesques nuancent ra densité chromatigue.L ' inscr ip t ion graphigue et les contours esthét iques ont é té harmonieusementexécutées.Et l'unité modetée par ta clrculation de tigne permet ta tecture facite de l,æuvre. Tabteautrès mature.

ZAÏREKONDE "Dès le premie, .hrnt;il;F

14,

ZAiRE ZAÏRE

DUNIYA "Africa, malemhé'malemhé" KAMBERE "La crucifixion,,

L'æuvre a été peinte avec une forte conviction chrétienne.Avec un part i horizontalement relevé par la plénitude des regards rel iés, dans uneéchelle pressentie comme la victoire de la vie sur la mort, l'æuvre intègre des signesextérieurs empruntés à la plastique africaine.

Tableau aux mult iples éléments, peint sur une surface tonale'

L'artiste est sÛr que l'Afrique marche graduellement dans la voie du renforcement de

son identité culturelle.La toi le baigne dans un véritab|e décor de ,,missionarisme cu|ture|, ' .

t4a ^ tl|9

ZAiRE"Uinterrogation" KAVULU

"Libération,,

ZAÏRE

KAMBERE

Le thème de la misère ahurissante dans laquelle croupissent les populations africainesest admirablement repris, ici .Le p lan centra l de forme cônique centra l ise autour de la sur face, un graphismeélémentaire quisymbotise ta décactence de I 'Afr ique.Cela ne fait aucun doute : KAMBERE est révolté par son environnement social quotidienfortement érodé.Les regards sont faméliques; l'on se nourrit de mirages de fruits. æuvre lucicle.

r50

Peinture au couteau sur toile.Nette profession de foi en faveur de ta fin de t,apartheid en Afrique du Sud. KAVULU,Jeune peintre zaïrois résidant à Libreviile, au cabon, membre du ,,cercre ArtistiqueNouvelles palettes" s,est, lui aussi lancé dans ta lutte.D'emblée, r 'art iste croit que ra r ibération est proche et, ce sofeir en est re signe avecson pouvoir êclatant, son éclat ébloulssant, ses rayons bienfaisants et sa rumièrepositive.

rJr

ZA-iRE ZAiRE"Le l iboké" TSHIBOKO

"La chasse mystique,,KAVULU

Peinture au couteau sur toite.Descript ion d'une scène quoticl lenne: deux femmes accommodant le "poisson aupaquet", une spéciati té cul inaire afr icaine.ta spontanéité de ce tableau est séduisante et renforcée par la force du talent deI'artiste ainsi que la vigueur des couleurs utilisées. Très attaché à son styte, KAVULU aun bel avenir artistique.

Peinture au couteau sur toi le.L',artiste a recréé, par symbotes, une croyance des popurations Luba du Kasaï: ra chasseocculte nocturne.selon cette croyance animiste, véhiculée par les contes, certains individus ont ra

rles.expl ique sans nul doute, la composi t ionactuellement à Cisenyi, au Rwanda.dent de l'Association Nationate des Artistes

r52\- rst

ZAiRE

KAMBERE "I init ié"

Peinture t rès express ionnis te qui soul igne, dans une f ro ide i ron ie, l 'un des fa i tsd' inadaptation sociale le plus visible dans les grandes vi l les afr icaines: la délinquancetjuvénile. Mais comme l 'on ne devient délinquant qu'en s' init iantet en pratiquant, lejeune homme ici se soumet héro'rquement à I 'apprentissage du vol. Péri l leux r i te depassage ILa réaction de la foule est unanime. C'est la cérémonie qui lui permet d'accéder à urtnouveau groupe d'appartenance, la classe des marginaux. Le thème inscrit provoqueun bel élan esthétique et une agitat ion picturale colorée. Guvre moralisatr ice.

lu4

ZAÏREWAMBA "La fête au vif lage"

lPanneau de cuivre repoussé et piqueté. Maître de sa technique, wAMBA met aisénrenten valeur les galbes cle ces corps sensuels et s'assure une composit ion ryt- lrnrée Lagestuelle naturelle, la stylisation et le clair-obscur obtenus dans cette sJLrvr^e confirmentla remarquable perfection du cuivre repoussé zai 'rois, fruit d'un : i i t l rct l t travail clerecherche plastique.

ùF

t 5 5

ZAiRE

TAMBA "Le musicien"

Guvre de sculpture en bronze résultant d'une stylisation et d'une figuration trèscontemporaines facilitées par le caractère anti-conformiste de l'auteur.Baignant dans un contexte de fortes traditions et créativité musicales, TAMBA, 49 ansn'hésite pas à célébrer, une fois de plus, le personnage du musicien.lci, c'est un joueur de trompes. Le choix des volumes s'accorde bien avec la personnalitédu joueur de trompe, musicien de cour, et dont les appels sont froids et sentencieux.Parfaite maîtrise scul pturale. @uvre d'anthologie.

t 55

ZAiREWUIVIA "Que nous réserve t,aveniF

Sculpture en bronzeFigure longil igne qui se singularise par une présence plastique et une concentrationcultureile. Attitude solitaire et humbte d,orante.L ' ,auto- in terrogat ion de cet te mère sur l ,aveni r de sa fami l le est profondémentexistentielte et elte le fait à travers la prière.WUMA est bien ancré dans l,avant _gardisme kinois.

