ArrasActu n°264

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www.arras.fr Le magazine des Arrageois N°264 - Avril 2012 ArrasActu La réussite éducative en marche Le dossier du mois : La stratégie touristique, perspective 2020. Splendide !

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ArrasActu n°264

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Le magazine des Arrageois N°264 - Avril 2012

ArrasActu

La réussiteéducative en marche

Le dossier du mois :

La stratégie touristique,

perspective 2020.

Splendide !

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2 Puisqu’on vous le dit

L’espace vert de l’Europe clôturé L’espace vert reliant les rues de Dublin, de Rome, de Copenhague et du Luxembourg, au cœur du quartier de l’Europe, est aussi, pour les jeunes, un terrain de jeux nocturnes, turbulents et bruyants, et les résidants ne peuvent que s’en plaindre. Une réunion a donc été suscitée le 7 mars où Thérèse Willot, adjointe au Cadre de vie, a présenté un projet de réaménagement des lieux, élaboré par les services municipaux, afin de mettre fin à ces nuisances. Les travaux consisteront à d’abord planter de nouveaux arbustes, plus hauts, pour remplacer les plantations abîmées autour du terrain, puis à les doubler d’une clôture de 1,20 m de haut afin d’empêcher, notamment, le passage d’engins motorisés. Des plantations couvre-sol, sur 400 m2, renforceront encore la dis-suasion, et l’espace vert, une fois clôturé, pourra être fermé de 20 h à 8 h.

L’encouragement à la vaccination Beaucoup de Français sont encore mal informés sur l’utilité des vaccins. Pour la 6e année, la Semaine Européenne de la Vaccination aura pour but d’y remédier, du 21 au 27 avril, en s’adressant particulièrement, cette fois, aux adolescents et jeunes adultes. Des équipes de promotion de santé de l’Agence Régionale interviendront en amont, du 14 au 21 avril en raison des vacances scolaires, autour de deux objectifs : la mise à jour du carnet de vaccination et l’encouragement d’un plus grand nombre de jeunes à se faire vacciner dans le cadre d’un programme régional d’envergure. Des séances seront organisées dans les centres locaux.

Portes ouvertes aux serres municipales Découvrez comment se préparent le fleurissement de la ville, les secrets de nos jardiniers qui ont porté Arras à la distinction suprême des villes fleuries : les serres municipales sont ouvertes au public et aux écoles les 4 et 5 mai de 9 h à 17 h. N’hésitez pas à demander quelques conseils pour vos jardins et balcons qui participent à la beauté de la ville. Entrée gratuite. Pour tout renseignement, 03 21 50 50 65.

Arras arrive sur facebook !Evènement sur la toile : la page facebook officielle de la ville d’Arras est lancée !Vous souhaitez connaître l’actualité de notre ville ?Vous avez envie de profiter d’informations ? De photos ? De jeux ?Vous voulez découvrir un nouvel espace d’échange et de convivialité ?Alors rejoignez-nous vite sur :www.facebook.com/arras.fr !Et surtout, n’hésitez pas à cliquer sur « J’aime » et à partager avec vos amis :-)

Ne vous laissez pas cambrioler ! Beaucoup de logements ne sont pas encore suffi-samment protégés des cambrioleurs. La Commu-nauté urbaine publie quelques recommandations

préventives. Installer un détecteur de présence, des fermetures résistantes aux portes et aux fenêtres et une serrure sécurisée à la porte principale. Ne jamais mettre nom et adresse sur un trous-seau de clefs, ni cacher un double à l’extérieur. Demander une carte professionnelle à toute personne s’annonçant d’un organisme ou d’une administration.

Si, malgré toutes ces précautions, vous êtes quand même cambriolés, faites le 17 et, surtout, ne tou-chez à rien ! Vous pourriez faire disparaître des traces utiles à l’identification des auteurs.

Un métier dans l’armée de l’air« Pour faire voler nos avions, il faut toute une ar-mée », a-t-on coutume de dire à l’Armée de l’Air. Chaque année, 2 000 postes sont à pourvoir dans une cinquantaine de métiers, de pilote à informa-ticien. Les 15-24 ans peuvent consulter le site www.air-touteunearmee.fr où un parcours pro-fessionnel personnalisé pourra être défini et leur candidature directement enregistrée en ligne.

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Avril 2012

3Edito

Arras Actu

ARRASACTUALITÉS

N° 264Avril 2012

Frédéric LETURQUEMaire d’Arras,

Vice-président de la CUA

Sommaire

Nous venons de créer un nouvel instrument d’écoute des habi-tants, les commissions extra municipales. Elles permettent à des Arrageois très concernés par certains sujets d’exprimer leurs idées. La première a été consacrée aux politiques sociales de la ville, la seconde à la culture. Toutes deux donneront l’impulsion à des ateliers qui devront produire des préconisations pour le bien des Arrageois. Par ailleurs, les Rencontres de l’Arrageois, initiées en 2008, élar-gissent nos réflexions à des acteurs extérieurs sur des sujets im-portants pour Arras et le territoire. Elles nous ont permis, cette fois, de nous retrouver autour du développement touristique, facteur d’essor économique, tremplin pour l’emploi. Car tout est lié. Ce n’est pas par hasard si le dossier de ce numéro est consacré à la réussite éducative alors que l’on parle beaucoup au fil des autres pages de cohésion sociale, d’épanouissement culturel, de conquête touristique. La pratique des activités culturelles dès le plus jeune âge est aussi un facteur de réussite scolaire et d’augmentation des chances de se faire la meilleure place dans l’ascension sociale. La culture a sa place dans la valorisation touristique et économique de cet Arrageois que nous voulons promouvoir à l’heure où l’on commence à parler de la concrétisation d’un pôle métropolitain avec Lens, Béthune et Douai. Oui, tout est lié. C’est pourquoi nous sommes à un tournant où il faut continuer de construire sur nos atouts et notre savoir-faire une ville plus performante encore en matière de formation, de solidité culturelle et touristique, de bouillonnement social. Tout cela créera l’Arras de demain, phare d’une région en devenir. Mais, tout en raison gardant, il faut aller vite, car l’avenir et les am-bitions n’attendent pas. Avançons ensemble.

Avancer avec vous

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Le grand Siècleest aussi descendudans le jardin des Boves !

10 Une analyse des besoins sociauxrévélatrice

La Ville veut aller plus loin pour intégrer le handicap

14 Clin d’œil

Inauguration d’un local d’arbitres au stade Pierre-Bolle

Au Musée, les enfants deviennent artistes

21 Une réflexion entamée sur l’animation culturelle

12 Le nouveau centre de loisirs des tout-petits ouvrira cet été aux Grandes Prairies

Directeur de la publication : Frédéric Leturque • Directeur de la Communication de la Ville d’Arras : Anthony Blondeau • Directeur de la ré-daction - Rédacteur en chef : Claude Marneffe • Reporter photographe : Julien Mellin • Concepteurs graphiques : Béatrice Couadier - Mathieu Lucas - Julien Ramet - Christine Roussel • Sortir à Arras : Brigitte Joud • Impression : Imprimerie Chartrez - 62223 Saint-Nicolas-les-Arras - La Ville d’Arras a souhaité produire cette publication dans le respect de l’environnement. Ainsi, l’impression a été réalisée à partir d’encres à base d’huile végétale. Le papier sélectionné pour ce magazine est du Satimat Green produit par Arjowiggins (France), usines certifiées ISO 14001. Ce dernier est composé de 60% de fibres recyclées et de 40 % de fibres vierges certifiées Forest Stewardship Council (FSC), issues de forêts bien gérées. • Distribution : La Poste • Attachée de presse : Amélie Creton & 03 21 50 50 87 • Assistante de direction : & 03 21 50 51 44 • Fax : 03 21 50 51 79 • http : //wwwarras.fr • Courriel : [email protected]

Une minute de silence a été observée à l’ouverture du Conseil Municipal du 26 mars dernier, en hommage aux victimes des drames de la rue Matisse à Arras, de Toulouse et Montauban. La ville d’Arras s’associe à la douleur des familles touchées par ces événements.

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Avril 2012Arras Actu

ARRASEN IMAGESPHOTOS JULIEN MELLIN - PHILIPPE FRUTIER

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On ne reverra plus cette image ! Dans la cour du palais Saint-Vaast, dans un décor d’époque comme le temps transposé, une des berlines du cortège nup-tial de Napoléon 1er et Marie-Louise poussée vers le monte-charge par les manutentionnaires.

Vu d’en haut, le palais Saint-Vaast à la une de tous les journaux et télévisions grâce à l’exposition « Roulez carrosses ».

Le char funèbre de Louis XVIII est le seul cor-billard royal qui ait été conservé. Lui aussi est actuel-lement à Arras.

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Les étudiants en arts du spectacle du Festival International du Théâtre Universitaire ont animé la place des Héros un samedi de marché pour la promotion de leur événement.

Cette Ford Granada de 1984, expo-sée au salon Ravera de l’automobile ancienne à Artois Expo, emmenait la Reine d’Angleterre en pique-nique à Balmoral avec ses corgis.

Sous le chapiteau Arlette Gruss, un spectacle qui avait cette fois gommé le su-perflu pour renouer avec la pure tradition des numéros de cirque.

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est inaugurée. Et cette exposition n’est pas un parachutage, un simple transfert de trésors pour les présenter à leur avantage. Sa scénographie a été spécialement conçue sur 1200 m2 d’une aile du Musée.Elle se justifie aussi par un lien historique très fort entre Arras et les rois de France. Des tableaux, au fil des salles, le rappellent. C’est sous Louis XIV qu’Arras et l’Artois sont devenus français. Charles X fut comte d’Artois et le 16 septembre 1827 un bal fut donné à l’occasion de sa visite dans ce même palais Saint-Vaast qui accueille aujourd’hui son carrosse en grand apparat.

« Venez visiter notre petit Versailles à nous, c’est le palais Saint-Vaast à Arras ! ». avait dit Daniel Percheron, président du Conseil Régional, à Jean-

Jacques Aillagon, alors président du château. Et de fil d’or en aiguille à broder est né l’impos-sible rêve - pourtant abouti avec une rapidité exemplaire, salue Catherine Pégard, nouvelle présidente de Versailles - de présenter dans cet écrin mirifique les plus beaux carrosses.Poussiéreux, abandonnés des regards du pu-blic, ils se languissaient dans les Petites Ecuries du Roy. Sept mois plus tard « Roulez carrosses »

Déjà près de 6 000 réservations auprès de l’Office de Tou-risme ! Fouette cocher ! L’exposition « Roulez carrosses » est un événement national. Transporté à la cour, le visiteur rêve de s’asseoir dans ces véhicules, œuvres d’art à part entière où tous les métiers du patrimoine se sont exprimés.

Les carrosses de Versailles au palais Saint-Vaast

Transportés dans un rêve !

Avec huit chevaux en double rang, harnachés et caparaçonnés, le carrosse de Charles X est la pièce maîtresse de l’exposition.

Les enfants toujoursprêts à s’émerveiller.

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Les carrosses de Versailles au palais Saint-Vaast

Transportés dans un rêve !« Cela dépasse ce qu’on pouvait rêver ! C’est un bouleversant concentré de beauté et d’in-telligence », confie, anonyme au milieu des huit cents invités du vernissage, Jean-Jacques Ailla-gon, ancien ministre de la Culture, apôtre de la

décentralisation culturelle. « La culture va chan-ger le code génétique du Nord-Pas-de-Calais, s’enflamme Daniel Percheron. Nous allons re-programmer nos cellules souches ». « Roulez carrosses » est un moment enthousiasmant, une date qui va marquer, fondatrice de pers-pectives pour le développement du partenariat culturel.

Changer le regardsur la région

Entrée : 7 e, 4 e tarif réduit.Renseignements au 03 21 71 26 43.

www.versaillesarras.comLes deux compères de la compagnie « A Livre Ouvert »ont accueilli le public du premier jour en tenue de laquais.

Des tableaux, eux aussi venus de Versailles,resituent l’exposition dans son époque.

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8 Actualités

Une stratégie touristique vers 2020

Faire venir et revenir !E

N 1995, une délégation mu-nicipale se rendait à Bruges s’inspirer, dans une ville au charme analogue, de ce que

l’on pourrait faire à Arras en matière de tourisme. Dix-sept ans plus tard, c’est nous que l’on vient voir pour prendre des idées dans le domaine. « Nous nous sommes affranchis », dit Frédéric Leturque. En 2008 étaient créées à son initiative les Rencontres de l’Ar-rageois dont le troisième rendez-vous, le 19 mars au Musée, était dédié à la stratégie touristique d’ici 2020. « C’est de l’Arrageois dans sa globalité dont il faut désormais parler, disait le Maire. C’est ce qui doit maintenant nous in-téresser ».La Ville a commandé une étude à un cabinet spécialisé, Kanopée Consul-tants, dont il ressort en résumé que la théorie des 4E, (Environnement, équipements, Encadrement, événe-ments), doit rester la règle. Elle est due il est vrai à un maître ès tourisme, le

Touquettois Léonce Desprez. « Nous devons donner une impulsion au ter-ritoire pour que l’amplitude touristique trouve ses sources dans un projet de développement durable », constatait Marc Desramaut, conseiller municipal délégué à l’animation du cœur de ville.En 1997, l’Office de Tourisme était restructuré. Il tourne aujourd’hui avec

une quarantaine de personnes. La rénovation des façades et des places, le plan lumière, les boves, la carrière Wellington ont apporté un nouvel es-sor. 88% des touristes viennent pour se promener dans la ville, déclarait Christophe Serieys, directeur de l’Of-fice. « Il faut leur donner envie de re-venir. Il faut que les restaurants soient

Les différents partenaires ont animé le débat.

Un territoire doitraconter une histoire

ouverts et attractifs ». Les hôteliers ont déclaré « vouloir être partie prenante des projets ».Après une enquête de six mois, l’audit a conclu qu’il fallait relever trois défis : renforcer le tourisme urbain, culturel et patrimonial, notre savoir-faire ; af-firmer l’émergence d’Arras comme destination de loisirs liés à l’eau et à la verdure avec le Val de Scarpe et la Citadelle (« une véritable attractivité touristique en tant que telle », pense Philippe Rapeneau) ; accompagner ce développement par une extension de l’accueil hôtelier.Les conclusions préconisent ainsi d’élargir le périmètre des promenades en ville avec de nouveaux circuits, de créer une « scénographie urbaine » avec une signalétique, mais aussi de miser sur l’hébergement de plein air,

De nombreuses interventions dans la salle ont permis d’aller plus loin sur certains aspects.

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Avril 2012

9Actualités

Arras Actu

de faire venir les congressistes et le tourisme d’affaires avec la transforma-tion d’Artois Expo. Pour optimiser les retombées écono-miques du Louvre-Lens, il faut apporter une offre complémentaire. Wellington, qui doit atteindre l’objectif des 50 000 visiteurs à l’année, ne suffira pas. Ver-sailles au Musée est bienvenu. Il faut créer une destination par l’événemen-tiel, comme avec le Main Square. Ar-ras ne manque pas de caractère. Elle peut devenir le chef d’orchestre d’une symphonie touristique régionale. « On ne peut plus égrener des monuments. Un territoire doit raconter une histoire » confirme Jean-Marie Prestaux.Le futur pôle métropolitain avec Lens-Béthune-Douai devra apporter du poids à cette ambition en favorisant le développement des infrastructures. « Le territoire est en mouvement, concluait Frédéric Leturque. Si l’on veut offrir des perspectives d’emploi, il faut être connu et reconnu. Il faut travailler à partir de nos points forts ».

Une stratégie touristique vers 2020

Faire venir et revenir !

9Pour Herten, « Arras a de l’avance »

Le regard inspiréLe tourisme est l’une de nos valeurs fortes et il y a des leçons à prendre. C’est le maire d’Herten qui l’affirme, venu s’informer de la méthode arra-geoise « qui parvient à amener des groupes aux centres d’intérêt différents ».

« Nous aimons venir à Arras. Il y a toujours de nouvelles décou-vertes ». Uli Paetzel, maire d’Her-

ten, au cœur de la Ruhr, ville jumelée à la capitale des Atrébates depuis 1984, s’exprime dans un français très juste. Il a fait une partie de ses études dans notre pays et c’est ainsi qu’il a connu Arras.Du 6 au 8 mars, il est venu avec trois de ses collabora-teurs séjourner chez nous pour découvrir notre « art de mettre la ville en scène » ! « 300.000 visiteurs par an, c’est un chiffre impressionnant », nous confiait-il lors d’une réception à l’Hôtel de Ville où Frédéric Leturque l’accueillait en-touré d’Hélène Lefebvre, adjointe aux Relations Internationales, d’Evelyne Beaumont et de Marie Dejean, qui occupèrent cette fonction, de Nicole Canlers, et de Marc Desramaut, dé-sormais délégué au Tourisme et à

l’animation « cœur de ville ». « Nous avons créé un office du tourisme il y a dix-huit mois, poursuivait Uli Paet-zel, et nous sommes venus nous faire expliquer votre manière de faire pour,

par exemple, développer la curio-sité autour de nos deux châteaux, de notre quartier du 17e, et de notre terril, symbole de la Ruhr, le plus grand au monde sur 200 hectares ». Pour le maire d’Herten, qui s’intéresse aussi au développement commercial, nous sommes des experts. « Je veux, dit-il, découvrir vos stratégies car je suis sûr qu’elles sont bonnes »...

« Vous avez prisles bonnes orientations »

La délégation allemande a découvert le Val de Scarpe, Versailles au Musée en avant-première, et s'est promenée sur le marché.

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Avril 2012Arras Actu

10 Actualités

Cohésion sociale

Voir autrement

« La commission extra-municipale « Cohé-sion Sociale » est l’occasion de donner la parole aux associations et acteurs du ter-

ritoire afin d’échanger autour de l’analyse des besoins sociaux, résultant d’un travail partagé depuis octobre 2011 déclarait Claude Féret, adjoint à la Cohésion Sociale, en introduisant, le 13 février à l’Atria, la première du genre. Il s’agit de renforcer les liens entre les besoins et les ré-ponses que l’on peut apporter ».Ce bilan a mis en lumière la nécessité d’axer l’action municipale autour de plusieurs grands enjeux, dont les principaux sont la priorité à l’éducation et la réussite de tous, et la lutte contre les solitudes.« Il convient de prendre ce diagnostic avec beaucoup d’humilité sans toutefois entrer dans une vision catastrophique » a tempéré le Maire en fin de réunion. « Il y a beaucoup de choses qui existent à Arras, beaucoup d’outils qui fonc-tionnent, beaucoup d’engagement social. La seconde étape est de s’obstiner sur les valeurs humaines .»Prochain rendez-vous le 25 juin pour la présen-tation du plan d’action résultant, dans le cadre de la Rencontre Territoriale « Cohésion Sociale ».

Les commissions extra municipales ont été mises en place. Personnes qualifiées et Arrageois intéressés peuvent s’y ex-primer aux côtés des élus pour faire progresser les choses.

L’ABS : Analyse des Besoins SociauxLes CCAS, dans les villes de plus de 5 000 habitants, ont obligation, en interne, à une analyse régulière des besoins sociaux. Arras a voulu aller plus loin en élargissant l’en-quête. D’autres partenaires ont été consul-tés, de l’éducation à la santé.Les informations obtenues vont permettre d’orienter la politique sociale en révélant quelques points d’alerte. Le nombre d’allo-

cataires RSA est en hausse, passé de 2 932 fin 2010 à 3 523 en juillet 2011. Un quart des jeunes de moins de 25 ans sont deman-deurs d’emploi et une personne sur deux de plus de 75 ans vit seule. La solution, pour les jeunes, est dans la formation. Elle prend à Arras une nouvelle dimension. L’attention aux aînés entre dans une démarche de lutte contre les solitudes.

CE qU’iLs EN disENT

Les participants à la

commission extra municipale

sur la cohésion sociale du 13

février ont donné à l’issue de

la réunion leur avis sur l’intérêt

qu’ils y avaient trouvé.

Parmi les réponses :

« Des informations nouvelles qui permettent de

s’apercevoir de difficultés que

l’on ne connaissait pas » .

« Je n’avais pas conscience du

nombre de personnes seules ».

« Des données intéressantes et

importantes sur les quartiers ».

« Les difficultés d’Arras me

paraissent moins grandes

en comparaison des autres

grandes agglomérations du département ».

« Les écarts sociaux ont été

révélés. Il y a un décalage

entre l’image de la ville et

la réalité sociale, d’où

l’importance de développer la

mixité dans tous les quartiers ».

«Je pensais que la ville était

plus riche. Des données

objectives révélatrices d’une situation réelle ».

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Avril 2012

11Actualités

Arras Actu

Rénovation des berges de la Scarpe

En pente douceDepuis la darse Méaulens, la Scarpe canalisée traverse le territoire de la Communauté urbaine sur 9,8 km. Elle représente ainsi une composante essentielle de la trame verte et bleue. Des travaux sur ses berges vont valoriser cet atout écologique. Pour la promenade et le développement de la biodiversité.

Les talus ont été entièrement reconfigurés.

couleur jaune d’or, redécouverts lors des travaux de terrassement. Pour leur caractère exceptionnel de restau-ration écologique d’un cours d’eau, ces travaux, voulus, conçus et menés par la Communauté Urbaine, ont été entièrement financés par des fonds européens.

JUSqUE Fampoux, et au delà, en passant par Saint-Nicolas, Saint-Laurent, Athies et Feuchy,

le chemin de halage est un site favori de randonneurs et cyclistes. Peu de bateaux fréquentent le cours d’eau qui se termine en impasse au niveau de la darse Méaulens. Tout l’intérêt de la Scarpe est dans son identité paysa-gère. Pour la revaloriser, et répondre en même temps à une directive eu-ropéenne sur le bon état écologique des eaux, des travaux ont donc été réalisés sur deux kilomètres entre no-vembre et février. Après le retrait des digues existantes, mais inadaptées, un apport de terre végétale a permis de faire descendre les berges en pente douce jusqu’au milieu aquatique. Elles ont maintenant une largeur de trois mètres. Un matelas géotextile filtrant a été posé. Diverses plantations ont été effectuées afin d’accélérer la

colonisation végétale et les espèces existantes, considérées comme patri-moniales telle la bardane tomenteuse, ont été confortées. La lutte contre les herbes invasives (renouée du Japon et berce du Caucase) a été entreprise. Le plan de plantation permettra aussi de réintroduire des iris des marais,

Versailles dans les bovesA l’exposition « Roulez carrosses » qui amène Versailles à Arras, il manquait les jardins, emblématiques du château. Ils sont dans les boves. Pour le dixième anniversaire de cette animation de l’Office de Tourisme qui fleurit et décore, du printemps à l’été, les galeries souterraines de la place des Héros, Luc Brévart fait un clin d’œil à la passion royale. Orangerie, allégories, théâtres ani-més, passages dérobés, et Monsieur De La Fontaine pour vous surprendre lors de vi-sites théâtralisées les samedis et dimanches à 15 h et 16 h 30. Un complément ludique à la visite du Musée et une autre manière encore de redécouvrir les boves. L’exposition dans les boves est à découvrir jusqu’au 3 juillet.

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Avril 2012Arras Actu

A l’université des métiers

Les étudiantsdisposentd’un matériel professionnel de la dernière technicité.

pement vient à propos pour promouvoir la formation en alternance (entreprise-école). « La qualification de haut niveau est un atout majeur », disait le repré-sentant de l’Association Nationale pour la Formation Automobile qui représente 55 000 emplois dans la région.