KITENDA "lmploration"

Bronze couté.KITENDA s'élève et sollicite, finalement, une action de grâces aux ancètres. En effet,en Afrique l'effritement du tissu existentiel est trop avancé.Les mains levées, fossi les, du personnage traduisant le caractère pressant de lademande.

t58

EDIKOWA"ldentité africaine,,

Scutpture en laiton coulé.Expression de ra nécessité de conservation d,une visron spécif ique d,un monde.Tentative figurant un ancêtre, symbore par |intermédiaire duquer lAfrique fonde saforce morale et sa fierté.La virtuosité d'EDlKowA est exemplaire. En effet, l'artiste réconcitie ta tradition africainedes masques et la r igueur académique.L'artiste se fait là l'interprète c,irect et te magnif icateurd,un idéat cutturet africain.

t 5 9

ZA.iRE

BAMBA"Source"

Scutpture en laiton Poli Patiné.Elle symbolise la sublime maternité, source de Vie humaine. Et BAMBA la magnif ie'

r60

ZAÏREBAMBA "Source et Ressources,,

Scutpture en bronze cl'un moclèle très stylisé. Beile expression de généreuses formesféminines. L'artiste les ennoblit.

ZAiRE

MOKENGO "Femme-escargot"

Sculpture en bronze.L'æuvre confirme admirablement bien les assimilations souvent extrêmes des traditions

animistes sur la femme.tc i , la comparaison avec le mol lusque est inat tendue: le charmefémin in est t rès

visqueux et souple.

ZAÏREEDIKOWA

"Femme assise"

Guvre en laiton poti et patiné.t.'æuvre se présente cornme une rnasse compacteL'artiste insiste sur les formes rondes et pleines.

symbof isant la " mama,' africaine

lt"

ZAÏRE

FATAKI "Femme Kota"

Guvre en béton mélangé de granit.El le dégage une f igure représentant une femme du groupe Kota, ensemble ethno-

l inguist ique à cheval entre le Congo et le Cabon.L,auteur de l,æuvi-e qui réside à Libreville, ouvre des perspectives existantes pour l'art

bantu contemporain: l'ouverture sur toutes les civilisations bantu.

t 64

ZAiREKAMANDA "Hégémonie,'

Sculpture sur pierre. La tai l le lapidaire de r 'æuvre a permis d,obtenir une facture trèscontemporaine, austère et pesante.ces caractér is t iques ont é té voulues car le souci de KAMANDA est éminemmentplatonien: concevoir une synthèse plastique qui puisse exprimer toutes tes formesde suprématie, de prépondérance et de domination.L',art iste matérial ise ici, et une fois cle plus, son humanisme mil i tant.

r65

ZAiRENKUNKU MAMPUETE "Poissons stylisés,,

ZA'iRE

NKUNKU MAMPUELE "Invitation secrète"

Laiton coulé. Haut-relief monochrome.Expression de formes abstraltes.NKUNKU semhle créer, ici , un univers sentimental qui lui est propre. Plus à l 'aise'lance ses invitations et affend...

t66

Panneau où se retrouvent sous des formes très dépouillées, des éléments d,un reliefde bloc émaillés qui sollicitent notre æil dans un parcours agréabtement décomposé.L'æuvre est une céramique qui souligne le travail d,un professionner averti.L'une des caractérlstiques que fait ressortir r'æuvre cle NKUNKU Mampuété, présidentde l'Association Nationale ctes Artiste sza:rroisen Arts prastiques (ANAZA') est ra grandeaisance thématique de ce sculpteur_céramiste.

i l y

ZAiITE

NKUNKU MAMPUELE

Panneau en céramique f igurant deux cercles concentriques, image de la femmesymbole de fécondité. Très belle composit ion d'une vision polychrome, simplicitéplastique d'un maître soucieux du travail parfait.L 'æuvre i l lust re une sor te de "cu l te de la fécondi té" que cé lèbrent les ar t is tescontemporains de la zone bantu.

t 68\-

Haut-retief monochrome sur panneau. Le fantasmagorique qui devient un rnoyen delecture dans les suiets de l'auteur laisse transparaître dans la représentation matérielteet onirique, l'expression d'une identité. Attachement à un rituel animiste du ptasticienqui nous entraîne à partager re réconfort morar d,un reriquaire,

ZA'iRENKUNKU MAMPUELE "Triple masques',

r 6 9

ZAÏRE

SALAMBOTE "Le bien et le mal"

Bronze. Ensembte scutptural symbolisant le mariage insti tut ion où s'entrecroisentle bien et le mal. c'est le rendez-vous des paradoxes.Le thème entre dans un champ de réflexion positif.

lro

Retouches sculpturales sur lave volcanique. L'æuvre comprend deux pièces montéesreprésentant en haut, le couple et en bas, l,enfant. KoFt, artiste za.rrois, professeur àl'Ecole cl'Art de Nyundo à cisenyi, au Rwanda, a été intrigu é par ta tave votcanique. 1devra néanmoins s'appliquer à rechercher de nouveaux moyens ptastiques pour mieuxexploiter ce matériau.