LES centres de formation d’ap-prentis (CFA) gérés par la Chambre de Métiers dont neuf

antennes sont réparties sur le Nord-Pas-de-Calais sont qualifiés depuis jan-vier en tant qu’Université Régionale des Métiers et de l’Artisanat (URMA). Les apprentis sont devenus des étudiants à part entière.Ils sont 1200 à Arras dans quatre sec-teurs d’activités, les métiers de bouche, les services (fleuristes, toilettage), l’auto-mobile (mécanique, carrosserie et pein-ture), et le bâtiment (sanitaire, électricité, thermique).Dans ce nouveau contexte universi-taire ont été inaugurés le 16 mars rue Copernic, et en complément du site de la rue Eiffel désormais dédié aux seuls métiers de l’alimentation et des services, les nouveaux locaux du pôle

automobile et énergies. Sur 9000 m2 de bâti dans les règles de la haute qua-lité environnementale, les étudiants dis-posent de véritables ateliers individuels ou de spacieux plateaux techniques. Le confort d’apprendre dans des condi-tions idéales s’est développé. Cet équi-

Grandes Prairies

Pour les tout-petits

Les salles sortant du bâtiment comme troispétales seront gaies etlumineuses comme doit l’être l’enfance !

Jeunesse. N’oublions pas que nous sommes ici place des Droits de l’Enfant ».Ce centre de loisirs où pourront se retrouver jusqu’à cent cinquante petits sera aussi le premier exemple à Arras d’une ossature en bois, construction écologique. « Nous avons l’exigence d’une qualité innovante qui réponde aux besoins d’un public ciblé, précise le Maire. Celui de la petite enfance, avec un équipement approprié ». Les travaux ont coûté un million d’euros. La Ville a utilisé les versements des assu-rances incendie, la Région a apporté 150.000 euros et la CAF 40% du financement en raison de l’approche nouvelle de cette réalisation pour le développement des loisirs édu-catifs de la petite enfance.

«Les services aux enfants sont une composante essen-tielle de notre projet de ville et ce bâtiment va y ap-porter une contribution importante », déclarait Frédéric

Leturque lors d’une visite le 2 mars du chantier du nouveau centre de loisirs qui accueillera les 2-6 ans aux Grandes Prairies dès juillet. Un incendie criminel avait détruit l’ancien équipement en juillet 2007. « Nous avons sauvegardé ce qui pouvait l’être du bâtiment existant sur lequel nous avons pris appui pour une nouvelle construction », déclarait de son côté Philippe Rapeneau, adjoint à l’Urbanisme.Une extension portera ainsi le site à une superficie de 400 m2, avec désormais cinq salles, conçues pour le développement de la motricité, dont un espace lecture et vidéo en proximité avec les activités du Pharos et de la bi-bliothèque Verlaine. « Nous menons une réflexion globale depuis quatre ans, ajoute Alexandre Malfait, adjoint à la

12 Actualités

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Avril 2012

13Actualités

Arras Actu

Le handicap intégré

Restons humain...

CE n’est pas d’aujourd’hui que l’équipe municipale a pris conscience de ce que signifie le mot handicap pour

les personnes concernées. « Un mot que je n’aime pas », dit Frédéric Leturque pour lui préférer le mot « empêchement ». Mais, depuis longtemps, Arras a intégré dans ses réalisations une attention « à toutes les dif-ficultés tout au long d’une vie ».Un comité consultatif existe d’ailleurs. « Il se réunit plusieurs fois par an pour débattre avec les intéressés de ces probléma-tiques », précise Nicole Canlers, conseillère municipale déléguée. Il faut aller au delà des réglementations créées par la loi de 1975 « qui finissent par imposer un cadre dont on a parfois du mal à sortir. Une rampe d’accès, ça ne suffit pas toujours ».C’est pourquoi dans ses aménagements, et dans les travaux à venir comme la modernisation des accès du parking de la Grand’Place ou la réfection du Casino, en 2013, la Ville ira plus loin avec, no-tamment, des pictogrammes, des codes couleurs et des matériaux appropriés pour, par exemple, les déficients visuels. « Il faut

Le 21 mars a eu lieu la première journée mondiale de la tri-somie 21 décrétée par l’ONU. Arras s’y est associée en rap-pelant sa politique globale d’accompagnement du handicap.

Trisomiques et heureuxA l’occasion de cette journée de la trisomie 21, l’Hôtel de Ville a été habillé de portraits d’Arrageois victimes de cette déficience intellectuelle. Ces visages, on les connaît. Eléonore, Elise, Amandine travaillent « en milieu ordinaire ». Elles habitent aussi en autonomie dans le nouvel îlot Bon Secours. Elles ont construit un projet de vie. Avec son association, Down Up, le père d’Eléonore, Emmanuel Laloux, se bat depuis la nais-sance de sa fille, depuis vingt-cinq ans, pour l’intégration des trisomiques dans la vie cou-

rante dès la scolarité. C’est un exemple pour Arras. « Si on regarde un trisomique comme une personne ordinaire, dit-il, c’en est une. Si on la regarde en tant que tel, elle se sent trisomique ». Plus on intègre, « plus on va dans le vivre ensemble. Ils redécouvrent le parler avec l’autre ». Emmanuel Laloux se bat aussi pour une éthique : « 90% des mères se font avorter à l’annonce du han-dicap. C’est de l’eugénisme de fait. Tant qu’il y aura encore des trisomiques, nous serons encore humains »...

LE méRiTE d’ARmANd mARTiNAgE

Armand Martinage a reçu le 13

mars les insignes de chevalier

dans l’Ordre national du Mérite.

Cet Arrageois de 76 ans qui a

dirigé jusqu’en 2002 l’une des

plus importantes études

notariales du département est

bien connu pour agir dans une

dizaine d’associations. Mais,

membre du Lions club, on doit

surtout lui être reconnaissant de

s’être démené pour voir naître la

première halte détente Alzheimer dans l’Arrageois.

une intelligence de l’approche de l’acces-sibilité », résume Frédéric Leturque en annonçant aussi l’édition prochaine d’un guide spécialisé, papier et internet, car, « l’absence d’informations renforce le han-dicap ». Ces initiatives d’accompagnement s’inscrivent dans la politique annoncée de lutte contre les solitudes. « Une ville, pense le Maire, se doit de travailler ses missions à partir des réalités. La dimension humaine est un aspect de l’action municipale qui nous nourrit ».

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Avril 2012Arras Actu

14 Clin d’œil

goLdEN JAzzTRoPhy

Un théâtre débordant de pas-

sionnés a accueilli le 17 mars

les quatre finalistes du Gol-

den Jazz Trophy, sélectionnés

parmi 90 enregistrements. Pré-

sidé par Omar Sosa, le jury de

ce tremplin créé pour révéler

de nouvelles formations a ac-

cordé son premier prix à FDH

Trio, de Toulouse, le second au

Leila Martial Group et son prix

spécial au trio lyonnais EYM.

LA LigUE soUTiENT LEs BédoUiNs Un photo reportage exposé par la Ligue des Droits de l’Homme à l’Hôtel de Ville a mon-tré comment le KKL, Fonds pour la création d’Israël, s’acharne à détruire, dans le Né-guev, les villages que les Bédouins, légitimement sur leur terre, reconstruisent inlas-sablement. Ils en étaient alors à la trente-sixième fois ! Mais les Israëliens convoitent cette riche vallée du Jourdain. « La Ligue est une organisa-tion généraliste qui se soucie du respect des droits des uns et des autres », disait la pré-sidente locale Danièle Pruvot. Cette exposi-tion d’information du public en était un nou-vel exemple militant.

dENis RoBiN, NoUVEAU PRéfET Le nouveau préfet du Pas-de-Calais, Denis Robin, a, comme le veut la tradition républicaine, accompli son premier acte officiel arrageois en déposant une gerbe au Monument aux Morts. Il marquait ainsi sa prise de fonctions, le 5 mars, et était ensuite reçu par le Maire, Frédéric Leturque. Denis Robin succède à Pierre Bousquet de Florian, arrivé à Arras en janvier 2009 et nommé préfet de la région Haute-Normandie, préfet de Seine-Maritime. Le nouveau représentant de l’Etat était conseiller auprès du Premier Ministre pour les affaires intérieures. Il aura surtout été le préfet qui, en 2008-2009, a préparé la mutation adminis-trative de l’île de Mayotte en département français.

mERCi AU PALAis d’AsiE La tradition perdurera tout le

temps que la famille Ratsa-

phong sera chez elle au res-

taurant du « Palais d’Asie »,

route de Cambrai. Chaque

année des aînés de différents

quartiers sont traités comme

des princes pour un repas de

Nouvel An où nos amis cam-

bodgiens, Arrageois d’adop-

tion, remercient ainsi la ville de

les avoir aidés à leur arrivée.

Cela fait trente-six ans et la

reconnaissance est la même.

Une philosophie à méditer !

doN dU sANg : L’iNTER CLUB oRgANisE Chaque année l’inter club des clubs service arrageois prend à cœur d’organiser un don du sang. Le regroupement des quatorze clubs service compte près de 350 membres. Il n’y avait eu, en fin de journée le 15 mars à l’Hôtel de Ville, qu’un peu plus de 80 donneurs. Heureusement, beaucoup d’anonymes sont fidèles au ren-dez-vous et, cette année, Christine Peugnet, la présidente de l’inter club, avait eu une bonne idée : deux classes de l’école de « La Présen-tation » sont venues voir comment se déroulait un prélèvement. Pour ne plus avoir peur de l’aiguille et de la vue du sang. En apprenant aussi qu’il y aura de plus en plus de besoins, on espère qu’ils de-viendront les donneurs de demain.

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Avril 2012Arras Actu

«  C’est  par  l’éducation  que l’on  doit  donner  à  chacun  les moyens  de  réussir.  Elle  doit être un atout majeur pour notre ville », disait  Frédéric Leturque en  s’installant  dans  le  fauteuil majoral  le  14  novembre  2011. Lors de ses vœux 2012, le Maire réitérait cet engagement social, thématique  centrale  du  pro-jet  de  ville  :  «  l’éducation  est le  ciment  qui  permet  de  com-bler  souvent  les  différences  de classes  en  offrant  à  chacun  un socle  commun  de  valeurs,  de culture  et  de  connaissances  ». De fait, la réussite éducative est depuis longtemps une préoccu-pation de l’équipe municipale.Certes,  le  Programme  de  Réus-site Educative est une initiative de l’Etat qui a déclenché un dis-positif  dans  certains  établisse-ments. « Mais nous avons  tout de  suite  voulu  aller  plus  loin, explique  Evelyne  Beaumont, adjointe à l’Education, car nous avons  constaté  qu’il  existait aussi  des  enfants  en  difficulté dans des écoles du centre ville, là où  l’on ne  s’y  serait pas at-tendu ».Des  moyens  et  du  personnel ont  donc  été  mis  par  la  Ville au  service  des  vingt-six  écoles primaires  arrageoises.  «  On s’est aussi attelé au volet social, poursuit  l’élue.  Il  s’agit  d’aller vers les parents qui ne peuvent pas  apporter  d’aide  aux  en-fants  ».  Deux  éducatrices  spé-cialisées  ont  été  recrutées,  et l’on fait presque du cas par cas. Car  cette  politique  de  réussite éducative  est  aussi  facteur  de maintien  et  de  développement de  la  mixité  sociale,  indispen-sable  à  l’équilibre  humain  et économique d’une ville.

Le dossier

La Réussiteéducative

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Avril 2012Arras Actu

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D’abord focalisé, avec l’inspection académique, sur cinq maternelles, deux écoles élémentaires et un collège, le programme de réussite éducative s’est étendu à l’ensemble des écoles avec une méthodo-logie spécifique.

UN chef de service spécialement affec-té à cette mission, Ludovic Galland, a été recruté en Mairie. Un poste de

coordinateur du programme, dévolu à Vin-cent Berthelet, a été créé.« Notre dispositif, l’éveil éducatif, explique-t-il, vient en complément aux réponses

apportées par l’Education Nationale ». Une éducatrice spécialisée, Coralie Bonaventure, a intégré les effectifs municipaux où avec sa collègue de la Caisse des Ecoles Laurence Lambert, différents partenaires comme les centres sociaux, les clubs de prévention, le CCAS, et les enseignants, elle détecte dans les écoles et les quartiers « les enfants pour qui l’accompagnement scolaire ne serait pas encore une solution adaptée ». Une prise en charge individuelle, après l’école, leur est alors proposée.« Par différents moyens, notamment le jeu, on les apprend à être attentifs, à respecter des règles ». Mais rien ne se fera sans les parents dont les équipes se rapprochent pour préconiser un plan d’action. Les fa-milles sont étroitement associées par un contrat moral et, en cas de problème ou de refus, les centres sociaux prennent le relais.

d’un plan national à un dispositif municipal

Le dossier2

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« On croise les actions pour faire progresser l’enfant ». Cette coordination des partenaires constitue une communauté éducative.En 2011, deux cent cinquante enfants ont ainsi bénéficié de ce programme dont soixante-treize ont suivi un véritable « par-cours éducatif ». « Il s’agit alors, explique

Ludovic Galland, d’aborder le problème dans sa globalité. Un enfant peut très bien “ décrocher “ en classe parce qu’il a un problème de vue ou d’audition qu’il faut dépister, parce qu’il a une situation familiale difficile ».

Jamaissans les parents !

A l’école Anatole-France, des étudiants logés en Koloc’ à projets solidaires (KAPS) à Saint-Michel assurent en contrepartie du soutien scolaire.

« Graines de culture » à la médiathèque Verlaine : une approche de la lecture par le jeu.

Spectacle de fin d’année au Pharos des classes à horaires aménagées musique, un autre dispositif pour permettre à l’enfant de s’épanouir dans une passion.

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d’un plan national à un dispositif municipal

Avril 2012Arras Actu

Ludovic Galland,chef du service Réussite Educative :

« Je n’ai pas trouvé d’autres communes qui utilisent leurs fonds propres pour étendre le dispositif à toutes les écoles. Une autre originalité de la Ville, c’est de traiter la problématique dans son ensemble. L’échec, le décrochage sco-laire, l’absentéisme peuvent provenir d’un problème de santé, de logement, d’addiction d’un parent. »

Patrick Peyrard, chef du service Enseignement :

« Se sentir bien à l’école est une qualité de vie qui participe à la réussite édu-cative. A la rentrée 2011, la Ville a effec-tué globalement 300 000 e de travaux dont la moitié consacrée à la réfection et l’isolation de la couverture de l’école Herriot ».

La réussite éducative répond aussi à une compétence civique et sociale qui vise à former une bonne attitude de l’enfant en société. « Graine de culture », par exemple, propose des rencontres avec la musique et le livre. On travaille autour du langage, mais le sport n’est pas oublié avec des sorties piscine. Des ateliers parents-enfants permettent aux parents de revaloriser eux-mêmes l’image qu’ils ont gardée de l’école en voyant leurs enfants progresser.Car tout est fait non seulement pour hisser l’élève vers le haut, mais pour éviter qu’il ne rechute. Des tutorats sont proposés et, une semaine avant la rentrée des classes, les cahiers de vacances, sur place à l’école, permettent de reprendre l’habitude et de revoir ce qui a été perdu. C’est la Ville alors qui paye les enseignants. Au collège, il s’agit de gérer la crise d’adolescence en appor-

Eveil éducatif après la classe à l’école Voltaire : les éducatrices utilisent le jeu pour donner à l’enfant le goût d’apprendre.

Le sport, notamment la natation, participe aussi à la construction d’une personnalité.

Autour d’Evelyne Beaumont, adjointe à l’Education, l’équipe du service réussite éducative en Mairie, avec Ludovic Galland, son responsable, Vincent Berthelet, coordinateur, Coralie Bonaventure et Laurence Lam-bert, éducatrices spécialisées.

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tant au jeune de l’estime de soi. Des solu-tions innovantes, comme l’équithérapie où la rencontre avec le cheval est extrêmement bénéfique, apportent des résultats.Mais l’accent continue d’être mis sur la parentalité. Un conseil des droits et des devoirs des familles va être mis en place qui permettra au Maire de faire un rappel à l’ordre aux parents en cas d’absentéisme normalisé.Car l’avenir de l’enfant est pour l’équipe municipale un souci de chaque instant. Ainsi, Vincent Berthelet est, dans le Pas-de-Calais, le seul coordinateur d’un programme de réussite éducative à faire partie des ef-fectifs d’une ville. Arras a voulu s’investir massivement dès la maternelle et la pri-maire pour aboutir à l’égalité des chances de tous les enfants à leur entrée au collège.

Claude Marneffe

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Avril 2012Arras Actu

DEPUIS 2002, l’enseignement de l’anglais est une obligation inscrite au programme des petits écoliers à

partir de la classe de CP. « A Raoul-François, nous avons voulu adopter une stratégie plus performante que l’enseignement traditionnel, explique Jacques Delforge, directeur de l’éta-blissement. Nous avons souhaité donner du sens à ces cours d’anglais en sortant de la transmission livresque pour favoriser une pra-tique réelle de la langue, car si, en France, on parle très mal l’anglais, c’est qu’en fait on l’ap-prend souvent sans véritablement parler ! ». Marie-José Deleersmyder, professeur en CM1-CM2, a ainsi mené l’expérience à partir de l’année scolaire 2010-2011. La dotation de la Ville en matériel informatique, tableau blanc, pupitres interactifs, est, dit-elle, « uti-lisée à plein régime ! ». Sur le blog créé à l’école, les enfants peuvent revoir, et surtout réentendre à tout moment, et s’ils le peuvent le soir à la maison, en accès illimité, en pod-cast, l’ensemble de leurs cours d’anglais. Par mail ou envoi de CD Rom, ils correspondent aussi avec une classe de Cambridge qui est même venue leur rendre visite à l’école ! Cette action a été remarquée par Willy Bran-lant, conseiller pédagogique chargé de la

mission langue à l’inspection académique, qui a encouragé les protagonistes à monter un dossier pour le label école européenne de l’agence Europe Education Formation France. Dossier accepté avec enthousiasme.L’école Raoul-François à Arras est la seule école élémentaire de France à avoir, cette année, obtenu cette distinction. Et c’est ainsi qu’elle s’est retrouvée à l’honneur le 3 fé-

vrier au parc des Expositions de la Porte de Versailles, félicitée par représentants de l’Etat et commissaires européens. L’expé-rience continue et se développe. Avec une webcab venue compléter le dispositif, les enfants échangeront bientôt en direct avec leurs amis anglais. « Les élèves qui quittent Raoul-François, se réjouit le directeur, ont un niveau d’anglais très apprécié des pro-fesseurs de 6e qui va au delà de ce qui est demandé dans le programme ».

LE foNds d’AidE AUx JEUNEs

La Municipalité a égale-ment mis en place de-puis l’année dernière un dispositif auquel il ne faut pas hésiter à faire appel, le fonds d’aide aux jeunes. « Il s’agit, explique l’adjoint à la Jeunesse, Alexandre Mal-fait, de favoriser chez les vingt-trente ans les prises d’initiatives pour ani-mer et valoriser la ville ». 10 000 euros sont réservés à cette démarche et ces fonds peuvent être répar-tis pour subventionner jusqu’à 50% du budget d’un projet présenté par des jeunes. « Il ne faut pas, précise l’adjoint, qu’il y ait un but person-nel. L’entreprise doit être collective, portée et sou-tenue dans le cadre d’une association. Il s’agit aussi d’encourager et de dyna-miser les échanges entre les jeunes des différents quartiers qui veulent s’in-vestir dans la vie de la cité sur un projet commun ».Cette définition présidera aux critères qui décide-ront de l’acceptation ou non du financement sur le fonds d’aide aux jeunes. Le premier exemple d’uti-lisation de ce fonds a été le concours « Les étoiles de la coiffure », organisé par Jérémie Zayonnet, qui a fait d’Arras, pour la première fois, le 1er avril à l’Atria, la capitale régio-nale du savoir-faire de jeunes talents dans ce do-maine particulier.

Le dossier

Ils sont allés chercher leur diplôme à Paris

Raoul-François, école européenne

La seule écoleélémentaire de France

labellisée en 2011

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Avril 2012

19Social

Arras Actu

Arras, ville référence de la démocratie participative

« Voir nos idées en actions »

Une réunionqui a permisà de nombreux partenaires arrageoisde s’exprimer au niveau régional.

tation », disait la députée Jacqueline Macquet. « Mais, mettait en garde Philippe Rapeneau, conseiller régio-nal arrageois, la parole du terrain, celle des usagers, doit venir en com-plément et en équilibre de celle des élus, la démocratie représentative, qui est légitimement décisionnaire ».

ARRAS comptant parmi les villes qui montrent l’exemple avec le succès de ses conseils

consultatifs de quartiers, le Conseil Régional est venu le 12 mars pré-senter aux Grandes Prairies sa poli-tique de soutien et d’encouragement aux initiatives locales en matière de démocratie participative.« En faisant les choses avec les ha-bitants, on est plus efficace », disait Myriam Cau, vice-présidente, en rap-pelant que l’assemblée régionale fa-vorisait ces démarches, par exemple à travers le Fonds de Participation des Habitants. La démocratie participative permet également de lutter contre la désaffection civique. « S’ils se sentent partie prenante dans les décisions lo-cales, les gens retourneront voter ».Différentes actions existent. A Arras, les lycéens de Jacques Le Caron ont leur mot à dire sur l’aménagement de

leur établissement et des usagers du TER sont réunis en comité de ligne. Les participants ont besoin de voir leurs idées déboucher sur des réa-lisations concrètes. « Il ne faut pas faire croire aux gens que l’on se sou-cie de leur avis si on ne fait que de l’information sous couvert de concer-

Un tourisme des quatre saisons« Arras est devenue une place forte du tourisme », affirmait Frédéric Leturque en préambule à la présentation, le 23 mars, de la saison d’animations de l’Office de Tourisme. Constatant que le « jardin des boves » marquait particulièrement le prin-temps depuis dix ans, comme le marché de Noël l’hiver, l’Office a donc décidé de décliner ce principe d’une proposition majeure chaque saison.L’effort était d’autant plus attendu que 2012, avec le début du partenariat de la Ville avec Versailles et l’ouverture du Louvre-Lens, est une année charnière. On ira donc également chercher des vi-siteurs à l’étranger en participant de plus en plus à des salons.

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Avril 2012Arras Actu

des morceaux choisis

Des livresà manipuler avec des gants blancs !

l’esprit de cette manifestation. « Il est légitime, disait le Maire, qu’à deux pas de l’abbaye Saint-Vaast où les moines ont laissé à la postérité enluminures et parchemins resurgisse la dimension artistique du livre ».