ZAÏRE

KOFI "Famil le"

l r l

ZAÏRE

TSHIBOKO "Uunion"

Aménagements sommaires sur pierre Volcanique. Traduction d'une forte pensée

fédérative.En effet, malgré I'aspect insolite clu matériau utilisé, t'artiste a réussi à y dégager une

signification déterminante : I'unité africaine.

l r2

ZAMBIE

CHISHA SIMPUNGWE "Passioll"

Cleuvre sculptée symbolisant un amour, un besoin de communion, d'aspiration àl'harmonie par le contact. L'artiste qui a exécuté son æuvre sur de la pierre stéatite(soap-stone) confirme son sens Boqr la simplification des volumes denses qui nousrapproche des représentations esthétiques primitives.

l r t

tES ARTISTESET TEURS GUURES

cUMBE Jorge

INGLES JOâO

JAZZPaulo

KABlSlRemos

MARCELA Costa

MASSONGUI Alfonso

MPAMBUKIDI Nlunfidi

NGOMBO Ndofula Manuel

NZINOA Antônio

TCHIVINDA PECITO

VAN DUNEM Francisco

MBABANG MENANG

MONGO SAME David

N'GANCUE MASSENGUE

OTENIA Dieudonné

-"Uma festa", acrytique-"A luta pela sobrevivência", peinture

-"Uma composiçâo", acrylique-"O trepador", acrylique

-"Mulher", peinture-"Mulher com galinha", peinture

-"Nostalgia do Grande Chefe", peinture-"O amor perdido no horizonte",peinture "sablée"

- "Simbologias tradicionais", tissage/peinture-"Grito comun", t issage/peinture

- "Reincarn açâo", sculpture sur bois-"Figurina", sculpture sur bois-"Consolaçâo", sculpture sur bois

-"Desenredar-se". bronze

-"Bem vindo a democracia", peinture

-"Jubileu", peinture-"Chorar com olhos secos", peinture

-"O fardo", peinture-"Leito materno", peinture

-"Figuras tristes", peinture-"Formas e simbologias", l inogravure-"Aves em fuga", xylogravure.

-"La maternité", peinture

-"Traditions ancestrales, peinture"

-"Les passions de la foi", acrylique

-"Joie de vivre", peinture,/collage-"Mère et enfant, chaleur maternelle"peinture/collage

ANTONTO Pépin

BOUSSOUCOU DINZIENGUI

EKORE Prosper

FYLLA Guy téon

HENGO MiChEI

KITS|BA Faustin

KrzoNZOtO Atbert

KONONCO genoît

TOKELA John Francis

MAKOUMBOU DAVid

MASSAMBA Albert

MIENANDT AIbert

MOKOKO Emite

MOUANGA KODIA

MOUNKATA Virgite

OUENADTO Gustave

-"l'ancêtre de la tribu,,, peinture /collage- "Le sacrifice,,, peintu re,/col tage-"Repas en rythme, peinture,,

- "Danseuses l ikouala',, peinture-"La vendeuse d'ananas,,, peinture-"1'exode", cuivre repoussé-"Berceuse", cuivre repoussé- "Tendresse maternelle,,, cu ivre repousse-"Danse", céramique

-"[a famille", sculpture sur hois-"La marche,', peinture

-"La génèse", peinture-"Stérit ité", peinture-"Supplication,', peinture

-"Masques", céramique-"[a paix" céramique

-"La l iherté,', peinture

-"Testament muntu,,, technique mixte-"Future mère", peinture sur velours-"La vierge et I'enfant", sculpture sur bois-"Tendresse maternelle,, sculpture sur bois-"1'angoisse", sculpture sur bois-"Village coopérative,', pei nture

-"Souvenir", sculpture sur bois, bas_relief-"Sourire", peinture-"lmmortalisée", peinture

-"Les petites héninoises clu marchéde Mont-Bouët", peinture

DINCA Hilarion

ilr'

EKORE Prosper

KOUMBA Gratien

MBOUROU DONDIA oeorges

MBADINCA MOUOUENCUI

MINKOE MINZE

NZASSY Laurent

NZIGOU BOUSSOUGOU

ONEWIN Walker

PAMBOU BOULAZ

stMA MESSTE Daniel

BUALO BOKAMBA

MENANA JOSé

NVO NSETUMU

-"Dissoumba", peinture-"Le décès du grand-père", peinture

-"Espoir", peinture/collage

-"Guerre et famine", peinture

-"l 'affamé", sculpture sur bois-"La solitude", sculpture sur bois-"l 'affamé", sculpture sur bois

-"Forum", peinture-"Ayuma", peinture-"Voyage", peinture-"Déchirure bantu", peinture,/collage-"Les baigneuses", peinture-"Traversée init iatique", peinture/collage

-"Le coucher du soleil", peinture-"Le retour du marché", peinture

-"Le monde des ancêtres", collage/assemblage

-"ldentité n"2", peinture-"Le porteur n"2", peinture-"Rythme", peinture

-"Le reflet du miroir africain", peinture-"Fin du mur de I 'apartheid",

peinture à l 'hui le-"Fin du mur de I 'apartheid",

peinture à l 'hui le

-"Emergence" sculpture sur bois

BIZIMANA Médard

HAKIZIMFURA Protais

HAKTZTMANA Emmanuel

HARETIMANA David

KABAY|SA [dephonse

KAYITANA Faustin

NCUMTRE Jean-Claude

SENCTYUMVA Coctefroid

SIBOMANA Jean-pierre

SEQUEIRA tsmaël

SILVA Carlos

VINCENTE PIàcido

BAMBA luhaki

DUNTYA Ngongo Mateso

EDIKOWA LENdA

-"Os homens,', peinture

-"Objectos", peinture

-"Camponêsa", sculpture sur bois-"Gémeas" sculpture sur bois

-"Source", laiton-"Source et Ressources,,, laiton

-"Africa, matembé-matembé,'

-"ldentité africaine,,, laiton-"Femme assise", laiton

BIRASA Bernard -,,Fil le à la calebasse,, scutpture sur boisB|Z|MANA Jean Damascène -,,la guérison traditionnelte,,, aquare'e

-"Le désæuvré',, sculpture sur bois-"Les vannières',, sculpture sur bois-"[a porteuse,,, sculpture sur bois-"Les forgerons',, sculpture sur bois-"Statuette nyiranzage',, scuIpture sur bois-"Coffret", sculpture sur bois-"Cuterekera", sculpture sur bois, haut_relief-"Le jeune.pasteur,', peinture

-"Umunygatebo", sculpture sur hois-"Jeune fi l le, ', sculpture sur bois-"Umuvuzi", scutpture sur bois-"Le regard mutuel", sculpture sur bois

TUTTKUNKTKO Jean Damascène -"[e forgeron,,, scurpture sur bois

-"La nuera", peinture-"ta fidelidad", peinture-"Joven con calabazaverde" , peinture

-"Divinidad ancestral", peinture-"Templo de oraciôn", peinture-"lmpresion", peinture

-"Busqueda",peinture-"El mercado", peinture

1raL

-"La récolte", sculpture sur bois

l r9

FATAKT kia Basata

KAMANDA Ntumba

KAMBERE Tsongo

KAVULU BuIendo|o

KITENDA KiA MASAIA

KOF|wa Kankolongo

KONDE BiIa

MOKENCO Kwekwe

NDAMVU Tsiku Pezo

NKUNKU Mampuété

SATAMBOTE Mhembà

TAMBA Ndembe

TSHIBOKO Mputu Kabongo

WAMBA lomombia

-"Femme kota", plâtre

-"Hégémonie", sculpture sur pierre

-"1'init ié", peinture-"[a crucification", peinture-"[ ' interrogation',, peinture

-"[ibération ", peinture-"Le l iboké",peinture

-"lmploration", bronze

-"Famille", sculpture sur pierre

-"Dès le premier chant du coq", peinture

-"Femme/escargot',, bronze

-"La chorale des kimbanguistes, peinture-"Naître bantu", peinture

-"lnvitation secrète", bronze-"Tripte masque,,, bronze-"Les poissons stylisés", céramique-"Fécondité", céramique

.\-"Le bien et le mal", bronze

-"Music ien", bronze

-"La chasse mystique", peinture-"1'union", sculpture pierre

-"Que nous réserve l,avenir", bronze

ADRESSES ET GONTAGTSDES ARTISTES

CHISHA Simpungwé Bevis -"A woman with her harvest", aquarelle-"A chief's adviser smoking a pipe", aquarelle-"Passion", sculpture sur pierre.

r80

N'B' : ll est souhaitabre,,pour toute correspondance, d,utiriser comme adresses postares,les boîtes postates indivic,uelter, ."iË, J"-, associations professionneiles, académies,écoles des beaux_arts ou des institutions d,attache.

GUMBE JorgeSTHN'47Bairro cazengaLUANDA

INGLES JOâO

Rua Cristovâo Falcâo N'22LUANDA

JAZZPauloRua Francisco sotto Mayorcasa N'69-ABairro da SambaLUANDA

KABlSlRemosRua de Nova Samba, N"92Bairro da samba GrandeLUANDA

MASSONCUI AfonsoRua Cerveira Perreira, N"19Apt: 38LUANDA

MPAMBUKIDI NIUNfidic.P. 563LUANDA

NZINGA AntonioRua da Samha N'24, R/CSector H. Bairro da Rocha Pintoc .P .3396Té1. : 353654LUANDA