LES « livres à voir » que Luc Bré-vart a fait découvrir en France dans sa galerie du quai de la

Batterie sont d’abord des objets artis-tiques, fruits de la création artisanale de véritables concepteurs plasticiens.La neuvième édition de la biennale arrageoise fait découvrir jusqu’au 22 avril à l’hôtel de Guînes des œuvres qui pour certaines viennent d’aussi loin que le québec, la Tchéquie ou la Ser-bie. Mais la France a son savoir-faire tout à la fois traditionnel et original et le prix qui désormais le récompense a été remis à Pierre Cambon pour une recréation du Cantique des cantiques illustré de judicieuses estampes.Le prix de la Création, où il faut faire preuve d’une totale rupture avec les conventions, revient à « Transmu-tation », un livre coffret de poèmes,

eaux-fortes et collages, d’Akané Ki-rimura. 2014 verra le dixième anni-versaire de la biennale des « Livres à voir » et Frédéric Leturque a souhaité que, d’ici deux ans, le quai de la Bat-terie trouve toute sa définition dans

« La liste de mes envies »

mercière millionnaire

Grégoire Delacourt a rencontré de nombreux Arrageois surpris de découvrir leur ville en toile de fond d’un roman !

cinématographiques ont été vendus avant même publi-cation. Et c’est ainsi que la mercière d’Arras va faire du chemin ! « Je cherchais une ville de province pour faire se dérouler mon intrigue, explique l’auteur, natif de Va-lenciennes, cadre de son premier roman. C’est en fait mon ami Jean-Louis Fournier qui m’a conseillé Arras. Je suis venu y passer un samedi de marché. J’ai pris des photos ». On retrouve ainsi les personnages du livre jouant aux cartes au café Georget ou buvant un verre aux Deux Frères !Arras est véritablement la toile de fond de « La liste de mes envies » et Grégoire Delacourt un scrupuleux am-bassadeur d’une ville dont on lui accorde volontiers le statut de citoyen d’honneur !

Claude Marneffe

LA mercière de la place des Héros est connue de la France entière ! Toute la presse parle de Jo-celyne Guerbette. Elle a gagné à l’Euro Millions,

est allée chercher son chèque, mais ne l’a pas encaissé. Elle l’a dissimulé dans une chaussure ! Jo a dressé la liste de ses envies, des désirs de petites gens, et s’est dite qu’elle pourrait finalement se contenter de ses be-soins, insignifiants ! Elle a eu peur de voir sa vie changer, de perdre son homme, sa clientèle, ses amies, sa bou-tique, de ne plus avoir le temps d’alimenter son blog de conseils de couture. Jo, néanmoins, aura sa revanche. Elle prendra bientôt les traits d’une star de cinéma.Car, bien sûr, la mercière d’Arras n’existe pas. Elle est née de l’imagination du romancier Grégoire Delacourt pour son deuxième ouvrage, « La liste de mes envies », qui a réjoui plus de dix mille lecteurs en moins de quinze jours. Le roman, remarqué par la presse comme « un bijou littéraire », a été acheté par douze pays et les droits

20 Culture

Page 21: ArrasActu n°264

Avril 2012

21Culture

Arras Actu

CôTé BUdgET Sur un budget municipal

de 51,871 millions d’euros,

Arras consacre 11,300

millions à la culture dont

1,435 millions à l’investis-

sement et 9,757 millions

au fonctionnement dont 5

millions dans la rémunération

des différents personnels qui

sont plus d’une centaine. La

culture est ainsi le deuxième

poste budgétaire de la ville.

Des ateliers de réflexion sont ouverts

La culture en marcheUne commission extra municipale sur la culture, avec différents intervenants le 14 mars au Théâtre, a été le point de départ d’une interrogation sur les choix.

Etat des lieux

avec « Faites de la Chanson ». Mais, Arras a ses spécificités, grand place à la photo et au jazz, aux fêtes populaires, et surtout une attention particulière portée au jeune public. La culture comme dimension de la réussite éducative...

« Vous êtes des enfants gâtés », disait le journaliste Nicolas André, surpris, en arrivant d’une autre région, du nombre des équipe-ments et des manifestations. « La culture ne s’impose pas, elle se crée », affirmait Ber-nard Sénéca, directeur de l’Office Culturel. Un état des lieux de quinze ans d’activités montre que la recette était de rénover le pa-trimoine tout en dynamisant la vie associative comme le disait Jean-Marie Vanlerenberghe en 1996.L’offre de l’Office de Tourisme s’est étoffée. Le Musée s’est émancipé. Des lieux nou-veaux ont ouvert. Surtout, certaines asso-ciations se sont « professionnalisées » : Plan Séquence avec le festival du film, Di Dou Da

daient de la proximité, de la diversité et des services. Il y a donc encore des besoins. La réflexion est entamée. Car, pour le Maire, « la culture est une force pour la ville et doit contribuer au déve-loppement du territoire ».

POUR Frédéric Leturque, cette commission, qui s’inscrit dans une politique globale de démo-

cratie participative, relève d’une « vo-lonté de travailler non pas seulement en interne, entre élus et techniciens, mais de donner la parole à l’ensemble des acteurs arrageois ». Elle débouchera sur quatre ateliers : musique, place des artistes, grands événements, et mémoire, histoire et patrimoine. François-Xavier Muylaert, adjoint à la Culture, précise qu’il s’agit « de construire l’avenir autour d’une réflexion commune » sur trois axes : développer les publics, donner de l’ampleur à l’existant, faire vivre le patrimoine. Mais aussi innover. On se

souvient que la relance culturelle avait démarré il y a quinze ans par un programme de recon-quête des lieux (réha-bilitation des façades et des places, plan lumière, rénovation du théâtre) qui va se poursuivre avec la création du pôle culturel du palais Saint-Vaast, la modernisation du Pharos et les travaux du Casino.Les Arrageois se sont emparés de leur patri-moine et les associations ont multiplié les initiatives. « Ce qui étonne, c’est la profusion des propositions », disait Gé-rard Barbier, président de l’Université pour Tous, lors des débats. Il ajoutait que les « consommateurs » deman-

François-Xavier Muylaert a répondu a de nombreuses observations.

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22 Chronique sportive

fooTBALLLa saison des garçons d’Arras, qui évo-luent en CFA2, n’est pas de tout repos. Les hommes de Reynald Dabrowski trai-nent toujours en bas de classement et ils sont loin d’avoir assuré leur maintien à ce niveau pour la saison prochaine. Ils doivent profiter de la période pour prendre des points avec le sprint final. Les Arrageois seront en déplacement au Paris FC, le samedi 7 avril, avant de jouer deux fois consécutivement à domicile contre Sedan (mercredi 11 avril à 18 h) et Sézanne (samedi 14 avril à 18 h). Les équipiers de Delépine retourneront ensuite en région parisienne, à Créteil, le samedi 21 avril, avant de retrouver leur pelouse pour la réception de Fleury-Mérogis, le samedi 28 avril à 18 h. Direction ensuite les Ardennes pour affronter Sedan, le samedi 6 mai.Du côté des féminines, qui évoluent en deuxième division nationale, le mois d’avril sera très important. Avec d’abord un quart de finale de la coupe de France à disputer à la Roche-sur-Yon ce week-end, puis un déplacement capital à Bagneux, le dimanche 15 avril. Une grande partie de l’avenir des Arrageoises à ce niveau se jouera certainement, au stade Pierre-Bolle, à 15 h, le dimanche 22 avril avec la venue de Compiègne, troisième du classement. Arras a également un match en retard à disputer à Rouen, mais la fédération française n’a toujours pas décidé de la date.

RUgByLe RCA va disputer ce

mois-ci ses derniers matches

de championnat. Avec l’ambition

d’accrocher la deuxième place,

synonyme de meilleur tableau

en phase finale. Il faudra pour

cela battre Drancy, le dimanche

8 avril à 15 h au stade Grimaldi,

avant de se rendre à Beaune, le

samedi 14 avril pour un match

prévu en nocturne à partir de

19 h 30. Arras bouclera sa

saison régulière sur sa pelouse

de Grimaldi le dimanche 22 avril

à 15 h contre Le Creusot.

Débuteront alors les phases

finales avec un premier seizième

de finale à disputer en match

aller – retour, l’aller se jouant

le dimanche 29 avril, le retour

le dimanche 6 mai. Difficile, à

l’heure où nous imprimons ces

lignes de donner une idée de

l’adversaire des hommes du trio

Konieczny – Nogent – Saleille.

Si Arras finissait troisième de sa

poule, il jouerait le match aller

sur sa pelouse. Par contre,

s’il terminait deuxième, il

disputerait le match retour à

la maison et aurait une bonne

chance également pour les

huitièmes de finale. Notons enfin

que les huit vainqueurs des

huitièmes de finale joueront en

Fédérale 1 la saison prochaine.

Enfin un petit mot des Lionnes

d’Arras qui terminent leur saison

régulière ce dimanche 8 avril

avec un déplacement à Bobigny,

deuxième du groupe. Les lionnes

n’ont pas connu la moindre

défaite cette saison avant ce

rendez-vous. Elles disputeront

également la montée en

Fédérale 1 en affrontant très

certainement, en quarts de finale, Rouen.

La ville d’Arras et le Racing, section karaté, accueillaient, à la salle Giraudon, les championnats jeunes de la Ligue Flandres Artois de karaté, version combat. C’est ainsi que deux cents jeunes poussins, pupilles et benjamins, âgés de 8 à 13 ans, ont tenté de ravir un titre régional. « C’est la première fois qu’Arras accueille cette com-pétition, explique Eric Lechapier, professeur de karaté au RCA. Et notre ambition est de recevoir un jour les championnats seniors. Aujourd’hui, c’est un test pour les bénévoles du Racing. » Un test concluant tant les officiels que les clubs ont apprécié l’accueil arrageois. Le karaté en France regroupe 220 000 licenciés, et il y a un fort attrait des jeunes pour cette discipline, notamment chez les 10 -13 ans, ceux qui étaient en compétition à Arras. Respect des règles, des arbitres, du partenaire, engagement sont des mots essentiels dans la discipline.

wATER-PoLoEn water-polo, deux matches sont au programme ce mois-ci pour les Arrageois. Ils affronteront Denain ce samedi 7 avril à 20 h 30 à la pis-cine Desbin. Ils patienteront ensuite jusqu’au 5 mai pour affronter l’INSEP.

BAsKETDu côté des basketteuses d’Arras Pays d’Artois, on tire le rideau la se-maine prochaine sur une saison qui ne restera pas dans les annales tant les Arrageoises ont déçu par leur inconstance. Deux matches sont au programme avec la venue de Mon-deville, ce samedi 7 avril à 20 h à la halle des sports Tételin. La saison se termine le mercredi 11 avril avec la venue de Charleville-Mézières à Té-telin à 20 h.

hANd-BALLEnfin les handballeurs du Racing touchent au but. Leaders de leur groupe, ils sont désormais proches de la Nationale 2. Ils se déplace-ront à Crépy-en-Valois (le 21 avril et à Chaville (le 5 mai) et joueront dans leur salle Gambetta – Carnot le samedi 28 avril à 20 h 45 contre Saint-Brice.

KARATé

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23Sport

Triathlon jeunesse le 21 avril

haute voltige !

Soir d’entraînementau stade Degouve. Le RCA a par ailleurs obtenu une troisième marche au championnat du Mondede duathlonavec Thierry Mathissart.

championnat de France des clubs de deuxième division en duathlon (vélo et course). Un autre objectif est d’avoir une équipe en demie-finale du cham-pionnat de France de triathlon à Angers le 21 juillet. « Mais, répète l’entraîneur, si nous voulons tirer vers le haut, nous ne voulons pas être des mercenaires de la compétition. Pas besoin d’être performant pour venir. Notre esprit, c’est avant tout le sport loisir ».