TCHIVINDA PEdTOc .P .313LUBANCOPROVINCIA DA HUILA

VAN DUNEM FTANC|SCOBairro HoyiVa Henda, N'324LUANDA

MARCELA CoStANGOMBO NDOFULA MANUEIUniâo Nacional dos Art istas Plâsticos(UNAP)

Rua Rainha Nzinga, N" 30/32c .P .598sTé1. :337909-333237

DINcA Hilarion83, rue MAKoKoPOTO-POTOBRAZZAVILLE

FYLLA Guy Léon23, rue LobiMOUNCALIBRAZZAVILLETÉL.: 826079

HENCO MICHEL59, rue KASAIPOTO-POTOBRAZZAVILLE

KITS|BA Louis Faustin856, Av. des 3 MartyrsPlateau des 15 ansBRAZZAVILLE

KIZONZOIO Atbert619, Av. Nganga AntoineMAKELEKELEBRAZZAVILLE

KONONGO BenoîtRond-Point Bifouit iRoute du DjouéBRAZZAVILLE 2

LOKELA JOhN FTANC|S158, rue MoudzomboMOUNGALIBRAZZAVILLE

MAKoUMBoU DavidS/C M. Atbert SAMBAccF8 .P .2141BRAZZAVILLE

MASSAMBA A|hert1197, rue OwandoOUENZEBRAZZAVILLE

MIENANDIAIbeTtCerc le Cul ture l de BacongoBACONOOBRAZZAVILLE

MOKOKO Ernite166, rue Francevil leMOUNOALIBRAZZAVILLE

MOUANGA KODIA Bernard123, Avenue des 3 FrancsBACONCOBRAZZAVILLE

MOUNKATA Virgite47, rue MakokopoTo-POTO

BRAZZAVILLE

OUENADTO 0ustave4, rue KindoutaQuartier Nzoko MFtLouBRAZZAVILLE

MBABANG MENANG PieTTe8 .P .11142DOUALA

MONGO SAME David8.P.12841DOUALA

N'GANCUE MASSENGUE JéréMiE8.P.1617DOUALA

OTENIA Dieudonné8 .P .988DOUALA

t 8 t

ANTONIO Pépin8.P.4525LIBREVILLE

BOUSSOUCOU DI NZIENOUI MOISE8.P.2244LIBREVILLE

KOUMBA GrAtiCN8 .P .3719LIBREVILLE

MBOUROU DONDIA CeorgesB.P. 6011LIBREVILLE

MBADINOA MOUGUENOUI DieudOnNé8 .P .18277LIBREVILLE

N'ZASSY MOUSSAVOU [aurentB.P. 888LIBREVILLE

ONEWIN Walker8 .P .2213LIBREVILLE

PAMBOU BOULAZ FrançoisS/c M. Frédéric MOUDODO8.P .2327LIBREVILLE

EKORE ProsperMINKOE MINZE Marcell inSIMA MESSIE DanielEcole Nationale d'Art et deManufacture (ENAM)

8.P.2185, LIBREVILLE'lê1. :77.24.76

HAKIZIMFURA ProtaisHARELIMANA DavidAssociation des Art istes PlasticiensRwandais (AAPR)

B.P. 857KIGALI

VINCENTE PIàcidoMinistério da Educaçâo e da Cutturac .P .87ré1.:21630SAO TOME

Rue Mabeka, N" 129Zone de BumbuKINSHASA

DUNTYA Ngongo MatesoRue Bukama, N" 259Zone de Lingwala

EDIKOWA LENdARue Pania-Mutombo, N. 2goZone de LingwalaKINSHASA

FATAKI Kia Basa\aENAMB.P. 2185LIBREVILLE(CABON)

KAMANDA Ntumba MulomboRue tsangi N" 2068 .P .262KINSHASA I

KAVULU BuIendolo8 .P .3719LIBREVILLE(GABON)

KOF|wa KankolongoEcote d 'Art de NyundoB.P. 177CISENYI(RWANDA)

KONDE BiIa36, Av. LuloZone de LembaKINSHASA

NDAMVU Tsiku Pezo501, Av. pumbu

Binzal lPNKIN.NOALIEMAKINSHASA

TAMBA NdemheB.P. 4869KINSHASA.GOMBE

TSHIBOKO Mputu KabongoEcole d 'Ar t de NVundoB .P .177CISENYI(RWANDA)

BIRASA BernardBf Zf MANA Jean DamascèneBIZIMANA MédardHAKIZIMANA EMMANUEIKABAYISA lldephonseKAYITANA FAustinNGUMIRE Jean-ClaudeSENoIYUMVA GodefroidSIBOMANA Jean-PierreTUTIKUNKIKO Jean DamascèneEcole d'Art de Nyundo8 .P .177GISENYI

SEQUEIRA lsmaëfSILVA Cartos

BAMBA LUbAKi

ra4t 8 5

KAMBERE TSONgOKITENDA KIA MASATAMOKENGO KwekweNKUNKU MapueleSALAMBOTE MbembaWAMBA LomombiaAssociat ion Nat ionale des Ar t is tesZa'irois en Arts Plastiques (ANAZAP)

Académie des Beaux-Arts8.P.8242KINSHASA

IN IUIEMORIATUI

CHISHA Simpungwé BevisMinistry of Labour, Social Development and CultureP.O. BOX 32186LUSAKA

Lancée en Avril 1985, la Biennale de I'Art Bantu Contemporain a êtê marquée par laparticipation des artistes plasticiens de grande valeur aujourd'hui décédés.Le CICIBA leur rend un hommage mérité. l ls 'agit de:

. LUZOLANO NDOMBAXI JOâO DE DEUS (ANgOIA)

(1953-1986)

zlcoMA Jacques tcongo)(1936-1987)

TAYALT Henri(Zambie)(943-19871

ONDONGO Nicolas (Congo)

t1933-199ù.

Le 18 AoÛt 1986 mourait, à Luanda d'une mataria cérébrate, t,artiste ptasticien LUzoLANo.Mort prématurée à 33 ans, d'un créateur dont le destin a évorué sur deux points oeparadoxe: une vie semée de hasards malheureux et une carrière art ist ique courte,mais à tous de points de vue, briilante. LUZoLANo naquit, sourd-muet, re 23 Mars 1955à OUTBOKOLO, dans ta province angotaise de Uigé. Très tôt, it perd les capacités motricesde sa main droite à ta suite ct,un accident.l l fait ses études auZa[re dans une école catholique spéciatisée puis à l ,Académie desBeaux-Arts de Kinshasa.Après un débutde carrière dans ta capitale za.irojse, LUZOLANO regagne son paysd'origine, t 'Angota, ctéjà indépendant.-Nouveau caprice de la nature, il était devenu entretemps cliabetique.l l s 'aff i l ie en1978, une année après sa constitut ion, à l 'union Nationate des Art istesPlasticiens (uNAp). Dans le siilage de t,excellent peintre zairoisKAMBA Luesa, LUzoLANo,artiste doué et ambitieux, travaitleur infatigabre avec sa main gauche produira desæuvres qui se distingueront par leurs forces de description et leur rigueur de synthèseexpression esthétique.Les principaux axes cle sa créativité fertile ont été: les masques, la femme, la mythologieet les paysages représentés dans un attachement profond aux cuttures africaines.De nombreuses æuvres de LUZoLANo se retrouvent aujourd'hui dans des collectionsprivées et publiques, aux Etats-unis d,Amérique, à cuba, en Europe et en Asie.LUZOLANO reÇut le 3ème prix ELF-CABoN, d,une vateur c,,un mii l ion de FcFA, cte taPremière Biennale de l 'Art Bantu contemporain tenue à Librevi i le, en Avri l 1985. avecune peinture représentantun puissant personnage du carnavat de Luanda.Pédagogue modeste et patient, LUZoLANo a assuré la formation de nombreux jeunesart istes. parmi eux I 'on citera Fernando caterÇa VALENTtM qui, héroTquement, sepositionne aujourcl'hui comme l'un des grânds peintres angolais.En réatité, la peinture était pour LUZoLANo, son seul moyen de diatogue avec te monde,d'où l 'excellence de son art.

'Le marché"

114 x 58 cm,peinture à I'huile, 1986

Ne en rc36àBétou, au congo, ZICOMAa suivi le mème itinêraire artistique qu'ONDONCO

Nicotas. originaire du nord du congo, le jeune zlcoMA est pêcheur lorsque Pierre LoDsle rencontre.i l intègre l 'Ecole de Peinture de Poto-Poto où i l s ' init ie au dessin et à l 'équil ibre descouleurs. L'expression picturale de ZIcOMA illustrera les traits stvlistiques de l'école:composition figurative symétrique, personnages aux visages noirs et ronds, couleursvlves.La saine émulation dans l'univers thématique de Poto-Poto (marchés, masques, danses,nature) sera assez rude entre ZICOMA et les BOKOTAKA, CRISPIN ELEN0A, lLOKI,MANOONANDZA, MPO CERLY Et NGAVOUKA.Les æuvres de ZtCoMA ont participé à toute l'épopée africaine et mondiale de l'Ecolede Poto-Poto.

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"A prayer for theoppressed"50 x 36 cm,xVlogravure, 1986.

h est né à serenje, enzambie, en 1g43.Après un début de carrière aftistique à Butawayoet à Hararé, au zimbabwé, TAYALI effectue des études d'art successivement à t,universitéde Makéréré, en ouganda de 1967 à 1971et à ra Kunst-Akademie de Dusserdorf, enAllemagne, de 1972 à 1975.lf a été membre clu National Museum of Board dezambie,fondateur et membre de racommonwealth Arts organization quia son siège à Londres et président ctu comitéNational (zambien) de l'Association Internationate des Arts plastiques ntAp) de t,uNEScoTAYALI a part icipé à de nombreuses exposit ions collectives dont, notamment, àwashington, Nouvelle'Delhi, osal€, Stockhotm, Amsterdam, Francfort, Bertin et Londres.Parmi les exposit ions inc,ividuelles, l ,on notera celtes organisées à Bonn, lusaka,Stockholm et Londres.Henry TAYALY était l'artiste plasticien zambien le ptus connu à t,étranger et sa morten Juilfet 1987 a été une perte consldérable pour la cutture africaine.l l s 'est fait connaître dans le monde par ses æuvres de xylogravure, de scutpture etde peinture dont les thèmes dominants s 'ar t icu la ient sur ta condi t ion humaine(pauvreté, oppression).