D’UNE trentaine d’adhérents à sa création en juin 2006, le RCA Triathlon est passé à

plus d’une centaine de membres dont une quarantaine de jeunes de 6 à 17 ans dans une école labellisée une étoile. Ce sont eux, avec une centaine d’autres inscrits venus d’autres clubs, qui passeront avec une étourdissante facilité de 50 m dans les eaux de la piscine Desbin à un kilomètre de tours de roues devant le lycée Guy-Mollet jusqu’au rond-point, puis embrayeront, le mollet dégourdi – ou engourdi ! –, sur 400 m à 2 km de course au stade Grimaldi.Ce sera le samedi 21 avril le deuxième Triathlon Avenir organisé par le club. « Nous voulons développer la pratique chez les enfants, explique le président Olivier Duchateau. Le triathlon, c’est un sport de fou, qui les amuse, parce qu’il faut passer d’une discipline à l’autre dans la seconde ! Sortir de l’eau pour enfourcher un vélo, puis courir, ça leur plaît, c’est un enchaînement qui

les change de la monotonie monos-portive ! Pour eux, c’est un peu de la voltige ! ».Le club a d’ailleurs déjà ses espoirs, comme Antoine Deleporte dont on compte bien qu’il revienne qualifié des championnats de France jeunes. Et le RCA Triathlon, deuxième club du Pas-de-Calais, quatrième de la li-gue régionale, a aussi son palmarès : l’équipe élite masculine participera au

Avril 2012Arras Actu

Le stade Pierre-Bolle s’équipedéric Leturque. Pour preuve, les voisins du stade, aussi fi-dèles supporters, étaient pré-sents pour l’événement.Le président Philippe Vers-tène se montrait heureux de la présence de son homologue du club masculin, Jacques Boulnois. Annie Lobbedez, adjointe aux Sports, se souve-nait quant à elle avoir connu là un terrain vague ! Les temps ont changé. Les résultats sont là.

« Elles en veulent, nos footbal-leuses », et les équipements doivent suivre ! Leur montée en D2 entraîne, selon les règles fédérales, la présence d’un vestiaire avec douche pour l’arbitre et d’un bureau pour le délégué. Ces locaux ont été inaugurés le 23 mars au stade Pierre-Bolle. « Nous soutenons un club qui ap-porte beaucoup au quartier en participant même au cli-mat social », remarquait Fré-

Des équipements en rapport avec l’importance prise par le foot féminin : le club regroupe 150 licenciées.

Page 24: ArrasActu n°264

Avril 2012Arras Actu

24 Jeunesse

450 enfants au cirque

Un autre monde SEPT cars se sont alignés sur le par-

king et des ribambelles de gamins se sont précipités. Non, ce n’était pas le

retour d’une lointaine excursion, mais pour eux peut-être bien plus, la découverte d’un autre monde, celui du cirque d’Arlette Gruss. 450 enfants ressortiraient du chapiteau émerveillés et enthousiastes. Ce cadeau leur avait été offert par l’association des comités

Les lycéens de Guy-Mollet en maternelle L’atelier théâtre du lycée Guy-Mollet s’amuse depuis septembre à mettre en scène quelques contes de l’auteur régional Pierre Delye. Isabelle Carré-Legrand, de la compagnie arrageoise « Avec vue sur la mer » remarquée à Avignon avec « Le dis-cours de la servitude volontaire », a participé à l’adaptation et dispense ses conseils d’in-terprétation aux quatorze lycéens de l’atelier qu’animent deux professeurs, Fanny Gérard

et Isabelle Legrand. Le résultat de ce travail créatif a été salué par le conteur lui-même venu apprécier la mise en vie de ses textes et les lycéens ont voulu se produire en pu-blic. Puisqu’il s’agit de littérature enfantine, ils sont allés, le 23 février, à la rencontre des maternelles Kergomard et des CP de Curie. Le plus difficile des publics qui est resté bouche bée devant le spectacle avant de partir en applaudissements.

PRofEssioN ARTisTE à LE CARoN

Tous les deux ans, le lycée

professionnel Jacques Le Caron

organise une rencontre artistique

école-entreprise. Il s’agit en fait,

en partenariat avec le Rotary,

d’une exposition de peintures et

de créations manuelles comme

la pierre taillée ou les pièces

tournées sur bois, remarquées,

de Pierre Flahaut. Thierry Carton

était, pour cette troisième

édition, le peintre invité

d’honneur et certains élèves,

comme Clémentine Celisse avec

ses dessins, participaient à

l’événement. « C’est une

ouverture à la culture dans

l’établissement qui permet aux

élèves de dialoguer avec des

artistes », expliquait le proviseur

adjoint François Roger. Ces

rencontres peuvent aussi inciter

les élèves à adopter une dimen-

sion créative dans leur travail.

d’habitants des Hochettes, des Bonnettes et Gutenberg. « Pour eux, c’est un peu comme s’ils étaient partis une journée en vacances », disait sa présidente Thérèse Kabdani.Le projet a pu être réalisé grâce à une im-portante contribution du Fonds de Participation des Habitants, financé par la Ville et la Région, qui a permis de ramener le prix des places à 4 euros.

Page 25: ArrasActu n°264

AUx CENTREs dE LoisiRs Ben an Cirq s’est également

occupé de cent vingt tout pe-

tits (2 ans et demi-six ans) des

centres de loisirs à l’école Pas-

teur et La Fontaine. Un spec-

tacle, maquillage, costumes,

clowneries et acrobaties en-

fantines a ravi les parents. Aux

Grandes Prairies, une centaine

de 8-12 ans ont été sensi-

bilisé à la préservation de la

nature et de l’environnement

à travers une exposition qu’ils

ont conçue à leur manière.

Les animations jeune public au Musée

« Nos petits artistes ! »A partir des collections du musée, enfants et ados découvrent l’art par la pratique et se rêvent les artistes de demain !

Le cirque des enfants

Grimaldi. L’école du cirque est ouverte aussi d’octobre à juin, les mercredis et samedis.

Pas évident de faire tourner les baguettes et le diabolo s’échappe de son fil ! Mais ils ont envie, c’est l’essentiel! Et la dextérité, ça s’apprend... Pendant les vacances de février, avec les centres de loisirs, une ving-taine d’enfants se sont amusés à devenir de petits prodiges de la piste, salle des sports de l’école Voltaire, avec les animateurs de la troupe arrageoise de Ben an Cirq, et autant à l’Office Culturel, Grand Place.Pas facile, mais les enfants ont tous la même motivation : se faire applaudir un jour par parents et copains sous le chapiteau Ben an Cirq monté d’avril à septembre terrain

fants découvrent d’abord les salles, et, selon les sessions, la peinture, la sculpture, l’art classique ou moderne. Beaucoup reviennent. Ils en rede-mandent ! A Pâques, on découvrira comment créer une bande dessinée. Pas le temps de buller !

ON change ! Une vingtaine d’enfants de six à quatorze ans jouent aux chaises mu-

sicales dans la salle réservée aux activités ludiques et éducatives du Musée. Ils sont en train de dessiner sous tous ses aspects, de face, de dos, de profil un petit plâtre patiné du sculpteur Carpeaux présenté sous vitrine et qu’ils encadrent de leurs tables disposées en carré.« C’est une œuvre authentique, ex-plique le plasticien Samir Sfaxi qui anime l’activité avec Laura quaranta et Leïla Boukhelf. Le sculpteur avait l’habitude de faire des moulages

pour produire plusieurs exemplaires d’une œuvre. Il doit en exister une dizaine de cet Ugo-lin ».Les enfants se familia-risent ainsi avec l’art, son histoire, ses tech-niques et ses mystères. Après l’avoir dessinée, ils façonneront l’œuvre à leur manière dans un argile à séchage rapide et pourront l’emporter. De quoi se prendre pour de véritables petits artistes. « qu’ils sont ! », confirme Sylvie Lantelme, responsable du service au public au Musée. Le succès de ces ateliers jeunesse ouverts pendant chaque vacance scolaire ne se dément pas. A partir d’un thème de jeu, les en-

Thème de la session de février, un plâtre de Carpeaux.

Avril 2012

25Jeunesse

Arras Actu

Page 26: ArrasActu n°264

Avril 2012Arras Actu

Un festival qui s’est affirmé

musikampus, la maturité

Le concert de clôture a eu lieu au Théâtre avec Anakronic Electro Orkestra.

vainqueurs du tremplin organisé par ce « Musikampus » : Pink Falda a fait vaillamment découvrir la brit-pop américaine et, le second soir, Steel’n Copper a secoué le public d’une ir-réprochable énergie.

INITIATIVE des étudiants pour faire connaître sur la scène arrageoise des groupes régionaux de toutes

les expressions musicales, le festival « Musikampus » s’est durablement installé comme un régal créatif dou-blé d’un véritable mouvement festif.Cette animation de culture urbaine a aussi l’avantage de consolider le pont que l’on a voulu construire de-puis plusieurs années entre le centre ville et la cité universitaire. Des étu-diants dans la ville avec la musique en avant ! La programmation s’af-firme, par ailleurs, plus exigeante d’année en année quant à la ma-turité et à la fiabilité acoustique des groupes !Le plaisir, chaque soir, est ainsi quasi-ment assuré. Pendant trois jours, les 13, 14 et 15 mars, entre la « Maison

des Etudiants » et l’amphithéâtre où les autres jeunes de la ville trouvaient ainsi une raison de se rendre et le Théâtre que certains étudiants dé-couvraient pour l’occasion, se sont succédés les groupes dont les deux

Main square

3 jours30 groupes

Le public de la citadelle verra Pearl Jam,Simple Mindset Brigitteà Arras.

SOIXANTE-CINq dossiers d’inscription, avec ma-quette enregistrée, sont arrivés au Pharos pour le Tremplin du Main Square qui permettra à trois

groupes de se révéler sur la deuxième scène du festival, la greenroom. Après une première sélection à l’écoute du jury, la finale pour désigner les gagnants aura lieu en pu-blic avec six groupes le 3 mai au Casino.quant à la programmation du Main Square 2012, de nouveaux noms ont été révélés début mars. C’est ainsi que l’on verra le 29 juin en tête d’affiche à la Citadelle Simple Minds les Ecossais collectionneurs de tubes dans les années 80-90. Le 29 juin également, The XX, un duo londonien de pop novatrice, et, sur le « green » Editors et leur tube Munich, qui feront à Arras leur unique date en France. Ajouté à la programmation de la greenroom le 30, The Rapture est un nouveau trio américain.

26 Jeunesse

Pour mémoire, voici le programme complet des trois jours à découper et à coller sur votre i-pod !

29 juin (59 e) : Grande Scène : Simple Minds,Garbage, Kasabian, The XX, Justice.

Greenroom : Stuck in the sound, Azealia Banks, Brigitte, Editors, Metronomy, Chase and Status.

30 juin (59 e) : Grande Scène : Skip the use, Within Temptation, Florence + The Machine, Pearl Jam,

Birdy Nam Nam.Greenroom : Miles Kane, Miyavi, Izia, The Rapture.

1er juillet (59 e) : Grande Scène : The All-American Rejects, Gym Class Herœs, Wiz Khalifa, Incubus,

Shaka Ponk, Blink-182.Greenroom : Noah and the Whale, Ben Howard, M83.

Pass trois jours (135 e). Renseignements sur www.mainsquarefestival.fr

Page 27: ArrasActu n°264

Avril 2012Arras Actu

QuartiersNos

Résidence Baudimont - Pierre Bolle

Centre Ville Boulevards - Centre Ville Places

Résidence de l’Europe - goudemand - saint-michel

hippodrome - Jardins - Acacias - Jean-Jaurès

Cheminots - Les Blancs monts - Les hautes fontaines

Résidence saint fiacre - Les hochettes - méaulens

Bd de la Liberté - mont saint Vaast

Résidence saint-Pol - Rietz saint-sauveur

Ronville/Reaumur/griffiths/devillers - saint-gery.

Pour donner des couleurs au quartier...

des loisirs créatifs

par Ginette Poulet le mardi de 14 h à 16 h 30. Le 7 avril, l’association propose aux enfants du quar-tier ses « jeux » de Pâques, une chasse à l’oeuf en deux parcours pour les 7-12 ans et les moins de 7 ans dont le départ a lieu de la place de l’église à 15 h 15 et 15 h 45.

APRèS son assemblée générale du 6 janvier dernier, l’association Bien Vivre à Pierre-Bolle, toujours présidée par Jean-Jacques Poulet,

redouble d’idées pour apporter de l’animation au quartier. Ses responsables veulent notamment pro-fiter de la présence de cette église originale, tout en bois, à l’acoustique intéressante, qu’est l’église du Saint Curé d’Ars, pour y organiser des concerts.C’est ainsi que le 24 mars des chorales s’y sont succédées de 19 h à 23 h. Il y en avait pour tous les goûts, airs classiques ou chanson française de qualité. Crescendo, Am Stram Gram et le groupe vocal du Sud Artois ont été apprécié d’un public nombreux qui pouvait aller et venir au gré de ses préférences, l’entrée étant libre et gratuite !Par ailleurs, l’assemblée générale a décidé la créa-tion de nouveaux ateliers : détente, animé par Jo-sette Mariani (chants et jeux de société) ouvert à tous les aînés du quartier le lundi de 14 h 30 à 17 h ; et loisirs créatifs, un partage de savoir faire pour réaliser ses propres objets décoratifs, animé

Culture et loisirs sont les maîtres mots du « Bien vivre à Pierre-Bolle » avec de nouvelles animations.

La troupe du bonheurLe service d’animation et le services des soins avait œuvré pour cet après-midi ca-baret, costumes et décoration au bon cœur de nombreuses petites mains ! La pré-sence d’élèves des classes de préparation aux carrières sanitaires et sociales du lycée Savary montrait que de telles animations sont en même temps une manière active d’étendre sur toute l’année l’esprit de la Semaine Bleue qui veut rapprocher jeunes et aînés.

On les avait déjà applaudi lors de la Se-maine Bleue, et ce succès leur a fait prendre goût à la scène ! Les résidants de la maison de retraite Pierre-Brunet ont donc donné un nouveau spectacle, le 23 mars. C’est d’ailleurs d’une véritable petite troupe dont il s’agit maintenant qui chante Fernandel, Brassens, Vartan et Cloclo avec, parfois, des dons d’imitation et, maquillage et costumes à l’appui, des velléités tardives, mais réussies, de jouer les transformistes.

LE géANT dE PAsTEUR

A la maternelle Pasteur, c’est

une tradition, on accueille le

printemps en organisant une

petite fête sur le mode d’un

carnaval. Comme le 20 mars

le soleil était au rendez-vous,

les enfants déguisés se sont

regroupés devant l’école pour

interpréter des chants. Les pa-

rents admiratifs avaient quant

à eux déguisé le portable

en appareil photo ! Les cent

vingt petits ont ensuite défilé

jusqu’à l’école La Fontaine. Ils

étaient précédés d’un géant

qu’ils ont eux-mêmes fabriqué

en classe et dont ils feront

cadeau au service pédiatrie de l’Hôpital.

Page 28: ArrasActu n°264

Avril 2012Arras Actu

fête du printemps Arras Commerce et cœur de ville organise un grand jeu concours. Il suffit de remplir un bulletin chez les commerçants de l’association et de le glisser dans

l’urne ! Le tirage au sort aura lieu le 16 juin. Les lots sont alléchants : une Citroën C1 cinq portes, une moto

BMW Fboor, cinq vélos pliables et un séjour d’une semaine dans le Morbihan. Grâce à ce partenariat, les commerçants arrageois proposeront d’ailleurs

les 27, 28 et 29 avril Grand’Place « Les échappées Morbihan », la présentation sous chapiteau des offres

touristiques, culturelles et gastronomiques de ce département breton.

27,28,29 avril, Grand’Place. Accès libre dès 10 h.

foire commerciale L’habituel et

incontournable rendez-vous qui occupe toutes la

superficie d’Artois Expo et certains extérieurs pour

le camping et le caravaning et toutes les activités de plein air au goût du

jour. A l’intérieur, la promenade dans les travées vous emmène à travers les régions françaises, vins, fromages,

et spécialités du terroir ou vous incite à améliorer le confort ou revoir la décoration de votre petit nid familial !

Artois Expo.

Jusqu’au 15 juin

du 7 au 15 avril

Arras à l’heureallemande

A l’occasion du 95e anniversairede la Bataille d’Arras, une exposition à la carrière Wellington évoque à travers des photos souvent

montrées pour la première fois, collationnées par le service archéologique municipal, la réalité de la vie quotidienne à Arras pendant les premières années

de l’Occupation. L’incertitude pesait alors sur la ville, placée comme tout le Nord-Pas-de-Calais en zone

interdite rattachée à la Belgique.

du 9 avril

au 16 septembre

mercredi 4 avrilToc TocUne comédie de Laurent Baffie avec Gérard Hernandez. Le doc-teur Stern est le plus grand spé-cialiste mondial dans le traitement des TOC. Ce neuropsychiatre ne consulte qu’une fois tous les 2 ou 3 ans, et il ne voit jamais le même patient 2 fois.

Casino, 20 h 30. Tarif : 40 e.

mercredi 4 avrilLa Bataille d’ArrasConférence animée par Jeremy Banning, historien et chercheur britannique, co-auteur avec Peter Barton de nombreux livres sur la première Guerre mondiale. Il re-trace les parcours des régiments britanniques lors de la Bataille d’Arras, depuis la préparation, les avancées, jusqu’aux objectifs at-teints le 15 mai 1917.

Salle Thompson, Carrière Wellington, 18 h 30. Accès libre.

samedi 7 avrilLâcher de ballonsLe Club Kiwanis d’Arras, en parte-nariat avec l’UNICEF, organise un lâcher de ballons au profit d’une action afin de lutter contre le téta-nos maternel et néonatal dans le monde. Un ballon = 2 e.

Place des Héros, à partir de 14 h.

du 25 au 27 avril et du 2 au 4 mai« Ça planche ! »Stage vacances pour jeune pu-blic. Les participants réalisent une planche de BD mettant en scène les personnages des œuvres du musée.

Inscription préalable à [email protected]

Musée des Beaux-Arts, de 14h à 16 h 30. Tarif : 15,30 e pour les arrageois.

Sortirwww.arras.fr

Chasse à l’œuf C’est Pâques et le service jeunesse de la Ville organise

la manifestation qui a le plus de succès dans l’année auprès du jeune public ! Les enfants courent sur les pelouses des Grandes Prairies pour y dénicher des

appâts qui seront transformés en sachets d’oeufs au chocolat et autres friandises. De multiples activités

sont en même temps proposées, des promenades à poneys aux jeux gonflables. C’est la fête des enfants !

Grandes Prairies. Accès gratuit.

Lundi 9 avril

Page 29: ArrasActu n°264

Avril 2012Arras Actu

du 10 au 15 avril

La ville art déco Une animation inédite pour faire redécouvrir ce style bien particulier qui émerge après la Première Guerre

Mondiale, au moment de la reconstruction, et dont des trésors surgissent au hasard de façades arrageoises.

Trois rendez-vous sont proposés :

Mercredi 11, 18 h, Hôtel de Ville : conférence sur le style architectural de l’entre deux guerres. Entrée libre.

Samedi 14 avril, 15 h 30, visite guidée d’Arras art déco (RDV Office de Tourisme, durée 2 h, 6,40 e) ;

de 14 h à 16 h 30, atelier jeune public autour de la toile d’Hoffbauer salle des Fêtes. Découverte du

marouflage, technique de la période art déco (RDV Office ; durée 2 h 30, 6,50 e.)

yé, yé, yé, salut les copains

C’était une émission de radio des années soixante qui révéla les chanteurs de cette époque qu’on allait

baptiser yéyé et un magazine allait paraître pour raconter la vie de Johnny, Adamo, Sheila et autres vedettes des années twist. Ce spec-tacle de la compagnie

Trabucco remet en scène ces chansons de Dutronc à Vartan,

de Dalida à Petula. Un grand programme de

variétés avec les titres que chantent mêmeencore les jeunes d’aujourd’hui quand ils veulent

faire la fête !

Casino, 15h. Entrée : 25 e.

Lundi 16 avril

Braderie des jeunes

L’idée est venue des commerçants du quartier du Théâtre. Elle est originale et rencontre depuis trois

ans le succès escompté. Pour être exposant, il faut avoir entre 8 et 18 ans ! les jeunes viennent vendre

vêtements, cd, dvd, jeux vidéo, jouets dont ils se sont lassés à d’autres jeunes ou leurs parents qui font des

affaires ! Les boutiques Lonnatik, Edene et Zoeorganisent des défilés de mode et le groupe Free

Song Voices anime le tout !

Place du Théâtre, de 14 h à 18 h.

samedi 14 avril

dimanche 6 mai

Brocantedu quartier Ronville

Les « bradeux » s’installent le long de l’avenue Lobbedez, rue Jean-Jaurès, rue du commandant

Dumetz et il y a toujours de l’inattendu à marchander, sorti des greniers du quartier ou venu d’ailleurs...

quartier Ronville, de 7 h à 19 h.

Lundi 9 avrilThe Love Beatles Casino, 18 h. Tarif : 15 e.

du 20 avril au 30 juinLa traversée de l’AfriqueExpositionCité Nature, du mardi au vendredi de 9 h à 17 h. Le samedi et dimanche de 14 h à 18 h. Tarif : 7 e, 3 e.

Les 25 avril et 2 maiLe théâtre d’ombre du jardin des BovesVisite jeune public autour de l’expo-sition. Réservation indispensable auprès de l’Office de Tourisme.Office de Tourisme, 14 h 30. Tarif : 4,70 e après inscription préalable (03 21 51 26 95).

mardi 1er maimarché aux fleursPlace Victor Hugo, toute la journée. Entrée gratuite.

mardi 1er maisalon du livreOrganisé par Colères du Présent.Quartier des Arts.

du 4 au 6 mai Jazz à guînes Week-end jazz : musique, danse, photos, exposition, affiches, peintures à l’initiative de Couleurs Jazz et Jazz & Boves.Hôtel de Guînes.

samedi 5 maiAnne RoumanoffSpectacle - humour.Casino, 20 h 30. Tarif : 42 e.

dimanche 6 maiConcert why Note ?Par les musiciens du Pharos. Parvis de la Maison de service Marie-Thérèse Lenoir, à 11 h. Accès gratuit.

AgENdAMusique, théât re, concer t , débat, expos i t ion, danse, brocante… notre sé lect ion du mois d’avr i l . Pour de p lus amples in format ions www.arras.fr

Sortirwww.arras.fr

Page 30: ArrasActu n°264

Avril 2012Arras Actu

30 Permanences des élus

Jeannine [email protected] public et exécution budgétaireSur RDV le mardi matin et le jeudi toute la jour-

née en mairie. & 03 21 50 51 82.

Dominique [email protected] et équipements culturelsSur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.

Denise [email protected] humaines, coopération décentra-lisée et relations internationales - Conseillère

Générale - Conseillère déléguée de la CUAPermanences de 10 h à 12 h, les 4 avril, Résidence Soleil ; 11 avril, Maison de Services et de Proximité Marie-Thérèse Lenoir ; 18 avril, Maison de Services Jean Jaurès ; 9 mai Centre social Léon Blum. & 03 21 50 51 83.

Annie [email protected] et équipements sportifsSur RDV le jeudi de 9 h 30 à 12 h en mairie

& 03 21 50 51 82.

Thierry [email protected] public, police municipaleSur RDV en mairie le mercredi de 10 h 30

à 12 h & 03 21 50 51 82.

Thérèse [email protected] Verts et cadre de vieSur RDV en mairie le mercredi de 14 h à 17 h

& 03 21 50 51 82. Alexandre [email protected] Jeunesse, coordination avec l’universitéSur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.

Evelyne [email protected] Education, caisse des écoles, restauration scolaireSur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.

François-Xavier [email protected] Culture Conseiller délégué de la CUA

Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.

Claude [email protected], renouvellement urbain, emploi, cohé-sion sociale, démocratie de proximité Vice-Prési-

dent de la CUA chargé de la Cohésion Sociale et de la Sécurité Permanence de 9 h 30 à 11 h le jeudi 12 avril en mairie. & 03 21 50 51 82.