Né vers 1933 à Okango, Distr ict cl 'Abala, dans la région de lâ Cuvette au Congo.ONDONCO fut l 'un des doyens de la première gênération des peintres de I 'Ecole depoto-Poto. sa vie et son æuvre furent intimement liées à l'évolution de cette écolefondée par le franÇais Pierre LODS.L'idée première de LODS, en 1951,n',était pas celle de créer une école de peinture maispf utôt un atelier de menuiserle spécialisé dans la labrication des chaises longues.pierre LODS qui avait OSSIALI Félix et ONDONCO Nicolas à son service domestique lesintiera à la peinture. ll sera alors impressionné par leurs compositions picturales.L' idée d'une école prit alors corps sous la dénomination de "Centre d'Arts Africains".Les deux précurseurs, OSSIALI et oNDONGO, furent vite rejoints par d'autres et ensemble;its devaient assurer la réputation de l'Ecole de Poto-Poto : zlcoMA (décédé), ouAssA.lKONcA, NcOLENCO, THANCO (décédé), ELENCA, OKOLO, BELA (décédé) et lLOKl.Une réputation qui devait rapidement dépasser les frontières du congo. Car la petitecase ouverte au toit pointu et couverte d'une végétation verdovante qui abrite l'écoleva rapidement ètre connue dans les années 50 dans plusieurs pavs.En effet, en 1952, la calerie PALMS, place Saint sulpice, à Paris, accueillit une expositionde peinture de Poto-Poto.En 1954, après Kinshasa, I 'on organisa une exposit ion i t inérante en Afrique du sud quifut présentée à Pretoria, à capetown et à Johannesbourg.L'exposit ion produisit une forte impression. Monsieur BATTIS,'Dlrecteur du Centred'Art de Pretoria, aff irmera que l 'Ecole de Poto-Poto "était l 'événement pictural leplus important de l 'Afr ique d'aujourd'hui"Deux ans plus tard, Johannesbourg reÇut une nouvelle exposition qui rassemblait plusde 200 toi les. En 1985 et 1956, le Musée d',Art Moderne de New-Yorl( leur réserva unaccuei l enthousiaste. Puis v inrent la su isse, I 'URSS, la Yougoslav ie, la Roumanie,l 'Al lemagne, le oabon, la cÔte d' lvoire, la RcA, le Togo et cuba.En 1960, une coupure majeure se produisit à l 'Ecole de Poto-Poto. LoDS part i t pourDakar, au Sénégal, invité par le Président SENCHOR, pour créer l 'Ecole de peinture deDakar.oNDONGO devint alors responsable de la coopérative, jusqu'à sa disparit ion, le 5 mai1990.L'æuvre d'ONDONCo est illustrée par deux peintures célèbres et saisissantes reproduitesen plusieurs versions:'La foule' i où par un jeu de couleurs vives ponctuées de taches noires, i l resti tuel'ambiance des grands jours du stade Félix EBOUE de Brazzauille. Cette æuvre a étéreproduite, en avri l 1985 par le ClClBA, en anglais, en espagnol, en français et enportugais, pour les affiches de la Première Biennale de I'Art Bantu contemporain, duColloque International sur les Migrations, I 'Expansion et l ' identité Culturel le Bantu.L'illustration de la couverture du bulletin "ClClBA-INFORMATIONS" est une reproductionde cefte toile."La foule" a reÇu un prix spécial de 300.000 FCFA dans le cadre de la Première Biennaledu ctclBA.

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'Les femmes sara", représentées sous res formes de géantes au rong cou et figuréessous l'apparence d,aplats verticaux de couleurs franches.L',artiste a conduit la plupartdes expositions de l,Ecole de poto_poto àreçu plusieurs prix et distinctions.ll a été décoré à titre posthume chevatier du Mérite congolais.source : )NDONCO KOUMou (fils)

171 x 80 cm, peinture à t'huile, 1984, cottection crctBA

l 'étranger et a

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Les photographies et diapositives de ce catalogue ont été faites pour le compte du

CICIBA FâT:- Fotos Hollvwood de Bata- Kuhanuka de Photo Scop de Kinshasa

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ANNEXES

BIBTIOGRAPHIE

Cnrnuocues

1 .ART CONTEMPORAIN BANTU.

ààuiiâr, Biennate du ctctBA' Kinshasa' Juillet't987'

TCXTCS dC BADIBANGA Né MWiNC

CICIBA, LIBREVILLE ,1987 .

2.ART CONTEMPORAIN BANTU.'lriiià*,

Biennate du ctcrBA, Librevitte, Juillet 1989. ._

Textes de Basile nl-iÀnrrvrnr MAHINE et BénoÎt ARENAUT

CICIBA, LIBREVILLE, 1989.

ARrtcles

1.BADI'BANGA N;M.,,,ClCtBA'LaDeuxièmeBiennaleàKinsnasa,,inzaTre-Magazine,N"10'

Scibe Editions et Editions Euro-Africaines' pp' 75-77 '

2.

t*ilii; mporain Bantu existe' Je t'ai rencontré"' doc' ronéotvpé'

Port -Cent i l , 1985-

3.SOUINDOULA S.'"rcs Peintures bantu à Luanda"in La Semaine nrricâine, du 31 Oct. au 6 Nov.1985, p. 10, Brazzavitle'

4.SOUINDOULA S' '" U ne diversité d' intérêt culturel"

in L 'Union, 6 Nov- 1985, L ibrev i l le '

5 .SOUINDOULA S.,,,LaBiennaredeIArtBantucontemporain:renouveau_del 'artafr icain"

in ,Le Courrier ncpzcre' N. 123, sept/oct. 1990. Bruxel|es.

1 .PREMIERE BIENNALE DE L'ART BANTU CONTEMPORAIN,Avri l 1985, Librevi l le, Gabon

2.DEUXIEME BIENNALE DE L'ART BANTU CONTEMPORAIN,J u il let 1 987, Kinsh asa za:ire

3.TROISIEME BIENNALE DE L'ART BANTU CONTEMPORAIN,Juil let 1989, Librevi l le, Gabon

4.QUATRIEME BIENNALE DE L'ART BANTU CONTEMPORAIN'

Juitlet/AoÛt 1991 , Bata, Guinée Equatoriale

5.EXPOSITION "ART BANTU CONTEMPORAIN",Mai 1985, Port-Centi l , Cabon

6.EXPOSITION "ART BANTU CONTEMPORAIN",Septembre 1985, Luanda, Angola

7_EXPOSITION "ART BANTU CONTEMPORAIN",octobre 1985, MalabO, Guinée Equatoriale

8.EXPOSITION "ART BANTU CONTEMPORAIN",Juin 1986, Lusaka, Zambie

9.EXPOSITION "ART BANTU CONTEMPORAIN",Novembre 1988, Francevil le, Gabon

10.EXPOSITION "ART BANTU CONTEMPORAIN",Septembre 1989, Luanda, Angola

LISTE DEs EDITIO]IS

CONTEMPORAIN

DE tA BIENNALE

EÎ EXPOSII|ONS

DE L'ART BANTU

IlINÉRANÎEs

19,

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LIsTE DE MUSÉ=S OES ÉTNTS MEMBRES DU CICIBA

ORGANISANT DEs EXPOSITIOIUS

D'ART BANTU COTEMPORAIN

1 .MUSÉE DES ARTS AFRICAINS CONTEMPORAINSTour Elf Congo,Brazzavil te (Congo)

2.MUSÉE INTERNATIONAL DE L'ART CONTEMPORAIN,Palais de l 'Afr ique,Bata (0uinée Equatoriale)

3.rUUSÉE NATIONAL PROVISOIRE DE KINSHASA,Académie des Beaux- Arts, B.P. 8242Kinshasa (ZaÏre)

4.MUSÉE NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLELuanda (Angola) C.P. 1267

TIESPOilSABTES CUITUREIS

Monsieur Joseph AUBTNDirecteur de l'Ecole Nationale d'Art et de Manufacture ENAM)8.P.2185 - L ibrevi l le (Cabon)

Monsieur NKUNKU MampuétéPrésident de l'Association Nationate zalroise en Arts ptastiques (ANAzAp)B.P. 3090- Kinshasa Combe Ea:îrel

Monsieur Emile MOKOKOPrésident de l'Union des Artistes ptasticiens Congotais UApC)B.P. 825 - Brazzavil le (Congo)

MONS|CUT EStEhAN BUALO BOKAMBAMinistère du Tourisme, de la Culture et de la promotion ArtisanateMalabo (Guinée Equator ia le)

Monsieur HAKIZIMFURA ProtaisPrêsident de l'Association des Artistes Plasticiens Rwandais (//.pR)8.P.624 - Kigal i (Rwanda)

Madame Marcela COSTASecrétaire jénêrale de l'Union Nationale des Artistes Plasticiens UNAP)c.P. 5985 - Luanda (Angola)

Monsieur le Directeur de la CultureMinistère de l'Education et de la CultureC.P. 87 - Sao Tomé (Sao Tomé et Principe)

Monsieur DAMIR Ben AliCruDRSC.P.169 - Moroni (Comores)

MONS|EUT JEAN TUBIND MAKOUNAPrésident de l'Organisation des Artistes Plasticiens Centrafricains (OAPCA)B.P. 573 - Bangui (Centrafrique)

Achevé d'imprimer sur les presses deMULTIPRESS - CABON

DépÔt légal N" 1510 / 1992