Nadine [email protected] Fêtes, commerces, gestion des sallesmunicipales, protocole et communication

Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.

David [email protected], conseil de gestion, commission communale des impôts directs, télécommuni-

cations et informatiqueSur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.

Philippe [email protected] Développement démocratie participative, suivi et gestion des conseils de quartier

Sur RDV le premier jeudi de chaque mois de 9 h à 10 h en mairie. & 03 21 50 51 82.

Jacques [email protected] municipal, Vice-Président de la CUA chargé de l’emploi et de l’insertion.

Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Jean-François [email protected] municipal, Vice-Président de la CUA chargé des transports

Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82.

Mickaël [email protected] municipalVice-président de la CUA,

délégué à la Promotion de la Santé Permanence de 14 h à 16 h le vendredi 20 avril à la maison de services Jean Jaurès. & 03 21 50 51 82.

Zohra OUAGUEF - [email protected] de proximité et politique de la villeSur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Marylène [email protected] réglementaireSur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.

Danièle [email protected] - Conseillère déléguée de la CUASur RDV en mairie le mardi matin.

& 03 21 50 50 81 (service logement) ou 03 21 50 51 82 (pour tout autre problème).

Nathalie [email protected] étudiantePermanence le mercredi 11 avril de 10 h à

12 h en mairie. & 03 21 50 51 85.

Matthieu [email protected] culturel, muséeSur RDV le lundi de 9 h à 12 h, en mairie.

& 03 21 50 51 82.

Claire [email protected] EnfancePermanence le mercredi 11 avril de 10 h 30 à

12 h en mairie & 03 21 50 51 82. Marc [email protected] et animation « Cœur de Ville »Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82.

Véronique [email protected] publiquePermanences les 3 avril et 15 mai de 10 h à

11 h en mairie. & 03 21 50 51 85.

Nicole [email protected] sociale et solidarité, personnes âgées, personnes handicapées, santé

Permanence le mercredi 4 avril de 10 h à 12 h en mairie & 03 21 50 51 82.

Hugues [email protected] juridiques et assurance, patrimoine Conseiller délégué de la CUA

Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.

Jean-Marie [email protected]énateurSur RDV en mairie & 03 21 21 87 76.

Philippe [email protected], développement économique, patrimoine, constructions durables

Président de la CUA - Conseiller RégionalPermanence de 10 h 30 à 12 h, le mercredi 18 avril à la Communauté Urbaine d’Arras. & 03 21 21 87 36.

Frédéric LETURQUE [email protected] d’Arras,Vice-Président de la CUA Permanences de 9 h à 11 h 30 les 5 avril en Mairie ; 26 avril à la

Maison de Services et de Proximité Marie-Thérèse Le-noir. Contact : 03 21 50 51 82 ou 06 08 74 89 75.

AdJoiNTs

ViCE-PRésidENTs dE LA CUA

Yves [email protected] municipal aux affaires patriotiques, Vice-Président de la CUA

Sans RDV le mercredi de 10 h à 11 h en mairie. & 03 21 50 51 85.

CoNsEiLLERs dE LA mAJoRiTé

Hélène [email protected] Civil, élections, jumelage et relations européennes

Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.François DESMAZIèREwww.desmaziere.com

Permanences et coordonnées sur www.arras.fr

Jean-Marc MAURICE Permanence les lundis de 15 h à 18 h à l’Hôtel de Ville, bureau 21 ou sur RDV. & 06 77 20 11 81.

Laure OLIVIER, Suzy LESNIEWSkI é[email protected] RDV à l’Hôtel de Ville, bureau 22. & 06 85 92 66 30.

CoNsEiLLERs dE L’oPPosiTioN

Colette VILETTE, Françoise DUFORETS, Pascale CATTEAU, Bertrand LOUCHART, Jean-Pierre FERRI, Bertrand ALEXANDRE, karine BOISSOUArras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur RDV. & 03 21 21 60 15.

Martine [email protected] de quartiers Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

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Avril 2012

31Tribune

Arras Actu

Honnêteté, transparence, échange, respect : les 4 piliers de la démocratie locale

Les Arrageois connaissaient déjà les réunions de quartier, moment privilégié d’échange entre les habitants et leur Maire, sur les sujets de leur choix.Ils ont découvert, à l’occasion des réflexions menées autour de la Citadelle, les Conseils Consultatifs de quartier qui leur offrent la possibilité, sur certains sujets d’avenir pour Arras, de partager leurs avis et leurs idées.Ce dispositif permettant l’expression citoyenne est venu s’enrichir ces derniers mois, à l’initiative de l’équipe municipale, de deux nouvelles instances de démocratie partici-pative : les Commissions Extra-Municipales et les Rencontres de l’Arrageois.Les Commissions Extra-Municipales – dont deux ont eu lieu ce mois-ci, sur les thèmes de la cohésion sociale et de la culture – permettent d’ouvrir le débat à des acteurs et témoins arrageois extérieurs au milieu politique mais directement concernés par le sujet (responsables associatifs, structures sociales, commerçants, entrepreneurs, médias…). Au-delà de l’exercice démocratique, elles sont avant tout, pour notre équipe municipale, un véritable exercice de courage et de transparence puisqu’elles nous obligent à tenir - auprès de ces protagonistes éclairés - un discours de vérité. Ceci afin de pouvoir partager ensemble une vision réaliste des choses et d’imaginer ensuite les réponses les plus adaptées.Les Rencontres de l’Arrageois viennent compléter ce dispositif de discussion entre élus et habitants : ouvertes au public, elles permettent d’inscrire les problématiques et les enjeux dans une perspective qui va au-delà du territoire local. Ainsi, la dernière en date sur le Tourisme nous a-t-elle permis de partager nos travaux et de réfléchir à une stratégie concertée avec des représentants de la Communauté Urbaine d’Arras, du Pays d’Artois, du Département et de la Région Nord-Pas de Calais. question de cohérence, mais aussi de respect pour les territoires qui nous entourent !A nos yeux, un projet de ville ne peut avoir de réelle valeur que s’il est partagé par tous, élus et citoyens. C’est pourquoi honnêteté, transparence, échange et respect sont, à nos yeux, les piliers naturels d’une démocratie locale qui vit et qui respire. Pour nous, la démocratie participative est une réalité au quotidien.

La Majorité Municipale

Repli sur soi à la CUA ?

Le Conseil municipal du 12 décembre dernier a voté favorablement pour l’adop-tion du Schéma départemental d’accueil des gens du voyage. Nous nous étions alors félicitées de l’engagement de notre collectivité dans la mise en place d’aires d’accueil, et des actions à caractère social menées à l’échelle de la Communauté urbaine pour apporter une aide appropriée aux familles. Ces actions, telles que l’accompagnement des enfants dans leur scolarisation, des sorties éducatives, une aide pour réaliser des démarches administratives sont en effet essentielles. Nous appelions par ailleurs de nos vœux un renforcement des démarches de la ville et de la communauté urbaine d’Arras pour offrir des solutions d’habitat adapté aux familles en voie de sédentarisation.Or nous assistons actuellement à un revirement de la communauté urbaine : les travaux de l’aire d’accueil de 24 places à Achicourt-Dainville et l’aménagement de l’aire de grand passage à Monchy-le-Preux seraient reportés, les aides à l’accom-pagnement social réduites. Cette situation est inacceptable. Tout d’abord notre collectivité se doit de respecter ses engagements votés. Assurer l’accueil des familles de Gens du voyage fait partie des responsabilités des collectivités locales, qui bénéficient pour cela d’aides de l’Etat. Au delà, il s’agit d’honorer les valeurs d’« égalité » et de « fraternité » inscrites sur les frontons de nos mairies. Car tout comme l’ensemble des personnes de notre territoire, les Gens du voyage ont droit à des conditions de vie dignes à l’égalité de traitement devant la loi comme tout citoyen français. Le « changement de priorités » s’est accompagné en conseil communautaire de critiques choquantes du président de la CUA à l’égard de cette population. Nous trouvons déplacé et indigne que de tels propos trouvent leur place dans une as-semblée qui doit avoir à cœur de défendre tous les citoyens et de travailler à éviter que se répandent des lieux communs et des propos stigmatisants à l’égard d’une partie de la population..

Laure Olivier et Suzy Lesniewski Elues Europe Ecologie Les Verts

Lorsque les socialistes mettent leurs idées et leurs moyens au service des Arrageois

Madame Pégard, nouvelle Présidente du Château de Versailles a été sincère lors de l’inauguration de l’exposition « Roulez Carrosses » ; c’est de la rencontre entre Daniel PERCHERON, Président de Région et Jean-Jacques AILLAGON, Ancien Ministre et ex Président du Château de Versailles, rallié depuis à la candidature de François HOLLANDE que les œuvres du Château de Versailles s’installent pour 10 ans à Arras.Après le Louvre à Lens, Versailles à Arras, Daniel PERCHERON affiche tout son génie pour donner une vraie ambition à sa Région, une vraie ambition pour Arras. Et si on lui demandait de nouvelles idées lumineuses pour la Citadelle ?? Car les projets actuels sont d’une banalité navrante. Pourtant on aurait bien besoin de côtoyer l’excellence pour ce site remarquable.Jamais les socialistes autour de Daniel PERCHERON, Catherine GENISSON, Jacqueline MAqUET n’auront autant fait pour développer Arras à partir du Conseil régional en cette période.- 34 millions d’euros pour le nouveau Lycée Jules Ferry,

- 15 millions d’euros pour le nouveau centre d’apprentissage rue Eiffel,

- 3 millions d’euros pour les compagnons du Tour de France rue Michonneau,

- 4 millions d’euros pour le Centre Aqualudique, 600 000 euros pour rénover Artois-expo,

- L’implantation de Versailles après Bonaparte et l’Egypte au Palais Saint Vaast,

- La rénovation de la résidence Saint Pol dans le cadre de l’ANRU,

- Le nouveau bâtiment aux grandes prairies, le pôle tennis…,

- 5 TERGV pour relier Arras et Lille en 22 minutes à l’aller le matin et au retour le soir par le train.Les socialistes affichent leurs ambitions pour notre ville.

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Le retour de la monarchie dans le palais Saint Vaast

Vous avez vu fleurir sur les murs de la ville, l’annonce de l’exposition « Roulez Carrosses » qui s’installe au palais Saint-Vaast dans des pièces adaptées à la taille de l’évènement courant mars.Il est à noter qu’il est paradoxal de voir les véhicules des rois de France prendre place dans la ville de Robespierre, celui qui a contribué à l’installation de la République. Mais là n’est pas l’essentiel, comme toujours l’argent est dépensé sans compter (1,2 million d’euros d’investissements et 500 à 600 000 euros de coût de fonctionnement), sans réfléchir à la mise en place d’une véritable politique culturelle au sein de notre commune. On pourrait se demander si ce partenariat avec Versailles n’est pas intervenu pour contrebalancer, « à titre de dédommagement », l’installation d’une an-tenne du Louvre à Lens au détriment de notre ville qui possède de nombreux monuments classés par l’UNESCO qui attirent énormément de touristes français et étrangers. De nombreuses personnes travaillant dans le secteur de la culture reconnaissent que les vraies antennes du Louvre sont les musées de province dont certains ont des œuvres et/ou des dépôts du Louvre qu’ils ne peuvent exposer faute de moyens. Ainsi, il aurait mieux fallu aider notre musée des beaux-arts existant à mettre en valeur son patrimoine. D’autant plus qu’il faut rappeler le faible succès de l’exposition Bonaparte et l’Egypte gâchant déjà des millions d’euros.

Jean-Marc Maurice

LA mAJoRiTé mUNiCiPALE

LEs VERTs / L’éChAPPéE BELLE

LE gRoUPE « ARRAs EN miEUx »

LE fRoNT NATioNAL

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